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#rester en forme
emericvitalite · 22 days
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Plus en forme selon l'endroit
Je me suis intéressé ici à l’énergie corporelle en fonction de l’endroit où nous nous trouvons. Pour tenter de répondre à la question : Est-ce que je serai plus en forme, si je me trouve ici ou là ? Et si oui, pourquoi ? Il faut savoir que certaines régions sur terre ont plus de rayonnement énergétique que d’autres. Plusieurs facteurs géographiques, atmosphériques et environnementaux peuvent en…
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Obtenez un ventre plat en 5 exercices simples - Révélez votre meilleure forme physique!
Obtenez un ventre plat en 5 exercices simples - Révélez votre meilleure forme physique!
Dans cette vidéo, nous avons présenté 5 exercices simples pour obtenir un ventre plat et révéler votre meilleure forme physique.
Les exercices comprenaient des crunchs, des planches latérales, des mountain climbers, des V-ups et des Russian twists.
Nous avons expliqué comment faire chaque exercice correctement et en toute sécurité pour éviter les blessures et maximiser les résultats.
Il est recommandé de faire 3 à 4 ensembles de ces exercices pour obtenir les meilleurs résultats. Cependant, il est important de noter que l'exercice seul ne suffit pas pour obtenir un ventre plat.
Une alimentation saine et équilibrée est également essentielle pour atteindre vos objectifs.
En répétant régulièrement ces exercices et en suivant une alimentation saine, vous pourrez renforcer vos abdominaux et obtenir votre meilleure forme physique.
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pia-writes-things · 1 year
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Bilan de ma première connexion sur Trouver mon master :
Je pensais avoir tout ce qu'il me fallait pour tous mes dossiers, mais en fait non. Parce que c'était pas marqué sur les pages de présentation. Merci beaucoup pour cette organisation impeccable.
J'ai découvert qu'il fallait que je formule un projet de recherche pour certains des Masters. J'ai 0 idée de quoi, ni de comment faire.
J'ai fait une crise d'angoisse, la deuxième est en cours.
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gay-impressionist · 2 years
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J'ai un pote qui l'a eu et il a du être confiné pendant trois semaines donc prenez pas de risque 🙃
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coachantidouleur · 2 months
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Les effets miraculeux de l’activité sportive
Les effets positifs de l’activité sportive sur votre santé sont énormes. Rien qu’en marchant, en faisant des exercices sur place comme le jumping jack ou des petits sauts ou en courant, vous pouvez prévenir les maladies cardio-vasculaires, le surpoids, le diabète et bien d’autres. L’exercice physique ne stimule pas seulement votre métabolisme, mais vous permet également de profiter de la…
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PERDRE du POIDS rapidement Sans Faire de Régime? téléchargez l'audio DCS: HYPNO REGIME https://claudiosaracino.com/prodotto/ipnodieta-metodo-dcs/ #REGIME #PERDREDUPOIDS #PERTEDEPOIDS 🟢🇫🇷 1 MONDE MYSTERIEUX TON SUBCONSCIENT…hypnose DCS unique au monde téléchargez l'audio DCS: NON PASSE NEGATIF https://claudiosaracino.com/prodotto/... #hypnose #secret #mystere SLTP SI TU AS DES SUJETS OU DES ARGUMENTS QUE TU AIME DEVELOPPER, ECRITS LES LA ET LE DR CLAUDIO SARACINO GRATUITEMENT VA DEVELOPPER CE QUI TU DESIRES, D'ACCORD? TU PEUX, SI TU LE DESIRES, INDIQUER MEME DES THEMES OU ARGUMENTS NEFS... MERCI ET SLTS Sltp ecoutes ma pensée et, si tu le desires, poses des commentaires... #hypnose#methodedcs#hyonosedcs #methodedcs#hypnose #hypnosedcs #mp3dcs #drclaudiosaracino #losangeles#beverlihills#californie#usa#etasunit#drssarinabrunini#autohypnosedcs#methodedcs#mp3dcs#audiodcs #hypnosedcs#drclaudiosaracino#hypnose . Une de plus grandes différences par rapport à d’autres disciplines comme le yoga, la méditation, le yoga, le mendfulness, le mantra, le zen etc c’est que toi tu peux aider un de tes chers qui ne veut pas ton aide ou il ne peut pas avoir ton aide Ecoutes ce que j’ai à dire et partagés cette vidéo avec tes amis...IL NE FAUT PAS CROIRE😳IL FAUT SEULEMENT FAIRE ACTION😳il y a ce qui fait et ce qui ne fait pas...😳SEULEMENT A TOI LE CHOIX ⚔ 💪🏿YouTube👇🏿 https://www.youtube.com/channel/UCcNG... 👉🏿Facebook👇🏿 https://www.facebook.com/ipnologiasso... 👉🏿Instagram👇🏿 https://www.instagram.com/benessereip... 👉🏿twitter👇🏿 https://twitter.com/drsaracino 👉🏿Tiktok👇🏿https://vm.tiktok.com/GKxqYj/ 👉🏿sito:👇🏿 https://www.ipnologiassociati.com Diventa un supporter di questo podcast: https://www.spreaker.com/podcast/ipnosi-dcs-vera-e-professionale--4116546/support.
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petite-madame · 1 month
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Hey ! I have a little question : how do you start to draw ? I want to start but idk how-
And, for the digital art, what app to used for it ?
(I'm sorry for my bad english, it's not my first language, in fr :
Hey ! J'ai une petite question : comment on commence a dessiner ? J'aimerai commencer mais jsp comment-
Et, pour l'art digital/digital art, quel application utiliser ?)
Bonjour Anon ^^
Bonnes questions! 💗
On va y aller en français parce que, comme disait le Roi de France, "Car tel est notre plaisir" et puis parce que je l’ai déjà expliqué en anglais quelque part dans mon tag #arttechnique donc, pour une fois, la communication se fera en Langage de Grenouille. 🇫🇷
Pour commencer sache que tu as ouvert la boite de Pandore, la réponse va donc être longue. Alors, « comment on commence à dessiner ? ».
1 - Papier/Crayon. C’est loin d’être une plaisanterie, on commence avec un papier et un crayon. Pas besoin d'avoir du matériel sophistiqué et onéreux, j'ai commencé avec le crayon et le carnet à la con de chez Carrefour. De plus, quand tu vois ce que fait Alan Lee avec juste le dit crayon, tu n'as pas besoin de plus. C'est vraiment très bien pour s'exercer/démarrer. Après, si tu veux commencer directement en digital, tu peux le faire bien évidemment soit avec un iPad soit avec un ordinateur et une palette graphique mais très honnêtement, le papier/crayon offre une bonne base
2 - S'y mettre. Ça peut paraitre con comme conseil mais c'est comme à la piscine il va bien falloir rentrer dans l'eau, ne serait-ce que dans le petit bain. C'est bien beau d'avoir du matériel et de se répéter qu'on "va s'y mettre un jour" mais si on repousse l'échéance, ça ne va pas marcher. Il faut se convaincre que Rome ne s'est pas fait en un jour et qu'au début, ça va être tordu et que tu vas dessiner n’importe quoi. La procrastination au nom du perfectionnisme est un mal réel mais arriver à l'occulter est un belle victoire.
Pour ce faire, on commence doucement par gribouiller des choses qu'on aime. Conseil qui sonne sans doute comme une lapalissade absolue mais au début, je dis bien au début, on peut rester dans sa petite zone de confort pour booster la motivation. Tu aimes les chats ? Dessine un chat. Tu aimes les fleurs ? Dessine une pivoine. Tu aimes le ballet ET Emmanuel Macron ? Bref, tu sais ce qu'il te reste à faire (on ne kink shame pas, je suis sure qu’il y a des amateurs quelques part). Cependant, petit à petit, il va falloir prendre plus de risques et se forcer un peu à dessiner des choses qu'on n'aime moins pour progresser mais au commencement, il n'y a pas de mal à gribouiller Les Chevaliers du Zodiac, n'importe comment.
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Le Chevalier du Poisson après s’être pris un mur. J'avais 8 ans ok ?
Bon, je mets un « cut » parce que ça ne va pas être gérable.
3 - Suivre des tutos et ne pas avoir peur de l'aspect technique surtout quand on commence à aborder l'anatomie et la perspective. Et c'est là, qu'il va falloir sortir un peu de sa zone de confort pour faire des exercices pour pratiquer les ombres et lumières, la perspective, comprendre les points de fuites, les poses dynamiques. Il y a plein de tutoriels sur YouTube, tu as aussi des bouquins mais je pense qu'une vidéo est plus parlante. C'est vraiment TRÈS utile. Tu as des vidéos comme "apprendre à dessiner" ou "perspective pour débutant", "la théorie des couleurs pour les nuls", etc...C'est là que tu vas voir que pour dessiner un chat, un visage, un bateau il y a des règles pour simplifier une forme, un visage, un corps. Alors oui, c'est chiant de dessiner 12 fois la même main ou la même sphère éclairée différemment mais ça sert. Bref, commencer à dessiner, ça va être commencer à comprendre comment transposer la réalité en « 3D » vers un support « 2D », la feuille ou le canevas Photoshop, peindre ce que l’on voit et non pas ce que l’on croit voir, décomposer les formes, comprendre les couleurs. Une fois encore, ça va prendre du temps, mais ça viendra.
Pareil pour les applis de dessin que tu vas utiliser si tu commences en digital. Si tu ne sais pas faire quelque chose, va suivre des tutos sur Youtube. Il y a aussi des reels sur Instagram qui ne sont pas mal du tout car ils montrent des "trucs" comme des raccourcis clavier ou des façons de modifier les pinceaux (brushes) de Photoshop ou Clip Studio Paint.
4 - S'exercer par gribouiller tout et n'importe quoi, faire des croquis de...cafetière, bouquin, chaussures, prise électrique, la petite cousine, le gros voisin, la dame du pressing. 1) c'est marrant et 2) les défis techniques ne sont pas toujours là où on le croit 3) ces exercices permettent de comprendre ce dont je te parlais plus haut s’agissant de la décomposition des formes ainsi que de la façon dont la lumière frappe les objets.
5 - Utiliser des références. Je ne le dirais jamais assez, utiliser des références n’est pas tricher ! Des illustrateurs confirmés comme Alex Ross ont un studio où ils prennent des photos de leurs assistants, leurs amis, eux-mêmes, pour avoir une base de travail. Si tu veux dessiner un bateaux pirate, va chercher une photo de bateau pirate sur Internet. On n’est pas « un vrai artiste » parce qu’on dessine de tête ou sans gommer. 🙃
6 - Travailler régulièrement pour progresser. Je sais c'est dur de trouver du temps avec le lycée, la fac, le boulot, les transports, la vie de famille, etc...mais le mieux est d'arriver à dessiner un peu régulièrement, ça sera plus efficace que deux heures toutes les deux semaines. Les cours de géo sur les bassins sédimentaires sont faits pour ça. J'AI RIEN DIT.
7 - Ne pas se décourager. Je me répète mais les artistes étant leurs pires critiques, le chemin vers la satisfaction va être long. Tu vas commencer par copier tes artistes préférés et ta tête va exploser car un jour tes dessins vont ressembler à Mucha et le lendemain ça sera à One Piece et le jour suivant Moebius ou un web-comic coréen. C'est encore plus dur pour les artistes débutants aujourd'hui car ils sont confrontés, Tiktok après Tiktok, tableau Pinterest après tableau Pinterest, à un déluge constant d'influences, à une stimulation artistique telle qu'elle en devient inaudible pour un cerveau toujours plus sollicité. Savoir ce qu'on veut, se concentrer, construire son style sans se perdre est, je pense, un des grands défis des artistes débutants en 2024.
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C'était joliment dit. Merci d'avoir suivi Ce soir ou jamais, on se retrouve demain soir.
