Tumgik
#témoignage
prosedumonde · 5 months
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La violence produit naturellement de la violence. La violence est le seul prêt que l’on est certain de se voir rembourser. Cela peut prendre un peu de temps, mais vous récolterez toujours ce que vous avez semé.
Mohamedou Ould Slahi, Carnets de Guantanamo
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lerefugedeluza · 2 months
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youtube
Nouvelle vidéo ♡ 
Je lance un nouveau concept de vidéo : Phœnix. 
À partir d’une interview et de bouts d’images de la vie quotidienne de l’interviewé(e), j’essaie de montrer que malgré les souffrances et les épreuves traversées, le bonheur est toujours possible et la vie vaut le coup d’être vécue ! 
Pour ce premier épisode et rebondir sur ma vidéo précédente,  Alexandre a accepté de parler du harcèlement et de l'homophobie qu'il subissait au lycée. 
Je vous laisse regarder, n'hésitez pas à mettre des commentaires bienveillants sous la vidéo, il les lira tous et ça lui donnera de la force ♡ 
Pensez à partager, ça aide beaucoup ! 
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bloodyhellel · 10 months
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C'est la fin des skyblogs
On a annoncé dernièrement que ça y est les serveurs des blogs skyrocks allaient fermer alors je me suis dis que ce s'était sympa de faire un petit témoignage à tous ceux qui n'ont pas connus cette époque de comment on lisait des fanfictions avant fanfic.net, wattpad et AO3.
Skyblog c'était un outil de création de blog assez complet, les gens avait à leur disposition l'édition d'un mini site Web, on pouvait choisir l'agencement total des onglets, définir des fonds d'écrans et des fond d'articles. On pouvait y poster des textes, des photos, des vidéos et de la musique, je sais que maintenant c'est un peu la base mais à l'époque c'était ouf.
Bien sûr il n'a pas fallut longtemps pour que les fans en tout genre trouvent et exploitent le filon, en France avant tumblr et pinterest c'était là que les gens postaient leurs fanart, et c'est là que beaucoup de français ont lu et écris leurs premières fanfictions.
C'est avec nostalgie que je me souviens des couleurs fluos et des textes police comic sans MS. A l'époque la majorité des fanfiction adoptaient une narration de type théâtrale et la grande mode était de donner une couleur par personnage, ce qui biensur à les fonds colorés des articles rendaient les répliques de certains personnages illisibles, on était obligé de surligner les passages des chapitres pour pouvoir les lire. C'était contraignant mais ça faisait cool alors on mettait au clous le Confort de lecture.
Et puis c'était pratique aussi, on s'en servait pour masquer les lemon (c'est comme ça qu'on disait smut en langage dinosaure), on écrivait la partie hot en blanc et on le surlignait en blanc et on mettait on mettait un gros disclaimer en rouge pétant souligné avant et après pour prévenir les lecteurs et leur laisser le choix de lire ou non le passage.
Et franchement à 14ans quand tu surligne avec ta souris les 10 petites lignes de ton premier lemon en vérifiant à droite et à gauche que personne ne peut voir ton écran d'ordinateur, c'est une expérience bien particulière tu a l'impression de braver un interdit, tu te sens comme une super espionne l'espace de ce demi paragraphe et tu te dis que maintenant tu es une rebelle et une vraie femme. Je me souviens encore de mon premier lemon c'était une fanfictionbsur Fairy Tail sur le couple Gajeel x Levy, c'était les vacances d'hivers et j'ai mis toutes la journée à me décider à le faire. Tout un build up pour moins de 10 lignes de cul très médiocre et bourré de périphéries à rallonge pour ne surtout pas prononcer les mots "penis" et "vagin".
C'est vielles fanfictions faisaient mal aux yeux et pas uniquement parce que les couleurs auraient pu servir de toile de fond à la tektonik (pour les plus jeunes je vous laisse découvrir sur YouTube ce monument français de la musique qui aura bien duré un été et dont on parles encore) mais aussi parce que les bêta lecteur/ices étaient un concept inconnu au bataillon, à l'époque on mourrait comme Ace à Marineford. Certains s'en sortaient mieux que d'autres mais impossible de le savoir avant d'avoir cliqué sur le lien du blog et lu un article et s'être ou non brûlé la rétine sur les fautes.
Les couleurs et les fautes n'étaient pas la seule chose impactant le confort de lecture, car il fut un temps jadis dont on ne parle plus, une époque obscure où la mode était aux NDA. Les notes de l'auteur, des parenthèse au milieu d'un chapitre ou l'auteur intervenait pour donner son opinion sur l'action de tel ou tel personnage, rebondir sur une replique et finissait souvent par se chamailler avec les personnages voir même se faire clasher, la mode étant à la maltraitance de l'auteur et des personnages. Si ça m'a embarrassé fut un temps avec le recul je n'echangerais ces bizarreries typiques de l'époque pour rien au monde, ça faisait parti du charme et de la culture skyblog autant que le reste et était mon dommageable que d'insérer des smiley dans les répliques pour les ponctuer.
Chaque auteur, chaque blog avait ses petites particularités, surtout en ce qui concernait les pensées et les actions des personnages. Conventionnellement on mettait les penses entre deux astérisques et les actions entre deux signes dièses, mais chacun pouvait faire à sa sauce et on avait donc un article en début de blog qui reprenait tous les codes utilisés au cour de la fic.
Exemple typique de dialogue :
Neji : Hors de question -_-' . *C'est complètement stupide * # danse la macarena avec Tenten parce qu'il ne peut pas résister à sa moue du chaton#
Lee : La fleur de la jeunesse est en toi ! 8 ) # Fais la pause du nice guy#
Avec ça il ne manque que le fond de couleur plus ou moins pastel et vous avez le parfait dialogue moyen de la fanfiction de 2011.
Et là vous devez commencer à vous dire que franchement c'était pas ouf avant, mais ce que je vais vous dire va vous faire prendre conscience de votre chance d'avoir des sites comme fanfiction.net et surtout AO3 pour lire. Il n'y avait pas de référencement des fanfictions. Il fallait taper dans Google ce que l'on cherchait de type " schoolfic shikatema", et là il fallait cliquer un à un sur tous les liens Google et remonter plusieurs pages jusqu'à trouver satisfaction. Pas de tags pour spécifier la recherche ou exclure certains contenu et on ne faisait pas vraiment de disclaimer sur le contenu des fics, s'il y avait de l'angst par exemple tu ne le savais qu'au bout de 4 chapitres quand tu étais en plein dedans, pas de trigger warning, de vrais sauvages. M'enfin tu pouvais quand même t'abonner aux blogs dont tu voulais suivre les fics mais c'était à toi de les checker régulièrement.
Heureusement pour nous il existait des blogs répertoires à qui les auteurs envoyaient le résumé, le genre de la fic et les informations demandées pour y être renseigné (certains demandaient s'il y avait des lemon et 2 ou 3 mots clefs pour aider faciliter les recherches un peu plus spécifiques). C'était brouillon et la recherche ne fonctionnais pas toujours mais c'était sur pratique, toutes les lectrices en avaient 2 ou 3 dans leurs contact en cas de besoin. Malheureusement la majorité des fanfictions ne s'y trouvaient pas mais à titre personnel ça m'a permis de découvrir quelques petites.
