Tumgik
#et pour l'instant je ne sais toujours pas ce qui se passera
maviedeneuneu · 1 year
Text
Tumblr media
Pour finir sur mes vacances à Majorque, clairement ça m'a fait tellement de bien ! Et j'ai toujours cette impression que ma place est là-bas... Je ressens toujours la même chose. Ce qui me freinait dans le fait de retourner y vivre c'est que le niveau de vie est quand même plus bas qu'en France, les salaires c'est la mouise et comme Majorque c'est une île et que c'est vachement touristique ben c'est pas la région la moins chère d'Espagne... Mais en même temps d'y retourner je me suis aussi rendue compte que pour moi y a une qualité de vie que j'ai jamais connu ailleurs... Pouvoir aller se promener le long de la plage, flâner dans les ruelles du centre ville que j'aime tant, avoir la possibilité de voir des couchers de soleil sur la mer tous les jours, le rythme de vie espagnol toussa toussa c'est... Voilà 😍
Du coup en rentrant je me suis dit qu'il y avait de fortes chances que je retourne y vivre d'ici quelques mois... Peut-être bien que ma vie là-bas n'est pas terminée... !
11 notes · View notes
Text
Adrien Rabiot au PSG : Les révélations surprenantes du joueur !
Tumblr media
Actuellement en sélection avec les Bleus, le milieu de terrain de la Juventus a récemment évoqué son avenir. Adrien Rabiot a étonné les journalistes en faisant allusion au PSG. Cette déclaration risque de faire parler à l'approche de l'expiration de son contrat avec son club actuel. Adrien Rabiot lance un appel du pied au PSG ! En pleine trêve internationale, les clubs sont en train de considérer la situation de leurs joueurs. Parmi les joueurs en question se trouve Adrien Rabiot, milieu de terrain pour la Juventus. Il n'a pas encore pris de décision quant à son avenir. Selon les informations du quotidien Le Figaro, le joueur français aurait laissé entendre de manière énigmatique un éventuel retour au PSG : « Pour l'instant, je ne sais rien, mais il ne faut rien exclure. Je ne suis pas contre un retour au PSG ». Lire aussi : Adrien Rabiot offert à Barcelone ! Le futur d'Adrien Rabiot reste incertain malgré l'approche de la date d'expiration de son contrat en juin prochain. Le joueur de 26 ans n'a pas encore communiqué ses intentions pour la saison prochaine à la direction de la Juventus. Ce qui a alimenté les rumeurs de transferts vers des clubs intéressés à le signer gratuitement dans quelques mois. Des spéculations circulent actuellement sur les possibles prétendants pour Rabiot. Vrai retour ou stratégie de communication ? Le milieu de terrain français n'a pas encore levé le voile sur son avenir. Il a exprimé son incertitude quant à la probabilité d'un renouvellement de contrat avec la Juventus dans la presse française. Il a déclaré : "Je me sens bien en Italie, mais dans le monde du football d'aujourd'hui, il est difficile de dire ce qui va se passer. Nous verrons ce qui se passera dans quelques mois." Ainsi, les fans attendent avec impatience de voir ce que l'avenir réserve pour le talentueux milieu de terrain. Lire aussi : Le transfert d'Adrien Rabiot à Manchester United avorté ! Les récents propos tenus par le joueur ont suscité l'inquiétude du club turinois. Adrien Rabiot n'a pas exclu un hypothétique retour au PSG, son ancien club. Il a déclaré : "Je garde toutes les portes ouvertes. Paris a été une étape importante de ma vie, mais cela fait maintenant quatre ans que je suis ici et tout se passe bien. Mais dans le football, comme dans la vie, il ne faut rejeter aucune option." Cette déclaration ajoute une aura supplémentaire de mystère à une situation qui ne semble pas sur le point de se débloquer à court terme. La Juventus espère toujours trouver un accord pour prolonger le contrat de Rabiot, mais la possibilité d'un retour de Rabiot au PSG rend la situation plus complexe. Cela pourrait être une stratégie pour le mettre en position de force dans les négociations d'une éventuelle prolongation. ________ Pour retrouver toute l'actu foot, rendez-vous sur notre site web ou sur notre page Twitter. Read the full article
0 notes
fallenrazziel · 3 years
Text
Les Chroniques de Livaï #494 ~ ON NE DOIT PAS COMPTER SUR UN MIRACLE (juin 846) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
Tumblr media
Doucement, ma belle, il va falloir s'économiser si on veut tenir toute la nuit. Ma jument secoue l'encolure et je la gratte derrière les oreilles en me tendant sur mes étriers.
Je suis en train de redescendre au trot la file vers le sud après m'être assuré que tout le monde était sorti de de Trost. Ca a pris une bonne heure et je crois que ça y est, on est vraiment en marche. La lueur des torches que tiennent les réfugiés éclaire ma route, mais notre meilleure alliée reste la pleine lune ; elle éclaire presque comme en journée, et pour l'instant pas un nuage n'est venu la masquer. C'était la bonne nuit, Erwin. Pourvu que ça dure...
Je me sens pleinement éveillé et prêt à faire face à cette nuit qui sera très longue. La plus longue de ma vie, peut-être ; la dernière aussi... Non, je dois pas penser comme ça. J'ai pas l'intention d'y rester. Ca va mal se passer, c'est quasi certain, mais on peut peut-être sauver quelques-uns de ceux-là. Je sais pas comment mais on le fera. On peut pas laisser ces connards de richards gagner leur pari.
Je suis presque à mi-parcours. Je repasse au pas et scrute les alentours afin de chercher mon escouade. Ils doivent être quelque part par là. La formation n'est pas encore totalement déployée, Erwin nous donnera le signal sous peu. J'ai encore le temps de les briefer sur la feuille de route ; ils la connaissent par coeur mais un petit rappel en situation réelle ne fait jamais de mal.
J'aperçois Nadja et lui fais signe du bras. Elle réagit en faisant de même vers le centre de la colonne et je vois émerger les trois autres. Ils devaient être en train de palabrer avec l'escouade de quat'z'yeux, qui est pas loin. J'espère qu'ils ont bien profité parce que bientôt, ce sera chacun pour soi. Nous serons tous séparés et comme on ne peut prédire ce qui se passera... Venez par ici, tous.
Ils se mettent à marcher au pas près de moi, en se plaçant tout autour. Les chevaux continuent leur route, l'encolure basse, détendue, mais prêts à détaler à la moindre alerte. On dirait que ça va pas se produire tout de suite. Aucun titan à l'horizon, ni debout ni par terre. Rien de mieux pour donner de l'espoir aux civils... Faut pas qu'ils comptent trop là-dessus...
Ecoutez tous. Dans quelques minutes, nous allons devoir nous appliquer la formation exactement comme la feuille de route le prévoit. Vous vous placerez à cent mètres les uns des autres tout le long de la colonne en marche. Tous les quarts d'heure, vous vous déplacerez de cent mètres vers le nord afin de couvrir la zone à risque de façon optimale. Pensez toujours à bien regarder autour de vous s'il n'y a pas une alerte. On est pourvus de fusées éclairantes pour cette sortie et les soldats de la garnison qui nous accompagnent les utiliseront en cas de besoin.
Si une alerte est donnée, le plus proche d'entre vous devra s'en occuper. Dans l'idéal, vous n'y aller que un par un. Vous aurez des militaires sur place pour vous donner un coup de main. Claus me demande si on ne peut pas s'en remettre aux recrues du bataillon aussi. C'est exclu. Ne comptez pas sur ceux-là, ils portent l'uniforme mais ce ne sont pas des soldats ; en situation réelle, ils ne feront pas le poids. Votre mission principale, c'est de ne laisser aucun titan franchir les deux premières lignes de défense. Parce que... regardez-les bien.
Mes quatre subordonnés se tournent sur leurs selles et observent la marche des civils. Quelques-uns sont à cheval et les moins rapides dans les chariots, mais l'essentiel d'entre eux avance à pied. Ils reportent leur attention sur moi et leurs expressions me laissent entendre qu'ils ont compris. Oui, ces gens-là n'auront aucune chance de survie si des titans nous forcent à augmenter l'allure. La colonne doit garder cette vitesse constante, ni plus ni moins, sinon tout sera désorganisé. Les civils risquent de paniquer et de faire n'importe quoi. C'est ce qu'on ne veut pas. Vous devez garder le contrôle de la situation, au moins jusqu'à l'avant-poste. De là-bas, Erwin nous fera un topo et changera le plan en fonction de ce qui se présentera. Vous devez être un mur infranchissable entre ces mochetés et les réfugiés, compris ?
Ils hochent la tête à l'unisson. Vous avez bien intégré que vous devrez combattre seuls la plupart du temps ; pas de travail d'équipe si on peut l'éviter. Oui, je sais, c'est nouveau, mais on va pas se cacher que tout ce qui se passe n'a rien d'habituel. Vous devez être partout sur le flanc droit. Quand vous aurez fini le ratissage vers le nord, vous redescendrez vers le sud selon le même principe, et vous recommencerez autant de fois qu'il le faudra. Je patrouillerais moi-même sans arrêt le long de cette zone et je ferais des rapports réguliers à Erwin. Ensuite... quoi, qu'est-ce qu'elle a ?
Je vois la bigleuse - enfin je la repère surtout au reflet sur ses lunettes - qui me fait de grands gestes au loin, près du centre de la colonne, en m'indiquant un truc du doigt, qu'elle tient dans la main. Je vois pas ce que c'est mais je peux le deviner. Elle nous en a glissé un mot à la dernière réunion. Ouais, bon, Hanji a fabriqué une nouvelle arme apparemment, un truc qui pète, je crois. Je sais pas ce que ça donnera mais si ça peut vous aider, elle en fera usage. Son escouade est dispersée un peu partout donc ça peut être utile en cas de danger immédiat.
Erd me demande à son tour ce qu'ils devront faire une fois arrivés à l'avant-poste. Je viendrais vous trouver pour vous le dire, on est pas encore arrivés. Alors concentrez-vous sur ce tronçon de route pour l'instant. Ne pensez à rien d'autre qu'au présent. Vivez chaque minute comme la dernière car il se peut que ce soit le cas. Je ne peux pas vous garantir de revenir vivants, vous le comprenez ? Ils me signifient que oui, sans avoir besoin de prononcer un mot.
J'ai toute confiance en vous. Je sais que vous donnerez tout ce que vous avez. Votre coeur, c'est le minimum. Je ferais comme vous. Si c'est notre dernière sortie, alors je veux qu'elle soit digne du bataillon et de ses idéaux. Je vous remercie, au nom du régiment, d'être ici...
