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#elle serait trop contente je pense
maviedeneuneu · 1 year
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Le retour à la vie réelle après 4 jours au pays de Disney
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e642 · 4 months
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Bon. Faut faire un point là. Hier soir je sors de 10h de BU avec ma famille nombreuse (groupe de projet). J'ai eu l'impression d'être super nany trop grave, jme suis pris la tête avec une d'elles aussi. En même temps c'est possible d'être aussi conne ? C'est bien la seule à s'étonner d'avoir redoubler 2 fois. Fr en 4 ans t'es allé jusqu'en L2, moi en 4 ans, jsuis allée en L2 d'une autre filière après avoir eu une licence. Dsl je rage mais elle rend fou a pas réfléchir, à croire que c'est payant. Je sors à 19h et là je capte que j'ai 2500 trucs à faire avant demain. Car demain, donc aujourd'hui, je rentre chez mes darons pour les vacances de Noël (j'ai trop hâte de voir ma tante alcoolique pour le 24 et 25, son taux d'alcoolémie me manque trop -non-). Évidemment étant adulte maintenant et loin, faut tout ranger, laver, préparer la valise, tout débrancher, couper l'eau, jeter les poubelles ect. + J'avais d'autres trucs à faire et à penser à surtout pas oublier. Donc jdors pas, jme prends un coup de speed monumental et jcommence à penser a plein de trucs: jpensais à prendre le train plus tôt pour faire une suprise à mon mec et arriver en avance chez lui sans le prévenir après jme suis demandée s'il méritait vraiment que jme casse le fion à ce point, jsuis arrivée à la conclusion que non. Ensuite, jme suis demandée pourquoi moi je le trompais pas, est ce que c'était par conviction et respect ou est-ce que j'avais juste pas eu d'occasion. Je tairai cette conclusion. Après jme suis demandée si ma mère m'aimait puisque les remboursements de ma mutuelle arrivent sur son compte et qu'elle veut pas me passer mes 150€ investis en échographies, et examens. Pk elle me laisse dans la merde ? Après jme suis rassurée sur les cadeaux que j'allais pas offrir ou ceux qui seraient nazes car mon mec m'offre le mien aujourd'hui, selon le niveau je pourrai aviser, ça m'a soulagée, j'espère il m'a rien offert de fou. Après j'ai pensé au fait que les partiels c'est bientôt et que la seule chose que j'ai fait à peu près bien c'était m'assoir en amphi mais rien d'autres. Bref ça m'a pris du temps de penser à ça. Donc j'ai pas dormi en fait. Là je commence à tout ranger et tout faire niquel. Comme j'suis folle, je prends tout en photo: la porte fenêtre fermée, les multi prise bien éteintes, l'eau coupée, la porte fermée (ça me permet de pas angoisser pour rien). J'arrive à partir pour le train en avance j'suis contente, puis, sur le chemin, le premier tiers je pense, j'ai une pensée intrusive : "dis meuf tes sûre de pas avoir laissé le gaz allumé par hasard ? T'sais que tout pourrait exploser et t'aurais aucune assurance parce que ce serait juste de ta faute grosse merde, va voir". Après réflexion je cède. Je cours à mon appart. Et ce n'est que dans l'ascenseur que j'ai réalisé 2 choses:
j'ai des plaques à induction
jvais rater mon train
Voilà. Jen peux plus.
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selidren · 7 days
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
5/10
Ils ont une relation assez particulière. J'ai parfois l'impression de voir un grand frère s'adresser à sa petite soeur, alors qu'ils ont strictement le même âge. C'est assez touchant quelque part. De son côté, elle tempère le caractère parfois un peu trop sévère de son frère et lui rappelle qu'il est toujours un enfant. C'est en les voyant que je regrette de n'avoir eu ni frère ni soeur. J'y pense d'ailleurs, en avez-vous vous-même ? Votre époux s'est parfois essayé à nous décrire les méandres de votre arbre généalogique, mais je ne crois pas qu'il ait déjà abordé le sujet.
Transcription :
Arsinoé « Mais bon, ne le lui dit pas, ça ne servirai à rien. Ah ! Je crois qu’on y est presque. Tu as pensé à prendre l’écharpe et le vieux chapeau de Grand-Père ? »
Marc-Antoine « Une minute… Le chapeau de Grand-Père ? Pour faire un bonhomme de neige ? Tu es sure que ce n’est pas trop… irrespectueux ? »
Arsinoé « J’ai demandé à Papa, et il pense que ce n’est pas grave. Il dit que de toute façon, plus personne n’oserait porter cette vieillerie. »
Marc-Antoine « Oui, mais de là à le laisser à la merci des éléments… »
Arsinoé « Bon, si ça te dérange tant que ça, je suis sure qu’on peut trouver autre chose. Oncle Adelphe est souvent d’accord pour nous prêter des choses. »
Marc-Antoine « Non ça ira, je ne vais pas jouer les rabat-joies. Mais tu ne te pose pas des questions sur notre grand-père de temps en temps ? »
Arsinoé « Non, pas tant que ça. Il faut dire que Grand-Mère ne cesse de nous rabattre les oreilles avec ses transactions, l’aménagement du jardin d’hiver, à quel point c’était un fils et un père exceptionnel… Parfois j’ai l’impression de l’avoir un peu connu. »
Marc-Antoine « Moi, pas du tout. Mais il avait l’air d’être quelqu’un d’exceptionnel. Grand-Mère dis que je devrai lui ressembler. »
Arsinoé « Mais tu lui ressembles déjà, c’est ce que dis Papa en tous cas. »
Marc-Antoine « Je ne suis pas sur que dans sa bouche, ce soit un compliment. »
Arsinoé « Ah heu… bah… on s’en fiche de son avis non ? »
Marc-Antoine « Wahou ! Arsinoé Le Bris se permet d’être irrespectueuse ? On devrait le faire dire à la gazette régionale ! »
Arsinoé « Oh arrête un peu. J’en ai peut-être marre que les seuls compliments que me font les adultes sont que je suis gentille et bien élevée ! Oh, mais ne répète pas à Maman que j’ai dit ça, je pense qu’elle ne serait vraiment pas contente. »
Marc-Antoine « Je serai muet comme une tombe. Grand-Mère dit que notre grand-père était très doué pour garder les secrets de la famille et que c’est utile. Donc je pense que je peux bien garder les secrets de mon héritière. »
Arsinoé « Ton héritière ? »
Marc-Antoine « Oui enfin, c’est une façon de parler. Mais dès que tu diras du mal des adultes, je serai là pour me taire et te couvrir. Tu peux compter sur moi ! »
Marc-Antoine « D’ailleurs, ça te dirait de faire quelque chose d’interdit ? »
Arsinoé « C’est à dire que… le soleil va bientôt se coucher. »
Marc-Antoine « Justement. Grand-Mère avait promis de m’emmener me promener et elle ne l’a toujours pas fait, alors que dirai-tu d’aller à l’étang pour patiner un peu ? Kléber m’a dit qu’il laissait toujours ses paires de patins là-bas pour éviter que sa mère ne les lui confisque. »
Arsinoé « C’est vrai que Kléber est malin, mais… tu es sur de toi ? On ne risque pas de se faire disputer vraiment très fort ? Et puis tu sais, Grand-Mère oublie pas mal de choses en ce moment, elle a peut-être juste besoin que tu lui rappelle de t’emmener en promenade. »
Marc-Antoine « Mais je n’étais pas en train de me plaindre ! Pas du tout ! Bon, après oui, on risque de récolter une volée de bois vert mais ça vaut le coup non ? »
Arsinoé « Bon allez, d’accord ! »
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De Emma à Bruce
Cher Bruce,
Nous avons réussi ! La malédiction est brisée ! Rupert est libre ! Longue vie à Rupert !
En y repensant, c’est dingue que nous ayons essayé de faire plein de choses nous-mêmes. Nous aurions dû nous douter que lorsque nous réussirions enfin, ce serait avec toute l’équipe présente – en l’occurrence, Jem, Tessa, Kit et Magnus. (Mina a aidé en nous remontant le moral et aussi en dessinant partout avec sa petite stèle.)
Tout le monde est encore là, et nous pouvons nous détendre un peu dans notre nouvelle maison dé-maudite. (Elle est assez chaleureuse, maintenant que nous avons fait le ménage et que, tu sais, nous nous sommes débarrassés de son aura démoniaque.) Tout le monde sauf Magnus, qui est reparti à New York en quatrième vitesse cet après-midi.
Nouveau paragraphe à ce sujet. Parce que j’ai beaucoup de questions qui restent sans réponse et je ne peux les poser qu’à toi, Bruce. Bon, Magnus était pressé de rentrer pour assister à une réunion qu’Alec a organisée avec Luke et quelques autres Créatures Obscures au sujet des négociations avec la Cohorte. D’accord, mais je trouve que la Cohorte n’a pas grand-chose à faire peser dans la balance. La situation est bien pire pour eux que pour nous. Nous devrions pouvoir attendre qu’ils se décident à sortir… tu ne crois pas ?
Enfin, je suppose qu’ils ont un avantage symbolique. Nous sommes tous des Chasseurs d’Ombres et Idris, Alicante et le Lac Lyn nous manquent à tous. Nous sommes certainement nombreux à avoir laissé des affaires là-bas que nous ne pourrons pas récupérer et puis, c’est vrai, il y a aussi beaucoup de gens qui vivaient là-bas et qui ont dû évacuer pour aller aux quatre coins du monde et qui veulent rentrer chez eux. Je comprends ça. Mais, je veux dire… qu’est-ce que la Cohorte peut bien manger là-bas ? Il n’y a pas vraiment de cultures à Idris. Est-ce qu’ils sont tous devenus fermiers ? Pour s’occuper des récoltes ? Et battre le beurre ? C’est difficile d’imaginer Zara faire tout ça. Mais on ne sait jamais. C’est-à-dire qu’il n’y a même pas de démons à chasser. Ce qui nous rappelle que les Chasseurs d’Ombres ne sont absolument pas censés s’enterrer à Idris là où il n’y a aucun démon à chasser. Il me semble que Raziel a été très clair sur ce point-là.
Ils doivent devenir fous dans leur enclos. J’espère qu’ils ont trouvé des jeux de société ou quelque chose pour s’occuper.
Peut-être que Zara s’est déclarée Reine à Vie et qu’elle n’a pas à cultiver quoi que ce soit parce qu’elle se contente de parader en menaçant de tuer quiconque ne lui fait pas pousser une pomme de terre à l’instant.
Ou peut-être que nous n’avons pas de nouvelles parce qu’ils sont tous devenus cannibales. Ou peut-être qu’ils se sont tous retournés contre Zara et c’est quelqu’un d’autre qui menace de tuer les gens maintenant.
Bon, assez de théories sur la Cohorte. Je suis de bonne humeur, ou du moins, je l’étais avant de commencer à écrire cette page. Nous passons du temps avec Jem, Tessa et Kit et c’est vraiment génial. Nous avons commandé chinois (les livreurs ont toujours un peu peur de monter l’allée, mais nous leur donnons d’énormes pourboires alors nous avons commencé à être connus depuis notre arrivée). Nous avons allumé des bougies (pour l’ambiance et pas pour de la magie noire, qui l’eut cru ?) et avons mangé des raviolis chinois jusqu’à être trop rassasiés pour simplement nous lever, ce que je n’avais pas fait depuis le mariage de Magnus et Alec. Il faut croire que si on me propose des raviolis, j’en mangerai jusqu’à en devenir un moi-même. Moi, ce que j’en pense, c’est que je ne refuserai jamais de devenir ce que j’aime le plus.
Bref. Même Kit était moins morose ce soir par rapport à d’habitude ! Il discutait avec Round Tom et ils semblaient bien s’entendre. Ah, j’allais presque oublier ! Comment puis-je oublier ? Les entrepreneurs ont trouvé un cercueil enterré dans le jardin. Mais il n’y avait pas du tout un épouvantable cadavre à l’intérieur, mais plutôt un tas de vieux trucs ! ça m’a semblé bizarre d’utiliser un cercueil en tant que capsule temporelle, mais aux têtes qu’ont fait Tessa et Jem et à ce qu’ils ont marmonné, j’ai cru comprendre que c’était une histoire assez longue que nous leur demanderons de nous raconter plus tard.
Enfin bref, dans le cercueil se trouvait UN FOURREAU POUR CORTANA. C’est incroyable ! Tu le crois, ça ? Tessa a dit qu’il avait appartenu à Cordélia Carstairs, qui était la propriétaire de Cortana il y a plusieurs générations. Le fourreau doit être bien nettoyé (vraiment bien nettoyé) mais ensuite il pourra être réuni avec Cortana. (D’ailleurs, je crois qu’il est plus la propriété de Cortana que de quiconque ; peut-être qu’ils seront contents d’être réunis.)
Il y avait aussi une épée pour Julian : ce qui était auparavant une épée de la famille Blackthorn, mais il n’y a plus que la garde, la lame a complètement disparue, je ne sais pas du tout pourquoi. Il songe à la faire reforger. Surprise : Round Tom connait quelqu’un. Triangular Jerry. Non, je blague pour le nom, mais Round Tom connait effectivement un forgeron et lui et Julian ont commencé à planifier ça. (En fait, ce que Round Tom veut faire, c’est installer une forge à Chiswick, ce qui est sympa, mais est-ce que nous voulons rajouter un chantier à tous les autres ? Enfin, peut-être… avoir une forge à la maison serait assez cool.)
Tu te demandes peut-être ce qui est arrivé à la bague de Rupert, puisque ce n’est pas comme s’il pouvait l’emmener avec lui, et il n’est pas revenu la chercher d’une manière fantomatique. Magnus a vérifié et a dit qu’elle n’avait plus rien de magique, c’est juste une bague ordinaire que Tatiana a dû ensorceler pour retenir Rupert. Mais personne ne va la porter, bien évidemment. Alors nous l’avons posée sur le manteau de la cheminée dans le salon. Où elle va rester.
Les Gray-Carstairs-Herondale repartent à Cirenworth demain. C’était très agréable de les avoir à la maison, mais tu sais, ce sera sympa quand il n’y aura plus que Julian et moi ici, sans que ce soit effrayant tout le temps. Je pense que nous allons passer de bons moments.
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Bruce, les bons moments, on annule. Tout va de travers. Je crois que le fait que tout aille bien m’a rendu un peu trop suffisante ; il fallait que l’univers vienne tout bouleverser.
Mina a disparue.
Et par disparue, je veux dire qu’elle a été kidnappée.
Et par kidnappée, je veux dire que le kidnapper a laissé à sa place une vieille poupée en porcelaine inquiétante (avec de grands yeux vides, beurk !), avec une note.
Je venais juste de finir d’écrire ce qu’il y a avant quand j’ai entendu un horrible cri venant d’en haut et des pas très bruyants. Quand je suis arrivée, tout le monde était réuni dans la chambre de Mina, frappé d’effroi.
Je me suis tout de suite dit : « Oh non, une autre malédiction, ou la même malédiction, nous n’en avons pas fini avec la malédiction. » Et peut-être que toi aussi, mais ce n’est pas ça. Ça n’a rien à voir. Ça a à voir avec les Fées. Avec le Royaume des Fées.
