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#poème en prose
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source : @cheminer-poesie-cressant
vivre dans la douceur disparue ; le soleil a trouvé une voie parmi le ciel ; ses rayons qui sont entrés un instant jusqu’ici pour me dire de recroire ; le plus simple arrive encore à me pousser vers ta vie qui vacille ; je me dis encore que tout est possible l’espace de cette lumière
© Pierre Cressant
(samedi 29 octobre 2022)
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raven-runes · 5 months
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L'automne se pare de brume. Bientôt sa crinière ardente se dérobe à notre regard. L'or cède sa place au nacre, l'ambre se réveille diamant. Une fois l'effeuillage terminé, la symphonie de l'arrière-saison s'évanouit. Règne alors le silence hivernal, qui n'est pas véritablement silence mais sonate funèbre, guidant la marche solennelle et irrésistible de l'aquilon.
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greffier-perdu · 4 months
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Ma vie
La vie artificielle, moi je la refuse. Je vais chercher la vie lente, que j'aime, et qui m'appelle. Je vais dans la montagne, je vais marcher lentement, faire des tout petits tours de mon quartier, flâner au petit-déjeuner, fuir les réseaux, m'habiller de vêtements donnés ou n'acheter qu'une fois l'an de vieux habits déjà usés par d'autres, relire cinq fois la même phrase d'un même livre, mettre cinq ans à écrire un seul ouvrage, croire à des choses que personne ne voit, les montagnes sont partout et surtout dans mon cœur, dans ceux de ceux-là qui le veulent, ma vie c'est de gravir lentement, et d'aimer ça.
La lenteur nous sauvera.
La vie est si rapide, si nous ne la voyons pas passer c'est que nous ne la regardons pas.
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miss-stickbug · 28 days
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France
Toute ma vie, je ne connus qu'une seule chose : la France. Née à Ancenis, Éduquée en la solide France, je ne connus que ce pays. J'eus grandi avec la France, ai gravé ma joie dans les ardoises du sol Angevin et ai pleuré ce pays que j'aime tant.
Une France de ma mémoire, une France aujourd'hui révolue. Je fais le deuil d'une nationalité sans destin. Une nationalité dit je? Une identité, une culture, un souvenir, un fragment du moi, un nom sans nom. L'esprit soldat est tombé au combat, un tir de mécontentement se fit entendre mais tout d'un coup se fu taire sans aucun procès.
Un jour, je m'en y irais. Comme dans mon rêve j'irais voir Jordan dans le pays du rêve perdu, je sonnerais à sa porte nerveusement mais avec soulagement. Je recommencerais une nouvelle vie et sentirais un nouvel élan d'espoirs. La douceur angevine ne restera qu'un souvenir d'enfance et seulement qu'un souvenir lointain.
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decaf-americano · 11 months
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some mothers are terrible in an unassuming, insidious way. like a monet, from afar their love may appear generous and proud, but up close its chilly conditional nature is revealed. her discernment is a lead shadow peeking over your shoulder, and yet, her emotional presence lacks the body to cast it. when she chews long and loudly, asks cretinous questions, or picks at her skin and nails i can’t grant her the grace i so empathetically bestow onto others. rage simmers and i fight the urge to scream, to curse, to tear out my golden hair. her existence (and all its mannerisms) is excruciating. when she sits next to me i can feel her on my skin, i let the dust and dandruff coat and collect across me until i can’t bear to fight the itch any longer. i try to wash her off, scrubbing in the shower, soaking in the bath, bloodletting her out. i bear the weight of her sanguinary shortcomings while she evades motherhood at every turn. once, when i was a child, i asked if she’d always wanted kids and she told me, “no, but when i imagined christmas mornings with your dad, just the two of us sipping coffee in our pajamas, it seemed lonely”. my parents struggled to get and stay pregnant. sometimes when we’re out driving my mom will point at a passing building, usually a department store, and calmly say, “i had a miscarriage there”. sometimes i wonder what was so special about embryonic me that i drew the marked paper. i linger between limbos of survivor’s guilt and envy, trying to decide whether i was a sacrifice or my stubbornness is that “shadowy crack” donna tartt ponders in the secret history. divine or darwinian? i fear she’s poisoned me like chemical runoff into rainwater. what is a mother’s love if not carcinogenic?
ES
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rienneva · 10 months
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from my journal, may 3rd 2023
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ecrisettaistoi · 1 month
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Tout et rien
.
.
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Tout vendre
tout mettre en boite,
toute la vie, toute entière,
tout mettre en pause
le temps d'aller voir ailleurs
si on pourrait y être,
ici
ou très loin là-bas,
ne garder
que le cercle rapproché,
le sang, serré
et relancer la machine
sur une nouvelle route, destin
jusqu'au FIN sur l'écran noir
et la finale mise en boite
de toute la vie, toute entière.
