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#connexions
nerianasims · 2 months
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There are way too many people on this website who sound like Jodi Hildebrandt when talking about sex, and especially when talking about men.
I won't give details here as they're incredibly upsetting. But: She's a Mormon sub-cult leader who abused children horrifically, is negatively sex-obsessed, and has split up multiple marriages by persuading women that their husbands were dangerous for such things as "glanced at another woman," "is attracted to his wife," and "exists as a man."
It's shocking to me that she didn't manage to kill any children. She came incredibly close with at least one -- the one who escaped and rescued himself and his younger sister by doing so.
Here is an interview with one of her niblings whom she abused: https://www.youtube.com/watch?v=gCeK7sIP2Y0. TW for severe child abuse, spiritual abuse, sexual abuse, and for pretty much everything.
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plexussolaire · 4 months
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Pousser la porte et prendre une chaise
Hier soir, troisième semaine de réunion des Alcooliques Anonymes. C'est ma sixième réunion.
La plus belle réunion depuis la première.
Ça fait quinze jours que je suis abstinente, j’en savoure les premiers effets bénéfiques. Je dors le même nombre d’heure mais la qualité de mon sommeil s’est significativement améliorée, si l’on exclue les réveils nocturnes causés par le chat. Je me sens calme, reposée, mon humeur s’est stabilisée : je ne pars pas dans les tours, je n’ai pas l’impression d’avoir besoin de re-fonder ma vie entièrement et sur de nouvelles bases, chaque matin. Je ne me mets pas en colère, je ne panique pas dès qu’un problème se présente, je suis tranquille. Je crois que j’ai cessé d’avoir peur tout le temps, et d’avoir honte. Je n’ai plus cette croix à porter, si lourde sur mes épaules, le lendemain d’une simple bière légère.
Je suis même heureuse, je peux le dire. C’est aussi simple. C’est ce sentiment euphorique qui m’avait convaincu d’arrêter la thérapie. Je me souviens de ce fameux mois de septembre, il y a un an et demi, où tout roulait, mon quotidien, ma vie sociale, mes valeurs, l’intérêt que je portais à la vie, le désir, l’enthousiasme. Sans alcool. J’ai replongé après, mais c’était la première fois de ma vie que je me sentais légère et joyeuse, durablement. J’ai passé un temps infini à livrer une bataille titanesque contre le poison qu’insinuait l’alcool dans mes veines, même quand je ne buvais pas deux jours, et c’est ça que je trouve fascinant aujourd’hui, en écrivant et réfléchissant à mon rapport à l’alcool, c’est que tant qu’on n’est pas abstinent, tant qu’on laisse une place à l’alcool dans notre vie, même quand on ne le consomme pas abusivement, il nous empoisonne l’esprit. Il est présent. Il ravive une petite honte, une fatigue, des souvenirs douloureux, des symptômes physiques. Il reste physiquement et mentalement dans notre système et nous met des bâtons invisibles dans les roues. Il change la face de notre quotidien sans qu’on s’en aperçoive.
J’ai tellement lutté pour dépasser la honte et la culpabilité d’être alcoolique, que j’ai développé à force d’obstination et de persévérance, des attitudes très saines pour compenser cet excès morbide. J’apprenais à lire tous les jours, à faire du sport régulièrement, j’ai mis en place des routines du matin, du soir, essayé des choses, reporté, recommencé, pendant des mois, à installer des habitudes pour bien vivre. J’ai lutté pour ma santé mentale. C’est un cadeau que je me suis fait : après tant d’effort pour les inscrire dans mon quotidien, arrêter l’alcool a suffit. Toutes ces habitudes qui me demandaient tant d’effort face à la petite voix de mon cerveau qui me disait : “tu es nulle”, “tu n’arriveras jamais à rien”, “tu ne sais rien faire”, deviennent infiniment plus simples depuis que j’ai retiré l’alcool de ce même quotidien. Tout est plus simple, alors, juste comme ça, je suis simplement heureuse. J’ai enlevé le bâton de ma roue, et je l’ai fait quand j’ai compris qu’il fallait le faire pour moi. Arrêter de boire, je l’ai fait pour moi, et il n’y a pas d’autre façon d’arrêter de boire.
Le partage de P. Hier en réunion parlait de ça. Pour certains, on arrête pour les autres, pour retrouver un travail, récupérer son permis, son appartement… mais c’est seulement quand on comprend qu’on mérite d’arrêter de boire et d’aller mieux, soi, parce que personne ne le fera pour nous, qu’on passe le cap de l’abstinence. On replongera plusieurs fois, mais on n’attendra plus que la solution viennent de l’extérieur. C’est pas qu’on en est pas capable, mais on arrête de boire seulement quand on se met à penser qu’on le mérite. Parce que nous sommes nos propres parents, nous devons d’abord être aimés par nous même, comme nous aurions aimé être aimé au départ. Toutes les personnes que je croise en réunion ont eu des enfances et des foyers dysfonctionnels. C’est tellement fort d’être parmi les siens. D’être parmi des gens qui comprennent ce que c’est que de vouloir se détruire parce qu’on n’a pas trouvé d’autre voie dans la vie, parce qu’on a pas trouvé de soutien ni de raison, déjà tout petit, de se lever et d’avancer.