Tessa a pris la note, l’a lue et l’a donnée à Jem avec un regard sinistre. Julian ouvrait déjà la fenêtre pour voir s’il y avait quelqu’un dehors, et j’ai lu par-dessus l’épaule de Jem :
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Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Illustration de Cassandra Jean ©
Photomontage d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/694568297733177344/emma-to-bruce
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flo-nelja · 22 days
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If you're still doing the meme, Cassandre?
Why I like them: J'adore la cruauté du concept, de la personne qui dit toujours la vérité et n'est jamais crue.
Why I don’t: Je veux dire, c'est un concept intéressant, mais bien sûr, en soi, je suis toujours frustrée par le concept que rien ne peut être changé au futur (je pense qu'elle aurait dû au moins essayer de tuer Paris à la naissance :P )
Favorite story: J'aime le moment où elle explique à Agamemnon que sa femme va le tuer et où, pour un instant, elle est contente de n'être pas crue.
Favorite quote (from them or about them) : Giraudoux encore !
"[Le destin] est simplement la forme accélérée du temps. C'est épouvantable."
BrOTP: Je suis curieuse de sa relation avec Helenos.
OTP: Autant je ne shippe rien (à part potentiellement en tordu avec Hélène), une part de ma curiosité sur Helenos est un potentiel triangle amoureux avec Apollon.
an-oh-god-why-did-that-have-to-happen: Le passage où elle se fait violer lors de la chute de Troie est trop cruel pour moi.
Unpopular opinion: Je me demande ce qui serait arrivé si les gens avaient cru ses prophéties. Elles se seraient toujours réalisé, n'est-ce pas ? Ca suffit pour faire mal à la tête
My nickname for them: Pas de surnom encore une fois.
if you could say one thing to them: Rien de spécial : l'idée que je ne croirais rien de ce qu'elle peut me dire est très frustrante pour moi.
Favourite portrayal of them: La guerre de Troie n'aura pas lieu !
LEAST favourite portrayal of them: Ce n'est pas que c'est négatif, mais Homère n'a rien fait avec elle, c'est frustrant.
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miung-dreamer · 1 year
Note
Parfois j'essaie d'imaginer comment Arthur ferait pour prouver à Guenièvre qu'il tient vraiment à elle post KV1. Du coup j'ai pensé que peut être dans KV2, on aurait le retour d'Ygerne et Cryda qui, dès qu'elles se pointent direct parlent mariage "maintenant qu'Arthur est enfin revenu comme Roi et qu'il faut refédérer le pays". Mais comme Guenièvre n'est plus vraiment sa femme (sous entendu à la fin du livre V avec les galères de la non annulation de l'échange d'épouse et dans KV1 que c'est "compliqué") et qu'en plus "elle n'est plus tout jeune", je parie que la mère et la tante d'Arthur pousseraient pour qu'il se marie avec une femme plus jeune et de meilleure lignée ("les dignitaires de Vannes... le gratin!"). Pour l'héritier. ET DONC ça blablate ça blablate sévère et ça crache sur Guenièvre, mais au bout d'un moment Arthur pète un cable et finit par balancer "nan mais c'est bon, je suis stérile donc toute façon y'aura pas d'héritier ce qui veut dire que je peux épouser qui je veux". Et c'est LA que tout le monde pige à quel point Guenièvre est importante pour lui. Voilà c'est dit.
Coucou anon !
Déjà je suis toute contente d'avoir reçu ton message. Ca fait très plaisir qu'on vienne me parler de Kaamelott 😊
Hummmm je pense qu'on est plusieurs à se demander comment va se passer le post-KV1 entre Arthur et Guenièvre. Je ne serais pas surprise qu'Astier installe le prochain film un an ou deux après la fin de KV1. En tout cas, je serais très étonnée que KV2 se passe tout juste après le premier film.
Ceci dit, il a prévu KV2 en deux parties et pour des raisons scénaristiques, il n'aura peut être pas le "choix" de mettre un gap de qq semaines / mois entre KV1 et KV2.1. Surtout si tout KV2 se passent sur une période "assez longue" (genre environ un an). Mais compliqué avec le loustique de deviner ce qu'il peut nous pondre lol.
Je le sens tout à fait capable de ne pas aborder le juste après-KV1 (avec la question du (re)mariage avec Guenièvre justement). Le plan final du premier film montre un couple présenté comme (seuls près du Rocher) unis et proches face aux épreuves à venir.
Et un couple symboliquement marié : Arthur en noir // Guenièvre en blanc (alors que dans la scène précédente, elle a une tenue totalement différente et dans la scène du Rocher, elle ne porte pas cette robe). Ce plan rappelle qu'ils sont à nouveau les souverains du royaume de Logres.
Pour toutes ces raisons, je doute qu'il aborde la question du remariage dans la suite. Il y aura peut être une référence au fait que ça a été acté (genre par un papier signé ou une petite cérémonie), mais je ne pense pas que ce sera montré à l'écran.
Je pencherais plus pour un retour direct dans le quotidien du roi et de la reine (ils repartagent une chambre) SAUF QUE plein de choses ont changé...... Leurs rapports doivent normalement être très sensiblement différents de la série (sinon à quoi sert KV1?). On aura toujours les engueulades (parce qu'on aime ça et elles font partie de leur mode de communication). Mais on doit sentir qu'Arthur agit avec plus de patience avec elle (plus de douceur ?).
Quelque part, c'est un peu frustrant car ça aurait été très intéressant d'assister au "juste après". Comme toi, je n'ai pas de mal à imaginer les dames de Tintagel enquiquiner Arthur pour qu'il épouse une nouvelle fille, plus jeune 😁 Par contre, je vois le roi les envoyer bouler sec et net sans donner de raison (comme dans le livre V). Je n'imagine pas Arthur évoquer son infertilité (SI elle est avérée... Meleagant, we are watching you 👀). C'est trop douloureux pour lui (une des raisons de son suicide...). Il ne veut déjà pas qu'on voit ses cicatrices donc avouer ce lourd secret serait difficile pour lui.
Ce n'est que mon humble avis... Je peux être complètement à côté de la plaque 😅
Enfin comment le roi va montrer son affection à la reine ?? Ouhlalala très bonne question! Je pencherais lourdement pour des actes (il l'a déjà fait dans le premier opus) ; Arthur a bcp de mal avec le verbe pour exprimer des sentiments (avec qui que ce soit d'ailleurs), comme s'il avait un blocage (peur de montrer sa vulnérabilité ? peur d'être moqué ou rejeté ?).
Les actes semblent peser plus "lourd" pour lui (ou alors ça l'arrange car il n'a pas besoin de dire les choses du coup...). Mais je l'imagine faire des petits trucs pour montrer qu'il tient à elle : déjeuner seul à seul avec elle, se promener dans les jardins à ses côtés, l'accompagner dans un endroit qui lui fait plaisir, etc.
MAIS à la différence de ses précédents amours (Mevanwi et Aconia, qui semblent plus porter sur les actes que sur les paroles selon moi... c'est pas une critique, juste un ressenti), Guenièvre aime les deux. Elle ose parler ouvertement de ses sentiments et elle aime les gestes romantiques ; je pense qu'elle a besoin des deux (les mots tendres et les actes d'amour). Arthur va devoir ouvrir sa carapace et lui dire les choses.
Je me suis d'ailleurs fait une réflexion y a peu : les deux fois où le roi dit "je vous aime", c'est devant témoin (Bohort pour Mevanwi, Drusilla pour Aconia). Etrange non ? Il ne profite pas d'un moment d'intimité pour le leur dire face à face, yeux dans les yeux. Comme s'il voulait faire les choses avec une certain solennité. Ou alors il se dit que devant témoin, l'autre ne pourra pas le rejeter ? Mais ça en perd en naturel du coup....
Même si ça aurait de la force qu'Arthur fasse la même chose avec la reine (assumer ses sentiments devant leurs familles et la cour), ce serait bien plus romantique qu'il le lui dise, seul à seul.
Une déclaration qui n'appartiendrait qu'à elle, qu'à eux.
****
Je suis navrée pour ce pavé. Si tu n'as pas été saoûlé, n'hésites pas à revenir par ici. Comme tu as vu, j'aime bcp (trop) parler de ça 😅
Donc je suis partante pour d'autres discussions, quand tu veux ! (en anon ou pas en anon)
N'hésites pas non plus à donner ton avis à mes idées. C'est toujours intéressant d'avoir d'autres approches 😊
Have a nice day!
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marie-swriting · 9 months
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Magnifique - Derek Morgan
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Masterlist
Résumé : Tu as du mal à aimer ton corps.
Warnings : problème lié à l'image de soi (⚠️s'il vous plaît, ne lisez pas, si c'est un sujet sensible pour vous), Trouble du Comportement Alimentaire sous-entendu (⚠️s'il vous plaît, ne lisez pas, si c'est un sujet sensible pour vous), angst, hurt/comfort, whump, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.3k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Body par Julia Michaels
Dans une cabine d’essayage, tu regardes le reflet de ton corps dans une robe rouge. Tu te regardes sous toutes les coutures et tu vois seulement les défauts. Pour toi, la robe ne flatte pas ta silhouette alors que Derek t’a assuré que ça serait le cas. Tu n’aimes pas le décolleté, il ne met pas ta poitrine en valeur. Tu n'aimes pas la façon dont ton ventre est visible à travers le tissu. Et enfin, tu n’aimes pas la façon dont on peut voir tes jambes à cause de la petite taille de la robe. Tu tires un peu sur le bas de la robe, espérant la rendre plus longue alors qu’une remarque d’un ex résonne dans ta tête. Tu continues à examiner chaque centimètre de ton corps dans le miroir jusqu’à ce que te tordre. Tu finis par soupirer, comprenant que ton corps n’est pas fait pour cette robe. Tu as l’impression que ton corps n’est pas fait pour beaucoup de vêtements et ça a le don de te faire souffrir. 
-Tu es prête, mon ange ? questionne Derek, à l’extérieur de la cabine.
-Euh, oui. 
Avec appréhension, tu ouvres le rideau et Derek ne dit rien pendant une seconde, te regardant de haut en bas. Son silence te rend un peu plus nerveuse et te convainc que tu devrais enlever cette robe tout de suite. 
-Tu es magnifique, Y/N, complimente-t-il avec un sourire.
-Je ne trouve pas, secoues-tu la tête en regardant à nouveau ton reflet. 
-Tu rigoles ? Tu es super belle.
-Je ne sais pas. Regarde mon ventre ! t’exclames-tu en montrant la partie de ton corps. Et la robe ne met pas mes jambes en valeur non plus. Et puis, je la trouve courte. 
-Elle est à peine à mi-cuisse. Et elle te va parfaitement bien.
-Je ne sais pas… 
Comme pour te rassurer, Derek pose ses mains sur tes épaules et embrasse ton front.
-Je te promets que tu es incroyable dans cette robe, t’assure-t-il et tu forces un sourire. Tu devrais la prendre et si vraiment tu trouves qu’elle ne te plait pas, tu peux toujours la changer. Allez, je te l’offre, annonce Derek, content.
-Derek, tu n’as pas…
-Ha, ha…, t’interrompt-il en bougeant son index de gauche à droite. Je te l’offre, ça fera pour notre restaurant de la semaine prochaine. Et puis, on a pas pu être souvent ensemble ces derniers temps, je te dois bien ça.
-Tu sais que tu n’as pas à te faire pardonner pour ton travail, affirmes-tu en prenant sa main.
-Alors, vois ça comme un cadeau parce que je t’aime. Tu veux essayer autre chose ?
-Non, déclares-tu sans perdre une seconde. Je vais me changer.
Tu refermes le rideau et commences à te déshabiller sans trop t’attarder sur ton reflet. Quand tu as fini, tu sors de la cabine et vois une femme légèrement plus jeune que toi dans la même robe. Malgré toi, tu penses qu’elle lui va mieux. La robe épouse parfaitement ces courbes et tu trouves la femme magnifique. En la regardant, tu te dis que tu aimerais être comme elle. 
Après avoir payé la robe, vous retournez dans ton appartement. Tout le chemin, tu restes silencieuse, perdue dans tes pensées nourries par les différentes remarques que tu as pu entendre au cours de ta vie. Derek remarque ton mutisme tout de suite. Il ne te questionne pas, sachant que tu risques de te braquer. Malgré le fait que vous êtes ensemble depuis un an, tu as encore du mal à venir vers lui quand tu en as besoin. C’est une des choses sur laquelle vous travaillez. Tu fais des efforts depuis votre rencontre, mais parfois, tu continues à t’isoler.
Quand vous arrivez chez toi, tu poses tes affaires avant d’informer que tu souhaites être dans une tenue plus confortable. Derek s’installe sur ton lit pendant que tu te changes. 
Dans ta salle de bain, tu regardes ton reflet alors que tu es en sous-vêtements. Quand tu sens tes pensées négatives devenir un peu plus fortes, tu tournes le dos à ton miroir et continues de te changer. Même pour enlever ton maquillage, tu ne te regardes pas. 
Une fois finie, tu t’allonges à côté de Derek. Instantanément, il te prend dans ses bras avant d’embrasser le haut de ton crâne.
-Tout va bien ?
-Oui. Je suis juste un peu fatiguée, mens-tu en écoutant les battements de son coeur. 
-Tu es sûre ?
-Promis, affirmes-tu en l’embrassant chastement. Tu peux dormir ici ce soir ? J’aimerais rester dans tes bras.
-Bien sûr.
Ta demande est tout ce dont Derek a besoin pour savoir que tu ne vas pas bien. Derek a beau encore ignorer la raison, ce n'est qu'une question de temps avant qu'il la trouve. Il te connait assez bien pour savoir la façon dont tu agis quand tu ne vas pas bien sans que tu aies besoin de prononcer un mot. Toutefois, à cet instant, il préfère te serrer un peu plus contre lui, voulant t’apporter le réconfort dont tu as secrètement besoin.
Tu pensais que dans quelques jours, tu irais mieux. Tu as souvent des phases où tu détestes ton corps plus que d’habitude, mais celle-ci est tenace. Tu n’es à l’aise dans aucun de tes vêtements, tu te sens moche et tu n’arrives pas à apprécier ce que tu manges. Tout est horrible et tu veux juste te morfondre dans ton lit et ne plus jamais sortir. 
Malheureusement pour toi, tu dois aller à ton rendez-vous avec Derek. Avec le peu de force que tu as, tu arrives à sortir de ton lit. 
Après avoir pris une douche, tu ouvres ton placard. Tu fais défiler les différents vêtements, sans grande volonté. Quand tu tombes sur la robe que Derek t’a offerte, tu hésites entre la porter ou la brûler. Tu sais que ça lui ferait plaisir de te voir avec, mais tu n’es toujours pas convaincue. À contrecoeur, tu prends le cintre avant d’enfiler la robe, espérant que cette fois, tu vois ce que Derek a vu. 
Tu ajustes la robe comme il faut et tu te regardes dans le miroir de ta chambre. Tu as toujours la même vision : seulement des défauts. En continuant à examiner ton reflet, tes yeux se remplissent de larmes alors que dans ta tête, les phrases telles que  : “tu n’es pas belle”, “tu ressembles à rien” et autre horreur ne cessent de tourner. 
