In 1977 I was renting an apartment in West Los Angeles with a surfer friend of mine. Every morning we would wake up before dawn and drive up to Malibu to go surfing. When we would get to the beach it was usually still dark but never once did I see the waves empty. No matter how early we got there, there was always somebody already out there in the dark surfing.
Surfers...
I can remember so clearly hitting the surf in the pre-dawn darkness. We would dive headlong into the waves with our boards.
What a way to start the day.
I was doing a lot of pencil drawing back then. I drew on newsprint so most of the drawings have disintegrated with time. I did however manage to save this drawing. It was one of my favorites so I put it away in a folder and forgot about it for thirty odd years until I found it again. I just took this picture.
Pretending not to notice
How history had forebode us
With the greenhouse in effect
Our environment was wrecked
Now I can only laugh
As I read our epitaph
We end our lives as moles
In the dark of dawn patrol
Night Ranger - "Sing Me Away"
From the album Dawn Patrol
(November 1982)
Last song scrobbled from iTunes at Last.fm
A good example of an album in a style I don't care for , but that I love, just because it's great. The Watson/Gillis duo is among the best twin lead attacks in the history of rock. IMHO. IMHO, of course.
Le Soleil cueille mon visage quelques heures plus tard. Seul dans mon grand lit en bataille j’ai l’impression d’une nuit mouvementée, mais aucun rêve ne laisse sa trace dans mes premières pensées. Je me redresse, ankylosé, je tends mes muscles pour dissiper la lourdeur, et souffle un peu pour clarifier ma tête qui s’engouffre déjà dans la journée qui m’attends. Quelques pompes et squat s’ensuivent d’une poignée de redressement assis, tandis que Alex qui est encore endormi sur le sofa-lit grommelle en se retournant. Sans chandail, mes pantalons de jogging aux motifs psychédéliques de vagues couvrent l’essentiel de mon soutif, mais exposent sa bande élastique rouge, tout juste sous les petit creux de part et d’autres de mon ventre qui est orné en son centre d’un faisceau de pillosité. Mon torse -imberbe lui- porte néanmoins les marques indélébiles d’encre qui témoignent du passage du temps et des rites d’adultes, malgré que je n’ai pas encore atteint la majorité dans cet État.
« ¡Holà cora son! ¿Commo esta usted? »
Maria entre sans frapper et dépose un plateau sur la commode près de la porte, et de sa manière expressive renifle l’air puis fais de grand yeux sans me regarder directement.
« ¡Oh Dio! » dis-t-elle, prenant en compte cette chambre chaotique à l’odeur de brosse. J’avance vers la femme à tout faire qui saisit une camisole blanche accrochée au dressing, la sent pour vérifier qu’elle est portable, puis me la balance. Je l’attrape au vol puis l’enfile, dévorant des yeux les figues, mangues, pamplemousse, pistaches et la noix de coco qui bordent l’assiette de pommes de terres et œufs pochés garnis de persil du jardin. Pas tout à fait prêt à manger, j’embrasse Maria sur la joue pour la remercier et je retourne de l’autre côté de la pièce. Je saisi un paquet de cigarettes errant, ouvre les portes françaises qui donnent sur le balcon de la cour avant et me régale de l’air du matin qui s’échauffe doucement. J’aperçois Gerry affairé au téléphone discutant, cigare au doigts, entre les citronniers.
« Sam! Sam? Are the other guys up? » me lance-t-il, couvrant le téléphone de sa paume.
« Nah, it was a pretty solid party last night » lui responds-y-je avant d’allumer ma cigarette.
Mon manager me dévisage un instant.
« Well Jah better kick yo asses, gettin ready to soar, jumps start this gig and head up North! Tomorrow! » dit-il, énervé.
« That’s two weeks early! » protestai-je, plus énervé que lui.
Il continue de parler, j’écoute a moitié, ma collère bouille et je prends de grandes tirés de cigarette pour décompresser. Il poursuit:
« We gotta get the bus loaded and on the road today. We´ll fly in just you, Alex, Tommy and I, the rest of the crew’ll catch up with us for the second show. Don’t give me that face we´re gonna have a helluva good time my boy, don’t you worry! » Il ricane et poursuit sa conversation téléphonique.
Comme-ci cette tournée n’étais pas déjà de trop. Le deuxième album fait un tabac et Gerry se sent dans l’obligation d’en tirer un maximum de profit. J’en suis si plein de ce foutu concert que tout essai pour me motiver vers la création du troisième album me noue le corps et j’en ai des excès de collère. J’en ai plus les nerfs!
Je dois vraiment trouver une solution avant que ça ne dégénère; tout mon rêve se trouve là devant moi, ce n’est pas le temps de craquer sous la pression. Exaspéré et bouillant, je me retourne en coup de vent, et Alex, enfin debout, m’intercepte, ébouriffe mes cheveux pour me narguer et me pousse pour me provoquer. Je réplique et nous joutons un instant. Lui encore pataud de sa courte nuit ne tient pas le coup et met fin au combat amical devenu intense à cause de mon émotivité. De 5 and mon ainé, guitariste de tournée depuis sa jeune adolescence, il comprend bien l’énergie que je ne sais décrire, et il en connaît le remède.
« You heard the old man? » lui demandais-je enfin.
« No, what’s up? » repondit-t-il, impassible, s’assoyant pour prendre un café.
« Opening night got shifted two weeks early. »
Il se passe la main sur le visage, secoue se tête et sans dire mot se verse une tasse de café chaud de la carafe que nous a laissé Maria. Les doux relents du savoir-faire de la Colombienne se sentent dans le parfum amer et sucré qui émane du breuvage. Alex débouche une petite bouteille de tonique et je le crois prêt à se lancer dans une autre cuite. Il s’en verse un verre et y étage la café. La boisson effervescente menace de déborder, il se dépêche d’en prendre une gorgée. Il l’a gardé en bouche et avale avec lenteur avant de briser le silence.
« I guess we are leaving tomorrow then? Let’s get this thing rollin’! » s’exclame-t-il, se levant. Puis me dit,« You hon help us out, your Higness? » taquin. Il poursuit: « It’ll get you feet on the ground a bit. » Alex rit de bon cœur, il connaît le rythme de son travail et sait s’ajuster sans que le boss n’aie à lui faire le briefing. Je laisse tomber ses vannes, j’ai d’autres priorités en tête.