ma peine au goutte à goutte grandit l’espoir de la voir se réduire ; l’espoir qui n’est qu’un garde fou de papier, qui ne maintient debout que les immobilités et les refus, les fragilités et les éphémères ; où seules les couleurs des fleurs arrivent à y prendre appui l’instant qui se pense durée
26 février 1848 : abolition de la peine de mort en matière politique ➽ http://bit.ly/Abolition-Peine-Mort-Politique En 1830, la proposition d’un député de la Monarchie de Juillet avait été l’objet d’une adresse au roi dans la but de faire abolir la peine capitale en matière politique, et si elle ne fut pas encore entérinée par la loi, tous les condamnés à mort politique furent cependant, de fait, graciés dès cette année-là
Les éclats stroboscopiques d'autrui le déchict' dans la nuit. Les rues se renversent, les particules d'anonymes le percutent, les eaux montent, il sombre dans ville.
Abattus les souvenirs sucrés, les après-midi ensoleillés, l'espoir, la candeur, la promesse douce et persistante d'une caresse.
Sous la lueur de l'ombre, la peur fermante en futs de haine. L'ivresse est lourde, le mal épais, le naufrage... interminable.
Et quelquefois, sous la quiétude diffuse d'un triste constat, le silence retentissant dans l'abîme des errances tisse le seuil d'une délicatesse létale, un linceul violacé comme l'ecchymose de ses espoirs violés.
Je chemine solitaire sur cette terre,
Depuis longtemps détachée du plaisir, de la vie ;
Nul compagnon ne partage le secret de mon cœur,
Jamais aucune âme n'a su me comprendre.
Je fuis le monde et toutes ses joies,
Je suis bien loin aujourd'hui des humains ;
Leur bonheur et leur peine me restent étrangers ;
Je chemine solitaire, comme sur une autre planète.
Ô vous, chères âmes de ces temps lointains,
Auxquelles s'adresse aujourd'hui mon âme,
Bien souvent elle vous accompagnera,
Et vous la ferez vivre grâce à mes poèmes.
Ce qu’il y a de plus rude dans une rupture c’est de se farcir une énième fois ces 7 étapes du deuil que l’on trouve plus longues à chaque fois.
Personnellement, je m’en passerai bien car j’ai l’impression que chacune d’entre elles est interminable !!!
Tout d’abord, le CHOC : cette étape est la plus violente pour le cerveau je pense. C’est un fait, la porte s’est claquée, l’élastique a lâché, le roseau s’est rompu…En dehors de la douleur physique que l’on peut ressentir parfois (oui même un choc émotionnel peut faire mal physiquement !), c’est avant tout la stupéfaction qui est douloureuse car même si on peut parfois s’y attendre on refuse d’admettre que cela puisse arriver. C’est ce refus qui nous fait glisser assez rapidement vers la deuxième étape.
Le DENI est donc la suite logique du choc. On refuse d’admettre que l’être aimé puisse nous abandonner, surtout après les multiples démonstrations d’amour et d’affection dont il a pu faire preuve. Impossible qu'il s’en aille après avoir fait autant de déclarations d’amour il n’y survivrait pas…Impossible qu’il puisse me laisser derrière lui et imaginer sa vie sans moi…Impossible qu’il ne fasse pas machine arrière, il m’aime trop et ne peut pas se passer de moi il me le disait tous les jours !!!Et pourtant…
C’est cette incohérence qui ouvre la porte à la troisième étape : la COLERE.
Quand on réalise que ce que l’on vit est bel et bien réel, c’est comme si on venait enfin d’allumer le feu sauf que l’on est en plein été et qu’il va se propager beaucoup plus vite et beaucoup trop loin que prévu !!!J’utilise cette image volontairement étant donné qu’il est pompier volontaire…
Le brasier qui s’empare de mon esprit est incontrôlable et il risque de tout détruire sur son passage même les jeunes pousses innocentes qui ne demandent qu’à me consoler. Je me sens usée et abusée même. J’ai un sentiment d’injustice et de dégoût face à la situation, ce n’est pas normal ce qui se passe et c’est profondément surréaliste compte tenu des propos et des actes passés. La révolte me gagne, j’ai envie de hurler, de casser tout ce qui se présentera devant moi mais le pire est de devoir s’en empêcher. Comment éviter un drame supplémentaire ?
La quatrième étape éteint une partie du feu avec son lot de larmes : la TRISTESSE !
Je ne sais pas si j’ai un déficit lacrymal ou si je suis différente du commun des mortels mais cette étape-là m’a toujours échappée. Néanmoins, je pense qu’il y a certainement différentes manières d’être triste sans pour autant être en état de crise de pleurs. Je sens que je souffre, que j’ai mal, que je lui en ai voulu donc la suite logique serait de pleurer cette histoire mais je n’y parviens pas. J’en suis désolée car cela me soulagerait sans doute et me permettrait de passer à l’étape d’après mais je ne sais pour quelle raison ma tristesse reste bloquée dans ma gorge. Il ne me reste qu’à la ravaler pour continuer le processus. Mais est-ce bien possible ??
Voici venu le temps de la RESIGNATION...Cinquième étape et non des moindres car je pense que c’est la plus dure ! Devoir se résigner à l’évidence c’est devoir accepter qu’on ait été amputé d’un membre alors qu’on a toujours la sensation de le sentir bouger. C’est juste inhumain ! Admettre cette fin de non-recevoir, ce scénario dramatique et irrévocable c’est admettre l’échec une fois de plus et pour quelqu’un comme moi c’est super compliqué croyez-moi !!Se résigner c’est tomber les armes, battre en retraite et tourner le dos finalement. Cette étape est relativement courte car elle s'enchaîne avec celle qui finit de nous délivrer.
