Tumgik
#bien sous sol
homomenhommes · 2 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 106
C'est la dernière semaine de l'ancienne organisation (travail et baises).
Mercredi,
Jean fait sa dernière passe chez le vieux au valet. Dès que nous entrons, j'annonce la nouvelle au client. Il est content et nous demande d'attendre 5mn. Il revient avec mon enveloppe. Elle me parait plus épaisse que d'habitude. Le temps de monter à la chambre, je l'ouvre et effectivement il a ajouté 50%. Ça a du bon le changement de personnel !
Bien que la confiance se soit installée, je ne voudrais pas qu'il s'autorise sur Jean des " excentricités " pour sa dernière passe et je préfère rester avec eux.
Ce n'est pas désagréable d'autant plus que le valet (toujours aussi stylé et appétissant) vient me servir. Il m'offre un verre et comme j'écarte les cuisses (ce qui plaque bien mon jeans sur ma bite bandée) il s'agenouille et dégrafe ma braguette. Je lui prends la tête ente mes mains et après qu'il eut dégagé ma queue, lui force (façon de parler, il est consentant) la bouche. ;C'est un vorace en manque, il me l'avale jusqu'aux couilles. Je dois plutôt le ralentir que le pousser à m'avaler entier ! Pendant ce temps là sur le lit à baldaquin, Jean se fait démonter la rondelle. Je relève le valet et lui ordonne de quitter le bas. Je vais l'enculer à demi-déshabillé. Il s'exécute et de lui-même se penche en appui sur un dossier de fauteuil, écartant des deux mains ses fesses. Sa rondelle glabre me fait toujours autant d'effet et kpoté, je m'enfonce avec délice dans ce trou.
J'ai bien fait de rester avec Jean car je surprends une ou deux fois le client tenter des trucs pas " catholiques " style, enculage sans kpote et au final jutage dans la bouche de Jean. Les deux fois un regard appuyé à suffit à éviter le pire. Je jute dans la kpote bien calé au fond du valet. Trop bon ! De son coté Jean à fini. Douches rapides et nous rentrons. Jean me remercie d'être resté avec lui car il aurait été mal pour refuser les excès (vu la différence de force entre lui et son client). Je lui dis que c'est normal, je me suis toujours bien occupé de lui. Il me demande s'il doit continuer à amener des jeunots à sa mère. Je lui réponds que cela vaudrait mieux sinon elle risque d'être méchamment en manque.
Il me dit alors que la moyenne d'âge va augmenter, les portes du lycée s'étant refermées. Par contre des copains étudiant en manque et surtout en manque de baise plus originale qu'en position du missionnaire, il en trouve quand il veut. Je lui dis qu'il la gère comme il veut, pour moi, maintenant ce n'est qu'une source de revenu parmi d'autre. Je lui demande de continuer à enregistrer. Peut être découvrirons nous un " spécial pervers " dans le lot. Il me dit que le bourge qui avait enculé son pote c'était déjà pas mal. J'en conviens. Je le laisse devant sa porte, je ne tiens pas particulièrement à rencontrer sa reum.
Jeudi, Je passe chez Emma. J'aime bien mes jeudis " hétéros ". Elle est chaude comme à notre deuxième rencontre. Aussitôt la porte de la maison passée, elle me saute dessus. Elle est nue et ses bras autour de mon cou, ses cuisses sur mes hanches, elle se colle à mon cuir comme une sangsue. Nous nous roulons un patin d'enfer alors que je la plaque contre le premier mur venu. Je bande sous le cuir et ne peux libérer mon sexe. Elle le sait et serre encore plus les cuisses autour de ma taille.
Sa chatte commence à mouiller mon cuir, je nous pousse jusqu'au séjour et la dépose sur la table. Je dé zippe ma combi en partant du base et kpote ma bite raide avant de lui défoncer la chatte. C'est chaud et ça rentre tout seul ! Elle reste accrochée à mon cou et nous continuons à mélanger nos salives. C'est pas mal, mais elle sait que je préfère son cul (c'est souvent le cas chez les bis tendance très homo !).
Je la retourne, ses pieds au sol, les seins écrasés sur le plateau de la table, je regarde quelques seconde ce cul avant de le perforer de ma bite. Hargggh que la résistance d'un anus est plus plaisant que la mollesse d'une chatte ! J'ôte mes gants de moto et lui prend les épaules pour appuyer chacun de mes coups de reins. Ça lui soulève les pieds du sol. Elle apprécie la force de l'enculage.
Je glisse une de mes mains sur sa chatte et joue avec son clito. Je sens aussitôt son anus se serrer convulsivement. C'est encore meilleur ! Je glisse ma deuxième main sur un sein. Entre la stimulation anale, celle clitoridienne et le malaxage de son téton gauche, elle abdique et jouit bruyamment. Je suis obligé de maintenir ses hanches de mes deux mains pour éviter d'être éjecté de son corps.
Je continu des va et vient désordonnés, bloqué dans mes mouvements par les contractions de son anus. Mais c'est trop bon et j'en rempli ma kpote. Fatigué, je me retire et me couche, dos sur la table à coté d'elle. Elle rampe sur moi et se colle sur mon coté. Nous restons quelques instants. J'attends qu'elle sorte de l'état post coïtal en lui caressant délicatement le dos. Un bon 1/4 heure plus tard, elle se relève sur un coude le regard fixé sur moi. Je ne bouge pas.
Elle dé zippe ma combi du bon coté pour l'enlever, écarte les pans et relève mon t-shirt pour me caresser les pecs et les abdos. Je ne bouge toujours pas la laissant dans ses pensées. Elle finit par me dire " bonjour ", c'est vrai que nous n'avions pas eu le temps de nous saluer ! Elle se penche sur mon nombril, pose sa langue dessus t remonte doucement. Passage sur mes tétons encore raidis par le plaisir, glissement sur ma pomme d'Adam et atterrissage sur mes lèvres pour une pelle langoureuse.
Après quelques instants, je me redresse. Je descends de ;la table, m'extirpe de ma combi et la dresse sur une chaise. Je pars me doucher. Au passage dans la chambre je choisis un shorty dans la collection qu'elle a acquise pour moi et me coule dans la douche. Emma me rejoint quelques minutes plus tard alors que je me rince et reste sous le jet brûlant, délassant mes muscles. Je la savonne, la caressant plus que l'étrillant. Ses seins sont encore hypersensibles et le passage de mes paumes sur les tétons la fait frissonner. Je la rince et nous restons embrassés sous le jet. Une fois séchés, j'enfile le shorty, Emma un peignoir et nous allons prendre un café à la cuisine.
Nous papotons, je lui fais part de ma nouvelle organisation (travail à la maison en indépendant, pas le recrutement de mes deux nouvelles putes !), elle me félicite d'avoir fait le pas et me demande si je suis toujours " escort ". Je lui dis - oui bien sûr. Du coup elle me demande si je pourrais me libérer un samedi soir, elle voudrait que je l'accompagne à une soirée organisée par un des associés de feu son mari. Quand je lui en demande la raison, elle me dit vouloir se débarrasser d'un soupirant auprès de son portefeuille d'action ;en lui montrant qu'elle n'a besoin de personne pour mener sa vie. L'idée d'être un homme objet ne me fait pas peur, il faut juste que j'obtienne l'accord de Marc. La date annoncée me laisse le temps d'acquérir un vernis de connaissance du milieu des affaires auprès du père de Ric. Pour ce qui est du commerce, ma petite affaire m'a appris les rudiments de l'offre et la demande et niveau culturel, mon éducation m'a laissée de beaux restes.
Nous refaisons l'amour avec plus de tendresse, la furie étant passée avec notre premier rapport.
Dès que Marc rentre je lui parle de la demande d'Emma. Il me dit être d'accord. Depuis notre clash, nos rapports ont évolués et il me fait confiance. Il sait que même si je m'investi plus en tant qu'escort, c'est lui que j'aime.
Nous passons la soirée à faire l'amour. Je le fais monter doucement en pression alternant pipes avec gobages de couilles et léchages du périnée. En apéritif, je réussis à le faire juter dans ma bouche. Je le bois et il me prend la bouche pour en récupérer une partie. Petit dîner et nous remettons cela. Simplement, dans notre lit (chose assez rare il est vrai) il m'a fait l'amour divinement. Ses baisers, ses caresses et la force de sa pénétration font de lui un amant parfait. Après m'avoir amené à le supplier de m'enculer, il s'est exécuté pour mon plus grand plaisir. Chaque centimètre se sa queue participe à la montée de l'excitation. Je m'applique à lui rendre la pareille en serrant mon anus pour lui masser la verge, arrivant à le bloquer quand il n'y laisse que le gland. Nous continuons ainsi, faisant varier les positions jusqu'à ce qu'il explose dans mon cul écrasant mes cuisses sur mon torse afin de pouvoir me rouler un patin. Sans me toucher, je jute entre nos deux corps collés. Avant de nous endormir je lui dis que je l'aime et j'ai le plaisir de l'entendre me le dire aussi (ce qui est rare même si cela fait quelques temps qu'il en a convenu).
Vendredi
C'est mon dernier jour chez mon patron, je lui amène Jimmy pour le présenter et qu'ils fassent connaissance. L'entretien se passe bien. Je lui fais visiter la boite, le vestiaire avec son placard, ses cottes et ses chaussures de sécurité, la salle de repos, les quelques bureaux. Son charme agit déjà sur celle qui s'occupe de l'administration (et qui n'est autre que la femme du boss), je ne m'en fait plus pour lui !
Au retour, je lui dis qu'il est très sexy dans sa combi de travail à double zip. Il rigole et verifie de sa main l'effet qu'il à produit sur moi. Je bande dur. Sans que je ne demande rien, il me déboutonne le ;jeans et me pipe alors que je conduis. Heureusement que la voiture connait le chemin, car je n'ai pas vu grand-chose de la route. Arrêté dans la cour de la maison, j'ai pris sa tête entre mes mains et la bloquant contre le volant, je lui ai sodomisé la gorge. Il m'avait trop excité de ptit con ! J'ai juté dans a gueule en lui disant de tout avaler pour pas tacher le cuir des siège. Quand nous sommes sortis, Samir et Ammed nous attendaient. Samir voulait savoir comment s'était passé l'entretien d'embauche. C'est Jimmy qui lui a dit qu'il était pris et de tourner sur lui-même pour faire admirer la cotte grise et bleue. Samir m'a remercié d'avoir tiré Jimmy de l'avenir de dealer qui l'attendait.
Dès le samedi après midi, j'ai été chercher Ed. A partir du moment où il prend son portable, ses parents le laisse faire ce qu'il veut. Je lui montre ses quartiers, qui sont les même que ceux de Jimmy et lui dis que le lit est assez grand pour eux deux (deux mètres par deux, pour deux crevettes d'1,65m par même pas 50Kg).
En attendant, WE de formatage au futur taf. Nous passons le plus clair de notre temps au donjon. De temps à autre, Marc nous rejoint pour se vider les couilles. J'organise des pauses où nous profitons de la piscine. Autant je laisse Jimmy prendre le soleil, un beur bronzé ça le fait, autant Ed se couvre d'un peignoir quand on se repose sur les chaises longues, lui son attrait de blond c'est aussi sa peau très blanche. A la fin du W, avec Marc nous les double-sodomisons. Je les ai préparés comme il faut et ils sont demandeurs. Après un galop sur la selle équipé de notre plus gros gode (le 28 x 7.5) où Ed a expliqué (fort de son expérience de cavalier) à Jimmy comment mimer les mouvements. Nous avons commencé par Jimmy. Mes jambes emmêlées à celles de Marc, nos bites collées, couvertes de graisse, j'ai demandé à Jimmy de venir s'assoir dessus. Le gland de Marc juste entré dans le sphincter, j'ai senti le mien pousser à la porte. Un petit coup de cul et Jimmy l'a fait passer. La suite a été un vrai délice. Lentement il s'est assis sur nos cuisses. Ed à coté n'en perdait pas une miette, il savait que plus tard ce serait son tour. Jimmy l'a rassuré en nous disant que c'était trop bon ! Avec notre aide, il a amorcé un mouvement de pompe qui avait l'air de lui faire autant plaisir qu'à nous.
Après quelques instants, ça a été le tour d'Ed. Avec lui il faut toujours un peu de poppers pour faciliter la chose. Une fois bien callés dans on cul, nous avons vu notre ptit beur venir lui bouffer la tige. J'ai laissé faire. Quand il s'asseyait sur nos cuisses, il sortait de la bouche de Jimmy pour y rentrer dès qu'il retirait nos bite de son cul. Poppers, pipe ou excitation du moment, toujours est il qu'il s'est déchainé et s'est défoncé l'anus sur nos bites raides à un rythme infernal. Bien stimulés par la première double-sodo, nous avons tout lâché quand lui-même tapissait la gorge de son comparse de son sperme.
Nous nous sommes retrouvés tous les 4 dos sur les tatamis à récupérer de nos efforts. Pas longtemps, Ed s'est rappelé que Jimmy n'avait pas joui et a vite remédié à cela. Petite pipe et 30 secondes plus tard il avalait le sperme. Ils sont revenus vers nous, Jimmy se couchant sur moi alors qu'Ed se posait sur Marc. Petits bisous et ils se sont endormis leurs têtes callées dans le creux de nos épaules.
Avec Marc, nous nous sommes regardés et avons décidé de ne pas bouger tout de suite. Du coup nous nous sommes endormis aussi et c'est Samir et Ammed qui nous réveillés. Isolé, le temps ne passe pas avec la même vitesse dans le donjon.
Douches pour tout le monde et j'ai raccompagné Ed quand Samir se chargeait de Jimmy.
Quand il faisait son petit sac à dos, je lui ai offert un plug de travail, pour qu'il puisse en semaine se roder l'anus accompagné de son pot de graisse.
Comme l'autre fois, son frère était seul à l'attendre. C'est un gentil môme. Quand nous avons passés la porte, il nous a sautés au cou. C'est vrai qu'il a du s'ennuyer ferme, seul pendant deux jours. Il a cuisiné Ed pour savoir ce qu'il avait fait du WE. Ce dernier a éludé en inventant des balades en moto. A mon départ j'ai nettement senti sa petite bite raide sous son short contre mon cuir. Du coup j'ai glissé dans l'oreille d'Ed que bientôt il faudra qu'il lui apprenne à se masturber !
JARDINIER
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mailamoon · 4 months
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Pour bien finir l'année, voici une petite fantaisie inspirée par l'AU Lyon de @sibmakesart. One Piece dans la capitale de la gastronomie française, Sanji alsacien, Zoro breton ❤️
Pour les francophones qui passent par ici, je vous invite à aller visiter son Tumblr, elle est super douée et son délire sur Lyon est absolument délectable (moi je plonge dedans les yeux fermés !).
