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#je trouve ça trop beau et émouvant
maviedeneuneu · 1 year
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Le retour à la vie réelle après 4 jours au pays de Disney
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claudehenrion · 3 months
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Fin de partie… Que souhaiter ?
Les vœux, dit-on, peuvent être formulés jusque fin janvier, ce qui est peut-être ''pousser le bouchon un peu loin''. Cependant, avant de parler d'autres choses --et Dieu seul sait combien il y en a, des choses à dire, hélas plus souvent tristes que rigolotes--, je vous propose de nous arrêter quelques instants sur la partie ''vœux et souhaits en tout genre'' pour le millésime nouveau : pour une fois qu'un truc est gratuit, profitons-en avant que les harpagons psychopathes de Bercy ne taxent ça, comme tout le reste ! Et après mon coup de colère d'hier, un peu de légèreté ne peut pas faire de mal.
Tenu compte de l'état réel de la Planète ''Terre'' tel que nous le contemplons tristement, la première –et presque la seule-- chose qui vient à l'esprit entre les divers ''souhaits possibles'' est de formuler des vœux en faveur de la Paix, d'autant plus que ''elle le vaut bien'', et qu'elle fait un retour en force dans l'air du temps et dans le temps qu'il fait : paix par ci, paix par là, paix partout... tout le monde la décline, à défaut de la mettre en œuvre, et on a presque envie de s'écrier ''la paix, à la fin...'' ! C'est beau, je trouve, cette unanimité, c'est grand, c'est émouvant... Sauf que...
Sauf que la paix, ces derniers temps, elle est... comment dire ?... pas simple ! Disons qu'on est tous pour la paix (sauf les ''islamistes pathologiques'' –ces 2 mots synonymes désignant leur seule et même folie furieuse), mais qu'on ne sait pas trop comment s'y prendre. C'est pas de notre faute à nous (d'ailleurs, c'est plutôt de celle des autres), mais on n'y arrive pas. Et même... on ne sait plus comment s'y prendre pour en parler, y penser, l'appeler de nos vœux. Alors, la faire, a- fortiori... vous imaginez ! Ah ! La paix... d'accord, bien sûr, et comment ! Pourquoi ? Pas vous ? Bon, on est d'accord. Mais... comme tout est si compliqué, on en reparle demain, par exemple, ou après-demain si vous êtes déjà pris, demain... D'ailleurs, je ne me souviens plus si c'est à Gaza ou en Ukraine que les idiots-au-pouvoir exigent ''2 pays''... ce qui n'a pas la moindre chance de marcher, une fois le papier signé ! Qu'ils arrêtent, avec cette idée irréaliste, et... qu'ils nous fichent la paix !
Parce que, tout de même, la paix, c'est sûr, qu'on la veut. Bien sûr... pas à n'importe quel prix ! Le mieux, ce serait que ce soit les autres qui commencent, fassent les premiers pas et amorcent le processus : après tout, si l'état de paix a cessé, c'est de leur faute. Nous, on n'a fait que subir les conséquences de leurs errements, de leurs torts et de leurs fautes (Exemple : en Ukraine, c'est typique !). Et c'est là que surgit le première difficulté : les autres, ils disent exactement la même chose ! Il disent qu'ils sont à fond pour la paix, patin, couffin... mais ils veulent que ce soit les autres qui commencent, qui donnent l'exemple. Et c'est là que tout se gâche : leurs ''autres'' à eux, c'est nous !
Ces ''autres'' refusent d'admettre que chez nous –qui sommes tellement pour la paix--, c'est plus difficile, et que c'est plus compliqué, et tout, compte tenu de la situation. Et puis... il y en a qui aiment le conflit, la ''chikaya'', voire la bagarre... Vous savez... dans le genre ''l'Homme est un loup pour l'homme'' et tout ça, quoi... Mais attention ! Nous, on est pour la paix, hein ! Ne nous faites pas dire ce que nous ne pensons pas ! La preuve ? Rien qu'à l'idée qu'il pourrait y avoir la paix, on applaudit des deux mains (NDLR : phrase stupide s'il en est : qui applaudirait d'une seule main ?). Ce qui complique tout, c'est qu'elle change tout le temps de nom, celle-là ! Salam... Shalom... ou bienسلام et שָׁלוֹם... Peace... Paix... Paz... Pace... Frieden... 和平ou Heupíng, voire Mir ou Мир.. Comment voulez-vous qu'on ''fasse'' un truc qui ne fait rien pour nous faciliter le boulot ?
Pourtant, tous les ans, on est heureux que le Pape parle de la paix et la fasse applaudir ''urbi et orbi'' : il ne manquerait plus qu'il se mette à déconner ''façon Biden'' et raconte, du haut de son balcon, qu'il serait pour la guerre ! Qu'il divise les chrétiens et les monte les uns contre les autres, progressistes contre classiques, modernistes contre conservateurs, innovateurs contre dépositaires voire même, à la limite, a-sexués contre sexués et homos contre bi-... est une chose, mais qu'il l'érige en principe en serait une autre ! (NDLR – à propos de Jo Biden, je viens de découvrir qu'il dort 44 % de son temps ! Je pense donc avoir les qualités requises pour être Président des Etats-Unis : à 44 % du temps à siester, je suis dans la ''job description'' Mais je m'égare, comme le roi éponyme (Mégare) qui a perdu son cheveu d'or --Moi, de tous ceux que j'ai perdus, aucun n'était en or !).
En fait, la situation paraît assez simple, en fin de compte : plus on est pour la paix et plus d'autres sont aussi pour la paix, et plus la guerre continue, plus la haine continue, plus l'intolérance continue, et plus continuent le racisme, la violence, l'anti-sémitisme des cons, l'anti-homme blanc des wokistes et de ceux qui n'ont rien compris (ce sont les mêmes que ceux cités juste avant !), l'anti-catholicisme des mêmes et l'anti-christianisme des musulmans ''-issimes''... Peut être, en fin de compte, qu'on s'est simplement trompé de chemin, et qu'il suffirait de réclamer ''plus de guerre'' (au sens de ''davantage'') pour avoir, par esprit de contradiction, enfin la paix ?
Je n'ai pas la réponse, vous vous en doutez. Mais en attendant, la pauvre colombe blanche de la Paix (avec une majuscule, pour une fois), reçoit des volées de plomb. Qui a tiré ? Mais ''les autres'', voyons ! La preuve ? Nous, on est pour la paix... au point de provoquer sans cesse l'équilibre très relatif que lui confie notre trouille du nucléaire... ou au point d'offrir tous nos stocks stratégiques d'armes à un gugusse qui montre tous les signes d'un déséquilibre psychique majeur (et au moment précis où les menaces se multiplient, comme par hasard)... sans savoir si, sur le long terme, tout ce Saint Frusquin ne va pas se transformer en piège qui se refermera sur... nous...
La période actuelle risque à tout instant de devenir très intéressante à observer pour les masochistes, les imprévoyants et ''va-t'en-guerre'' (NB : avez-vous remarqué que l'antonyme de ce mot affreux, les ''va-t'en-paix'', n'existe pas, ni de paix ni de loin ? Et qui s'inquiète de cette ''case en moins'' dans notre dispositif ? Mais personne, vous le savez (et pour une fois, certainement pas ''les autres''!). Regardons la situation telle qu'elle est : quatre ou cinq ''zones de conflit'' immenses, incertaines, menaçantes : Formose, l'Ukraine, Gaza, et le détroit de Bab el-Mandeb, plus quelques autres zones, en train de ''se chauffer'' : l'ex-Yougoslavie et les kossovars, les ex-''Balkans'' et les azéris, l'ex AOF / AEF est ses colonels wagnérophiles, Erdoğan le fou-furieux, les deux Corées –ce mot désigne le conflit sino-américain sur le leadership militaire du monde--... et d'autres, dont les protagonistes, tout à leurs petites préparations, ne savent même pas vers quelles catastrophes ils se dirigent... avec nous, qui sommes pour la paix, mais serons entraînés avec ''eux z'autres''...
Car il n'y a pas un seul endroit, pas un seul moment, et pas une seule seconde où des gens sages et intelligents (une espèce en voie de disparition) brillent par des interventions ''dans le bon sens'' ! Ce qu'on trouve partout, c'est plein de gugusses incultes et nuls, et des cuistres ployant sous le poids de diplômes qui ne valent plus rien. Mais on cherche en vain des vieux sages cultivés, se souvenant de l'Histoire telle qu'elle s'est vraiment déroulée (ce qui n'a rien, mais RIEN à voir avec les récits officiels macroniens, bien entendu !) et de toutes les terribles leçons qu'elle distribue, des sages qui poseraient la question : ''Et après ?'' (et... seraient écoutés !).
On ferraille partout, au jour le jour, on fait n'importe quoi n'importe comment n'importe quand... en clamant –aurait déploré De Gaulle-- ''la paix, la paix, la paix... en sautant comme des cabris''... Mais la triste réalité est : ''Cherche grands Hommes, désespérément'' … et ce n'est pas après la dernière conférence de presse de ''qui nous savons'' qu'on va pouvoir se dire : ''Ah ! Ça n'est plus la peine de chercher : on en a trouvé un''. Où une telle absence de direction va-t-elle nous mener ? Sans doute là où personne de sain d'esprit ne voudrait aller... et vers quoi, pourtant, nous sommes en route : quelle paix en Ukraine ou à Gaza ? Si on emploie le mot ''paix'', c'est par antiphrase ! Pourtant... pour les 12 prochains mois, ''Que la Paix soit avec vous'' !
H-Cl.
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papastedper · 1 year
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Débuts: figures.
Septembre 2013,
J’ai cherché quelque chose qui pourrait enchanter mon quotidien, quelque chose que j’aimais bien faire. J’ai d’abord eu envie de dessiner mais cela m’a semblé trop laborieux, je cherchais à me faire plaisir.
Je suis une internaute qui voyage dans des contrées étranges et à cette époque, je me souviens que j’étais attirée par des visuels sur le blog de Rookie
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Cette simplicité de moyens pour des effets graphiques et oniriques, j’ai voulu m’en inspirer et m’essayer aux “papiers collés”.
Mes premiers collages portaient des noms.
Cronos
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Cronos, 2013, papier craft, colle blanche et magazine.
Au moment de sa création, je me souviens avoir été déçue, je trouvais que ça manquait de fantaisie, qu’il y avait trop d’espaces vides qui ne servaient à rien, que ça se voyait que j’essayais de copier un style...
Malgré tout, j’avais envie de persévérer mais je n’avais pas envie d’utiliser les magazines que j’avais sous la main : des images publicitaires de parfum, vêtement, décoration. J’avais beau les retourner dans tous les sens, je trouvais que c’était plat.
Long story short, j’avais des magazines de AramcoWolrd, 
Le petit Prince
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Le Petit Prince, 2013, colle blanche et magazine world of Aramco.
Toujours aussi plat ! Mais je trouve ce petit bonhomme très mignon et j’ai pensé immédiatement au héros de Saint Exupéry, il pourrait illustrer le passage où le petit Prince narre l’amour qu’il porte pour une fleur qui vit sur sa planète :
J'appris bien vite à mieux connaître cette fleur. Il y avait toujours eu, sur la planète du petit prince, des fleurs très simples, ornées d'un seul rang de pétales, et qui ne tenaient point de place, et qui ne dérangeaient personne. Elles apparaissaient un matin dans l'herbe, et puis elles s'éteignaient le soir. Mais celle-là avait germé un jour, d'une graine apportée d'on ne sait où, et le petit prince avait surveillé de très près cette brindille qui ne ressemblait pas aux autres brindilles. Ça pouvait être un nouveau genre de baobab. Mais l'arbuste cessa vite de croître, et commença de préparer une fleur. Le petit prince, qui assistait à l'installation d'un bouton énorme, sentait bien qu'il en sortirait une apparition miraculeuse, mais la fleur n'en finissait pas de se préparer à être belle, à l'abri de sa chambre verte. Elle choisissait avec soin ses couleurs. Elle s'habillait lentement, elle ajustait un à un ses pétales. Elle ne voulait pas sortir toute fripée comme les coquelicots. Elle ne voulait apparaître que dans le plein rayonnement de sa beauté. Eh! oui. Elle était très coquette ! Sa toilette mystérieuse avait donc duré des jours et des jours. Et puis voici qu'un matin, justement à l'heure du lever du soleil, elle s'était montrée.
Et elle, qui avait travaillé avec tant de précision, dit en bâillant:
- Ah! Je me réveille à peine... Je vous demande pardon... Je suis encore toute décoiffée...
Le petit prince, alors, ne put contenir son admiration:
- Que vous êtes belle !
- N'est-ce pas, répondit doucement la fleur. Et je suis née en même temps que le soleil...
Le petit prince devina bien qu'elle n'était pas trop modeste, mais elle était si émouvante !
- C'est l'heure, je crois, du petit déjeuner, avait-elle bientôt ajouté, auriez-vous la bonté de penser à moi...
Et le petit prince, tout confus, ayant été chercher un arrosoir d'eau fraîche, avait servi la fleur.
Ainsi l'avait-elle bien vite tourmenté par sa vanité un peu ombrageuse. Un jour, par exemple, parlant de ses quatre épines, elle avait dit au petit prince:
- Ils peuvent venir, les tigres, avec leurs griffes !
- Il n'y a pas de tigres sur ma planète, avait objecté le petit prince, et puis les tigres ne mangent pas l'herbe.
- Je ne suis pas une herbe, avait doucement répondu la fleur.
- Pardonnez-moi...
- Je ne crains rien des tigres, mais j'ai horreur des courants d'air. Vous n'auriez pas un paravent ?
"Horreur des courants d'air... ce n'est pas de chance, pour une plante, avait remarqué le petit prince. Cette fleur est bien compliquée..."
- Le soir vous me mettrez sous globe. Il fait très froid chez vous. C'est mal installé. Là d'où je viens...
Mais elle s'était interrompue. Elle était venue sous forme de graine. Elle n'avait rien pu connaître des autres mondes. Humiliée de s'être laissé surprendre à préparer un mensonge aussi naïf, elle avait toussé deux ou trois fois, pour mettre le petit prince dans son tort:
- Ce paravent ?...
- J'allais le chercher mais vous me parliez !
Alors elle avait forcé sa toux pour lui infliger quand même des remords.
Ainsi le petit prince, malgré la bonne volonté de son amour, avait vite douté d'elle. Il avait pris au sérieux des mots sans importance, et était devenu très malheureux.
"J'aurais dû ne pas l'écouter, me confia-t-il un jour, il ne faut jamais écouter les fleurs. Il faut les regarder et les respirer. La mienne embaumait ma planète, mais je ne savais pas m'en réjouir. Cette histoire de griffes, qui m'avait tellement agacé, eût dû m'attendrir..."
Il me confia encore: "Je n'ai alors rien su comprendre ! J'aurais dû la juger sur les actes et non sur les mots. Elle m'embaumait et m'éclairait. Je n'aurais jamais dû m'enfuir ! J'aurais dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses. Les fleurs sont si contradictoires ! Mais j'étais trop jeune pour savoir l'aimer."
Le Petit Prince, chapitre 8, Antoine de Saint-Exupéry
Daphné
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Daphné, 2013, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Ai-je essayé de m’inspirer du mythe de Daphné pour réaliser ce collage ? Non, j’ai seulement voulu faire un portrait féminin, c’est parce que les morceaux de magazines représentaient des éléments minéraux et végétaux que j’ai décidé que c’était Daphné.
Kosmonaut
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Kosmonaut, 2013, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Celui-ci, je me souviens l’avoir consciemment composé, avant de coller les dés à coudre, je les avais disposé et pris en photo pour le reproduire.
Paix et décadence
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Paix et décadence, 2013, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Je savais que je voulais continuer la robe de la femme avec les fleurs, y a de l’idée. Et aussi que je voulais des arabesques autour d’elle.
