Tumgik
sdaryane · 1 month
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Qui de nous deux ?...
Je ne suis fondamentalement pas quelqu’un de rancunier ni de vengeur mais forcée de constater que parfois ma déception reliée à un fond de colère n’est pas toujours facile à disparaitre !
J’en reviens toujours au même point et je me sens alors comme un poisson rouge dans son bocal, toujours à tourner en rond de façon machinale et stupide, avec l’envie de me mettre des gifles tant je me sens idiote de réagir ainsi. Je ne digère pas le paradoxe qu’il peut y avoir chez les gens entre leurs paroles et leurs actes. Je peux comprendre les situations exceptionnelles, je peux entendre les motifs valables, je peux accepter les urgences mais les situations qui se répètent trop souvent pour les mêmes raisons ou pire pour des excuses sorties du chapeau là j’ai plus de mal. Je suis quelqu’un qui fait toujours son maximum pour être honnête et cohérente avec mes paroles et mes actes et je ne supporte pas ceux qui font l’inverse c’est normal.
J’ai l’impression d’être un passe-temps pour lui, d’être un alibi ou une raison à son mal-être. Je ne comprends pas ce qu’il peut autant aimer chez moi alors qu’il me fuit ou me rend coupable ? Je me demande si les visions que j’ai eu n’ont pas été faussées…Il arrive à me faire douter de mon instinct primaire et je n’aime pas ça ! Je sais que je peux me tromper mais la plupart du temps j’ai du mal à l’admettre car mon flair ne me trompe jamais. Pour autant si j’étais face à un véritable faux semblant, comment pourrais-je me fier à mes ressentis ?
Que dois-je faire alors ? Ne plus le croire tant qu’il ne saura pas aligner ses paroles et ses actes à la perfection ? Ne plus se fier à ses belles paroles qui savent parfaitement me charmer et ne retenir que les actes ? Continuer à lui faire malgré tout confiance ?
La confiance…quelle notion fragile ! J’avoue ne plus savoir si j’en possède encore…Je n’ai pas confiance en moi déjà alors en donner aux autres c’est délicat ! De plus, quand il disparait de la sorte pour réapparaitre quand ça lui chante je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement avec les hommes qui ont plusieurs vies en parallèle.
Je l’aime et je lui en veux…ce n’est pas compatible tout ça…J’ai peur d’admettre que je vais devoir tirer un trait définitivement sur les jolies visions du « nous » que j’ai eu. Je ne suis même pas persuadée qu’il tienne vraiment à les réaliser lui aussi. Il a peur de tout et tout le temps ce qui le rend terriblement maladroit et horriblement destructeur.
Je suis à nouveau perdue et complètement détruite. Mon seul réconfort est ma liberté qui est restée intacte mais à quoi bon m’enorgueillir si je ne peux rien en faire ? Je me sens comme un animal sauvage mis en cage dont la porte serait restée ouverte mais qui a peur d’en sortir afin d’éviter un plus gros prédateur…
Je l’aime mais je lui en veux…Qui de nous deux lâchera le premier ? J’ai déjà la réponse alors je dois d’ores et déjà continuer d’avancer sans regarder en arrière…Aimer c’est ne rien faire pour demander pardon, pourtant même s’il dit m’aimer à la folie il demande constamment mon pardon ! Je préfère laisser le passé dans le passé…La solitude reste toujours dans les miroirs, c’est pour cela que je n’aime pas vraiment m’y regarder !
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sdaryane · 9 months
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Des étapes du deuil…
Ce qu’il y a de plus rude dans une rupture c’est de se farcir une énième fois ces 7 étapes du deuil que l’on trouve plus longues à chaque fois.
Personnellement, je m’en passerai bien car j’ai l’impression que chacune d’entre elles est interminable !!!
Tout d’abord, le CHOC : cette étape est la plus violente pour le cerveau je pense. C’est un fait, la porte s’est claquée, l’élastique a lâché, le roseau s’est rompu…En dehors de la douleur physique que l’on peut ressentir parfois (oui même un choc émotionnel peut faire mal physiquement !), c’est avant tout la stupéfaction qui est douloureuse car même si on peut parfois s’y attendre on refuse d’admettre que cela puisse arriver. C’est ce refus qui nous fait glisser assez rapidement vers la deuxième étape.
Le DENI est donc la suite logique du choc. On refuse d’admettre que l’être aimé puisse nous abandonner, surtout après les multiples démonstrations d’amour et d’affection dont il a pu faire preuve. Impossible qu'il s’en aille après avoir fait autant de déclarations d’amour il n’y survivrait pas…Impossible qu’il puisse me laisser derrière lui et imaginer sa vie sans moi…Impossible qu’il ne fasse pas machine arrière, il m’aime trop et ne peut pas se passer de moi il me le disait tous les jours !!!Et pourtant…
C’est cette incohérence qui ouvre la porte à la troisième étape : la COLERE.
Quand on réalise que ce que l’on vit est bel et bien réel, c’est comme si on venait enfin d’allumer le feu sauf que l’on est en plein été et qu’il va se propager beaucoup plus vite et beaucoup trop loin que prévu !!!J’utilise cette image volontairement étant donné qu’il est pompier volontaire…
Le brasier qui s’empare de mon esprit est incontrôlable et il risque de tout détruire sur son passage même les jeunes pousses innocentes qui ne demandent qu’à me consoler. Je me sens usée et abusée même. J’ai un sentiment d’injustice et de dégoût face à la situation, ce n’est pas normal ce qui se passe et c’est profondément surréaliste compte tenu des propos et des actes passés. La révolte me gagne, j’ai envie de hurler, de casser tout ce qui se présentera devant moi mais le pire est de devoir s’en empêcher. Comment éviter un drame supplémentaire ?