L’ACCEPTATION…Sixième étape et non des moindres !!!Celle-ci a un petit goût de Reine des neiges (libérée….délivrée… !) mais elle n’est pas si simple à maîtriser attention. Parfois, il fait beau, les oiseaux chantent et on a le sentiment que notre douleur est passée mais il suffit d’une étincelle pour revenir à la case ESPOIR qui nous fera irrémédiablement repartir de zéro. Voilà donc le piège à éviter quand on pense avoir atteint ce Saint Graal qu’est l’acceptation.
Pour ma part, je pense que cette étape ne peut être validée que lorsque les précédentes soient effectivement révolues. Le plus important pour cela c’est le temps que l’on donne à chacune et l’implication que l’on y consacre. Le risque est de brûler certaines étapes et de vouloir se sortir trop vite de ce mal être pour finalement y retomber de plus belle et pour souffrir plus longtemps.
Le mieux serait de pouvoir identifier finalement ce qu’on attendait vraiment de l’autre pour « accepter » qu’il était vraisemblablement incapable de nous le donner et enfin reconnaître que c’est mieux ainsi…Facile à dire hein ?!
Quand tout ce chemin, en forme de courbe en J, est parcouru, il ne reste plus que la RECONSTRUCTION.
Cette fois, le temps est venu de reprogrammer nos objectifs et nos envies. Il faut prendre tout son temps pour cette dernière étape car selon nos choix la route est très différente. Il ne faut pas se tromper à cause d’un reliquat d’amertume ou de regrets. Il faut prendre le temps d’évaluer la situation ainsi que toutes les options qui s’offrent à vous. La vie recommence, c’est à nouveau le printemps et tout peut renaître même l’espoir d’une vie meilleure et plus belle. Au lieu de beaux espoirs irréalisables, fixons nous de petites victoires à célébrer chaque jour et avançons prudemment afin de renforcer nos acquis. Inutile de se promettre de ne plus jamais tomber ou de ne plus jamais souffrir ce serait en vain mais au moins persuadons-nous que nous méritons le meilleur et qu’il finira par arriver. Je sais que je suis une bonne personne au fond de moi et tôt ou tard celui dont je rêve finira par trouver la route qui mène jusqu’à tous mes trésors…
"Je finis par comprendre qu'on ne retrouve jamais ce qu'on a perdu, mais on peut adopter la distance nécessaire pour apprécier ce que cette perte nous a donné.
Un certaine sérénité. La chance d'explorer le deuil avant qu'il ne soit définitif. J'apprends à me déprendre de ce moment où tout a fondamentalement changé, où le retour en arrière n'est plus possible parce qu'on a fait un trop grand bond dans un autre monde. J'ai abandonné la supercherie des artifices et je commence à ne plus souffrir du manque de ce vide habituel et rassurant.
Ma peine, je ne la mets pas dans un terrier qui m'isolerait et me rendrait égoïste et fatalement vulnérable. Je la porte en moi et je sais celle des autres."
Parfois j'aimerais oublier. Oublier ce qu'on a vécu, oublier comment on riait jusqu'au petit matin, oublier comment on s'aimait et comment on se le montrait, se le murmurait, se le prouvait par des actes anodins comme de plus grandes attentions.
Mais uniquement parfois, car souvent je repense à combien tu m'as aussi rendu heureuse, comment tu as tenté de le faire, tout ce que tu as fait pour moi ou pour nous. Souvent je me rappelle qu'il n'y a qu'à tes côtés que je me suis sentie aussi vivante et t'oublier signifierait ne plus me rappeler ce que c'était que de vivre si insouciement.
Alors même si pour toujours je me souviens et me rappelle tes derniers mois, ta décision de ne plus me garder dans ta vie pour en construire une où je n'existe pas, où je ne suis qu'un souvenir, qu'un passage banal de ta longue vie amoureuse, si pour toujours je me rappelle que tu ne voulais plus m'aimer et que tu as choisi de m'abandonner et de me tenir loin de toi, de ton cœur et de ta vie...
Sache que jamais je ne pourrais t'oublier. Jamais je ne pourrais te détester d'avoir pris ces décisions, quand bien même elles me brisent le cœur et m'empêchent d'avancer. Parce que jamais je n'ai pu imaginer une vie dans laquelle tu ne serais pas.
C'est ainsi que j'aime, mais tu le savais : même si c'est parfois douloureux et souvent difficile de t'aimer, c'est pour toujours et à jamais.
au son des cloches se résout les cicatrices et les fissures ; comme un raccordement possible entre ce qui est et ce qui n’est plus, tous ces morceaux qui se sont brisés ; le ciel créé de ces sons en battement pour former une grand voile qui cachera de ses largesses une part de la douleur qui dépasse de partout comme un baume sur la peine flottante qui surnage et déborde de l'esprit paralysé ; et c’est dans ce lointain que la lumière reprend, ce lointain qui ne disparaît pas, qui prend ma main jusqu’à ta demeure ; ce son qui ne peut s’achever
28 mars 1757 : exécution de Damiens pour tentative d’assassinat sur Louis XV ➽ http://bit.ly/Execution-Damiens L'assassin ne se départit de sa bonne humeur que lorsqu’on vint le chercher pour le transporter à la Chambre de la question, et cependant qu’il entendait son arrêt, on prenait des mesures pour l’exécution ; tout le guet à pied était rangé autour de la barrière palissadée, où l’échafaud allait être dressé. Pas moins de vingt bourreaux avaient été commandés pour la circonstance