C'est parti pour une petite soirée lyonnaise avec nos pirates préférés !
Un soir à Lyon...
Au cœur de la nuit, dans la ruelle, une porte s’ouvrit, laissant de la lumière éclairer la rue sombre. Un jeune homme en franchit le seuil en s’allumant une cigarette, un sac en plastique à la main.
- Hé, l’aubergine, tu sors cette nuit ? Lança une voix autoritaire depuis l’intérieur.
Le jeune homme se retourna en soufflant sa fumée.
- En quoi ça t’intéresse vieux shnock ? Fit-il d’un ton ennuyé.
- Encore ce breton ?
- C’est pas tes oignons.
- Ah, claqua la voix, fais gaffe à toi !
- C’est ça, bonne soirée, àbgenutzdi.
-HÉ !
Le jeune homme referma la porte sans attendre de savoir ce que l’autre voulait répondre. Il regarda autour de lui, visiblement à la recherche de quelque chose, mais la ruelle était déserte. Un soupir bruyant quitta ses lèvres et il grommela quelque chose qui ressemblait à « encore en retard dawer säckel de breton ». Il donna un coup de pied à une cannette qui traînait tristement sur l’asphalte. Une sonnerie retentit de sa poche et il en sortit son téléphone.
- Allo ?
- Allo, Sanji ? Fit une voie féminine.
- Nami ! T’as pas vu Zoro ?
- Beeeeh si, justement, c’est pour ça que je t’appelle.
- Il est avec vous ? Demanda-t-il en entendant Usopp et Luffy se disputer derrière elle.
- Non il est pas… TAISEZ-VOUS ! Putain, j’essaie de parler au téléphone ! Je te disais, non il n’est pas avec nous. Il m'a dit qu’il devait passer te prendre à la fin du service mais il a fait tomber son portable dans le Rhône cet après-midi. Je sais que t’avais enregistré les coordonnées du bouchon dedans…
Sanji leva les yeux au ciel.
- Donc il est perdu ?
- Tu le connais, il n’est pas capable de distinguer sa gauche de sa droite. Bref, je voulais juste te prévenir, pas que tu l’attende et… VOUS ALLEZ VOUS CALMER ! LES VOISINS VONT ENCORE APPELER LES FLICS SI VOUS CONTINUEZ ! Pardon Sanji, je te laisse.
La communication se coupa.
-GOPFERDAMMI ! Cria Sanji en donnant un coup de poing dans le vide. Il tira rageusement sur sa cigarette. C’était GRAND Lyon, qui sait où ce connard de primate avait bien pu aller ?!
Sanji se mit en route, la nuit promettait d’être longue.
C’est au petit matin que l’alsacien retrouva enfin le breton. Après avoir parcouru la ville de long en large et en travers. Après avoir espéré que non, non, non ce bon à rien ne s’était quand même pas aventuré dans les sous-sols de Lyon… Il avançait enfin vers lui.
Zoro était accoudé à la rambarde de Fourvière en train de contempler les rayons du soleil qui commençaient timidement à pointer le bout de leurs nez sur la ville.
Après de longues heures de recherches, Sanji sentait une certaine fatigue gagner ses jambes. Il s’avança sans bruit derrière son petit ami.
- Hé, nixnutz !
L’homme aux cheveux vert ne sursauta même pas. Il tourna la tête vers Sanji. Malgré ses yeux cernés, un sourire éclaira son visage.
- Te voilà enfin cuistot !
Sanji roula des yeux. L’autre lui sortait ça comme si cette fichue basilique avait été leur point de rendez-vous depuis le début. Il appuya son dos contre la rambarde en frôlant le coude de Zoro.
- Tu m’as encore fais courir, fit-il en s’allumant une cigarette et en soufflant sa fumée dans l’air cristallin du petit matin.
- Genaoueg ! Je savais que t’arriverais à me retrouver.
Sanji lui tendit le sac qu’il avait transporté avec lui la moitié de la nuit. Zoro l’ouvrit pour y trouver une bouteille de chouchen et des bretzels enveloppés dans un papier kraft. Il prit la bouteille et sortit de sa poche un couteau suisse pour la déboucher.
- Pas de verre. Constata-t-il.
- Non, pas de verre. J’ai pas envie qu’on en casse d’autres. Le vieux va encore criser si les stocks continuent de diminuer.
Zoro porta la bouteille à sa bouche pour boire au goulot. La saveur lui rappelait sa région. Il passa ensuite le chouchen à Sanji qui bu à son tour.
- La prochaine fois j’amène du schnaps.
- C’est quoi ça ?
- C’est plus fort, ça devrait te plaire. Même si je préfère un bon pinot gris vieille vignes…
- Qu’est-ce que tu marmonne ?
Le blond lui sourit et, sans un mot, s’avança vers lui pour l’enlacer en collant son corps au sien. Ils s’embrassèrent puis s’appuyèrent de nouveau à la rambarde, coude à coude en se passant le chouchen et les bretzels. Ils restèrent là à regarder le lever de soleil sur Lyon en savourant ce petit déjeuner alcoolisé improvisé.
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borgien · 11 months
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Je vais te mettre à genoux, à  mes pieds, poser ma main au-dessus de ta tête, appuyer doucement pour t'incliner devant moi, doucement te faire poser les lèvres sur mes escarpins, m' offrant ainsi la vue sur ton dos ...
T'imposer de garder cette position le temps que je ressente ton corps du bout de cette ceinture que je fais glisser lentement sur toi, de légers petits coups sur les fesse te font comprendre que je veux un accès à tes couilles...
Je glisse la ceinture entre tes fesses et redescend le long de ta croupe que tu me tends malgré toi, je serre les jambes, ta tête plaquée entre mes mollets ...
Tu ne bouges plus que  tes lèvres sur mes chaussures... 
Besoin de toucher, mes doigts appuient et entament un cheminement sur ta peau, la ceinture éprouve la fermeté de tes couilles par de petites tapes...
Mon corps se couche lentement sur ton dos, ma main approche tes couilles, l’autre s'ancre de mes ongles sur tes fesses, tendant la peau de ton cul vers le haut en même temps que mon autre main empoigne tes couilles pour les tirer vers le bas. Je resserre plus fort, tire plus loin... Je veux entendre tes râles. Je ne lâcherais qu'après les avoir obtenus... C'est à cet instant que je relâche tes couilles et que j’abats sur tes fesses une claque violente.
Je claque ton cul, le son de tes fesses qui rougissent sous mes mains me fait vibrer. Je  te sens tendre ton corps pour mieux résister. Mes mains deviennent chaudes , tes fesses se teintent de pourpre.
Oui j'aime te soumettre à Mes envies bien plus qu'à celles que tu me suggères parce j'aime laisser libre cours à Mes pulsions et là , j'ai envie du son de tes fesses sous mes mains...
Doucement , je fais remonter mes doigts le long de ton dos jusqu'à ta nuque. Je pose une main sur ta tête, l 'incline pour que ta joue se plaque au sol. Du pied je fais glisser la ceinture devant toi, je veux que tu la vois, qu'elle t'accompagne, qu'elle reste dans ton esprit comme la source du plaisir qui s'écoule de Moi...
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oliyan · 5 months
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On connait tous les célèbres photos de cette célébration, on a tous vu le ralentit de leur étreinte… Mais saviez vous que Olivier avait dit plusieurs fois je t’aime à Kylian a ce moment la ? 🥰🥰 j’ai découvert leur célébration sous un autre angle et on voit plein de choses trop mignonnes 🥹🥹🥰🥰 on savait qu’il lui avait dit « je t’aime » quand il le portait et c’est la que Kylian lui a sourit, mais la on voit qu’au moment ou Kylian repose les pieds au sol, Olivier lui redit « jt’aime! » (regardez bien ça se lit sur ses lèvres) 🥰😍 et il lui fait un bisou sur le crâne. Et quand Oli allait se détacher pour célébrer avec le public, Kylian le retiens par le cou avec sa main et le ramène a lui… un moment encore plus intense que ce qu’on avait cru 🩷
Je les aime tellement.
We all know the famous photos of this celebration, we all saw the slow motion of their embrace... But did you know that Olivier had said I love you several times to Kylian at that moment? 🥰🥰 I discovered their celebration from another angle and we see lots of really cute things we knew that he said “I love you” when he wore it and that’s when Kylian smiled, but then we see that the moment Kylian puts his feet back on the ground, Olivier says to him again “I love you!” » (look closely at it on his lips) 🥰😍 and he gives him a kiss on the head. And when Oli was about to break away to celebrate with the public, Kylian holds him by the neck with his hand and brings him back to him... a moment even more intense that we believed 🩷
I love them so much.
#gimbappe #theyaresoperfect
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Dans la série les métiers d'antan aujourd'hui disparus... ou presque, voici le livreur de charbon que tous nos grands-parents connaissaient bien. Ce métier témoigne de la richesse industrielle de la Wallonie, de la richesse de son sous-sol aussi... mais désormais, les charbonnages sont fermés !
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firebirdxvi · 3 months
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Fils du Feu 11 ~ Flamme de la Découverte
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Quand Joshua s'éveilla le lendemain, il se sentait bien reposé. L'éclairage, concordant avec sa phase de réveil, gagna en intensité progressivement et il se redressa dans son lit pour scruter sa chambre. Il constata alors bien vite que Torgal s'était "levé" avant lui...
Une chaise gisait renversée sur le sol et plusieurs des livres qu'il avait posés au sol avaient été éparpillés dans la pièce. Il vit alors le rayon de détection passer sur lui au moment où il mettait les deux pieds par terre pour se lever ; la Sentinelle survoltée se mit à biper avec ferveur tandis qu'il se dirigeait vers sa penderie pour enfiler une tenue pour la journée. Se frottant les yeux, Joshua ne put s'empêcher de bougonner :
- "Qu'est-ce que tu as fais, Torgal ? Regarde-moi ce bazar !"
L'arachnide dansa d'une patte sur l'autre, comme navrée de ses actes, et se mit à arpenter la chambre en remettant en place tout ce qu'elle avait dérangé, avec plus ou moins de succès. Ses pattes pouvaient se plier selon des angles très différents, mais on voyait bien qu'elle n'avait pas été conçue pour des activités demandant tant de minutie. S'immobilisant soudain devant un volume ouvert, elle sembla parcourir une page avec son "oeil" - Joshua fut certain de distinguer un fin pinceau de lumière voler d'une ligne à l'autre - et la tourna ensuite pour passer à la suivante. Cela lui avait prit environ dix secondes, et le garçon en resta tout à fait stupéfait. Il s'accroupit, attrapa le livre - un traité sur les herbes médicinales - et le montra à Torgal.
- "Tu arrives à... lire ce qui est écrit ici ?"
Pour toute réponse, la Sentinelle scruta de nouveau les lignes manuscrites, les passa au crible de son rayon lecteur, et bipa pour que Joshua tourne la page. Celui-ci s'exécuta, et Torgal répéta la manoeuvre jusqu'à ce que le garçon se lasse de ce jeu. Il posa alors le livre par terre et l'arachnide continua sa lecture sans plus s'intéresser à lui. Joshua redressa la chaise tout en s'étonnant franchement :
- "Il est temps que je me préoccupe de toi. Je dois en savoir plus à ton sujet. Tu sais lire ! C'est incroyable, ça !"
Il remit de l'ordre dans la chambre, puis se posta devant la Sentinelle concentrée sur sa lecture et leva le doigt comme hier pour avoir son attention. L'oeil bleu se leva vers lui.
- "Je ne veux plus de bazar dans ma chambre, c'est entendu ?
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Torgal se recroquevilla sur lui-même pour montrer qu'il avait compris la leçon, puis, de nouveau joyeux, se faufila entre ses jambes avant de venir gratter à la porte. Joshua comprit qu'il voulait sortir.
- "Une minute, je n'ai pas fini de m'habiller."
Après s'être passé de l'eau sur le visage, il enfila une chemise blanche sobre par-dessus son pantalon noir, noua ses bottes, puis recouvrit le tout de la bure des Immortels. Il se rendit compte qu'il avait faim et un petit détour par le réfectoire de l'ordre lui ferait du bien. Il ouvrit la porte de sa chambre et avança dans le couloir, Torgal sur les talons.
L'étrange duo progressait dans les corridors sous les regards amusés ou apeurés des adeptes qui tentaient d'éviter les pattes baladeuses de la Sentinelle. Tous étaient déjà au courant de l'existence de la nouvelle mascotte de l'Emissaire, et personne ne pouvait rien y redire. Joshua marchait en donnant l'impression de s'excuser en permanence de la présence de ce compagnon gesticulant.
- "Marche normalement, mets tes pattes les unes à côté des autres...", souffla-t-il à Torgal. "Tu n'as pas besoin de les balancer dans tous les sens, ils ne veulent pas jouer avec toi..."
La Sentinelle s'évertua à obéir et les corridors du refuge redevinrent alors praticables pour tout le monde. Ils parvinrent enfin au réfectoire. On y trouvait de longues tables flanquées de leurs bancs, tout en bois, ce qui donnait un peu de chaleur aux lieux. Cela n'en procurait pas tellement à Joshua, car ce mobilier provenait du Fort Phénix et il se souvenait encore parfaitement des soldats enjoués, prêts à livrer bataille, prenant leur dernier repas sur ces tables... Certaines d'entre elles portaient des brûlures... Le garçon se glissa derrière l'une d'elle et attendit qu'on vienne lui proposer de quoi manger.
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On lui avait bien fait comprendre qu'il était inconvenant pour lui d'aller se servir lui-même, et aucun Immortel ne venait jamais s'assoir à côté de lui. Sa présence quotidienne parmi eux, simple et sans révérence, perturbait déjà bien assez les adeptes ; ils préféraient même attendre qu'il ait lui-même terminé avant de prendre leurs repas. Ni Adalia, ni Jote, dont il était pourtant proche, ne se seraient risquées à braver cette étiquette. Cela attristait Joshua qui aurait bien aimé avoir un ami avec lequel manger, pour pouvoir parler... Le souvenir de ces repas avec son frère, qui mangeait ses légumes à sa place sans que la gouvernante s'en aperçoive, le fit sourire douloureusement... Accaparé par Torgal, il n'avait pas pensé à emmener un livre, ce qu'il ne manquait jamais de faire en temps normal.
Une adepte vint alors vers lui, courbée, les mains nouées, la capuche rabattue sur son visage, et lui demanda avec un luxe de révérence, ce qu'il souhaitait manger. Les menus de l'ordre étaient toujours frugaux, et Joshua s'était habitué à consommer des aliments qu'il aurait dédaignés dans sa jeunesse. La conscience que cette nourriture était cultivée et récoltée par les adeptes ne quittait pas son esprit et il se devait de ne pas faire le difficile... Mais il allait sans dire que manger n'était plus un plaisir pour lui, il se nourrissait pour survivre.