Neofolk
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Neofolk, 2013, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
La photo de ces jeunes femmes étaient coupées à la taille, j’ai donc décidé de “restaurer” leurs robes et leurs châles avac des éléments de couleurs similaires (éléments d’architecture, vues aériennes d’une ville...). J’aimais pas leurs têtes, elles ne sont certainement pas plus jolies mais je voulais qu’elles aient l’air tribales et modernes à la fois.
La jeune fille et les mots
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La jeune fille et les mots, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Le masque funéraire de Toutankhamon était coupé et j’ai voulu lui donné la coupe qui était à la mode chez les femmes:
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La source
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La source, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
J’avais manifestement envie de faire une rivière de vaisselle cassée avec des petits bateaux qui voguent dessus...
Reevolution
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Reevolution, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Du parkour aux chimpanzés, il n’y a qu’un saut !
Ophelius
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Ophelius, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Un souffleur de verre transformé en princesse Shakespearienne :
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Creature
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Creature, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Jolis mollusques, dommage que je n’avais pas fait de fond, y avait du potentiel.
Doorway to...
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Doorway to, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
C’est une époque où je n’ai manifestement pas peur de l’inachevé ! Ou bien avais-je peur de l’échec et de la frustration ?
Le don
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Le don, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Mmmmh mystique...
Vertèbres
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Vertèbres, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Un peu d’anatomie !
Sisyphe
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Sisyphe, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Personnellement, je me comprends et c’est bien une illustration du sens de l’absurde, un éternel recommencement.
Fleurs de papier
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Fleurs de papier, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Oh ! La découpe soigneuse :) Ca ne me ressemble pas.
Kaleidoscope
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Kaleidoscope, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook [(21x29.7)x2].
Je remercie mon compas pour ces magnifiques rosaces.
Kokoro
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Kokoro, 2014, colle blanche et magazine world of Aramco sur double page de ZapBook (21x29.7).
J’ignore pourquoi je n’avais pas scanné ce dernier collage. Je ne le trouve pas beau mais je trouve qu’il ressemble tout de même à un cœur.
Et c’est le dernier de la série figurative et de l’utilisation du Zapbook, je passerai à la feuille libre A4.
FIN DU PREMIER OPUS
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judmn · 3 years
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Arrivée - 8 novembre 2020
Les amis, la famille, les curieux qui me lisent,
Je me suis enfin décidée. Oui je vais faire un blog et oui, ce sera un tumblr. Je suis la première étonnée que cette plateforme de microblogging existe encore. Personnellement, je l'utilisais quand j'avais 9 ans, mais j'adorais. Cette plateforme a le mérite de permettre de combiner la publication de textes (évidemment) mais aussi de vidéos, des photos, d’enregistrements... autant de supports que j’ai envie d’exploiter.
Je suis à peine arrivée et j'ai déjà pourtant tellement de choses à raconter. Si j'avais voulu bien faire les choses, j'aurais commencé ce blog avant le départ, parce qu’avant le départ ça fait partie du voyage. A ce stade, je pense que c'était bien plus intense que les mois que je m’apprête à vivre. Je lisais je ne sais plus quel texte d'une de mes profs, rappelant que la migration, c’est avant tout une séparation. Et putain je confirme. Le plus dur ce n’est pas tellement l’atterrissage, mais le décollage. C’est de dire au revoir, de préparer le départ, et de faire ça bien. Rendre son appartement, confier son chat, être en itinérance, sans maison, regarder ses proches et savoir que c’est la dernière fois avant un moment. J’ai déjà le sentiment d’avoir entamé le processus d’interculturation et de ne plus être tout à fait la même qu'avant tous ces préparatifs.
Ainsi papa et maman m'ont tous les deux accompagnée à l'aéroport. J'avais un peu le sentiment d’avoir huit ans et de faire ma rentrée des classes, avec mon cartable tout neuf et mes stylos brûlant de l'envie d'écrire, ma dizaine de bouquins universitaires, ma bible des huiles essentielles, mes carnets de dessin, mes feuilles canson, mes pinceaux et mes crayons. J'ai emmené des auteurs et des autrices qui sont importants pour moi, allant des théories psychanalytiques à celles intersectionnelles, en passant par des ouvrages féministes et antipsychiatriques. Avec eux je me sens moins seule et j'ai vraiment l'impression d'avoir du pain sur la planche. Chaque livre regorge de références qui me donnent envie d’approfondir davantage. À chaque fois que j'en entame un, c'est comme des poupées russes, une boîte de Pandore ou de chocolat. C'est surprenant, c'est passionnant et c'est infini.
Me voilà donc arrivée à l'aéroport, on ne peut mieux accompagnée, plus prête que jamais, avec une hâte suffisamment immense pour écraser la peur du départ. Il aurait fallu me péter les deux jambes pour me faire rester. Je quitte papa et maman, c'est super émouvant, mais je n’ai plus huit ans. Je me sens un peu comme dans un parc d’attraction, au moment où tu choisis de faire ce de manège effrayant, que tu montes sur un siège, qu’on t’y attache, et qu’il monte doucement à 50 mètres de haut. Je me sentais à ce moment-là, engagée, dans l’impossibilité de faire marche arrière, pendant les deux secondes de trop que le manège prend avant de céder, deux secondes suffisantes pour se dire « putain, pourquoi j’ai fait ça ? ».
À chaque contrôle des douanes j'ai un peu peur qu'on me dise qu'il me manque un document, que mon visa n'est pas bon, que les frontières viennent de fermer. Tu parles, le premier gars des douanes à qui je file mon passeport me sors un truc du genre « oh sympa vous partez avec un PVT ? moi aussi j’aimerais bien aller au Brésil pendant un an, hein Roger ? ». Bref le marseillais déconne et je me dis que je me suis vraiment angoissée pour rien. Ensuite ça s’enchaine, j'arrive à Lisbonne, je cherche la porte d'embarquement pour Recife je me visse devant, je prends racine. J’y suis. Et je ne suis pas la seule, c'est le bordel devant la porte, et dans l'avion c'est pareil. On met une éternité à s'asseoir. Ca bavarde, ca change de place, ca négocie. Les stewards font leurs maîtres d'école, demandent aux gens d'arrêter de discuter, de s'asseoir et de se calmer, qu'on décolle enfin. Visiblement, je ne suis pas la seule à faire ma rentrée des classes. Je me trouve une banquette où il n'y a personne à côté, pique les couvertures autour de moi, et ouvre ce livre sur les théories en études de genre d’Eléonore Lépinard et Marylène Lieber. Ça m’absorbe. Ça parle du matérialisme marxiste, de post-structuralisme, de la French Theory, d’intersectionnalité et de Judith Butler. J'ai hâte de me mettre au boulot. Parce que je ne peux pas m'en empêcher, je vais en profiter pour parler du fait que le genre est un concept culturel à part entière et que croire que le genre est naturel – c’est déjà ne pas faire la différence entre sexe et genre – et c’est avoir une pensée naturaliste. Réduire l’humain à la nature c’est assigner les femmes et les hommes à des rôles sociaux spécifiques en raison de leurs prétendues caractéristiques biologiques et reproductives. C’est occulter les processus sociaux, culturels, historiques, psychiques, par lesquels les identités sexuelles et de genre sont produites, et ainsi oublier que la domination d’un genre sur l’autre est tout sauf le fruit de la nature. J’arrête de faire la fémen et ferme cette parenthèse.
J'arrive à récif à 4h20 du matin et la galère commence : je ne peux pas retirer d’argent, ni avec ma carte principale, ni avec mon autre carte, ni avec mon autre autre carte que maman m'a prêté. D'ailleurs sa voix fait écho dans ma tête : « tu veux pas partir avec des devises locales ? » me disait-elle. « Tu devrais aller chercher des reais au vieux port ». Et moi j'avais la flemme, je me disais quand même avec trois cartes bancaires tu devrais bien m'en sortir. Putain tu parles, ça m'a pris 1h pour retirer 100 balles. Il a fallu que je fasse cinq guichets, de plusieurs banques différentes, et je vous laisse imaginer l'angoisse à ce moment-là. Mais comment je vais faire sans argent dans ce pays ? j'avais envie de faire demi-tour. Déjà. Parce que les galères en voyage se finissent généralement bien, j’ai fini par arriver à mes fins. Je m’occupe ensuite du taxi. La personne avec qui je m'étais calée, salariée de la poussada où je me rendais, ne répondait pas. Je l’appelle, lui envoie des messages en anglais parce qu’à ce stade là je n’ai plus l’énergie de parler portugais, mais aucunes news. Finalement, je pointe le bout de mon nez à l’extérieur de l’aéroport. Je sens la chaleur humide, il est 5h30 du matin il fait jour comme s'il était 14h. Je me permets quand même 10 secondes pour lever la tête et regarder où j'ai atterri. Il y a des palmiers, il y a des gens qui ont l'air sympa et qui discutent entre eux, et je suis bien. J’alpague un mec avec une chemise hawaïenne, 10 kilos en trop et un sourire plutôt humain « você se chama Andrei ? nao ? estou esperando algem que se chama asi ». Le mec ne voit pas de qui je parle, mais il me demande où je vais et d'où je viens, ce que je fais ici… il me montre même des photos de son séjour à Paris. Bref on commence à faire causette. Il me branche avec un taximan pour m'amener là où je vais pour 10 reais de moins que prévu avec Andrei. Je le sens bien, j'accepte, même si j'ai absolument toute mon existence entre les mains, et maintenant entre celles de ce vieux taximan que je ne connais pas. Le mec à la chemise hawaiienne a quand même eu le temps de me dire qu'il a adoré Paris, et de me demander si j'avais un Instagram (non, je ne suis pas trop réseaux), un WhatsApp (non, je dois y aller), et de me dire qu’il espère qu'on se reverra. Je suis sortie de l'aéroport depuis 10 minutes, ça commence bien. J’ai hâte de maîtriser la langue suffisamment pour envoyer bouler correctement.
Je sais pas si vous voyez cette sensation magnifique des moments en taxi quand tu arrives dans un endroit qui est nouveau et que le jour se lève. Je posais mon regard sur les immenses immeubles bourgeois du bord de mer et les gars au pied qui font la manche, je me disais que bientôt je connaîtrais ces quartiers, je saurais me repérer et ce sera un peu chez moi. Je crois que j'ai hâte. Le mec me dépose, on blague 5 minutes, il est super bienveillant et il attend que je rentre pour redémarrer. Arrivée à la Poussada je raconte à la meuf de l'accueil que le gars qui devait venir me chercher n'est jamais arrivé, on rigole toutes les deux comme des baleines. Je ne sais pas pourquoi, mais les gens rigolent beaucoup ici. J’ai à peine le temps de prendre une douche qu’on toque à ma porte pour me dire que c'est l'heure du petit déj. Des fruits, des jus de fruits, des gâteaux et surtout, SURTOUT, la galette de tapioca. Putains cette galette, si elle savait, ça fait 3 ans que je l'attendais. Je pense que c'est une des choses qui m'a le plus manqué au Brésil. Les galettes de tapioca. Ca m'a rappelé ma première colocation avec Régiane,  la brésilienne qui faisait ses études d’anthropologie à Toulouse, et puis toutes ces autres galettes qu’on se faisait avec Yansé, les matins à Fortaleza.
Je suis retournée finir ma nuit, me suis réveillé à 15h et là j'avoue j'étais un peu paralysée. Il était l'heure d'être une grande fille et de sortir seule dans la rue, avec tout ce qu'on te dit sur le danger au Brésil. Vraiment j'avais pas envie. Affronter le regard de l'autre, chercher son chemin, avoir le nez en l'air, ne pas maîtriser l’environnement et les codes culturels implicites, ne pas regarder son téléphone. Je prends mon courage à deux mains, je m’habille comme une hippie discrète, armée de mes tongues et de mon paréo, je demande ma route à la nana de l’acceuil, et je pars me balader, direction la mer. J’ai dû marcher une heure. C'était beaucoup trop beau et en même temps vachement ghetto. Je cherche un petit café au bord de mer, mais ca n’existe pas. Là-bas, le bord de mer est réservé aux élites avec leurs immenses immeubles et aux hôtels de luxe. Au bord de l’eau, il y a seulement des petites bicoques en bois, qui servent des jus et des noix de cocos. J’ai réalisé que je pouvais aller me faire foutre avec mon fantasme bourgeois de café au bord de l’eau, où je pourrais brancher mon ordi en wifi pour travailler, boire du thé vert et profiter de la clim tout en mangeant des buddha bols végé. Et non, c’est pas Paris ici. Finito.
Quand je suis rentrée à l'hôtel, la gérante m'attendait. Elle m'a proposé de m'asseoir à sa table et puis on a papoté : « alors, tu viens faire tes études ici ? aaah la psychologie interculturelle, mais c’est super ! ». Elle m'a demandé mon WhatsApp, juste pour prendre des nouvelles de quand je quitterai la Poussada, et pour être sûre que j'arriverai bien dans ma coloc, parce que elle aussi, elle se fait du souci pour moi. Je me suis sentie super accueillie. Bon, j’ai surtout senti qu’il allait être urgent de progresser en portugais, j’avoue.
A l’heure où je vous parle il est 2h40 heure française, c'est samedi soir, et il y a une énorme teuf dans le bar d'en face. Ma chambre est super bien placée, j’ai l’impression d’être à la place du DJ ! sauf que lui, il passe des vieux remix de ABBA version David Guetta. C’est vrai qu'on n'a pas le même rapport à la culture du silence, du calme et ce qui relève du tapage nocturne. Je vais mettre mes meilleures boules Quies et vous dire à très vite,
Abraços
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pauline-lewis · 4 years
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Well, silence is a bore
Quelques jours après avoir dit au micro de Manon que j’étais bloquée pré-2010 musicalement, voilà que la sélection musicale de Chiens de Faïence pour Section26 et qu’un tweet de Beggars me mènent tout droit down the rabbit hole et me voilà prête à réécouter The Purple Bottle d’Animal Collective et Coronado de Deerhunter en boucle. Je déplie ces deux chansons comme des origamis et je retrouve plein de choses, les cafés pas bons au RU à Brest, les marches sous la pluie, les longues heures à attendre dans le couloir assise près du distributeur de bonbons — et puis la première année à Paris, la solitude, Sylvia Plath, Virginia Woolf et les larmes dans les toilettes après un exposé sur Djuna Barnes. Ça ressurgit dans une note, une inflexion, et c’est drôle d’avoir tellement de machines à remonter le temps.
Peut-être que ça me rassure, alors que je fonctionne en vase clos, de revisiter le passé à défaut de pouvoir errer dans les rues ? Dans le rythme de The Purple Bottle il y aura toujours un peu de Brest, même si je n’y suis pas. Peut-être que je vais concrétiser ce projet d’écrire un zine sur 2007, à force de citer cette année arbitrairement. Anyways.
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Golden Eighties, Chantal Akerman, 1986
La semaine dernière j’ai découvert Golden Eighties de Chantal Akerman, qui a ravi mon cœur de fan de comédies musicales. Akerman y raconte l’histoire d’un centre commercial, de la vie des employées d’un salon de coiffure à celle de la famille qui tient le magasin de vêtements. Il y a des histoires d’amour, d’adultères, de retrouvailles avec d’anciens amants. Mais aussi des histoires liées à cette période particulière des années 80 : l’envie d’agrandir toujours plus son magasin, de faire du centre commercial le symbole de cette société que l’on pousse à toujours plus consommer.
J’ai adoré la manière dont Chantal Akerman joue avec la légèreté, qui n’empêche jamais la tristesse de percer. Je me dis toujours que les comédies musicales sont les vraies incarnations de ce qui se passe à l’intérieur de nous, parce que je suis sûre que si je pouvais vraiment faire tout ce que je veux je me mettrais à chanter dans la rue. Chantal Akerman, comme Jacques Demy, joue vraiment avec ça, elle en est consciente et l’utilise.
Il y a ces garçons dont les chœurs ponctuent les amourettes des personnages, mais il y a surtout ces grands moments de profondeur où Delphine Seyrig chante son besoin de faire l’amour et où l’on déclame des odes à des amoureux disparus dans la nature lointaine. Et le spectre de la guerre et des camps de concentration qui n’est jamais loin. Cet équilibre entre l’esthétique très pop, les chansons up tempo, l’humour et les secrets et tristesses que cachent les personnage est vraiment très émouvant et percutant.
