Tumgik
#mais meilleur pour mon tour de ventre
idereahellyeah · 2 years
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Quand j'ai croisé mon reflet dans un miroir et que je pense que les vacances doivent vite se finir.
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rayondelun3 · 9 months
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C'est mon meilleur ami qui m'a fait ça. C'est lui qui m'a fait ça et qui a fait en sorte que les autres m'utilisent aussi.
Je me mutilais déjà, j'avais déjà un pied dans la mort, il le savait. C'est mon meilleur ami un jour de pluie qui m'a fait ça.
Depuis je n'oublie pas. J'y penses. J'y penses tout le temps.
C'était mon meilleur ami. Et puis il y a eu tous les autres. Tant d'autres. Tous des merdes.
Et avant lui qui était ce ? C'étaient des professeurs, professionnels en humiliation et harcèlement.
Je me souviens de ce qu'il y a eu encore avant ça. Je me rappelle l'origine du mal. Au fond de mon cœur que je voulais arracher chaque jour tant j'avais mal. Mal au ventre, mal à la tête, plaques d'eczéma sur les bras, piqûre de la sueur et du sang.
Je me rappelle des bleus des coupures des ongles rongés du sang et des larmes qui coulaient. Le visage n'est pas flou. Je me rappelle le sol froid. Je me rappelle que c'étaient ceux qui voulaient que je les appelle « papa » et « maman ».
J'oublie la plupart des moments de bonheur. Je suis couverte de cicatrices, celles qui se voient et celles qui ne se voient pas.
J'ai tenté d'arracher mon cœur et de vivre sans mais je ne suis pas comme ça. Oui je me suis battue, oui j'ai la haine, oui j'ai encore des larmes, oui ça fait toujours mal et parfois j'ai peur.
Dites-leur qu'ils m'ont presque tuée. Dites-leur que j'ai essayé environ 7 fois et que des autres je ne m'en souviens pas. Dites-leur que ce sont des merdes et qu'ils ont tout intérêt à se faire soigner. Dites-leur que j'ai voulu me venger, dites-leur que je veux leur mort. Dites-leur qu'ils pourrissent en moi, dites-leur qu'ils font partie de moi. Dites-leur que je me suis mise à dire les mêmes choses qu'il me disaient, à me faire ce qu'ils me faisaient, toute seule. Dites-leur que parfois ça revient et que c'est comme un ras de marrée. Dites-leur que j'ai laissé mon corps se faire emporter par la mer un nombre incalculable de fois en plein hiver en pleine tempête. Dites-leur que j'ai perdu des années de ma vie, que je n'ai quasiment pas connu l'innocence. Dites-leur qu'ils ont bousillé une partie de ma vie et de mon enfance et de mon adolescence et de ma vie de jeune femme.
Mais dites-leur que je peux me tenir sur le toit d'un gratte-ciel sans me jeter dans le vide. Dites-leur que je me bats toujours et que je fais le bien autour de moi malgré le mal qu'on me fait encore. Dites-leur que je me suis faite ma propre famille et que je peux aussi la défaire. Dites-leur que je vis ma vie à ma guise. Dites-leur que je danse en boîte de nuit, que j'aime le vin et qu'à n'importe quelle heure j'aide les gens. Dites-leur que j'aime la pluie et que je n'ai plus peur de souffrir.
Dites-leur qu'ils aillent se faire foutre. Que mes amies tueraient pour moi et qu'on est des tarées. Dites-leur que c'est moi la plus dingue parmi mes sœurs. Dites-leur que c'est moi qui ai sauvé une vingtaine de vies du suicide en 5 ans. Dites-leur que je sors des mecs du métro et que je les tabasse. Dites-leur que s'ils s'approchent je n'ai pas renoncé à la violence, dites-leur que je ne renoncerai jamais. Dites-leur que je dois prendre des tonnes de cachets comme une droguée et que si je pouvais je les traumatiserai à mon tour, dites-leur qu'eux ne survivraient pas comme mes sœurs et moi avons pu survivre.
Ou ne leur dites rien. C'est mieux comme ça.
Si vous aussi vous les connaissez, et vous en connaissez forcément, fuyez avant qu'ils ne vous attrapent. Sinon, appelez à l'aide. Appelez moi. Racontez moi.
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19 / 04 / 2023
🇨🇵 FRANÇAIS / FRENCH 🇨🇵
HISTOIRE FICTIVE PERSONNELLE écrite en collaboration avec mon ami @tidodore2
- UNE HISTOIRE D'EURABIE -
LES VACANCES DU COUPLE ALGÉRIEN
PARTIE PAR submissivegayfrenchboy
Michel, gros Français blanc de 60 ans, vénére les Arabes depuis toujours. Mais personne n'a jamais voulu de lui, même comme esclave. Maintenant que les vrais hommes forts en France sont des mâles arabes, les gros blancs moches comme lui ont enfin une utilité.
Après avoir payé pour les vacances d'un couple de mâles arabes, Michel a été invité par eux pour leur servir de larbin. Riyad et Khader, les deux homos barbus et musclés, aiment parader dans les rues d'Alger avec leurs lourdes affaires portés par un vieux gros blanc.
Dans la piscine de l'hôtel de luxe qu'il avait payé avec sa maigre retraite, le gros blanc vit les deux mâles amoureux sortir leurs longs pieds de l'eau. Si appétissants. Lécher des délicieux pieds arabes valait bien d'être un serviteur.
Michel servit deux boissons aux deux amoureux qui étaient occupés à s'embrasser en se caressant leurs sexy pectoraux musclés.
Lorsqu'ils virent le larbin, ils n'eurent qu'une réaction : lui designer leurs pieds afin qu'il se prosterne pour les leur lécher.
PARTIE PAR tidodore2
KHADER : "Ça c'est la vraie vie de roi que l'on mérite ! Être servi et vénérer comme des dieux ! N'est ce pas, chien de Français !?"
PARTIE PAR submissivegayfrenchboy
RIYAD : "Ouais chien de céfran, les boissons sont assez fraîches ! Maintenant rafraîchis nous en léchant nos pieds !"
MICHEL : "Oui Maitre Riyad, il n'y a rien de meilleur pour un garçon cefran qu'être le lécheur des pieds d'un beau couple arabe ! Merci, maîtres !"
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PARTIE PAR tidodore2
KHADER : "On t'as déjà dit de nous appeler "Seigneur Riyad" et "Seigneur Khader" quand on est au bled, sale soumis de cefran !!! Sort de la piscine à poil et exibe ta petite bite à tous les mâles alpha de l'hôtel ! Puis tu te mettra à genoux devant nous en suppliant pour qu'on te pardonne et que tu puisses revenir nous lécher les pieds aux yeux de tous !"
PARTIE PAR submissivegayfrenchboy
Étonnamment, il n'était pas interdit pour les hommes de se dénuder publiquement, car les bites arabes étaient considérés comme dignes d'être admirés et les bites blanches étaient divertissantes à voir. Le gros Michel fit un tour sur lui-même pour que les beaux clients arabes puissent rire de sa microbite. Les mâles arabes sucés par des petits garçons blancs ou petites filles blanches admiraient de loin le couple gay arabe humilier leur larbin blanc.
Le couple d'amoureux algériens aimait s'embrasser devant le malheureux esclave blanc, qui était occupé à souffrir au soleil d'Algérie à porter les lourds sacs de shopping de ses maitres ou à lécher leurs pieds où qu'ils soient. Devoir lécher les longs pieds de mâles algériens homosexuels et plus jeunes que lui était humiliant pour le vieil homme gros, et même des français blancs se moquaient de lui lorsqu'ils le voyaient.
En Algérie, des petits garçons blancs étaient traînés en laisse par des hommes Arabes dont ils étaient les propriétés, mais Khader et Riyad préféraient avoir un vieil homme gros, afin que le contraste soit plus fort, mais de manière inversé.
Leur musculature rappelait à Michel sa faiblesse, son gros ventre lui valait d'être considéré comme leur cochon de compagnie et il arrivait aux amoureux de poser leurs longs pieds sur le ventre moelleux de Michel. Plus petit qu'eux alors que plus âgé, il s'effondrait sous le poids des sacs qu'il avait à porter. Les deux grands Algériens d'une trentaine d'années aimaient se promener main dans la main, l'un des deux tenant dans l'autre main la laisse relié au collier de leur soumis.
Et bien sûr, il ne se passait pas une soirée, qu'ils soient à table en traîner de dîner, dans le salon à regarder la télé dans les bras l'un de l'autre, ou au lit à s'embrasser et faire l'amour, où Riyad et Khader ne se faisaient pas lécher les pieds.
Même s'il était humilié le gros français blanc aimait chaque seconde passé à lécher des pieds et prendre des coups de ces amoureux sublimes.
FIN DE L'HISTOIRE
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🇺🇲🇬🇧 ENGLISH / ANGLAIS 🇬🇧🇺🇲
PERSONAL FICTIONAL STORY written in collaboration with my friend @tidodore2
- AN EURABIA STORY -
THE ALGERIAN GAY COUPLE'S VACATIONS
PART BY submissivegayfrenchboy
Michel, a fat 60-year-old white Frenchman, has always revered Arabs. But no one ever wanted him, even as a slave. Now that the real strong men in France are Arab males, fat, ugly white men like him finally have a use.
After paying for the holidays of a couple of Arab males, Michel was invited by them to serve as their servant. Riyad and Khader, the two bearded and muscular homosexuals, like to parade in the streets of Algiers with their heavy belongings carried by a fat old white man.
In the swimming pool of the luxury hotel that he had paid for with his meager pension, the big white man saw the two males in love taking their long feet out of the water. So appetizing. Licking delicious Arab feet was well worth being a servant.
He served two drinks to the two lovers who were busy kissing while stroking their sexy muscular pecs.
When they saw the lackey, they had only one reaction: to designate their feet to him so that he bows down to lick them.
PART BY tidodore2
KHADER: "That's the real king's life that we deserve! To be served and worshiped like gods! Isn't it, French dog!?"
PART BY submissivegayfrenchboy
RIYAD : "Yeah French dog, the drinks are cool enough ! Now refresh us by licking our feet!"
MICHEL: "Yes Master Riyad, there is nothing better for a Cefran boy than to be the licker of the feet of a beautiful Arab couple! Thank you, masters!"
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PART BY tidodore2
KHADER: "We've already told you to call us "Lord Riyad" and "Lord Khader" when we're in town, filthy cefran submissive!!! Get out of the swimming pool naked and show off your little cock to all the alpha males in the world hotel! Then you'll kneel down in front of us, begging us to forgive you and come back and lick our feet for all to see!"
PART BY submissivegayfrenchboy
Surprisingly, it was not forbidden for men to publicly strip naked, as Arab cocks were considered worthy of admiration and white cocks were entertaining to behold. Fat Michel turned around so that the handsome Arab customers could laugh at his microbite. Arab males sucked by small white boys or small white girls admired from afar the Arab gay couple humiliating their old white slave.
The loving Algerian couple loved to kiss in front of the unfortunate white slave, who was busy suffering in the Algerian sun carrying his masters' heavy shopping bags or licking their feet wherever they were. Having to lick the long feet of gay, younger Algerian males was humiliating for the fat old man, and even white French people laughed at him when they saw him.
In Algeria, little white boys were dragged on a leash by Arab men whose property they were, but Khader and Riyad preferred to have a fat old man, so that the contrast was stronger, but inverted.
Their muscles reminded Michel of his weakness, his big belly earned him to be considered their pet pig and it happened that lovers put their long feet on Michel's soft belly. Smaller than them while older, he collapsed under the weight of the bags he had to carry. The two tall Algerians in their thirties liked to walk hand in hand, one of them holding in the other hand the leash attached to the collar of their submissive.
And of course, not a single evening was going on, whether they were at the table hanging out over dinner, in the living room watching TV in each other's arms, or in bed kissing and making out. love, where Riyad and Khader didn't get their feet licked.
Even though he was humiliated, the fat white Frenchman loved every second spent licking feet and taking kicks from these sublime lovers.
END OF THE STORY
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vabazeri · 9 months
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Jour 17
Tout ce passait bien avec Bunny, c'était simple, comme être avec un frère. On pouvait tout ce dire, parler de tout sans tabous, sans jugement. Je respirai.
Mon corps aussi reprenais ses marques, j'avais pas encore repris le sport mais je le voyais ce modifié de jour en jour. C'est comme ça que j'ai réalisé l'importance des dégâts. Au delà des dégâts mentaux, le physique avait pris un coup, à force de pas bouger, de pas sortir, bref, de ne rien faire, j'avais perdue une masse musculaire conséquente. L'avantage, le peu que je bougeais maintenant suffisait à mon corps a reprendre petit à petit. Ménage, déménagement, visites de la ville... Tout ses petits effort cumuler modifiaient et transformaient mes jambes, mes bras et mon ventre. Je reprenais le contrôle de moi même.