Les Immortels ne consommaient qu'un seul repas par jour, le matin le plus souvent pour pouvoir se livrer à leurs taches quotidiennes sans interruption par la suite. Joshua aurait parfaitement pu exiger davantage pour lui-même, mais il répugnait aux traitements de faveur. Son père lui avait toujours appris que, malgré son rang et son statut d'Emissaire, il ne devait pas se croire supérieur à qui que ce soit ; cette attitude était la marque des souverains aimés de leur peuple. Se comporter comme un dirigeant tout en restant proche des gens, même des simples citoyens, avait toujours été la façon de faire d'Elwin. Elle était naturelle pour Joshua, même si, dans son cas, il n'avait pas à assumer de hautes charges. Quel archiduc aurait-il fait ?... Le saurait-il un jour ? Cela lui paraissait si improbable...
L'envie d'un bon petit plat chaud en sauce se fraya un chemin dans un coin de son cerveau mais il la fit disparaître bien vite quand on lui présenta un assortiment de tubercules assaisonnés d'algues des marais... Pas vraiment appétissant, mais si les Immortels s'en nourrissaient, alors c'était bon pour leur santé. Il se mit à piocher dans le plat avec sa fourchette, tandis que Torgal essayait de grimper sur le banc à côté de lui.
Il prit conscience qu'il n'était pas si seul ! La Sentinelle se hissa à ses côtés et son oeil se fixa sur l'assiette. Joshua eut alors un réflexe stupide. Il piqua un tubercule et le présenta à l'arachnide qui sembla réellement le flairer avant de s'en détourner. Quel idiot il faisait ! Ce Torgal n'était pas réellement Torgal... Le louveteau avec lequel il s'amusait dans son enfance aurait croqué le légume avec rapidité, épargnant à Joshua de devoir le manger lui-même. Mais ce Torgal n'était pas un être organique, et n'avait cure de la nourriture. Il se demanda alors ce qui renouvelait son énergie, apparemment inépuisable...
En laissant vaguer sa fourchette au hasard, il tomba sur quelque chose d'inespéré. Cela ressemblait à une cuisse de grenouille, en tout cas ce n'était pas végétal. Joshua l'avala avec gourmandise et apprécia l'élasticité de la chair sur sa langue. Il tenta d'en trouver d'autres. Torgal fit semblant de l'aider.
Son assiette finie, il la laissa en évidence sur la table - encore une chose que l'étiquette lui imposait - et sortit du réfectoire. Il vit alors quelques adeptes - ils s'inclinèrent devant lui - qui attendaient dans le couloir pour prendre eux-mêmes leur repas et se sentit fautif. Il aurait voulu s'excuser mais cela n'aurait servi à rien. Il baissa sa capuche sur sa tête et s'éloigna dans le dédale de couloirs, à la recherche de l'endroit où on examinait les artefacts célestes. Il voulait en savoir plus sur les coffrets dénichés dans la chapelle.
- "Excusez-moi, vous savez où se trouve Cyril ?" demanda-t-il à un jeune adepte au nez constellé de taches de rousseur qui passait par là. Il devait avoir à peu près son âge, ce qui était assez rare. La plupart des Immortels semblaient bien plus âgés que lui. Jote était la seule enfant qu'il avait vue, et même Cyril était plus jeune que la majorité des adeptes.
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Lorsqu'il comprit à qui il avait affaire, l'Immortel se mit à rougir exagérément et balbutia des moitiés de phrases inintelligibles.
- "Calmez-vous, j'ai déjà mangé et je n'ai plus faim !" tenta de plaisanter Joshua.
- "Pardonnez-moi, Sérénissime !" s'écria le garçon. "Je ne m'attendais pas à ce que vous m'adressiez un jour la parole ! Le Maître se trouve... Oh, suivez-moi, je dois lui apporter ces outils !"
Il portait effectivement dans ses bras une petite caisse remplie d'objets insolites. Il tremblait tellement qu'un des ustensiles tomba sur le sol, et Torgal s'en saisit immédiatement pour le lui rendre - ses pattes étaient dotées de petites pinces à leurs extrémités. Joshua le remercia, et remit l'objet à sa place. Le trio reprit alors sa route, l'adepte montrant le chemin à l'Emissaire.
Il ne s'était encore jamais rendu dans cette partie du bâtiment. Il entendit des bruits de marteau, des cliquetis et une odeur de brûlé... On se serait cru dans une rue artisanale. Ce qui ressemblait à une petite explosion retentit dans une des pièces qui jalonnaient le couloir et Joshua y jeta un oeil. Un adepte essayait d'éteindre les flammes qui jaillissaient de son poste de travail ; une manche de sa bure avait prit feu ! Avant que Joshua ait pu faire un geste, Torgal s'était rué dans le laboratoire et, exhibant une nouvelle ouverture sur sa tête en forme de dôme, en fit sortir un nuage de fumée blanche épaisse qui envahit les lieux. Quand il retomba, le feu était étouffé et l'Immortel en détresse se retrouva recouvert d'une écume blanche collante.
- "Vous allez bien ?" s'enquit le garçon d'un ton timide.
- "Je... je crois, Votre Grâce...", prononça lentement l'Immortel choqué et stoïque.
- "Vous êtes sûr de ne pas être blessé ?..."
- "Tout à fait, Votre Grâce..."
- "Excusez-le, je crois qu'il a une... fonction spéciale dans ce genre de situation..." Il regarda Torgal qui revenait vers lui, fier d'avoir accompli sa mission.
- "Il... il n'y a aucun problème, Votre Grâce..."
- "Bonne journée...", se risqua Joshua avant de disparaître de la vue de l'adepte qui tentait de se débarrasser de la pellicule blanchâtre.
Les deux garçons reprirent leur route et le jeune Immortel ne put s'empêcher de lancer :
- "Vous savez maîtriser le feu et lui sait l'éteindre ! Vous feriez une bonne équipe !"
Comprenant trop tard l'impudence de sa déclaration, le garçon baissa les yeux au sol et marcha plus vite. Mais Joshua l'apaisa :
- "N'ayez crainte ! Vous avez raison, votre plaisanterie était assez drôle !"
Ils arrivèrent alors dans le laboratoire où se trouvaient Cyril et deux autres adeptes. Le Maître se tourna alors vers le jeune acolyte et lui prit la caisse des mains.
- "Vous avez pris votre temps", le sermonna-t-il. "Nous avions besoin de ce matériel au plus vite..."
- "C'est de ma faute", prononça Joshua en baissant sa capuche. "Je l'ai un peu retardé."
Constatant la présence de l'Emissaire, Cyril s'empressa d'adopter un air moins sévère. Il s'inclina avec humilité après avoir posé la caisse sur la table d'examen.
- "Votre Grâce, votre présence nous honore..."
- "Alors, vous avez réussi à les ouvrir ? Qu'y a-t-il dedans ?"
Sa question fut ponctuée par quelques bips enthousiastes de Talgor qui se mit à explorer les lieux. Sur le plan de travail, un des coffrets était ouvert, découvrant son contenu aux regards. Joshua était bien en peine de déterminer la fonction des objets qui s'y trouvaient mais les Immortels ne semblaient pas si désemparés. Les deux aides de Cyril se mirent en devoir d'étaler le contenu du coffret, séparant les divers artefacts selon leur type.
Leur facture était résolument céleste. Les lignes élégantes ne révélaient rien de leur utilité. Ils auraient tout aussi bien pu être des objets décoratifs. Mais le Maître se saisit de l'un d'eux avec un intérêt prononcé. Cela ressemblait à un socle ouvragé avec un creux en son centre. Les bords en étaient striés et gravés de symboles étranges.
- "Qu'est-ce que c'est ?" demanda timidement Joshua.
- "Cela a une grande valeur, à condition qu'il fonctionne", répondit Cyril en posant l'écrin sur la table. "Nous le saurons en utilisant ceci."
Il s'empara dans la caisse d'une mince tige de métal recourbée, puis déroula un long filin, métallique lui aussi. Il ordonna à un adepte d'aller le "brancher" dans une "cellule" - Joshua comprit qu'il s'agissait d'une source d'énergie céleste autonome ; il raccorda le filin à la tige et celle-ci s'illumina, indiquant qu'elle était en état de marche. Le garçon ne comprenait pas grand chose à ce qui se passait mais il ne perdait rien du processus. Voir la technologie céleste en action état toujours fascinant. Le jeune adepte, qui était resté sur place, regardait lui aussi avec avidité tout ce qui se passait, ce qui permit à Joshua de ne pas se sentir trop seul dans son ignorance.
- "Ceci est un lecteur cristallin", expliqua Cyril en attendant que la luminosité de la tige soit devenue optimale. "Nous en avons déjà dénichés plusieurs dans des ruines célestes, tous dans des coffrets comparables à celui-ci. La plupart n'étaient plus en état de fonctionner, seulement deux d'entre eux ont pu nous livrer des secrets. Si celui-ci marche, ce sera le troisième. Nous allons le savoir dans un instant..."
Tous retinrent leur souffle quand Cyril approcha la tige d'un petit orifice sur le devant de l'écrin. Il l'y introduisit, donna quelques petits coups sous des angles bien spécifiques, et l'objet s'illumina alors lui aussi de la lumière bleutée caractéristique. Tout le monde poussa un soupir de soulagement. Torgal bipa frénétiquement, comme s'il était heureux lui aussi.
- "Les autres lecteurs fonctionnels se trouvent en Dalméquie, dans notre relais de Tabor. Nous n'en avions encore jamais trouvé à Rosalia, et il est risqué de les déplacer d'un pays à un autre. C'est grâce à vous, Sérénissime..."
- "A quoi ça sert ?" Joshua était impatient de le savoir.
- "Nous allons vous le montrer..."
Cyril s'empara alors d'un cristal posé sur une étagère et le brandit devant le jeune homme. Il présentait des stries très inhabituelles sur une de ses bases pyramidales.
- "Ce cristal est un peu particulier. Il renferme des informations gravées par les Célestes eux-mêmes. Si nous l'enclenchons dans ce lecteur, il pourra nous révéler des choses utiles que nous ne savons peut-être pas encore..."
- "Vous voulez dire... c'est un peu comme un livre ?"
- "En quelque sorte. Les informations peuvent être livrées sous forme de textes ou d'images, et même de sons. C'est ainsi que les Céleste consignaient leurs archives. Très peu ont été retrouvées, nous ignorons pourquoi. Beaucoup de ces cristaux ont dû être distribués comme de vulgaires outils aux Valisthéens ; et comme ils ne produisent aucune magie, on a du s'en débarrasser... Quel gâchis... Les informations qu'ils recèlent sont d'une grande valeur archéologique."
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Tenant délicatement le cristal entre ses doigts, Cyril l'abaissa dans le creux de l'écrin, dans lequel il s'enclencha parfaitement. Le cristal s'illumina et se maintint en suspension à quelques centimètres au-dessus du support. Il tourna lentement sur lui-même et projeta devant lui un rayon qui forma des images. Un son crachotant se fit entendre dans le labo et Joshua fut étonné d'entendre du valisthéen.
Les adeptes firent des réglages sur le lecteur afin d'ajuster le son et l'image, et orientèrent le tout vers un pan de mur vide. Des mots s'alignèrent, puis des images leur succédèrent, montrant des schémas compliqués et des graphiques hermétiques pour Joshua. Mais il en resta malgré tout bouche bée. Les Immortels s'étaient attendus à découvrir un tel trésor dans la chapelle qu'ils lui avaient demandé de déverrouiller. Il s'étonna de leur niveau de connaissance.
- "Comment avez-vous pu pénétrer dans les autres chambres verrouillées sans l'aide d'un Emissaire ?"
- "Sa Grâce doit savoir qu'il existe d'autres moyens de pénétrer dans ces lieux sans avoir à user de magie primordiale. Vous imaginez bien que les Célestes ne s'embarrassaient pas d'avoir recours systématiquement aux services d'un Emissaire pour circuler dans leurs bâtiments. Il existe des clefs spécifiques pour ouvrir des portes précises, si on a la chance de les trouver. La recherche de ces clefs est l'essentiel de notre travail d'investigation sur le terrain. Une fois que nous les possédons, nous devons déterminer à quelles portes elles correspondent, ce qui est l'autre partie de notre travail. Tout cela prend un temps immense ; nous pouvons attendre plusieurs mois avant qu'une porte ne s'ouvre devant nous. Le pouvoir de l'Emissaire nous fait gagner un temps précieux, je ne vous le cache pas..."
Joshua se sentit très fier de lui. Il n'avait eu qu'une idée assez vague du réel travail des Immortels de par le monde, et il imaginait maintenant parfaitement des dizaines de silhouettes encapuchonnées s'activant autour de ruines célestes, cherchant désespérément les clefs qui leur permettraient d'y pénétrer.
Il était la clef universelle de toutes ces portes...
- "A quoi ressemblent ces clefs ?"
- "Elles peuvent avoir diverses formes, selon le type de bâtiments. Certaines sont même uniques en leur genre. Voici celle qui nous a permit de débloquer ce couloir..."
Cyril exhiba alors un artefact de forme arrondie, doté de stries spécifiques. Joshua devina que la conservation de la connaissance chez les Célestes était liée à ce système de stries, qui figuraient aussi sur la base du cristal. Il tourna de nouveau son attention vers le lecteur cristallin.
- "Aurais-je pu l'activer moi-même ?"
- "J'avoue ne pas l'avoir envisagé, nous disposions déjà du matériel nécessaire..."
De nouvelles images complexes s'étaient affichées sur le mur et Joshua se sentit consumé par une soif de connaissance si forte qu'il demanda à Cyril :
- "Puis-je l'emporter dans ma chambre ?"
- "Votre Grâce..."
- "Je vous le rendrais demain ! Vous en savez tellement plus que moi sur les Célestes ! Je crois que je ne trouverais pas tout dans les livres, n'est-ce pas ? J'ai hâte de découvrir ce que cache cette archive ! S'il vous plaît !"
Torgal appuya sa demande en tirant sur le bas de la bure de Cyril avec une de ses pinces. Lui aussi semblait très enthousiaste.
- "L'Emissaire ordonne et j'obéis...", s'inclina le Maître.
Joshua observa comment allumer et éteindre le lecteur avec les "boutons" correspondants, puis on lui remit le tout. Il laissa les Immortels à l'examen des autres artefacts du coffret et rebroussa chemin en compagnie du jeune adepte avec lequel il était venu. Au moment de bifurquer dans un autre couloir, Joshua lui demanda :
- "Où allez-vous ? Je me rends dans la salle de méditation, je vais faire mes exercices avec Dame Adalia."