La quatrième étape éteint une partie du feu avec son lot de larmes : la TRISTESSE !
Je ne sais pas si j’ai un déficit lacrymal ou si je suis différente du commun des mortels mais cette étape-là m’a toujours échappée. Néanmoins, je pense qu’il y a certainement différentes manières d’être triste sans pour autant être en état de crise de pleurs. Je sens que je souffre, que j’ai mal, que je lui en ai voulu donc la suite logique serait de pleurer cette histoire mais je n’y parviens pas. J’en suis désolée car cela me soulagerait sans doute et me permettrait de passer à l’étape d’après mais je ne sais pour quelle raison ma tristesse reste bloquée dans ma gorge. Il ne me reste qu’à la ravaler pour continuer le processus. Mais est-ce bien possible ??
Voici venu le temps de la RESIGNATION...Cinquième étape et non des moindres car je pense que c’est la plus dure ! Devoir se résigner à l’évidence c’est devoir accepter qu’on ait été amputé d’un membre alors qu’on a toujours la sensation de le sentir bouger. C’est juste inhumain ! Admettre cette fin de non-recevoir, ce scénario dramatique et irrévocable c’est admettre l’échec une fois de plus et pour quelqu’un comme moi c’est super compliqué croyez-moi !!Se résigner c’est tomber les armes, battre en retraite et tourner le dos finalement. Cette étape est relativement courte car elle s'enchaîne avec celle qui finit de nous délivrer.
L’ACCEPTATION…Sixième étape et non des moindres !!!Celle-ci a un petit goût de Reine des neiges (libérée….délivrée… !) mais elle n’est pas si simple à maîtriser attention. Parfois, il fait beau, les oiseaux chantent et on a le sentiment que notre douleur est passée mais il suffit d’une étincelle pour revenir à la case ESPOIR qui nous fera irrémédiablement repartir de zéro. Voilà donc le piège à éviter quand on pense avoir atteint ce Saint Graal qu’est l’acceptation.
Pour ma part, je pense que cette étape ne peut être validée que lorsque les précédentes soient effectivement révolues. Le plus important pour cela c’est le temps que l’on donne à chacune et l’implication que l’on y consacre. Le risque est de brûler certaines étapes et de vouloir se sortir trop vite de ce mal être pour finalement y retomber de plus belle et pour souffrir plus longtemps.
Le mieux serait de pouvoir identifier finalement ce qu’on attendait vraiment de l’autre pour « accepter » qu’il était vraisemblablement incapable de nous le donner et enfin reconnaître que c’est mieux ainsi…Facile à dire hein ?!
Quand tout ce chemin, en forme de courbe en J, est parcouru, il ne reste plus que la RECONSTRUCTION.
Cette fois, le temps est venu de reprogrammer nos objectifs et nos envies. Il faut prendre tout son temps pour cette dernière étape car selon nos choix la route est très différente. Il ne faut pas se tromper à cause d’un reliquat d’amertume ou de regrets. Il faut prendre le temps d’évaluer la situation ainsi que toutes les options qui s’offrent à vous. La vie recommence, c’est à nouveau le printemps et tout peut renaître même l’espoir d’une vie meilleure et plus belle. Au lieu de beaux espoirs irréalisables, fixons nous de petites victoires à célébrer chaque jour et avançons prudemment afin de renforcer nos acquis. Inutile de se promettre de ne plus jamais tomber ou de ne plus jamais souffrir ce serait en vain mais au moins persuadons-nous que nous méritons le meilleur et qu’il finira par arriver. Je sais que je suis une bonne personne au fond de moi et tôt ou tard celui dont je rêve finira par trouver la route qui mène jusqu’à tous mes trésors…
Dois-je envoyer ma carte à l’univers ?
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sdaryane · 1 year
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Encore et toujours en mode paradoxal…
Aujourd’hui, 14 février, jour de la St Valentin…même si je n’ai jamais trop porté d’importance à ce jour en particulier tout au long de ma vie de femme c’est désormais que je n’ai plus personne à mes côtés que je m’en soucie !
Alors je dis aux gens que j’aime que je pense à eux même s’il ne s’agit pas de cet amour-là que vise ce jour précis. Au fond, la fête des amoureux concerne-t-elle seulement les couples ? Mes enfants m’ont fait des cadeaux, mes amis et mes anciens amants ont eu des pensées tendres à mon égard, cela suffit… ? Devrais-je en attendre plus ?
Je pense qu’au fond j’aimerai vivre un jour cet état d’esprit où l’autre est dans ma tête et devance en permanence mes envies et mes attentes mais je vise l’utopie à travers ce fantasme. Lui, il aurait pu en être capable s’il n’avait pas toujours tendance à agir de travers !
Il lui suffirait peut-être de faire l’inverse de ce qu’il ferait en temps normal pour viser juste, qui sait ? En tous les cas, même si cette histoire touche à sa fin je ne suis pas satisfaite de cela. C’est un jour où il ne devrait pas y avoir de place pour les mots durs mais seulement pour les mots doux. J’ai envie de lui écrire ces mots-là mais j’en suis malheureusement incapable. J’en souffre énormément car rien n’est plus difficile que d’agir à l’encontre de ses sentiments profonds.