J'avais hâte de reprendre le boulot aussi, et clairement, les offres, ce n'est pas ce qui manquait ici. Tellement de postes me faisait de l'œil. Il me fallait juste attendre mon bureau pour reprendre tout mes papiers et le tour serait joué !
Avec Hades, ça allait, enfin, je sais plus trop. Parfois je sent que ça va, parfois je doute. Je pense que c'est probablement moi qui déconne, mais en même temps j'ai pas eue les meilleurs ses derniers temps. Je dois être honnête avec toi, parfois ça fait mal. J'ai beau me convaincre que la situation est compliqué, j'ai toujours le cœur qui ce serre quand je vois sa compagne lui écrire des mots doux, alors que j'essaie de lutter de toutes mes forces pour ne pas dépasser certaines limites. On s'est de moins en moins au téléphone, on a plus fait de visio depuis un moment... Je dois être patiente... Mais ça fait mal. J'espèrai que je me plantai pas cette fois.
Puis un soir, j'ai vrillé. La journée avait été longue, je n'avais pas pris le temps de manger et j'eue la bonne idée de boire. Rien de fou, du rosé, mais en quantité... J'ai alors fini par laisser passer ma peine sans filtre, encore une fois, et cette fois, véhément. J'ai même conclu sur l'idée qu'il fallait que je l'oublies.
Évidement, le lendemain, je regrettais déjà amèrement mes paroles, mais il ne l'entendait pas de cette oreille. Il avait compris ma peine et ne voulais plus me faire plus de mal que ce qu'il avait déjà fait... Il était arrivé à la même conclusion.
Putain mais quelle andouille..
J'en discutait avec Pearle, Ivory et Bunny. Ils avaient du mal à comprendre certaines choses mais en même temps, je ne pouvais pas leurs dire certains détails. J'expliquai le peu que je pouvais, les moments où j'avais merder. J'avais beau me sentir bête, j'avais l'impression que tous le monde comprenais.
Après m'être expliquer et avoir repris mes esprits, on a réussi à avoir une vrai discussion et ce que je voulais pas lui imposer s'imposait de lui même... Il avait un choix à faire...
Les jours suivants, nos discussions était revenue à la normale. J'étais plus rassuré, plus zen. Je pris le temps de refaire mon dossier RP et de préparer quelques papiers. Le soir, j'eue même le droit de l'avoir un moment en visio. Après 3h de discussion sur tout et rien, je pris mon courage à deux mains et je fini par prononcer les deux mots. Il me fit la remarque que ça l'avait touché... Et alors que je m'y attendais pas, il me les redonna :
"moi aussi je t'aime ma belle"
Cette phrase explosa dans mon cœur comme un champion radioactif, j'étais tremblante. Après avoir raccrocher, je restais la, devant le téléphone pendant quelques minutes, le corps complètement tétanisée et engourdie. J'étais dans un état de choc mélangé à l'euphorie.
Une fois mon cerveau revenu à la normale, une sensation de calme m'envahie. Je pouvais avancer sereinement. Mais avant ça, il me fallait dormir.
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yesakademia · 9 months
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Zinat - 4ème semaine
Jour 26 : lundi 14/08
Aujourd’hui, c’est full journée à Yoff à la Maison Du Rugby (MDR), on est dans le QG des lauréats dakarois ! La journée démarre tranquillement, on est posé dans le salon à discuter, se reposer, finir d’écrire nos blogs. Le tournoi commence, les enfants de la MDR s’échauffent, on discute et rigole avec quelques uns d’entre eux, et on rencontre aussi les deux services civiques français de là-bas. C’est à notre tour de jouer : l’équipe YAKA contre l’équipe des Seniors, qui a fait exprès de nous laisser plaquer et marquer, c’était bien drôle ! Fin du tournoi, on grignote un encas et on chante avec les enfants avant qu’ils rentrent. Aussi, j’ai une amie française qui était à Dakar qui est venue me rendre visite à la MDR, ça m’a fait trop plaisir ! C’est l’heure du déjeuner : on mange dans un restaurant à la plage, mon plat de riz au poisson grillé était excellent ! Ensuite, on fait une petite balade digestive au bord de la mer, où j’ai d’ailleurs pu voir une mosquée et son mausolée, c’était grandiose. C’est aussi aujourd’hui que j’ai pu goûter des fatayas avec de la bonne sauce, ça restera à jamais gravé dans ma mémoire ! La journée se termine par une projection du film L’Atlantique, alimentée par un vélo en marche, avec CinéCyclo (partenaire de YAKA). Il se fait tard, on prend la pirogue de nuit pour rentrer. On arrive bien à la maison et on ne se couche pas trop tard car le réveil du lendemain est matinal.
Jour 27 : mardi 15/08
Ce matin on prend le minibus, puis le bateau pour aller jusqu’à l’île de Gorée. En attendant l’ouverture des portes, j’accompagne des lauréats aller chercher à manger, et je goûte un sandwich avec de la viande de chèvre et des oignons, c’était trop bon ! On arrive sur l’île, très vite une grosse pluie tombe. On cherche à s’abriter, on passe par l’atelier du colleur de sable qui est très accueillant et chaleureux. Il nous montre le processus pour faire un tableau avec des grains de sable. C’est fascinant. Ensuite, on part visiter la maison des esclaves, où un guide nous fait un exposé très touchant mais aussi fort porteur d’espoir pour la suite ! Le coeur est serré, l’oeil débordé, l’esprit remué, mais le devoir de mémoire est accompli et l’envie de contribuer à un monde meilleur est intensifiée. Après ce moment fort en émotions, mon amie m’a fait une surprise bien émouvante : on va fabriquer nos propres collages au sable ! J’étais aux anges pendant cette activité. C’est l’heure du déjeuner, on mange puis on retourne à Dakar. Le trajet du retour en minibus est très ambiancé, comme d’habitude mais encore plus aujourd’hui car on sent que la fin du séjour approche : on laisse toute la fatigue de côté pour profiter de nos derniers moments ensemble.
Jour 28 : mercredi 16/08
Ce matin on va au marché pour faire nos achats et prendre quelques souvenirs. Il y a du de monde et du traffic, ça bouge beaucoup. A vrai dire, ça m’a un peu rappelé le marché de chez moi ! Bref, on se divise en plusieurs petits groupes mixtes et les lauréats sénégalais prennent la main pour les négociations. C’était assez sport mais j’ai pu prendre ce qu’il me fallait ! On déjeune ensuite dans un restaurant en plein marché, il faut manger vite car il y a du monde qui attend, je goûte un nouveau plat de riz avec de la poudre d’arachide parce qu’il n’y avait plus d’attieke. Ma voisine de table ne finit pas son plat, ça tombe bien j’avais du mal à finir le mien et j’aimais bien le sien. Ventre rempli, Zinat contente. On prend du thé pour digérer, on s’arrête ensuite à un centre commercial avant de se diriger vers le monument de la renaissance. On a droit à une visite guidée de la part de notre coordinateur YAKA au Sénégal. On prend quelques dernières photos de groupe, puis en rentre en musique à la maison ! C’est notre dernier soir ensemble, donc on veille tard tout en jouant, discutant et rigolant.
Jour 29 : jeudi 17/08
C’est déjà le dernier jour de ce rêve éveillé au sein du pays de la Teranga. Réveil un peu difficile physiquement mais aussi mentalement, on ressent une atmosphère remplie de nostalgie. On prend notre petit déjeuner et on écrit nos derniers “sugar cups” (mots doux) à chacun et chacune de la team. Ça prend du temps car on est nombreux et on a pleins de choses à se dire ! La pluie descend et accompagne le mood du jour. On passe au rangement de nos affaires et de la maison. On fait une brève balade pour admirer la ville depuis un joli point de vue en hauteur. On revient à la maison, on récupère toutes les affaires et on fait notre dernier départ en pirogue de l’île de Ngor vers Dakar. C’est l’heure des au revoir, et non des adieux, car on restera en contact et on continuera de faire vivre ce groupe dans l’interculturalité et la solidarité.
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entretiendembauche · 9 months
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[Vidéo] 7 phrases à ne jamais dire en entretien d'embauche
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Dans cette vidéo, je te présente les 7 phrases à ne jamais utiliser en entretien d'embauche ⛔. Pour se donner toutes les chances d'être recruté, toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Je te laisse donc découvrir dans la vidéo les 7 phrases interdites et les raisons pour lesquelles tu devrais tu devrais "tourner ta langue 7 fois dans ta bouche" 😂 avant de dire une "bêtise" !!! https://youtu.be/hZ8qBaWeGgg Après avoir envoyé pas mal de CV, tu viens de recevoir un retour positif. Une entreprise est OK pour te recevoir en entretien. Félicitations !!! 🎉 Mais le 2ème effet Kiss cool arrive, tu as la boule au ventre et tu as peur de ne pas être suffisamment bien préparé et de dire des bêtises pendant l’entretien !!! Dans cette nouvelle vidéo, je te dévoile les 7 phrases à ne surtout pas dire lors d’un entretien d’embauche. Tu veux te donner toutes les chances de réussir ??? 😉 Alors ouvre grand tes oreilles, prends des notes et découvre ces 7 phrases interdites !!! Quelles sont les 7 phrases à ne surtout pas dire en entretien d’embauche ??? Attention, reste bien jusqu’à la fin de la vidéo, la numéro 7 est la plus dangereuse !!! 😱 C’est parti !!! « je n’ai pas eu le temps de me renseigner sur les produits / services proposés par votre entreprise » D'accord, parlons de préparation... Tu le sais bien, c'est comme réviser pour un gros examen : plus tu en sais et meilleures sont tes chances de réussite. Alors, imagine, tu entres en entretien et tu commences par dire : "Oops, désolé, je n'ai pas eu le temps de me renseigner sur les produits ou services de votre entreprise." 😂 Pas vraiment la première impression que tu veux laisser, n'est-ce pas ? Rappelez-vous, les amis, le savoir, c'est le pouvoir ! Alors, avant le grand jour, visitez le site de l'entreprise, consultez la rubrique "à propos" et fouinez un peu sur les réseaux sociaux. C'est essentiel, si vous voulez briller aux yeux du recruteur. 🤩 « je suis perfectionniste » A la question redoutable "Citez votre plus gros défaut". Tu sais ce qu'il ne faut jamais dire ? "Je suis perfectionniste !" 😂 C’est bateau et tu sais bien que ce n’est pas un vrai défaut ! Dis moi dans les commentaires si tu as déjà utilisé ce « faux » défaut en entretien ??? C’est un défaut d’être consciencieux ? de vouloir faire de son mieux pour répondre aux attentes de son employeur ? d’être trop impliqué dans son travail ? Nous avons tous que non !!! Alors évite de donner des défauts qui sont en fait des qualités… Sois honnêtes concernant tes vrais points faibles, mais montre également comment tu as travaillé dessus. Rappelle-toi, nous sommes tous humains, et personne ne s'attend à ce que tu sois parfait. 😇 « je suis désolé, mais je suis très stressé » D'accord, qui parmi vous a déjà ressenti cette boule de stress avant un entretien ??? Nous l'avons tous vécu ! Mais voici un conseil – ne commence jamais la conversation en disant : "Hé, je suis super stressé !" Crois-moi, le recruteur sait que les entretiens peuvent être stressants. Ce qu'il veut voir, c'est comment tu gères la pression comme un pro ! Alors, respire profondément, reste cool, et découvre mes astuces pour gérer le stress dans une autre vidéo de cette chaîne. Zennnnnnn ! « j’avais fait le tour de mon poste » Comment tu peux imaginer dire ceci ? "J'ai quitté mon dernier emploi parce que je m'ennuyais." 🤔 Croyez-moi, ce n'est pas la meilleure façon d'impressionner ton futur employeur ! Même si tu t’ennuyais vraiment dans ton ancien boulot (et oui ça arrive 😉), concentre-toi sur tes réussites et montre que tu as faim de nouveaux défis. Les employeurs adorent les candidats ambitieux, alors donne leur de la matière ! « je ne m’entendais pas avec mon ancien manager » D'accord, les amis, il est temps de parler sérieusement. Ne critiquez jamais votre ancien boss ou votre ancienne entreprise. Vous pourriez penser que c'est libérateur, mais en entretien, c'est un vrai piège ! Les recruteurs auront tous le même reflexe. Si tu dénigres ton ancien employeur, qu'est-ce qui t’empêchera de faire la même chose ici, ??? Alors, reste classe et positif. Concentre-toi sur ce que tu as appris et garde ton enthousiasme pour de nouvelles opportunités. Montre que tu es un vrai joueur d'équipe, pas une commère de bureau ! 😋 « j’ai besoin d’avoir un salaire de … pour payer mon loyer / rembourser mes crédits » Et si on parlait d’argent ? Alors, quand le recruteur te demande tes prétentions salariales, ne dis surtout pas : "J'ai besoin de payer mon loyer et mes crédits !" 😂 On a tous des factures à payer, mais ce n'est pas leur problème. Sois malins et mets en avant ta valeur sur le marché. Renseigne-toi sur les standards de ton secteur d’activité, tiens compte de ton expérience, puis propose un salaire juste et réaliste. Montre-leur que tu es un investissement de valeur, et ils seront ravis de te recruter ! « je suis le meilleur » Voici une règle d'or pour les entretiens – ne prétends jamais être "le meilleur" tout simplement ! L'humilité, mes amis, c'est la clé. Démontre plutôt tes compétences, ton expérience et ta passion dans les réponses aux questions. Montre que tu es le candidat parfait sans avoir besoin de fanfaronner ou d’en faire des tonnes. Les actes parlent bien plus fort que les mots !!! 😉
Conclusion
Voilà, mes amis, les 7 phrases à éviter absolument en entretien d’embauche !!! Croyez-moi, je les ai toutes entendues ! Mais ne vous inquiétez pas, maintenant vous êtes armés. Vous avez toutes les connaissances pour réussir votre prochain entretien et décrocher le poste de vos rêves ! 🤩 Rappelez-vous, la préparation est la clé du succès. Montrez votre passion, votre confiance et votre curiosité au recruteur, et vous marquerez les esprits. Et toi, dis-moi dans les commentaires si tu as déjà utilisé l'une de ces 7 phrases interdites en entretien d'embauche ? Je suis impatient de te lire 😍 Read the full article
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albertinefloyd · 1 year
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Mardi 4 avril 2023.