.
.
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Dis-moi...
Je t'aime. Est-ce que toi tu m'aimes ? Dis-moi que tu m'aimes. Donne-moi du rêve. Redis-le encore et encore sans jamais t'arrêter. Je veux que tu le cries aux toits, mais aussi que tu me le chuchotes à l'oreille, sans aucune retenue. Ne me torture plus s'il te plaît. Mes yeux cherchent dans les tiens une once d'amour. Serait-tu une pierre sans aucun cristal ? Non, ce n'est pas ça...
Je t'aime, dis-moi que tu m'aimes. Pourquoi ne le dis-tu pas de tes belles lèvres enivrantes ? N'entends-tu donc pas mon cœur qui se livre à la dernière des symphonies ? Ton joli visage, aux formes amoureuses, contredit tes paroles de la forme d'un couteau. Tes yeux me font la demande de prendre mon envol, et tes mains me tiennent fermement contre toi.
Je t'aime, dis-moi que tu m'aimes, ne me fuis pas alors que ton corps me supplie de m'accrocher. Quelle belle créature es-tu donc ? Tourmenté et complètement tombé dans le piège, je ne suis plus que ton pantin. Ne jouons plus à ce jeu enfantin. Affronte-moi enfin et je déclarerai forfait.
Je t'aime, dis-moi que tu m'aimes. Hélas, quand donc l'amour est-il devenu un crime ? Assume ton crime, et je deviendrai, moi, le plus réprimé de l'histoire. Parle-moi d'amour, et je t'offrirai mon cœur. Effleure-moi, et je te baiserai tout le corps.
Ai-je tort ? Rester à tes côtés était-ce donc une pauvre erreur ? Je veux que tu me le dises.
Je t'aime, alors dis-moi que tu m'aimes. Utilise-moi, touche-moi, maltraite-moi, appelle-moi, rejette-moi. Et dis-moi, est-ce que tu m'aimes ? Ne sois pas ta tortionnaire et dis-le moi. Alors je t'accueillerai dans mes bras, car je ne suis rien sans toi. Je t'aime, alors dis-moi que tu m'aimes.
J.A
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andiabolique · 2 years
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À tous les soleils qui se sont levés sans nous voir les regarder,
À tous les mots qui étaient trop timides pour s’échapper,
Je vous assure que notre peine est partagée
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louisep-et-ses-poemes · 2 months
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Après une grosse absence écrire sur ce manque qui peut nous paralyser me paraissait être une nécessité. Pour moi, la création d'un poème s'accompagne d'un amour naissant, impossible, beau... Mais d'une histoire d'amour, sans muse tout cela est compliqué. Même si ma créativité sans borne me permet de créer toute sorte de textes je trouve que écrire un poème mérite un peu d'amour, lorsque j'écris des poèmes je suis amoureuse ou tout du moins "heureuse a en mourir". Si je n'ai pas été présente, ce n'est pas par manque d'amour ou de bonheur, mais plutôt par manque de temps. C'est la première fois que j'analyse un de mes propres poèmes alors je n'ai pas poussé le jeu très loin, mais si certains veulent s'y adonner n'hésitez pas.
Je vous souhaite une bonne soirée votre poétesse fluctuante : Louise P. Samedi 24 février 2024.
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ghost-mafia · 11 months
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His long dark eyelashes rest so perfectly against the smooth plain of his cheek, beautiful to me but not to himself. His fluttery, often-frustrsted hands are at rest, beautiful too, thin and long fingered, capable and romantic, like a piano player or a poet, and
the poetry he writes is perfect to me, too, in the way that car crashes and motor cycle accidents are perfect, and somehow just as thrilling to read as it was to car-crash my car again and again before i knew him.
Our hearts are dark together, pressed close through our chests, like twins in a womb, mirroring trauma and love and vicious rage and retaliation and pain and more love and pure sex.
With no rules, we would destroy one another. Or we would survive one another and get better, quit being junkie skum fux and live a normal life together, and heal somehow from all the awful, soul-ruining shit that made us how we are, the shit that makes us perfect for each other, with a sense of massive, life-shattering gravity pulling us closer together until a kind of singilarity occurs.
The twitch and ache for closeness, the agony of yearning so completely for the other person. Comfort is telling myself that he was there with me this whole time: the frailty of getting sick and almost dying, the frailty of being vulnerable in front of someone despite knowing they could irrepairably damage you by you just trusting them with ur nakedness.