Hier soir, j’ai trouvé du soutien. J’ai senti mon appartenance. Comme a dit S. Ici, j’ai ma place, parce que quand j’arrive, j’ai une chaise pour m’asseoir. Je peux m’exprimer. Personne ne va m’interrompre, je vais parler aussi longtemps que je le veux, et ces gens vont m’écouter comme on ne m’a jamais écouté nulle part. Ces gens dont je ne sais rien, à part les lieux sombres de leur addictions, leurs démons, leurs joies aussi dans leur rétablissement, m’ont apporté plus que ne l’a jamais fait ma propre famille.
Il y a trois semaines, c’était Noël. Un événement tellement désacralisé et obligatoire, qu’il ne ressemble plus qu’à un simple repas de famille du samedi midi. Il ne s’est rien passé de différent, mais j’ai mis deux semaines à m’en remettre, à me sentir terriblement vide, blessée, profondément malheureuse, dévastée, déprimée. Je n’arrivais plus à sortir de ce marasme d’idées noires, jusqu’à me dire mais à quoi bon ? À quoi bon vivre, si c’est pour ressentir ça ? Mais alors que s’était-il passé là-bas, pour qu’avec ma propre famille, je me sente si abîmée ? Et bien, il n’y avait rien. Pas de lien, pas de regard, pas de sourire, pas de câlin, pas même une tape sur l’épaule, un compliment ou une parole affectueuse. Que des visages renfrognés derrière des masques de personne qui luttent, qui ne veulent pas montrer leurs émotions, ni les ressentir ni les offrir. Pas d’écoute, pas d’attention, pas d’amour. Pas de connexion. Rien, en vérité. Des mots vides, répétés cent fois, sans foi, des mots qui passent entre les couverts, les verres de vins et s’échouent plus loin au pied de la table. Des ricanements débiles, des moqueries, des humiliations même parfois, de celles qui vous saccagent l’esprit avant même de savoir que vous en avez un.
Hier, T. A dit une phrase qui m’a fait réfléchir. La puissance supérieure des AA, c’est la puissance supérieure que nous avions placé dans l’alcool et qui nous dictait nos façons d’agir. Il suffirait de la déplacer dans autre chose, que ce soit Dieu, que ce soit l’Univers, que ce soit le groupe. Je crois qu’il a raison. Il existe encore quelque part dans mon cerveau une croyance, que je tends à déconstruire à présent grâce au programme, une croyance que l’alcool va m’aider à ne plus ressentir la souffrance d’abandon que m’a fait vivre ma famille, qu’il va m’aider à m’extirper de ma dépendance affective. J’ai déplacé en quelque sorte, ma dépendance désastreuse à ma famille, vers une dépendance désastreuse à l’alcool. Car je souffrais, et je souffre encore profondément, Noël me l’a montré. Renoncer à l’alcool, c’est aussi renoncer à cet amour que je n’aurai jamais, ce soutien que je n’aurai jamais, de leur part. Renoncer à mes dépendances, c’est m’accorder enfin la liberté de vivre sans cela, d’en faire le deuil. C’est vivre librement, sans attendre ce réconfort qui ne viendra jamais, qui n’est qu’illusion, et se change en griffe quand on s’approche un peu trop près.
Les personnes dépendantes cherchent à jamais la nourriture affective dont ils ont manqué, cherchent à jamais la sécurité affective et l’attention qu’on leur a refusé. Jusqu’au jour où ils s’aperçoivent que le produit qu’ils consomment possède la même essence que ce poison d’abandon, que le dépit familial. Consommer à outrance, c’est s’enfoncer un peu plus dans la mort et les idées noires, à rechercher l’oubli et l’aisance que nous aurait apporté cet amour initial. Mais la vie sans eux est plus douce, et c’est cela qui soigne.
Remplacer un vide par un gouffre, mais alors qu’est-ce qui vient après ? Comment remplace-t-on l’alcool ? Je crois que les AA sont effectivement une réponse. Je crois que ça marche. Ils m’apportent, une à deux fois par semaine, une drogue douce, humaine : la connexion, le partage, l’écoute, le soutien, gratuit, inébranlable, inconditionnel. Une drogue de rêve que j’ai désespéré de trouver un jour, alors qu’il suffisait de pousser la porte, et de s’asseoir sur une chaise.
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simonh · 2 months
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Untitled by Jordane Prestrot Via Flickr: ♐ 2023 ______________ www.prestrot.com Musique : Spotify . Deezer . Bandcamp Littérature : Livres Vidéos : YouTube . Vimeo Réseaux sociaux : Instagram . Facebook . Tumblr
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lafemani · 1 month
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aces-to-apples · 1 year
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It just occurred to me that Bethany tells Anders he reminds her of Malcolm and that's a reason why she likes him. Maybe he reminds Carver of Malcolm, too, and that's a reason why Carver doesn't like him.
