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#poète français
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© da-da-sk
entassement de feuilles autour de trois fleurs rouges comme des traces de tombe sur le sol de la ville ; la mort qui prend là un air de clochard des rues, qui mendie auprès de ses proies une question sur la vie, qui réclame un peu de notre bonté
© Pierre Cressant
(mardi 8 novembre 2022)
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ecrisettaistoi · 10 months
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Nanterrement
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On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
On n'a parfois même pas le temps de le devenir.
Même pas le temps d'y penser.
Des pneus qui crissent, un canon qui crache
et c'est terminé.
On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Surtout quand on n'aura jamais dix-huit ans.
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show me a more poetic way to talk about making love than "elle a bâtit des ponts, entre nous et le ciel, et nous les traversons, à chaque fois qu'elle, ne veut pas dormir, ne veut pas dormir, je l'aime à mourir" (Je l'aime à mourir, Francis Cabrel) ("she has built bridges between the sky and us, and we cross them every time she doesn't want to sleep, doesn't want to sleep, i love her to death")
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beautyinyourbeast · 5 months
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˗ˏˋ 🤎 ˎˊ˗
[...] dussent les éléments faire foi de ma vertue, dussé-je être déesse / sombrer dans l'engouffrement des flots céruléens / braver l'igné à la danse endiablée; la fatalité ne cesse / de disperser nos cendres à ce même vent léthéen.
⚖️🌪🗡🏛⌛️📜
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Ho Ho Off To The Sabboth, 1926 - William Mortensen.
Wind Fire; Thérèse Duncan on the Acropolis, 1921 - Edward Steichen.
Season of the Witch; The Bubble, 1909 - Anne Brigman.
[autres extraits]
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paulysson1 · 1 month
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Ferme tes yeux, jolie larmes d'ange.
Je viens créer en toi musique qui scintille jusqu'à la fin de ton éclat.
Et lorsque tu soupira,
Que la fin viendra,
Je t'écrirais des poèmes sur ta mort, sur ta vue, sur ta réacarnation en ma fille ou garçon,
Comme disaient m'est démons :"le monde est vouer à la lissesse;
Et pourtant tout les dieux se sont réunis pour dire qu'ici était la vie,
Ils se sont tous rejoints, dans l'espace ideux,
Et pourtant si c'est moi qui est encré votre entièreté,
Je m'en excuse d'avoir ouvert les effluves,
De qui vous étiez réellement.
À jamais votre dément
P.amis
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archer-vert · 1 year
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Caverne
De retour au monde des solitudes
Vaut-il encore la peine de planter ces graines de citron ?
Le soleil balafre mon visage avec de dures zones d'ombre
Je dois m'accrocher à la lumière au bout du tunnel
Mais puis-je encore porter la vie
Quand le vent me pousse à partir ?
Un mal m'habite, et sa cause
Change de forme
Chaque jour
Je me recueille sur les stèles
Mon coeur pris de vertiges, se pâme
Et mes désirs, en stalagtites, semblent sourire
Car dans le vide, j'aperçois une jeune pousse, déterminée à vivre
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fidjiefidjie · 2 years
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"Faites semblant de pleurer, mes amis, puisque les poètes ne font que semblant d’être morts."
Jean Cocteau/ Le Testament d’Orphée
Gif movie / Le Testament d’Orphée/ Jean Cocteau
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sadgirlmadgirlbadgirll · 11 months
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Étoiles dans les yeux
Étoiles dans les cieux
Aucun astre n’est ton égale
Aucun homme n’est ton rival
Il ne me suffirait de mille mots
Pour que tu comprennes comme tu es beau
Je n’aurai assez d’une vie entière
Pour te démontrer à quel point tu m’es cher
Mon miracle préféré
Mon chéri adoré
Partage moi tes espoirs
Partage moi tes déboires
Il me faudrait plus qu’une éternité
Pour pouvoir assez t’adorer
Et des centaines de poèmes
Pour que tu sache comme je t’aime
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patricidekid · 2 years
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Ôdes à la sorcière d’Ææa Circé, fille de l’astre solaire amie de l’astre lunaire. Les loups et lions s’agenouillent en ta noble présence, ta voix mortelle et ta noble apparence titane. Régnant du haut de sa maison en Ææa (ééa) , îles luxuriante au lagon d’émeraudes, les forêts fournis de végétation la brume et son propre cosmos. Sous les yeux de sa tante Sélén�� pratiquant sa douce magie végétale pourtant si puissante et crainte sous le regard amical d’Hécate. Ni protectrice ni mauvais augures, j’aime à penser que tu fut parfois cruelles comme justes, ton portrait fut tantôt élogieux tantôt empli de fierté viriles, vilaine sorcière au enchantement puissant faisant trembler tout les hommes pourtant si l’on se réfère à ces mêmes mythes, ces dons, cet environnement tu le tiens des déesses lunaires. Tu est une histoire d’éclipse abandonnée et crainte, admirée et brûlant ceux qui te regardaient trop. La raison de la faim des hommes comme celles de la paranoïa cruelle, les deux s’assemblent toi Ô Circé, courant au travers de la bruyère accompagnée de ta fidèle lionne. Fuyant les rayons du soleil pour te complaire dans les reflets aquatiques de la mer Égée sous les yeux lunaire de trois astres silencieux. J’aime ton image fermière, botanistes, battante comme j’aime ton idée somptueuse de soie accompagnée de loups humiliant chaque homme protégé par le soleil ayant un jour pensé prétendre foulé le sable de ta belle prison doré. J’aime ton concept bafoué et pourtant si admirable, l’idée de ton incompréhension par les auteurs masculins de ton temps, l’idée de ta mort solitaire sur une plage d’Ææa seule accompagnée de tes lions et loups, les pieds dans l’eau, tu était une nymphe, aussi rayonnante que le soleil, aussi oubliable que l’enfant d’Helios, aussi belle dans l’obscurité du clair de lune. Ô Circé douce éclipse lunaire, laissant ton dernier souffle contre la fourrure de ta lionne, chez toi, dans cette prison que tu à su faire tienne, pied dans l’eau, visage éclairé par Séléné, les plantes se répandent autour de toi, ainsi accompagnée d’Hermès tu passe de l’autre côté. Toi Circé, qui ne demanda rien que d’être regardé, battante trouble enragée, éclipsée par des guerriers écrits par des hommes fier de leur membres ne te réduisant qu’à ta chair. Alors ces verbes sont tiens, aussi ridicules qu’ils paraissent rendant hommage à la magicienne solaire aussi pathétique que glorieuse que tu pus être jadis.
