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valentine1994 · 2 months
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Dispute avec mon copain hier, qui a finie par moi faisant mon sac et claquant la porte à 1h du matin. Deux jours avant qu'on soit sensés signer un contrat pour un appartement ensemble. Ça m'a pris 2 minutes, je pouvais pas faire autrement. J'avais dit "J'ai envie de rentrer chez moi", à quoi il avait répondu "Fais-le alors, mais saches que je t'arrêterai pas et que j'appèlerai pas." Alors j'ai bondis hors du lit - il faut protéger sa fierté... Le seul truc qui aurait pu m'arrêter c'est le fait que j'avais déjà pris ma dose de mélatonine. Bref, je me retrouve à sangloter sur la route, avec mon petit sac sur le dos. Je voyais des couples qui sortaient de leurs Ubers et rentraient chez eux main dans la main, tous beaux. Moi je faisais peur, je le sais parce que j'ai vu mon reflet dans le miroir de l'ascenseur. J'étais plus en colère contre moi-même que contre lui. C'est ça le plus douloureux dans l'histoire. Des disputes on en a eues, mais cette fois-ci le coupable est à l'intérieur de moi, c'est mon anxiété sociale et la façon dont elle me paralyse, me gâche la vie. C'est elle qui est responsable du petit drame d'hier.
Ça a commencé par une soirée Monopoly avec ses soeurs. Ça rend la dispute presque drôle. À chaque fois que je rencontre sa famille je suis paralysée par l'angoisse, et le fait de parler suédois avec eux arrange pas les choses. Les mots sortent pas, je suis silencieuse et m'en veux d'être silencieuse. Je me force à parler et tout ce que je dis est maladroit, les larmes me montent aux yeux, je veux rentrer chez moi, respirer à nouveau. Bref, hier ça avait malgré tout bien commencé, même si j'étais fatiguée après une journée de boulot. Ça a mal tourné quand elles ont mis de la techno, monté le son et se sont mises à danser autour du Monopoly. Là mon corps tout entier s'est paralysé et j'ai fixé le plateau de jeu pendant ce qui m'a semblé être une éternité. Dans la voiture sur la route du retour mon copain m'a à peine adressé la parole et la paranoia a commencé à faire son petit bonhomme de chemin dans ma tête. Je pouvais rien dire parce que sa soeur était dans la voiture avec nous. Mais je savais qu'il trouvait que j'avais été désagréable avec ses soeurs. C'est super important pour lui que ça se passe bien avec ses amis et sa famille, que je sois intégrée.
"L'intégration", le concept autour duquel ma vie tourne depuis que je suis arrivée en Suède. J'ai essayé de m'intégrer dans ma coloc, au boulot, à l'université, avec sa famille et ses amis. J'essaie de parfaire mon suédois à côté des études et du boulot, je m'adapte, je regarde personne au supermarché et je dis pas "bonne journée au revoir" à la caisse du supermarché. Je dis juste "merci" comme tout le monde et je me casse. Je coupe plus la parole, j'attends mon tour pour parler et quand je le fais je regarde tout le monde dans le groupe. J'ai des opinions modérées. Je me place à un mètre de distance des autres quand je fais la queue et je marche jamais sur les pistes cyclables. J'ai perdu mes couleurs, et pour régler ça je suis une thérapie cognitivo-comportementale dans un CMP suédois. Je paie 200€ par mois pour faire du yoga avec des jeunes mamans qui travaillent dans le domaine de la culture et adorent la France, c'est à dire Aix-en-Provence et Paris. Mais hier j'ai fais l'erreur d'être silencieuse à la table du Monopoly, et maintenant mon copain est inquiet, il se demande si je réussirai un jour à m'intégrer.
Hier il m'a demandé de prendre mes responsabilités. Je sais pas si c'est le fait d'avoir fait l'armée, d'être capricorne ou tout simplement suédois qui le fait dire ça. Peut-être un mélange des trois. Selon lui, il faut avoir besoin de personne dans la vie. Il vis pourtant à 10 minutes de chez ses parents et a un papa qui est allé le chercher chez le médecin la semaine dernière, avant de lui faire des courses. Tous ses amis sont des amis d'enfance sur qui il pourra compter toute sa vie. Ce que je veux dire c'est qu'il a un filet de sécurité immense en dessous de lui. Et maintenant je vais comparer sa situation avec la mienne, je sais que je devrais pas comparer mais je vais le faire. Je suis partie à l'étranger toute seule et ai réussi à m'en sortir toute seule et la semaine dernière je devais noter le numéro de téléphone d'une personne de confiance quelque part, et j'avais que lui. Hier quand je faisais ma petite crise d'angoisse silencieuse devant le Monopoly j'attendais juste une main sur mon épaule, parce que je sais qu'il a vu. Mais j'ai eu que du silence en retour, et dans le lit il était presque collé contre le mur pour être trèèèès loin de moi. Il est presque midi et je sais qu'il appèlera pas aujourd'hui, et demain on doit signer le contrat. Ou plutôt, il doit signer le contrat parce qu'ici c'est pas mon pays.