J’aurai aimé passer la soirée avec lui, juste lovée au creux de ses bras. J’aurai aimé le bercer de mes caresses et de mes baisers. J’aurai aimé lui dire dans les yeux que je l’aime malgré tout…Je sais que ça n’arrivera pas…
Je ne sais pas pourquoi mais parfois le négatif est plus fort, il remporte systématiquement la partie. Moi qui préfère tout contrôler ça je ne le contrôle pas ! Cette idée me résiste, il doit bien avoir une raison. Il préfère me tenir à distance de sa bulle dont il a besoin pour craquer mais craquer à cause de quoi ? De moi ? D’autre chose ? Pourquoi n’ai-je pas le droit de l’aider dans ces moments-là ? Pourquoi me tenir systématiquement en dehors ? Suis-je juste bonne à jouer le rôle de potiche ? Je comprends mais je n’accepte pas c’est difficile pour moi.
Désormais, je suis fatiguée de lutter autant. Il sait tout, il a tout compris mais ça ne suffit pas. Je suis cassée à nouveau et de son côté il est irréparable, aucune suite ne sera satisfaisante à une pareille situation. J’ai le cerveau qui brûle à nouveau, moi qui désirais tellement obtenir la paix c’est insupportable. Il a raison, seule la solution de l’adieu semble envisageable mais une partie de moi préfèrerait mourir que de ne plus jamais avoir de ses nouvelles c’est fou ! Visiblement, je dois me résigner à admettre que je ne suis pas celle qu’il lui faut même si j’aurai adoré l’être. Je ne suis pas en mesure de réaliser ce qui est en train de se jouer devant moi et d’autant plus aujourd’hui…Je me sens tellement divisée, brisée et déçue…de moi, de lui et de ce « nous » qui nous fait souffrir tous les deux finalement. C’est trop injuste et moi qui ne supporte pas cette idée je me sens impuissante…J’aimerai lui dire moi aussi que je suis désolée mais je ne sais pas de quoi en réalité. Je me laisse envahir par la fatalité alors que je lutte contre elle depuis ma naissance. Cette fois elle va probablement gagner…Je suis anéantie…Sache que je…
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sdaryane · 1 year
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sdaryane · 1 year
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Du sentiment d’appartenance...
Chaque fois que j’ai été en couple, une notion très particulière s’est emparée de moi : le sentiment d’appartenance. Cette idée est très mauvaise en réalité car la seule personne à qui l’on appartient véritablement (et encore pas toujours !!) c’est soi-même à priori !
Pourtant, j’ai toujours eu besoin de dire à l’autre « je suis à toi » et de l’entendre dire aussi en retour. De même, entendre son partenaire vous susurrer à l’oreille en pleine étreinte passionnée « tu es à moi » décuple l’émotion ressentie et enlève tous les sentiments négatifs qui pourraient trainer par-là !
C’est assez étrange je dois l’avouer, surtout pour une femme qui se veut libre et dégagée de toute contrainte liée au couple. D’un autre côté ce postulat s’explique aussi. Pourquoi n’ai-je plus envie de croire dans la relation à deux ? Tout simplement car je suis toujours la seule à respecter les règles ! Je suis la seule à rester en permanence transparente (même quand cela est en ma défaveur), je suis la seule à garder une communication constante et soutenue, je suis la seule à faire des projets, je suis la seule à conserver mes convictions même en pleine tempête, je suis la seule à respecter le contrat et je suis la seule à donner tout mon temps et mon énergie au service de cette relation, je suis la seule à avoir perpétuellement des attentions, je suis la seule à avoir des attentes, je suis la seule à toujours tout prévoir et organiser et au final pour quel résultat ? Me sentir encore seule ?...Quelle belle récompense non ? Voilà pourquoi je ne peux plus miser sur un avenir commun avec un autre être humain…personne n’est comme moi !
L’être rêvé, relié à moi dont parle Platon, avec lequel je suis sensée former l’union parfaite sans couture apparente et être heureuse m’échappe encore. Je ne peux donc pas ignorer le manque, je n’éprouve que des désirs insatisfaits et craint de me rabattre sur un autre sans intérêt. Je sens les conflits et le chaos qui me guettent. J’aimerais enfin réunir ce TOUT !
Je m’inflige la plus douloureuse des conditions : éprouver en permanence une pénible sensation d’incomplétude avec le manque de ma moitié perdue qui se trouve quelque part, tourbillonnant dans l’univers sous la forme d’une autre personne. Dois-je me persuader de l’existence de cette âme sœur ? En m’unissant à elle, je retrouverai ma forme originelle et ne souffrirai plus jamais de la solitude…
Quel fantasme singulier de l’intimité humaine…
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sdaryane · 1 year
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Du statut particulier...
Quand on a vécu une histoire d’amour qui s’est avortée avant l’heure, il est difficile de s’en détacher totalement ou même de savoir réellement quel est le nouveau statut de l’être laissé derrière nous.
Cette personne ne peut ni être un ami, ni un potentiel amant, ni un pote occasionnel, ni un confident bref quand on tient encore à lui ou à elle comment réussir à le mettre dans une case bien rangée dans notre cerveau malade ?
Finalement, la seule vraie question est : est-on obligé de classer cette personne dans une case ? Existe-elle vraiment cette case ? Peut-on diversifier et/ou multiplier les cases ??
C’est tortueux comme sujet je le reconnais…D’autant que je ne suis vraiment pas certaine qu’une réponse quelle qu’elle soit puisse être satisfaisante. Si on a vraiment aimé cette personne c’est difficile de la côtoyer encore, même si on peut avoir le sentiment que c’est ce que l’on veut.