La journée a été glaciale entre Athos et moi. Je crois qu'il commence doucement à comprendre, mais qu'il n'est pas encore prêt à accepter ce qu'il se passe.
Dans l'après-midi, je lui ai demandé s'il comptait finir à l'heure. Il m'a assuré que Oui, vraiment pour le coup, j'ai rien à faire aujourd'hui.
C'était cohérent avec ce qu'il m'assurait depuis des semaines. Il avait beaucoup d'heures sup à faire ces derniers mois, parce que le trailer du film sur lequel il bosse devait sortir aujourd'hui. Une fois ce trailer passé, ce serait beaucoup plus calme, limite mort, et doucement les membres de son équipe seraient attribués à d'autres projets.
À 17h, la bouche en coeur, il me fair "Ça te dérange si je reste 5 minutes de plus ? Vraiment pas longtemps, mais y a un truc qui vient de me tomber dessus à la dernière minute !"
À. Chaque. Putain. De. Fois.
Au début je me disais, C'est pas sa faute, Il a pas le choix, etc etc. C'est un métier où il y a beaucoup d'overtime.
Mais petit à petit je me suis rendue compte qu'il avait bien plus souvent le choix qu'il ne le laissait paraître. Qu'en fait, c'est bien souvent par fierté personnelle qu'il fait du zèle. Parce qu'il a un penchant maladif pour la perfection, de base, et parce qu'il tire une très grande fierté d'être le meilleur de son domaine (et il l'est vraiment). Au point où ses supérieurs l'ont plus d'une fois convoqué pour lui dire qu'il devait apprendre à déléguer, quitte à ce que tout ne soit pas parfait, et qu'il ne pouvait pas faire le film tout seul.
D'une façon générale, j'ai décidé d'être beaucoup moins coopérative à ce sujet. Parce que à chaque fois, il me dit "5 minutes" et ça se termine en trois quarts d'heure où je continue de gérer Dana, et c'est déjà presque l'heure du dîner mais il faut encore qu'on sorte pour tel ou tel truc, et je me retrouve à courir comme une malade jusqu'à tomber d'épuisement le soir, tandis que Dana se couche encore trop tard.
"C'est vraiment une urgence ? Tu le fais donc passer sur tes heures supplémentaires ? (=Il doit envoyer un mail à la production pour prévenir qu'il fait plus d'heures, ce qui doit être justifié parce que Prod rechigne toujours à payer des heures sup). Parce que c'est ton tour de préparer le dîner pour toi et Dana, tu sais ce que tu vas cuisiner ? Et ce serait bien que tu te fasses suffisamment à manger pour en avoir aussi demain midi."
Bizarrement, d'un coup, c'était plus si important.
Bon, je lui ai quand même indiqué ce qu'il fallait faire pour Dana. On ne passe pas de rien à tout comme ça.
Pour la suite, je l'ai laissé gérer. Et c'était vachement cool de pouvoir faire mes trucs dans mon coin sans me précipiter en renfort pour le moindre truc.
Par contre, il s'est contenté de se réchauffer les pâtes de ce midi. Avec ce qu'il restait de fromage râpé. Et il a pris une toute petite portion, comme ça il lui en restera demain midi.
Il avait l'air tout triste devant sa toute petite assiette de pâtes. J'ai failli avoir pitié de lui. Mais je savais aussi qu'on arrivait au point névralgique : la faim.
Parce que tant qu'Athos a le ventre plein, il va facilement acquiescer à ce que je raconte, sans rien changer derrière.
Alors que si il a faim, il va être beaucoup plus motivé à ce que les choses bougent.
"Par contre je te préviens, dit-il de nulle part, si les choses se profilent comme ça, parfois moi je vais aller me chercher un sandwich le midi, j'aurai pas le temps de me faire à manger !
_Je croyais qu'on était en mode économie et qu'il fallait impérativement rembourser la carte de crédit le plus vite possible ?
_...Oui, mais je veux dire, euh, pas tout le temps quoi, au cours des prochains mois, quand ce sera le rush...
_Tu feras ce que tu veux quand on aura remboursé le crédit, en attendant, on est d'accord que c'est plus logique que tu te cuisines le soir un repas pour le lendemain, n'est ce pas ?"
Et oui, Athos, et oui. Mais ça ne fait que commencer.
Il a quand même tenté la contre attaque :
"On est d'accord que si on fait les choses comme ça, c'est parce que tu comptes reprendre le travail, pas vrai ?"
T'en fais pas, l'idée c'est pas que je me la coule douce.
Plus tard, il est resté avec moi pour endormir Dana. Et cette fois, ça a pris un temps monstrueux.
Deuxième point névralgique : son manque de patience par rapport au sommeil de Dana.
Il a voulu essayer sa méthode, Dana a hurlé à la mort. Je savais qu'en le laissant faire on perdrait un temps fou à consoler Dana puis à la calmer de nouveau pour qu'elle dorme, mais j'ai laissé faire. Qu'il comprenne un peu ce que ça fait de rester des heures et des heures dans le noir et dans le silence.
Et c'est là que j'ai joué ma carte maîtresse :
"Comment on fait maintenant, pour gérer les nuits ?
_...je sais pas."
Il avait l'air vraiment au bout de sa vie. Lol. C'est que le premier jour, et il a juste eu à réchauffer des pâtes et un morceau de tofu pour Dana.
"Le mieux je crois c'est qu'on se fasse une nuit sur deux ?
_...ouais. Sûrement. Sauf que moi je ne peux pas me mettre dans son lit, comme toi.
_Tu sais, je fais ça mais c'est pas super efficace. Je passe quand même 3h à essayer de la rendormir."
Silence.
"Mais elle veut pas dormir avec moi.
_Au début elle ne voulait pas dormir avec moi non plus. Je crois que tu ne te rends pas bien compte des heures et des heures que j'ai passé à lutter, que je passe encore, jour et nuit, pour lui apprendre à dormir.
_Mais si je me rends compte, mais qu'est ce que tu veux que je te dise, tu ne me crois pas quand je dis ça, et on va encore boucler sur la même discussion !"
Silence.
"Ça va aller, de ne dormir plus qu'une nuit sur deux ?
_...non. Pas en travaillant à côté. Pas avec mon niveau de responsabilité."
Nous y voilà.
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kenovele · 1 year
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Bog’s blog 15
Back at it. Je vous écris depuis l’agréable maison du lac. On est descendu au lac pour fêter les 89 ans de John (alias Deeda) en famille. Après une très belle semaine au niveau météo, les prévisions annonçait à nouveau de forte pluie pour le weekend. Dans le nord, certaines régions ont encore bu la tasse avec 300mm en moins de 24h. Les vents étaient limités cette fois-ci mais les crues éclairs ont quand même fait des dégâts conséquents. Je suis assez peu informé mais une chose est sûr, les difficultés continuent pour les sinistrés. De notre côté, on semble éviter le pire à chaque fois. Alors que les parents repoussaient leur départ au lendemain parce que la route était trop dangereuse, nous au lac (on était arrivé dans la journée avec les grand-parents) la terrasse est restée sèche. Samedi et dimanche on a bénéficié d’une belle météo qui nous a permis de jouer tennis. Le court était endommagé par le temps pluvieux. Il est en sable compacté. Il se trouve juste à côté du lac et comme le lac est à un niveau presque jamais vu, le terrain ne draine pas très bien. Je jouais sur une toute petite languette samedi mais dimanche la totalité était praticable et on a pu sortir notre meilleur jeu. Nous sommes assez contents de notre progression avec Kate. On commence à lâcher des slices et mettre de l’intensité dans les échanges. Je vous dirai quand on fait notre premier match. Il faut qu’on s’exerce un peu au service aussi. En tout cas, malgré la qualité très moyenne du court, c’est un vrai régal de jouer là. Le court à Pukekohe est à côté de la route principal et c’est très difficile de discuter en jouant. Il y a un bruit de fond constant. Ça contraste avec le court du lac où tu es dans un parc entouré de vieux chêne avec le lac et le volcan Tarawera comme paysage. Je note tous les bons petits plans pour m’assurer que quand vous viendrez vous goûtiez au meilleur des plaisirs néo-zélandais. Je compte également amener mon VTT au lac parce qu’il y a plein de pistes dédiées à ça dans les environs. Idéalement on débloquera un budget pour se payer deux électriques dans un futur pas trop éloigné mais je ne pense pas que ce soit la priorité de Kate. On beaucoup de projet et des rêves plein la tête. Il va vraiment falloir que je la caresse dans le sens du poil si je veux faire passer celui-là avant les autres. En parlant de ça, Kate veut faire une épilation lazer. Le budget vélo pourrait en prendre un coup. Après tout, les poils sont mauvais pour l’aérodynamisme donc j’imagine que ce serait l’ordre logique. En attendant ces balades fantasmagoriques en amoureux, je me ferais des petits moments en solitaire dans le magnifique bush néo-zélandais sur mon « musculaire ». Je parle de mon VTT parce qu’il est arrivé dans le container. Je l’ai remonté (il était en morceaux) cette semaine mais je n’ai pas encore regonflé les pneux. Il faut que je l’emmène faire un petit tour à l’occasion. 
 Je me rends compte que j’ai commencé ce blog en parlant de la fin de la semaine/du futur donc je vais progressivement rembobiné. Le vendredi, comme je l’ai dit, on est descendu avec les grand-parents dans la journée. On leur a proposé de faire leur chauffeur et ils ont accepté. Kate avait une visite de site sur le chemin. Elle doit redesign les fondations d’un petit pont de ferme qui a été endormagé pendant les inondations. J’ai donc fait sa petite main et j’ai creusé des trous sous l’œil attentif des grand-parents. Kate adore les ponts et elle était toute chose. Après le dur labeur, je me suis vu offrir un « pork belly burger » avec des « kumara chips » dans un café de la petite ville fermière d’à côté. C’était délicieux. Après le repas, avec la peau du ventre bien tendue, j’ai avoué à Kate que si j’étais riche, j’en recommanderais bien un. Les rues de la petite ville étaient décorées avec plein de vaches peintes par des artistes différents. Sur la route on a vu énormément de troupeaux qui pâturaient dans l’herbe inhabituellement verte et grasse pour un mois de février. J’ai eu un bon gros coup de pompe en conduisant. La combinaison de la température qui était réglée sur « thermosta grand-parent » et le gros lunch qui tapissait mon estomac m’ont fait la prise de Mr Spok. J’ai tenu bon. C’était une super journée niveau nourriture parce que le soir on s’est fait des pizzas ! ça faisait 4 semaines qu’on loupait le pizza friday pour diverses raisons et quel bonheur c’était de le retrouver. Burger à midi, pizza le soir, qu’est ce que je peux espérer de plus ? Reste de pizza samedi matin peut être ! Malheureusement Sally en a décidé autrement. J’ai failli faire une crise cardiaque quand elle parlait de congeler les restes. Sacrilège ! Vade retro satanas ! Heureusement, ce n’est pas encore arrivé. Je suis toujours dans l’incertitude vis-à-vis de ce qu’on mange ce midi. Je ne peux pas aller à contre-courant mais croyez-moi, j’en ai envie haha. 
