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#mon père était venu me chercher
perduedansmatete · 3 months
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des fois je me rappelle que bowie est mort et c’est nul
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homomenhommes · 5 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 32
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La vie suis son cours, j'emmène Jean chez les " clients " le mercredi, je passe 2 samedis matin sur 3 à coacher son père et à l'enculer avec de temps en temps un extra avec un des gardiens de sa société. Le reste des WE se passe chaud avec souvent le passage d'Eric, de Phil et Luc ou des partouses avec tout le groupe. Le reste du temps, je bosse chez mon patron à lui designer les jardins des ses clients.
La deuxième fois où je suis venu chercher les jumeaux, leur père était là et il m'a fait entrer en attendant qu'ils descendent de leur chambre.
Il m'a questionné un peu sur qui j'étais, mon age et comment était mon copain. Quand je lui ai redit qu'il lui ressemblait beaucoup, il m'a souri. Il m'a questionné après sur ses fils, il voulait savoir si c'était des bons coups au lit. Quand je lui ai dis que de ce coté là c'était de vrais bêtes de sexe et qu'ils en voulaient toujours plus que ce soit en tant qu'actifs que passifs, il m'a dit que ça ne l'étonnait pas vu que lui il devait encore juter deux fois par jour minimum pour être bien ;et qu'il disposait de 4 femelles bien salopes pour se vider les couilles!
Alors que les jumeaux descendaient l'escalier, je me suis tourné et j'ai senti une main qui s'attardait sur ma fesse droite. Ça je ne m'y attendais pas ! je me suis retourné et j'ai croisé le sourire hilare du père. Comme ses fils arrivaient à notre niveau, ils nous a souhaité une bonne journée de baise et m'a fait un clin d'oeil avant que je ne me retourne. J'ai discuté avec les deux garçons et leur ai demandé comment son père avait pris la chose le WE précédent ?
Ils m'ont dit qu'ils avaient eu une discussion franche. Ils lui avaient tout raconté, il avait accepté leur choix et même ils avaient eu l'impression que cela l'intéressait plus qu'intellectuellement ;vu les questions précises qu'il leur avait posé quand au plaisir qu'ils retiraient des mecs par rapport aux meufs! Je leur dis alors qu'en partant il m'avait mis la main au cul. Ils ont éclaté de rire, ils s'y attendaient mais pas si tôt !
Comme je leur demandais si cela ne les gênait pas, ils me dirent que leur père faisait ce qu'il voulait et que ce serait fun si il passait de notre coté. Ils m'assurèrent que pour l'avoir vu souvent à poil, qu'il était aussi bien monté que Marc et aussi bien conservé. Il m'avouèrent qu'une partie de l'excitation de baiser avec Marc était sa ressemblance avec leur père, ce qui leur donnait un semblant d'inceste. Quand je leur ai demandé si cela ne les gênerait pas de baiser avec leur géniteur, ils ont éclaté de rire avant de me dire qu'ils aimeraient bien tester sa bite en duo avec celle de Marc. Ça les intéressait de savoir intimement si la réputation de super baiseur de leur père était véridique. Ils ont ajouté que si je le voulais, ce ne me serait pas dur de le faire basculer vers les mecs, vu qu'il avait fait le tour des meufs depuis longtemps déjà.
Arrivés à la maison nous étions déjà bien chauds. Ce dimanche après midi, nous attendions la venue de Phil et Luc, Eric nous ayant fait faux bond. Comme nous claquions les portières de la voiture de Marc, les deux motos entrèrent dans la cour.
Attiré par le bruit Marc est sorti nous accueillir. Comme presque à chaque fois que nous nous voyons, Phil et Luc avaient acquis de nouveaux équipements. Cette fois ci nous avons pu admirer leurs nouveaux casques Arai. En aparté ils me dirent qu'ils leurs avaient coûté plus de 800 euros pièces ! et il me remercièrent encore pour les deux frères(cf. soumission 15). Quand je leur demande comment cela se passe, ils me disent que le rythme s'est fixé à une fois par semaine, en général une fin d'après midi toujours dans le même hôtel d'affaire et que cela leur assurait un meilleur " salaire " que leurs copains qui bossent chez Mac Do ! ça ne m'étonne pas avec environ 4 passes par mois au tarif que je leur avais négocié ils se font quand même deux fois le SMIC chacun ;pour 8 à 10 heures de " boulot " par mois et sans impôts !!
Je présente les jumeaux et déjà je vois Luc se passer la langue sur ses lèvres. Marc nous envoi au sous sol nous préparer. Dès le passage de la porte Luc et Phil commencent à se déshabiller et ils arrivent à poil aux douches. Je les suis de près veillant à ce que les jumeaux fassent de même.
Alors nous sommes tous sous les douches, un peu serrés (il n'y a que 4 pommes de douches et nous sommes 5), Luc commence à se faire un lavement à l'aide d'un des flexibles équipé d'une canule en inox. Le jumeaux regardent avec intérêt et me demandent à quoi cela sert. Je les laisse deviner et ils comprennent vite quand Luc nous quitte pour les WC. Nous utilisons chacun un flexible différent et les jumeaux avides de tester ça se partagent le 4ème, (pour des raisons d'hygiène, nous les faisons bouillir entre deux utilisations). Les jumeaux se font aux sensations spéciales que procure le lavement. Nous nous rinçons quand Marc arrive. Nous nous séchons vite et il nous dit que nous allons plutôt baiser au " donjon ". je distribues alors les manteaux et les tongs Luc et Phil qui ne connaissaient pas encore ça, trouvent l'idée géniale, les jumeaux ne disent rien mais suivent le mouvement. Arrivés devant la porte de la grange " spéciale ", nous leur disons le fermer les yeux et les faisons entrer. Dans le noir complet, je recommence le petit jeu que j'ai avec chaque nouvel entrant dans le donjon. J'allume progressivement les spots pour faire découvrir les équipements en finissant par illuminer la partie sanitaire.
Les jumeaux restent bouches bées. Marc nous demande de les placer sur les slings centraux. Je pense que leur dimanche va être très instructif ! Après avoir attaché leur membres aux chaînes de suspension, Phil et Luc s'occupent à leur détendre l'anus à grand coup de langue. ils bouffent leurs culs tirant des jumeaux des couinement fort peu virils. De mon coté, à genoux devant Marc, je m'occupe de sa bite lui prodiguant une gorge profonde de ma spécialité. ; ; Quand Marc sent que les Jumeaux sont bien excités et que leurs lécheurs d'anus les certifient prêt pour l'enculage, je Kpote sa belle bite et la graisse. Se plaçant devant Vassili, il pose son gland sur son anus et commence la pénétration. Phil Luc et moi le regardons faire. C'est beau ce moment où une bite majestueuse entre délicatement dans un anus qui se laisse faire gentiment enserrant bien la hampe tout au long de la progression. Vassili halète, il a chaud ! comme Marc se retire puis commence un limage en règle, je me place à la tête du sling et me penche pour rouler une pelle à l'enculé. Sa bouche aspire ma langue et je me bats pour la garder tellement il joue avec d'excitation.
Après 15/20 mn Marc change de jumeau et va saillir Ptior nous disant de faire ce qu'on voulait de Vassili. Il recommence la même pénétration pour ne pas faire de jaloux. Je le suis sur ce nouveau corps pendant que Phil et Luc utilisent Vassili. Du coin de l'oeil, je vois Luc prendre la place de Marc dans son cule et Phil lui remplir la bouche, poussant sa tête en arrière pour entrer ses 19cm.
Quelques instants plus tard, Marc laissait les jumeaux à Luc et Phil et je m'empressais de m'occuper de sa pine après l'avoir débarrassée de son enveloppe caoutchoutée. Pendant que les jumeaux se faisaient tirer, je me suis assis sur la bite de Marc appréciant comme à chaque fois la fermeté de son désir pour moi. L'apothéose se fit quand Mac enculait Vassili et moi, Ptior, pendant que Phil et Luc leur pinaient leurs gorges.
Vassili jouit le premier envoyant sa crème sur les abdos de Luc, Marc se retira en même temps que Luc et leurs deux spermes sont allés se mêler sur le ventre de leur proie. De notre coté la même aventure nous est arrivée et j'ai juté sur Ptior au moment où Phil faisait de même, Ptior ajoutant sa crème l"instant d'après. Avec Luc, j'ai détaché les jumeaux qui sont restés pantelants sur leurs slings, trop cassés pour s'en extraire.
1/4 heure plus tard Marc secouait tout le monde. Nous sommes allés nous laver. Le revêtement noir nous renvoyait notre image comme dans une glace. L'eau brûlante, nous décontracta et je dus couper l'eau pour faire sortir les traînards. Enroulés dans de grands draps de bain, nous sommes allés dans la partie " salon " nous rafraîchir d'une boisson pour sportif, reconstituante. Les jumeaux, curieux demandèrent à Marc quand il essayeraient les autres " agrès " ? Il leur promis que cela viendrait en son temps. J'informais Marc des propos de leur père et de sa main sur mon cul. Il trouva cela très drôle. Il questionna les jumeaux pour savoir s'ils avaient des surnoms car Vassili et Ptior ... Ils nous avouèrent que leur père les appelait Tic et Tac depuis qu'il les avait surpris il y a 4 ans en train de se pomper mutuellement en 69, rapport aux deux écureuils du dessin animé qui aiment tant les noix ! Il fut décidé que nous adopterions ces surnoms.
Puis il les questionna sur leur père. Ils nous en apprirent de belles. Comme ce dernier ne se cachait pas, ils ont très vite su comment faire l'amour à une meuf pour l'avoir vu baiser un bon nombre de femme. C'est lui qui leur avait appris à se masturber en faisant une démonstration sur sa propre bite et qui leur avait fait leur éducation sexuelle à l'aide d'une de ses copines d'un soir.
Le " groupe " se compose maintenant de 3 salopes passives (Jean, Ric et Pierre) de 5 actifs/passifs (Phil, Luc, Tic, Tac et moi) et de 2 actif purs (Marc et Eric), Marc pense alors que le père de Tic et Tac équilibrerait bien en intégrant en 3ème actif pur. ;C'est décidé, quand je raccompagnerai les jumeaux ce soir, j'en profiterai pour tester ses envies de mec. Ils nous disent que dès leur arrivée, ils nous laisserons seuls pour que nous soyons plus à l'aise en prétextant des devoirs à faire.
JARDINIER
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lalignedujour · 8 months
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J'ai eu une enfance heureuse. Des parents fonctionnel·les. Je n'ai pas grand chose à soigner, à part, comme tout le monde, le patriarcat (binarité, hiérarchisation, mysogynie, culture du viol, masculinité, monogamie, hétéronormativité). Et c'est pas trop trop la faute de mes parents, sauf celle de me laisser regarder des productions audiovisuelles.
Quand je partais en vacances seul·e avec ma mère, le premier matin, je me levais dans un drap emmêlé dans un lit trop grand. Je sortais doucement de mes rêves, je ne savais pas où j'étais, et puis juste avant de me souvenir où je pouvais être, j'ouvrais les yeux. Pour la surprise. Des voix familières venaient du salon, de la cuisine, je n'entendais pas le contenu, et j'aurais été bien incapable de le comprendre. Mais j'entendais les intonations, différentes de celles de la maison, ou plutôt si, elles me rappelaient quand ma mère était au téléphone avec sa famille. Il y avait aussi des bruits de métal, d'ouverture de frigo. Les rideaux filtraient un soleil plus fort qu'à la maison. Les tissus, les tapis, avaient une odeur de poussière différente. Peut-être que les bactéries dans les fibres sont différentes quand les tissus ont pris beaucoup de rayons UV, ou de vapeurs d'huile d'olive et de concentré de tomate.
J'avais dormi avec ma mère. C'était comme ça pendant les vacances dans la maison de son père. Je m'endormais seul·e et je me réveillais seul·e, mais j'avais dormi avec elle. Je la croyais sur parole.
Elle passait dans la chambre alors que j'étais réveillé·e. Elle me "réveillait" officiellement. Elle me réveillait avec sa voix douce, puis je l'entendais ensuite plus loin de moi tout le reste de l'été. Elle parlait arabe, je ne comprenais pas. Même avec moi, elle parlait parfois arabe, elle voyait que je ne comprenais pas, alors, un peu déçue, elle reprenait en français. Je comprenais.
Je me sentais autorisé·e à me lever, regarder un peu les toits par la fenêtre, les mêmes toits desquels semblaient venir les appels à la prière.
J'allais dans la cuisine. Je croisais mes cousines. Et l'été commençait vraiment.
Il y avait donc la première génération dans la cuisine. Et j'étais avec la deuxième génération, la mienne, celle qui ne comprend pas non plus l'arabe, et regarde plutôt KD2A sur France 2 en mangeant de la pastèque et des céréales pour le petit-déjeuner. Ça me faisait plaisir d'être près d'elles. La veille au soir, c'est mon oncle qui est venu nous chercher à l'aéroport, elles dormaient déjà. Je n'aurais pas pu passer l'été avec des gens aux peaux vieilles. Je les regardais, et ce que j'aimais chez elles, c'était vraiment leur peau élastique. Des peaux d'enfant, d'ado, semblables à la mienne. Les adultes avaient des peaux abîmées qui sentent de plus en plus mauvais. J'y ai été jusqu'à mes 17 ans.