Il va surtout falloir que tu prennes en compte en tant que débutant que quand tu vas commencer, tes progrès vont être proche de ça :
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Ils ne seront pas linéaires mais, tu progresseras. Un petit "art block" de temps en temps, du découragement, mais surtout beaucoup de joie et de satisfaction quand tu auras dessiné quelque chose qui te tiens à cœur pour la première fois, même si tu détesteras ce même dessin deux mois plus tard, c'est ça être un artiste, félicitations!
8 - Ne pas se comparer à des illustrateurs de folie. Paix à son âme mais si tu vois une vidéo du regretté Kim Jung Gi qui dessinait des fresques entières sans traits de construction, à main levée, tu vas te dire "Mais punaise, pourquoi j'essaie ?". N'y penses pas, fais ta vie, à ton rythme. Pareil avec les gens de ton âge. Ne te compare pas à un mec de 13 ans à Singapour qui dessine déjà comme un artiste confirmé. On s'en fout. C'est une exception, grand bien lui fasse, on l'embrasse, cœur sur lui, mais ce n’est pas toi. Bref, l'inspiration OUI, la comparaison NON.
9 - Prendre des cours de dessins. Être autodidacte et s’entrainer tout seul, c’est bien, mais prendre des cours si on est perdu n’est absolument pas honteux. Il y a des cours municipaux, des ateliers parfois à la mairie, à la médiathèque de ta ville, etc...Alors oui, tu vas dessiner un pot de fleurs et une pomme avec Mamie Geneviève, retraité de la Mairie de Brie-Comte-Robert mais tu vas avoir un prof qui va t'expliquer les bases si tu sens que tu ne vas pas y arriver seul.
Et, pour l'art digital/digital art, quel application utiliser ?
Moi, j'utilise Photoshop mais c'est payant (et assez cher)
Pour commencer, je te recommande d'autres applications bien moins chères comme Krita (gratuite) ou, si tu as un iPad, Procreate. C'est environ 8€ (ça a peut-être augmenté depuis le temps où je l'ai acheté) mais pour tout ce que cette appli peut faire, c'est donné. Moins connue mais également gratuite, Fire Alpaca, très honorable aussi!
Clip Studio Paint est également très bien. Tu peux l'avoir soit avec un système d'achat unique, soit un system de souscription comme tu peux le voir ici.
Voilà ! Bref, il faut s’y mettre, se lancer, dessiner n’importe quoi pour se faire la main, suivre des tutos, parce que la technique c’est important, utiliser des références et ne pas se décourager.
J’espère avoir répondu à ta question et comme disait Marie-Pierre Casey :
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"Je ne ferai pas ça tous les jours!" (même si personne ne m’a demandé de faire aussi long).
Si vous n’avez pas la réf, demandez à vos parents.
Passe un bon dimanche et courage ! On reste motivé !! 💗
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thebusylilbee · 29 days
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"Un café crème et une minute, voire deux, de réflexion. Nawel (1) est à la recherche des mots pour décrire ses sentiments. La trentenaire est «chargée de sécurité en ligne» pour un média social. Elle a «galéré» pour se faire embaucher. La faute à quoi ? Son nom, son prénom et sa religion, dit-elle dans une brasserie parisienne proche de la place de la République. «Je fais attention à ne pas tomber dans la colère parce qu’on nous refuse le droit à la colère. Elle est perçue comme une forme de violence alors que nous la subissons au quotidien.» Le «nous» englobe de nombreux Français musulmans diplômés. Ils dénoncent une atmosphère «pesante» dans le monde du travail, les médias et l’espace public. Ils ne supportent plus les regards de travers les jours qui suivent les attentats, la «suspicion» et les débats politiques. Une vie avec la «boule au ventre», disent-ils.
Aïcha (1) qui enseigne la littérature dans le Val-de-Marne garde encore en elle la souffrance lorsqu’un collègue lui a posé une question après l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre. Elle était installée en train de boire son café en pianotant sur son téléphone dans la salle des professeurs. Tout était calme. Puis : «Et toi Aïcha, tu es bien silencieuse, ça ne te fait rien ce qui vient de se passer ?» Elle a fondu en larmes dans sa voiture sur le chemin du retour. En arrivant à son domicile, Aïcha a demandé à son compagnon : «Pourquoi on reste encore ici alors qu’on pourrait être respectés ailleurs ?»
«On se bat pour se faire embaucher»
Le ressenti est documenté. Trois sociologues ont mené une enquête. Olivier Esteves, Alice Picard et Julien Talpin ont interrogé une partie de cette «élite minoritaire» – appuyée sur un échantillon quantitatif de plus de 1 000 personnes et sur 140 entretiens approfondis – qui a décidé de quitter la France pour s’installer à Londres, Dubaï, New York, Casablanca, Montréal. Ils ont en fait un livre, La France, tu l’aimes mais tu la quittes (Seuil). Les interrogés racontent les raisons de l’exil : discrimination, stigmatisation et difficultés à grimper dans le fameux ascenseur social. Libération a rencontré une dizaine de jeunes diplômés musulmans – pratiquants ou non – qui travaillent actuellement en France mais qui pensent chaque jour un peu plus à l’exil. Nous en avons également croisé qui ont passé le cap ; celui de vivre ailleurs.
Le recteur de la grande mosquée de Bordeaux, le médiatique Tareq Oubrou, perçoit le phénomène. «Le malaise est profond chez les musulmans et ne l’a jamais autant été. Il y a de grandes interrogations, une angoisse même face à l’avenir politique et social d’une France qui se crispe», explique cette figure de l’islam de France. Combien ont passé la frontière ? Les chiffres n’existent pas.
Salim est ingénieur dans la téléphonie. «J’en parle presque tous les jours avec des copains, dit-il en introduction. Nous sommes nombreux à ressentir la même chose. On se bat pour se faire embaucher et on galère pour être promu. Récemment, mon collègue qui a été nommé chef d’équipe a été gêné. Il n’arrive même plus à me regarder dans les yeux. Je suis arrivé avant lui et j’ai fait de meilleures écoles que lui. Je suis vu comme le mec sympa qui fait des blagues, qui devrait remercier chaque matin ses patrons d’être là.» Le trentenaire est en train de se laisser convaincre par son cousin à Londres. Il gagne le double de son salaire mais pas seulement. Salim regarde le plafond, s’évade et revient parmi nous : «Personne ne lui fait de réflexions pendant le ramadan ou après une attaque terroriste. Il n’est pas vu comme un arabe ou un musulman mais comme un ingénieur français.»
«Je me suis sentie entièrement française»
Dans la brasserie parisienne, Nawel commande un second café crème et déroule le câble de sa trajectoire. C’est la petite dernière des huit enfants de la famille. Ses parents ont quitté le Maroc à la fin des années 60 pour s’installer dans l’Yonne. Le daron à l’usine et la daronne avec la marmaille. La famille déménage un peu plus tard dans un petit village du Loir-et-Cher. «Mon père est devenu bûcheron. Les premiers temps étaient compliqués dans le village. Il y avait beaucoup de racisme, nous étions la seule famille arabe du coin. Mais notre famille nombreuse a sauvé l’équipe de foot, la fanfare et l’école du village.» Après un bac littéraire, la petite dernière se lance dans la sociologie. Elle se retrouve à Londres grâce au programme Erasmus. Tout change. «Je rencontre des gens du monde entier et plus personne ne me méprise, dit-elle. Je n’avais plus besoin de me justifier ou d’avoir honte de ce que je suis. Et, pour la première fois de ma vie, je me suis sentie entièrement française.» Cette dernière phrase reviendra souvent tout au long de nos rencontres avec les expatriés.
Nawel se cherche à son retour. Elle se lance dans le journalisme, un milieu où l’entre-soi est roi et la diversité (surtout dans les postes à responsabilité) un songe. Elle galère, enchaîne les petits jobs pour payer les factures. Elle décide de partir pour Dublin, en Irlande, où elle se retrouve – après avoir vendu des sandwichs – modératrice de contenus pour Facebook. Elle gravit les échelons en interne et change de boîte. Airbnb puis Twitter (devenu X). La vie est belle. Un bon salaire et des responsabilités. Nawel décide de rentrer en France après sept années en Irlande. «Je pensais que ça allait bien se passer. J’avais fait mes preuves dans de grosses boîtes, mais non. Je postule à un tas de trucs mais je n’ai aucune réponse. Je galère aussi pour trouver un appartement à Paris. J’avais des offres d’emploi toutes les semaines en Irlande et pas une depuis mon retour en France.» Elle ne lâche pas l’affaire. La «chargée de sécurité en ligne» décroche deux entretiens. Deux réponses positives. Elle ne croit pas au hasard : «J’ai eu un entretien avec un directeur des ressources humaines maghrébin et le second, c’était en visioconférence avec un Afro-Américain parce que c’est une entreprise américaine.»
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Pour Amara, 24 ans, la religion en France reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. (Dorian Prost/Libération )
La jeunesse diplômée qui pense à l’exil se ressemble dans le regard de ceux qui mettent dans le même sac les enfants d’immigrés nés en France. «Nous sommes différents. Tous les Arabes ne sont pas musulmans et tous les musulmans ne sont pas Arabes, explique Salim. Et chez les croyants, les degrés de pratique varient mais de nombreuses personnes ne cherchent pas à comprendre.» Les pratiquants, notamment les femmes voilées, sont nombreux à se projeter loin de la France ; pas forcément dans des pays musulmans.
«On est obligés de cacher un peu notre identité»
Cap au Nord. Ils ont tous les deux un parcours brillant : étudiante en M1 dans une grande école lilloise pour l’une ; en dernière année de Centrale-Lille, cursus ingénieur en développement applications mobiles et web, pour l’autre. Fatima (1), 22 ans, a grandi à Roubaix, immigration de troisième génération. Ses grands-parents, habitants de l’Algérie française, sont arrivés en métropole dans les années 50. Amara, 24 ans, originaire de banlieue parisienne, a des parents venant d’Afrique subsaharienne : Côte-d’Ivoire pour le père, Guinée pour la mère. Tous les deux, si différents dans leur histoire, partagent le même désir d’ailleurs. «Rester reviendrait à vivre dans un pays où on ne se sent pas à 100 % acceptés», résume Fatima, voile kaki accordé à sa chemise vintage, chinée en friperie, et jeans blanc. Amara approuve : «Je voudrais trouver un pays où je peux pratiquer ma religion dans des conditions plus propices.» Il dit qu’en France, la religion reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. Un regret ? «On est dans le pays où on a grandi, on fait la culture de ce pays, mais on est obligés de cacher un peu notre identité.»
Fatima souffre, elle, de l’image des musulmans issus des quartiers populaires. «On les associe dans l’imaginaire collectif à délinquance et à communautarisme. Et on nous confond avec des terroristes», soupire-t-elle. Le retour de Berlin, après un séjour Erasmus, a été dur. «Deux jours après, c’était l’annonce de l’interdiction de l’abaya. Je ne me sens pas vraiment concernée, je n’aime pas porter des robes, mais après Berlin, où tout le monde se respecte…» Elle porte le voile depuis trois ans. Dans son école lilloise, elle n’a subi aucune discrimination, de la part des profs comme des élèves. Juste parfois des étonnements maladroits quand on constate qu’elle ne parle pas arabe ou que ses parents sont français. Elle flippe pour les entretiens d’embauche. Elle a une autre peur, que l’extrême droite arrive au pouvoir. Pour ces raisons, elle prévoit de chercher du travail au Canada ou en Grande-Bretagne. «Soit on reste et on aide au développement de sa ville, soupire-t-elle. Soit on part, avec un sentiment de culpabilité. La France a investi sur moi, mais cela ne lui profitera peut-être pas. Je n’ai pas l’impression qu’elle se rende compte de cette perte.»
