Tumgik
#je suis sous le choc
superiorkenshi · 9 months
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Je viens actuellement de dormir 17h c'est bon pour vous ?
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homomenhommes · 3 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 97
Jeudi après midi :
Toute la journée je n'ai pensé qu'à mon rendez vous avec Emma et au fait que nous avons jusqu'au matin du vendredi ensemble.
Comme il fait sec (à défaut de faire chaud), je suis en moto. J'arrive et rentre direct dans le garage. Elle a entendu le portail s'ouvrir et me rejoint alors que je pose ma Ducat sur sa béquille. J'ai beau être gelé, elle se colle à moi pour me rouler un patin. Je referme mes bras sur son dos et de mes doigts gantés grossement, je lui caresse la colonne vertébrale jusqu'à son fessier que j'empoigne. Je bande dur et elle le sent. Elle attrape le zip du bas de ma combi et entreprend de le relever, dégageant ainsi mon shorty déformé par ma bite. De mon coté, mes mains gantées se sont coulées sous sa jupe et l'ont relevée jusque sur ses hanches. Malgré l'insensibilité de mon toucher du à l'épaisseur de mes gants d'hivers, comme je n'accroche pas de bord de culotte, je devine qu'elle n'en porte pas. De son coté elle est arrivée à sortir ma queue de son emballage. Quittant ma bouche, elle glisse à genoux pour me faire une pipe. Ça me réchauffe bien après le parcours en moto ! je pose mes mains sur sa tête pour bien imprimer le rythme que je désire. Pas trop vite, cool, nous avons tour notre temps. Elle pompe de mieux en mieux, rien ne vaut la pratique pour améliorer le " gestuel " ! elle prend le temps de sortir mes boules qui se contractent au contact du cuir encore frais. Elle prend plaisir à me bouffer la tige, glissant la langue entre le prépuce et le gland, jouant des deux avec ses dents, elle excite les milliers de terminaisons nerveuses qui partent de la surface de mon gland.
Le passage dans le fond de sa gorge commence à me faire trop d'effets. Il est temps de passer à autre chose je lui dis de fouiller une de mes poches pour trouver un préservatif mais elle avait prévu le coup et en sort un de son soutient gorge. Aussitôt après quelle me l'ai enfilé, je l'ai relevé et plié en travers de la selle de ma Ducat. Maintenant les pans de sa jupe sur ses reins et après m'être confirmé de visu qu'elle ne portait pas de culotte, d'une botte je lui ai écarté les pieds, ouvrant grand son entrejambe. Je pliais légèrement les genoux pour placer mon gland sur ses grandes lèvres et d'un coup de rein, je me suis enfoncé dans la moiteur de son vagin. température garantie, je la limais un peu histoire de bien lubrifier la kpote.
De mes mains encore gantées de cuir, j'écartais ses globes fessiers tout en les maintenant vers le haut pour bien me donner accès à sa chatte. Je maintenais un bon rythme, ce qui commençait à la chauffer grave. D'elle même, en prenant appui sur la selle, elle donnait des coups de reins pour venir à la rencontre de ma queue, augmentant ainsi le choc de nos corps.
En maintenant ses fesses écartées, j'ai sous les yeux le trou plissé et palpitant de son passage arrière. Il me tente !! il me tente tellement que bientôt je décide d'y faire un tour. Je sort de son vagin et pointe ma bite sur son anus. Elle ne fait pas de chichi et d'elle même, dès qu'elle a senti le gland se poser au bon endroit, elle recule et je l'encule. Je la laisse faire. Son premier mouvement n'a fait entrer que mon gland. L'anneau serré juste derrière la couronne, elle ondule du cul. L'effet est garanti, je bande encore plus fort. Puis progressivement, reculant par à-coups, elle " avale " mon sexe en entier (enfin jusqu'à sentir sur sa peau le métal du zip.
Je la laisse encore quelques instants gérer. Elle me retire d'elle presque complètement avant de se planter de nouveau plus violemment. Je pose alors mes mains sur ses reins, appuyant pour forcer sa cambrure, et commence un bon travail d'assouplissement de sa rondelle. Grand coup de reins et je la lime sur la totalité de mes 20 cm, petit coups à l'entrée, sortant puis emprisonnant mon gland seulement. Là elle me supplie de lui défoncer le cul. J'attends encore quelques instants qu'elle soit vraiment en manque, et je m'enfonce alors d'une seule traite, écartant ses fesses au maximum pour pouvoir entrer la partie la plus épaisse de ma bite (à la base je fais presque 6cm de diamètre).
Je recommence les grands coups de reins plusieurs fois, lui tirant des gémissements qui alerteraient les voisins si la porte du garage était restée ouverte ! Je passe mes mains sur ses seins, (avec mes gants, je ne m'autorise pas l'accès à sa chatte). D'un coup sec je déchire son chemisier, arrache son soutient gorge et commence à les lui pétrir. Je veux la faire jouir sans utiliser ni sa chatte ni son clito. Elle commence à haleter dur. J'augmente le rythme et elle finit par céder. Elle se contracte, ses seins durcissent et son anus étrangle ma bite. Moi même je n'arrive plus à me retenir et je jute dans ma kpote les couilles plaquées sur sa chatte.
Je quitte l'abri chaud de son corps avant de débander complètement et retire la kpote pleine. Elle se redresse et se tourne vers moi. Sa jupe encore entortillée autour de sa taille son chemiser et soutient gorge déchiré, on la croirait rescapée d'une agression ! mais quelle est bien foutu ! je baisse les yeux et je vois mon sexe rose pendre sur le cuir noir de la combi. Je rentre le tout pour la dézipper correctement du haut que je puisse l'enlever. Elle m'aide et je la laisse sur la moto avec mes botte et le casque.
Nous entrons dans la cuisine où elle me fait un café. J'ai faim !! j'ouvre le frigo et y pille un morceau de fromage (pâte cuite, pas question de puer de la gueule).
Elle se coule dans mes bras se serrant contre mon corps. Le café dans une main, je passe l'autre autour de sa taille et la maintient ainsi. Elle à l'air d'apprécier.
Nous papotons de choses et d'autres, ma semaine, mon taf, la sienne (de courses, musée...). Une fois restauré, je lui demande à nous doucher. En passant dans sa chambre, je vois préparé sur des cintres une robe de cocktail et un costume gris. Je l'interroge du regard. Elle me dit que puisqu'elle m'a à sa disposition pour la soirée complète, j'allais l' " escorter " dehors. Surprise, étonnement, stupéfaction. Je reste muet. Elle continue que comme je suis " escort " (je le lui avais confié quand mon banquier m'avait trouvé cette façon de déclarer mes rentrées annexes d'argent), et qu'elle me rémunérait, j'allais donc l'accompagner dans un grand restaurant avec les parents de Pierre. Ouf avec eux ça va, ils connaissent la réalité de notre relation et en réfléchissant, y'a peu de risque que j'y croise un autre de mes " clients ".
Je me venge sous la douche. Je la savonne, insistant sur ses seuls seins et tétons jusqu'à ce qu'elle crie grâce. Je descends alors mes mains sur sa chatte taillée/rasée récemment. Sa peau est douce, elle doit plutôt se faire épiler. Je masse ses grandes lèvres uniquement jusqu'à ce qu'elles soient gonflées de sang alors seulement je passe au clito. Il est déjà tout raide d'impatience. L'eau nous ayant bien rincés, toutes traces de savon parties, je glisse à genoux et ventouse mes lèvres aux siennes du bas.
Ma langue écarte les " obstacles " pour atteindre son clitoris. Quand je le prends entre mes dents, elle se cabre. Je le suce, l'aspire, le râpe de ma langue. Elle fléchit sur ses jambes, je la bloque de mes mains pour éviter quelle ne tombe. Ma langue s'enfonce dans son vagin, je l'étire au maximum au delà de mes dents pour la faire entrer le plus profondément possible. Plus je lèche plus elle se lubrifie ! Quand je me relève, elle glisse à son tour à mes pieds et s'acharne sur ma bite avec la même voracité avec laquelle je lui avais mangé la chatte. Mon gland passe dès la deuxième fois la barrière de sa glotte et je lui défonce la gorge. Je dois la maintenir écartée à bout de bras, j'ai faillit juter direct !!
Je la tire vers moi et nous nous roulons un patin d'enfer. Elle enjambe ma bite et fait glisser mon gland sur sa chatte puis son périnée jusqu'à son anus. Elle s'accroche à mon cou, lève une jambe après l'autre et me ceinture avec. J'écarte les pieds pour assurer notre équilibre. Elle se tortille jusqu'à ce que mon gland glisse et perfore son anneau. Un basculement de bassin et je me retrouve entier dans son cul. Elle s'appui sur mes épaules et mes hanches pour se limer toute seule. Je la laisse faire bien que sans kpote (elle n'a pas fait l'amour depuis des années avant que je la rencontre et moi je suis clean, analyses pour le prouver). Néanmoins, je titube jusqu'au lit et nous écroule dessus. J'en profite pour me retirer et me kpoter quand même. Je reprends là où nous en étions restés et nous partons une nouvelle fois pour une nouvelle jouissance. Elle est dos sur le lit, je relève ses jambes sur mon torse et m'enfonce de nouveau dans son cul. Elle aime cela ! je me penche pour trouver ses lèvres. Nous nous fixons par une longue pelle. Mes reins, indépendants ne cessent les va et vient de ma queue dans son anus. Trop trop bon !!
Elle écarte sa bouche de la mienne pour me demander dans un souffle de la prendre en levrette. Doucement je la fais pivoter sur ma bite et sans déculer, la place à genoux devant moi. Mes mains sur ses épaules, j'y vais franchement. Elle gémit, puis ses gras lâchent et je lâche ses épaules qu'elle pose sur le lit. En fait c'était pour pouvoir de ses mains écarter ses fesses et me permettre d'entrer le dernier cm de ma bite (ce cm le plus épais des queues). Je la sens chaude comme jamais. Je l'encule brutalement en prenant soin d'entrer à chaque fois au maximum. Elle est la première à jouir, et que du cul puisque mes mains sont sur ses hanches à aider au mouvement et les siennes posées sur ses fesses à les écarter. Je suis au bout moi aussi et m'enfonçant une dernière fois tout au fond, j'ai craché dans la kpote.
Exténués, nous restons un bon moment couchés l'un à coté de l'autre sur le lit, nos regards perdus dans le blanc du plafond.
Nous n'avons pas vu l'heure passer. Il faut se presser. Douche rapide pour nous laver de la sueur due à nos efforts passés, et nous nous habillons.
Outre le costume, elle a tout prévu, ne sachant pas comment je serais vêtu. Elle ouvre un tiroir d'une commode et j'y vois slips et chaussettes. Sans me demander mes mensurations, elle a deviné juste. J'ai le choix entre des Calvin Klein, des Aussiebum, des Unico pour les slips. J'ai un faible pour les Aussiebum wondeerjock qu'elle m'a acheté en " propriété française " bleus, ça met bien mon paquet en valeur (serait ce de la vanité ?? Non !).
Elle me tend une chemise blanche à bouton de manchette. Elle est obligée de me les mettre elle-même je n'en n'avais jamais portées avant. Les boutons de manchette sont de vrai bijoux, deux barrettes en or d'environ 2cm par 1/2cm pavées de diamant et rubis. J'enfile le costume. Il tombe super bien. Je n'ai pas l'impression d'avoir ce type de vêtement sur moi. Je suis aussi à l'aise avec que dans un jogging ! Quand je lui en fais la remarque elle me dit que c'est toute la différence entre un costume de prêt à porter et un taillé sur mesure. A ma question sur comment elle avait pu avoir mes mesures, elle me dit m'avoir " cartographié " en utilisant sa main comme instrument de mesure, et que le tailleur de feu son mari était un magicien.
Mon premier costume ! Je me tourne vers l'armoire à glace. Je n'y vois qu'un, frère, cousin.... Je ne me reconnais pas. Quelque part si je rencontre une de mes connaissances, au moins il ne pourra être sûr que ce soit moi.
Emma se colle à mon dos et je l'entends se murmurer à elle-même " j'en étais sûre ".
Je lui demande : sûre de quoi ? Elle me répond : sûre que je serais parfait avec.
Je tourne sur moi-même, m'inspecte sous toutes les coutures, ça me change vraiment. Je suis plutôt jeans / t-shirt, cuir moto. Mais je dois le reconnaitre dans un genre différent c'est pas mal ! (Je limite là à cause de mes chevilles lol).
Elle me sort une paire de chaussures tout cuir, noires, fines et pointues. L'ensemble en jette un maximum, quand je lui en fais la remarque, elle me dit que c'est fait exprès et qu'un escort doit savoir être à l'aise en toute circonstance. Et pour cela, elle compte bien me coacher. Je l'attrape, la serre contre moi pour l'embrasser. Elle proteste que nous sommes déjà en retard et que du coup il faut qu'elle se repasse du rouge à lèvres.
Elle me jette les clefs du cabriolet Mercedes. Pas mal, très différente du Z8 qu'elle m'a offert, mais pas mal dans le genre bourge plein de fric !
Je conduis doucement et nous rejoignons les parents de Pierre devant le restaurant. Je sors de la voiture en fait le tour pour ouvrir la porte pour Emma. Quand nous arrivons auprès d'eux, ils me regardent à deux fois avant de féliciter Emma pour ma transformation. Ça m'énerve un peu et je leur sors que sous l'apparence, il y a toujours le même mec, pas plus honorable à cause du costume. La mère de Pierre, Hélène, me prend par le bras et me " gronde " de ne pas me dire plus méchant que je ne le suis.
Je lui souris, et nous entrons tous les 4 dans le restaurant, les hommes en premier comme le veut la politesse.
Le père de Pierre, David, demande la table qu'il a réservé pour nous. Nous traversons la salle. Comme nous sommes décalés par rapport au début du service, toutes les tables sont déjà prises et je m'aperçois qu'une est occupée par mes parents !
Ils me regardent passer sans voir leur fils dans ce jeune homme stylé avec au bras une belle femme même si cela ce voit qu'elle est plus âgée.
Du coup je me place de façon à leur tourner le dos. Je ne tiens pas à entrer dans des explications vaseuses s'ils en venaient à me reconnaître.
Je les oublie vite et nous passons un dîner très agréable. La conversation passe de Pierre et son ami, pour nous dire qu'il n'avait jamais eu d'aussi bons résultats que depuis qu'ils étaient ensemble et que pour le BAC et l'entrée à l'école d'architecture, ça ne devrait pas poser de problème. Emma se fait résumer l'histoire et j'ai droit à un coup d'oeil amusé de sa part. Je pense qu'au retour il va falloir que j'explique un peu. Emma à ma gauche ne cesse de poser sa main sur ma cuisse. Heureusement que je suis en shorty, un simple caleçon laisserait ma trique pousser le tissus du pantalon de façon indécente. Je bande pendant presque tout le repas.
Evidement, à un moment, Hélène nous demande " et vous ça va ? ". Je ne suis pas à l'aise pour répondre, que dire de notre situation. Emma me paye toujours, je suis donc son " gigolo ". Mais il y a plus que cela aussi, une tendresse entre nous s'est installée doublée de sa part de beaucoup d'indulgence. Je pense que si je n'avais pas rencontré Marc, j'aurai pu aller très loin avec elle, sentimentalement parlant. Je suis toujours à chercher ce que je vais dire quand je l'entends distinctement dire que je suis son escort boy, juste ce qui lui fallait pour sortir de la torpeur où l'avait plongé la longue maladie de son mari. Je la regarde un peu surpris, elle me gratifie d'un clin d'oeil rassurant, ce qu'elle vien de dire c'est pour la façade. Ouf quelque part ça me rassure de savoir qu'il y a quand même un peu plus que cela. Dans mon dos mes parents partent, ils passent à mes cotés sans signe de reconnaissance, ouf ! Après avoir passé un bon moment, je raccompagne Emma chez elle. Comme elle m'a fait bander toute la soirée, je l'entreprends dès la cuisine, la poursuivant jusque dans la chambre ou nous faisons l'amour comme des bêtes, ça lui apprendra à me chauffer pendant des heures !!
Il n'est pas loin de 2h du matin quand je rentre à la maison. Le trajet en moto est plutôt hard, je n'ai plus de force ! Mais rester chez elle aurait changé le type de relation que nous avons ensemble, trop risqué !