Aujourd'hui, c'est son anniversaire. Je l'appelle au téléphone. Moi, j'ai changé de voix parce que j'ai 34 ans, deux fois 17. Mais elle, non. C'est la même voix qui me demande des nouvelles de mon ex (on est séparé·es depuis trois ans et elle le sait), qui me demande si j'ai mon enfant à côté (ça fait deux ans que je ne l'ai jamais le mardi et elle le sait), qui me demande si je travaille tout l'été ou si je prends quelques jours (ça fait un an que je ne travaille plus, et elle le sait).
J'ai pourtant eu une enfance heureuse.
La mère de ma mère est morte quand ma mère avait 17 ans. Moi non. Elle est là, et je constate cette nouvelle version de ma mère.
C'est pourtant la même voix, dix-sept ans après.
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alain-keler · 5 months
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Journal du vendredi 8 décembre 2023.
Gaza 2005. Suite avec des extraits de mon journal de bord.
Mercredi 24 août.
« Return to the Gush, return to the Gush ! », ça pourrait être le titre d’une chanson.
La navette de l’IDF (Armée israélienne) nous emmène d’Eshkol vers Gush Katif. C’est certainement mon dernier voyage là-bas, au moins sous contrôle israélien, et j’en suis ému. Je ne sais pas si c’est pour ce que représente ce retrait ou pour une histoire qui se termine pour Israël, ou encore pour moi la fin de quelque chose qui a commencé à Yamit** il y a vingt-trois ans, ou alors l’épilogue d’un moment fort, ou tout à la fois.
 Démolitions à Gadid et à Atzmona. C’est très rapide de détruire une maison. Il suffit de 2 bulldozers, un de chaque côté de la maison. L’un d’entre eux est armé d’un gigantesque marteau pilon assène des coups violents pour casser les structures des habitations, et l’autre avec sa benne démolie ce qui est moins solide, puis ramasse les débris.
 Quelques minutes à peine suffisent pour effacer les traces d’une vie. Bruit, poussière et l’on passe à une autre maison. Le rythme est très soutenu et tout sera très vite terminé.
 À Newe Dequalim, où nous nous rendons ensuite, la destruction n’a pas encore commencé. Je demande à l’officier de presse qui nous accompagne si je peux aller chercher dans la maison où je logeais pendant les évènements la boite à savon que j’ai oublié lors de ma dernière douche. Cette boîte à savon bleu clair, moche et bon marché, j’y tiens. Je l’ai trouvé dans la maison de mes parents lorsque j’étais en train de la vider.
 L’officier de presse, d’origine française ou belge était plutôt du genre grand-père avec ses petits-enfants (nous, les journalistes, et les soldats et soldates présents dans le bus). Il accepte et demande au chauffeur de la navette d’aller vers la maison. Je les dirige, car aucun n’est jamais venu ici. La boite à savon est là, et tous se réjouissent pour moi. 
 Dans le Haaretz d’aujourd’hui, Amira Hass a écrit un article intitulé « the remaining 99.5 percent » les 95% qui restent. Elle y écrit notamment à propos des colons : " Quel talent cela prend de vivre pendant trente-cinq ans dans un parc florissant, au milieu de villas splendides juste à vingt mètres des camps de réfugiés surpeuplés et suffocants. Quel talent cela prend d’allumer des arroseurs automatiques (sprinklers) pour arroser des pelouses pendant que juste à côté vingt mille personnes dépendent d’une distribution d’eau par des camions… Pour le bénéfice de 0,5% de la population de la bande de Gaza, la vie des autres 99.5% est totalement désorganisée et détruite. Et c’est aussi surprenant comment la plupart des autres israéliens, qui ne sont pas allés coloniser la terre, ont vécu la réalité et n’ont pas demandé que leur gouvernement mette une fin à ceci- avant les quassam*.
* La roquette Qassam (ou Kassam) est un nom générique pour une famille de roquettes fabriquées dans des usines ou des ateliers dans la bande de Gaza dont la portée peut varier d'une dizaine à une quinzaine de kilomètres selon les versions.
** Yamit était la plus grande colonie israélienne dans le Sinaï égyptien. Elle fut évacuée et rendue aux égyptiens en avril 1982 après la signature d'un traité de paix entre les deux pays. J'étais présent pour l'évacuation.
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quentinyhk · 7 months
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La nuit de décembre d'Alfred de Musset [XIXème siècle]
LE POÈTE
Du temps que j'étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s'asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Son visage était triste et beau : À la lueur de mon flambeau, Dans mon livre ouvert il vint lire. Il pencha son front sur sa main, Et resta jusqu'au lendemain, Pensif, avec un doux sourire.
Comme j'allais avoir quinze ans Je marchais un jour, à pas lents, Dans un bois, sur une bruyère. Au pied d'un arbre vint s'asseoir Un jeune homme vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Je lui demandai mon chemin ; Il tenait un luth d'une main, De l'autre un bouquet d'églantine. Il me fit un salut d'ami, Et, se détournant à demi, Me montra du doigt la colline.
À l'âge où l'on croit à l'amour, J'étais seul dans ma chambre un jour, Pleurant ma première misère. Au coin de mon feu vint s'asseoir Un étranger vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Il était morne et soucieux ; D'une main il montrait les cieux, Et de l'autre il tenait un glaive. De ma peine il semblait souffrir, Mais il ne poussa qu'un soupir, Et s'évanouit comme un rêve.
A l'âge où l'on est libertin, Pour boire un toast en un festin, Un jour je soulevais mon verre. En face de moi vint s'asseoir Un convive vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Il secouait sous son manteau Un haillon de pourpre en lambeau, Sur sa tête un myrte stérile. Son bras maigre cherchait le mien, Et mon verre, en touchant le sien, Se brisa dans ma main débile.
Un an après, il était nuit ; J'étais à genoux près du lit Où venait de mourir mon père. Au chevet du lit vint s'asseoir Un orphelin vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Ses yeux étaient noyés de pleurs ; Comme les anges de douleurs, Il était couronné d'épine ; Son luth à terre était gisant, Sa pourpre de couleur de sang, Et son glaive dans sa poitrine.
Je m'en suis si bien souvenu, Que je l'ai toujours reconnu À tous les instants de ma vie. C'est une étrange vision, Et cependant, ange ou démon, J'ai vu partout cette ombre amie.
Lorsque plus tard, las de souffrir, Pour renaître ou pour en finir, J'ai voulu m'exiler de France ; Lorsqu'impatient de marcher, J'ai voulu partir, et chercher Les vestiges d'une espérance ;
À Pise, au pied de l'Apennin ; À Cologne, en face du Rhin ; À Nice, au penchant des vallées ; À Florence, au fond des palais ; À Brigues, dans les vieux chalets ; Au sein des Alpes désolées ;
À Gênes, sous les citronniers ; À Vevey, sous les verts pommiers ; Au Havre, devant l'Atlantique ; À Venise, à l'affreux Lido, Où vient sur l'herbe d'un tombeau Mourir la pâle Adriatique ;
Partout où, sous ces vastes cieux, J'ai lassé mon coeur et mes yeux, Saignant d'une éternelle plaie ; Partout où le boiteux Ennui, Traînant ma fatigue après lui, M'a promené sur une claie ;
Partout où, sans cesse altéré De la soif d'un monde ignoré, J'ai suivi l'ombre de mes songes ; Partout où, sans avoir vécu, J'ai revu ce que j'avais vu, La face humaine et ses mensonges ;
Partout où, le long des chemins, J'ai posé mon front dans mes mains, Et sangloté comme une femme ; Partout où j'ai, comme un mouton, Qui laisse sa laine au buisson, Senti se dénuder mon âme ;
Partout où j'ai voulu dormir, Partout où j'ai voulu mourir, Partout où j'ai touché la terre, Sur ma route est venu s'asseoir Un malheureux vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Qui donc es-tu, toi que dans cette vie Je vois toujours sur mon chemin ? Je ne puis croire, à ta mélancolie, Que tu sois mon mauvais Destin. Ton doux sourire a trop de patience, Tes larmes ont trop de pitié. En te voyant, j'aime la Providence. Ta douleur même est soeur de ma souffrance ; Elle ressemble à l'Amitié.
Qui donc es-tu ? - Tu n'es pas mon bon ange, Jamais tu ne viens m'avertir. Tu vois mes maux (c'est une chose étrange !) Et tu me regardes souffrir. Depuis vingt ans tu marches dans ma voie, Et je ne saurais t'appeler. Qui donc es-tu, si c'est Dieu qui t'envoie ? Tu me souris sans partager ma joie, Tu me plains sans me consoler !
Ce soir encor je t'ai vu m'apparaître. C'était par une triste nuit. L'aile des vents battait à ma fenêtre ; J'étais seul, courbé sur mon lit. J'y regardais une place chérie, Tiède encor d'un baiser brûlant ; Et je songeais comme la femme oublie, Et je sentais un lambeau de ma vie Qui se déchirait lentement.
Je rassemblais des lettres de la veille, Des cheveux, des débris d'amour. Tout ce passé me criait à l'oreille Ses éternels serments d'un jour. Je contemplais ces reliques sacrées, Qui me faisaient trembler la main : Larmes du coeur par le coeur dévorées, Et que les yeux qui les avaient pleurées Ne reconnaîtront plus demain !
J'enveloppais dans un morceau de bure Ces ruines des jours heureux. Je me disais qu'ici-bas ce qui dure, C'est une mèche de cheveux. Comme un plongeur dans une mer profonde, Je me perdais dans tant d'oubli. De tous côtés j'y retournais la sonde, Et je pleurais, seul, loin des yeux du monde, Mon pauvre amour enseveli.
J'allais poser le sceau de cire noire Sur ce fragile et cher trésor. J'allais le rendre, et, n'y pouvant pas croire, En pleurant j'en doutais encor. Ah ! faible femme, orgueilleuse insensée, Malgré toi, tu t'en souviendras ! Pourquoi, grand Dieu ! mentir à sa pensée ? Pourquoi ces pleurs, cette gorge oppressée, Ces sanglots, si tu n'aimais pas ?
Oui, tu languis, tu souffres, et tu pleures ; Mais ta chimère est entre nous. Eh bien ! adieu ! Vous compterez les heures Qui me sépareront de vous. Partez, partez, et dans ce coeur de glace Emportez l'orgueil satisfait. Je sens encor le mien jeune et vivace, Et bien des maux pourront y trouver place Sur le mal que vous m'avez fait.
Partez, partez ! la Nature immortelle N'a pas tout voulu vous donner. Ah ! pauvre enfant, qui voulez être belle, Et ne savez pas pardonner ! Allez, allez, suivez la destinée ; Qui vous perd n'a pas tout perdu. Jetez au vent notre amour consumée ; - Eternel Dieu ! toi que j'ai tant aimée, Si tu pars, pourquoi m'aimes-tu ?
Mais tout à coup j'ai vu dans la nuit sombre Une forme glisser sans bruit. Sur mon rideau j'ai vu passer une ombre ; Elle vient s'asseoir sur mon lit. Qui donc es-tu, morne et pâle visage, Sombre portrait vêtu de noir ? Que me veux-tu, triste oiseau de passage ? Est-ce un vain rêve ? est-ce ma propre image Que j'aperçois dans ce miroir ?
Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse, Pèlerin que rien n'a lassé ? Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse Assis dans l'ombre où j'ai passé. Qui donc es-tu, visiteur solitaire, Hôte assidu de mes douleurs ? Qu'as-tu donc fait pour me suivre sur terre ? Qui donc es-tu, qui donc es-tu, mon frère, Qui n'apparais qu'au jour des pleurs ?
LA VISION
- Ami, notre père est le tien. Je ne suis ni l'ange gardien, Ni le mauvais destin des hommes. Ceux que j'aime, je ne sais pas De quel côté s'en vont leurs pas Sur ce peu de fange où nous sommes.
Je ne suis ni dieu ni démon, Et tu m'as nommé par mon nom Quand tu m'as appelé ton frère ; Où tu vas, j'y serai toujours, Jusques au dernier de tes jours, Où j'irai m'asseoir sur ta pierre.
Le ciel m'a confié ton coeur. Quand tu seras dans la douleur, Viens à moi sans inquiétude. Je te suivrai sur le chemin ; Mais je ne puis toucher ta main, Ami, je suis la Solitude.
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[Illustration dessinée par le peintre Eugène Lami au XIXème siècle.]
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dirtymindsd · 10 months
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𝙲𝚘𝚕𝚒𝚗𝚎 𝙽𝚘𝚛𝚊 𝙻𝚒𝚕𝚊 𝚂𝚊𝚕𝚟𝚊𝚝𝚘𝚛𝚎 𝙼𝚒𝚔𝚊𝚎𝚕𝚜𝚘𝚗
Espèce : Jaguar Garou Naissance : [06 ~ 03 ~ 1920] Nouvelle Orléans Histoire : J'ai été abandonner à la naissance dans une forêt, un jour un vampire m'a trouvé, ce que je ne savais pas c'est qu'il était un servant de Klaus Mikaelson, il m'a emmené avec lui pour m'élever comme sa propre fille, le problème c'est que pour lui j'avais une odeur horrible vu que je suis une louve alors à l'âge de 8 ans il m'a dit d'aller me cacher dans la forêt pour jouer à cache-cache et il ne soit jamais venu me chercher. J'ai appris à me débrouillais toute seule pendant 10 ans et un jour un vampire ma mère m'a découvert, elle m'a emmener avec elle, elle m’a appris la vie tout simplement. Un jour j'ai rencontré une femme dans la forêt qui m'a dit que j'étais dangereuse, elle m’a mordu quand j'ai voulu partir sauf que maintenant je ne suis plus une louve normal, il ne faut pas que les gens le sache sinon c'est sûr il me tuerons, cette femme n'étais pas une louve ni un vampire, elle était un jaguar garou me demander pas comment je n'en sais rien mais elle ma mise son virus et maintenant je suis un jaguar garou je suis un monstre. Ma mère est Eléonora Salvatore et mon père est Klaus Mikaelson. Situation : Célibataire & Maman & Future Maman
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marie-swriting · 8 months
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Plus De Temps Avec Toi - Robin Buckley
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Stranger Things Masterlist
Speak Now TV Masterlist
Résumé : Tu rencontres Robin à une soirée.