Voilà c'était ça skyblog, la porte ouverte à toute une génération vers les fanfictions et les fanatmrt et qui a depuis migré vers des sites plus spécialisés et plus ergonomique. C'est moche, souvent cliché et on en a tous un peu honte mais ce sont nos débuts. Alors merci Skyrock de nous avoir permis de vivre ça. Et à tous allez voir, regardez ces reliques d'un ancien temps tant que vous le pouvez ! Que ceux qui ont commencé là-bas y retourne et se prennent une bonne bouffée de nostalgie ! Appréciez pour la dernière fois les textes fluos, les fonds criards et les dialogues en forment theatre ! Regardez avec bienveillance les bouffonnerie des auteurs et des personnages !
Et pour ceux qui sont curieux voilà mon blog :
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purplebonestoughts · 2 days
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Diagnostic
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[TW : Psychiatrie, TS, psychophobie, psychophobie internalisée (?)]
Nos souvenirs sont un vaste océan d'abysses dont les vagues s'écrasent brutalement contre les rochers, contre les brise-lames de notre conscience. Quand on était petits, on ne réalisait pas qu'on était fous. Mais ça a finit par devenir évident dès le début du collège. Ça ne s'est pas arrangé avec le temps. Un jour, durant nos années lycée, la mère de notre copain de l'époque a dit : "Mais tu es complètement folle !" Je ne me souviens plus de ce qu'on avait fait. Les vagues ne me l'ont pas ramené et, dans les embruns, il n'y a qu'un parfum de peine. Ce n'est pas tant d'être fou qui fait de la peine. On le savait depuis longtemps. Ce qui fait de la peine c'est ce "Mais tu es complètement folle !" craché comme un venin, comme une insulte, avec ce petit rictus de mépris. On a longtemps évité la psychiatrie. Je ne saurais pas dire pourquoi exactement. Je crois qu'on craignait, si on y allait, de réaliser que ça y était. Que c'était réel. Qu'on ne pourrait plus jamais se voiler la face à ce sujet. On n'avait pas peur d'être fous parce qu'on savait qu'on l'était. Mais on avait peur que le monde entier nous perçoive comme fou. Parce qu'on ne voulait pas de ce "Mais tu es complètement folle !" avec ce rictus de mépris. On ne voulait pas être rejeté-e-s. On ne voulait pas être abandonné-e-s. Ou plutôt, on ne pouvait pas. Alors bon, on avait sacrément peur de ne plus être capables de faire semblant dès lors que la sacro-sainte psychiatrie aurait collé ses petites étiquettes bien blanches, bien carrées, bien aseptisées sur notre petit crâne tourmenté. Et puis patatra, durant nos années d'études, y'a eu un gros hic, y'a eu des grands couacs, y'a eu du n'importe quoi. Alors on a fait quelque chose de très très dangereux et de très très grave. Pas parce qu'on était fous, mais parce qu'on avait tellement mal ! Mal à en pleurer, mal à en hurler, mal à en finir aux urgences dans un joli camion de pompier.
Ah ça fait drôle, hein ! Et d'ailleurs, il y a plein de souvenirs de cette période que l'océan d'abysses ne m'a jamais ramené. On a été hospitalisé-e-s durant de nombreux mois, puis en hôpital de jour. Je passe aujourd'hui sous silence la façon détestable dont on a été traité-e-s dans l'institut de soin où nous étions. Parce que ce n'est pas à là que je veux en arriver. Pas cette fois. Ce contact sommes toutes brutal avec la psychiatrie a eu exactement l'effet que je pensais qu'il aurait : Les gens ont vu qu'on était fous. Bon. Iels n'ont pas dit "fous". Iels ont dit "dépressifves sévères". On savait que c'était pas tout, mais ces psychiatres-là avaient un peu la flemme de poser des diagnostics. Je présume qu'iels estimaient avoir mieux à faire et que ce n'était pas leur rôle. J'ai envie de dire que de toute façon, on n'en voulait pas de leurs petites étiquettes. Mais les gens ont quand-même vu qu'on était fous. Et on pouvait plus le cacher. Et on a été rejeté-e-s. Exactement comme on le pensait. Exactement comme on l'avait prédit. Puis bon, voilà. On était fous. On a plus été hospitalisé-e-s, à un moment, puis on a carrément arrêté de voir des psychiatres. On les aimait pas beaucoup. Puis y'a eu une période un peu... moui. Où on savait qu'on était fous, mais inconsciemment, on continuait de cacher qu'on était fous... plus ou moins, maladroitement. Eh bien figurez-vous que ça suffit largement ! Il faut juste faire un peu semblant et les gens ne pensent pas que vous êtes fous ! Iels pensent que vous êtes chiant-e-s ! Il suffit d'avoir l'air fonctionnel-le-s ! Ça n'a aucune importance si vous ne l'êtes pas pour de vrai ! Ruinez-vous la santé pour tout cacher et iels n'y verront que du feu ! Vous serez la personne chiante et non pas la personne folle, ni même la personne handicapée. (Sans rigoler, ne faites pas ça. Ça fait un mal de chien.) (On avait quand-même quelques ami-e-s très douxes qui savaient qu'on étaient fous et c'était bien.) Bref, je pense qu'entre plein d'autres choses, ce "masque" a joué dans le fait qu'on a recommencé à ne plus aller bien du tout. Un jour on l'a dit à notre médecin et elle a fait : "Oula !" puis elle a pris son téléphone et elle a appelé le CMP le plus proche pour nous prendre un rendez-vous. C'est comme ça qu’on s’est retrouvé-e-s à voir une infirmière psy qui ne savait pas quoi faire de nous parce que les personnes en face d’elle disent souffrir alors que : - Iels font du sport - Iels travaillent (même si c’est à leur compte) - Iels ont des loisirs - Iels ont de la famille et des ami-e-s Un jour, elle nous dit : « Je vais demander son avis à mon collègue psychologue. »
Après l’avoir vu en rendez-vous, le collègue psychologue a dit : « Je vais être bien en peine à donner un avis à ma collègue. » J’ai trouvé ça drôle. (En vrai, ça se passe bien ! Je suis content qu’il nous suive. Et soulagé aussi. Ça aurait été coton, sans lui.) 2023, c’était affreux comme année. Non, franchement, c’était immonde. Il s’est passé énormément de choses compliqué-e-s et on a dû traîner notre pauvre carcasse jusqu’en 2024. En 2024 on nous a dit : « Bon, vous êtes bien handicapé-e-s, on le reconnaît. Par contre le diag de « dépression chronique » qui date d’il y a 7 ans et « anxiété sociale » maintenant, ben c’est pas suffisant pour vous donner de la tune. Déso pas déso. » Alors on a rampé jusqu’au cabinet d’un psychiatre. Je dis ça comme si ça avait été facile, mais pas du tout. Entendez bien qu’on n’aurait jamais refoutu-e-s nos pieds chez un psychiatre si on était pas dos au mur. Et il a fallut plusieurs discussions avec plusieurs de nos ami-e-s pour nous convaincre et nous rassurer. Et donc bref, on se retrouve dans ce cabinet et j’ai furieusement envie de dire au type que les toiles d’araignées sous son escalier dans la salle d’attente me donnent envie de pleurer. Là je m’attends pas encore à la claque dans la gueule que je vais me prendre. Que dis-je ! A la tornade dans laquelle je viens de tomber. Il me regarde, moi je ne le regarde pas. Je ne peux pas, parce qu’on est trop terrifié-e-s pour ces conneries. Je lui montre nos documents. Il prend le certificat médical de la MDPH, il pose des questions et il écrit. Moi j’ai envie de me barrer à toutes jambes. Genre de m’enfuir. Mais il remplit le certificat, j’en chialerais presque. Et puis à la fin, il demande : « A votre avis, vous pensez avoir quoi ? » Moi je lui réponds : « Ben comme vous avez vu, je suis sur la liste d’attente du CRA, du coup je pense que je pourrais peut-être être autiste... » (Matez les gigantesques pincettes que je prends alors que ça fait un bon moment que mes potes autistes m’ont pairdiag. Matez le doute.) Il m’a dit : « On dirait, hein ? » J’ai trouvé ça drôle, un peu.
