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#Jules Le Bris
selidren · 13 days
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
1/10
Cher cousin,
Je suis ravi de vous savoir retourné en Egypte. Il est malheureux que je ne puisse pas vous rejoindre, et ce pour plusieurs raisons. La première est que mon champ de recherches ne s'étend guère au-delà de Louxor et que j'ai des connaissances très parcellaires en ce qui concerne les dynasties éthiopiennes ou le Pays de Pount. La seconde est que ma convalescence est encore loin d'être finie (comme en témoigne ma graphie passablement perfectible et difficilement lisible). Il est hors de question pour moi de repartir alors que ma main gauche n'est pas encore à même de me permettre d'écrire avec plus d'adresse ! Cependant, je me délecterai de vos récits. J'avoue également qu'Albertine ne me le pardonnerai pas si je devais partir ainsi, au débotté. J'ajoute qu'Adelphe est encore affreusement malheureux, et tant que son deuil n'est pas passé, il n'est pas pensable que je m'éloigne de lui.
Je me tiens cependant au courant des chantiers de la région, par l'intermédiaire de confrères, et notamment Monsieur George Bénédite. Cela fait longtemps qu'il n'a pas fouillé, mais il est conservateur au Musée du Louvre et s'était intéressé à mes recherches lors de mes dernières fouilles. Nous avons sympathisé lors d'un séjour à Paris où j'ai emmené les enfants au musée (Albertine m'a assuré que cela leur ferait plaisir, et notre cadet, Jean-François, y a honoré son prénom en se montrant d'un grand enthousiasme). Il me raconte notamment qu'un riche mécène anglais s'est mis en quête de la tombe d'un petit pharaon de la XVIIIème dynastie presque oublié. Si il a semblé trouver l'histoire drôle, j'ai été quant à moi agacé par cette méthode fort peu scientifique : encore un Anglais qui veut marquer l'histoire de son nom en découvrant un joli bibelot doré...
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aisakalegacy · 19 days
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Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (15/20)
Toutes ces émotions ne firent qu’attiser une passion qui était déjà présente et n’attendait qu’à être ravivée : celle de l’Egypte. Ma réserve de haschisch s’atténuait (vous ai-je dit à quel point il devient difficile de s’en procurer ?), et les évènements récents m’avaient fait en accroître ma consommation. Ma jambe allait mieux, et l’occasion semblait donc parfaite pour repartir. Le problème, c’est que cette affaire de mariage avorté me laissait peu de ressources. J’ai donc pris une décision importante, qui a été vivement contestée par mon épouse, et j’ai profité de la présence de l’oncle Joseph à Hylewood pour discuter affaires avec lui. Pour financer mon expédition, que je voulais complètement indépendante de toute équipe de recherche, j’ai pris la décision de vendre les élevages Le Bris - ou plutôt, d’en confier la vente à l’oncle Joseph, puisque c’est lui qui les administre en parallèle de son épiscopat. Cette fois-ci, nulle entrave économique ou nul chef de chantier irascible ne me retiendrait : j’avais pris la décision de me rendre en Egypte en temps qu’archéologue indépendant.
[Transcription] Jules Le Bris : Si je prends en considération le prix des billets pour le bateau… Sans compter le train… Jules Le Bris : Peut-être la même somme par mois pour l’hébergement… Je peux certainement économiser en vivant sous une tente. Jules Le Bris : Il reste encore la nourriture, et il faudra bien que je compte la moitié, mensuellement… Jules Le Bris : Et à peu près la même chose pour les frais administratifs… Jules Le Bris : Le mariage de Louise a coûté si cher, et ce maudit traiteur qui n’a rien voulu rembourser… Jules Le Bris : Mais peut-être que si je vendais… Non, quand même pas… Pourtant… Jules Le Bris : Si. Je crois bien que si. J’ai la solution.
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if-you-fan-a-fire · 11 months
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"Sydney Woods acquitté sur une accusation de tentative de meurtre," La Patrie. May 20, 1933. Page 3. --- Il était accusé d'avoir attaqué le garde Miron du pénitencier lors de la mutinerie du 7 novembre dernier. - Les autres procès. --- Sydney Woods. 23 ans, accusé de tentative de meurtre sur le garde Miron, du pénitencier de Saint-Vincent de Paul, a été acquitté en Cour d'Assises, hier après-midi. Woods a accueilli le verdict avec un sourire. Il a ensuite serré la main de son avocat, Me J. Robinson. Woods est un des onze bagnards accusés d'offenses diverses à la suite de la mutinerie du Pénitencier de Saint-Vincent de Paul, le 7 novembre dernier. Il est au bagne depuis un an sur a sentence de 15 ans. Il devra subir encore son procès sur l'accusation de bris de prison et de dommages à la propriété. On sait que Marcel Bélair, le premier des prévenus à subir son procès sous la même accusation a été trouvé coupable d'avoir causé des blessures graves au garde Miron, tandis que Roméo Caron s'est avoué coupable d'avoir causé des blessures graves. Il reste encore les procès des bagnards suivants sous d'autres accusations: Roméo Caron, tentative de meurtre sur la personne de l'instructeur Isaie Galarneau, bris de prison et dommages; Marcel Blair, bris de prison et crime d'incendie; Sydney Woods, bris de prison et dommages: Jules Lagacé, tentative de meurtre, crime d'incendie et dommages: Alphonse Croteau. crime d'incendie; Charles Howard. Wilfrid Pelletler et Georges Gagnon, bris de prison et crime d'incendie; Emile Solkolski, voles de fait et crime d'incendie; Howard McDonald, tentative de meurtre. bris de prison et crime d'incendie: enfin. Chester Crosley, accusé de trois offenses.
