À une génération qui compte,
Le combat n’est pas perdu d’avance, mais il commence aujourd’hui !
C’est dans cet état d’esprit que j’ai décidé de créer un blog dédié à la prévention du harcèlement en puisant dans les connaissances que j’ai acquises au cours de mes nombreuses formations ces dernières années.
Que l’on parle de harcèlement scolaire, sexuel ou encore de harcèlement de rue, ces différentes formes d’intimidations sont devenues un véritable fléau, mal omniprésent du siècle faisant chaque jour de nouvelles victimes.
Sensibilisation, Prévention, Action, voilà les trois mots qui devraient gouverner cette prise de conscience, celle qui ne néglige pas l’importance d’agir dès aujourd’hui sans plus attendre pour endiguer ces violences.
Ensemble, faisons de la sécurité le centre des préoccupations actuelles.
Ensemble, agissons pour un changement positif.
Ensemble, créons un monde où le respect, la tolérance et la bienveillance reprennent leur juste place.
Brisons tous les silences, il est temps. Plus que temps.
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"Égaré dans les Ténèbres. Survivre dans un Monde Nocif"
Parfois, je me demande si mes pas sont trop légers pour ce monde, si mes rêves sont trop fragiles pour ses réalités. Dans ce monde parfois si dur, où la cruauté et la noirceur semblent s’imposer, il m’arrive de me sentir en décalage. Chaque jour, je me confronte à cette violence, à cette toxicité qui semble s’infiltrer partout, comme un poison insidieux. Les espoirs s’amenuisent devant la rudesse des jours, et je me demande si c’est moi qui ne suis pas taillé pour cette réalité ou si c’est ce monde qui refuse d’accueillir la douceur et la sensibilité. Les questions affluent, les doutes s’accumulent, et parfois, il devient difficile de trouver sa place dans cet univers hostile. Pourtant, au fond de moi, persiste la quête d’une lueur d’espoir, d’un refuge où la bienveillance et la compassion triomphent. Peut-être que c’est là que se cache la véritable mission : chercher, créer, ouvrir des espaces où la vie peut respirer, loin de la nocivité qui étouffe nos âmes. Vvosgo ✍️
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La quête
Quand j’étais petit, mon papi avait organisé une chasse au trésor. Il avait dessiné sur une grande feuille une carte des environs et avait caché des petits bouts de papier qui constituaient les énigmes et leurs indices. Je ne sais pas combien de temps cela lui avait pris pour tout organiser, de tout créer de toute pièce, mais il l’avait fait, rien que pour moi. Je me le rappelle, c’était pendant les grandes vacances. Ma mère avait pour habitude de me laisser un mois entier chez mes grands-parents pendant l’été, dans leur campagne perdue, dans un village coincé entre deux montagnes. A l’époque et tout comme aujourd’hui d’ailleurs, il n’y a rien à y faire. Il n’y a pas de piscine municipale, de centre de loisirs ou de centre commercial. En ville se trouvent seulement les commerces essentiels. C’est à peine si il y a une librairie. Le réseau, n’en parlons pas, je ne capte rien. A l’époque, à part ma Nintendo DS et les émissions de télé de ma grand-mère, pas grand chose n’arrivait à m’occuper et l’ennui était souvent lourd et profond. Aujourd’hui, cela n’a pas changé à part que je ne cesse de verrouiller et de déverrouiller mon téléphone dans l’espoir que quelqu’un vienne me sauver de ma solitude.
Quand j’étais petit, donc, mon papi avait organisé une chasse au trésor. J’avais dû passer au travers de grandes herbes, enjamber les pierres d’une rivière, me faufiler entre deux barrières, longer les clôtures d’un prés à chevaux, escalader une meule de foin. Cela m’avait pris des heures avant de déchiffrer les énigmes, d’effectuer le parcours dans le bon sens et de parvenir jusqu’au trésor. Le trésor, quelle déception ! C’était un vieux coffre en bois, à demi enseveli sous terre, qui contenait des vieux francs datant de l’époque où ils étaient encore la monnaie officielle du pays -c’est-à-dire avant ma naissance, il y a fort longtemps- et une sorte de faux rubis en forme de cœur. A côté, il y avait une note qui me félicitait pour ma découverte et où était inscrite cette phrase, je me souviens :
“C’est le chemin qui compte et non la destination.”
Quand j’avais découvert le contenu du coffre, une forme de colère avait pris possession de mon être. Je ne sais pas ce que j’avais bien pu espérer mais la déception était grande. Peut-être m’attendais-je à un vrai trésor de pirates ou à quelque chose d’inestimable, de rarissime, que je serai le seul être sur terre à posséder. Quoiqu’il en soit, j’avais laissé tout mon butin, avais refermé le coffre d’un coup sec et étais parti fort contrarié. Mon papi m’avait interrogé mais, je ne me souviens plus très bien, il me semble que mes réponses lui avaient infligé une grande peine.