Warnings : soirée, fluff, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2.3k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Enchanted (Taylor's Version) - Taylor Swift
Un nœud au ventre, Robin entre dans la maison de Steve où la musique bat déjà son plein. Elle passe entre plusieurs adolescents, dont certains couples en train de s’embrasser - ou plutôt, en train de se manger le visage. Robin tente de ne pas y prêter attention et cherche son ami du regard. Quand elle le trouve, elle appelle son nom. Steve se retourne et lui fait un sourire.
-Tu es venue, finalement ! Tu vas voir, tu vas t’amuser.
-J’en suis pas si sûre. Je ne connais pas grand monde, contredit-elle nerveusement.
-Justement, il faut que tu fasses des rencontres ! Tu restes dormir là ce soir et je te ramène chez toi le lendemain ?
-Non, mon père vient me chercher à minuit.
-Sérieusement ? demande Steve en levant les yeux au ciel.
-Ecoute, c’était la condition pour que je puisse venir à ta soirée ! Sois content que je sois là, j’aurais pu ne pas insister quand ils m’ont dit “non” la première fois. 
-Essaye d’en profiter un maximum, alors.
-Ouais, je sais pas trop.
-Ça va bien se passer, Robs, la rassure-t-il en posant une main sur son épaule. Et si ça devient trop, tu peux toujours venir me trouver ou aller t’isoler dans ma chambre.
-Et tomber sur un couple à moitié nu, si ce n’est pire ? Non ! s’exclame Robin en secouant la tête.
-J’ai fermé ma chambre et celle de mes parents. La clé est dans le tiroir du meuble du couloir, chuchote Steve dans l’oreille de Robin. 
-Quelle cachette ! rigole-t-elle.
-Tu peux critiquer, mais les gens sont trop bourrés pour y penser. Faut que j’aille m’occuper des boissons, va sur la piste de danse, éclate-toi ! 
“Éclate-toi”.
Robin se répète ces mots dans sa tête alors qu’elle regarde les adolescents du coin de la pièce. Malgré les musiques entraînantes, elle n’ose pas poser un pied sur la piste de danse improvisée dans le salon de Steve. Elle n’a pas envie de passer pour la fille qui n’a pas d’amis en dansant seule. Elle ne se sent déjà pas à sa place. Il vaut mieux qu’elle se fasse oublier plutôt qu’elle attire l’attention sur elle. 
Robin essaye de chercher Steve du regard et elle le trouve très proche d’une fille du lycée, alors elle préfère le laisser tranquille. Ne voulant pas rester statique, Robin va se servir une boisson et grignoter un peu. Quand un peu plus de monde la rejoint pour se rassasier, Robin décide de s’en aller, son verre toujours en main. Cette fois, elle ne s’arrête pas dans le salon et sort. Elle espérait un peu de calme, cependant, les personnes sautant dans la piscine lui font comprendre qu’elle doit aller autre part. Robin soupire et finit par monter dans la chambre de Steve après avoir récupéré la clé.
Robin regarde la chambre de son ami, découvrant les quelques affiches et affaires de cours traînant sur son bureau. La musique étouffée par la porte fermée, Robin s’allonge sur le lit et profite du calme. 
Robin reste sur le lit à boire son verre doucement jusqu’à ce qu'elle entende quelqu’un frapper à la porte. Elle n’a pas le temps de répondre que la personne entreouvre la porte et rapproche sa tête de la fente sans regarder à l’intérieur de la pièce.
-S’il vous plaît, dites-moi que vous n’êtes pas nus, dis-tu, les yeux fermés.
-Euh, je suis habillée, informe Robin en se rassayant, perdue. 
-Et l’autre personne ?
-Il n’y a que moi.
-Vraiment ? t’exclames-tu avant de rentrer. Oh, Dieu merci ! J’avais peur qu’un couple ait trouvé la cachette infiaible de Steve ou qu’il ait dit où était la clé à quelqu’un d’autre.
Robin reste d’abord silencieuse en te voyant. Elle ne pense pas être dramatique quand elle se dit que tu es la plus belle fille qu’elle ait vu de toute sa vie. Rapidement, Robin essaye d’arranger ses cheveux qui sont légèrement décoiffés à cause du coussin.
-Désolée, je ne savais pas que quelqu’un d’autre voulait venir, s’excuse-t-elle en parlant vite. Steve m’a dit que je pouvais venir ici si besoin. Je ne voulais pas…
-Hey, il n'y a pas de problème, la coupes-tu avec un sourire. Si Steve t’a dit que tu pouvais venir, c’est qu’il te fait confiance. Ça te dérange si je te tiens compagnie ? J’aimerais souffler pendant quelque temps, expliques-tu en te grattant la nuque.
-Pas de soucis, tu peux rester. Je ne vais pas t’interdire de rester là.
Tu refermes la porte derrière toi et viens t'asseoir à côté de Robin. Tu la dévisages rapidement du regard, essayant de savoir si tu la connais. Robin est mal à l’aise, ayant l’impression d’être passée au microscope. Un million de scénarios fusent dans sa tête où elle pense que malgré ton apparence gentille, tu vas sûrement la virer. Quand tu as fini de l’analyser, tu lui souris : 
-Je ne crois pas qu’on s’est rencontrées auparavant.
-Je m’appelle Robin. 
-Robin Buckley ? Tu es celle qui travaille avec Steve à Ahoy Scoops ? Enfin, travaillais avec lui, demandes-tu avec enthousiasme.
-Oui, c’est moi, mais je travaille encore avec lui. On va commencer un job à Family Video dans deux jours, informe-t-elle avec les joues rouges. 
-C’est ce qu’il m’a dit. Je suis contente d’enfin de te rencontrer. Steve n’a pas arrêté de me parler de toi. Tu lui as donné plusieurs leçons d’humilité, il en avait besoin, rigoles-tu avant de lui tendre ta main qu’elle serre. Je suis Y/N.
-Je ne crois pas t’avoir déjà vu au lycée et j’ai l’impression que tu connais Steve depuis longtemps donc, c’est bizarre. Tu dois forcément faire partie des populaires.
-Loin de là, t’exclames-tu en ouvrant grand les yeux. Je ne suis pas d’ici, en fait. Pour faire court, ma grand-mère est sa voisine et je viens la voir pendant un mois durant l’été. Steve et moi, on est amis d’enfance. C’est aussi la raison pour laquelle je me cache souvent ici durant ses soirées, je ne connais pas grand monde.
-Moi non plus.  
-Tu fais partie de la fanfare du lycée, c’est ça ? questionnes-tu, intéressée. 
-Ouais, je joue de la trompette. C’est pas exactement le truc populaire, mais j’aime bien.
-C’est trop cool ! Tu pourrais me jouer quelque chose un jour ? 
-Si tu veux. Tu as une chanson en tête ?
-Celle que tu préfères.
Robin ne sait pas vraiment si ta requête est sérieuse ou si tu veux juste être polie, mais elle pense déjà à ce qu’elle pourrait te jouer. Elle espère qu’elle pourra te proposer une date dans les prochains jours, voulant t’impressionner. 
-Et toi, si tu ne fais pas partie des populaires de ton lycée, qu’est-ce que tu fais ?
-Du théâtre. Comme toi, j’aime bien, même si c’est un peu mis de côté. 
-J’aimerais bien venir te voir jouer un jour, admet Robin en évitant ton regard. 
-Eh bien, il faudra qu’on s’organise ça, dis-tu en posant ta main sur la sienne. 
Vous vous regardez dans les yeux pendant quelques secondes. Robin s’apprête à parler quand les premières notes de Saving All My Love For You de Whitney Houston commencent. Tu la devances avant qu’elle ait pu sortir un son : 
-Oh ! C’est ma chanson préférée ! Tu veux bien danser avec moi ? demandes-tu après t’être levée, ta main est toujours dans la sienne.
-Je ne sais pas vraiment danser, refuse Robin, embarrassée.
-Je vais te montrer, c’est simple !
Tu tends ton autre main à Robin. Un sourire au visage, elle la saisit et se lève. Tu la rapproches de toi et poses ses mains sur tes épaules. Tu places les tiennes sur sa taille. Tu lui souris, espérant calmer sa nervosité. Tu lui montres les premiers pas puis, vous dansez tranquillement. 
Robin t’écrase les pieds quelques fois, mais tu la rassures en disant qu’elle se débrouille bien pour une première. Pendant que la chanson continue, tu admires les traits de son visage, ses yeux bleus, ses taches de rousseurs et enfin ses magnifiques cheveux légèrement bouclés. Robin tente de faire de même, mais ton regard posé sur elle la rend un peu plus stressée donc elle détourne les yeux. À un moment, tu la fais tourner. Surprise, Robin est sur le point de tomber, mais tu la retiens juste à temps. Vous rigolez avant de reprendre votre danse, vos visages séparés par quelques centimètres.
Quand la chanson touche à sa fin, vous restez une seconde dans les bras de l’autre avant de vous séparer. 
-Tu es une bonne partenaire de danse, déclares-tu en replaçant une mèche derrière son oreille.
-Je pense que tes pieds ont une autre opinion, rigole Robin.
-Peut-être, mais c’est une bonne chose, on doit continuer de danser jusqu’à ce qu’ils changent d’avis. 
Tu t’éloignes de Robin et tu vas ouvrir la fenêtre, laissant entrer la fraîcheur de la nuit. Robin te rejoint, s’adossant contre le rebord avec toi. En dessous, vous pouvez voir quelques amis de Steve bourrés rigoler, danser ou encore nager dans la piscine. 
Sous le ciel étoilé, vous profitez de la présence de l’autre et apprenez un peu plus à vous connaître. Les conversations se font facilement sans de silences gênants. Vous avez l’impression d’être proches depuis toujours. C’est officiellement la première fête de Steve où tu t’amuses le plus et tout ça, grâce à la présence de Robin.
Après avoir passé un bon moment à parler, tu as besoin d’aller aux toilettes alors tu t’excuses auprès de Robin avant de quitter la pièce. Robin sent son sourire grandir en réalisant que cette soirée se passe mieux que ce qu’elle aurait pensé. Certes, elle n’a pas sociabilisé avec les personnes de son lycée, elle s’est isolée, mais elle t’a rencontré et elle a tout de suite adoré ta personne. Elle ne souhaite qu’une chose : continuer à te parler. Elle réfléchit à d’autres questions qu’elle pourrait te poser quand Steve fait son apparition.
-Hey, Robin ! Ton père est arrivé. 
-Oh, tu peux lui dire que j’arrive dans cinq minutes, demande Robin, espérant te revoir une dernière fois avant de partir.
-Il avait l’air un peu pressé. Et j’ai mis au moins dix minutes à te trouver, donc tu devrais te dépêcher.
Robin pèse le pour et le contre pendant quelques secondes avant d’accepter, sachant que son père peut être impatient. 
-Bon, d’accord. J’y vais. Salut, Steve.
En quittant la chambre, Robin a espoir de te trouver sur le chemin, mais quand elle dépasse la porte d’entrée, elle doit se faire à l’idée qu’elle doit partir sans te dire au revoir. Robin se dit qu’elle doit absolument te parler à nouveau pour au moins s’excuser d’être partie aussi vite. Elle ne veut pas que tu penses que cette soirée ne compte pas pour elle. 
Dans la voiture de son père, Robin regarde à travers la fenêtre le paysage défiler pendant qu’elle repense à la soirée. Malgré elle, elle rougit quand votre slow se rejoue dans sa tête. Elle a aimé votre proximité, même si le stress la rongeait de l’intérieur. Tout le long du chemin, elle n’a que toi en tête, se demandant si tu as ressenti la même chose qu’elle. Elle se demande également si tu sais à quel point elle a été heureuse de te rencontrer. Elle ne peut empêcher son imagination de divaguer et espérer d’avoir plus de temps avec toi. Après tout, elle doit te montrer ses talents de musicienne et toi de comédienne.
Cette nuit-là, Robin a mis du temps à s’endormir, ses pensées étant occupées par ta présence. Elle a même déjà cherché quelle chanson te jouer. Elle ignore encore combien de temps tu vas rester à Hawkins, mais elle espère qu’elle a encore quelques jours. Elle doit te revoir, peu importe quand. Peut-être qu’elle a trop d’espoir te concernant. Elle aimerait que cette soirée soit le début de quelque chose et non pas quelque chose qui a déjà une fin. Cependant, qui dit que tu as ressenti la même chose qu’elle ? Peut-être que tu es déjà amoureuse de quelqu’un d’autre ? Elle souhaite de tout cœur que tu n’as pas quelqu’un qui t’attend dans ta ville. Ses espoirs sont sûrement vains, mais elle ne peut s’en empêcher ; cette soirée était unique. Elle compte pour Robin alors elle doit bien compter pour toi aussi. 