JARDINIER
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alexablissfrance · 9 months
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"Je suis juste sous le choc. Le cœur extrêmement brisé et à court de mots. Ce que je peux dire, c’est à quel point Windham est un être humain incroyable. Un ami incroyable et l’un des esprits les plus créatifs qui aient jamais marché sur cette terre. Windham, tu as apporté tellement de joie et de bonheur à tout le monde autour de toi. Il me faudra du temps pour vraiment comprendre cette tragédie. J'envoie mon amour à la famille de Rotunda et à Jojo. Nous t'aimons Windham 🖤" — Alexa Bliss via Instagram, à propos du décès de Windham Rotunda (Bray Wyatt).
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alexar60 · 9 months
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Avis de tempête
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La météo avait prédit qu’il y aurait des orages localisés. En effet, je voyais le ciel se noircir brusquement. Cette noirceur assombrit rapidement la rue. Il faisait affreusement chaud. Je restai sur le seuil de la porte à observer cet orage qui, logiquement, devait refroidir l’atmosphère.
Mais l’horreur arriva très vite. Une forme sombre se propagea dans la rue provoquant un vacarme strident. Des centaines, des milliers de rats abandonnaient les égouts et couraient dans la même direction. Je fermais la porte pour les empêcher d’entrer. Puis, j’observais cette horde de rongeurs envahir la route. Certains passaient sous les portiques afin de fuir par les jardins. En face, mes voisins regardaient la scène avec des regards ébahis remplis de terreur.
Le calme revint jusqu’au premier grondement. Je compris qu’ils voulaient échapper à l’orage. Ils sentaient certainement qu’il se changeait en tempête ou en tornade. Le silence régnait entre deux éclairs. Le ciel devint tout-à-coup noir. La pluie commença de tomber en averse avant de se transformer en grêle.
Des grêlons de la taille d’une boule de pétanque fracassaient les pare-brise ainsi que les toits des voitures garées dans la rue. Un orage ? Non, je n’avais jamais vu une pareille pluie ! J’entendais les vitres exploser, les tuiles des toits éclater au choc des boules de glace. Moi qui me plaignais de cette chaleur, j’eus subitement froid. Je montais prendre un pull tout en vérifiant les dégâts sur le vasistas de la salle de bain. Il n’était que fêlé en plusieurs endroits. La grêle ne dura que cinq longues minutes. Cinq longues et terrifiantes minutes. Je pensais que cela se finirait bientôt.
L’orage grondait de plus en plus. Les éclairs allumaient un ciel si noir qu’on crut être en pleine nuit. Il n’était pas encore dix-sept heures quand soudain, des flocons tombèrent à profusion. La poudre blanche recouvrit rapidement la rue, les toitures ainsi que les carcasses de voitures sur les trottoirs. Nous étions le vingt août et il neigeait. L’orage tonnait encore et il neigeait en même temps. Je n’en croyais pas les yeux, pas plus que certains voisins qui sortirent regarder cette étrange tempête de neige. De plus, un froid glacial apparut rapidement, envahissant la rue. Je pouvais voir la buée sortir de leur bouche et de leurs narines avant qu’ils ne rentrent.
L’orage grondait toujours. On avait l’impression d’être au milieu d’un concert de déchainement de la nature. La poudreuse tombait tellement que je ne voyais plus les maisons en face. Je commençais à greloter alors que j’étais protégé chez moi. Je fus heureux que ma femme et les enfants soient en vacances chez mes beaux-parents.  Je pris mon portable pour les prévenir du temps dérèglé dont j’étais témoin. Seulement, le réseau était coupé. Alors, je me contentais de quelques photos.
La neige arrêta de tomber comme elle était arrivée. Par contre, le tonnerre continuait de hurler dans le ciel. Il était de plus en plus fort, de plus en plus proche. Je regardais les éclairs continuer d’illuminer le ciel. Et c’est là que j’ai vu ce que je n’aurais jamais cru voir. J’avais lu des articles à son sujet. J’ai écouté des podcasts. Je me suis intéressé à son histoire, à sa légende. Mais jamais, je pensais la voir en personne.
Cela commença par des silhouettes lointaines encore plus noires que la nuit. Elles avançaient à un rythme effréné. Grâce aux éclairs, j’aperçus d’abord la forme des chevaux, puis celle des cavaliers. Mais c’était bien elle, la chasse sauvage ! Elle fendait l’air déjà abimé par l’orage qui persistait. Elle passa au-dessus des premières maisons de la rue. Je compris que les sabots des chevaux noirs provoquaient ce bruit de tonnerre. Je vis les yeux des cavaliers sans percevoir leur visage. Ils étaient jaunes tels des étoiles dans le ciel. La forme de leur corps ne ressemblait à rien de comparable. C’était une fumée scintillante et opaque. Elle laissait une trainée de poudre derrière le passage des chevaliers.
Je fus saisi de terreur en entendant le hennissement des montures. Ils me glacèrent le sang. Mais ce n’était rien à côté du haro crié par chef de la horde. La chasse passait et je n’avais pas vu le gibier. Ce ne pouvait être les rats ! Non, cette troupe macabre chasse le maudit ou le criminel mais pas un animal si méprisable qu’un rongeur. Je regardais passer cette chasse volante, me demandant si je risquais ma vie en sortant pour la contempler. L’orage passa aussi vite que le groupe de chasseurs. Déjà, il s’éloignait, me laissant abasourdi. Un voisin ouvrit sa porte. Il marcha dans la neige qui commençait à fondre. Il regarda l’état de sa voiture. J’allais le rejoindre lorsqu’un bruit de neige écrasé résonna dans la rue.
Un homme courait d’un pas fatigué. Il gardait la bouche ouverte cherchant à reprendre son souffle. Comme vêtements, il portait des haillons. Il courait au milieu de la route cherchant à fuir. Ses yeux contenaient énormément de tristesse, et on ressentait l’épuisement sur ses épaules. Il courait pieds nus sans s’arrêter, sans parler. Tout-à-coup, le tonnerre revint.
La chasse était derrière ce pauvre homme. Elle le traquait sans merci, sans se reposer. C’était son calvaire, sa punition. Et d’après les légendes, cela ne s’arrêtera jamais. L’orage résonna en même temps que le galop des chevaux. Je remarquai leur aspect squelettique. J’espérais qu’ils n’aperçoivent pas mon voisin. Ce dernier leva la tête pour les regarder passer au-dessus de lui. Mais un chasseur descendit et le transperça d’un coup de lance le thorax. Il s’effondra net. La chasse s’éloigna, le grondement aussi. Puis, le silence arriva en même temps que le soleil.
Nous sortîmes en même temps, sans comprendre ce qui venait d’arriver. Nous nous précipitâmes pour aider notre voisin. Mais c’était trop tard. Il n’avait aucune trace de perforation, seulement des marques noires sur les vêtements. Plus tard, nous apprenions qu’il avait officiellement été touché par la foudre.
Personne n’oublia cette tempête extraordinaire. Toutefois, personne n’en parla par peur des superstitions....par peur que la chasse réapparaisse et nous traque en représailles…jusqu’à la nuit des temps.
Alex@r60 – août 2023
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swedesinstockholm · 11 days
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23 avril
encore une journée de rêve dans la vie de lara w., ce matin je me suis entrainée à chanter you still believe in me au piano en essayant de trouver les bons accords, et puis vu que j'arrivais toujours pas à écrire je suis de nouveau partie me promener dans un endroit que je connaissais pas, cette fois j'ai pris le bus jusqu'à la gare cents/hamm et en arrivant devant une église j'ai vu le plus GROS avion que j'avais jamais vu, juste au dessus de ma tête, on aurait dit un de mes rêves catastrophe sauf que personne n'est mort et aucun avion ne s'est écrasé, j'ai juste perdu l'équilibre sous le choc et parce que j'avais la tête en l'air. en baissant les yeux j'ai vu un bac à fleurs à étages qui ressemblait à une pièce montée ou à une fontaine et je me suis dit à cet instant précis que voir des gros avions passer dans le ciel était une très bonne raison de ne pas mourir et que je pourrais peut être remplacer les trajets à la pierre plantée dans la voiture de h. par des excursions à proximité de l'aéroport. de là je suis descendue dans une vallée par la forêt, j'y étais déjà allée mais pas de ce côté-là, j'ai reconnu l'odeur de l'alzette. je l'ai longée pendant une éternité en marchant sur une petite route déserte sans savoir où j'allais, puis j'ai pris un petit chemin dans la forêt et au bout d'un moment je suis remontée et j'ai atterri dans des champs de colza à bonnevoie. magique. j'ai marché jusqu'à la gare et je suis rentrée en bus. à la maison j'ai mangé du pain grillé avec du beurre de cacahouète et une demie pomme et puis au lieu d'écrire j'ai ouvert instagram où tout le monde avait l'air particulièrement prolifique, f. s. avance bien dans son roman, c. b. fait une performance aux halles de schaerbeek demain et r. est trop occupé par la pièce de sa soeur pour écouter les morceaux que je lui envoie. mais en ce moment ça va avec lui. ça va!!!
25 avril
j'écoutais l'interview d'un humoriste qui vient de réaliser son premier film à la radio et il racontait qu'avant il était cuisinier (je crois) et puis ses parents lui ont LOUÉ une salle à AVIGNON pour qu'il puisse faire son spectacle, ça leur a coûté 10000 euros et ils ont dit au pire on perd 10000 euros, ben oui, et puis un soir un producteur de laurent ruquier ou je sais pas quoi était dans la salle etc etc. autre histoire entendue à la radio: la fille d'un photographe connu qui était agente d'artistes et puis elle a lu un livre sur la botanique et la permaculture et elle est devenue maraichère mais elle préfère dire food gardener et maintenant elle adore sa vie. et moi hier soir pendant que je faisais mon lit je pensais à r. et à sa soeur qui font tous les deux les métiers que j'aimerais faire, même si soyons sérieuse deux minutes je serai jamais musicienne, et je pensais à a. qui me disait de faire des études de biologie marine, et je me demandais pourquoi j'assumais pas de dire aux gens que je voulais faire du spectacle vivant. enfin si je sais pourquoi, mais en plus de ça c'est un monde qui m'est totalement opaque et j'ai aucune idée de comment me lancer là-dedans. et si je retourne à l'école pour devenir bibliothécaire j'aurai pas le temps de m'occuper de ma carrière dans le spectacle vivant. est-ce que je m'en occupe maintenant que j'ai le temps? non, mais une fois que je me serai lancée dans ma carrière de bibliothécaire ce sera définitif. je préfère rester flotter dans le limbo des possibilités.
hier soir j'étais de nouveau sur le site du magasin de musique de sandweiler à choisir un micro et tout ça en calculant combien ça me coûterait en tout avec le synthé, mais j'ai l'impression que j'arriverai jamais à franchir le pas 1. parce que j'ai peur de dépenser de l'argent et 2. j'ai trop peur d'être nulle et d'avoir gaspillé de l'argent pour rien. j'ai peur de prendre des risques. je me fais pas confiance. quand j'ai dit à r. que je voulais faire du stand-up il a dit go! le monde a besoin de toi lara et je sais pas pourquoi ça m'a énervée. c'est un peu comme quand on me dit que je suis forte, dans le sens courageuse. go fuck yourself je suis tout sauf courageuse et le monde a pas besoin de moi. j'espère qu'il aura jamais le malheur de me dire que je suis forte parce que je risque de lui mettre une gifle.
27 avril
à la philarmonie ce soir j'ai eu des pensées très bizarres en écoutant l'orchestre jouer et plus particulièrement pendant le boléro de ravel, je pensais à mon fantasme de cuisiner avec r. et sa fille dans sa petite cuisine et je me disais c'est quoi ce fantasme de vie domestique là? qu'est-ce que ça veut dire? aurais-je envie... de fonder une famille?? et puis je me suis imaginé...tomber enceinte de r.??? est-ce que j'ai envie d'avoir un bébé?? et puis je me suis dit non il a déjà une fille, je peux très bien me contenter d'une belle-fille et j'ai commencé à m'imaginer en famille recomposée avec lui et c'était bien et j'avais pas du tout envie de me rappeler que ça n'arrivera jamais. et puis j'ai pensé à la naissance de sa fille, au moment où sa copine a du partir à l'hôpital, ou peut être qu'elle a accouché à la maison, à l'état dans lequel il devait être, à sa joie, à son excitation, à sa terreur dans doute, et puis au rêve qui tourne au cauchemar, et je me suis de nouveau demandé ce qui s'était passé pour qu'on lui enlève la garde de sa fille pendant deux ans VAZY c'est pas r. qui m'envoie mille photos de sa fille en me demandant si je trouve qu'elle lui ressemble (non) alors que j'étais en train de parler de sa naissance dans mon journal?? c'est quoi cette sorcellerie?? ils passent le weekend chez sa mère à la campagne. demain ils vont réparer son vélo et faire une tarte aux pommes.
BON. autres pensées de la philarmonie ce soir: pendant la fin du boléro de ravel j'avais envie de crier des trucs par dessus la musique et je me suis dit qu'il faudra que je le propose à r., de crier des trucs par dessus sa musique. j'ai aussi beaucoup pensé à mon livre, je l'ai enfin repris cette semaine et je me pose beaucoup de questions sur le style. j'arrive pas à décider si je pars plus dans la poésie ou plus dans le journal. pendant les danses polovtsiennes de borodine j'ai tranché pour le journal, you do you, ça sert à rien de se renier, et puis je me suis rappelé de rebeka rebeka qui est du journal et qui est un texte tout à fait légitime. mais j'ai vraiment du mal à m'y mettre. j'ai passé l'après-midi à regarder parlement dans mon lit cet après-midi. je sais pas pourquoi je me suis prise de passion pour les institutions européennes, à force de passer devant le parlement à bruxelles et de voir le grand drapeau européen flotter à la fenêtre tous les lundi soirs à la chorale. la série est ultra romancée et caricaturale mais elle satisfait mon envie de contenu eurocratique. lundi dernier à la chorale il manquait un ténor et quelqu'un a dit wilfried est à strasbourg, comme si c'était un truc qui allait de soi, et ça m'a fascinée, et maintenant que j'ai regardé la série ça me fascine encore plus, alors que bon y a vraiment pas de quoi être fascinée.
c'est pas vrai il est une heure et demie et j'ai mon cours de lux demain matin mais r. m'a flingué mon sommeil une fois n'est pas coutume alors que j'ai littéralement failli m'endormir pendant le début du boléro parce que c'est leeent et moi j'aime quand c'est rapide et surtout quand c'est FORT, j'aime le bombastique, surtout dans la musique classique, mais dans les autres musiques aussi, j'aime quand ça explose et quand ça crie et quand ça fait du bruit, et r. il m'impose que du doux tout le temps, du doux du doux et de l'ultra doux, ultra zacht en néerlandais, comme le pq, et j'aime l'ultra doux aussi, mais au fond du fond je suis pas une ultra douce, je suis une bombastique. une grandiloquente. une pompeuse. et pendant moussorgski je pensais au concert/dj set de rebeka warrior à bruxelles hier soir et je pensais à ma vie de retraitée avant l'heure et même si j'adore les concerts à la philarmonie et que j'avais des frissons tout le temps, presque tout le temps, ça m'aurait quand même plus dit d'aller percer mes tympans chez rebeka. j'ai de nouveau commencé à me creuser la tête pour trouver une solution à tout ça, j'espérais que moussorgski m'aiderait à avoir une illumination soudaine avec sa musique pompeuse, musique pompeuse pour fille pompeuse, mais à part mes fantasmes familiaux et mon envie de crier, aucune idée ne s'est présentée à moi.
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mes-mondes-perdus · 5 months
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Il s’est passé trop de choses ce week-end, comme je vous racontais vendredi, j’ai été en arrêt pour mon diabète, et suite à ça j’ai un collègue qui a pris la haine.
Une collègue m’a d’abord rapporté que hier il parlait dans mon dos concernant mes arrêts fréquents.
Et ce matin énorme dinguerie, alors que j’ai fait des courses dans le magasin où je travaille, quand je suis reparti en disant au revoir à tout le monde, lui m’a répondu par un doigt d’honneur devant l’ensemble des clients en caisse pendant le rush tout en me disant « tiens, pour toi qui est en arrêt mais qui l’est pas vraiment »
J’ai pas particulièrement réagis sous le choc et ne voulant pas faire un scandale devant les clients, mais j’ai attendu la fin de son créneau horaire derrière le magasin pour lui parler.