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homomenhommes · 5 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 31
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Le dimanche matin je klaxonnai devant la maison des jumeaux. Aussitôt, ils nous rejoignirent avec juste un petit sac. Dans la voiture l'un des jumeaux s'installa près de moi, l'autre se plaça derrière son frère et le pris dans ses bras avec le dossier du fauteuil. Je demandais le contenu du sac. Il contenait slip, Kpotes et gel. Je les assurais que pour les deux derniers éléments, la maison fournissait. A l'arrivée à la maison, Marc nous accueilli dehors. Il me prit dans ses bras et nous nous sommes roulés un patin (histoire de faire comprendre aux jumeaux les pratiques de la maison) avant que je lui présente mes nouveaux amis.
J'ai senti les jumeaux un peu impressionnés par Marc. Il faut dire qu'il est loin de faire ses 40 ans et que sa forme physique vaut la mienne !
Il leur proposa de faire un peu de sport et nous sommes descendu à la salle de muscu. Cette dernière fait toujours de l'effet. Ils allaient entrer quand Marc leur signala les conditions d'utilisation : Jock uniquement. Les jumeaux étaient gênés car ils n'en avaient pas. Je leur ouvris le placard et leur dis de choisir dans la 30aine de modèles et couleurs présente. Ça été l'occasion de se retrouver tous à poil. Marc les félicita pour leur physique. Il rougirent un peu et l'un des jumeaux lui retourna le compliment s'arrêtant juste avant de dire " pour un vieux ". J'ai vu que Marc remarquait les toisons indisciplinées et je me suis dis intérieurement qu'avant la fin de la journée ils seraient rasés aux moins sur les couilles. Les jock enfilés, nous avons fait le tour de la salle, laissant les jumeaux tester les appareils (Marc et moi nous nous étions entraînés plus tot dans la matinée). Nous profitions des conseils pour les toucher, tâter, palper et caresser. Les 4 bites ne tardèrent pas à se dresser et à déformer le filets des jocks. A l'occasion d'un changement de machine, Marc et moi avons attrapé chacun un des jumeaux et serré dans nos bras, nous les avons embrassé en leur bouffant la langue. Si la virilité de la prise les a surpris, aucun des deux ne s'est reculé, et rapidement ils répondirent à nos avances.
Nous avons échanger nos jumeaux, pas de différence !! impossible de les distinguer l'un de l'autre. Physique identique, bouche et langue de même nervosité et avidité... il va falloir en tatouer un !!! Les queues impatientes sortent de la poche des jocks et viennent se frotter les unes contre les autres. Les 22cm de Marc le place en tête et hallucine les deux nouveaux, mes 20cm suivent et ils nous dévoilent de bons 18 larges qui n'ont rien de ridicule. Marc leur demande si ils verraient un inconvénient à passer chez le " coiffeur ". ils ne comprennent pas du premier coup et il leur montre le travail fait sur moi (rappel il ne me reste qu'une bande de 1cm de large de ma bite à mon nombril). Après réflexion et la remarque que lors des pipes les poils entre les dents c'est moyen, ils se laissent emmener dans la salle d'eau contiguë et se laissent raser et épiler. Lorsque c'est fini, ils se tâtent les couilles, le périnée et l'anus lisses comme à leur naissance !
De retour dans la salle, Marc vérifie le travail. Le passage de sa mains sur leurs zones nouvellement défrichées les fait bander et leurs 18cm viennent se plaquer contre leurs ventres. Nous reprenons nos activités où nous les avions laissées et les langues se battent de nouveau. Nous nous retrouvons bientôt tous les 4 par terre sur les tapis de gym embrassant et lèchant tout ce qui passe à portée de nos bouches. Les 69 arrivent vite et chacun se régale de la bite de son voisin. En s'écartant un peu, nous faisons un cercle où je suce un des jumeaux qui suce Marc, ce dernier pipant le deuxième jumeau qui lui avale ma bite.
Des bites, Marc et moi glissons vers les anus après une étape à leur bouffer les couilles lisses comme de grosses prunes, nous sommes aller détendre leurs anus à grands coups de langue. Après un léger arrêt sous l'effet de surprise, ils ont augmenté la cadence de leurs pipes, au moins ils ne sont pas insensibles du cul !
Alors que celui de Marc se détendait bien, d'un coup d'oeil, j'avais remarqué qu'il lui avait déjà mis 2 doigts, le mien faisait de la résistance et j'eu du mal à faire pénétrer mon majeur. Par contre à partir du moment où j'ai pu lui masser la prostate intérieurement, il s'est ouvert comme une fleur et j'ai pu rapidement lui enfiler un 2ème doigt. Sous cette nouvelle stimulation anale, ils ont cessé de nous sucer, concentrés sur les sensations que nous leur provoquions.