Quand Robin retrouve Steve pour son premier jour à Family Video deux jours plus tard, Robin sait qu’elle doit lui poser des questions à propos de toi. Tu n’as toujours pas quitté son esprit et Steve est la seule personne qui peut lui fournir les informations dont elle a besoin. Cependant, elle ne veut pas faire comprendre à son ami que tu lui as tapé dans l'œil, donc elle veut la jouer discrète. C’est pourquoi elle attend que Steve lui donne l’occasion parfaite, ce qu’il finit par faire après plusieurs heures : 
-Alors, tu t’es bien amusée à ma fête ?
-Etonnement, oui ! J’ai passé la soirée avec ton amie Y/N. Elle est super sympa, affirme Robin en tentant de cacher son sourire idiot.
-Ouais, c’est vrai qu’elle est géniale.
-Elle est encore ici ? Elle voulait qu’on fasse des trucs ensemble, je ne sais pas si elle t’a dit, déclare-t-elle nonchalamment.
-Elle est partie aujourd’hui, en fait.
-Oh, j’avais un espoir de la revoir, murmure-t-elle, cachant sa déception. 
-T’inquiète pas, elle revient souvent pour voir sa grand-mère, la rassure Steve avant de mettre la main dans la poche de son jean. D’ailleurs, tant que j’y pense, elle m’a demandé de te donner ça, informe-t-il en montrant un papier plié en deux avec son nom dessus. 
Avec hâte, Robin le prend des mains de Steve et le met dans sa poche. Elle prend une boîte remplie de cassettes à côté d’elle et dit à Steve qu’elle va aller les ranger. 
Quand Robin est cachée dans l’allée des films d’horreur, elle repose la boîte et ouvre le mot que tu lui as écrit où elle découvre ton adresse ainsi que ton numéro. Son sourire monte jusqu’à ses oreilles quand elle voit le petit mot que tu as ajouté à la fin :  
“J’espère que tu n’as pas oublié que tu me devais une chanson et moi une pièce alors, gardons contact.
La soirée qu’on a passée était parfaite, j’ai été enchantée de te rencontrer. 
Y/N.”
Stranger Things Masterlist
Speak Now TV Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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meilleurlivre-kifflire · 11 months
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Une vie que j’ai voulue me dira-t-on ? Oui, la vie de famille que j’ai toujours voulue quand je suis tombée enceinte à mes dix-huit ans de mon petit ami. Celui qui a fini par devenir mon époux, ne voulant pas négliger ses obligations envers moi. Un rêve magnifique qui durera une dizaine d’années, et qui sera une fois de plus embellit par la venue de notre fils Noah, dix ans après. Mais notre petit garçon souffrant de trouble du spectre de l’autisme (TSA) sera peut-être la porte qui me sort de ce rêve où je m’étais bien enlisé.
Un rêve où j’ai passé vingt ans de ma vie à vivre dans l’ombre de toute ma famille que j’aime plus que tout, mais qui ne me comble pas.
Une soirée, un nuit innocente pour moi me montrera que même du haut de mes trente-huit ans, je suis toujours une femme et non cette femme flétrie par le temps et dévouée à sa famille plus que tout.
Mais qu’en est-il de cette innocence d’une nuit quand elle revient sans crier gare dans ma vie ? Cet étudiant en psychologie du langage chez les enfants n’est autre que ce barman avec qui j’ai retrouvé mes vingt ans…
Lire le livre complet ici.
Chapitre 2 Routines
Shana
- Chérie, tu as vu ma veste noire ? Me demande James en apparaissant dans la cuisine, tout en faisant les derniers boutons de manchette de sa chemise blanche.
- Elle doit être dans la penderie non ? Lui répondé-je en achevant de mettre les œufs pas trop cuit dans l’assiette de Clara, qui va finir par rater son bus si elle ne se dépêche pas.
- Je ne l’ai pas vue. M’informe James et je soupire comme tous ces matins, où je cours de tous les côtés de la maison pour trouver ce qu’ils ne voient pas avec leurs propres yeux.
James était un grand footballeur du temps où nous étions au lycée, mais ma grossesse a mis un terme à ses rêves comme aux miens. Aujourd’hui, il travaille dans un bureau d’assurance la plus connue de L’Illinois, et moi, je suis juste devenue une femme au foyer ; laissant derrière moi mon plaisir pour la dance.
Nous voilà donc à l’aube de notre vingtième anniversaire de mariage, où je cours dans les escaliers de la maison en percutant presque le bac de jouets de Noa qui traine, à aller chercher sa veste noire. Comme je le pensais, celle-ci se trouve dans la penderie. Je l’attrape sur son ceintre, et je sors de la chambre en passant devant celle de notre fille Clara.
Je m’arrête en regardant notre grande fille, finir de se maquiller. Comme je lui ai toujours appris, un maquillage léger fera ressortir la couleur de ses magnifiques grands yeux bleu. Bien que je suis plus grande qu’elle, nous ne pouvons pas nier le fait que nous soyons mère et fille quand nous nous promenons dans les rues. Il faut dire que notre crinière blonde dont nous sommes fières toutes les deux, les aide à le savoir. La seule chose que ma belle Clara n’apprécie pas, c’est qu’on fasse l’amalgame sur le fait que nous soyons sœurs…
- Ma chérie, dépêche-toi. Finis-je par lui dire sentant l’odeur du pain grillé monter jusqu’à l’étage. Je file à nouveau dans les escaliers, où je retrouve James avec sa tasse de café en main, prenant ses mocassins dans l’armoire.
- Tu es un amour. Me fait-il quand je lui montre la veste en me pinçant les lèvres, retenant mon envie de lui dire d’ouvrir les yeux. James sourit, et il prend la veste de ma main en posant un baiser sur mes lèvres qui sont sèches.
- Tu piques. Lui fais-je remarquer.
- Ma patronne trouve que cela me donne un air plus convaincant. Me rétorque-t-il et un pincement se forme dans ma poitrine, comme à chaque fois qu’il parle de sa patronne. Une grande brune qui a hérité de la compagnie de son père. Le genre de femmes que je ne supporte pas, qui a tout pour elle, et ne connait rien de la contrainte familiale. Contrainte qui me rappelle dans la cuisine d’ailleurs.
- Noa, ne touche pas. L’arrêté-je en le voyant voulant prendre les tartines dans le toasteur. Je me ravise de lui toucher la main, et Noa recule pour rejoindre la table en ruminant. J’esquisse un sourire en le voyant s’assoir sur sa chaise, et prendre sa fourchette pour commencer à manger l’œuf plus cuit que celui de sa grande sœur.
- Bon. Me fait-il et je souris, contente qu’il me le dise. Un mot qui pourrait être anodin pour n’importe quel parent, mais venant de notre fils, c’est toujours un moment exceptionnel et rempli de fierté.
- Maman, je n’ai pas le temps de manger ! Me crie Clara en dévalant les escaliers.
- Tu exagères ! Lui rétorqué-je alors qu’elle embrasse son frère et qu’elle pique une pomme dans le panier sur le meuble.
- N’oublie pas que j’ai répétition de cheerleaders après les cours. Me rappelle-t-elle en m’embrassant, avant de disparaitre de la cuisine pour sortir en un souffle. James qui revient avec sa mallette, me regarde en souriant. Je glisse mes doigts dans mes cheveux, me demandant pourquoi je lui fais encore à déjeuner.
- Oh chéri ! M’exclamé-je alors qu’il repart dans le hall pour prendre ses clés.
Noa sursaute et je me rends compte que j’ai crié. Je lui souris pour lui montrer que tout va bien, et je rejoins son père qui ne lui a d’ailleurs pas dit bonjour. Un détail dont je n’épiloguerai pas maintenant, mais dont nous devrons finir par en parler plus tard. Je sais qu’il a du mal avec lui, depuis que nous avons diagnostiqué son TSA à quatre ans ; mais il faudrait qu’il apprenne à le gérer comme je le fais.
- Je passerai voir Bridget à son magasin aujourd’hui, nous devons parler de notre soirée.
- Votre soirée ? Me demande-t-il et je comprends qu’il a encore oublié.
Voilà bien un souci entre nous, je passe mon temps à retenir tout pour eux, mais aucun d’eux ne fait attention à ce que je dis ou fait. Cette impression me ronge vraiment intérieurement depuis quelques temps.
- Oui, tu sais notre soirée entre filles. Lui rappelé-je.
- Ah oui juste. D’ailleurs, Véronica en profitera certainement pour fêter son nouveau divorce. Me fait-il avec un air amusé.
Je souris à mon tour en acquiesçant pour confirmer. Je lui rappelle donc que je serai à la boutique de fleurs de Bridget jusqu’à la fermeture, et qu’il doit passer prendre Noa au centre en revenant du travail. James me promet qu’il n’oubliera pas et après un baiser furtif, il quitte à son tour la maison.
Je me retourne en soupirant vers le couloir, jetant un regard vers la cuisine où notre fils mange en compagnie de ses petits dinosaures qu’il affectionne plus que tout. Voilà donc ce que je répète tous les matins depuis presque vingt ans. Une routine qui semble plaire à beaucoup de femmes, mais pas à moi. Récemment, Noa a besoin de beaucoup plus d’attention et je n’ai pas une minute pour souffler. Heureusement, ce centre a accepté de le prendre trois fois par semaine pour que je puisse respirer un peu. Enfin, ce que je voudrais surtout, c’est que mon mari soit un peu plus présent ; mais je ne peux pas me plaindre. J’ai la vie que toutes les femmes de mon âge rêve, et j’ai des amies uniques en leur genre avec qui je vais bientôt passer une soirée mémorable.
- Maman.
- Oui Noa. Lui répondé-je, en achevant de lui mettre son manteau.
- Je… Je t’aime.
Des larmes de fierté coulent de mes yeux et je suis surprise quand sa main vient essuyer mes yeux.
- Merci mon amour. Lui dis-je
Du moins dans ma routine, Noa me fait des surprises tous les jours.
Blake
Je suis réveillé par le foutu réveil de Shawn qui n’arrête pas de sonner. Je passe l’oreiller au-dessus de ma tête, en grognant des mots qui brûleraient les oreilles du professeur de psychologie que je veux devenir. Enfin, c’est ce que ma chère mère voudrait que je fasse, mais franchement, je ne sais toujours pas si j’irai jusque-là. Dans une semaine, nous commençons notre année de stage dans un centre pour personnes présentant des troubles du comportement. Bien entendu mon cher professeur m’a assigné au service pour les enfants et jeunes adultes ; ce qui n’est pas vraiment ce que je voulais.
Moi, ce qui m’intéressait le plus était le service des suicidaires, des alcooliques et des drogués. Vous me direz, il faut être fou pour aimer cela, et bien pas moi.
- Blake, je me tire ! Crie Shawn, sachant très bien qu’il m’a réveillé pour rien puisque je n’ai pas cours avant midi. Je décide donc de me lever.
J’ébouriffe ma crinière noire en regardant la photo de papa posé sur mon bureau.
- Salut le vieux ! Lâché-je en passant devant lui, nu comme un ver pour me rendre à la salle de bain.
Je sens tout en pissant, l’odeur du café que mon colocataire a préparé avant de partir, et je secoue Gizmo avec mon pouce et mon index pour faire tomber les petites goutes. Ouais Gizmo. A vrai dire je suis fan des Gremlins ; ces petits monstres tout gentils qui après une telle heure se transforme en monstre si vous leur donnez à boire ou à manger. Je dirais que c’est mon cas quand je bois après minuit, et surtout le sien si de la nourriture fraiche est dans les parages.
Bon, j’avoue qu’habiter et travailler au-dessus d’un bar n’aide pas à le calmer ; mais cela paie le loyer et les frais de cours, puisque ma chère génitrice m’a coupé les vivres. Disons qu’elle n’ait pas apprécié que je détruise sa belle Lamborghini. Un détail que nous remettrons sur la partie Gremlins et les coups de minuit…
Je bois ma tasse de café, tout en attrapant un slip dans l’armoire et un froc pour me couvrir, avant de sortir sur la petite terrasse de notre appartement pour fumer une cigarette. Nous sommes en septembre et toutes ces petites fourmis de l’autre côté de la rue, me disent long sur leur vie.
La brunette avec des boucles qui cherchent tout le temps quelque chose dans son sac, cherche juste à éviter le regard du grand blond posé sur elle à l’arrêt de bus. Le groupe de jeunes filles qui rient à écorcher les oreilles de la vieille femme à côté d’elles, essaient de se faire remarquer du grand blond qui n’en a rien à faire. Ouais, c’est trop facile à cerner. Et pourtant, je n’arrive toujours pas à cerner pourquoi papa a fait ça…
Je prends une bonne respiration, ravalant ma souffrance qui vient de monter le long de ma poitrine et je décide de rentrer pour me servir une autre tasse de café. Je regarde le calendrier, Byron m’a mis en service tout le week-end. Il me semblait lui avoir dit que je ne voulais pas travailler le week-end avant le début de mon stage. Je vais avoir la tête dans le cul toute la journée, ou au pire, je serai excité comme une puce qui ne tient pas en place. Ouais, avec moi c’est tout ou rien.
Mon portable sonne, et je remarque que c’est Emi ; ma meilleure amie depuis toujours. D’ailleurs, c’est avec elle que j’ai appris l’anatomie féminine. Expérience qui aurait pu être mémorable, si au moment fatidique, elle ne m’avait pas lâché qu’elle aimait les filles. Un détail que du haut de mes seize ans, m’a coupé ma chique plus vite que mon ombre. Ouais seize ans !
