Tumgik
#la magnifique pomme de terre
thatsbelievable · 8 months
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moonchiesim · 9 months
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Été 1889, Brindleton Bay
Cher journal, Mon mari est un homme charmant. Je le savais parce qu'il m'a fait la cour pour deux années pleines avant les épousailles, mais de vivre ensemble m'a vraiment fait comprendre quel bel homme j'avais là. Joséphine Lennox. Ça sonne bien, non ? Mon père, Jean Baptiste Abbot, il est chimiste et il sait des choses. Il a dit du grand bien de François Xavier, parce que le défunt père de mon mari était vétérinaire, alors son fils a hériter de son intellect, de toute évidence, et que nos enfants seront vifs d'esprits, eux aussi. Je n'ai pas l'habitude de notre petite vie, mais c'est pas si pire. Tu sais, mon journal, la vie à Windenburg avec maman et les petits me manque un peu, mais j'apprécie de m'occuper d'une maison, même si elle tombe de partout et que même les lapins me cherchent la bagarre !
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Automne 1889, Brindleton Bay
Cher journal, J'ai appris que j'attendais un enfant. Les nausées n'ont pas trompé Mrs. Reed, qui vient juste de donner naissance à des jumeaux. Des jumeaux ! Ô Seigneur ! Je prie le ciel chaque fois que je repense aux hurlements qui ont déchirés le ciel cette nuit-là où elle a donné naissance. Est-ce si terrible de donner naissance ? Quand je pense à mon ventre qui s'arrondit drôlement vite, je ne peux m'empêcher de me demander qui se cache là-dedans, et quel nom je vais bien pouvoir lui donner, à ce petit-là. François Xavier propose Séverin si c'est un garçon et Gabrielle si c'est une fille. Je lui ai dit que Gabrielle était le nom de ma cousine, et j'ai cherché des inspirations dans le journal en allant faire les courses. Je n'ai pas encore d'idée.
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Été 1890, Brindleton Bay
Cher journal, Au moment de perdre les eaux, j'étais en train de laver le linge. La bassine sentait bon la pomme, c'était une recette de la propriétaire du magasin général. J'ai accouché sur le plancher de cuisine parce que j'avais trop mal pour me rendre ailleurs. François Xavier était au travail, il est ingénieur sur un chantier naval du port. Je me souviens que j'avais du mal à me concentrer assez pour réfléchir qu'il fallait que je pousse plus fort, plus vite avant qu'il ne rentre, parce que j'avais sali le plancher. Je m'excuse pour ma grossièreté, ô journal ! Je ne devrais pas raconter ces bêtises. J'ai donné naissance à un magnifique garçon qu'on va appeler Séverin, comme le voulait François Xavier.
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Séverin Lennox, né un samedi d'été 1890
Cher journal, Séverin demande beaucoup d'attention. Il pleure souvent, il mange beaucoup, il salit tout. Je suis constamment épuisée, mais je suis heureuse. Oui, je suis heureuse, voilà. François Xavier m'a parlé de son grand projet qu'il se gardait d'aborder depuis quelques mois avant la naissance de Séverin. Je voyais bien que quelque chose lui trottait en tête, mais il m'en faisait des mystères. Apparemment que le gouverneur de Chestnut Ridge offre des terres à prix modique pour les familles désireuses de se faire pionniers de cette région encore mal débroussaillée. J'ai dit à François Xavier que le train s'y rendait même pas pour déposer des denrées, et lui a répondu que c'était prévu, et que même Chestnut Ridge prévoyait de bâtir la première centrale hydroélectrique de tout le pays. Ça dirigerait l'électricité vers les ménages, et on aurait plus à aller en ville pour en faire usage. L'eau courante était en voie d'être installée aussi, comme ici à Brindleton Bay, et le train... Ça viendrait certainement avec les rumeurs de la centrale. Il en a parlé avec tellement de passion, et il a dit que nous ferions beaucoup d'argent grâce à son poste d'ingénieur dans ce chantier-là. En plus, il a dit que là-bas, il y avait une école pour Séverin, comme ici à Brindleton, et une église catholique. Ça m'a un peu rassuré, surtout qu'il a dit qu'on pourrait emmener nos poules et notre chèvre. Jamais sans ma chèvre, que je lui avait dit. Ça fait qu'on est en train de tout mettre dans des valises. Séverin aime pas trop le chahut que ça fait, mais on a pas le choix de le barrouetter un peu, le pauvre petit. Il va s'y faire.
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Printemps 1891, Brindleton Bay
Cher journal, C'est notre dernière journée à la maison de Brindleton Bay. Mrs. Reed est venu nous saluer et nous souhaiter bonne route. Ça faisait un bail qu'on l'avait pas vu, mais nous nous écrivions. Elle avait ses deux bouches à nourrir, c'était le double de mes tâches, alors je comprenais tout à fait qu'elle ne m'ait pas visité dans ce temps-là. François Xavier est plus détendu depuis qu'il a pris le dernier jour en congé pour s'assurer de bien fermer la maison et d'avoir tout en main quand on va partir, tôt demain matin. Un certain M. Richard va nous conduire jusqu'à Chestnut. François Xavier dit que c'est notre voisin le plus proche, et aussi qu'on va être la maison la plus avancée dans la ville, à ce qui paraît. Je commence à avoir hâte de partir, parce que la maison a pas l'air normale, dans toutes les boîtes et les valises. Le printemps est frais, mais il fait majoritairement beau, ce qui est rare par ici. La prochaine fois que je vais t'écrire, ô journal, nous nous serons établis à Chestnut. Je te donne des nouvelles bientôt.
Début d'un decade challenge qui débute dans les années 1889-90 dans un cadre québécois mêlé à l'univers des sims, et joué dans la save file de @antiquatedplumbobs 💛🌞
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Coucou tout le monde ! C'est une journée bien remplie que j'ai eue aujourd'hui, je m'endors heureuse
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Après un réveil très très frais, puisque contrairement à ce que la météo m'indiquait hier soir (6-8° dans la nuit, tranquille), l'eau avait GELÉ dans mon évier (dans la voiture donc hein), je suis partie prendre l'air autour du lagon de Sainte Anne (nom étrange pour un petit lac), dont je n'attendais honnêtement pas grand chose ...
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J'adore me tromper ! Le lac était encore gelé d'un côté, et fondait en créant des petites vagues de fumées splendides. Une ambiance tout à fait mystique pour commencer la journée !
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J'ai ensuite fait un arrêt sur une jolie plage de "sable" noir, dont je suis assez curieuse de comprendre l'origine... Je veux dire, origine volcanique, certes, mais pourquoi cette plage spécifiquement et pas toutes ses copines voisines ? Quelle qu'en soit la raison, c'était très sympa, surtout avec cette luminosité un peu étrange
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Je pars ensuite pour la ville de Kaikoura, que j'avais hésité à intégrer dans ce petit tour de l'île... C'aurait été une erreur grossière. La péninsule attachée est encore en cours de création, elle continue de monter tous les ans (au rythme effréné de 3mm/an, Sisi), et donne des reliefs splendides sur les côtes !
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C'est terriblement dur à rendre en photo, mais le coin est vraiment majestueux.
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Bientôt, un fumet familier m'assaille les naseaux... Ça ne trompe pas, il y a de l'otarie dans le coin !
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En fait, il y a une colonie énorme qui est installée là, ils doivent être des centaines ! Et il y a des bébés partout, c'est absolument adorable 🥰
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Puisque je m'ennuie (lol), je décide ensuite d'aller grimper une nouvelle montagne pour avoir un joli panorama de la région. Le temps est magnifique, je me cale au point d'observation pour bouquiner, ça fait du bien ! (J'ai les mollets qui tirent, je crois qu'ils veulent un break haha)
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J'ai croisé sur la balade en bord de mer deux français avec qui j'avais bien accroché à Milford sound, on a bien papoté, et on a décidé de se retrouver le soir pour boire un verre et partager un repas. C'était une soirée vraiment très sympa ! (Et qu'est ce que c'était bon ! Pommes de terre cuites dans la graisse de canard et poitrine de porc, miam miam miam)
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Par contre je suis dégoûtée : ils ont fait la balade dans l'autre sens par rapport à moi, et ils ont vu des pingouins au départ (partis à mon arrivée) et une baleine à la fin (pas encore là à mon départ). Argh ! Peut être demain, le temps devrait se gâter, on verra si j'ai la chance d'apercevoir une baleine quand même 🤗
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Le musée de la frite, Bruges, Belgique
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Si vous souhaitez tout savoir sur les pommes de terre et les frites, ce musée comblera toutes vos attentes ! Si les frites ne vous passionnent pas, admirez tout de même le magnifique bâtiment qui abrite ce musée, qui date du XIV° siècle
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alimentetasante · 2 years
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Les fruits et légumes d'octobre
Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien ! Petit post du mois pour vous parler des légumes et fruits du mois d'octobre et de leurs bienfaits !
Déjà on retrouve les framboises et myrtille (un régal) qui sont très antioxydants donc on saute dessus pour les mettre dans notre yaourt protéiné à la fin du repas ou le matin au petit déjeuner
Arrêtons-nous un instant sur la châtaigne qui fait son apparition ce mois-ci : très riche en glucide et principalement en amidon (comme les pomme de terre ou la banane par exemple ou bien les pâtes) c'est donc un sucre complexe mais dont l'indice glycémique varie en fonction de la chaleur, je vous conseille donc de ne pas les manger trop chaude et de les laisser un peu refroidir pour restructurer l'amidon et de pas faire grimper l'indice glycémique mais également de ne pas en abuser et de ne pas consommer d'autres glucides si vous en mettez dans votre repas. Elles contiennent une très bonne teneur en potassium ce qui peut donc remplacer la banane pour plus de variété également.