Nous les avons redressés sur les genoux à 4 pattes l'un à coté de l'autre et avons continuer notre massage interne. De temps en temps je vérifiais l'excitation de mon jumeau en passant ma main entre ses jambes pour tâter sa bite turgescente. Sur les avant bras, il se sont rapprocher et se sont roulés une pelle tout en geignant de plaisir. Nous en avons profité pour nous Kpoter et présenter nos queues lubrifiées à leurs anus. D'un même mouvement et en même temps, Marc et moi avons investi notre jumeau. D'un coup sec, nous avons pénétré nos glands. Bien que plus fin que Marc, j'ai eu autant de résistance à mon entrée. Bien accrochés aux hanches nous avons continué notre progression. Le mien avait tendance à souffler plus fort que son frère mais il acceptait quand même la situation. Bien bloqué au fond, nous y sommes restés quelques instants qu'ils s'habituent à nos sexes. Celui que j'enculais, s'est retourné vers moi pour me dire que c'était sa première sodomie passive, car dans leur " couple " c'était lui qui enculais son frère. Je lui demandais alors comment il trouvait cela, et il me dit que c'était bon.
A partir de la, nous nous sommes mis en mouvement et leur avons limer le cul de concert, alternant mouvements longs et lents avec du pilonnage intensif du fond de cul. Trois fois nous avons cessé tout mouvements pour faire retomber l'excitation et éviter leurs éjaculations. Mais 1/2 heure plus tard, ils jutaient sur les tapis en gueulant. Les spasmes de leurs anus nous amenèrent au même état et nous retirant brusquement, nous leur avons recouvert le dos de notre sperme avant de rouler sur le coté. Chacun est venu nous remercier en nous roulant un palot bien profond. Je demandais alors si le dépucelage n'avait pas été trop douloureux. Il me dit que les fois où son frère avait essayé, c'avait pas été top mais que là, le fait de se faire mettre tous les deux en même temps l'avait excité au point d'accepter facilement la chose.
Après une bonne douche à 4, style salle de sport, je leur ai massé leurs petits trous d'une crème apaisante histoire que leurs anus garde un bon souvenir de notre premier passage. L'heure du déjeuner était dépassée depuis longtemps et les exercices que nous venions de faire nous avaient creusé l'appétit. Nous sommes remontés à la cuisine juste vêtus de nos slips. Du frigo j'ai sorti de quoi se restaurer, et pendant que nous récupérions nos forces, Marc a essayé d'en savoir plus sur nos jumeaux. D'abord leurs prénoms, car depuis que Jean me les avait présenté sous le vocable des " jumeaux ", nous n'avions pris le temps d'aller plus loin. D'origine russe, leur père les avait affligé de prénom slave et celui dont je m'étais occupé nous a dit s'appeler Vassili et son frère Ptior. Marc leur demanda alors ce qu'ils cherchaient comme rapports sexuels ? il leur demanda ce qu'ils pensaient des meufs et ils lui répondirent qu'ils ne connaissaient que la mère de Jean. Quand je leur ai assuré qu'avec elle, ils avaient tirer le maximum d'une femme, pipe gorge profonde, chatte, cul, double sodomie et seins, que beaucoup d'entre elles n'en feraient pas le quart, il ont reconnu que les mecs leur assuraient plus de plaisirs, même s'ils ne connaissaient que Jean, Marc et moi, en dehors de leurs rapports quasi masturbatoires. Marc leur demanda alors si cela les intéressaient d'approfondir leurs connaissances sur le sujet. D'un même cri, ils nous assurèrent de leur envie d'aller plus loin, mais pas uniquement comme passif ci cela était possible.
Marc les assura qu'ils feraient ce qu'ils voudraient et iraient jusqu'où ils décideraient. La philosophie de notre " groupe " étant le plaisir avant tout.
La discussion nous a remis les bites au garde à vous. J'avais envie de me faire défoncer le cul et proposais alors à Marc de leur faire connaître le baisodrome de l'étage. Sous leurs regards interrogatifs, nous les avons conduit à la chambre spéciale (2 lits de 2mx2m et des glaces partout (murs et plafond). Là, Marc et moi les avons projetés sur un des lits et les avons pipés directe en gorge profonde. Ils étaient très excité par les effets que cela procurait sur leurs glands. Ils n'avaient jamais imaginé pouvoir entrer une bite entière dans une bouche avant que je le fasse dans la gorge de la mère de Jean et que nous le répétions actuellement sur eux. Je cessai un instant pour leur dire que je leur montrerais comment faire. Ils étaient très intéressés par cela.
Bien raide, je Kpotais le miens et après avoir graissé le bout, me retournais et lui dit de m'enculer. Marc dit alors au sien (de jumeau) de venir me clouer le bec avec sa pine. Rapidement ;, je me suis trouvé avec les deux extrémités bouchées par une bite similaire. Mon enculeur après être entré doucement, à accéléré et agrippé à mes hanches me rentrait sa bite entièrement. Ma bouche recevait de la même manière celle de son frère. J'avais l'impression qu'un seul mec arrivait à me remplir des deux bouts. Après un bon moment où les deux frères pendant lequel ils ont échangé deux ou trois fois leurs places, Marc est venu m'achever. Il m'a mis sur le dos. J'ai relevé mes jambes sur sa poitrine et il a pris possession de mon cul. Les jumeaux sont alors venus devant moi et se sont branler jusqu'à me juter sur le torse. Marc, lui, m'a rempli le cul bloqué au fond alors que de le sentir me doser, je jutais à mon tour sur mes abdos. Enculer et me faire mettre = un WE parfait !!