Et vu que c’était également la fermeture notre responsable était présente.
Il a refusé, m’a balancé mes « 4 vérités » selon lui, comme que soi-disant tout le monde m’appellerait le sdf ou le cas social, et que tout le monde n’attendrait qu’une chose, que je démissionne.
Après ça je l’ai laissé partir, dépité et plus énervé que jamais, qu’il me laisses pas m’expliquer et calmer la situation. Je suis premier degré encore vraiment énervé de ce qu’il a dit, surtout quand je sais que j’ai refusé plusieurs arrêts maladie me semblant pas nécessaires, ou secondaires par rapport au besoin que mon entreprise avait de moi en cette période de fêtes.
Ma responsable m’a envoyé un message plus tard, me disant qu’elle souhaitait s’entretenir avec nous à partir de demain, mais nos horaires ne correspondent pas avant jeudi, alors je pense y aller en avance demain en espérant qu’elle prenne du temps après son créneau avant de me recevoir.
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alexisgeorge24 · 5 months
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9 décembre :
Je récupère ma voiture comme convenu à 09h00. La VW est dans un état pitoyable. La carrosserie a plusieurs chocs, la garde à l'avant tient avec des câbles, 145k km au compteur, sièges déchirés, et pleins d'autres signes de vieillesse. L'avantage c'est qu'ils ne seront pas regardant si jamais j'en rajoute. Je fais le plein et je prends la route direction Cafayate mais via la Ruta 40 qui passe par Cachi et les chemins dans la montagne. Je reviendrai par la route direct afin d'y faire la boucle. Je passe donc par la Quebrada De Escoipe, la cuesta del Obispo et la Valle Encantado. C'est encore différent de ce que j'ai pu voir. Aux paysages arides d'avant, s'ajoute un peu de végétation, juste assez pour rajouter des légers traits de vert. C'est pas bête. Passé le col de la Piedra del Molino, je traverse une pampa d'altitude avant de bifurquer sur une route en terre comme recommandé par le routard, le camino de los Colorados. Je roule à 20km/h car ça secoue pas mal dans l'habitacle, et au bout de 15min j'ai le voyant orange "moteur" qui s'allume. Aucune voiture ne passe par la où je suis et je ne capte pas... Super. J'imagine que orange signifie "vérifie si tu peux mais t'inquiète roule au pire". J'avoue ne pas être serein et je mets de la musique fort pour ne pas y penser. En tout cas les paysages sont magnifiques. J'arrive à Cachi et le voyant s'éteint. Ouf. Plus de peur que de mal. Je pose ma tente au camping et je vais prendre l'apéro dans une brasserie locale qui brasse sa propre bière. Elles sont très bonnes. Je dîne, encore, végétarien afin de créer du manque à mon appétit carnivore et savourer davantage la viande la prochaine fois. Le village est assez animé pour sa taille et je m'y plaît bien.
10 décembre :
Au réveil j'explore en voiture et à pied les environs du village dans des vallées s'enfonçant vers la haute chaîne de montagne. Avec le lever du soleil et les nuages on aurait dit des tableaux naturalistes. Après avoir fait un musée au village qui ne restera pas dans les annales, je poursuis vers la Laguna de Brealito. La route à travers cols et vallées sous des nuages à densité hétérogène est sublime. Le lac est gris à l'ombre, vers au soleil. Je ne m'y attarde pas car j'ai de la route jusqu'à Cafayate. En chemin d'un coup je commence à entendre un bruit de cliquetis de la roue avant, surtout aux virages. Je m'arrête inspecter 2-3 fois et je ne vois rien. Je me dis que c'est probablement un bout d'habillage qui frotte contre la roue et je continu. 30km plus loin, j'entends un bruit sec de rupture et la voiture pile. Super... évidement toujours pas de signal. J'arrête la 1ere voiture pour qu'elle m'emmène à Cafayate mais pendant que je prépare mon sac, le chauffeur constate que ma route s'est désolidarisée du moyeu et qu'il manque les 4 boulons (sur 4!). Il me propose d'en retirer un de chacune des 3 roues restantes et de la refixer. Mais comme il est pressé il part. 1min plus tard alors que je galère, une autre voiture s'arrête et m'aide ("fait" plutôt, pendant que je regarde) à remonter la roue. Il me demande comment est ce possible que mes 4 boulons manquent et j'ai l'air bien con. Je n'ai pas du tout vu qu'il manquait des boulons lors de mes "inspections"... je pense avoir certaines qualités, la mécanique n'en n'est pas une... 100% des voitures qui passent s'arrêtent et me demande si j'ai besoin d'aide. Je retire ce que j'ai pensé sur les argentins pendant que je faisais du stop. bref, je repars mais escale de nuit au village de Molinos; plus le temps pour Cafayate. Je pose la tente et direction le restaurant. Sur le chemin je constate que j'ai le pneu crevé... il a du prendre un coup au moment de la rupture du boulon. Changer de pneu, ça au moins je sais faire... Mais il me restera 80km à faire sur piste, avec 3 boulons sur chaque roue, et sans roue de secours.
11 décembre : Route vers Cafayate avec comme première halte la Finca El Carmen. Une sorte de ferme / vignoble / villa datant de Lucky Luck, qui a su conserver et exposer son héritage technologique (moulins et autres procédés de moulage du XIX aux années 90') et son église du XVII. Le tout devant une vallée verdoyante précédant une chaîne de montagne de gré rouge. Tout se visite et j'y suis à l'ouverture, tout seul. Je crois être au paradis. En plus, des sortes de perroquets sauvages ont investi les lieux et volent partout. Je continue ma route et pénètre dans la valle de las flechas, un enchaînement de canyons et points de vue sur ces formations de roches un peu chaotique mais à la fois harmonieuse, comme une danse contemporaine (je me comprends). Un peu avant Cafayate la route redevient bituminée et je déstresse un peu concernant la voiture. Arrivé au (gros) village de Cafayate, je me trouve un logement puis je cherche un garagiste pour qu'il me mette de nouveaux boulons, change mon pneu crevé et retire le boulon cassé. J'en ai pour 4 heures mais le garagiste est super sympas avec moi, il ne me facture absolument RIEN, ni son temps de travail ni les nouvelles pièces (sauf le retrait du boulon qu'il a sous traité, 8eur). Il pense pouvoir m'impressionner en me citant des pilotes automobiles français, mais je ne connais rien en ce domaine. Mon imposture de mec intéressé doit se poursuivre puisqu'il m'invite chez un pote à lui qui est amateur de veilles caisses et qui en possède une belle collection. En effet son garage est bien fournit et je reconnais un véhicule qui se distingue des autres puisqu'il n'a que 2 roues, il s'agit d'une "moto" (voici l'étendu de mon expertise en la matière). J'arrive à entretenir une conversion de méchano grace à mon travail au BE de Safran. Ils sont impressionnés malgré mes limitations flagrantes en espagnol sur le sujet. Le soir c'est apero et dîner dans ce très charmant village entouré de vignes qui mériterait que je m'y arrête une semaine.
12 décembre :
Je dois rendre la voiture à 9h à Salta, je suis à 3h de route sans compter les haltes (qui seront très nombreuses, les paysages sur le chemin sont annoncés splendides) et je prends le volant à 6h30, après avoir re-changer le pneu qui est dégonflé... Le garagiste a du faire un travail à la hauteur de sa tarification. Sur la route je traverse la Quebrada de las Conchas et je réveil le soleil qui veut bien m'éclairer la vallée qui forme un large tapis vert bordé par des sommets ocres. Je fais une 10aine d'arrês et j'utilise 2 batteries de drone en 2h, un record. Faut dire que j'ai devant moi une des (la ?) plus belle vallée de mes voyages. Toujours sur le chemin je prends 3 stoppeurs, un père avec ses 2 garçons. C'est un "hippye / paysans / artisan" qui vit dans la vallée un peu à l'écart de la société et qui va à Salta ("Babylone Babylone", à scander comme Bob) se ravitailler. Il est très sympas, il sent le chorizo oublié dans un placard, mais avec les fenêtres grandes ouvertes ça va. Je rends la voiture à 12h00, soit avec 3 heures de retard, et j'ai un peu envie qu'on me reprimende afin qui je puisse commencer à donner des coups de boule. Pour résumer l'état de la voiture: clim défectueuse, joints des portes arrachés (ce qui fait qu'avec les chemins en terre, l'habitacle était rempli de poussière), voyant moteur allumé, liquide essuie glace manquant, alarme anti-vol qui s'est activé 7-8 fois sans raison, 145 000 km au compteur, et jattribue à l'état de la voiture que les boulons se soient barrés. En bonus, payer par CB c'est facturé 10%, donc j'ai payé en liquide. Plus tard je me rends compte que j'ai été con, ma CB m'assurant la location de voiture... Et il y a un supplément si la voiture n'est pas rendue propre. Malheureusement il n'y a personne au bureau pour que j'exprime mon mécontentement et je suis redirigé vers un Car Wash pour que je rende la voiture à un intermédiaire. Je passe le reste de la journée à Salta; toutes les attractions qui me manquaient sont fermées et à la place je fais une grosse siestes avant le resto.
13 décembre :
Je redescends à Cafayate en bus, puis j'en prends un autre qui continue dans la même direction jusqu'au site archéologique de Quilmes. Le musée est très intéressant mais je suis un peu déçus des paysages et des ruines; je suis habitué à bien plus beau... Un peu plus loin, en stop, je visite le musée "Pachamama", un très joli bâtiment avec des espaces extérieures décorés avec des petites pierres formant des statues, murs et sols en mosaïques. De plus je suis tout seul. Puis bus jusqu'à Tucumàn où j'enchaîne avec un bus de nuit pour La Rioja.
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theoppositeofadults · 2 years
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Au travail, quelque chose que je trouve toujours très bizarre, c'est nos clients qui me font la bise. J'ai remarqué que les hommes ont plus tendance à le faire, et c'est souvent dès la première fois qu'on se rencontre en personne. D'un côté, ça ne me dérange pas trop si c'est quelqu'un avec qui je travaille très régulièrement et qui est sympathique. Il y en un a qui est toujours hyper agressif en vidéo calls, il a essayé de me faire la bise, j'ai lancé ma main pour qu'il la serre plutôt.
Mais aujourd'hui. J'ai eu quelque chose de complètement nouveau.
Un client vient au bureau, je ne travaille pas avec lui mais je l'ai déjà croisé plusieurs fois et j'étais en train de trainer dans l'entrée quand il est arrivé donc obviously il est venu me dire bonjour.
Il m'a fait un baise-main.
Je suis sous le choc et sans mots.
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Sur le devant de la scène (jour 12)
Les lumières s'éteignent. L'orchestre repose ses instruments. Il cesse de jouer. Le silence imprègne les lieux. Et en l'espace d'un instant, on retient tous notre souffle. C'est alors que le tonnerre d'applaudissements démarre. Les lumieres se rallument. Les musiciens se lèvent. Le chef d'orchestre fait face à la scène. Les spectateurs s'élèvent de leurs sièges. Standing ovation. J'ai du mal à réaliser ce qui est en train de se dérouler dans cette salle, devant mes yeux, de comprendre comment je suis arrivée jusqu'ici. Pourquoi je fais face au micro, à demi-tremblante. Figée sur place, la vie quitte mon corps quelques instants, jusqu'à ce que l'air pénètre à nouveau mes poumons et me ramène à la vie. Tous les regards sont braqués sur moi. Je pense soudain à lui, le comédien qui avait terminé son dernier monologue poignant. Celui dont le regard s'imprégna dans le mien. Dans le nôtre. Lui aussi, tout le monde l'avait regardé. Pourtant, c'était sur moi que ses yeux s'étaient posés. J'avais pleuré. Ses mots m'avaient profondément touchée. Tous leurs visages sont tournés vers le mien. Tous ces gens si connus qui me sont parfaitement inconnus, finalement. Moi, le seul regard que je cherche, c'est le tien. Je veux que tu me vois, je veux que tu m'observes, je veux que tu me contemples, je veux que tu sois surprit, ébahit, impressionné, sous le choc, le souffle coupé, le coeur battant si fort que tu auras l'impression que ce que j'ai fais ce soir, c'était pour toi. Je veux que tu le saches, que tu me comprennes bien. Ce soir, c'est le début de ma concrétisation. J'ai réussi. Regarde-moi : je l'ai fais. Mes pas me guident jusqu'au devant de la scène et je salue le public. Je salue tous ces gens, dont la plupart m'ont fait rêvé toute ma vie durant au travers du grand et du petit écran. Ce soir, je ne regarderai pas les étoiles au-dessus de ma tête, parce que je les vois dans les yeux de ceux qui en sont eux-mêmes devenus à ce stade de leur vie. Voilà, je t'ai trouvé. Je fixe l'objectif et je salue de nouveau, sans baisser les yeux. Je domine l'assemblée. Ce soir, c'est ma grande soirée. Ce soir, tout le monde me connait. Mon nom restera sur toutes les lèvres. A la une des articles. Mon passage sur scène et ce que j'ai créé restera gravé dans les mémoires. Dans l'histoire. Dans ta merveilleuse histoire, 7ème art. Oui, je te vois et je fais l'amour à la caméra. Sourire de côté, la tête haute. Je ne me suis jamais sentie aussi vivante que je ne le suis ce soir. J'existe. J'existe. Vous le voyez, ils le voient, et toi aussi. C'est ma réussite. Alors vas-y, prends-moi sous tous les angles, immortalise-moi dans ta mémoire et dans tous les écrans. Tout le monde saura que ce jour a existé. Ma performance et ce film également. Ma chanson. Je regarde au travers du prisme et je capte toutes ces réalités. Les vôtres. Les leurs. La tienne. Parce qu'en captant ton oeil qui me cherche partout où je suis, c'est moi que je vois. Tout ça, je l'ai fais pour moi. C'est toi, moi, que j'ai cherché partout. Je t'ai, me suis cherchée dans chaque regard, chaque visage, chaque relation, chaque prononciation de mon nom. Toute ma vie durant. Mais désormais, je sais qui je suis. Je suis capable de tout. Je suis invincible. Et je me suis faite une place dans l'Histoire. Dans celle de mon premier et véritable amour. Le cinéma. Sa chance, on se la crée. En cette nuit, dans le ciel peuplé d'étoiles, dans cette salle qui n'en manque pas non plus, et sur scène, à même mon propre corps. Ce soir. En cette nuit. Pour toujours et à jamais.
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homomenhommes · 4 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 63
Dimanche Matin ;10h :
Je me réveille en même temps que Marc et Pierre. Un rapide saut sous la douche de notre chambre et nous descendons voir les " dégâts " . Dans chaque chambre, des corps sont lovés contre d'autres à deux ou plus. Comme je le pensais il manque Eric, Ric et Kev à l'appel. Dès que tout le monde sera parti, j'irai voir sur le PC l'enregistrement du donjon de la nuit dernière.
A nous trois nous rangeons, nettoyons, vidons les poubelles et cendriers d'un bon nombre de kpotes usagées.
Cette activité nous vaut une bonne suée et nous repassons à la douche avant de profiter de la piscine. J'aligne les longueurs, hors de question que je me laisser trop distancer par Ric. Pierre m'accompagne alors que Marc nous regarde d'un transat.
Alors que je fait un demi tour, je ressent l'entrée d'un corps dans la piscine et voit Ric me frôler. Il me rattrape et nous nous coursons sur une bonne 10aine de longueur. Je finis par attraper Ric par la cheville au moment ou il commence à me semer. Je l'attire contre moi et lui roule une pelle. Je l'adosse au rebord. Coincé entre mes deux bras, je lui demande comment s'est passé la nuit. Il me dit qu'ils se sont couchés assez tard et que ses deux compères ont testé pas mal de combinaisons de bouchage de ses trous. Comme je lui demandais si ils n'avaient pas été trop loin, il m'a rassuré en me disant qu'Eric avait su modérer les phantasmes de Kev à ce que le groupe s'autorisait.
Nous sommes sortis de l'eau quand Eric et Kev sont arrivés sur la terrasse. Petit à petit tous les autres nous ont rejoint. Marc ayant lancé les cafetières, bouilloires... nous avons préparé le brunch.
Les boissons reconstituantes ont eu un succès incontestables ! malgré la courte nuit, nos invités avaient l'air de tenir le choc. La fin de matinée s'est passée doucement, sensuelle, les corps nus ou en jock étaient étendus à prendre le soleil. De temps à autre, un étalement de crème protectrice faisait bander le massé mais sans aller plus loin qu'une passage supplémentaire de crème pour éviter tout risque de coup de soleil sur la bite.