Ma voix s'éteint une seconde... Je ne sais pas quoi leur dire de plus. Leur silence est pourtant réconfortant ; aucun ne va s'écrouler au moment crucial. J'aimerais les sauver... Si je le peux, je le ferais. Je leur permettrais de fuir... mais leur fierté ne l'acceptera peut-être pas.
Je force l'allure en les saluant de la main. Je ne les regarde pas me répondre. Sont-ils tous au garde-à-vous, debout sur leurs étriers, la main sur le coeur ? J'en sais rien, je ne veux pas savoir. Je suis presque tenté de me retourner quand un signal lumineux jaillit dans l'obscurité. Erwin a ordonné la formation. Cela veut sans doute dire que des titans ont été repérés. Ou pas. Je dois aller à l'avant de toute façon avant de commencer ma patrouille, j'en aurais le coeur net.
Il est encore un peu tôt pour le p'tit dèj, mais il faut savoir le prendre quand il se présente
6 notes · View notes
Photo
Tumblr media
Avant-hier, en nettoyant la salade, je tombe sur un minuscule petit escargot. Comme il en faut peu, en ce moment, pour enivrer nos vies, j'appelle aussitôt les enfants, qui se prennent d'amour pour lui, au premier regard. Ni une, ni deux, l'escargot est adopté : il faut, D'URGENCE, lui trouver un habitat digne de ce nom ! Les mains dans l'évier, j'aurais, en temps normal, envoyé bouler mes enfants dans leur chambre, et l'animal dans la poubelle, mais, rendue émotive peut-être par la conjoncture, touchée sans doute par la fragilité de ce petit être à coquille, je me laisse convaincre de la nécessité ABSOLUE de lui construire, dans l'instant, un vivarium. Dans une transe mi-verte mi-sociale, je virevolte donc entre la cuisine et le cellier pour trouver le matériel adéquat, devant mes enfants circonspects, peu habitués à me voir si prompte à répondre à leurs requêtes. J'écarte d'un "PEUH" méprisant leur vulgaire proposition de pot de confiture, et finis par extirper des placards, victorieuse, un vieux tuperware à la taille IDÉALE. Ravie de ma trouvaille, et sous l’œil hypnotisé des enfants, je m'empare lestement d'un tire-bouchon pour percer le couvercle, afin de parachever l'ouvrage. Raoul et Mimi n'en peuvent plus de joie, et couvent du regard leur petit protégé, qu'ils recouvrent, dans la foulée, de tas de feuilles de salade, preuve de leur débordante tendresse.
D'un commun accord, l'animal est baptisé FANTOMINUS, parce qu'il est TRANSPARENT, MINI ET QUE C'EST UN NOM DE POKEMON. Une garde alternée est rapidement décidée : Fantominus passera 48h chez Mimi, pour commencer, mais Raoul, évidemment, a un droit de visite, dont il ne se prive pas. Il vient régulièrement arroser le vivarium avec sa pipette de chimiste : "il lui faut vingt gouttes d'eau par jour" assène-t-il d'un ton docte à sa sœur, épatée par tant de science infuse. De mon côté, je crains, pour la pauvre bête, une noyade, un étouffement par les bronches, que sais-je : je ne peux m'empêcher de faire une recherche sur internet "Comment s'occuper d'un escargot ?". Je tombe sur DEUX pages de notice. D'où il ressort qu'il aurait fallu, pour commencer, nettoyer le tuperware à l'eau bouillante et au détergent doux, que la température doit être maintenue entre 17 et 30°, qu'il est conseillé de laver régulièrement l'animal avec une BROSSE À DENTS À POILS DOUX et de lui donner du CALCIUM. (Je préfère ne pas évoquer la question du TAPIS CHAUFFANT) Une chape de plomb me tombe dessus quand je lis qu'un escargot en captivité peut vivre entre trois et quinze ans. Si ça se trouve, quand les enfants auront quitté la maison, il sera toujours là.
Je m'imagine en train de lui donner le bain, et des petites coquilles d’œuf, pour le calcium.
Bon sang, l'avenir me fout vraiment les jetons !
6 notes · View notes
claudehenrion · 4 years
Text
Dépistage ? Des pistaches, oui ! (d'autres orthographes sont possibles)
  Ayant ressenti à deux ou trois reprises, la semaine dernière, quelque convergence suspecte de gratouillis, chatouillis, papouillis, gargouillis, fouillis et farfouillis aussi incongrus qu’irrévérencieux, mon médecin traitant... m'a vite''traîté'', avec une ordonnance ordonnée, stipulant à qui la lirait que je dois faire l'objet urgent d'une séance de dépistage du Covid 19 et du coronavirus, unis pour les besoins de leur cause. Mais ça, c'est la théorie. Parce que, voyez-vous, français de souche (mais quelle horreur !), j'habite en France. Et ça, c'est devenu un véritable problème !
  Bien sûr, pour le Président, tout bronzé (Merci, les maquilleuses ! NDLR : pourtant les seules qu'il n'ait pas remercié personnellement dans son discours de lundi dernier. Ce n'est pas faute d'avoir balayé large : ''Merci à Paul, à Pierre qui ont courageusement...  à Jacques, Christine et Dorothée, merci à la technique et aux éclairagistes, à la seconde ligne grâce à qui la première est restée première, merci à mon tailleur, à mon coiffeur, à Brigitte à qui je dois tant (et qui vit très mal son confinement dans ses 300 m² + 2 ha de parc), et à touttsellzésseu...'' Mais pas un mot pour elles ! C'est pas juste !), pour lui, donc, tout est facile : les masques ne sont pas masqués, les blouses pas blousées, les respirateurs respirent, les Experts expertisent à sa place, et les français doivent rester dans leur F2 ou 3, parfois 4...
  Mais non, Monsieur le Président ! Dans la vraie vie, c'est très différent de ce que vous racontez ''à la télé'' ! Je vous assure que, pour un retraité moyen -et sans beaucoup de moyens depuis que vos scandaleux ''1,7'' (en réalité 25, 41 %) l'ont mis au sec !-, ce n'est juste pas comme ça que ça se passe ! Pour lui, pauvre confiné, les masques sont aux abonnés absents, les blouses se déchirent toutes seules, l'alcool est chez les alcooliques... et quant aux hôpitaux, les pauvres, ils sont hospitalisables : manque de sommeil, de budget, de reconnaissance, de prise en compte de leurs vrais besoins (ne sont pris en considération, c’est sidérant, que les besoins qu'inventent vos ministres et votre porte parole –dite la porte-bobards : ceux sur lesquels on peut mettre une rustine pour faire croire que l'Etat n'a pas foiré partout...). Pour nous, le dépistage devient très vite un jeu de piste. Si on est joueur et en bonne santé... ça passera peut-être. Dans les autres cas, autant nous fourrer en EHPAD tout de suite : on trépassera sans que personne n'en entende parler, tout seul... et on nous mettra dans une chambre froide à Rungis, dix ou quinze jours, comme c’est le cas pour un de mes amis, en ce moment même. Affreux !
  Par téléphone, on a droit à des musiques uniformément affreuses (la totalité des responsables des ''Services généraux'' des entreprises et des administrations sont-ils recrutés pour leur manque de goût ?), et cette attente se termine TOUJOURS en queue de poisson (''nos standardistes étant en ce moment tous... ceci ou cela... merci de renouveler votre appel''). Je me suis donc rabattu sur mon ordinateur : par coup de bol, je suis un des fous de ma génération à avoir appris les 3 ''manips'' nécessaires à la survie dans le monde que vous nous avez construit (en très peu de temps, d'ailleurs) avec une efficacité parfaite dans l'inefficacité ! Je sais donc faire ma déclaration d'impôts, payer les tuiles qui en découlent, et aussi régler les ''prunes'' pour stationnement abusif. Mais jamais je n'avais prévu l'intelligence vicelarde que l'Etat est capable d'inventer ou de laisser s'auto-procréer par GPA (Génération Prioritaire d'Attentes) dans le but de décourager les bonnes volontés !
  ''Faut le voir pour le croire'', disait ma concierge dans les années 50 du siècle précédent, ajoutant d'un air docte : ''c'est quelqu'un, de voir des choses pareilles''). Les ‘’accroches’’ et les en-têtes les plus alléchantes ouvrent toutes sur la même litanie de bla-bla-bla chronophage et généralisé : Qu'est-ce qu'un diagnostic ?...  Différentes formes de dépistage... Qu'est-ce qu'est le coronavirus ?... Il y en a des tartines. Passons. Car soudain, espoir majuscule : ''Pour prendre rendez-vous'' ! Hop ! Triple salto avant ET arrière sur la souris… mais tout s’effondre : ''Pour quelles raisons devez-vous prendre rendez-vous ?''... ''Pourquoi les laboratoires ne reçoivent pas les malades du coronavirus''... ''Qui peut prendre rendez-vous''...
  En fin de compte, ''Rendez-vous pour dépistage de covid19 '' vous renvoie sur l'omniprésent (à en être obsédant!) ''DOCTOLIB'' qui, après avoir multiplié les pièges pour vous faire douter de l'orthographe de votre patronyme et des codes que vous avez choisis vous-même pour ne jamais vous tromper (moi, par exemple, c'est le mois et l'année de ma naissance, décembre 1934, c’est-à-dire : 1, 2, 3, 4 ! Fastoche ? Eh ! bien, non ! C'est pas le bon, vous dit doctement Doctolib...  J'en suis arrivé à la seule conclusion qui s'impose : si vous n'avez pas d'accointances particulières pour savoir comment il faut faire (''surtout, n'en parle à personne, nous sommes 2 à connaître l'astuce !''), la seule manière est d'appeler les pompiers, de leur dire que vous avez une fièvre persistante depuis 3 jours (''sauf à l'instant'', s'ils vérifient!) : eux vous transporteront dans un hôpital où, entre 6 et 8 heures plus tard, on vous chatouillera le nez avec un coton-tige avant de vous renvoyer chez vous : ‘’Vous êtes tellement plus en sécurité confinés là que hospitalisés ici’‘ !
