Tout est de plume
Et de brume de joie
Chaque caresse
Du bout de tes dix doigts
De mon front à mes lèvres
Où se pose un baiser
Tu me bordes de rêves
De sentiers etherés
Et de velours doux effleurés
De plaisir je me fonds dans ton souffle et ta flamme
Mon cœur bat dans ce feu qui embrase mon âme
Je t'aime et je frissonne et tu me fais l'amour
Et l'amour me façonne et façonne nos jours
Je crois que je t'en ai dit beaucoup de moi, je te dirai tout et moi si tu me dis tout et toi et si tu me dis tout de toi je te dirai tout de moi. Alors tu pourras (m')avoir tout (ce que je possède). Je n'ai rien (d'autre) que moi mais je suis entier et généreux. Si tu veux/peux (m')avoir tu auras (Tout) si tu (ne) veux que moi je (ne) voudrais que toi. Entier(ement) et généreu(sement). Je t'ai/t'aurais/t'aimerai sans limite si tu veux/peux m'avoir sans limite. Si tu m'as (bien) lu (partout) je (n')ai pas de limites. Si tu (en) as je les ferai_ sauter les depasserai_ avec ce que tu veux mais (toujours) avec amour. C'est ma/la condition. En parlant de ça on pourra en parler (beaucoup). Je (n')en ai (pas) eu beaucoup. (Enfin) pas dernièrement. Je veux être ton (premier) si tu veux être ma (première). Ne me traite plus jamais (de menteur). Je ne te traiterai jamais (de rien) et te traiterai_ tout(les)jours bien tous les jours que tu voudras si tu (me!!) Veux.
La fin
Enveloppé dans cette tiède et douce somnolence,
Admirer le coucher de soleil pour l'éternité.
Occupé à me remémorer la veille, avant le silence …
Tes derniers mots : c'est terminer.
Loréa Pesnicki, Mardi 18 Avril 2023.
Cascade d'or, frappée par la foudre.
Splendeur, poésie et adoration.
Ma fascination me rends ourde,
Sans un mot, tu offres la communication.
Dans tes bras, au doux son de la nature,
J'observe ces brunes branches, intriguées.
Cet espace est une surnature,
Les branches semblent m'observer.
La couleur du bois à la lumière ,
M'évoque l'ambre qui étincelle.
La nature autour de moi est tellement fière,
Une création humaine, jamais ne seras aussi belle.
Une douceur et une écoute dans pareille,
Une tendresse idyllique, irréelle ,
Le chant de la nature à la son d'une voix,
Qui réchauffe mon cœur, tel un feu de bois.
Terre onirique, frontière de la réalité,
A tout jamais, permet moi de rester.
Qui donc a écrit ta partition?
Sa mélodie est douce et gracieuse
L'ensemble des notes forment une constellation
Dont l'observation me rend amoureuse.
Je deviendrai pianiste de génie
J'apprivoiserai les touches d'ivoire
Afin d'ordonner à ma timidité : "Fuis!
Laisse mes doigts courir sur elle dans la nuit."
Tu aimes et tu as peur de le dire
Car, à coup de clichés, tu te ferais détruire.
Un jour, j'ai aimé, enfin je crois, je sais pas.
Tout ce que je sais c'est que je l'ai gardé pour moi.
Impossible de décrire ce que je ressens.
Peut-être quand je te dis « je t'aime », je te mens.
Faut-il que ça ressemble aux contes de fées ?
Combien de personnes ai-je le droit d'aimer ?
Est-ce que c'est « toi, moi, dans les yeux pour la vie » ?
Est-ce qu'on s'aime encore lorsque tout est fini ?
Est-ce que c'est comme une vieille photo qui s'efface,
se détruit avec le temps, ne devient qu'une trace ?
Tu aimes et tu as peur de le dire
Car, à coups de clichés, tu te ferais détruire.
Parce qu'au final t'es pas vraiment Barbie,
Tu as peur de vieillir, de changer et tu fuis.
Espérances qui dépassent la réalité,
Trop douloureux de créer un conte avorté.
Par ta propre pensée que tu te fais bouffer.
Dis-donc, Princesse, de qui es-tu effrayée ?
Des autres ? ou de ton regard stéréotypé ?
C'est typique de l'image que tu veux donner.
L'amour n'est pas un état ou une histoire,
C'est un moment que tu prolonges par espoir.
Tu aimes et tu as peur de le dire,
Car, à coup de clichés, tu te ferais détruire.
On dit : tu sera le prince, moi, la transie,
On dit : Je serais l'amante, toi, le mari.
Va falloir choisir une date de péremption.
Une nuit, une semaine, trois de passion
Un, trois, dix ans ou éternellement ?
C'est le compte à rebours de l'engagement.
Des clichés d'Hollywood, tu te sens l'otage.
Tu voudrais aller voir le soleil sur la plage,
Comme passer des heures les yeux dans les yeux
Sans te sentir du cinéma un amoureux.
Tu aimes et tu as peur de le dire,
Car, à coups de clichés tu te ferais détruire.
Mais aime ! Un instant et une éternité !
La mesure du moment n'est pas dans la durée.
Suspends le temps autant que tu le voudras,
Ce que tu donnes jamais ne te détruira.
Offre donc sans retour, sans attendre de dû.
Le pouvoir est à celui qui peut donner et,
à celui à qui il ne peut être rendu.
Tu aimes et tu as peur de le dire,
Car, à coups de clichés, tu te ferais détruire.
À ceux qui ont déjà, qui peut les comprendre.
Les stéréotypes il faudrait désapprendre.
A ton image, ton amour est à la fois,
Banal et unique. Il est surtout à toi.
Laisser d'autres regards te le façonner,
Serait le renvoyer à sa banalité.
Ce qui n'ont jamais, ne peuvent te jeter la pierre.
Ils devraient la garder puisqu'ils espèrent…
Alors tu aimes et tu finis par démentir,
Car, à coups de clichés, tu t'es fait détruire.
Ton ombre découpée sur ma peau allongée
Là
Dans ton lit rouge sang
Ton ombre déposée sur mon corps alangui
Qui peu à peu t'apprend
Et ta main caressant mon souffle sous mes seins
Ta main d'homme haletant
Nos cœurs dans nos bassins
Battant
Et tes yeux dans mes yeux et nos lèvres ouvertes
Aspirant l'Univers
Ton parfum nos odeurs
Et nos chemins traçant en plein cœur de l'hiver
Un vigoureux printemps
Millénaire