Les larmes te montent de plus en plus aux yeux et tu te refuses de pleurer. Tu ne peux pas craquer ce soir. Tu dois passer la soirée avec Derek. Tes démons doivent attendre un peu plus longtemps. Tu prends de profondes inspirations et quand tu es sûre que tu n’es plus sur le point de pleurer, tu prends ton maquillage. Tu as espoir qu’embellir ton visage t’aidera. Peut-être que ça peut rattraper ta tenue. De plus, le fait de te pomponner t’aide parfois à te sentir un peu mieux - même si ce n’est pas une solution miracle. Cependant, cette fois, ton humeur s’empire. Les cernes sous tes yeux se moquent de toi alors que tu essayes de les couvrir et les quelques boutons sur ton visage n’arrangent pas la situation.
Tu essayes de camoufler tes défauts un maximum en te disant que ceux-là, tu peux t’en débarrasser pendant au moins quelques heures. Quand tu es plus ou moins satisfaite du résultat, tu retournes vers ton miroir pour vérifier que tu es à peu près présentable. 
Malgré ton maquillage, tu ne trouves pas mieux. Ta robe est toujours ridicule et tu as beau essayer de rajouter des accessoires, tu ne te trouves toujours pas belle. Agacée, tu finis par enlever la robe et tu retournes dans ton placard. Tu es dans la même situation qu’au début.
En regardant à nouveau tes robes, tu réalises qu’il n’y a pas ta robe blanche. C’est une robe simpliste mais dans laquelle tu te sens à l’aise. Tu as une idée d’où elle pourrait être alors tu vas dans ta buanderie, en te maudissant. Quand tu découvres que ta robe est bien dans la machine qui est en train de tourner, tu t’assoies par terre en étouffant un cri. Tu n’as plus de solution de repli et il est hors de question que tu mettes ta nouvelle robe. Te sentant dans une impasse, tes larmes reviennent tout aussitôt. Cette fois, tu n’as pas la force de les retenir. Elles coulent librement sur tes joues, ruinant ton maquillage par la même occasion. Tu pleures pendant une dizaine de minutes, tu n’oses même pas imaginer ce à quoi tu dois ressembler. Quand tu es un peu plus calme, même si quelques larmes continuent de couler, tu retournes dans ta chambre et prends ton téléphone.
Message de toi à Derek, 18h58 : 
Je viens d’avoir mes règles, je ne me sens pas d’aller au restaurant. Ça te dérange si on annule ?
Message de Derek à toi, 18h59 : 
Pas de soucis. Tu as besoin que je t’apporte quelque chose ? Je peux rester avec toi, si tu veux. 
Message de toi à Derek, 19h01 : 
Pas besoin. J’ai tout ce qu’il faut. Désolée de t’avoir prévenu à la dernière minute.
Message de Derek à toi, 19h02 : 
Ne t’excuse pas, repose toi. Je t’aime ❤️
Tu réponds à son “je t’aime” avant de poser ton téléphone sur ta table de nuit. Tu enfiles rapidement un jogging et ton sweat préféré puis, tu quittes ta chambre. 
Dans ta cuisine, tu prends plusieurs snacks et tu t’installes dans ton salon. Tu lances la première série que Netflix te propose. Tu regardes les épisodes sans y prêter attention pendant que tu manges des chips. Sans surprise, tu as l’impression de t’enfoncer un peu plus dans ta spirale. Tu pourrais être dans un restaurant chic avec ton petit ami et tu es dans ton salon en sweat à grignoter. 
La culpabilité te ronge quand tu penses à Derek. Tu t’en veux de lui avoir menti, surtout quand il fait autant attention à toi, mais tu n’as pas la force morale de quitter ton appartement. 
Tu finis par fondre en larmes à nouveau, détestant la phase dans laquelle tu es. Tu te sens somber et au lieu d’essayer de remonter à la surface, tu te laisses couler dans ce sentiment de vide. 
Trois semaines plus tard, tu es toujours misérable et tu n’as toujours pas osé en parler à Derek. Une partie de toi aimerait lui parler de tout ce que tu ressens et une autre veut pouvoir réussir à t’en sortir sans son aide. Tu peux le faire, tu y arrivais bien avant de le rencontrer. Tu peux le refaire. Par conséquent, quand Derek rentre d’une enquête, tu fais tout ton possible pour ne pas montrer ton mal être. Tu sais que c’est un jeu compliqué, ses capacités de profiler vont te battre en un rien de temps, mais tu ne veux pas l’embarraser avec tes démons. 
Bien évidemment, Derek sait ce qu’il se passe. Ses sens sont en alerte depuis l’achat de la robe et il n’a pas besoin d’être un profiler pour savoir que tu ne vas pas bien. Il te connait par coeur. Il attend juste le bon moment pour t’en parler, malheureusement avec son travail, ce moment a été repoussé plusieurs fois. 
Cependant, ce soir-là, il est décidé : il va te parler. Il ne peut pas continuer à rester silencieux en sachant très bien que tu n’es pas près de venir vers lui. Avant de t’inviter à te confier à lui, il veut te mettre à l’aise en te proposant une sortie agréable. Il a prévu un cinéma puis un repas à emporter chez toi. Il préfère finir la soirée chez toi, voulant s’assurer que tu sois dans un environnement où tu te sens bien.
Quand Derek arrive chez toi, tu es en train de finir ton maquillage. Il te lance un compliment que tu ne prends pas au sérieux. Il te regarde te préparer depuis ton lit. Il voit tes mouvements hésitants quand tu regardes avec plus d’attention ton reflet. Enfin, ton silence lui donne un indice en plus. En temps normal, vous n’arrêtez pas de discuter, surtout quand vous n’avez pas pu vous voir pendant plus d’une semaine à cause d’une enquête. 
Tu ouvres ton placard et commences à faire défiler les vêtements. Quand tu ne t’es toujours pas décidée cinq minutes plus tard, Derek se lève et te rejoint. 
-Pourquoi tu ne mets pas la robe rouge ? demande-t-il en pointant le vêtement en question. 
-C’est pas un peu trop habillé pour un cinéma ? 
-Pas forcément. 
-Je pensais mettre ma robe blanche, dévoiles-tu en la prenant.
-Mon ange, tu es magnifique dans cette robe, mais tu la mets souvent. Tu as plein de vêtements qui te vont très bien. Tu devrais changer.  
Tu pèses rapidement le pour et le contre, te rappelant très bien de ta réaction la dernière fois que tu as voulu mettre ta nouvelle robe. Finalement, tu forces un sourire et la prends.
-C’est vrai. Je vais mettre la rouge. 
Au même moment où tu es sur le point de te changer, le téléphone de Derek sonne. Il sort de ta chambre pour aller le chercher dans l’entrée. Pendant ce temps, tu sors la robe du cintre et tu l’enfiles. Tu lisses ta robe de tes mains puis, tu jetes un coup d'œil au miroir. Instantanément, les larmes te montent de nouveau aux yeux.
Contrairement à la dernière fois, tu te retiens de pleurer. Derek est juste dans la pièce à côté, il ne peut pas te voir dans cet état. Toutefois, tu n’as pas le temps de calmer tes émotions que Derek revient dans ta chambre. En te voyant pleurer, Derek te prend tout de suite dans ses bras. Tu sanglotes pendant plusieurs minutes alors que Derek caresse ton dos, espérant calmer tes pleurs. Quand il juge que tu es apte à parler, il pose ses mains de part et d’autre de ton visage pour pouvoir te regarder.
-Parle-moi. Qu’est-ce qui ne va pas ?
-Je…, bégayes-tu avant de secouer la tête, c’est ridicule.
-Tu sais très bien que si ça te met dans cet état, ce n’est pas ridicule. Parle-moi, répète Derek sur un ton doux et tu pousses un soupir. 
-C’est juste que je n’aime pas ma tenue. Je t’ai dit, c’est ridicule de pleurer pour ça, te lamentes-tu en le voyant froncer les sourcils. Je n’arrive pas à me sentir bien cette robe hideuse. Je me trouve moche dans cette robe, avoues-tu en évitant ses yeux.
-Pourquoi tu parles de toi comme ça ?
-Je ne sais pas. J’arrive juste pas à me sentir bien dans cette robe, répètes-tu d’une voix plus faible. Je ne comprends pas comment tu peux me trouver belle avec. 
-Ce n’est pas qu’à propos de la robe, n’est-ce pas ? s’enquiert-il, connaissant la réponse.
-Ma relation avec mon corps a toujours été compliquée, tu le sais, mais ces derniers temps, je me sens vraiment comme une merde, confesses-tu, tes lèvres tremblant. Je ne me sens pas bien dans mon corps, aucun de mes vêtements ne me va, je peux à peine me regarder dans le miroir et je me sens moche. 
Au fil de tes phrases, ta respiration devient de plus en plus saccadée. Derek essuie les quelques larmes qui ont coulé sur tes joues. Tu n’avais même pas senti que tu avais commencé à pleurer. Derek est sur le point de te répondre quand tu le devances : 
-Je sais que tu vas me dire le contraire, que tu vas me dire que tout ça, c’est dans ma tête, mais je ne peux m’en empêcher. Je te jure que j’aimerais me regarder dans le miroir et dire que je suis belle comme tu le fais, mais je ne vois pas ce que tu vois. Je veux aimer mon corps comme toi tu l’aimes, je te jure, je veux réellement m’aimer, mais ça semble impossible. Je ne peux pas penser une chose positive sur moi, murmures-tu, ta voix se brisant. À chaque fois que je pense que je vais un peu mieux, je me rappelle de toutes les remarques qu’on a pu me faire, que ce soit des exs, des amis ou même ma famille, et c’est retour à la case départ, informes-tu en tentant de sécher tes larmes, en vain. Et peu importe le nombre de fois où tu me complimentes, j’arrive pas à te croire. Je sais que tu es sincère, mais je n’y arrive pas. J’ai juste l’impression que tous les mots que tu me dis sont des mensonges pour essayer de me faire sentir mieux. Ce n’est pas la vérité, et d’une certaine façon, j’en suis consciente, c’est juste plus fort que moi. J’ai l’impression que je suis vouée à toujours détester mon corps et…, continues-tu en prenant une grande inspiration, ça me fait peur. Je ne veux pas continuer à ressentir tout ça. Je ne sais pas quoi faire.
Les gestes étant plus forts que les mots, Derek te serre de nouveau contre lui. Ce n’est pas la première fois que tu fonds en larmes devant lui, cela n’empêche pas que son cœur se fend en t’écoutant déverser tout ton mal être. Tu caches ton visage dans le creux de son cou, te sentant honteuse d’être aussi vulnérable.
-Je suis désolée, on est en retard pour le film à cause de moi, articules-tu contre son torse. 
-On peut toujours aller le voir un autre jour. Ce n’est pas grave, t’assure Derek en embrassant ton crâne.
-Le fait est que ce n'est pas la soirée que tu avais en tête. Désolée. 
-Tu n’as pas à t’excuser parce que tu ne te sens pas bien.
- Je sais, mais c’est la deuxième fois qu’on annule nos plans à cause de moi. 
-Tu parles du restau ? Tu avais tes règles, ce n'est pas de ta faute.
Suite à la phrase de Derek, la culpabilité vient s’ajouter à tes autres émotions. Tu te sépares de lui et tu poses ton regard sur tes mains, jouant avec tes ongles nerveusement. 
-Je t’ai menti, en fait. J’avais mis cette robe pour te faire plaisir et j’ai fini dans le même état. J’ai préféré annuler plutôt que te parler. Je suis désolée, je t’avais promis que je ferais des efforts, dis-tu en relevant les yeux sur lui. J’ai juste tellement peur d’être un fardeau pour toi. Je ne veux pas que tu te lasses de moi parce que je ne vais pas bien mentalement. Je sais toujours pas comment j’ai fait pour t’avoir et je ne veux pas te perdre à cause de ça. Et puis, je veux pouvoir me débrouiller seule… Enfin, on voit comment ça marche ! t’exclames-tu en roulant des yeux. Je comprendrais si tu voulais partir.
-Hey, je ne vais pas te laisser alors que tu as besoin de moi, affirme Derek en posant une main sur ta joue. Écoute, je ne peux pas imaginer tout ce que tu ressens, mais je resterai toujours à tes côtés, surtout quand ça va mal. Et s’il faut que je te répète chaque seconde que tu es magnifique jusqu’à ce que tu me croies, je le ferai. Toutefois, je pense que ça pourrait t’aider si tu en parlais avec un professionnel. 
-Probablement, finis-tu par concéder. Tu m’accompagnerais ? Au moins à la première séance, j’aurai besoin de soutien.
-Avec plaisir. Je viendrai avec toi à autant de séances que tu veux, accepte Derek avec un sourire réconfortant. 
Tu es consciente de tout le chemin qu’il te reste à faire avant de pouvoir t’aimer, mais tu as réussi à faire le premier pas. 
Pour la première fois depuis plusieurs semaines, tu lâches un soupir de soulagement. Tu embrasses chastement Derek puis, tu t’appuyes à nouveau contre son corps, ses bras te protégeant de tes démons.
Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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NSBC • Chapitre 9
« Ma puce, je ne sais pas ce que tu en penses, mais je trouve que Gabriel grandit très vite… il faudrait peut-être penser à agrandir la maison… non ?
— J’y ai pensé aussi… Ou alors on peut peut-être déménager ?
— Comme tu veux, c’est ta maison, à la base.
— Je vais réfléchir. »
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Eh oui, les bébés, ça grandit extrêmement vite ! Donc pour l’instant, il peut être dans notre chambre, mais bientôt il faudra penser à lui en donner une à lui…
Bon, les mois qui ont suivi la naissance de Gabriel nous ont appris qu’il n’était pas si silencieux que ça, mais j’imagine qu’on ne pouvait pas y couper. Nous sommes devenus des pros en changement de couches au milieu de la nuit, même si on ne s’habitue jamais à l’odeur.
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De notre côté, nous nous en sortons bien.
Personnellement, tout baigne entre nous, et professionnellement, j’ai été de nouveau promue, et le boulot d’Edward lui plaît tellement qu’il se croit dans un bar même à la maison. Je ne vais pas m’en plaindre, ça donne des visions assez plaisantes, parfois…
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Victoria est venue plusieurs fois depuis la naissance de Gabriel, mais je dois avouer que je ne sais pas vraiment si elle est heureuse de cette naissance ou pas…
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Ah, au fait, je vous ai parlé de ma dernière invention ? Je l’ai appelée : « pistolet à éléctroparticules » ! Ça claque, non ? Je peux faire faire ce que je veux aux gens ! Et c’est souvent sur Nina Caliente que ça tombe, j’admets…
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Je peux les glacer aussi, mais j’ai pas testé, pour l’instant, ça le fait pas trop de geler les collègues… Victoria serait bien capable de me tomber dessus, belle-sœur ou pas belle-sœur…
Entre deux blagues à Nina, j’ai bossé un peu sur la fusée du site, et même si la fuséologie c’est pas trop trop mon truc, ça a un côté passionnant… on se rapproche des extra-terrestres, c’est moi qui vous le dit !
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Et finalement, comme la vie avance à toute allure, le premier anniversaire de Gabriel est là. Pour l’occasion, nous avons bien sûr convié sa tante. Edward a l’air ravi de voir sa sœur, ça me fait plaisir.
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Sans plus tarder, nous avons assisté à une poussée de croissance extraordinairement rapide, Gabriel se retrouvant soudainement avec des cheveux aussi roux que ceux de son papa. Ce n’est pas moi qui m’en plaindrais !
