Chateaubriand, Morand, Hergé, Sempé...

Gaza : où sont les antifas?

Ce serait vrai pour certaines régions du monde mais pas pour l'Asie du sud-est. Le CEFEO allait en Indo casser le Vietminh, qui a donné le Vietcong ensuite. Ces barbares ont tué des millions d'innocents et ont fait reculer de 100 ans ces pays fabuleux que sont Vietnam et Cambodge. Bruno Deniel-Laurent est un auteur qui en parle bien.

La majorité vietnamienne était pro-France, et la France n'a jamais touché aux usages, ni aux coutumes ni aux cultures des différentes ethnies de l'Indochine, qui sont très nombreuses. C'est l'arrière, c'est Mendès, ce sont les dockers communistes de Marseille et la presse du parti de l'étranger, c'est ce balbutiement de bourgeoisie antinationale des années 1940-50 qui a trahi 10 ans de victoires sur le Vietminh (le coup de maître d'une bataille comme Vinh Yen par exemple) en poussant de manière forcenée l'Etat-Major dans le suicide de Dien Bien Phu pour que l'armée perde une fois et soit lâchée par Paris. Le CEFEO se battait là-bas à 1 contre 2 et parfois à 1 contre 10, et gagnait. Lire pour le comprendre Guerres d'Indochine de Philippe Franchini, mon livre de chevet de 2002, et analyser la scène de la Plantation française dans Apocalypse Now, malgré certaines outrances ridicules, car elle ouvre beaucoup d'aperçus. Enfin comprendre que le colonel Kurz est la personnification même du magnifique Occident blanc, courageux, civilisateur, et trahi par l'arrière ("I hate them those nababs"). Le Crabe-Tambour n'est que sur ce thème. D'ailleurs le colonel Kurz est un lieutenant Wilsdorff américain. L'innocence perdue de Neil Sheehan n'est que sur ce thème. Et Putain de Mort de Michael Herr. Grands livres. Les meilleurs hommes dans ces récits finissent écoeurés, navigateurs solitaires, marginaux, voire fous.

Et comprendre enfin que nous vivons toujours aujourd'hui dans Apocalypse Now et Crabe-Tambour. La question demeure. Que faut-il faire de tous ces barbares? "Les civiliser", répliquent tous les cons qui se paient de mots et jamais d'actes. Or, les vrais serviteurs de l'Etat (l'Etat comme expression politique de la Nation organique) qui accomplissent ce boulot ingrat sont systématiquement débinés par les salopes d'intellos de l'arrière qui se dissocient dés qu'ils voient que ça tourne vinaigre. Tous nos bobos, journalos, canailles du haut ne vivent que comme ça, de ça, par ça, sur ça, sur nous. Le résultat c'est la montée du barbare, par le bobo, la montée de la racaille par la canaille... sur les braves gens.

Il est comique de songer que les colonisateurs prétendent apporter le progrès à des populations raffinées, comme celles de l’Indochine par exemple, où les usages de politesse sont infiniment supérieurs à ceux de l’Occident, où tant de trés vieilles civilisations sont superposées et fondues, à la façon des strates de laque polie.

Léon Daudet, Le Stupide XIXe siècle, 1922.

Le Duc de Saint-Simon assiste en 1718 au "Lit de Justice". La haute noblesse est rassemblée dans une salle pour décider de rétablir dans sa préséance l'ancienne étiquette et de destituer les "bâtards" que certains partisans de Louis XIV mort 3 ans plus tôt, avaient favorisé. C'est l'affrontement de deux partis de la noblesse, la vraie pour laquelle tient Saint-Simon, et la "suce-pouvoir". C'est ce type de dualité qui était déjà cause de la Fronde au 17ème siècle et fera ensuite que des nobles libéraux condamnent des nobles véridiques en 1793.

Ici c'est la vengeance des aristocrates véridiques qui ont souffert 50 ans sous le démocrate Louis XIV qui lui-même se vengeait de la Fronde. Ce Lit de Justice a lieu dans une salle bondée mais silencieuse et pétrifiée, où chaque geste, chaque saisie d'un document, chaque toussotement est interprété par des partis qui s'épient et se contiennent au fur et à mesure du déroulé du jugement. Il faut se représenter cette scène pour goûter cette page du Duc de Saint-Simon.

Duc de Saint-Simon, Mémoires

Ce genre d'ambiance. Stade au milieu de la ville, stade plein, stade fervent, chantant, beau jeu, beaux maillots, beaux virages... La belle vie.

Souiller les Églises.

Dans l'Adn républicain.

Piège de la classe moyenne :

Prêt maison : 250 000€

Prêt auto : 30 000€

Mariage : 20 000€

Salaire d'un couple de 60 000 €/an et +300 000 € de dettes avant 30 ans.

Une vie entière de dettes, c'est ce que la société considère comme une « réussite ».