Comme je reconduisais les jumeaux chez eux, nous avons discuté un moment. Cette journée leur avait fait comprendre ce qu'ils aimaient vraiment et surtout leur avait ouvert les yeux sur un potentiel de baise autrement plus intéressant et varié que leur simple relation fraternelle. Ils étaient prêts à tout pour participer à nos WE de baise.
A leur demande je suis descendu saluer leur paternel. Alors que ce dernier reconduisait à la porte de leur maison une belle femme, ça a été une surprise de constater qu'il avait le même type physique et le même age que Marc.
Les jumeaux sont venus l'embrasser et ils lui ont demandé si elle avait été bonne au lit. Ça été à mon tour d'halluciner ! et à la réponse positive de leur père, Vassili lui dit que de leur coté, ils avaient passé une journée de baise fantastique, que vraiment leur truc c'était plutôt les mecs et qu'ils s'étaient trouvés un groupe pour leur apprentissage. Gêné, je ne savait plus où me mettre quand leur père me salua en me demandant si j'en faisait partie du groupe. Toujours troublé par sa présence, je bafouillais un oui, les jumeaux tordu de rire devant mon manque d'assurance inhabituel. Jetant un regard interrogatifs à ses fils concernant mon émoi, ils lui dirent que mon ami lui ressemblait beaucoup. Je le lui confirmais, cela le fit rire et il me dit qu'il n'y avait pas de problème, il n'aimait que les femmes.
Les jumeaux réagirent en lui disant qu'ils avaient essayé mais que ça valait pas un mec ! et que même se faire une meuf tous les deux en même temps ne valait pas de sodomiser en couple un cul de mec.
Je ne revenais pas de la liberté de propos qu'ils avaient avec leur père. Enfin, cette dernière déclaration leur valu une demande d'explication. Ils durent alors s'expliquer en détail. A la fin, il reconnu que là, ses fils avaient été plus loin que lui qui se contentait de baiser une meuf par les trois trous.
Je les laissais à leur échange d'expérience, regrettant que chez mes parents le ton n'y soit pas aussi libre ! peut être que la position quasi célibataire du père y était pour quelque chose ? Je suis rentré tout songeur vers Marc qui m'a accueilli d'un grand câlin en me remerciant pour les jumeaux.
Quand je lui ai parlé de leur père, il s'est amusé de mon trouble et me dit qu'à mon air, il fallait s'attendre à élargir encore le groupe. Comme je me récriais, il me dit qu'il commençait à bien me connaître !
JARDINIER
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Quelques trucs bien. Aout 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme. 
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Finir la saison en apothéose avec la fête de mon anniversaire et une nuit blanche 
Penser et repenser à comment écrire ce discours pour le mariage de ma fille. Tenter de parler d’amour et de couple sans parler de ma propre expérience. Réaliser que j’ai probablement été meilleure mère qu’épouse 
Faire la rentrée de bonne humeur, encore énergisée par la fête récente et le week-end d’amitié avec mon amie C. 
Voir (encore) un arc-en-ciel. Présager le meilleur pour les jours à venir 
Organiser une fête d’anniversaire au dernier moment et à l’auberge espagnole : dépasser l’anxiété sociale. Youpi ! 
Passer plus d’une heure au téléphone avec ma cousine. Prendre l’apéro en écoutant ses confidences, puis dans une légère ivresse, lui envoyer une carte postale de remerciement 
Faire une prise de sang Check up le jour de mon anniversaire de 50 ans. Analyses impeccables ! Pourvu que ça dure 
Remercier mon fils qui pense à me préparer à manger 
Voir un arc-en-ciel pendant la canicule 
Espérer que l’armure se se fissure et que je trouve le courage de dire mes failles et mes désirs. Accepter d’être vulnérable 
Pouponner mon petit M. qui a déjà deux mois, prend du poids et des biscotos qu’adoucissent ses premiers sourires 
Bricoler avec mon fils pour rénover le mur coloré de sa chambre. M’émerveiller de son adresse et de son ingéniosité 
Préparer un cocktail Prosecco et sirop de fleurs de sureau. Trouver une alternative au Spritz trop amer 
Organiser un apéro dînatoire sous l’arbre en soirée. Mettre une nappe bleue pour donner une autre couleur à ce moment plus intimiste 
Accueillir Tatie M. à la maison pour quatre jours. Me sentir moi aussi un peu en vacances 
Sentir encore une accroche avec quelqu’un. Nous sentir engoncés l’un l’autre dans la timidité. Hésiter encore à prendre l’initiative de la rencontre 
Sortir manger une glace avec maman au village. La sentir en vacances un moment suspendu 
Trouver tous les accessoires pour le mariage de ma fille : sac pochette, bijoux, etc. 