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Journal, Julie Delporte (editions Pow Pow, 2020)
Après avoir lu Moi aussi je voulais l’emporter j’ai décidé de continuer à creuser cette toute nouvelle obsession pour le travail de Julie Delporte avec son Journal, rédigé et dessiné par l’autrice entre février 2011 et octobre 2012. Je l’ai lu d’une traite un dimanche après-midi dans mon lit et encore une fois son travail m’a complètement bouleversée et m’a parlé à un niveau vraiment très intime. Peut-être que c’est sa manière de dire en une phrase ce que j’ai ressenti des années. En tous cas, quelque chose dans sa sincérité me renverse. Elle me donne vraiment l’impression que nous ne faisons pas fausse route en écrivant ce que nous voulons, même si c’est intime, même si cela semble peut-être trop personnel et dérisoire. Elle me donne le sentiment qu’il ne faut peut-être pas comparer ce que nous avons envie de dire avec ce que disent les autres. Que toute impulsion peut donner de la littérature.
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Ce Journal raconte une rupture et tout ce qu’elle a fait vivre à l’autrice. Le besoin de trouver sa propre personnalité, d’abandonner certaines habitudes. Et surtout cette nécessité d’apprendre à se considérer comme une artiste (ou de déconstruire cette injonction), de sortir de ses doutes. C’est assez méta finalement puisque tout ce journal n’est qu’un long chemin pour en arriver à cette conclusion : ce Journal est une œuvre d’art, il mérite d’exister. Et graphiquement c’est encore une fois sublime, son usage de la couleur, son écriture, ses collages, tout ça me transporte vraiment.
Journal est aussi rempli de références culturelles qui se mêlent à sa vie (franchement je me demande pourquoi je me reconnais tellement dans son travail, euhm euhm). On y croise des films d’Ingmar Bergman, la pochette de Rain Dogs de Tom Waits (j’ai cru tellement longtemps que Tom Waits apparaissait sur cette pochette alors qu’en fait pas du tout, c’est une photo du photographe Anders Petersen — je l’ai appris en allant voir une expo en sa présence à Paris il y a quelques années).
Bref c’est sensible, profond, doux et douloureux, vraiment je ne sais plus quoi dire pour vous convaincre de lire Julie Delporte, mais je crois bien qu’elle a un peu changé ma vie.
(si vous possédez Je vois des antennes partout et que vous voulez me le revendre, call me, je ne le trouve pas !)
Ce plan de Losing Ground de Kathleen Collins est franchement sublime :
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J’en ai déjà parlé sur Instagram mais ce plan de Losing Ground de Kathleen Collins (1982) revient me hanter (joyeusement). C’est un beau film sur l’art vs l’intelligence universitaire, sur l’inspiration. Et il y a aussi de très belles scènes musicales qui interviennent comme une ponctuation dans le film, qui capturent aussi très bien l’esprit et la profondeur des comédies musicales. 
We’ll always have movies.
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chunyuu-power · 4 years
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Après ma balade dans la montage et un bon repas avec des soba, voici mon récit de mon après-midi à Kamakura ! Au programme, encore quelques temples, la plage et la visite de la rue commerçante !
Après une matinée pleine de verdure et de Bouddha, en début d’après midi je me suis dirigée vers le temple Hase Dera. Ce temple bouddhiste est situé dans les hauteurs de Kamakura et il y a une très jolie vue sur la ville ! Le temple Hase Dera est réputé pour ses statues de la divité Kannon. Aussi ce que j’avais trouvé impressionnant dans ce temple, c’est le nombre de petite statue Jizo qui sont dédiées aux enfants décédés. C’était plutôt émouvant d’en voir autant. En plus ils ont parfois des petits bonnets ou bavoirs donc ça les humanise un peu. On retrouve également une cave qui comporte des statues, j’ai trouvé l’ambiance de la cave très mystique, c’est vraiment à faire je pense. En plus le Hase Dera a un très joli jardin où il est très agréable de se promener. L’entrée du temple est de 300 yen !
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Petite pause dans mon marathon des temples et direction la plage ! Depuis le temple Hasedera la plage la plus proche est celle de Yuihagama. Et sur le chemin, j’en ai profité pour tester une de spécialité de Kamakura : la glace à la patate douce violette ! Le goût est plutôt doux et la texture est très agréable. La glace que j’avais prise n’était pas trop chargé en crème donc ça se mange tout seul et ça tombait bien que je trouve un endroit qui vende de la glace car j’avais chaud et que le soleil tapait bien.
Ensuite je suis arrivée sur la plage de Kamakura et c’était très agréable comme visite. Ce n’est pas une belle plage comme on peut en voir dans des pays exotique, mais ça m’avait fait du bien de voir la mer après plusieurs jours dans la frénésie urbaine de Tokyo. Il y avait pas mal de vent ce jour là mais c’était grand soleil donc j’en ai profité pour me poser un peu et respirer l’air marin.
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Pour retourner dans le centre-ville de Kamakura, comme j’avais beaucoup marché dans la matinée et que j’étais fatiguée, j’ai pris l’Enoden (Enoshima Densetsu), le train électrique qui relie Kamakura et Enoshima ! Il s’agit d’un petit train très mignon et très touristique.
Après avoir pris l’Enoden, je suis allée me promener dans Komachi Street qui est la rue commerçante et très animée de Kamakura ! C’est rempli de boutiques et de restaurants, café, etc. Et la boutique où j’ai passé le plus de temps : la boutique Ghibli ! C’était un plaisir de voir cette boutique, c’est très bien décoré et chaque produit vaut le coup d’oeil. Par contre les prix piquent un peu. Si j’avais eu un peu plus de temps, j’aurais vraiment aimé y passer plus de temps pour prendre un café ou pour manger.
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Pour finir la journée, je suis allée visiter le sanctuaire Tsurugaoka Hachimangu. C’est un sanctuaire shinto qui s’étend avec un parc où il est très agréable de s’y promener. J’ai beaucoup aimé les couleurs du temple avec un rouge qui se marie bien avec les couleurs du parc. C’est gratuit pour s’y promener mais il faut payer pour visiter les musées. En tout cas je recommande vivement la visite de ce sanctuaire en fin d’après-midi avec le soleil qui se couche, j’en garde un très beau souvenir !
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Après une matinée dans la montagne et une après-midi à la plage et en ville, j’avais passé une très belle journée à Kamakura. Est-ce que j’y retournerai : oui ! Et la prochaine fois j’aimerais vraiment pouvoir aller à Enoshima aussi. Est-ce que vous connaissez Kamakura ? Si oui, est-ce que vous avez de bonnes adresses ? 🙂
Voyage au Japon : Une après-midi à Kamakura avec vue sur la mer Après ma balade dans la montage et un bon repas avec des soba, voici mon récit de mon après-midi à …
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panelun · 5 years
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Le fils du lac, partie 1
c’est en ouvrant cet énième roman sur une “amitié particulière” entre garçons que je me suis persuadée qu’un réseau d’écrivains et d’éditeurs avait infiltré Signe de Piste pour publier les romans les plus ambigus et exceptionnellement gays de l’histoire de la littérature jeunesse, fut-elle de ce siècle ou du dernier.
Je n’ai pas de preuves, mais aucune autre explication plausible.
Si vous ne voulez pas suivre cette affaire, vous pouvez blacklister #la petite sirène chez les scouts .
Chapitre 1 
Notre personnage principal, Axel, vient de se disputer avec son CP et n’arrive pas à dormir. Il est soudain pris d’une inhabituelle et violente envie de boire et quitte sa tente pour se rendre près du lac bordant leur campement. Sur place, il entend chanter.
Une voix argentine, si claire, si jeune…
— Ah, le coeur de la rose, ah le parfum du lys blanc, 
Ah, le narcisse éclos, le colchique des champs !
Axel panique, se demandant qui peut chanter “avec une aussi émouvante pureté”. Il appelle mais personne ne lui répond.
Je serai, pour ma part, repartie en courant, mais lui s’allonge près de l’eau parce qu’il n’a manifestement aucun instinct de survie. Ce que la suite de ce chapitre s’empresse de confirmer.
Tandis qu’il se regarde dans l’eau, il voit une silhouette se superposer à son reflet, puis émerger. C’est un garçon blond, torse nu, avec un morceau de corail en collier autour du cou. Etrangement, Axel n’est pas surpris, même lorsque le garçon affirme être un prince et ne pas pouvoir mentir, même s’il le souhaite.
 Loll, le garçon qui vient d’émerger, prétend l’avoir appelé par une chanson. 
(Un prince… une belle voix… ça doit être un cousin d’Eric….)
 Après avoir observé les scouts pendant quelques jours, il lui a pris l’envie de devenir ami avec eux et a donc appris l’une de leurs chansons en pénétrant leur rêve afin de les attirer.
C’est un rien louche…
D’ailleurs, Axel prend plutôt bien l’idée qu’on ait infiltré ses pensées et ne semble pas particulièrement étonné. Il ne doit pas être bien réveillé, à moins que ce ne soient les charmes de la sirène qui l’envoutent.
Quoi qu’il en soit, Loll est plutôt satisfait qu’Axel soit venu seul car il ne voulait pas attirer tout le camp.
Et ça ne va pas en s’améliorant… Il raconte, à cette occasion, qu’il a déjà voulu devenir ami avec un humain, mais que ceux qui vivent “plus bas” étaient jaloux et l’ont tué. 
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Bon. Je me retiens de dire quoi que ce soit depuis le début, mais si Axel avait écouté ses cours de français ou d’Histoire en sixième, ou s’il avait assez de culture pour connaître L’Odyssée, il aurait déjà crapahuté ventre à terre jusqu’au camp scout et ne serait plus retourné près du lac. J’en connais plus d’un qui est mort pour ne pas avoir écouté les légendes. 
Axel, d’ailleurs, est tout de même prudent. Il prend la parole et raconte que, quelques jours plus tôt, un être inconnu l’a blessé à hauteur de ceinture tandis qu’il nageait dans le lac (une sirène essayait-elle de l’émasculer ou…). Il lui demande donc s’il risque quelque chose.
— Non, répondit-il enfin avec la sensation de commettre un mensonge, il ne te feront pas de mal.
Mais je croyais qu’il ne pouvait pas mentir ? Que tout ceci est louche…
Loll  explique qu’il règne sur tout ce qui se trouve sous l’eau qu’il a une petite amie…
Attendez… Quoi ?
Ah ! Attendez : c’est une étoile de mer, c’est une “petite amie” au sens propre, et je crois que c’est une mauvaise imitation de la rose du Petit prince de Saint-Exupery. Axel n’est pas prêt d’avoir de la concurrence…
De plus, le garçon veut vivre parmi les humains et demande à Axel ne nouer une promesse avec lui. Sans quoi, “les autres” ne croiront jamais qu’il s’est rendu chez les hommes, comme l’ont fait tous siens avant lui, semble-t-il.
Bien évidemment, Axel refuse et s’enfuit en courant.
Hélas…
Naïf, pour ne pas dire “complètement con”, Axel accepte instantanément. Ce n’est pas comme si Loll avait avoué lui-même qu’il avait des pouvoirs de persuasion très forts (puisqu’il peut attirer les hommes jusqu’à l’eau en les persuadant qu’ils meurent de soif) et que ses semblables noyaient les humains, surtout ceux qui se liaient d’amitié avec leur prince !
Et puis bon, ça m’a pas l’air très catholique, de faire un pacte avec une créature païenne !
Axel jure malgré tout :
À la face de tout ce qui meurt dans les eaux, je jure — il regarda le garçon — je jure de ne t’abandonner ni te trahir jamais !
Une brusque fureur fit explosion à la surface du lac, une rumeur s’étendit d’une rive à l’autre, la lune se voila brusquement, et le lac ne fut plus qu’une abîme sombre, angoissant, convulsé de colère, ouvert presque sous les pieds du scouts qui poursuivait d’une voix claire.
— Ta cause sera ma cause, ton royaume ma Patrie, j’appellerai tes frères mes frères…
Un sourd gémissement courut sur le lac, des voix implorantes s’élevèrent, pathétiques dans la nuit : on eût dit que des milliers de plaintes habitaient l’ombre hostile, cependant que des vagues furieuses venaient se briser à la base du promontoire.
— Je jure, redit Axel. 
Ah ! Je l’avais bien dit que papa lac ne serait pas content ! Mais en plus, cet idiot d’Axel lui a fait une promesse d’épousailles !
Promesse qui s’avère d’autant plus valable que, sans le savoir, Axel a prononcé les mots officiels et qu’elle est donc magiquement valide. 
— Maintenant, il faut la sceller.
— Et cela ne peut se faire sur terre, tu sais.
Donc les garçons s’approchent du bord du lac et s’apprête à se “jeter à l’eau”, ensemble.
— Oui ?
— Oui.
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J’ai mille chose à dire sur la symbolique de cette scène, sur le fait de “se jeter à l’eau avec quelqu’un” après avoir échangé un “oui” symbolique, sur la dimension érotique de l’eau dans Gaston Bachelard, mais ma vie est trop courte et ce roman est trop gay. En gros, j’interprète cette scène de “promesse scellée” comme une chaste métaphore de “mariage consommé”.
Ainsi, dans la tiède nuit de septembre, fut scellée la promesse entre Loll et Axel.
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Conclusion : quand on est un scout qui ne croit pas au darwinisme, soit meurt jeune, soit on vit assez longtemps pour se trouver un petit blondinet pour âme-soeur, potentiellement un prince, et manquer de mourir par sa faute (Eric, je te regarde).
Chapitre 2 
Ellipse. On ne saura pas ce qu’ont fait les garçons dans l’eau. Axel revient sous la surface et son étoile de mer lui fait la tête (tu m’étonnes !) et il s’endort dans sa grotte.
Le lendemain, Axel se réveille avant tout le monde. Il a autour du cou le collier que lui a offert le garçon.
— Je te donne cette chose blanche que maman mit à mon cou quand j’étais petit, elle commande à beaucoup de magies, elle ferme ma Promesse à moi…
Donc Loll lui a donné en cadeau de mariage son bien le plus précieux, qui s’avère être un artéfact magique et lui avait été offert par sa mère, la reine des eaux.
On nous précise d’ailleurs que les eaux du lacs étaient comme “atterré”.
Elles devaient certainement se dire que leur Prince était un crétin fini pour donner un aussi grand pouvoir à un scout qu’il connaissait depuis cinq minutes.
M’enfin, il est beau, c’est déjà ça.
Et nous sommes partis pour une page de “Oh, ma vie était tellement triste avant que je ne le rencontre. Mais quel est donc ce sentiment que j’éprouve ? Je n’ai jamais rien ressenti de pareil…”
Il y avait, oui, cette amitié, si curieusement et si franchement offerte, mais aussi quelque chose de plus, qu’il eût été bien incapable de démêler avec netteté.[…]
Et voici que pour la première fois il se sentait comblé… Quelqu’un était venu, les mains ouvertes, avec les mots qu’il attendait, des exigences pareilles aux siennes…
Je vous épargne le reste, vous avez compris l’idée.
Que diraient les autres s’il leur contait cette nuit fantastique où il avait promis loyauté et fidélité à un garçon inconnu qui prétendait habiter le fond du lac où il possédait un palais !
Oh, j’aimerais bien le savoir…
Les scouts : Axel ? Tu as fais quoi, après la prière la nuit dernière ?
Axel : Je me suis marié au prince des sirènes après avoir effectué un rituel satanique.
Le CP : Scouts ! Apportez l’eau bénite ! Vite !
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Mais comme Axel n’est pas trop stupide non plus, il ne dit rien aux autres et regarde dormir ses camarades…
Mais c’est une manie ma parole !
On apprend ainsi que le CP, Michel, est plus craint qu’aimé, que son second, Thierry, est en rébellion contre lui et on nous présente brièvement les autres scouts : Dominique, Jacky, Ralph et Antoine, dit “Tony”.