Amel a une phobie : l’avion. Elle traverse les mers et les océans pour rejoindre les différents continents. Elle a vécu un temps au Brésil. Puis un long moment à Dubaï. Elle raconte toujours un tas d’histoires. Ses traversées en cargo ou en voiliers. «J’ai toujours su que je quitterais la France après mes études, explique l’ancienne étudiante en école de commerce. Je n’ai jamais été une victime directe de racisme mais je sentais que j’aurais moins de barrières ailleurs et qu’on ne me jugerait pas.» Amel a créé plusieurs entreprises à Dubaï dans la cosmétique. Elle travaille aussi dans la finance. Dans un café du IIe arrondissement de Paris, la trentenaire pose une question qui paraît banale : «Pourquoi les choses ne changent pas ?» Elle ne cherche pas la réponse. Elle refuse de parler de «regrets» ou de «gâchis». Elle préfère dire «tant pis» pour la France. Son retour à Dubaï est programmé pour les prochaines semaines. Elle cherche un voilier pour embarquer.
Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante»
Omar est ingénieur en informatique. Il a tout quitté du jour au lendemain pour la Californie. Une décision «difficile mais réfléchie», «contrainte aussi». Le trentenaire, fils de Marocains, est musulman pratiquant. Il y a six mois, il était encore «bien installé». Omar a traversé le monde pour s’établir à Los Angeles avec sa femme Nadia, 30 ans, chercheuse en biologie, et leurs deux enfants de 3 et 8 ans. La réponse à «une atmosphère islamophobe» devenue trop pesante. «Nos proches nous manquent, mais on ne veut plus se cacher par peur d’être jugés», dit-il. La réalité ? Un «incident» leur a fait franchir le pas l’an dernier. «Nadia a été dénoncée par des collègues car elle portait le voile dans son laboratoire.» Des questions de sécurité ont été mises en avant. Une «fausse excuse», selon Omar, qui insiste pour dire que sa femme travaille désormais dans l’un des plus grands hôpitaux de Californie «sans que cela ne leur pose de problème». Dans son entourage, leur cas n’est pas isolé, ses deux sœurs, dont il préfère taire la profession, sont parties en Angleterre pour les mêmes raisons.
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La trentenaire Amel a préféré dire «tant pis» à la France et partir vivre à Dubaï. (Marie Rouge/Libération)
Facky, lui, raconte un tas d’anecdotes. Diplômé d’école d’ingénieur l’an dernier, il a sauté le pas il y a quatre mois pour rejoindre le Japon. Une parenthèse pour le moment. Il compte y apprendre la langue, pendant un an, et, s’il s’y plaît, s’y installer définitivement. Ici ou ailleurs mais pas en France. «J’aime mon pays mais malheureusement je n’ai plus vraiment l’espoir de vivre sereinement quand on te répète tous les jours que tu n’es pas chez toi en France.» Il raconte des expériences. Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante». Cette fois, lors d’un contrôle d’identité alors qu’il attend sa mère, où quatre policiers le mettent en joue par crainte de ce qu’il peut avoir dans son sac. Un flingue pointé sur sa tête. Ou alors, «moins grave», mais tout aussi «fatiguant», lorsqu’un caissier de supermarché refuse de passer ses articles. Dernier épisode en date, il y a un mois, dans l’avion le ramenant en France pendant le ramadan. Il explique au personnel de bord qu’il jeûne. Une femme, assise à portée de la conversation, juge bon de donner son avis : «On est au Japon ou à Kaboul là ?»
Dans la brasserie parisienne, Nawel regarde l’heure. Elle doit retourner travailler. La pause est terminée. Une ultime question : partir ou rester en France ? «Je parle cinq langues et j’ai fait mes preuves mais mon pays a du mal à reconnaître mes compétences. C’est triste. Nos parents sont venus ici pour travailler sans faire de vagues. Ils ont accepté beaucoup de choses que je ne pourrais jamais accepter.» Nouvelle hésitation. Nouveau silence. Puis : «Je n’ai pas envie de faire semblant ou de jouer à la meuf sympa pour me faire une place. C’est terminé cette époque. Peut-être que demain j’aurai des enfants et je ne veux pas qu’ils grandissent dans une ambiance ou il faut toujours montrer patte blanche ou se justifier.» "
(1) Les prénoms ont été modifiés.
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pompadourpink · 1 year
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Les prépositions
A
À - to (je vais à la plage - I’m going to the beach), at (le chat est à la maison - the cat is at the house), indirect object/complément d’attribution (c’est au chat - it’s the cat's), adverbial phrase of way (une peinture à l’huile - an oil painting), adverbial locution introducer (à l’instant - just now), price indicator (le kilo de pommes est à deux euros), infinitive form introducer (c’est à prendre ou à laisser - take it or leave it), approximation introducer (c’est à dix minutes d’ici - it’s about ten min. away), against (dos à dos), after (pas à pas), until (aimer à la folie)
Après - after (je te rejoins après le travail - I’ll join you after work)
Avant - before (je me suis levée avant toi - I got up before you did)
Avec - with (je vis avec mes deux chats - I live with my two cats)
C
Chez - at X’s > person or brand of a shop (je suis chez mon père - I'm at dad's)
Concernant - regarding, about (concernant ton offre, je la refuse - about your offer, I'm refusing it)
Contre - against (je suis contre ta décision - I stand against your decision, le chat est assis contre le mur - the cat is sitting against the wall)
D
Dans - in (le chat est dans mon sac - the cat is in my bag)
D’après - according to (d’après Victor Hugo, Fantine est blonde)
De - of (au bout de la rue - at the end of the street)
Dedans - inside of it (le chat est dedans - the cat is inside of it)
Dehors - outside (le chat est dehors - the cat is outside)
Depuis - since (j'ai mon chat depuis que j'ai dix ans - I've had my cat since I was 10), from (tout était beau, depuis la décoration jusqu’aux couleurs - everything was lovely, from the decoration to the colours)
Derrière - behind (le chat est derrière toi - the cat is behind you)
Dès - as soon as (je te préviens dès que j’arrive - I’ll let you know as soon as I get there), immediately (si je pouvais, je partirais dès maintenant)
Dessous - under (la clé était dessous le lit - the key was under the bed)
Dessus - on (le chat est assis dessus - the cat is sitting on it),
Devant - in front of (j’attends devant la maison - I’m waiting in front of the house)
Durant - during (il est mort durant la famine - he died during the famine), for (elle a vécu là-bas durant des années - she lived there for years)
E
En - at (je suis nul en Français - I’m bad at French), material indicator (une table en bois - a wooden table), change indicator (il s’est transformé en papillon - it turned into a butterfly), division mood (couper en deux - cut in two pieces), during (en hiver, j’ai toujours un rhume - during the winter season, I always get a cold), gerundive element (elle tomba en criant - she fell, screaming), shape/appearance indicator (un arbre en fleurs - a blossoming tree)
Entre - between/out of (entre tous les garçons, Louis est le plus grand - out of all of the boys, Louis is the tallest)
Envers - towards/to (il est méchant envers elle - he’s mean to her)
Ès - in (licencié-e ès sciences - bachelor of sciences) - rare, uni titles
Excepté(e/s) - except (exceptée Louise, elles sont toutes arrivées)
H
Hormis - except (hormis Pierre, nous avons tous le permis - except from Pierre, we all have a driving license)
Hors - out of (il est hors de lui - he’s beside himself)
J
Jusque/jusqu’à (+ subjunctive) - until (il a miaulé jusqu'à ce que je le nourrisse - he meowed until I fed him)
M
Malgré - despite (il est venu malgré sa grippe - he came despite his flu)
Moyennant - in exchange for (moyennant un changement de ton, tu pourras rester - If you change your tone, you’ll be allowed to stay) - rare
N
Nonobstant - in spite of (”Charles Myriel, nonobstant ce mariage, avait, disait-on, beaucoup fait parler de lui” Les Misérables) - rare/old
O
Ôté - taken of from (6 ôté de 10 égale 4)
Outre - besides (outre mes deux cats, il n'y a personne chez moi - outside of my cats, there's no one at my house)
P
Par - by (la Joconde a été painte par Léonard de Vinci), direction indicator (il est parti par là - he went that way), with (je commence par une entrée - I start with an entree), per (j’en prends trois par jour - I take three per days)
Parmi - amongst (parmi mes chats, c'est le plus petit - he’s my smallest cat)
Passé - after/past (passé 2h, tout est fermé - past 2AM, everything is closed)
Pendant - during (je t’appellerai pendant ma pause - I’ll call you during my break)
Pour - for (je suis là pour toi - I’m here for you), to (je pars pour Paris - I’m heading to Paris), according to (pour moi, c'est une erreur - I think it's a mistake)
Près (de) - near (je suis près de Paris - I’m near Paris)
S
Sans - without (je suis sans voix - I am speechless)
Sauf - except (j’aime tout sauf la pluie - I like everything but rain)
Selon - according to (selon moi, tu as tort - in my opinion, you’re wrong)
Sous - under (le chat est sous la table - the cat is under the table)
Suivant - according to (suivant ce que j’ai entendu, il ne reviendra pas - according to what I’ve heard, he won’t come back)
Sur - on (le chat est sur la table - the cat is on the table), about (c’est un film sur la guerre - it’s a movie about the war), towards (regarde sur ta droite - look on your right), out of (deux fois sur trois il est en retard - two out of three times he's late)
V
Vers - towards (elle avance vers moi - she’s coming towards me), somewhere around (elle habite vers l’église - she lives near the church), about (Elle est rentrée vers minuit - she got home around midnight)
Voici - here is/are (voici mon chat - here’s my cat)
Voilà - there is/are (et voilà les miens - and there are mine), it’s been (voilà deux ans que je ne les avais pas vues - it had been two years since I last saw them)
Vu - given (vu la situation, c’est mieux comme ça - given the circumstances, that’s better that way) - casual
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Movie: La Chinoise - Jean-Paul Godard, 1967
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jacquesdor-poesie · 6 months
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Un jour il est parti déclarer son amour à Poutine. Un reniement ? À quoi jouait-il  ? Etait-ce une façon d'éprouver jusqu'à la rupture, l'outrance,  notre capacité à le suivre encore, là aussi ? On les imagine bien, lui et son horrible pote russe, déchirés à la Vodka, torse nu par moins 15, en train de chasser l'ours du Kamtchatka à mains nues. La France manquerait-elle à ce point d'ours et de dictateurs décomplexés  ?... Comme si Depardieu se cherchait, peu importe leur pedigree, des camarades de  jeux, des affreux à sa démesure. Des camarades et la richesse d'une autre culture peuplée d'écrivains qui resteront éternellement des volcans : les Dostoïevski, Gogol, Pouchkine... En somme un autre  pays qui lui ressemble, l'âme slave en bonus pour tout théâtraliser, tout rendre incontrôlable...
Aujourd'hui ou demain la France achèvera de le haïr son Depardieu. La France est devenue ce pays où l'on aime, avant tout, détester. Ce Depardieu, il a été pourtant celui de Bertrand Blier, de Pialat, de Truffaut, de Duras, de Barbara... Le Depardieu de "Valley of love"... Jamais un acteur n'avait été aussi grand,  aussi humblement humain que le Depardieu de ce film-là  (je l'affirme en toute subjectivité) ; la dernière scène du film, quand il revient sur le chemin poussiéreux vers Isabelle Huppert, est une scène qui vous dévastera et qui restera gravée en vous pour le restant de vos jours. Comme s'il n'était plus question de cinéma mais de la vie pour de vrai, faite cinéma. Jamais aucun acteur n'était arrivé à ça, plus jamais peut-être aucun acteur n'arrivera à ça.  Lui, il s'en fout, comme s'il méprisait son propre talent,  il dit : "acteur ce n'est rien, c'est faire la pute", il ne le pense sûrement  pas à  ce point mais il le dit. Par opposition il s'entoure, admire et défend le travail d'artistes qu'il estime être, eux, de vrais artistes : peintres, plasticiens...