- "Je..." Le jeune homme ne réalisait pas encore qu'il discutait de tout et de rien avec l'incarnation du dieu qu'il vénérait. "Je dois me rendre dans les serres, pour aider aux plantations..."
- "Quel est votre nom ?" Joshua s'ingéniait toujours à demander le noms des Immortels avec lesquels il avait le temps d'échanger quelques mots. L'adepte, comme tous les autres, parut embarrassé.
- "Votre Grâce, je n'ai pas de...
- "Vous dites tous la même chose mais je parviens toujours à prouver le contraire ! Alors ?
- "Hmmm... je m'appelle... Chadrick...", soupira le garçon, vaincu.
- "Très bien, Sire Chadrick ! Nous nous verrons peut-être demain ! Quand j'aurais tiré tout ce que je peux de ce cristal..."
Il lui adressa un signe amical de la main et s'éloigna dans son propre corridor. Torgal trottait sagement à ses côtés et n'avait fait aucune bêtise depuis au moins une heure, ce qui inquiéta un peu Joshua. Il espéra qu'il se tiendrait tranquille durant la séance avec Adalia.
Il pénétra dans la pièce remplie de pénombre, à peine éclairée, posant ses yeux sur la silhouette assise en tailleur de sa soigneuse. Les yeux fermés, elle dit d'une voix lente :
- "Vous voilà, Votre Grâce. Je m'inquiétais de ne pas vous voir venir..."
- "J'ai eu un imprévu. J'ai fais un détour par les labos...", se défendit-il en se débarrassant de sa bure et de son chargement.
Torgal se mit à tourner autour d'Adalia avec intérêt, passant ses pattes devant son visage pour la faire réagir. Quand la femme ouvrit les yeux et découvrit l'arachnide devant elle, elle fit un bond en arrière de peur. Joshua la tranquillisa.
- "Pas de crainte à avoir, c'est un ami ! Il dormait depuis longtemps dans les entrailles du refuge, je l'ai ramené avec moi !"
- "C'est une... Sentinelle ?" Torgal fit la roue pour l'impressionner. "Ces choses sont des armes, Votre Grâce ! Pas des jouets !"
- "Je crois qu'on a oublié de le lui dire, à lui..."
L'arachnide fit des galipettes peu élégantes sur les nattes tressées qui jonchaient le sol, puis en attrapa une et entreprit de se cacher dessous. N'y parvenant pas, il courut vers Adalia pour lui rendre la natte, et constatant qu'elle ne faisait pas un geste, entreprit de la remettre lui-même en place avec un succès mitigé.
- "Il a un comportement vraiment étrange... Est-il sans danger ?"
- "J'en suis sûr. Il va faire la séance avec nous. Je crois qu'il a trop d'énergie à dépenser et il s'ennuie..."
- "C'est une... machine." Joshua n'avait jamais pensé à appliquer ce terme à Torgal. "Il ne peut pas... s'ennuyer... Il n'en est pas capable, cela ne fait pas partie de... ses fonctions..."
- "Je vous laisserai juge... Pour ma part, je ne pense pas que ce soit une machine. En tout cas, pas complètement..."
Joshua se précipita pour aider Torgal qui, renversé sur la tête, agitait ses pattes en tout sens pour se redresser.
- "Il doit avoir un dysfonctionnement", asséna Adalia. "Une unité défectueuse..."
- "Ca me va bien, à moi. Même s'il a tendance à mettre la pagaille... Nous commençons ? Ou bien Jote doit nous rejoindre ?"
- "Elle suit sa propre formation à l'épée aujourd'hui, elle ne sera pas des nôtres."
- "Oh ! elle apprend l'escrime ?" Il se souvenait de ses propres cours, assez rudimentaires. Jote s'était bien gardée de l'en informer.
- "Oui, elle aurait des prédispositions apparemment. Quand elle sera formée, on pourra l'envoyer parcourir le monde pour escorter les chercheurs. Elle rêve de partir d'ici..."
Joshua resta songeur. Tandis qu'il effectuait ses étirements, il se demanda s'il aimerait lui aussi partir à l'aventure dans le vaste monde. Dans sa jeunesse, il n'avait jamais vraiment pensé à ce qui existait en dehors des frontières de Rosalia, mais en discuter avec Cyril avait éveillé un violent intérêt pour le monde extérieur. Il avait grandi dans un environnement clos, choyé et surprotégé par tout le monde, sa mère et son frère en particulier. Il aurait été confronté pour la première fois à un danger véritable en allant à la guerre avec son père... Il frissonna à cette idée...
Pendant qu'il effectuait son grand écart sous les félicitations d'Adalia, il observa Torgal qui se contorsionnait lui aussi ; la Sentinelle roula sur le sol vers lui et il lui gratta la tête tout en passant sa jambe derrière sa nuque.
- "Cultivez votre souplesse, Votre Grâce. Les garçons ont tendance à la perdre en grandissant."
- "Je vais entretenir la souplesse de mon cerveau maintenant !" répondit Joshua, transpirant, se dirigeant vers l'endroit où il avait laissé le lecteur et son cristal.
Il passa une serviette humide sur son visage et ses bras et se vêtit de nouveau de sa bure. Puis, il montra les objets à Adalia.
- "Vous les avez trouvés dans le dédale ?"
- "Oui, hier. Apparemment, ce lecteur fonctionne et je veux voir ce que contient ce cristal ! Cela m'a l'air très prometteur !"
- "Bon visionnage, Votre Grâce. Mais n'oubliez pas les livres !"
Il s'éclipsa au pas de course, impatient de s'enfermer dans sa chambre avec Torgal pour le reste de la journée. Une fois arrivé, il jeta sa bure sur la chaise et se laissa tomber sur son lit. Avisant un pan de mur neutre en face de lui, il plaça le lecteur à bonne distance, le brancha dans la cellule d'énergie avec la tige et y encastra le cristal. Aussitôt, un rayon de lumière frappa le mur et le contenu de l'archive commença à s'afficher. Tout en écoutant la voix monocorde dérouler un résumé de ce qu'il s'apprêtait à visionner, Joshua se saisit d'un carnet dans lequel il avait commencé à écrire quelques détails intéressants collectés dans les livres qu'il avait lus, d'un calame et d'une bouteille d'encre. Enfin, il s'allongea sur le ventre à côté du lecteur pour commencer le visionnage.
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On lui avait montré comment régler les paramètres. Il pouvait choisir la vitesse d'affichage, le volume du son et même le chapitre désiré. Il pouvait avancer la lecture ou revenir en arrière à sa convenance. Cela ne ressemblait pas vraiment à de la magie mais cela en était proche.
Torgal s'installa sur le matelas à côté de lui, replia ses pattes et se mit à émettre une douce et chaude vibration contre son flanc. Joshua était captivé par tout ce qu'il voyait et entendait. Chaque fois qu'un terme lui était inconnu, il le notait puis se référait à un lexique inclus dans l'archive afin d'en comprendre le sens. Des mots tels que "laser", "robot" ou "système de démarrage" lui devinrent familiers en quelques minutes. Il alternait entre les images et les textes explicatifs, ne se référant aux sons que pour s'assurer de la prononciation.
Il était difficile de deviner si la voix était celle d'un homme ou d'une femme - une voix "synthétique", peut-être - mais le plus extraordinaire était qu'elle s'exprimait en valisthéen très compréhensible. La forme de certains mots était désuète et un peu ampoulée, mais elle restait tout à fait accessible. Les Célestes avaient donc parlé la même langue que les autres humains ? Parqués dans leurs cités volantes, loin du sol de leur terre natale, ils avaient malgré tout gardé ce lien avec leurs semblables plus frustres qui devaient considérer leur civilisation avancée avec inquiétude et frayeur...
Joshua repassa plusieurs fois un chapitre parlant du système permettant aux aéronefs de voler. Les aéronefs n'étaient que des légendes pour la plupart des Valisthéens mais il était admis que la majorité des ruines célestes étaient d'anciens vaisseaux volants qui s'étaient écrasés au sol. Si Joshua parvenait à comprendre comment ils volaient, il pourrait également déterminer comment ils étaient tombés. Le terme "magitech" revenait régulièrement dans le texte mais il eu beau chercher dans le lexique, il ne trouva aucune entrée pour ce mot. Il devait être expliqué dans un autre enregistrement ou bien un chapitre devait lui être dédié dans un autre cristal qui restait à découvrir. Les Immortels le possédaient peut-être... Il s'en informerait au plus vite, car il lui paraissait difficile de comprendre ce chapitre sur les aéronefs sans avoir au préalable pris connaissance du "magitech"...
Le ton monocorde de la voix enregistrée le berça paisiblement et il sentit la fatigue le gagner. Il se frotta les yeux - il n'était pas habitué au rayonnement cristallin - et dérangea un peu Torgal qui étira une patte avec nonchalance. Il arrivait au terme du contenu de l'archive. Joshua se força à regarder encore un peu la projection sur le mur tandis que la voix prononçait les derniers mots :
"Que la bénédiction de Malius vous protège et guide vos projets vers le succès."
Sursautant sur son lit, le garçon frôla le cristal pour le faire revenir en arrière. La voix répéta la phrase finale tandis que sur le mur s'affichait un étrange symbole représentant une figure debout, rigide, dotée de ce qui ressemblait à quatre bras écartés... Il n'en crut pas ses yeux...
- "Malius...", murmura-t-il pour lui-même. Il mit l'enregistrement en pause et son regard resta fixé sur la figure désormais familière car gravée dans sa mémoire visuelle.
A l'évocation de ce mot, Torgal se déplia subitement, comme percevant le trouble qui agitait son jeune maître. Joshua le serra contre lui pour chercher quelque réconfort. La carapace froide et dure de la Sentinelle lui sembla alors bien douce et chaleureuse au souvenir de la profonde malveillance qu'il avait ressentie face à la représentation sculptée de ce qui s'avérait bien être le dieu des Célestes...
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downhill-rp · 3 months
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“ Un espace liminal c'est quelque chose de tangible et de familier comme un chemin, un passage, ou un portail. Ils existent pour être traversés, lorsqu’on se dirige vers l'ailleurs. Mais si on s'arrête trop longtemps dans l'un d'entre eux, la transition à tendance à devenir une destination. —————
Tu ouvres les yeux. Réveillé par la sensation désagréable d’un vent froid et glacé qui se faufile sous ta fenêtre et vient te mordre la peau. Tu l’avais fermée, cette fenêtre, pourtant. Le petit moment de doute qui s’installe dans tes entrailles est rapidement remplacé par un dépit habituel, tu te dis que tu as sans doute oublié, malgré ta certitude initiale. Ce sont des choses qui arrivent, après tout. Un pas hors du lit, le sol glacé de ta chambre vient t’arracher un frisson désagréable tandis que tu cherches dans le noir tes précieux chaussons qui viendront te tenir compagnie le temps de te réveiller. Une main glissée sous le lit, pour essayer, à tâtons, de les retrouver. Parce qu’ils ont forcément glissé par là.
Et dans le noir complet, sous ce lit, tu passes d’un bout à l’autre, pas moyen de les retrouver. Agacé, tu t’abaisses, puis tu te penches. Tu croises le regard avec cette chose qui se cache sous ton lit, créature aux grands yeux blancs et aux dents pointues. Et finalement, tu les retrouve ces chaussons. Tu te relèves, ignores ce que tu viens d’apercevoir sous ton lit. C’est ton imagination qui te joue des tours, comme d’habitude, regarder un film d’horreur la veille ce n’est jamais une bonne idée, tu devrais le savoir. Ton imaginaire finit toujours par invoquer ce qui ne devrait pas l'être. Ces choses qu'on doit garder enfermée dans nos cauchemars les plus profonds.
Ici, plus qu'ailleurs. Tu le sais si bien, l'imagination n'est pas quelque chose qu'il faut encourager. Dans ce petit coin de paradis où tout va toujours pour le mieux dans le meilleur des mondes, et où l'on ne rêve pas de monstres et d'entités malfaisantes. Downhill, ce petit endroit à l'écart de tout, où l'on se sent si bien. Il ne faudrait pas venir tout gâcher avec ces histoires extravagantes.
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recapqsmp · 8 months
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Dimanche 10/09 - O melhor dia de todos
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Vegetta est revenu sur le serveur. Avec Willy, ils ont posé des mines un peu partout sur le serveur, notamment dans la base de Tubbo. Celui-ci, déjà dans un état mental assez faible à cause de la perte des oeufs, a complètement craqué.
Forever entends le tic-tac d'une horloge en boucle dans sa tête depuis quelques jours. Il a changé de skin pour un habit blanc et un visage très souriant et a décidé de construire quelque chose à Copa Cabana pour Richarlyson. Il est persuadé que les œufs sont en vacance et que Richas n'a pas voulu aller avec eux et est encore dans sa chambre en train de dormir.
Forever a aussi des médicaments dans son inventaire. Quand il entend les bruits d'horloge dans son esprit, il se met a prendre les médicaments, et a soudainement un boost d'énergie. Il passe son temps a répéter que c'est le meilleur jour de sa vie, que tout va bien.
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Cellbit, en rentrant dans la salle de Forever, a rencontré un "homme mysterieux", dont la voix a été modifié. Il lui a dit qu'ils se rencontreraient bientôt, et s'est enfuit.
Cellbit Antoine et Pac ont voulu investiguer la base de Forever pour comprendre ce qui lui arrive. En se promenant dans son sous-sol, ils ont remarqué une salle secrète, ressemblant à un jardin d'enfant, avec une petite maison. Dans celle-ci, ils ont vu le lit de Richas, mais à la place de l'oeuf endormi se trouvait un cailloux. Forever a définitivement perdu la tête.
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Alors que Forever voulait avoir si Romero Richas avait réapparu avec l'aide de Cellbit et Pac, ils ont rencontré à nouveau l'homme mysterieux dans le château de Cellbit. Celui ci leur a dit qu'il les observait depuis longtemps. Quand ils lui ont demandé s'il était de la fédération, il a répondu que c'était classifié et est parti.
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Forever a demandé à avoir un rendez-vous avec Cucurucho. Ceux-ci sont parti dans son bureau, mais Antoine BadBoy et Cellbit les ont suivi en invisible. Cucurucho a essayé de les tuer, mais au bout de 5 minutes à ne pas arriver à les toucher, Cucurucho et Forever sont partis au club pour discuter. Cellbit Badboy et Antoine ont regardé les livres que Cucurucho avait donné à Forever, et ont compris que la fédération a drogué le président.