Pendant ce temps, Loll se réveille. Son père, quelque peu fâché, est venu lui rendre visite et, très fils-à-papa, Loll se jette dans ses bras. Le vieil homme lui demande pourquoi “avoir fait ça” et le garçon répond qu’ “ils” se sont tous rendu chez les hommes. Il prétend, de plus, être malade depuis qu’il a vu les hommes.
— Ah ! Je ne peux plus vivre si je ne les vois plus !
Mais non, mon petit. Tu es juste un peu gay et un peu mélodramatique…
Papa lui explique que tous ses frères et soeurs sont morts à cause des hommes et qu’il est son dernier fils. Aussi, il n’acceptera pas qu’ils lui fassent du mal et promet une terrible vengeance s’il lui arrive quoi que ce soit. Il lui donne trois nuits pour y réfléchir. Le garçon accepte et rejoint la surface.
Axel l’y attend, et profite de la vue.
Il regardait le petit prince : il portait toujours le short marron un peu décousu à la couture, de chaque côté. Torse nu, il paraissait admirablement hâlé dans la lumière un peu impitoyable du milieu du jour. Avançant le doigt, Loll toucha légèrement le corail blanc qui se détachait sur la poitrine du scout :
Loll lui dit qu’en lui donnant ce collier, il a “scellé des choses qui ne seront plus jamais détruites” et demande à Axel s’il le lui reproche.
— Non, répondit Axel, au contraire.
— Alors, Axel, tu te lèves et tu me prends par la main […] Quand nous arriverons, le grand dira : “Qui nous amènes-tu, Axel ?” Et toi tu répondras : “C’est mon petit ami du lac !”
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La bonne nouvelle, c’est qu’ils semblent bien le prendre.
Mon pessimisme, mes études de narratologie et le résumé au dos du livre m’incitent cependant à penser que ça ne va pas durer…
Partie 2
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santiagotrip · 5 years
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Étape 49 : Roncevalles
Lundi 10 juin - lundi de Pentecôte.
7h10, on décolle d’Ainhoa. Jean-Marc râle un peu, parce qu’il apprécie moyennement de se lever tôt, et qu’on est en retard. Guadeloupe rigole.
Moi, moins. J’ai toujours mes deux ampoules aux talons, et j’ai entendu dire que l’étape est pas des plus faciles. Je suis un peu tendu. Je me dis que comme ce sont mes nouvelles godasses qui m’ont donné les ampoules, je ferai donc le chemin avec les vieilles.
Bien m’en a pris, dix minutes après avoir chaussé, je ne sentais plus aucune douleur. J’ai fait tout le chemin les pieds dans des chaussons ! J’ai été drôlement inspiré de garder ces vieilles chaussures. Quand je pense que depuis Le Muret, je suis tenté de les balancer ...
Donc, Jean-Marc me dépose en voiture à l’accueil pélerin de Saint-Jean Pied de Port. Après avoir vérifié que je peux effectivement partir, il se sauve. Moi, j’entre dans l’accueil Pélerin. Une grande salle avec cinq personnes qui accueillent et qui signent les Crédentiales. Une dame m’accueille, Cécile, elle s’appelle. Ils sont très gentils, très prévenants et très à l’écoute. Mais je ne sais pas ce qu’ils ont, j’ai beau leur dire que j’ai fait plus de 1200 bornes, il faut qu’ils se répandent en conseils comme si je venais d’apprendre à marcher. Il faut des chaussures plus grandes, il faut pas laver ses chaussettes tous les jours, il faut marcher à son rythme, Il faut bien soigner ses pieds ... Et quand l’un dit quelque chose, les quatre autres acquiescent. À un moment, gentiment, elle me propose de vider mon sac à dos pour qu’elle puisse me dire ce qui est utile et ce qui ne l’est pas. Là, je me laisse pas faire. J’explique que ça fait presque deux mois que je suis sur la route (j’ai omis l’histoire de l’interlude, évidemment, et je dis que je suis parti le 18 avril au lieu du 18 mars. Pareil, quand on me demande d’où je viens, je dis « du Pas de Calais ». La Baie de Somme, ils situent ça entre la Suisse, la Provence et l’Aquitaine. Là où il y a de l’eau) et que je commence à savoir un peu de quoi j’ai besoin et de quoi je n’ai pas besoin. Alors, pour avoir le dernier mot, elle regarde mes chaussures et m’explique que ce sont des cochonneries. Sauf qu’elles ont au moins 3000 bornes dans les semelles et qu’elles me vont super-bien.
Après, ce sont les ampoules. Quand ils apprennent que j’ai des ampoules aux talons, il faut absolument que je fasse un break jusqu’à ce qu’elles se résorbent. Et chacun d’y aller de son exemple horrible, pour bien me faire prendre conscience des horreurs qui m’attendent si je continue ainsi. Bon, moi, je commence à me connaître un peu, et je sais quand je peux et quand je peux pas. À la fin, le monsieur me dit : « Mais on est là pour vous conseiller, pas pour vous contraindre ! » Encore une fois, le « sans déconner ! »  de Marielle me brûle les lèvres. Mais comme au bout du compte, ce sont tous de braves gens, je m’abstiens et me contente de les chambrer gentiment.
Il y a juste un truc qui m’a un peu gêné. Lorsque j’ai demandé à la cantonade combien il fallait de temps pour aller à Roncevallès, Cécile me dit d’un air convaincu : «  une bonne dizaine d’heures, vous devriez y être vers 18 heures ». Pour faire 24 kms, je me suis dit houlàlà, 2,5 km/en moyenne, ça doit être chaud ! Sauf que je suis arrivé à 14 heures, et à 15 heures, le gros de la troupe (j’y reviendrai plus tard) était là.
Ca veut dire :
- soit qu’elle s’est moquée de moi et ses quatre collègues sont entrés dans son jeu
- soit qu’elle, pas plus que ses collègues, n’en avait la moindre idée. Donc, qu’ils ne l’ont jamais fait.
Je ne reproche rien à personne. Surtout à des bénévoles qui assurent une présence à partir de 7h30 du matin. Mais nom d’un chien, pourquoi essayer de se faire passer pour des vieux pros du Camino quand on ne le connaît en rien ? C’est quand même pas un déshonneur que de dire : « Je fais mon possible pour me mettre à votre écoute, mais ce que vous allez faire, je ne l’ai jamais fait ! ». Au contraire, je trouve ça valorisant. Alors que là, ils passent pour des ballots finis.
Et comme ce dernier point, je ne m’en suis rendu compte (évidemment !) qu’à Roncevallès, on se quitte dans la cordialité et je prends la route. En tout, j’ai fait 23,5 kms. Mais quels kilomètres ! J’y viens après.
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Et toc ! Le téléphone vient de me manger 100 lignes, il faut que je recommence ! C’est vraiment décourageant !
Allez hop, j’essaie de reprendre le fil ... Quittant Saint-Jean Pied de Port, il y a 7 kms de montée ininterrompue. Sur du goudron.La pente est forte, mais juste assez pour que je ne puisse pas dire de mal. À mon avis, c’est voulu. L’art de la limite. Pour vous donner une idée, les voitures montent quand même en première ... De temps en temps, un faux-plat sur une centaine de mètres, histoire d’entretenir l’illusion que c’est bientôt fini. Ces 7 kms achevés, on tombe sur le gîte « intermédiaire », dont vous voyez sortir une nuée de pélerins, frais comme des gardons, alors que vous êtes déjà au bord de l’apoplexie.
Puisqu’on en est aux trucs énervants, on marche avec des gens qui ont un sac à dos de la taille d’un sac à main. Je me demande quoi, jusqu’à ce que je voie passer une camionnette bourrée de sacs à dos. Ben voyons !
Entre ceux qui se font déposer en van à 500m du gîte et ceux qui se font porter leur sac, ça fait quand même un sacré nombre de resquilleurs, qui auront la même Crédentiale que la mienne. Un scandale !
Bon, on s’est tapé les 7 kms de grimpette. Pour moi, ils sont passés assez vite, j’ai fait la causette avec un jeune Norvégien, en Anglais. Il est conducteur de travaux, il en a marre (c’est vrai que c’est un métier éprouvant. En France, en Norvège je sais pas, mais j’imagine !) et il décide de prendre un peu le large en recherchant le dépassement de lui-même. Bon, c’est un dépassement de lui-même réfléchi et pondéré, vu qu’il a pris l’avion d’Oslo à Bayonne. Mais bon, c’est déjà ça.
Après ces 7 kms, un faux-plat, une grimpette, et on fait « copié-collé » de la séquence 4 fois. Des fois, le faux-plat dure longtemps, pour faire croire qu’on a fini de monter. En plus, il y a des variantes : Grimpette dans l’herbe, grimpette sur le goudron, grimpette sans les cailloux, grimpette dans la gadoue ... Le bonheur absolu.
Et la météo ! Dix minutes après le départ, la pluie se met à tomber. Fine, pénétrante, ininterrompue ... Elle m’accompagnera sur les 23 kms du trajet. En plus au départ, à Saint-Jean Pied de Port, la température est agréable. Pas trop chaud, pas trop froid. Le problème, c’est que plus on monte, plus on caille. Et on monte beaucoup, donc on caille beaucoup. Mes mains sont transies. J’ai trouvé une astuce : une main tient les bâtons, je glisse l’autre dans mon pantalon. Ben oui, c’est le seul endroit chaud et sec ! Et toutes les 3 minutes, j’inverse.
Nonobstant ces détails techniques, il y a un brouillard terrible. Et comme il paraît que touristiquement parlant, c’est le plus bel endroit du Camino, les gens sont pas contents ... OUi, je dis les gens, parce qu’en même temps que moi, il y a une bonne cinquantaine de pèlerins qui franchissent le col. Que je dépasse, qui me dépassent, qui marchent trop vite, trop mal ... Il y en a dont on voit immédiatement qu’ils n’iront pas loin.
Bon, avec le brouillard, on voit rien.
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En même temps, vu que j’ai le vertige, je suis assez content de ne pas voir les 500m en chute libre à droite du chemin sur lequel je suis. À la faveur d’une éclaircie, j’ai vu ... Je veux plus voir. Alors ils peuvent râler tout ce qu’ils veulent, moi, je suis bien content.
Une fois qu’on a monté, il y a pire, c’est la descente.
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J’en ai déjà parlé, mais là, c’est un cas d’école ! Cinq kilomètres de descente non-stop. Cinq kilomètres à faire gaffe de pas glisser, de pas tomber ... Cinq kilomètres à gérer mon équilibre avec les bâtons. Cinq kilomètres avec les orteils écrasés au bout de la chaussure. Cinq kilomètres à se muscler les genoux et les muscles des cuisse ... Et croyez-moi, pas qu’un peu. J’ai vu des gens par terre, j’ai vu des gens me dépasser en courant, ne parvenant pas à s’arrêter ... J’ai vu des gens tirer des bords, mais des bords ... Ils ont fait au moins 5 kms pour 1 km ...
Allez comme à l’accoutumée, quelques photos du chemin :
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Il y a plein de moutons
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Il y a plein de chevaux, aussi. Partout, en liberté. Et sur le chemin, en particulier. Comme j’ai pas le BEP cheval, et que je vois ces énormes sabots au bout des énormes pattes de l’énorme bête, je suis tendu en passant derrière elle. Mais bon, elle a fait preuve de miséricorde et ne s’est même pas intéressée à moi.
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Comme hier, j’avais relu des bouts de la Chanson de Roland, j’ai ressenti avec une certaine acuité l’état de détresse qu’ont dû ressentir ses types-là au moment où ils se sont fait tomber dessus.
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Sur tout le chemin, on trouve des petits sanctuaires comme celui-là
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Et celui-là, il est pas émouvant ?
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Allez, juste une dernière. C’est dans la descente, je la trouve jolie
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À un moment, je vois passer un Coréen. Tout petit, habillé en playmobil. Avec des toutes petites jambes qui vont très très vite. Il est rigolo à voir ! Je l’ai croisé plusieurs fois (parce que des fois, les petites jambes, elles vont un peu moins vite ...), pas un mot, pas un sourire. Il est concentré à mort sur le chemin et sur les petites jambes qui déroulent à toute allure. Il me fait penser au lapin d’Alice qu Pays des Merveilles qui se dépèche parce qu’il est toujours en retard. Ou Vil Coyote dans Bip Bip (le dessin animé). Je me suis fait un dessin animé dans la tête avec ce petit Coréen sur toute la descente, et j’ai drôlement bien rigolé.
Fourbu, trempé, meurtri (surtout des pieds ...), j’arrive au gîte de Roncevaux (Roncevallès, on dit. On est en Espagne). Ca rigole pas. C’est le gîte de chez gîte. 800 places. Tenu par des Hollandais, il est nickel, moderne, super-organisé. Le Hollandais a ça dans la peau, l’organisation (Il faut bien qu’il ait quelque chose dans le peau, le pauvre !). L’association des amis de Saint-Jacques Hollande a acheté le site, l’a rénové, le gère. Tous les quinze jours, une équipe de Hollandais descend de Hollande s’occuper du gîte quand ceux qui sont sur site remontent. Militaire, je vous dis.
En même temps, ça fonctionne. Chaque étage est organisé en petits boxes de 2 lits superposés, très propres, et il y a un casier fermant à clé pour chaque lit. Il y a une salle commune, qui sert de réfectoire, de salle de repos, de réunion, de bistrot, où j’écris actuellement. Il y a le WiFi (je n’ai pas réussi à me connecter, mais sans doute parce que je m’y prends comme un manche), il y a une grande cuisine ultra-moderne, une laverie avec une bonne vingtaine de lave-linge sèche-linge (3,50€ la machine, quand même ...) J’ai une pair de chaussettes, un slip et un t-shirt à laver, je le fais à la main (gratos) et je le mets dans la centrifugeuse (Donativo). Je laisse un euro. Oui, parce que je pense que certains d’entre vous n’ont plus fait la lessive à la main depuis des siècles, mais la chose la plus chiante dans la lessive à la main, c’est l’essorage. Vous sortez le vêtement de l’eau, vous le tordez comme un malade, au risque de le déformer, voire de le déchirer, vous l’étendez sur un fil, juste quelques secondes après, il coule des gouttes par terre.
Alors qu’à l’essorage machine ou la centrifugeuse, votre linge, il sort pratiquement sec. J’en pense que les petits nains qui font le boulot dans la machine, ils sont hyper-balaises avec leurs petites mains. Et ils tordent, et ils tordent, et ils tordent ... Jusqu’à ce que le linge soit presque sec. Alors que vous, ben tintin. Le lendemain, vous êtes forcé de tapisser le sac à dos de linge mouillé pour le faire sécher au soleil et au vent, mais un slip qui pendouille après le sac à dos, je veux pas dire, mais c’est moyennement glamour.
Donc, ils ont tout ce qui va bien pour le pèlerin. Pour le repas du soir et le petit déjeuner, soit on se débrouille tout seul, soit on va au restaurant d’à côté. Casa Sabrina, ça s’appelle. J’ai pris le repas ce soir, c’est tout à fait correct. Et pour 10€, c’est carrément royal. Sauf que la salle est sonore comme c’est pas permis, qu’elle est pleine à craquer, et que je suis à une table avec deux Italiennes et un Espagnol. Tout ce monde-là parle en anglais. Alors moi, qui suis sourd comme un pot ou presque, qui parle l’anglais à peu près aussi bien que le Coréen du Sud, je vous raconte pas la détresse. Et ils causent, ils causent, ils me prennent à témoin ... Des fois, je comprends un peu, des fois je fais semblant, des fois je regarde en l’air d’un air inspiré ... Donc en bref, un grand moment de solitude.
