Actuellement, je suis animateur responsable dans un centre de vacances : « La Bayette » au Pradet à côté de Toulon pendant tout l'été sous cette canicule étouffante du matin au soir et la nuit très difficile de dormir…
Une grande pensée particulière avec beaucoup de tristesse 😢 & de nostalgie surtout pour un de mes acteurs préférés, James Caan, décédé à l'âge de 82 ans…
Je n’oublierai jamais ses films cultes comme « Le Parrain », « Le Parrain, 2e partie », « Le Solitaire », « Rollerball », « Misery », etc...
Rodolphe Harris.
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Quand les Corleone squattent nos consoles
Petite Chronique détente sur un jeu qui a bercé mon adolescence : Le parrain, sur PS2.
Pour bien comprendre le sujet revenons rapidement sur le film. On y suit les aventures de la famille Corleone, une des cinq plus grandes familles dans la mafia de New-york entre la fin des années 30 et le début des années 40. Comme rivales, elle compte les familles Tattalia, cuneo, Stracci et Barzini. Au début du film, les affaires ne vont pas fort pour la Famille. Le film nous raconte donc le parcours de Don Vito Corleone, ses trois fils : Sonny, Tom et Michael, dans leur quête de redorer le blason de la famille Corleone. On y voit toutes sortes d’arrangements, de trafics, de vengeances et d’actes de loyauté envers la famille.
Récemment, des rééditions de ce jeu sont sorties sur les consoles dites « next gen » ou nouvelle génération, Il s’agit de la Xbox 360, du PC et de la Playstation 4. Ce qui a redonné un coup de jeune à ce jeu, déjà particulièrement bien pensé à l’époque. Ce jeu, sorti à l’origine en 2006 sur playstation 2, Xbox classique et windows, se base comme son homologue Grant Theft Auto, sur un style de jeu dit « en monde ouvert ». Les développeurs ont en effet modélisé la ville de New-York, de l’époque dans laquelle le joueur est libre de déambuler avec comme seules limites, celles de la ville. L’univers d’après-guerre est d’ailleurs aussi bien retranscrit que dans le film, que ce soit dans les costumes, les attitudes, les bâtiments, les véhicules… L’univers de ce jeu respire l’ambiance du film, et cela fait plaisir de retrouver les personnages emblématiques et les scènes culte vues par… Votre propre personnage. Le studio de développement, Electronic Arts (EA), a fait l’excellent choix d’intégrer à l’histoire un nouveau personnage personnalisable à souhait que l’on incarne. On peut modifier ses vêtements jusqu’à sa corpulence, sa pilosité et la forme de son visage. En faisant ce choix, EA a réellement donné une place au joueur dans la famille, ce qui accentue d’autant plus l’immersion et donne encore plus de consistance aux choix éthiques ou non que devra faire le joueur dans le jeu.
“Un nouveau personnage, personnalisable à souhait”
En effet, le jeu commence quand Luca Brazi, un exécutant proche de Don Corleone vient vous ramasser dans la rue alors que vous étiez à la merci d’une bande de jeunes qui veulent vous passer à tabac. Il va vous apprendre les bases pour travailler avec la famille comme extorquer des commerçants, et prendre le contrôle des commerces de la ville qui servent souvent de couverture pour cacher des business plus… Illégaux. On rencontrera aussi Clemenza, qui nous apprendra comment mettre fin à une guerre des chefs de manière expéditive. Monk, ou Marty Malone, qui finira par trahir la famille ainsi que Franckie, sa sœur avec qui le joueur n’aura pas le temps de vivre plus qu’une ébauche de romance avant qu’elle ne se fasse tuer par Bruno Tattalia, le fils de Don Tattalia. Plus tard, le joueur rencontrera Tom Hagen, Sonny et Michael Corleone, les fils de Don Vito Corleone qui deviendront des mentors. En rendant service plusieurs fois à la famille, le joueur finira par l’intégrer afin de monter les échelons en effectuant des missions qui suivent, en grande partie le scénario du film et donnent un rôle à votre personnage dans des scènes clés. Je me souviens de cette scène où le Don se fait tirer dessus par des Tattalia. A ce moment-là, c’est à vous de l’amener à l’Hôpital. Ou alors, celle où la famille décide de descendre Solozzo, haut placé de la famille Tattalia. Pour passer inaperçu, les Corleone décident d’organiser une rencontre avec ce dernier et de cacher un revolver dans les toilettes du restaurant où aura lieu ledit rendez-vous. Il se trouve que dans le jeu, c’est vous qui, en passant par la porte de derrière, allez cacher ce revolver. D’autres missions sont, à contrario, exclusives au jeu. Et le jeu en devient presque un jeu de gestion où les choix du joueur peuvent décider du cours des évènements. Lorsque vous prenez le contrôle d’un business, utilisez-vous la diplomatie, ou la force des armes ? Choisirez-vous de descendre ce traitre ou de le laisser en vie et simplement l’exclure de la famille ? On observe bien ce dilemme entre les personnages de Tom Hagen et Sonny Corleone : Tom Hagen, le consiglierre (avocat) des Corleone prône la diplomatie et l’usage des codes de lois pour arriver à ses fins. On le ressent bien dans sa réplique « Un juriste avec un attaché-case peut faire beaucoup plus de mal que cent types armés ». Contredit quasi-immédiatement par Sonny qui répond « Si un jour t’as cent types derrière toi avec des pétards, tu fais ce que tu veux, mais les échanges pas contre un juriste… ».