How i have cried. How i longed for him. Its the way i knew him in my mind beofre i ever met him, how i wished for him all those years i was alone alone alone, especially alone with other people, the way emptiness hurt so bad that i had to let it out, make it into an image on my skin. I love every single slice and scratch that ever marched across his skin, each one is a demarcation of a singular moment that hurt, just like my tattoos, but rendered in scar tissue...
We are inverted negatives of each other, incomplete without the other, and how it made me cry to realize that id never been a complete person until he fit up against me like an answer to my whole life's questioning, like a puzzle piece that has only one interlocking piece that reveals a new and beautiful picture: all the possibility of the world suddenly seen in startling clarity, like telling the truth for the first fucking time. Oh, i thought, you stupid, stupid girl- SO this is what love feels like, real visceral, in the flesh amd bone. I want to give him life but my body rebels, rejects my want, wont fulfill my wishes. In this i would have the opportunity to grow and become the version of myself that i was always waiting to become- a refugee from an alternate dimension, a pirate with no gold and no wind fuckin sail with, wasted years rotting and falling away, shedding all that pain of not being together. It agonizes me that he was there all along, a familar stranger i would come to love so dearly that it sucks the breath out of my chest.
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source : @cheminer-poesie-cressant
les fleurs se sont emparées de la lumière du lever comme pour exister encore ; la lumière comme un soin avant la mort
© Pierre Cressant
(vendredi 22 septembre 2023)
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hansparth · 1 year
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Tourbillon
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greffier-perdu · 12 days
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(Au-delà, il y a le chemin)
Il y a la neige, les lignes de crête, la perdition.
Au-delà, il y a le risque, la douleur, l’abandon,
Au-delà, il y a la tristesse, cette grande doline,
Il y a les pierrailles infinies, ce trou qu’on ne peut combler.
Au-delà, il y avait des chants d’oiseaux, un beau matin brumeux, le soleil de l’espoir,
Sa brûlure.
Il y avait des traces, il y avait des signes, pour qu’on ne se perde pas.
On se perd toujours.
Mais on ne le sait pas. C’est invisible. C’est dans un coin sous un tas de branchages.
J’avais mis mes souliers, bleus et neufs ;
Heureuse de les porter.
Ils se sont mouillés vite, je les aimais quand même.
À mon père, j’avais dit au revoir.
En chemin, j’étais allée,
Derrière moi, la neige s’effaçait.
J’ai vu les saules fleurir
J’ai vu des chemins effondrés
J’ai vu des falaises d’or
J’ai vu les chiens hurler
J’ai vu l’ombre des sureaux
J’ai vu les traces sur le mur
J’ai vu la forêt couverte de mousses
J’ai vu cette longue ligne droite
J’ai vu mes pleurs sur mes joues
J’ai vu ces fleurs sur la falaise
J’ai vu la carte tomber au sol
J’ai vu la fontaine du chêne
J’ai vu la morsure du froid
J’ai vu le vent de la nuit sans étoiles
J’ai vu un abri, une étape, un accueil sans merci
J’ai vu cette route qui s’en allait sans moi
Puis j’ai cessé de voir.
De tout ça, j’ai le souvenir.
Au-delà, il y a le chemin.
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raven-runes · 5 months
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tu sais
j'ai un espace en moi
qui n'est pas tant gouffre
que toile
sidérale
noire comme l'encre
qui ne cesse de couler dans mes veines obsidiennes —
saignée malsaine
mais tachetée
d'étoiles argentées —
autant de plaies scintillantes,
de blessures moirées,
de stigmates constellées —
mais sache qu'il y a abondance
d'arborescences
de passions doucement violentes
en cette âme insolente—
mais accepteras-tu pour autant
ce diadème de diamants
cueillis dans la pléiade
de mes milles sentiments ?
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thomaspetitspapiers · 6 months
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Je vis en Adolescence
Ça sentait bon les vacances
C'était hier, des boucles blondes
Au vent du large, qui vagabondent
Sur son vélo, elle tourne et tourne
Si près de moi, je me retourne
Sans une parole elle dit
On se le boit ce Martini?
Nos années quatre-vingt
C'est si proches et si loin
Son vieux pull-over bleu
Sur ma peau je le veux
Et ses lèvres sur ma bouche
Tant rêvées sur ma couche
Et le sable des dunes
Faisait d'elle et moi une...
Une histoire de jeunesse
Et même pas de promesses
Mais la vie continue
Quelles paroles incongrues
C'était plus les vacances
Allez fils, tu avances !
C'est tellement banal
Pourtant ça fait mal
Comme j'ai pu rêver d'elle
Et des larmes et du sel
Pas toujours, pas souvent
Hier, parfois maintenant
Sur la digue là bas
Cours lui prendre le bras!
Et pendant un moment
Retrouvons nos quinze ans.
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