Forever l'a d'abord remercié pour les médicaments, même s'il n'avait pas envie de les prendre au début, cela lui a changé la vie. Ensuite, il lui a demandé où en était ses demandes. Cucurucho lui a donné une arme et ses autorisations. Ensuite, Forever lui a montré le système de vote, et lui a demandé s'il pouvait faire quelque chose pour réparer ça. Cucurucho lui a répondu que c'est lui qui a construit ça, donc c'est lui le plus a même de le réparer. Néanmoins, la fédération peut aider a sécuriser le bâtiment et fournir de quoi le réparer. Ensuite, Forever a expliqué vouloir construire la prison non loin de son bureau. Cucurucho a répondu que la fédération allait s'en assurer. Enfin, Forever a demandé ce qu'il se passait avec les quêtes des oeufs, car il n'y en a pas aujourd'hui et il veut faire les quêtes de Richas aujourd'hui. Cucurucho a répondu qu'il y avait un problème dans le système de quête, et lui en a donné dans un livre à la place.
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https://clips.twitch.tv/FaintGiantHareRalpherZ-KZi_E34h2lTwCCgW
Forever est allé voir le faux Rircharlyson pour commencer ses quêtes. Il lui a donné de la nourriture, puis est allé à CopaCabana pour récupérer une photo pour lui. Néanmoins, en revenant, Cellbit l'a confronté, pour lui dire qu'il se trompait, que ce n'était pas richas, qu'il fallait pas qu'il tombe là dedans car il avait besoin de lui. S'en est suivi une grosse enguelade, et Cellbit a cassé le lit du faux Richarlyson avant de partir. Forever s'est assis dans un coin, en pleurant, puis a replacé le lit et a continué ses quêtes. Il est parti en disant qu'il est content que Richas soit encore là, car si quelqu'un lui faisait du mal, il le tuerait. Une vidéo s'est joué, où on le voit poser des blocs ensemble, avec un message glitché disant "I'll end it all". La vidéo se termine avec Forever, deux TNT dans les mains.
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https://www.twitch.tv/forever/clip/ThoughtfulInterestingSandwichPeteZarollTie-WR43D_xXTK0jqXQN
Cellbit a reçu des coordonnées de l'homme mystérieux. En y allant, il a découvert une espèce de crypte, et un livre disant qu'ils se reverraient bientôt, signé d'un "A" en binaire. L'homme est réapparu dans son château, lui disant que peut importe où il irait, il serait là avec lui.
Les joueurs ont décidé de détruire les bâtiments de la fédération. Ils ont commencé a répandre de la lave et de l'eau sur le bâtiment présidentiel, et a casser des murs avec des machines Create. Cellbit, passant par là, leur a dit qu'au début il voulait les en empêcher, mais qu'au final, la fédération mérite ça après tout ce qu'ils ont fait à leurs enfants.
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https://clips.twitch.tv/FrailGleamingFlamingoKAPOW-V4oFGqZvwnsSAKdb
Etoiles Cellbit Antoine et Bad se sont mis d'accord sur un plan : il faut tuer Forever pour lui voler ses "médicaments" et lui redonner la raison. Vu que Forever a des milliers de totems sur lui, Cellbit a proposé à Etoiles de s'en occuper, car son épée est capable de tuer avant que le refill de totem ne s'active. Etoiles a accepté la mission, et a précisé à Cellbit que son épée n'était pas complète et pourrait être bien plus forte que cela. Cellbit a donc pour idée de demander à Cucurucho l'épée du code en tant que récompense de ses enquêtes, même s'il pense que la fédération ne pourra pas répondre à sa demande.
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https://clips.twitch.tv/SmilingScaryTroutPartyTime-snNyRv__JfG_gW_i
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https://clips.twitch.tv/EnchantingAmazingQueleaNinjaGrumpy-OtukDe5Xb4rsR_sK
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homomenhommes · 2 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 117
Mardi, Marc à sa journée.
Nous passons la matinée au lit entre caresses, mamours et somnolence. Trop bon !!
Au déjeuner, nous discutons du comportement d'Emma. Je lui dis que j'ai l'impression d'être un mélange d'amant, escort-boy et du fils qu'elle n'a pas eu. Il est d'accord avec moi et ajoute que je ne me suis pas trompé vu la fortune de ma nouvelle " mère ". Je ne me vexe pas car je n'ai pas été la chercher et puis il n'est pas dit que cela dure des années ;encore. Je serais peu être un jour remplacé.
Jimmy débarque tout prêt à 14h. Je lui fais confiance et nous partons aussitôt pour sa prestation. Heureusement le mec chez qui on va est plutôt du genre expéditif. Nous serons de retour dans 2 heures trajets compris. Quand il s'est déshabillé, j'ai pu constater qu'effectivement il s'était bien préparé, son trou arborant le pied d'un plug. Pas de fioriture avec ce client. On arrive, il bande dès que Jimmy est nu. Ce dernier s'installe la tête au fond du canapé, à genoux sur le bord, les fesses en l'air. Le mec le dé-plug et s'enfonce direct dans son cul. 1/4 d'heure à 1/2 heure après, le mec a rempli sa kpote et j'attends Jimmy qui a quand même droit à une douche. Avec ce mec, la séance dure maxi 3/4 d'heure. Heureusement que nous sommes au forfait et pas à l'heure !
Retour à la maison en milieu d'après midi.
Comme j'ai installé mon bureau dans le sien, nous travaillons ensemble, Marc et moi, chacun de son coté, jusqu'en début de soirée.
Nous descendons à la salle de muscu nous détendre. Une heure et demie après, nous sommes fatigués. Sous les douches, après nous être lavés, ;nous nous massons, caressons respectivement nos muscles rebondis par les exercices. Après nous être séchés, nous nous hydratons la peau. A la fin, nous bandons tous les deux. Nous glissons sur les tatamis pour nous embrasser et continuer nos caresses. Doucement, je le pousse sur le dos. A genoux à ses cotés, j'explore son corps avec ma bouche. De son visage, je glisse sur son torse, embrasse ses épaules, lèche ses pecs puis suce ses tétons. Ils gonflent sous ma langue. Je les quitte pour descendre plus bas. Le nombril me distrait quelques minutes mais pas plus, pas très érogène comme zone ! De plus son gland gène son accès dès qu'il bande un tant soit peu, ce qui est le cas. Donc pas de déplacement pour attaquer le morceau. La joue posée sur ses abdos, je travaille son gland et uniquement lui. Léchages, mordillements, succions, je ne cesse de l'exciter que lorsque Marc est sur le point de jouir. Puis je recommence dès que la pression est retombée. Il finit par ne plus tenir et poussant sur ma tête, enfonce sa bite dans ma gorge jusqu'à ce que mes dents entourent sa base. Il m'étouffe mais je crois que j'aime ça ! Il me relâche avant que réellement je manque d'oxygène mais c'est pour se mettre à " m'enculer " la bouche à grands coups de reins. Je laisse faire, je sais qu'il va bientôt s'arrêter de lui même avant de juter. Enfin la pause, mais uniquement pour ma gorge, mon cul, lui, prend la relève et, les épaules au sol, le cul relevé, je me fais saillir comme une chienne. J'aime ses coups de reins possessifs, sa façon qu'il a de me démonter la rondelle (façon qui m'excite autant que de me faire défoncer par une bite de 25cm !). Il le sait parfaitement. Il a su dès la première fois me faire jouir dix fois plus fort qu'avec une meuf. Il s'arrête soudain pour de dire d'aller sur le sling et reprend son enculage alors que les pieds coincés dans les supports j'écarte mon cul comme une salope. Ses mains sur mes pecs, triturent mes tétons. Quand il se couche pour me rouler une pelle, il m'écrase les couilles et la bite, renforçant l'excitation. C'est moi qui le premier cède et j'explose entre nos deux corps. Mon sperme tartine nos abdos. Il se redresse, empoigne mes cuisses et augmente la cadence jusqu'à me juter dedans puis ajoute ses dernières giclées aux miennes avant de revenir les étaler en se recouchant sur moi. Un patin d'1/4 d'heure plus tard, nous sommes retournés nous doucher !
Vraiment trop bon mon mec ! Juste un jock sur le sexe nous sommes remontés diner. Pendant que Marc cuisine, je passe voir Jimmy. Il me demande si nos retrouvailles se sont bien passées. Je lui demande si il a diné et de me faire voir son travail. Il me demande si nous avons besoin de lui ce soir. Sa main sur mon jock me fait bander. Du coup je le ramène à la maison. Marc m'interroge du regard, je lui dis que Jimmy avait envie de nous faire plaisir ce soir. Marc lui demande comment. Aussitôt Jimmy se place à genoux devant lui et suce son paquet. Marc, rapidement bande. Jimmy détrempe les mailles de la poche à faire durcir Marc. Sa bite distend le tissus élastique alors seulement, Jimmy écarte le bord pour libérer la " bête ". Je remarque que Jimmy utilise tout son savoir faire et pipe Marc comme un pro. Va falloir que je surveille ça de près, faudrait pas qu'il pique mon homme !! Du coup je m'approche d'eux et roule un patin à Marc. Sa langue me transmet toute l'excitation que lui procure Jimmy. Il finit par ne plus tenir et Jimmy en travers de la table se fait enculer par les 22cm de Marc quand moi je lui cloue le bec en enfonçant bien mon gland dans sa gorge. Au dessus de lui nous continuons notre pelle. J'adore faire l'amour à Marc par ptit mec interposé. Moi aussi j'ai envie d'une queue dans le cul ! Je me détourne de la bouche de Jimmy et demande à Marc de m'intercaler. Il décule et je m'engouffre dans la place libérée. Jimmy serre son anus et moule ma bite au plus près. Bien éduqué ce petit ! (lol) Marc ne met pas longtemps avant de me sodomiser. Je me détends un maximum et il m'enfile jusqu'aux couilles. Je suis le seul en mouvement, ma bascule alternant entrée dans Jimmy / sortie de Marc de mon cul avec l'inverse. Trop bon, c'est moi qui gère l'excitation du trio. Si j'accélère ou si je serre mon cul, j'augmente le pression.
Nous finissons dans cette position, je me fais doser par Marc et je jute au fond de Jimmy. Lui se répand sur son ventre.
Une fois ce dernier reparti à l'appart, j'ai de nouveau mon Marc pour moi tout seul. Les absences répétées pour son taf, nous font apprécier encore plus les moments que nous avons ensemble (même si chacun de notre coté nous ne nous ennuyons pas). Du coup nous ne nous attardons pas et rejoignons notre chambre pour nous câliner.
Mercredi,
Je vais chercher Ed, quand je sonne à la porte, ça s'ouvre aussitôt sur son jeune frère. Je reste dehors, Ed me rejoint rapidement. Nous allons chez un des nouveaux clients.
Le mec est petit, rondouillard mais arbore une bite de plus de 25cm x 6 qu'il sait très bien utiliser à 100%. C'est un doux avec qui tout se passe calmement, délicatement. Ce qui ne veut pas dire que mon poulain a le choix. Le mec sait ce qu'il veut et il l'obtient (d'autant plus qu'il paye pour cela !). Il se fait sucer pour bien bander et n'oublie pas d'aller vérifier la gorge d'Ed en s'enfonçant jusqu'aux couilles. Et comme il aime bien la sensation, il vérifie plusieurs fois. Ed est maintenant rodé et sait parfaitement régler sa respiration pour ne pas s'étouffer. Il maitrise aussi ses réflexes et n'essaye plus de régurgiter involontairement le gland qui l'envahi. Je le vois même aller de lui même ingurgiter le gros gland du mec. Bon petit ! Pendant la pipe il s'occupe du trou d'Ed. C'est un perfectionniste et il passe pas mal de temps à le préparer. Gel, doigt, gel, doigts, jusqu'à réussir à lui en mettre 4 de sa petite main droite. Il fait cela si bien qu'Ed vient tous seul se tortiller le cul dessus. Il commence à bien prendre le pli et devient accro à la bite de mec. D'accord, il m'a avoué avoir phantasmé sur les bites des étalons de son club d'équitation, et de celle non moins grosse qui déformait le jeans d'un certain Lad. Je n'ai fait que mettre à jour sa face pute/soumis qui sommeillait au fond de lui. Quand notre client le sent prêt, il lui demande de se mettre à 4 pattes. Avec son ventre proéminent, c'est la seule position qui lui permet d'enfoncer totalement sa queue au fond de son cul. Avec Jimmy, ce dernier étant beaucoup plus souple qu'Ed, il peu le prendre de face, Jimmy écartant les jambes quasi en grand écart.
Quand il est dans un cul, il aime prendre son temps. Il s'enfonce tout doucement, si lentement que parfois Ed ou Jimmy donnent des coups de cul pour que ça rentre plus vite ! Mais il maitrise et encule sa pute à la vitesse qu'il désire. Avec lui nous en avons pour l'après midi entière. Ce qu'il aime aussi c'est après un moment, déculer et revenir masser le trou examinant les parois internes en écartant l'anus avec ses deux mains. Les premières fois cela fait bizarre de le voir mater pendant 1/4 à 1/2 heure le trou qu'il vient d'élargir, mais après tout c'est son trip ! et au moins celui là est sans danger. Après cela il le ré-encule jusqu'à la jouissance. Pendant la douche de mon toy boy, nous discutons toujours un peu. C'est comme cela que j'ai deviné qu'il était avocat. Au retour, j'arrête la moto dans un chemin pour enculer Ed à mon tour. Pendant les séances de toute façon je bande continuellement. Si je ne veux pas avoir mal aux couilles pendant des heures, il faut bien que je les vide ! Et c'est meilleur dans un cul ou une bouche que dans ma main ! Sans même retirer nos casques, je baisse son jeans et ouvre ma combi juste le nécessaire pour sortir mon service trois pièces et l'enculer plié en travers de la selle. En général c'est rapide, un peu brusque mais trop bon ! En plus le risque d'être surpris renforce l'excitation. Et nous prenons tous les deux un grand plaisir à cette situation. Je le lâche devant chez lui et rentre direct à la maison.
JARDINIER
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ernestinee · 2 months
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Je termine à l'instant "L'été de la sorcière" de Nashiki Kaho.
L'histoire commence par la mort de la grand-mère de Mai. Le livre raconte les souvenirs de Mai, alors qu'elle vivait dans une maison de la campagne japonaise, avec cette mamy, surnommée La sorcière de l'ouest, qui lui montre comment comprendre la nature et écouter les petites voix qui la guident. Mélange de plongée en enfance, développement personnel et acceptation de ce qu'on ne peut comprendre ni maîtriser.
La lecture est fluide, comme souvent lorsque le texte est traduit du japonais. Je suis d'ailleurs tentée de trouver la version originale, pour voir quels mots ont été employés dans les superbes descriptions de paysages et de sensations.
Évidemment avec l'enfance que j'aie eue, je me suis identifiée à Mai à 200%. J'ai gardé certains passages qui m'ont profondément touchée tant j'ai ce sentiment de les avoir vécus moi-même il y a bien longtemps.