« Et voilà mon bonhomme ! Hop ! »
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Après un rapide petit tour à la salle de bain, Gabriel était tout propre et tout beau. Debout sur ses deux jambes, il s’est avancé vers Victoria qui avait vite fuit vers le salon, mais elle ne semblait pas réellement apprécier cette initiative…
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Mais Gabriel ne s’est pas laissé démonter par son air peu avenant naturel, et il a réclamé un câlin. Quel amour…
« ‘atie ! »
Victoria a eu l’air un peu prise au dépourvue, mais sous notre regard à la fois surpris et comblé, elle s’est penchée pour enlacer le petit bout.
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Je le savais. Elle l’aime, son neveu.
Au même moment, j’ai aperçu une lumière étrange dans la rue. Intriguée, je suis sortie, et…
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« Qu’est-ce que… ! »
J’ai senti mes pieds se détacher du sol. C’est quoi ce bazar ?! J’ai levé les yeux au ciel et là j’ai compris. Quand je vous disais qu’on se rapprochait d’eux… c’était pas une blague, mais un vrai calcul de scientifique !
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Ça me fait plaisir de voir Victoria aussi proche (physiquement, j’entends) d’un autre être humain, même si c’est un enfant. J’ai bien compris que l’affection physique d’un adulte ne l’intéressait pas, et ne l’intéresserait probablement jamais, mais l’affection filiale est quelque chose d’extraordinaire, et je suis content qu’elle puisse l’expérimenter d’une certaine façon.
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Elle est ensuite venue s’asseoir sur le fauteuil, et je l’ai rejointe, mon plat à la main. J’étais allé me chercher un petit truc, n’ayant rien avalé de la journée, et j’ai également donné une assiette à Gabriel, parce que le pauvre devait aussi avoir faim.
« Tu te rends compte que ton fils est ton portrait craché ou pas ? »
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« Ah bon ? »
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Elle lève les yeux au ciel. Oui, bon, c’est pas si facile que ça à voir, hein ! Si… ? Tiens, d’ailleurs, où est Solange ?
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fallenrazziel · 1 year
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Les Chroniques de Livaï #549 ~ L'INSOUCIANCE NE S'IMPROVISE PAS (septembre 846) Erwin Smith
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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C'est une aubaine que les nouvelles captureuses de Hanji soient arrivées ! Il faut les mettre à profit au plus vite. Elle sera contente de l'apprendre. Je dois aller la trouver pour le lui dire... quand j'aurais réussi à me débarrasser de toutes les formalités qui ont décidé de me tomber dessus précisément aujourd'hui.
Devant mon bureau, une file patiente de nouvelles recrues encombre le couloir. Ils se mettent au garde-à-vous dès que je sors, et je leur adresse un bref signe de tête. Des réclamations pour changements d'équipe ou de dortoirs, je pense... La nouvelle génération d'explorateurs est beaucoup plus exigeante que les anciennes. De mon temps, on ne se serait pas permis de discuter ces attributions. Mais si cela peut leur permettre de se sentir mieux et de donner de meilleurs résultats, cela vaut le coup de céder, je suppose... On me dit si souvent que j'ai l'air trop sévère...
Mais si je m'attaque à cela maintenant, je risque de rater Hanji car cela me prendra une bonne partie de la journée ; elle doit aller s'entraîner à l'extérieur dans une heure. Je les préviens donc que je dois m'absenter un moment et que je m'occuperai de leurs problèmes à mon retour. Ils soupirent de dépit mais ne se permettent pas de rouspéter, heureusement.
Elle doit être dans l'entrepôt, en train de montrer ses captureuses à son escouade, si je ne m'abuse. C'est ce que je ferais à sa place, en tout cas. Je hâte le pas, une liasse de feuilles de route roulée dans la main. J'ai déjà tout préparé, la prochaine sortie sera originale et nous apportera peut-être de nouveaux soutiens...
J'ai juste besoin de tendre l'oreille pour localiser ma subordonnée. Son enthousiasme ne faiblit jamais, je l'envie tellement à ce propos... Je pense que mon projet l'enchantera encore davantage. Je pénètre dans le vaste entrepôt et cherche Hanji des yeux. Je note le petit attroupement au centre de la pièce. Elle leur fait l'article, il n'y a pas de doute ! Elle aurait fait une excellente commerciale ! Elle serait capable de vendre une paire de gants à un manchot !
Je me poste un peu en arrière et écoute son discours. A l'entendre, en théorie, sa captureuse est capable de lancer plusieurs câbles sur une cible de petit gabarit - entre cinq et sept mètres - et de la ligoter au sol ; plus la prise bouge, plus les câbles se resserrent. Ils peuvent également simplement l'immobiliser en se fichant dans le corps du titan. Ils ont une portée d'environ vingt mètres et leur solidité est - en théorie là encore - à toute épreuve, même si on a pas pu les tester en situation réelle.
Evidemment, ce sera au bataillon d'effectuer ces tests. C'est pour ça que je suis là, ma grande. Je lui fais signe et son sourire s'agrandit en me voyant. Oui, je t'écoutais parler, comme un bon élève. C'était passionnant ! Les autres soldats, apparemment bouleversés de ne pas avoir remarqué ma présence, claquent des talons en catastrophe. Repos, vous tous. Je dois parler avec votre supérieure de sa petite merveille. Tu as un instant, Hanji ?
Elle saute littéralement à mes côtés et je l'entraîne un peu à l'écart. Je sens sa fébrilité ; elle devine que je lui apporte une bonne nouvelle, sinon je l'aurais convoquée dans mon bureau ou attendu qu'elle se présente d'elle-même. Je lui tends les papiers et guette sa réaction. C'est la feuille de route de la prochaine expédition, comme tu le vois. Regarde les détails, ton escouade et tes captureuses y joueront un rôle de premier plan.
Elle lit rapidement comme à son habitude et ses lunettes miroitent de plaisir. Son nez est presque collé au parchemin. Je vais te donner les détails de vive voix, ce sera plus clair. Tu l'as noté, la prochaine sortie sera vouée à la capture de titans. Je ne compte pas employer le bataillon au complet pour cette fois. J'enverrai un petit contingent effectuer les tests avec toi. Ton escouade bien sûr, celle de Livaï pour veiller au grain, et peut-être une équipe de Mike, composée de jeunes. Ils sont pleins d'énergie qu'ils ont besoin de dépenser. Ils seront ravis de faire les leurres, je suppose.
Elle me demande si ce n'est pas trop risqué. Livaï sera là, et de toutes façons, vous ne vous éloignerez pas du Mur. Un ou deux kilomètres, pas plus, je veux que vous restiez en vue de Rose. Si ça tourne mal, vous vous replierez rapidement sur les remparts. Mais cela n'arrivera pas si tu te montres prudente. Et il vaut mieux pour toi que ce soit le cas... Hanji, ton attitude et tes résultats vont être cruciaux pour notre réputation.
Elle trépigne d'impatience et finit par me poser la question que je craignais. A-t-on l'autorisation d'amener les titans capturés dans l'enceinte des Murs pour les étudier ? Mmh, chaque chose en son temps, Hanji. Il faut déjà s'assurer que tu peux les capturer. Je n'ai pas encore proposé cette option au Parlement, et je doute qu'il accepte pour l'instant. Et nous ne pouvons pas installer un labo ou quoi que ce soit d'autre à Trost Sud, la zone ne sera jamais assez sécurisée, cela demanderait trop de ressources... Contente-toi d'essayer de les attraper pour commencer !
Nous sortons de l'entrepôt et je me mets à marcher vers la cour en sa compagnie. Elle semble très intéressée par ma dernière phrase et ce qu'elle implique... Je vais être franc : la réputation du régiment n'est pas à la hausse... On grogne sur notre soi-disant utilité en tant que corps militaire. Ce n'est pas la première fois, je sais. Mais il est nécessaire de raviver l'intérêt du peuple pour ce que nous faisons. Et quoi de mieux que d'exhiber une nouvelle technologie ?
Hanji lève le doigt en l'air en secouant la tête, me signifiant qu'elle a compris. Tout à fait. Tu vas faire la démonstration des talents des explorateurs et de leurs innovations sur le terrain. Voir du nouveau, des méthodes inédites pour affronter les titans, cela fera parler. Cela pourra peut-être nous amener de nouveaux mécènes, donc plus de fonds ! Tu comprends l'importance de l'opération, n'est-ce pas ?
Elle hoche vigoureusement la tête tandis que nous entrons dans la réserve de matériel. Mike s'y trouve, comme je m'y attendais ; il fait un cours sur l'entretien de l'équipement aux jeunes, qui l'écoutent sagement. Ces rappels sont toujours essentiels. On a beau savoir par coeur la procédure, la panique est vite arrivée sur le terrain. Un geste mal assuré peut coûter la vie...
Nous attendons qu'il finisse, puis les recrues se dispersent avec leur propre harnachement. Mike renifle, étonné de nous voir ensemble face à lui. Il marmonne que cela sent le plan de génie. Tu ne crois pas si bien dire, je t'expliquerais les détails plus tard. Dans l'immédiat, j'ai besoin d'une de tes équipes de jeunes. Je lui tends une des feuilles de route afin qu'il s'informe de l'opération. Tu ne vas pas y participer, moi non plus d'ailleurs. Nous serons sur le Mur, en observation. Pour gérer les relations publiques, également. Les civils ne sont pas censés grimper là-haut, mais je te garantis qu'il y aura du monde pour voir le spectacle. Livaï sera aussi de la partie et tu peux être sûr que des tas de curieux ne rateront pas l'occasion de le voir à l'oeuvre.
Mike lève un sourcils et répond en riant que Livaï sera sans doute ravi de s'exposer en public en plus d'empêcher Hanji de se faire bouffer par des titans joueurs. Ce sera merveilleux, je pense ! Et de toutes façons, Livaï n'a pas le choix, il fera ce que je lui ordonne.
Je vais devoir y mettre les formes, cela dit... C'est peut-être la partie la plus risquée de mon plan...
Ecoutez-moi. Si l'opération échoue, nous serons la risée de l'armée. Ne croyez pas que j'ignore ce que cela implique. La coopération entre Livaï et Hanji est essentielle, vous devez vous entendre ! Elle répond nonchalamment qu'elle n'a pas de problème avec Livaï, que c'est toujours lui qui fait la tête et refuse de s'amuser.
Je fais mon affaire de Livaï, il comprendra les enjeux et fera des efforts. Mais tu devras aussi te forcer à te montrer prudente, et à ne pas te laisser aller. Les gens te regarderont. Monte-leur que tu peux être un bon leader. Il ne manquerait plus que Livaï décide de te tuer au beau milieu de la démonstration ! Je ne serais pas là pour vous canaliser, et je compte sur vous ! Son expression me signifie qu'elle ne prend pas cette mission à la légère...
Si c'est bon pour vous, je vous laisse à vos préparatifs. Briefez vos équipes, l'expédition commence après-demain. Quant à moi, la partie la plus difficile est encore à gagner... Amener Livaï à accepter de bonne grâce de gérer une équipe de jeunes soldats surexcités et le tempérament de feu de Hanji... Si j'y parviens, le reste devrait ne poser aucun problème !
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 8
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour tout le monde !
Eh oui, je continue déjà la critique. Je doute d’être aussi productive à ce sujet dans les jours/semaines à venir, car le travail va probablement me happer et saper mon temps et mon énergie, mais je suis déjà contente d’avoir réussi à speedruner autant de chapitres sur une courte période ! Place à la critique du chapitre huit du tome 10 de Tara Duncan, donc !
Le chapitre précédent m’avait copieusement agacé, car un personnage que j’aimais bien, le vampyr Safir Dragosh, se comportait comme une girouette à meufs, tandis que Selenba, en plus de trahir Magister, agissait comme une ado. On en était restés sur un retournement de situation : des gardes s’en prenaient à Xandiar, Séné, Safir et Selenba pendant l’interrogatoire de cette dernière.
Le chapitre d’aujourd’hui se nomme « Le scripte, ou comment échapper à une mort certaine et décider illico de se reconvertir dans un autre métier ».
Je tiens à préciser qu’avant-hier, j’ai enchaîné deux critiques de chapitres. J’aurais pu continuer sur ma lancée et faire celui-là, mais quand j’ai lu son titre, j’ai levé les yeux au ciel et éteint mon ordi. J’ai simplement pas eu envie.
Je ne vois pas quel est l’intérêt de faire un focus sur un scripte. Non seulement ça ruine la tension, puisque qu’en lisant le titre, le lecteur sait déjà que les scriptes vont survivre à la scène… Mais en plus, franchement, pourquoi parler d’un scripte ? Madame S.A.M. n’a pas assez de personnages sous-développés sur lesquels se concentrer, il faut vraiment qu’elle prenne les premiers péquenots qui traînent en fond pour faire des POVs ? J’aurais préféré qu’on ait un point de vue Séné ou Xandiar, tiens, pour changer.
Bref, fait iech. Commençons le chapitre.
« La gerbe de feu et d’acier s’arrêta juste devant la poitrine des scriptes et du Diseur. Xandiar et Séné avaient étendu leurs boucliers.
Juste à temps. (naaaaan, vous voulez dire que les scriptes ont survécu ? Je m’y attendais pas, tiens)
Quelques secondes de plus, et c’était de la bouillie de Diseur et de scriptes qu’ils ramassaient. (Quelques secondes de plus, et toute preuve du témoignage de Selenba partait en fumée, ce qui aurait obligé les personnages à se concentrer sur les informations qu’ils ont reçu au cours de l’entretien au lieu de pouvoir les livrer à Tara sur un plateau doré. Vous imaginez à quel point ce serait plus intéressant si Selenba trahissait les personnages, et que ce soit à Xandiar ou Séné de restituer les infos apprises pendant l’interrogatoire ? S’ils essayaient d’eux-mêmes déduire, d’eux-mêmes agir ? Gr.)
L’un des deux scriptes regarda la gerbe qui s’était écrasée à un tout petit millimètre de son torse. Ses yeux se révulsèrent et il tomba comme une masse en arrière, évanoui.
Avant que qui que ce soit d’autre ait le temps de réagir, Selenba s’était élancée, mortelle flèche de cuir rouge. (J’y pense toujours (le renflement de la boule de cristal dans sa combinaison)) Elle traversa la vitre détruite ; les assassins levèrent leurs broyettes mais trop tard, bien trop lentement. Deux torsions brutales et ils s’affaissaient, la nuque brisée.
— Par les entrailles de Brenduc, femme ! hurla Xandiar en se redressant, qui a dit que je ne les voulais pas vivants ? »
… « femme » ?
Comment ça, « femme » ? Parle mieux, non ? Et puis merci pour la subtilité du personnage qui engueule la personne qui vient de leur sauver la vie. Non seulement c’est stupide de s’en prendre à quelqu’un qui ne fait qu’aider, mais en plus, rapporter Selenba à son genre plutôt qu’au fait qu’elle est une ennemie est juste du gros machisme.
Ce n’était même pas nécessaire qu’il l’interpelle, un simple « Il ne fallait pas les tuer ! » aurait suffi. Xandiar ne mérite pas d’être écrit comme ça.