Sans rire, je suis surtout estomaqué par le nombre de Coréens qui occupent le gîte. Sans exagérer, à l’heure où j’écris, il y a une vingtaine de personnes dans le réfectoire, dont douze Coréens. Et ça parle le Coréen. Ca parle même fort. À un moment, très discrètement et très poliment, je leur demande si une fois pour toutes, ils veulent bien arrêter de nous emmerder avec leur baratin incompréhensible diffusé au niveau sonore type stade de France, sinon, j’en prends un et je fais l’avion avec au niveau des joues de tous les autres (je rappelle que le Coréen est petit !). Je n’ai même pas eu besoin de cette diatribe ... À peine avais-je dit « excusez-moi, messieurs, auriez-vous l’obligeance de bien vouloir diminuer significativement le niveau sonore de votre conversation ... » qu’il se sont excusés et on ramené le niveau sonore au rang « Confession ».
Il y a pas à dire, le Coréen voit immédiatement qui est le patron. À moins que, curieusement, il soit juste bien élevé ...
Demain il fera encore un temps pourri, et mercredi, ça ira mieux.
Demain, Zubiri. Enfin j’espère.
Dormez bien.
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Manga - Le mari de mon frère - Gengoroh Tagame
[ATTENTION : Ce manga évoque -> l’homophobie / la perte d’un proche / … (il se peut que j’en oublie).]
J’ai tellement adoré ce manga ! Il est merveilleux !
Mon résumé :
Comme son nom l’indique, il parle d’homosexualité / homo-romantisme. L’histoire débute au moment ou un monsieur qui viens du Canada viens rendre visite à Yaichi qui habite au Japon avec sa fille Kana. Ce monsieur explique être Mike, le mari du frère défunt de Yaichi. Au début, celui ci est quelque peu méfiant / mal à l’aise, par rapport à l’homosexualité, tandis que sa fille, elle, le trouve juste trop mignon, et le compare à un nounours, en effet, il est barbu. Vivant au Japon, elle se pose donc beaucoup de question par rapport à l’homosexualité, cette question étant plus ou moins taboue au Japon.
Avis ~
Ce que j’ai particulièrement aimé dans cette histoire, c’est que les enfants son quelque peu admiratifs devant Mike, ils ne prennent pas son homosexualité comme un obstacle. Pour eux, il est tout à fait normal, et même très sympathique. Cependant, ce sont les adultes qui sont le plus méfiants et emprunts de clichés. Par exemple, une mère qui refuse que sa fille entre en contact avec Mike en invoquant son homosexualité ! Cela lui fait peur que sa fille rencontre une personne homosexuelle.
Il est vraiment très émouvant. J’ai énormément pleuré dans la lecture. Surtout pour le fait que certaines choses sont limite trop belles pour être vraies. On a du mal à croire que des personnes de la vraie vie pourraient avoir ces réactions ! (Dans un monde parfait, elles n’auraient pas à les avoir. Dans la mesure ou  l’homosexualité serait perçue comme tout à fait normale.) Je pense que n’importe quelle personne queer qui lira cette série aura le même genre de réaction, entre l’émerveillement et l’envie !
Le dessin est vraiment magnifique ! Les couleurs sont très belles (Quand je parle des couleurs, il s’agit de celles des couvertures, mais également de la boite pour les ranger.), et le trait est beau aussi. Pour ce qui est de la longueur de l’histoire, rien à redire ! C’est génial étant donné que l’histoire s’arrête au moment ou Mike repart dans son pays, au Canada. Il n’y a pas de longueurs inutiles ou quoi que ce soit de ce genre !
J’ai tout particulièrement apprécié également le fait qu’entre chaque chapitre, il y ait des petites explications sur des éléments de la culture Queer en général ! (Par exemple, pourquoi les homosexuel-les reprennent le triangle rose)
Si tu a aimé ce manga, il y a sûrement d’autres livres sur le même thème que tu est susceptible d’aimer entre autre :
Le faire ou mourir – Claire lise Marguier. (NON ! JAMAIS je ne cesserai d’en parler !)
Le bleu est une couleur chaude – Julie Maroh
Oh boy ! – Marie-Aude Murail
SPOIL ZONE
J’ai beaucoup aimé ce manga pour le cheminement que fait le père de kana.
En effet, au début, même si il est plutôt mal à l’aise avec l’idée que Mike soit un homosexuel, très vite, cela ne va plus lui poser de problèmes et il va même défendre sa fille et cette cause face au professeur principal (PP) de celle ci. (Pour celleux qui auraient lu le livre, c’est dans le T4.) Le PP explique que l’homosexualité est mal vue au Japon, et que Kana en parle beaucoup, ce qui pourrait lui attirer des ennuis, par exemple sous forme de harcèlement de la part des autres élèves. C’est à ce moment que le père lui explique que si cela devait arriver, le PP, en sa qualité d’adulte ferait, normalement tout son possible pour faire cesser cet éventuel harcèlement à l’encontre de sa fille. Avant de dire qu’il n’y avait pas à en parler plus que ça, dans la mesure ou c’est un faux problème. C’est absolument magique ! C’est justement LA bonne réponse ! Un enfant n’a PAS a se faire harceler par ses camarades pour quelque raison que ce soit, et n’importe quelle personne qui irait dire à l’enfant de cesser d’être comme il est ou penser comme il est pour cesser ce harcèlement, serait tout bonnement complice en ne faisant rien pour le stopper.
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weltinette · 5 years
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Saison 2, épisode 9 : HAMILTON NEW OBSESSION
Je suis toujours en vie, même si on a très chaud aussi ici. J’ai passé 3 jours sans réseau internet 2G (donc pas d’Internet sur l’ordi). Mais ce soir, Spectrum a décidé de faire ce pourquoi je paye 50 balles par mois, donc me voilà, et je dois vous parler de quelque chose. HAMILTON. Je n’ai plus que ça en tête.
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Je commence à avoir vu pas mal de comédies musicales. À celles déjà mentionnées, on peut ajouter Frozen (La Reine des Neiges) et Be More Chill. Mais Hamilton, c’est une autre dimension. J’ai pris une claque dimanche, vraiment, et ça ne passe pas. J'avoue que génial, brillant, incroyable, ça ne reflète pas l’expérience. C’était tellement dingue que ça a mis du temps à faire effet. 
Julie est repartie mardi, et elle voulait revoir Hamilton avant de partir – elle l’a vu en janvier en arrivant. Et je voulais voir cette comédie musicale aussi. J’en avais entendu parler. Je savais que c’était un style différent, très hip hop, musique moderne. Je savais que dans ce spectacle, les Pères Fondateurs George Washington, Thomas Jefferson, James Madison et Alexander Hamilton étaient joués par des acteurs pas forcément blancs et rappaient. Je connaissais vaguement la mélodie de la première chanson. Mais guère plus. Et OMG. C’était exceptionnel. Du début à la fin. À m’en ôter les mots de la bouche. Et pourtant, des mots, j’en connais plein, dans plusieurs langues. 
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Hamilton a vraiment secoué le monde des musicals ici, même si ce n’est pas forcément le cas en France. Ici, tout le monde connaît Hamilton, qu’on l’ait vu ou non. Ça coûte cher : c’est moins cher en allant directement au guichet pour profiter d’annulations (billets à 225 dollars pour nous, en orchestre, en face) mais sur Internet, ces mêmes places coûtent minimum 350, pouvant aller jusqu’à 700 dollars. De la folie, pour de la folie. Depuis 2015, tout le monde s’arrache le chef d’oeuvre de Lin-Manuel Miranda (à droite sur la photo, Hamilton dans le casting original). C’est en lisant une biographie écrite par Ron Chernow (évidemment que je l’ai achetée, qu’est-ce que vous croyez) qui a décidé de transformer la vie d’Alexander Hamilton en comédie musicale. Qu’on canonise cet homme. C’est incroyable. Les paroles racontent une histoire vraie, en faisant danser et chanter des figures historiques – évidemment que j’allais adorer ! Inutile de dire qu’Hamilton a raflé tous les prix. C’est largement moins abordable que La Reine des Neiges niveau compréhension : on est sur des faits historiques racontés en 2h, sur du hip hop et du rap en anglais, pas forcément évident de tout saisir. Mais putain, que c’est bien. C’est drôle, émouvant, intelligent, beau, ça ne manque de rien. 
Le spectacle est inoubliable, mais il y a autre chose de marquant : ça vous reste dans la peau. Les autres comédies musicales que j’ai vues étaient super, mais je n’ai pas forcément eu d’envie pressante en ressortant d’y retourner immédiatement, ni d’écouter en boucle les musiques pendant 4 jours. J’écris cet article en écoutant les chansons d’Hamilton. Je n’arrive pas à passer à autre chose. Et je n’ai qu’une envie : y retourner. C’était tellement trop de choses qu’on est submergé la première fois ; si j’y retourne je pourrai me concentrer sur les mille détails qui font que c’est parfait. Les danseurs sont incroyables, mais au début, on n’a d’yeux que pour les leads, et c’est normal. Je joue donc inlassablement à la loterie dans l’espoir d’y retourner, mais c’est évidement beaucoup d’appelés et très peu d’élus. Les places de la loterie sont à 10 dollars : c’est le billet sur lequel on trouve le portrait d’Hamilton, qui a été le premier Treasury Secretary (le monsieur sous du gouvernement américain) et qui a rédigé les Federalist Papers, qui sont à ce jour l’un des documents les plus importants de l’histoire américaine. J’ai ma copie, et on les trouve souvent associés à la Constitution et le Bill of Rights, c’est dire l’importance de ces essais. Miranda a décidé de raconter cette histoire exceptionnelle en spectacle et c’est l’un des meilleurs shows qui soient. Je suis surexcitée, j’aimerais que vous compreniez mon état. J’ai ça dans la peau maintenant.
Si vous voulez écouter un peu (c’est pas évident, ouvrez une page avec les paroles à côté) : Wait For It • certainement ma chanson préférée, elle est si belle | | Alexander Hamilton • chanson d’ouverture, qui détaille la biographie d’Hamilton | | Right Hand Man • un feu d’artifice, tout simplement | | One Last Time • George Washington dit adieu à la nation dont il a été le premier leader avec en prime un extrait de sa Farewell Address, le texte qu’il a écrit pour dire au revoir à la nation. Et Non Stop parce que je n’arrive pas à m’arrêter bien que je doive aller me coucher.
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montagnarde1793 · 6 years
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Quelques réflexions sur “Un peuple et son roi” (spoilers mineurs)
Je viens enfin de voir Un peuple et son roi. Globalement, ce film m’a bien plu : on voit les événements du point de vue du peuple, ce qui est devenu très rare. Cela m’a rappelé La Marseillaise de Renoir, mais avec des techniques contemporaines pour rendre les décors, les costumes, des scènes de nuit, etc. C’était également un beau film — du moins d’après mes propres sensibilités, car je ne prétends à aucune expertise dans ce domaine.
En quittant le cinéma, j’ai entendu dire que ce film faisait “plus documentaire que film” (sous-entendu de fiction). Je ne suis pas tout-à-fait d’accord. Du point de vue historique, je n’ai pas grand-chose à en redire : il y a des choses qui ont été omises ou qui auraient pu être plus développées, mais tout ce qui a été montré était plus ou moins juste. (Les débats d’assemblée étaient tronqués, et c’est normal ; à côté des citations exactes, on a mis des paroles improvisées ; mais on n’a dénaturé le rôle ni le discours de personne parmi les personnages réels.)
Mais c’est aussi un film beaucoup trop fragmentaire pour être qualifié de documentaire : si l’on n’avait pas de bases sur les événements de la Révolution, on serait totalement perdu, j’en suis sûre. Franchement, je ne sais pas si cet aspect me plaît ou pas. Je n’aurais pas préféré que le film se fasse manuel d’école à l’instar de La Révolution française (1989), mais je pense que certains points auraient pu quand même être un peu plus développés. Il me semble que le mieux réussi sous l’optique à la fois de rendre clairs les enjeux et d’impliquer les protagonistes, c’est la crise de Varennes, suivi de près par le 10 août.
Par contre, je trouve très intéressant le choix de commencer le film juste après le 14 juillet et j’ai bien aimé la façon originale dont on s’y est pris : on montre la valeur à la fois symbolique et matérielle de la destruction de la Bastille à travers le fait, auquel on ne pense en général pas, qu’elle a dû permettre enfin aux habitants du faubourg Saint-Antoine qui vivaient à l’ombre de la forteresse de voir le soleil. J’ai trouvé ce moment vraiment beau.
La transition aux journées d’octobre était plus décevante, c’était trop abrupte et je ne crois pas que la compréhension des enjeux ait été bien servie par le début in medias res. Mais il se peut aussi que cette frustration vienne d’un des défauts — somme toute mineur, je suppose — du film. C’était sans doute pour des raisons budgétaires que je peux très bien comprendre, mais il y avait pas mal de scènes où il n’y avait tout simplement pas assez de figurants, et les journées d’octobre étaient l’un des exemples les plus marquants. On a l’impression que les participant-e-s n’étaient pas plus de quelques dizaines. De même pour les membres des Assemblées. Mais, encore une fois, comme il s’agit vraisemblablement de contraintes budgétaires, je ne vais pas tenir rigueur aux réalisateurs.
Je crois que c’était la même personne qui disait que le film “faisait trop documentaire” qui a émis l’opinion que, à cause de la nature fragmentaire du film, les personnages principaux étaient sous-développés. Je ne suis pas du tout d’accord, je les ai trouvés au contraire très attachants. Mais bon, j’ai un faible pour les personnages qui représentent plus que des individus. Mon roman préféré ce n’est pas Les misérables pour rien. ;)
Le film n’est pas sans ses défauts. Je ne sais pas si moi j’aurais choisi de prendre le point de vue du rapport du peuple au roi. C’est vrai que sans choisir un angle d’attaque en particulier, il aurait été difficile de ne pas partir dans tous les sens. C’est vrai aussi que si ce rapport a été présent dans d’autres films, le fait de s’y focaliser est assez original, surtout en privilégiant le point de vue du peuple (même si celui du roi n’est pas entièrement absent). Dans cette optique, je peux comprendre qu’on n’ait pas montré davantage des actions de Louis XVI et à quoi ressemblait concrètement son double jeu, même s’il aurait été bien d’en voir un tout petit peu plus pour mieux comprendre la réaction des autres personnages. Encore une fois, c’est très bien fait pour la fuite du roi, mais pas toujours pour le reste.
Quant à Louis XVI lui-même, j’ai été moyennement convaincue. Je pense que son rêve, où il voit trois de ces prédécesseurs qui lui reprochent d’avoir quitté Versailles ne marche qu’à demie, au mieux. Qu’est-ce que ça pouvait bien faire — même dans l’imagination de Louis XVI — à Henri IV et à Louis XI que leur lointain successeur quittait Versailles ? D’ailleurs, pourquoi aurait-il rêvé de trahir l'héritage de Louis XI, qui était généralement regardé comme un mauvais roi même par les royalistes ? Sûrement Louis XII aurait été un meilleur choix ? D’ailleurs, si le sentiment de ne pas être à la hauteur et de trahir ses ancêtres était sans doute présent chez Louis, on ne montre pas assez le lien entre sa religiosité et ses convictions absolutistes. Mais enfin, c’est encore une critique relativement mineure, puisque ce n’est pas son point de vue qui est privilégié, et fort heureusement.
J’ai vu quelque part un compte rendu qui disait que le film se fait parfois le reflet de notre sensibilité actuelle sans prendre en compte les préoccupations de l’époque. L’auteur évoquait en particulier le fait que la dernière opinion mise en avant pendant le procès du ci-devant roi (mais pas la dernière énoncée, puisqu’on a laissé la parole au véritable dernier opinant pour clore le vote) était celle de Condorcet. Ce n’est sans doute pas une coïncidence, on est d’accord, mais on a laissé la parole beaucoup plus longuement à Saint-Just et à Robespierre et on a pris un échantillon des votes de tous bords, du coup je ne vois pas vraiment à en redire sur ce point. On pourrait également citer le fait que les femmes s’intéressent surtout au suffrage et moins au droit d’être armées, mais ce n’est pas comme si de telles réclamations étaient totalement anachroniques et comme il s’agit en tout cas d’un personnage fictif, je ne vais pas m’en plaindre non plus.