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Deux (2) individus interpellés, des matériels confisqués par la Police à Belladère
Deux (2) individus répondant aux noms de Paniague Nevelt, et Jules Oslet ont été interpellés par la Police lors d’une opération menée par la BRI/DCPJ supportée par une équipe du SWAT dans la nuit du dimanche 30 au lundi 31 juillet 2023 à Belladère, commune située dans le département du Centre.  Trois (3) armes automatiques et plusieurs autres objets ont été saisis au cours de cette opération qui…
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opera-ghosts · 3 years
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Jean Lassalle (1847 - 1909), baritone.  He was the son of a silk trader. He left Lyon and went to Paris and wanted to become a painter. He studied singing at the Conservatoire National in Paris under the pedagogue Novelli. He made his debut in 1886 at the Opera House in Lüttich as Saint Bris in ‘’Huguenots’’ of G. Meyerbeer. After his appearances at the opera houses of Lille, Toulouse, Hague and Brussels, he joined in 1872 to the Grand Opéra in Paris, where he made his debut as Wilhelm Tell in G. Rossini’s opera of the same name. Through long years he belonged to the most prominent members of this opera house. Especially he was appreciated at the Covent Garden, where he appeared  in the 1879-1881 and 1888-1893 seasons in the parts like the Fliegenden Holländer, Telramund and Hans Sachs. At the Covent Garden in London he appeared in the following opera premieres: 1881 ‘’Demon’’ (English première) A. Rubinstein 1892 ‘’The Light of Asia’’ Isidore De Lara 1893 ‘’Amy Robsart’’ Isidore De Lara At the Grand Opéra in Paris he appeared in the following opera premieres: 27.4.1877 ’’Le Roi de Lahore’’ Jules Massenet 7.10.1878 ‘’Polyeucte’’ Charles Gounod 1.4.1881 ‘’Le Tribut de Zamora’’  Charles Gounod 14.4.1882 ‘’Françoise de Rimini’’ Ambroise Thomas 21.3.1890 ‘’Ascanio’’ Camille Saint-Saëns 5.3.1883 ‘’Henri VIII’’ Camille Saint-Saëns 1892 ‘’Samson et Dalila’’ Camille Saint-Saëns At the Théâtre de la Monnaie in Brussels he appeared in the following opera premiere: 15.7.1884 ‘’Sigurd’’ Ernest Reyer In 1890 he sang at the Paris Opéra-Comique in a gala performance of ‘’Carmen’’ with Jean de Reszke and Nellie Melba. Then in the 1892-1898 (with interruptions) seasons he was a famed member of the Metropolitan Opera in New York. Here he made debut in January, 1892 in as Nelusco in ‘’L'Africaine’’ of G. Meyerbeer. At the Metropolitan Opera his repertoire included Don Giovanni, the title part in ‘’Hamlet’’ of A. Thomas, Valentin in ‘’Faust’’ of C. Gounod, Escamillo in ‘’Carmen’’, Nevers in ‘’Huguenots’’, Telramund, Hans Sachs and Wolfram in ‘’Tannhäuser’’. Then he returned to France and some years appeared in Paris, but since 1901 devoted himself to teaching and received in 1903 a professorship of the Conservatoire de Paris. Jean Lassale counted as one of the most significant Baritons of his epoch, who was compared many times to his predecessor, the famous Jean-Baptiste Faure. His son Robert Lassalle, became a known tenor, who was trained by his father and J. Isnardon. Chronology of some appearances (Opera premieres) London Covent Garden 1881 ‘’Demon’’ (English première) A. Rubinstein 1892 ‘’The Light of Asia’’ Isidore De Lara 1893 ‘’Amy Robsart’’ Isidore De Lara Paris Grand Opéra 27.4.1877 ’’Le Roi de Lahore’’ Jules Massenet 7.10.1878 ‘’Polyeucte’’ Charles Gounod 1.4.1881 ‘’Le Tribut de Zamora’’  Charles Gounod 14.4.1882 ‘’Françoise de Rimini’’ Ambroise Thomas 21.3.1890 ‘’Ascanio’’ Camille Saint-Saëns 5.3.1883 ‘’Henri VIII’’ Camille Saint-Saëns 1892 ‘’Samson et Dalila’’ Camille Saint-Saëns Brussels Théâtre de la Monnaie 15.7.1884 ‘’Sigurd’’ Ernest Reyer
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tylerdoe1dafuq-blog · 6 years
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Die Terroranschläge am 13. November 2015 in Paris waren koordinierte, islamistisch motivierte Attentate an fünf verschiedenen Orten im 10. und 11. Pariser Arrondissement sowie an drei Orten in der Vorstadt Saint-Denis. Nach Angaben der französischen Regierung wurden 130 Menschen getötet und 352 verletzt, davon 97 schwer. Außerdem starben sieben der Attentäter in unmittelbarem Zusammenhang mit ihren Attacken. Zu den Anschlägen bekannte sich die terroristische Vereinigung „Islamischer Staat“ (IS).
Die Angriffsserie am Freitagabend richtete sich gegen die Zuschauer eines Fußballspiels im Stade de France, gegen die Besucher eines Rockkonzerts im Bataclan-Theater sowie gegen die Gäste zahlreicher Bars, Cafés und Restaurants. Es handelte sich um mehrere Schusswaffenattentate, ein Massaker mit Geiselnahme sowie sechs Detonationen, die von Selbstmordattentätern mit Sprengstoffwesten ausgelöst wurden.
Nach den Attentaten verhängte die Regierung Valls den Ausnahmezustand und rief eine dreitägige Staatstrauer aus. Präsident François Hollande sprach von einem kriegerischen Akt und kündigte einen entschiedenen Kampf gegen den Terror an. Am 17. November 2015 beantragte Frankreich als erstes Land in der Geschichte der Europäischen Union den Beistand der anderen EU-Staaten im Rahmen der Regelungen der Gemeinsamen Sicherheits- und Verteidigungspolitik. Die europäischen Staaten sicherten ihre Solidarität zu.
Der mutmaßliche Planer der Anschläge, Abdelhamid Abaaoud, starb wenige Tage später bei einer Razzia im Pariser Vorort Saint-Denis.
Anschläge im unmittelbaren zeitlichen Umfeld
Am 29. Oktober 2015 hatte der französische Geheimdienst einen Anschlag des „Islamischen Staates“ auf Soldaten der französischen Marine am Marinestützpunkt in Toulon vereitelt, erklärte der französische Innenminister Bernard Cazeneuve am 10. November 2015. Ein 25-Jähriger war verhaftet und am 3. November wegen der Zugehörigkeit zu einer kriminellen Vereinigung und Terrorismus angeklagt worden.