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Senghor s'éteignait il y a 21 ans et fait la couverture d'un Bescherelle consacré à l'histoire de la langue française
Senghor s’éteignait il y a 21 ans et fait la couverture d’un Bescherelle consacré à l’histoire de la langue française
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moutonne-egaree · 2 years
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Chef d'oeuvre
Partir au musée,
Découvrir cette beauté,
Une étrangeté bien cachée.
Un triptyque énigmatique,
Aux dimensions hypnotiques.
Une toile magicienne,
Que tous retiennent.
Captiver par cette harmonie,
Cette sublime précision,
Un souvenir indélébile,
Génie de composition !
Un ensemble de souvenirs
Qui ne cesse de grandir !
Le spectateur saisit sa vie.
Il vit ses périples et ses envies.
Le spectateur devient lui,
Dans ses jours et dans ses nuits.
Le seul récit est peint,
Le peintre n'a plus de crainte.
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ecrisettaistoi · 4 months
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Capitaine Sylvestre
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Demain sera pareil à aujourd'hui,
nouvelle année, ancienne chienlit
comme si un tour autour du soleil
changeait tout à l'heure du réveil.
Ni vœux, ni souhaits, ni résolutions,
chiffre neuf mais pas d'absolution,
pas de miracle ni de sursaut moral,
l'humanité sera en tout point égale
à elle-même, immorale, indécente,
religieuse ou athée mais sanglante,
nous reste encore le droit de rêver
malgré tant de désillusions répétées
nous le pouvons toujours, encore
tant que nous ne sommes pas morts
Debout les vivants, l'aube se prépare
avant que 364 jours nous séparent
d'un autre éternel recommencement
semblable, forcément, au précédent.
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mooniesyr · 7 months
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💌: quand la lune se leva, l’horloge s’arrêta mais le ciel restait gris; la nostalgie était une habituée de cet instant.
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love-shall-not · 8 months
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paulysson1 · 1 month
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Naissance, nous n'avons jamais eu "d'appels adolescents"
Mâcher le chewing-gum et s'endormir,
Sans se brosser les dents et reproduire,
Le schéma de l'amour.
Tu t'endors et je reste à veiller sur ton futur réveil,
Pour demain à jamais le tiens et sur les traces des synapses qui écarquilles ta vision,
Tu es l'ombre allumé qui m'inscrit dans la pénombre de ceux qui n'ont pu boire à ma torche.
Je te t'appelle Agnessou ma babay,
L'anneau de dieu qui se serait oublié,
Un dragon de feu sous une moumoute.
Exprimé tous,
Et exprimer bien,
Sans mauvaise notes, et sans mauvais refrains,
Tu es suspicieuse,
De mon alcoolisme malheureux.
Et pourtant,
Je me soigne avec toi belle compagne,
Et je me rappelle,
Et je le remémore,
Que tu es belle,
Et que je me suis repentis.
P.amis
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archer-vert · 2 years
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A l'orée de Grünewald
Mes yeux sont si secs La forêt semble encore plus touffue de loin Elle paraît si haute et si large à côté de nous On doit la traverser pour aller se baigner C'est juste l'histoire d'un quart d'heure et c'est bon Mais plus on s'en approche, et plus je me sens saisi La clarté du bois me coupe le souffle Et je sens mon esprit me quitter, sans résistance …
Je me retrouve dans cet espace sans fin Sans lumière, sans personne Je sens que mon âme se dilue dans ce lieu froid et familier Sans comprendre, je trouve un certain confort dans ce vide J'arrive à ressentir le vent dans les branches La fraîcheur du sol meuble, l'ombre qui tombe sur le passants Des siècles de sentiments, de rire et de silence me traversent Si bien que je finis par en oublier ma personne
Mon chagrin et ma fatigue s'assoupissent calmement Et c'est alors qu'un diablotin apparaît au bord d'un lac Tu ne devrais pas rester ici trop longtemps Tu es encore si jeune, n'accorde pas tant d'importance à la mort Je me sens alors aspiré par de grandes respirations Mes amis sont quelques mètres devant moi Ce lieu et ses habitants se nourrissent de notre joie de vivre Il est alors temps de les honorer de notre baignade
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