Vers 15h, Tic, Tac entraînant les plus jeunes, ont décidé que la sieste était suffisante et qu'il était temps que nous remettions cela.
Après un passage rapide dans l'eau, ils sont venu se coucher sur les corps assoupis. Hurlements, capture, esquive, nous avons tous finis dans la piscine ! Les esprits et les corps bien réveillés, les mouvements ont changé de nature et les bousculades ont laissé place aux attouchements, branlettes et autres pipes.
Avant de sortir de l'eau, je demandais à Ric d'essayer la pipe sous marine sur Marc. Comme dernièrement j'avais bu la tasse en m'y essayant, je voulais voir si lui ça passerait. Il prit sa respiration et plongea sous la surface chercher la bite de Marc à environ 50cm de profondeur. Agrippé aux jambes de Marc, nous l'avons vu poser sa bouche sur le gland et doucement le faire glisser dans sa bouche. quelques bulles se sont échappées puis soudain il est remonté dans une explosion d'air. Ric voulait recommencer mais Marc lui dit qu'ils le tenteraient une autre fois.
Quand nous sommes sortis de l'eau, les autres avaient réunis tous les matelas de bronzage ensemble au milieu de la pelouse et approchant les tables basses de la terrasse et quelques poubelles déclarèrent que nous baiserions tous ensemble dessus.
Nous avons finalement passé plus de deux heures en combinaison multiple. Après m'être fait sauté par Kev (un peu brutalement, le dépit probablement de ne pouvoir disposer de Pierre comme il le souhaitait), j'ai passé mon temps à vérifier que les kpotes étaient bien changées entre chaque trou. Dans une mêlée à 17, c'est pas évident !!
J'ai quand même bien profité des bites qui passaient et me suis fait prendre plus d'une fois à 4 pattes sur les tables basses afin de garder une vue générale. La dernière à avoir eu mon cul a été celle d'Eric. Bien graissé et rodé par les sodos précédentes je n'ai eu aucun mal à supporter l'assaut de ses 26 x7.
Jean s'est retrouvé couvert de sperme. Il y en avait au moins 4 ou 5 qui lui avaient juté dessus à sa demande. C'est vraiment devenu une vrai salope ce petit, je ne devrais pas avoir de mal à l'utiliser encore quelques années !
Les matelas auront besoin d'un lavage avant de retrouver les abords de la piscine !!
Marc redit à tous de passer par le sous sol se doucher avant d'aller dans la piscine. Il était temps, quelques inconscients n'y pensaient déjà plus !
La fin d'après midi c'est déroulé calmement. Les bites qui se réveillaient, trouvaient toujours une bouche serviable pour les faire pleurer. Kev fut le premier à partir, il devait rejoindre un " client " sur La Palmyre le soir même. Avant de ramener Jean, Ric et Pierre, nous avons tous nettoyé et rangé la maison et ses abords.
Je laissais Jean devant chez lui, je ne tenais pas particulièrement à rencontrer sa mère. Je débarquais Ric, son père vint à la voiture me demander si tout s'était bien passé. Je lui dis que c'était Ok, il me demanda quand je pourrais organiser un gang bang pour Ric. Je lui dis que nous allions partir en vacances et que je l'envisagerai pour notre retour. Je m'arête un peu plus chez Pierre. Je dois voir avec ses parents pour le détail de ses vacances avec nous. Avec son père je vois l'aspect financier de la chose et avec sa mère le coté vie de tout les jours, précautions... (elle y tient à son petit !). Avant de partir elle me prend à part et me dit que son amie Emma ne tari pas d'éloges à mon égard. Je lui dis que de mon coté, je passe de bon moments en sa compagnie. Elle me sous entend que si je voulais... c'est vrai qu'elle ne connaît pas mon coté " mec à mec ". je me garde bien de l'en avertir mais lui glisse que c'est un service agréable mais que cela ne reste qu'un service. Autant désamorcer au plus tôt tout risque d'attachement autre qu'amical et sexuel.
Quand je regagne la maison, Je retrouve Bruno et Arnaud resté avec Marc en m'attendant.
JARDINIER
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gfxced · 7 months
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Oldblog #1
Excerpt from avaluk.skynetblogs.be (2004-2010) Jazz8 concert venue, Mazy, Belgium 28th of September 2007 (aged : 22)
J'aurais pas dû bouger. J'aurais pas du m'exposer aux stimuli. Et quoi ? T'serais resté chez toi à te morfondre, imbécile ? Dans un sens oui; ne pas s'exposer c'est bien, on est juste déprimé au lieu de bouger de chez soi et de revenir déprimé, frustré et névrosé en même temps. Il y a tellement de choses à faire, que j'aimerais faire, que j'aimerais être capable de faire. Des manières de réagir, d'être, d'interagir et d'aborder. Des désirs de perfection qui te paralysent, la peur du rejet et du ridicule qui fait de même, l'impression omnipotente que tu es socialement inepte. Et de l'autre côté cette voix qui te semble tellement extérieure, celle que tu n'es pas capable de croire, qui te dit que tu es capable, intéressant, enfin bref, tout le contraire des pensées qui font "la loi" dans ton cerveau. Le choc. Les deux courants se rencontrent. Insupportable.  Plus - moins. Moins - plus. Le clash. Eclairs et tonnerres cérébraux. Plus la soirée passe plus je sens que ca me tombe dessus. Cela commence avec un stimuli visuel fort plaisant qui éveille ma frustration. J'ai l'humour, rigoler le plus possible comme manière d'y échapper. Toujours cette négation des possibilités. Cette paralysie. Ce NON tyrannique à toute tentative d'initiative qui m'exposerait aux autres, à l'inconnu. Mais ce genre de truc, j'y suis tellement habitué que c'est mon quotidien ingérable. J'arrive encore à l'enfouir sous ma carapace désormais très étroite. L'appréhension arrive, non ca n'ira pas! J'oublie peu à peu, mais à grand regret, (et à forte protestation interne), mon idée de départ de demander à jammer avec les musiciens présents. J'oublie cette non-existence en prenant mon appareil photo. Déclencher. Je fais des photos pour m'occuper l'esprit. Je me suis d'ailleurs dit en moi-même : Je vais faire la seule chose que je sais plus ou moins bien faire. Pendant ce temps, mes amis apprécient la musique. Moi, je ne sais même pas si j'écoute vraiment. Il y a tellement de remous à l'intérieur. Je déclenche. Encore. Encore. J'arrive vite aux 2 Go de ma carte mémoire. Le concert se termine, la jam session commence. On demande un batteur. Merde, non. Pas moi putain non. "Je suis trop nul pour jouer ici!" Négation. Horreur. Certains ont eu la bonne idée d'essayer de m'appeller. Bien fort. Tout le monde à entendu. Bien peu savent que c'est moi... mais moi... mais moi je sais. Silence. Non c'est pas moi. Je me sens mal. Putain. Encore plus mal que d'habitude, encore plus mal que ce que j'arrive à cacher derrière un sourire et mon humour débile. Faut que je sorte.   I'm so socially inept. Sadly enough it can't be helped. It's all my fault after all. Je tape dans le vide pour oublier, je monologue interne de rage. Bordel. Tu fais chier Ced! On a qu'une vie et regarde ce que tu en fais? Rien. Putain! T'arrête pas de te plaindre et t'es trop couillon que pour agir sur toi-même. M'en fous que tu aies de "bonnes" raisons pour ca. Vas-y réfugie toi derrière tous les traumatismes que tu voudras ca ne changera rien, que du contraire. Putain. Si je pouvais effacer tout ce qui te paralyse, mon très cher moi-même, je le ferais, car dans le fond je tiens à toi, à ton bien-être. Si je pouvais effacer tout ce qui te paralyse... Si seulement je pouvais supprimer tout ce qui me terrorise. Je respire, tout en préssentant que jamais je n'y arriverai. Un train de marchandise nocturne passe, Je reprends mon souffle. Ca se termine.  Je reviens dans la salle, C'est enfin terminé. Mutisme. Et je suis là. Je vous dit merci. Sur un petit fond de Porcupine Tree Je vous souhaite la bonne nuit. Always the summers are slipping away-iay. 
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kiala-story · 1 year
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•Y/N se cognant le petit orteil•
• Part 1
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Mention : Vulgarité -moquerie - blessure
Personnage : Mikey - Draken- Baji - Chifuyu - Mitsuya - Takemichi
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Mikey :
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Le soleil se faufilant par la fenêtre atteignant ton visage endormi. Tu ouvres les yeux péniblement embêté par la lumière.
Impossible de te rendormir tu fini par te lever de ton lit doucement, essayant de ne pas réveiller ton petit copain endormi à tes côtés.
Tu t'etire un bon coup puis te lèves pour te diriger dans la salle de bain. En traversant le couloir ton orteil heurte le côté de la porte Te faisant hurler de douleur.
"AIEEE PUTAIN DE MERDE ! !" Criats-tu de douleur.
Mikey se réveille soudainement entendant ton cri, Il te voit accroupie entrain de tenir ton orteil dans ta main.
Il finit par te rejoindre s'accroupit en face de toi.
"Montre-moi où tu as mal Y/N" Dit il calmement.
Tu décides de retirer ta main de ton pied lui montrant ton orteil un peu gonflé suite au choc subit.
Voyant que ton orteil avait gonflé il décide de prendre une poche de glace l'appliquant soigneusement dessus afin de te soulager et permettre a ton orteil de dégonfler.
"Je vais détruire cette porte." Dit il en la fixant violemment.
Tu rigoles sachant que ce n'était pas de sa faute la pauvre... Tu embrasse Mikey sur le front le rassurant que ce n'était rien.
Le reste de la journée mikey regarda mal toutes les portes de ta maison.
Draken :
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Avec l'aide de ton petit ami vous faisiez le ménage dans toute la maison. L'étage avait déjà été fait, il ne manquait plus que le bas a terminé.
Tout se passait très bien tu prenais un malin plaisir à danser avec le ballet au rythme de la musique sous le regard moqueur de Draken.
Jusqu'au moment où ton pied se prend dans la table basse te faisant tribucher.
"Ahhhhh sa mère !" crias-tu te dirigeant à cloche pied jusqu'au canapé.
Draken laisse tomber tous les matériaux de ménage pour se précipiter à tes côtés.
Il examine ton pied vérifiant qu'il n'y a rien de cassé au passage. Tu le rassure en rigolant en lui disant que cela t'arrive souvent de te cogner le petit orteil partout.
"T'inquiète pas mon orteil est un Warrior." Rigolas-tu devant lui
Il se mit à rire puis reprend le ménage te laissant te reposer un peu.
Tu devrais te cogner l'orteil plus souvent tien...
Baji :
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Un soir d'hiver avec baji vous passez encore votre temps à brûler des voitures. Du moins, Tu le regardes...
Vous aviez 2 lampes pour vous éclairer en cette nuit noir. Malgré que tu es a disposition une lampe tu n'as pas fait gaffe et tu t'es cogné ton orteil contre un debris de voiture (une portière pour être précise).
"BORDEL QU'EST CE QUE ÇA FOU LA CETTE MERDE !" Crias-tu serrant ton pied entre tes mains.
Ton commentaire a attiré baji vers ta position. Il t'eclair en plein dans la figure obligée de mettre ta main devant ton visage.
"Bébé que fais tu l'as ?" Dit-il te regardant avec un regard moqueur
"J'embrasse mon pied ! A ton avis ! Je me suis défoncé l'orteil à cause de cette merde" Crias-tu vers lui souffrant de douleur
Il s'approche de toi vérifiant ta chaussure. Il appuie sur l'endroit où je me suis cogné vérifiant l'intensité de ma douleur.
"Ça te fait pas trop mal là ça va ?"Continuant sa vérification.
Je hoche la tête montrant que ma douleur s'est dissipée. Rassurez Il se relève à ma hauteur me tapotant la tête.
"T'es bête aussi d'avoir mis des chaussures aussi légère." Rigolant presque.
Nous décidons de repartir à la maison tranquillement Sous les rires incessants de ton copain.
Effectivement mes chaussures n'était pas vraiment adapté pour ce genre d'activité.
Chifuyu :
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Avec Chifuyu vous avez une habitude d'aller dans un petit parc de jeux chaque soir.
Il aime te pousser sur la balançoire, te voir heureuse est quelque chose qu'il veux garder a tout prix.
Au bout d'un moment tu montres à ton copain le petit toboggan juste derrière vous deux afin que vous puissiez allez vous posez tout les 2 en haut.
Tu te lèves de la balançoire pour rejoindre le toboggan mais... Ton pied en décide autrement.
Te cognant contre la barre planter au sol qui maintient la balançoire. Tu te mords la lèvre en criant intérieurement.
Des tonnes d'insultes ont envie de sortir de ta bouche mais tu te contient.
"Pioufff... Reste calme.... Ne t'énerve pas contre un simple .....poteau...." dis-tu en te contenant de toute grossièreté.
"Bébé ça va pas ?" Ton copain arrive près de toi pour voir ce qu'il se passe.
Il s'accroupit à ton niveau regarde ton visage, tu lui fait comprendre que tu t'es cogner le petit orteil contre le poteau mais que ce n'était rien de grave.
Ni une ni deux il te portes en mode princesse pour t'emmener jusqu'au toboggan.
"Tu ne marchera plus de la soirée, ma petite idiote" dit-il avec un doux sourire
Le reste de la soirée il va te masser le pied histoire que la douleur s'en aille.
Tu es tellement reconnaissante de l'avoir dans ta vie.
Mitsuya :
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Tu voulais faire plaisir à ton petit ami en lui ramenant le dîner à sa chambre.
Depuis ce matin il travaille d'arrache-pied pour son projet.
Donc tu décides d'en faire autant de lui faire son dîner et de tout lui rapporter dans sa chambre.
Tu prépares son plat préféré tu mets tout sur un plateau et tu te prépares à monter pour aller le rejoindre.
Ouvrant légèrement la porte tu peux le voir plonger dans ses dessins et dans ces mesures. Un léger sourire s'installe sur tes lèvres.
Tu frappe légèrement à la porte attendant son signal pour entrer. Il tourne légèrement la tête te voyant son sourire revient immédiatement à la surface.
"Oh, bébé que fais-tu ?" Dit il te voyant avec un plateau rempli de nourriture à la main.
"Je t'ai préparé ton repas car je ne voulais pas te déranger en plein travail" Dis tu gentillement.
Tu t'apprêtes a placé son plateau a ses côtés mais ton orteil ce prend le pied en bois du bureau de Mitsuya te pliant légèrement en avant te retenant de hurler.
Ton copain ayant remarqué son bureau bouger te regardant directement voyant que quelque chose n'allait pas.
"Punaise !... Tout va bien ne t'en fait pas..." Dis tu en serrant les dents te forçant à sourire
Mitsuya ce lève directement abandonnant tout ce qu'il faisait te plaçant sur son lit vérifiant ta blessure avec soins.
"Tu es sûr que tout va bien Y/N" Dit il en vérifiant de tous les côtés ton orteil.
Je le rassure en disant que tout va bien. Il prend ma tête me faisant un tendre baiser sur le front.
Décidément un jour je vais vraiment lui faire faire une crise cardiaque le pauvre...
Takemichi :
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Takemichi et toi vous vous baladez tranquillement sur un chemin tranquille en vélo en fin d'après midi profitant de la liberté après une longue journée de cours.
Finalement quelques mètres plus loin vous trouvez un petit lac sympathique pour vous posez tranquillement.
On descend de nos vélos les posant dans l'herbe fraiche et verte, malheureusement je me prend le pied dans le vélo de mon copain poser juste a côté du mien.
"ARGH !!! Take je vais te tuer !" dis-je en sautillant vers lui pour le choper.
Rigolant il viens vers toi vérifie ton pied si il y a rien de grave en te massant.
"J'y peux rien si tu ne sais pas esquivé les obstacles" dis-il ce moquant ouvertement de toi.
"Yahhh ! Espèce de..." Dis-tu serrant les dents de menace envers ton petit ami.
Vous vous lancez des menaces tout le reste de la journée bien-sûr vous vous aimez beaucoup trop pour les prendre en sérieux.
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marie-swriting · 5 months
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Te Choisir, Toi - Eddie Munson
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Stranger Things Masterlist
Speak Now Masterlist
Résumé : Tu reviens à Hawkins et tombes sur Eddie Munson, le garçon que tu aimais.