Depardieu le russe est pourtant français jusqu'à la caricature : grande gueule, vigneron et pochetron, esthète et vulgaire,  paillard et subtil, rablaisien, pétomane et amateur d'art, de provocations, de beaux textes, de désobéissances : homme hors norme, hors cadre, hors limite, hors identité, hors tout ...
Il a été adulé tant sa nature et son talent étaient grands et nous l'avons aimé, moi en tout cas, pour cette nature, pour ce talent ... Aimé, soutenu, encouragé à distance à être ce qu'il était, ce qu'il est !  Oui, c'est une certitude, nous avons nourri le monstre. S'il est coupable de quelque  chose alors nous sommes un paquet de coupables-complices à l'avoir encouragé depuis nos fauteuils de salles obscures, film après film. Nous avons donc notre part, car si le public est une part de la magie, au final, le public est aussi une part du monstre.
Beau il le fut, insolent, imprévisible, inclassable ; oui monstrueux, il le reste... Monstrueux bouffeur de vie, d'espace et d'émotions : de dérapages calamiteux aussi.
Et bien sûr que la parole des femmes est importante, et bien sûr que notre compassion doit aller en tout premier lieu aux victimes. Et bien sûr que nous nous réjouissons que les temps changent, que toutes formes de violences, de harcèlements puissent être combattus...
Ce qui interroge, c'est pourquoi Fourniret ou Lelandais auraient-ils droit à un avocat, à un, plusieurs procès, et pas Depardieu ? Concernant Depardieu, c'est déjà réglé...
Il va devenir, il est devenu en quelques heures, le pire, le gros dégueulasse, le prédateur, l'ignoble porc Depardieu... Il n'aura plus rien de bien, plus rien d'humain. Plus droits de citer, de tourner, ses films déjà sont retirés des catalogues des chaines publiques en France, en Suisse...Plus rien, il ne va plus rien rester ? Mais alors pourquoi, ô public versatile, l'avoir idolâtré, si aujourd’hui, vous, les mêmes, sans sommation et avant tous jugements, vous le jetez aux chiens ? Lui, finalement, il n'a pas changé...
Je ne me sens pas le cœur de l'excuser ni celui de l'enfoncer ou de le détester... Pour la détestation de soi il a sûrement  beaucoup trop d'avance sur ses pires ennemis. Un jour, je l'entendais dire dans un reportage à un journaliste : "vous croyez vraiment que ça m'amuse d'être devenu cette grosse baleine ?". Pas si indifférent que ça, finalement, à ses propres souffrances. Dans une scène du film Mammuth, il est au bord d'un plan d'eau, torse nu, énorme, et il coiffe avec une délicatesse infiniment féminine ses longs cheveux de naïade obèse. C'est un très beau plan, un tableau à la fois classique et dérangeant, une image très humaine et très assumée aussi. Courageux le Depardieu ; là ou d'autres  acteurs se cachent en permanence, Depardieu se balade depuis toujours tripes à l'air, écorché vif,  sans masque et sans fausse pudeur : souvent à la limite et malheureusement, parfois, au-delà de la limite. Ce goût dangereux et prononcé, cette volonté de jouer avec les limites. Je n'ai pas à prendre sa défense, je ne l'excuse de rien par avance mais comment s'autoriser à le juger ou à le condamner ? (bien avant les juges qui eux sont faits pour ça).
Mais que seraient les réseaux sociaux sans cet appétit morbide pour le lynchage en bande organisée ?... Bien souvent, les réseaux ne servent qu'à ça.
Si Depardieu est jugé détestable, je déteste au moins autant tous ces professionnels de la détestation.
À eux seuls, ils sont un autre visage de la guerre...
jacques dor
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homomenhommes · 3 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 98
Vendredi,
Je me réveille à 9h passé. Je vais être très en retard au travail !! Je préfère téléphoner à mon boss pour lui dire que je ne me sens pas bien et que je vais rester au lit toute la journée pour me soigner et être en pleine forme lundi. Il me dit de ne pas faire de bêtise et de bien rester au chaud, c'est un chic type.
Je repense à ma semaine, il ne faudrait pas que Marc s'absente trop souvent, ça me fatiguerait trop !!! (et puis c'est tellement bon que j'en viendrais à attendre ses absence). Enfin mon homme rentre ce soir et j'en suis déjà tout fou.
Je range la maison, ce n'est pas encore le domaine de Samir et Ammed, mais je pense que ça va bientôt le devenir. Nous avons pu juger de leur discrétion et de leur enthousiasme à vivre notre trip. De plus une femme de ménage " normale " pourrait s'offusquer des cadavres (Kpotes) trainant dans les cendriers, des trainées suspectes sur les sols et partout ailleurs. Et depuis que Marc les a autorisé à utiliser " mon " appart quand ils le veulent, ils nous en sont tellement reconnaissants que nous pouvons tout leur demander. Je crois que nous allons les salarier (pour les déductions d'impôts), mes revenus annexes peuvent le supporter et ma feuille d'impôt ne sera que plus légère. Il va falloir que j'en parle à mon banquier perso (le père de Ric).
Je glande donc toute la matinée, passage en salle de muscu sans trop de conviction. J'appelle Samir et lui dit que si ils le veulent ils peuvent arriver plus tôt pour se faire une séance de muscu avec moi, quand on est plusieurs, la motivation est plus importante. Il me dit que c'est Ok et qu'il passera chercher Ammed.
Ils arrivent dès 14 heures (ils étaient du matin dans leur taf). Je les regarde monter le perron, ils sont canons nos deux beurs, Marc les a vraiment bien choisi !
Une bise sur chaque joue en guise de bonjour et nous allons direct au sous sol. On se déshabille (ça va plus vite pour moi qui suis encore en peignoir), jocks sur les bites et nous voilà partis pour une bonne séance. Deux heures plus tard, les muscles gonflés par l'effort, nous procédons à une demi-heure d'étirements. Après une douche brûlante, Samir veut me faire voir les progrès d'Ammed (prétexte je crois pour une bonne baise).
Nous repassons donc à la salle de muscu et squattons les tatamis. Nous sommes déjà tout bandants. Ammed se met à nos genoux et nous suce alternativement Samir et moi. Il a vraiment pris le coup pour nous bouffer la queue jusqu'aux couilles. En plus il aime ça ! Samir collé à mon coté en profite pour me lécher l'oreille, jouer avec le lobe, le mordiller tout en pinçant mon téton gauche. Je suis raide au maximum et Ammed en tousse un peu quand je lui racle le fond de sa gorge. Samir veut me montrer la facilité avec laquelle, maintenant, Ammed s'auto-fellationne pendant qu'il l'encule.
Ammed roule sur lui en relevant les fesses, son poids se portant sur ses épaules et sa nuque, ses pieds reprenant contact avec le sol au delà de sa tête. Ses presque 20cm sont bien raides et penché sur son coté, nous le voyons se bouffer la tige. Samir, l'enjambe et place sa bite nue sur sa rondelle. Il crache dessus deux trois fois et s'enfonce. Je note au passage que l'anus d'Ammed supporte vaillamment l'assaut. Quand je dis " Kpote ", Samir me répond qu'ils ont fait le test et qu'ils sont négatifs tous les deux. Je regarde le niveau inférieur, sous les poussées de Samir, Ammed prend les 3/4 de sa bite en bouche. Je me couche à ses cotés et lui murmure à l'oreille. Je lui demande si c'est bon, meilleur qu'une pipe classique, plein de trucs auxquels il ne peut me répondre. Je me redresse et me plante devant Samir la queue plaquée aux abdos. Il comprend le message et se penche pour me sucer. Lui aussi a fait des progrès, il me mange entier. Je lui prends la tête entre mes mains et donne le rythme de la pipe. Doucement la cadence de pompage donne le La à celle de l'enculage.
Après un bon moment, il me propose le cul d'Ammed. Je ne peux pas dire non, ce n'est pas polit de refuser un cadeau !
Ammed s'est déplié, il commençait à fatiguer dans sa position et cela se ressentait au niveau de la raideur de sa bite qui justement commençait à en manquer sérieusement.
Je l'ai mis à 4 pattes en travers d'un banc et à genoux entre ses jambes je l'ai à mon tour enculé. Même recouvert d'une Kpote, j'ai pu sentir toute la topographie de son boyau. Son cul, bien que maintenant fréquemment utilisé par Samir, collait au plus près de ma queue. Le passage de son anus bien marqué par son élasticité toujours résistante, j'ai pris un grand plaisir à m'enfoncer doucement dans son intimité. Mes mains plaquées sur son dos en V, j'enculais là un beau spécimen de mec. Pas encore un " Ric beur " mais si Samir insiste un peu, il pourrait le devenir (coté physique musclé).
Samir s'est placé devant lui pour se faire pomper le dard. Pendant un bon moment nous n'avons plus entendu, que le bruits de mes couilles tapant sur les siennes, le slurp slurp de sa bouche sur la bite de Samir et nos " han " de bûcherons à chaque fois que nous nous enfoncions totalement en lui.
Il fut le premier à jouir, éclaboussant le sol de ses jets de sperme. Samir s'est vite retiré de sa gorge pour lui arroser le dos avec une telle pression qu'un bon nombre de jet a ricoché sur mes abdos. Je n'ai pu me retenir plus longtemps moi aussi et je me suis vite retiré de l'anus d'Ammed, j'ai jeté la kpote par terre et j'ai juté de long traits blanchâtres sur son dos bronzé.
Après avoir repris notre souffle (un bon 1/4 heure plus tard), un passage aux douches s'imposait. Ils se sont mis tous les deux à me savonner et me masser du cou jusqu'aux chevilles. Chaque muscle y a eu droit. Je n'avais encore jamais connu ce type de massage. Ammed m'a dit plus tard que c'était son frère ainé (Kiné / ostéo / masseur) qui lui avait appris pour bosser l'été au hammam quand il était plus jeune et qu'il avait montré à Samir comment faire. En attendant je leur dis que s'ils voulaient bien, j'aimerai en faire profiter Marc.
Pour lui, ils seraient prêts à tout je crois.
Je leur dit alors de vite faire le taf avant que Marc n'arrive et de se préparer à faire le massage de leur vie sur son corps fatigué par une semaine de taf.
Je leur laisse la maison et file vite en ville chercher des huiles de massage. Ammed m'a indiqué une boutique tenue par un vieil arabe et de me présenter de sa part pour avoir la meilleur huile du marché.
Quand je rentre, je passe au donjon avant de rentrer dans la maison. Comme d'habitude après leur passage, il est nickel (même si il n'a pas servi depuis quelques temps, la poussière s'accumule).
Je prépare un diner qui peut être mangé n'importe quand. Je ne connais pas l'heure exacte à laquelle Marc va rentrer, s'il veut me faire l'amour tout de suite ou pas...
Samir et Ammed remontent du sous sol et me disent que tout est propre. Ils restent quelques instants à discuter avec moi. Je leur demande comment ça va dans leurs citées. Ils me disent que tout va bien tant que personne ne sait pour eux. Car dès le premier jour où ça se saura, ils deviendront la " pute " mâle du quartier et même pire car une pute, elle se fait payer ! Là, ils se feront larver dans les caves sans possibilité de se défendre.
Quand je leur dis qu'ils exagèrent peut être un peu, Ammed renchéri en me disant que c'est déjà arrivé à un jeune de leur quartier qui n'a du son salut qu'à une fugue spectaculaire. Mais après ses parents ont été obligés de déménager dans une autre ville. Donc pour le moment ils font profils bas dans leurs quartiers respectifs. A leurs potes un peu curieux de ne plus les voir trainer le WE, chacun y a été d'une version différente. Ammed, lui a déclaré avoir trouvé un job de WE dans l'entretien général d'une propriété pour pouvoir changer sa caisse. Samir quand à lui s'est inventé une meuf dans une autre ville. Je comprends mieux leur intérêt à vouloir rester tout le WE chez nous, même quand il n'y a pas de touze à " servir ".