La plupart de ces extraits sont des sensations dans des lieux, en particulier ceci :
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Percevoir la volonté d'un lieu, depuis toujours j'ai l'impression de personnifier la nature, parfois me sentir accueillie, parfois me sentir jugée, ou cette sensation d'oppression lorsqu'il neige et que le sol me semble étouffer sous l'épais manteau, j'ai des dizaines d'exemples dans lesquels les lieux me semblent vivants, avec leur propre volonté et leur langage, comme dans cet extrait :
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Et puis l'observation, la fascination pour le brouillard, découvrir son origine, son mouvement, sa sérénité et le confondre lui aussi avec des émotions :
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Et enfin cet extrait qui décrit parfaitement la douleur de l'absence, le creux brûlant de vide et coulant gluant dans tout le corps, en particulier quand des remords viennent s'ajouter à la peine.
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Je sens cette entaille tellement fort, tellement précisément.
Ce livre était trop rapide à lire, j'avais envie de passer davantage de temps avec Mai, la voir grandir et, j'espère, rester proche de la nature et utiliser les savoirs acquis lors des journées passées avec sa grand-mère. J'ai un petit goût de pas assez, de fin trop rapide. Est-ce parce que j'ai apprécié le livre ou est-ce plus objectif que ça ? On va dire que c'est la première option.
⭐⭐⭐⭐⭐
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bruleeparlalune · 5 months
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Traduction française de Fear & Hunger 2 - Termina - #2
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Comme prévu, nouvel update sur la traduction française de F&H2. Ça avance lentement mais sûrement, en espérant que je puisse la sortir avant la prochaine MAJ du jeu. Haha.
Traduction faite durant le mois :
Les objets : les noms et descriptions des objets, de la nourriture, des objets de soin, des livres et les morceaux de gens ou d'animaux ou d'autres bestioles pas protégées par la SPA.
Les noms des ennemis et de leurs membres.
L'extérieur du train. Comprends la discussion du début de jeu, ainsi que les discussions de hub.
Première rencontre avec Per'kele.
Maison de l'homme des bois. Avec le sous-sol.
Une partie de la vieille ville, qui correspond à la zone du soldat 1, de l'extérieur du manoir du maire et Karin à l'entrée de la maison.
Petit sneak peak juste en dessous !
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Il y a quelques points que je veux particulièrement remonter. Par justification de traduction, d'appel à l'aide, ou parce que c'est particulièrement intéressant.
Les ennemis
La majorité vont être traduit : Villageois/Villageoise, Fusilier, Homme-Pillier, Vieille aux rats, Dance Mécanique, Clébard Fétide, Cocon Imparfait, Lunette Chialeuse...
J'en profite du coup pour proposer la traduction de Moonscorch, qui serait du coup Flambelune. Cela donnera le cancer de la Flambelune, et un Flambeluné.
J'hésite grandement à traduire les nom Needles et Stitches, qui pourrait être traduit par Seringues et Soutures, mais ça ne sonne pas top. Mais ça fait flic de laisser des nom en anglais dans une trad française.
En parlant de flic, je comptais traduire Bobby par Flic/Flicaillon/Poulet, mais ça enlèverai le contexte du nom. En Angleterre, bobby est un mot familier pour désigner les policiers londoniens, avec leur casque bombé. Vu le design de l'ennemi dans le jeu, le nom restera.
Par contre, Bellend sera traduit par Gland. C'est très important.
Avis à la population, mais surtout aux experts : pour l’ennemi Sew Job, le mot existe bien en anglais, mais je ne trouve pas d'équivalent en français. Enfin si, ce serait Travaux de couture, mais ça sonne faux. Pour le moment, le nom placeholder pour cet ennemi serait Peau Rapiécée. Question pour les gentils messieurs et madames de mon PC qui font de la couture : est-ce que vous avez un mot pour Sew Jobs, dans votre domaine ?
2) Première rencontre avec Per'kele
Point général, car il concerne tout le texte, mais j'ai dû bidouiller un peu pour garder le texte le plus neutralement genré possible.
3. Extérieur du train
La manière dont est fait le jeu, chaque zone comprend tous les dialogues et textes possible dedans, que ce soit les Party Talk, les diagnostiques médicaux, les discussions avec les NPC, lorsqu'on fouille dans des objets... En même temps, des textes se répètent entre chaque zone, alors qu'ils devrait être dans l'onglet Common Events... Après, ce sont des textes que je ne traduit qu'une fois, puis je les recopie dans les autres zones. Je n'aurai pas à les retraduire et ça m'avancera le travail.
Cette partie là a été longue à traduire, car elle comprend à la fois la discussion du début de jeu (et les alternatives selon le personnage qu'incarne le joueur), mais aussi toutes les discussion de hub (Marcoh et Tanaka qui boxe, Olivia qui creuse la terre, Henryk qui fait sa popotte dehors, Daan qui clope). Il y a d'autres zones comme ça, qui sont pas mal chargée de texte, comme l'intérieur du train, le bar jazz, et l'intro des personnage.
Pas mal de dialogue sont des ref à d'autres média, comme par exemple la référence à Jimmy Buffet quand on demande un coup à boire à Daan au bar (je reviendrai sur celui-là plus tard). Là, lorsqu'on essaye de l'embrigader dans notre groupe alors qu'il est au complet, il refuse en disant qu'il sera juste un "party poison". Je n'ai pas réussi à trouver si c'était une expression idiomatique ou bien une référence. La seule référence que j'ai trouvé, c'est un titre de MCR (qui est nul à chier imo). Du coup, dans le contexte, je pense qu'il voulais dire "plombeur d'ambiance".
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Les "Bremen pigs" de Karin. On n'a pas l'air, en français, d'avoir un équivalent de l'insulte "pigs", sauf dans le cas de la police, où c'est poulet. Du coup, Karin dira dans la traduction "chiens de Bremen" ou "chiens brêmois", qui gardent le côté insultant et la comparaison aux animaux.
Je crois avoir bien passé en revu sur quoi j'ai taffé ce mois-ci. Avec les vacances de Noël, je devrais pouvoir mieux travailler dessus et bien avancer.
Prochaine update le mois prochain !
Joyeux Noël et bonnes vacances à tous !
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claudehenrion · 3 months
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La mondialisation heureuse ou la fin d'un mythe...
Pour bien comprendre le sens de l'évolution du monde actuel, que certains qualifient de ''moderne'' (en perdant de vue que la modernité, dit Larousse, est un concept désignant l’idée d'agir en conformité avec son temps et non plus en fonction de valeurs, considérées de facto comme ''dépassées''), il faut remonter à Napoléon Ier. Même si cela peut paraître étrange à certains, cet immense génie, aujourd'hui décrié, vilipendé et ostracisé par une Gauche qui a entre temps perdu son âme, toute justification, et sa raison d'être (ceci expliquant sans doute cela !), fut en son temps assimilé au libérateur de toute humanité...
Un vent de liberté avait alors soufflé de France, et le monde entier allait en profiter –naissance de dangereux thème du ''paradis sur terre'', laïcisé par les Lumières : à la seule annonce de la bonne nouvelle, les armées s'effondreraient, les rois s'enfuiraient, les sociétés se déliteraient, les vieux interdits sauteraient à la grande satisfaction des opprimés, les religions disparaîtraient.. Hegel, reflet de son temps, dira que ''devant l'entreprise napoléonienne, il savait qu'il assistait à la fin de l'Histoire'', raconte Alexandre Kojève, spécialiste de ce philosophe : il voyait là l'unification des peuples et 'entrée du monde dans une paix perpétuelle... Et lorsqu'il a entendu les sabots du cheval de l'Empereur en route pour Iéna (où la Prusse allait être écrasée) frapper le sol devant sa maison, il a écrit ''la Phénoménologie de l'esprit'' (1807) : le monde, l'humanité, l'esprit et l'Histoire prenaient enfin un sens, leur sens. Cette idée du ''sens de l'histoire'' va ruiner les 250 ans suivants.
Dans cet ouvrage qui l'a rendu célèbre, il développe une théorie de l'histoire universelle qui trouve sa réalisation objective dans l'État, qu'il voit comme une organisation juridique capable de réaliser la liberté qui est son essence, c'est-à-dire : dans ce qu'elle était déjà, en germe. ''Ce qui est rationnel est réel, et ce qui est réel est rationnel'', explique Hegel dans ''Principes de la philosophie du droit'', 1820), formule qui condense l'audace philosophique de cet homme dont l'ambition aura été de surmonter la déchirure entre l'esprit et le monde et de réconcilier définitivement la raison et le réel. En ce sens, on peut voir en lui un père historique de toute ''mondialisation''.Le vecteur indirect qu'était le triomphe napoléonien de la Révolution française, outre rendre leur sens à l'Histoire et à la Liberté, allait tout rendre clair et possible : c'était la fin des conflits, la fin de la dialectique, Napoléon était ''l'âme du monde'' qui allait enfin se réaliser, sous les drapeaux de sa victoire... (NDLR - On retrouve là des intonations du début de l'Ouverture ''1812'' de Tchaïkowski, avant l'effondrement final). Après la fin catastrophique de l'aventure napoléonienne, Hegel admit s'être trompé mais n'abandonna pas pour autant sa foi dans une Raison qui gouvernerait l'Histoire (les majuscules sont de lui).
Dans les années 1970, il aurait fini par déchanter devant l'échec incompréhensible (et retentissant) de l'Occident cultivé à faire advenir le règne de la raison, la fin de la barbarie et le temps de la paix... alors que De Gaulle, Schuman, Adenauer, Spaak et de Gasperi tentaient de démontrer le contraire, grâce à une paix et une harmonie qui durent depuis bientôt 80 ans, mais uniquement à cause de la menace nucléaire qui établit une ligne rouge à ce jour infranchissable, même dans l'imbroglio russo-ukrainien.
D'ailleurs, souvenez-vous : lorsque le mur de Berlin est tombé, entraînant l'enfer communiste dans sa géhenne, le monde s'est remis à croire aux chimères, et Francis Fukuyama a écrit en 1992, à l'antipode des analyses marxistes, un des livres marquants du XXème siècle, ''La fin de l'Histoire'' : le communisme mort, plus rien ne ralentirait la marche du monde vers la paix, et tous les peuples ''sous développés'', Chine en tête, allaient enfin devenir ''des américains comme les autres'', des démocrates, des capitalistes... et que sais-je, encore ! Tiens : des mondialistes heureux, peut-être ? 
C'était trop beau ! Dès 1996, un autre livre marquant du XX ème siècle, ''Le Choc des Civilisations'', de Samuel Huntington, remettait à nouveau en question le mythe mortifère de la ''Mondialisation heureuse'', et le 11 septembre 2001 ouvrait grands les yeux des derniers rêveurs : ''Le choc des civilisations'' était la seule réalité palpable ! Le monde se réveille trop lentement de ce long cauchemar : la soi-disant ''mondialisation heureuse'' --qui sert encore de drogue à toute la génération qui s'est installée aux commandes pour notre malheur, dont notre Président, ce ''progressiste-rétrograde'' bon teint--, était une vue de l'esprit et, pire encore, vraiment pas souhaitable : les faux ''artisans de la Paix'' n'étaient que des esprits pervers, des faiseurs de mythes, des prêcheurs de vent, des prophètes de malheur... et de piètres ''leaders''.
Aujourd'hui, l'Occident déchante : il s'est trompé sur à peu près tout –ou... on l'a trompé : les ''valeurs'' qu'on lui a imposées n'en étaient pas, et il n'était ''un modèle'' pour personne ! Comme chaque année, avant la réunion des puissants de la planète à Davos pour fabriquer d'autres non-solutions épouvantables, le World Economic Forum vient de publier son Global Risk Report 2024, et la conclusion des 1 500 experts (?) internationaux interrogés est inquiétante : "Les perspectives mondiales se dégradent", et 30% du panel s’attend à "une catastrophe mondiale" dans les 2 ans --53% dans les 10 ans. Ambiance ! Et nos paysans qui, histoire d'enfoncer encore plus le clou, confirment que nos ''intelligences'' stupides avaient tout faux !
Parallèlement, le baromètre annuel d’Ipsos : "Prédictions dans 33 pays de l’OCDE'' nous apprend que ''les français (restent) plus pessimistes que les autres''. Il faut dire que nos dirigeants, confits dans leur absurde dévotion pour une Europe qui n'existera jamais telle qu'ils la fantasment (et c'est tant mieux) se propulsent systématiquement aux avant-postes de... tout ce qu'il ne faut surtout pas faire... Depuis le temps qu'on l'annonçait, le monde des fous est parmi nous !
Nous avons laissé être construit ou plutôt dé-construit autour de nous un enfer qui ressemble plus à une dystopie inventée par des ''cavaliers de l'apocalypse'' mandatés par les puissances infernales, qu'à un pas de plus vers le Paradis, quel qu'il soit. On doit le regretter... mais on ne peut pas rester ''les deux pieds dans le même sabot'', car il est temps, encore, de sortir de ce piège diabolique dans lequel nos gouvernants et une ''l'intelligentzia'' bête à en pleurer et indignes de leurs missions, voulaient nous enfermer, dans un grand plongeon dans le néant qu'ils nous ont préparé... sans voir que c'est devant eux, qu'ils l'ouvraient, ces cons !
Le résultat est là : la coupe est pleine, partout, pour tous, dans tous les pays, et il va falloir ''replier la voilure'' dans l'improvisation... car dans leur certitude d'avoir raison à quelques uns contre le monde entier... ils n'ont pas de ''Plan B''. Tant pis : mieux vaut une improvisation que le cul-de-sac mortel auquel la poursuite des errements actuels nous condamnait... L'immense majorité des européens se réveille ? Juste avant les élections, c'est bon signe : ''la mondialisation heureuse'' était un mensonge. Comme tout le reste. Nous le répétons presque chaque jour depuis 10 ans !
H-Cl.
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a-room-of-my-own · 6 months
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Je répond dans un billet séparé parce que Tomblère me laisse pas poster en reblog
Pour commencer, le télescopage de grilles de lecture qu’elle présente est au moins incomplet, sinon historiquement faux. 
Pour faire simple, si les US soutiennent effectivement Israël de manière inconditionnelle – et encore, c’est beaucoup moins vrai depuis 15 ans, il suffit d’ouvrir les infos pour le constater - c’est beaucoup moins le cas de l’Europe, et encore moins de l’ONU. La France a la même position depuis des années, qui est de ménager la chèvre et le chou, en ménageant ses relations diplomatiques avec Israël en sous-main, tout en étant dans le discours public plutôt pro-arabe. Nos politiques locaux ont bien compris depuis des années que ce conflit posait un problème de sécurité sur notre propre sol, et les positions prises concernent bien moins le conflit en soi que de la politique intérieure.  