Il faut dire que purement côté ressemblance (car le jeu de tous les acteurs était excellent, pour autant que j’en puisse juger), la distribution aurait pu être mieux, surtout en ce qui concerne Robespierre et Louis XVI — et Danton aussi, dans un moindre mesure — qui n’étaient pas du tout ressemblants. Ce qui était assez énervant, vu que ce sont les personnages historiques qu’on voyait le plus souvent. D’un autre côté, le Marat et le Camille Desmoulins n’étaient pas mal. Danton était un peu trop joli, mais il avait au moins l’embonpoint qui manquait à Louis XVI. Et puis Saint-Just était sans aucun doute le meilleur que j’ai vu à l’écran, du coup l’échec n’a pas été total de ce côté.
Enfin, côté défauts, il n’y avait pas de personnages — ni même, je crois, des figurants — de couleur alors qu’il y en avait très certainement à Paris à cette époque, y compris à la prise de la Bastille et à celle des Tuileries. Je comprends qu’on n’ait pas voulu montrer les débats autour des colonies, puisque ce n’est pas le thématique qu’on a adopté, mais ils auraient au moins dû penser à rendre visible la présence des hommes et des femmes de couleur. C’est vraiment dommage, surtout dans un film où il s’agit de mettre en lumière des acteurs de l’histoire qui ont tendance à être marginalisés, surtout dans les récits fictifs...
Mais en tout, je recommande vivement ce film. Rien que le point de vue adopté et le souci de ne pas dénaturer les événements historiques ni les différentes perspectives lui fait mériter de l’attention, et en plus j’ai trouvé certains moments vraiment émouvants. C’est un beau film sur la Révolution comme il n’y en a pas des masses.
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desmachins · 6 years
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30 jours pour écrire - 4 -
Hier et demain
- Pas besoin de frapper quand t’arrives. Il te suffit de rentrer. La porte sera ouverte, tu le sais bien.
Elle raccroche.
Bon, le retour n’a pas l’air de se faire aussi simplement qu’elle le souhaiterait. Demain, elle doit réinvestir son ancienne maison. Après deux ans d’un ailleurs exotique et lointain. Dans sa voix, au téléphone, l’angoisse discrète et l’excitation légère de l’avenir, qui s’y mêle, racontent plus ou moins secrètement la contradiction profonde dans laquelle elle se trouve.
Je le sais, pourtant, tout l’amour que portent meubles et murs de ce lieu. Et elle le sait aussi. N’empêche, cet air de pas en arrière dans le passé, on dirait qu’il l’inquiète, qu’il la fige, qu’il la tend. Perchée dans un entre-deux, elle se tiraille. Décidée, mais prudente. Est-ce qu’elle est prête ?
Bien sûr qu’elle va y retourner. Même qu’elle s’y sentira bien. Vite. Très vite. Avec le bonheur comme objectif, elle le trouvera, le chemin des joies à venir, à l’intérieur des anciens murs. (J’aime bien quand elle se lance dans ce genre d’auto-encouragement, pommade du cœur qu’elle a l’air de toujours promener avec elle. Patient et médecin dans une même tête. Ça doit pas toujours être simple…)
Sa voix a vibré un peu plus, au creux de mon oreille, lorsqu’elle s’est mise à énumérer, liste désordonnée, les grands et petits joyaux de mémoire que contient la maison. (T'es émouvante, petite chose.)
La musique de l’amoureux de longue date, évidemment trop forte, bien entendu trop souvent, au cœur de soirées trop tardives. Les réveils, toujours lui, imbibés des mêmes sons métal et bois, esprit brumeux, guitare au bras, collée au corps, collée au cœur, bouée de sauvetage qui l’élève toujours un peu plus. Moi, je commence à les entendre, la bande son, le dialogue et les bruits amis des images mentales qui l’animent soudain.
(Continue-la, ta promenade au coeur des souvenirs. Ravive les couleurs des murs. Laisse affleurer le passé, doucement.)
Elle encore, lui, puis l’autre, copain/coloc' joyeux. Ce trio bancal qui, à force d’amour tendre et généreux, a fait résonner les murs de chaque pièce de rires puissants et graves, de mélodies joyeuses et sensibles. Elle se souvient, maintenant, la vie avait le goût acidulé et sucré des bonbons qu’elle s’offre parfois au tabac du coin. Elle se rappelle la légèreté, vibrante de réalité. En flash, la danse folle d’un soir fébrile sur le vrai parquet du presque salon.
Puis, la fin du trio, quand la vérité change de couleur, passant du beau rouge vif des saisons douces et prometteuses au triste bleu du cœur. La solitude, vaguement. L’amour, encore. D’autres. Pas sérieux, polissons, fugaces, transitoires. Puis le fort, l’immense, inépuisable, inespéré, arrogant. Dans sa tête, c’est audible, elle égrène le chapelet de ses souvenirs. Petite prière pour l’avenir.
Ben, justement, il frappe un peu trop fort à sa porte, celui-là. C’est pour ça que, demain, elle aura besoin d’une main pour tenir la sienne. Pour ouvrir la porte d’entrée. Fixer le grand couloir qui distribue les pièces puis faire le pas en avant (comment peut-elle penser qu’elle recule… )
Il lui faudra un appui solide mais discret pour accompagner son retour. Un genre de sourire optimiste et nourricier, comme celui qu'on offre aux gamins qui, courageux, se lancent à la conquête du vélo à deux roues. Elle, elle en aura besoin pour réinvestir sa cuisine rouge cerises, tu sais, les bien mûres, les presque noires, luisantes de sucre. Renouer avec l’intimité protectrice de la chambre tout contre la cour, silencieuse et retranchée. Laisser couler sur elle le soleil chaud et réparateur qui délasse les jambes pendant la sieste dans le canapé du salon, rappelle-toi, celui qui a probablement été blanc, un jour, juste après la lecture d’un livre de sa bibliothèque, j’arrête pas d’y penser depuis que je sais que je rentre, j’ai envie de le relire.
Je l’écoute. Je l’écoute. Elle voudra peut-être autoriser l’émotion à fleurir sur ses joues, rose de contentement ou salée de nostalgie. Elle soufflera fort, un coup long et profond, s’il le faut. Reprendra doucement le rythme de l’endroit. De sa maison, en fait. Puis me glissera un sourire, soulagée et un peu confuse. Se demandant si c’est possible d’en créer de nouveaux, d'aussi jolis, des souvenirs.
Alors, oui. Je lui tiendrai la main. Évidemment. Je serai là. Si ça peut la rassurer… mais bon. C’est quand même marrant qu’elle voie pas qu’elle l'est déjà, prête.
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claudehenrion · 5 years
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“Reconstruire” Notre-Dame ?’’… Une cathédrale pour Dieu et son peuple ou un  temple au faux dieu Progressisme ?
  Parmi les folies indigestes que je trouve à mon retour à Paris, impossible de passer à côté des divagations sur la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Nos leaders non-éclairés auraient-ils un don particulier pour inventer des problèmes là où il n’y en a pas ? Pourtant la Sainte Vierge, “Notre Dame”, à Paris, semble avoir aimé notre pays, dans sa longue histoire.  Et elle avait bien raison : la France fut longtemps digne qu'on l'aime : ses paysages, ses monuments et ses cathédrales étaient beaux… à en être émouvants, et ses habitants, dans leur ensemble, étaient “sympa’‘ : pas jaloux, pas envieux, travailleurs, généreux mais souvent prompts à s'enflammer pour de belles causes et insensibles aux sirènes des faux-prophètes. Les hommes y étaient galants, et les femmes délicieusement féminines… Ces qualités chassées et bien oubliées, le Ciel reste-t-il fidèle à ses souvenirs ?
On ne sait quels liens profondément enfouis pouvaient unir Notre Dame à Ernest Lavisse, un ’'républicain pur jus” et chantre de notre “roman national’’, mais leur manière d'aimer notre chère Patrie a été tout-à-la-fois parallèle et exemplaire, Lavisse ayant contribué à graver de jolies images dans la mémoire de générations d'écoliers, avec l'aide des fameux ’'hussards noirs de la République”, pas du tout “mariolâtres”, et dont j'ai connu les derniers survivants, irréprochables dans leur laïcité bienveillante et intelligente… Son “Histoire de France”, qui a façonné tant de petits écoliers français (dont moi) doit sa célébrité à une introduction magistrale dont la lecture reste émouvante, aujourd'hui plus que jamais : ‘Tu dois aimer la France, parce que la Nature l'a faite belle, et parce que l'Histoire l'a faite grande’’
Le lien entre ces remarques et l'incendie de Notre-Dame de Paris n'est évident que si l'on pense que celui-ci a éclaté avec une brutalité incompréhensible, là où il ne pouvait pas se déclarer, et qu’ il s'est propagé à une vitesse inexplicable.                     Ce drame, qui ne pouvait pas être “accidentel”, était en fait “rigoureusement impossible”, contre et malgré toutes les explications en forme de gymnastique intellectuelle désespérée qui ont été assénées par nos autorités (qui, dévalorisées par leurs mensonges permanents, n'en ont plus aucune, d'autorité : il reste dans les 17 à 19 % de la population pour croire à leurs racontars !), et dont aucune n'est crédible : du bois de chêne, et âgé de 800 ans en outre, est quasi-ininflammable en l'absence de comburants en quantité. Le Procureur Heitz a eu beau se ruer sur les caméras quelques minutes à peine après les premières flammes, pour affirmer le contraire à un moment où il ne pouvait pas savoir quoi que ce soit de documenté sur ce drame, cette impossibilité est une vérité physico-chimique incontournable.
Certains ont aussitôt versé dans un raisonnement quelque peu irrationnel, qui aurait voulu que ce feu impossible ait pu être “inspiré” par Notre  Dame elle-même, suggérant par ce geste désespéré la gravité de la situation de la France, cette “fille aînée de l'Eglise”, à Elle consacrée par Louis XIII, le 10 février 1638 : Notre Dame nous inviterait par ce geste désespéré à reconstruire cette France qui semble se complaire dans son délabrement physique, moral, intellectuel, religieux, etc….             Et le peuple de France ne s'y est d'ailleurs pas trompé, lui qui, à quelques scories et branches mortes près (les ultimes fantômes des folies du XIX ème siècle, qui ont ruiné le XX ème siècle et nous ont amenés dans le cul-de-sac où nous nous débattons) a compris le message, en s'unissant comme jamais depuis 1945…
Comme elles étaient belles à regarder, ces foules incrédules devant l'évidence, terrifiées à l'idée de devenir, peut-être, les témoins d'une espèce de fin de tout,  et qui se retrouvaient dans une immense communion, croyants ou pas unis dans la douleur, touristes et parisiens mêlés, retrouvant spontanément des cantiques oubliés, invoquant et implorant Notre Dame sans même s'en rendre compte…             De cet immense mouvement, dont l’ampleur est quasi-planétaire, il faut garder le souvenir de la piété filiale qui a réuni “tous les hommes de bonne volonté” autour d’un lieu de culte, aussi beau soit-il. Et cette intensité restera inoubliée, à jamais.
Mais cela ne pouvait pas durer : c'était trop spontané, trop pur, trop vrai, trop désintéressé. Et des “puissances du mal” étaient, comme par hasard, de garde ce soir-là : tout ce qui pense ‘’de traviole’’, politicards, bobos et cuistres, ne pouvaient laisser un tel mouvement se dérouler devant leurs yeux sans faire appel à toutes les laideurs de leur ‘’savoir-défaire’’ pour reprendre en main ce qui risquait d'échapper à leur perversité diplômée et titrée… Le tout, on le sait depuis, sous le faux prétexte de rebâtir cette merveilleuse cathédrale, fruit de la foi de nos ancêtres et, comme l'aurait dit Chateaubriand, du “génie du christianisme”… en dénaturant tout ce qui la rendait unique au monde –le monument le plus visité (et de très loin) de toute la Terre : un édifice sublime ET la présence de Dieu, si prégnante ici…
C'est dans la minute suivante qu'ont commencé à déferler les absurdités et les âneries, par pleins containers. L'un voulait la rebâtir en 5 ans (pourquoi pas 4 ? ou 8 semaines ?), l'autre la voulait plus belle (sic !), sans doute en la parant des plumes du paon du modernisme le plus prétentieux… Tel autre voulait redistribuer l'argent donné sans compter (le sujet en vaut la peine !) à tout ce qui migre sans droit ni raison chez nous, à la seule condition de ne pas être chrétien (il ne manquerait plus que ça !) et de se réjouir de cet incendie. Un grand dadais rêvait d'un grand concours international pour faire fleurir les idées les plus farfelues…          Au milieu de florilèges de lieux communs sur la modernité et le progressisme, des arguments éculés depuis 2 siècles sont repris en chœur par les médias qui, une fois de plus, ne comprennent rien, aveuglés par leur déformation gaucho-bobo.
Et le fossé s'agrandit, entre les cuistres multi-dipômés qui croient tout savoir et les gens normaux qui savent que le cœur a des raisons que la raison ne connaît pas et se rient des “il faut vivre avec son temps”, formule aussi pernicieuse que laide (pour citer Gide), “il faut faire appel à tous les progrès de la technique” (on se demande quels arguments intelligents soutiennent ce truisme), et bien sûr la pire connerie à la mode: “Nous sommes en 2019”, ce dont personne d'autre que les tenants du progressisme le plus rétrograde ne s’était rendu compte ! Qu’ils sont donc bêtes !
Après ce concours Lépine de l'idée la plus insane, est venue la seconde vague.  “Notre-Dame n'appartient pas aux chrétiens, mais au monde entier”.. La preuve ? Le chef suprême n'a cru bon de mentionner l'existence de cette sous-catégorie transparente dans aucun de ses discours… Dans le genre “contre-vérité”, mépris de caste et fake news,  on a rarement fait mieux ! Et pourtant… Qui l'a construite, entretenue, maintenue, fait vivre, protégée, défendue, sauvée, conservée… contre tous ceux dont le seul point commun était, précisément, de ne pas être chrétiens ? Et à qui devons-nous qu’elle soit encore là, belle et admirée, aimée et symbolique ?
Pour le moment, tout semble se passer comme si seules les solutions les plus mauvaises avaient la faveur des “preneurs de décisions’’ dont le seul but semble être, à ce jour, de tout faire pour dénaturer ce qu'est Notre-Dame : un chef d’œuvre absolu qui n'existe que parce qu'il est un édifice religieux… et rien d'autre.
Et tout le monde semble avoir oublié tous les traités relatifs à la restauration des monuments (les Chartes d'Athènes, de Venise, de Nara ou de Cracovie) qui ont été signés par la France, et donc devraient engager ses dirigeants : tous exigent une réfection ’'en l'état du monument au moment de sa destruction totale ou partielle, à l'exclusion de toute autre possibilité”. Ce ‘’dossier’’ douloureux est si (mal) traité que tout laisse à penser que nous aurons souvent à en reparler…Très souvent, hélas.
H-Cl.
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theoppositeofadults · 7 years
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Cela fait sept jours que je #BalanceTonPorc. Sept jours que #MeToo. Sept jours que #IchAuch. Sept jours que #MoiAussi je raconte, je parle, j’accuse, je songe.
Sept jours que je ressasse et digère des flux, des reflux, les souvenirs aigris d’une intimité violée. Sept jours que je médite cette phrase d’une amie postée sur Facebook, qui dit : Savez-vous que les histoires que les filles racontent dans #MeToo, ce ne sont jamais les pires ? C’est vrai. J’ai lu Beauvoir, j’ai lu Despentes, j’ai lu des tas de bouquins et des tas de textes formidables, j’ai une bibliothèque féministe remplie de merveilleux ouvrages qui condamnent le victim blaming, expliquent l’histoire du viol ou racontent des histoires de femmes puissantes. J’ai encouragé des femmes à prendre la parole sur Twitter, à déposer plainte, j’ai signé des pétitions, écrit des articles, je me suis indignée contre le slut shaming, je crois en la résilience, j’ai une figurine de Rosie the Riveter sur ma table de chevet qui me dit “We can do it” et j’y crois, j’y crois, mais je me retrouve quand même, Johanna L., 34 ans, féministe, éduquée, militante et assez bien informée je crois, à avoir encore trop honte de certaines choses pour les dire. Et les autres, alors ? Nous autres.