  Comme a dit le Chef hier soir ''Nous sommes tous unis, derrière une certaine idée de la France... Et cette idée, c'est nous !'' (sic !). Et si vous n'avez pas compris non plus, c'est pas grave : c'est du jargon énarchoïde. On vous dira, le 11 mai, à quelle date on vous dira à quelle date vous pourrez être partiellement déconfinés (NB : prudemment, il n'a précisé l'année à aucun moment, vous pouvez vérifier !), et comment : par taille, ordre alphabétique, tranche d'âge ou année de naissance, région d'origine, catégorie socio professionnelle ou ''utilité sociale''. Car in cauda, venenum, il a bien prévenu : ''Dans le monde ''d'après'', on sera taxés en fonction de notre utilité sociale'' (cf. la déclaration des Droits de l'Homme. C'est du lourd : 200 ans d'âge !). C'est vous dire le matraquage auquel nous devons nous attendre à être soumis, nous ses ennemis-jurés personnels, les retraités... Autant s'inscrire tout de suite dans quelqu'Ehpad et trépasser en silence, puisqu'on ne sert à rien ! C'est décidé : dépité, je n'ai pas besoin d'être dépisté ! Mauvaise piste !
H-Cl.
3 notes · View notes
borisartamonovblog · 6 years
Text
L’enleveur énigmatique.
Chapitre VIII.
Il passait l'année 1985. Cette année l'été s'est produit doux, sec et pas très chaud. Dans tous les aspects de la vie les changements se posaient, de l'existence lesquels la plupart du peuple ne suspectait pas quoiqu'elle en avait soif. Même dans la nature il n'était pas tout tranquille. Il était clair que le changement climatique futur ne peut être évité, les chercheurs ne discutaient que selon lequel scénario cela passera, et le trou d'ozone se manifestait sur l'Antarctide en menaçant. Cette année a posé le commencement de la fin de la plus inhumaine idéologie qui n'a porté ni à l'un seul pays les promis bonheur et prospérité, mais au lieu d'eux la faim, la guerre, le sang, la lâcheté et la trahison. Et tout cela est fabriqué avec l'aide de la substitution des sentiments religieuses naturels, propres à chacune âme humaine, par certaines adorations aveugles et forcées, formelles et sèches adorations devant les idols fausses. Il est possible qu'on ne sait pas d'où de l'espace cosmique et il est plus probable que des autres dimensions inconnues, un virus mortel s'est enfoncé au corps de la bête écarlate du totalitarisme, la bête encore est forte et ne suspectant rien, la bête qui est bien amusée au festin sanglant du vingtième siècle, la bête qui a détruit dans certains pays plusieurs dizaines de pour cent de la population en transformant le reste des peoples en zombis marchants sous la houlette diabolique. Il mûrissait le commencement de la fin de la forme de son existence, la forme qui est la plus hypocrite et la plus viable, c'est le communisme qui a réussi la concurrence sans merci contre fascisme qui est un phénomène moins viable néanmoins se produisant sous le drapeau rouge aussi. Les deux idéologies ont bien avéré par ses drapeaux la prédiction du Saint Apôtre Jean sur la bête écarlate. Durant tout le siècle les sorts humains se mélangeaient et se battaient comme les cartes en jeu. Ainsi que sur la surface de l'océan fantastique Solaris, les perturbations étranges, les courants mystérieux se formaient dans la société, en préparant la grande onde des changements. En ressentant sa fin, la bête blessée résistait en détruisant les vies humaines et en remportant des victoires temporaires mais en général la mort ne pouvait vaincre la vie de même comme l'obscurité ne peut pas vaincre la lumière. Au total ce n'est pas la mort mais la vie qui remportait et remportera la victoire toujours. Précisément l'une de telles victoires bien passait dans cette forêt perdue, en arrachant une âme à jamais des pattes osseuses de la société morte, la société qui ne savait l'amour, ne savait le printemps, la société dans laquelle même "il n'y avait pas de sexe", une âme humaine sans prix en est libérée. Son précepteur comprenait que c'est plus important que planter un arbre, c'est plus important que bâtir une maison, même c'est plus important que mettre au monde un garçon, en cas que le sort veut qu'il ne devienne pas une Personnalité en restant un misérable incapable de raisonner indépendamment jusqu'au bout de la vie. Cette saison estivale est passée comme une jolie perle placée à l'ornement de son destin agité et plein de lutte. Pour ce grand auquel il a contribué à s'accomplir, il recevait la récompense ici et maintenant. Inga est devenue sa maîtresse, une disciple douée, une esclave soumise et fidèle. Il continuait la fouetter régulièrement pour le moins échec à n'importe quel objet de ceux auxquels il la renseignait néanmoins elle a appris à recevoir les punitions avec résignation, courage et joie, sans broncher, sans gémir. Et ce n'est que le peuple bien la connaissait, selon des changements subtils de la couleur ou l'expression de son visage, s'il a vu, aurait pu deviner quel genre de douleur elle éprouvait à l'instant même. Les punitions étaient sévères comme toujours, et la jeune fille un peu craignait devant eux au fond d'elle-même, bien qu'elle n'en rien laissait voir. Cela et y compris sa méditation libérée des préjugés de foule, tout ça contribuait au forcement puissant du processus de son apprentissage. Et il l'enseignait aux arts martiaux d'Orient et à la science médiévale du Japon à se glisser et pénétrer, cependant il l'accoutumait à travailler au point de vue intellectuel. Avec lui, elle a conçu beaucoup de la science des plaisirs sexuels. Avec peine, mais il a réussi à laisser lui la possibilité d'estimer la préférence du sexe tantrique, mais après cela il l'a prévenue: -Si tu remarques chez toi les capacités quelconques inhabituelles, n'en raconte jamais à personne, même à moi ou à la plus proche personne dans le monde là-bas. -Afin de ne pas perdre ces capacités? - Elle jeta un coup d'œil sur le précepteur en face et apprit qu'elle ne s'eut pas trompée. Il se taisait longtemps et enfin proféra: -Tu es en progrès! En fait, Inga réussissait en tout y compris à l'autoflagellation. Maintenant, elle pouvait se fouetter sur les plus sensibles places jusqu'à vingt claques sans arrêt, et la main droite et celle-ci gauche, toutes les deux l'obéissaient. En étant zébrée mais heureuse, elle apparaissaît brièvement dans la forêt, l'esclave dévouée envers lui et la fière princesse pour tout le reste du monde. Parfois, lorsque le précepteur, en la regardant, se rendait compte de ce qui elle était et de ce qui elle vient de devenir, les larmes de joie montaient de l'intérieur. Ce qu'il a fait d'elle? Elle fut ou bien une amazone, ou bien une espionne, et il est probable qu'elle put rivaliser avec la même Mata Hari. Elle est devenue telle qu'elle peut pénétrer là-bas où, il paraît, il est impossible de pénétrer; que peut faire son affaire laquelle, il paraît, il est incroyable à l'exécuter; et elle peut disparaître à la même façon, furtivement, en laissant l'adversaire à toute l'ignorance ou en rendant lui en horreur superstitieuse, cela dépend du but de la mission. -À propos, est-ce que tu me prépares au pillage d'une banque, peut-être? -Pendant toute ma vie la plus grande chose que j'ai volée, c'était deux kilogrammes du saucisson cuit au libre-service. Je n'avais pas faim et j'avais assez d'argent, mais j'étais juste en colère contre ces "magasineurs" arrogants pour le fait qu'ils ont organisé une queue brutale où il fallait être debout pendant deux heures dont on bien pouvait se passer, et je suspecte que c'était avec une mauvaise intention. Ces débiles de l'époque de Brejnev aiment à manifester à telle manière sa supériorité illusoire. Et je n'avais juste que besoin de me décharger psychologiquement. Quant à l'avenir, il pourra arriver n'importe quoi, mais en tout cas, je ne voudrais point à jouer un mauvais tour à toi. Le fait est que je t'ai aidé à devenir heureuse et libre et ta liberté doit être bien protégée. Est-ce que tu souviens comme tu avais peur d'aller étant une seule contre tout le monde? Maintenant tu n'as rien à craindre, parce que tu SAIS comment le faire. Ne prends jamais un parti inconsidéré! N'oublie pas: chacun peut tomber dans l'erreur. En étant ici avec toi, j'ai fait une erreur. -Tu as imité le Vysotsky, en chantant. -Tu y es! C'est la divination géniale! Et tiens compte: en tout cas, il ne faut jamais imiter n'importe qui, cela il ne faut qu'à l'occasion de la nécessité absolue, mais même en ce cas t'efforce de ne rendre point cette situation longtemps retardée. Ai-je commis des fautes encore? -Non. -Mais déjà il est un mois que tu possèdes de telles capacités qu'un sanglier peut te flaire pas toujours, pas seulement moi. Tu te serais évadée et si je t'ai rattrapée, maintenant on ne sait pas qui aurait vaincu. -Tu savais que deux mois entiers je t'aime toujours. Il est plus probable qu'une chienne de berger s'évade de son maître. -Et maintenant retiens: Tu ne reviendras jamais à ce monde-là, lequel tu habitais auparavant. -Cette fois Inga ne devina pas: -Les nuits sont plus longues, les feuilles jaunissent et les oiseaux s'envolaient au Sud? -Non. Tu reviendras à Moscou, mais ne la reconnaîtras. Maintenant, c'est tout à fait une autre ville, entièrement un autre peuple. -Tu écoutes récepteur donc. C'est toi qui as dit que les changements ne se produiront que dans cinq ans, non plus tôt, - Inga ne devina pas de nouveau. -Ce n'est pas Moscou qui est changée; c'est toi. -Et quant à toi? -Je ne peux pas y aller. Et ce n'est pas Sud où je vais partir. Si je ne fais pas cela maintenant, ensuite l'occasion peut ne se présenter jamais. Prie pour moi! Il sera plus difficile qu'enlever des grues. -Tu vas à la Carélie. Maintenant il fut son tour à ouvrir bouche d'étonnement. Il se retint, mais dans la profondeur de son âme un effet fut provoqué comme une explosion. -Je crois en toi! Tel comme tu es, tu réussiras. Néanmoins, apprends à