Le cerveau est parfois complexe sur ce sujet encore une fois. Parfois j’ai du mal à me suivre littéralement. J’ai fini par admettre que je n’aurais pas l’avenir dont je rêvais avec cet homme et une partie de moi est passée à autre chose mais lorsqu’il revient vers moi je n’ai pas le cœur à le repousser car j’aime sa présence et son contact ! C’est inexplicable !!!Je le laisse alors continuer à venir me voir, à me prendre dans ses bras et à me serrer fort contre lui alors même que cela ne coïncide avec aucune règle d’interaction sociale digne d’exister…
Pour autant, je n’envisage et n’espère rien ce qui est encore plus étrange !!! Je me dis que j’ai juste envie de vivre ce que je vis sur le moment sans plus me poser de question et je profite.
Mais quel message représente mon attitude ? Comment être sûre que ce n’est pas mal perçu ? Mon incapacité à lui fermer radicalement la porte n’entraine-t-elle pas une incompréhension sur mes intentions ?
Je passe mon temps à rajouter des questions sur d’autres questions c’est insoutenable…
Nous nous sommes donc mis d’accord sur le fait que notre relation n’entrait dans aucune case et que nous bénéficiions d’un statut particulier l’un pour l’autre. Cela n’apporte aucune réponse tangible en réalité mais au moins on se sent bordé par cette appellation d’origine incontrôlée !
Il dit avoir envie de moi dans sa vie et je me sens rassurée de l’avoir dans la mienne même si je sais qu’il n’y prendra jamais réellement part…Il est clair que je suis à la recherche d’un gars sûr qui serait mon soldat du quotidien et malheureusement celui dont je parle est encore perdu dans l’espace. Il ne peut donc pas m’offrir le soutien psychologique, logistique et permanent dont j’ai vraiment envie en réalité. Attention, je n’en ai pas besoin mais juste envie c’est très différent et important de le souligner ! Pour autant, cet être complexe et torturé me réconforte quand il est là et me rassure à minima sur mon utilité à exister tout du moins dans son intérêt à lui. Ce n’est pas égoïste c’est même plutôt rationnel et moi cela me convient…
Je sais qu’il ne se battra pas pour me garder dans sa vie et qu’il se contente lui aussi de ce que je veux bien lui laisser comme place. Il s’attend déjà à me voir m’éloigner et ne fera rien contre cela. Je sais que cet aspect de notre relation peut avoir un côté désolant mais c’est ainsi. Pour autant, je mentirai si je disais que ça ne me déçoit pas un peu. Il aurait une autre couleur à mes yeux s’il me démontrait plus sa volonté à me garder près de lui mais ce n’est pas forcément le cas en fait ! Nous aurions aimé être l’âme sœur de l’autre mais forcés de constater que nous n’en avons que l’apparence et pas la profondeur.
Une partie de moi souffre de cet état de fait mais une autre ressent une sorte de soulagement. C’est encore une fois très paradoxal j’en conviens. Disons que j’ai réalisé que je ne saurais pas prendre en charge une partie de sa vie qui ne me concerne pas mais qui pourrait polluer notre relation. Je n’ai jamais été confronté à quelqu’un dans sa situation et tous les mensonges, les cachoteries et les investigations que cela représentent m’épuisent avant même d’y avoir été confrontée. J’ai déjà du mal à avancer dans ma vie actuelle je ne peux pas encore ralentir ma cadence pour que l’autre puisse avoir le temps de me rattraper. Je veux qu’on soit synchro !
Je veux être avec quelqu’un qui puisse s’adapter à moi comme je pourrais m’adapter à lui sans rentrer dans des explications ou des débats sans fin. Le problème avec lui c’est qu’il est déjà rongé par tellement d’angoisses que je ne peux pas laisser place aux miennes quand il est là. Il ne comprendrait pas et n’aurait pas l’attitude attendue. Il est encore plus rigide que moi sur certains sujets et moi désormais j’ai besoin de souplesse et d’amplitude.
Parfois j’ai même l’impression qu’il est dénué de vices et que je suis la seule à avoir un côté obscur. Cependant, quand il décide de garder ses secrets bien au chaud ça me fait enrager car j’ai le sentiment qu’il me cache des choses volontairement…Je ne peux plus m’offrir le luxe de ce genre de colère inutile. Je ne veux plus crier pour me faire entendre et je ne parle même pas de tenter de convaincre, juste être entendue et écoutée !
Mais lui, c’est lui…Même s’il s’éloigne parfois de ce Superman que j’ai vu en lui je sais qu’il est toujours caché quelque part et qu’il reviendra tôt ou tard. Je ne veux surtout pas rater cela et me dire que je suis sa Loïs me touche au-delà de tout !
Est-ce cette image de lui que j’ai placé au-dessus de tous ceux qui ont pu compter avant lui qui le rend si intouchable ? Dois-je m’inquiéter qu’il n’ait jamais formulé ce genre de classement à mon égard ?
Il n’est pas besoin d’expliquer pourquoi nous avons finalement pris la décision de coller cette étiquette de « statut particulier » mais plutôt jusqu’à quand nous serons capables de la conserver ?!
Tous les plans ont leur limite et les nôtres sont surement plus étroites que la normale alors qu’en sera-t-il de nous après ça ?...
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sdaryane · 1 year
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sdaryane · 1 year
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Le décor à l’envers...
J’ai souvent tendance à dire que je ne suis pas comme les autres mais en réalité rien n’est plus ressemblant à un être quelconque qu’un autre être qui se dit différent du premier !
Je sais bien que je n’ai sans doute aucune excentricité ni aucune particularité qui mérite que l’on s’arrête sur moi ou bien que je demeure inoubliable aux yeux du commun des mortels. Toutefois, je refuse ce postulat et m’insurge quand on me parle « des gens » comme si je devais m’y apparenter ou les comprendre !