 J’ai passé un peu de temps cette semaine à donner des nouvelles et à en recevoir. Je me rends compte avec envie que mes amis d’humanité passent leur soirée à gecko (jusqu’à 2 h du mat en semaine avec Jéjé après leurs cours) à boire des bières. Ils vont aussi souvent à l’éléphant. C’est un peu offensant qu’ils aient attendu que je m’en aie pour s’y mettre. Pour ce qui est des perf, j’ai appris que Paul a réussi une 8a à Bleau, Clem a enchainé une 7a à top rock, papa s’entraine avec Claude et a passé une 6c+ (si je me trompe pas), Ludo a flash une 6a à Gecko et François a reçu une beastmaker (pour s’entrainer). Autant vous dire que toute ma vie sociale belge grimpe et ils ont faim. J’ai intérêt à revenir avec des bras pas trop raplapla. Acheter un billet d’avion pour la Belgique ça sera un peu comme s’inscrire au grand raid. Fixer un objectif et une deadline. Je me réjouis déjà à l’idée de partager vos succès !  Ça fait vraiment plaisir d’entendre que tout le monde s’arrache pendant (et après) les séances. 
Pour ce qui est des travaux sur la tiny, le rythme est un petit retombé après un gros push le weekend de bardage. J’ai fignolé pas mal de petits détails avant la prochaine grosse étape : le gib. Cependant, on va devoir opérer une savante coordination entre Brodie (l’électricien) et Jamie pour que tout soit prêt à temps. Jamie est à un festival avec sa copine ce weekend donc ce sera les deux apprentis qui reprendront le flambeau. Brodie est sensé nous raccorder à l’électricité et de certifier le reste de l’installation. On est de plus en plus excité à l’idée d’emménager mais la liste des choses à faire est encore longue. Je vous tiens au courant avec des petites vidéos d’update dès qu’il y a des choses excitantes qui se passent.  Le mur en bois sur la façade avant nous met des étoiles dans les yeux dès qu’on passe devant. J’espère que vous l’appréciez aussi. Je suis allé acheter de l’huile pour mettre une couche dessus cette semaine. J’ai demandé des renseignements à une dame sur la quantité que je devais acheter. J’ai montré plus ou moins la taille du mur qu’on devait protéger et la dame m’a dit que je n’aurais peut-être pas assez avec 4l. Les 1l et 4l étaient out of stock donc j’ai logiquement acheté 10l. Je pense qu’il y a eu un petit quiproquo sur la surface à recouvrir parce que après avoir mis une couche, il me restait 10x trop. Bref notre bois sera bichonné, soigné aux petits oignons, astiqué et huilé comme les cheveux d’un ado. On aura éventuellement d’autre bois à recouvrir comme l’encadrure des fenêtres, la terrasse, le boxing de notre jardin potager réhaussé, … tout va y passer. Je m’engage à justifier mon achat ! On a même demandé à Sally si elle voulait qu’on mette une couche sur la terrasse du lac qui a l’air un peu grise mais elle a refusé. C’est le même bois que sur notre façade mais peut-être qu’elle préfère un coloris plus discret. J’ai également fait l’acquisition à ce magasin de petit pot de peinture pour l’essai. Les meubles de la cuisine vont être les seul endroit peint en couleur de la maison.  Le reste sera soit en bois, soit peint en blanc. On a assez peu de surface murale qui ne sont pas recouverte d’étagères ou décoré par les peintures de Michel. Cette couleur est donc un choix crucial et nous sommes ouvert aux votes parmi les 5 que nous proposons. Je vous mettrais une photo. 

Les idées de news se tarissent et je pense que je vais en rester là pour cette semaine. J’espère que Kate prendra bien soin de vous next week et je vous donne rdv le 12 mars pour des informations sensationnelles. Bisous.
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panpanpolisson · 1 year
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2023
Ça y est 2023 commence en douceur et je crois que c'est bon.. Oui, c'est la bonne, cette année va être meilleure !
Sur le plan professionnel !
Sur le plan personnel également mais il se lie au plan sexuel.. Et c'est une autre histoire
Enfin, je ne sais pas vraiment comment ni pourquoi mais ça y est, j'ai envie d'être moi même, de vivre et faire les choses qui m'attire, ne plus s'arrêter sur le regard des gens..
Je le dois à une seule personne, celle qui a cru en moi, qui m'a toujours suivi, soutenu et qui s' avére avoir un don naturel de meneuse..
Ma chère et délicieuse Déesse Damona.
Déjà plusieurs mois que le jeu est lancé. La cage en metal a été testé et approuvé puis des idées on commencer à être partagées.
Mettre du vernis, accepter ma féminité, mes attirances, j'aimerais également dévoiler certaines scènes de manière plus subtil dans mon travail artistique ma vision des choses et de la supériorité féminine car après tout chaque grand homme avait une Dame non ? Vous voyez
Maintenant j'en suis sûr, aussi loin que je me souvienne j'ai toujours ressenti quelque chose d'étrangement et honteusement agréable en secret face à un geste ou mot possessionel venant d'une femme face à l'homme.
Ça c'était bien avant de connaître le plaisir des orgasmes, à l'âge ou jouer aux gandarme et aux voleurs, fait prisonniers par les gendarmettes me plaîsai déjà.
Un orgasme est une chose facile à atteindre pour un homme libre, et madame le fait même parfois pour faire un peu plaisir à son homme.
Ça ! C'est le monde classique, moi je veux vous parler de folie, de désirs..
Un orgasme est beaucoup moins apprécié lorsqu'il est facile à obtenir.
Un mot coquin dans l'oreille, elle s'interroge...
une main sur la fesse elle frissonne..
Une main autour du cou et elle vous traîne au lit, un bon moment est partagé, mais le but reviens souvent à l'homme est le stop, lui retirant tout son désir sexuel.
Un orgasme donc moins recherché, moins mérité.. Enfin bref. Trop facile je trouve personnellement.
La frustration sexuel est très difficile à accepter au début, en cage encore plus, surtout dans notre société ou des images peuvent facilement nous émoustillé tout au long de la journée.
C'est très humiliant mais c'est quelque chose qui commence par monter à la tête et redescendre tout droit dans le bas du ventre jusqu'à donner des petites érections incomplètes assez ambarrassantes et imprévisibles
Une telle frustration peut vous faire supplier un orgasme, d'être prêt à tout pour une pointe de plaisir.
Puis cette idée insupportable commence à s'estomper, la pression remonte doucement et c'est le moment où l'on accepte sa situation, le moment où on comprend que le plaisir ne s'invitera pas pour nous un fois de plus!
Cette envie folle de déployé sa queue gorgé de sang pour une partie de baise torride fini par se transformer en amour, en passion, voir en véritable adoration pour sa partenaire.
Prêt à tout pour jouir, prét à tout pour l'amour, prêt à tout affronter à ses côtés, prêt à essayer de nouvelles choses comme apprendre la manucure ou bien simplement être plus attentif et plus attentionné.
Cette année j'ai vraiment envie de faire les choses bien et faire tout ce qui est en mon pouvoir pour faire évoluer notre relation vers le type FLR (female led relationship).
J'ai donc décidé de m'enfermer en cage de chasteté de mon propre chef car je sentais cette envie monter et j'ai eu peur de ne pas tenir les chiens.. j'étais seul, en pyjama, des idées plein la tête..
La première nuit à été difficile, ça faisait un moment qui je n'avais pas été contraint. Les reveils nocturne se passent et je termine sur le canapé pour ne pas gêner ma divine déesse dans son sommeil.
Je décide de jouer comme je peux et ne parviens à rien.
Curieuse au réveil elle me demande si j'ai bien dormir, je lui explique, elle rigole et me pose des questions, tout en récupérant la clé de ma cage.
Une fois de plus je monte dans les tours quand elle me dit
'' bon ben tu vas la garder un peu, hein ! '' avec ce petit sourire sournois et moqueurs, à ce moment j'ai honteusement ressenti un peu de regrets, je l'avoue.. J'ai compris dans ses yeux que mes orgasmes seraient beaucoup moins fréquents...
ça y est j'étais de nouveau sa propriété sexuelle. La Torture mentale pouvait commencer.
Trop impatient et trop bête après 2 jours je ne tenais plus, je voulais sentir son sexe.. Rien que cette idée me rendait tellement dur que me remettre au lit était physiquement impossible sur le coup.
J'ai repensé à l'orgasme dans la chasteté.. Il y avait un jouet parfait, tout nouveau de diamètre moyen dans la chambre...
Manque de chance.. Je me suis fait prendre, mais j'ai finalement réussi à jouir pour la première fois d'un massage prostatique sans plaisir et de façon très humiliante en levrette dans le salon... Mon sperme m'a Torturé l'esprit en s'écoulant lentement dans ma main.
perdu et toujours excité j'ai nettoyer avec ma langue mes bêtises pour commencer à m'habituer à de futurs jeux d'humiliation envisageable.
La nuit se fini sans trop de mouvement..
Le réveil.. Je me suis senti vert de honte, souillé sans sa permission, une honte, j'en perdai littéralement les jambes quand elle m'a demandé ''t' as foutu quoi cette nuit ? ''
Je fais des bêtises, mais j'assume.
Je ne pensais pas qu'elle m'en voudrait autant pour avoir essayé quelque chose, avant ça passait. Mais cette fois il y avait quelque chose de différent en elle.
Elle me tenait...
'' bon et bien, je vais réfléchir à ta punition.. ''
J'étais tout excité, je me disais qu'elle allait me frustré ou me faire regretter de jouer avec mon petit cul sexy ahah !
'' bon j'ai trouvé ! Tu as le droit d'enlever la cage et de profiter jusqu'à dimanche autant que tu le souhaites. ''
Je me suis dit au fond de moi avec un peu de déception, qu'elle ne voulait plus jouer, qu'elle était vraiment vexé. En même temps, ce serait une super occasion d'avoir quelques vrais érections et de pouvoir jouir et jouir encore.
'' mais tu tu souviens, un orgasme pour toi tout les 5 pour moi. Donc on repars d'ici tu es à -5. A 1 tu pourras peut-être jouir, mais, chaque fois que tu vas te toucher, tu perdra le nombre de point que je décide. Et tu seras honnête ! ''
.. Comment vous dire, vous vous souvenez de ce sentiment de regrets auquel je faisais allusion un peu plus haut?
Et bien voilà, j'ai presque regretter ma position sur l'instant et j'ai ressenti un mélange d'excitation et de soumission si fort et si intense en la remerciant les yeux fuyant.
Le lendemain matin je me lâcher déjà en me disant je ne suis pas à un point prêt et peut être qu'en n'y prenant aucun plaisir ça ira car d'habitude elle est assez soft et gentille. Je me ruine un orgasme. Puis rebelotte car l'excitation ne redescend pas.
Je lui explique au réveil, pas de réponse..
La journée passe et elle me dit très serainement
'' au fait -2 par orgasme, tu es à -9.. ''
A ce moment je crois qu'une région de mon cerveau est carrément entrain de se faire envahir...
Samedi soir très frustré je vais aller au lit, mais une dernière cigarette et je commence à craquer.. Stop !
Elle ne va pas être fier de moi, je m'arrête sur une érection monstrueuse et pars me glisser au lit.
Reveille frustré.. C'est reparti pour un journée sans plaisir.
C'est parti je récupère une modèle pour des photos à la gare et je l'amène voir l'atelier pour le café, à midi petit resto jap et séance photo sexy l'après midi qui ne m'a pas aidé à me calmer..
J'ai pu servir ma déesse et ma modele toute la journée et j'avoue avoir adoré ça..
L'apéro se termine et je ramène notre invitée à la gare pour son train..
Je me disais que peut-être pour ce dernier soir en liberté j'aurais pu m'amuser une bonne fois..
Je rentre tout excité avec cette idée que je me réserve pour la fin de soirée.
Et puis tout à coup, c'est le drame, le train est seulement le lendemain matin..
Je comprends très bien que c'est foutu pour moi, ça ne vaut pas le coup de faire ça vite dans mon coin.
Ma frustration monte d'un cran !
Peut-être que j'aurais un moment durant ma dernière journée de liberté, seulement je ne sais pas à quelle heure la cage sera de retour sur ma queue et ça me rend fou car je suis déjà à -9 et j'ai très envie de jouer une dernière fois.. Mais je ne sais pas et l'heure tourne.
Ça y est je dois la remettre après ma douche..
J'avais perdu l'habitude d'être dans ma petite prison de métal. La soirée va être difficile.
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fille-bien-seule · 2 years
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J’ai toujours rêvé d’avoir une histoire d’amour en secondaire. Celle qu’on voit dans les films et séries américaines ou dans les livres. Naissante d’une amitié, d’un malentendu, d’une dispute peu m’importait je voulais une histoire d’amour. Je voulais qu’un beau garçon tombe amoureux de mon sourire, de ma voix, de mes yeux et de mes défauts, peu importait à quoi il ressemblait peu importait qui il était, je le voulais. Je m’imaginais déjà main dans la main avec lui, marcher dans Nivelles, aller au cinéma, aller au parc. S’embrasser sur un banc caché du regard des autres, se faire des câlins sur son lit avec la porte ouverte pour être sur qu’on ne fasse pas de « bêtises ». Je voulais l’embrasser comme jamais je n’avais embrassé qui que ce soit, je voulais faire l’amour toute la nuit avec lui, faire l’amour toute la journée. Je voyais un monde devant moi avec tant de possibilité, tant d’amour à donner et à recevoir.
