Tumgik
#alcoolisme
plexussolaire · 4 months
Text
Pousser la porte et prendre une chaise
Hier soir, troisième semaine de réunion des Alcooliques Anonymes. C'est ma sixième réunion.
La plus belle réunion depuis la première.
Ça fait quinze jours que je suis abstinente, j’en savoure les premiers effets bénéfiques. Je dors le même nombre d’heure mais la qualité de mon sommeil s’est significativement améliorée, si l’on exclue les réveils nocturnes causés par le chat. Je me sens calme, reposée, mon humeur s’est stabilisée : je ne pars pas dans les tours, je n’ai pas l’impression d’avoir besoin de re-fonder ma vie entièrement et sur de nouvelles bases, chaque matin. Je ne me mets pas en colère, je ne panique pas dès qu’un problème se présente, je suis tranquille. Je crois que j’ai cessé d’avoir peur tout le temps, et d’avoir honte. Je n’ai plus cette croix à porter, si lourde sur mes épaules, le lendemain d’une simple bière légère.
Je suis même heureuse, je peux le dire. C’est aussi simple. C’est ce sentiment euphorique qui m’avait convaincu d’arrêter la thérapie. Je me souviens de ce fameux mois de septembre, il y a un an et demi, où tout roulait, mon quotidien, ma vie sociale, mes valeurs, l’intérêt que je portais à la vie, le désir, l’enthousiasme. Sans alcool. J’ai replongé après, mais c’était la première fois de ma vie que je me sentais légère et joyeuse, durablement. J’ai passé un temps infini à livrer une bataille titanesque contre le poison qu’insinuait l’alcool dans mes veines, même quand je ne buvais pas deux jours, et c’est ça que je trouve fascinant aujourd’hui, en écrivant et réfléchissant à mon rapport à l’alcool, c’est que tant qu’on n’est pas abstinent, tant qu’on laisse une place à l’alcool dans notre vie, même quand on ne le consomme pas abusivement, il nous empoisonne l’esprit. Il est présent. Il ravive une petite honte, une fatigue, des souvenirs douloureux, des symptômes physiques. Il reste physiquement et mentalement dans notre système et nous met des bâtons invisibles dans les roues. Il change la face de notre quotidien sans qu’on s’en aperçoive.
J’ai tellement lutté pour dépasser la honte et la culpabilité d’être alcoolique, que j’ai développé à force d’obstination et de persévérance, des attitudes très saines pour compenser cet excès morbide. J’apprenais à lire tous les jours, à faire du sport régulièrement, j’ai mis en place des routines du matin, du soir, essayé des choses, reporté, recommencé, pendant des mois, à installer des habitudes pour bien vivre. J’ai lutté pour ma santé mentale. C’est un cadeau que je me suis fait : après tant d’effort pour les inscrire dans mon quotidien, arrêter l’alcool a suffit. Toutes ces habitudes qui me demandaient tant d’effort face à la petite voix de mon cerveau qui me disait : “tu es nulle”, “tu n’arriveras jamais à rien”, “tu ne sais rien faire”, deviennent infiniment plus simples depuis que j’ai retiré l’alcool de ce même quotidien. Tout est plus simple, alors, juste comme ça, je suis simplement heureuse. J’ai enlevé le bâton de ma roue, et je l’ai fait quand j’ai compris qu’il fallait le faire pour moi. Arrêter de boire, je l’ai fait pour moi, et il n’y a pas d’autre façon d’arrêter de boire.