tout hasard: à l'étranger je n'ai personne et mes parents n'ont personne aussi. Lorsque tu te dégrossiras là-bas, si tu m'envoies l'invitation, je saurai que ce sera de toi, je viendrai à toi. Est-ce que bientôt on rendra la liberté de partir? Il ne répondit pas longtemps parce qu'il ne put pas se remettre du choc toute de suite. Maintenant donc elle savait lire dans la pensée de lui. Enfin, il affirma: -Tout y va, comme ça. -Et quand nous partirons d'ici? -Demain, le matin. -Donc tout s'achève? -Tu te souviens? Je t'ai renseigné: tout change et on ne peut pas l'éviter. Où que vous alliez, quoi que vous créez - tout va changer. Brusquement, Inga tomba à genoux et sanglota en embrassant ses jambes: -J'en ne veux pas, je ne veux pas d'être séparée de toi! Jamais plus! Je ne trouverai jamais plus tel comme toi! C'est rare, cela ne peut pas répéter! -Inga, domine-toi! Tu fais preuve de faiblesse. Un ennemi intelligent ne manquerait jamais de profiter de l'instant. -Il n'y a personne que nous. -Tiens compte de ça pour l'avenir! Et maintenant dis-toi: "Par-dessus tout, je suis une Ninja!" Cela bien encourage. -Mais je ne suis pas une Ninja et ne suis pas née au Japon. Je m'entraîne pas dès la naissance, mais dès l'âge de vingt ans. Quoique je réussis, néanmoins c'est loin jusqu'eux. -À certains égards, non, mais en quelque chose de plus qu'un ninja. Ils étaient des exécuteurs aveugles, ils avaient un devoir. Ils servaient quelqu'un, mais tu es libre de tout le monde. Tu es une forte personnalité indépendante. Avec moi tu ne fais que tes études, mais c'est toi-même qui feras le combat, selon ta propre initiative. C'est toi-même qui considéreras et prendras un parti. Je suis ton précepteur, professeur, mais pas un commandant à la guerre. Inga se mit à tranquilliser un peu. -Je ne veux pas à séparer de toi aussi. Lève-toi, - il se mit à l'embrasser et caresser. - Saisis donc! Si nous nous séparons demain, il y a trop beaucoup des chances que dans quelques années nous nous réunissions de nouveau et dans les conditions plus sûres. À la frontière de Carélie-Finlande je connais déjà tous les tenants et les aboutissants. Mais si nous continuons, alors, il est possible que nous ne nous voyions jamais plus. Ici, sous mes pieds la terre brûle. Tu en renseigneras... à Moscou. -Il est déjà longtemps que tu n'as me fouettée pas cruellement, comme une fois-là pour l'évasion ou une autre fois-là où je me suis te donnée en première fois. Attache-moi! Arrange me une brûlée cruelle en guise d'adieu! Parce que demain il n'y aura pas du temps. Soit pendant trois journées j'ai mal m'asseoir, pourvu que pendant ces trois journées je me souvienne plus clairement de toi et de tout ça, - et elle fit un mouvement circulaire par main. -Ma chère amie forestière! Je t'aime et vais satisfaire ta demande. Prends les cordes et allons! Enfin elle sourit. -Sais-tu? Elle jeta les yeux avec espièglerie sur lui et prononça sa phrase devenant préférée en cas pareils: -Oh quel savon va m'arriver! -Tu es une fillette brave! Telle que tu te tiennes, tu me plais plus, et même on ne voudrait pas à te donner la fessée. Mais notre amour, bien que cruel, mais excellent, parce que l'amour est excellent dans toutes ses manifestations. Et nous gardons ses règles, soit! -Quelle pose faut-il prendre? -Cette fois, en guise d'adieu, c'est toi-même qui choisit. Inga y réfléchit. D'abord, comme d'habitude, elle voulut à se mettre à quatre pattes, mais, en se souvenant ses imaginations sur la peine corporelle dans la place publique, au lieu d'exécution, et la cravache est à la main du bourreau habillé au chaperon rouge couvrant la face et avec fentes pour voir, enfin elle se décida: -Allons! En étant debout comme une fois-là, près de l'arbre. Près de cet arbre, - elle passa la main en direction d'un sapin séculaire. -Laisse ça aller à ta guise. - Inga apporta les cordes et il se mit à l'attacher. - C'est probable que je m'en occupe en vain. Avec moi tu es devenu comme de l'acier. -Néanmoins, d'être attachée est plus intéressant. Les préparations finirent. Inga se disposa déjà à l'éprouver, serra les lèvres et fixa les yeux sur le sol. Voilà la procédure commença, mais la jeune fille fut debout comme de l'acier en fait. Elle supportait à la spartiate cette douleur qui semblerait insupportable pour beaucoup des gens. Les premières cicatrices éclatantes, avec gouttes du sang au bout d'eux, au fond desquelles les anciennes celles pâlirent, ornèrent déjà les rondeurs lascives, mais le visage ne changea pas, ne fut que rougi un peu, et la quantité des traces du jeu cruel s'augmentait et s'augmentait toujours. Cela dura longtemps. Ensuite, quand la derrière devint bien fouettée, quelque chose toutefois changea au visage, et il fut difficile à expliquer en mots et plus difficile à discerner qu'est-ce que se passa avec elle tout de même. Elle... finissait mais s'efforça de ne sourciller ni douleur, ni passion. Le fouet continua à siffler et elle a réussi à finir deux fois plus encore. Quand tout s'acheva et il s'approcha d'elle pour la délier, elle dit d'une certaine voix changée: -Attends! Maintenant frotte de sel! - l'intonation fut étrange. Il n'entendait jamais celle-ci auparavant d'elle. -N'est-ce pas trop pour toi? -Je viens de dire donc, frotte! - le ton fut bien impérieux. - Les derniers mots furent dits avec une certaine joie fanatique. Il s'éloigna et bientôt revint avec une poignée du sel mouillé, toute de suite en se mettant la frotter. Une larme roula des yeux de cette jeune fille, maintenant telle audacieuse, et elle sourit. Il fut impossible de comprendre de quoi il y eut plus: de souffrance ou de félicité. -Maintenant, je t'aimerai plus fortement. Et toujours, si on me fait tristement, je me rappellerai ça qui vient d'être toute de suite. Cette douleur féroce sera ma consolation pour longtemps. Et à présent j'ai envie de me donner toute attachée à toi. Tous les deux finirent à la fois et vite et comme si se transporteraient à l'un certain monde fantastique. Désormais cette journée dernière luira toujours comme un projecteur éclatant à l'avenir lointain. Chacun d'eux pourra affirmer avec assurance et sans douter que le bonheur existe dans la vie. Il ne faut que le tirer de la profondeur de propre "Moi". Dans cette forêt ils concevaient le bonheur sans l'observer d'un côté mais en éprouvant sur ils-mêmes, en voyant la grande quantité de ses pans bizarres, en apercevant la grande quantité de ses possibilités, vaste et intarissable. Et les arbres se taisaient. Les arbres non seulement se taisaient. En se taisant, ils racontaient de quelque chose qui n'est pas traduisible en langue humaine. Et les arbres taisent, comme jadis quelqu'un inconnu avait dit, sur le paradis perdu, lequel Adam et Éva habitaient. Les confessions différentes interprétaient aux manières différentes qu'est-ce qui gît au fond de la chute et toutes elles ont manqué l'essentiel. Pourquoi ils, ceux qui parlent si beaucoup de l'amour envers notre Seigneur Jésus-Christ, n'ont pas profité-ils de Sa doctrine: à reconnaître les arbres à leurs fruits? Et quel était le premier fruit qui est apparu toute de suite après la chute? Eh bien, tel qu'Adam et Éva étaient devenus confus et s'étaient mits en pagnes. L'opinion publique était apparue: "qu'est-ce que les gens diraient?!" Ou: "Qu'est-ce que dira la princesse Marie Aleksevna?" (la citation de Griboédov-note d'auteur) Il n'est pas possible qu'ils eussent honte pour nudité devant Dieu Qui les a créés comme tels comme ils sont, le mâle et la femelle, comme ils sont. Ils étaient devenus confus devant l'opinion publique, laquelle ils avaient mise au lieu de Dieu. Ils étaient devenus confus devant ce monde, le prince duquel est le même Satan. Et ce n'est pas si important, deux d'entre eux étaient là-bas, ou deux mille. Ils avaient créé leur propre monde, lequel ils avaient appelé "civilisé", mais il n'avait pas fallu entrer dans ce monde avec l'INSTINCT CONFORMISTE qui sauvait l'homme primitif là-bas des désastres, néanmoins ici, il se trouve un côté le plus vulnérable pour intrigues de diable. Néanmoins, l'humanité reviendra en paradis perdu. Toute l'histoire se développait selon le meilleur scénario de ceux éventuels, indépendamment, jusqu'à quel degré certains instants nous semblent terribles ou inesthétiques ceux-ci. Les noms des pionniers revenus sont écrits dans l'histoire par lettres d'or: Jésus-Christ, Siddhartha Gautama, Mohammed, Krishna, et dans notre siècle de contrastes - Osho shri Rajneesh. Après eux, certains autres tendent déjà, en reconquérant de l'obscurité avec des efforts titanesques sentimètre après sentimètre. Les gens avaient perdus les jardins d'Eden parce qu'elles ne pouvaient pas les apprécier à leur juste valeur. Personne sauf ceux qui a connu la prison, il sait la valeur de la liberté. Personne sauf ceux qui a traversées les ténèbres et franchies les plus difficiles barrières, pour se sauver d'eux, c'est ils qui sont capables d'avoir aimée la Lumière Éternelle avec toute la sincérité. Voilà, pourquoi il avait été besoin de ces ténèbres, de ces souffrances. Tout ça a servi pour le bien. Afin que l'humanité revienne au monde perdu en plus, mais en condition mûre, avec les neuves connaissances, qui ne peuvent pas être reçues en théorie, ne peuvent pas être reçues qu'en endurant par sa propre expérience de chaque individu, qu'en franchissant toutes les obstacles, qu'en passant toute la voie jusqu'au bout. Maintenant, nos héros allaient selon cette voie tous les deux. L'enleveur mystérieux, par les caprices du destin, s'est mis en route le premier. Il a attrapée grossièrement une amie de laquelle il s'était épris et laquelle dormait à la décharge de l'histoire humaine. Il l'a réveillée grossièrement et ouverts ses yeux. Maintenant elle est capable d'aller sur la voie toute seule et elle ne reviendra jamais plus à cette décharge. -De