Malgré mon association évidente avec l’archétype de la femme traditionnelle et conservatrice, je me présente constamment comme étant décalée, exceptionnelle et unique ! Sur ce dernier point, je finis par penser que c’est bel et bien mon statut d’enfant unique qui m’oblige à insister sur ma singularité.
Pourquoi détestais-je autant que l’on me jette dans le pot commun ? Quel était ce besoin permanent de bénéficier d’un statut particulier aux yeux du reste du monde ? Avais-je une raison supérieure à ma conscience ou étais-je tout simplement imbue de moi-même et finalement narcissique ?
Pour être honnête, je n’avais jamais autant creusé le sujet ! Aujourd’hui, je me pose enfin ces questions car je traverse une crise émotionnelle et existentielle. Quelle est la différence avec toutes celles déjà traversées jusqu’ici me direz-vous ? Eh bien, tout simplement que l’âge avançant je m’aperçois que je gaspille trop de temps dans la mélancolie et la douleur. Il est temps pour moi de vivre enfin la vie que j’ai décidé de mener. Il est temps que je sois réellement heureuse et pas seulement forte. Il est temps que je vive mon texte sacré et que je me positionne définitivement au cœur de la cible.
Mais alors comment dois-je m’y prendre ? Décidément, je ne peux pas m’empêcher de me jeter à nouveau dans un tourbillon de questions…C’est comme si, chaque fois que je m’approchais de la solution le problème s’intensifiait…
Après tout, lorsque je réussi à défaire le nœud formé par mes colliers entremêlés je ne sais pas comment j’y suis parvenu alors je vais conclure que ce n’est pas le « comment » qui est important désormais, mais plutôt le « quand » !!!En effet, cela devient urgent. C’est vital pour moi de passer à l’étape suivante de ma vie. Je dois véritablement finir de me réaliser et vivre enfin cette liberté retrouvée. Je ne parle pas d’indépendance ni d’autonomie car ce sont des notions déjà acquises mais bel et bien de paix intérieure que seul un être totalement libre d’entraves et de carcans peut ressentir.
C’est cette face cachée de l’iceberg que je dois découvrir, l’envers du décor qui me permettra d’atteindre mon vrai moi et d’être enfin celle dont je rêve depuis toujours. Cet être parfaitement équilibré, serein et dénué d’ondes négatives car il se crée son propre bonheur…
Comme dirait Marko avec son superbe accent albanais : « Bon chance » !
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sdaryane · 1 year
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Du démêlage de nœuds…
Ce matin-là, j’entrepris de faire du tri dans ma boite à bijoux.
Au moment où je décidais de retrouver un collier en particulier, je remarquais qu’ils s’étaient tous agglomérer en un seul et énorme nœud de fer, d’argent et d’or !! Je sentais que la tâche que j’avais décidé d’effectuer à cet instant précis n’allait pas être des plus faciles…
Quand j’attaquais mon ouvrage, je me surpris à faire une analogie avec la vie. Je me disais que parfois notre existence ressemblait aussi à cet énorme nœud. Nos problèmes, nos émotions, nos peurs, nos projets, nos actions et nos espoirs prenaient souvent la route de ce nid de pie que j’essayais de défaire depuis déjà 10 minutes.
Soudain, une chaine se libéra quasiment toute seule de ce piège de métal et je ne sais pourquoi mais instinctivement je finis par me dire que c’était aussi comme ça dans la vie ! Parfois, nos peurs s’envolent comme par magie sans que l’on puisse clairement expliquer pourquoi. Cette chaine enfin libérée semblait reprendre vie, elle aussi, comme dégagée d’un poids.
C’est aussi comme ça que je me sentais quand je finis par alléger ce nœud sans fin. J’étais satisfaite d’avoir avancé dans mon programme mais pour autant je gardais un léger goût amer. En effet, j’étais ravie pour cette chaine à nouveau isolée mais tout de même frustrée de ne pas savoir comment j’avais réussi cet exploit !
Quand je vis ce qu’il me restait à défaire, je décidai de ne pas me poser plus de question et de me contenter de ce nouvel état de faits !
Cependant, alors que je pensais avoir gagné du temps je m’aperçus qu’il n’en était rien. Alors même que j’avais une inconnue de moins il me semblait que les chaines restantes avaient décidé de rester solidaires entre elles ! Le nouveau nœud était encore plus serré et résistant comme s’il refusait d’être défait définitivement. Je poursuivis donc mon analogie en me demandant s’il en était de même pour l’être humain…A-t-on besoin d’avoir des peurs, des angoisses et des soucis liés à celles-ci pour être complet? Est- ce nécessaire d’avoir des nœuds ? Si la réponse était si évidente il n’existerait pas de kinésiologue…Mais c’était peut-être, une fois encore, une fausse excuse pour nous empêcher de  parvenir à se sortir soi-même de ce mal-être sans nom !
Les chaînes ainsi rassemblées et encore plus serrées entre elles commençaient à me faire perdre la tête. La patience quittait progressivement mon état conscient et j’allais bientôt tout envoyer au fond de ma boîte quand tout à coup…le miracle se produisit ! Elles se détachèrent d’un seul coup formant 2 pièces bien séparées et autonomes, n’emportant avec elles que le vieux souvenir de s’être rapprochées autrefois…
Impossible de savoir comment cela fut possible car je n’avais eu de cesse de les manipuler dans tous les sens sans aucune logique ni stratégie tellement je n’en pouvais plus. Forcée de constater que mon désespoir et ma résignation finirent par m’apporter la solution et l’immense satisfaction d’avoir résolu ma tâche !!!