Plusieurs fois, j’ai cru trouver ce garçon qui me ferait voir la vie en rose, le garçon qui m’offrirait des fleurs, le garçon avec lequel j’aurais une relation cachée. Une relation romantique mais pas gnangan, pas culcul, une relation mignonne et pas gênante comme on en croise beaucoup à l’école. Mais jamais ce n’était le bon, jamais je n’avais la force de faire le pas en premier. Jamais je ne tombais amoureuse, je finissais toujours à me lassé de mon obsession envers cet élève.
Et puis un jour, je me suis retrouvée dans la meilleure classe que je n’avais jamais eue. Une classe avec des gens incroyablement gentils. Je me suis retrouvée dans la classe d’un beau brun avec très peu de poil sur la tête à cette période-là. Je me suis retrouvée dans la classe d’un garçon drôle. Je me suis retrouvée dans la classe d’un taquin. Je me suis retrouvée dans la classe d’un intelligent. Je me suis retrouvée dans la classe d’un fort en Néerlandais. Je me suis retrouvée dans Ta classe. Je me suis retrouvée dans la classe de B***** T****. Et puis un jour, j’ai vu ce beau brun, cet intelligent, ce badasse du Néerlandais aux scout. Aux scouts, dans la même unité que moi, dans la même section que moi, dans la même troupe. A ce moment, je te trouvais trop de talents et pourtant je n’avais pas une once de sentiment envers toi, j’avais juste envie d’être ton amie.
Un jour, nous nous sommes retrouvés dans le même car, nous avons fait quatre heures de route ensemble. Nous avons passés deux semaines ensemble. Deux semaines où je ne t’ai pas parlé, deux semaines où je t’ai observée, deux semaines où j’ai ri à tes blagues qui ne m’étaient pas destinées, deux semaines à me demander comment te parler, deux semaines où mes sentiments déjà naissants n’ont fait qu’amplifiés. Ensuite nous avons refait quatre heures de trajet ensemble, je me demandais comment j’allais me sortir de ce bourbier, comment j’allais réussir à perde ces sentiments. Quand nous nous sommes tous dit au revoir, je ne voulais te dire au revoir qu’à toi, pour pouvoir te faire la bise ou te serrer dans mes bras.
Et puis la rentrée est arrivée et j’ai recroisé ce garçon que je n’avais plus vue depuis le mois de juillet, j’ai recroisé ce garçon que j’avais rencontré un an au-par-avant. En plus d’être dans la classe de mon meilleur ami, j’étais dans ta classe, j’avais tout gagné, le jackpot.
Je me souviens très bien d’une nuit où j’ai rêvé de toi et moi ensemble, à deux. On se serrait, s’embrassait, on riait, on parlait tout en faisant l’amour. C’était magique et trop réel pour que ce le soit. Ce jour là c’était la monté. Ce jour-là, j’allais passé la journée avec toi. Ce jour-là, j’avais un poids dans mon ventre. Ce jour-là, je ne pouvais pas supporter de te voir, te voir si heureux, si énergique, si toi. Dès que je te voyais au loin je faisais demi-tour, même si tu étais à cinquante mètre. Je ne pouvais pas te supporter, je ne pouvais pas supporter ce que tu me procurais. Ce jour-là, tu es parti, tu nous as laissé, les amis, moi, mes sentiments. Je me disais pour le mieux, que je te verrais moins, que mes sentiments partiront avec l’absence.
Mes sentiments ne sont jamais partis, même quand je te voyais avec d’autres filles, même quand je te détestais, même quand tu ne me parlais pas. Ils ne sont jamais partis et maintenant, tu lis tous ces textes, tous ces sentiments qui t’agressent, tous ces sentiments qui te dégoute, tous ces sentiments dont tu ne veux pas. Je le sais, que tu ne les veux pas, je le sais que tu n’en as que faire de ce que je ressens, je le sais que tu ne ressens rien pour moi. Et pourtant j’ai besoin de t’écrire tout ça, j’ai besoin que tu comprennes ce poids immense sur mon estomac, sur mon cœur, j’ai besoin de toi.
J’aurais aimé sentir tes yeux sur moi, j’aurais aimé voir ton sourire tourné vers moi, j’aurais aimé sentir tes mains sur mon corps, j’aurais aimé sentir ta bouche contre la mienne, j’aurais aimé entendre ta voix dans mon oreille, j’aurais aimé tenir ta main, j’aurais aimé te dire à quel point je t’aime, j’aurais aimé te prendre dans mes bras. J’aurais aimé t’avoir. J’aurais aimé que tu m’aime aussi.
La vie est faite d’embuches, soit fier et heureux d’avoir été la plus grosse embuche de ma vie jusqu’ici. Soit heureux de m’avoir fait découvrir tous ces sentiments. Soit heureux de m’avoir fait tomber amoureuse de toi en étant simplement toi.
Soit heureux d’être le grand, le seul, B****** T****.
Moi je serais probablement malheureuse d’être tombée pour toi, mais pas parce que tu auras été méchant avec moi, pas parce que tu me dégoutais. Je serais malheureuse parce que je n’aurais jamais pu t’avoir et pourtant je suis tombé et tomber ça fait mal. Mais je me relèverais et je te serrerais la main la prochaine fois et j’aurais un sourire sur le visage et je te dirais « Merci B****** ».
Fulica,
JP.
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graphorrhee · 2 years
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Mon corps me manque, mes os me manquent
Je mesure 1m75 pour exactement 113,5 kg. Cela fait très bientôt 10 ans tout pile que je martyrise mon corps à coup d’anorexie, de boulimie, de boulimie vomitive, d’hyperphagie, ou encore d’orthorexie. 10 ans à passer de 60 kilos à 48, puis de 48 kilos à 115.
10 ans de santé mentale délabrée et d’un corps détesté.
Mes clavicules apparentes me manquent. Mes hanches saillantes lorsque je suis allongée me manquent. Mes côtes visibles me manquent. Mes doigts fins me manquent. Mon ventre plat et creusé me manque. Tout comme mes fines chevilles qui ne ressemblent plus qu’à un amas de graisse. 
Mes fesses n’ont aucune forme. Mon ventre pend et cache mon pubis que je ne vois plus. J’ai un mal fou à me raser le maillot. Mes seins sont énormes et retiennent la transpiration dessous et entre eux.
Mon visage est devenu rond et informe. On ne distingue même plus ma mâchoire.
Je ne plais plus autant aux garçons qu’avant. Parce que je suis devenue grosse et à cause de mon manque de confiance en moi.
Mes poignets me manquent, tout comme en faire le tour avec ma main opposée. Truc d’anorexique pour se rassurer qu’on est toujours bien maigre, ou pour se motiver à perdre encore plus. Encore un peu plus.
Je pèse 113,5 kg, et pourtant, j’ai toujours des pratiques d’anorexique. Me priver de manger pendant des jours pour voir les chiffres dégringoler sur ma balance connectée et sur mon application de smartphone. Puis craquer.
J’ai commencé à prendre beaucoup de poids immédiatement après ma rupture avec J (cf. Récit). Je dis toujours que je suis tombée malade et que ce sont les anxiolytiques, les antidépresseurs et les antipsychotiques qui m’ont fait grossir. Mais au fond, je sais très bien que je me mens en tout premier à moi-même. J’ai grossi car je me suis vengée sur la nourriture. Elle a essayé de combler un vide inremplissable. Elle est devenue mon doudou, mon refuge. Quand j’allais mal, quand j’étais triste, en colère, stressée, énervée, au bord du gouffre. Ou quand j’étais contente, heureuse, souriante, de bonne humeur. Ma récompense ? La bouffe. Ma punition ? La bouffe. Mon réconfort ? La bouffe. La bouffe est devenue ma meilleure ennemie.
Mon corps me manque. Mes os me manquent.
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stoolpest82 · 2 years
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Jennifer Garner Ramène Un Look Cool Des Années 70 Avec Une Salopette En Jean
Le tour de buste se mesure en plaçant le ruban juste en dessous de la poitrine. Votre mètre doit être à l’horizontale en faisant le tour de votre bassin et de votre fessier à l’endroit le plus large. Votre mètre doit être à l’horizontale en faisant le tour de votre ventre au creux de votre taille . Votre mètre doit être à l’horizontale en faisant le tour de votre poitrine à l’endroit le plus fort. Ne prenez pas la mesure en vous retenant de respirer. salopette jean
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Très belle mais à porter uniquement à un certain stade avancé de la grossesse. Il n y a pas de système a la taille pour adapter en fonction du stade de la grossesse. Taille petite, renvoi pr modification taille au niveau du bassin. Coupe étroite ne permettra pas une utilisation tout au long de la grossesse. C’est un peu surréaliste», lâche Alexandre, 18 ans, qui s’apprête à passer son épreuve de spécialité arts plastiques ce mercredi après-midi au lycée Buffon, dans le XVe arrondissement de Paris. Avec le grand oral, elles constituent les piliers de la réforme du bac de Jean-Michel Blanquer et sont donc inaugurées en ce mois de mai 2022, après leur annulation l’an passé. Pour profiter du retour des beaux jours, découvrez nos chemises et t-shirts pour homme. Livraison standard ou en point relais offerte pour toutes commandes avec Billabong Crew, sans minimum d'achat.Plus d'infos. Avec la folie de la tendance nineties, la salopette fait son grand retour ! Nos 20 modèles coups de coeur à shopper sans tarder.
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Son côté cool et sa coupe confortable seront de vigueur cette saison. Mais si vous doutez encore, voici en quelques mots pourquoi on l’aime tant. Pour retourner un article, merci de le renvoyer accompagné d'un formulaire de retour dûment complété dans les 28 jours qui suivent la livraison. Tu peux également ramener tes articles dans tous les magasins du Royaume-Uni. Avec une façon unique de défricher les tendances, le magazine marie france et mariefrance.fr s'adressent à toutes les femmes d'aujourd'hui. Comme elles, marie france et mariefrance.fr s'intéressent aussi bien à la beauté, la mode, la santé/forme, la psycho, qu'à la culture, la déco, la cuisine ou l'évasion. Conseils, proximité, sincérité, marie france et mariefrance.fr posent un regard vrai sur la société contemporaine.
Combinaison Salopette Femme
Les deux robes que j'ai achetées sont superbes, mais les tailles sont très différentes. La moulante faisait parfaitement, tandis que l,autre était deux tailles trop grande. Je n'ai pas eu de problèmes de taille avec mes autres achats. Parce que chaque décennie a su assortir la salopette en jean à ses tendances, la voilà devenue un basique à ressortir au gré des saisons.
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camilleauquebec · 3 years
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Partir
Ça y est, nos papiers sont imprimés, réunis dans le classeur administratif le mieux tenu de nos vies. Sans rire. Maintenant, avec la peur au ventre d’un contrôle un peu trop strict, nous partons pour l’aéroport.
D’abord, j’aimerais vous parler de la difficulté pour une fille de faire sa valise. Il ne s’agit pas là de sexisme ordinaire, j’imagine que les drag queens (et perfomers de tous genres) ont tout autant de mal à faire entrer leurs tenues de lumière et leurs mille paires de chaussures dans un seul contenant.
Être fabuleux, c’est un choix, ok ?
Il a été nécessaire pour moi de faire un grand tri, et pas seulement dans les vêtements. Quand on déménage et qu’on compte trouver du travail, il faut par exemple penser à amener un dresscode business, et un steamer (un fer à vapeur) histoire que ses chemises n’aient pas l’air de torchons.
J’ai dû aussi réfléchir longuement à la lecture que je prendrais avec moi, car aimant profondément les livres, il y a certains ouvrages desquels je ne peux me séparer. Même si je les ai déjà lus cent fois. Jack London avait sa place maîtresse en haut de la liste.
Bref, à force de plusieurs tris, j’ai réussi à tout faire tenir dans une seule valise. Heureusement pour moi, un ami de Julien se séparait de la sienne car la poignée était cassée. Peu m’importait, avant que je réalise - après remplissage- qu’elle pesait le poids d’un cheval mort. Mais bon, qu’est-ce qu’un peu d’exercice contre des lectures enchantées et des tenues fabulous, hein ? Vraiment, dîtes-le moi.
Ce n’était pas vraiment l’avis de la femme du comptoir Air France. Elle m’a dit que c’était interdit de faire porter un cheval mort aux agents chargés de mettre les bagages en soute. Interdit par la commission européenne, en plus. Très peu cheval mort, ces gens-là.