Dans ce jeu, le joueur vivra également un début de romance qui malheureusement finira par l’exécution de la jeune femme par une famille rivale… Ce qui donnera lieu à tout un scénario secondaire pour retrouver l’auteur de ce meurtre. Au prix de nombreuses vies. Et là est l’intérêt réel de ce jeu. Il nous fait goûter à une expérience de vie de mafieux fantasmée, et questionne vraiment sur la pertinence de ce fantasme.
Au tout début du jeu, on voit le père de nôtre personnage, encore jeune, se faire tuer sous les yeux de son fils par Don Barzini, le Don de la famille la plus puissante de New York. Don Corleone qui a aussi assisté à la scène, dit au jeune garçon « quand tu seras assez mûr et que le moment sera venu, tu pourras prendre ta revanche ». Et en effet, le personnage finit par prendre sa revanche, mais à quel prix… ? Combien de soldats de familles rivales il a fallu tuer, combien de frères a-t-il fallu perdre ? Comme dans le film, Sonny se fait tuer, le Don meurt aussi. En plus de Frankie, le fruit de la romance et de Monk, le frère de Frankie. Ce dernier est d’ailleurs dans le jeu un grand ami du personnage que le joueur incarne, Mais il va devoir se résoudre à tuer car il a trahi la famille. Dans ce jeu, gagner plus de pouvoir ne fait qu’augmenter la vendetta des autres familles, ce qui illustre très bien le cercle vicieux de ce mode de vie : pour progresser, il faut écraser les autres familles, écraser les autres familles fait qu’elles seront plus agressives envers nous, ce qui nous forcera à repartir en guerre…
“Pour progresser, il faut écraser les autres familles, les écraser fait qu’elles seront plus agressives envers nous, ce qui nous forcera à repartir en guerre”
Le but ultime du jeu est de faire régner la famille Corleone sur la ville de New York. Et par extension, devenir soi-même le Don de New-York. Il s’agira d’extorquer tous les commerces, en les forçant à acheter la protection des Corleone, ainsi que de prendre le contrôle de tous les business que ce soit de la contrebande, des jeux d’argent ou de la prostitution. En plus de finir toutes les missions du scénario. Le personnage du joueur réalisera cet exploit en effectuant les missions qui le mèneront au sommet de la famille Corleone, et en rayant de la carte les autres familles. Le jeu se termine sur une cinématique montrant votre personnage au sommet des cinq familles unifiées en une seule. Vous devenez alors « Don de New York ». Et là, j’ai trouvé cette cinématique de fin particulièrement révélatrice.
Des courses poursuites en voiture, qui m’ont offert de bonnes sensations à l’époque.
Avec plusieurs messages, positifs comme négatifs. Le premier message que l’on peut en tirer c’est : il est préférable que les familles soient unies en une seule, cela évite les guerres de rue et les victimes de celles-ci. Mais derrière, on peut se demander est-ce pertinent que tout le pouvoir revienne à un seul mafieux, même s’il s’agit de vous ? Ensuite, cela signifie-t-il que la mafia contrôle tout ce qui constitue une activité ? Et que par délégation, tout le pouvoir revient à une seule personne ? Est-ce seulement juste d’être arrivé au sommet en faisant littéralement exploser les propriétés de toutes les familles rivales ? (Pour finir le jeu, il s’agit effectivement d’une mission dont vous devrez vous acquitter. En termes de gameplay, ces missions sont très divertissantes et suscitent beaucoup d’adrénaline). Le jeu reste donc très divertissant, amusant, accessible d’un point de vue de la difficulté, il est inutile de vouloir être un « hardcore gamer » sur Le Parrain car le finir ne constitue pas une grande expérience. Mais cela reste un jeu très agréable à jouer, avec des voix grâce auxquelles on croit aux personnages. L’univers de Mario Puzo est bien retranscrit et l’ambiance du film se retrouve bien dans le jeu. Le jeu apporte en même temps sa dimension vidéo-ludique et il s’agit plus d’un jeu à part entière qui prend l’étiquette du film Le parrain que d’une adaptation aveugle et bornée du film culte. En même temps, le jeu rapporte bien toute une réflexion sur la justice, et le conflit éthique que pose la loi de la mafia, entre loyauté et cruauté. A l’image de l’œuvre dont il est adapté. Peut-être que le seul défaut serait qu’il demeure par moments répétitifs, car il y a des dizaines de commerces dans la ville, et vous devrez tous les visiter un par un afin de prendre le contrôle de chacun d’entre eux. Au bout d’un moment, cela devient rapide à chaque fois, mais on peut commencer à s’ennuyer sur cet aspect-là du jeu, une fois qu’on l’a fini une ou deux fois.
Capsyko
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