-”Salut mon chou !”
- Salut ma belle. Lui répondé-je en regardant ce qu’il reste à manger dans le frigo, mise à part de la pizza froide et un reste de Durum.
-”Tu fais quoi de beau ?” Me demande-t-elle, ce qui signifie surtout qu’elle veut passer squatter l’appartement avec sa copine du moment. Ses parents sont très protecteurs, alors l’idée même qu’elle ramène une fille pour la sauter dans leur maison risque de finir en attaque cardiaque.
- Je quitte l’appartement dans dix minutes. Lui dis-je avec un sourire en coin.
- “Tu es un amour mon chou !” S’exclame-t-elle ravie.
Et voilà, moi qui pensais flâner un peu avant d’aller à la bibliothèque, c’est raté. Je mets donc un T-Shirt uni noir de la marque Levis et ma veste en jeans, avant de sortir de l’appartement laissant les clés au-dessus de la double porte en bois pour Emi. Je descends les escaliers, et je sors par la porte de derrière pour rejoindre le parking de l’autre côté de la rue où j’ai garé ma vieille Impala. Je passe le trajet à regarder encore ses fourmis qui courent partout, en me disant que je suis bien loin de tous ses gens qui semblent avoir une vie bien remplie.
En ce qui me concerne, ma vie se résume à étudier pour comprendre ce qui a poussé papa à se suicider.
Lire le livre complet ici.
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quemajoiedemeure · 2 years
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Vendredi soir je finissais mon taf (enfin) et C est revenue du sud pour les vacances elle est venue me chercher en caisse avec Z et on a passé la soirée entre cousins dans l'ancienne maison de ma grand mère qui sera vendue à la fin de l'été (parce qu'elle est morte ya quelques mois), trop bizarre de me dire qu'on retournera plus jamais la bas de toute notre vie même si c'était pas une source de super bons souvenirs. Tommy était venu sur un vélo électrique avec des roues énormes et qui allait à 50km/h, jsuis monté dessus j'ai voulu traverser le jardin et escalader une côte en herbe je me suis éclaté par terre et mon genou a saigné pendant toute la soirée, je savais que ça allait arriver parce que je me vautre tout le temps mais? Je sais pas
On pouvait récupérer ce qu'on voulait dans les affaires de ma grand mère mais tout le reste de la mif avait déjà pris les trucs interessant. J'ai trouvé une lettre de 1942 que mon grand père avait envoyé à ma grand mère pour la draguer et je l'ai mise dans la poche de mon short, avec Jean on a aussi trouvé des vieilles clopes de mon grand père et des médocs à lui qui dataient d'avant sa mort et que ma grand mère avait gardé depuis quasi 50 ans alors forcement on a tous fumé ses vieilles gauloises sans filtre dans la véranda en disant Ah ouais c'est quand même dégueulasse (et on a gardé les médocs pour rigoler plus tard)
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De Tessa à Sophie
Chère Sophie,
Mon affectionnée Sophie, tu ne liras jamais ceci. Sur la plus basse étagère des bibliothèques encastrées dans le mur au fond de ma chambre ici à Cirenworth - « Cirenworth ! » dis-tu, mais je vais t’expliquer – se trouvent mes journaux intimes, de formes diverses et variées, des in-quarto aux épaisses pages couleur ivoire reliés de cuir aux carnets à spirales réglés que les écoliers utilisent. Il y a des lacunes, qui s’étalent parfois sur plusieurs années, et certains ont été perdus ou endommagés, ou bien étaient faits de papier qui n’avait pas été fabriqué pour durer aussi longtemps que j’ai vécu. Mais chacun d’entre eux est écrit à quelqu’un ; je n’ai jamais compris « Cher Journal », comme si Journal était une personne avec qui je voudrais partager mes pensées. Mais avec toi, bien sûr, je souhaite les partager. Et cela fait plusieurs décennies, Sophie, que je n’ai pas débuté l’un de ces journaux en te l’adressant. Mais aujourd’hui marque un nouveau départ avec un nouveau volume, un ravissant petit livre de papier florentin à volutes, et c’est donc à toi que je l’adresse :
Bonjour, Sophie Lightwood, née Collins, ma première véritable amie à Londres. Tu es partie depuis si longtemps. Et pourtant, ça semble aussi n’être qu’un instant : je me retourne et je vois ton élégante silhouette qui se presse dans le couloir, un panier dans les bras ; ou la façon dont tu souriais quand tu disais que tu avais le droit de parler à Will aussi impoliment que tu le souhaitais (et il le méritait à l’époque !) ou la façon dont les scones vous faisaient rire toi et Gidéon.
Donc : Cirenworth. Je vis ici avec Jem maintenant, tu sais. Il n’est plus Frère Silencieux… en vérité, cela n’a pas de rapport avec ce que j’écris aujourd’hui alors je te conseille de consulter l’un des journaux précédents pour te mettre à jour et de revenir quand cela est fait. Et nous venons juste d’avoir la visite de sa cousine Emma Carstairs, et de son bien-aimé, Julian Blackthorn. (Ne t’inquiète pas, les Blackthorn de sa génération sont gentils et aimables !) Elle tient également un journal, pour consigner les rénovations qu’ils effectuent à Blackthorn Hall, à Chiswick, qui est majoritairement resté inoccupé pendant tout ce temps et est tombé en ruines. (Enfin, davantage en ruines, je suppose.) Et, bien évidemment, ce vieux tas de briques renferme des problèmes magiques en tous genres qu’ils doivent régler, même si bien sûr ils avaient aussi hâte de nous voir – Jem et moi, et Mina et Kit.
Oui, je suis à nouveau mère, Sophie, et pour cette raison tu me manques. Comme c’était agréable de t’avoir à mes côtés au début de la maternité. Je me souviens qu’un soir, alors qu’il y avait une réunion à l’Institut… quelque fête, cela n’a pas d’importance, mais James était un bébé et Thomas était un bébé. Quelqu’un, peut-être le vieux Lysander Gladstone, essayait d’engager la conversation avec nous, et je me souviens que nous nous sommes endormies l’une contre l’autre, là, sur le canapé, et les bébés aussi. Quand nous nous sommes réveillées, il s’est avéré que Lysander s’était senti grandement offensé et que Will avait dû lui apprendre des choses sur les mères avec des enfants en bas âge. Et nous avons toutes les deux eu peur parce que les enfants avaient disparus, mais évidemment Will et Gidéon étaient venus les chercher pour les emmener dans leur chambre et nous avaient laissées faire la sieste toutes les deux.
Ces moments avec toi me manquent.
Mina commence à peine à marcher, et c’est la fille de Jem, et grâce à l’Ange, elle a quelque peu son tempérament. Cela fait longtemps que je n’ai pas eu à courir après un bébé dans la salle à manger, mais elle est accommodante et d’un naturel doux, la plupart du temps. Et nous avons un fils plus grand, Kit, qui est venu vivre avec nous après que son père a été tué. C’est un descendant lointain de la famille Herondale, mais il ne semble pas du tout distant. Il complète notre famille d’une manière que je n’aurais jamais pu imaginer, et d’une manière à laquelle il ne s’attendait pas, j’en suis sûre. C’est aussi un adolescent, et il avait sa vie à lui avant de venir avec nous, alors ces deux éléments expliquent qu’il garde beaucoup de choses pour lui. Et donc – c’est ce qui arrive avec les adolescents – je m’inquiète pour lui. Il a des amis – même une petite-amie, si mes observations sont correctes – et il aime Mina d’une force dont même lui s’étonne souvent. Mais je vois parfois dans sa posture un poids qu’il porte, une tristesse dont il ne veut pas, ou ne peut pas, nous parler. Et peut-être que c’est simplement parce qu’il a perdu tellement à un âge si jeune, mais je ne peux m’empêcher de penser qu’il y a autre chose.
Même si je souhaite effectivement te parler davantage de Kit, et d’où il vient – tout est bien plus extraordinaire que tu ne l’imagines sûrement – il est tard et je peux te parler de Kit n’importe quand. Je souhaite plutôt changer de sujet et te parler de la visite de Julian et Emma.
Ils essayent d’élucider quelques mystères concernant Blackthorn Hall : une malédiction sur la maison qui date de l’époque de, devine qui, Benedict Lightwood (exactement, Sophie, qui donc aurait bien pu deviner). Et un fantôme, inoffensif mais trouble et non identifié, sûrement piégé par la malédiction. Il y a un ensemble d’objets, semble-t-il, liés à la malédiction, et le fantôme leur a demander d’apporter l’un d’entre eux ici à Cirenworth – d’où leur visite, bien que, comme je l’ai dit, je pense que ça ne les dérangeait pas d’avoir une excuse pour voir Kit et Mina.
Nous faisions la vaisselle après le souper et Jem – tu sais comment est Jem – leur a tout de suite dit :
— Eh bien, voyons ces objets que vous avez trouvés.
Julian les a sortis de son sac et les a posés sur le plan de travail : une flasque à whisky plaquée argent, plutôt ternie, et une dague, elle aussi plutôt endommagée par le temps. Aucune des deux ne me rappelait quoi que ce soit à première vue – comme tu le sais, il n’est pas rare de trouver des flasques et des dagues dans les résidences londoniennes de Chasseurs d’Ombres, même de nos jours – mais Jem a instantanément reconnu l’arme.
Il a désigné l’inscription sur la lame et a l’a lue à voix haute :
— « Je souhaitais tant avoir une dague étincelante, que chacune de mes côtes est devenue une dague. »
Julian et Emma l’ont tous deux dévisagé avec de grands yeux. (Je crois également qu’ils ne se rendent pas compte que Jem fait ce genre de choses précisément pour que les gens le dévisagent avec de grands yeux ; c’est simplement dans sa nature d’adopter une attitude totalement théâtrale.)
— Tu la reconnais ? s’est exclamé Julian.
Au même moment Emma s’est écriée :
— Tu sais lire le farsi ?
— Je la reconnaîtrais entre mille, a répondu Jem. Elle appartenait à mon cousin, Alastair Carstairs, mais elle lui venait de la famille de sa mère.
— Le fantôme nous a demandé de l’amener ici, a souligné Emma. De l’amener à la « maison ».
Jem a pris la flasque, sur laquelle se trouvait un monogramme.
— Par l’Ange, a-t-il soufflé d’une voix basse, avant de me montrer les initiales.
Mon pauvre Matthew. Il est tout de suite apparu dans mon esprit, avec ses yeux rieurs et son sourire lumineux. Julian a déclaré qu’ils avaient déjà compris que c’était la sienne. Mais c’était très étrange, ai-je fait remarquer, car si la malédiction avait été créée par Benedict, il était mort presque dix ans avant même la naissance de Matthew. Julian a ajouté que ce n’était pas logique pour eux non plus et que c’était toujours une partie du mystère à éclaircir. Mais ensuite nous avons soudainement entendu un cliquetis bruyant, qui s’est avéré provenir du Détecteur qu’ils avaient apporté et que leur frère Ty avait modifié pour qu’il détecte les fantômes. (Ty est un tout autre sujet fascinant, Sophie, mais il devra attendre pour un autre jour.) Ils – je veux dire les Chasseurs d’Ombres en général, pas seulement Julian et Emma – utilisent encore le Détecteur de démons qu’Henry a inventé après toutes ces années !
Le Détecteur nous a menés dans la bibliothèque. Emma semblait dubitative.
— Allons, a-t-elle contesté le Détecteur. Je suis sûre que la bibliothèque de Cirenworth est hantée depuis des années.
— Pas à ma connaissance, a objecté Jem. Bien que si vous ameniez cet appareil dans certaines maisons de la campagne anglaise, il hurlerait comme une sirène de police. Cirenworth a toujours été bien entretenu et les propriétaires ont toujours pris toutes leurs précautions contre les fantômes.
Ce n’est pas exactement la même chose de se servir d’un Détecteur pour trouver un fantôme que de s’en servir pour trouver un démon. On peut être sûr d’avoir trouvé un démon parce, tu sais… le démon est présent. Avec les fantômes, ça ressemble davantage à un jeu de chaud-froid, et au final nous étions d’accord sur le fait que le cliquetis était plus fort devant une étagère en particulier. Nous avons enlevé les livres de cette étagère pour les disposer sur la table où nous les avons passés en revue avec le Détecteur, et le gagnant est un in-quarto relié de cuir. Il n’y avait rien au dos du livre, mais une jolie rose des vents était gravée sur la première de couverture.
Nous l’avons ouvert, et en voyant le contenu, j’ai eu le souffle coupé. Et je savais que j’allais écrire ce nouveau journal, à ton attention. Tu le reconnaîtrais toi-même : des pattes de mouches soignées, avec une forte inclinaison à gauche, et entièrement en espagnol. C’était le journal de ton fils, évidemment. Celui de Thomas. Mon cœur ! En un clin d’œil, je me suis souvenue de toi qui le tenait, un si petit enfant (qui en grandissant est devenu un homme si grand et imposant !)
Emma le parcourait. C’était la première fois qu’elle entendait parler de Thomas, peut-être (il y a toujours des Lightwood de nos jours, sois sans crainte, mais ils vivent à New York), alors évidemment elle n’a pas réagit avec la même émotion que Jem et moi.
— Le problème, bien sûr, a-t-elle déclaré, c’est que mon espagnol est catastrophique.
Bien évidemment, Julian l’a ensuite un peu taquinée, puisque la meilleure amie d’Emma, Cristina, vient de Mexico. Emma a répliqué que c’était bien le problème, dès qu’elle avait besoin de lire ou dire quelque chose en espagnol, Cristina pouvait simplement l’aider.