Comme quoi, quand on dit qu’il ne faut jamais abandonner…C’est en pensant arrêter que tout s’est véritablement terminé simplement. Je me rappelais alors cette phrase, transmise par mon thérapeute : « Quel formidable jeu où pour gagner il ne faut surtout pas jouer ! »…
Comme le souligna Gilles Lejardinier : la vie est comme une boite de chocolats et dans la mienne j’ai trouvé une côte de porc ! Je décide donc de balancer mon porc : Sébastien, qui n’aura jamais de cesse de passer son temps à me torturer car il aime ça tout bêtement. Moi, je décide enfin d’arrêter de le laisser faire avec l’espoir fou que cela suffise pour que nos derniers liens se libèrent…
 Quel sera mon prochain nœud à défaire ? Dois-je absolument m’en infliger un autre??
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sdaryane · 1 year
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Enfer et damnation...
A quel moment vais-je enfin retrouver la paix ?
A quel moment l’univers a décidé de me mettre tellement à l’épreuve que j’ai envie de mettre fin à mes jours ?
A quel moment vais-je cesser de payer pour les erreurs d’un autre ?
A quel moment vais-je mériter cette vie calme, heureuse et paisible dont je rêve tant ?
 Plus le temps passe et plus je me dis que ce moment n’existe pas !!Je suis née pour souffrir véritablement. Mon destin n'aura été que douleur, colère et désespoir. Quelle vie n’est-ce pas ?!!!
 Je ne sais pas quand tout a basculé mais ça n’a pas été un simple changement d’adresse…C’est toute une vie qui a été remodelée mais sans possibilité de stabilité du coup c’est un tourbillon perpétuel !
 Je me sens comme happée dans cette spirale infernale et si je ne culpabilisais pas autant d’abandonner 3 merveilleux enfants dans ce monde pourri je l’aurais déjà quitté moi-même !! Je n’en peux plus, littéralement. Je suis arrivée au bout de mes forces et suis incapable de lutter et/ou de me relever. J’aimerais disparaitre pour que plus personne ne puisse parler de moi. J’aimerais même ne jamais avoir existé pour qu’aucune trace de moi ne puisse subsister.
Comment puis-je m’en sortir ? Ai-je une solution qui m’attend quelque part ? L’ignorance est-elle la seule défense ? Quand aurais-je des réponses à mon armée de questions ???
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sdaryane · 1 year
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sdaryane · 1 year
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Du rêve partagé…
Quand on traverse le désert, j’imagine qu’à la vue du premier verre d’eau on hésite peut-être…Les sentiments d’excitation et de doute se mélangent probablement.
Vais-je enfin être soulagée de ma soif ? Ne suis-je pas en train de rêver ? Suis-je sauvée ? Est-ce un mirage ?
Quand le liquide coule enfin dans ma gorge, je suis partagée entre les bienfaits intenses de l’eau et la douce brûlure que suscite son contact avec mes lèvres asséchées et lacérées par le soleil. Malgré tout le bien que cela me procure, je dois me raisonner et ne pas tout boire d’un seul coup. J’ai peur de ne pas en avoir assez ou pire d’en renverser. J’ai peur de mourir quand ce verre sera épuisé…
Si j’utilise cette analogie avec ma vie amoureuse c’est précisément car c’est ainsi que je la vis actuellement…
J’ai été jetée dans le désert comme une punition, une condamnation à l’errance et à la solitude. J’ai souvent souhaité fermer les yeux pour ne plus jamais les rouvrir tant ma souffrance sous le feu aride de ce décor était violente et inhumaine. Je ne comprenais pas pourquoi on m’infligeait cela alors que je n’avais fait que suivre le chemin que l’on m’avait tracé depuis mon enfance. Je n’ai jamais traversé en dehors des clous ni même désobéi loin de là. J’ai épousé le schéma social dans son ensemble, sans broncher ni me plaindre. Mais alors étais-je destinée à autre chose ? Aurais-je du me rebeller contre ce diktat de la famille idéale ?
Alors que les dunes de sables me semblaient constamment identiques, j’ai commencé à me résigner et à croire que cet horizon fait uniquement de couleurs monotones serait ma dernière perspective. Je marchais encore et toujours droit devant mais le paysage ne défilait plus depuis longtemps. Seule la douleur imposée par le feu de l’air ambiant me rappelait que j’étais encore vivante. Le feu…voilà ce qui avait fini par m’envahir ! Tous les sentiments liés à cet élément destructeur et bien souvent incontrôlable étaient mes seuls alliés : la haine, la colère, la rage, la vengeance, le dégoût, le mépris et la solitude. J’avais fini par me laisser envelopper de ses nouveaux partenaires comme autant de boucliers et d’armes disponibles à profusion.
Je devais tuer la petite princesse qui croyait aux contes de fées pour laisser naître cette guerrière invincible et inaccessible. Elle, seule, pouvait me sauver comme ce verre d’eau imaginaire. Elle était capable de garder sa direction et de ne jamais regarder en arrière, elle avait la force de combattre encore et toujours pour protéger son clan, elle n’avait plus peur de finir seule…elle n’avait plus de rêves ! Ne dit-on pas que le meilleur guerrier est celui qui n’a plus rien à perdre ?
Quand soudain…malgré sa détermination et sa force de caractère, elle a détourné son regard de sa direction toute tracée. Les nuits sont froides dans le désert mais à cet instant précis elle fut surprise de ressentir encore la chaleur du soleil se répandre sur elle.
Voilà ce que j’ai ressenti quand tu as fait irruption dans ma vie Jérémy !