Beaucoup de légumes verts avec donc une belle richesse en fibres qui prennent soin de notre microbiote (le garant de notre bonne santé à l'intérieur de notre estomac et intestin) mais font également baisser l'indice glycémique des aliments, et des minéraux tels que le calcium et le sodium
La carotte et la citrouille (ensemble dans une soupe avec du curcuma et du curry c'est un délice) vous apporterons une magnifique teneur en vitamine A (vision) et le poivron rouge cru en vitamine C (voir mon post à ce sujet)
L'ail et l'oignon ont des propriétés antioxydantes importantes, attention cependant, comme le chou, à la digestion qui peut être difficile sur ces aliments là (il parait que ça éloigne aussi les vampires pour l'ail mais bon ca je ne peut l'assurer haha ce qui est sur c'est que la brosse à dent est indispensable encore plus après)
Concernant les pommes et les poires, elles contiennent plusieurs composés bioactifs, notamment des flavonoïdes, des fibres alimentaires et des antioxydants, qui ont été associés individuellement à une diminution du risque de facteurs de risque et d'événements cardiovasculaires
Voilà vous savez tout pour vous faire du bien à la santé ce mois-ci ! A bientôt !
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🇫🇷❓❓Hello les amoureux du tire-bouchon. Et vous, avez-vous déjà dégusté une Vodka Française ❓❓🇫🇷
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🍇🍷Vodka de chez @loubine_vodka 🍇🍷:
🍇 :
Pommes de terre de Noirmoutier
Blé Français 
🌡️:
40°
💰: 
45,00€ / bouteille 
👁️ : 
Une robe de couleur cristalline
👃 :
Un nez expressif sur des notes de crème fraîche, fruits à coque 
💋 :
En bouche, on a une vodka avec une grande douceur, rondeur, avec, étonnamment cette sensation de crème fraîche, avec un côté beurré. 
📜En résumé📜 :
Une belle vodka ou la douceur prime sur l'alcool. Bravo à cette distillerie pour proposer cette vodka entièrement avec des produits français. À déguster fraîche, sur des glaçons ou en cocktail. 
🚨N'oubliez pas mon concours, toujours actif jusqu'au Dimanche 31 Mars 20h sur ma page Instagram, pour gagner justement une bouteille de cette magnifique Vodka🚨
🔞« L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération »🔞
La plupart des vins ont été dégustés et recrachés. Dégustation non rémunéré. 
#lesdegustationsugo #wine #winelover #vino #winetasting #winetime #winelovers #instawine #redwine #winestagram #winery #beer #wineoclock #vin #sommelier #love #vinho #foodporn #winelife #instagood #whitewine #cocktails #drinks #wein #foodie #wineporn #drink 
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🇫🇷🗣️Description du Domaine 🇫🇷🗣️
Nous, Lucas et Grégoire sommes deux amoureux de l’île de Noirmoutier, théâtre de notre enfance insulaire estivale. Originaires du Loiret, nous avons passé nos vacances sur l’île aux mimosas, en juillet pour Grégoire, en août pour Lucas. Nous nous rencontrons adultes, dans le monde du travail et devenons amis. Au cours de nos échanges, nous nous amusons des similitudes de nos parcours : les vacances en chassé-croisé à Noirmoutier, les jeux sur la plage, les dégustations au camion de glaces de Marco, les aventures en bateaux sur l’Océan…
Notre Loiret natal n’est pas en reste ! Nos deux familles sont issues de la terre : des agriculteurs pour Lucas, avec un grand-père transformant ses pommes en cidre, des maraîchers pour Grégoire et un grand-père bouilleur de cru, distillant son eau de vie de poires.Nous découvrons également partager le même rêve : réaliser une vodka exceptionnelle avec les pommes de terre de Noirmoutier.Transformer un rêve en réalité, ou plutôt des pommes de terre en vodka, c’est un voyage initiatique. Issus de la campagne, nous avons en commun l’amour du terroir, une passion pour les produits de qualité et un respect immense pour la transmission du savoir-faire artisanal français. C’est ainsi que nous avons lancé Terre & Mer Spiritueux en 2020 et créé notre vodka de pommes de terre de Noirmoutier. Elle s’appelle Loubine, en l’honneur du bateau d’enfance de Lucas, amarré à la Guérinière et elle arbore la balise du Passage du Gois, emprunté par Grégoire depuis trente ans pour visiter sa famille sur l’Ile. Elle lie nos souvenirs d’enfance et notre rêve de trentenaires, elle nous ancre dans le présent car Loubine, c’est notre île de cœur en bouteille.
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⏬🇫🇷Français dans les commentaires🇫🇷🇮🇹Italiano nei commenti 🇮🇹⏬
🇬🇧❓❓Hello corkscrew lovers. And you, have you ever tasted a French Vodka ❓❓🇬🇧
 🍇🍷Vodka from @loubine_vodka 🍇🍷:
 🍇:
 Noirmoutier potatoes
 French Wheat
 🌡️:
 40°
 💰:
 45.00€ / bottle
 👁️:
 A crystal colored dress
 👃:
 An expressive nose with notes of crème fraîche, nuts
 💋:
 In the mouth, we have a vodka with great sweetness, roundness, with, surprisingly, this sensation of crème fraîche, with a buttery side.
 📜In summary📜:
 A beautiful vodka where sweetness takes precedence over alcohol. Bravo to this distillery for offering this vodka entirely with French products. To be enjoyed chilled, on ice or in a cocktail.
 🚨Don't forget my competition, still active until Sunday March 31 at 8 p.m. on my Instagram page, to win a bottle of this magnificent Vodka🚨
 🔞“Alcohol abuse is dangerous for your health, consume in moderation”🔞
Most of the wines have been tasted and spit out. Unpaid tasting.
#lesdegustationsugo #wine #winelover #vino #winetasting #winetime #winelovers #instawine #redwine #winestagram #winery #beer #wineoclock #vin #sommelier #love #vinho #foodporn #winelife #instagood #whitewine #cocktails #drinks #wein #foodie #wineporn #drink
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🇬🇧🗣️Domain Description 🇬🇧🗣️
We, Lucas and Grégoire, are two lovers of the island of Noirmoutier, the scene of our summer island childhood. Originally from the Loiret, we spent our holidays on the island of mimosas, in July for Grégoire, in August for Lucas. We meet as adults, in the world of work, and become friends. During our discussions, we have fun with the similarities of our journeys: the cross-country vacations in Noirmoutier, the games on the beach, the tastings at Marco's ice cream truck, the boat adventures on the Ocean...
 Our native Loiret is not left out! Our two families come from the land: farmers for Lucas, with a grandfather transforming his apples into cider, market gardeners for Grégoire and a grandfather a raw distiller, distilling his brandy from pears. We also discover sharing the same dream: to make an exceptional vodka with Noirmoutier potatoes. Transforming a dream into reality, or rather potatoes into vodka, is an initiatory journey. Coming from the countryside, we have in common a love of the land, a passion for quality products and an immense respect for the transmission of French artisanal know-how. This is how we launched Terre & Mer Spiritueux in 2020 and created our Noirmoutier potato vodka. It is called Loubine, in honor of Lucas' childhood boat, moored at La Guérinière and it bears the Passage du Gois beacon, used by Grégoire for thirty years to visit his family on the Island. It links our childhood memories and our thirty-year-old dream, it anchors us in the present because Loubine is our island of hearts in a bottle.
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🇮🇹❓❓Ciao amanti dei cavatappi. E tu, hai mai assaggiato una Vodka Francese❓❓🇮🇹
 🍇🍷Vodka di @loubine_vodka 🍇🍷:
 🍇:
 Patate di Noirmoutier
 Grano francese
 🌡️:
 40°
 💰:
 45,00€/bottiglia
 👁️:
 Un abito color cristallo
 👃:
 Un naso espressivo con note di crème fraîche e frutta secca
 💋:
 In bocca abbiamo una vodka di grande dolcezza, rotondità, con, sorprendentemente, questa sensazione di crème fraîche, con un lato burroso.
 📜In sintesi📜:
 Una bellissima vodka dove la dolcezza ha la precedenza sull'alcol. Bravo a questa distilleria per offrire questa vodka interamente con prodotti francesi. Da gustare fresco, con ghiaccio o in un cocktail.
 🚨Non dimenticate il mio concorso, ancora attivo fino a domenica 31 marzo alle 20 sulla mia pagina Instagram, per vincere una bottiglia di questa magnifica Vodka🚨
 🔞“L'abuso di alcol è pericoloso per la salute, consumalo con moderazione”🔞
La maggior parte dei vini sono stati degustati e sputati. Degustazione non retribuita.
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🗣️🇮🇹Descrizione i Dominio 🗣️🇮🇹
We, Lucas and Grégoire, are two lovers of the island of Noirmoutier, the scene of our summer island childhood.  Originally from the Loiret, we spent our holidays on the island of mimosas, in July for Grégoire, in August for Lucas.  We meet as adults, in the world of work, and become friends.  During our discussions, we have fun with the similarities of our journeys: the cross-country vacations in Noirmoutier, the games on the beach, the tastings at Marco's ice cream truck, the boat adventures on the Ocean...
 Our native Loiret is not left out!  Our two families come from the land: farmers for Lucas, with a grandfather transforming his apples into cider, market gardeners for Grégoire and a grandfather a raw distiller, distilling his brandy from pears. We also discover sharing  the same dream: to make an exceptional vodka with Noirmoutier potatoes. Transforming a dream into reality, or rather potatoes into vodka, is an initiatory journey.  Coming from the countryside, we have in common a love of the land, a passion for quality products and an immense respect for the transmission of French artisanal know-how.  This is how we launched Terre & Mer Spiritueux in 2020 and created our Noirmoutier potato vodka.  It is called Loubine, in honor of Lucas' childhood boat, moored at La Guérinière and it bears the Passage du Gois beacon, used by Grégoire for thirty years to visit his family on the Island.  It links our childhood memories and our thirty-year-old dream, it anchors us in the present because Loubine is our island of hearts in a bottle.
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mercredi? j‘ai perdu tout sens du temps, 8 mars 2023 (et j‘ai appris comment écrire la date en français oh wow)
//trop de pluie
//je plante beaucoup de pensées [un nom de plante magnifique]
//on boit du latte macchiato dans la grange, en regardant la pluie à l‘exterieur
//il y a des pommes de terre en folie au dejeuner
//S et son fils visitent, aident, et sont très aimables
//le soleil apparait pendant une heure pour que je peux finir l‘arrachage des mauvaises herbes
//on fait une tour au vide grenier et ne trouve pas de fauteuil mais des verres
//on m‘envoie une mail regardant mon travail que je n’ai pas encore fait, et ma mauvaise conscience est exorbitante, oh non
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nurthor · 1 year
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Sapa Inca vous souhaite un bon Capac Inti Raymi
Sapa Inca vous souhaite un bon Capac Inti Raymi
Sapa Inca vous souhaite un bon Capac Inti Raymi, un bon mois de décembre. Ce mois sacré est celui du solstice de l’été austral, de la fête du passage à l’âge adulte des jeunes et aussi celui de la plantation des pommes de terres ! :O ❤ Ah non… c’est la vraie vie… avec des nouvelles de l’avancement du JdR Sapa Inca et la révélation de deux magnifiques illustrations ! :O ❤ Lien vers le Late…
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christophe76460 · 2 years
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Une Semaine d'Expériences avec Dieu(SED N°412022)
Dimanche, 09 octobre 2022
"Les insensés pensent : « Dieu n’existe pas. »"
Ps 14,1a
Voltaire face à un petit enfant !