quelle manière ferons-nous nos adieux? - Inga questionna le matin. -Ici, dans la rivière il y a une place peu profonde, je t'aiderai à passer à gué. Nous parlerons et reculerons en arrière jusqu'à l'instant où nous cesserons d'entendre l'un l'autre. Alors, chacun ira son propre chemin. Comment à passer, je t'ai dessiné, au nord-est, mais ce serait mieux si tu trouves un sentier. Là-bas, il est sept kilomètres jusqu'à l'arrêt d'autobus. L'autobus passe quelques fois en jour jusqu'à ville qui s'appellera bientôt Sergiev Posade. -Et au présent? -Zagorsk. -Oh voilà! Où nous nous sommes rappliqués de Rogatchevo! Et où avons-nous traversé le canal? -Est-ce que tu souviens, tu t'étonnais que la nuit je t'aie menée, les yeux bandés, sur une certaine route asphaltée? Alors, c'était que nous avons traversé le pont près du village Morozki. -Et toi, vers Dmitrov? -Tu as deviné. Là-bas le plus lent train passe jusqu'à Piter (en langage populaire, alors Leningrad, maintenant Saint-Pétersbourg - note d'auteur), mais je contournerai Piter, en descendant à la station Mga. Il fit les bagages, donna lui deux sacs. Dans celui l'un il versa de noix, dans celui l'autre - d'armillaires de miel qu'ils avaient cueillis, donna lui l'argent pour voyage, transporta la sur les épaules à la berge orientale de la rivière et revint à son côté. Tout à coup Inga se ressaisit. -Attends un peu! Ne va-toi pas! Je n'ai pas questionné l'essentiel: comment as-tu appris de moi, ce que j'existe dans le monde? -Il y a six ans, je travaillais au domaine des travaux géodésiques. Une mission à cité Voljsky, située près de Volgograde, était révoquée. Nous chômions et notre équipe était mise pour une commande d'un jour à Moscou dans ta ruelle au cartier Sokol. Tandis que mon coéquipier prenait d'un croquis, j'étais debout avec mire au coin de ta maison et tout d'un coup j'ai entendu comme on te fessait. Alors j'ai pris tel bon buzz! J'ai décidé même à distance regarder cette fille, toi. Cela n'était pas difficile. Je t'ai trouvée répondante à mon goût. Il ne suffit pas de dire comme ça. Je t'ai trouvée le meilleur mon rêve! Néanmoins tu étais très jeune, quoique déjà formée comme jeune fille. "Grandis plus vite, ma belle, et je t'enlèverai" - c'était ma propre décision. J'avais beaucoup d'affaires, mais le temps de bien planifier et préparer l'opération de t'enlever, j'y avais plus que suffisant. -Donc ce mauvais jour-là, où j'étais bien fouettée, se trouve le plus heureux? Quel miracle! Voilà, comme il arrive parfois! Mais il semble que tu fusses plus jeune; est-ce que je t'ai vu par la fenêtre? -Tu n'as pas discerné. J'ai rabattu le chapeau tricoté sur les yeux, en cachant les rides sur mon front, il les y avait déjà alors. Quant à la constitution, j'en ai svelte toujours. Même maintenant, parfois on me crie: "Holà, garçon!", mais si je me retourne, on me présente ses excuses. Inga fut heureuse. Cette information respira une nouvelle vague en prise de conscience de son propre bonheur. Ils se mirent à s'aller lentement en se reculant et continuant la causerie. -Je bien comprends CE que tu as fait pour moi! Si sans toi, j'aurais vécu jusqu'à très âgée, les yeux fermés. Comment à remercier toi? -LUI remercie! - Il leva son index en haut. - Et n'oublie pas à prier Dieu, pour ne se trouver à l'autre côté de barbelés ni toi, ni moi. Tu ne me dois rien. Tu es libre, tu es libre absolument. -Même d'être infidèle à toi? -Tu ne peux point être infidèle à moi. Tu ne peux pas être infidèle à l'Homme, en couchant avec un chien. Avec ceux-là que tu rencontres, même si leur orientation sexuelle coïncide la tienne, tu n'aurais pas en commun outre le sexe. Essaye d'ouvrir leurs yeux, mais n'oublie pas les perles et les pourceaux. En effet, ce sont jaloux-là qui avaient peur de se trouver pis que les autres. Mais je n'en pas peur, en tout cas, je connais ma valeur. -En disant adieux même, dis-moi, comment tu t'appelles! -Je suis un homme de la planète Terre. Mon nom symbolise la vieillesse, et peut-être la sagesse, quoiqu'il n'y a rien de quoi pourrait-on apprendre de nos aînés; ils sont stupides comme une oie, ce sont les suites des Soviétiques. Mon prénom vient du mot «vie» et le nom patronymique - du mot «homme». Cela tu apprendras à Moscou. -Quoi?! -Tu apprendras à Moscou-u! - maintenant il cria, en montant déjà la haute berge de la rivière. -De quelle manière?! Ils reculaient avec précaution en arrière et maintenant cessaient d'entendre l'un l'autre. Et alors, son amoureux, en ressemblant toutes ses forces, cria: -Adieu, Inga! Je t'aime!!! -Adieu, mon amoureux! Prenez soin de toi! J'ai besoin de toi! -Nous nous réunissons à nouveau! Nous devons rencontrer! - Les échoes retentissaient dans toute la forêt.
Le texte original en russe:
The same in English:
Lo mismo en español
1 note · View note
entropea-me · 7 years
Text
L’odyssée (1)
Nous étions installées autour de deux tasses chaudes et d'une théière bouillante ; mon chat sur mes genoux, ou peut-être les siens. De grandes couvertures achevaient ce tableau d'automne.
- Tu aimes bien avoir des conversations avec toi-même, Agathe. C'est un thème récurent chez nous. Il y a toujours eu ce genre d'histoire dans nos cahiers à grands carreaux.
- On ne les finissait jamais. Je prenais toujours peur quand l’introduction arrivait à son terme et que les choses commençaient vraiment.
Nous rîmes. Ma jeune alter-ego de 14 ans me regardait avec admiration, et je lui rendais son regard avec un sourire entendu. Si j'en étais là, c'était avant tout grâce à elle.
- Alors, c'est comment ce voyage ? Cette grande odyssée ! Comment ça va avec Papa ? - On ne se parle plus, disais-je sans émotion dans la voix. C'est comme ça, un jour il m'a envoyé un SMS qui me répétait encore qu'il n'accepterait pas ma transition pour l'instant, et je n'ai pas répondu. ça s'est terminé comme ça.
Je reposais ma tasse vide, avant de continuer :
- Et ça me va comme ça, honnêtement. C'est un long voyage, comme tu dis ; il vaut mieux voyager léger. J'ai décidé de ne pas m’embarrasser des personnes toxiques qui m'entouraient. Mais il y a quelque chose que j'ai laissé au bord de la route de plus important encore, tu sais.
Ses yeux en amande me fixaient en attendant que j'en dise plus. Nous aimons ce genre de théâtralisation des conversations. à deux, nous étions insupportables.
- La honte, dis-je. La honte.
Elle fixa le sol, pensive. C'était un soulagement. La honte avait toujours été présente de partout, dans toute les situations. La honte de chanter, la honte de danser, de dire des bétises, de ne pas être commme tout le monde, de sortir du rang. La honte de parler à des filles, ou des garçons trop biens pour nous. La honte d'avoir la sensation d'être la personne la moins cultivée dans la pièce. Mais surtout et avant tout la honte d'être féminine.
- Je n'ai plus peur. Crois-moi, un jour, tu sortiras de chez toi maquillée sans y prêter attention. ça deviendra banal.
Ma jeune "moi" sourit. Nous sommes incapables de retenir un rire ou un sourire. Ce qui fait de nous par conséquent de très mauvaises menteuses.
- Tu sais Agathe, parfois j'ai honte de croiser les jambes. C'est affreux. Tout ça à cause d'une remarque d'une collègue de classe d'il y a quelques années. "Hé mais tu croises les jambes comme une fille ! La honte !". Je n'ai jamais oublié ce souvenir. ça m'a suivi. Le lendemain de mon épiphanie, en entrant dans la salle de classe, à moitié consciente de ce qu'il se passait autour de moi, encore à moitié sonnée par cette grande révélation, j'ai croisé les jambes "comme une fille". J'avais l'impression que je bravais l'interdit, que j'accomplissais quelque chose de grand. Mon corps s'était mis à bouillir de joie et de fierté, je me sentais bien.
Je me souvenais encore de ce premier jour post-épiphanie. Je n'avais quasiment pas parlé de la journée, je me sentais absente. Je venais de découvrir la vérité, ma vérité. Je sortais de ma caverne et je voyais les lumières de la réalité sans savoir encore où me diriger.
- Cette sensation, ce n'est la pas la dernière fois que tu vas la ressentir. La première fois que tu voleras les habits de ta mère. La première fois que ta première copine te maquillera. La première fois que tu t'inscriras sur un forum avec un profil de fille. La première fois que tu achèteras tes propres vêtements. Tes nouvelles épiphanies. Ta première fois avec mon copain - Ne m'en dis pas trop. En croisant mes jambes, j'ai déjà l'impression d'avoir accompli une traversée de l'atlantique. Tout ça me dépasse encore un peu.
Je me rapprochais d'elle, la prenant dans mes bras, ma tendresse pour elle disait : "tout se passera bien".
1 note · View note
luma-az · 5 years
Text
Fanfic My Hero Academia : Ambition masquée #7
Début de la fic ici, ici ou ici.
Résumé : Bakugo Kastuki, né Sans-Alter, déteste les héros et leur arrogance. Devenu policier, il met un point d'honneur à arrêter les vilains avant eux, même si les risques qu'il prend lui valent des reproches de sa hiérarchie. Malgré son sale caractère, il n'effraie pas le héros Red Riot, qui le séduit peu à peu… mais leur relation ne sera pas si simple.
Pairing : Bakugo Katsuki x Kirishima Eijirou
Avertissement : jurons. Beaucoup.
Taille : 20k mots
Publication d'un nouveau chapitre tous les mercredis
Chapitre 7 : de l'eau dans le gaz
   "Hey, Bakugo, j'ai une super  nouvelle ! s'exclame Kirishima.
L'officier espère vaguement qu'il va lui annoncer que finalement, il ne reprend pas le travail le lendemain comme prévu. Qu'il va avoir encore quelques mois de libres pour trainer, manger les plats que le blond lui prépare en racontant sa vie et s'entrainer avec lui. Même s'il y a peu de chances, avec un sourire pareil, que Red Riot ne reprenne pas du service bientôt - il adore son boulot.
Le roux continue :
— Je vais faire partie de l'équipe qui enquête sur le Serpent ! C'est pas génial, ça ?
Hein ?
— Hein ?