Il suffit d’allumer la radio de service public pour voir d’ailleurs que nos journalistes-fonctionnaires sont à 90% de gauche ou d’extrême-gauche, et que l’information financée par l’Etat et nos impôts est bien loin de diffuser massivement l’idée qu’Israël est un pays héroïque. Au contraire, on a des médias qui reprennent en cœur les chiffres du Hamas sans les vérifier.  
De l’autre côté, la vision qu’elle dit arabe - la réalité des opinions publiques est bien plus nuancée en réalité, surtout dans des pays où la liberté de manifester n’est pas du tout établie - présentée comme “prosaïque” est tout sauf prosaïque. Elle est historiquement fausse.  
“Israël est un état fondé sur le colonialisme et l’expulsion, et qui mène une politique d’apartheid” 
Tous les états du Moyen-Orient sont “fondés sur le colonialisme” si on va par-là, puisque tous ont été créés par les puissances occidentales réunies par l’ancêtre de l’ONU, la SDN, après le démantèlement de l’Empire Ottoman, suite à la Première Guerre Mondiale.  
D’autre part, Israël s’est construit en opposition au titulaire du mandat de Palestine, à savoir l’Angleterre, qui avait certes soutenu l’idée de la création d’un foyer national juif dès 1917, mais qui soutenait par ce biais l’immigration de populations juives sur le territoire qu’elle administrait, et pas la création d’un état juif indépendant. Les précurseurs de l’état d’Israël se sont littéralement battus contre les Anglais, qui s’opposaient radicalement à l’installation de juifs réfugiés après la seconde guerre mondiale, et à la création d’un état juif. C’est donc le comble pour un “état colonial” d’être fondé après une lutte armée contre...l’administrateur de la colonie. 
Israël n’est pas plus un état “fondé sur l’expulsion". Après sa création, l’état a vécu 3 guerres en 25 ans, qu’il a toutes gagnées, et ces guerres ont redessiné les frontières à plusieurs reprises. Le rapport de force, pendant les trois, était en totale défaveur d’Israël, puisque le jeune état était attaqué sur plusieurs fronts par plusieurs pays mieux équipés et avec une armée bien plus nombreuse. Il y a bien eu des expulsions et des violences, comme dans n’importe quel conflit, mais les plus gros mouvements de population ont été une conséquence directe de ces guerres, notamment la première, où c’est littéralement les pays voisins qui ont conseillé aux populations locales de fuir les combats parce qu’ils étaient sûrs de gagner.  
Le fait qu’ils aient perdu – et perdu des territoires par la même occasion – puis que des cellules armées d’obédience palestinienne en Jordanie, en Egypte, au Koweit et au Liban aient tenté de renverser les gouvernements en place a très largement contribué au fait que les relations avec Israël se soient normalisées par la suite, et aussi au fait que ces pays ne veulent plus accueillir de réfugiés palestiniens. C'est surtout à ce moment-là que le rapport de force s’est inversé en faveur d’Israël, car même si les pays voisins instrumentalisent le conflit dans le cadre de leur politique intérieure, aucun n’attaquera Israël militairement / ouvertement. Ils n’ont concrètement rien à y gagner.  
Quant à dire qu’Israël mène une politique d’apartheid, c’est faux aussi. Israël compte 20% d’arabes israéliens. Je mets quiconque au défi d’aller essayer de trouver ce que représentent les communautés juives dans les pays arabes. Concrètement plus grand-chose, parce qu’elles ont été expulsées de chez elles – par la force, la loi, ou par pression - après l’indépendance d’Israël. La Tunisie ne compte plus que 2000 juifs et compte faire passer une loi pour envoyer quiconque a des liens avec “l’entité sioniste” en prison pour plusieurs années.  
A moins de considérer que les populations arabes de Gaza et de Cisjordanie font de facto partie d’Israël, je ne vois pas comment on peut parler d’apartheid. 
Au-delà des arguments historiques qui pêchent par leurs omissions (*tousse* on va rester polie), l’autrice enfile des perles argumentatives qu’elle n’étaye jamais par des faits ou des sources. En vrac on a 
* Des arguments pseudo-psychanalytiques > l’Occident souffrirait d’un “refoulé colonial” qui ressort dans son soutien à Israël.  
* Des arguments pseudo-sociologiques > Le racisme anti-arabes serait “phénoménal” (preuves? Chiffres? Comment on quantifie quelque chose de phénoménal? On le fait pas mais ça claque) 
* Des arguments pseudo-politiques / historiques > l’occident justifierait “l’écrasement” des palestiniens (qui? Quand? Comment? Dans quelles proportions? Suite à quel événement?) 
Le tous en citant bien sûr les chiffres de victimes donnés par le Hamas. 
On est ici - après tout moi aussi je peux faire de la psycho de chez Gifi – dans le chantage émotionnel le plus basique qui soit. On déroule une liste très approximative de faits qui omet 90% du contexte historique, avant de faire tenir une argumentation bancale à coup de gros mots, racisme phénoménal, humiliation, écrasement. Bref à ce stade de l’article si vous n’acquiescez pas avec Mona vous êtes MECHANT. 
"Prouver qu’un enfant est un enfant” 
Je ne vais pas m’attarder dessus, mais on est encore dans le chantage affectif, saupoudré d’une belle dose de malhonnêteté quand on a vu le négationnisme à l’oeuvre immédiatement après les massacres du 7 octobre, qui a obligé les autorités israéliennes à montrer à une sélection de journalistes les images des civils assassinés par les commandos du Hamas. 
Encore une fois, Mona Chollet avance sans preuve et sans citation. Elle décide que quelqu’un - j’imagine encore la personnification de cet “Occident” soudain tellement uni et homogène - considère que la publication de photos d’enfants victimes des bombardements est “le signe d’une fixation antisémite et une volonté malsaine de diaboliser Israël”. Qui a dit ça? Quand? On ne le saura pas mais on est tenus de la croire, et surtout de croire que c’est une opinion majoritaire. De l’esstrème droite certainement. 
On continue dans le registre émotionnel, avec encore des mots forts attribués à...personne encore. Les palestiniens sont “diabolisés”, vus comme “une horde indistincte et barbare congénitalement violente et terroriste”. Par qui Mona? Par qui? A part essayer de susciter chez le lecteur une réaction de rejet immédiat pour le rallier à l’argumentation de l’article, je ne vois pas à quoi ça sert? 
On est littéralement dans le “les gens qui ne pensent pas comme moi sont démoniaques croyez-moi sur parole j’ai pas l’intention de prouver ce que je dis”.  
"Starhawk et l’effacement complet des palestiniens” 
Là j’atteins le moment où je me roule par terre de rire. On parle de quelqu’un qui se définit comme sorcière néo-païenne. Soyons sérieux cinq minutes. J’attends l’avis des reptiliens illuminatis du FBI. Dans le même paragraphe elle tente de maladroitement prouver qu’Israël entreprend un génocide sur la population palestinienne... tout en admettant que c’est l’état hébreu qui fournit eau et électricité. En revanche elle ne précise pas qu’avant la guerre, bien des habitants de Gaza travaillaient sur le territoire d’Israël et que beaucoup d’entre eux s’y font soigner. Pas plus que Tsahal a passé plusieurs jours à essayer de convaincre les civils d’évacuer.  
La source c’est “trust me bro” et “y’a des gens qui sont d’accord avec moi”. OKAY. 
« Les mêmes éléments de langage repris ad nauseam »
Merde alors, et sans sources en plus ? Mais qui ferait un truc pareil. Hem. 
Là notre amie Mona découvre... La communication. De guerre. Le fait que les pays en guerre communique positivement sur les actions qu’ils entreprennent et essaient de convaincre de leur bien-fondé l’opinion internationale. Ah mais c’est du jamais vu. Personne n’a jamais fait un truc pareil. Ouh là là. (pardon je fatigue) 
(aussi, parenthèse professionnelle, déterminer des éléments de langage et les répéter c’est euh, la base de toute campagne de com, pas une preuve de démoniaquisme effréné) 
“La vision des Gazaouis en Occident, un “effet Homeland” 
Bon déjà c’est triste pour Mona parce que l’effet Homeland existe, mais ce n’est pas ça. C’est tout simplement l’engouement pour les séries d’espionnage après Homeland, avec plus ou moins de succès. Après, que les américains soient fans de filtre sépia et autres décors de studio dignes de Tintin au Pays de l’Or Noir, c’est pas exactement nouveau. 
Mona nous explique par la suite que les Occidentaux – cette masse informe -  se sentent plus proches des Israéliens parce qu’ils ont un mode de vie moderne. Basé sur quoi? Rien comme d’habitude, à part un exemple issu de cette fameuse série dont j’ai oublié l’existence depuis 2013, comme je suppose 90% de gens.  
“Si les Etats-Unis avaient forcé Israël à mettre fin à l’occupation il y a 30 ans” 
Mince alors moi je pensais que l’influence américaine était un problème, faudrait savoir. 
On repart sur la psycho de chez Lidl avec le fameux refoulé colonial qui ne sera jamais défini ou étayé et on enchaîne avec les US qui auraient dû “forcer” Israël à cesser l’occupation il y a 30 ans, soit en 1993. 
Du coup on ouvre un autre chapitre d’imprécisions historiques (encore une fois je suis polie) puisque Madame se réfère aux accords d’Oslo qui ont foiré, certes, mais par rejet des *deux* côtés de la barrière. Du côté palestinien parce qu’Arafat et consorts à l’époque ont clairement admis que si l’OLP avait le contrôle de la Cisjordanie, ce n’était qu’une étape avant la reconquête totale du territoire, enterrant de fait l’idée d’une future solution à deux Etats, et du côté israélien parce que la droite considérait que la “Judée-Samarie” conquise après la guerre des 6 jours, faisait de toute façon partie de l’Israël biblique et devait rester sous son contrôle. Le tout dans un contexte fait d’attentats et attaques diverses.  
On termine sur une nouvelle comparaison merdique, cette fois-ci avec les natifs américains, histoire d’ajouter encore une louche de chantage émotionnel sans rien étayer. 
Je conseille à l’autrice de faire ce qu’elle a l’habitude de faire : plagier un ouvrage ou un article écrit par quelqu’un de compétent, et y ajouter une anecdote perso sur sa copine Myrtille, sorcière technopagan, et de laisser la politique aux gens qui s’y connaissent un minimum, ou qui au moins essaient de lire des trucs avant d’écrire.  
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firebirdxvi · 4 months
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Fils du Feu Seconde Réminiscence
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Le petit garçon attrapa la balle en cuir dorée qui roulait vers lui dans sa main potelée. Il l'examina sous tous les angles, la passant d'une main à l'autre avec intérêt, et la laissa échapper. Avec une plainte sonore, il se déplaça à quatre pattes de quelques centimètres sur le tapis précieux qui recouvrait le sol de la chambre d'enfant et parvint à la récupérer avant qu'elle ne soit hors de sa portée. Il la fit rouler un instant sur le sol, puis avec toute la force dont pouvait faire preuve un enfant d'un an, l'envoya en direction de son grand frère qui se trouvait à quelques mètres.
- "C'est bien, Joshua !"
Son petit frère ne savait pas viser juste et Clive dut s'allonger de tout son long par terre pour attraper le jouet, ce qui fit rire le bébé. Clive aimait particulièrement ces fins d'après-midi ensoleillées, quand les rayons du jour commençaient tout juste à baisser et teintaient de feu tout ce qu'ils touchaient. C'était le moment où on le laissait jouer avec son frère sans rien lui demander d'autre. Il ne ratait pas un seul progrès de Joshua. Tout à l'heure, ils iraient prendre une collation légère, et ensuite ce serait le dîner. Insoucieux de tout sauf de s'amuser avec son frère, il renvoya la balle, pas trop fort pour que le bébé puisse l'attraper. Ce qu'il fit avec brio en étendant à peine le bras.
Ils n'étaient pourtant pas seuls dans la pièce. Une gouvernante les surveillait de loin, occupée à astiquer les meubles, un sourire aux lèvres. Sourire qu'elle perdit en se rappelant qu'à quelques mètres d'elles, l'archiduchesse Anabella était occupée à un travail d'aiguille, assise dans un fauteuil de velours rouge. Elle ne regardait pas ses fils, et restait concentrée sur son ouvrage. La broderie était l'une des rares activités auxquelles une femme de son rang pouvait s'occuper sans s'attirer de moqueries.
Le motif représentait un phénix doré, les ailes déployées, sur fond rouge sang. Il était destiné à être cousu sur une courtepointe pour le jeune Joshua. L'enfant n'avait encore manifesté aucun pouvoir particulier, mais l'espérance d'Anabella ne faiblissait pas.
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L'archiduchesse avait fait montre de la plus grande patience depuis qu'elle avait épousé son cousin Elwin. Il n'avait jamais été question d'amour entre eux. Le but de leur union avait toujours été, depuis le début, de redonner vie au Phénix. Depuis que le père d'Elwin, le précédent Emissaire, avait connu une mort précoce - ce qui semblait le lot de tous les élus du Phénix -, on avait guetté avec attention les signes du Primordial chez un de ses deux fils. Mais ni Elwin ni Byron n'en avait manifesté le moindre. Les Emissaires ne découvraient leurs pouvoirs que dans leur jeunesse, rarement après quinze ou seize ans. Passé cet âge, on devait se résigner à attendre la prochaine génération.
Elwin avait accepté d'assurer la régence jusqu'à ce que l'un de ses enfants se révèle le prochain Emissaire. Ce n'était pas la première fois que cela se produisait, mais les Rosaliens étaient attachés au Phénix et préféraient que leur archiduc soit aussi leur Emissaire. Cependant, le peuple adorait Elwin ; pour ses positions que l'on qualifiait de progressistes sans doute. Anabella était loin de partager toutes ses vues, notamment au sujet des Pourvoyeurs. Elle estimait que chacun devait demeurer à sa place dans le monde et pour éviter des querelles avec son mari, elle n'avait pris aucune Pourvoyeuse à son service personnel.
L'archiduchesse piqua de nouveau son aiguille et leva les yeux vers les deux enfants cette fois. La balle roulait entre eux, accompagnée des babillements de Joshua et des encouragements de Clive. Elle se demandait bien pourquoi son aîné trouvait ça si amusant... Elle n'avait eu aucun attrait pour ces jeux avec Clive, et n'en ressentait toujours aucun aujourd'hui. Pourtant, la naissance de Clive lui avait procuré une grande joie. Etant le fruit de l'union de deux Rosfield, il avait toutes les chances de devenir le futur Phénix. Sa fierté d'avoir accompli le devoir pour lequel elle pensait être née l'avait sans doute fait trop anticiper le résultat...