Ablauf an den verschiedenen Tatorten
Stade de France
Im Stade de France fand vor rund 80.000 Zuschauern das Freundschaftsspiel zwischen der französischen und der deutschen Fußballnationalmannschaft statt. Einige Stunden vor dem Anpfiff hatte die deutsche Fußballnationalmannschaft wegen einer Bombendrohung gegen das Hotel Molitor Paris im 16. Arrondissement ihr Mannschaftsquartier vorübergehend verlassen müssen. Bei der Sportveranstaltung, die per Direktübertragung in 66 Ländern ausgestrahlt wurde, waren Staatspräsident François Hollande und der deutsche Außenminister Frank-Walter Steinmeier anwesend.
Erste Detonation in der Nähe des Stadions
Einer der drei Selbstmordattentäter versuchte am Eingangstor D in der Avenue Jules Rimet 15 Minuten nach Spielbeginn ins Stadion zu gelangen. Ein Sicherheitsmann kontrollierte den Täter und entdeckte eine Sprengstoffweste, woraufhin der Attentäter flüchtete.
Laut Spielaufzeichnung zündete er um 21:17 Uhr die Bombe außerhalb des Stadions und riss dabei einen Passanten mit in den Tod. Der Attentäter führte einen gefälschten syrischen Pass mit sich, der am 3. Oktober 2015 in Griechenland registriert worden war. Die wahre Identität des Mannes ist bislang unbekannt.
Ein zweiter Pass, der nach den Anschlägen am Stadion gefunden wurde, gehörte einem ägyptischen Opfer des Sprengstoffanschlages.
Zweite und dritte Detonation in der Nähe des Stadions
Der zweite Selbstmordattentäter am Stadion versuchte am Toreingang H in das Innere zu gelangen. Kurz darauf sprengte sich dieser in die Luft. Dieser Attentäter war am 3. Oktober 2015 in Griechenland registriert worden, seine Identität ist bislang ebenfalls unbekannt.
Um 21:36 Uhr erhielt der französische Innenminister Bernard Cazeneuve die Mitteilung des Polizeipräfekten, dass es sich um Anschläge handele.
Der dritte Selbstmordattentäter war Bilal Hadfi. Er befand sich 300 Meter abseits des Stadions vor einer McDonald’s-Filiale an der Straßenkreuzung zwischen der Rue des Trémies und der Rue de la Cokerie und zündete seinen Sprengstoffgürtel um 21:52 Uhr, wobei keine weiteren Menschen ums Leben kamen.
  Ereignisse im Stadion
Alle drei Detonationen waren im Stadion wahrnehmbar, die beiden ersten sind in der Fernsehübertragung zu hören. Die meisten der befragten Stadionbesucher gaben an, die Geräusche auf Feuerwerkskörper zurückgeführt zu haben. Während Hollande in der Halbzeitpause das Stadion verließ und ins Innenministerium fuhr, nahm Steinmeier in der zweiten Halbzeit seinen Platz auf der Ehrentribüne wieder ein. Das Spiel wurde fortgesetzt, um eine größere Panik zu vermeiden. Zeitweise waren während der zweiten Spielhälfte die Ausgänge des Stadions abgeriegelt.
Nach Spielende wurden die Zuschauer geordnet aus dem Stadion geleitet. Da nicht alle Ausgänge geöffnet waren, strömten viele auf das Spielfeld. Beide Nationalmannschaften verblieben nach dem Spiel im Stadion. Die französische Mannschaft wurde in den frühen Morgenstunden nach Clairefontaine-en-Yvelines zum Leistungszentrum der Fédération Française de Football gefahren.
Die deutsche Mannschaft verbrachte die ganze Nacht im Stadion, die französischen Kollegen leisteten ihnen zeitweilig Gesellschaft. Die Spieler wurden am Morgen direkt zum Flughafen gebracht. Eine Cousine des französischen Nationalspielers Lassana Diarra, der am Abend bei dem Spiel gegen Deutschland teilnahm, zählt ebenfalls zu den Todesopfern.
Rue Bichat: Bar Le Carillon und Restaurant Le Petit Cambodge
Die Angreifer hielten gegen 21:25 Uhr in einem schwarzen Seat Leon an der Kreuzung Rue Bichat und Rue Alibert im 10. Arrondissement. Zunächst feuerten sie mit Kalaschnikow-Sturmgewehren auf die Außenplätze der Bar Le Carillon in der Rue Alibert 18, anschließend auf das gegenüberliegende kambodschanische Restaurant Le Petit Cambodge in der Rue Alibert 20.
Insgesamt starben an diesem Ort mindestens 15 Personen, zehn weitere wurden verletzt. Nach der Tat fuhren die Attentäter über die Rue Bichat zum 400 m entfernt liegenden nächsten Tatort.
Rue de la Fontaine au Roi: Café Bonne Bière und Restaurant La Casa Nostra
Um 21:32 Uhr hielten die Angreifer erneut an einer Straßenkreuzung und erschossen dorteinen Mann in seinem Fahrzeug. Danach feuerten sie auf das Café Bonne Bière in der Rue du Faubourg-du-Temple 32, in dem drei Personen starben.
Anschließend feuerten sie in den benachbarten Waschsalon Lavatronic, und schließlich beschossen sie das gegenüberliegende italienische Restaurant La Casa Nostra in der Rue de la Fontaine au Roi 2, wobei eine Person ums Leben kam. Acht weitere Personen wurden schwer verletzt.
Als der Schütze am Ende einzelne Überlebende auf der Terrasse exekutieren wollte, hatte seine Waffe eine Ladehemmung. Er stieg daraufhin zurück in das Fahrzeug, welches den Tatort über die Rue de la Fontaine au Roi verließ. Aus dem fahrenden Auto heraus wurde eine weitere Person erschossen.