— Fatgum pensait envoyer Tamaki-sempai, vu qu'il est plus discret que moi, ça semblait mieux pour l'infiltration, mais d'après tes collègues il est sans doute déjà bien connu par les yakuzas ! Il a travaillé sur le démantèlement d'un réseau de drogue avec Mirio-sempai et apparemment il s'est fait repérer. Et comme je reprends le travail demain, du coup c'est moi qui viens ! Je ne vais pas vraiment aider dans l'enquête elle-même, ne t'inquiète pas, mais vous allez pouvoir compter sur le Bouclier Humain si vous avez besoin de lancer un assaut ! Ne t'en fait pas, j'ai déjà travaillé sur des cas comme ça, Tamaki-sempai et moi on était ensemble pour démanteler le clan des Huit Préceptes. Et du coup on va travailler ensemble ! C'est pas génial ?
Travailler avec son petit ami de héros, ça ne semble absolument pas génial à Katsuki qui se demande comment il va se tirer de là. Ça va se voir. Le roux est le plus mauvais menteur de la planète, même s'il est d'accord pour cacher leur relation il va forcément faire gaffe sur gaffe et tout faire foirer.
Comment est-ce qu'il va se sortir de là ?
— Attend un peu, qu'est-ce que tu racontes. Pourquoi tu viens ? Tu ne peux pas faire d'enquêtes, tu es Red putain de Riot, tout le monde connait ta tronche de héros.
— Je sais, ce n'est pas pareil, je sers juste en support pour les opérations de terrain, mais Fatgum et le commissaire se sont mis d'accord, donc je pensais...
— C'est moi qui coordonne cette putain d'enquête, c'est à moi de prendre ce genre de décision, et pour l'instant on n'a pas besoin de force d'assaut, bordel ! On ne sait même pas où ils sont !
— Oui, mais...
— Mais rien du tout. Va faire tes patrouilles comme d'habitude, si on a de quoi t'occuper, on t'appellera.
— Tu... Tu ne veux vraiment pas qu'on travaille ensemble ? Je pensais...
— Si tu ne sers à rien, tu n'as rien à faire à trainer dans nos pattes au commissariat. C'est tout.
— Oh. Je... Je vais demander à Fatgum de t'appeler, alors. Genre, régler les détails officiels, tout ça...
— Ouais, fais ça.
Bakugo retourne à ce qu'il faisait en grommelant. Il ne s'imagine pas travailler avec le roux dans les environs en permanence, hors de question. Et il n'a pas envie non plus que son petit ami le voit dans son boulot. C'est bien beau de se vanter, à l'entrainement, de tout ce qu'il sait faire. C'est très différent si Kirishima s'aperçoit que personne, parmi ses collègues et plus encore ses chefs, ne veut qu'il le fasse. Il peut tenir tête à tous ces abrutis qui le prennent de haut, mais il refuse d'avoir à le faire devant le héros. Ce serait trop humiliant.
Il est surpris quand le roux lui dit d'un ton sec, très éloigné de sa joie de vivre habituelle :
— J'y vais.
— Hein ? Pourquoi ? Tu viens d'arriver ! Je finis de m'occuper de cette merde en dix minutes, après on peut...
— Après on peut quoi ? Ça te va bien qu'on... qu'on traine ensemble, mais tu ne me trouves pas assez bien pour intégrer ton enquête ! Désolé, je n'ai pas envie qu'on se dispute, je sais très bien que tu as raison, mais merde, laisse-moi un peu le temps de digérer ! Là j'ai pas très envie de te voir.
Merde. Bakugo réalise, nettement trop tard, qu'il y est allé trop fort sur ce coup-là. En voulant se protéger, il a... ouais, lui n'aurait jamais accepté qu'on lui parle comme ça, pas étonnant que Kirishima semble bouleversé - entre la colère et la déception.
Le blond pense à s'excuser, mais se ravise immédiatement. Après tout, il a raison, il a le droit de sélectionner ceux qui vont participer à l'enquête s'ils n'apportent rien, et Red le sait bien. Et puis, il cherchait un moyen d'écarter Kirishima, ça semble fait. Son orgueil est froissé ? Il s'en remettra.
Bakugo marmonne donc en haussant les épaules :
— Fait comme tu veux. À plus.
En face, le héros a une expression indéchiffrable, puis tourne les talons en lançant abruptement :
— C'est ça. À plus.»
.
L'officier Bakugo a autre chose à faire que de se soucier des états d'âme d'un héros. À son avis.
Ceci dit, il s'inquiète. Ça ne ressemble pas à Kirishima de bouder. Il sait que Red est moins confiant qu'il en a l'air. Peut-être que le refus qu'il participe à l'enquête l'a blessé plus profondément que Bakugo ne le pensait ? Pourtant il lui a toujours balancé ce qu'il pensait à la gueule et sans prendre de gants. Et c'est une réalité, tout le monde connait Red Riot, il ne peut pas se rendre utile durant les investigations, et la police n'a pas la moindre piste pour monter une opération d'assaut pour l'instant. Ce sont juste des faits, bordel ! Alors pourquoi le héros n'a pas donné signe de vie depuis deux jours ?
Bon. Deux jours, ce n'est rien. Ça semble un peu inquiétant parce qu'il a l'habitude de recevoir au moins trois messages par jour, et souvent bien plus. Ce qui est extrêmement chiant, d'ailleurs. Il n'y a absolument rien de grave.
Bakugo hésite à écrire en premier. C'est vrai qu'il ne le fait jamais. Il s'est laissé conduire dans cette relation sans jamais avoir autre chose à faire que d'accepter ce que Kirishima lui proposait. Un bon petit ami l'appellerait pour savoir comment s'est passé son retour au boulot. Et peut-être même s'excuser d'avoir été trop loin. Essayer de comprendre ce qui l'a mis dans cet état, au moins.
Et puis ce n'est sans doute rien. Il s'est vexé, c'est tout, et son silence vient sûrement d'un manque de temps à cause de la reprise du travail. Il n'y a aucune raison pour que Bakugo s'abaisse à l'appeler en premier. Il reviendra. Ils ne se sont même pas vraiment disputés, ça n'a rien de grave...
À la réflexion, ils ne se sont jamais vraiment disputés. Depuis le début, ils ne font qu'esquiver les sujets sensibles. Cette idée a un goût amer. Comme si tout ce qu'ils ont construit n'avait pas vraiment de sens. Un château de cartes, impressionnant mais prêt à s'écrouler au moindre courant d'air...
Bakugo a peur d'appeler. Il a peur de ce qui se passera ensuite. Et il est furieux contre lui-même et Kirishima pour ressentir une chose pareille.
Aussi, quand Hidoineko le prévient qu'un agent a peut-être localisé la planque qu'ils recherchaient, Bakugo est presque soulagé de la distraction. Enfin un peu d'action !
.
Première fois qu'il fait équipe avec des héros sur le terrain, et putain qu'il déteste ça.
Il est en charge de l'enquête, ce qui veut dire qu'il est censé coordonner les recherches. Mais là, on est dans la partie action, et il n'a pas son mot à dire. La direction des opérations est revenue à une abrutie d'héroïne lapin, sous prétexte qu'elle est dans le top dix de la classification débile de ce star-système de merde. Bon, Miruko est une héroïne expérimentée qui sait gérer le travail d'équipe, planifier l'action selon les atouts et faiblesses de chacun, avant de bondir elle-même au cœur du combat. Elle est loin d'être mauvaise. Mais comme tous les autres, elle n'a pas intégré les policiers dans son plan de bataille, ils sont tous relégués à gérer la foule et sortir le matériel d'arrestation, même les officiers. Bakugo a pu assister au brieffing, mais n'a rien eu à dire.
Kirishima est là, il a été appelé en renfort comme prévu. Quand leurs regards se sont croisés, il a gentiment salué l'officier de la main, de loin, et c'est tout. C'est normal, bien sûr. C'est Bakugo lui-même qui lui a demandé de cacher le fait qu'ils sortent ensemble, et traverser le groupe pour venir lui dire bonjour aurait semblé étrange pour ses collègues. Mais il n'aime pas ça. Le héros est en train de voir son petit ami dans la position la plus humiliante, celle où il doit obéir sans discuter. Qu'est-ce qu'il va penser de lui après ça ? En plus, il est avec le blond à l'Alter électrique et la démone rose qui crache de l'acide. Eux aussi savent pour leur relation et le besoin de la garder secrète. Et vu comme ils chuchotent à l'oreille de Kirishima, ils se permettent de penser beaucoup, beaucoup de mal de la situation.
Bakugo serre les poings et écoute, mémorisant parfaitement la position et le rôle de chacun. Il va leur montrer, à tous, de quoi il est capable.
0 notes
Text
AP, 21 ans
Hello, j'ai 21 ans, je suis étudiant, et je suis bisexuel. Je le sais depuis que j'ai 11 ans. Mon histoire doit être relativement commune, mais depuis peu, je ressens vraiment le besoin d'en parler. Je vis dans une famille qui accepte l'homosexualité chez les autres, mais “j'espère que tu ne vas pas nous avouer que tu es gay quand même”. Bien sûr, ça me blessait mais je passais à autre chose en me disant que de toute façon, je trouverais peut être une fille et puis ils seraient contents. Et j'ai eu une copine, que j'ai aimée. Malheureusement ça s'est fini, et depuis la rupture, j'ai réalisé qu'en fait, je ne fais que me mentir à moi même, et je n'en ai plus envie. Depuis un peu plus d'un mois, j'ai pleinement accepté être bisexuel, et également que “mon homosexualité” occupe une part plus importante de moi que “mon hétérosexualité”. Du coup, j'ai envie de faire mon coming-out. Non pas dans le sens où je veux le dire pour que tout le monde le sache, mais je veux juste être moi-même, et pouvoir par exemple discuter avec mes potes de mecs que je trouve pas mal comme je pourrais parler de filles qui me plaisent. Je sais que pour la plupart de mes amis, ça ne posera pas de problème (il faut dire que parmi les potes que je connais du lycée, 5 sont gays/bi/lesbiennes et les autres l'ont accepté sans aucun problème. Parmi mes potes d'unif, il y en a 2 et c'est accepté par tout le monde) et pour ceux que ça embêterait, je m'en moque parce que je sais que mes vrais amis ne s'en soucieront pas. Mon problème, c'est ma famille. Parce que je sais que ça passera moins bien, et du coup je ne peux rien dire à mes amis, parce que ça pourrait remonter jusqu'à eux (bah oui, on vit dans une petite ville. Un de mes potes par exemple n'a fait son coming-out qu'à ses parents, et 3 des ses amis, mais je sais que plus de personnes sont au courant, alors qu'il ne le désire pas et qu'il a dit à ses amis de ne rien dire à personne, et je ne veux pas que ça arrive avec moi. Que ma famille l'apprenne par quelqu'un d'autre que moi, c'est la dernière chose que je veux).