Prendre de la distance avec ma sœur qui est partie deux semaines en vacances. Me dire qu’elle avait certainement besoin de couper et qu’elle ne vit pas dans la culpabilité comme moi 
Accepter les pertes de mémoire de maman. Me réconforter en me persuadant que c’est moins douloureux pour sa conscience de la perte d’autonomie 
Accompagner ma fille pour l’essayage de sa robe de mariée. La rassurer sur la beauté de son épanouissement de jeune femme et de jeune mère. Ce sera un des jours de sa vie où elle sera la plus belle 
Me voir offrir par les copines un bouquin intitulé « Fous à lier » parce que ça a immédiatement fait penser à moi 
Trouver du plaisir à jardiner : arroser le jardin et tailler les fleurs fanées 
Retrouver un ami de presque 30 ans pour une soirée. Reprendre le fil des confidences comme si le temps s’était suspendu depuis 
Passer une soirée entre filles à faire débat autour d’un roman féministe de Chloé Delaume. Finir la soirée en lecture à voix haute pour les copines de sororité 
Découvrir une nouvelle forme fixe de poème : ghazel
Surprendre une biche qui traverse la piste devant ma voiture. Surprise réciproque 
Découvrir une petite tarente perdue au plafond de ma chambre. Tenter de la chasser et m’endormir sans crainte
Aller chez le notaire avec ma fille. Me sentir enfin légitime après tant d’années
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ay3narra9 · 17 days
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Prologue :
est dimanche, cela fait maintenant dix minutes que notre ami marche pour trouver la localisation de sa future boutique. En tournant sur lui-même une à deux fois, il réussit à repérer le terrain qu'il a acheté à l'ancienne propriétaire. Il fait dorénavant face à une devanture plutôt ancienne, légèrement abîmée, la peinture rose saumon déjà présente n'a pas très bien tenu. Pas très fan de cette couleur pense t-il. Ce bâtiment était autrefois une parfumerie locale, mais le coûts des ingrédients devenaient trop élevés pour la propriétaire des lieux. En examinant attentivement la devanture, des idées lui traversent l'esprit : la décoration, le choix de la peinture, la disposition des produits dans la vitrine. Plus il observe, plus il est convaincu que cet endroit est parfait pour son commerce. Mais il y aura beaucoup de travail pour l'embellir à l'image de son propriétaire. Il est désormais 17 heures, il sort son téléphone de sa mallette et compose une série de numéros. Quelques sonneries se font entendre avant qu'une voix ne réponde :
"Je suis devant !... Oh que oui, j'ai déjà plein d'idées à te partager... Ne t'inquiète pas pour moi, je ne suis jamais fatigué. Je prends des photos et je te rejoins le plus vite possible."
L'appel se termine, il range son téléphone pour laisser place à son appareil photo. Il prend plusieurs clichés de l'extérieur afin d'oublier aucun détail. Il s'approche de l'entrée et s'introduit à l'intérieur. Il explore le bâtiment tout en prenant des photos à chacune de ses découvertes. Ses yeux regardent chaque salle avec difficulté dû aux cartons disposés partout sur le sol. Il ne pensait pas que cet emplacement possédait autant d'espace. Après avoir pris des photos de chaque salle, il s'approche d'une des portes qui n'a pas encore été ouvertes. En l'ouvrant, il fait face à des escaliers, une pépite cette boutique s'exclama t-il. Il s'aventure à l'étage et fait face à une grande salle. Il l'a prend en photo également avant de l'analyser plus en profondeur. Des cartons, des cartons, encore des cartons. Il se demande bien pourquoi il y en a autant partout. Avant de partir, il prend note de toutes les choses à réparer et à modifier. Par la suit, il commence son chemin pour rejoindre son amie qu'il avait appelée auparavant. En sortant de la future boutique, il fait la rencontre d'une vieille dame qui marche à une allure raisonnable. Elle lui lance un regard avant de poser une question plutôt intrigante :
"Vous êtes l'un d'eux, n'est-ce pas ?
- Je vous demande pardon, madame ?
- Vous agissez comme si vous étiez normal, mais vous amenez le mal avec vous, je le sens..."
Tout en levant les yeux au ciel, il continue sa route. Ces paroles ne l'affectent pas particulièrement, ce n'est pas la première fois qu'on lui dit cela. Sur son chemin, quelques gouttes de pluie se font ressentir sur son manteau. Il déploie alors son parapluie et rejoint sans encombre son véhicule.
Environ 10 minutes de route plus tard, le véhicule se gare devant un grand manoir, le seul du village. Vue sa taille, impossible de le rater. Il sort de la voiture et se rapproche de l'entrée principale. Il presse sur la sonnette se situant à sa droite. Une mélodie se fait entendre avant qu'une personne décide de lui ouvrir.
" Pas de problème sur le chemin ? dit-elle, elle fait entrer son interlocuteur et ferme la porte derrière lui.
- Non pas spécialement, mais je vais quand même devoir me faire discret. Baba Yaga m'a légèrement menacé..
- Oh elle, apparemment elle fait ça avec tous le village. Tu n'as rien utilisé de "surnaturel" ? dit-elle en s'asseyant sur le sofa.