Warnings : angst, fin douce-amère, mention de pression de la part des parents à cause de l'école, faux ami.e.s, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
NdA : Désolée pour le retard ! J'espèrais vraiment le poster plus tôt mais la fac est insupportable en ce moment... Enfin bref, voici le one shot de la semaine dernière. J'espère qu'il vous plaira.
Nombre de mots : 4k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Back To December (Taylor's Version) par Taylor Swift
Une cassette de Blondie dans les mains, tu regardes les autres musiques proposées par la boutique. Tu n’as pas un artiste en tête, tu veux juste enrichir ta collection et la petite boutique d’Hawkins t’avait manqué. 
Tu continues de chercher jusqu’à ce que tes yeux se posent sur une cassette d’Iron Maiden. Un sourire nostalgique prend place sur ton visage pendant que tu tends la main pour la saisir quand une autre main se cogne contre la tienne. Tu commences à t’excuser quand tu remarques les bagues de la personne. En relevant les yeux, tu découvres Eddie. Vous ne vous êtes pas vu depuis ton déménagement en janvier dernier. Eddie ouvre grands les yeux en te voyant avant de reprendre une expression neutre. Il est sur ses gardes et tu sais malheureusement pourquoi. 
-Qu’est-ce que tu fais là ? Je croyais que tu étais partie, questionne Eddie, sous le choc.
-C’est le cas. On est revenus pour quelques semaines afin de rendre visite à la famille.
-Oh, je vois. C’est logique, dit-il, gêné avant de faire un signe vers le rayon en face de vous : Tu peux prendre la cassette si tu veux.
-Non, vas-y. Je voulais juste la regarder. 
-D’accord. 
Eddie prend la cassette, regarde rapidement le prix avant de commencer à partir. 
-Comment ça va ? demandes-tu soudainement, l’arrêtant dans son élan.
-Je vais bien, t’informe Eddie en se retournant vers toi.
-Et Wayne ? Je ne l’ai pas vu depuis longtemps. 
-Il va bien aussi.
Tu détailles Eddie du regard et tu remarques qu’il est braqué. Il répond par des phrases courtes et ne te pose pas de questions, sûrement pour finir la conversation plus rapidement. Tu n’es pas étonnée en le réalisant. Tu devais t’y attendre. Cependant, en revenant à Hawkins, tu voulais absolument lui parler et tu as ta chance, tu ne dois pas la laisser passer. 
-Tu joues toujours au Hideout ?
-Oui, chaque mardi. On arrive enfin à attirer un peu d’attention. On va essayer de trouver un deuxième lieu.
-C’est super. Je suis contente pour toi, avoues-tu, sincèrement. 
-Merci. Je dois y aller. Je dois aller payer, informe Eddie en te montrant la cassette et une nouvelle corde de guitare. 
-Eddie, attends ! le retiens-tu une nouvelle fois. Je… Je voulais savoir si je pouvais venir te voir jouer au Hideout.
-On est dans un pays libre. Fais comme tu veux.
-Et j’espérais aussi pouvoir, peut-être, parler avec toi après le concert, commences-tu, en jouant avec tes doigts. Ce n’est pas grave si tu refuses, je le comprendrais. Je veux juste te parler, tu n’aurais même pas besoin de me répondre, juste de m’écouter. Si ça te va. 
-Euh… pourquoi pas. Rejoins-moi derrière le bar quand j’ai fini.
-J’y serai. Merci, Eddie.
Eddie pince ses lèvres et hoche légèrement la tête avant de te laisser. Vous n’avez jamais eu une conversation aussi gênante. Vous marchez sur des œufs, c’est comme si vous étiez redevenus des étrangers et d’une certaine façon, c’est le cas. Tu as un pincement au cœur à cette réalisation. Parler avec Eddie est embarrassant alors qu’avant, c’était simple.
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Vous vous étiez devenus amis vers la fin de l’année scolaire par hasard. En effet, vous ne fréquentiez pas les mêmes groupes. Eddie faisait partie des exclus alors que tu étais un membre à part entière des populaires. Toutefois, grâce à une heure de colle placée au même moment, vous vous étiez rencontrés. Le professeur qui était censé vous surveiller vous avait laissés seuls, vous permettant de discuter. Directement, vous aviez accroché et d’ici le début des vacances, vous étiez en couple. 
Un jour d’été, vous étiez dans son van alors que tu lui expliquais qu’il allait pouvoir jouer au Hideout d’ici quelques semaines. Au début, Eddie ne t’avait pas cru puis en voyant ton air sérieux, il avait pris conscience de la réalité.
-Mais qu’est-ce que t’as pu faire pour qu’un bar accepte qu’on joue ? avait demandé Eddie.
-Je ne vais pas te révéler mes secrets.
-Allez, dis-moi ! Je suis curieux.
-Disons que j’ai appris deux, trois trucs sur les sacrifices. Tu sais, mon petit ami vénère Satan donc c’était facile. Je ne sais pas si tu le connais, avais-tu blagué.
-Manson, c’est ça ? J’ai entendu dire qu'il gérait une culte. Tu es sûre qu’il est bien pour toi ? Il ne m’a pas l’air fréquentable
-C’est plus l’âge, le problème. Il est trop vieux pour moi, j’hésite à le plaquer.
-Hé ! J’ai juste un an de plus, s’était-il offusqué.
-Ça change rien au fait que tu es plus vieux. C’était comment la vie quand vous n’aviez pas encore l’électricité ?
Eddie t’avait lancé un regard inexpressif pour te montrer son agacement, mais il avait fini par éclater de rire. Depuis le siège passager, tu l’avais regardé rigoler, appréciant le son de son rire et la façon dont son visage s’était illuminé. Tu aurais pu l’admirer ainsi toute ta vie. 
Avec Eddie, c’était toujours simple de parler avec lui, tu n’avais jamais à te prendre la tête. Vous ne vous preniez jamais au sérieux et avant de le rencontrer, tu n’avais pas remarqué à quel point tu en avais besoin. Tu n’étais jamais sentie aussi à l’aise avec quelqu’un avant lui. 
En plus, d’être simple, parler avec lui était réconfortant. Tu as toujours eu du mal à t’ouvrir aux autres, mais avec Eddie, tu avais réussi. Il t’avait fallu quelques mois avant d’être vulnérable avec lui. Toutefois, après l’avoir fait une première fois, tu avais réalisé qu’Eddie n’était réellement pas comme les autres et qu’il ne t’aurait jamais jugé.
Un soir de septembre, tu t’étais rendue au parc à caravanes, les yeux rougis. Tu avais frappé à la porte de la caravane d’Eddie avec vivacité. Tu te tenais avec tes bras, cherchant un brin de réconfort. En ouvrant la porte, Eddie avait d’abord été content de te voir avant de remarquer ton visage. 
-Y/N, tout va bien ?
-Désolée, je… j’aurais dû appeler. Je…, avais-tu bégayé avant de prendre peur, je n’aurais pas dû venir. Je vais te laisser, avais-tu dit en te tournant.
-Attends, dis-moi ce qui ne va pas, avait répliqué Eddie en prenant ta main.
-Ce n’est rien.
-Tu as pleuré, ce n’est pas rien. Viens, on sera plus à l’aise à l’intérieur, t’avait invité Eddie avec un doux sourire. 
Tu étais rentrée sans dire une réponse. L’inquiétude s’était faite plus forte dans le corps d’Eddie, il t’avait toujours vu souriante, prête à parler de n’importe quoi pendant des heures. Il n’était pas habitué à te voir ainsi silencieuse et vide de l’intérieur. En te regardant, il s’était dit que tu aurais pu t’effondrer à n’importe quelle seconde. Et peut-être que c’était le cas. Il n’avait pas parlé tout de suite, te laissant le temps de rassembler tes pensées pendant tu étais mutique, les yeux posés sur tes pieds. 
-Qu’est-ce qui s’est passé ? avait-il fini par te demander après quelques minutes. 
-C’est ridicule. Je t’ai dit que ce n’est rien de grave, avais-tu affirmé en balayant l’air de la main. 
-Vu l’état dans lequel tu es, je ne suis pas de ton avis. 
-Je ne vais pas te déranger avec mes problèmes insignifiants.
En t’ayant entendu utiliser le mot “insignifiant”, Eddie était devenu agacé. Il tenait beaucoup à toi, mais il avait vite fini par réaliser que tu avais toujours à penser que tes problèmes étaient moins importants que ceux des autres. Certes, vous n’aviez pas les mêmes problèmes, rien que sur le plan économique - ta famille est aisée contrairement à la sienne, mais ça ne voulait pas dire que tu ne souffrais pas. Eddie admirait ton altruisme, mais il le détestait quand ça t’empêchait de te mettre en priorité. 
-Parle-moi, je suis là pour ça, avait insisté Eddie.
-Je me suis disputée avec mes parents. Ce n’est pas la première fois, mais cette fois, c’est allé loin, avais-tu avoué en soupirant. Ça a commencé à cause de la note en histoire et puis, mes parents ont continué à me faire des reproches sur tout et n’importe quoi. Ils n’ont pas arrêté de me rabaisser, de me dire que je ne suis qu’une bonne à rien. Ils m’ont dit que ce n’est pas avec ces notes que je pourrai aller en école de médecine et je leur ai dit que je voulais être professeur des écoles et là, c’était le début de la fin. Ils m’ont clairement dit que je n’y arriverais jamais et que je pouvais faire mieux. Puis, ils ont fini par critiquer tout ce qu’ils pouvaient sur moi, avais-tu confessé avant de prendre une profonde inspiration. Tu sais, je suis habituée à toutes ces phrases, je ne devrais plus y réagir, pourtant ça m’a fait toujours aussi mal, Eddie. J’ai l’impression d’être une ratée à cause d’eux et peut-être que je le suis. En tout cas, je ne suis pas assez bien, ça c’est sûr.
À ta dernière phrase, tu avais fondu en larmes. Eddie n’avait pas perdu une seconde avant de te prendre dans tes bras. 
-Tu es assez bien, même plus. Et tu n’es pas une ratée non plus. Tu es intelligente et je sais que tu y arriveras dans la vie. Ne les écoute pas.
Eddie t’avait répété ces phrases afin de te calmer. Tu avais pleuré jusqu’à la dernière larme en te tenant à lui comme à une bouée de sauvetage. 
Quand tu avais enfin réussi à reprendre un souffle normal, tu avais senti un mal de tête pointer le bout de son nez puis, tu t’étais séparée de l'étreinte d’Eddie, le regard toujours fuyant. Tu te sentais honteuse d’avoir pleuré de cette façon. Jamais tu n’avais laissé quelqu’un voir cette facette de toi. Tu t’étais toujours occupée de tes émotions par toi-même. Pour toi, personne ne devait savoir quand, intérieurement, tu te sentais aussi mal. 
-Je suis désolée. 
-Pourquoi tu t’excuses ? t’avait-il demandé, les sourcils froncés.
-Je suis venue sans prévenir et j’ai déversé tous mes problèmes sur toi. Tu aurais très bien pu être occupé ou autre et je n’ai pensé qu’à moi. 
-Ne t’excuse surtout pas pour ça. Je suis ton petit ami, non ? Je ne suis pas là que pour les moments où tu es heureuse, je suis aussi là pour les jours où tu ne vas pas bien. C’est mon job d’être là pour toi, t’avait affirmé Eddie en te caressant la joue. 
-Certes, mais je voulais être la copine parfaite pour toi, toujours souriante, je ne voulais pas que tu penses que je suis moins bien et…
-Tu n’as pas à être parfaite, t’avait interrompu Eddie. On est humains, on est pas censés être parfait, encore moins quand on a notre âge alors, ne t’en fais pas. Mon opinion sur toi n’a pas changé. 
-Merci, Eddie, avais-tu commencé avec un léger sourire. Ça compte beaucoup ce que tu viens de dire. Je t’aime, avais-tu lâché sans t’en rendre compte avant d’ouvrir grand les yeux. Oh, mon Dieu, désolée, je…
-Je t’aime aussi. 
Après la phrase d’Eddie, vous vous étiez regardés avec amour avant de partager un baiser court et rempli d’amour. Tu avais repris Eddie dans tes bras, ayant besoin de le sentir contre toi à nouveau. 
Après avoir apprécié votre étreinte pendant un moment, vous étiez allés dans sa chambre pour vous reposer, tu étais émotionnellement épuisée. Eddie t’avait donné un médicament pour ton mal de tête puis, tu t’étais endormie en quelques secondes, les bras réconfortants d’Eddie autour de toi.
À partir de ce jour-là, tu avais appris à être un peu plus vulnérable avec Eddie, à t’ouvrir à lui, le laissant t’aider quand tu en avais besoin. Votre relation avait évolué, devenant un peu plus forte. Tu sentais au fond de toi qu’Eddie était quelqu’un de bien pour toi et tu étais heureuse avec lui. 
Malheureusement, tes efforts n’avaient pas été suffisants. 
Le mois de décembre venait de commencer et chaque lycéen d’Hawkins en était content. Les vacances d'hiver étaient bientôt là tout comme le célèbre bal d'hiver. Chaque jour, il y avait des demandes. Généralement, on pouvait voir des scènes mignonnes, parfois, c’était des refus assez durs. 
Eddie et toi aviez parlé du bal sans vraiment vous étaler. Il l’avait mentionné, voulant savoir si c’était un évènement que tu attendais avec impatience. Eddie s’en fichait comme de sa dernière chemise, mais il pensait que ça ne serait peut-être pas ton cas. Tu lui avais dit que tu aimerais y aller sans pour autant compter chaque jour jusqu’au bal. D’autre part, tu avais aussi la tête dans les cartons à cause de ton déménagement en janvier - ton père avait une opportunité de travail - donc aller au bal n’était pas dans tes priorités. 
En plus du bal, vous aviez également pensé à rendre votre relation moins discrète. En effet, presque personne n’était au courant pour vous deux alors que vous étiez ensemble depuis sept mois. Eddie ne voulait pas que tu deviennes le sujet de moqueries et de ton côté, tu appréciais avoir une relation rien qu’à toi. Toute ta vie, tu t’étais conformée à l’attente de tes parents et de tes amis. Toutefois, avec Eddie, c’était différent et tu voulais protéger cette partie de ta vie. 
Et c’est ainsi qu’Eddie s’était retrouvé avec un petit bouquet de roses en main à t’attendre en fin de la journée de cours sur le parking du lycée. Il essayait de se convaincre que les roses n’étaient pas de trop. Généralement, les filles aiment les roses, pas vrai ? Il espérait que tu n’étais pas l’exception à la règle. Et puis, c’était une demande pour le bal, il fallait que ça soit romantique. Certes, ce n’était pas le genre d’Eddie et il savait que tu n’étais pas très fleur bleue, mais il savait aussi qu’une fois de temps en temps, tu appréciais un geste romantique un peu cliché. 
Eddie avait séché toute la journée afin de préparer ce qu’il allait dire. Malgré son côté extraverti et sa capacité à improviser des discours, il voulait que ça soit parfait et n’étant pas du genre grand romantique, il avait peur de dire quelque chose de travers. 
Quand Eddie t’avait vu sortir du lycée avec quelques-uns de tes amis, il avait pris une profonde inspiration avant de se rapprocher de toi. En le voyant, tu avais froncé les sourcils. Après tout, il était censé avoir séché la journée de cours, tu ne t’attendais pas à le voir là. Tu avais aussi remarqué sa nervosité, chose qui n’est pas commun chez Eddie. 
-Est-ce que le Taré tient vraiment un bouquet de fleurs ? s’était étonnée ton amie Juliet.
-Il est en train de se diriger vers nous ? avait questionné ton autre amie Sarah. 
-Mon Dieu, j’espère pas !
En entendant les remarques de tes amis, tu t’étais rappelée que tu n’étais pas seule. Elles ne savaient toujours pas que tu étais avec Eddie et leurs commentaires en étaient la raison. Tu n’avais pas prévu qu’Eddie vienne te voir alors que tu étais avec elle. Certes, vous aviez parlé d’être moins secret, mais tu n'avais pas pensé le faire maintenant. Tu avais senti ton estomac se tordre, craignant ce qui allait se passer. 
-Y/N, est-ce que je peux te parler ? avait demandé Eddie avec un sourire nerveux.