Rue de Charonne: Bar La Belle Équipe
Um 21:36 Uhr schossen die Angreifer in der Rue de Charonne 92 wieder aus ihrem Fahrzeug. Sie feuerten in die Bar La Belle Équipe und töteten dabei 19 Menschen. Neun weitere Personen wurden schwer verletzt.
Boulevard Voltaire: Café Comptoir Voltaire
Um 21:40 Uhr sprengte sich der Selbstmordattentäter Ibrahim Abdeslam im Café Comptoir Voltaire am Boulevard Voltaire 253 im 11. Arrondissement in die Luft, nachdem er eine Bestellung aufgegeben hatte. Die Bombe detonierte unvollständig und verletzte fünfzehn Personen, eine davon schwer. Der Tatort liegt rund 900 Meter von der Bar La Belle Équipe entfernt. Der schwarze Seat Leon wurde später an der etwa vier Kilometer entfernten Metrostation Croix de Chavaux abgestellt.
Massaker im Bataclan-Theater
Im Bataclan-Theater am Boulevard Voltaire 50 im 11. Arrondissement gab die US-amerikanische Rockband Eagles of Death Metal am Abend ein Konzert vor etwa 1500 Konzertbesuchern.
Gegen 21:50 Uhr stiegen Amimour, Mostefaï und Aggad vor dem Theater aus einem VW Polo, beschossen unvermittelt zwei junge Männer auf Leihfahrrädern und drangen durch die Bar und den Merchandisingstand in das Gebäude ein.
Die Angreifer feuerten zunächst circa zehn Minuten lang mit Kalaschnikow-Sturmgewehren in das Publikum und warfen Handgranaten in die Menge.
Schon zu Beginn des Anschlags gab es viele Todesopfer und teilweise schwer Verletzte, insgesamt wurden im Bataclan-Theater 90 Menschen ermordet. Die Besucher versuchten, sich in den Räumen der Halle und auf den Balkonen zu verstecken, manche konnten ins Freie flüchten. Zwei gegen 22:15 Uhr eingetroffenen Polizisten der Brigade anti-criminalité gelang es, Aggad zu erschießen.
Sie mussten sich zurückziehen und auf eintreffende Verstärkung (RAID, BRI) warten. Die beiden Attentäter Amimour und Mostefaï begaben sich auf die oberen Ränge, wo sie Geiseln nahmen und sich verbarrikadierten.
Die Spezialkräfte der Polizei suchten die Räume ab und befreiten nach und nach die Gäste. Ein Unterhändler der Polizei versuchte vergeblich, mit den Attentätern zu verhandeln. Beim Zugriff der Polizeikräfte gegen 0:20 Uhr töteten sich die beiden Terroristen durch Auslösen ihrer Sprengstoffwesten. Gegen 0:50 Uhr war die Aktion beendet.
Die Mitglieder der österreichischen Vorgruppe „White Miles“ und die „Eagles of Death Metal“ entkamen unverletzt dem Schauplatz des Terroraktes. Ein britisches Crew-Mitglied, das den Merchandising-Stand betreute, wurde erschossen.
Unter den Besuchern des Konzertes befanden sich Musiker der US-amerikanischen Metal-Band „Deftones“, die dort ursprünglich am 14. November 2015 auftreten sollten. Sie entgingen dem Blutbad, weil sie kurz nach Beginn des Hauptkonzerts den Saal verließen.
Öffentliche Solidaritätsbekundungen
Eine Reihe von markanten öffentlichen Gebäuden weltweit wurden als Solidaritätsbekundung in den Farben der Trikolore illuminiert, darunter die Spitze des One World Trade Center in New York City, der CN Tower in Toronto, das Brandenburger Tor in Berlin, das Sydney Opera House, der Oriental Pearl Tower in Shanghai sowie die bekanntesten Sehenswürdigkeiten Londons (darunter die Tower Bridge, das London Eye und das Wembley-Stadion).
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Sydney
Rio de Janeiro
Berlin
Muslimische Verbände
Vertreter der acht größten muslimischen Verbände Deutschlands verurteilten die Attentate scharf, brachten ihr Mitgefühl und ihre Solidarität mit Frankreich zum Ausdruck und warben für Frieden, Dialog und Zusammenhalt. Zugleich appellierten sie an das Verantwortungsbewusstsein aller Muslime gegen Radikalisierung in ihrem persönlichen Umkreis. Weiterhin erklärten sie, ihre Anstrengungen für die Verteidigung gegen den Islamismus und für die europäischen Werte wie Freiheit und Pluralismus zu erhöhen.
Sport
Wegen der versuchten Attacke auf ein Länderspiel kam den anschließenden Fußballspielen eine unerwartete Bedeutung zu. Die Fußballverbände Frankreichs und Deutschlands wollten die vier Tage nach den Anschlägen angesetzten Testspiele ursprünglich absagen.
Die Spiele wurden dennoch angesetzt, um den Terroristen keinen Erfolg zu verschaffen. Im Zuge dieser Spiele sprach man von „Trotzspielen“. Aufgrund einer Bombenwarnung wurde das Länderspiel Deutschland – Niederlande kurz vor Anpfiff dennoch abgesagt. Das erste Spiel der französischen Mannschaft gegen England im Wembley-Stadion fand besondere Beachtung.
Die französische Nationalhymne sangen die britischen und französischen Fans gemeinsam und direkt vor dem Anpfiff wurde eine Schweigeminute abgehalten. Das Fußballspiel erhielt ein großes mediales Echo. Zu einem Eklat kam es während des Freundschaftsspiels zwischen den Mannschaften der Türkei und Griechenland. Türkische Fans störten die Schweigeminute für die Opfer von Paris mit Pfiffen und „Allahu-akbar“-Rufen.
In Dublin störten Provokateure aus Bosnien und Herzegowina die Andacht vor dem EM-Play-off-Rückspiel und skandierten „Palästina“-Rufe.