- Oh non je t'assure, je n'ai fait que mon travail. Je n'ai pas que ça à faire, dit-il en se rendant dans la cuisine. Il se sert un verre et en offre un à son amie. Elle tient le verre à une main tout en réfléchissant. Elle repris la conversation :
" Alors, la boutique en vaut le coût ?
- Un peu qu'elle en vaut, il s'assoit à côté d'elle et lui montre les photos, bon elle à vue de meilleur jour mais je sens que c'est le meilleur endroit pour la boutique.
- Hmm en effet, d'après l'annonce il y avait un étage aussi.
- Oui, je l'ai visité et il est parfait pour ton atelier, il y a la place qu'il faut ! Bon j'ai fait une liste des choses à faire parce qu'il y a du boulot...Déjà la couleur de la devanture c'est non, faudra changer. Je n'ai jamais vu de salles avec autant de cartons faudra tout jeter... Le nettoyage est à faire également, cela semble logique. Va falloir aussi refaire tout le parquet parce que le bois est pourris, on va pas se le cacher.
- Haha t'es lancé on dirait ! Ca va nous prendre tellement de temps, on ne sera jamais ouvert avant le festival...
- Bien sûr que je le suis, je veux que la boutique soit aussi parfaite que sa propriétaire! Et ne t'inquiète pas, la boutique sera prête en un claquement de doigt et ce n'est pas qu'une façon de parler. D'ailleurs, une idée de nom pour la boutique ?
- J'y réfléchis encore...
- Un jeu de mot serait sympa non ? Toutes les boutiques font des jeux de mots ! Enfin toutes... Surtout les salons de coiffure... 
- C'est vrai on pourrait....Peux-tu allumer la radio s'il te plaît ?"
Il fait un signe positif de la tête et se penche vers la petite machine sur un meuble proche du sofa. Après plusieurs essais pour trouver un réseau qui fonctionne, il tombe enfin sur un sujet intéressant.
" La météo d'aujourd'hui s'annonce pluvieuse, avec des orages qui seront visibles à partir de la fin d'après-midi. Cela fait désormais 15 ans que ce tragique incident s'est déroulé dans le village de /////////////SSS// un village connu pour son architecture remarquable, qui malheureusement a été touché par un terrible incendie dont nous ne connaissons toujours pas sa provenance. Cet événement à causé 10 morts et une cinquantaine de blessés, une minute de silence sera réalisée afin de rendre de nouveau hommage aux personnes qui nous ont quittés ce jour-là.
" C'était il y a 15 ans... dit t'elle en se frottant les yeux
- Veux tu que je change ?
- Non ça ira...."
"Alerte news, des nouvelles concernant l'affaire Redpepper, le meurtrier serait retrouvé proche d'une rue piétonne à côté de la place St Pierre. Le corps n'as pas encore été retrouvé, mais la police aurait pu entrer en contact avec une tiers personne lié à cette affaire plus ou moins complexe"
"Je te jure cette affaire, il y n'a rien qui va..
- Plus on l'écoute et plus cela ressemble à une mascarade. Imagine tout ça n'est qu'une mise en scène et qu'il y n'a jamais eu de meurtre haha.
- Une mascarade....ouai, pas bête comme nom ça ! dit elle en se levant du sofa, elle se procure un carnet et commence à écrire.
- Oh toi tu as des idées ! Je suis tout ouï  !"
Elle s'assoit de nouveau sur le sofa et partagent son idée sortie à l'instant de ses cellules grises. La fin de soirée s'est finie par un grand brainstorming d'idées les plus innovantes les unes que les autres.