-Elle ira nulle part avec toi. Parle-lui ici, avait ordonné Juliet avant que tu puisses répondre. 
-Très bien, avait-il accepté en se sentant plus gêné. Je sais qu’on a pas vraiment parlé d’aller au bal ensemble, surtout que ce n’est pas du tout le genre de soirée que j’apprécie, mais je sais que ça te plairait alors, et si tu le veux bien, je serais ravi d’être ton cavalier. Oh, je t’ai aussi pris des fleurs, avait dit Eddie nerveusement, en te tendant le bouquet, mais tu n’avais pas bougé. C’est trop, c’est ça ? Je savais que c’était cliché et…
-Le Taré vous embête ? avait questionné Jason Carver en venant vers vous avec d’autres membres de l’équipe de basket.
-Il a invité Y/N au bal, avait informé Sarah, faisant rire tes amis.
-Sérieusement ? T’es bête à ce point-là ? 
-C’est pas tes affaires, Carver, avait rétorqué Eddie en serrant les dents. 
-Qu’est-ce qui te fait croire qu’elle voudrait sortir avec un gars comme toi ?
-Parce qu’être avec un gars comme toi serait juste une déception. Et puis, je sais qu’elle veut sortir avec un gars de mon genre.
-Qu’est-ce qui te rend si sûr ?
-Je ne vais pas continuer à te parler. Alors, Y/N, qu’est-ce que t’en dis ?
-Tu n’as pas à répondre, l’avait interrompu Jason.
-On va au bal ensemble ? avait quand même continué Eddie.
En entendant la question d’Eddie, tous tes amis s’étaient mis à rigoler un peu plus fort. Eddie prenait sur lui pour ne pas réagir, restant concentré sur toi. Il n’avait beau ne pas comprendre pourquoi tu restais avec eux, il ne voulait pas créer une bagarre par respect pour toi. De plus, ce moment était censé être romantique, ça ne pouvait pas mal se finir.
De ton côté, ton cerveau avait cessé de fonctionner. Tu ne savais plus quoi faire et les rires et remarques de tes amis n’aidaient en rien. Tu voyais bien qu’Eddie attendait ta réponse positive, mais la pression extérieure t’empêchait de lui sauter dans les bras en acceptant sa demande et en prenant son bouquet. Tu avais ouvert et fermé la bouche à plusieurs reprises, ignorant quoi dire. Tu avais entendu une de tes amis les plus proches faire une remarque sur votre “potentiel” couple et comment il était ridicule en plus d’être voué à l’échec et avant que tu puisses réagir, tu avais rétorqué : 
-Eddie, tu as l’air d’être quelqu’un de gentil, mais on ne se connait pas donc non. Ne le prends pas mal, je ne voulais pas aller au bal de toute façon. Mais, je suis touchée que tu aies pensé à moi.
-Tu as raison, on se connait vraiment pas, avait-il répondu en cachant la douleur dans ses yeux. J’ai été de con de penser que tu serais différente des autres.
Et sur ces mots, Eddie avait violemment jeté le bouquet de roses à tes pieds puis il s’était éloigné. Tu l’avais regardé partir avec les larmes aux yeux et en t’insultant alors que tes amis s’amusaient de son humiliation. 
Tu étais restée figée pendant quelques minutes, n’arrivant pas à croire que tu avais pu lui faire ça. Après tout ce qu’Eddie avait fait pour toi, tu l’avais rabaissé. Après tout l’amour qu’Eddie t’avait apporté, tu l’avais laissé tomber pour des amis qui n’avaient jamais fait attention à toi.
Ce soir-là, tu avais pleuré toutes les larmes de ton corps. La douleur dans ta poitrine était insupportable, mais tu te disais que tu la méritais. Eddie devait sûrement être dans un pire état. Tu avais brisé sa confiance. Il t’en voudrait toute sa vie, c’était une certitude. 
Tu n’avais pas osé l’appeler, trop honteuse pour lui faire face. De plus, avec ton déménagement qui approchait, tu essayais de te rassurer en disant que, dans tous les cas, votre relation allait se finir. Cette pensée ne pouvait te réconforter que pendant une seconde avant que la culpabilité revienne. Tu avais fini par quitter Hawkins sans jamais pouvoir t’excuser alors que tu souhaitais plus que tout arranger la situation. 
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Mais maintenant, c’était ta chance. Tu peux enfin réparer tes erreurs. Tu dois le faire, même s’il y a risque qu’Eddie s’énerve contre toi. Tu es prête à recevoir ses foudres tant que tu t’excuses. Il mérite tes excuses. 
Le mardi soir, tu arrives au Hideout alors que le concert de Corroded Coffin a commencé depuis quelques minutes. Tu te fais discrète, restant dans un coin du bar. En jetant un coup d'œil aux alentours, tu remarques que peu de personnes les écoutent, ce qui t’agace. Tu n’aimes pas voir que le groupe d’Eddie n’est pas apprécié à leur juste valeur. 
En écoutant Corroded Coffin, tu réalises qu’ils se sont énormément améliorés. De plus, à présent, ils jouent plus de chansons originales que de reprises. Pendant ton écoute, tes yeux sont posés sur Eddie. Tu le vois heureux de jouer même si c’est un public composé de quelques ivrognes et de toi. Il s’amuse avec ses amis, son sourire est sincère. Son sourire te manque. Il avait toujours un effet thérapeutique sur toi. Tu aimerais pouvoir encore être la cause de son sourire. 
Tu écoutes chacune des chansons avec attention. La dernière te marque particulièrement. Tu n’as pas besoin d’écouter jusqu’au refrain pour savoir que le sujet est votre rupture. En écoutant sa douleur en musique, ton cœur se brise à nouveau. Tu vois dans les yeux d’Eddie qu’il ressent les émotions en même temps qu’il chante, comme si tu avais arraché son cœur la veille. À ce moment-là, tu souhaiterais que tout soit différent. Tu aurais aimé être l’inspiration d’une chanson qui le rende heureux sur scène, pas une où il est sur le point de s'effondrer à chaque mot.
Quand Corroded Coffin ont fini de jouer, tu les applaudis, suivi de quelques personnes qui le font par politesse. Eddie part à l’arrière du bar et tu finis par le suivre quelques minutes plus tard.
Dehors, Eddie allume une cigarette alors que tu te rapproches de lui, embarrassée et les bras croisés sur ta poitrine.
-Vous avez super bien joué, le complimentes-tu, attirant son attention.
-Merci. Bon, tu voulais me parler, non ? demande-t-il en apportant sa cigarette à ses lèvres. Je t’écoute.
-Oh, oui… Je… Je voulais te présenter mes excuses, bégayes-tu en évitant son regard pendant une seconde. Tu es quelqu’un de bien, Eddie et tu ne méritais pas que je te traite de cette façon. Je suis désolée de t’avoir brisé le cœur et je suis surtout désolée pour cette fameuse nuit. Je n’aurais pas dû t’humilier de cette façon en disant que je ne te connaissais pas, c’était méchant de ma part. J’aimerais pouvoir dire que j’ai agi de cette façon à cause de la pression de mes anciens amis, mais ils ne m’ont pas forcé à te dire non. J’avais le choix entre assumer mes sentiments pour toi devant tout le monde ou t’abandonner et j’ai choisi la mauvaise option. J’aurais dû te choisir, toi. Je te jure que si je le pouvais, je remonterai le temps jusqu’en décembre et je changerais tout. Je m’assurerais de ne pas prendre mes jambes à mon cou et t’aimer comme toi tu m’as aimé. Je retournerais dans le passé pour le changer, mais je ne peux pas, je le sais. Je vivrai toujours avec le regret de t’avoir perdu à cause de ma stupidité. Tu étais le meilleur petit ami que j’aie jamais eu et que j’aurai, continues-tu, ta voix pleine d’émotion. Tu étais parfait et j’aurais aimé le réaliser quand on était encore ensemble. Alors, je te demande pardon pour tout ce que je t’ai fait. Et si, par je ne sais quel miracle, tu acceptais de me reparler, de me donner une nouvelle chance, je te jure que je saurais t’aimer comme il faut. Pas forcément de manière romantique, mais je m’assurerai de ne pas tout ruiner une nouvelle fois. Je sais que ce je dis n’enlève rien à la douleur que je t’ai causée et tu n’as pas à répondre à tout ce que je viens de te dire, mais tu méritais de l’entendre, finis-tu avant d’éclaircir ta gorge. Je vais te laisser tranquille maintenant, ajoutes-tu avant de tourner les talons. 
-Y/N, attends ! te retient Eddie et tu te retournes vers lui. Merci pour ce que tu viens de dire. J’apprécie. Je ne sais pas si un jour j’arriverai à oublier ce que tu m’as fait, mais j’apprécie tes excuses.
-Tu m’as tellement donné, c’est le moins que je pouvais faire. J’espère que la prochaine personne que tu aimeras saura t’aimer comme j’aurais dû. 
Tu lui fais un dernier sourire avant de partir. Tu te sens plus légère maintenant que tes excuses sont faites, mais tu sais que ta culpabilité ne te lâchera jamais. Peut-être que dans un autre univers, tu n’as pas fait l’erreur de le repousser ? En tout cas, cette idée te réconforte.
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arypurple · 10 months
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DL - Résumé foireux S01.ÉP05
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Repensant à ce que Fedora-chan lui a dit dans l'église, la blondasse est en train de cueillir les roses. Pourquoi ? J'en ai foutrement aucune idée ! Soudain, l'hystérique arrive avec sa peluche et lui ordonne de le suivre avec les roses cueillies, puis va dans un cimetière avec elle. Il lui dit ensuite que la froideur, l'odeur des tombes et le silence l'excitent sexuellement lui font se sentir bien. Il affirme ensuite que sa mère repose dans la tombe en face de lui... avant de dire qu'il l'a butée. Nikel... Alors, Yui... tu te retrouves avec un nécrophile taré qui adore l'ambiance des cimetières, mais en plus il te sort comme ça qu'il a zigouillé sa maman, donc fais pas chier. Sous les ordres du gamin, elle pose les fleurs sur la tombe avant de lui dire qu'elle s'en va. Ça met l'hystérique en colère qui commence à gueuler en réduisant le bouquet en miettes avant de rabaisser notre petite blonde en lui rappelant encore qu'elle n'est rien qu'une humaine. Apeurée, elle recule et on constate son immense talent à trébucher. Au bord de l'érection Amusé, Kanato rigole et lui ordonne de lui implorer son pardon. Après ses excuses, il se jette sur elle pour la croquer... mais il recule avant de dire que les humaines se mettent en colère si on les embrasse pas avant l'acte. Venant de quelqu'un qui apprécie plus la compagnie des cadavres que celle de sa famille, je suis pas étonnée de sa logique foireuse ! Il lui roule une pelle avant de la mordre. Sous le choc d'un sang aussi sucré, l'hystérique la remord avant de caresser ses cheveux et son épaule en se disant que tout est okay si elle prend du plaisir (ça ne fonctionne pas, coco !). Après Yui retourne au man... attendez ! J'ai l'impression d'avoir vu cette démarche quelque part... ah oui, ça me revient maintenant !
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Le tonton pédophile fait un coucou à Tsundere Simulator et disparaît après avoir parlé de l'Éveil. Car on manquait justement de cliffhanger ! De retour au manoir, Plante Verte entend des... des gémissements ?! En plus, il y a même la musique qui donne une ambiance obscène. Oh et puis, merde ! C'est sans doute Claude Faustus en train de jouir sur une partie d'échec... il aime vraiment les échecs, celui-là. En fait non, c'était un cauchemar et monsieur se réveille après que Yui ait mis une main sur son épaule avant de se faire un thé, de critiquer la fille et quand elle demande si Shuu utilise cette salle, il le prend mal. Il lui prépare donc un thé "spécialement pour elle" avec une bonne dose de GHB (non, je vous rassure ou pas, c'est du poison). En plus, ce con lui en refait avaler de force avant qu'elle ne s'effondre au sol et lui sort que c'est vulgaire de s'étouffer de la sorte. Okay, parce qu'il y a une manière polie et respectable de s'étouffer avec du poison ? Tu m'en diras tant ! Comme elle s'est coupée avec un éclat de la tasse renversée au sol, Reiji prend sa main avant de la lécher et il affirme ne pas avoir de goût pour les choses qui ne sont pas parfaites (eh bah, il ne doit pas souvent se regarder dans le miroir alors 😂) comme la tasse qu'il a sans doute dérobé dans la collection de vaisselle de sa grand-mère. Yui se lève en se chiant presque dessus et deux voies s'offrent à elle: fuir par la porte ou reculer contre la bibliothèque. Comme le talent de faire des choix intelligents manque cruellement dans son code génétique, elle opte pour la bibliothèque. Le Butler la rejoint vite et lui dit que les humains, quand même qu'ils soient que des sacs de sang sans valeur, réclament plus de plaisir que n'importe quel être et pense que lui croquer la nuque va lui faire plaisir. Question de paraître encore plus creepy, Reiji lui dit qu'il va soigner sa plaie, serrer le bandage si fort au point de couper la circulation du sang dans ses doigts afin que ceux-ci pourrissent et tombent. Il s'excite presque devant son visage terrifié et alors qu'elle vient tout juste de perdre connaissance, Monsieur-J'ai-Un-Gros-Balais-Dans-Le-Cul- se remémore la fois où il a fait buter sa daronne et lui pardonne pas d'être morte heureuse. Bon, au moins c'est clair il faut ajouter le mot "matricide" sur la liste des défauts communs des frères...
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pia-writes-things · 1 year
Text
Le film du Visiteur du futur étant enfin en VOD, c'est parti pour un live blog !
Rien que la musique du début me donne envie de pleurer 😭😭
IL EST LÀ
Et on l'entends pas dire son discours 😂😂
Le coup du chinois et du mandarin mdrrrr
La brigade temporeeeelle
Bon bah RIP McFly et Carlito hein 😅
Le tiiitre ! Je suis tout chose
Hakzvakzbr, ils sont dans le labo d'Henry
La musiiiiique bordel
Mon dieu cette scène d'ouverture est INCROYABLE
On stan la fille activiste qui va emmerder son père en en conférence
Ptdrrr les stratégies militantes pourraves
Vraiment les feels que me donne la musique, j'ai mal au cœur
La Pia de 14 ans en mois est en PLS
Le père d'Alice me hérisse les poils
ALEX RAMIRES MY BELOVED
Oooouh la famille dysfonctionnelle bonjour
Oh putain ! La musique de la fin de la saison 3 en sonnerie de tel 😭😭
Les blagues sont si drôles : "Ta vidéo tu peux te la carrer dans le cul" "C'est déjà fait" 😂😂
"Vous êtes qui" -> "Vous d'abord" -> Il commence son speech et elle l'assomme, enchaînement parfait 😂😂
Le trio Audrey, Matthieu et Vincent est PARFAIT
LE PREMIER "VOILÀ CE QU'IL VA SE PASSER" I'M CRYING 😭😭 PLEASE LET ME IN PEACE WITH THE FEELS
MATTEO QUI SAUVE RENARD !
"La patronne va être tellement vénère" On peut la voir la patronne please 👀👀
RAPH !
Il est si chou, tout timide à leur dire de pas avoir peur
Première vision du futur, ça fait un choc 😅
MICHEL !
CONSTANCE !
Et Richard ptdrrr
Gilbert Alibert c'est tellement un nom de merde tho 😂
Raph is too pure
Ah bah non, il s'est bien endurci dis donc
Un fifa mdrrrrrr
Les zombies !
HENRY
Comme il se la pète 😂
Le "J'avais raison" envers son père, ça doit être si satisfaisant 😍
"Ils sont où vos jetpacks" 🤣🤣🤣
Oh les gens qui kiffent Henry ont dû se REGALER
(Sidenote : on apprécie la vision plutôt nuancé du nucléaire qu'on a eu entre Renard et Gilbert)
Purée, iels retiennent pas leur coups en terme de politique 😮 We stan
Purée, les discussions entre Renard, Henry et Raph sont hilarantes 😅😅
Les entrées de la brigade temporelle sont toujours tellement dramatiques 😅
François a mis tous ses potes dans le film en fait 😂
"Zombiephobe" 😂😂
Oh c'est rude comme backstory la daronne
LE TERRIER
La réf à Clotilde, be still my heart
KYAN ET NAVO
"Je l'ai lu sur FB" 😂
Oh la vache, elle rigole pas Alice
Et son père me pète les couilles
Iels ont remis plein de musique de la série, I'm emotional
J'ai peur pour le labo 😬😬
Ah bah oui, RIP le labo
La cinématographie tho
HENRY
NON
WTF
Pourquoi ? I swear to god if he's dead...