Pour en venir à ma famille (parents, frères et sœurs particulièrement), on est vraiment très proche, et la famille est très importante pour nous. On signifie tout les uns pour les autres et on se dit tout… ou presque. Comme je l'ai dit plus haut, ils sont assez tolérants que pour accepter l'homosexualité chez les autres, mais ils “espèrent que je ne sois pas gay”. Et depuis maintenant une dizaine d'années, je le leur cache, en me disant que je ne devrai jamais le leur dire puisque j'avais une copine. Maintenant ce n'est plus le cas, et j'ai réalisé que j'avais besoin de me révéler, d’arrêter de me cacher et d'être moi-même. Je pense qu'ils m'aimeront toujours, mais je sais qu'il ne me comprendront moins que ce n'est le cas maintenant. Je crois que pour eux, entendre que je suis bisexuel équivaudrait à dire que je ne suis pas celui qu'il pense connaitre, que je serais un frère ou un fils différent, et qu'ils ne comprendraient pas que je suis toujours le même, à la différence que je peux être heureux dans les bras d'un homme autant que dans ceux d'une femme, mais que ça ne ferai aucune différence dans notre relation.
Je me suis pris tellement d'émotions comme une claque en pleine face, et j'éprouve ce besoin d'en parler. Pour l'instant, quelques soucis nous sont tombés dessus et on a besoin de se soutenir. J'ai pas envie de le rajouter de la peine en plus, parce que je sais que malheureusement ça leur en fera. Je pense que quand cette “mauvaise phase” sera passée, je finirai d'une manière ou d'une autre à leur dire pour pouvoir être moi, le vrai moi. En attendant, je vous le dit à vous, j'espère que je serai lu (merci de m'avoir lu) et j'aimerai avoir quelques-unes de vos réactions. Je suis content d'en avoir parlé, même si c'est anonymement.
5 notes · View notes
eloisebnrd · 5 years
Text
Dix-neuf juin deux mille dix-neuf
L'alcool. Toujours l'alcool. L'alcool fait mal au coeur. Aussi bien physiquement que mentalement. Et en ce jour il est certain que j'ai dépassé la limite conseillée. Tout me rend triste alors je le masque derrière autre chose : jouer du piano, rire et danser avec mes amies ou juste boire. Malheureusement. Je suis peut-être en route pour l'alcoolisme mais c'est parce que j'ai bien trop mal au coeur. Je crois deviner qu'il ne se passera rien, et mon cœur se brise à chaque seconde. Alors je bois, apparemment sans raison mais surtout pour inhiber cette tristesse qui s'empare de moi.
Le mercredi est un jour plein de surprises et même si celles d'aujourd'hui ne sont pas certaines, elles ne sont pas très réjouissantes non plus. J'ai fait le premier pas, le second n'est donc pas mien et je me doute qu'il est inespéré. Alors j'étouffe ce sentiment qui grandissait en moi chaque jour. Je l'étouffe tout en ne cessant d'y penser car il est indéniable qu'il est maintenant bien trop présent.
Je m'endors ce soir à moins de 10 jours de mon anniversaire, le coeur quelque peu brisé et en l'attente d'un futur plus positif. Je ne sais que faire et mon esprit est torturé mais je ne peux pas me montrer si faible à quelques jours des échéances de fin d'année.
L'alcool me donne envie de lui parler mais je sais qu'il est plus prudent de m'écarter, pour me protéger en attendant un signe de sa part.
Crepacuore. Heartbreak. Douleur cardiaque. Peut-être que dans 10 ans je me dirai que j'exagérais. Mais je n'ai toujours pas passé ma deuxième dizaine et il est pour l'instant ce qui se rapproche le plus de l'amour alors je garde un espoir vain que je place en lui.
Ce soir, je m'endors le coeur brisé par l'amour mais maintenu en place par l'amitié.
0 notes
Depressum Tremens
Vous pensez vraiment qu'un jour je vais arrêter de déprimer ? Je veux dire, c'est pas comme si j'avais une raison. C'est juste du luxe dans mon cas, mais rien ne va venir améliorer ça, j'ai déjà tout. J'ai un appart, je viens de vivre des aventures folles, j'ai un boulot, j'ai plein de potes, que je viens de retrouver, je viens de retrouver ma famille aussi. Ya tout qui est réuni ici, pour que ça aille bien. Un toit, des amis, des bières, du boulot, une vie plutôt simple... Et je déprime. Un putain de manque au fond de la poitrine. Ok, admettons, dans trois mois je trouve le boulot de mes rêves. Mais vraiment, un truc de fou, je bosse disons à 70%, comme ça j'ai le temps de voir mes potes et de faire mes trucs, je bosse dans le domaine que je veux, j'ai même plus besoin de me dire « oh j'ai pas assez de temps pour me consacrer à faire ce que j'aime » parce que C'EST mon job, et je suis payé du genre, 10 mille balles par mois. Ca change quoi au final ? Le boulot j'en ai un, pourquoi est-ce que je serai plus heureuse avec un autre boulot. Ca reste un job. L'argent ? Je suis peut-être pas ultra bien payée, mais si on réfléchit bien, là je m'en sors. Qu'est-ce que ça ferait de plus ? Plus de bières ? J'ai même plus la force de sortir. Du temps ? Pour écrire ? J'y arrive même plus, même quand j'ai le temps. C'est con, si c'est mon boulot de rêve. Trop fatiguée. Peut-être pour dormir plus ouai. Mais globalement, c'est ce que je fais tous les week-ends. Et ça m'empêche pas d'être la personne la plus épuisée du monde. Je suis épuisée par le poids de mon propre corps, de ma propre paresse, de ma propre fatigue. Je suis bloquée dans ma déprime en fait. C'est ridicule. J'ai aucune raison de déprimer, tout va bien, il y a des millions de gens qui sont dans des situations mille fois pires que la mienne et qui sont heureux. Pourquoi j'y arrive pas moi ? Vous m'expliquez pourquoi tout à coup j'ai ce privilège de petite Suisse blanche de mes couilles ? La déprime des privilégiés : se rendre compte que tout va bien, qu'on a aucune raison pour aller mal et culpabiliser. Vous vous rendez compte ? Je culpabilise de pas aller bien. Je fais tout pour que ça aille. J'essaie de sortir, de papoter, de m'intéresser aux gens, de pas rester enfermée, de me fixer des choses à faire. Je fais des listes. Depuis des années je fais des listes. Mais là, je rajoute un peu des trucs, pour être sûre qu'il y ait au moins une croix dessus. Aujourd'hui, c'était « douche » et « faire le lit ». Pas fou hein. Je suis en train de boire un verre avec des potes, de rigoler, et au milieu je bad et je me dis que je vais pas. Et après je rentre dans un deuxième niveau, celui de me dire que tout va bien en ce moment précis, pourquoi tout à coup mon esprit s'est permis de me sortir de cet état d'euphorie passager ? Ca dure tellement peu de temps, pourquoi j'y ai même pas droit entièrement ? Alors rien de morbide hein. J'en suis à un état où je suis hyper lucide. Je sais que la déprime, ça fait chier. Ca fait chier les gens autour de toi, ça te fait chier, et ça fait chier d'en parler. Que tu la vive ou pas, c'est chiant. Personne a envie d'en parler. « Et puis ça passera, fais un effort. » Au final ça passera peut-être. On sait jamais, mon esprit va peut-être se réveiller un jour et se dire que c'est totalement couillon, et que la vie est belle. Pour l'instant pas trop, il est un peu en semi-coma. Les seules pensées parasites sont effectivement le fait qu'il faudrait que j'arrête, parce que bordel, ya des gens qui sont bien avec mille fois moins que moi et que je suis juste une petite conne capricieuse. Mais finalement, si y a autant de gens de mon âge qui dépriment, c'est peut-être qu'il y a une raison au fond. On se retrouve, la vingtaine, les rêves déjà un peu détruits. Et on sait qu'on en est qu'au quart de notre vie, alors qu'on en a déjà pris plein la gueule. Oui, on sait que c'est dur. « Pauvres petites choses, la vie est dure et vous le découvrez, il faut se battre pour ce que vous voulez ». On le sait hein, depuis des années. Mais au final, est-ce que ça sert vraiment à quelque chose de se battre pour se retrouver dans un état pas possible ? Je l'ai dit, c'est un luxe la déprime chez les privilégiés. De base, on fait rien et on est déjà bien. Par contre, si on veut avoir ce qu'on veut, on se retrouve couvert de merde au 36ème sous-sol. Avouons que c'est pas hyper agréable. Y'en a qui vont s'en sortir. Y'en a plein qui vont réussir. Et les autres. Ceux qui sont à la traine, parce que déjà trop fatigués pour avancer. Alors de là à les rattraper. Et de plus en plus, je me dis que je fais partie des buffles malades. Donc ouai, peut-être qu'en fait je suis bloquée sur place et que donc ça vaut pas tellement la peine. « Rien de morbide ». Je reste sur ma position. Le suicide, tout ça, c'est pas tant pour moi. Ca ne me va pas tellement au teint. Mais je comprends. Je comprends que quelqu'un se dise « Je vais jamais arrêter de déprimer, rien ne peut me faire aller mieux parce que tout va bien, alors autant arrêter les frais ». C'est un luxe aussi. Au final, est-ce que Montréal changerait grand chose ? Ca reste une autre ville, mais ce sera toujours moi, mon corps, ma fatigue, mes erreurs et tout le reste qui sera là. A votre avis, c'est quoi le plus gros problème ? Que je suis ultra lucide sur mon état, ce qui fait que je me rends compte que j'arriverai pas à en sortir parce que c'est un cercle vicieux, ou que je n'ai aucune emprise sur cet état ? Peut-être qu'un jour on découvrira que ça fait partie des épreuves de la vie. Qu'on est pas tellement entier si on est pas passé par là. Une sorte de bizutage de la vie réelle. Et quand on l'aura découvert, on ira mieux, parce que c'était temporaire. C'est que du temporaire.
0 notes
Text
Petit papa.