— Est-ce que nous devons le faire traduire ? a demandé Julian. Nous ne savons pas si ça a quelque chose à voir avec la malédiction ou le fantôme. Autant que nous sachions, la flasque était juste une flasque, non ?
Cependant, Jem secouait la tête. Il a posé la flasque et la dague à côté du livre et les a observés.
— Je ne sais pas si vous vous en rendez compte, mais ces trois objets sont de la même époque. Les propriétaires de chacun des trois étaient de la même génération et avaient presque le même âge. Ils étaient tous amis.
Et puis je pouvais tous les voir dans mon esprit – Thomas, Matthew, Alastair, mais aussi Christopher et Cordélia et mes propres enfants James et Lucie. C’était il y a si longtemps, mais je pouvais me souvenir de leur visage comme si c’était hier. Tout comme je peux me souvenir du tien, Sophie. J’ai regardé Jem et j’ai compris qu’il pensait à la même chose, mais il s’est contenté d’affirmer à Julian et Emma :
— Ça ne peut pas être une coïncidence. Mais Benedict Lightwood n’a jamais connu aucun d’entre eux, il était mort depuis des années à cette époque. Êtes-vous sûrs qu’il est responsable de la malédiction ?
Emma a répondu qu’ils étaient assez sûrs… qu’ils lisaient un journal intime qu’ils avaient trouvé dans la maison qui l’expliquait en détails. Quel journal ? Oh, Sophie, tu l’as déjà deviné. Celui de Tatiana Blackthorn.
— Elle avait environ notre âge, je crois, a ajouté Julian. Peut-être un peu plus jeune. Il lui a parlé de la malédiction et des objets.
Je pense qu’Emma a vu l’expression de mon visage et de celui de Jem.
— Est-ce qu’ils… a-t-elle commencé en touchant la flasque, la dague, le livre, l’un après l’autre. Matthew, Alastair, Thomas, est-ce qu’ils connaissaient Tatiana Blackthorn ?
— Elle les connaissait, a répondu Jem sur un ton sinistre.
— Elle les détestait, ai-je rectifié. Elle détestait toutes nos familles… les Herondale, les Carstairs, les Fairchild. Et les autres Lightwood. Elle est devenue… de plus en plus désagréable avec le temps. De plus en plus obsédée, si je puis dire, par l’idée de nous faire du mal.
Julian regardait au loin. À ce moment, il s’est brusquement tourné pour considérer les objets sur la table.
— Elle a changé l’enchantement, a-t-il déclaré. Elle a remplacé certains objets. Peut-être tous les objets.
Comme Julian est intelligent ! Nous avons tous compris instantanément que c’était l’explication la plus probable.
— Mais pourquoi ? s’est interrogée Emma. Peut-être que certains objets utilisés par Benedict ont été perdus.
Quand Jem a repris la parole, sa voix était plus sèche que je n’ai l’habitude de l’entendre :
— Je ne sais pas quelle impression vous avez d’elle à la lecture de son journal. Quand elle était plus jeune, elle était plus aimable. Mais le cœur de Tatiana renfermait une soif de pouvoir terriblement avide. Une soif de contrôle. Il ne fallait nécessairement que quelque chose ne fonctionne plus dans la malédiction de Benedict, pour que Tatiana ait voulu se l’approprier.
Il avait raison, ma chère Sophie, et ses mots ont rempli mon cœur d’effroi. Tatiana ne pouvait pas faire de mal à Julian et Emma. Elle est partie depuis longtemps. Mais elle émerge du passé pour ternir le présent de sa cruauté. Qui que soit ce fantôme à Blackthorn Hall, je prie pour qu’au moins ce ne soit personne que nous aimions.
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Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Illustration de Cassandra Jean ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/679349523695435776/tessa-to-sophie
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du-bout-de-leurs-ailes · 10 months
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              samedi 17 juin 2023 : ¤
Emmanuel
   Il faut que fasse ce post aujourd’hui, ce soir. Je viens d’être touchée, en plein cœur. J’ai pleuré, de reconnaissance.
   Il fallait que je fasse ce post sur ce que j’ai vécu durant la campagne du pasteur Dag Heward-Mills à Libreville, jeudi et vendredi. Je repoussais l’écriture de ce post, pour prendre le temps de le faire, au moment venu. Cette campagne s’intitulait “Jésus qui guérit”.
   Je bénis tellement le Seigneur. Je le bénis pour tout ce qu’il fait dans ma vie, pour les endroits dans lesquels il m’amène, je lui rends grâce, parce qu’à chaque prière que je fais, chaque demande que je fais, il répond, à sa manière, avec le temps qui lui correspond. Son plan est parfait. Si je lui demande de me fortifier, il le fait. Si je lui demande de me rassurer, il le fait. Si je lui demande de me confirmer une pensée, il ne se fait pas attendre, il me montre, il m’enseigne, il me guide, je loue le Seigneur, je loue son nom, je rends grâce pour la façon dont il me transforme, et me fait miroiter la joie d’être dans ses commandements.
   Le week-end dernier, je parlais à mon homme de cette campagne. J’avais trouvé la biographie du pasteur sur EMCI, pour moi, ça attestait d’une certaine crédibilité. J’envoyais à No, je lui en parlais, je lui proposais de regarder une vidéo. Il me dit “Non”, assez catégoriquement. Bon. Moi ça m’intriguait quand même. Lundi, alors que j’étais au travail, je demandai à mon chéri les plans de sa soirée car j’avais invité un ami qui venait d’être quitté par sa copine, il me répondit qu’il irait en fait au stade de Nzeng Ayong pour la campagne du pasteur. What. Je lui en parlais depuis des jours ! Je ressentis une certaine irritation. Je lui en fis part. Je lui dis que j’aimerais y aller dans la semaine. Je ne crois pas avoir pensé à y aller en fait auparavant. Je ne sais pas pourquoi je lui ai dit cela. C’est comme si le fait que lui voulait finalement y aller m’avait motivée. Mais j’étais dans l’amertume, seule dans ma salle de classe. J’ai demandé au Saint-Esprit d’apaiser mon cœur, ce qu’il fit. Calmée, je demandai à mon homme s’il avait reçu qu’il devait y seul. Il me dit qu’il le pensait peut-être, que l’idée lui était venue ce jour, après avoir prié et lu la Bible. Avec douceur, je lui fis cette fois part de ma compréhension. Je sais qu’il faut écouter les commandements de Dieu, ce sont les plus importants. Alors je n’eus rien à redire à cela. Je dis à No que j’irais certainement avec mon ami Wilson dans la semaine, que je lui proposerai. Il me dit de venir ce soir, que ça lui serait sûrement profitable. Mais ce soir j’avais envie d’être au calme à discuter. C’était ok pour moi. Mon chéri partit donc pour le stade, tandis que moi je retrouvai chez moi mon ami pour manger et discuter. A 22h mon homme rentra, nous précisant qu’en fait il était arrivé à la fin, mais qu’il y avait de la force là-bas. Il avait cependant marché depuis le stade jusqu’à la maison, faute de taxis disponibles, il était très fatigué, mais il semblait touché aussi. Wilson partit, et je parlai un peu à No. Wilson ne pouvait pas se libérer jeudi, jour durant lequel j’aurais aimé aller écouter le pasteur. Mais je n’ai confiance qu’en Wilson et lui pour faire attention à moi dans le quartier un peu chaud de Nzeng Ayong, avec la foule. “Alors nous irons jeudi.”
   Le lendemain et le surlendemain, trop occupé, il ne put partir. Le mardi soir, il me parla de ce qu’il avait reçu, ce qu’on peut retrouver dans mon post “Abba, Père”.
   Le jeudi après-midi, donc, il vint me chercher au travail, et nous allâmes ensemble au stade. Je ne savais pas trop dans quel esprit j’allais là-bas. C’était la première fois pour moi que j’allais assister à un tel événement, une véritable croisade africaine, campagne d’évangélisation. Le genre d’événement que l’Occident voit d’un très mauvais œil, qui nuit à l’Afrique selon un très grand nombre d’Européens, de Français, même de mon entourage. C’est aussi ce que je pensais je crois, avant. Je n’y allais pas dans cet esprit. Mais j’avais comme une sorte de curiosité. Cependant, j’espérais trouver quelque chose. Quoi ? Je ne savais pas. Je n’allais pas chercher une onction spécifique. J’allais pour constater. Quelque chose.
   Lorsque nous avons posé le pied sur la pelouse, j’ai senti. Le Saint-Esprit. C’était fort, vraiment très fort. Il y avait étrangement peu de monde. En fait, l’horaire avait changé, nous ne le savions pas mais nous avions deux heures d’attente devant nous. Mais comme tout arrive pour une raison, c’est ainsi que nous nous sommes retrouvés assez près de la scène, sur la pelouse. Nous avons pu nous reposer un peu avant le début. Je sentais, je ressentais la présence de Dieu ! Et pourtant, je ne me sentais pas très bien non plus. Je compris qu’il se passait quelque chose à l’intérieur, comme si des démons, le Diable, tentaient désespérément de me dissuader d’être ici, ou à défaut, de croire, de conserver ma foi. C’était très déroutant. 
   Les chants ont commencé. Je me suis placée devant No. Je ne le voyais pas derrière moi. J’avais mis du coton dans mes oreilles car le son était très fort et me faisait mal aux oreilles, encore fragiles de ma dernière otite. Les louanges ont pris de plus en plus d’ampleur, sur scène, dans la foule, et dans mon cœur. La joie a commencé à m’envahir, les doutes et appréhensions, à me quitter. Je dansais un peu, je chantais un peu aussi, puis un peu plus. La joie montait. Je commençais à comprendre que je devais être ici. Soudain, je reçus une forte pensée, je l’entendis clairement, elle n’était pas de moi : “Crois seulement. Le reste, à Dieu. Crois seulement, tu seras sauvée.” Cette pensée m’a atteinte durant toute le temps que nous avons passé sur cette pelouse, parmi ce peuple de Dieu, envahi de grâce, touché par l’Esprit, en communion totale. J’ai senti cette force. 
   Les prières ont commencé, j’ai levé malgré moi les deux mains au-dessus de ma tête, je sais ce que suis venue chercher, je comprends, je vois, je reçois. Le Seigneur m’a déjà annoncé ma guérison, maintenant il est là pour me montrer, il va me guérir, et pas seulement mon corps. En fait, tu peux être rassurée du fait que tu es guérie. Le Seigneur ne te dit pas forcément sur le moment quand tu pourras observer les effets. Mais il t’assure que tu es guérie, parce que tu es en lui, parce que ses promesses sont irrévocables ! Je reçois c’est fort ! Le pasteur Dag Heward-Mills a alors commencé sa prédication.
   Ici j’aimerais à nouveau bénir le Seigneur, me prosterner devant lui pour lui rendre grâce, louer sa grandeur éternelle. Le Seigneur est vivant. Et il était présent au milieu de nous, des milliers de ses disciples.
   Le pasteur nous demande de poser nos mains sur les parties de notre corps qui nous font souffrir. Sans même y penser, je prends mes mains l’une dans l’autre, je ferme les yeux, et je reçois cette onction de guérison vers mon eczéma. Je lève les mains au-dessus de ma tête, je sens comme une vibration à leur niveau, je sens que ça me traverse le corps. Des pensées parasites veulent me faire croire que c’est l’ambiance du lieu, les chants, l’éloquence du pasteur, mon esprit qui est troublé... Mais la brise légère qui traverse le stade, contrastant avec la chaleur qui me remplit le cœur me conforte. Je reçois !
   “La maladie de ton père ne t’atteindra pas”. Oh comme je reçois cette parole. Moi qui parfois vivait dans la crainte des prédispositions à la dépression que mon père pourrait me léguer. Mais non ! Quelle crainte inutile. Jésus a pris cela à la croix. Elle ne me touchera jamais. Jamais !
   Jésus a fait sortir le démon de l’enfant, dans Matthieu, dit le pasteur, mais c’est bien dans Marc 9:18 que la Bible précise que l’enfant grinçait des dents. Il grinçait des dents, le pasteur a rappelé cela. En allant chercher tout de suite la référence de la Bible, je tombe aujourd’hui sur plein de versets de la Bible qui précise ceci : ce sont des démons qui grincent des dents, qui font grincer des dents. Je reçois, même si peut-être ça ne m’était pas destiné, je reçois. Je grince des dents, jour et nuit, et c’est ce qui a prolongé mes inflammations aux oreilles. Je suis stressée, crispée, tendue, et je serre les dents. Depuis que je ne serre plus autant mes dents, cela a bien diminué mais j’avais conservé l’hyperacousie, qui est une forte sensibilité aux sons aigus. D’où le fait que je mette jeudi des cotons dans mes oreilles. Mais je reçois, je reçois qu’un démon en moi me tourmente depuis un moment, je reconnais sa marque.
   On amène des gens qui se roulent par terre, crient, serrent leurs mains, devant le pasteur. Je les vois passer dans les allées, portés par la sécurité. J’entends la pensée “Crois seulement”. Je me rappelle qu’en Afrique plus qu’ailleurs les démons sont présents, la sorcellerie. Je crois. Je commence à prier pour eux, pour tous ceux qui, présents ici, cherchent l’onction de guérison. Les anges de Dieu sont là, ils sont présents, il y en a tellement ! Le Saint-Esprit s’étend sur nous.