J’étais seule et abandonnée, j’avais froid alors que tout mon être était en feu permanent, je n’espérais plus rien de la vie tout en souhaitant le meilleur mais pas pour moi bien sûr. Je n’avais plus de rêve ni de croyance en l’être humain, j’étais rongée par le dégoût et le mépris de l’autre. Plus jamais je ne pourrais accorder de crédit ou de confiance en qui que ce soit. J’étais littéralement assoiffée et mourante émotionnellement parlant et je n’en avais même pas conscience jusqu’à ce que tu m’offres ce verre d’eau qu’est ton amour infini.
En bonne guerrière, j’ai évidemment tenté de combattre cette chimère que tu représentais. Le paysage devenait moins aride et plus coloré, tous ces changements m’ont effrayé et m’ont dérouté de mon itinéraire vers la vie que j’avais finalement décidé de mener. Mais tu t’es battu plus fort que moi…Tu as refusé de rentrer dans ma stratégie puérile d’indifférence et de négativité. Tu m’as forcée à boire ce verre d’eau pour me faire réaliser que j’avais encore envie de vivre de belles choses pour moi et moi seulement, que je le méritais car j’en valais la peine et que personne n’avait été capable d’en prendre aussi bien la mesure que toi. Tu m’as sauvé du désert et de l’aigreur fatale qui me guettait…
Aujourd’hui, la guerrière n’a plus de combat à mener si ce n’est celui de veiller sur toi. Elle n’a plus envie de fuir ni de vivre terrée dans l’ombre de ceux qui profitent de la vie. Elle veut voyager vers d’autres horizons à tes côtés et découvrir de nouveaux paysages et de nouvelles couleurs. Elle a chaud malgré le froid quand elle est dans tes bras et plus rien ne lui parait grave ou insurmontable. Elle est beaucoup plus forte en réalité et grâce à toi !
C’est pour cela que j’aimerais être à tes côtés constamment, tu es ma meilleure source d’énergie et de détermination. Tu m’as donné de nouveaux buts et de nouveaux projets à réaliser. Tu as ouvert mon champ des « possibles » et mes yeux aussi sur le fait que tous les êtres humains sont les mêmes mais ne se ressemblent absolument pas ! Tu me comprends, me devines, m’apprends et m’accompagne vers ce nouveau chemin qui se dessine désormais devant nous et je ne veux pas le prendre sans toi !
Je ne veux plus jamais retourner dans le désert…
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sdaryane · 1 year
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sdaryane · 2 years
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Du coup de foudre amical…
Quand j’ai vu ses yeux à la couleur insondable la première fois, je me suis dit que ce spécimen là ferait sûrement bientôt parti de ma collection de Pokémons légendaires!
Blague à part, le premier contact avec l’autre (quelqu’il soit) est souvent le facteur le plus influençant qui soit pour déterminer de la suite à donner à cette rencontre.
Hugo c’est mon jumeau version Dark Net! On aime les mêmes choses (sauf un certain rappeur marseillais…), on a une tonne de points communs tous aussi flippants les uns que les autres et surtout on partage une valeur essentielle mais rare: la loyauté!
Je ne sais pas si cette alchimie émotionnelle sera de courte ou de longue durée mais j’aimerai fréquenter plus de personnes comme lui. Il m’apporte la sécurité d’esprit qui me fait tant défaut. Je sais qu’avec lui « c’est carré » comme il dit souvent!
Il ne triche pas (sauf en de rares occasions), il est franc, direct, travailleur et bienveillant. Il est un peu trop naïf parfois peut-être mais je le soupçonne de le faire exprès! Il est tout de même suffisamment perspicace pour deviner ce qui ne va pas quand je boude ou quand je ne souris plus.
Il s’inquiète autant pour moi que ce que j’aime à le protéger de son tempérament de feu. Notre complicité et notre complémentarité est parfaite mais jusqu’à quand?
Ce type de relation est-elle forcément éphémère?
Malheureusement je pense que oui car personne d’autre que nous ne peut ni l’accepter ni au mieux la comprendre! Du coup, les jaloux et les rageux s’acharneront à nous polluer! Mais qui pourrait se mettre entre nous?
Sait-il qu’il prend de l’importance tous les jours un peu plus mais pas seulement en tant que simple ami? Peut-il se douter que quand il dit se sentir capable de tuer pour moi en souriant,moi je pourrais imaginer des vengeances bien pire que la mort si on lui faisait du mal?
Il ressemble à ce petit frère que j’ai tant pleuré d’avoir tout en ayant le potentiel de l’homme qui prendrait soin de moi! Drôle de mélange je sais…
Cet animal et moi sommes liés par un canal étrange, spécial et surtout introuvable pour le reste de l’humanité.
De ce fait, quand il y aura des pièces rapportées comme j’en ai déjà parlé, comment ce duo résistera au piège systématique de la transformation en duel??
Saurons-nous préserver notre lien sans risquer nos relations annexes?
Ce texte vire en interrogatoire…
Sans rentrer dans trop de réflexion, cette relation qui s’apparente selon lui à un coup de foudre amical me plait et elle me réconcilie presque avec mon envie de créer du lien que j’avais perdu à cause de multiples trahisons.
Hugo me rassure et me protège aussi à sa manière et c’est ce que j’ai toujours recherché à avoir près de moi: un gars sûr! Il sera mon soldat quand j’aurai besoin d’être défendue comme je serai sa protection quand il part dans sa colère. Lui je ne veux plus qu’on l’abîme tout comme je souhaite qu’il apprenne à prendre vraiment soin de lui pour s’épanouir encore plus. Il a tout pour réussir et j’espère que je serais encore pas trop de loin de lui quand cela se produira car je serais fière de le voir dans sa vrai lumière!