Le partage de P. Hier en réunion parlait de ça. Pour certains, on arrête pour les autres, pour retrouver un travail, récupérer son permis, son appartement… mais c’est seulement quand on comprend qu’on mérite d’arrêter de boire et d’aller mieux, soi, parce que personne ne le fera pour nous, qu’on passe le cap de l’abstinence. On replongera plusieurs fois, mais on n’attendra plus que la solution viennent de l’extérieur. C’est pas qu’on en est pas capable, mais on arrête de boire seulement quand on se met à penser qu’on le mérite. Parce que nous sommes nos propres parents, nous devons d’abord être aimés par nous même, comme nous aurions aimé être aimé au départ. Toutes les personnes que je croise en réunion ont eu des enfances et des foyers dysfonctionnels. C’est tellement fort d’être parmi les siens. D’être parmi des gens qui comprennent ce que c’est que de vouloir se détruire parce qu’on n’a pas trouvé d’autre voie dans la vie, parce qu’on a pas trouvé de soutien ni de raison, déjà tout petit, de se lever et d’avancer.
Hier soir, j’ai trouvé du soutien. J’ai senti mon appartenance. Comme a dit S. Ici, j’ai ma place, parce que quand j’arrive, j’ai une chaise pour m’asseoir. Je peux m’exprimer. Personne ne va m’interrompre, je vais parler aussi longtemps que je le veux, et ces gens vont m’écouter comme on ne m’a jamais écouté nulle part. Ces gens dont je ne sais rien, à part les lieux sombres de leur addictions, leurs démons, leurs joies aussi dans leur rétablissement, m’ont apporté plus que ne l’a jamais fait ma propre famille.
Il y a trois semaines, c’était Noël. Un événement tellement désacralisé et obligatoire, qu’il ne ressemble plus qu’à un simple repas de famille du samedi midi. Il ne s’est rien passé de différent, mais j’ai mis deux semaines à m’en remettre, à me sentir terriblement vide, blessée, profondément malheureuse, dévastée, déprimée. Je n’arrivais plus à sortir de ce marasme d’idées noires, jusqu’à me dire mais à quoi bon ? À quoi bon vivre, si c’est pour ressentir ça ? Mais alors que s’était-il passé là-bas, pour qu’avec ma propre famille, je me sente si abîmée ? Et bien, il n’y avait rien. Pas de lien, pas de regard, pas de sourire, pas de câlin, pas même une tape sur l’épaule, un compliment ou une parole affectueuse. Que des visages renfrognés derrière des masques de personne qui luttent, qui ne veulent pas montrer leurs émotions, ni les ressentir ni les offrir. Pas d’écoute, pas d’attention, pas d’amour. Pas de connexion. Rien, en vérité. Des mots vides, répétés cent fois, sans foi, des mots qui passent entre les couverts, les verres de vins et s’échouent plus loin au pied de la table. Des ricanements débiles, des moqueries, des humiliations même parfois, de celles qui vous saccagent l’esprit avant même de savoir que vous en avez un.
Hier, T. A dit une phrase qui m’a fait réfléchir. La puissance supérieure des AA, c’est la puissance supérieure que nous avions placé dans l’alcool et qui nous dictait nos façons d’agir. Il suffirait de la déplacer dans autre chose, que ce soit Dieu, que ce soit l’Univers, que ce soit le groupe. Je crois qu’il a raison. Il existe encore quelque part dans mon cerveau une croyance, que je tends à déconstruire à présent grâce au programme, une croyance que l’alcool va m’aider à ne plus ressentir la souffrance d’abandon que m’a fait vivre ma famille, qu’il va m’aider à m’extirper de ma dépendance affective. J’ai déplacé en quelque sorte, ma dépendance désastreuse à ma famille, vers une dépendance désastreuse à l’alcool. Car je souffrais, et je souffre encore profondément, Noël me l’a montré. Renoncer à l’alcool, c’est aussi renoncer à cet amour que je n’aurai jamais, ce soutien que je n’aurai jamais, de leur part. Renoncer à mes dépendances, c’est m’accorder enfin la liberté de vivre sans cela, d’en faire le deuil. C’est vivre librement, sans attendre ce réconfort qui ne viendra jamais, qui n’est qu’illusion, et se change en griffe quand on s’approche un peu trop près.