Film und Musik
Die US-amerikanische Rockband Pierce the Veil veröffentlichte 2016 mit Circles ein Lied, das sich mit dem Massaker im Bataclan auseinandersetzt, wobei allerdings eine fiktive Situation dargestellt wird. Sänger Vic Fuentes wurde durch ein Interview mit der Band Eagles of Death Metal inspiriert, in dem die Musiker aussagten, dass viele Besucher versuchten, ihre Freunde vor den Terroristen zu schützen.
Terror in Paris Die Terroranschläge am 13. November 2015 in Paris waren koordinierte, islamistisch motivierte Attentate an fünf verschiedenen Orten im 10.
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selidren · 12 days
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
2/10
Je ne souhaite pas revenir sur mon expérience de la guerre. Je me suis tout de même ouvert de votre remarque sur les allemands à Albertine, mais nous avons été interrompus par Marc-Antoine, l'aîné de mes fils, qui a fait valoir son point de vue d'une façon bien bruyante, arguant que ce sont les hommes de peu qu'on a envoyé sur le front, et que les vrais responsables de la boucherie ne sont que des bourgeois bien abrités derrière les lignes. Pardonnez mon fils, ce n'est encore qu'un enfant et il s'est mis à lire Marx ces derniers temps. Je n'y connais pas grand chose, mais je me demande si c'est une lecture bien pertinente pour un garçon de douze ans. Albertine ne cesse pourtant de me dire combien Marc-Antoine est intelligent, et si je me fie à mon propre intellect à son âge, cela semble peut-être plus compréhensible. Quand à vos douleurs, ce n'est pas mon sujet de conversation préféré, mais sachez que j'ai les mêmes dans le bras, et qu'il est des jours et des nuits où elles ne laissent pas en paix.
Je suis cependant catastrophé d'apprendre pour le mariage de votre fille. Ce garnement ne mérite pas les biens de ses pères et j'ose espérer que jamais un homme ne traitera mes filles de cette façon. Les scandales m'ennuient. Et pour votre épouse, ne vous en faites pas, elle finira par saisir l'importance de votre tâche et vous laissera en paix avec ses états d'âme. Il est malheureux qu'elle n'ait pas les mêmes centres d'intérêt que vous, comme cela vous auriez au moins pu lui proposer de vous accompagner. Vous pourrez toujours lui dire pour la rassurer qu'elle n'a pas les difficultés de mon Albertine : mon épouse déteste partir loin des enfants, mais notre passion commune pour l'Egypte est si grande que le choix n'est pas aisé pour elle.
Sur ce, je retournes à mes exercices de graphie. Me voici revenu à l'école élémentaire à tracer des séries de majuscules à la plume. J'imagine qu'en désespoir de cause, je pourrai toujours engager un secrétaire bien que l'idée me répugne : jamais il n'aura dans ses écrits le niveau d'exigences auquel je m'astreins.
Votre cousin, Pr. Constantin Le Bris
P.S : Mes condoléances pour le décès de votre neveu Thomas. Je ne l'ai pas bien connu, mais mon neveu Alexandre m'a assuré que c'était un jeune homme fort aimable.
P.S 2. Albertine vous fait savoir qu'elle se fera grand plaisir d'écrire à votre épouse.
Transcription :
Adelphe « Ah Tintin, tu as déjà fini de manger ? »
Constantin « Exact. Je m’y suis mis en avance, je suis toujours d’une horrible maladresse avec mes couverts et je ne voulais pas contrarier Grand-Mère. »
Adelphe « Tu aurais pu attendre Madame Legens. Elle aurait au moins réchauffé ton repas. »
Constantin « Je ne suis plus un enfant, Adelphe. J’en ai bien plus qu’assez de dépendre des autres pour n’importe quelle tâche futile. »
Adelphe « Fort bien. En attendant, te voilà à manger froid. »
Constantin « Et toi alors ? Tu ne manges pas avec les autres ? »
Adelphe « J’ai une réunion tôt à la distillerie. Les gars veulent créer un syndicat, et ils souhaitent une heure de concertation avec la « délégation patronale ». J’imagine que c’est moi. Ah, et je sais allumer le poêle accessoirement. »
Constantin « Bon à savoir. Tu me montreras comment faire à l’occasion. J’ai encore du travail, des lettres en retard, donc je vais monter. A moins que tu veuilles que je te tiennes compagnie. »
Adelphe « Pas besoin. Je vais finir rapidement. Ah et Tintin, tu as encore mal à ton bras ? »
Constantin « Non, pas spécialement. »
Adelphe « Ne me mens pas, je t’ai entendu grogner toute la nuit depuis ma chambre. »
Constantin « Ce n’était rien, vraiment. Tu dors donc si mal ? Encore tes cauchemars ? »
Adelphe « Non, une simple petite insomnie passagère. »
Constantin « Menteur, tu as les yeux rouges et des cernes ! »
Adelphe « Bon… je pense qu’on devrai arrêter de se mentir Tintin. »
Constantin « Tu as raison, nous ne sommes pas assez doués pour cela et en plus cela ne nous rassure ni l’un ni l’autre. »
Adelphe « Il faut croire qu’on s’est tout les deux bien abîmés ces dernières années. »
Constantin « Sans doute… Ah et j’y pense ! Ne laisse pas Marc-Antoine discuter avec les ouvriers. Je n’ai rien contre le socialisme, contrairement à mon père, mais il est en train d’en faire une obsession ! »
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selidren · 3 months
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Printemps 1916 - Champs-les-Sims
6/9
Cléo a réagit comme je l'escomptais. Elle s'est drapée dans cette espèce de tristesse offensée qui lui donne ses airs de comédienne de théâtre et elle commente sa peine à longueur de temps sans pour autant accepter de parler clairement ou d'être consolée. J'ai beaucoup de mal à communiquer avec elle parfois. Elle s'enferme depuis tous les après-midis dans le bureau où elle écrit quelque chose qu'elle appelle son "journal de guerre".