Et puis là, je sais plus comment il l’a dit - les vagues l’ont emporté - mais elle est là, la claque dans la gueule. Il a dit : « Je pense aussi à la schizophrénie. Je pense que vous êtes à la limite entre les deux. Il faudrait faire un différentiel, mais les deux troubles peuvent être proches. » Ça allait dans le sens de ma plus grande théorie sur les troubles psys alors j’étais vite fait content, mais en vrai j’avais aussi l’impression qu’il avait appuyé sur le bouton : « AAAAAAAAH » dans mon cerveau. C’était moyennement fun. Mais j’ai pas posé de question, j’étais trop abasourdi. Bon, je vais pas mentir, je me doutais que, si le psychiatre avait envie de bosser, je ressortirai probablement pas sans – au moins – un bon vieil antipsychotique (ça a pas loupé, hein). Mais je ne m’attendais clairement pas à ce trouble là. Parce qu'on se sent pas « comme ça ». Et que le stigmate terrible qu’il porte me fait déjà péter un plomb. Et sur ça, je commence à douter très très fort. « Est-ce que j’ai été assez authentique durant le rendez-vous ? Est-ce que je n’ai pas menti sur la liste de symptômes ? Est-ce que je n’ai pas inventé n’importe quoi pour faire mon intéressant ? » Il faut savoir que le doute, ça me compose personnellement à au moins 70 % de mon être. Très régulièrement, je doute après avoir donné mon âge ou mon lieu de naissance… donc je crois que ce n’est ironiquement pas mon sentiment le plus fiable.
En bref. On est schizophrène. (Peut-être) Elle est enfin là, la petite case, bien carrée, bien collée sur mon front et je ne sais pas quoi en faire. Moi je voulais juste qu’on colle plein de petites étiquettes sur mon dossier de MDPH pour qu’on nous donne de l’argent et qu’on puisse enfin arrêter de galérer autant dans notre foutue vie… mais certainement pas pour qu’on y marque « trouble schizoaffectif ». C’est costaud, quand-même, quoi. Alors pour l’instant, je l’étudie très très attentivement. Peut-être qu’un jour j’arriverai à m’y faire ou bien je pourrais dire : « C’est pas ça ! De toute façon, c’est qu’une petite étiquette ! Je la décolle si je l’aime pas et personne va rien faire ! » Parce qu’à la fin, on s’en carre des petites cases. On est fous. On l’a toujours été. C’est une grande case et dedans, y’a nous tout entier.
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marche-murmure · 3 days
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C'est la dernière fois que je parlerai de ça, parce qu'il faut bien à un moment refermer la boîte.
Et puis parce que je suis déjà bourré aussi 🤷‍♂️
Nous avions associé à notre relation, une playlist qui racontait chanson après chanson, les événements de notre amour.
Au début, il ne s'agissait que de croiser nos gouts et nos passions, de nous "présenter" musicalement l'un à l'autre. Nous nous parions de nos plus belles mélodies, que nous nous dévoilions à tour de rôle.
Rapidement nous avons découvert que nous partagions cette capacité commune, de conter nos vies en musique. Que pour chaque événement de nos existences, chaque proche, chaque parent, chaque moment de bonheur comme de malheur, nous avions rattaché une chanson. Il en fut de même pour notre histoire.
Comme beaucoup, j'ai dû, à bien des reprises, me travestir pour plaire, dissimuler mes tourments les plus profonds, taire mes craintes et cacher mes angoisses afin de ne pas paraître affaibli. Harnaché de la sévérité de mon visage et la largeur de mes épaules, on ne m'avait, de toute façon, jamais vraiment prêté d'émotions. Pas avec elle. Et notamment, je n'avais pas à cacher les musiques qui me définissaient vraiment. J'ai pu déverser au creux de son âme toute la noirceur de ma mélancolie et de mes pensées obscures qu'elle semblait absorber comme une éponge avide. Plus encore, pour chaque chanson, chargée de sens, elle a laissé son empreinte, modifiant leurs significations originales pour les imprégner du sceau de notre amour.
"Nettoyer ton passé à l'encre de notre future"
C'est ainsi qu'elle l'a formulé.
Et elle y tenait fermement.
On vous a déjà écrit ça à vous sans déconner ? Vous l'imaginez, se présentant comme l'autre moitié de votre âme, jurant de sanctifier chaque instant musical de votre existence ?
Le piège était évident, pas vrai ?
Dire ça, c'est comme débouler sur un tapis volant cousu d'un drapeau rouge.
Les chansons sont tout un tas de choses, et notamment des refuges ! Elles sont autant de réceptacles où je disperse des petits morceaux de mon âme. Je les laisse là pour ne pas oublier, pour grandir, évoluer et me soigner au besoin. Quand je suis peiné et que j'ai à coucher mes maux en mots, j'écoute la musique qui correspond et je déroule. C'est ma soupape, mon exutoire ; comme la majorité des personnes que j'ai lu (et que j'adore lire) par ici. Ca ne s'efface pas tout ça. Surtout ça ne se remplace pas avec quelqu'un. Quelqu'un qui pourra de facto accéder au tréfond de votre âme, à votre mémoire, comme on ouvre des tiroirs.
Alors, quand elle m'abimait, je restais, tétanisé :
"Bon et maintenant, maintenant que tu essayes de la quitter pour la Xème fois, tu fais comment ?
Où sont tes refuges ?
Où vas-tu te cacher pour que se referme tes plaies ?".
Et bien, je n'écrivais pas. Je n'écoutais pas. Je restais simplement là, étalé sur le sol, à souffrir comme une méduse échouée sur la plage, brûlant sous le soleil.
Cette foutue playlist, que j'avais moi même rempli de tous les sons qui me définissaient, qui racontaient des pans entiers de mon existence, elle les avait tous contaminé. Je n'avais plus de refuge, plus nul part où aller.
Et pour la première fois de mon existence, quand j'ai enfin trouvé la force et la raison de m'en aller définitivement, je l'ai fait dans un silence absolu, un douloureux silence.
Je commence à peine à reconquérir mes chansons.
[...]
Mais au fond, même si je fanfaronne, mon amour, mon âme, malgré ce que ma raison me commande de te haïr et de t'expurger de mon passé, chaque jour, chaque soir, je l'écoute encore.
L'ode de notre histoire.
Notre dernière chanson, les ruines de cette liste.
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skip-chiantos · 2 months
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Petit billet perso et sérieux pour une fois.
On a parfois une image très sexualisé du shibari. Pour moi, c'est mon yoga.
J'ai commencé à pratiquer le shibari à un moment où j'étais détruite. M'encordonner m'a permis de recoller les morceaux, de me ré approprié mon corps, de choisir quand et comment je me privé de ma liberté.