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it-is-i-a-retard · 2 years
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Fluent Forever 625: French
For those of you who can’t be assed to get all the 625 words in French I’ve done it for you (I might do other languages as well)
-Repost from my old account
Animals: chien, chat, poisson, oiseau, vache, cochon, souris, cheval, aile, animal
Transport: train, avion, voiture, camion, vélo, bus, bateau, navire, pneu, essence, moteur, billet, transport
Lieux: Ville, maison, appartement, rue/route, aéroport, gare, pont, hôtel, restaurant, ferme, cour, école, bureau, chambre, commune, université, club, bar, parc, camp, boutique/magasin, théâtre, bibliothèque, hôpital, église, marché, pays, bâtiment, terre, espace, banque, lieu
Vêtements: chapeau, robe, combinaison, jupe, t-shirt, pantalon, chaussures, poche, manteau, tache, vêtements
Couleur: rouge, vert, bleu (clair, foncé), jaune, marron, rose, orange, noir, blanc, gris, couleur
Personnes: fils, fille, mère, père, parent, bébé, homme, femme, frère, sœur, famille, grand-père, grand-mère, mari, femme, roi, reine, président, voisin, garçon, fille, enfant, adulte, humain, ami, victime, joueur, amateur, foule, personne
Travails: professeur, étudiant, avocat, docteur, patient, serveur, secrétaire, prêtre, police, armée, soldat, artiste, auteur, directeur, journaliste, acteur, travail
Société: religion, paradis, enfer, décès, médicament, argent, dollar, facture, mariage, mariage, équipe, race, rapports sexuels, sexe, meurtre, prison, technologie, énergie, guerre, pais, attaque, élection, magazine, journal, poison, arme à feu, course, exercice, balle, jeu, prix, contrat, drogue, marque, sciences, dieu
Art: bande, chanson, instrument de musique, musique, film, art
Boissons: café, thé, vin, bière, jus, eau, lait, boisson
Nourriture: œuf, fromage, pain, soupe, gâteau, poule, porc, bœuf, pomme, banane, orange, citron, maïs, riz, huile, graine, couteau, cuillère, fourchette, assiette, tasse, petit déjeuner, déjeuner, dîner, sucre, sel, bouteille, nourriture
Maison: table, chaise, lit, rêver, fenêtre, porte, chambre à coucher, cuisine, salle de bains, crayon, stylo, photo, savon, livre, page, clé, peinture, lettre, note, mur, papier, plancher, plafond, piscine, verrou, téléphone, jardin, jardin, aiguille, sac, boîte, cadeau, carte, bague, outil
Électronique: horloge, lampe, ventilateur, téléphone portable, réseau Wi-Fi, ordinateur, programme d’ordinateur, laptop, écran, appareil photo, télévision, radio
Corps: tête, cou, visage, barbe, chevaux, œil, bouche, lèvre, nez, dent, oreille, larme, langue, dos, orteil, doigt, pied, main, jambe, bras, épaule, cœur, sang, cerveau, genou, sueur, maladie, os, voix, peau, corps
Nature: mer, océan, rivière, montagne, pluie, neige, arbre, soleil, lune, monde, terre, forêt, ciel, plant, vent, sol, fleur, vallée, racine, lac, étoile, gazon, feuille, air, sable, plage, vague, feu, glace, île, colline, chauffer, nature
Matériels: verre, métal, plastique, bois, pierre, diamant, argile, poussière, or, cuivre, matériel
Mathématiques/dimensions: mètre, centimètre, kilogramme, pouce, pied du roi, demi, cercle, carré, température, date, poids, bord, coin
Noms divers: carte, point, consonne, voyelle, lumière, son, oui, non, pièce, douleur, blessure, trou, image, modèle, nom, verbe, adjectif
Directions: haut, bas, côté, devant, derrière, à l’extérieur, à l’intérieur, en haut, vers le bas, gauche, droit, nord, sud, est, ouest, direction
Saisons: été, printemps, hiver, automne, saison
Nombres: zéro, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt, vingt et un, vingt deux, trente, trente et un, trente deux, quarante, quarante et un, quarante deux, cinquante, cinquante et un, cinquante deux, soixante, soixante et un, soixante deux, soixante-dix, soixante-onze, soixante-douze, quatre-vingt quatre-vingt-un, quatre-vingt-deux, quatre-vingt-dix, quatre-vingt-onze, quatre-vingt-douze, cent, cent un, cent deux, cent dix, cent onze, mille, mille un, dix mille, cent mille, million, milliard, première, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, nombre
Moie: janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre
Jours de la semaine: lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche
Temps: année, mois, semaine, jour, heure, minute, second, matin, après-midi, soir, nuit, temps
Verbes: travailler, jouer, marcher, courir, conduire, voler, nager, aller, arrêter, suivre, penser, parler/dire, manger, boire, tuer, mourir, sourire, rire, pleurer, acheter, payer, vendre, tirer, apprendre, sauter, sentir, écouter, écouter, goûter, toucher, voir, regarder, donner un bisou, brûler, fondre, creuser, exploser, asseoir, supporter, adorer, passer à côté, couper, se battre, s’allonger, danser, dormir, se réveiller, chanter, compter, marier, prier, gagner, se perdre, mélanger, plier, laver, trouver, tomber, pousser, tirer, porter, casser, porter, pendre, secouer, signer, battre, soulever
Adjectives: long, court, grand, petit, large, étroit, grand, petit, lent, vite, chaud, froid, chaleureux, frais, nouveau, ancien, jeune, vieux, bon, mal, mouillé, sec, malade, sain, bruyant, tranquille, heureux, triste, belle, moche, sourd, aveugle, gentil, méchant, riche, pauvre, épais, mince, cher, pas cher, plat, courbé, mâle, femelle, serré, ample, haut, bas, doux, dur, plongé, peu profond, propre, sale, fort, faible, mort, vivant, lourd, léger, foncé, clair, nucléaire, célèbre
Pronoms: je, tu, il, elle, ce, nous, vous, ils/elles
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ernestinee · 2 years
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On n'est que mercredi et cette semaine est déjà riche.
Il y a eu un anniversaire dans la famille et l'une des personnes est insupportable. Elle traite de gros tout ce qui dépasse son 32/34. Je fais du 38 dans mon jeans moulant, ça ne lui a pas plu et elle l'a dit. Malheureusement pour elle, ça va relativement bien avec mon corps en ce moment. Des hauts et des bas comme la plupart des gens. J'étais plutôt maigre et plate il y a longtemps mais ma grossesse m'a offert un joli 95C et des hanches. En tout cas ça ne m'a pas atteinte, ce week-end.