Nous entendons la voiture de Marc entrer dans la cour. Je leur dis d'aller à l'appart, que je les appellerais pour le massage. Ils croisent Marc sur le perron, salutations quelques mots et mon homme entre seul. Il a à peine le temps de lâcher sa valise et sa sacoche que je suis dans ses bras pour lui rouler une pelle.
Presque nu (j'ai mis sur mes fesses un des jeans coupé short ultra court et décousu au trou du cul) je me colle à lui. De son coté, il me serre dans ses bras à m'étouffer. Il m'a manqué !! (Même si j'ai été bien occupé tous les soirs). Je sens ses mains glisser sur mon dos, se poser sur mes fesses et les écartant écarter le tissus mettant à l'air libre mon petit trou. Je bande depuis que j'ai entendu la voiture arriver. Collé contre lui je sens sa bite bander et déformer le pantalon de son costume. Il me glisse à l'oreille, tout bas, que je lui ai manqué. Nous nous décollons et je lui fais remarquer que dans l'hôtel où il résidait, ça ne devait pas manquer les jeunes serveurs homos prêts à se faire défoncer par un beau mec.
Il prend ma tête entre ses mains pour embrasser mes lèvres et me dit que certains lui avaient proposé leurs " services " plus ou moins ouvertement, mais qu'il n'avait pensé qu'à moi et à ces cons de plans qu'il m'avait organisé. Jusqu'au jeudi soir où il n'a plus tenu et s'est fait un des apprentis et son référent (guère plus âgé). Peut être le fait que c'était le soir d'Emma ?!
Quand je lui ai demandé si il avait faim, il m'a répondu " oui, de toi ". Le costume a pâti de mon déshabillage express. Mais il est entré dans le salon nu comme un ver. Je l'ai poussé dans un canapé et sans lui laisser d'initiative, agenouillé entre ses cuisses, j'ai embouché sa bite, son manche, l'objet de mon plaisir.
Je l'ai entendu gémir et ses mains sont venues se poser sur ma tête pour maitriser, ralentir mon rythme de pompage. Qu'elle est bonne sa queue. Juste assez longue pour me défoncer la gorge sans m'étrangler outre mesure juste assez large pour... enfin parfaite quoi ! La laissant bien luisante de ma salive, je me suis redressé et face à face, mes yeux rivés dans les siens, je me suis assis dessus. Un genou de chaque coté de ses cuisses, mes mains écartent le jeans juste ce qu'il faut pour découvrir mon anus. Ma queue me fait mal, contrainte dans le jeans non déboutonné. Ça me rappelle les fois où il m'enculait dans le jardin alors que je travaillais !
Je ne veux que sa propre jouissance, elle ne sortira pas de sa " cage ". Mes mains sur ses épaules, je monte et descend sur son manche. A chaque descente, je serre mon anus, il apprécie. Il me prend la tête et me met sa langue dans ma bouche. Mes mouvements en sont un peu moins réguliers mais l'excitation monte plus vite. Sa queue n'est pas la plus longue ni la plus large qui m'ait prise, mais c'est quand même la meilleur car elle est fixée sur l'homme que j'aime ! Alors que je ralenti pour faire durer le plaisir, il me prend les fesses et s'assure qu'à chaque descente je sois bien assis, je le prends le plus possible dans le cul.
C'est trop bon. Il ne tient plus et jute dans mon trou. J'en ressens la pression supplémentaire dans mon boyau. Il n'a pas fini d'éjaculer que je gicle dans mon jeans. Une tache humide va s'élargissant puis un peu de sperme coule entre les boutons tirés à l'extrême par ma bite bandée à mort. Nous restons sans bouger jusqu'à ce que sa bite glisse hors de mon trou. Je serre les fesses histoire de ne pas saloper le cuir du canapé. Je me lève tout en lui interdisant de bouger. J'appelle nos deux beurs et en attendant leur venue, dégage la table basse et dépose dessus un drap de bain. La table fait dans les 1m70 x 70cm de large.
Samir et Ammed arrivent en shorty cuir. Ils sont encore tout gonflés de notre séance de muscu,. Je demande à Marc de se coucher sur le drap de bain sur le ventre. Aussitôt, Samir à sa droite et Ammed à sa gauche commencent à l'enduire d'huile. Rien que pour le dos ils en ont eu pour une bonne demi-heure à deux. Marc apprécie le traitement. J'ai mis une musique orientalisante en fond sonore (ça fait cliché mais j'm bien). Quand ils lui demandent de se tourner, on peut admirer sa virilité dans toute sa splendeur. Pour le moment c'est massage. Les quatre mains reprennent leur ballet massant chaque muscle. Après s'être occupé chacun d'un bras, Samir s'attaque aux épaules et au torse quand Ammed s'occupe des pieds puis remonte les jambes.
La remontée, mollets puis cuisses fait tressauter le sexe de Marc sur ses abdos. Ammed s'empare de la seule partie du corps de Marc exempt d'huile et alors que ce dernier est dans un état second, les yeux fermés à savourer la détente musculaire issue du massage il l'avale d'un seul coup jusqu'aux couilles et se verrouille dessus au moins 30 secondes. Marc a voulu se redresser mais Samir en appuyant sur les épaules lui dit de se laisser faire.
Doucement, lentement, ils l'ont amené au point de non retour. Je me suis alors approché et c'est ma bouche qui a recueilli le sperme qui est sorti de sa bite. Bien qu'obligé d'en avaler une partie, j'en ai gardé le plus possible en bouche et une fois sûr qu'il était bien vidé, je me suis couché sur lui et nous nous sommes roulés une pelle spéciale, ne nous arrêtant que quand plus une goutte de sperme ne subsistait entre nos langues.
Nous avons retrouvé un peu plus tard nos deux beurs qui s'étaient exilés dans la cuisine pour nous laisser seul.
JARDINIER
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les voleurs d'Amour
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cafes-et-friandises · 24 days
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┃ Retour dans le temps
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「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁𝚂 」 ▹ Xiao
─ ­ ­ 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ One-Shot
─ ­ ­ 𝚁𝙴𝙰𝙳𝙴𝚁 ▹ ♀ Féminin
─ ­ ­ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ ­ Little Xiao | ♥ Romance | ♥ Rougeur en excès | ♥ Tendresse | ☆ Happy Ending
─ ­ ­ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ R.A.S
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Note ­ ­ ▹ Ce One-shot est la seconde version du One-Shot : ❝ Retour dans le passé ❞, je me suis décidée à modifier ce One-shot, j'avais quelques petits problèmes avec le déroulement et la fin. Résultat, c'est un grow up de 1,6k de mots à 3.8k, j'espère que ce rework vous plaira. L'ancien one-shot sera toujours disponible. Je vous souhaite une : ❝ Bonne Lecture ! ❞
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─ ­ ­ ­ « Je ne suis pas réellement sûre de comprendre Verr Goldet... »
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Un sourire crispé s'était installé sur tes lèvres, alors que ton regard ne pouvait s'empêcher de disparaître sur la petite forme s'accrochant désespérément à sa jambe. Si la journée t'avait semblée classique, elle avait vite changée alors même que ses yeux lapis te regardaient avec tant de curiosité. Un sourire bienveillant naquit inconsciemment sur tes lèvres, visiblement attendrit par ce regard purement innocent. La jeune aubergiste prit son temps pour tout te répéter, essayant visiblement de comprendre, elle-même, ces mots rapportés par Souffle-Nuage.
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─ ­ ­ ­ « Il semblerait qu'avec de certaines circonstances, un adepte puisse reprendre l'apparence d'un enfant à cause de certains esprits, d'après Souffle-Nuage... » Verr Goldet ne pouvait pas l'expliquer autrement, Souffle-Nuage ne s'étant pas épanché sur le sujet. « Elle est restée assez évasive à ce sujet. (T/P), il y a bien trop de passage dans l'auberge et vous connaissez aussi bien que moi son caractère, je ne suis pas sûre qu'il soit sage de le laisser rester ici... »
─ ­ ­ ­ « Mais... »
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Ton regard glissa sur un Xiao aux joues légèrement plus rebondit, une bouille enfantine, dont de magnifiques grands yeux d'or liquide te regardait sans détour. C'était peu dire si ton cœur fondait devant cette vision plus qu'adorable du vigilant Yaksha, tu devenais complément prisonnière de ce petit être adorable. Une main passa dans tes (L/C) cheveux (C/C), remontant tes yeux vers la jeune femme qui attendait avec impatience la suite de tes mots.
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─ ­ ­ ­ « Je ferais de mon mieux... ? »
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Ce furent les seuls mots qui sortirent d'entre tes lèvres abdiquant devant les regard insistant du petit garçonnet froissant la robe de l'aubergiste. Allais-tu vraiment être à la hauteur ? Xiao t'avait de nombreuses fois répété que : " Tu étais trop maladroite pour te protéger ". Suite à sa déclaration, il s'était fait un point d'honneur à te protéger, comme si tu étais aussi fragile que du sucre. Celle-ci te remercia d'un sourire soulagé, passant une main douce dans les cheveux en bataille du petit Yaksha. Il la gratifia d'un coup sur la main, posant ses mains sur le haut de ses cheveux, alors qu'un air mécontent transformait ces traits enfantins, le rendant encore plus adorable. Tu ne pus retenir un doux gloussement attendri, une main couvrant rapidement ton rictus, peur de recevoir un regard noir du plus petit. Contre toute attente, celui-ci ne fit que te regarder, ses mains toujours placées sur le haut de sa tête, te dévisageant comme si tu étais devenue une créature étrange. Il te fixait de ses grands yeux, tu crus même y voir naître une certaine affection.
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─ ­ ­ ­ « Je vous le confis, (T/P). Faîtes attention, comme vous avez pu le voir, il a un certain caractère. »
─ ­ ­ ­ « Effectivement. » Un gloussement accompagna tes mots, alors que rapidement, tu te mettais à la hauteur du garçonnet tendant tes bras vers lui. « Et si nous allons manger du tofu aux amandes ensemble, Xiao ? »
─ ­ ­ ­ « Je ne suis pas sûre qu'il vo-... »
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Verr Goldet n'eut le temps de terminer sa phrase que timidement et calmement le petit garçon se décrocha de sa robe pour s'avancer vers tes bras tendus. Son regard ne quittait jamais tes yeux (C/Y), avant que ses petits doigts ne s'enroulent qu'autour de ta main. Une douce chaleur monta jusqu'aux joues rondelettes du garçonnet, les teintant doucement d'un petit rouge timide, tandis qu'il regardait le sol. Qui aurait pu penser que Xiao, le vigilant Yaksha, était en réalité un adorable petit garçon timide dans sa jeunesse. L'information montant au cerveau, tu posas délicatement tes lèvres sur sa joue, enroulant tes bras autour de lui. Léger comme une plume, pas plus haut que trois pommes, le petit Xiao se retrouva confortablement prit dans ton étreinte. Ses bras s'enroulèrent autour de ton cou, ses cheveux te chatouillant la joue, tandis qu'il se cachait contre toi, visiblement mort de gêne. Il te semblait si fragile et si mignon en cet instant, alors que quelques minutes plutôt il aurait pu mordre la main de Verr Goldet.
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─ ­ ­ ­ « Nous serons à l'étage, est-ce que Yanxiao pourra nous apporter des tofus ? »
─ ­ ­ ­ « Sans problème. » Hocha Verr Goldet, visiblement rassurée d'avoir trouvé une personne de confiance pour s'occuper de Mini-Xiao. « A tout à l'heure (T/P). »
­
D'un signe de tête pour la jeune femme en guise de remerciement, tu quittas sans plus tarder le hall d'entée de l'auberge. Mal à l'aise à cause de cette foule de voyageurs aux yeux curieux, tu avais hâte de t'extirper de tout ça. Montant les escaliers avec hâte, le petit garçonnet dans les bras, tu sentais son regard d'or sur ton visage, étrangement curieux. Pourquoi mini-Xiao t'observait avec tant d'insistance ? C'était à peine si d'ordinaire, il t'épargnait ne serait qu'un coup d'œil. Même si son aura n'était pas aussi imposante que d'ordinaire, mini-Xiao te stressait légèrement à te détailler sans rien dire.