   Le pasteur continue, avec foi, et force. “Jésus, restaure et sauve mon âme !” Ah. La guérison n’est pas seulement celle du corps, et c’est fort, Jésus vient toucher notre âme, vient panser nos blessures, et surtout, il vient prendre nos péchés. Nous sortirons justifiés. J’entends, je comprends, et je crois les paroles inspirées du pasteur qui assure que nous n’allons peut-être pas voir de suite les bénédictions du Seigneur ce soir, mais que nous allons être transformés. Je ressens que Jésus touche mon âme de son amour.
   J’entends les “Amen” de No derrière moi. Parfois, je suis tellement concentrée dans ma prière, que j’oublie qu’il est là. Nous sommes venus pour notre bénédiction individuelle. Cependant, le savoir derrière moi me remplit aussi de joie. Nous vivons enfin cela à deux, pour la première fois, nous qui allons vivre toute notre vie ensemble. J’en profite pour rendre grâce d’être là, en couple ce soir. 
   Soudain, quelque chose se passe en moi, physiquement. Je ne me sens pas de l’expliquer dans un post, mais quelque chose m’arrive. Un peu comme des larmes que je n’avais toujours pas versées jusqu’ici, mais de manière différente. J’avais une telle foi à ce moment. Et j’eus une révélation. Jésus a guéri mon corps, a restauré mon âme, à présent, il m’envoyait et me confirmait une promesse. J’en parle dans le post d’aujourd’hui que j’ai écrit tantôt. Une telle promesse. J’entendis aussi que ma place était ici, cette place qui était encore si indécise il y a trois ans ! Il y a trois ans j’ai dit à mon entourage qui me questionnait à ce sujet, que je ne saurais dire à quoi j’aspirerais à trente ans, après mes trois ans au Gabon. Dieu m’envoya que ma place, celle à laquelle il m’avait destinée, aujourd’hui (car selon son plan je serai peut-être amenée plus tard à être ailleurs), ma place était bel et bien ici, auprès de ces gens qui croient, auprès de mon homme, qui a la foi, et qui m’aide spirituellement à faire grandir la mienne, et surtout, auprès de Jésus, qui guérit. Quelques larmes ont coulé, je les ai accueillies avec joie. Jésus n’est pas ému par tes larmes, il est ému par ta foi obéissante, et j’ai senti que véritablement il l’était.
   Nous sommes partis, bénis, remplis, nous sommes montés en voiture, et pendant un certain moment nous n’avons pas trop parlé. Puis, mon homme m’a parlé de certaines choses, des choses saines, saintes, selon l’Esprit. Pas selon certaines conceptions que j’avais pu évoquer dans le passé, par rapport à des relations. J’avais une telle douceur dans le cœur, j’ai reçu ses paroles avec beaucoup de calme, et j’ai expliqué que j’étais en train de changer. Oui. Je change, mais cela ne me fait plus peur car le Saint-Esprit m’indique avec beaucoup de paix la direction. Je l’ai rassuré comme j’ai pu. Il a raison de profiter de ces moments pour me parler, parce que, touchée par l’Esprit, j’entends beaucoup mieux sa parole, plus clairement.
   Vendredi, je suis retournée au stade avec Wilson. J’avais une telle joie d’y retourner. D’abord, le Diable a tenté de m’en empêcher, j’étais épuisée par la semaine de travail. Mais en parlant de l’onction incroyable que j’avais reçue la veille, et de la puissance avec laquelle la communion se fait là-bas, avec le Saint-Esprit, je me suis fortifiée, j’ai donné le goût à Wilson, et nous sommes partis. Les louanges nous ont remplis de joie, la prière nous a touchés, parfois je voyais Wilson qui levait ses mains, priait, il cherchait Jésus. Cela m’a touchée. J’ai vu une amie, puis un autre ami qui vient les dimanches à l’orphelinat. Dieu me montre mes frères et sœurs en Christ. Nous avons dansé sur les louanges, puis, comme j’avais mal aux pieds, nous sommes allés plus loin mais sur la pelouse, car auparavant nous étions sur le béton. Le pasteur a commencé sa prédication. Pour moi, c’était différent d’hier. Comme si je n’étais plus là pour l’onction de guérison, parce que j’avais reçu, j’avais la ferme assurance que j’étais guérie. Cette confirmation m’a remplie de joie. Le pasteur nous a à nouveau demandé de fermer les yeux, de placer nos mains sur une partie du corps qui souffre, et il a prié. Il a commencé par dire “Je sens que quelqu’un qui souffre, au niveau des yeux, va être touché !”, et moi, j’ai ouvert les yeux. A dix mètres, il y avait un homme, en bleu, il avait la main gauche levée, et le pouce et l’index de sa main droite sur les yeux. Quand mon regard s’est posé sur lui, j’ai pleuré. J’ai senti qu’il était guéri, j’ai reçu qu’il était guéri ! Alléluia. J’avais envie d’aller lui dire ! Je n’avais pas besoin. Il est guéri ! Alors je me suis mise à prier pour les autres dans le stade, à prier pour mes proches aussi. Je sentais la paix, la grâce du Seigneur, je me sentais baignée dans le sang du Christ. Inatteignable. J’aurais aimé rester encore, mais Wilson me pressa. L’heure. Il avait raison, il y avait beaucoup de monde qui allait sortir après. En sortant, il me dit qu’il comprenait ce que je disais tout à l’heure, la puissance du lieu, l’onction ! Mais il me demanda presque dans la minute si nous pouvions aller boire une bière. Je n’étais pas du tout disposée à la fête, mais alors pas du tout. Cependant, j’étais aussi dans un état de douceur relatif au Saint-Esprit en moi, alors je lui expliquai donc gentiment. Nous prîmes un taxi, et il continua à parler de choses... du monde. Sauf qu’une femme monta dans le taxi, et alors que nous étions en train de parler de Jésus et de la campagne au stade, elle entama une véritable évangélisation ! Sur la véritable identité des églises, comme au stade, sur Jésus, qui est le Christ pour tous, sans distinction, c’était fort ! Nous sommes descendus et avons marché avec Wilson. Au moment de se quitter, je lui dis : “Essaie quand même de prier sur ce que tu as reçu en rentrant.” Il me répondit “Toujours ! Et le plus important, c’est même de lire la Bible. J’ai dans le sac là un petit ouvrage du Nouveau Testament, et à la maison, la Bible ouverte dans la chambre. C’est important.” Sa parole m’a fortifiée. Il m’a aussi écrit en rentrant “Vraiment merci pour cette sortie vers la voix du Christ”. Je ne sais pas s’il voulait écrire “voix” ou “voie”, peu importe. J’ai alors compris l’importance d’élever vers Christ ses amis, il n’y a pas de plus belle preuve d’amitié que de les sauver, en les aidant à se placer sur son chemin, sa voie, sa vérité. Cela m’a aussi fortifiée.
________________________________
“Il faut que fasse ce post aujourd’hui, ce soir. Je viens d’être touchée, en plein cœur. J’ai pleuré, de reconnaissance.”
   C’est ce que j’ai écrit pour commencer ce post. Je suis devant mon ordinateur, j’étais en train de passer des commandes pour mon retour en France. Dans mon téléphone, j’ai un album, dans mes photos, avec des captures d’écran de certains produits. Un des albums s’appelle “Eczéma”. J’ai cherché certains produits, et, machinalement, j’ai passé toutes les photos de l’album. Je suis tombée sur des photos très dures de ma peau à vif, il y a quelques mois. J’ai regardé mes mains aujourd’hui. J’étais en train d’écouter des louanges, et passait le chant “Emmanuel”. J’avais mis la musique quand même forte. 
La musique.
Forte.
Mais,
Aucune douleur aux oreilles.
Ma peau est presque unie sur mes mains, à peine un peu sèche.
   Je ne dis pas que les épreuves ne reviendront pas, je ne dis pas que le plan de Dieu, si je me refuse encore à lui obéir, ne sera pas à nouveau, par mes péchés, de laisser le Diable agir pour m’éprouver. 
   Mais ce soir, je n’ai aucune crainte, aucune peur, j’ai l’assurance, la joie, la confiance, la foi, que Dieu m’a guérie, je témoigne de ses bienfaits, je rends grâce de sa grandeur, de sa miséricorde, je prouve au monde que je suis guérie. Et si je le suis physiquement, imaginez un peu à l’intérieur !
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hippocampinae · 2 years
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Pour la fin de mon séjour au Japon, mes parents ont eu la chance de venir me voir. On ne l'a pas crié sur les toits, car ils n'étaient pas admis pour tourisme : ils étaient admis pour voir leur fille vivant au Japon.
Ces visas pour la famille immédiate avaient plutôt comme objectif de permettre aux grands-parents de rencontrer leurs petits-enfants, qu'ils étaient dans l'impossibilité de voir depuis le début de la pandémie. Mais mes parents étaient admissibles aussi, alors on en a profité.
Mon père a entrepris de faire un récit du voyage et, lorsqu'il l'aura complété, je publierai nos aventures décrites par lui.
En quittant mon appartement, j'ai roulé ma grosse valise et ma valise de cabine jusqu'à l'arrêt d'autobus, avec mon sac de katana sur le dos. Je me suis rendue à l'aéroport de Kumamoto et pour la première fois j'ai failli manquer de temps avant mon vol. Lorsque Steven était venu chez moi, il avait oublié un chargeur portatif externe. Il m'avait également prêté un sac réutilisable. J'ai mis ses choses ensemble dans une de mes valises, puis j'ai oublié. Eh ben, c'était dans ma valise qui allait aller en soute, donc ça a causé problème à la sécurité. J'ai à peine eu le temps de courir au dépanneur après avoir fini par réussir à enregistrer ma valise pour m'acheter à déjeuner avant de passer la sécurité et entrer dans l'autobus menant à l'avion.
Arrivée à Tokyo, je me suis dirigée vers chez Gabrielle, une autre JET de Montréal qui était en vacances au Québec et qui nous a loué, à moi et à Steven, son appartement en son absence pour qu'on puisse y laisser nos valises. Il pleuvait et j'ai eu de la difficulté à trouver son appartement car son immeuble n'apparaissait pas dans Google Maps. J'ai fini par me rendre, rentrer mes valises, changer de pantalons parce que ceux que je portais étaient trempés, puis je suis ressortie pour diner des ramens.
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Je suis rentrée à l'appartement, faire une sieste et attendre mes deux autres valises que j'avais envoyé par la poste depuis Kumamoto.
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Le lendemain, le 27 juillet, mes parents arrivaient au Japon. Nous avons tous les trois quitté notre destination le 26 juillet pour nous rendre à Tokyo, mais avec le décalage horaire eux quittaient le 26 (date de Montréal) pour arriver le 27 (date de Tokyo). Le matin, avant d'aller les chercher à l'aéroport, j'ai été dans le quartier Shibuya. L'appartement de Gabrielle étant dans le quartier Adachi, ça aurait été plus complexe de me rendre à l'aéroport qu'à partir de Shibuya. Je me suis donc promenée, j'ai été au Nintendo Store et au Pokemon Store pour voir. J'ai diné des ramens, encore, mais vegan cette fois.
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Puis je me suis dirigée vers l'aéroport, pour accueillir mes parents. Malgré leur long voyage pas reposant, ils étaient de bonne humeur. Nous avons pris la direction de leur hôtel, dans le quartier Amakusa. Je les ai aidés à faire le check-in, puis nous avons été acheter des sushis au dépanneur, que nous avons mangés dans leur chambre. Après avoir mangé et discuté un peu de la journée du lendemain, je les ai laissés pour la nuit et je suis retournée à l'appartement de Gabrielle.
Pour le reste de l'histoire, ça viendra éventuellement.
Mais en gros nous avons été à Tokyo du 28 au 30 juillet, Kyoto du 30 juillet au 7 août. Pendant cette période où nous avions une chambre à Kyoto nous avons également été à Osaka et à Nara. Du 7 au 11 juillet, nous dormions à Hiroshima. Nous avons également été à Miyajima et à Ōkunoshima. Nous avons ensuite été dormir à Fukuoka du 11 au 15 août, période pendant laquelle j'ai fait visiter ma ville, Kumamoto, à mes parents. Nous sommes retournés à Kyoto du 15 au 19 août, pour finir à Tokyo à partir du 19 août et repartir vers Montréal ensemble le 23 août.
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homomenhommes · 6 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 21
L'autre we, Marc me demanda de lui ramener Richard. Cela faisait au moins un mois que nous ne nous en étions occupés.
Je téléphonais dans la semaine à son père pour en avoir la disponibilité le we suivant. Il me dit oui tout de suite, me disant qu'il ne saurait jamais assez me remercier pour la nouvelle vie qu'il avait bâti depuis que j'étais entré dans sa maison. Il me dit que tout leur entourage les trouve plus ouverts (je lui dis " surtout Richard " !), souriants et affables depuis que sa femme n'est plus là. De plus il n'a jamais été aussi comblé sexuellement. Je lui dis que je passerais chercher Ric le vendredi en fin d'après midi.
Le jour venu, je passe chercher Ric en sortant du taf. Il est prêt avec un mini sac à dos (il sait qu'il va passer le plus clair de son temps à poil). Son paternel n'étant pas encore rentré du travail, c'est lui qui me remet l'enveloppe. Je lui passe le casque et en contrôle le montant pendant qu'il s'équipe. Il monte derrière moi, ses mains bien accrochées à mon paquet pour se tenir. Malgré ma concentration sur la conduite de la moto, je ne peux m'empêcher de bander sous son massage. Ses mains pétrissent le cuir, le chauffe lui donnant plus de souplesse et lui permettant de mieux sentir ma tige se développer.