Six ans s'étaient écoulés et Clive restait un enfant des plus ordinaires. Ressemblant trait pour trait à son père cependant. Anabella détestait l'ordinaire. Elle voulait donner naissance à un dieu, pas à un petit garçon sans intérêt. Bien qu'elle ne désespérât pas que son aîné se révèle être le Phénix plus tard, Joshua lui semblait plus prometteur. Peut-être parce qu'il lui ressemblait davantage, à elle, avec ses cheveux d'or et ses yeux clairs. Elle avait lutté pour qu'Elwin pense à son devoir conjugal... Le Phénix, le Phénix, lui répétait-elle sans cesse. Il fallait que le Phénix revienne. Et surtout, qu'elle en soit la mère. Elle n'accepterait jamais que son mari la répudie si elle échouait. Même si Elwin passait davantage de temps auprès de ses soldats, dans les casernes ou les écuries, qu'auprès d'elle dans la chambre maritale... Elle ne doutait pas que si on avait le moindre doute sur son capacité à donner naissance au prochain Emissaire, on la forcerait à partir. Elle savait qu'un certain ordre occulte, lié au Phénix, attendait le retour de leur dieu et qu'il disposait d'un certain pouvoir politique, même si Elwin prétendait le contraire... Un de ses fils devait absolument devenir l'Emissaire de Phénix au plus vite ; Anabella était capable de patience mais seulement jusqu'à un certain point...
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Elle était encore jeune et belle, si elle devait enchaîner les grossesses jusqu'à ce que cela arrive, elle le ferait. Quitte a rappeler à Elwin ses devoirs d'époux le plus souvent possible...
- "Oh ! Vous le taquinez beaucoup trop, messire Clive !" s'exclama la gouvernante, qui se rattrapa aussitôt en se rappelant que sa maîtresse l'écoutait.
Anabella lui lança un regard courroucé avant d'observer de nouveau les deux enfants. Son aîné jouait à lancer la balle en l'air et à la rattraper ; le petit Joshua scrutait, fasciné, le mouvement du jouet de haut en bas, mâchonnant son propre pouce. A un moment, Clive tendit la balle vers son frère, ponctuant son geste d'un amical "allez, viens, la chercher, Joshua !", sachant bien que son petit frère n'avait pas son pareil pour évoluer à quatre pattes. Il donnait souvent bien du tracas aux gouvernantes qui devaient aller le chercher sous les tables ou les lit dès qu'il lui prenait l'envie d'explorer une nouvelle pièce.
Anabella soupira d'ennui et retourna à son ouvrage minutieux. Une maille après l'autre, l'oiseau de feu prenait forme... Elle sourit pour elle-même. Bientôt, très bientôt...
Cependant, les deux Rosfield continuaient de s'amuser. Ayant fini de mâchonner son doigt, et comme hypnotisé par son frère qui lui tendait les bras pour l'inviter à le rejoindre, le petit Joshua fronça les sourcils et serra ses petits poings sur ses yeux. Il contracta ses bras, les lança en avant et se prépara à avancer grâce à son moyen de locomotion favori... Joshua se pencha en avant et son frère cru un instant qu'il allait faire une simple galipette, et voulu se précipiter pour le retenir, mais ce ne fut pas ce qui se passa.
Le petit tendit les jambes et resta dans cette position, la tête en bas pendant un moment, avant de pousser sur ses mains. Ce faisant, il parvint à se redresser sur ses jambes flageolantes, piétinant un moment sur place pour trouver son équilibre. Clive n'en croyait pas ses yeux.
- "Joshua, tu es... hey ! tu t'es mis debout, je rêve pas ?!"
Le petit garçon tourna sur lui-même, comme un peu perdu par cette nouvelle perspective sur le monde autour de lui, puis fit de nouveau face à son grand frère dont les yeux étaient tout à fait écarquillés de surprise. Clive, fou de joie, ouvrit les bras vers Joshua et se mit à l'encourager comme il le pouvait, mais sans faire un pas vers lui. Il resta assis sur le tapis à quelques mètres, attendant ce que son frère allait faire.
Il n'attendit pas plus longtemps. Retirant son pouce de sa bouche, décidé à affronter la situation dans laquelle il s'était mis, Joshua posa un pied devant l'autre. Ecartant les bras pour assurer son équilibre, il sembla comprendre la manoeuvre à effectuer.
- "Oh, par le Fondateur ! Ma Dame !..." cria de nouveau la gouvernante qui avait abandonné son chiffon.
Anabella leva encore les yeux et faillit lâcher son ouvrage de surprise. Elle vit son cadet, âgé d'à peine un an, debout sur ses courtes jambes tremblantes, avançant à petits pas vers son aîné, qui ne cachait pas sa joie. Son visage était radieux, ses paroles à fois douces et énergiques, et Joshua y répondait avec empressement. Trop peut-être. Il se prit les pieds dans un pli du tapis et tomba du haut de sa petite taille face contre le sol. Clive retint son réflexe premier de voler à son secours, car l'enfant ne s'était apparemment pas fait mal, le tapis étant bien assez épais pour amortir sa chute. Au lieu de cela, il redoubla de conseils de bravoure :
- "Allez, Joshua ! Il faut te relever ! Il faut toujours se relever quand on tombe ! Ca fait pas mal, tu es plus fort que ça ! Tu peux le faire !"
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Le petit garçon, le visage tordu par la déception qu'avait causée sa chute, une petite larme au coin de l'oeil, regarda de nouveau son grand frère, et, bien décidé à l'atteindre, réitéra la même opération délicate que quelques minutes plus tôt. Il raidit ses jambes, prit appui sur ses mains, qu'il frotta un peu comme si elles étaient sales une fois debout, mais ne tourna pas sur lui-même ; cette fois, il se dirigea droit vers Clive sans y réfléchir. Il levait bien ses petits pieds pour ne pas tomber une nouvelle fois. Clive était aux anges ; son frère avait parcouru la moitié de la distance.
Anabella contemplait cette scène sans oser intervenir. Mais ses doigts étaient crispés sur sa robe... Inconsciemment, elle espérait que Joshua se lasse de ce jeu, se laisse tomber à terre pour rejoindre son frère, ou même mieux encore : qu'il retourne à sa place loin de Clive et que celui-ci cesse de sourire bêtement... Une rage sourde qu'elle n'avait encore jamais connue lui fit bouillir les veines. Elwin aimait tellement Clive... Si Joshua se mettait aussi de la partie, elle n'allait pas pouvoir le supporter...
Cet enfant osait lui voler un moment qui aurait du être le sien. C'était vers elle que Joshua aurait du marcher. Elle était sa mère. Ses premiers pas auraient du être pour elle. Pas pour... lui.
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Elle se força à rester calme et à attendre la fin de cette humiliation en silence. Lorsque les doigts de Joshua touchèrent ceux de Clive, le petit, épuisé, se laissa tomber dans les bras de son aîné, qui l'entraîna au sol avec lui, ivre de joie pure. Les deux enfants se roulèrent sur le tapis, comme deux vulgaires garçons de ferme, Clive pressant son petit frère contre son coeur.
- "Tu l'as fait, Joshua ! T'es le plus fort ! Je suis si fier !"
Joshua gloussa de plaisir en tâtonnant le visage de Clive de ses doigts curieux.
- "Claaaaa... Claaaa," répéta-t-il en attrapant l'oreille de son frère.
Ce n'était pas la première fois que Joshua essayait de prononcer son nom mais Clive se sentait beaucoup trop heureux aujourd'hui.
- "Oui. Encore. Vas-y : Claaaaa-iiii...", prononça l'aîné, tenant son petit frère attentif sur ses genoux.
L'archiduchesse n'en supporta pas davantage. Elle se leva et ce fut à ce moment que Clive se rappela de sa présence.
- 'Mère ! Il... il marche !" osa-t-il dire en limitant son enthousiasme.
- "Vraiment ? Merveilleux."
- "Père devrait le savoir, c'est un jour important..."
- "C'est un jour comme les autres. Quand il aura manifesté le pouvoir du Phénix, ce jour-là sera un jour important."
Elle quitta la chambre sans un mot de plus, ni aucun geste maternel envers ses fils, suivie de sa servante.
Elle s'était sentie trahie, mise de côté par ses propres rejetons. Elle n'était pas prête de l'oublier. Mais si Joshua se révélait être l'Emissaire, elle pourrait peut-être lui pardonner.
Peut-être...
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selidren · 2 months
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Eté 1916 - Champs-les-Sims
11/15
A cet égard, l'hôpital de Compiègne ne semble pas si mal. Au milieu de l'horreur, des gardes épuisantes et de la misère des patients qui ne se remettent pas de leurs blessures, Rose en parle comme d'une sorte de havre en dehors du monde, où soignants et patients forment leurs petites sociétés. Des camaraderies naissent de ces endroits, des amitiés (même entre hommes et femmes), et je ne serai pas surprise que des idylles y prennent place. Cotoyer à ce point la laideur doit immuniser aux préjugés sur l'apparence et amener chacun à ne pas juger en s'arrêtant au visage ou au corps.
Transcription :
John « J’avoue que je ne suis pas devenu soldat par choix, c’est peut-être même pour cela que j’ai aussi écopé d’un bras en moins. Au moins, je ne ferai plus jamais rien tomber avec. »
Juliette « Donc vous êtes aussi maladroit avec vos mains qu’avec vos mots. »
John « Vous n’avez pas vu l’immense flaque d’eau dans la chambre ? J’ai renversé le broc sur la table de nuit de Gilles Dumont. J’ai non seulement inondé et fait gondoler le plancher, mais j’ai aussi trempé ses draps et même son matelas. Mademoiselle Lambert a du tout changer il y a à peine une heure. »
Juliette « J’étais dans la chambre 18 ce matin. Ce n’était pas de l’eau qui était répandue sur le sol… J’étais bien trop occupée à oublier l’odeur atroce pour penser à vous. »
John « J’ose penser qu’aucune souillure ne pourrai éroder votre… »
Juliette « Par pitié, si vous comptez parler de mon odeur corporelle, je demande à ma sœur de vous assommer avec de l’éther! »
John « Le Docteur de Chastel est votre sœur ? »
Juliette « Et en plus du reste, vous n’êtes pas observateur pour un sou ? Vous ne trouvez pas que nous nous ressemblons ? »
John « Si, maintenant que vous le dites. »
Juliette « Seigneur... »
John « Gilles va encore se moquer de moi... »
Juliette « Vous êtes vraiment maladroit, c’est bien vrai ! »
John « Il n’arrête pas de rire à la moindre de mes remarques, comme si j’étais involontairement drôle ! C’est à croire que… oh... »
Juliette « Oh… quoi donc ? »
John « Non, je… vous pensez vraiment que je suis mauvais poète ? »
Juliette « C’est la pire déclaration d’amour qu’on m’ait jamais faite, je dois être franche. »
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cellobis · 9 months
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Pq Gay?
Sur la question du genre, il est svt dit qu’il est déterminé à la naissance, qu’il s’affirme à la puberté. Les choses ne sont pas si simplistes. Dans son fameux rapport, Kinsey est clair, considérant qu’une grande part de la population même « normalement » hétérosexuelle est en fait sinon homo, au moins bisexuelle, et si pas dans son comportement, certainement dans ses fantasmes les plus profonds. Faut pas non plus oublier que l’emprise judéo-chrétienne a été castratrice concernant la sexualité au point de la diaboliser, ne lui donnant que deux solutions compatibles avec le sacro-saint salut : soit l’abstinence absolue (pour les célibataires cléricaux ou laïcs), soit le contrôle régulé par le mariage ne permettant à l’acte sexuel de n’avoir lieu rien que dans un but procréatif. Tout le reste ne pouvait qu’être voué aux gémonies, et à l'enfer éternel. Cette hypocrisie a permis pendant des siècles aux religieux de s’acoquiner avec la puissance des États pour contrôler tous les individus au sein des familles, ce afin de légiférer le monde. Attitude pernicieusement mensongère, car il ne faut pas être médecin pour savoir que les corps ont cet impérieux besoin d’exulter par le sexe, très régulièrement tout comme ils ont besoin de respirer, pour vivre et de faire pulser le sang par un cœur battant. L’abstinence n’est pas possible sur toute une vie et provoque toutes les déviances, abus et vices que les autorités ecclésiastiques ont caché sous cape pendant des siècles, enterrant des fœtus sous le sol des basiliques et des couvents, sacrifiant des foultitudes de nones et d’enfants de coeur. Pour s’évader des carcans sociétaux et familiaux, il y avait depuis que le monde existe des maisons des bordels, avec des filles et des garçons, des marins et des poètes, mais comme les Américains aux temps de la prohibition, nos sociétés ont prohibé ces échappatoires, notamment au prétexte du respect hypocrite de la condition féminine qu’il ne fallait plus ni exploiter. Il n’y aura donc plus de « P. respectueuse », J.P. Sartre n’est plus là pour le contredire. Alors le porno a pu s’épanouir sur les sites internet, ouvrant un marché juteux (sans jeu de mots) en enrichissant une maffia sans scrupule, en avilissant bien souvent les corps féminins devenus marchandise. La condition féminine y est avilie, soumise, infériorisée par des tas de mâles dominants qui la pénètrent par tous les orifices, la sodomisant pas que dans le cul , car en plus du sens propre, celui du figuré, l’aspergeant de façon systématiquement dégradante. C’est souvent  à vomir. De façon paradoxale, les sites lesbiens ou gay sont eux beaucoup plus esthétiques. Il y a là aussi des schémas dominants dominés, mais en cherchant un peu, beaucoup de séquences parmi les gays sont bien davantage érotiques que pornos, mettant en valeur de véritables éphèbes et dieux grecs, avec de surcroit beaucoup de respect égalitaire. C’est beau un 69 bien filmé de deux gays qui s’aiment passionnément. Leurs yeux sont égaux, toutes les parts de leurs corps sont égales, sexes, pieds, mains, bras, épaules, jusqu’à leurs âmes. Quand, sans autre possibilité de choix malgré nos hésitations adolescentes, on a été formaté hétéro au XXème siècle où il a fallu attendre 1982 pour être dépénalisé de ses propres penchants jusqu’alors considérés comme pervers alors qu’ils représentent entre 10 et 15 % de tout le monde vivant, et que l’on vienne à s’évader quelques soirs de solitude sur de tels sites, il arrive qu’on découvre de la beauté, de l’esthétique du réconfort, jusqu’à se rassurer sur ce que l’on est vraiment, en communiquant avec des complices. Et donc le dégueulasse n'est pas là où certains le croient. Et donc, il arrive que l’on vire sa cuti, malgré la révolue et vieille éducation des curés, des mères folcoches, des instituteurs armés de règles pour écraser les doigts des gauchers. Ainsi, on finit par se découvrir tel qu’on est, au propre et au figuré, redevenu pur comme notre peau quelle que soit sa couleur ou son odeur
merci de vous
Cell
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