Toujours tellement triste quand je te laisse derrière moi. La dernière fois que je suis venue seule c'était il y a 4 ou 5 ans, je ne sais plus exactement mais je me rappelle que je ne pouvais plus m'arrêter de pleurer en partant. Après ce temps, je pensais que j'aurais pu rester de marbre mais je me suis trompée. Ça me fait toujours le même effet et je me rends compte qu'il ne pourra jamais en être autrement. J'ai cru un moment que j'allais pleurer devant toi. J'ai eu peur. Je ne voulais pas que tu me vois triste. Je me persuade que je ne suis jamais triste, tu es ma seule faiblesse. Devant toi, si je m'imagine que tu es triste, que tu souffres, que tu te sens mal, ça me bouleverse. Te voir grimacer me fait mal. Te voir prisonnier de ce corps me fait mal. Je vois tes yeux vifs, je vois des expressions sur ton visage, je vois des réactions, je vois une âme à l'intérieur et j'ai peur que tu aies conscience de tout, que tu sois bloqué dans cette enveloppe. Je vois la tristesse et le désespoir quand je m'en vais, je vois le regret, je vois la crainte que je m'en aille et que je te laisse seul dans ton lit d'hôpital, dans cette petite chambre. Je vois tout ça en toi mais est-ce que ce n'est pas le reflet de mes attentes ou de mes craintes que je vois? Je t'attribue peut être des émotions pour ne pas voir que tu n'es plus là. Après tout ce temps... Combien de fois va-t-il falloir que je me rende compte que ça ne passera jamais, que je ne m'y ferais jamais? Alors je suis restée là à te regarder. Mon regard plongé dans le tien, je réfléchis à tout ce que j'ai en commun avec toi. Je replace ton visage dans mes souvenirs et je me rappelle de toi quand tu n'étais pas encore malade. Et puis je suis partie. Parce que je ne pouvais quand même pas passer la nuit à l'hôpital. Je t'ai entendu. Tu as fermé les yeux quand je t'ai fait un bisous sur le front. Tu ne m'as pas quittée du regard quand j'ai fait le tour du lit pour me diriger vers la porte. Cette porte que j'ai refermée doucement en te souriant. Je t'entendais grogner et je voyais cette expression dans ton regard que je redoute tellement et qui dit ton déchirement. J'ai fait comme d'habitude. Je t'ai souri et je t'ai dit que je reviens bientôt en sachant que je n'en n'aurais pas le courage avant un moment. Il y a une chose que j'ai oublié de te dire et que j'ai regretté à l'instant où je quittais l'hôpital. J'ai oublié de te dire que je t'aime. Et c'est tellement grave... Je t'aime tellement et t'aimerai toujours. Je ne pourrais jamais aimer quelqu'un aussi fort que toi. La douleur que je ressens en te perdant ne pourra jamais ressembler à aucune autre. Je suis toujours joyeuse, souriante, je rigole sans arrêt, je suis vivante. Mais si on me voyait quand je te quitte... Je suis inanimée. Je me sens abattue et mes larmes coulent sans fin pour toi. Le jour et la nuit et mon soleil se couche avec toi. Tu me manques. Tu me manqueras toujours. Je t'aime!
0 notes
fallenrazziel · 6 years
Text
Les Chroniques de Livaï #133 ~ UNE FLEUR DANS LES BAS-FONDS (mars 842) Furlan Church
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Tumblr media
On reste plantés là, comme des idiots, devant l'un des seuls harnais proposés à la vente dans la salle secrète de la milice Rovoff, à se demander quoi faire. Les prix ont chuté depuis, et la milice nous fait des prix sur le gaz, peut-être qu'ils nous feront une fleur cette fois aussi.
Avec ce qui s'est passé au sujet d'Isabel, on avait peur de se faire reconduire à la sortie, mais apparemment, soit Bastian en a pas eu vent, soit il s'en fout. Ou alors il a un intérêt bien plus grand à ce qu'on continue nos affaires plutôt que de venger l'honneur d'un de ses potes.
Livaï en est encore à s'interroger. On aurait pu en voler un troisième sur un brigadier, mais maintenant ils se déplacent plus seuls mais en groupes, ce qui pose problème pour l'effet de surprise. Piquer un harnais, ça se fait pas en quelques secondes. Mais en acheter un nous mettrait un peu dans la mouise financière, il faut le dire... On gagne mieux notre vie maintenant, mais on va pas demander aux gars de se serrer la ceinture parce que la nouvelle recrue a des envies de luxe ?
Mais... Isabel est adorable. Parfois, je me demande si elle a pas de l'eau dans le cerveau, mais c'est dur de pas l'aimer. Elle me rappelle tellement Ilsa... si elle avait vécu... Si je pouvais je lui offrirais moi-même, ce harnais, mais mes fonds sont insuffisants. Avec ceux de Livaï et un petit effort de tout le groupe, cependant...
Allez, ce sera rentable. Je peux pas m'empêcher de penser que se retrouver à trois faisait partie de notre destin commun. On se refera vite sur les prochains raids. Et puis, tout ce fric me brûle les doigts, donc décide-toi, Livaï. On le prend ou pas ? Si tu changes d'avis, on achètera juste nos recharges et tant pis pour la petite.
Isabel sera très déçue, je le sais, mais en dernier ressors, c'est Livaï qui doit décider.
Il hoche la tête à mon intention. Il sait que cette décision implique qu'il ne pourra pas revoler tant qu'on aura pas remplit nos caisses, mais il en semble conscient. Impossible d'acheter les recharges en plus, Isabel sera la seule à avoir le plein. Connaissant le bonheur que Livaï trouve dans l'utilisation de son harnais, c'est réellement un acte très généreux de sa part d'accepter de s'en priver pour Isabel.
T'es le meilleur, mec.
Je sors le petit sac dans lequel j'ai placé toutes nos économies et je le tends à Bastian, qui garde la marchandise. Je lui dit que le compte doit y être, et qu'il peut s'en assurer s'il veut. Et pour le coup, pas d'arnaque, c'est moi qui m'y suis collé. Il jette un oeil et jauge la quantité d'argent d'un coup d'oeil, comme un pro, et me dit que de toute façon si y a entourloupe, il passera me voir. Tout est réglo, mon pote.
Livaï commence à déplacer les différentes pièces de l'équipement sous les yeux ébahis des autres clients. Certains doivent réaliser que maintenant que nous sommes les fameux voleurs volants des bas-fonds dont tout le monde parle. Tandis que Livaï se charge de porter la grosse valise contenant toutes les pièces qu'on vient d'acheter, je fends un passage dans la foule de curieux pour remonter à l'étage.
On va essayer de pas croiser des brigadiers, sinon ça risque de mal finir... Prenons les rues latérales.
On rentre à la planque sans encombre et je me demande où est Isabel. Sans doute en train de jouer aux dés avec les autres. Elle s'est bien intégrée dans la bande, les autres l'acceptent bien et ne l'importunent pas, ce que j'avais craint au début. Mais ni Livaï ni moi on l'aurait pas toléré, ils le savent. Livaï m'informe qu'il va la chercher et sort faire le tour de la planque.
Pendant ce temps, je fais glisser la valise au centre de la pièce commune et m'assois dessus. Je me grillerai bien une sèche, mais Livaï veut pas qu'on fume à l'intérieur. Bah, je me la ferais plus tard. Pour l'instant, attendons Isabel et sa réaction à notre folie.
Les voilà. Livaï fait entrer Isabel dans la planque, les mains sur ses yeux. J'y crois pas, depuis quand tu te comportes de façon aussi infantile ? Ah ah ! Les gars sont juste derrière eux, curieux de voir ce qui se passe. Isabel avance d'un pas mal assuré, mais semble faire une confiance totale à Livaï pour la guider. Je suis sûr qu'elle se doute de quelque chose, car je vois ses mains s'agiter et un grand sourire sur sa bouche.
Livaï me fait un signe et j'ouvre la valise avec un "tadaaa" exalté. Livaï dévoile les yeux d'Isabel et la petite manque de s'effondrer devant son propre harnais 3D. Au lieu de tomber, elle saute de joie à s'en taper la tête contre le plafond en s'écriant de tout un tas de "chouette", "c'est trop cool", "vous êtes super". Ca me fait chaud au coeur, je dois dire. Mais ce qui me fait réellement éclater de rire, c'est quand Isabel se jette littéralement au cou de Livaï et se met à le secouer comme un ivrogne sa chope de bière !
Livaï ne la repousse pas et se laisse faire de bonne grâce, alors que je sais très bien que les démonstrations d'affection de ce type, c'est pas son fort. Mais il passe beaucoup de choses à Isabel. Peut-être parce que c'est une fille et qu'il estime avoir un devoir de protection envers elle... Son enthousiasme est contagieux. Je sais pas quel genre de vie elle a eu avant - elle nous en a pas dit beaucoup, et de toute façon, chacun dans la bande a le droit de taire son passé -, mais elle reste toujours très positive et remonte le moral de tout le monde quand on est au fond...
Même Livaï doit bien se laisser contaminer par sa bonne humeur de temps en temps !
Isabel vient ensuite me donner l'accolade à moi aussi, et se concentre après sur la merveille disposée dans la valise, les pièces rutilantes bien alignées, le cuir doux des courroies, les bonbonnes de gaz pleines... et son sourire disparaît peu à peu. Qu'est-ce qui lui prend ?
Elle me regarde dans les yeux et me demande si on a pu acheter nos recharges. Un peu embarrassé, je lui réponds que non, mais c'est pas grave, on y pensera le mois prochain ; rester sur ce bon vieux pavé pendant quelques temps ne vas pas nous tuer. Mais elle peut aller essayer son harnais maintenant si elle veut, y a pas de problème.
Elle referme le couvercle de la valise et s'assoit dessus, l'air très sérieux. Pas question, qu'elle dit. Elle veut pas aller voler toute seule alors elle attendra qu'on soit de nouveau prêts à décoller.
Je vois le visage de Livaï s'illuminer d'une sorte de soulagement surpris, puis il sourit discrètement en posant ses mains sur les épaules d'Isabel. Les gars, qui avaient attendu à l'entrée pendant tout ce temps, décident de fêter ça avec une tournée des bars. Du calme, c'est d'accord, mais pensez à économiser, ce harnais a coûté une blinde. Mais je veux pas les empêcher de faire la fête ; Fester et Hagen sortent à l'extérieur en gueulant à tue-tête, et on finit par les suivre, tous en groupe, bras dessus bras dessous, avec Yan soutenu par un pote et Isabel au milieu pendue au bras de Livaï.
Quand je nous vois tous, comme ça, j'ai vraiment l'impression qu'on forme une vraie famille.
2 notes · View notes