*singsong* On va aller au Terrier ! Et on va voir Belette 🤗🤗
I really don't know how I feel about Renard et Belette being together...
C'est moi ou Raph est vachement plus awkward qu'avant ?
BELETTE
Terrier avec une faute d'orthographe, je meurs
Mais aussi 🥰🥰🥰🥰
🫠🫠🫠 Moi actuellement
Le complexe du héro de Renard de retour !
La meute my beloved ! Ces gamins sont incroyables 🥰🥰
Henry 😭😭😭😭
Putain mais après Judith, ils peuvent pas nous faire ça
Mais euh, c'est un désastre là : Henry est mort, Renard et Raph sont inconscients, la Meute se rends 😭😭
The way I'm attracted to Constance is not okay
"CRS du futur" + le sous texte sur le conservatisme de la Brigade is 😙👌🏻
La conversation avec le double du futur c'est chaud 😬😥
Purée, leur maison c'est pas une maison de pauvre 😮😮
La confrontration Renard / Constance 👀👀
Et le tutoiement qui lui échappe !! 😵😵
Il va me falloir 3 jours pour m'en remettre 😭😭
Je suis en PLS sur le sol
Oooh ce câlin trop mignon entre Alice et Gilbert !
Je suis une petite boule d'émotion... Je vais devoir scroller loooongtemps sur Tumblr dans le tag après ça
Tant de potentiel gâché entre elleux deux
Ooooh dark!Constance is out !
Tout le passif qu'il y a entre Matteo, Constance, Raph et Renard me rends DINGOS
Henry qui participe à sa propre reconstruction 😂
Faudrait que je lise les mangas pour comprendre pourquoi Louise tique quand on dit qu'alors est assisté
Mais Constance pourquoi tu es devenue aussi méchante 😭😭😭 I wanna rip my heart out
YES LOUISE !
Raph 🤦🏻‍♀️🤦🏻‍♀️
La tension entre Louise et Constance tho 👀👀
Judith et Constance qui se battent 🤝🏻 my lesbian awakening => Louise et Constance qui se battent 🤝🏻 my lesbian continuing 🤣🤣
Raph et la piscine mdrrr
Oh fuck, Renard qui laisse Matteo sur le front de 14-18... Ça a des vibes Doctor x Master 👀👀
I'm scared pour le Terrier 😬😬
Showdown Matteo x Renard
I'm REALLY emotional
J'aimerai une petite réf à Judith SVP
Je ship Alice et Raph
RIP les gens du bar...
Purée le Terrier 😭😭
Le regard entre Belette et Henry 😭😭😭😭
Changement temporel !!!
RIP Alice par contre
I should not feel sorry for Constance and yet...
Le câlin Renard et Constance, I am shaking crying sobbing chewing my own knuckles
Purée c'est si bien fait et si triste à la fois cette fin 😭😭😭😵😵
Ce film is destroying me
How can she still be alive ?
What ?
DW en sueur face à ce paradoxe
REM MY BELOVED
Bon bah je suis in love 😍 Juste déçue de pas avoir de réf à Judith mais c'est un détail
Il était incroyable, il a quand même fondamentalement changé mon cerveau, I'm actually crying. Genre je suis vraiment très emotional là. La moi de 14 ans aurait jamais pensé vivre ce moment, et j'ai attendu tellement longtemps pour le voir depuis septembre 😭😭
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 4 (1/2)
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Salut tout le monde, et bienvenue pour la suite de ce Hateread sur le tome 10 de Tara Duncan ! Cette fois j’ai appris de mes erreurs de la dernière fois : je coupe la critique du chapitre en deux, et je le ferai également avec celles des prochains chapitres si je le juge nécessaire.
Dans le chapitre précédent, Tara rembarrait son cinquante-sixième prétendant et imaginait que c’était une bonne idée d’aller secouer les objets démoniaques comme un nid de frelons asiatiques. On s’était arrêtés au moment où Moineau, l’une de ses meilleures amies, entrait en trombe dans sa chambre pour lui annoncer une terrible nouvelle : elle est fiancée !
Le chapitre s’intitule « Moineau, ou comment choisir exactement le Garçon qu’il ne faut pas au moment où il ne faut pas et le regretter vraiment, vraiment beaucoup »
Soupir.
« — Quoi ?
À peine l’exclamation incrédule quittait-elle les lèvres de Tara qu’elle la regrettait. Moineau, le regard navré, tressaillit.
— Je suis fiancée, répéta-t-elle comme si elle n’arrivait pas à réaliser ce qu’elle disait.
— Quoi ? reprit de nouveau Tara, le cerveau bloqué. »
Vas-y répétez-le une troisième fois j’ai pas suivi.
J’ai déjà envie de me plaindre… Mais non, vous savez quoi, je vais rien dire pour cette fois. Cela dit je commence à envisager de distribuer des Oscars pour les débuts de chapitre les plus claqués de ce livre.
Moineau en fait des caisses sur cette histoire de fiançailles, à base de « oh là là mes parents vont venir me tuer », et Tara est un peu confuse par la situation et lui pose une question un peu bête.
« — Tu es fian... (elle n’arrivait même pas à prononcer le mot)... mais pourquoi ?
OK, elle avait des excuses, elle était sous le choc, mais, là aussi, à peine les mots quittèrent-ils sa bouche qu’elle réalisa à quel point ils étaient stupides. Moineau ne dit rien, mais son regard parla pour elle. Et il précisait :
« C’est débile, comme question. » »
Oh putain… Bon non, là, je peux plus.
Moineau est arrivée en pleurs dans la suite de Tara. En principe, cette histoire l’affecte. En principe, si ça la met dans cet état, c’est qu’il s’agit d’une nouvelle réellement désastreuse. Si elle est assez détendue par rapport à ça pour jouer les blasées face à la réaction de Tara, je ne vois pas pourquoi elle ne laisse pas son Héritière Impériale/Impératrice bis de meilleure pote se reposer de ses entretiens sans venir ajouter un problème qui n’en est pas un à la pile.
Pour le coup je suis obligée de défendre Tara. Moineau néglige toutes les raisons que Tara a de pas être réactive ou cohérente. Je ne suis peut-être pas investie dans l’intrigue, encore une fois, mais pour un personnage qui est censé l’être, rappelons que Tara :
1 - enchaîne les prétendants
2 - a des devoirs compliqués à remplir
3 - a volontairement choisi de s’écarter de ses potes par crainte de ce que Dark Tara pourrait leur faire
4 - a elle-même deux prétendants d’importance qui ont demandé sa main récemment
Et bon, même si c’est affreusement con et illogique, la situation avec les objets démoniaques, même si elle n’est pas connue des autres personnages, a de quoi la stresser.
Rajoutons à ça le fait que Moineau est très oublieuse, de façon qui ne colle pas avec son personnage. Elle n’a pas conscience que quelque chose cloche avec Tara depuis des semaines, alors que dans le tome précédent elle était la première à deviner en quelques minutes que la miss à mèche blanche comptait partir en mission solo quand Fabrice a été blessé.
Cela dit, je peux pas reprocher entièrement à Moineau de ne pas garder l’œil vissé sur Tara et de faire des choses un peu frivoles pour changer, à la place… mais le problème, c’est que si elle se monte la tête pour lesdites choses frivoles, on est pas rendus. À moins d’en faire quelque chose d’intéressant : montrer que par contraste, elle apprécie de mener une vie plus « quotidienne » quitte à se prendre le chou pour des problèmes qui n’en sont pas ! Là, je comprendrais l’idée !
Mais bon c’est pas dans Tara Duncan que je pourrai voir ça.
Franchement, je ne trouverais pas aberrant que Tara la rembarre, ou au moins recadre la conversation sur quelque chose de plus sérieux.
Bon, tout ce monologue pour dire que si la scène se prétend drôle, je peux pas trop me plonger dans le mood, perso. Avec tout ce qu’on sait de la situation de Tara, le moment semble pas trop bien choisi pour des petites rigolades.
Le décalage continue :
« Tara fit un pas en arrière, lâchant son amie. Elle ne voyait qu’une seule explication à un engagement aussi soudain : par tous les Dieux d’AutreMonde, Moineau était enceinte ! (Quoi…?) Là, Tara ressentit comme un gros besoin de s’asseoir. Elle recula jusqu’au sofa rouge et fit signe à Moineau de faire de même. La ravissante jeune fille brune aux longs cheveux bouclés s’assit docilement et regarda sa blonde amie. Elle portait sa robe bleu et argent de sortcelière du Lancovit, ce qui signifiait qu’elle venait sans doute juste d’arriver du petit royaume. »
Tara, pourquoi, comment. Qu’est-ce qui te fait lâcher une déduction comme ça. Comment tu peux retenir « machinalement » par cœur la liste des localisations des objets démoniaques, que tu as vue il y a DES ANNÉES, mais sortir des conneries pareilles ?!
« Moineau avait bien assez à faire avec ses problèmes, mais elle remarqua que Tara n’avait pas l’air très heureuse. Un pincement de culpabilité vint s’ajouter à l’angoisse qu’elle éprouvait.
Elle éclata de nouveau en sanglots. »
Moineau, ma chérie. Ta gueule.
Je précise tout de suite que je ne juge pas les gens qui pleurent pendant une situation stressante, hein, ce sont des choses qui arrivent et franchement on ne peut pas être parfait dans un moment qui nous secoue. Je ne suis pas la dernière à paniquer, souvent même pour des raisons peu importantes.
PAR CONTRE, mademoiselle Gloria de mes couilles, personnage fictif que je me cogne dans cette aventure à la con, et qui vient de se fiancer (aka genre… d’accepter de se fiancer à quelqu’un ? De son plein gré ?), j’ai vaguement du mal à compatir. Wow, Moineau, tu viens d’accepter une demande en mariage, qu’est-ce que tu veux que je te dise, bravo, RIP ? Si tu ne voulais pas l’accepter pourquoi tu l’as accepté ?
Si le Lancovit avait des enjeux quelconques d’expliqués qui nécessiteraient que Moineau se marie, je dis pas. Mais là c’est juste du remplissage. Dans la vraie vie, on peut venir parler de ses problèmes à sa meilleure amie, même si celle-ci en traverse de pires. En revanche dans ce livre ça me soûle.
Bref. Livre.
Tara la prend dans ses bras pour la consoler :
« — Bon, fit Tara d’un ton raisonnable lorsque les pleurs commencèrent à s’espacer un peu. Maintenant, peux-tu m’expliquer ce qui s’est passé ?
Moineau se dégagea, s’essuya le nez avec sa manche, sans se préoccuper de savoir si le tissu magique absorbait le liquide et fronça de nouveau les sourcils.(Déplace ta virgule derrière « liquide » ou ajoute-en bougre de...)
— En fait, je ne sais pas très bien !
Ah bon ? Cela paraissait pourtant clair à Tara. Une fille, un garçon (Un Gars, une Fille, j’ai la ref) et paf, un bébé neuf mois plus tard. Ils étaient dans la bouse de traduc. »
La déduction est toujours absolument mauvaise mais Tara ne la remet pas en question pour des questions d’« « « humour » » », (ouais, faut la dire lentement, celle-là). C’est vraiment très visible que c’est une scène de sitcom foireuse, j’entends les rires préenregistrés et je vois le logo de Disney Channel, abrégez mes souffrances svp.
« — OK, fit-elle patiemment. Alors, commence depuis le début. Tu es fiancée à... ?
— Je ne te l’ai pas dit ?
— Non.
En fait, Tara avait une bonne idée du coupable, mais espérait de tout son cœur que ce n’était pas Jer...
— Ben, à Jeremy bien sûr ! Je sors avec lui depuis plusieurs semaines. Il m’a fait sa demande. Hier soir.
Ah, raté. »
Tu veux qu’elle se fiance à qui ? Cal ? Fabrice qu’elle a quitté au dernier tome ? Pourquoi Jeremy pose problème ? Et puis en quoi ça t’intéresse, t’étais pas censée couper les ponts avec elle, en fait ?? Trouve une excuse et gerte-la !
« — Il a fait sa demande lorsque tu lui as dit ?
Moineau la regarda d’un air perplexe.
— Quand je lui ai dit quoi ?
Galant lui lança un avertissement, mais les mots quittèrent la bouche de Tara avant que son cerveau n’ait le temps de les retenir.
— Que tu étais enceinte ? »
*rires préenregistrés*
Et une coupure, une. Oui on va pas se faire chier à réserver les coupures aux situations dramatiques et sérieuses, on est dans Tara Duncan, merde.
« On aurait assommé Moineau avec un traduc poilu qu’elle n’aurait pas eu l’air plus surprise. (Assommé avec un traduc ? Genre tu choppes les sabots du bison et tu le balance comme une batte de baseball… ? « Un traduc poilu aurait assommé Moineau », utilise ton lore comme il faut !)
— En... enceinte ? chevrota-t-elle, mais je ne suis pas... (Elle regarda Tara puis, très illogiquement, vu qu’elle venait de pleurer toutes les larmes de son corps, éclata de rire.) »
C’est pas illogique, ça existe. Ça s’appelle « faire une crise de nerfs ».
« Moineau finit enfin par se calmer.
— Tu sais, parvint-elle enfin à articuler, j’oublie tout le temps que tu es terrienne, enfin que tu as été élevée sur Terre. Vous avez vraiment une conception moyenâgeuse des rapports humains, hein ? (Généraliser les habitants d’une planète entière au comportement d’une seule adolescente, un régal <3) Sur AutreMonde, il n’est pas possible de tomber enceinte si on ne le veut pas. En fait, c’est tomber enceinte qui est compliqué. Le flux magique est si puissant qu’il perturbe la fécondation. Peut-être pour compenser le fait que nous vivions bien plus longtemps que les humains normaux, afin d’éviter que la planète ne soit surpeuplée, je ne sais pas. (Putain madame S.A.M., merci de dropper ces morceaux délicieux de lore dans un passage de comédie, si vous saviez comme ça manquait) Bref, si je tombais enceinte, ce serait volontaire et rien n’obligerait qui que ce soit à m’épouser. Non, Jeremy a décidé qu’il était amoureux de moi et il m’a demandé en mariage. Et moi, je n’ai pas fait attention au fait qu’il y avait des scoops tout autour de nous, parce qu’il m’avait fait boire du bullage et que du coup, j’étais un peu… euuh, distraite. »
Jeremy est un porc qui propose à une meuf qu’il a alcoolisée de se fiancer et qui ne se soucie pas que ce soit une princesse et que la médiatisation de l’événement l’engage. Merci beaucoup de cracher sur ce perso qui était pourtant intéressant jusque-là, c’est charmant.
Et je ne sais pas quoi dire concernant cette question de fécondation perturbée. Tu dois lancer un sort pour empêcher le fœtus de se développer ? Pourquoi le flux magique « compenserait » la longévité des habitants, un flux c’est un truc naturel autorégulateur ? A quel point il faut baiser pour avoir un gosse dans cet univers ? Pourquoi c’est amené là ? Ils pensent quoi de l’avortement, les sortceliers ? Et Selenba, comment ça se fait qu’elle soit infertile ? Pourquoi je suis censée m’intéresser à un sujet dont tout le monde se moque depuis dix tomes et qui, soit dit en passant, n’a jamais été amené avant ? Pourquoi on aborde ça avec une déduction foireuse de Tara sur un événement qui n'a rien à voir, quand on a le personnage parfait pour en parler, aka Lisbeth ?
Lisbeth, la tante de Tara, non moins que l’Impératrice d’Omois depuis un bon moment, excusez du peu, et qui n’apparaît dans ces bouquins que pour avoir une description de sa tenue monochrome du jour et se faire vaincre systématiquement. Lisbeth qui est stérile, qui a Various en love interest depuis le dernier tome, dont l’histoire mériterait plus de place dans cette série. Pourquoi ne pas prendre l’occasion de parler de ces histoires avec eux, plutôt qu’avec les gamines ?
Hurgh.
J’ai lu que 3 pages de ce chapitre et il en reste 18, dites-vous bien.
Moineau nous apprend ensuite que toute la famille de Jeremy guettait leur échange et ont sauté de joie quand elle a dit oui. Ils ont commencé les préparatifs - et ces gens sont dégueulasses ?!