Transcription :
Cléopâtre « Vous avez bientôt terminé ? »
Madame Legens « Aucune idée Mademoiselle, je ne suis pas mécanicienne. Vous devriez prendre un livre plutôt que de vous morfondre en en soupirant devant la cheminée. »
Cléopâtre « Je n’ai pas l’esprit à ça. Ma tristesse est bien trop profonde pour lire des histoires. J’ai besoin d’écrire mon journal, il n’y a que ça qui puisse me consoler. »
Madame Legens « Ne soyez pas si dramatique. »
Cléopâtre « Grand-Mère dit la même chose. Et si jamais c’est ma nature d’être dramatique ? »
Madame Legens « Vous êtes trop jeune. »
Cléopâtre « Je suis une petite fille que son Papa n’aime pas, j’ai des raisons pour être triste jusqu’à la fin de ma vie. Quand je serai une femme, je ne porterai que du noir et j’aurai un chapeau avec une voilette si épaisse que personne ne pourra voir mes yeux. Comme les dames en deuil. »
Madame Legens « Et c’est pour cette raison que vous avez cassé la machine à écrire de votre Papa ? »
Cléopâtre « Non, j’ai fait une faute de grammaire et en essayant de retirer la feuille j’ai entendu un clac et un grrrr. Et le touches ne pouvaient plus bouger après ça. Vous voyez Madame Legens, j’ai des raisons d’être triste. Je suis une petite fille mal aimée mauvaise en grammaire et qui casse le seul objet qui lui apporte du bonheur… *soupir*» 
Madame Legens « Je vois. J’irai en parler avec votre Maman. »
Cléopâtre « Si vous voulez. Elle ne peut rien faire pour moi de toute façon. »
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aisakalegacy · 20 days
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Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (14/20)
Il va sans dire que Simmon, l’oncle comme le père, sont furieux, car toute cette affaire les fait passer pour des tarlas et met en jeu leur crédibilité même sur l’île. Toute cette affaire a eu lieu il y a quelques mois, et avec le recul, vous voulez savoir le pire ? Moins d’un quart des hommes conscrits sont effectivement partis à la guerre. Les deux tiers se font exempter ! À Hylewood, parmi les conscrits, personne n’est parti en Europe et tout le monde est déjà de retour à la maison. Comme quoi, il n'était pas nécessaire d’en faire tout un plat et d’abandonner ma fille à l’autel…
[Transcription] Eugénie Le Bris : Est-ce que ça va, ma chérie ? Louise Le Bris : Non, Maman. Oh, où est-il ? Comment a-t-il pu faire une chose pareille ? Eugénie Le Bris : Il a laissé une lettre dans sa chambre en partant… Il fuit la conscription car il ne veut pas mourir en Europe. Il ne dit naturellement pas où il se rend, ou quand il sera de retour. Louise Le Bris : Il aurait pu m’en parler !… J’aurais pu le suivre, j’aurais pu venir avec lui ! Eugénie Le Bris : C’est qu’il ne voulait pas que tu viennes. Eugénie Le Bris : Tant mieux qu’il soit parti. Tu as évité le pire. Tu n’aurais pas voulu être coincée avec un chum comme cela. Louise Le Bris : On allait se marier, Maman… Eugénie Le Bris : Je sais. Les hommes peuvent être cruels, ou lâches. Ils n’ont pas peur de sacrifier les femmes autours d’eux si cela peut servir leurs propres intérêts. Louise Le Bris : Pouvez-vous rester jusqu’à ce que je m’endorme ? Eugénie Le Bris : Je ne bouge pas, Louise.
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aisakalegacy · 21 days
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Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (13/20)
Pour échapper à la conscription, qui concerne donc un tiers des Canadiens, des milliers d’hommes ont fui dans la nature et sont partis s’installer dans les forêts les plus reculées du pays. Ce maudit niaiseux de Simmon est donc parti sans demander son reste, en catimini le matin de ses noces, s’ermiter dans je ne sais quelle cabane de bûcheron pour échapper à son service militaire, plantant là sa famille et la mienne, ma fille, et ma cérémonie qui avait déjà été réglée ! La nouvelle de la conscription était tombée la veille, et, tous occupés que nous étions aux préparatifs du mariage, nous n’y avions pas pris garde.
[Transcription] Napoléon Bernard : Ah, Mme Rumédier est de retour. Nous allons enfin avoir des explications. Louise Le Bris : Ada, l’as-tu trouvé ? Ada Simmon : Le majordome dit que Mr. Simmon est déjà parti ! Napoléon Bernard : Enfin, vous voyez bien qu’il n’est pas là ! C’est du jamais vu ! Se perdre sur un trajet de cinq cent mètres, le jour de son mariage ? Louise Le Bris : Peut-être que si nous attendons encore un peu… Napoléon Bernard : Il va falloir se faire une raison, Mlle Le Bris… Louise Le Bris : S’il-vous-plaît, Révérend… Napoléon Bernard : Ça fait deux heures que nous attendons, et Mr. Simmon n’est toujours pas là. Il faut annuler le mariage. Peter Simmon : C’est une honte ! Marie Rumédier : Un scandale ! Françoise Simmon : Earnest, à cause tu fais simple de même… Peter Simmon : Ce garçon est déshérité ! Je le raye de mon testament ! Jules Le Bris : Humilier comme ça ma fille… Ça ne peut pas rester impuni ! Adolph Simmon : Ne vous en faites pas, Le Bris, si j’attrape mon fils, je m’en occuperai moi-même.
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aisakalegacy · 22 days
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Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (12/20)
Pour que vous compreniez ce qu’il s’est passé, il faut que je vous parle d'abord un peu de la politique actuelle du gouvernement canadien. En décembre dernier ont eu lieu les premières élections fédérales où les femmes ont eu le droit de vote. L’enjeu majeur de ces élections était la question de la conscription obligatoire, très populaire chez les Anglophones, très attaquée par les Francophones. Je n’ai pas voté lors de ces élections, mais peut-être que j'aurais dû. Le candidat unioniste qui a été élu à la mi-décembre, Sir Robert Borden, est un partisan de la conscription. Au cours du mois de janvier, la Loi sur le Service militaire a été mise en application : tous les hommes de vingt à quarante-cinq ans peuvent donc être conscrits de force dans l’armée.