Sept jours que je remonte Memory Lane en solitaire. Il y a de la houle. Ce n’est pas seulement mon histoire, ce sont aussi celles des autres, nous autres. Mon histoire, comme dit Angot, on se débrouille. On se débrouille toujours. Ce qui ne veut pas dire qu’elle n’est rien. Ca ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire. Ca veut juste dire qu’on a peut-être déjà fait avec. Ou alors qu’on s’est résignée et que c’est mieux comme ça, parce que c’est ce qu’on voulait. Ou bien qu’on n’a pas voulu nettoyer la crasse au fond de la casserole et qu’on préfère tout recouvrir par des tas d’autres choses, des strates et encore des strates, et on nappe le tout d’une crème qui a tourné. C’est nul, mais c’est notre problème. Ca veut peut-être dire aussi que tout bêtement le délai de la prescription est passé, qu’on ne peut plus rien faire désormais, ça passe si vite le temps. Ca veut peut-être dire aussi qu’on avait le coeur serré à l’idée de devoir affronter le regard de l’Autre au tribunal.
Non, surtout, je suis troublée d’avoir vu mon fil Facebook se remplir d’histoires de femmes - et cette attachée de presse que tu connais un petit peu : aussi, et cette fille qui était à la fac avec toi : aussi, et cette chercheuse que tu as interrogée une fois en 2016 : aussi, et cette copine que tu vois si rarement : aussi. Nous autres à l’infini, nous autres partout et la paix nulle part, nous autres dans les romans d’Annie Ernaux, dans King Kong Théorie, dans les Mémoires de Beauvoir, chez Mirbeau ou chez Giono.
Que faire. Que penser. Que dire. Non, que faire de cette matière gluante et persistante, que faire de ce sentiment diffus de colère et de tristesse ? Que faire de cette colère sourde qui m’a saisie, cette boule au ventre, cette rage au coeur… C’était vers le milieu de la semaine. J’ai entendu la chronique d’un philosophe en stuc qui venait, condescendant et narquois, m’expliquer la vie telle qu’elle va, enfin ainsi le croit-il ; un chroniqueur dire sur l’antenne de France Culture que nous faisions du bruit ; j’ai eu à subir les gesticulations d’un antiféministe et raciste pathologique qui nous comparait aux nazis. Je me suis dit, oh, je les hais. Je me suis dit, la prochaine fois, le feu. Mais c’est toujours la prochaine fois.
J’ai lu des tas de réactions en sept jours. Celles, émouvantes et apaisantes, d’hommes choqués, bouleversés, indignés, remués au plus profond d’eux-mêmes. Ils sont abasourdis et hébétés, et je les ai compris. Reste ceci, que je dis avec tout mon amour, toute ma force et toute ma bienveillance : où étiez-vous pendant toutes ces années tandis que des femmes étaient harcelées, violentées, agressées, violées ? Que faisiez-vous toutes ces fois où nous avons pris la parole, nous autres ? Où étiez-vous avant l’affaire Weinstein ? Pourquoi sommes-nous si seules ? Je peux dresser une liste, elle aussi, infinie, de cas où les choses, nous les avons dites ; mais dans un silence de plomb. La parole n’est pas libérée depuis l’affaire Weinstein : nous l’avions prise depuis longtemps. Mais alors, où étiez-vous ? Où étiez-vous l’an dernier quand Annie Ernaux a raconté son viol dans Mémoire de fille, et qu’elle a raconté qu’elle n’utilisait pas le mot viol, parce «la fille de 1958, le «moi» de 58, n’a pas considéré le terme de “viol”»? Où étiez-vous quand Tippi Hedren a raconté avoir été harcelée par Hitchcock ? Que faisiez-vous pendant toutes ces années où David Hamilton fanfaronnait en interview, faisant l’apologie du viol sans que ça n’émeuve grand monde, à coups de «Vous avez eu les calendriers ; moi j’ai eu les filles»?…
J’ai essayé d’être pédagogue. J’ai discuté sur Twitter avec Guillaume Erner, qui avait fait cette chronique sur France Culture qui m’avait tant blessée, moi et quelques autres. J’ai essayé de lui expliquer qu’il fallait tendre l’oreille, dans un premier temps. Comme disait Simone Veil à l’Assemblée en 1974, «il suffit d’écouter les femmes». Que c’était ce que nous demandions, d’abord. Que c’était simple et beau d’écouter. Qu’on ne voulait pas de gens qui nous disent “y’a qu’à”, ou“faut qu’on”, mais simplement une oreille attentive, une réaction de douceur, un geste bienveillant. Mais tout cela, il n’a jamais voulu l’entendre, il n’a pas écouté et il est reparti comme il était venu, content de lui, les mains collées sur les oreilles, bien tassé au fond du canapé avec ses certitudes. Voilà pour la pédagogie. Je me suis dit, voilà, encore une fois, quelqu’un que tu appréciais tombe de son piédestal. Parce que tu l’écoutais chaque matin, lui et sa matinale sur France Culture, mais désormais, tu n’as plus envie, quelque chose est cassé. Parce qu’il est avec eux, alors que toi tu es nous autres. Tu n’as plus très envie de regarder ces films de Woody Allen sur Netflix non plus. Cette histoire de «chasse aux sorcières» tu trouves ça un peu fort de café. Il y a bien ces gens qui viennent t’expliquer qu’«il faut savoir séparer l’homme de l’oeuvre», comme pour les Inrocks qui mettent Cantat en couverture, mais en vérité, tu sais que c’est un argument qui marche uniquement pour les artistes que l’on a envie de défendre. En vérité, tu n’as pas envie de regarder ce film de Woody Allen, de la même façon que tu n’as pas envie de lire Drieu la Rochelle, de la même façon que le personnage raciste de Scarlett O’Hara te dégoûte. On te dira «Han mais nan mais c’est PAPAREIL, tu peux PACOMPARER, ça n’a RIENAVOAR». Si, cela a à voir avec toi, et avec nous autres. Tu ne censures personne et peut-être rates-tu quelque chose, mais peut-être pas, et surtout cela te regarde. Alors les Woody Allen sur Netflix, tu ne les regarderas pas. Tant pis, c’était l’un de tes réalisateurs préférés.
Je me suis sentie puissante, aussi, en parlant au téléphone avec une amie, puissante de la force de cette vague-là, des ces dièses partout. Des histoires jusqu’à la nausée, oui, mais quelque chose qui nous dépasse toutes, qui nous dépasse tous.
Et maintenant, on fait quoi ? Que faire de ces années ? De ce temps passé ? De ce temps qu’il reste ? J‘ai vu tant d’anti-féminisme et de pensées réactionnaires s’exprimer, j’ai vu tant de gens relativiser ce qui se disait, des gens critiquer le mot «porc» sans jamais en proposer un autre, tant de gens dire que oui, le combat est juste, mais pas comme ça, parce que vous comprenez, ça ne va pas. Mais ça ne va jamais, de toute façon. Alors, que fait-on ?
J’ai vu des gens prendre des exemples de femmes harceleuses pour démontrer que «Hey ! J’ai un bon argument ! ça n’est pas une question de genre, regardez, l’éditrice Françoise Verny, elle faisait ça à l’égard des hommes», ce à quoi je réponds : et donc ? So what ? Comme s’il fallait, toujours et systématiquement, symétriser les violences de genre. Comme s’il fallait prétendre que le système qui est à l’oeuvre lorsqu’un homme violente ou agresse une femme n’existe pas. Oh oui, viens, on joue à un jeu qui dirait que la domination masculine n’existe pas. Et qu’un système où, par exemple, le harcèlement sexuel est favorisé par les inégalités économiques entre hommes et femmes, n’est pas un système, non, non, non.
Je ne sais pas quoi faire de ce temps qu’il reste. Je ne sais pas quel bilan faire de ces sept jours passés avec nous autres. Je sais simplement que j’ai fait des autopsies, j’ai appris à crier, j’ai tremblé en découvrant des textes. Parfois j’ai ri nerveusement.
J’ai surtout senti, cette fois-là comme les autres, que nous autres n’est pas rien, que nous autres est une grande toile, que nous autres forme un tout, jeunes et vieilles, garçons et filles. Qu’une violence contre moi est une violence contre nous autres. J’ai respiré tout ça, les solidarités féminines comme masculines, les gens qui écoutaient et ceux qui soutenaient. Ceux qui nous enjoignaient à prendre conscience de la fréquence ahurissante des agressions pédocriminelles. Nous sommes des femmes, des hommes ; nous sommes des enfants. J’ai tout respiré, ces discussions sur Facebook à pas d’heure, ces DM de soutien envoyés par des gens gentils qui sont loin, ces discussions sur WhatsApp à minuit avec les amies, ces coeurs jetés avec bienveillance pour rien, sur internet, jusque parce que, comme ça.
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“Ce livre est d’une profondeur et d’une beauté de volcan.” Thierry Berlanda, romancier
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Voici ce que quelques lecteurs inspirés ont écrit à propos de ce livre 
  " Il y a de très belles fulgurances dans ce livre traversé, de part en part, par le souffle et la quête du Tout Autre. Félicitations.“  Gabriel Arnou-Laujeac, romancier.
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"Il ne s'agit pas pour moi de faire un commentaire élogieux ou amical au bout du parcours, car ton livre me touche d'une manière particulière. L'idée qui me vient pour caractériser ce que je cherche à exprimer est une notion de globalité : je trouve que ton livre traduit de manière particulièrement juste la globalité d'une démarche : la vie sentimentale et professionnelle, l'expression vive, précise et inspirée d'une aspiration mystique très forte et très vivante, le cheminement d'une réflexion intellectuelle sur les valeurs et la société, une rumination approfondie sur une vocation artistique et les exigences de cette démarche en cohérence avec tes aspirations religieuses, intellectuelles et subjectives, et, pour finir, une iconographie représentant certaines de tes oeuvres personnelles ou celles d'autres artistes qui balisent ton cheminement et permettent d'en apercevoir les fruits. La globalité de ce parcours s'exprimant sur tous ces fronts sonne vrai et me touche, car elle couvre un certain nombre des thèmes qui ont également occupé mes pensées au cours de ma vie. (…)
Ton amour mystique de la vie et du Christ que je partage, bien que chez moi il soit plus modéré, raisonnable voire somnolent. Ta recherche picturale logée au coeur de tes aspirations mystiques, de tes expériences oniriques, et de l'étude poussée des maîtres de la peinture et des théoriciens de cet art ; j'ai un peu parcouru ce domaine, en dilettante et pour moi dessiner et peindre est un plaisir "innocent” qui s'apparente simplement à la pratique d'une langue vivante d'un autre type qui nous met en relation avec la beauté du monde et des hommes. Je savoure tes analyses et tes commentaires d'oeuvres d'art pour leur pertinence et la compréhension de l'intérieur de l'oeuvre qu'elles révèlent. (…) Sache que quelque part en région parisienne un petit bonhomme fait un bout de chemin avec toi, le Robert d'aujourd'hui ou d'hier, un peu les deux probablement, et que cet amicale entraide de l'auteur vis à vis de son lecteur reproduit une fois de plus le miracle de la culture qui échappe aux limitations du temps et de l'espace.“  Olivier Mass, ingénieur et peintre trop modeste.
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"J’avais rendez-vous avec ce livre et je ne le savais pas. Je l’ai découvert par hasard et j’ai pressenti assez vite qu’à travers le voyage initiatique de l’auteur, qui a commencé bien avant la première page, il allait m’emmener dans un espace ouvert, sensible, créatif – un don que l’on reçoit avec gratitude. Dans un espace de vie bien ancré qui nous fait murmurer : c’est la vie ! Rien à voir avec la fatalité, mais avec le cri, la colère, le surgissement, la beauté, la gratitude. En le lisant, naturellement, j’ai griffonné des notes, fais des croquis. C’est aussi un livre que l’on prend à pleine mains avec des illustrations, de belles découvertes ou redécouvertes. ” Marie-Hélène Maindron-Charlier, peintre d'icône.
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“… C’est avec joie que je suivrai la route du poète pour lire (ou avoir cette étrange impression de l’entendre ?) raconter ses récits dans le tome à suivre. Il y a tant de choses qui méritent d’être vécues et qui attendent que nous venions à leur rencontre. Récemment, pour moi il s’agissait de la (re)lecture de ce livre où l’écriture y est telle une ode à la Vie.“ Aude Fauconnier, artiste.
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Ce livre est né des carnets d’un artiste, griffonnés pendant plusieurs années. Et c’est un livre magnifique. Je vous invite à suivre ma visite, parce que tout s’est passé pour moi exactement ainsi. J’ai suivi le guide– bon, par moments je ne l’ai plus écouté mais j’ai toujours été comme ça, incapable de trop de suite dans les idées. Je n’ai jamais suivi une visite  en entier, un rien me distrait. Mais là, j’avais un guide très particulier – vous vous souvenez des piles Duracel et des petits lapins qui tapaient sur un tambour, à la télé ? C’est lui. Et ce n’est pas lui, parce qu’il est aussi peintre. Et il a une prose extraordinaire, donc il est aussi écrivain - ou poète, vous choisirez.
Je l’ai suivi à Venise, à Florence, à Ostende, à Manhattan, à Aix en Provence, dans les musées. Je suis partie en avion vers Rome avec lui et nous avons regardé les sommets enneigés des Alpes et il m’a dit regardez bien par le hublot, on dirait d’énormes reptiles pétrifiés. Il m’a montré une chapelle peinte par Giotto, m’a entraînée dans les turbulences des couleurs et m’a dit vous voyez, là c’est un miracle.
Il m’a montré les femmes nues de Picasso et m’a dit aussi ce que vous voyez là, ce sont des équations féminines non résolues, comme des bateaux en réparation. Il m’a montré les peintures si lisses de Dali et m’a dit sur ces tableaux-là, le peintre a envie de rire, il plonge dans les apparences pour les détruire, ça l’amuse. Il m’a emmenée vers le sourire du Kouros grec, qui n’a pas trop envie de sourire parce qu’il n’est qu’un homme de pierre et qu’il lui manque la vie,  et il m’a montré aussi le drame dans le ciel, entre la lumière et l’ombre. Et puis j’ai vu au passage quelques femmes, et un couple extraordinaire et un directeur d’agence publicitaire – un peu de sa vie. Il m’a montré des phrases, « je ne cherche pas, je trouve » et celle-là, que je voudrais ne jamais oublier: « La vie est si simple en été ».
Et puis il m’a raconté une histoire, qui est l’histoire de l’art,  la vraie, c’est l’histoire d’un œil, parce qu’à partir de la Renaissance, les peintres n’ont plus eu qu’un œil, un œil de verre qui les empêchait de voir. Ensuite ils ont retrouvé leurs deux yeux parce qu’ils ont commencé à piéger cet œil qui ne voyait rien d’autre que la surface des choses, mais ce n’était pas assez. Il a fallu que l’un des deux yeux regarde à droite et l’autre à gauche et le troisième œil est né, avec Picasso. Cet œil-là voit ce qu’il y a à l’intérieur. A l’intérieur de l’écran. Mon guide m’a montré aussi ce qu’il était capable de faire, et je l’ai vu tracer un trait, le trait magique qui réconcilie le dedans et le dehors, vous savez, ce trait qui brise les vitres. Je l’ai vu aussi fabriquer du blanc, son blanc qu’il appelle le blanc camembert et ça m’a fait rire, de la part d’un publicitaire.
Alors je dois le remercier – il faut toujours remercier le guide. Pas pour la visite de Venise, je trouve les Vierges à l’enfant espagnoles tellement plus belles et émouvantes que les italiennes. Pas non plus pour la visite de Florence, parce que je suis un peu comme Nina, moi aussi j’ai été happée par les vitrines des boutiques, qui sont fabuleuses là-bas. Non, je voudrais le remercier pour m’avoir cité cette phrase sublime de Fra Angelico, à laquelle je vais m’accrocher à partir d’aujourd’hui (une phrase pareille je vais vous dire, je ne vais pas la lâcher) : « L’obscurité du monde n’est qu’une ombre ». 