Il est raconté que Voltaire, le célèbre écrivain et philosophe Français du 18 ème siècle, en se promenant un jour à Ferney, rencontre un petit enfant qui jouait dans le parc. Il appelle l'enfant, et lui demande s’il est protestant. L’enfant répond qu’il est catholique.
"- Sais-tu ton catéchisme?
- Oui, monsieur.
- Ecoute, tu vois cet arbre chargé de pommes, eh bien! Elles sont toutes à toi, si tu peux répondre à une question.
- Oh! si elle est dans mon catéchisme, je suis sûr de ma réponse.
- Eh bien! mon jeune ami, toutes ces pommes sont à toi si tu peux me dire où est Dieu.
L’enfant resta un moment embarrassé, puis, levant tout à coup les yeux, il dit avec vivacité :
- Et vous, Monsieur, pourriez-vous me dire où Il n’est pas ?
Ces mots furent comme un coup de foudre pour Voltaire. Il se détourna, se mit à marcher à grands pas et laissa là les pommes et l’enfant, qui ne se doutait pas de son triomphe."
Quelle déculottée !
Eh oui ! Comme le dit le verset du jour, effectivement, "Ils sont fous, tous ceux qui pensent : « Dieu n’existe pas ». Car, Dieu est partout si bien qu'il faut être "très aveugle" pour ne pas Le voir. En effet, "Depuis la création du monde, les œuvres de Dieu parlent à la pensée et à la conscience des hommes de Ses perfections invisibles : quiconque sait regarder peut y discerner clairement Sa divinité et Sa puissance. Aussi, depuis les temps anciens, les hommes qui ont sous les yeux la terre et le ciel, et tout ce que Dieu a créé, ont connu Son existence et Son pouvoir éternel. Ils n’ont donc aucune excuse de dire qu’ils ne savent pas si Dieu existe" (Romains 1,20).
Mon ami(e), Dieu existe ! Tout comme la présence de l'homme en un lieu se fait remarquer par ses activités, l'existence de Dieu se fait également remarquer par Ses magnifiques œuvres que nous sommes (Lire Genèse 1,26&27; Ps 139,14; Ephésiens 2,10...) et qui nous entourent (Lire Genèse 1,1-25; Ps 8,4; Ps 89,11&12...). Il faut donc Lui apporter l'honneur et le respect qui Lui sont dus, L'adorer, Lui, le seul digne d'adoration et Le remercier pour Ses dons. Au lieu de te laisser égarer dans des raisonnements insensés et des spéculations futiles, puériles et inutiles qui, en fin de compte, ne t'exposeront qu'à la colère de Dieu.
Quiconque pense que Dieu n'existe pas, nie sa propre existence.
Amen !!!
Merci d'être fidèle !
Kwami Pétro
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openthedoor · 2 years
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HOMETOWN SMILE
Entre les balades et la patinoire, ils dînèrent plus tard. Ils prirent à peine leurs coupes de Champagne ou de jus de fruits pour ceux qui préféraient que déjà, on se souhaitait un Joyeux Noël. Ani leur avait fait faire un tirage au sort deux mois plus tôt et chacun offrait un cadeau à celui dont il avait pioché le nom. C’était une pratique qui évitait le gaspillage et qui permettait aussi de vraiment chercher à faire plaisir à celui ou celle qui devait recevoir le cadeau.
Le groupe s’était pris au jeu. Jimini se proposa de commencer et offrit une magnifique écharpe à Seon Min.
Tbear ne manqua pas de lui demander si c’était pour faire bonne impression.
Ce qui fit rire tout le monde et qui mit Jimini dans l’embarras.
Seon Min remercia beaucoup Jimini et répliqua à Tbear qu’il n’avait pas besoin de ça pour faire bonne impression. Elle connaissait Jimini depuis suffisamment longtemps pour reconnaître ses qualités.
Jimini se cachait de confusion. Il n’aimait pas être le centre d’intérêt. Seon Min vint à son secours en détournant la conversation.
A mon tour alors, elle s’approcha de Jin.
Le fait est que personne ne savait qui lui devait lui offrir un cadeau.
Jin était surpris, il faut avouer qu’il n’avait pas souvent l’occasion de parler avec la mère des jumeaux.
Merci, dit-il, en découvrant un livre de cuisine sur l’art et la manière de manger et cuisiner sans pommes de terre. Comment le saviez-vous ?
Oh, dit Seon Min, j’ai simplement remarqué que Ani cuisinait toujours sans pommes de terre ou en aménageant ses plats lorsque vous étiez présents, il suffisait de trouver pour lequel d’entre vous. Et puis, je me souvenais d’une émission que vous aviez faites avec le chef Baek Jong Won, vous aviez dit que vous ne pouviez plus cuisiner à cause des pommes de terre et zut il y avait autre chose…
De l’ail, oui vous avez bonne mémoire et surtout, je me rends compte que Ani déteint sur tout le monde à observer les gens dit-il en riant. Merci beaucoup, j’aime cuisiner, je vais avoir l’occasion de m’y remettre.
Donc maintenant c’est mon tour, Jin s’approcha de Park, j’espère ne pas m’être trompé.
Park découvrit un cognac de son année de naissance.
Ouah, merci jeune homme, ça va être un plaisir de la partager.
Si Hyuk Hyung dit souvent que vous appréciez les fins de repas et le digestif qui l’accompagne, je me suis dit que vous aimeriez.
Bien sûr, un bon Cognac, à la fin du repas, tu seras le premier que je servirai. Merci Jin.
Les cadeaux s’offrirent ainsi à tour de rôle.
Park offrit à Tania un panier garni de produits cosmétiques bio et écologiques Aromatica et Blossom Jeju. J’avoue que j’ai reçu l’aide de Batiste dit il, je n’étais pas certains de mon choix mais Bat m’a cité deux marques de produits que tu utilisais m’a t’il dit. Park, comme à son habitude ne s’aperçu même pas qu’il dévoilait ainsi que Batiste connaissait très bien les goûts de Tania. Cette dernière était ravie de son cadeau et de ce qu’elle venait d’apprendre. Elle offrit son beau sourire à Park en le remerciant d’avoir été si prévenant.
Tania se tourna vers Hope. Je sais que tu es très fashion alors Manon m’a aidée.
Hope découvrit un chapeau magnifique, tout à fait dans le style qu’il porte. Tania était intimidée, en fait, Manon m’a aidé dans la conception, je fais le design et elle m’a aidé niveau matière.
J’adore dit Hope en le mettant de suite sur sa tête, oh mais attend dit il en reprenant le chapeau. Hope restait sans voix, Ha Neul s’approcha, elle lu elle aussi et remercia chaleureusement Tania.
Tout le monde attendait.
Merci Tania dit Hope, c’est… Hope cherchait ses mots. Merci.
On aimerait bien savoir, lança Tbear.
Hope sembla se reprendre. Tania a brodé une dédicace à l’intérieur de mon chapeau.
Et…
Elle a inscrit :”Jung Ho Seok est l’homme chaleureux qui rend J-Hope aussi lumineux.”
Merci beaucoup Tania, je suis très touché.
Tania était intimidée mais heureuse de son choix. Hope avait été accueillant et gentil dès leur rencontre chez Ani. Elle avait remarqué à quel point il maternait ses hyungs et semblait s’oublier un peu trop parfois. Elle, elle ne le connaissait que comme Hope, enfin Jung Ho Seok et lui avait tendance à dire qu’il n’était rien sans BTS. Elle voulait juste lui rappeler avec ce chapeau que J-Hope était un personnage, pas l’homme.
Merci, lui dit Ha Neul, c’est tout à fait ça. Tu as beaucoup de talent, je ne savais pas que tu dessinais.
Ha Neul détournait la conversation pour que son cher et tendre reprenne le dessus.
Hope était un acharné du travail mais aussi quelqu’un de très sensible.
Tania compris, oh je m’en sors bien mais vous devriez regarder les dessins de Cho Yon. Elle pourrait devenir un vrai Picasso…
Nous avons le nôtre aussi dit Hope en désignant JK. Mais pour le moment, c'est pour toi Manon. Hope offrit une superbe broche tournesol à Manon dont les yeux s’illuminèrent en la voyant. Il ajouta, c’est parce que tu as le même sourire plein de soleil que ta maman.
Elle est magnifique Hope, merci dit Manon avec ce jolie sourire qu’elle leur offrait volontiers maintenant.
Hope était ravie, Manon avait un don pour la mode, comme sa sœur qui lui manquait, et il était content que son choix lui plaise. Elle lui fit même une bise sur la joue ce qui fit rougir Hope, et rire Ha Neul qui avait adopté Manon comme sa petite sœur ainsi que toute la tribu. Tbear trouva moyen à redire, un brin jaloux.
Eh, doucement dit-il un brin grognon. Manon le regarda en riant, mon ours se plaint, elle s’approcha de lui et l’enlaça ce qui rendit Tbear muet et tout timide.
Tout le monde riait. La distribution des cadeaux continuait.
Manon suivit la lancée et offrit son cadeau à Sun Hi. Elles avaient toutes les deux accrochées malgré leurs dix années d’écart. Manon avait remarqué que le sac de Sun Hi était une relique. Cette dernière disait toujours qu’elle n’avait pas le temps d’aller voir les boutiques pour trouver le sac qui lui conviendrait comme celui là. Manon s’était mise à la tâche.