Les personnes dépendantes cherchent à jamais la nourriture affective dont ils ont manqué, cherchent à jamais la sécurité affective et l’attention qu’on leur a refusé. Jusqu’au jour où ils s’aperçoivent que le produit qu’ils consomment possède la même essence que ce poison d’abandon, que le dépit familial. Consommer à outrance, c’est s’enfoncer un peu plus dans la mort et les idées noires, à rechercher l’oubli et l’aisance que nous aurait apporté cet amour initial. Mais la vie sans eux est plus douce, et c’est cela qui soigne.
Remplacer un vide par un gouffre, mais alors qu’est-ce qui vient après ? Comment remplace-t-on l’alcool ? Je crois que les AA sont effectivement une réponse. Je crois que ça marche. Ils m’apportent, une à deux fois par semaine, une drogue douce, humaine : la connexion, le partage, l’écoute, le soutien, gratuit, inébranlable, inconditionnel. Une drogue de rêve que j’ai désespéré de trouver un jour, alors qu’il suffisait de pousser la porte, et de s’asseoir sur une chaise.
5 notes · View notes
Text
Victor
Tumblr media
— Ma femme elle voulait accoucher dans l’eau. C’est vrai hein, c’est vrai de ouf. Dans certaines maternités, ils font ça. Mais comme elle a jamais été enceinte, elle a pas pu réaliser son rêve. Aujourd’hui, on n'est plus ensemble, parce que tu vois, elle m’a quitté. Elle adorait l’eau mais elle supportait pas l’alcool, et comme je bois que ça, de l’alcool, ça l’a fait fuir. Enfin bref, voilà quoi. Hey, Brigitte, au fait, tu sais que j’étais beau gosse quand j’étais jeune ? — T’es pas encore tout à fait vieux. — Non mais quand j’étais tout jeunot, tout minot comme dirait mon ami Gillou, au sortir de l’adolescence quoi. J’étais vraiment beau gosse hein, de ouf ! Le mec dont toutes les meufs rêvent au lycée, que toutes les meufs regardent, eh ben, c’était moi. Je t’assure. Je les faisais toutes tomber, comme des mouches. J’étais un bourreau des cœurs. Tu peux pas savoir comment je plaisais, Brigitte, de ouf. — Oh mais j’imagine. — Y a que ma femme qui a fini par me résister. C’était au moment où j’étais plus irrésistible, sauf pour le pinard. Je lui résiste pas non plus à vrai dire : moi et le pinard c’est une grande histoire d’amour. Mais c’est pas le pinard qui accouchera de mon enfant dans l’eau.
Victor, il devait avoir moins de 40 ans mais on lui en donnait 60. Je le crois quand il me dit qu’ils les faisaient toutes craquer dans une autre vie. Au milieu de son visage usé, de son teint verdâtre et sa peau burinée par un soleil trop ardent, il avait gardé le regard intact d’une beauté flamboyante. Ses yeux bleus d’une intensité déstabilisante était comme la preuve de sa majesté perdue.
— Trop belles tes baskets Toto ! Mais c’est qu’elles sont flambant neuves en plus ! — Ouais, ils sont sympas chez Emmaüs. Bon, d’habitude ils me refilent que des godasses trop petites ou trop grandes, ou trop moches, mais là franchement j’ai eu de la chance, je peux me la péter.