­
─ ­ ­ ­ « (T/P). »
­
Il avait marmonné ton prénom sans même s'en apercevoir, comme s'il cherchait à comprendre quelque chose. T'observer ne faisait que le rempli de plus en plus de questions sur ces sensations inconnues qui lui traversaient le corps. En entendant sa petite voix t'appeler, bien que très faiblement, un petit sursaut te traversa l'échine. Interrogative, la prunelle (C/Y) de tes yeux se posèrent sur l'enfant qui se gela sur place en les rencontrant. Sa petite tête semblait réfléchir à toute allure, ne s'attendant clairement pas à recevoir ton attention avec le tout petit murmure de rien du tout de ton prénom. N'ayant pas le courage, ou sans doute pas réponse à te donner, il se cacha timidement dans le creux de ton cou, fuyant l'interrogative de ton regard.
­
─ ­ ­ ­ « Xiao, tout va bien ? Tu te sens mal quelque part ? »
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Même si sa timidité te paressait très claire, tu ne pouvais t'empêcher de t'inquiéter au vu de sa petite main fermement accrochée au-dessus de son cœur. Est-ce qu'il y avait un effet secondaire à sa situation ? Et si Souffle-nuage n'était pas au courant ? Légèrement stressée, tu terminas rapidement de monter les escaliers de la tour pour rejoindre la terrasse du bâtiment. À peine arrivée, tu posas doucement l'enfant sur une vieille table en bois, avant de t'accroupir l'instant d'après devant Xiao. Celui-ci semblait fuir ton regard, n'osant pas ouvrir la bouche. Il te semblait à la fois mal à l'aise et étrangement perdu, ce qui était plutôt normal si l'on prenait en compte ses tout juste quatre ans.
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─ ­ ­ ­ « Xiao ? »
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Muré dans son mutisme, le jeune garçonnet ne t'épargna pas ne serait-ce qu'un regard. Tu avais cette douloureuse impression de revenir à votre première rencontre, mais cela n'allait pas te décourager pour autant. Tu l'avais fait une fois, tu l'avais déjà fait parler ou apparaître devant toi juste pour passer le temps ou juste pour discuter avec lui, enfin tu faisais plus un monologue et lui te prêtait une oreille attentive. Malgré toi, un sourire nostalgique se plaça inconsciemment sur tes lèvres tandis que tes doigts passèrent avec tendresse dans les cheveux du jeune garçon. Détournant rapidement le regard, pour le pas rencontrer le regard noir de Xiao, tu te contentas de calmement observer le magnifique paysage des plaines de Liyue que vous offrait la tour.
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─ ­ ­ ­ « C'est ici que nous nous sommes rencontrés pour la première fois. » Commenças-tu d'une voix tendre, te remémorant sans peine cette première rencontre, elle était gravée dans tes souvenirs. « Tu étais aussi froid que la glace et bien trop méfiant envers une simple vagabonde perdue dans cette immense auberge. Pourtant, à ce moment-là, même si j'avais l'impression que tu me jetterais par-dessus la rambarde si je n'avais pas une bonne excuse pour t'avoir dérangé, je t'ai trouvé magnifique. » Te remémoras-tu avec un petit rire, ayant facilement capté l'attention du petit garçon. « Je n'ai aucun instinct de survie, tu avais raison. Je t'ai trouvé vraiment mignon alors que tu aurais pu me tuer... »
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Ton regard était si doux, si amoureux que Beidou en aurait probablement vomi rien qu'en l'apercevant, avant de te taquiner pour quelques dizaines d'années. Perdue dans ton propre monologue, pendant que ton regard survolait le paysage roux en face de toi, tu ne remarquas pas les adorables petits joues rebondies du garçonnet se colorer tout doucement d'un petit rouge. Il ne comprenait pas pourquoi, mais tout son corps brûlait et lui criait de s'enfuir, de s'enterrer sous vingt kilomètres de terres avant d'exploser littéralement de gênes. Pourtant, le mini-Xiao ne bougea pas, comme pendu à tes lèvres écoutant sagement tes divagations.
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─ ­ ­ ­ « Ce jour-là, je ne regrette pas de t'avoir rencontré. » Racontas-tu avec une tendresse infinie, ton cœur battait rapidement, alors que tes joues se colorèrent très légèrement de rosé. « Mon sens sixième sens devait le savoir que je te rencontrerais et ne te lâcherais plus jamais. » Rien que de parler de tes sentiments, te rendait incroyablement timide, mais pourtant, tu n'arrivais pas à t'arrêter. « J'aime que tu fasses partie de ma vie. »
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À la fin de ta confession, bien que ce soit à mini-Xiao et non à l'adulte, le (C/Y) de ton regard se tourna de nouveau vers le petit garçon dont les joues brûlait de rouge. Il ne comprenait pas, à son âge, il ne comprenait pas tout, bien qu'il soit plutôt intelligent, il ne comprenait pas pourquoi son corps réagissait comme ça. Il sentait son visage brûler, son cœur battre dans ses tempes alors qu'il semblait à deux doigts de sortir de sa poitrine. Et pourtant, même si ça lui faisait mal, il se sentait bien et étrangement heureux qu'il aurait pu... Qu'est-ce qu'il pourrait faire ? Il n'en savait rien, il ignorait ce qu'étaient ces sentiments, il ne savait pas ce qui lui arrivait, une nouvelle fois, sa main s'accrocha une nouvelle fois à son haut. Son regard perdu sur le parquet en chêne de l'auberge, il ne remarqua pas l'état de panique dans lequel il t'avait plongé, trop assourdit par ses propres battements de cœur erratique, pas encore habituer à son ouïe de Yaksha.
­
─ ­ ­ ­ « Xiao ! Qu'est-ce qu'il t'arrive ? » L'appelas-tu en vain, le garçonnet ne semblait pas te donner la moindre attention. Tu n'eus pas le choix, tu attrapas ses deux joues entre tes mains, avant de redresser délicatement son visage dans ta direction. « Xiao, qu'est-ce qu'il t'arrive ? »
─ ­ ­ ­ « J'ai chaud, (T/P). » Prononça-t-il alors qu'il semblait se calmer légèrement en rencontrant l'inquiétude présente dans tes billes (C/Y). « Il tape vite. Je veux partir. Mais, je me sens bien. Je suis content. Je suis trop content. Mais je comprends pas. »
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Tout aussi perdue que lui, tu semblas te calmer légèrement quand il exprima son bonheur. Tes mains glissèrent de ses joues, légèrement rassurée, pour atterrir sur ses cuisses observant plus attentivement son visage, cherchant le moindre signe de mal-être. Cependant, tout ce que tu rencontras : fut un réel bonheur. Son visage rayonnait, il était bien différent de son lui habituel composé voir indifférent, il était rayonnant de bonheur. Ses prunelles d'or liquide brillaient de joie et ses fines lèvres se courbaient très légèrement d'un sourire heureux. Comment Xiao pouvait-il être aussi adorable ? Est-ce que ton Xiao adulte pouvait, lui aussi, rayonner pareillement ? Rien qu'à l'imaginer, tu sentais ton cœur fondre devant ce petit être adorable. Rassurer, tu poussas un soupir de soulagement, t'effondrant la tête la première sur les genoux du mini-Xiao.
­
─ ­ ­ ­ « Je suis soulagée. Ne me refais plus peur comme ça. » Bougonnas-tu faussement au petit Yaksha alors que ton visage ne put s'empêcher d'afficher un beau sourire. « Tu es si mignon. »
─ ­ ­ ­ « Désolée (T/P). » S'excusa-t-il d'un air sincère en détournant le regard de ton visage souriant. « Le sourire de (T/P) me donne chaud ici. » 
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Même s'il était bien différent de son lui adulte, il avait quelques mimiques ou réflexes similaires au Xiao adulte. Logique sachant qu'il est lui. C'était rafraîchissant d'avoir un Xiao un peu plus ouvert sur ses sentiments, ou tout du moins, un peu plus bavard. Quand celui-ci te montra son cœur tout en parlant, ton esprit ne put s'empêcher de s'emballer pour faire écho aux propres battements de ton palpitant. T'aimerait-il aussi ? Ou serait-ce juste toi et tes propres divagations amoureuses précédentes qui te répondaient à ton souhait. Même si tu essayais d'oublier l'idée, ça faisait sens avec tout ce que mini-Xiao avait dit. Tu avais besoin de te calmer et de t'étirer les jambes, qui devenaient douloureuses en restant trop longtemps accroupies, tu te redressas.
­
─ ­ ­ ­ « Il te met mal à l'aise ? »
─ ­ ­ ­ « Non. J'aime que (T/P) me sourit. » Te corrigea-t-il avec une expression étrangement satisfaite de ses explications. « J'aime aussi que (T/P) me fasse des câlins ou me porte. J'aime aussi écouté (T/P) parler. »
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Ne devras-tu pas l'arrêter ? Ta conscience te criait qu'il le fallait, au cas où Xiao se souviendrait de ce moment et pour préserver ses pensées. Mais ton cœur lui te criait, t'implorait presque de le laisser continuer, bien trop contente d'enfin entendre les sentiments bien enfouis de l'homme que tu aimais. Même s'il était un enfant, ce qu'il ressentait en cet instant appartenait au Xiao plus âgé, il était impossible qu'un bambin puisse développer une confiance ou de l'affection en te rencontrant il y a à peine dix minutes. Le choix était compliqué, mais tu n'eus pas le temps de pousser plus loin que Yanxiao apportait une assiette bien garnie de tofus aux amandes.
D'un sourire chaleureux pour le cuisinier, tu ramassas l'assiette de ses mains avant de t'asseoir à ton tour sur la vieille table. Celle-ci grinça, alors que tu mettais la porcelaine entre les mains du plus jeune qui prit rapidement place sur tes cuisses. Adossée contre le mur extérieur de l'auberge, tu regardas d'un œil tendre le petit garçon manger, enfin dévorer, les sucreries moelleuses. Avait-il peur qu'on lui vole ? Ses joues gonflèrent comme celles des hamsters. Il était bien trop craquant pour ton pauvre petit cœur.
­
─ ­ ­ ­ « Tu peux prendre ton temps, tu vas t'étouffer. Ne t'inquiète pas, je ne t'en volerais pas, personne ne t'en volera. »
─ ­ ­ ­ « Ce n'est pas grave si c'est (T/P) qui m'en prend. »
­
À quel point pouvait-il être adorable ? N'y tenant plus, tes lèvres se posèrent sur sa joue, absolument conquise par le petit être innocent sur tes cuisses. Ses joues rougirent d'un seul coup, mais il ne fit aucun geste pour se défaire de ton emprise, appréciant, d'un plaisir coupable, sentir tes lèvres sur ses joues. Comment était-il arrivé à s'asseoir sur tes cuisses ? Pourquoi ses mains étaient-elles si petite ? Xiao s'adaptait tout doucement à sa situation, ses souvenirs remontant petit à petit à la surface. Pas encore noyé dans la gêne, pas réellement conscient de la quantité de baisers déposés sur ses petites joues, il se laissait faire.