Sun Hi écarquilla les yeux devant son cadeau. Oh Manon, elle embrassa la jeune femme. Il est génial, il est identique mais pour moi il a encore plus de valeur car c’est toi qui me l’a fait. Merci crevette. Sun Hi avait elle aussi attrapé le virus de Ani et surnommait gentiment Manon de Crevette. Il est trop beau. Mon dieu, tu t’es donné un mal fou. Ouvre ta boutique et je passerai ma vie à faire du shopping chez toi.
C’est vrai que tu as beaucoup de talent, lança Yoongi à Manon. Tu peux te lancer sans hésiter. Tu ressembles beaucoup à Noona Dawon.
Oui, ajouta Hope, tu as le même flair de mode.
Manon était si gênée par tant de compliments qu’elle se cacha dans les bras de Tbear.
Ce dernier leur dit d’arrêter en riant, Manon est mal à l’aise avec les compliments, pour ça, elle ressemble totalement à Manou.
Le groupe regarda instantanément Tbear, ce dernier avait lui aussi pris des habitudes avec Ani et aujourd’hui elle était intégrée à sa famille proche. On sentait bien que Tbear comptait vraiment construire sa vie avec Manon comme compagne. Il n’y avait pas à dire pensèrent Jun et Si Hyuk en même temps, Ani faisait partie de leur grande famille aujourd’hui et ils l’avaient tellement intégrée qu’ils avaient aussi intégré sa façon de vivre et d’aborder les évènements, la vie, les gens.
A mon tour… Sun Hi regarda Lisa, j’espère que vous en profiterez, Park m’a aidé. Lisa découvrit un joli panier garni des gourmandises de son enfance, anglaises bien sûr. Votre maman est charmante lui dit Sun Hi. Elle m’a envoyé toute une liste, lui dit Sun Hi en souriant. Oh, Lisa ne cessait de s’exclamer en découvrant les gourmandises. Quand Park voulu en prendre une, Lisa lui tapa gentiment la main ce qui fit rire l’assemblée.
Yoongi souriait, il était heureux de constater que Sun Hi s’était intégrée à la tribu. Il était heureux tout court, avec elle.
Lisa posa son panier, à l’abri des mains chapardeuses de son mari gourmand. Elle se dirigea vers Jun.
Ce dernier ouvrit un petit paquet tout fin, il était curieux, c’était léger. Il fut touché de découvrir deux billets pour un concert de Cho Seong-jin. Il appréciait beaucoup ce grand pianiste et n’avait jamais eu l’occasion à ce jour de pouvoir profiter de l’un de ces concerts. Il sourit encore plus en entendant Océane chuchoter à l’oreille de Ani qu’elle adorerait avoir l’occasion d’assister à l’un de ces concerts, elle aimait surtout son concerto N°1 de Chopin.
Lisa le regarda, j’ai demandé à Si Hyuk et à l’équipe pour que cela correspond avec tes disponibilités de planning. Je ne doute pas que tu trouveras quelqu’un pour t’accompagner lui dit-elle avec un clin d'œil. Lisa n’était pas aveugle non plus et Jun rougit légèrement.
Merci Lisa, j’aime beaucoup cet artiste. Donc c’est à moi.
Jun regarda Si Hyuk.
Si Hyuk était très important pour Jun et il avait voulu marquer le coup.
Si Hyuk fut surpris et ravi de découvrir une vieille édition française du recueil de Victor Hugo, Les Contemplations.
Il regarda Jun, comment ?
Je me suis souvenu d’une conversation que nous avons eu il y a deux trois ans et j’ai demandé un peu d’aide dit Jun en regardant Océane avec beaucoup de tendresse. Une fois que je savais où chercher, j’ai fini par trouver.
Merci Jun. Je vais pouvoir prendre le temps de le lire avec beaucoup de plaisir.
Ani se demandait subitement pourquoi lui revenait à l’esprit cette conversation nocturne dans Paris.
En même temps, Si Hyuk tendit son cadeau à Batiste.
Merci Si Hyuk.
Tu me dis merci avant de savoir ce que c’est ?
Oui, un cadeau reste un cadeau dit Batiste avec son grand sourire charmeur.
Pas étonnant qu’il passe partout se dirent les membres du groupe, avec un sourire pareil.
Yes, cria Batiste en ouvrant son cadeau. Puis se tournant vers JK, Jin et Skate, les gars dit-il triomphalement en présentant un exemplaire d’un jeu vidéo très à la mode. C’est la version bêta.
Les garçons étaient enchantés. Merci Si Hyuk, je crois que j’apprécie quand même l’utilité de votre carnet d’adresse lui dit-il avec un clin d'œil.
Je savais que je ne raterais pas mon coup avec ça.
Le cadeau de Batiste passait déjà dans les mains des afficionados, pendant que Batiste se tournait vers Lin Mi. Et ça c’est pour toi Linmini lui dit-il avec affection.
Linmini découvrit un DVD. Je t’ai promis l’exclusivité de mon projet, il est terminé mais là c’est un petit bonus juste pour toi.
Rho c’est vrai, merci Batiste dit-elle en lui sautant dans les bras. Je t’adore ajouta-t-elle ; ce qui ne manqua pas de relever Jimini.
Batiste le vit et lui dit en le regardant droit dans les yeux, sans ambiguïté.
Pas de panique Jimini, Linmini est ma sœur et rassures toi, on sait tous qu’elle n’aime que toi !
Jimini retrouva son sourire, un peu embarrassé ; quant à Linmini, elle frappait Batiste, dit donc toi, tu ne peux pas te taire, après ça il va se prendre pour un dieu que j’adule.
Parce que ce n’est pas déjà le cas, rajouta Skate en s’alliant à Batiste.
C’était toujours beau de les voir ainsi, pensèrent Ani et Seon Min en se regardant. Leurs enfants étaient aussi liés que s’ils avaient été du même sang. Seon Min savait qu’elle pourrait toujours compter sur Ani et réciproquement. Elles étaient une famille. Elles avaient connu les mêmes coups durs de la vie et aujourd’hui elles étaient unies. Elles échangèrent un sourire complice de maman qui n’échappa pas à Si Hyuk. Quoi qu’il arrive, Ani avait aussi une famille en Corée du Sud pensa t’il.
C’est bien beau tout ça mais c’est quoi ? demanda Tbear.
Linmini expliqua que Batiste avait terminé son projet et qu’aujourd’hui elle avait la lourde charge, dit-elle avec emphase, en souriant, de critiquer le travail de Batiste. Mais là, c’était un petit cadeau bonus.
Ce dernier riait. Linmini n’a pas son pareil pour dire si c'est ok ou si c’est de la M…
Batiste demanda Ani sachant ce que son fils voulait dire.
On peut voir nous aussi demandèrent les garçons curieux et aussi attristés. Étrangement, le fait que Batiste ait fini son projet signifiait aussi un départ qui approchait.
Pour le projet, vous attendrez l’après critique. Mais pour le petit bonus… se tournant vers Batiste, c’est long demanda t-elle ?
Presque deux heures.
C’est vrai, Linmini était ravie, elle adorait les surprises de Batiste.
Alors on finit les cadeaux et ensuite on regardera en dînant, décida-t-elle.
⚠️ Cette histoire est une pure invention sortie de mon esprit en ébullition. Toute utilisation sans mon accord est interdite.
#fiction #mystorie #btsmemes #bts.bighitofficial #bangtan sonyeondan #kim seokjin #kim namjoon #min yoongi #jung hoseok #jeon jeongkook #kim taehyung #park jimin #korean #rm #btsv #btsjk #love story
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bienchienfr · 2 years
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Comment faire un shampoing pour chien maison ?
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Si votre chien aime jouer dans la terre, vous savez à quel point les shampoings pour chiens sont chers. Ils viennent dans de minuscules bouteilles mais coûtent une fortune. Et si vous recherchez un produit biologique, vous feriez mieux d'être prêt à payer un prix élevé. Mais un shampoing pour chien maison est là pour rendre les soins de votre chien peu coûteux.Oui, il est possible de préparer vous-même une recette de shampoing pour chien à partir d'ingrédients bon marché, facilement disponibles, sains et qui laissent à vos amis les chiens une fourrure douce et brossable. Non seulement vous faites de votre toutou une vraie patte chic, mais certains de ces shampoings ont une odeur absolument magnifique.Dans cet article, découvrez comment vous pouvez utiliser quelques ingrédients simples que vous avez déjà à la maison pour fabriquer un shampoing pour chien.
Recette de shampoing pour chien maison
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Faire votre propre shampoing pour chien est un processus assez simple. Souvent, vous aurez déjà les ingrédients sous la main. Consultez les recettes de shampoing maison répertoriées ici pour trouver celle qui convient à votre chien.Shampooing aux puces pour chien Avec cette recette, votre chien peut rester naturellement exempt de puces et de tiques. Voyons combien de chaque ingrédient entre dans le shampooing : - 1/4 tasse de savon à vaisselle - 1 tasse d'eau distillée - 1,5 cuillères à soupe d'huile de noix de coco - 1,5 cuillères à soupe d'aloe vera - 3 à 5 gouttes d'huiles essentielles Si vous faites un shampoing pour chiot maison, il vaut mieux ne mettre que quelques gouttes d'huiles essentielles ou les éviter complètement. Cela ne signifie pas que les huiles essentielles sont nocives, mais elles peuvent faire pleurer un peu les yeux de votre chien.Shampoing pour chien pour peau sèche Voici une autre recette parfaite pour les chiots qui ont la peau sèche, qui démange ou qui est sensible sous leur pelage. Mélangez simplement ce qui suit dans un flacon pulvérisateur : - 1 litre d'eau - 1 tasse de shampoing pour bébé ou de savon à vaisselle - 1 tasse de vinaigre de cidre de pomme (ou régulier) - 1/3 tasse de glycérine - 2 cuillères à soupe de gel d'aloe vera L'aloe vera et la glycérine sont super apaisants pour les peaux sensibles, mais l'aloe vera est également excellent après une exposition au soleil.Shampooing anti-démangeaisons pour chien Le shampoing pour chien maison avec de la farine d'avoine est excellent pour la peau et la fourrure de votre chien. Vous pouvez ajouter quelques gouttes d'huile de lavande pure ou de copaïba pour encore plus d'apaisement. Ajoutez ces ingrédients : - 1 tasse de flocons d'avoine - 2 cuillères à café de vitamine E - 2 cuillères à soupe de savon de Castille liquide non parfumé - 2 tasses d'eau tiède Il aide à soulager les démangeaisons, il aide à hydrater et il laissera leur pelage magnifique !