Il avait sorti une énième cannette de bière de son immense de sac en plastique de supermarché. Et comme de sa main tremblante il avait cassé la languette en voulant l’ouvrir, il a sorti de sa sacoche toute rafistolée un coupe-ongle, a sélectionné la lime à ongles tranchante et a fait un trou dans le toit d’aluminium. De la mousse a giclé et il a continué à parler. — Tu sais ce que je voudrais de ouf moi, Brigitte, quand je serai vieux, mais vraiment plus vieux, tu sais ce que je voudrais de ouf ? — Non, balance, qu’est-ce que tu voudrais de ouf ? — Je voudrais faire comme toi, écrire. Écrire des beaux livres pour faire rêver les enfants. — Ben vas-y mon gars. Attends pas d’être trop vieux. Fais-le maintenant. — Ben ouais, de ouf, de ouf. Faut que je le fasse maintenant. Mais demain, parce qu’aujourd’hui j’ai trop bu, le brouillard c’est pas un super co-auteur. — Fais-le maintenant Victor. Aujourd’hui. Demain, c’est incertain. Le meilleur moment de la vie, c’est maintenant. Tiens, prend cette feuille et ce stylo. Avec ça tu peux refaire le monde et la vie, et faire rêver n’importe qui, petits et grands, écrire le passé, le futur et même le présent. Pas demain Victor, aujourd’hui, maintenant, tout de suite. Quand tu seras trop vieux, eh ben, tu seras trop vieux. Et ce sera une excellente excuse pour pas t’y mettre. — Merci Brigitte, tu déchires de ouf. Bon, je vais y aller, ça fait une heure que je te raconte ma vie, je parle trop. — Écris mon pote, écris. — Merci de m’avoir écouté en tout cas Brigitte, et bonne soirée ! — Allez, bonne soirée. Et j’te préviens, reviens pas si t’as pas écrit ! Et lève le coude sur la boisson. Je vois bien ta tête : je sais, c’est pas facile. Ça te paraît même impossible. Mais si t’y arrives, j’suis sûre qu’elle reviendra, ta gonzesse, et vous l’aurez cet enfant qui va naître dans l’eau. — C’est trop tard, Brigitte. — C’est jamais trop tard Victor, jamais trop tard.
// Dédé ANYOH //
2 notes · View notes
francepittoresque · 2 years
Photo
Tumblr media
ANECDOTE | Soignez-vous par le vin : le grand retour des vins médecins ➽ https://bit.ly/3OZrnXj En 2011, l’ouvrage du mystérieux Docteur Emmérick-Adrien Maury intitulé « Soignez-vous par le vin », best-seller des années 1970-80, était réédité. Qui était ce médecin et que vantait-il dans son ouvrage, à une époque où le fléau de l’alcoolisme sévissait déjà de longue date cependant que les boissons alcooliques n’étaient pas encore maudites et que les vins étaient encore bénis ?
1 note · View note
Text
Portrait de mon arrière-grand-père, Martial Arsène Élie Dilis (1882-?) - Comment l’inconnu s’est révélé
En ce début d’année 2024, l’idéal aurait été de parler de mon sosa 2024. Malheureusement, je ne l’ai pas encore trouvé ! Je me contenterai donc de faire le portrait de mon sosa 24, mon arrière-grand-père maternel, Martial Arsène Élie Dilis (1882-?). Peu d’informations orales m’ont été transmises à son sujet par ma mère, qui l’a peu connu. Elle me l’a décrit comme alcoolique et rendant mon…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
lesportesdelaudela · 1 year
Text
L'alcoolisme
Toutes les dépendances sous toutes leurs formes sont des imperfections, des conditions nocives qui sont prétendues être une « seconde nature ». Par conséquent, les dépendances doivent être combattues partout où elles sont révélées et où elles trouvent leur soutien. Beaucoup de toxicomanes les classent avec dédain comme « dénués de sens ». La dépendance apparaît généralement sous le couvert d’une…
Tumblr media
View On WordPress
1 note · View note
youtube
HYPNOSE Arrêter l'alcool, l'alcoolisme - Combattre l'alcool par l'hypnose - creer un nouvel avenir 
#hypnose #arreter #alcool #alcoolisme - 
Certaines vidéos peuvent être vues comme une idée, un concept. Je ne détiens pas la vérité absolue.  
Bienvenue dans cette Hypnose pour Arrêter l'alcool ou l'alcoolisme, aidé de PNL.  
Cette hypnose ne peut en aucun cas remplacer un traitement médical. 
Sachez également que je ne suis pas un expert dans le domaine de l'alcool.  
Dans cette hypnose, nous allons aborder ce sujet qu'est l'alcool, et peut être démystifier brièvement certaines choses.  