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─ ­ ­ ­ « Si mignon. Ce n'est pas ton tofu que je vais dévorer, mais toi, mon adorable Xiao. »
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Tes bras l'entouraient, il sentait ta chaleur bercer son corps enfantin alors que ton rire résonnait au creux de son oreille. Tes paroles avaient du mal à s'imprimer, mais dès qu'elles le furent, tout son corps brûla de gêne, il s'était complètement raidi dans ton étreinte. Cet homme voulait disparaître. Il ne savait plus quoi faire. Il ne savait plus comment réagir. Il était mortifié. Il voulait partir et en même temps, il pouvait profiter encore plus longtemps de cette douce chaleur qui le câlinait. Pourrait-il en profiter une nouvelle fois quand il serait à nouveau dans son corps d'adulte ? Non. Il le savait déjà. Alors pour une fois, pouvait-il céder à son désir égoïste ? Avec son corps dans cet état, il ne pourrait pas remplir ces devoirs de Yaksha. Même si sa rigidité et sa loyauté au souverain de la roche l'appelaient à faire son devoir, son souhait, son désir, mortel d'être tenue entre tes bras prenaient le pas.
­
─ ­ ­ ­ « Je t'aime tellement Xiao. »
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C'était une confession naïve et imprudente à faire à un Yaksha, c'était ce que pensait Xiao alors qu'il avait l'impression de sentir son cœur raisonné dans tout son corps. Même s'il se sentait légèrement coupable d'avoir entendu ta confession tandis que tu pensais sans doute qu'il ne s'en souviendrait pas, il se sentait rempli de bonheur. Tu t'adressais sûrement ces sentiments à son lui enfant, mais il en était quand même heureux. Il se sentait heureux, mais son esprit s'embuait petit à petit. Il se sentait étrangement lourd. Est-ce à cause de son physique d'enfant ? Il ne pouvait que s'en douter. Apaisé, par le sommeil et ton cœur battant contre son sommeil, il se laissa bâiller à s'en décrocher la mâchoire, ses yeux luttant contre le sommeil.
­
─ ­ ­ ­ « Il faut croire, que tu sois en modèle réduit me fait parler plus facilement. » Te lamentas-tu ensuite d'un coup d'œil vers l'enfant qui sombrait tout doucement. « Je suppose que ce petit corps a besoin d'un peu de repos. Tu peux dormir, Xiao, je veille sur ton sommeil. »
─ ­ ­ ­ « Merci. Je t'aime. »
­
C'était un murmure. Un murmure qui aurait dû être inaudible. Un murmure que tu avais entendu. Un murmure qui fit battre ton cœur comme un fou. Avais-tu rêvé ? Est-ce encore ton esprit qui s'emballait ? Mais tu ne pouvais pas lui demander. Il dormait si paisiblement. Déposant l'assiette de côté, tu t'étais résignée, déplaçant ton regard sur le côté pour s'égarer sur le paysage. Un brin d'air soufflait, caressant avec chaleur vos peaux, ondulant les cheveux désordonnés de l'enfant. Petit à petit Morphée t'entraîna avec elle au son doux des marchand et du brouhaha lointain des voyageurs de l'auberge.
Ta respiration était lente, toujours profondément dans les bras de Morphée, quand Xiao se réveilla. La lune était haute dans le ciel ancre de Liyue, et la température bien plus fraîche que des heures plutôt. Les souvenirs bien en mémoire, le Yaksha te couvrait d'un regard empli d'affection, d'une adoration nouvelle. Est-ce qu'un jour, il avait pu se sentir aussi débordant d'amour et de bonheur ? Sûrement pas. C'était nouveau, il lui faudrait du temps pour s'y habituer, mais ce n'était clairement pas désagréable. Il avait peur de te réveiller, mais il ne pouvait pas te laisser à l'extérieur. Aussi précautionneux qu'avec le plus précieux des trésors, Xiao te ramassa comme une mariée, avant de t'emmener dans une des chambres de l'auberge, la sienne, enfin du moins celle que Verr Goldet lui avait attribué dans l'espoir qu'il s'en serve.
Il t'allongea précautionneusement sur les draps, te recouvrant par la suite d'une couverture. Xiao prit un instant, un instant pour t'observer dormir. Il hésitait à caresser tendrement à ta joue. Il avait peur de te réveiller. Est-ce une erreur de t'avoir répondu ? Était-ce son erreur de t'aimer ? Les humains étaient éphémères... Alors qu'il y pensait, Xiao pouvait entendre sa voix, celle de Bonanus. Elle avait toujours été idéaliste, mais elle lui avait dit tant de fois de ne pas rejeter l'amour qu'il ressentait. Si pour lui, c'était une faiblesse, pour elle, il pouvait être la signification d'une force qui pouvait soulever des montagnes. Maintenant, qu'il commençait à en faire l'expérience, qu'on lui offrait cet amour, il ne pourrait plus la revoir et lui dire le contraire.
­
─ ­ ­ ­ « Je t'aime, (T/P). »
­
Ce besoin, il ressentait ce besoin de redire ces mots, même si dormait. Sa main gantée glissa tendrement sur ta joue, elle était hésitante, de peur de te réveiller. Pourtant, ça fait déjà quelques bonnes minutes que tu étais réveillée. Aussi délicat qu'il le voulait, il était impossible que tu ne te réveilles pas. Tes yeux (C/Y) s'ouvrirent accompagnés d'un délicat sourire. Ta main se posa sur la sienne, l'emprisonnant avec tendresse contre ta joue.
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─ ­ ­ ­ « Moi aussi, Xiao. » Lui répondis-tu, laissant son visage une nouvelle fois se colorer timidement par des teintes de rosées. « Tu repars ? »
─ ­ ­ ­ « Je... Oui. »
─ ­ ­ ­ « D'accord... J'attendrai. »
­
Bonanus avait raison, et il avait bien fait d'y céder. Tu étais (T/P), son humaine, celle qui l'attendrait jusqu'à ce qu'il revienne. Celle qu'il aimerait. Celle qui chérirait à travers les âges. Celle qu'il attendrait à son tour. Celle qu'il voulait rendre heureuse. Celle qui lui offrait désormais un endroit où rentrer. Celle qu'il protégerait avec son foyer. Pris d'un courage nouveau, bien que timide, il posa avec tendresse ses lèvres sur les tiennes. Ce baiser fut simple, innocent et court, mais il était rempli de promesses. Il ne lui en fallut pas plus avant de disparaître dans la nuit profonde de Liyue, l'esprit léger, avec qu'un désir : rentrer.
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raisongardee · 2 days
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"Si l’Economie a désormais vocation, en lieu et place des anciennes théologies, à définir la voie que l’humanité doit suivre – celle de la Croissance illimitée, ce nouveau "baume à toutes les plaies"-, c’est bien, en réalité, parce que, sous le masque intimidant de la "nécessité", elle ne constitue elle-même rien d’autre, depuis le début, qu’une idéologie invisible et une religion incarnée. N’est-ce pas le Marché, en effet, qui monopolise à présent – à travers son immense industrie du divertissement et son omniprésente propagande publicitaire – le droit d’enseigner à tous les humains, à commencer par leurs enfants, ce qu’ils peuvent savoir, ce qu’ils doivent faire et ce qu’il leur est permis d’espérer ? De leur prêcher, en d’autres termes, la façon dont ils doivent vivre et les raisons "scientifiques" pour lesquelles toute autre manière d’envisager les choses est, dorénavant, privée de sens ? Juste retour des choses en somme. Si l’Etat libéral doit rester à jamais une forme philosophiquement vide, qui d’autre que le Marché pourrait remplir les pages laissées ainsi en blanc et prendre enfin sur lui de faire la morale aux hommes ?".
Jean-Claude Michéa, L’empire du moindre mal, 2010.
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equipe · 9 months
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Soutenez Tumblr avec le badge Mécène
Vous êtes nombreux parmi la communauté à nous avoir demandé quelle était la meilleure manière d'apporter votre soutien à Tumblr, notamment via des dons réguliers. Nous avons trouvé une petite idée, et avec un zeste de fantaisie pendant que nous y sommes : elle prend la forme d'un badge qui évolue esthétiquement au fur et à mesure de votre fidélité… et qui permet à Tumblr de rester Tumblr.
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Ce nouveau badge est pour le moment déployé sur le Web et le Web mobile configurés en langue anglaise. Le déploiement dans les autres territoires est prévu dans les semaines à venir.
Nous espérons que l'arrivée de ce nouveau badge saura vous enthousiasmer et qu'il répondra aux attentes formulées par une partie de notre communauté adorée. Merci d'avance pour ce soutien qui nous permettra de continuer à vous proposer cet espace décalé sur les Internets <3 
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lesdamesmures · 2 months
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Scène 1 "Une femme mure sur la plage"
Déjà presque une année écoulée depuis ces vacances passées chez mes parents dans le sud-ouest de la France. C’était en pleine saison au mois d'août, je me souviens encore des senteurs et sensations d’aller courir chaque matin avant d’aller piquer une tête dans l’océan pour conclure cette activité de remise en forme. Ces sensations qui restent dans la mémoire comme des moments marquants de la vie où tout est calme, où on ressent la sérénité du présent, où la vie semble sans contraintes. 
J’avais passé l’âge de passer des vacances chez mes parents mais cette année là les voyages étaient encore limités et j’avais à coeur de voir mes parents après cette période surréaliste où la moitié de la planète avait passé plusieurs mois confinée. Ce virus COVID-19 qui a touché tous les pays du monde et cette mise en quarantaine qui nous a coupé de nos proches pendant plusieurs semaines et tant de victimes. Comme la plupart des gens, les vacances d’été se réduisaient à des distances accessibles en train ou en voiture, les vols à l’autre bout de bout monde encore déconseillés.
J'aimais me lever tôt pour aller courir, profiter de la fraîcheur matinale et du calme avant le trafic des vacanciers qui abondaient sur les plages et les coins touristiques. 
Depuis quelques jours j’avais remarqué cette femme venant profiter de la plage, comme moi elle semblait préférer la tranquillité avant l'arrivée de la foule. La 1ère fois que je l’avais aperçu, étant seul sur la plage avec elle, je me disais qu’elle m'avait obligatoirement remarqué. Je me souviens comme si c’était hier, je voulais me rafraichir après mon footing matinal, je n’avais pas résisté à l'envie de rester sur la plage alors que je n'avais ni serviette ni affaires de rechange. J'étais étonné de voir cette femme seule à cette heure, comme si elle commençait sa journée de plage, installée sur sa serviette, en maillot de bain avec un petit haut couvrant son buste de la fraîcheur
Elle lisait et avait tourné la tête en me voyant passer pour aller me baigner. J'avais posé mes runing, mon short et mon tee-shirt au bord de l'eau avant de plonger dans la mer encore fraîche. Je lui tournais le dos, elle était installé à une 20aine de mètre plus haut sur la plage, je n'avais pas osé me retourner mais bien qu'étant allongée sur le ventre, tournant le dos à la mer, j’avais imaginé qu’elle avait tourné la tête pour me regarder me dévêtir avant de plonger en boxer dans l’eau calme comme si la mer accueillait son 1er baigneur de la journée. Quand je revenais vers le bord, elle avait changé de position, assise sur sa serviette, le regard plongé dans son livre mais elle s'était retournée, peut-être pour profiter de l'océan et me regarder nager. Je trouvais cet instant troublant et la situation presque intime.
Depuis ce jour là, je revenais tous les matins, à la même heure, espérant retrouver cette femme qui lisait sur la plage. Avait-elle remarqué que je la regardais ? Pensait-elle que je venais dans l'espoir de l'aborder, la draguer ? Raisonnablement je n'y croyais pas trop, j'étais beaucoup plus jeune qu'elle, et visiblement ce n'était pas le genre de femme qu’on aborde facilement. C'était l'impression qu'elle me donnait. 