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sualne · 8 months
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sneak peek for the next comic, it'll take a moment but it'll be done eventually.
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clarissefcd · 9 months
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Abeille charpentière au château de hautefort.
Dordogne - France
Juin 2023.
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im-getting-help · 1 month
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Okay but, imagine. Oliver and Felix.
They had the 💫maze moment💫 but after Felix says the magic words (you make my fcking blood run cold) Oliver freezes. He thought Felix was mad at him but he realizes he hurt him. Oliver never thought for a second that Felix would care enough to actually be hurt by him. He not only hurt him but he is scaring him. And so, he lets go, he mutters an "I'm sorry. I'm so sorry Felix" and he's gone.
Felix is UPSET, cause after all that he can't keep denying that he's in <something> with Ollie (was? is?). And he's mad cause Ollie is right. He wouldn'v care at all about him if he hadn't been interesting enough from the beginning. How did Ollie knew him that well? How did he know what lies to tell to keep him intrested? (Doesn't this just proves how much of a good friend I actually am? How well I actually know you?)
He needs space, he needs to simmer whatever all of this is. But not tonight.
So he gets out of the maze and drinks and smokes and fucks whoever and then Duncan is waking him up, giving him some tylenol or something and taking him to his room.
When he actually wakes up is late in the afternoon, he moves instinctively to the dining room, still dizzy. When he gets there all eyes are on him. What happened? It's not the first time he passed tf out after a party. Elspeth seems upset.
After he ate and is a little bit less dead Duncan informs him that Oliver is gone. He took all his belongings and left at some point during the night or morning who knows. No one saw him leave.
Felix gets up and goes back to his room, through the bathroom and... empty bedroom. No signs of Oliver. The room was clearly recently cleaned. He opens the closet, nothing. Back to the bathroom, empty too.
Fuck.
Duncan tells him that the only thing he left behind was the costume and the black suit Felix lend him. Oh, and a blue button up that was still in the laundry room.
The rest of summer Felix tries to get a hold of Oliver but is impossible. He texts, calls and leaves voicemails, nothing. He finds the phone number of Oliver's house but when he calls Oliver's dad tells him that he's not home, he's probably back at Oxford. Felix packs and leaves Saltburn early. Back at Oxford he goes straight to Oliver's dorm, he knocks but nothing, he stats pounding the door "c'mon Ollie, I just want to talk!" he tries the knob, the door opens, the room is empty.
He learns quickly that Oliver moved. He didn't just moved rooms, nope, he moved colleges. He's gone.
That night Felix cries holding Ollie's shirt :)
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etincelleart · 3 months
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If that makes sense, sometimes I wanna skip the whole "taking time to get to know each other and bond to develop attraction" and just jump straight to commit act of lesbianism, but I'm demi so-
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tamaritchi · 1 year
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Cheerful Mametchi. ✨ ⁠\⁠(⁠・⁠◡⁠・⁠)⁠/✨
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debgall · 1 year
Photo
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Remember today you’re enough Please don’t do this my heart is breaking Know they love you you tried You did but So did they But I raged so much But so did they We built our castles just to watch them wash away They are my rascals I can’t let them walk away In the waves, oh the waves Hold my hand
Chords - The Amazing Devil
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So take this heart and break this heart for extraordinary things It's not a want, it's a need It is paying no heed to what others say to sing The greatest songs are made up of unspoken words of love Of them I have had enough With you, I have enough With you, I am enough I am, I am enough
Extraordinary Things - Jaskier
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slowandsweet · 1 year
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To be normal is the ultimate aim of the unsuccessful.
– Carl Jung
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tamapalace · 7 months
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Wilbur Soot from Lovejoy Band Shows off Pink Tamagotchi Connexion V3 in NME Interview
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Wilbur Soot, the co-founder of the British indie rock band Lovejoy was recording an interview with fellow band members for NME at Reading Festival, an annual music festival that takes place in Reading, England. New Musical Express which is a British music, film, gaming, and culture website and brand.
The interviewer asks for the story behind Wilbur Soot’s love for Tamagotchi, Wilbur pulls out the Tamagotchi from his bag and shows it off to the camera. It appears to be a Tamagotchi Connexion pink with ice cream shell which was actually a gift from a fan!
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Wilbur explains that he also has a limited edition gold Tamagotchi too which is his everyday Tamagotchi. Fans actually give them Tamagotchi’s, and Wilbur is a big Tamagotchi fan. In fact Wilbur was a member of a Tamagotchi forum back in 2005 when he was 10, and that is where his name Soot comes from.
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winepresswrath · 3 months
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trying to plot out a xichen/huaisang emma au solely for the purposes of slotting jin guangyao and nie mingjue into the already married siblings role. in theory this leaves us with no one to play emma's dad but no they're both emma's dad for maximum impact. and obviously jin guangyao is also the nanny. and it ends with huaisang vowing to be worse, actually.
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tamatomo · 2 years
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The cutest
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