Quand j'ai fait tatoué ma médusa, c'était important qu'elle porte un shibari. Plus jamais on ne me privera de ma liberté.
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plexussolaire · 4 months
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Pousser la porte et prendre une chaise
Hier soir, troisième semaine de réunion des Alcooliques Anonymes. C'est ma sixième réunion.
La plus belle réunion depuis la première.
Ça fait quinze jours que je suis abstinente, j’en savoure les premiers effets bénéfiques. Je dors le même nombre d’heure mais la qualité de mon sommeil s’est significativement améliorée, si l’on exclue les réveils nocturnes causés par le chat. Je me sens calme, reposée, mon humeur s’est stabilisée : je ne pars pas dans les tours, je n’ai pas l’impression d’avoir besoin de re-fonder ma vie entièrement et sur de nouvelles bases, chaque matin. Je ne me mets pas en colère, je ne panique pas dès qu’un problème se présente, je suis tranquille. Je crois que j’ai cessé d’avoir peur tout le temps, et d’avoir honte. Je n’ai plus cette croix à porter, si lourde sur mes épaules, le lendemain d’une simple bière légère.
Je suis même heureuse, je peux le dire. C’est aussi simple. C’est ce sentiment euphorique qui m’avait convaincu d’arrêter la thérapie. Je me souviens de ce fameux mois de septembre, il y a un an et demi, où tout roulait, mon quotidien, ma vie sociale, mes valeurs, l’intérêt que je portais à la vie, le désir, l’enthousiasme. Sans alcool. J’ai replongé après, mais c’était la première fois de ma vie que je me sentais légère et joyeuse, durablement. J’ai passé un temps infini à livrer une bataille titanesque contre le poison qu’insinuait l’alcool dans mes veines, même quand je ne buvais pas deux jours, et c’est ça que je trouve fascinant aujourd’hui, en écrivant et réfléchissant à mon rapport à l’alcool, c’est que tant qu’on n’est pas abstinent, tant qu’on laisse une place à l’alcool dans notre vie, même quand on ne le consomme pas abusivement, il nous empoisonne l’esprit. Il est présent. Il ravive une petite honte, une fatigue, des souvenirs douloureux, des symptômes physiques. Il reste physiquement et mentalement dans notre système et nous met des bâtons invisibles dans les roues. Il change la face de notre quotidien sans qu’on s’en aperçoive.
J’ai tellement lutté pour dépasser la honte et la culpabilité d’être alcoolique, que j’ai développé à force d’obstination et de persévérance, des attitudes très saines pour compenser cet excès morbide. J’apprenais à lire tous les jours, à faire du sport régulièrement, j’ai mis en place des routines du matin, du soir, essayé des choses, reporté, recommencé, pendant des mois, à installer des habitudes pour bien vivre. J’ai lutté pour ma santé mentale. C’est un cadeau que je me suis fait : après tant d’effort pour les inscrire dans mon quotidien, arrêter l’alcool a suffit. Toutes ces habitudes qui me demandaient tant d’effort face à la petite voix de mon cerveau qui me disait : “tu es nulle”, “tu n’arriveras jamais à rien”, “tu ne sais rien faire”, deviennent infiniment plus simples depuis que j’ai retiré l’alcool de ce même quotidien. Tout est plus simple, alors, juste comme ça, je suis simplement heureuse. J’ai enlevé le bâton de ma roue, et je l’ai fait quand j’ai compris qu’il fallait le faire pour moi. Arrêter de boire, je l’ai fait pour moi, et il n’y a pas d’autre façon d’arrêter de boire.
Le partage de P. Hier en réunion parlait de ça. Pour certains, on arrête pour les autres, pour retrouver un travail, récupérer son permis, son appartement… mais c’est seulement quand on comprend qu’on mérite d’arrêter de boire et d’aller mieux, soi, parce que personne ne le fera pour nous, qu’on passe le cap de l’abstinence. On replongera plusieurs fois, mais on n’attendra plus que la solution viennent de l’extérieur. C’est pas qu’on en est pas capable, mais on arrête de boire seulement quand on se met à penser qu’on le mérite. Parce que nous sommes nos propres parents, nous devons d’abord être aimés par nous même, comme nous aurions aimé être aimé au départ. Toutes les personnes que je croise en réunion ont eu des enfances et des foyers dysfonctionnels. C’est tellement fort d’être parmi les siens. D’être parmi des gens qui comprennent ce que c’est que de vouloir se détruire parce qu’on n’a pas trouvé d’autre voie dans la vie, parce qu’on a pas trouvé de soutien ni de raison, déjà tout petit, de se lever et d’avancer.
Hier soir, j’ai trouvé du soutien. J’ai senti mon appartenance. Comme a dit S. Ici, j’ai ma place, parce que quand j’arrive, j’ai une chaise pour m’asseoir. Je peux m’exprimer. Personne ne va m’interrompre, je vais parler aussi longtemps que je le veux, et ces gens vont m’écouter comme on ne m’a jamais écouté nulle part. Ces gens dont je ne sais rien, à part les lieux sombres de leur addictions, leurs démons, leurs joies aussi dans leur rétablissement, m’ont apporté plus que ne l’a jamais fait ma propre famille.
Il y a trois semaines, c’était Noël. Un événement tellement désacralisé et obligatoire, qu’il ne ressemble plus qu’à un simple repas de famille du samedi midi. Il ne s’est rien passé de différent, mais j’ai mis deux semaines à m’en remettre, à me sentir terriblement vide, blessée, profondément malheureuse, dévastée, déprimée. Je n’arrivais plus à sortir de ce marasme d’idées noires, jusqu’à me dire mais à quoi bon ? À quoi bon vivre, si c’est pour ressentir ça ? Mais alors que s’était-il passé là-bas, pour qu’avec ma propre famille, je me sente si abîmée ? Et bien, il n’y avait rien. Pas de lien, pas de regard, pas de sourire, pas de câlin, pas même une tape sur l’épaule, un compliment ou une parole affectueuse. Que des visages renfrognés derrière des masques de personne qui luttent, qui ne veulent pas montrer leurs émotions, ni les ressentir ni les offrir. Pas d’écoute, pas d’attention, pas d’amour. Pas de connexion. Rien, en vérité. Des mots vides, répétés cent fois, sans foi, des mots qui passent entre les couverts, les verres de vins et s’échouent plus loin au pied de la table. Des ricanements débiles, des moqueries, des humiliations même parfois, de celles qui vous saccagent l’esprit avant même de savoir que vous en avez un.
Hier, T. A dit une phrase qui m’a fait réfléchir. La puissance supérieure des AA, c’est la puissance supérieure que nous avions placé dans l’alcool et qui nous dictait nos façons d’agir. Il suffirait de la déplacer dans autre chose, que ce soit Dieu, que ce soit l’Univers, que ce soit le groupe. Je crois qu’il a raison. Il existe encore quelque part dans mon cerveau une croyance, que je tends à déconstruire à présent grâce au programme, une croyance que l’alcool va m’aider à ne plus ressentir la souffrance d’abandon que m’a fait vivre ma famille, qu’il va m’aider à m’extirper de ma dépendance affective. J’ai déplacé en quelque sorte, ma dépendance désastreuse à ma famille, vers une dépendance désastreuse à l’alcool. Car je souffrais, et je souffre encore profondément, Noël me l’a montré. Renoncer à l’alcool, c’est aussi renoncer à cet amour que je n’aurai jamais, ce soutien que je n’aurai jamais, de leur part. Renoncer à mes dépendances, c’est m’accorder enfin la liberté de vivre sans cela, d’en faire le deuil. C’est vivre librement, sans attendre ce réconfort qui ne viendra jamais, qui n’est qu’illusion, et se change en griffe quand on s’approche un peu trop près.