Une belle femme mure, qui devait avoir 55 ans bien sonnés, des formes matures, des cuisses charnues, un belle peau soignée. Malgré le soleil estival, sa peau à peine hâlée, encore assez blanche me laissait imaginer qu'elle avait dû arriver depuis peu. Un détail avait capté mon attention plus particulièrement, cette femme aux airs et attitudes un peu « bourgeoises » semblait prendre soin d’elle, elle n’était pas grosse mais des formes qui s’arrondissent avec les années de manière plus ou moins harmonieuses mais pleines de charme. Un visage assez fin encore mais quand elle s’était levée pour aller se baigner, son fessier m’avait captivé, il était large, charnu et marqué par les années tout en étant très agréable au regard. Un cul assez gros pour dire les choses de manière trivial mais un cul comme je les aimais et qui me faisait rêver surtout chez une femme mure. J'avais remarqué cette femme il y a 3 jours, depuis je suis repassé le matin à la même heure, elle était là au même endroit. Depuis je m'étais calé sur son horaire pour venir profiter de la plage et de sa présence qui agrémentait mes sorties footing et ma baignade matinale
Est-ce qu'elle se demandait ou se doutait qu'elle me faisait fantasmer ? moi un jeune homme de 27 ans qui venait tous les matins en même temps qu'elle, toujours au même endroit, un peu en retrait à quelques 10aines de mètre d'elle. Suffisamment en retrait pour ne pas l'agresser, comme si je voulais faire parti de son décors, l'habituer à ma présence pour me donner le droit de lui dire « bonjour ! », de lui parler comme un habitué de la même plage, à la même heure. Comme pour partager cette discrète complicité et la rassurer de ma présence à quelques mètres d'elle. Pour vivre ce moment, à la surprise de mes parents, j’avais pris cette habitude de me lever tôt tous les matins, pour profiter de ce moment privilégié qui devenait onirique et alimentait mon fantasme pour les femmes mures.
Chaque matins elle allait se baigner, faire quelques brasses et revenait sur sa serviette en profitant de l’océan calme avant de se replonger dans son livre le temps que les 1er touristes arrivent bruyamment sur la plage. Je n'avais pas encore osé aller me baigner en même temps, lui parler ne serait-ce que lui dire bonjour comme si elle devait forcement me reconnaitre. Je ne savais pas combien de temps elle resterait mais elle était en vacances et j'avais la sensation que j'avais le temps, qu'elle resterait indéfiniment le temps de mes vacances. Je sentais qu'elle s'habituait à ma présence, que je faisais parti de ce moment qu'elle s'octroyait tous les matins, avant que les vacanciers viennent encombrer la plage.
Depuis 3 matins elle était là, entre 7h30 et 7h45, l'heure où les gens dormaient encore, où l'eau est encore froide et chaque matin depuis 3 jours j'étais là en espérant la retrouver à la même place sans personnes aux alentours. Je ne savais pas comment l'aborder à part un simple bonjour mais elle était trop loin pour lui parler et je n’osais pas aller l’aborder et pour quelle raison d’ailleurs ! je voulais pas qu'elle se sente agressée. Je m’encourageais en me disant que je devrais aller me baigner en même temps qu'elle, ça serait plus facile de discuter, lui parler de la température de l'eau, du calme, de l'heure matinale ... des choses banales, anodines qui me permettraient de créer un contact, d'entendre sa voix et sentir si elle était ouverte à la discussion. "Demain je le ferai" me disais-je ! comme un défi à relever mais ça faisait 2 jours que j'essayais d'imaginer un moyen de l'aborder et que je finissais par me convaincre que ce serait mieux le lendemain. Comme si j'espérais que l’initiative vienne d’elle, considérant que mon âge ne me permettait pas d’aborder cette femme devenant de plus en plus inaccessible.
Je la regardais du coin de l'oeil, elle se levait pour aller se baigner, j'hésitais à me lever, attendre un moment pour la rejoindre mais je craignais de casser la magie de ce moment matinal qui agrémentait mes vacances et j'avoue aussi mes soirées. J’étais troublé en pensant à elle le soir en me couchant. J'imaginais des situations qui finissaient par réveiller mon sexe au point de me caresser en échafaudent des plans que je savais pertinemment irréalisables mais ces rêves érotiques étaient des plus agréables. J’essayais de l’imaginer, telle que je l’avais vu, je me remémorais régulièrement ce moment qui m’avait marqué et ému : son cul qui ondulait quand elle se dirigeait vers la mer pour aller nager. 
Ce matin encore en la voyant nager, je me résignais, me promettant que demain j'irai me baigner en même temps qu'elle, que je l'aborderai. Je me détendais en gagnant ce nouveau délais. Elle nageait à quelques mètres du bord, je la regardais, elle avait l'air sereine, douce, sensuelle, comme si elle savourait l'instant, je me réjouissais et me consolait en me disant que je faisais parti de ce moment, de ce décors qu'elle garderait en tête comme ses bons moments de vacances.
Ces moments matinaux alimentaient de plus en plus mes fantasmes nocturnes et mes pensées en journée. Je retournais parfois sur la plage pour tenter de la retrouver mais depuis que j’étais arrivé je n'avais pas encore eu l'occasion de la voir ou la croiser ailleurs que sur la plage le matin tôt. Il m'arrivait de parcourir les lieux où les touristes se promenaient, j’avais même fait le tour du marché en matinée, espérant la croiser, me demandant qui elle était, si elle était seule, en couple, avec sa famille, des amis mais étant seule chaque matin je l’imaginais seule. 
Toutes ces questions occupaient maintenant mon esprit et une bonne partie de mon temps. J'avais envie de savoir, de découvrir cette femme qui nourrissait mes fantasmes depuis que je l’avais vu ce 1er matin sur la plage.
Qui était cette femme mure sur la plage, venant seule tous les matins vers 7h30 et repartait avant l'arrivée des touristes. Jusque là, je n’avais pas osé quitter la plage en même temps qu'elle, je ne voulais pas lui paraitre entreprenant ou passer à ses yeux pour un dragueur de plage en quête d’aventure sans lendemain. Je ne savais pas si elle venait à pied, à vélo ou  en��voiture mais je commençais à échafauder des plans pour en savoir plus.
Peut-être venir un peu avant 7h30 pour voir d'où elle venait ? peut-être attendre d'être hors de vu et la suivre de loin pour en savoir plus, savoir ou elle habitait. Ces plans tenaient en haleine mon esprit une partie de la journée mais je ne faisais que repousser la moindre initiative pour l'aborder. D'abord en savoir plus et aller me baigner en même temps qu'elle. Je me sentais presque rassuré d’obtenir ce délais tout en redoutant qu’elle ne vienne plus et disparaisse à jamais sans avoir rien tenté ni entendu le son de sa voix.
Le lendemain était un samedi, un jour de turn-over pour les touristes. J’angoissais presque en imaginant qu'elle risquait de disparaitre, que je n'en saurai pas plus sur elle et que j'aurai raté l'occasion de l'aborder. Je m'arrêtais un moment, j'hésitais entre me changer les idées en allant voir un copain et continuer à errer dans les alentours de la plage en espérant la croiser. Je me sentais comme un détective privé à la recherche d'informations sur une femme sur laquelle je menais une enquête.
Ces moments excitaient ma curiosité, je finissais par décider de retourner sur la plage en scrutant les environs mais il y avait tellement de monde à cette heure que mon espoir de la retrouver dans cette foule s'estompait vite. Pourtant je restais un moment à scruter du regard la foule peuplant cette plage si tranquille le matin. Je décidais d'aller voir un copain en projetant de repasser en début de soirée quand la foule aurait quitté les lieux.
A suivre ... (Scène 2 le 21 mars 2024 à 06h00)
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selidren · 3 months
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Hiver 1916-1917 - Champs-les-Sims
5/7
Je suis bien loin d'être une spécialiste aussi informée que Constantin, mais il me semble que les autres bustes que nous possédons sont également de la XXème dynastie. Personnellement j'ai un attrait plus particulier pour l'art de la XVIIIème et XIXème, mais je trouve cela fascinant de voir que nous avons dans notre collection des reliques datant d'une lignée de princes de sang, qui se sont autrefois passés le pouvoir de mains en mains. Bien que l'on puisse reprocher aux pharaons de la XXème l'affaiblissement progressif de l'Egypte, il y a quelque chose d'émouvant dans tous ces portraits qui reprennent le nom et la forme d'un ancêtre prestigieux. Cela me rappelle ma petite Eugénie. Le jour où Madame Eugénie nous quittera, elle sera là pour se souvenir d'elle.
Nous possédons aussi une très belle collection de vases canopes que nous exposons dans le bureau, de même que mes photographies. J'espère pouvoir un jour vous les montrer et je sais que Constantin en serait également extrêmement fier.
Transcription :
Eugénie « Tu es bien gentil d’accompagner ta vieille grand-maman à sa promenade mon garçon. Et quelle élégance, tu me rappelles ton grand-père au même âge ! »
Marc-Antoine « Votre mari, André ? »
Eugénie « Oh grand Dieu non ! Tu n’as rien pris de lui le ciel soit loué ! Non, je parlais de Maximilien. Et tu lui ressembles presque trait pour trait. Chez lui, l’élégance n’était pas qu’une question d’allure mais aussi de physionomie. Et tu as la même prestance. »
Marc-Antoine « Merci Grand-Mère, c’est gentil. Allons nous monter jusqu’à l’étang ? »
Eugénie « Non, le froid fait mal à mes vieilles articulations. Nous allons rester dans le domaine pour aujourd’hui si tu le veux bien. Cela te ferait plaisir que nous montions à l’étang un jour ? »
Marc-Antoine « Oui beaucoup ! Il y a une très belle vue sur le village de là-haut. »
Eugénie « Alors dès que le temps le permettra nous irons. Aujourd’hui, j’ai envie de venir ici. Tu sais ce qu’est cet endroit ? »
Marc-Antoine « Oui, enfin un peu. Les filles n’aiment pas venir jouer ici car elles trouvent que c’est un peu glauque. Et vous dites que des fois, les fantômes des morts sortent. C’est terrifiant je trouve. »
Eugénie « Oh ils ne peuvent pas nous faire de mal. Pas plus qu’il n’en ont fait de leur vivant pour certains, en tous cas. »
Eugénie « Je voulais venir ici avec toi, spécifiquement toi. Tu sais qui repose ici j’imagine ? »
Marc-Antoine « Oui, nos ancêtres. »
Eugénie « Exactement. Tous les Le Bris qui sont nés qui sont nés sur cette terre de la Butte aux Chênes, depuis plus de cent ans. A quelques exceptions bien sur. Il y a ton grand-père, Maximilien, dont tu tiens tellement. Il y a son frère, Matthieu, et deux de ses sœurs, Lazarine et Daphné. Mes enfants enterrés bien trop tôt. Il y a aussi feu mon mari, qui malgré ses actions détestables a eu à coeur le bien être de notre famille. Il y a aussi ses parents, Jean-Pierre et Marianne, tes arrière-arrière grand-parents, ceux qui ont rebâti sur les cendres du domaine familial. »
Marc-Antoine « Et un jour... »
Eugénie « Oui, un jour il y aura tes parents, ton oncle Adelphe, puis toi, tes enfants, et les enfants de tes enfants. Et bien sur, d’ici quelques temps, vous m’y enterrerez également. »
Marc-Antoine « Vous ne mourrez jamais Grand-Mère. Oncle Adelphe dit que vous êtes une force de la nature inébranlable et bien trop têtue pour céder aux caprices du destin. »
Eugénie « C’est adorable. Mais vois-tu, j’ai déjà enterré trop d’enfants et de petits-enfants. Je suis trop usée, mon petit. Comme beaucoup de gens de mon âge, j’aspire au repos après tant d’années de bons et loyaux services. Chaque personne enterrée ici a fait son devoir au service de cette famille. »
Marc-Antoine « Quel devoir ? J’ai des devoirs envers qui ? »
Eugénie « La famille, mon petit. Nous sommes chacun ici un individu, une pièce d’un immense ensemble que nous appelons la famille Le Bris, et durant notre vie, nous ajoutons notre pierre à l’édifice. De tous ceux qui reposent ici, je crois que c’est ton grand-père Maximilien qui le comprenait le mieux. »
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