Je repose le téléphone. Je ne capte rien. Parfois, à la fenêtre ou quand j’étire le bras, j’arrive à intercepter une barre de réseau mais l’effort est grand et la récompense très médiocre. Pour me distraire, j’ai retourné toute ma chambre d’enfant. J’y ai retrouvé des vieux dessins, ma fidèle Nintendo DS et ses jeux, le scrabble jauni, des peluches à l’odeur douteuse. En fouillant dans le tiroir de la commode, parmi des vieilles photos, j’y ai retrouvé la toute première lettre de la chasse au trésor. Quelle relique ! Je ne m’attendais pas à la retrouver ici. Je me souviens encore du début d’après-midi, lorsque je montais dans ma chambre après le repas pour somnoler devant Mario Bros. et de la découverte de cette lettre jaunie qui sentait le café posée sur mon oreiller. Je la saisis, la porte à mes narines, la hume : elle sent toujours la même odeur. Je la déplie soigneusement et la parcours des yeux. L’encre a bavé par-ci, par-là, je remercie ma maladresse qui l’avait faite tomber dans la rivière lors de la traversée. Dans l’ensemble, elle est toujours lisible. Je la relis, encore et encore. Je souris, mes paupières se plissent, ma vue se floute, mes yeux sont larmoyants. Mon papi s’était donné tant de mal pour la confectionner. Je regarde par la fenêtre, il fait beau, il n’y a pas un nuage à l’horizon.
D’un bond, je me lève, retire mon jean et enfile un bermuda pour être plus confortable, mets un tee-shirt kaki pour passer plus inaperçu. Au moment où je m’apprête à passer le seuil de la porte, mon portable vibre. Je capte ! Je tends le bras pour le saisir mais renonce aussitôt. J’ai une mission plus importante à faire. Je trottine dans les escaliers et me dirige vers la porte d’entrée. Mamie est devant la télé, assise dans son fauteuil habituel.
“Je sors, Mamie ! A tout à l’heure !
-Fais attention à toi, mon p’tit.”
Je ne m’arrête pas. Je déplie la carte et compare les dessins au paysage. Rien n’a changé. Me voilà parti. Je me faufile entre les grandes herbes qui m’arrivent jusqu’au genou et non plus à la taille. J’enjambe la rivière en passant sur les pierres plates et manque de glisser à nouveau. Je me contorsionne pour passer entre deux barrières et mon manque de souplesse me rappelle les années qui se sont écoulées. Je longe les clôtures d’un champ et croise les mêmes chevaux, ou peut-être ne sont-ils pas les mêmes depuis le temps. J’escalade une meule de foin, ce qui me parait plus facile que dans mon souvenir. Et là, s’impose au loin, le grand arbre au pied duquel était enterré le coffre. Je creuse, je creuse, à la simple aide de mes mains. Une forme d’empressement m’anime. Soudain, mes doigts butent sur quelque chose : une forme plate, apparente à du bois. Le coffre, enfin à portée de main. Je creuse encore plus profondément, encore plus vite. Je le saisis et parviens à le sortir de son trou. Je le dépoussière d’un souffle et l’ouvre. Les francs sont toujours là, les fleurs et les brindilles d’arbres ont séché et s'effritent quand je les touche. Tout au fond, il y a le cœur. Sa couleur rouge bordeau est toujours aussi intense. Il intercepte les rayons du soleil et brille quand je le tourne. Sa beauté me fascine.
Mon coffre sous le bras, je mets du temps à rentrer. Lorsque je passe la porte, Mamie est toujours dans son fauteuil. Je la regarde un instant.
“Alors ? C’était bien dehors ?
-Oui.
-Qu’est-ce que tu as fait ?
-Tu te souviens de la chasse au trésor que Papi avait faite quand j’étais petit ? J’ai trouvé la lettre et les énigmes là-haut. J’ai réussi à retrouver le trésor.
-Oh ! Fais-moi voir ça.”
Elle s’extasie, son sourire est grand. Je m’approche, lui montre le coffre, elle lit les lettres. Ses yeux brillent, ses fossettes apparaissent.
“Ton papi s’était donné du mal, remarque-t-elle. Oh ! Des anciens francs ! Ça fait longtemps qu’on n'utilise plus cet argent-là.”
Je sors le cœur rouge de ma poche et le lui tends. Elle le prend entre ses doigts arthrosés et rit aux éclats.
“Ton papi me l’avait offert à notre premier rendez-vous.
-Votre premier rendez-vous ?
-Oui. On était allés à la fête foraine et il me l’avait gagné à une machine. C’était un porte-clefs mais il s’est cassé.”
En effet, il y avait un petit arc arrondi où avait été accroché autrefois un petit anneau de fer.
“Il y a des vieilles écritures derrière mais c’est en anglais. On n’a jamais su ce que cela signifiait.”
Je le lui reprends, le retourne et, en effet, une petite inscription est écrite au dos. Comment ai-je pu ne pas la voir avant ?
“Alors ?
-Home is where your heart is.
-Ça veut dire quoi ?
-Ton chez-moi… ou la maison si tu préfères, est là où est ton cœur.
-C’est beau.”
Elle sourit, émue. Au bout de quelques minutes, je me décide à monter dans ma chambre, mes précieux sous le bras. Je m’allonge sur le lit, joue avec le cœur entre mes doigts.
“Home is where your heart is” répète-je.
Mon téléphone vibre. J’ai plusieurs messages non lus. Je ne prends pas la peine de les lire et balance mon téléphone au plus loin possible de moi. Mes yeux se perdent dans le désordre de ma chambre. Les peluches, les vieilles photos, les jeux de société, toute l’armoire est répandue au sol. J’entreperçois le scrabble. Je me lève, le ramasse et sors de la pièce. J’arrive dans le salon. Mamie est toujours dans son fauteuil.
“Mamie ? Ça te dit une partie de scrabble ? Ça fait longtemps.”
juillet 2023
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