Comment utiliser un shampoing pour chien fait maison ?
Si vous vous demandez quoi faire après avoir fait un shampoing pour chien à la maison, voici le processus : Mélangez les ingrédients du shampoing dans un vaporisateur vide et propre ou dans une vieille bouteille de shampoing.1. Bien agiter. 2. Faites couler de l'eau tiède sur le pelage de votre chien. 3. Vaporisez ou versez de petites quantités du mélange, en évitant les yeux, en allant du cou jusqu'aux pattes postérieures. 4. Faites mousser au fur et à mesure, en massant le mélange dans le pelage et la peau de votre chien. 5. Laissez agir quelques minutes (essayez trois si votre chien le permet). 6. Bien rincer! 7. Serviette sèche. 8. Faites suivre de quelques vaporisations de vinaigre de cidre de pomme dilué. Read the full article
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La renouée bistorte comestible
La renouée bistorte comestible
Quel bonheur de retrouver ma “copine” la renouée bistorte dans cette magnifique prairie de montagne ! Cela veut dire de bons petits plats aux feuilles de bistorte, dont mon préféré: la bouilline. C’est un mélange de feuilles de renouée bistorte et de pommes de terre dont je vous donne la recette ci-dessous. (more…)
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pompadourpink · 3 years
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Books for beginners
L'Etranger - Albert Camus, 1942
Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile : « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier. L'asile de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d'Alger. Je prendrai l'autobus à deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. Ainsi, je pourrai veiller et je rentrerai demain soir.
*
Le Petit Prince - Antoine de Saint-Exupéry, 1943
Lorsque j'avais six ans j'ai vu, une fois, une magnifique image, dans un livre sur la Forêt Vierge qui s'appelait "Histoires Vécues". Ça représentait un serpent boa qui avalait un fauve. Voilà la copie du dessin. On disait dans le livre :"Les serpents boas avalent leur proie tout entière, sans la mâcher. Ensuite ils ne peuvent plus bouger et ils dorment pendant les six mois de leur digestion."
*
Candide - Voltaire, 1759
Il y avait en Westphalie, dans le château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les mœurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple; c'est, je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide. Les anciens domestiques de la maison soupçonnaient qu'il était fils de la sœur de monsieur le baron et d'un bon et honnête gentilhomme du voisinage, que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu'il n'avait pu prouver que soixante et onze quartiers, et que le reste de son arbre généalogique avait été perdu par l'injure du temps.
*
Sept jours pour une éternité - Marc Lévy, 2007 (slushy)
Allongé sur son lit, Lucas regarda la petite diode de son beeper qui clignotait frénétiquement. Il referma son livre et le posa juste à côté de lui, ravi. C'était la troisième fois en quarante-huit heures qu'il relisait cette histoire et de mémoire d'enfer aucune lecture ne l'avait autant régalé. Il caressa la couverture du bout du doigt. Ce dénommé Hilton était en passe de devenir son auteur culte.
*
La Belle et la Bête - Jeanne de Beaumont, 1757 (tale)
Il y avait une fois un marchand qui était extrêmement riche ; il avait six enfants, trois garçons et trois filles, et, comme ce marchand était un homme d’esprit, il n’épargna rien pour l’éducation de ses enfants et leur donna toutes sortes de maîtres. Ses filles étaient très belles, mais la cadette surtout se faisait admirer, et on ne l’appelait, quand elle était petite, que la Belle Enfant, en sorte que le nom lui en resta, ce qui donna beaucoup de jalousie à ses sœurs.
*
Barbe-bleue - Charles Perrault, 1697 (tale)
Il était une fois un homme qui avait de belles maisons à la ville et à la campagne, de la vaisselle d’or et d’argent, des meubles en broderie, des carrosses tout dorés. Mais, par malheur, cet homme avait la barbe bleue : cela le rendait si laid et si terrible, qu’il n’était ni femme ni fille qui ne s’enfuît de devant lui. Une de ses voisines, dame de qualité, avait deux filles parfaitement belles. Il lui en demanda une en mariage, en lui laissant le choix de celle qu’elle voudrait lui donner.
*
La Cantatrice chauve - Eugène Ionesco, 1950 (absurd)
SCÈNE I
Intérieur bourgeois anglais, avec des fauteuils anglais. Soirée anglaise. M. SMITH, Anglais, dans son fauteuil et ses pantoufles anglais, fume sa pipe anglaise et lit un journal anglais, près d’un feu anglais. Il a des lunettes anglaises, une petite moustache grise, anglaise. À côté de lui, dans un autre fauteuil anglais, Mme SMITH, Anglaise, raccommode des chaussettes anglaises. Un long moment de silence anglais. La pendule anglaise frappe dix-sept coups anglais.
Mme. SMITH
Tiens, il est neuf heures. Nous avons mangé de la soupe, du poisson, des pommes de terre au lard, de la salade anglaise. Les enfants ont bu de l’eau anglaise. Nous avons bien mangé, ce soir. C’est parce que nous habitons dans les environs de Londres et que notre nom est SMITH.
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alexar60 · 2 years
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Transylvanie express (4)
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Il y avait foule dans le wagon restaurant, à croire que tout le train s’y était donné rendez-vous. Toutes les tables étaient occupées. Je remarquai ainsi la présence de quelques couples qui profitaient de quelques privilèges. Ainsi, j’ai pu discerner ceux qui voyageaient pour le travail accompagnés de leur femme et ceux utilisant le train comme croisière ; ces derniers étaient facilement reconnaissables par leur tenue riche ou excentrique.
Je n’avais pas remarqué l’heure. Aussi, j’arrivai parmi les derniers. Cependant, je profitai d’une table tout juste libérée et pus m’installer seul, contrairement à ceux qui me suivirent. Le serveur venait d’apporter mon repas lorsqu’un autre m’interpela avec la plus grande des politesses.
-          Permettez-vous que Madame s’assied à votre table ?
Mon cœur se mit à battre fortement en découvrant derrière lui, la jeune femme de mon cauchemar. Au-delà de porter un diadème sur son chignon, elle était habillée d’une longue robe verte de gala tenant par des bretelles et assortie de diamants en quelques endroits. Des gants recouvraient ses mains jusqu’aux coudes. Drôle de tenue pour manger dans un restaurant de train. ! Mais, comme expliqué précédemment, certains voyageurs se montraient étonnamment excentriques.
-          Bien entendu ! Répondis-je tout en me levant.
Elle tendit sa main droite, attendant que je l’embrasse et sembla choquée de ne recevoir qu’une simple poignée de ma part. Dès lors, je me présentai avant de me rassoir. Elle fit autant après que le serveur eut décalé sa chaise.
-          Je me présente, Ludmilla Jezikova, dit-elle.
Sa voix parut extrêmement douce, voire apaisante. Elle baissa les yeux afin d’éviter mon regard. Puis, elle remercia le domestique qui lui offrit le menu.
-          Je vous conseille le lapin à la moutarde, dit-il tout en sortant un carnet de la poche de son pantalon.
-          Quelle horreur ! affirma-t-elle. Vous n’y pensez pas ! Et pourquoi pas du cheval ou du chien ?
Un peu honteux, je baissai la tête et commençai difficilement à décortiquer, à l’aide de mes couverts, la cuisse de lièvre qui baignait dans une sauce de couleur jaune caramel. Puis, elle choisit son plat, une salade Caesar, avant de rendre le menu et de signaler qu’elle verrait par la suite pour un dessert.
-          Excusez-moi, je n’ai pas bien compris votre nom. Dit-elle tout en retirant ses gants.
-          Yannick Ridel, répondis-je.
Un couple passa près de notre table, l’homme présenta ses excuses à Ludmilla pour avoir renversé son sac posé au bord de la nappe. Sa bouche afficha un très beau sourire, la rajeunissant presque de dix ans. Puis, elle revint vers moi pour entamer une discussion en  attendant d’être servie.
-          Ce n’est pas un prénom courant ! Remarqua-t-elle.
-          C’est breton. Cela veut dire Petit Jean. (J’évitai à mon tour de la regarder et hésitai à manger ou à attendre son repas pour déguster le mien. Autant dire que j’étais en train de hacher la viande et les pommes de terre vapeur.). Je… Mes parents sont originaires de Bretagne. Mais je vis à Paris… Et vous ?
-          Je reviens de séjour de Deauville. Je retourne chez moi à Vienne.
-          Alors, vous êtes autrichienne ?
-          Non, je suis tchèque. Un peu comme vous, je suis une immigrée.
Elle éclata de rire montrant de magnifiques dents blanches et parfaitement alignées. Les voyageurs des tables voisines tournèrent grossièrement la tête pour l’observer. Aussi, constatant les mauvais regards, elle se ressaisit et chercha, d’un œil pressé, le serveur ou plutôt l’arrivée de sa salade. De mon côté, ayant trop faim et voyant mon plat refroidir, je commençai à manger avec une certaine discrétion.
-          Il me semble que nous sommes voisins de cabine, murmura-t-elle presque.
Sa voix devint encore plus douce qu’elle ne l’était déjà. Dès qu’elle s’exprimait, elle semblait chanter une berceuse. Je répondis par un hochement de tête. Mon lapin était froid ! J’observai la table derrière elle, ses occupants, deux hommes d’affaires, discutaient sur d’une montre en or. Son propriétaire la rangea dans la poche de son gilet. Puis, après avoir enroulé sa moustache entre ses doigts, se leva et salua son compère d’un claquement de pieds. Je compris qu’il était militaire à la retraite.
-          Puis-je demander la raison de votre voyage ? questionna-t-elle.
Le garçon déposa la salade sur la table. Elle le remercia avec un large sourire.
-          Pour affaires. Je vais dans un village dans les Carpates. Brasov, répondis-je en soupirant.
-          Vous n’avez pas l’air enthousiaste par ce déplacement. A moins que ce soit ma question…
-          Non. J’y vais pour le travail, rien de plus. Vous parlez très bien le français pour une étrangère. Je ne reconnais aucun accent.
Elle rougit et baissa la tête. Le wagon commença à se vider petit-à-petit. Ludmilla picora dans son assiette et montra un air timide, comme si j’avais découvert son secret.
-          J’ai aussi vécu quelques temps en France.
-          Je suppose que c’était pour vos études ?
