les sons contiennent tout l’été qui est passé, l’espoir qu’il contenait, la douleur qu’il évoquait, la chaleur ardente, sa lumière ; dans l’arrière monde qu’ils édifient, midi devient un trésor de souvenirs brûlant où le dernier se fait le début de la mémoire, le début de ce qui prend fin ; là se ressent encore ce qui n’a plus lieu ; le festin de la disparition est insaisissable