A l'arrivée, je gare directement la moto avec les autres. Pas de voiture, Marc n'est pas encore rentré. Nous allons à la maison, je quitte casque et cuir me retrouvant direct en shorty (déformé par ma bandaison). Ric pose son casque à coté du mien. Je lui dis que nous avons le temps de nous préparer avant que Marc nous rejoigne. Et je le pousse vers le sous sol et la salle de muscu.
Une heure à travailler avec les barres ou aux poulies nous fait bien gonfler le buste et les bras. Je stoppe tout et nous passons coté sanitaires nous faire tout propre. Je traque sur Ric le moindre poil, rien, il s'était déjà bien préparé. Il me dit que son père l'envoyait se faire faire une épilation définitive du torse et de sa rondelle toute les semaines dans un centre esthétique jusqu'à ce que plus rien ne repousse et qu'en même temps il lui faisait une épilation des bras, aisselles et jambes tous les 15 jours avec un produit ralentissant la repousse. Je le félicitais du résultat, sa peau était devenue très douce. Je rafraîchissais la coupe de mon pubis pendant que Ric mettait en place une canule sur le flexible pour son lavement. Rapidement je fis de même. Un bon rinçage final à l'eau froide histoire de bien tendre la peau sur nos muscles, un séchage mutuel nous a permis de sortir vraiment sec et c'est à poil que nous sommes montés à l'étage chercher de quoi nous " vêtire ".
Je laissais Ric devant le placard du baisodrome (cf. moto4) plein de sous vêtements, jock strap, slips de bain, shorty... pour les invités qui auraient oublié quelques affaires. Moi je file dans notre chambre et enfile un jock blanc lacé sur le devant, un marcel atlétique et un de mes shorts en jeans coupe spéciale (fendu le long de la couture du cul). Je retrouve Ric dubitatif devant l'importance du choix. Je lui donne un jock à mettre, taille junior histoire que la résille soit bien gonflée par sa belle bite.
Nous descendons dans le salon mater un film de cul en attendant Marc. L'intro à peine passée, nous entendons sa voiture arriver. Il a juste le temps de refermer la porte d'entrée que nous lui sautons dessus. Je lui l'embrasse tout en lui faisant tomber sa veste et déboutonnant la chemise pendant que Ric s'attaque aux chaussures et s'occupe de lui descendre le pantalon. Une fois en slip, il nous stoppe. Il me demande de nous préparer des whisky. Nous rejoignons le salon, il s'enfonce dans le canapé, sourit du film que nous avions laissé avancer sur l'écran g��ant. D'un doigt sur la télécommande, il zappe sur une chaîne d'info en continu. Ric s'agenouille entre ses jambe et commence à lui bouffer le paquet au travers du slip. Quand j'arrive avec les trois verres, les effets de la bouche ont traversé le fin tissu et ses 22cm sont en déploiement. Il sirote son alcool alors que Ric et moi nous l'enfilons direct ! les effets ne sont pas long à venir et ma vue se stabilise après quelques instant de flou. Ric lui est déchaîné et prend maintenant entre ses lèvres pulpeuses le gland rouge vif qui apparaît au dessus de la ceinture élastique. Je m'agenouille sur le canapé et reprend mon baiser. A chaque fois qu'il boit, je récupère les effluves avec ma langue.
Maintenant, Ric profite de la longueur totale de la bite de Marc et s'enfile le gland dans sa gorge à fois. Avec Marc, je note les progrès qu'il à fait en ce domaine. Je pense que son père doit passer pas mal de temps à lui défoncer la gueule. Je prend la place de Ric et ma bouche accepte docilement l'envahissement. Pendant ce temps là, Ric me retire le short et me prépare le cul car je veux être le premier à m'asseoir sur Marc. Je sens bien la longue langue me déplisser la rondelle, la salive entrer dans mon petit trou et les lèvres ourlées de Ric me ventouser l'anus. Quand je me sens bien " détendu ", je me relève et vais m'asseoir sur Marc. Je lui tourne le dos et j'écarte bien mes fesses avec mes mains pour qu'il puisse admirer la pénétration. Je commence par poser mon anus sur son gland bien baveux puis, lentement ploie les genoux pour m'enfiler cm par cm les 22 dans mon derrière. C'est trop bon ! je bande à me faire mal. Ric pour s'occuper s'installe à 4 pattes devant moi et embouche mon sexe. Je fais l'ascenseur (heureusement que je n'avais pas travailler les quadriceps avant !) pendant bien 20mn. Bientôt Marc veux m'enculer debout. Il bascule et je me retrouve à 4 pattes sur la table basse. Ric s'insinue entre elle et moi en 69 pour continuer sa fellation. Je ne suis qu'un " sexe ", la bitte de Marc me lime le cul magistralement. Je serre régulièrement mon anus sur la bite qui me perfore et j'entend Marc en gémir de plaisir. mon gland, lui, au fond de la gorge de Ric est massé par l'effet de ses déglutitions qui le comprime. Dans un cri, je décharge sur le visage de Ric toute ma purée et la violence de mes contractions anales tire le jus de Marc au fond de mon trou. Alors que Marc se retire, je serre mon anus afin de ne rien laisser sortir. Ric n'a pas jouit mais Marc lui interdit de se branler, la soirée ne fait que commencer. Après un dîner léger où Ric a passé la moitié du temps à nous pomper sous la table en verre de la cuisine, nous sommes descendus à la salle de gym. Une douche rapide pour rafraîchir nos épidermes couverts de sueurs séchées, et nous avons repris nos ébats. J'ai attaché Ric aux 4 coins du banc et ai commencé à lui travailler la rondelle. Il n'a pas fallu beaucoup de temps pour que je puisse y enfiler 3 doigts. Son anus est devenu assez performant. Il peu, en serrant très fort presque en interdire l'accès mais il sait le détendre aussi à volonté.
Je m'enkpote vite et m'introduis dans son boyau avec délice. Il y fait chaud et on sent bien les parois pendant toute l'intromission. Marc profite pendant ce temps là de sa bouche et lui défonce les amygdales à grand coup de reins. Je cède bientôt ma place à Marc qui le pénètre d'un seul coup jusqu'aux couilles. Ric souffle, même si il est habitué à plus gros, c'est le mouvement qui l'a surpris. Marc se met à le limer tout en faisant en sorte de ne jamais sortir son gland puis soudain il décule et demandant à Ric de bien serrer son petit trou, il replonge dedans forçant le passage. Je me coordonne pour investir au même moment l'autre ouverture de notre objet de plaisir. Ric gémis de plaisir sous un tel traitement.
Marc décide de passer à la double sodomie. Nous détachons Ric et Marc se couche sur le banc. Ric vient s'asseoir sur sa bite puis se couche sur son torse me dévoilant ainsi son trou déjà bien occupé par le 22x6 de Marc. Sur ordre Ric commence à se faire reluire et je vois son trou pulser autour de sexe qui l'envahi. Je me place, pose mon gland sur la hampe de Marc et au moment propice, je pousse un coup sec pour faire entrer mon gland. J'arrache à Ric un bon souffle. Si son père est extrêmement bien monté, c'est quand même moins que nos deux queues réunies. Doucement j'enfile mes 20cm auprès des 22 de Marc et je vois lentement l'anus se dilater sous ma pression. Alors qu'il me reste encore 3 ou 4 cm dehors, je me penche et passant mes bras de chaque coté, attrape ses tétons entre mes doigts et leur inflige une torsion rapide. Ric cri un coup, je sens son sphincter se relâcher sous la douleur et j'en profite pour finir ma pénétration.
Nous nous bloquons tous les trois le temps que Ric se fasse au diamètre total.(c'est comme si il se faisait emmancher par une bite de section ovale de grand diamètre 10cm par 6cm de petit diamètre !!). Je me redresse, pose mes mains sur ses épaules et commence à bouger doucement, Marc à pris ma relève et mordille alternativement les tétons de Ric. L'excitation de notre jouet sous les effets conjugués de la double sodo et de la stimulation " tétonale " se traduit par un tremblement total de son corps, faisant vibrer l'anneau qui nous enserre. De lui même il se met en mouvement et se fait reluire sur nos deux bites accolées. A chaque fois qu'il recule et nous prend au maximum (je l'aide en tirant sur ses épaules), il souffle un " oui ! " convaincu.
A ce régime, 10mn après nous remplissons nos kpote alors qu'il jute des litres sur les abdos de Marc. Les jambes coupées, nous basculons tous les trois sur le sol, nous détachant les uns des autres. Etalés, nous reprenons notre respiration mise à mal par le dernier exercice. Je me tourne et observe l'anus de Ric se refermer doucement. Une dernière contraction et il se referme ne laissant plus voir d'un trait vertical d'environ 1,5 cm. Je me lève, tire Ric par le bras et a nous deux nous aidons Marc à se relever. Direction les douches ! le jet brûlant en plus de nous laver, détend les muscles que nous avons sur sollicités lors de nos " galipettes ".
Après une bonne bière siroté au fond du canapé, nous gagnons notre lit, faisant une place à Ric entre nous deux (on ne sait jamais, une envie brutale en pleine nuit ? il vaut mieux l'avoir sous la main ? sous la bite plutôt !).
JARDINIER
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christophe76460 · 1 month
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Car ce n'est ni de l'orient, ni de l'occident, Ni du désert, que vient l'élévation. Mais Dieu est celui qui juge: Il abaisse l'un, et il élève l'autre. Psaume 75:6-7 Rien ne peut empêcher le plan de Dieu de se réaliser dans ta vie
Tu peux surmonter tout obstacle avec Dieu ……Et en sortir vainqueur…DIEU t’a choisi pour le servir …… tu es surprise de son choix car tu n’est pas une théologienne … …tu es juste une femme …une maman ,une mami …💥qui aime partager celui,que tu aimes …… c ‘est ton choix … et DIEU se sert de cet amour et de ce choix … …j’aimerai toucher le cœur de ceux qui n ont pas la foi,…et cela me ramène à une amie de ma maman … « que j’ai entendu prononcer cette phrase « mimi , j aimerai croire en DIEU comme toi tu as de la chance car moi je n ‘y arrive pas « surprise par de telle propos … je prends conscience que j’ai toujours cru en DIEU depuis mon jeune âge ………je croyais qu il existait et ma prière favorite c était « notre père « Je me suis éloignée de lui un temps …… mais lui ne m’a jamais oubliée ni …laissée complètement … il est venu me chercher …… il m’a rappelée chaque jour …un moment de ma vie ……où je cherchais sa présence …… les souvenirs avec lui me rattrapaient toujours ……je n’ai pas grand chose à moi …si ce n’est ,une histoire incroyable … 6 enfants …et dans les instants difficiles « il apparaissait toujours ……j’ai des souvenirs de cette présence …… aujourd’hui je lui appartiens corps et âme et rien ne pourra changer cet amour que j’ai pour lui ………💥🙌seigneur merci car tu m as aimée le premier … toi le divin roi tu es venu à moi …… 💥🙌pour me sauver
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ro0m-ii · 9 months
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journal de bord 14
18:50 20/07
ce matin je n’ai pas fais grand chose. j’étais sur mon téléphone toute la matinée et après avoir mangé (vers 14h30) ma cousine est venue me chercher pour qu’on aille se promener en ville.
on est allé dans un p’tit café très mignon et on a élaboré notre projet "devenir riche". on voulait faire du dog-sitting. on avait préparé nos flyer, nos disponibilités, on a même créé un mail. on était super contente et hâtive de demander la permission à nos parents.
ce soir en rentrant, j’ai vite été voir mon père en lui expliquant tous les petits détails et en argumentant correctement.
il a dit non.
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kisos-kay24 · 11 months
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Mercredi
Last part
Celle qui s'était transformée en fille superficielle et qui m'avait jetée sur le côté quand elle n'avait plus eu besoin de moi. Mais ce soir là, c'était mon amie, et elle était là. Et je me suis accrochée à elle. À elle et à ma Jade adorée. On est venu me chercher. Et je suis sortie du lycée, tremblotante, accrochée à deux filles. Suivit d'un cortège composé d'un père, d'une surveillante et d'un conseiller principal d'éducation (cpe). Sous les yeux de tous, une rivière sortant de mes yeux, et marchant, pour sortir de ce lieu. J'étais épuisée et ne faisais que pleurer. Pleurer pleurer et pleurer. Je crois que il y avait besoin que ça sorte. Je n'ai pas mangé ce soir là. Et me suis couchée à peine rentrée. Et le lendemain... j'ai passé ma journée aux urgences. Et je n'ai pas mangé avant 17 heures. Tout ça pour vous dire que, voilà. Je suis une loque. Je suis vide de tout. Ou je suis pleine de ténèbres. À vous de voir. Je ne suis plus rien. Rien. Et s'il est vrai que je n'étais déjà plus grand chose avant, je ne suis encore moins de choses maintenant. Et j'en suis désolée. J'aimerais remercier ceux qui m'ont sauvés. Mon frère et elles. Mais je n'arrive pas à encore savoir si je suis contente d'être vivante ou bien déçue. Et je n'arrive pas à savoir si je dois leur dire merci de m'avoir empêché de partir ou si je dois les détester. Mais pour mon père, et ma belle-mère, c'est un merci, car il semblerait qu'ils m'aiment un peu. Alors merci
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