-          Quelle idée ? Exclama-t-elle en relevant la tête et en écarquillant les yeux. Vous savez bien qu’en France, les femmes sont interdites dans les universités. (Je ressentis une gêne énorme et regrettai soudainement mon monde). Êtes-vous réellement français ?
-          Bien sûr ! répondis-je en riant. Pardonnez-moi, je suis un utopiste et j’idéalise un monde égalitaire.
Elle fronça les sourcils tout en regardant autours d’elle. Elle espérait ne pas surprendre quelqu’un en train de nous écouter. Apparemment, la république n’est pas égalitaire pour tous. Dès lors, j’évitai d’entrer dans une discussion politique. Je restai aussi évasif sur mes origines et mon travail. D’ailleurs, mon comportement sembla l’intéresser, peut-être même l’intriguer. Nous parlâmes encore ; je ne l’interrogeai pas sur son compagnon de voyage, sur ce qu’il pouvait être pour elle. Nous prîmes un dessert, une part de tarte aux myrtilles pour moi, un chocolat liégeois de son côté, puis nous sortîmes du compartiment.
Dans le couloir, pendant le trajet jusqu’à nos cabines, elle me devançait. J’observai, j’admirai son cou ainsi que ses épaules dénudées. J’admirai une mèche de cheveux sortie de son chignon. Il y avait un léger vent de liberté dans cette mèche rebelle. Parfois, elle semblait danser et accompagner les tangages du train. De plus, elle laissait pendant son déplacement un parfum de vanille et de fleur d’oranger, que j’humais à plein poumon. Je pouvais presque m’enivrer tellement son odeur me passionnait. Enfin arrivé devant la porte de nos couchettes, elle me salua en tendant sa main dégantée. Je pris ses doigts fins et longs et, d’un geste délicat, j’effleurai du bout du nez le dessus de sa main qui parut chaude.
-          Vous avez une sympathique manière de pratiquer le baisemain, réagit-elle en souriant.
Sans attendre, elle ouvrit la porte de sa cabine puis  la referma immédiatement, m’empêchant d’apercevoir l’intérieur. Après un court soupir, je me dirigeai ensuite vers mon logement provisoire quand j’entendis un étrange sanglot. Au fond du couloir, une femme pleurait le visage collé dans le coin tel un écolier puni. Elle portait une robe similaire à celle de Ludmilla. Son dos nu, son cou, et même la mèche de cheveux rebelle étaient identiques.
Alex@r60 – janvier 2022
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lounesdarbois · 2 years
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Semaine du 17/4
Dimanche de Pâques. Invité pour midi, j'apporte un gratin dauphinois cuisiné dans la stricte orthodoxie grenobloise: ni fromage, ni béchamel. La recette est connue. Frotter le plat de beaucoup de beurre et de beaucoup d'ail, puis saupoudrer d'un rien de noix de muscade. Garnir en disposant de fines lamelles de pommes de terre crues, d'une variété farineuse, superposées en quinconce par étages successifs jusqu'au ras du plat. Remplir alors de crème fraîche liquide très grasse de manière à baigner l'ensemble. Saler, poivrer, enfourner à 180 degrés aussi longtemps que nécessaire, jusqu'à cuisson parfaite, qui se fera connaître par le test du couteau: le couteau doit alors s'enfoncer sans peine dans les pommes de terre, comme en un gâteau, et la densité de la consistance doit avoir été attendrie par la pénétration des matières grasses dans la structure du gratin.
J'emporte tout cela à Ixelles chez des amis pour un banquet magnifique jusqu'au coucher de soleil. *, propriétaire d'immeubles à Bruxelles évoque son expérience depuis 30 ans des locataires, pris par nationalité. Comme d'habitude, l'expérience de terrain s'avère l'inverse exacte des préjugés de salon. Les Français? Propres mais radins. Les Anglais? Sales mais arrangeants. Les Italiens? Exigent toujours un bidet. Etc.
Longue discussion à laquelle je prête l'oreille entre une avocate pénaliste et un invité assis un peu plus loin à table, qui s'avère faire partie d'une brigade des stups de la région. Les centaines d'équipes qui sont tombées en Hollande, Belgique et France depuis 1 an suite à la tactique "Sky Ecc", véritable cheval de Troie des télécommunications, ont entraîné dans leur chute certains dockers et policiers qui servaient de relais. Dans plusieurs affaires de trafic et de culture de drogue, le rôle de l'Etat est soit ambigu, soit passivement mafieux. En général, les trafics sont connus dès le début par recoupements mais simplement laissés sous surveillance ténue, dans une demi-indifférence. L'Etat n'est pas intéressé aux troubles à l'ordre public de manière directe. Ce que l'Etat ne supporte pas c'est que vous puissiez gagner de l'argent sans lui reverser des impôts, et il ne sort ses griffes, il ne met en branle son arsenal de traçage, de preuves accablantes et de  rétorsions que lorsqu'un gain sérieux lui est promis en confiscations, saisies et amendes: les voitures des trafiquants, leurs comptes en banque, leurs avoirs, leurs sommes en liquide sont saisies d'autorité et de manière définitive avant même le début de l'instruction du dossier, or ce sont des sommes colossales. Quelques éléments sont à creuser dans le livre Brussels Casual Service et dans le reportage d'Arte sur les livreurs parisiens en scooter. mais n'abordent pas assez le sujet de l'argent avant et après la perquisition, qui est le vrai sujet-clé. Les quantités saisies, les sommes gagnées, le dédain complet des équipes face aux risques de prison, donnent le vertige. Comme le prévoyait Eric de Mongolfier il y a 10 ans, la mafia comme modèle économique s'étend partout, et la corruption s’accroît.
M'est avis que si l'époque actuelle est aussi peu érotique, c'est parce que la vraie transgression ne réside plus dans les secrets d'alcôve mais dans la prise de drogues qui sont des tue-l'amour tant pour le consommateur (effets anti-aphrodisiaques), que pour le producteur (travail dévorant, stressant et secret). Quand toute l'intensité de la vie se reporte de ce côté-là comment voulez-vous raffiner un tout petit peu une rencontre? 
Et pourquoi les gens normaux éprouvent-ils de plus en plus un besoin de se défoncer? C'est évident. C'est pour s'évader de cette aliénation insupportable, pour se vider la tête du quotidien impossible que leur font vivre la société de consommation athée, la carrière et l'ambition. "La société où vous vivez a pour but de vous détruire" (Houellebecq). Il y a quelque chose d'absurde à supporter le travail par la défonce, le triple repas quotidien et la consommation d'objets transitionnels, puisqu'en cessant de travailler, ces besoins-là tombant à zéro nous permettraient de vivre avec 1000 euros de moins par mois et donc d'arrêter presque de travailler.
Combien de braves gars peut-on observer, qui semblent se débattre dans des toiles d'araignée, y compris par leur gestuelle même.. J'en ai connu plusieurs qui lorsqu'il se couchaient, se tournaient et se retournaient dans tous les sens, écartaient les bras comme pour chasser des tortionnaires, se levaient pour avaler une rasade ou des comprimés, s'enfilaient du son à fort volume dans les oreilles pour ne pas affronter le silence, se recouchaient, se retournaient dans tous les sens en essayant d'exsuder leurs terreurs secrètes sans pouvoir les chasser, et comme cela pendant des heures. "L'homme, ce puits d'inquiétude" (Péguy).
18h. Lumière rasante par la verrière. Frondaisons dans le lointain comme dans un tableau d'Hubert Robert, fleurs nimbées de lumière, photos de famille encadrées sur un piano, dessert orthodoxe russe dans les assiettes. Monsieur très bien conservé par la religion, resté seul à table avec moi. Caches-radiateurs en fer forgé. Chaises Régence. Vin dans les verres. On est là, on parle. Le père de famille et moi restons toute l'après-midi à banqueter de rôti et de gratin dauphinois, vin, salade, gâteaux. Nous causons théologie, doctrine, apologétique, arbre généalogique. Les autres invités sont partis sur la terrasse qui domine le jardin. J'ai toujours préféré la conversation des anciens, depuis petit. 
Le temps qui passe si vite. Les beaux moments qui sont oubliés presque aussitôt vécus. Que restera-t-il de cette magnifique après-midi? De nos trois heures de débat érudit sur la liberté religieuse? Bientôt ne serons-nous plus qu'un nom sur un arbre généalogique nous aussi? C'est pourquoi il faut vite accoucher de son oeuvre avant de rendre les clés.
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Lundi. Livraisons. A l'issue du travail le dispatcheur me demande "Tu veux manger avec nous?" et il désigne sur la table un récipient en inox encore rempli au quart d'un rata de couleur beige, probablement de la semoule. Un brave type, au sourire commercial, et dont la naïveté vous fait un peu de peine. Que faut-il lui répondre? La vérité? Impossible. Je veux ne surtout pas peiner les braves types naïfs par la réplique lapidaire qui me brûle les lèvres, le genre "non mon ami, je ne veux certainement pas "manger avec vous" les féculents soporifiques que vous me montrez, ni discuter de sujets minables en langage relâché avec les types qui vous entourent, avec lesquels je ne partage rien et qui me fichent le cafard rien qu'à les voir, je voudrais même ne pas les approcher à moins de dix mètres de distance de sécurité si cela était possible, cf. la métaphore des porcs-épics chez Schopenhauer, et maintenant, au revoir." J'ai prétexté avoir déjà pris un repas.
Schaerbeek, en terrasse. Plusieurs cailleras à la table voisine en Lacoste (moi aussi). Ils sont à trois sur un seul café, refusent de commander davantage, la serveuse albanaise est furieuse. "Wé tavu bien sûr nous on a les moyens c'est juste on veut pas casser un billet vert"... Ils se font virer. Conversation de vieux Italiens à fort accent. "Il est devenu quoi Giaccomo?", réponse, "Le vieux qui avait une Ferrari? Il est mort. Il a eu ine-fartousse!"
Mardi. Reprise de la boxe. Avec 10 kilos perdus depuis la dernière fois l'échauffement et les exercices passent crème, mais pas les sparrings. On me met successivement en face d'un slave de 90 kilos, d'un africain de 82 kilos et d'un Turc de 92 kilos. Sur le dernier je prends un coup à valser comme un chiffon et finis au sol. Bon...Nuit passée au téléphone avec la jeunette. Elle me dit tout, je lui dis tout. Il est trois heures du matin, il n'y a plus un seul bruit dehors, la nuit enveloppe le monde, nous nous parlons tout bas. Encore dix jours et nous nous retrouverons.