Les personnes dépendantes cherchent à jamais la nourriture affective dont ils ont manqué, cherchent à jamais la sécurité affective et l’attention qu’on leur a refusé. Jusqu’au jour où ils s’aperçoivent que le produit qu’ils consomment possède la même essence que ce poison d’abandon, que le dépit familial. Consommer à outrance, c’est s’enfoncer un peu plus dans la mort et les idées noires, à rechercher l’oubli et l’aisance que nous aurait apporté cet amour initial. Mais la vie sans eux est plus douce, et c’est cela qui soigne.
Remplacer un vide par un gouffre, mais alors qu’est-ce qui vient après ? Comment remplace-t-on l’alcool ? Je crois que les AA sont effectivement une réponse. Je crois que ça marche. Ils m’apportent, une à deux fois par semaine, une drogue douce, humaine : la connexion, le partage, l’écoute, le soutien, gratuit, inébranlable, inconditionnel. Une drogue de rêve que j’ai désespéré de trouver un jour, alors qu’il suffisait de pousser la porte, et de s’asseoir sur une chaise.
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ombre-des-roses · 5 months
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Un témoignage poignant
Une histoire aux résonnances multiples
Un combat qui laisse sans voix
Un espoir d'une vie après et d'une justice
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J'ai terminé ce livre à la vitesse de la lumière, je suis pourtant lente de base. Bon, au début c'était compliqué mais une fois l'effet miroir rangé dans un placard, j'ai pu continuer et le terminer.
J'ai dû mal à trouver mes mots les émotions se bousculent encore car je suis à chaud. Je le partage ici car c'est un sujet tabou, l'inceste. Ce genre d'ouvrage est nécessaire à la prise de conscience de certains et à l'espoir des autres.
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sushis4kalyo · 1 year
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Et si on parlait du harcèlement scolaire ? 😡
Je souhaitais aborder ce sujet parce qu'on en parle de plus en plus et aussi parce que je l'ai vécu. Pas forcément de la même façon que tout le monde ... mais je trouvais qu'il était important de partager mon ressenti. Si nécessaire, je pourrais signaler ce post' comme "Adulte" par la suite sur demande (que ce soit en commentaires ou DM, surtout ne pas hésiter !) mais j'ai peur d'invisibiliser ce sujet si je le fais trop vite ...
Du coup, c'est du vécu ...
Je suis originaire du Rhône. J'ai déménagé dans le Sud avec mes parents pour ma rentrée en 6ème. On m'avait dit que ça allait être génial, que j'allais me faire de nouvelles copines et ... j'y ai cru.
Comme j'avais changé de région, la grande majorité des autres 6èmes se connaissaient déjà parce qu'ils étaient en primaire ensemble. Moi, j'arrivais comme un cheveu dans la soupe. Je connaissais personne et j'avais une dégaine de Barbie. Blonde aux yeux bleus, sac à roulette Chipie rose bonbon ...
Très franchement, je n'arrivais pas à me faire des amis. Il y avait une certaine jalousie peut-être, une part de "mais qu'est ce qu'elle vient faire ici elle ?" aussi ... et j'étais bonne élève. Après coup, je devais pas mal agacer ...
J'ai rapidement subit quelques railleries mais je n'en tenais pas compte.
Flashback : Petit détail qui m'a certainement sauvé la vie ...
Et pourtant tout a accéléré d'un coup. Je me souviens avoir prévenu ma mère. "Attention, s'ils n'arrêtent pas, si personne ne fait rien, je vais m'en charger toute seule ..." J'étais en capacité de le faire.
Pour expliquer pourquoi cela, petit flashback en primaire. Je ressemblais déjà à une poupée Barbie donc j'étais pas mal enquiquinée. Vous connaissez le jeu des mariages ? Il consiste à attraper une fille et un garçon dans la cour, jouer au mariage, s'assurer qu'ils s'embrassent bien ... et taper sur celui qui refuse si ça arrive. Le nombre de fois où j'ai traversé la cour en tapant mon meilleur sprint devant les instits parce que Y, qui jouait avec les escargots et les vers de terre rêvait de me galocher ...
Je l'ai dis à ma mère il y a environ ... 2 ans. Au moment où j'écris, j'ai 27 ans. Je n'avais rien dit avant parce que je me défendais seule et comme ça ne semblait pas intéresser les instits, j'imaginais que ça n'allait pas intéresser mes parents non plus. Coups de pied, coups de poing, griffures ... Je m'en sortais pas trop mal. Jusqu'au jour où je me suis fait chopper en train de me défendre. "Mais Kalyo enfin ! C'est moche une fille qui tape !" avec punition etc. J'osais plus me défendre.
Mais alors ? Attendez la suite ! Un soir le téléphone sonne. Ma mère répond, c'est la mère d'un copain, T. Elle l'informe qu'il s'est encore battu et qu'elle commence à en avoir assez qu'il soit toujours puni parce qu'il me défend. C'est comme ça que maman m'a fait faire du karaté.
La première fois ...
J'avais donc prévenu ma mère. Et puis un lundi, le drame arriva. Cours d'EPS, rugby. G annonce fièrement à ses copains "Kalyo, j'vais lui faire sa fête !" ... au moins, j'étais prévenue. Je supporte les coups. Je préviens le prof deux fois, qui interrompt son cours chaque fois pour sermonner tout le monde. Je reprends autant de coups de pieds sur le retour et je me dis qu'à 16h30, c'est moi qui allait lui faire sa fête.
J'ai attendu 16h30, j'ai attendu de passer le portillon ... pour lui donner un coup de pied retourné dans l'estomac. Sa cousine a voulu s'interposer mais comme je ne connaissais pas ses intentions, elle s'est pris une gifle. Dommage collatéral, je reconnais.
Fait exprès, ce jour là, c'était mon père qui venait me chercher pour la toute première fois, lui qui était souvent en déplacement à l'époque. Il m'a récupérée furieuse. Dans la foulée, une dame tout aussi furieuse frappe à sa vitre. La mère de G, lui hurlant dessus que sa fille (donc moi) avait passé à tabac son fils. Et en effet, G, plus imposant que moi, suivait péniblement sa mère en larmes, plié en quatre. Après coup, mon père m'a avoué que la situation avait quelque chose de risible.
Nous étions tous convoqués chez le CPE le lendemain matin. G avait raconté à sa mère et au CPE que c'était moi qui avait commencé. La mère de G a alors accusé la mienne de m'avoir élevé dans la violence. Ma mère lui rétorqua que non. Juste que "si Kalyo prend une claque sur la joue gauche, je ne veux pas qu'elle tende la joue droite !" Après avoir donné ma version, ma mère demanda à voir le prof d'EPS qui selon mes dires avait du interrompre le cours deux fois. Le CPE ne voulait pas, le prof en question étant en cours. Nous avons insisté et finalement il fut appelé et confirma ma version.
Je n'ai pas eu de punition. Je me souviens que notre prof d'anglais avait par la suite pris un malin plaisir à nous mettre tous les deux à côté en cours. On se chamaillait pour tout et n'importe quoi et ça l'amusait. Moi, à l'époque, je n'avais qu'une peur, avoir à recommencer ce que j'avais fait.