Tout d'abord je décris brièvement le sujet, et les addictions ou comportements en général que nous pouvons parfois rencontrer dans notre vie. 
Ensuite vous allez par la respiration et le laisser aller, vous détendre et prendre ce moment pour vous, et en profiter. 
Dans cette relaxation vous allez peut être ressentir l'énergie de vie, en imaginant les choses toujours plus grandes. 
Viendra ensuite un moment où vous vous concentrerez sur les bonnes choses et les possibilités de la pensée et des actions. 
Ensuite d'une manière spectateur / spectatrice, vous pourrez visualiser des choses dans un lieu agréable et remplie de bonnes énergies favorables à la réflexion et aux choses simples. 
Et par un travail de réflexion, d'analyse, de recherche, de dépassement et pleins d'autres choses, vous choisirez ce qui est bon pour vous. 
Vous choisirez ce que vous devez garder, ce que vous devez dépasser, ce que vous devez supprimer de votre vie ou votre passé pour créer un nouveau futur ou un nouveau présent qui vous correspond mieux. 
Peut être que vous vous dégagerez de choses qui ne sont plus utiles, des fardeaux ou poids du passé. 
Vous pourrez ainsi imaginer un nouveau futur chargé de bonnes choses, de bonne volonté, et de dépassement, plein de bonnes énergies. Peut être qu'à partir de ce moment et aidé par la PNL (Programmation Neuro Linguistique) vous saurez faire et penser les bonnes choses pour votre futur, et les programmer ou les créer. 
Après un travail de visualisation de votre futur, vous trouvant dans ce lieu agréable, chargé de bonnes énergies, vous irez finir votre dégagement, purification, dépassement de soi, sous une cascade d'énergie qui viendra vous laver des dernières traces restantes, s'il y en a encore. 
Ensuite toujours dans le calme et la détente, vous reviendrez ici et maintenant, en récupérant les bienfaits de ce travail et de cette séance d'hypnose. 
Et j'espère que cette hypnose vous servira, vous sera agréable et efficace. 
Et même si elle ne vous guérit pas dans l'instant, peut être que cette hypnose vous apportera l'étincelle nécessaire à surmonter des problèmes qui étaient liés à l'alcool. 
Le simple fait que vous essayer ou faites cette hypnose montre déjà une volonté d'avancer et de dépasser ou surmonter les choses.  
Je vous souhaite le meilleur, et également force et courage. Rien n'est impossible ( en restant dans un cadre rationnel).  
N'hésitez pas à commenter si vous en avez l'envie.  
HYPNOSE Arrêter l'alcool, l'alcoolisme - Combattre l'alcool par l'hypnose - creer un nouvel avenir  
#hypnose #arreter #alcool #alcoolisme #vaincrelalcool #stopalcool #arreterdeboire #arreterlalcool #sefaireaider #aide #hypnosespirituelle #hypnoseericksonienne #pnl #energie #viral #pourtoi #newage  
@MeditationHypnoseAuraNature 
#meditationhypnoseauranature
0 notes
unetealombre · 1 year
Text
Tumblr media
0 notes
Text
L'homme tombé du ciel de Walter TEVIS
L’homme tombé du ciel de Walter TEVIS
Cher(e) voyageur(e), J’ai lu ce livre en lecture commune avec Marie du blog « Mots et pelotes », Jay de « 4 de couverture » et Aurélia de « Ma lecturothèque ». Pour la lecture commune, je n’avais clairement pas voté pour ce livre en premier. Il me faisait envie, mais d’autres titres encore plus, néanmoins je suis contente de l’avoir lu. J’ai été d’autant plus tentée que la couverture de…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
Text
80 / 120 hours since sober - 5th day
Depressed. Wanna die. I've never been that good at anything, i'm not nice and not as good looking as I thought. Also fat.
Must write letters to people I love. The end is nigh.
Sucked dick. Went to the groceries. Went for breakfast. Came home with S. If he wasn't there I don't know how I would've made it so long. Went out for light bulbs. Came home for more sex. Huffing. Ate steak. A very good ice cream treat.