[Transcription] Napoléon Bernard : Mais où est-il, enfin ? Nous avons presque une heure de retard ! Je vais finir par annuler la cérémonie. Jules Le Bris : Vu ce qu’elle m’a coûté, essaye donc, Bernard ! Peter Simmon : Je réponds de mon neveu, et quand il arrivera, il aura intérêt d’avoir une bonne excuse. Il humilie la famille Simmon ! Louise Le Bris : Je suis certaine qu’il va arriver, Révérend. Louise Le Bris : Il a dû avoir un retardement... Ou peut-être qu’il s’est blessé sur la route… Napoléon Bernard : Quelle route ? Il habite sur la jetée en bas de la colline, c’est à moins d’un kilomètre d’ici ! Louise Le Bris : Dans tous les cas, il doit avoir une bonne raison. Lucrèce Le Bris : Faut-il que j’aille le chercher ? Françoise Simmon : Inutile, ma fille est déjà partie. Elle sera de retour bientôt avec une explication. En attendant, il est inutile de nous exciter.
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aisakalegacy · 23 days
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Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (11/20)
J’ai dépensé une petite fortune dans cette cérémonie. Les femmes revêtaient leurs plus belles robes, confectionnées dans des étoffes somptueuses et ornées de dentelle et de broderies délicates, tandis que les hommes portaient des costumes élégants ou des uniformes militaires. Après le mariage, nous nous serions réunis dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville, somptueusement décorée pour l’occasion, ornée de draperies luxueuses et de fleurs fraiches. La réception aurait été marquée par un festin où les mets raffinés et les vins fins auraient abondé. Un orchestre ayant été loué, les couples auraient tourbillonné au rythme des valses et des polkas. C’était sans compter la lâcheté de gros écœurant qui a failli me servir de gendre.
[Transcription] Napoléon Bernard : Chers paroissiens, votre attention, s’il-vous-plaît ! La mariée souhaite faire un discours. Louise Le Bris : Chers amis et familles, en attendant l'arrivée de mon fiancé qui semble avoir été retardé, je veux exprimer ma gratitude à chacun d'entre vous pour votre présence ici aujourd'hui. Louise Le Bris : Aujourd'hui est un jour très spécial pour moi, car je suis ici entourée de ceux que j'aime le plus pour célébrer l'amour et l'engagement que je partage avec Earnest, qui a illuminé ma vie de sa gentillesse et sa compréhension. Louise Le Bris : Je veux aussi prendre un moment pour rendre hommage à nos familles, qui nous ont soutenus et aimés tout au long de nos fiançailles jusqu'à ce jour. Louise Le Bris : Merci à Tante Françoise, sans qui je n’aurais jamais eu l’occasion d’apprendre à connaître mon fiancé, et pour les bons mots qu’elle a touché à mes parents à son sujet. Louise Le Bris : Merci à mon père, qui finance cette cérémonie, et à ma mère, pour tout le soin qu'elle a mis dans les retouches de ma robe et dans l’organisation de cette journée, malgré toute la fatigue de ces dernières semaines. Louise Le Bris : À tous nos invités, merci d'être ici pour célébrer ce jour avec nous. Napoléon Bernard : Le marié ne devrait plus tarder, alors je vous remercie pour votre patience.
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aisakalegacy · 26 days
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Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (8/20)
L’organisation de la cérémonie me donna l'occasion de recontacter de vieux amis, que je souhaitais inviter. C’est ainsi que j’obtins des nouvelles de Heather, la veuve de feu le Capitaine Delacroix, qui est aussi l’infirmière à qui je dois ma vie sauve. Elle est rentrée chez elle à Vancouver où elle a ouvert un institut destiné aux orphelins de guerre. Elle me fit part de ses regrets de ne pas pouvoir assister à la cérémonie à si bref préavis, mais nous envoya une élégante couronne de fleurs en tissus en guise de cadeau de mariage.
[Transcription] Earnest Simmon : Ce mariage est une chance pour nos deux familles. En associant nos fortunes, toi et moi, nous allons pouvoir bâtir un empire. Louise Le Bris : Je n’y compterais pas trop si j’étais toi, et je continuerais d’investir sur mon bien propre. Earnest Simmon : Qu’est-ce que tu entends par là ? Louise Le Bris : C’est Lucien qui va hériter, pas moi, et très honnêtement, c’est mieux comme ça. Je n’ai pas envie d’hériter des dettes. Earnest Simmon : Des dettes ? Louise Le Bris : Les Le Bris n’ont plus d’argent. Mon père ne travaille pas, il gaspille toute la fortune amassée par Grand-Père dans ses voyages. Louise Le Bris : *s’étire* Nous gagnons bien quelques dividendes par les élevages Le Bris, qui sont administrés par notre grand-oncle, et il y a sa pension d’invalidité, mais cela n’est pas suffisant pour couvrir toutes ses dépenses. C’est pour cela que ni Marie, ni Agathon ne sont pas en pension. Earnest Simmon : Je ne le savais pas. Louise Le Bris : De toute manière, avec la fortune de ta famille, on sera largement à l’abri du besoin.
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aisakalegacy · 27 days
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Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (7/20)
On venait de fêter la nouvelle année, et on décida que le mariage aurait lieu dès le mois de janvier, à l’église de Hylewood. On invita les quatre branches de la famille Simmon et la famille Le Bris au complet. Même l’oncle Joseph confirma sa venue à la cérémonie, malgré ses plus de quatre-vingt ans.