La deuxième fois ...
La deuxième fois s'est déroulée très rapidement. J'étais en 5ème. Il se trouvait que R, un 3ème, s'était accaparé une partie de la cour. Visiblement l'information n'était pas parvenue jusqu'à moi. Étant sur "son territoire", il est venu m'insulter ... et a porté le premier coup. Il m'a giflé avec une telle violence que mon nez s'est directement mis à saigner. Pour l'anecdote, les années suivantes, on pouvait toujours voir la tache de sang tombé sur le carrelage extérieur, l'endroit étant protégé de la pluie ...
Puisque c'était raté pour l'effet de surprise et qu'il pouvait me faire voler d'un bras, je n'avais pas d'autre solution que fuir ... non sans lui claquer une porte dans la tronche pour la forme puisque qu'il me poursuivait. Il saignait aussi, 1 partout, balle au centre. C'est lui qui est allé se plaindre au CPE. Cette fois-ci, R ayant un gros passif et des témoins ayant confirmé ma version, on m'a cru tout de suite. R a été renvoyé par la suite.
La troisième fois ...
Cette fois là a été la plus marquante. J'étais en 4ème. C'était un lundi, entre midi et deux. J'étais avec une amie quand nous avons vu 3 garçons arriver vers nous. Cette amie en question s'est éloignée sentant le drame arriver. Non, je ne lui en veux pas d'avoir voulu rester en dehors de ça. Quant à moi, je savais que je n'avais aucune échappatoire alors perdu pour perdu, je me suis placée dans l'axe de la seule et unique caméra du collège, celle permettant de contrôler les entrées et sorties de l'établissement.
Les trois garçons arrivent donc et se placent autour de moi. Celui en face de moi me tient les mains jointes pendant que les deux autres me font les poches. En somme, un racket en bonne et due forme.
Ma marge de manœuvre étant limitée, je me suis servie de ma tête, littéralement. Puisque j'avais les mains jointes, j'ai attrapé le col du garçon en face de moi, C, l'ai tiré vers moi pour lui donner un coup de tête. Son nez cogne mon front. Il tombe à la renverse. Les deux autres ont disparu à l'instant même. J'ai donc pris mes affaires pour aller à mon cours de guitare, laissant C parterre.
Ça devait se voir sur mon visage. Le prof de musique m'a demandé si ça allait. J'ai juste pu lui répondre que je venais de me battre quand on toqua à la porte. Un surveillant entra. "Kalyo, chez le CPE !". J'ai donc suivi le surveillant sous le regard médusé du prof de musique.
J'arrive dans le bureau. Je note que C est dans un coin avec un morceau de coton dans chaque narine. Le CPE me demande "Bah alors Kalyo, pourquoi t'es pas venue nous voir tout de suite ?" La question me semblait lunaire. Comment pouvait-il me poser la question alors que lui, CPE, devait connaître la réponse mieux que quiconque ? J'ai quand même formulé une réponse sans cacher mon agacement : "Mais monsieur, c'était une tentative de racket ! Vous ne pensez quand-même pas qu'ils m'auraient escortées tous les trois jusqu'à votre bureau bien gentiment ?". Il me sort alors la leçon sur le fait qu'il ne faut pas se faire justice soi-même. Je ne me laisse pas faire : Mais monsieur, vous auriez fait quoi de plus ? Des lignes à copier ? Ils les préparent d'avance ! Des heures de colle ? C n'a pas déjà un abonnement pour les 3 prochains mercredis ? C'est au point qu'ils peuvent sympathiser avec les surveillants. Des jours de renvoi alors ? Comme ça C pourra s'amuser pendant trois jours sur sa PlayStation pendant que nous on sera en cours ! Vous parlez d'une punition ... Là il s'est pris une raclée par une fille devant toute la cour et si jamais il ose oublier, y'aura ses copains pour le lui rappeler !". Le CPE m'a regardée, sidéré et n'a pas cherché à me répondre. J'avais si bien fait mouche que je me souviens de voir C se marrer dans son coin au point d'en perdre ses cotons.
De la géopolitique de cour de récré
Le lendemain, j'ai réalisé l'ampleur de ce que j'avais fait. Toute ma classe m'attendait pour ... examiner mon front. "Fais voir si t'as une marque ? Wouah t'en as aucune !".
Je commençais avec un cours d'espagnol. Chose inhabituelle : la prof nous a donné une quinzaine d'exercices à faire. Une fois tous les exercices notés au tableau, elle s'assoit en face de moi, pose ses coudes sur la table et me demande : "Alors, raconte ?!" Je lui raconte alors toute l'histoire. Plus j'avançais dans mon récit, moins les autres travaillaient. J'ai entendu un "Vous avez vu madame ? Kalyo n'a pas de marque ! Elle a trop bien donné son coup de tête ! Comme Zidane à Materrazi !" du font de la salle. Profs et élèves m'ont surnommée Zizou pendant les trois semaines qui suivirent suite à cette remarque. La prof m'a ensuite fait comprendre qu'elle et les autres profs n'arrivaient plus à gérer C et que tous me soutenaient pour m'éviter une sanction. (Il devait y avoir une certaine ambiance dans la salle des profs ...)
Dans les couloirs, des élèves d'autres classes venaient me féliciter "Wouah la raclée que tu lui as mis !". J'étais presque certaine d'en avoir vu certains traîner avec C quelques jours avant. J'assistais à un énorme retournement de veste. Tout le monde voulait être mon ami, être vu avec moi ... et j'ai compris plus tard que je servais de dissuasion envers d'autres groupes "ennemis". Je servais de bombe atomique. Je prenais conscience de ce qu'il se passait. C'était de la géopolitique de cours de récré.
J'ai trouvé ça dramatique quand de plus en plus de 6èmes sont venus me voir dans les jours qui suivirent pour que je les aide à se défendre. Ce n'était pas mon rôle ... mais ça impliquait qu'eux aussi n'avaient plus confiance en l'autorité chargée de nous encadrer. Je me souviens d'avoir fait des bouquets de petits 6èmes et de les avoir amenés jusque chez le CPE. Ce n'était pas mon rôle mais sachez que je me demande toujours si j'ai eu raison de ne pas intervenir.
Mais c'est pas tout : je n'ai pas eu de sanction mais ma mère a souhaité avoir les coordonnées des parents de C, dans le cas où je lui aurais fracturé le nez. Il s'est avéré que c'était ses grands-parents qui en avaient la garde car ses parents avaient baissé les bras. Ma mère a souhaité s'excuser auprès d'eux mais le grand-père de C lui a répondu que "c'était du pain bénit et que ça allait lui apprendre la vie". Ah ...
Enfin, lors de ma rentrée en 3ème, nous attendions tous en bas des escaliers que le directeur de l'établissement nous appelle afin de nous attribuer notre classe. Comme à chaque rentrée, tout le monde parlait pendant l'appel quand soudain, C fut appelé ... suivi de moi. Le bruit cessa immédiatement et je gravis les marches dans le silence. Le brouhaha revint l'instant d'après. Je m'éloignais tandis que le directeur peinait à obtenir de nouveau le silence. Tout le monde réalisait, moi comprise, que C et moi allions être dans la même classe, toute l'année. Mieux encore, les profs avaient une certaine manie de nous placer par ordre alphabétique : nous tombions côte à côte.