Mercredi. Etude, travail. Le métier de ghost writer : fabuleux dès lors que l'on tient une célébrité en vogue, mais il faut faire vite et bien. L'écueil dans les biographies: l'ennui par manque de tension dramatique. Le style narratif qui récite, le genre "il passe en Belgique, est expulsé, va en Angleterre, s'installe à Sheffield...". Catastrophique. Pour rédiger vite et bien une bonne biographie il faut mélanger le très concret:  descriptions animées, beauté physique, filles, paysages, argent, repas, bagages, lessive... et le très spirituel: état d'esprit, doutes, peur, crise, confiance, nostalgie, revirements. Jalonner cela de pics temporels, de montées ponctuelles et de descentes, de tension vers un enjeu proche ou lointain, animé par des souvenirs et des espoirs.
Repensé à cet Allemand en terrasse en Alsace, la semaine dernière, dans un village français frontalier, son parler très Nucingen: "Cheu foudrais une ezbresso? Et, ach, une kaffé? Merzi."(très belle physionomie des Allemandes dans les rues, très belles lignes des yeux).
Le spectacle de la rue: le plus oublié, le moins cher à regarder, le plus cher à réaliser, le plus sous-estimé, le plus riche d'enseignements. Très belles figures, par contre, très peu de belles vêtures. 
Soir au parc. Grande surprise que la vie continue, en fait. Il est surprenant qu'il y ait encore des gens vivants, nombreux, un soleil rasant, que des chiens courent et rapportent un frisbee, que leur vitesse soulève de la poussière dans le contre-jour d'un coucher de soleil déchirant, que cette poussière s'élève comme de l'encens vers le ciel, dans le ciel, et aille s'y perdre. Il est surprenant qu'au loin des jeunes assis dans l'herbe écoutent de la musique autour des massifs de fleurs roses où sont groupées mille tulipes gentiment écloses, que des couples boivent du champagne, que des bandes passent en trottinette, que des cailleras en Lacoste rôdent (et moi aussi), que des types fassent des roues arrières en vélo, que des bobos se promènent, que des groupes de jeunes filles en vêtements moulants passent sous les arches. Il est très surprenant que tout ce monde aille et vienne, qu'il continue. Tout ceci dans la lumière horizontale de la fin du jour.
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Raciste et antiraciste sont les mots les plus stupides du vocabulaire. La clef pour en sortir c'est de ne jamais sombrer dans l'antiracisme, de ne jamais se laisser piquer, injecter ce "vaccin", de ne jamais céder à la pression des imbéciles qui vous somment de choisir. Ceux qui se laissent prendre, dès lors qu'ils ont accepté l'antiracisme acceptent le principe de l'invasion, dès lors qu'ils ont accepté l'invasion acceptent de payer la dîme symbolique à un occupant qui se sert sur vous et le métissage concret d'un occupant qui se dit votre prochain alors qu'il convoite vos semblables, le métissage par des profiteurs et des racistes absolus qui se pressent d'être métisseurs mais refusent d'être métissés, et vous feront la leçon en suçant le Pouvoir alors qu'ils n'accepteraient pas de subir eux le dixième de ce qu'ils vous infligent dans une tranquillité bourgeoise absolue.
Jeudi. Suis bloqué pour toujours quelque part entre 1988 et 2001. Les paires de Dior Hédi Slimane, les polos Tacchini, les survêtements Lacoste. Allez, 2005, 2006, mais pas plus loin. En musique, vêtement, esthétique, on reste pour toujours fidèle à ce que l'on a connu entre l'adolescence et 22 ans environ. Céline disait que l'homme est fini émotionnellement après 7 ans, oui. En matière de goûts et d'esthétique la formation prend je crois trois fois plus de temps car si l'instinct est inné le goût s'acquiert par l'éducation, l'essai, l'erreur et l'épreuve du temps. A l'issue d'une longue maturation vous accédez enfin au monde enchanté du classicisme. 
En terrasse. Une Aryenne très jolie me demande de l'aide pour monter sa poussette dans une pharmacie voisine. Le bébé est clair de teint et de regard comme elle, je porte le fardeau de bonne grâce. Aurait-elle trahi que j'aurais refusé tranquillement, "sans un regard pour le pêcheur". Quelle religion des Blancs saura regarder le métissage imposé sur son propre sol comme une prédation, comme un préjudice et une apostasie (ce qu'il est), et s'en défendre par un système d'ingénierie sociale défensive, hermétique, vigilante, systématique?
Le chourraveur de vin du marché bio... J'ai repéré il y a 2 mois un vigile en faction de plus en plus souvent à l'entrée de ce marché qui brasse des tonnes de fruits et légumes par jour. Ce vigile a été appelé pour trouver enfin le "voleur" mystérieux qui serait à l'origine de la baisse des stocks de plusieurs références au rayon de volailles et au rayon des liquides. Or Jeudi soir, dans la file d'attente, regardant aux alentours par désœuvrement je remarque un client sans chariot, à la démarche mal assurée. Il est visiblement pété, mais se dirige droit au rayon liquide, attrape 3 bouteilles de vin blanc italien qu'il enfourne immédiatement dans son pantalon puis s'en retourne vers la sortie ni vu ni connu... sauf de moi.
Vendredi. Tôt levé, en voiture direction Nivelles. Déglingue urbaine. Plus rien ne tient, à l'image de ces navrants étalages d'une sordide épicerie étrangère, aux rayonnages de guingois laissés tels quel, masqués à moitié côté rue par de criardes photographies de poivrons verts en très grand format. Quand les hommes du terroir, enracinés, en arrivent à tolérer une telle agression sur leur sol familial alors ils donnent le signal qu'ils encaisseront tout, toutes les avanies. L'esthétique c'est le grand test de la vie de terrain qui est la seule vie véritable, toujours. La vie concrète d'abord, pratique, visible, les faits, les actes. Mais bref. Rendez-vous au centre-ville donc, suis en avance, dois patienter en terrasse. Nombreux avocats et magistrats se dirigent à pied vers le palais de justice voisin, drapés dans leur sorte de robe noire rehaussée de détails blancs. Ce ne sont que des femmes et elles portent toutes des chaussures de sport fashion. Cette déglingue... Cette crédibilité devant les maraveurs, les fourgueurs qu'elles vont défendre ou condamner solennellement dans ces tenues... D'ailleurs parmi ces derniers, ceux qui comparaissent libres entrent par une porte dédiée, ils sont Européens et mâles uniquement, du genre mafieux Gomorra. Par contre les fourgons de police qui déposent les prévenus en privation de liberté sont remplis d'étrangers, du genre caillera.
Terrasse donc, lecture de Sénèque. Un barman très épais avec la tête dans le cou m'apporte un espresso fabuleux de texture et d'arôme qui contraste avec la médiocre qualité du café courant en Belgique. Plus tard, au rendez-vous, je dois cogner à la porte et à la fenêtre d'une maison comme un baqueux pour susciter enfin une réaction à l'intérieur. Un africain ouvre, je n'ai pas très envie de lui parler, et son GSM diffuse une sorte de conférence audio. On reconnaît nettement la voix et l'intonation du leader de la LDNA. A mesure que je progresse dans les couloirs, j'en fais la remarque au type, car il me suit, et soudain il ne sait plus où il habite. "Ah ouais? Comment tu connais ça toi?". Quoi, je suis un mugu moi peut-être? Et puis je lui dis que le type qui parle est impliqué dans une affaire de mœurs, à toutes fins utiles... Enfin bref, je monte à l'étage parler avec un camarade de la situation.
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Je prends congé et me rends dans les environs, chez * un autre camarade qui s'occupe de son fils, dont la mère repartie chez elle en Suède "accorde" la garde quelque jours de temps en temps. Il réside actuellement chez sa mère. J'entre. Appartement modeste, musique classique, mobilier de famille, photos de souvenirs glorieux. * est un déclassé qui a grandi dans des châteaux et passe son temps à surmonter des sommets de soucis. Très émouvante photo sur un meuble de coin, d'une demeure où il a vécu enfant. On ne commente pas. Famille de verriers de Charleroi qui ont fait fortune, puis faillite. Les Français n'ont pas idée de ce qu'est une ville comme Charleroi de nos jours et ce qu'elle avait été jusqu'en 1960 environ, phare d'une excellence industrielle et artisanale européenne que plus personne ne peut imaginer à l'heure actuelle. Nous potassons des dossiers de "faisabilité de projet" pendant que l'enfant joue à l'arrière-plan. Une fois le travail achevé nous décidons d'aller rendre visite à un camarade qui demeure à Seraing, dans la province de Liège. L'idée nous enchante tous, et en quelques coups de téléphone c'est arrangé, nous nous mettons en chemin. Les routes sont dégagées, le pays est ensoleillé, tout est frais et charmant.
A Seraing la vraie vie reprend, sur un rythme plus ample. C'est une petite ville populaire belge toute charmante, avec ses personnes âgées, ses enfants, ses barakis, ses gens normaux, et je préfère cent fois cette compagnie à celle des fantômes bobos des soi-disant beaux quartiers de Bruxelles. Tout respire la débrouille et la vie incarnée, improvisée, chantante et gaie, même la maison de retraite laisse les vieux aller et venir librement ici et là. Les bancs dans les parcs accueillent de jeunes couples, les parkings de supermarché sont des lieux de réunion pour des darons culturistes en survêtements Tacchini et lunettes noires, et tout cela absolument belge et local, tranquille. Nous saluons nos amis et allons tous ensemble chercher leur fille aînée dans l'école voisine, une vraie école belge avec ses briques rouges, ses hautes voûtes. Tout cela est mignon au possible et nous respirons mieux.
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C'est le travail qui avilit et qui tue. Le travail salarié sans espoir d'autre chose éteint la vigilance, engendre une dégradation qui nous avilit de manière révoltante. Notre temps fourgué à d'autres gens est un temps perdu, vendu à vil prix à des esclavagistes tranquilles, parfaitement indifférents à notre temps qu'ils exploitent et que l'on ne reverra jamais, dans un travail aliénant écœurant, épuisant, qui affame et qui fait bouffer, et où le rassasiement vous écœure davantage encore. Les obligations, les sollicitations, les soi-disant "devoirs" sont les chaînes de l'esclavage, les toiles d'araignée et les sangles invisibles où est tenu captif notre bien le plus précieux : notre temps libre. Il faut vivre non pas sanglé mais libre. Dix minutes passées avec un raseur et je trépigne de n'être plus consacré à nouveau qu'à l'étude, à l'exercice, à l'amour et à l'amitié.