« — Ooopps, fit Selenba en se relevant avec un curieux petit engin dans la main. Désolée de vous avoir… de nous avoir tous… sauvé la vie.
Elle appuya sur un bouton et l’engin cessa de clignoter.
— Qu’est… qu’est-ce que c’est ? grelotta le second scripte, complètement sous le choc. »
Dites, quitte à faire comme s’ils avaient de l’importance, vous voudriez pas leur donner des noms, aux scriptes ? Ou des caractéristiques physiques ? Un semblant de personnalité ? D’âme ?
J’avais pas recopié la partie du chapitre précédent, où ils apparaissaient, mais voici tout ce qu’on sait des scriptes présents dans la salle :
ils sont potentiellement gros, puisque c’est généralement le cas de la plupart des scriptes. Grâce à l’opulence de leur Guilde, nous précise la narration. En général, j'ai tendance à penser qu'on est gros pour des questions de métabolisme, mais bon
ils sont« Toujours vêtus d’une robe blanche frappée d’une plume bleue et d’un curieux bonnet à pompon tombant à pointes bleues », ce qui les rend « facilement reconnaissables. »
« Les deux étaient des humains qui étudiaient tout autant le langage parlé que le langage corporel de la vampyr. »
C’est des gens humains et éventuellement-c’est-pas-sûr mais ils sont gros. Okay. On en sait plus sur leurs vêtements que sur ceux qui sont dedans, c’est une bonne synthèse de la série toute entière.
Personnellement, vous m’excuserez, je ne suis pas giga investie dans ces personnages. On passe plus de temps à nous décrire l’apparence d’un prétendant de Tara qui ne reviendra probablement plus, plutôt que des scriptes qui ont failli mourir. Et dont le chapitre suit le point de vue, selon toute vraisemblance.
Je ne demande pas qu’ils aient une backstory ou tout un paragraphe qui leur soit consacré, hein ; mais les différencier autrement qu’en disant « le premier » et « le second » serait un minimum. Ne serait-ce que pour permettre au lecteur d’en avoir un tantinet quelque chose à foutre qu’ils aient manqué mourir.
Puis bon, je dirai rien des gardes qui viennent de se faire assaillir, la narration n'en parle pas…
Bref, le scripte demande ce qu’est l’appareil que Selenba vient d’éteindre.
« — Je n’en ai absolument aucune idée, répondit Selenba. Mais cela ressemble fichtrement à quelque chose qui était sur le point d’exploser… j’espère que j’ai appuyé sur le bon bouton…
Séné grimaça.
— Oui, vous avez eu de la chance, vampyr, si vous aviez appuyé sur l’autre, boum ! (Vous les prenez au sérieux, vous, les persos qui sortent des onomatopées à tout va ? […] C’est un prototype qui n’a absolument rien à faire ici. Un nouveau type de grenade que nos laboratoires sont en train de tester. S’ils l’avaient lancée contre nous, nous n’aurions rien pu faire, elle est manufacturée pour franchir les boucliers magiques, elle est très puissante, très létale
— Ah ! fit Selenba. Vous vous amusez bien à Omois, les gars ! [...]
— Magister doit vraiment vous en vouloir…
— C’est presque flatteur. Si je ne savais pas qu’il redoute juste que je ne sois précisément en train de faire ce que je suis en train de faire : révéler ses secrets »
Aaaah, mon erreur syntaxique de début de chapitre, je l’attendais ! :D
La phrase «  Si je ne savais pas qu’il redoute juste que je ne sois précisément en train de faire ce que je suis en train de faire » est laide. Essayez de la dire spontanément à voix haute, vous devriez constater que ce n’est pas du tout possible.
Conseil : Si vous écrivez des histoires, ça peut être tentant de donner un langage châtié à vos personnages, voire de leur faire dire des répliques classes. Cependant, n’oubliez pas que tous les dialogues que vous écrirez sous-entendent qu’un personnage les prononce à voix haute. Aucun problème à leur faire déblatérer des paragraphes, on est dans une fiction, après tout, on peut se permettre des différences avec la vie réelle ; mais certaines fois, des phrases peuvent être lourdes et pataudes à lire. Ma petite technique personnelle est de m’enregistrer en train de dire la réplique de mes personnages. Si ça ne passe pas, il est toujours possible de faire des ajustements en réécoutant l’enregistrement, en mettant des virgules au moment des pauses, etc.
Là, en l’occurrence, impossible de prononcer d’une traite ce que vient de dire Selenba, surtout d’une façon machinale.
« La vampyr fit sauter la petite boule de métal dans sa main puis la lança au scripte (« au » scripte ? Il y en a deux ! Certes, l’un d’eux est inconscient, mais vous voulez vraiment pas lui donner un trait qui le distingue ?) qui faillit la rater, la fit involontairement rebondir et la rattrapa in extremis, le visage blanc de peur.
— Je l’ai, je l’ai ! fit-il, terrorisé. Qu’est-ce que je fais maintenant ?
Il tenait la grenade devant lui, n’osant plus bouger. Xandiar tendit l’un de ses quatre bras pour la lui arracher sèchement. »
Hurgh. Décidément, Xandiar est vraiment écrit comme un sale type, dans ce chapitre.
« Xandiar se précipita avec Séné afin d’incanter des Reparus sur ses gardes abattus par les deux assassins. Hélas ! l’un d’entre eux était mort. Mais ils parvinrent à sauver les trois autres, en attendant les services médicaux qu’ils avaient appelés. »
C’est… très froid, comme façon de préciser que quelqu’un est mort. Xandiar est le chef des gardes, il ne devrait pas être touché par cette disparition, se sentir responsable ? Concerné ? Surtout que la mort en question aurait pu être évitée : ils ont perdu du temps à discuter après que Selenba ait tué les agresseurs… certes, il fallait traiter le problème de la grenade, mais ils n’ont pas franchement donné l’impression de se précipiter.
Mais bon, un de perdu, trois de retrouvés, apparemment.
« — Qu’est… qu’est-ce qui s’est passé ? fit le premier scripte qui s’était évanoui, en essayant de se redresser péniblement.
Son compagnon lui répondit en ne bougeant pas du mur où il s’était adossé, le plus loin possible de la vampyr, des trois gardes morts et de Xandiar et de sa grenade.
— Tu es tombé dans les miams. Et… »
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« J’ai remplacé un mot de cette expression terrienne par un terme Autremondien, du coup c’est bon, c’est une expression Autremondienne ! » : 1 (je commence gentiment le compteur ici, mais je suis persuadée qu’on en serait à 4 ou 5 en prenant les chapitres précédents en compte).
Ah oui, et le scripte s’est interrompu car Lisbeth vient de débarquer tout en finesse. C’est-à-dire qu’elle gueule comme un putois et plaque Selenba au mur avec sa magie.
« Le premier scripte se ré-évanouit aussi sec. Affronter une vampyr transformée en boulet de canon et une Impératrice en fureur étaient bien trop pour lui. Celui qui était contre le mur et avait failli se manger 200 kilos de vampyr dans la figure fila à quatre pattes sous la table que Xandiar avait remise d’aplomb, en se disant qu’il allait changer de métier et vite fait »
On en est à la troisième page, et ce que le titre annonçait a enfin eu lieu, ouaiiis. J’ai hâte qu’on suive les aventures de ce scripte, palpitantes et profondément intéressantes, qui justifieront un tel point de vue dans ce roman.
Aha.
Faudrait déjà que l’autrice lui donne un prénom.
Safir s’interpose et empêche Lisbeth de tuer Selenba. L’Impératrice remarque qu’il y a des corps par terre dans la pièce, et Xandiar lui explique ce qu’il s’est passé.
« Il avait la mine sombre. Que deux de ses gardes soient des traîtres lui était insupportable, même s’il savait très bien qu’avec autant de soldats sous ses ordres il était impossible d’éliminer toutes les brebis galeuses. Et qu’il existait toujours quelque chose, argent, avantages, positions, ou tout simplement chantage, capable de transformer les moins loyaux en espions ou en tueurs. Comme aujourd’hui. Mais le savoir n’enlevait pas l’amertume. Il venait de perdre deux assassins. Et deux amis. »
… wait.
1/ Des gardes ont été corrompus ? Je pensais qu’il s’agissait de faux gardes, envoyés directement par Magister, ayant profité de la sécurité défective du palais pour changer leur apparence et se faire passer pour d’autres personnes. Je ne pensais pas que c’était des traîtres aussi ?! Le palais d’Omois n’est pas seulement un gruyère, il est aussi à moitié pourri et rempli d’asticots ! À ce compte-là, c’est impressionnant que personne de l’entourage de Tara n’ait été tué, enlevé, ou piégé par des gardes, ou qu’une attaque de grande ampleur n’ait pas été orchestrée !
2/ Xandiar est le chef de la garde du palais d’Omois. L’une des villes les plus influentes, les plus importantes d’Autremonde. Qu’il ait des pensées fatalistes au sujet de sa propre responsabilité au lieu d’envisager de réformer la situation, de trouver des solutions, de pouvoir recruter des personnes plus fiables, c’est préoccupant. Qu’est-ce que c’est que cette histoire de « gardes moins loyaux » ? Comment vous pouvez vous permettre de recruter des gens qui sont moins que strictement fidèles pour défendre la vie de Lisbeth ? Pourquoi rien n’est mis en place pour contrer ces risques, puisqu’ils existent apparemment ? Xandiar pense vraiment qu’un « roooh, ça va, y a des pommes pourries dans tous les paniers » suffit à justifier ça ?
Y a comme un parallèle à faire avec certains systèmes policiers…
3/ T’as pas perdu deux amis, t’en as perdu trois. Tu sais, le mec qui est mort, tué par deux de tes gardes. Corrompus parce que ton système est tout pourri.
Mais bon, pour une raison ou une autre, perdre deux traîtres est plus grave que perdre un type ayant accompli loyalement son devoir jusqu’au bout.
Logique.
« L’Impératrice se mordit la lèvre. Elle aussi savait qu’elle ne pouvait demander l’impossible. (SI. SI, TU PEUX, TU DOIS DEMANDER L’IMPOSSIBLE. Il en va de ta sécurité, de la sécurité de ton peuple, de la sécurité d’Autremonde ! Merde, tu vas avoir l’air conne quand les démons vont débarquer et profiter de ta garde faillible pour dégommer ton entourage ! ) Elle se contenta de diligenter une enquête afin de découvrir ce qui avait poussé les deux thugs à la trahir. Et recommanda de ne pas inquiéter les familles. Pas du tout par compassion, mais parce qu’il lui semblait inutile de créer des rancœurs. Cependant, elle ordonna de les placer sous surveillance. Elle voulait bien être diplomate, cela ne signifiait pas qu’elle était irréfléchie. »
Oh si, ma cocotte, tu es irréfléchie. C’en est même plus marrant, là.
« L’Impératrice d’Omois se plaça devant la vampyr, la dominant de toute sa taille. Comme Selenba, Lisbeth était incroyablement belle (:)))))))))))))))))))))))) et, comme elle, l’Impératrice savait se montrer impitoyable et cruelle. Les deux adversaires étaient donc à égalité et la vampyr fit donc preuve d’une grande circonspection. Elle ne pouvait pas jouer avec Lisbeth comme elle l’avait fait avec Safir ou même Xandiar. »
Deux femmes s’affrontent ? Faisons-les flexer avec leur beauté. L’une est une descendante de Demiderus et l’autre une tueuse sanguinaire, mais leur plus grande qualité comparable est leur apparence physique. Bien sûr.
Lisbeth, folle de rage, l’interroge sur la raison réelle de l’empoisonnement.
« — Mon Sombre Sei… (Elle croisa le regard noir de Safir et rectifia :) Je veux dire Magister (Safir, frère, respecte-toi, tu fais pitié avec ta jalousie. Et pourquoi Selenba se reprend ? C’est tout sauf un personnage qui se laisse dicter par les états d’âme des autres) est un être extrêmement secret. Personne ne connaît ses plans en réalité. Il y a des choses si profondes, si complexes en lui, qu’il faudrait un sort d’Extirpus pour les faire sortir, et encore, je ne suis même pas sûre qu’on les comprendrait. Il joue sur les siècles, pas sur des années (faudrait déjà qu’il sache concevoir un plan sur le court terme. Genre huit à dix minutes, ce serait un bon début). J’ai même cru à un instant qu’il n’était pas humain tant il agissait comme un vampyr.
Elle ajouta avec un petit sourire narquois :
— Ou un dragon. Quoi qu’il en soit, il n’a jamais dit, en dépit de toutes mes questions, pourquoi il vous empoisonnait. »
Lisbeth s’en va, la discussion lui a apparemment donné une idée. Safir n’est pas content, mais franchement il mérite rien donc osef. Alors qu’il compte encore interroger Selenba, Tara débarque dans la pièce, et explique qu’elle sait ce qu’il s’est passé.
Il se trouve qu’elle a senti une douleur à l’abdomen en même temps que l’attaque avait lieu, et apparemment, ce serait similaire à ce que lui faisait ressentir Dark Tara ! Omg, quelle déclaration fracassante, faisons vite une coupure !
On reprend au même endroit.
Xandiar songe qu’il faudrait qu’il tue Tara si celle-ci se transforme à nouveau en son double maléfique. Mais Tara désamorce la tension en expliquant qu’elle ne fait que ressentir plus intensément la présence de magie démoniaque autour d’elle.
« Xandiar risqua prudemment, plein d’espoir :
— Cela signifie-t-il que mes gardes sont honnêtes ? Qu’ils ont été manipulés par de la magie démoniaque ? »
Hé ! Crois pas te dédouaner de ton devoir en blâmant la magie démoniaque pour toutes les trahisons ! De ce qu’avait l’air de signifier ton monologue intérieur, il semblerait que ce ne soit pas la première fois qu’un truc de ce genre arrive !
Tara répond que c’est possible, mais Selenba riposte par un autre argument… pas très sensé :
« — Je ne connais pas bien (en fait si, mais la vampyr n’avait pas l’intention de l’avouer) l’armement de vos soldats, mais je ne suis pas tout à fait sûre qu’une grenade anti-bouclier comme celle qu’ils allaient lancer fasse partie de l’équipement de base. Pas alors que chacun de ces petits bijoux vaudrait, si j’en crois ce que vient de dire Dame Senssass sur leurs caractéristiques, au moins dix mille crédits-muts d’or au marché noir (Dix mille crédits-muts d’or ? Pour un truc qui est en train d’être testé en laboratoire, et donc potentiellement pas au point ? Ça n’a pas de sens.)
Tara sifflota. C’était une rançon de roi. Avec dix crédits-muts d’or seulement, une famille pouvait vivre pendant plusieurs années sans s’inquiéter d’avoir à travailler (d’autant plus !). La vampyr avait raison. Il y avait préméditation. Xandiar ne dit rien, mais son dos s’affaissa légèrement. Il avait tellement voulu croire en l’innocence de ses thugs ! »
Euh…
1/ Encore une fois, un tel prix pour une grenade, d’autant plus une grenade pas encore au point, c’est assez abusé. C’est pas un tank, votre machin. J’ai aucune connaissance militaire, mais une fois utilisée, une grenade est normalement détruite par l’explosion qu’elle engendre : sinon, l’ennemi visé peut se réapproprier l’arme, et celui qui l’a envoyée se retrouve bien con. De ce fait, il est plus cohérent que le prix soit revu à la baisse. Soit le système économique d’Autremonde est pété, soit la technologie pouvant contrer la magie est encore une denrée rare, mais dans le deuxième cas, personne ne devrait seulement avoir connaissance de l’existence de ces grenades.