[Transcription] Earnest Simmon : Te rends-tu compte que nous serons bientôt mariés ? Louise Le Bris : Oui, et j’ai tellement hâte de ne plus avoir à te quitter le soir. Earnest Simmon : Dans moins d’une semaine, nous n’aurons plus à nous séparer. Earnest Simmon : Nous vivrons sous le même toit, nous serons prêts à fonder notre propre famille… Earnest Simmon : Tu sais, la date est fixée, la cérémonie organisée… Nous pouvons bien prendre un peu d’avance… Louise Le Bris : Qu’est-ce que… Qu’est-ce que tu veux dire ? Earnest Simmon : La nuit de noce est censée se produire après la cérémonie, mais on pourrait faire une petite exception… Cela ne change rien, nous serons mariés dans quelques jours… Louise Le Bris : Voyons, tu n'y penses pas…
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aisakalegacy · 30 days
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Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (3/20)
Suite à cette soirée, le jeune Mr. Simmon a commencé à venir passer tous ses dimanches chez nous. J’avais une opinion relativement bonne de lui, puisque j’ai servi aux côtés de son frère dans les Vandoo. Cela me fait penser, je suis navré pour le bras de Constantin. Si on essaye de voir la coupe à moitié pleine, cela aura eu le mérite de le faire réformer… De ce que vous me dites, son moral semble haut et c’est ce qui compte pour bien se soigner, c’est en tout cas ce que me répétait l’infirmière pendant ma convalescence. Ce phénomène de douleur dans la main, je vous en faisais mention il y a quelques années : j’expérimentais quelque chose de similaire, une douleur lancinante dans la jambe droite, au niveau du tendon du mollet… que je n’ai plus, puisque je suis amputé jusqu’au genou. Que Constantin se rassure : cette douleur est temporaire, elle passe. Cette année marquera la quatrième année de l’amputation de ma jambe, et cette douleur ne se concentre désormais plus qu’à l’extrémité de mon moignon, et très rarement.
[Transcription] Louise Le Bris : Monsieur Simmon. Bonsoir. Enfin je veux dire, bon matin. Bonjour. Earnest Simmon : Je vous en prie, Miss LeBris, ne vous levez pas. Qu’étiez-vous en train de lire ? Louise Le Bris : Oh, juste un livre d’image que je possède. Louise Le Bris : Je ne suis pas particulièrement lectrice, mais les lithographies de celui-ci sont très belles. Earnest Simmon : De quoi parle-t-il ? Louise Le Bris : De… poissons. Earnest Simmon : De… poissons ? Vous appréciez les animaux, ou vous avez un intérêt particulier pour les poissons ? Louise Le Bris : Pas spécialement. Enfin, je pêche de temps en temps avec Lucien. Earnest Simmon : Lucien ? Louise Le Bris : Mon petit frère. Earnest Simmon : Ah ! N’est-il pas scolarisé à Albert College ? Louise Le Bris : Depuis quatre ou cinq ans, oui. Earnest Simmon : Mon frère et moi y avons été pensionnaires. Le monde est petit. Il faudra que je le rencontre et qu’il me donne des nouvelles de Miss Tuite et de la vieille Gardiner. Louise Le Bris : Ce nom, Tuite, me dit quelque chose. Lucien a dû m’en parler. Earnest Simmon : Ça ne m‘étonne pas. Elle est si populaire que quand j’étais en dernière année, on menaçait les nouveaux de s’occuper d’eux si on apprenait qu’ils se comportaient mal dans sa classe. Louise Le Bris : Lucien est là ce weekend, vous le verrez si vous restez déjeuner. Il sera ravi d’en discuter avec vous.
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aisakalegacy · 1 month
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Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (2/20)
L’heureux élu était Earnest Simmon, un neveu de Françoise. C’est précisément grâce à ma sœur que Louise a obtenu une invitation à une de leurs soirées, étant donné qu’elle désespère autant que nous de voir sa nièce toujours célibataire, à un âge où ses propres filles étaient déjà mariées. L’opportunité était belle, car il faut savoir que les Simmon sont la nouvelle grosse fortune de l’île, cela fait même quelques décennies qu’ils ont supplanté les Rumédier. Ce rapprochement fut inattendu, car il était de notoriété publique sur l’île que Simmon fréquentait Marie Rumédier, une fille d’une branche désavouée de la famille Rumédier, et tout le monde s’attendait à ce qu’il lui fasse sa demande.
[Transcription] Earnest Simmon : Tout va bien, Miss ? Louise Le Bris : Ah ! Oui, désolée, j’allais revenir au salon. C’est qu’il y a beaucoup de monde, et j’avais juste besoin d’un peu de calme. Earnest Simmon : Donc… c’est vous, la demoiselle dont tout le monde parle car elle est toujours célibataire à vingt-cinq ans ? Excusez ma franchise. Louise Le Bris : … Oui. C’est moi. Earnest Simmon : Je vois. Je suppose que vous n’appréciez pas ce qu’il se dit de votre situation ? Louise Le Bris : Pas vraiment, non. Je trouve très impoli de supposer le pire à propos de quelqu'un que l’on connaît à peine. Peut-��tre ai-je une raison tragique de rester célibataire ! Louise Le Bris : Peut-être ai-je un fiancé dont la famille est l'ennemi juré de la mienne ? Ou peut-être que je suis secrètement fiancée à quelqu'un de célèbre, qui ne veut pas faire d'histoires et attend que le mariage ait lieu pour faire des annonces publiques. Peut-être que ma mère est en train de mourir de tuberculose et que je dois prendre soin d'elle. Louise Le Bris : En réalité, il pourrait y avoir de nombreuses raisons qui rendraient ces commérages incroyablement insensibles ! Earnest Simmon : Et si vous me permettez, quelle en est la vraie raison ? Louise Le Bris : … Je n’ai pas encore rencontré la bonne personne. Earnest Simmon : Est-ce uniquement cela ? Cela ne vous effraie pas de n’être toujours pas mariée à votre âge ? Ne craignez-vous pas d’être un poids pour vos parents ? N’est-ce pas ce qui est attendu d’une jeune fille ? Louise Le Bris : Si mon bienêtre vous intéresse autant, alors peut-être que vous pouvez me trouver un prétendant vous-même. Excusez-moi, je retourne au salon. Earnest Simmon : Attendez… Peut-être que je pourrais être votre prétendant. Louise Le Bris : Pardon ? Earnest Simmon : Je pourrais être votre prétendant. Je pourrais commencer à vous faire la cour, et cela mettrai fin aux commérages. Earnest Simmon : Je cherche moi-même à m’extraire d’une situation inconfortable. Cela aurait donc un avantage pour vous, comme pour moi. Louise Le Bris : Oui… Oui, cela pourrait marcher !
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