Il me réconcilie également avec l’envie de faire confiance en l’autre qui au final devient même un besoin avec lui. Je sais que comme pour moi la parole a du sens chez lui et j’aime tellement cela moi qui suis amoureuse des mots qu’il me redonne espoir.
Il est ma pépite brute, ma bonbonne de nitroglycérine instable, mon sucre d’orge multicolore, mon odeur de printemps, mon préféré…mon baby!
Mais comme toujours cette sempiternelle question, qui me revient comme un boomerang impossible à éviter, semble vouloir gâcher cette relation utopique: à quel moment ça va merder???
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sdaryane · 2 years
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Voilà voilà…
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sdaryane · 2 years
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De l’amitié…
Quand on évoque des notions telle que l’amitié, il faut être prudent.
Chacun y va de son petit commentaire et possède sa propre idée du sujet.
Mais qu’est-ce alors?
Je ne prétends pas tout savoir mais j’ai mon avis sur la question!
L’amitié, c’est un rêve que l’on se crée sans vraiment en percevoir toutes les limites et que l’on veut partager avec l’autre. C’est un état, une perception, une envie, une utopie même parfois tant les gens sont décevants.
Selon moi, il est véritablement très compliqué de considérer une personne comme un ami réel et sincère étant donné le côté obscur que chacun possède.
Les concepts de loyauté, de franchise, d’honnêteté et d’engagement sont les piliers de cette relation comme dans un couple au final tant et si bien que l’on pourrait parler d’amour platonique en définitive.
Personnellement, je suis trop entière pour partager ce sentiment sans douleur. Au moindre petit accroc que je perçois comme une trahison je déraille. Je remets tout en question et je finis par briser mon rêve.
J’ai l’impression d’avoir été encore mal comprise, mal perçue et tout va de mal en pis. D’autant plus, si mon amie fait passer ses histoires de coeur avant notre amitié là je bloque totalement la vanne à compassion et je verrouille ma coquille.
A cela se rajoute le poison qu’est la jalousie! Difficile de côtoyer une âme qui se dit être comme ta sœur pour qu’au final elle ne supporte pas de te voir briller plus qu’elle. J’ai l’habitude de vivre dans l’ombre de l’autre, c’est même d’ailleurs toute ma vie, mais je ne comprends pas que l’on puisse m’empêcher de rayonner à mon tour par pur égoïsme.
Je désespère de rencontrer quelqu’un qui vit les choses comme moi…
Où se cache mon « je te vois »??
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sdaryane · 2 years
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De la solitude…
Ce qu’il y a de fou dans le cerveau humain c’est qu’il dissocie le sentiment de solitude de l’envie d’être solitaire.
Personnellement, je suis habituée au second en tant qu’enfant unique mais je déteste le premier justement pour la même raison!
Il se joue alors un immense paradoxe visant à rendre fou le moindre cerveau un peu plus sensible que la moyenne.
Le mien est nettement supérieur à la moyenne malheureusement question sensibilité et la folie me guette de plus en plus.
Quand je suis trop entourée je voudrais fuir sur une île déserte pour vivre dénuée de tout artifice et de toute émotion mais dès que je le suis moins je suis en perdition affective.
Bref mon cerveau est malade. C’est peut-être ce que vise les autres quand il qualifie quelqu’un de « perdu ».
J’ai fait la connaissance d’un homme récemment que l’on m’a présenté en tant que « perdu ». Au début, je n’avais pas vraiment compris la portée de ce terme. Pour moi, lorsqu’on est perdu c’est que l’on cherche quelque chose ou au moins une direction mais là n’était pas son problème. Il sait très bien ce qu’il veut ou au mieux ce qu’il ne veut plus mais il reste pourtant bloqué devant l’impossible!
Il fut quitté par une femme (qu’il aime encore!) pour une raison qu’une personne extérieure jugerait de « bidon » mais pas pour lui évidemment…
C’est tellement facile de donner des excuses à l’être aimé tant on refuse de le salir ou de le blâmer. Je l’ai fait tellement de fois pour G.!!!
Cette histoire n’a pas d’avenir à mon avis de son point de vue à elle sinon pourquoi aurait-elle raisonnablement laisser filer l’oiseau rare???
Pourtant, un an s’est écoulé depuis cette rupture et voilà ma rencontre qui tourne au fiasco à cause d’un fantôme toujours présent.
Le pire dans ces situations, c’est que la personne que l’on qualifie de perdue se laisse porter par cette étiquette car cela lui donne un alibi pour fuir toutes les relations qui pourraient l’en sortir!
Bah oui mieux vaut chercher toute sa vie son chemin que de savoir où l’on va il y a plus de surprises…
Je n’ai pas autant goût à l’aventure moi! J’aime savoir où je vais même si je laisse toujours une place à l’improvisation et à la spontanéité. Je n’ai pas pour autant la sensation de vivre à moitié loin de là.
Je fais en sorte que mon chemin soit bordé de belles pivoines que j’aurais semé à l’aide justement de ce bien être partagé plutôt que de m’aventurer à l’aveugle pour finir dans un précipice.
Je trouve dommage que certaines personnes avec de belles qualités humaines, spirituelles et même intellectuelles parfois ne puissent pas juger l’évident et l’essentiel!
Je risque d’être moi aussi jugée après de telles affirmations mais moi au moins j’aurais emprunté un chemin au lieu de perdre mon temps dans une impasse…
Quand prendra-t-il le bon chemin?
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