J'ai compris bien plus tard que l'établissement s'était également servie de moi comme dissuasion pour contenir C. Cela a d'ailleurs fonctionné à tel point que des amis de cette époque étaient persuadés qu'il avait changé de collège ... alors que pas du tout.
Le traitement du harcèlement scolaire aujourd'hui
Selon moi, c'est une énorme mascarade. Chaque année, nous avons une journée contre le harcèlement scolaire lors de laquelle nous affirmons haut et fort que le harcèlement, c'est pas bien ... on dit que les victimes doivent parler ... puis on passe à autre chose.
Si, éventuellement on peut avoir une petite pensée pour les dernières victimes de harcèlement scolaire, vous savez, celles qui vont jusqu'au suicide. On envoie les gens vers les sites gouvernementaux contre le harcèlement scolaire et puis ... c'est à peu près tout.
Il y a deux ans, j'ai aidé une petite qui se faisait harceler. Une fille la menaçait de mort, l'étranglait dans la cour et montait tout le monde contre elle. La petite était plusieurs fois venue se plaindre à son instituteur ... qui lui a fait comprendre que c'était des histoires de gamines et qu'il fallait qu'elle arrête avec ça ... La petite se plaignait de plus en plus d'avoir mal au ventre et lorsqu'on lui demandait comment ça se passait à l'école : "ça va ...".
Il y a fallu que je lui raconte tout ce par quoi je suis passée pour qu'elle accepte de me dire ce qu'il se passait à l'école. Après avoir eu son accord pour en parler à ses parents, l'école a tout nié en bloc, la petite n'entrant pas, selon eux, dans la grille de critères de harcèlement fournie par l'éducation nationale. J'aurais été curieuse de savoir comment ils appelaient ça ... On a aussi su que plusieurs enseignants ont essayé de la dissuader d'appeler ça du harcèlement.
Les parents de la petite ont demandé une sanction contre la harceleuse ...qui n'est jamais arrivée. Ils ont été dans l'obligation de changer leur fille d'établissement pour qu'elle puisse continuer d'apprendre sereinement.
Bien entendu, tous les enseignants n'agiront pas comme dans cet exemple, il y en a bien eu qui m'ont soutenue quand j'étais au collège. Mais là, cela démontre toutefois qu'il y a une certaine volonté d'étouffer la situation car la direction a des comptes à rendre. Vous vous souvenez du hashtag "PasDeVague" sur Twitter ?
J'ai soulevé une partie du problème en 4ème : Ils ne peuvent rien faire contre les élèves perturbateurs. Si la famille s'offusque du peu qu'ils puissent faire ou ne s'en occupe pas, il n'y a plus aucune marge de manœuvre ...
J'ai su que le harcèlement scolaire est puni par la loi depuis mars 2022 ... reste à savoir si les plaintes sont recevables ...
Quelques conseils personnels ...
Chers enseignants et membres de l'EN...
Si quelqu'un vient vers vous pour se plaindre des agissements d'un élève, ne le rejetez pas ! Ne lui dites pas de l'ignorer, de retourner jouer ou que c'est sans importance ! Et ne lui dites surtout pas qu'il vous embête avec ses histoires ! J'ai noté que c'est principalement pour ça que beaucoup de victimes ne parlent pas : Si l'instituteur juge que ce n'est rien, qu'on l'embête avec ça, pourquoi il irait embêter ses parents avec ça ?
N'exposez pas les élèves victimes devant toute la classe ! J'ai connu des moments très gênants en primaire, toute seule debout au tableau pendant que l'institutrice faisait la leçon aux autres comme quoi "Il faut être gentil avec Kalyo !" pour après imposer ma présence dans un groupe à la récréation ... c'était très gênant et le groupe qui vous récupère vous traîne comme un boulet ...
Prenez l'initiative de punir les coupables ! Comment se fait-il que ce soit les victimes qui changent d'école ? Pourquoi les parents des victimes doivent faire des démarches et s'organiser autour de ce changement alors que le coupable n'a rien ? Oui la loi sanctionne depuis peu le harcèlement scolaire mais elle ne vous remplace pas car elle fonctionne sous condition que la plainte soit acceptée (et j'ai cru comprendre qu'il faut vraiment une grave atteinte à l'intégrité physique pour que ce soit recevable ...) Vous êtes en première ligne, c'est à vous de montrer aux enfants coupables et à leurs parents que le harcèlement scolaire a des conséquences. Je suis consciente qu'on vous laisse de moins en moins de pouvoir ... c'est peut-être le moment de taper du poing sur la table et de le reprendre ? Bien utilisée, la communication est une arme redoutable ! À bon entendeur ...
Chers parents,
Ne croyez pas juste que "s'il y a quelque chose, mon enfant m'en parlera !" même si vous avez eu une discussion avec lui et que vous pensez avoir été très clair sur ce point ! Comme dit plus haut, si à l'école on lui dit que c'est rien, il ne jugera pas forcément utile d'en parler à ses parents. Il faut s'inquiéter dès lors qu'il ne parle plus de ses journées, dit avoir souvent mal au ventre pour ne pas aller en cours, semble perdre goût à tout / se réfugie dans une activité spécifique ou que les notes baissent d'un coup.
Donner le droit à vos enfants de se défendre ! Attention, il n'est pas question d'aller péter les dents de tout le monde à la moindre réflexion ni de créer un fightclub ! Certainement pas ! Mais soyons logiques : on dit aux enfants que la violence ne résout rien, que se battre c'est mal ... mais si lorsque quelqu'un prend l'initiative de commencer gratuitement, on minimise la plainte de la victime... à qui on donne raison, finalement ? J'estime alors que si un enfant s'est fait frapper par un autre et que le corps enseignant ne fait rien (ou ne peut pas ...) alors la moindre des choses est de permettre à la victime de se défendre. L'enfant qui a commencé pourra alors comprendre que ce qu'il fait a des conséquences et peut se retourner contre lui ! Vous connaissez certainement le principe du "Ne fais pas ce que tu ne veux pas qu'on te fasse !" non ?
Enfant timide ? Envisagez les arts martiaux ! Il ne s'agit pas simplement d'un sport de combat ! Ça a vraiment des vertus sur le corps et l'esprit. Ça favorise la maîtrise de soi, améliore la concentration, réduit le stress, permet de gagner en confiance en soi en réalisant ce de quoi nous sommes capables (maîtriser un adversaire dans un combat amical ou faire une démonstration de katas). Aussi, je précise, les professeurs d'arts martiaux vous répèteront inlassablement qu'on utilise les arts martiaux qu'en cas d'absolue nécessité !
Envisagez que vos petits chéris ne sont peut-être pas de petits anges à l'école. Les enfants adaptent leur comportement en fonction d'avec qui ils sont et de ce qu'on leur tolère. Si j'ai vite compris à l'époque que le personnel enseignant n'avait pas un grand pouvoir, j'étais certainement loin d'être la seule !
Petit mot de la fin ...
Je suis consciente que ce post' risque d'en choquer plus d'un et dans un sens c'est peut-être le but recherché. À chaque fois que je vois un article ou un reportage sur le suicide d'un enfant harcelé, avec à chaque fois un "L'établissement savait" ou "Ah bah on aurait pas pensé !" ... je serre fort les poings.
Si je me permets de faire ce post', c'est parce que j'ai pu me défendre. J'ai montré très vite quelles étaient les limites à ne pas franchir mais c'est loin d'être le cas de tout le monde. Par moment, je me demande comment ça se serait passé si je ne m'étais pas défendue. Jusqu'où ça aurait pu aller ?