Des fiançailles forcées par l’alcool et une famille complice, putain mais quelle horreur.
« Depuis que nous les avons délivrés du Continent Interdit, [les membres de la famille de Jeremy] rêvent que Jeremy s’allie avec l’une de nous. Je sais que tu étais leur premier choix, d’ailleurs.
Tara soupira.
— Je suis l’Héritière d’Omois, Moineau, je suis le premier choix de tellement de gens que j’ai l’impression d’avoir été transformée en côtelette.
Cela fit de nouveau rire Moineau. Bon, au moins, elle ne pleurait plus. Bieeeen.
— C’est... euh, un peu jeune pour s’engager, non ? souligna Tara, tout en ayant l’impression bizarre d’être une vieille rabâcheuse.
— Évidemment que c’est jeune ! grogna Moineau qui se leva et pour faire les cent pas dans la pièce. »
Ahahahahahahaha
1/ Tara j’essaie désespérément de te supporter, mais là ta pote vient de t’apprendre qu’elle se retrouve fiancée par pression groupée, inquiète-toi d’elle plutôt que de te plaindre. Je sais que je disais le contraire plus haut, mais je n’avais pas le contexte, et toutes ces explications justifient que Moineau s’alarme et panique.
2/ MOINEAU RIT ?? MAIS QU’EST-CE QUI TE FAIT RIRE ? ON VIENT DE TE FORCER A T’ENGAGER DANS UNE RELATION ET TU AS POTENTIELLEMENT LA PRESSION FAMILIALE DE TON GARS EN PLUS ??
J’ai trop subi des mecs pour trouver cette situation drôle
3/ Oh bah oui Tara, c’est être une vieille rabâcheuse que de dire qu’elle est jeune pour s’engager... Ta pote a quoi, dix-sept ans ? Et pas pour insister, mais elle n'était pas consentante !
4/ Je n’arrive pas à supporter cette scène pour la simple raison que Moineau est une girouette. Elle arrive en sanglots chez son amie, fait la blasée quand celle-ci est déconcertée, rigole nerveusement, puis rigole franchement, et maintenant elle grogne et je… Cette scène est censée être quoi ? Une scène comique ? Une scène d’exposition ? Une scène dramatique ?
Dans cette scène, Moineau est une espèce de non-personnage qui n’a aucune espèce de cohérence d’une réplique à l’autre. Que voulait faire madame S.A.M. avec elle ?
Nous faire rire ? Dans ce cas faites-en des caisses, assurez-vous que le lecteur n’ait pas à s’inquiéter de la situation ! Moineau pleure comme une drama queen, dit des choses incohérentes, essaie de se poser sur une chaise et tombe, je ne sais pas ! Montrez que Tara est déstabilisée parce que c’est un problème véritablement minuscule ! Et faites-en un problème minuscule en effet ! Montrez que Moineau voulait se fiancer, que Jeremy et elle s’étaient mis d’accord, mais qu’ils voulaient que la demande soit parfaite ! Qu’ils l’ont longtemps préparé, même ! Et surtout que le souci avec le fait d’avoir accepté devant des scoops n’est pas que Moineau n’était pas sûre, mais que la demande n’est pas du tout comme elle le voulait ! Montrez que Jeremy était pété aussi ! Montrez que la famille réagit avec beaucoup de joie, par contraste, parce que je ne sais pas, ils étaient au courant du plan des tourtereaux ! Tiens, vous qui adorez insérer des éléments de culture des différentes espèces, vous pouvez vous amuser avec ça : dire que par coïncidence, la demande de fiançailles ressemble beaucoup aux traditions d’une autre espèce d’Autremonde, et que la famille décide de faire les préparatifs à la manière de cette espèce, parce qu’ils pensent que ça leur fera plaisir !
Parce que jamais vous ne me ferez rire en laissant entendre que Moineau a été forcée à consentir à des fiançailles alors qu’elle n’était pas sûre !
Nous expliquer la situation ? Alors virez-moi ce ton humoristique, oubliez le malentendu de Tara qui pense que Moineau est enceinte, virez les éléments comiques et concentrez plutôt la narration sur ce que Tara ressent face à l’annonce, tout en ne focalisant pas tout sur elle. Moineau se contente d’expliquer ce qu’il s’est passé, et Tara considère ça comme un problème à rajouter à la pile mais décide d’être quand même là pour son amie. La narration peut parler de ce que ressent Tara depuis que Moineau n’est plus proche d’elle, la faire hésiter sur sa décision de s’éloigner de ses amis pour les protéger de Dark Tara, bref, appliquer concrètement la décision suggérée dans le précédent chapitre.
Et en parlant d’appliquer concrètement la décision suggérée dans le précédent chapitre : si vous voulez nous mettre face à une situation dramatique, il y a tout le potentiel. La distance entre les deux amies, la pression psychologique que subit Tara qui peut tout bonnement exploser en colère face aux pleurs de son amie, puis se transformer en culpabilité quand elle comprend ce qui arrive à Moineau, Moineau qui lui reproche d’être distante, Tara qui lui reproche de ne plus la comprendre, de l’avoir remplacée, n’importe quoi !
À la place, toute la scène est un genre d’amalgame qui se veut drôle mais exposant à la fois, et qui ajoute des éléments affreux avec un ton léger, ce qui donne l’impression que l’autrice n’a pas de recul sur ce qu’elle écrit. C’est exactement comme quand, dans le tome 9, Selena et Danviou avaient envoyé le fantôme d’une gosse de six ans s’incarner dans le corps ressuscité de Selena, quand Magister essayait de la ramener auprès de lui.
Je doute de pouvoir espérer que le traumatisme de Moineau soit traité comme tel, donc pour l’instant, on va avancer.
Tara a rendez-vous avec son cinquante-septième prétendant, mais se propose d’aider Moineau à refuser le mariage, en voulant user de son expérience de rembarrage de prétendants. C’est mal amené, et incohérent puisqu’elle était supposée se mettre à distance de ses amis, mais bon, ça reste une preuve d’amitié je suppose. Moineau songe qu’elle ne veut pas mêler Tara aux intrigues politiques du Lancovit où elle-même vient de s’empêtrer en acceptant cette demande de fiançailles, et huh… j’espère qu’on en saura plus ? Parce qu’on manque cruellement de contexte, pour l’instant. Bref les deux jeunes filles se rendent à une réception pour mettre en application le plan de Tara.
On a plusieurs paragraphes rappelant à quel point il est beau le palais impérial d’Omois. Et apparemment, Moineau agit comme si « sa Bête » était une entité à part d’elle. Ça n’avait pas été introduit avant, mais on va dire que c’est de l’évolution de personnage.
Les deux jeunes filles passent devant un écran de cristal :
« À son grand désarroi, Moineau découvrit qu’une émission « people » s’était emparée de ses fiançailles avec Jeremy, qu’elle annonçait en grande pompe.
— Et slurk, slurk, slurk, murmura la jeune fille. Manquait plus que ça !
Des images d’elle en train de faire la fête avec ses amis et Jeremy, dont une où elle brandissait non pas une, mais deux bouteilles de bullage dans ses pattes de Bête, ce qui les faisaient paraître toutes petites, la fit frémir. Tara lui lança un regard plein de compassion. »
Vous voyez ce que je veux dire sur le traitement de la scène précédente ? Une fois rapporté, le passage de la fête n’a rien, mais rien de drôle.
Après cette émission, Tara et Moineau voient passer une publicité vantant les mérites de la condition de loup-garou, ce qui alarme Tara car il semble que T’eal, le président des loups-garous (qui est aussi l'ex de sa mère, Selena), veuille recruter des sortceliers dans son armée.
Puis elles arrivent en salle de réception, et à peine entrées, tout le monde regarde Tara avec convoitise.
« Ah. Moineau comprenait soudain un peu mieux pourquoi son amie avait l’air si malheureuse. »
On dit « l’air si malheureux ». « Malheureux » s’accorde avec « l’air ».
Moineau va se refaire une beauté parce que dis donc oh là là elle a pleuré. Quand elle revient, Tara est plus loin, entourée de gens. Un jeune homme interpelle Moineau :
« Soudain, elle remarqua que sa peau avait de très vagues reflets bleus. C’était assez joli. Avait-il des ascendances elfes ? Mais il ne présentait aucune de leurs caractéristiques physiques. Du coup, elle le dévisagea, curieuse.
— Je vous connais, dit-il d’une voix douce. J’ai déjà vu... mais oui, vous êtes la célèbre Gloria D’aavil ! La princesse du Lancovit ! »
Il la remercie car elle et le magicgang ont plusieurs fois sauvé la planète et notamment des membres de sa famille. Quand Moineau lui demande qui il est, il révèle qu’il s’appelle Glubl et qu’il est un gnome.
Et là je me dois de laisser le passage suivant en entier, parce que je phase complètement dessus :
« — Euh, je crois que votre amie vient de renverser son gobelet sur mon ambassadeur.
Moineau se retourna, surprise. Il désignait un gros pot de fleur aux verdoyants branchages. On avait servi de l’alcool à Tara et elle détestait ça, mais comme c’était la production de l’un des prétendants et qu’il lui avait expliqué que c’était une liqueur unique et très rare, elle avait essayé de s’en débarrasser discrètement.
En le vidant dans le pot de l’ambassadeur de Santivor, planète exclusivement peuplée par des plantes intelligentes, les Diseurs. Sauf que celui-ci ne ressemblait pas du tout à un Diseur.
Il ressemblait vraiment à une plante en pot.
Glubl se précipita dès que la plante se mit à bourdonner, car tous télépathes et se nourrissant de lumière et d’eau, les Santivoriens n’avaient pas de bouche. Cependant, ils étaient capables – Moineau ne savait pas très bien comment – d’émettre des espèces de sons sifflants ou très sourds par les petits trous qui leur servaient de nez et vu... ou plutôt entendu... ceux qu’il émettait en ce moment précis, il n’avait pas l’air content. Du tout. »
Je… je sais pas trop par quoi commencer.
Déjà, ça ne se fait pas sentir ici car je n’ai pas laissé le passage où Glubl se présente, mais la transition entre cette présentation et le passage de l’ambassadeur est très foireuse. On a à peine le temps de se remettre de son annonce et de qui il est qu’on enchaîne directement sur ça. Mais bon, ça, ce n’est pas forcément un problème, ça peut donner du suspense amusant.
Cela dit, un autre problème, narratif celui-ci : si on est censés suivre le point de vue de Moineau, elle ne peut pas savoir pourquoi Tara renverse le contenu d’un verre sur une plante. Ça peut sembler n’être qu’un détail, mais on passe d’un point de vue interne à un point de vue omniscient : la « caméra » métaphorique vole de Moineau à Tara, sans prévenir, ce qui déstabilise encore le lecteur.
Et enfin, le dernier paragraphe n'est pas terrible à lire. Le « vu… ou plutôt entendu… » n’a aucun sens et coupe la progression de la lecture, j’ai dû m’y remettre à plusieurs fois pour relire l’ensemble, et ça m’a sorti de la scène.
Bref, en gros l’ambassadeur de Santivor est venu avec Glubl et a l’apparence inhabituelle d’une plante en pot. Et personne ne prend la peine de le signaler pour éviter ce genre de problèmes.
Une autre scène comique qui me sort du livre parce qu’elle est mal écrite et n’a pas de sens, wouw.
La suite est un peu mieux, cela dit. Tara s’excuse platement et Glubl lui explique que l’ambassadeur a adoré l’alcool et que, tous les Santivoriens étant télépathes, l’info a été transmise à la planète entière. Tara craint pour une fois les conséquences de ses actions, parce que ça signifie que par sa faute, les habitants de Santivor vont possiblement devenir alcooliques.
« Glubl eut pitié de la pauvre Héritière, qui se décomposait à vue d’œil.
— Ne vous inquiétez pas, Votre Altesse Impériale, les Santivoriens sont des gens raisonnables, dès que la surprise de cette découverte sera passée, je suis convaincu que...
Tara l’interrompit en lui montrant le représentant qui se déplaçait subrepticement vers les tables surchargées de bouteilles qui flottaient un peu partout.
— Je suis convaincue, moi, qu’il voudra recommencer l’expérience, constata-t-elle, amère. »
Le prétendant n°57 de Tara, lui, est content, car il va pouvoir vendre son alcool aux Santivoriens. Pour le coup, l’exposition n’est pas trop dégueu puisque l’erreur de Tara est expliquée :
« Bon sang ! Les Diseurs étaient très reconnaissables ! Ils avaient de grandes robes blanches autour de leur corps de bois, des têtes qui ressemblaient à des oignons marron, avec deux grands yeux souvent verts pétillants d’intelligence et un minuscule nez. Celui-là n’avait aucune robe de quelque sorte que ce soit, aucun signe distinctif et... il ressemblait définitivement à une plante en pot. Elle se jura, comme elle l’avait fait un demi-millier de fois, de ne jamais recommencer. Et tant pis si on la surprenait à discuter avec des plantes afin d’être sûre de ne pas avoir affaire avec des êtres intelligents. »
Tara met en application son apprentissage politique, et est prête à faire des efforts pour ne plus reproduire l’erreur, mais quelle joie ! La barre est au sol, mais je suis sincèrement contente que notre personnage principal ait une réaction cohérente !
Et pour l’instant, j’aime bien Glubl, qui nous change un peu des autres personnages secondaires. De manière générale, les gnomes restent le peuple que j’aime le plus dans ces livres.
Bon, puisqu’on reste dans Tara Duncan, Moineau se dit qu’elle s’amuse beaucoup plus avec Tara qu’avec Jeremy.
« Ce fut assez fascinant. Moineau observa son amie et constata à quel point elle avait évolué depuis qu’elle était arrivée sur AutreMonde. Elle parvenait à faire croire à chaque prétendant qu’il était son choix le plus évident, mais que hélas !, pour telle ou telle raison, leur union n’aurait pas lieu. C’était tellement subtil que les princes, les rois, les présidents, les ministres, tous ceux qui venaient quémander sa main, ne se sentaient ni insultés ni rejetés.
Bon, cela dit, le fait que Tara ait une réputation bien établie de mauvais caractère et de dangerosité certaine faisait qu’ils n’insistaient guère. De sombres histoires de batraciens et de vers de terre couraient encore sur la jeune fille... »
Ah bah oui c’est sûr que des prétendants envoyés pour quémander la main d’une Héritière Impériale n’ont suivi aucune formation qui pourrait leur permettre de discerner si on se fout de leur gueule. Puis aucun peuple d’aucun pays n’aurait l’idée de faire espionner les autres entretiens, et aucun prétendant n’aurait l’idée d’échanger avec un de ses rivaux.
Je répéterai sans doute plusieurs fois cette remarque, en substance ou non, mais dans Tara Duncan, les personnages secondaires et tertiaires n’ont aucune volonté propre, une intelligence et une cohérence réduite, et des réactions écrites plus pour l’effet immédiat et moins de façon plus réfléchie. La plupart du temps, ils sont taillés pour leurs interactions avec Tara, Cal et les autres : au-delà de ça, ils n’ont aucune substance. On veut qu’ils les mettent en déroute ? Ils le font. Qu’ils les aident ? Ils le font. Et si ça n’a aucune logique, tant pis ! Résultat, le lore, les enjeux et la continuité sont confus, dans Tara Duncan. Dans une histoire “simple”, ça ne poserait pas de problème : une petite comédie sans prétention n’a pas besoin d’expliquer tout le contexte derrière “ce voisin existe et il va chercher du lait”. Dans un univers fantaisiste, c’est plus ennuyeux pour le développement, et on ne peut pas se permettre d’écrire ce qui nous passe par la tête. Ça ne rend l’histoire qu’inintéressante.
Et pour le truc des batraciens et des vers de terre… en fait, ça me fascine, parce que je ne me souviens pas que Tara ait particulièrement changé les gens en animaux au cours de ses aventures. Je me souviens plutôt qu’elle a téléporté un palais entier d’un point A à un point B sans difficulté.
Tara va voir Safir Dragosh le vampyr, un personnage récurrent de la série, qui est là pour une raison ou une autre. Leur échange n’est pas retranscrit, mais il quitte la pièce pour une mystérieuse raison (qu’on nous donnera sans doute dans quinze chapitres quand vous aurez oublié, vous inquiétez pas), ettttt coupure elliptique !
Dont je vais profiter pour tirer ma révérence sur cette première partie de critique du chapitre 4.
A bientôt pour la suite !
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