Et au moment de quitter mon guide, je l’ai bien regardé et j’ai repensé à cette parole de Picasso, qu’il m’avait répétée : « à quatorze ans je dessinais comme Raphaël, il m’aura fallu avoir quatre-vingts ans pour dessiner comme un enfant ».
Et parce que j’espère très sincèrement que vous irez vous plonger vous aussi dans ce livre, je dois vous prévenir : il n’y a pas de plan de visite. Et n’en demandez pas au guide, il ne vous en donnera pas. Parce qu’il suit le plan originel, comme dans les salles des fac-similés égyptiens, il vous expliquera. Tous ces chapitres sont autant de fragments projetés sur un livre abstrait – abstrait au sens propre, c’est à dire détaché du monde des apparences C’est le livre d’une âme, si vous voulez tout savoir, mais d’une âme qui prend l’avion avec son patron pour aller demander de l’argent aux Américains, une âme qui s’enchante d’un beau paysage, une âme qui se fâche parce que le monde l’énerve, une âme qui tombe malade et qui rêve aussi. Qui rêve d’un art théophanique – auquel vous croirez ou pas, en tout cas, je vous promets une sacrée visite. Lisez-le, franchement, après vous vous sentirez… légèrement différent ! ” Dominique Lebel, romancière
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“Un livre se lit et s’oublie parfois… Il peut être relu ensuite pour se souvenir des moindres détails, le vôtre se parcourt au gré des pages, un chapitre chaque matin tel un livre précieux. On y découvre de bien belles choses : promenades, tableaux… On y rencontre de bien beaux personnages. Mais comment peut il en être autrement puisqu’il reflète votre douceur, votre plaisir de vivre… Je savais qu’en vous lisant sur internet, je devais posséder votre livre sur papier. Merci à vous Robert, grâce à vous mon esprit vagabonde, mes yeux s’ouvrent de nouveau vers un monde plus beau. J’adore parcourir votre livre à n’importe quel moment de la journée, il me renvoie à ma paix intérieure…” Francoise Chaulder, mère de famille, femme de coeur.
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“ … Ce livre est d’une profondeur et d’une beauté de volcan. Ne laisser pas filer cet OVNI, ce chant d’amour, ce gisement d’intelligence pure, sans tenter avec lui une rencontre du troisième type. Nous n’aurons de cesse de favoriser cette rencontre. Et pas dans l’intérêt de Robert Empain, qui ne s’en soucie pas, mais dans celui de tous ses lecteurs potentiels : c’est-à-dire tout homme ayant un cœur, ce qui nous fait encore un assez grand nombre.”  Thierry Berlanda, philosophe, romancier
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Depuis quelques mois, voir une année entière, j’ai envie de te dire a quel point ton livre m’a touché. Mes deux lectures ont transformé la copie que tu nous avais donné en un merveilleux manuscrit chiffonné, sali et remplis de notes, de traces de crayon et de doigts.Ce livre m’a énormément touché car la rencontre que nous avons faite avec votre bonheur et votre générosité à été pour moi une véritable leçon de vie.Depuis ce jour, il me semble juste et indispensable de chercher sa voie avec beaucoup d’honnêteté et de bienveillance envers moi même. Je pense que la vie et le partage avec les autres personnes, les animaux et la nature ne nous montre sa merveilleuse beauté que quand nous nous autorisons à la voir. Cette voie, tu nous l’as montré avec cette honnêteté et cette bienveillance que toi et Saskia personnifiez pour moi.Ton livre est pour moi un énorme cadeau car tu y livre ta personne, cette mise à nu de tes pensées, de tes plaisirs et de tes questionnements, de ton histoire aussi, me permet de me nourrir et m’aide à me construire un peu plus.Le fait que certaines passages soient très proches de mon histoire et de mon monde n’y est certainement pas étranger.Je me réjouis de pouvoir continuer mon vol à travèrs cette vie en me disant que tu peux à chaque moment apparaitre au hasard d’un coin de rue et je garde ton icône voilée comme un rappel pour moi à être et à rester vrai et généreux. A bientôt, avec beaucoup d’émotion. Xavier Houben, architecte
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J'ai lu avec plaisir la belle page que Thierry Berlanda a écrit pour présenter Ad Imaginem Dei : il vous compare à un 'volcan' et non à un 'ange boiteux' comme vous dites... Et moi je vous vois comme un 'phare' mais c'est toujours en précisant 'à qui sait voir...' Rappelez-vous Mallarmé qui parlait du 'troupeau ahuri des humains'... Mais je lis dans votre livre : Les hommes sont des miracles qui s'ignorent tant qu'ils doutent de la source invisible qui les fondent, tant qu'il ne leur vient plus à l'esprit qu'ils sont eux-mêmes les preuves qu'ils cherchent éperdument au dehors, là où ne se trouvent plus que des traces éphémères de leurs vies. Ainsi, doutant, ignorant ou méprisant les pouvoirs qu'ils reçoivent du Vivant, ils les épuisent en conquêtes extérieures où ils s'annulent les uns les autres. (p. 304)
Et ceci un peu plus loin, sur Matisse, p. 311: L'émotion est ainsi le miracle qui meut simultanément, fait vibrer les couleurs de l'âme et les couleurs correspondantes du monde. Ce miracle, qui fait se rejoindre lumière de l'âme et lumière du monde, est semblable à celui qui met en résonances les sonorités de l'âme et celles du monde, ainsi que les saveurs, les senteurs et des élans du coeur. Toutes ces correspondances vibratoires étant celles du dedans et du dehors, de l'invisible et du visible, de l'âme et du monde, de l'Incréé et du créé, du Créateur et de sa créature, du Vivant et des vivants, de l'Amour et des aimés. Tous ces phénomènes se nomment encore des théophanies, à savoir des réalités divines manifestées dans le monde mais éprouvées dans l'invisibilité vivante de notre âme.
OUI.  La création, faudrait-il ajouter, me rend responsable de l'Amour. L'Amour inspire la Sagesse et réciproquement sans doute car sans discernement ni prudence, l'erreur et la passion nous emporteraient. Il n'y a pas UN (seul) mais bien création, Un en Deux, la créature (ou Fils) étant responsable du 'jeu' ('je') Et vous n'avez pas manqué cette vérité. Vous écrivez 'miracle', 'théophanie', 'résonance' - vous savez, j'ai même précisé 'résonance' et non 'raisonnance' ! L'Amour et pourquoi pas la Foi ; je ne répugne pas à ce mot, somme toute le sentiment intense et précis d'appartenir à un ordre divin, mais qui n'est pas mécanique, déterministe. Liberté et responsabilité sont liées. Raymond Oillet, philosophe 
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“… Je viens de terminer la lecture de votre ouvrage dans lequel j'avais pu me plonger trois heures d'affilée jeudi après-midi. C'est la force de l'expérience intérieure et de la foi bien sûr qui s'impose et à certains moments nous emporte vraiment vers ce royaume de confiance et de Présence auquel l'art nous introduit. Votre art, mais votre écriture aussi et l'enthousiasme qui la soulève… Merci de m'avoir ainsi initié un peu plus à la magie de la création picturale et à tout ce qui l'accompagne dans une existence comme la vôtre traversée d'éclats, de joie et de douleurs… Et toujours cette Vie, cet indicible, cet invisible sur la toile duquel se dévoile pas à pas l'oeuvre essentielle. ” Jean Lavoué, poète.
Grâce à eux
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brindeculture · 5 years
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Bilan culturel #2 - Octobre 2019
🎧 Musique & Podcast :
J’ai écouté une bonne partie des épisodes de Parlons Péloches, podcast qui traite du cinéma genre par genre, et finalement, j’ai un avis assez mitigé.J’apprécie la structure, où chaque épisode est consacré à un genre cinématographique (le drame social, le survival, le film d'action, ...) et j’apprécie encore plus la section où chaque chroniqueur donne ses films références dans ce genre car ils donnent généralement de très bonnes références, parfois méconnues, qui permettent d'enrichir sa liste de films à voir. Cependant, je trouve l'analyse du genre et des films cités souvent un peu superficielle. Même s’il y a des débats très intéressants, j'ai parfois plus l'impression d'écouter une bande de potes parler de cinéma plutôt qu'un podcast pointu et exigeant sur le cinéma.J'ai eu également beaucoup de mal avec les épisodes avec d’autres podcasters. Les invités sont souvent des personnes sans aucune expertise sur le cinéma et qui n’apportent pas grand-chose à la table. Je trouve ces épisodes brouillons et encore plus superficiels qu’habituellement. Globalement, c’est un podcast vraiment divertissant, qui permet de découvrir des films, mais qui reste un peu trop superficiel selon moi.
🎬Films :
Le mois d’octobre a été relativement calme en sorties culturelles, j’en ai donc profité pour regarder plein de films. Parmi ceux qui m'ont réellement marqué (en bien ou en mal), il y a d’abord Midsommar (2019) de Ari Aster. En quelques mots, c’est un film qui a été vendu comme un film d’horreur mais c’est plus un drame/thriller psychologique qui est très riche et traite de beaucoup de thèmes qui s'entrelacent, notamment du couple, du deuil, de vengeance ...C’est un film qui prend son temps mais c’est beau, c’est dérangeant, les émotions et sensations sont brutes, et l’actrice principale Florence Pugh que j’avais découverte dans The Young Lady, y montre encore une fois que c’est une actrice de grand talent.
In the tall grass (2019) de Vincenzo Natali, je ne vais pas m’attarder sur ce film parce qu’il n’y a pas grand-chose à sauver dedans. Adapté d'une histoire de Stephen King, l'idée de départ était intéressante, mais les acteurs sont moyens, l’intrigue n’a aucun sens, visuellement c’est assez kitsch et laid. Bref, à éviter.  
Crawl (2019) de Alexandre Aja. C’est un bon petit thriller efficace, son réalisateur, habitué de l’horreur, sait manier le suspens et comment faire monter la tension.Le film comporte quelques incohérences, mais livre des personnages suffisamment bien interprétés et bien écrits pour qu'on s'attache à eux et qu'on s’investisse dans l'histoire. De plus, le film évite les écueils sexistes qu'on trouve parfois dans ce type de films. Le film met en scène une héroïne volontaire et débrouillarde, qui met tout en œuvre pour sauver un homme, ici son père, (et non l'inverse). De plus, l'actrice n'est à aucun moment sexualisée, on évite ainsi de tomber dans le "male gaze". Le film n’a rien d’un chef-d’œuvre, mais c’est un bon divertissement à regarder sous sa couette un jour de pluie, et honnêtement ça fait du bien de voir ce genre d’héroïnes à l’écran. Comme quoi ça n’a rien de compliqué d’écrire des rôles féminins un minimum consistant.  Le Couperet (2005) de Costa-Gavras. Ce film français raconte le parcours d'un homme qui est licencié après des années de loyaux services et qui sera prêt à tout pour retrouver un travail. C'est un film cynique, qui oscille habilement entre le drame et la comédie noire. Les acteurs sont bons, et j'ai trouvé très pertinent le propos du film, tout en subtilité, sur le monde du travail et la société qui n'épargne pas ses travailleurs. Côté sorties, je voulais voir Papicha de Mounia Meddour et Atlantique de Mati Diop, mais aucun des deux ne passait dans un cinéma proche de chez moi malheureusement.J'ai vu seulement un film en salles, mais c'est un film qui valait le coup : Joker, de Todd Philips.
" What do you get when you cross a mentally ill loner with a society that abandons him and treats him like trash? "
 Déjà pourquoi le concept du film est intéressant ? L’idée de prendre un des méchants les plus emblématiques de l’univers des comics et en faire un drame psychologique est très intéressante. Le film n’a rien d’un film d’action classique, c’est vraiment une étude de personnage. Cependant, le film relie habilement le personnage de Arthur Fleck/Joker a l’univers Batman, grâce à des éléments dispersés ici et là, mais c’est vraiment l’histoire de cet homme, mentalement instable et isolé, à qui il n’est épargné aucune souffrance. Visuellement le film est superbe, il y a de très belles scènes, mais le gros point fort est évidemment l’interprétation de Joaquin Phoenix qui incarne réellement le personnage, jusque dans sa gestuelle, sa façon de s’exprimer, de se déplacer, etc.
En parallèle de sa descente dans la folie, on suit une la montée d’une colère sociale, dont Joker deviendra malgré lui le symbole. Le film est finalement une critique d’une société dysfonctionnelle qui ne prend pas soin des plus fragiles, racontée à travers le parcours d’un homme qui en subit toutes les conséquences. Il est facile de faire le lien entre les événements du film et l'actualité. D’ailleurs, des protestations ont lieu actuellement au Liban, et les manifestants ont adopté le maquillage du Joker, qui agit comme symbole de la révolte (
source
) Cela interroge sur le lien complexe entre la fiction et la réalité.
💻 Séries :
The Wire - saison 1, ou Sur Écoute, en français, est une série policière américaine se déroulant à Baltimore, diffusée entre 2002 et 2008 et qui a connu un succès critique assez important.Je n’ai pour l’instant terminé que la saison 1, qui montre le quotidien d’une équipe dédiée à démanteler un réseau de drogues. J’ai apprécié les personnages qui évitent tous clichés, les policiers ne sont à aucun moment montrés comme des héros lisses, ils peuvent se montrer idiots, voire carrément violents, et les dealers quant à eux ne sont pas non plus seulement les « méchants » de l'histoire. Chaque personnage a ses propres caractéristiques, ses failles ... Une intrigue prenante et sans manichéisme, qui dépeint avec réalisme les problématiques de drogue et de corruption aux États-Unis.  
 Unbelievable est une mini-série de 8 épisodes, disponible sur Netflix. C’est encore une fois une série policière qui s'attache cette fois à montrer le parcours d'une victime de viol que personne ne croit. Deux détectives vont alors reprendre l'enquête et s'acharner jusqu'à attraper le violeur. J’ai apprécié la neutralité de la mise en scène, la série ne tombe jamais dans le voyeurisme malsain et au contraire fait preuve d'empathie envers les victimes de viol, tout en étant très réaliste. Les trois actrices principales sont excellentes, et le duo des détectives (interprétées par Toni Collette et Merritt Wever) est dynamique et fonctionne très bien. Les femmes sont encore trop peu présentes dans la création audiovisuelle, c’est donc encourageant de voir une bonne série dotée d’un casting principalement féminin, écrite et réalisée principalement par des femmes, et qui aborde de telles problématiques.
📖 Livres :
" On m'a appris la notion de chaleur humaine, de valeur morale. moi je croyais en l'homme, n'étais-je donc qu'une idéaliste ? "
Simone Veil, l'immortelle, bande dessinée d'
Hervé Duphot
et
Pascal Bresson
, retrace une partie de la vie de Simone Veil, de son adolescence dans les camps de concentration, au passage de la loi sur l'IVG.Outre la restitution de certains faits historiques, cette BD déborde d'émotions, et les dessins (notamment les plans sur les visages) restituent au plus près les émotions de Simone Veil, par exemple son angoisse avant son discours mythique à l'Assemblée nationale, C'est donc une BD émouvante et inspirante sur le parcours d'une femme qui a fait preuve de résilience et d'une force de caractère incroyable.
🎭 Spectacles & festivals :
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🎨 Expositions :
Toulouse Lautrec – Résolument moderne (9 Octobre 2019-27 janvier 2020 au Grand Palais)Enfin, j’ai visité l’exposition consacré à Toulouse Lautrec, au Grand Palais. L’exposition, par son parcours thématique, s’attache à montrer le but premier de son art, à savoir « faire vrai et non pas idéal ». À travers ses œuvres, Toulouse Lautrec souhaitait montrer le mouvement et l'essence de la vie et les sentiments tels qu’ils existent réellement, sans fard.
Il est difficile de résumer en quelques mots l’intérêt de cette expo, surtout que je suis loin d’être une spécialiste de l’art pictural, mais toutes les informations nécessaires à la bonne compréhension sont disponibles lors de la visite !
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