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Nous avons donc dû transvaser des choses dans les valises de Julien, ce pauvre homme qui n’avait rien demandé. Il était assez drôle d’entrer en compétition avec les deux filles à côté de moi, qui avaient elles aussi des valises trop lourdes qu’il fallait calibrer. Elles dansaient à deux sur la pauvre valise, en faisant jouer la fermeture éclair (qui a déclaré forfait au premier pas de danse), tandis qu’un agent Air France chantait à la cantonade “Mais si ça va marcher !!”. Une pièce de théâtre plutôt loufoque.
Avant l’aéroport, l’autre difficulté qui m’attendait dans le processus, c’était forcément de dire au revoir à mon chat.
Voulant d’abord l’emmener, je me suis effectivement rendue compte qu’elle passerait plus de dix heures dans sa caisse - à cause des mesures très longues imposées pour la covid-19.
J’ai eu énormément de chance car ma mère s’est finalement désignée volontaire pour la garder chez elle, et autant vous dire que chez ma mère, c’est la colonie de vacances des chats. Jardin immense, lieux à explorer très divers, 35 espèces d’oiseaux et de rongeurs au menu.
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Il n’est sans doute pas nécessaire de vous dire qu’au bout de 2 minutes, elle n’en avait absolument plus rien à faire de nous. 
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Azari, le fauve en question, dans son nouvel environnement en Creuse.
Nous comptons bien sûr amener Azari au Québec dès que nous aurons notre appartement. J’ai cette chatte depuis maintenant 10 ans (son anniversaire est mi-mai, et je serai à 5,645 km, je suis une mère indigne), et c’est pour moi, littéralement, ce qui se rapproche le plus d’un enfant. Et aussi ma meilleure copine, faut pas l’oublier.
- fin de l’interlude féline -
Donc, une fois les bagages (34kg chaque quand même) mis en soute, nous avons atterri à Charles de Gaulle, Paris. Le périple commença ici.
Lors de notre correspondance, nous sommes arrivés à l’enregistrement pour le vol vers Montréal. Quelle ne fut pas notre surprise de voir une file indienne qui s’étendait bien sur une trentaine de mètres.
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C’est ici le deuxième contrôle de nos papiers. Ce ne sera pas le dernier. Nous avons bien passé le premier à Toulouse, mais nous ne sommes pas à l’abri que ce contrôleur-ci ait un avis qui diverge.
Ouf ! au bout d’une demi-heure, c’est notre tour et nous sommes autorisés à passer. Grâce à notre certificat de mariage. Si je n’étais pas mariée à Julien, je serais restée bloquée en France, et lui aurait dû faire un choix. Partir retrouver sa famille qu’il n’a pas vu depuis presque deux ans et laisser sa femme en arrière, ou l’inverse. On s’essuie discrètement la sueur du front, exacerbée par nos masques dans lesquels nous avons très chaud.
Nous avons embarqué dans l’avion, un gros Airbus A350. Le genre d’avion à trois rangées, avec un espace Première Classe dont les sièges ressemblent aux chambres des hôtels capsule de l’Asie de l’Est. Le décollage était prévu à 15h40, nous sommes partis à 17h45, car tous les passagers devaient être contrôlés et leurs raisons de voyager justifiées.
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Nous étions partis pour 6 heures de vol, avec une arrivée à 18h, heure locale.
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lightsovermaloski · 3 years
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Partie I. H-5.30
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Warning/s: peur, sang, mort, cadavre...
Word count: ~3200 mots
***
Cela faisait bien une dizaine de minutes que les adolescents roulaient en direction de Cecile Bombeek. La musique était à fond, et Aurora et Elias donnaient le meilleur d’eux-mêmes en karaoké. Ilan regardait le paysage, en repensant au comportement étrange et alarmant de Nora pendant la soirée. Cette dernière tremblait de froid. Vêtue de son sweat bleu clair, elle n’était pas préparée à des températures aussi glaciales. Elle avait prévu qu’il ferait froid, mais pas à ce point. La nuit s’était sûrement rafraîchie depuis leur départ. Pourtant, elle ne pouvait pas s’empêcher de remarquer qu’elle semblait être la seule à avoir froid. La fenêtre d’Aurora était grande ouverte et ses poignets hors de la voiture, elle jouait avec l’air qui défilait à toute allure. Les garçons ne portaient même pas leur veste, et leurs bras nus ne semblaient pas avoir la chair de poule. Elias, lui, poussait sa voiture à fond.
L’ambiance changea du tout au tout.
« Elias, tu roules un peu trop vite là », s’inquiéta Aurora en baissant le volume de la musique. Le conducteur ne sembla pas réagir à la remarque.
« - Elias, tu roules trop vite !, cria cette fois Aurora.
- Ne me crie pas dessus !, s’énerva le jeune garçon, soudain paniqué. Je n’arrive pas à ralentir ! Je crois que les freins ne marchent plus. Ils ne réagissent plus, bordel ! ».
Elias cherchait une solution dans sa tête. Il connaissait les routes de Norvège par cœur pour les avoir traversées en long, en large et en travers avec sa famille. Il savait que le virage était proche. Et que s’il ne trouvait pas un moyen de freiner, la voiture se jetterait dans le vide montagneux. Il avait conscience que les chances de survie étaient faibles. Il voulait garder le contrôle, mais sa main frappait machinalement le volant dans un geste de stress.
Aurora était, elle, prise de panique. Sa respiration était courte. Elle était asthmatique, et une crise pointait le bout de son nez. Elle s’agrippait à son inhalateur comme si sa vie en dépendait. C’était probablement un peu le cas. Les mots rassurants d’Ilan ne la calmaient pas - et ils aggravaient même sûrement la situation. Il avait beau se la jouer zen, il était aussi agité. Il voulait trouver un moyen de s’en sortir, mais rien ne lui venait à l’esprit. Ses yeux bougeaient frénétiquement et il se massait les tempes.
« Désolé », répétait Elias en boucle. Nora aurait bien tenté de lui dire que ce n’était pas de sa faute, mais elle se souvint de l’avoir blâmer avant de partir. Et elle trouvait presque plus supportable de mettre sa propre mort sur le compte d’autrui. C’était pourtant elle qui rêvait.
La ford fiesta traçait une ligne droite, la route commençait pourtant à tourner. Le cœur de Nora faillit lâcher lorsqu’elle crut apercevoir une silhouette sur le bord de la route. La silhouette prit une tournure drôlement humaine, et dérangeante. La rousse ne put apercevoir que des yeux bleus glaçants. Il nous attend, pensa-t-elle. Elle ne se comprenait pas elle-même. Qui les attend ?
Jonas, Jonas, Jonas
Elle se pensait folle à lier. Perdue dans ses pensées, elle n’entendit pas qu’Ilan lui criait dessus. Il lui hurlait d’essayer de protéger son visage, de faire quelque chose. Mais elle n’écoutait pas. Elle n’écoutait ni les conseils futiles d’Ilan, ni les hurlements à glacer le sang d’Aurora.
Un choc lui explosa le crâne contre le siège beige, laissant une tache de sang dégoulinante. Une douleur insoutenable lui envahit le corps. Elle ne pouvait retenir un cri déchirant. La voiture tombait dans le vide, et elle se sentait partir dans une souffrance amère. Un autre choc puis l’auto se mit à faire des tonneaux. Nora lâcha un dernier soupir.
***
« - Nora ?
La jeune fille ouvrit difficilement les yeux. La lumière lui brûlait la rétine. Elle se toucha la tête, constatant qu’elle n’avait pas l’air d’avoir de blessures. Le siège était toujours d’un beige parfait devant elle. La confusion laissa place à un étrange soulagement. Elle n’avait pas l’air morte, et putain, ce que ça faisait du bien de le savoir.
- Bordel, tu m’as fait peur ! Tu t’es évanouie d’un coup, et tu t’es mise à trembler, j’ai cru qu’on t’avait perdu !, hurlait Ilan. Il avait la main sur l’épaule de celle qui était assise à l’arrière. Son visage était marqué par l’inquiétude. Ne me refais plus jamais ça !
- Désolée, je… Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Je ne me sens pas très bien, on devrait peut-être faire demi-tour. »
Elias soupira. Il jeta un œil dans le rétroviseur. Nora était livide, certes, mais pas au bord de l’agonie non plus. Elle supporterait bien de rester une petite heure dans un lieu désert. Quelle chochotte, pensa-t-il.
« On arrive dans une ou deux minutes, c’est un peu tard pour se dégonfler maintenant », cracha sèchement Elias. Nora voulut répliquer. Elle ne se dégonflait pas, elle était juste inquiète. Morte de peur, en réalité. Elle était persuadée que ça allait mal finir. « Il nous attend », murmura Nora.
Un silence malaisant s’installa dans la voiture. Aurora rangea ses mains à l’intérieur de l’auto. Elle coupa entièrement la musique. La main d’Ilan agrippa, d’un coup, plus fermement l’épaule de Nora. « - De qui tu parles ? », demanda-t-il. Ses yeux fixaient le visage de la jeune fille, elle était terrorisée. Ce n’était pas le genre de Nora d’avoir peur. Au contraire, c’était une casse cou. Elle s’attirait toujours des ennuis, car elle fonçait toujours la tête la première. La voir dans cet état n’était pas normal. Il avait bien remarqué depuis le début de la soirée que quelque chose ne tournait pas rond, mais là, c’était trop. Il voulut lui demander comment elle allait, mais Elias ne lui en laissa pas le temps.
« - T’as dit quoi là ?
Nora ne répondit pas. Elle ne savait pas quoi répondre. Elle-même ne pouvait se douter de ce qui les attendait.
- Je te parle, Nora, répond !
- Je n’en sais rien, Elias, je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça. »
La jeune fille espérait que cette explication suffirait. Elias ricana, et murmura un truc dans le genre « t’es complètement tarée ».
Ilan sentit que Nora allait se rebeller, et qu’une dispute allait finir par éclater. Il lança un regard désapprobateur à la jeune fille, qui soupira - de colère et d’angoisse. Aucun jour ne passait sans qu’Elias et elle ne se disputent. Ils n’avaient jamais été proches. Si Elias traînait avec eux, c’était simplement parce qu’Aurora s’était entichée de lui - et parce que ça faisait du bien à Ilan de ne plus être le seul mec de la petite bande. Nora l’acceptait pour faire plaisir à ses copains, mais à la moindre occasion, elle se faisait un malin plaisir de le dénigrer. Plaisir qui lui était vivement rendu.
Nora se sentait gênée par le poids des objets dans son sweat. Elle décida de laisser sa batterie externe dans la voiture. L'appareil électronique avait beau être petit, il était tout de même assez lourd. Elle ne garda que deux lampes torches. Persuadée que ces dernières finiraient par leur servir.
La voiture s’engouffra dans un petit chemin de terre et se gara dans un petit espacement, près d’un ancien panneau. Nora ne put déchiffrer quelle fut l’utilité de cet objet. Elle descendit de la voiture, un nœud tiraillant son ventre.
Il n’était pas même 20 h, le soleil brillait encore d’une lumière orangée. Nora se hissa hors de la voiture. L’odeur boisée de l’air lui gratta le nez. Elle fixait l’énorme bâtisse qui se tenait devant elle en se demandant ce que s’y cachait à l’intérieur. Elle fut sortie de ses songes par Ilan. Il lui agrippa, violemment, le bras.
« - Qui nous attend ? Adrian ?
- Je te jure que je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça.
La réponse de la jeune fille ne satisfaisait pas Ilan. Il allait lui faire cracher le morceau de ce qui se passait derrière la petite tête rousse.
- Ce n’est pas ton genre de parler pour ne rien dire, fit-il remarquer. Nora soupira.
- C’est vrai, mais… c’est sorti de nulle part.
- Vous ne trouvez pas ça chelou ?, interrompit Aurora. Cette voiture-là, c’est hyper bizarre.
Nora regarda les alentours et vit une voiture rouge cachée dans des buissons. L’emplacement était étrange, il donnait réellement l’impression que ceux qui l’avaient placée là voulaient que personne ne trouve l’auto.
- C’est sûrement des gens qui sont venus visiter l’école, comme nous. Depuis que la légende circule sur internet, énormément de gens se rendent ici, expliqua Elias d’un ton assuré.
- C’est peut-être cet Adrian…, murmura Aurora.
Nora écarquilla les yeux. C’est donc vrai, alors ?, se demanda-t-elle.
- Ça peut-être n’importe qui. À mon avis, ce sont de simples urbexeurs. Bougez-vous maintenant, je n’ai pas toute la nuit. » Elias avait une voix autoritaire, ce qui déplut fortement à Nora. Celle-ci voulut le remettre à sa place, lui dire qu’il n’était pas obligé de leur parler comme ça, mais elle se retint de le faire. Ce n’était ni le moment ni l’endroit. Il valait mieux rester soudés.