Certes, mes préconisations dénotent clairement avec l'idée du monde sans violence qu'on essaie d'inculquer aux enfants ... mais rendons nous à l'évidence, si on refuse d'écouter les victimes et de leur apporter du crédit ... si on refuse de punir fermement les coupables pour faire entendre que le harcèlement scolaire n'est pas toléré ... que reste-t-il ?
Enfin sachez que je suis sincèrement désolée si mes propos peuvent choquer. Je ne souhaite pas prôner la violence mais la légitime défense. Encore une fois, si vous trouvez que je dois ajouter un label communautaire sur ce post, n'hésitez pas à me contacter par DM ou directement dans les commentaires.
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prosedumonde · 5 months
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C’est toujours quand on pense que la vie vous sourit qu’elle vous trahit.
Mohamedou Ould Slahi, Carnets de Guantanamo
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claude-vergoz · 1 year
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"L'école Pyrénées: mon bonheur du jour" Merci, Françoise Larouge, de ce témoignage sur l'école publique!
© Claude Vergoz, 2022- Leave captions and credits, no re-blogs to NSFW/18+
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annajojanisz · 7 months
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Écouter / acheter: Journal d'Incarnation — Annajo Janisz de Annajo Janisz
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albad · 9 months
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Laissé pour mort par la BAC de Marseille après un tir de LBD, Hedi témoi...
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thomas-querqy · 11 months
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Homophobie dans le football : série "Adieu ma honte" sur My Canal, par Ouissem Belgacem adapté de son récit éponyme.
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pierre-hector · 8 hours
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Cancer du foie : Michel
Mars 2017, Michel Lambert, 64 ans, suite à une perte de poids, puis une visite chez son médecin traitant, subit une batterie d’examens échographiques, sanguins, IRM, une biopsie du foie. Verdict : tumeur évolutive du foie, stade terminal. Un mois plus tard, selon prescription d’un gastro-entérologue, Michel débute un traitement chimiothérapeutique par comprimés à domicile. Quinze jours plus tard, suite à des douleurs atroces, divagation, 40 °C de fièvre, Michel finit aux urgences. Victime d’une infection dont on ne connaît la cause, Michel se retrouve perfusé sous antibiotiques dans l’attente d’y voir plus clair. Une cancérologue leur explique alors que douleur et infection sont liées aux comprimés de chimio. Deux solutions lui sont avancées : soit Michel sert de cobaye, soit il stoppe momentanément son traitement.
Sur la proposition de sa fille, Laura, qui s’intéresse aux médecines naturelles depuis des années, Michel arrête tout traitement médical. Les médecins remettent en doute tout ce qu’on tente de leur communiquer sans ouverture possible [ndr – dans mon propre cas, c’est pareil et écrit noir sur blanc, avec inversion accusatoire de l’attitude du médecin sur ma personne.]. C’est sous une décharge que Michel sort avec sa fille de l’hôpital.
Une [naturo]thérapeute (Laurence) conseille cinq huiles essentielles pour contrer l’infection. En 24 heures, la fièvre tombe, les douleurs disparaissent, Michel “respire” à nouveau. Laurence, la thérapeute, lui parle de la méthode Mirko Beljanski qui est à base de plantes (1). Le 30 mai 2017, Michel se lance dans ce traitement. À cette périodes, les AFP (marqueurs du cancer) sont à 250 413 UI/ml (la norme est < 7,4 UI/ml).
Lary, le fils de Michel, lui propose de prendre des jus de betteraves + carottes + oignons rouges + gingembre +curcuma qui aident à reminéraliser, par suite régénérer le foie.
En outre, Michel change son régime de vie. Il se met au cru et passe donc à un régime alimentaire anti-inflammatoire : plus de gluten, plus de lactose, aucune viande rouge, plus de café, plus de sucre… alimentation réajustée au fil des analyses pour ré-alcalyniser le corps. Une journée type : un test de PH, une douzaine de gélules Beljanski, des jus spécifiques adaptés à chaque situation, une alimentation adaptée aux besoins vitaux ; ainsi que des exercices de sophrologie qui tentent d’identifier les causes profondes de la maladie afin d’éviter les récidives. Michel avoue que cela n’a pas été facile.
Chaque mois, Michel suit l’évolution de ses AFP qui diminuent en trois mois, passant de 250 413 UI/ml à 635,4 UI/ml (la norme est < 7,4 UI/ml).
Michel se retrouve alors avec une ascite au ventre. Le médecin n’avait comme solution de le ponctionner à vie. Laurence, la naturothérapeute, leur conseille un jus spécifique à ces cas-là associé à un simple diurétique [ndr – on ne saura pas de quels ingrédients il s’agit]. En quelques semaines, l’ascite est éliminée.
Après des hauts et des bas, Michel, peu à peu avec l’aide de tout son entourage, s’est sorti d’affaire. Ses AFP sont stabilisés à 3,0 UI/ml, bien en dessous de la norme (< 7,4 UI/ml).
‣ Chaîne Youtube « Regenere / Thierry Casasnovas », « Épisode n°3 sur le cancer : Témoignage de guérison naturelle d'un cancer du foie en stade terminal », pub. 22 juin 2019, https://youtu.be/xKylI-KRPaw?si=AERpfQa_B4w1XN-v (cons. 28 avril 2024)
‣ Site RGNR.TV (payant), « Épisode n°3 sur le cancer : Témoignage de guérison naturelle d'un cancer du foie en stade terminal », pub. 22 juin 2019, https://www.rgnr.tv/archives/pisode-n3-sur-le-cancer-temoignage-de-guerison-naturelle-dun-cancer-du-foie-en-stade-terminal/ (cons. 28 avril 2024). —
(1) « Mirko Beljanski, né le 27 mars 1923 à Turija (Srbobran) et mort le 28 octobre 1998 à Paris, est un biologiste français controversé d'origine yougoslave. “Découvreur” de remèdes d'origine “naturelle” contre le cancer et le sida, sans efficacité démontrée, plusieurs personnes, dont sa femme, sont condamnées, après sa mort, pour exercice illégal de la pharmacie, pour avoir fabriqué ou distribué ces remèdes. [ndr : vous voilà prévenus !] […] Marié avec Monique Beljanski, il a une fille, Sylvie Beljanski, naturopathe controversée pour ses prises de positions, ayant notamment vanté les effets anticancéreux des thés verts. [ndr – ce que fit pourtant aussi David Servan-Schreiber dans son livre Anticancer] » – Wikipedia, Mirko Beljanski, https://fr.wikipedia.org/wiki/Mirko_Beljanski (cons. 27 avril 2024).
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le schéma du 'répète un peu pour voir !' et de tant d'autres phrases d'emportés, c'est pour moi l'idéologie 'que de la gueule', de la provocation, un truc qui ne peut aboutir qu'à la violence d'un conflit déraisonnable, un truc que je trouve tellement vide sur l'échelle de la hauteur de propos, tellement improductif et inutile… j'suis à ce point contaminé par ma conviction, que tout ce que j'entends à 'répète un peu pour voir', c'est 'je suis sourd ou un peu con' qui provoque en moi la pitié de l'animosité et la peur de la bestialité… des sketchs de comportements bien bas, c'est à pleurire ! et y'en a plein de ces phrases 'que de la gueule' (ou au mieux, 'avec des muscles')…
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