Samedi. Terrasse tôt le matin. Ni piéton ni voiture dans les rues. Survêtement, lecture de Sénèque au soleil sur une place déserte. Très, très grande paix sur le monde. Plus tard, boxe. Immense kiff d'avoir perdu 14 kilos en 18 mois, de voler léger au-dessus du sol. Sparring contre un Anglo-Saxon qui porte un maillot "Missing Children of Europe" assez curieux, frappé du logo Allen & Overy, cabinet d'avocats à qui je vendais des machines Nespresso, à Hong Kong, il y a longtemps. Le type pèse 82 kilos et ne peut pas en placer une, son protège-dents vole jusqu'au sol sur un crochet gauche. Fin de séance: trempé de sueur mais nulle fatigue.
Retour via une place aux terrasses bondées de clients au soleil. Ce sont les gens qui sont décevants, ainsi que le temps libre vécu comme temps de consommation. Je dois chérir la garde du regard en marchant parce que dès que je lève les yeux tout m'agresse. Le gâchis surtout, m'agresse énormément : de belles femmes habillées bassement, se tenant bassement, assises avec des types à l'avenant. Sur les tables de belles nourritures gâchées qui attendent d'être desservies et jetées. Le laisser-aller des enseignes, les beaux magasins qui ferment... Tout cela est triste et décevant, les gens sont profondément décevants et il faut s'en tenir loin.  Garder la juste distance avec le monde, qu'il soit soit attirant ou révoltant, parce qu'il est toujours décevant.
La joie complète procède d'une pression légèrement supérieure dans votre monde intérieur par rapport au monde extérieur, à l'inverse une pression inférieure est symptôme de dépression : le monde extérieur entre en vous et trouble votre paix intérieure. Ne dit-on pas d'ailleurs lorsque l'on se sort d'un épisode dépressif, que l'on est "regonflé à bloc"?
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les-degustations-ugo · 3 months
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🇫🇷❓❓Hello les amoureux du tire-bouchon. À quel moment préférez vous boire le champagne, en apéritif, repas ou dessert ❓❓🇫🇷
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🍇🍷Aop Champagne Terre d'Emotion brut cuvée brut Blanc de Blancs de @champagnecharpentier 🍇🍷:
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🍇 :
100% Chardonnay
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🏺:
Cuves inox thermorégulées.Dosage courant : 6.5 g/l.
Vallée de la Marne.
Crus Charly-Sur-Marne et Saulchery.
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💰:
46,00€ / bouteille
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🌿:
Vignoble certifié Agriculture Biologique. Pratique de la culture Biodynamique.
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👁️ :
La robe de couleur jaune paille brillante
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👃 :
Un nez sur des notes de fleurs blanches, poire.
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💋 :
En bouche, on a un champagne très équilibré, d'une belle rondeur et avec de belles bulles fines et légères. Voire aérien. Sur des arômes pêches blanches, nectarines, pomme Granny Smith. Une bonne longueur en bouche avec une finale sur des notes de mandarines et d'agrumes (citron, pomelos).
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📜En résumé📜 :
Un champagne que j'ai beaucoup aimé. Qui allie douceur et fruité en bouche. Des bulles d'une grande finesse. Tout ce que j'aime dans ce genre de cuvée. Idéal pour un apéritif très gourmand ou sur des poissons à la crème.
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🚨N'oubliez pas mon concours, toujours actif jusqu'au Dimanche 21 Janvier 20h sur ma page Instagram, pour gagner justement une bouteille de ce magnifique Champagne 🚨
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🧆Dégusté en apéritif 🧆.
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📌N'oubliez pas, boire un canon c'est sauver
un vigneron. Allez voir le site internet du domaine pour voir toutes les cuvées et promotions du moment📌.
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🔞« L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération »🔞 La plupart des vins ont était dégustés et recrachés.
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🇫🇷🗣️Description du Domaine 🇫🇷🗣️
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Aujourd'hui, sa réelle autonomie permet à Jean-Marc CHARPENTIER de proposer, exclusivement sur le marché traditionnel et professionnel, une marque récente, riche d'un ancestral vignoble et dotée d'un fort potentiel. Entrant complètement dans la « quête de sens » du consommateur, la Maison CHARPENTIER constitue une véritable alternative aux marques traditionnelles.
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Bien que déjà remarquée par les prescripteurs avertis et différents concours de référence, la Maison CHARPENTIER choisit les distributeurs les plus adaptés, en France comme à l'export, afin d'écrire, avec eux, l'histoire de cette formidable aventure humaine.
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La Maison, rigoureusement structurée pour répondre aux exigences du marché et de sa clientèle, poursuit ainsi son développement professionnel et équilibré à travers un solide réseau de distribution.
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⏬🇫🇷Français dans les commentaires🇫🇷🇮🇹Italiano nei commenti 🇮🇹⏬
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🇬🇧❓❓Hello corkscrew lovers. When do you prefer to drink champagne, as an aperitif, meal or dessert ❓❓🇬🇧
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🍇🍷Aop Champagne Terre d’Emotion brut cuvée brut Blanc de Blancs from @champagnecharpentier 🍇🍷:
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🍇:
100% Chardonnay
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🏺:
Thermoregulated stainless steel tanks. Current dosage: 6.5 g/l.
Marne Valley.
Crus Charly-Sur-Marne and Saulchery.
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💰:
46.00€ / bottle
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🌿:
Vineyard certified Organic Agriculture. Practice of Biodynamic cultivation.
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👁️:
The bright straw yellow dress
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👃:
A nose with notes of white flowers and pear.
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💋:
On the palate, we have a very balanced champagne, with a beautiful roundness and beautiful fine and light bubbles. Even aerial. With aromas of white peaches, nectarines, Granny Smith apple. Good length on the palate with a finish of notes of tangerines and citrus fruits (lemon, pomelo).
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📜In summary📜:
A champagne that I really liked. Which combines sweetness and fruitiness on the palate. Bubbles of great finesse. Everything I like in this type of vintage. Ideal for a very gourmet aperitif or with fish in cream.
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🚨Don't forget my competition, still active until Sunday January 21 at 8 p.m. on my Instagram page, to win a bottle of this magnificent Champagne 🚨
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🧆Tasted as an aperitif🧆.
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📌Don't forget, drinking a barrel is saving a winemaker. Go to the estate's website to see all the vintages and promotions of the moment📌.
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🔞 “Alcohol abuse is dangerous for your health, consume in moderation”🔞 Most of the wines were tasted and spat out.
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🇬🇧🗣️Domain Description 🗣️🇬🇧
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Today, his real autonomy allows Jean-Marc CHARPENTIER to offer, exclusively on the traditional and professional market, a recent brand, rich in ancestral vineyards and endowed with strong potential. Entering completely into the consumer's "quest for meaning", Maison CHARPENTIER constitutes a real alternative to traditional brands.
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Although already noticed by informed prescribers and various reference competitions, Maison CHARPENTIER chooses the most suitable distributors, in France and abroad, in order to write, with them, the story of this formidable human adventure.
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The House, rigorously structured to meet the requirements of the market and its customers, thus pursues its professional and balanced development through a solid distribution network.
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🇮🇹❓❓Ciao amanti dei cavatappi. Quando preferisci bere lo champagne, come aperitivo, pasto o dessert ❓❓🇮🇹
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🍇🍷Aop Champagne Terre d’Emotion brut cuvée brut Blanc de Blancs di @champagnecharpentier 🍇🍷:
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🍇:
100% Chardonnay
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🏺:
Vasche in acciaio inox termoregolate Dosaggio attuale: 6,5 g/l.
Valle della Marna.
Cru Charly-Sur-Marne e Saulchery.
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💰:
46,00€/bottiglia
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🌿:
Vigneto certificato Agricoltura Biologica. Pratica della coltivazione biodinamica.
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👁️:
L'abito giallo paglierino brillante
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👃:
Al naso con note di fiori bianchi e pera.
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💋:
Al palato abbiamo uno champagne molto equilibrato, con una bella rotondità e belle bollicine fini e leggere. Anche aereo. Con aromi di pesche bianche, nettarine, mela Granny Smith. Buona persistenza al palato con un finale di note di mandarini e agrumi (limone, pomelo).
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📜In sintesi📜:
Uno champagne che mi è piaciuto molto. Che unisce dolcezza e fruttato al palato. Bollicine di grande finezza. Tutto ciò che mi piace in questo tipo di vintage. Ideale per un aperitivo molto gourmet o con pesce in crema.
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🚨Non dimenticate il mio concorso, ancora attivo fino a domenica 21 gennaio alle 20 sulla mia pagina Instagram, per vincere una bottiglia di questo magnifico Champagne 🚨
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🧆Degustato come aperitivo🧆.
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📌Non dimenticare, bere una botte fa risparmiare un enologo. Vai sul sito dell'azienda per vedere tutte le annate e le promozioni del momento📌.
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🔞 “L'abuso di alcol è pericoloso per la salute, consumare con moderazione”🔞 La maggior parte dei vini sono stati assaggiati e sputati.
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🇮🇹🗣️Descrizione dominio 🗣️🇮🇹
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Oggi, la sua reale autonomia consente a Jean-Marc CHARPENTIER di offrire, esclusivamente sul mercato tradizionale e professionale, un marchio recente, ricco di vigneti ancestrali e dotato di un forte potenziale. Entrando a pieno titolo nella "ricerca di significato" del consumatore, Maison CHARPENTIER costituisce una vera alternativa ai marchi tradizionali.
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Sebbene già notata da prescrittori informati e vari concorsi di riferimento, Maison CHARPENTIER sceglie i distributori più adatti, in Francia e all'estero, per scrivere, con loro, la storia di questa formidabile avventura umana.
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La Casa, rigorosamente strutturata per soddisfare le esigenze del mercato e dei suoi clienti, persegue così il suo sviluppo professionale ed equilibrato attraverso una solida rete di distribuzione.
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