La fin est proche
Elias prit Aurora par la main, la forçant à se mettre en route. Ils avancèrent de quelques pas. Nora, elle, resta sur place. Elle regarda derrière elle. La route était déserte. Elle ressentit l’envie d’y courir, de faire du stop, et de partir le plus loin possible. Loin de ce cauchemar. Elle secoua la tête, en se moquant légèrement d’elle-même. Mais de quel cauchemar tu parles ? Tout va bien, tentait-elle de se convaincre. Au fond d’elle, elle savait pourtant pertinemment que ce n’était pas le cas.
Ilan s’approcha d’elle. « Tout va bien ? ». Nora afficha un léger sourire pour tenter de rassurer le garçon. « Ça va. C’est juste que toutes ces coïncidences m’angoissent ». Ilan hocha la tête en signe de compréhension.
Elias sortit son téléphone. Il se retourna vivement vers ceux qui étaient restés en arrière. « Vous comptez rester là ? ». ll se mit légèrement à rire. « Je vais filmer avec mon téléphone. Pour faire une sorte de vlog. Ça nous fera des souvenirs ! ».
Il commença par filmer l’école de loin. « Bonsoir à toutes et à tous ! Moi, c’est Elias. Voici la belle Aurora. Et derrière, nous avons mon pote Ilan et la poule mouillée de Nora ! ». La « poule mouillée » fit les yeux ronds et insulta violemment le cameraman dans sa tête. Quel enfoiré ! pensa-t-elle. « Nous sommes à Cecile Bombeek et nous allons faire de l’urbex dans l’école. Peut-être même faire le jeu maudit ». Un sourire glaçant se dessina sur le visage du garçon. Nora voyait dans ses yeux qu’il était prêt à tout et qu’il ne quitterait pas l’endroit sans avoir prouvé au monde entier que cette légende était un ramassis de conneries.
Ou pas, faites attention à la silhouette.
Les quatre ados décidèrent d’allumer la lumière de leur téléphone et de garder les lampes torches en secours.
Son portable à la main, Elias se remit à marcher, accompagné d’Aurora. Ilan attrapa la main de Nora, et tous deux suivirent de loin leurs amis. Pour arriver au-devant de l’école, il fallait la contourner en traversant une forêt. Ce qui n’était pas forcément rassurant. Tous les quatre pénétrèrent dans les bois sombres. Les arbres étaient gigantesques, et leur feuillage était très épais. La claire lueur du soleil ne parvenait pas à traverser la forte végétation. Les lumières de leur téléphone formaient des ombres inquiétantes. Le chemin, boueux, était par endroit impraticable. Plus d’une fois, Nora manqua de tomber dans une flaque de boue, et dut s’agripper à Ilan pour éviter la chute. Une chouette hululait au loin, Nora la percevait si faiblement qu'elle se demandait constamment si elle n'était pas en train d'imaginer ce son - pour le côté dramatique peut-être. Une légère brise caressait la peau fragile du visage de Nora. Le moindre craquement de branche la faisait sursauter. Elle se sentait suivie. Persuadée que la silhouette était derrière, et qu’à tout moment, elle devrait se mettre à courir pour sa vie. Le temps de marche semblait interminable.
Le paysage devenait plus lumineux à chaque pas vers la sortie de la forêt. Le soleil couchant reflétait ses lumières orangées sur un énorme bâtiment et faisait ressortir le vert pastel abîmé des murs. Le premier étage était recouvert de briques d'un rouge passé, assorti au toit aux ardoises manquantes. La porte, aussi impressionnante soit-elle, semblait avoir était barricadée. Mais les dernières poutres en bois qui, fut un temps, bloquait l'accès à l'intérieur tombaient peu à peu en ruine. Des gens sont vraiment entrés là-dedans, pensa Nora. La jeune fille se trouvait totalement déboussolée. L'endroit était délabré, mais plus très effrayant. Pourtant, la peur continuait de ronger Nora.
La silhouette est là, quelque part, cachée.
Elle attend un moment d'égarement pour frapper.
Aurora se rapprocha de son amie.
« - Cet endroit me fout la frousse, pas toi ?
Nora hocha la tête. Ce n'était pas les alentours qui terrorisaient la jeune fille, mais ce qui se tapissait dans les recoins sombres.
- C'est immense ! », s’extasia, Elias, devant les énormes bâtiments.
Les quatre adolescents empruntèrent le chemin menant tout droit à l'entrée du bâtiment, qui était légèrement en hauteur. Nora regardait au loin. Elle repéra une autre bâtisse aux murs orangés, plus loin, sur la gauche de là où elle se trouvait. Encore plus loin, elle vit le dernier morceau qui composait Cecile Bombeek. L'endroit était nettement moins délabré que les deux autres. Sa couleur marron semblait intacte et aucune fenêtre n'était brisée. Sûrement le mystérieux immeuble dont personne ne connaissait l'utilisation.
La bande se retrouva dans une petite cour intérieure. Le béton était fissuré, les mauvaises herbes se baladaient au gré des craquements du sol. Un vestige de balançoire trônait dans le fond. Le vent fit bouger un vieux ballon dégonflé et moisi, qui vint se heurter aux pieds d'Ilan. Ce dernier esquissa un frisson. Il ne pouvait s'empêcher de s'imaginer les petits garçons de l'époque courir ici. Avant le massacre. Les yeux verts de Nora virent un éclair de tristesse passer, et le jeune garçon comprit qu'elle pensait à la même chose que lui. D'un coup de pied ferme, il envoya les restes du ballon s'étaler un peu plus loin du bâtiment, dans les hautes herbes sauvages. « Tout va bien », murmura-t-il à l'attention de la jeune fille. Affirmation qui semblait presque sonner comme une question. Nora ne prêta pas réellement à ces mots. Elle avait envie de vomir tellement la peur lui rongeait les os.
Elias, à deux pas d'entrer dans le complexe, braqua son téléphone à l'intérieur.
« - C'est vachement lumineux ! En même temps, avec toutes les vitres brisées, ça ne m'étonne pas... Bon, on se lance ?
Son regard était empli d'une malice qui rendait Nora nerveuse. Une sorte de lueur malsaine.
- Vous pensez qu'on est dans l'école ou l'asile ?, se demanda tout d'un coup Aurora.
Elias passa la porte, puis s'arrêta net pour regarder autour de lui. Il se retourna vers ses amis avec un sourire jusqu'aux oreilles.
- On est dans l'école. »
Aurora sentit l'inquiétude monter en elle. Elle n'était plus si sûre de vouloir faire tout ça. Et si ce n'était pas des conneries ? Et si la légende était vraie ? Un frisson parcourut son corps. Elias l'appela. Elle rejoignit le beau brun. Et une fois à l'intérieur, sa peur s'envola. Elle contempla l'immense hall dans lequel elle se trouvait. Elle passa sa main sur le papier peint craquelé. C'était gelé. Les murs semblaient renfermer des secrets, qui cherchaient à s'échapper par les fissures. Aurora sourit. C'était un lieu magnifique, et tout semblait si paisible.
Paisiblement monstrueux
Nora trouvait cet endroit sinistre. Son cœur battait la chamade. Voyant qu'elle ne bougerait pas d'un millimètre - et que cela risquait de faire perdre patience à Elias -, Ilan prit la main de la jeune fille et la força à entrer dans l'école avec lui.
À peine son pied toucha le sol poussiéreux de l'école Cecile Bombeek que Nora entendit une voix.
À L'AIDE !
La jeune fille lâche la main d'Ilan et se retourna vivement. Elle scruta les alentours. Les yeux horrifiés, elle regardait le paysage. Tout était pourtant si calme. Elle se retourna vers ses compagnons.
« - Vous avez entendu ça ?
Ilan observait son amie perplexe. Il n'avait rien entendu du tout. À part le bruit du vent contre les arbres, tout était silencieux. Et au vu de l'expression confuse des tourtereaux, ils ne savaient pas non plus de quel son parlait Nora. Tout semblait si paisible.
- La voix ? Cette voix rauque là ? Vous n'avez pas entendu ?
Les quatre amis se turent. Il était presque possible d'entendre une mouche voler. La respiration de Nora s'accéléra fortement. Ses pupilles bougeaient machinalement de droite à gauche, scrutant ceux qui la pensaient hors d'esprit.
- Ne me dites pas que vous n'avez rien entendu ! Elle appelait à l'aide ! Comment vous avez pu louper ça !, hurlait Nora, qui sentait les drôles de regard que lui lançaient ses compagnons. Je ne suis pas folle...
Ilan s'approcha doucement de sa meilleure amie. Il posa une main réconfortante sur son épaule.
- Personne n'a dit que tu étais folle, Nora.
Elias esquissa un rictus. Nora ? Folle ? Les deux mots étaient synonymes pour lui.
- C'est juste que personne n'a rien entendu. C'est peut-être juste ton oreille qui te joue des tours...»
Nora était sous le choc. Elle voulut riposter. Bordel, mon oreille n'est peut-être pas très performante, mais elle n'invente pas des voix!
Mais elle ne répondit rien. Elle était en colère - et surtout, elle savait ce qu'elle venait d'entendre. Elle rejeta la main d'Ilan et se dirigea vers les premières pièces à gauche. Elle tentait de reprendre une respiration normale.
Une voix venait de l'appeler à l'aide.
À l’aide, à l’aide, ne le laissez pas mourir
Elle focalisa son regard sur une peinture faite sur le mur. Une tête d'homme souriant dont on pouvait seulement voir une moitié de visage. Un sourire énorme. Les craquements du papier peint rendait ce dessin troublant, et presque terrifiant. La boule qui tordait le ventre de la jeune fille s'intensifia encore un peu plus, si cela était possible. Elle farfouilla ses poches dans l'espoir de trouver sa bouteille d'eau. Punaise, elle est restée à la maison, pesta la jeune fille.
Était-elle seulement en train devenir folle ? Elle secoua la tête. J'ai bien entendu une voix, tenait-elle se de convaincre elle-même. En réalité, peu importe si ce cri à l'aide était réel ou non, elle était terrifiée. Ça allait mal finir, et elle le savait pertinemment. Elle ne souhaitait qu'une chose : s'enfuir. Mais Elias était déterminé à explorer les lieux, et même à jouer à cette légende stupide. Alors autant en finir.
Nora s'avança vers une première porte, taguée d'inscriptions illisibles. Elle mit sa main contre l'écriture et détacha malencontreusement un bout de peinture. Ses doigts étaient maintenant recouverts d'une poussière blanchâtre. Elle s'essuya vivement dans son jean noir.
« - Sûrement des jeunes qui sont passés par là et qui ont tagués les murs, murmura doucement Ilan. »
Nora se contenta de hocher la tête et entra dans la pièce. Ilan la regarda s'éloigner de lui, pas seulement physiquement, mais aussi émotionnellement. À quoi pouvait-elle bien penser ? Avait-elle vraiment entendu une voix ? Il sentait qu'elle avait peur, une peur incontrôlable, et cela le terrifiait. Qu'est-ce qui pouvait l'effrayait à ce point ?
Nora passa sa tête à travers la première porte. Une vieille table accompagnée d'une chaise en piteuse état remplissait l'espace. Des papiers jonchaient le meuble mais aussi le sol. La rouquine s'approcha doucement. Elle poussa quelques feuilles et tomba sur une plaque.  « Tobias Saether » était inscrit en lettres dorées sur fond noir. Nora comprit que c'était sûrement le bureau de l'ancien gardien de nuit. Elle sortit de là, le corps recouvert de chair de poule, et continua son chemin.
Ilan la suivit dans une immense pièce, refusant de la quitter des yeux plus d'une seconde. C'était vide. Il n'y avait plus aucun meuble. Le sol était recouvert de poussière et de débris. Leurs pas résonnaient dans un bruit étrange. Nora le remarqua alors. Un petit ourson marron. Un bras et une jambe arrachés. Son œil gauche avait disparu et faisait place à une croix noire. Son pelage était rempli de pansements beiges. Cette petite chose était abandonnée. Elle le montra du doigt à Ilan. Ce dernier voulut ramasser le jouet, mais à son contact, il s'effrita. Nora regarda avec horreur ce qu'il venait de se passer. Elle eut l'impression que, soudainement, tout était fait de papier en mousse et qu'il suffisait d'un rien pour que tout s'effondre.
Ilan remarque l'expression étrange de la jeune fille, et attrapa sa main pour la traîner hors de là. Elle regarda une dernière fois l'ourson en peluche, maintenant en morceaux, avant de se concentrer sur ses amis. Tous deux, ils rejoignirent Aurora et Elias qui se trouvaient dans la pièce d'en face.
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fallenrazziel · 3 years
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Les Chroniques de Livaï #497 ~ ON NE DOIT PAS COMPTER SUR UN MIRACLE (juin 846) Jacoberto Arlelt
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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Je ne pensais pas voir le soleil se lever. Mais finalement, nous sommes toujours là. Nous avons filé le long du fleuve sans incident, passant au nez et à la barbe des titans endormis. Agrippé au bastingage, je scrute la rive autant que mes vieux yeux me le permettent.