2/ Rien, dans le discours de Selenba, ne prouve réellement que les gardes sont coupables. Encore une fois, le palais d’Omois est aussi infiltrable qu’un carton de déménagement. Qui nous dit que Magister n’a pas trouvé le moyen de faire voler des grenades dans un laboratoire ou au marché noir, pour ensuite les déposer dans un coin du palais ? Il lui suffirait à partir de là d’utiliser la magie démoniaque pour manipuler les gardes, les faire récupérer les grenades et prendre position dans la salle d’interrogatoire.
L’acte était forcément prémédité, certes, on ne peut pas faire tout ça en une journée, mais de là à dire avec autant d’assurance que c’était un coup des gardes…
3/ Puis l’argument du coût est tout pété. C’est affirmer qu’un garde peut avoir dix mille crédit-mut d’or, soit mille ans de vie tranquille garantie pour lui et sa famille, à dépenser pour une simple trahison. Deux hypothèses :
a) Les gardes ont un salaire élevé et un service d’une durée obligatoire à remplir avant de se retirer. Ils peuvent se permettre d’acheter la grenade avec leur propre argent. Dans ce cas, contrairement à ce que s’imagine Xandiar, « l’argent » ne peut pas les corrompre. À aucun moment.
b) Les gardes ont un salaire ordinaire mais Magister a commandité l’assassinat en transmettant le montant à un garde chargé de se procurer les grenades, et… dénonce la supercherie et garde la thune pour toi, chaton. Mille ans de vie tranquille contre la trahison de mon empire et une grenade, le choix est vite fait, pour moi.
Même si ledit garde est soumis à un chantage, il trouvera une meilleure défense auprès de son Impératrice qu’auprès d’un gars dont il ne sait pas s’il tiendra parole.
Bref, l’affirmation de Selenba ne prouve rien.
D’ailleurs, la résolution est aussi claquée que son raisonnement. Tara demande à Xandiar où étaient les deux gardes qui les ont trahis avant d’être mobilisés en salle d’interrogatoire. Et c’est là que Xandiar réalise que oh là là, mais il s’en rappelle, ils étaient près des laboratoires du palais !!
Je déconne pas.
Le cerveau de Xandiar a momentanément été remplacé par un pot de moutarde.
Un appel au labo confirme qu’une grenade y a été volée, paye ta sécurité, et Tara rassure Xandiar une fois de plus à base de « tkt, tes gardes étaient sans doute manipulés par de la magie démoniaque, du coup ». Parce que la magie démoniaque laisse leurs souvenirs aux personnes manipulées.
Personne ne relève que Xandiar doute de ses gardes comme si la corruption était normale chez eux, et qu’il faut que l’Héritière impériale de dix-sept ans le rassure. C’est pathétique.
Lisbeth contacte Tara pour qu’elle vienne dans son bureau, à cause d’une urgence. Là-bas, Tara y retrouve également Sandor, qui revient d’une mission.
Lisbeth déclare qu’elle sait pourquoi Magister l’a empoisonnée. Elle fait apparaître un Incadenassus (un genre de gros coffre fort), qui vérifie son identité à coup de tout un tas de procédures de sécurité. C’est très intéressant mais c’est dommage que de telles méthodes ne soient pas étendues à tout le palais.
Tout ça évoque Cal à Tara, ce qui rappelle à cette dernière qu’elle est triste de ne plus lui parler.
Au lieu d’expliquer ce qu’elle vient de comprendre, Lisbeth sort du coffre ce qu’elle est venue y chercher, à savoir le traité signé avec les dragons. Après la guerre des Failles, je présume. Ça n'a rien à voir avec la discussion en cours. Ce qui m’intéresse, c’est de savoir ce que Lisbeth a découvert ; mais au lieu de ça, la discussion embraye sur un autre sujet :
« — Il y a beaucoup de clauses, les dragons sont des gens très procéduriers. Tu devrais voir ce que Charm nous a fait parvenir comme conditions pour que tu aies le droit d’épouser Chem !
Tara fut frappée par la remarque.
— Eeehhh ! fit-elle, soudain étonnée, mais Chem n’est-il pas marié avec Charm ? Comment se fait-il qu’il m’ait demandée en mariage ? (… c’est maintenant que tu te poses la question ? C’est maintenant que la question est introduite dans le bouquin ? Parle d’un timing.)
— Les dragons ne sont pas monogames, s’ils sont investis de missions à long terme. Chem étant en mission, il a le droit d’épouser le nombre de dragonnes ou d’humaines qu’il désire. Avec la bénédiction de sa première épouse. »
Je pense que ce moment est très bien placé pour expliquer une caractéristique du lore de mon univers, pas vous ? Non ? : 6
Et évidemment, Charm n’aime pas du tout l’idée que Chem épouse Tara, même si c’est pour la nécessité et que la relation qui le lie à Tara n’a jamais rien eu de romantique ! Merde, on parle d’une gamine de dix-sept ans et de son tuteur âgé de milliers d’années, évidemment qu’il va rien se passer entre eux ! Mais non, faut forcément que toutes les personnes en couple soient jalouses à l’extrême dès que leur partenaire ose seulement respirer dans la direction d’un autre membre du sexe opposé.
« Ils se regardèrent.
Personne ne prononça un mot pendant quelques secondes. Tous avaient en tête les crocs, vraiment très longs, de Charm. Et se les imaginaient très bien plantés dans le cou de Chem. (gardez vos fantasmes pour vous.)
— Il est très courageux, dit enfin Lisbeth. Parce que te demander en mariage alors que sa femme – et sa reine – n’est pas d’accord…
— Euh, fit Tara, moi non plus je ne suis pas d’accord ! Quelqu’un peut-il me dire pourquoi je dois épouser un léza… un dragon ? Bon sang, il n’est même pas de la même race que moi ! C’est complètement ridicule ! »
1/ C’est espéciste
2/ L’ex de Tara est un elfe, ça a aucun sens
3/ Techniquement, Chem peut prendre apparence humaine, c’est pas comme s’il était en permanence un dragon gigantesque ! D’ailleurs, la première fois qu’on le voit dans les bouquins, il est en humain !
4/ Puis franchement, pourquoi elle s’inquiète de ça ? C’est pas comme s’ils allaient se pécho !
Hurgh, la seule idée me dégoûte.
« — Mais justement, je viens enfin de comprendre la raison pour laquelle Magister tient tellement à s’emparer du trône d’Omois ! fit triomphalement Lisbeth. »
Coupure fracassante. Oui bon pardon, j’ai coupé le dialogue en plein milieu, du coup vous pouvez pas ressentir l’intensité drrramatique de cette réplique, mais franchement vous ratez rien. Lisbeth en a fait une similaire il y a quelques paragraphes, pour dire qu’elle avait compris pourquoi Magister l’avait empoisonnée. On n’a pas eu plus de réponses.
Après la coupure, Lisbeth explique qu’une clause du traité stipule que l’Imperator ou Impératrice d’Omois peut chasser les dragons d’Autremonde, les obligeant à s’isoler chez eux, au Dranvouglispenchir. Les dragons étant procéduriers et fidèles à leur parole, ils ne pourraient pas refuser, même si l’Imperator en question était Magister.
Si Tara n’en avait pas connaissance, c’est parce seule une version expurgée du traité a été rendue publique.
Ensuite, on a droit à une scène de tension qui marche plutôt bien : un objet tombe du coffre, et aussitôt, Lisbeth et Sandor sont paralysés de terreur. Il s’agit d’une espèce de sphère.
« — OK. Et c’est quoi ?
— La mort, répondit Sandor. La mort ultime, la mort de tout.
Tara avait un peu de mal à assimiler l’inoffensive petite boule de métal doré avec la mort ultime.
— C’est une sorte de bombe ? Puissante ?
— Non, ce n’est pas une bombe. C’est… c’est… comment expliquer cela ? C’est une négation. Elle nie la vie. Elle la refuse et, comme elle la refuse, de fait, la vie ne peut pas exister dans son champ d’action. Elle… disparaît. Tout ce qui est vivant disparaît. Les plantes, les animaux, les insectes, tout.
L’horreur suintait de sa voix. Tara n’avait pas souvent vu Sandor avoir peur. Là, ce n’était pas de la peur, c’était le refus de quelque chose de si monstrueux qu’il dépassait l’entendement humain.
D’accord. Cela confirmait ce que pensait Tara. Elle n’aimait pas, mais alors pas du tout. »
Oui, bon, du moins la scène marcherait si la narration était en mesure de suivre.
Virez ce ton détaché, et on est face à un artefact fascinant, quasi lovecraftien. La réaction qu’il tire à Sandor et Lisbeth est assez cool, on sent que les deux ont l’habitude de se soucier de cet objet. Le seul problème est la sécurité qui l’entoure : Lisbeth dit qu’elle a changé ses chaînes six ans auparavant, c’est clairement trop peu d’entretien pour un machin si dangereux.
D’autant que la portée de l’objet est de quinze années lumières, soit, à en croire Google, environ 150 billions de kilomètres. C’est huh. Beaucoup. Beaucoup trop pour ne pas être mis en plus grande sécurité, d’ailleurs.
Lisbeth enferme de nouveau l’artefact, et explique que l’inventeur qui l’a mis au point est mort. Seuls Lisbeth et Sandor, et désormais Tara, sont au courant de l’existence de cette chose.
« Tara frissonna. Elle préférait la bienheureuse insouciance à la cruelle connaissance. Surtout lorsque celle-ci pouvait tout détruire sur quinze années-lumière.
— Tu en as peur, moi aussi, dit-elle. Alors pardon de te poser la question, mais pourquoi est-ce que tu ne l’as pas détruite ? Parce que personne, jamais, ne voudra utiliser cette chose.
— Tara, si j’avais pu la détruire, crois-moi, je l’aurais fait depuis longtemps. Mais même si on lance la sphère dans le soleil, cela ne fera que libérer les NA. La seule solution serait de l’envoyer dans l’espace dans un endroit où nous saurions avec une certitude absolue qu’il n’y a absolument rien de vivant sur quinze années-lumière et que nous la lâchions là. Sauf que d’une part nous ignorons si un tel endroit existe ; d’autre part, et si cela ne s’arrêtait pas ? Si la circonférence de destruction était plus grande ? Si, en fait, ces particules tuaient sur des milliers d’années-lumière et non pas une dizaine ? Non, je ne peux pas courir le risque. »
J’aime bien cette scène. Et pour une fois, les personnages semblent avoir une raison logique de faire ce qu’ils font. Même la super-poubelle de Mourmur n’a pas l’air d’être une bonne solution, à mon sens, puisqu’on ne sait pas à quel coin de l'univers elle conduit.
Tara change complètement de sujet en décrétant qu’Archange ne devrait pas venir sur Autremonde, et que c’est trop risqué, mais Lisbeth l’envoie paître en disant qu’elle ne changera pas sa décision.
Pour une fois, nous avons droit à une coupure elliptique qui nous renvoie à un autre moment. En l’occurrence, Lisbeth veut parler à Safir et Selenba, et laisse Tara avec Sandor. Ce dernier décide de l’entraîner.
« Tara fit la grimace. Il racontait n’importe quoi. Tous les jours, en plus de son entraînement magique redoublé, elle combattait pendant deux à trois heures avec les gardes du palais, en s’interdisant absolument d’utiliser sa magie, même au prix de douloureuses corrections. Car le fait qu’elle soit l’Héritière ne l’empêchait pas de se manger régulièrement le sable de l’arène où elle combattait. Ils étaient sans pitié. Ils étaient conscients qu’ils étaient la dernière ligne de protection et que si cette ligne était brisée, Tara serait seule pour se défendre. Comme Cal, ils lui avaient donc appris tout ce qu’ils savaient, y compris des tas de coups particulièrement vicieux. »
Ce paragraphe manque sérieusement de panache, quand on se remémore tout le monologue interne à base de « oupsie doupsie j’ai des gardes corrompus dans mes troupes :/ » de Xandiar. Je vais pas m’en remettre.
Bref, ils commencent leur entraînement, entourés par des gardes venus regarder ce qu’ils font.
« Elle ne broncha pas, encaissant la douleur sans montrer qu’elle avait senti quoi que ce soit. Lors de l’assaut suivant, l’Imperator observa comment elle esquivait ses attaques. Tara avait un style… En fait, n’avait pas de style. Elle avait piqué des trucs à tout le monde (Tara c’est les musées britanniques). À lui, l’Imperator, mais que, maligne, elle n’utilisait pas contre lui, puisqu’il les connaissait. Probablement à Sylver, qui était, aux yeux de Sandor, l’un des plus incroyables combattants qu’il ait jamais vu en action. Au petit Voleur aussi, certaines des roulades qu’elle effectuait avec aisance étaient bien de son style. Mais il pouvait aussi voir l’influence de Robin, le demi-elfe, dans la fulgurante rapidité de ses réactions (Le co-Imperator d’Omois est capable d’identifier le style de combat de trois clampins de dix-sept ans. Je vous renvoie à mon agacement quant à l’écriture de personnes jeunes et cheatées). Elle n’utilisait pas la magie, pourtant elle était bien plus rapide et puissante qu’une jeune humaine normale. C’était très intéressant. Il se déconcentra et, avec une prescience inouïe, Tara le sentit. Elle attaqua, passa sous sa garde et, l’instant d’après, il se retrouvait par terre, à moitié assommé. Les gardes, ravis, hurlèrent leur joie. »
Ils s’entraînent ensuite au couteau, que Tara a aussi appris à mieux maîtriser, puis l’entraînement s’achève. Tara retourne à sa suite, avec l’intention de prendre une bonne douche, quand elle tombe sur Cal et Robin.
Aha, le triangle amoureux à la con est au complet, quelle joie.
Le chapitre se finit là ! J’ai eu plein de choses à dire et plusieurs incohérences à relever, c’était assez mouvementé, cette fois-ci.
Le prochain chapitre se concentrera de nouveau sur Tara. À dans quinze mois, donc !
(Je plaisante, mais je risque de mettre du temps, ne m’en veuillez pas ! Prenez soin de vous !)
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profenscene · 2 years
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Mercredi 26 octobre
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Non, les enseignants ne seront jamais contents.
Je pourrai clôturer là ce billet et profiter de ma soirée, mais développons un peu. Un cliché qui revient souvent sur la profession de prof, mi-hargneux mi-rigolard, est le suivant : "D'accord vous gueulez contre le ministre de l'Éducation, mais est-ce qu'il y en a déjà eu un qui a trouvé grâce à vos yeux ?"
La réponse, en toute honnêteté, est non. Je n'ai pas le souvenir d'un seul ministre qui n'ait pas été contesté.
Mais le constat posé, quelle conclusion en tirer ?
Première hypothèse, devenir enseignant déclenche dans la cervelle la production d'une hormone du mécontentement permanent. Ça ferait un chouette film de science-fiction, mais ce ne serait pas très réaliste.
Seconde possibilité, il n'est tout simplement pas possible d'emporter le consensus, quand on est la tête de ce grand foutoir qu'est l'Éducation Nationale.