Now more depressed. Want more huffing to cope. Hoarding my lorazepam for better purposes.
0 notes
stephanemortimore · 2 years
Text
Small town crime, blood and booze
Small town crime, blood and booze
Après le foutraque et super généreux Everything, Everywhere, All at once des Daniels, il me fallait quelque chose de sobre et carré comme un bon polard dans une petite ville sans nom.  Small Town Crime, sans que je le sache, répondait exactement à mes attentes. Un antihéros fatigué et qui ne fait pas semblant de picoler du soir au matin. Une vie sans relief à peine enjolivée par une Chevrolet…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
Text
Jarred McGinnis - Le Lâche
Jarred McGinnis – Le Lâche
RENTRÉE LITTÉRAIRE 2022 Imaginez un premier roman comme un uppercut, non pas contre un adversaire, juste contre soi-même, contre ce narrateur qui s’appelle comme son écrivain, Jarred McGinnis ! Le Lâche, avec ses majuscules doublées, raconte comment un fauteuil roulant redonne à son propriétaire l’envie de revivre, allégé des entraves de son passé, réconcilié avec lui-même à travers une relation…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
plumedepoete · 2 years
Text
Alcoolisme en héritage - Colette Guinard
Alcoolisme en héritage – Colette Guinard
Alcoolisme en héritage Pour celui, dont la vie lui a donné en héritage Ce sacré fardeau qu’il porte sur son dos Est un véritable naufrage et non un cadeau Qui contamine toute sa famille à son désavantage Prévoyant pour elle, un avenir dans un tombeau. Alors, que tout homme se doit de la protéger Mais cette attitude, n’est qu’un résultat tyrannique Égoïsme, sans vergogne, avec comportement…
Tumblr media
View On WordPress
1 note · View note
oren-le-conteur · 2 years
Text
''Nous n’avions que la vie devant nous''
(Disponible sur Amazon ⬇️)
Tumblr media
~ Il est des albums photos qu’on hésite à parcourir. Parce qu’ils sont les témoins d’une époque révolue, parce qu’ils ravivent des souvenirs qu’on préfère oublier… Parce qu’ils sont le reflet de ce qu’on était, de ce qu’étaient les autres ; ceux qui s’en sont allés, ceux qui sont restés, ceux qui dérivent entre ici et ailleurs comme des naufragés paumés sur le rivage d’un nouveau monde.
Mais lorsque les souvenances nous inondent, il devient urgent d’écoper le trop-plein avant de sombrer dans l’amertume, la nostalgie, la mélancolie…
Les passéistes n’ont de cesse de vanter l’autrefois. Était-ce mieux avant ?
Avant n’était que le commencement d’une histoire classique :
il était une fois la vie, balancée à la gueule d’un enfant qui n’avait rien demandé…
De quoi ça parle ?
Il s’agit d’un nouveau Recueil d’une quatre-vingtaine de poésies et textes poétiques retraçant ma jeunesse (naissance, enfance, adolescence…)
J’ai pensé ce livre comme un album photo, je vous livre des souvenirs, des bouts de vie, histoire d’en apprendre plus sur l’homme-enfant que je suis.
De châteaux de sable en boîte de nuit, de chagrins infantiles en chagrins d’amour, de biberons en pintes de bière… La vie dans ce qu’elle a de plus réelle, ni plus ni moins.
J’espère que vous prendrez plus de plaisir à le lire que j’en ai eu à l’écrire… Les souvenirs parfois s’accompagnent d’une douleur que je pensais pansée, à tort… ~
Merci à vous
Tumblr media
0 notes
r-ludovic-r · 2 years
Photo
Tumblr media
Alcoolisme en Europe en 1898 ,almanach Hachette .
0 notes
shezzarus · 4 months
Text
2024 so far envie de clamser tous les jours et c’est 95% la responsabilité de mon taf
5 notes · View notes
ezechiel5172 · 1 year
Link
0 notes