Nous avons atteint le port d'une grande ville. Si mes souvenirs ne me trompent pas, il s'agit de Valburga, une des plus importantes agglomérations du Mur Maria. Je comprends pourquoi nos protecteurs ont choisi cet endroit. C'est idéal pour permette une halte à la fois aux troupes à pied et dans les ferries. De hauts bâtiments sont disposés un peu partout, et servent de perchoir aux soldats sur le qui-vive.
Je suis étonné de constater que beaucoup de constructions sont encore debout. Valburga n'est pas sur la trajectoire des titans qui attaquent le Mur Rose, je suppose. Le capitaine Zacharias ordonne de stopper notre embarcation et nous nous immobilisons bientôt à quai. Nous n'avons que peu de chance d'être attaqués ici ; les élites ont déjà débarrassé la zone des quelques titans qui y traînaient. Mais Zacharias semble peu rassuré et reste là, le nez au vent, guettant l'approche d'autres monstres. Peut-il réellement sentir leur approche ?
On commence à s'agiter sur le pont. Beaucoup d'entre nous voudraient descendre afin de se dégourdir les jambes. Nous avons voyagé en très grand nombre, avec peu d'espace, et la vue de la terre ferme si proche en échauffe plus d'un. Mais je me doute que c'est trop espérer ; descendre ici mettrait nombre de gens en danger. Et comme je m'y attendais, le capitaine calme les civils en leur ordonnant de rester à bord.
Une femme à l'air sévère se met alors à grommeler près de moi, se plaignant des conditions du voyage. Allons, madame, un peu de décence ! C'est déjà un miracle que nous soyons arrivés jusque ici. Ces soldats savent ce qu'ils font et nous devons les laisser faire leur travail correctement. Nous ne devons pas les embarrasser, ni les gêner, alors le mieux est d'obéir. Elle me jette un regard en coin, à peine intéressée par mes paroles, puis s'éloigne afin de chercher quelqu'un à qui poser des questions.
Ah, cette pauvre jeunesse est devenue incapable d'apprécier les choses simples, comme être en vie par exemple. Il leur faut tout le confort sinon ils se vexent. C'est à peine s'ils réalisent que nos ennemis mortels se trouvent tout autour de nous, prêts à nous gober. La sécurité relative des bateaux leur fait perdre le sens des réalités.
Les explorateurs tournoient au-dessus de nos têtes, entre les mâts, prêts à accueillir le premier titan qui se risquerait dans les parages. J'en vois un, sur la rive est, qui semble se tâter pour y aller... Ils n'ont pas tous peur de l'eau, paraît-il... Il n'est pas très grand, il se noiera peut-être. Mais le fond du fleuve doit être haut car il ne coule pas au moment où il se jette dans le bain. Il patauge en agitant les bras, ce qui en fait d'office une cible facile. Un de nos vaillants protecteurs n'a plus qu'à attendre une ouverture pour fondre sur sa nuque sans défense. Voilà, cela n'a duré qu'un instant. Les prochains subiront le même sort.
Je suis plus inquiet pour nos camarades à terre. Les militaires ont déjà commencé à les rassembler par grands groupes près des bâtiments les plus larges, formant autour de ces refuges des lignes de défense bien organisées. Je suis subjugué par l'ingéniosité de leur plan de bataille. Malgré le très grand nombre des réfugiés, les soldats parviennent à les parquer dans des zones restreintes ; les chevaux et les humains prennent alors le temps de se reposer, de boire et de manger, tandis que les soldats s'organisent en roulement pour faire face aux éventuels titans qui viendraient dans les parages.
J'aperçois une grande tour plus à l'est, autour de laquelle vole sans arrêt une nuée d'explorateurs. Je pense que c'est là-bas que le major Erwin a installé ses quartiers, cela va et vient constamment. Ils doivent mettre au point la deuxième partie du voyage. Je fouille alors ma mémoire pour tenter de nous situer. J'ai tant arpenté le Royaume toutes ces années que mes notions de géographie ne devraient pas me faire défaut.
Voyons... Nous n'avons pas encore fait la moitié du chemin. De Valburga, le reste du trajet devrait nous prendre environ une journée entière, à la vitesse où nous allons. Nous avons transporté assez de vivres pour tenir jusque là, mais je doute que le second tronçon de notre périple soit aussi... "paisible" que le premier. Mon flair de vieux fugitif me l'indique trop bien... Je suppose que le nez du capitaine l'a senti aussi.
Je me dirige vers lui et le tire par la manche. Je ne sais pas vraiment comment m'adresser à lui, alors je m'y prends comme cela me vient. Jeune homme, allez-vous aider vos camarades à terre ou bien restez-vous avec nous ? Car ici, le danger semble écarté. Eux, par contre, ont du souci à se faire. Il plisse les yeux, renifle très fort, et indique du doigt une poignée de titans qui se précipitent sur la ville, depuis l'ouest. Vous devriez y aller. Je ne sais pas quels ordres vous avez, mais un seul de vos subordonnés suffira pour nous protéger en cas de besoin.
Il baisse les yeux sur moi et me glisse un sourire en coin. Puis il me demande si je suis un gradé à la retraite, pour avoir un tel sens de l'urgence militaire. Oh, non, pas du tout, mais je suis assez vieux pour savoir que l'adaptation est la meilleure arme de l'homme ! Si nous nous retrouvons en danger immédiat, nous disposons de fumigènes pour vous prévenir. Allez donc faire un rapport à votre major, je suis sûr qu'il est impatient d'avoir de vos nouvelles !
Zacharias hoche la tête, pose un pied sur le bastingage et attend qu'un titan se présente à portée. Justement en voilà un. Il me repousse en arrière, allume les gaz et se projette vers sa cible, dont il sectionne la nuque d'un seul coup, sans aucun geste inutile. Et bien ! Le caporal Livaï ne semble pas le seul capable de prouesses surhumaines ! Le capitaine enchaîne avec un autre géant, qui s'abat à plat ventre dans un jet de sang, et continue ainsi en direction de la tour de commandement, laissant dans son sillage un amas de cadavres fumants qui ne tardent pas à disparaître.
Je me prends à espérer de nouveau. Mon petit Armin, nous pouvons peut-être le faire ! Avec de tels phénomènes à nos côtés... Maria est à portée ! Ils sont les seuls à pouvoir nous ramener chez nous ! S'ils pouvaient aussi me ramener vers toi !...
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theoppositeofadults · 4 years
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Il n’est pas rentré de la nuit. D’habitude, lorsqu’il découche, il prend le temps de m’envoyer un texto pour me prévenir, parce que même s’il a dix-neuf ans, j’estime qu’il doit me respecter et ne pas prendre mon appartement pour un hôtel, un lieu de passage, un squat dans lequel balancer son linge sale, piller le réfrigérateur, puis disparaître comme un fantôme, un nugget entre les dents. Tant qu’il vivra ici, il devra se plier aux règles de sa mère, participer aux tâches communes, descendre la poubelle, m’avertir de ses allées et venues afin que je ne me fasse pas un sang d’encre lorsqu’il est absent, que je ne ronge pas le peu d’ongles qu’il reste encore au bout de ces doigts abîmés.
Tourmentée, je me retourne sur le flanc gauche puis sur le flanc droit, des fourmis dans les jambes, dans la tête, dans le ventre, au milieu d’un lit trop grand, dans une chambre où l’atmosphère est pesante, moite, après une journée caniculaire d’août et malgré l’arrivée imminente d’un orage. Un moustique kamikaze me provoque, survolant le haut de mon crâne, tentant de se poser sur mon avant-bras appétissant afin d’en sucer le nectar rouge qui pourrait lui permettre de survivre quelques heures encore, voir quelques jours, si ma main endormie ne le projette pas contre un mur à la tapisserie défraîchie. Le vecteur du paludisme, c’est le moustique, mais le vecteur de la folie, c’est l’Homme et je deviens folle d’attendre de ses nouvelles, narguée par un radio réveil muet qui indique déjà 4 h 03.
Les volets se mettent à battre des ailes cherchant à s’envoler vers un horizon autre que la tour en béton d’en face, que le ballet perpétuel des bagnoles qui klaxonnent et crachent une fumée étouffante, que les mollards verdâtres qui jonchent la station du tram. Le vent se lève, il faut s’abandonner à vivre écrivait Paul Valéry. C’est beau, mais la vie n’est pas un poème romantique dont les rimes cadencées paient le loyer. Dans deux heures, je serai à genoux, à lustrer la moquette tâchée d’un des bureaux d’un concessionnaire automobile, à vider des poubelles où les gobelets en plastique à l’agonie s’entassent sans émettre le moindre gémissement de protestation. La pluie se fait de plus en plus puissante malmenant les visages des passants courageux qui ne savent plus très bien ce qu’ils font là, à cette heure du petit matin. Un sachet au logo Auchan tente de contrôler sa trajectoire, mais termine empalé sur la branche tranchante d’un arbre dont les feuilles se tiennent la main pour ne pas finir comme un cerf-volant au milieu d’une tempête.
Un éclair jaillit de nulle part illuminant les nuages l’espace d’un instant. En comptant le nombre de secondes qui séparent la vision de l’éclair et le bruit du tonnerre et en divisant ce nombre par 3, j’aurais la distance me séparant de l’orage en kilomètres. Je faisais cela lorsque j’étais enfant, subjuguée par la force des éléments, me sentant vivante et invincible sous la pluie alors que mes parents craignaient pour ma sécurité. Les parents ont une petite tendance à oublier qu’ils ont été des enfants eux-mêmes. La lave de l’impatience bouillonne en moi. L’éruption de colère n’est pas loin, l’Etna gronde au milieu de ce T2 strasbourgeois. La rue ne ressemble plus qu’à un tambour de machine à laver dans lequel  les détritus dansent à quelques centimètres du sol.
« Mais où est-il donc encore bon sang ? », marmonnais-je intérieurement.
Le téléphone se mit soudainement à vibrer comme une délivrance inattendue, un électrochoc sans douleur. Je souris sans m’en rendre compte, imaginant l’excuse qu’il aura inventée cette fois. Une panne de batterie, un pneu crevé sur son vélo ou bien encore un accident de tram. Je ne sais pas et je ne veux pas savoir : ce qui m’importe d’abord, c’est qu’il soit sain et sauf, pour la sanction nous verrons lorsque je rentrerai de ma journée de travail.
Je décroche, décidée à écourter la discussion afin de profiter de quelques minutes supplémentaires de sommeil. Il est 4 h 57.
Je me souviendrai toute ma vie de ce moment, de la voix ferme et à la fois douce de cet homme au bout du fil, de ces minutes interminables où une enclume de plusieurs millions de kilos s’écrasa sur ma carcasse anesthésiée pour briser ma vie, celle d’une jeune femme et de sa mère à quelques kilomètres de là.
J’étais là sans être là. J’écoutais sans écouter.
Pas mon fils, il n’a pas pu faire ça. Les yeux rougis, comme si je venais de prendre une violente gifle en plein visage. J’ai certainement mal entendu. C’est une erreur, un malentendu. Je lui ai consacré dix-neuf ans de ma vie en tentant de lui donner le meilleur malgré un père absent, enchaînant deux emplois pour qu’il ne manque de rien, pour qu’il puisse avoir la vie que je n’ai pas eue et je m’aperçois qu’en fait, je ne sais rien de lui, que c’est un parfait inconnu, un étranger, un gamin sans histoire qui pourtant vient de basculer dans l’horreur, la barbarie. Lorsque je lui demandais si tout allait bien, il me répondait d’arrêter de lui prendre la tête, mais si j’avais su, aujourd’hui, je creuserais encore et encore pour savoir. J’ai peut-être été naïve parce que je l’aimais.
C’est dur pour une mère d’apprendre que son fils est un prédateur sexuel. C’est comme si j’avais transmis le diable à mon enfant, moi qui lui ai appris à lire, à marcher. Comment dois-je réagir ? Ai-je été une mauvaise mère ? J’ai essayé de faire au mieux. Je n’ai rien vu venir et je pense à cette jeune fille, Lucie, qui aurait pu être ma fille. C’est comme si c’était moi qui l’avais fait, ce mal. J’aimais penser, en tant que parent, que mon amour et ma patience le protégeraient et que si quelque chose clochait avec lui, je le saurais, mais je n’en savais rien, je n’ai pas été capable de l’empêcher de meurtrir cette étudiante dont la vie est détruite. Nos vies sont détruites. Celle de sa mère est détruite.
Je suis désolé pour ce que mon fils a fait et en même temps, je sais qu’être désolée est une réponse inadéquate à toute cette souffrance. Il n’y aura pas un jour qui passe sans que je pense à Lucie, à ses sanglots, à ces cris, aux bleus sur ses bras. Ce qu’il lui a fait est abominable.
Désormais, je suis une mère condamnée à perpétuité.
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