Nous sommes tout simplement trop nombreux. Nos situations sont trop multiples, les élèves dont nous nous occupons trop différents. Depuis que j'enseigne, je me suis vu passer par des dispositifs pédagogiques que j'aurai pointé du doigt en hurlant de rire quelques années plus tôt. Pour la simple et bonne raison qu'ils n'auraient jamais convenu avec les élèves que j'avais en charge (et aussi que j'aime bien me moquer).
Certes, mais notre voix doit-elle passer par la contestation ? Je pense que oui. Parce que cette contestation, ces "profs jamais contents" sont les garants que jamais l'école ne se fige. Parce qu'il est là, le problème de presque toutes celles et de tous ceux qui se sont retrouvé au sommet de notre pyramide hiérarchique : cette volonté d'unifier. De faire fonctionner le système éducatif sur un modèle qui lui semble le meilleur. Plus de savoirs fondamentaux, d'autonomie des établissements, moins de postes, plus de services civiques...
La réalité est que cette partie de la société est trop complexe pour être gérée d'un seul point de vue. Parce que le monde de l'éducation est la société à échelle réduite. Dans laquelle les mômes se préparent à intégrer la société véritable. Une société avec ses règles et ses contradictions, une société de 800000 adultes et plusieurs millions d'élèves.
C'est notre plus grande faiblesse : je pense qu'il nous sera toujours extrêmement difficile de parler d'une seule fois. C'est notre force : nous sommes un mouvement qui jamais ne s'arrête. Nous sommes la vie dans tout ce qu'elle a de fabuleux et de désespérant. Et oui. La plupart d'entre nous, enseignants, tentons d'impulser à cette "société d'entraînement" un peu plus d'optimisme et d'humanité que celle qui attend nos élèves. Je pense qu'il est difficile d'éduquer si on n'espère pas que ceux qui nous sont confiés feront mieux que nous. C'est un pari gigantesque. Et un pari pareil, ça fait du bruit. Ça parle d'une voix discordante.
Mais ça avance.
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rusticpotatoes · 2 years
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j'ai eu (enfin) le lillois au téléphone. au début j'ai cru qu'il voulait encore décaler, j'allais câbler sévère mdr.
du coup je lui ai fait part de mon ressenti et vice-versa, on a dit qu'on faisait la paix.
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je vais plus lui raconter ma vie et il va m'accorder plus de temps dans sa vie. le problème c'est que j'ai trop eu des mecs qui disaient ''oui oui'' pour me faire plaisir/que je me la ferme et/ ou qui faisaient des efforts sur le court terme que pff c cho pour moi de croire la gente masculine (bon en toute honnêteté je pense pas que ça ait un rapport avec le genre).
mais je suis contente je me suis pas énervée, je me suis exprimée, j'ai recentré le débat quand ça divaguait ou qu'il se concentrait sur des trucs qu'étaient pas le problème en soi (spécialité masculine ou c'est comment ?!?) et ma psy elle serait en mode 👍👍👍 parce que les derniers mots de la séance de samedi c'était : ''il faut poser vos limites Manon, vous en avez le droit'' et je l'ai fait !!!
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claudehenrion · 2 years
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Des lendemains qui pleurent...-- ( III ) : Faust et le mythe de l’Homme éternel
  L'autre ''grand remplacement'', celui de ‘’l'homme-tel-que-nous-le-connaissons’’, avec ses immenses défauts (mais combien de merveilleuses richesses, aussi, pour se faire pardonner !) par un autre ''homme qui n'en est plus un'', est une idée vieille comme l’humanité. Quelques centaines d'individus, à travers l'Histoire, se sont sentis incomplets, inutiles, inintéressants et superfétatoires, et ils ont donc souscrit à cette énorme folie : seule une transformation en profondeur, voire une disparition de ce qu'ils sont, serait une, voire LA solution aux malheurs de notre monde...
Dès le premier siècle de notre ère, l'immense Saint Paul de Tarse (qu'Alexandre de Saint Phalle rangeait, dans ''le Tour du Monde'', au milieu des géants de tous les temps), avait déjà utilisé (Épître aux Hébreux), dans une vision à peine explicable en termes humains, cette formidable prémonition du prophète Jérémie (Yirməyāhū, יִרְמְיָהוּ = "Que Yahweh se lève" -- VIè siècle av. JC) : Avant que tu sois né, je te connais... Saint Paul écrivait : ''Il était encore dans son aïeul… qui le connaissait'', phrases tellement incomprises dans les siècles des siècles qu'elles n'étaient même pas relevées, alors qu'elles constituent le premier contact conscient et organisée avec notre ''après la mort''… en ouvrant ainsi la porte au dogme chrétien de la Vie Eternelle. La Science mettra vingt siècles à décrypter cette affirmation, lorsque que Crick et Watson ont découvert l’ADN, un morceau d’immortalité qui est présent en chacun de nous : on sait avec certitude, depuis 1953, que ''quelque chose'', en nous, est éternel. Et que les chrétiens l'appellent ''Âme'' n’est qu’anecdotique.
Comme tant d'autres ''découvertes'', la génétique, cette science de nos secrets les plus intimes, était annoncée dans la Bible --dans les termes habituels de la transmission orale. En revanche, ce qui n'était pas prévu, c'est qu'elle servirait à ''dénaturer la nature'' que, justement, elle définit et délimite... et qu'elle allait la redéfinir, sans raison acceptable, sans plan d'ensemble, sans savoir ni pourquoi ni jusqu'où, ''au nom du progrès pour le progrès... sans savoir lequel''. Par elle, nous avons commencé à comprendre ''La Vie'' : notre mort s'ouvre sur notre éternité ! Je me permets d'insister, avec ma lourdeur habituelle : cette intégration dans la Science de la relation entre l’Homme et sa fin finale entraîne, d'une manière dont on ne décrypte pas toujours la totalité des conséquences, la ''démonstration'' que la tombe n'est pas la seule issue eschatologique pour la fin de notre existence : il y a, scientifiquement pourrait-on dire, un “après-la-vie’’ et une ’‘âme”, puisque quelque chose de fondamental, en nous, connaît et possède une forme d’éternité : c'est notre ADN., notre ''base de tout''.
Les uns continueront de nommer “l’Ame” ce que les autres désigneront par “l'ADN”,  mais quelle importance ? Cette découverte permet au monde d'entrer dans une dimension nouvelle : comme annoncé par la révélation christique, comme mis en doute par des représentants d'une Science qui était alors dans son enfance, est né un accord nécessaire entre la Science et la Foi, qui re-permet enfin un S et un F majuscules dans un ''mariage-pour-tous'' magnifique, souhaitable et même très attendu, celui-là : il existe la possibilité d'une éternité pour l'Homme (aussi ?). 
Ces quelques mots sont porteurs de telles ouvertures que nous en parlons souvent, pour tenter de comprendre leur sens profond, leurs conséquences, et les leçons qu’il nous faudrait en tirer si nous voulons réellement “vivre dans notre temps”, au lieu de nous contenter de vieilles lunes datant de deux ou trois siècles, qui ont été périmées en avril 1953 par cette irruption de l'ADN dans notre arsenal cognitif ! Les dangers que font prendre les trop nombreux “bricolages” (souvent des “dérapages”) d'iso-démiurges inconséquents, nuisent à la science en déshonorant nombre de scientifiques, quand on pense que, pour lutter contre un simple virus du type ''Sars II'', bien connu des généticiens pour ne pas permettre qu'existe un vaccin --c'est de définition--, on a pris le risque d'ouvrir la boite de Pandore de l'ARN... et on se satisfait de constater que, au bout d'une toute petite année, il y a un nombre d’ d'accidents tel, qu'on arrive encore à les cacher et les camoufler aux peuples... qui, finalement, adorent ne pas savoir ! Espérons que le réveil ne sera pas trop pénible.
Car ce n’est pas tout ! Nous avons évoqué, depuis 48 heures (nous en parlons souvent, mais de manière moins systématique) l'existence de très nombreuses recherches qui disent avoir l'ambition ''d'améliorer'' l’homme, ce qui n'a rien à voir avec ''le rendre meilleur'' : en s’inspirant de la promesse de Méphistophélès au docteur Faust, on tente de réinventer une énième version du fantasme de la jeunesse éternelle…  De très nombreuses officines s'essoufflent dans des tentatives ''limite criminelles'' de sélection ante-gestation de futurs embryons qui auraient une chance de devenir centenaires et plus, et qui seraient, dans ce but, bourrés de capteurs et d’électrodes pour contrôler que chaque seconde de leur vie se déroule dans les ''meilleures conditions possibles'' pour garantir leur santé et leur verdeur telles que le dit le protocole n°123456 sous lequel ils doivent évoluer : vieillir-jeunes, en un mot ! Et très malheureux tout le temps, en plusieurs.
Cette recherche de santé-à-tout-prix risque, si elle aboutissait, de remplir la Terre de foules de petits centenaires globalement sympathiques, certainement pas immortels, mais plus ou moins ''in-mourables'' qui poseront infiniment plus de problèmes que ne sauront en résoudre leur descendance de moins en moins nombreuse dans des familles à la composition décomposée  bricolée par des législateurs irresponsables, et des éprouvettes éprouvées sans preuves... Plus personne ne sera lié à rien ni à personne... Parions que ce qui restera d'humanité regrettera la Jouvence de l’Abbé Sourisse qui n'a jamais fait de mal à personne. 
 L’un des ''transhumanistes'' promoteurs de cette vision du futur de l’humanité qu'on fait croire merveilleux, posait il y a peu dans un ouvrage –par ailleurs bien fait– la question : ''Le premier homme qui vivra mille ans est-il déjà né ?''. Même en faisant la part belle à la foi du néophyte et au savoir-faire de ce businessman, et même en étant certain (mais sans plus de preuves que lui !) que ce n’est pas ainsi que se déroulera la suite… je frissonne de peur.  Seule bonne nouvelle : je suis certain que ce ne sera pas moi, car les dates ne collent pas ! Ma génération est sauvée ! Ouf, ou ''Caramba'' : le coup est passé très près ! Mais les autres...
Les adorateurs de la perspective très désirable aux yeux des apprentis-sorciers (et catastrophique, aux miens) de pouvoir vieillir éternellement semblent ne pas avoir encore pris en compte cette dimension de l'humanité et des sociétés humaines qui veut que ce qui compte, ce n’est pas tant de gagner des années dont on ne saura trop que faire, que de savoir gagner du temps utilisable, utile, heureux en quelque sorte, et qui pourrait alors durer des années… ce qui n’est pas du tout la même chose, et que l’évolution de ce qui fut notre civilisation ne semble plus être en mesure d’assurer ! Imaginons la taille du trop fameux ''Trou de la Sécu'' dans ce nouvel univers où l'âge de la retraite devrait être repoussé... de quelques siècles !
 On frémit devant les possibilités ainsi ouvertes, car la concurrence entre nations (et plus simplement entre laboratoires, ou entre les ego de chercheurs voulant être en tête de cette course, au point d'en devenir inconséquents) fait que ces visions ont de fortes chances de se réaliser dans des délais qui feraient des gens de ma génération pratiquement les derniers à pouvoir espérer mourir de leur ''belle mort'’, destin qui convient très bien au vieux conservateur impénitent que je deviens de plus en plus vite, à la lecture de la possibilité d’occurrence de ces aventures qui feraient de l’Homme une simple variable d’ajustement d'une science qui aurait perdu son ''S'' majuscule. Plus je fréquente les évolutions de la Science moderne, plus je suis heureux d’être né à l’époque où je suis né et d’avoir toutes les chances de mon côté pour ne pas assister à de tels désastres. Mais également, plus je deviens soucieux en ce qui concerne le devenir de ma descendance si aimée. 
Cependant, comme il est prudent de toujours se rattacher à ses propres racines, il me revient en mémoire la première lettre de Saint Paul (encore lui ! Il est partout !) aux Corinthiens, où il annonçait aussi la ''découverte'' de l'ADN : ''C’est par l’homme aussi que viendra l’éternité. [...] Le Christ détruira toutes les puissances du mal, et le dernier ennemi qu’il détruira, c’est la mort''. L’Ecclésiaste nous avait déjà bien prévenus… il y a si longtemps que certains semblent ne plus s’en souvenir : ''Nihil novi sub sole'' : Rien de nouveau sous le soleil !  Mais ça, il faut vite aller le dire à ceux qui se croient ''des petits dieux'', parce que moi, j'aime bien l'Humanité et l'Homme tels qu'ils sont, avec tous leurs ''trop'', leurs ‘’Bof !’’ et leurs ''pas assez'' !
H-Cl.
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iamzlaw · 2 months
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Home Sweet Home // Bien Chez Soi
S01E09 - Puzzle Piece // Clé de voûte
Crédit photo : jhenning
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Mes billets Tumblr ont de moins en moins à voir avec les affiches d'épisodes qu'ils m'aident à exposer, mais qu'importe. Voici mon maladroit ode à l'écriture (plus ou moins). =)
J'aime tellement écrire. C'est de loin mon activité préférée dans cette vie. Cette impression d'avoir le contrôle de la situation, tout en sachant pertinemment que ce n'est pas tout à fait vrai, mais pour une fois s'en contenter ; ce sentiment de connaître de parfaits inconnus ; se laisser surprendre alors qu'on est pourtant techniquement seul ; cette quête permanente du mot juste, qu'on ne trouve jamais à tous les coups, voire jamais tout court, mais qu'on n'arrête jamais de chercher pour autant ; cette façon de s'étonner soi-même lorsqu'on se relit bien plus tard. Oui, j'aime écrire. C'est pour moi une activité fabuleuse.
Bien sûr, parfois, je me dis que ce serait plus facile d'aimer autre chose. Une autre activité artistique non pas plus simple à exécuter (lesquelles le sont-elles ?), mais au moins plus simple à montrer, à faire voir. Le dessin, la peinture, la sculpture, la photographie, demandent tout autant d'efforts et même peut-être plus de dextérité, mais ce sont des hobbies qui ont le mérite d'être aisés à exposer. Je ne parle évidemment pas de l'aspect partage d'une part très personnelle de soi, car celui-ci je pense qu'il représente un obstacle commun à toutes les pratiques artistiques, je parle uniquement de la logistique pure. On peut rester devant une toile pendant des heures, mais on n'a pas besoin de le faire. Tandis que pour lire quelque chose, un investissement en temps est strictement nécessaire. C'est sans doute le seul bémol que je trouve à cette discipline.
Au-delà de ça, j'en suis tellement énamourée, que je perds souvent ma contenance lorsque je la vois être malmenée. Je ne comprends par exemple pas qu'on puisse s'en plaindre, se lamenter de ce supposé problème de la page blanche, dire qu'on souffre de l'écriture, que c'est difficile, dur, pénible. Si c'est autre chose que beau, c'est qu'on doit mal s'y prendre, je pense. Bien sûr, que ça demande des efforts, comme beaucoup de choses qui en valent la peine. Je ne vais pas prétendre que ça plaît forcément à tout le monde, mais dans ce cas, pourquoi s'y contraindre ? Pour se donner un genre ? Pour se rendre intéressant ? Je suis laissée perplexe par de tels comportements. Je n'aime pas trop courir, mais je ne me plains des points de côté que lorsque je suis obligée de le faire par un concours de circonstances. xD Un sportif aguerri, lui, prendrait sans doute un certain plaisir à ressentir ses courbatures le lendemain matin...!
Je ne conçois pas non plus qu'on puisse dire du mal de l'écriture. Je ne comprends pas qu'on puisse doctement déclarer que quelque chose est trop long, trop ennuyeux, "aurait pu être résumé en 3 lignes", ou au contraire n'est pas assez poétique. Même de Tolkien ou Hugo, je trouverais ces commentaires grotesques. C'est une expression si personnelle, que l'écriture. Tant que le fond n'est pas nuisible, la forme est une question de goût. Je suis barbée par Balzac ou Zola, mais je ne nierai jamais leurs œuvres. J'ai sincèrement détesté La Horde du Contrevent de Damasio, mais je ne vais pas lui retirer ce qu'il a voulu faire. Quant à du Levi ou du Musso qui ressemble parfois plus à un guide touristique qu'à un roman, eh bah, c'est un mode de description aussi. Tout ça, ce n'est juste pas pour moi, voilà tout.
Il y a trop de livres passés et à venir pour se focaliser sur ceux qui ne nous conviennent pas.
Parallèlement, je m'exaspère quand même qu'on puisse faire du mal à l'écriture. En dehors de toute question de préférence personnelle, je sais hélas qu'on peut la maltraiter. Ou même, ne serait-ce que ne pas la respecter. Très honnêtement, toujours se contenter de premiers jets non travaillés me laisse tout aussi stupéfaite que le fait d'abandonner chacune de ses idées sans jamais aller au bout d'aucune. Ça tient autant de l'irrespect de son histoire que du lecteur et tout bonnement de soi-même.
Mais le pire du pire, c'est de vouloir utiliser l'écriture à des fins néfastes, la corrompre, la réduire à moins que ce qu'elle est. L'écriture est un outil. Elle est par définition neutre, et ne dépend que de la personne qui l'emploie. Vouloir entraver cet outil, lui prêter intrinsèquement des impacts qu'il n'a pas sans la personne qui l'utilise, ça me dégoûte pas mal. C'est pour ça que je rejette tous les débats de réformes de l'orthographe quels qu'ils soient : parce qu'ils n'ont pas de sens à mes yeux. Ils mélangent des choses qui ne devraient pas l'être, ils pourrissent quelque chose de pur, quelque chose que j'aime. Je ne peux pas lire sans accents circonflexes, mais parallèlement je mets des majuscules aux jours de la semaines, aux saisons, aux mois de l'année, en plus de généralement utiliser une ponctuation de dialogues héritée d'environ 3 cultures différentes. Et c'est sans parler des onomatopées. Il y a des anglicismes dont je n'arrive pas à me défaire, et d'autres que je ne supporte pas de voir. Mais ce sont mes choix, la langue n'y est pour rien. Dire qu'une langue est raciste, sexiste, discriminatoire, snobe, inaccessible... ce sont des mensonges, tout simplement. Ce sont les gens qui sont ces choses, pas leurs mots. Avec les mêmes mots, on peut dire tout et son contraire. C'est bien la beauté du concept. Qu'on veuille détruire ça me dépasse.
Alors, dans mon petit coin du Web et du monde, je fais mon bonhomme de chemin. Je sais que je n'écris pas des chefs-d'œuvre. J'ai conscience qu'il y a sûrement quelques trous dans mes intrigues, quelques incohérences dans mes personnages et leurs descriptions, voire même dans le décor ou la mythologie, que certains dialogues ne sonnent pas tout à fait juste, que certaines ellipses sont trop prononcées, que beaucoup de phrases sont trop longues. Je n'ai aucune prétention. Écrire est juste quelque chose que j'aime sincèrement faire. Et c'est rare. Alors je m'y adonne. Et je suis triste lorsque je vois être dit qu'il y a "trop" de livres, et qu'il ne faudrait garder que la crème de la crème. Déjà parce que désigner cette supposée élite serait impossible, et ensuite parce qu'à quoi bon ? Où est la pénurie de ressources qui nous empêche de conserver tous les récits au monde ? Ce serait comme de dire que seuls les chanteurs professionnels peuvent fredonner sous la douche, ou que si un dessin n'a pas sa place dans un musée, il faut le brûler.
L'Humanité n'aura jamais trop d'histoires.
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thespookydiary · 8 months
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Mercredi 16 Aout.
22h09. Wow, ca fait longtemps et autant dire qu'il y a en a des choses qui se sont passées. Pour parler d'Yv, j'ai dis devant les thérapeutes de couple que je voulais me séparer de lui parce que rien avance et moi j'ai besoin d'avancer. Yv fuit la situation, il est toujours absent et il ne cherche pas forcement le dialogue. Il continue a me dire qu'il veut avoir une vie de famille avec moi dans cette maison mais pourtant il persiste a dire que je serais une mauvaise mère et ne supporte pas ma relation avec ces parents.
J'ai beaucoup grandit ces derniers temps dans ma tête. Aujourd'hui je suis prête à me séparer d'Yv, trouver un nouveau logement, changer de travail, prendre soin de moi, me fixer des objectifs, profiter des personnes que j'aime, respecter mes valeurs et mes idées !
Aujourd'hui, j'habite encore dans la maison. Une agente immobilière est venue estimer la maison, maintenant c'est à Yv de faire les démarches pour savoir s'il peut assumer la maison.
Les papiers de la dissolution du pacse sont remplis et signés de ma part. Maintenant ils sont posés sur la table dans l'attente d'Yv.
Je continue mon bilan de compétence, je cherche un nouveau logement, je cherche une nouvelle voiture.
J'ai envie d'être une nouvelle personne : plus responsable, plus attentionnée, plus passionnée !
ET quelque chose est arrivé !!!!!
Lundi 07 Aout, un gars m'a envoyé un message sur une appli de rencontre centrée sur la musique. Sa photo de profil était avec un cheval. On a commencé à parler et rapidement la conversation est devenue très fluide. On a abordé plein de sujet super profond (que jamais je n'ai abordé avec Yv). Mardi, il m'a proposé qu'on se rencontre. Alors Samedi, il est venu me chercher et on est allé au lac de Chalain. Très rapidement j'ai été moi et même le contact oculaire était très simple. En fin d'après-midi, on est allé tremper nos pieds dans l'eau et au bout de quelques minutes il m'a demandé s'il pouvais me prendre dans ses bras. J'ai fondue, ca faisait au moins deux heures que j'avais trop envie de ça. Puis on est revenu sur la plage et j'ai mis ma tête sur ses jambes et on c'est embrassé. La nuit tombée, on est allé se poser a un belvédère puis on est allé chez lui. Et il c'est passé ce qu'il c'est passé... Il me couvre de bisous, calin, massage, surnom. Alors évidement au lit, c'était aussi très fluide et je me suis senti rapidement à l'aise. Le dimanche matin, on a pris une douche ensemble, puis j'étais en petit culotte avec son pull sur sa terrasse. Ensuite, on est allé à la source du Doubs, puis on c'est arrêté boire un verre en terrasse, puis on a pris des pizzas a emporter et on c'est posé prêt d'une rivière.
J'aimerais tout raconter en détail, mais ca serait beaucoup trop long ! J'aime son sourire, ses yeux, quand il est heureux il le montre, il a regarder pour moi les offres d'emploi. On a des conversations d'adulte, on se dit tout avec bienveillance, on ne se prend pas la tête, vraiment quand je suis avec lui je suis légères, sans stress et j'oublie tout.
J'avais un peu peur de l'annoncer a Mel et Ev. Et en faite, quand je leur ai dit qu'il c'était passé un truc que je n'assumais pas forcément elles ont tout de suite compris et on fait la danse de la joie !!!! Elles voulaient tout savoir dans les moindres détails. Elles m'ont rassuré sur le faite, que ce n'était pas forcément trop tot, que si ca c'est passé c'est que ca devait ce passé. En partant, Mel m'a chuchoter à l'oreille : "je suis trop contente pour toi !"
Bref, aujourd'hui je suis comblée en amitié, en amour et j'ai hâte de trouver un logement pour me créer mon petit nid et changer de voiture pour me sentir plus libre : faire des concerts, retrouver Jerem, etc... Vraiment quand je pense a cette nouvelle vie, j'ai hâte !
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rewindthetimee · 10 months
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À LA CROISÉE DES CHEMINS—Malédiction 7
Saison : Printemps, il y a un an
Lieu : Temple Hasumi, hall principal
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Rei: Malgré tout, si t’as toujours espoir de refaçonner le monde à ton image, c’est pas grave.
Les humains sont les seuls créatures sur Terre ayant l’audace de défier Dieu et de prendre leur destin en main.
Même si tu parviens pas à changer le cours des choses… Tu peux toujours essayer de jeter un pavé dans la mare pour créer du remou.
Mais si tu interfères de manière trop excessive, tu finiras par perturber l'écosystème tout entier et laisser une multitude de cadavres derrière toi.
Si t’y es pas préparé et que t’arrives pas à l’accepter, alors je te conseille de rien faire d’indésirable.
C’est pour cette raison que j’ai pas la moindre intention de coopérer avec toi pour l’instant, Bouzu.
Mais si tu continues à jouer avec le feu, je peux pas me contenter de rester là les bras croisés… Je serai presque tenté de te retenir avant que tu te brûles. C’est dire à quel point je tiens à toi.
Bouzu, si t’as quand même l’intention de vendre ton âme au Diable pour que ton rêve se concrétise… Si t’es prêt à aller jusque là, je pourrais p’têt te filer un coup de main, mais à quelques conditions.
Tu penses que j’exagère ? J’ai l’air de plaisanter ?
Si c’est c’que tu crois, t’as qu’à faire comme si t’avais rien entendu. Si t’es con à ce point, ça sert à rien que j’te vienne en aide~
Mais si, pour une raison qui m’échappe, tu penses sérieusement à mettre ta vie en jeu… Je suis ton homme. Tu peux m’utiliser comme bon te semble.
Je me joindrai à toi pour insuffler la vie dans ce miracle que tu convoites tant, Bouzu.
On peut dire que j’ai une dette envers toi ; tu m’as jamais repoussé, t’as jamais eu peur de moi. T’es mon ami parce que j’suis moi.
On a grandi depuis, on a chacun notre propre rôle à jouer, on est devenu assez grands pour comprendre le monde qui nous entoure, et nos discussions innocentes ne sont plus, mais…
Je compte bien te rendre la pareille un jour, comme tout être humain le ferait.
Cependant, je ne le ferai qu’une seule fois. J’écouterai ton sermon et t’obéirai au doigt et à l'œil. Une seule fois.
Ma condition étant que je n’accepte que de m’occuper des problèmes liés à cette salle de concert souterraine.
Après tout, c’est ma faute si c’est le bordel là-bas.
Elle est pas si loin de Yumenosaki, ce serait pas étonnant que tous les rejets s’y retrouvent en douce.
En tout cas, ça arrivera certainement dans un futur proche. Mais avant que ça n’arrive, avant que l’Histoire n’avance dans cette direction… Je pourrais au moins d’abord y mettre un peu d’ordre.
Pour le moment, j’dois retourner à l’étranger et terminer ce que j’ai à y faire. Ça devrait être réglé en une semaine à tout casser… Après ça, je reviendrai, mais seulement pour une journée.
Et ensuite, je traverserai à nouveau la mer pour me rendre en terre inconnue.
Pendant cette journée, j’exaucerai une seule, une seule de tes requêtes pour nettoyer le chaos qui règne dans cette salle de concert.
Telles sont les règles du jeu. Exaltant, non ?
C’est un test, une évaluation de ma part… Si t’es suffisamment malin pour résoudre ce casse-tête grâce à mon aide, alors je deviendrai ton allié, Bouzu.
Je bougerai comme tu me l’ordonnes, je disciplinerai ces vauriens, deviendrai leur chef… quoi que tu désires.
Alors tu ferais mieux de donner tout ce que t’as pour réaliser l’irréalisable.
Si t’en es pas capable, c’est fini pour toi. Game over…
Si t’es même pas capable de te servir de moi rien que pour refaçonner cette minuscule salle de concert, espère pas pouvoir sauver qui que ce soit.
Yumenosaki, l’industrie pour idoles… Les réformer ne sera plus qu’un rêve lointain.
Tu n’auras plus qu’à te débarrasser de ces désirs inatteignables, te détendre et profiter de ta jeunesse comme tous les autres.
Pas besoin de t’engager sur ce chemin épineux, Keito.
Yep, c’est tout ce que j’avais à dire. Faut que je me dépêche si je veux pas rater l’avion, alors je vais pas tarder à partir. Ah, et merci pour les fruits. ♪
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Koga: A-attends un peu, tu vas pas juste te barrer comme ça comme un voleur après avoir causé sans t’arrêter ?
Ce gosse, là… Adonis ou j’sais pas quoi… t’as dit que tu nous serais redevable si on s’occupait de lui, pas vrai ?
J’vais le faire aussi, alors écoute aussi ce que j’ai à te demander !
Rei: Mhhh… Je t’ai déjà présenté à un groupe, donc logiquement on est quittes, non ?
Tu vas te ramasser si tu t’accroches à des rêves impossibles, Toutou.
Koga: Comment ça, “Toutou” ? J’arrête pas de te répéter que c’est Oogami Koga… !
Rei: Les chiens, les loups… C’est du pareil au même. Même si je préfère les chiens personnellement ; ils prospèrent encore de nos jours car ils se sont rapprochés des humains et ont bénéficié de cette alliance.
Ça sert à rien de se la jouer solo. Transforme-toi en chien, plutôt, ça vaudra mieux.
Mais bon, c’est pas si mal de pouvoir s’occuper d’un animal plus sauvage de temps en temps. Tu vas travailler avec Bouzu pendant une semaine, Toutou, ça te fera du bien.
Je lui ai enseigné tout un tas de trucs. Tu les apprendras pas directement de moi, mais ce sera tout comme~
Koga: Hein ? Ah, hum… C’est vrai ?
Rei: Yep. Une fois cette semaine écoulée, tu me montreras le fruit de tes efforts. Si je vois briller en toi le moindre éclat de talent, alors je te donnerai moi-même des leçons.
Bouzu est, comment dire… Il est encore personne mais il prend déjà la grosse tête, alors je compte sur toi pour lui venir en aide.
Bien… Je vais vraiment finir par être en retard, faut que j’me taille.
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Adonis: Un instant, Sakumi-senpai, et moi ? Ne devrais-je pas les aider, moi aussi ?
Rei: Fais ce qui te plaît, Adonis-kun. Pour le moment, tu peux te contenter de te faire à ton nouvel environnement scolaire.
Évite de te mêler aux conflits et comporte-toi bien.
Va pas faire tout ce que t’ordonnent les hautes sphères, que ce soient tes sœurs ou moi…
Suis tes désirs comme tu l’entends, Adonis-kun !
Profite de ta jeunesse, profite de la vie !
Ça vaut pour tout le monde ici… Vous avez beau être des idoles, vous en êtes pas moins des étudiants. Profitez !
Les autres en attendent beaucoup de moi, et ma vie n’est devenue qu’une série de désagréments depuis… Je vous envie.
Allez, bye-bye ! À la semaine prochaine ! ♪
Traduction FR : Yunaël
Correction FR : Rewind
Traduction anglaise : Soph
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