Elle est raciste. Elle ne tolère rien. C'est épuisant de l'entendre parler, ça donne l'impression de devoir se construire une carapace au fur et à mesure de sa logorrhée.
Et elle traite mon fils de maigre. Ado en pleine croissance, qui a toujours eu du mal à manger, qui a eu de "l'anorexie du nourrisson" et nous a gardés lui et moi hospitalisés jusqu'à ses 3 semaines. Avant cela, il fallait vérifier pourquoi son poids n'augmentait pas. Aujourd'hui il fait de son mieux, et comme beaucoup d'ados, il n'est pas satisfait de son apparence. Autant dire qu'avec un tel vécu, nous sommes tous les deux sensibles sur ce sujet. J'essayais de l'ignorer. Puis j'ai vu la tête de mon fils.
"...Et toi tu ne dis que de la merde et pourtant on n'entend que toi"
Silence, enfin. Clin d'oeil à l'ado. Touche pas à mon fils connasse.
Puis il y a eu une chouette petite brume calme et douce qui m'a rappelé que nous sommes en octobre et non seulement c'est un mois superbe, avec les couleurs d'automne, avec le soleil qu'on voit se lever (un truc me frustre en été, c'est que le soleil est déjà levé quand je me lève), mais en plus c'est le mois de mon anniversaire. Cette année je suis ok avec mon âge. Je vais avoir 42 ans, ça a été difficile d'arriver à 40, et de les dépasser et de dépasser l'âge que mon père avait quand il est décédé. Maintenant je gère. Mon âge me donne de la crédibilité et ne m'enlève pas la personne que j'étais lorsque j'étais plus jeune. Je reste capable d'insouciance mais je la pondère avec de l'expérience. Depuis que je fais du trapèze et de l'équilibre, mon corps rajeunit et je suis plus concentrée.
Puis il y a eu sa silhouette. L'ex, le toxique, le violeur. Ce n'était pas lui mais un type de la même taille, de dos, qui marchait de la même façon. Ça m'a suivi pendant la journée d'hier. Pas tout le temps mais des petites pointes "je suis toujours dans un coin de ta tête, toi et moi c'est pour toujours, je viendrai quand tu t'y attendras le moins"
Il y a eu l'euthanasie du chien de mon amie-moteur. Ça m'a fait penser aux derniers moments de mon chat en mai dernier et j'ai gardé mes larmes toute la journée avant de sangloter un bon coup dans la voiture.
Il y a ma stagiaire magique d'enthousiasme et le travail qui évolue avec les patients.
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clemjolichose · 1 year
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Avant la Forme et la Matière
Fandom : Vilebrequin
Pairing : aucun
Nombre de mots : 3 453 mots
Avertissement : Cette partie contient du body horreur et est de la science-fiction horrifique en général.
Résumé :  Sylvain Levy et Pierre Chabrier étaient sur le point de tester une nouvelle voiture, plus originale que toutes celles qu'ils avaient essayées avant, pour leur chaîne YouTube Vilebrequin. Mais évidemment, rien ne devait se passer comme prévu...
Note d’auteurice : Ceci est ma première fanfiction sur Vilebrequin, publiée sur Wattpad et AO3 le 3 septembre 2022. Elle est la première fanfiction publiée dans ce fandom.
Partie : 1/?
Partie 2
Chanson : Ancient Dreams in a Modern Land de Marina and the Diamonds
               La voiture était là et tout comme Pierre, Sylvain n’en revenait pas. De profil, elle était très proche du sol, basse et aplatie au maximum, à se demander comment un adulte pouvait s’y installer confortablement.
« C’est quand même pas une bagnole pour gosse ? fut la première question de Sylvain. »
C’était Pierre qui avait conduit la voiture jusqu’au lieu d’essai, son ami se demandait donc comment il était entré avec sa grande taille.
Véhicule était un mot plus approprié et était le seul que les deux passionnés d’automobile pouvaient utiliser pour décrire l’engin, étant donné qu’il était unique et relevait plus du concept car qu’autre chose. Ou pas. Était-ce vraiment une voiture ? C’était un ORNI de l’automobile : un objet roulant non identifié, apparu sur les sites de revente en ligne comme par magie, à un prix si bas que Pierre et Sylvain s’attendaient à un enchaînement de calamités techniques. Ils l’avaient donc acheté, espérant au moins faire du bon contenu quitte à l’exploser à la première vidéo.
« Non, répondit Pierre. Elle n’est pas pour enfant et c’est même plutôt spacieux à l’intérieur. »
Il rit, parce que c’était absurde et parce que le visage de Sylvain ne montrait que l’étonnement.
« Tu veux me dire que t’es rentré dedans, toi, Pierre Chabrier ? J’te crois pas ! »
Il lui tapa amicalement le bras et s’approcha enfin du véhicule pour le regarder sous un autre angle, ce qui ne le rendit que plus perplexe.
               L’avant paraissait trop haut pour avoir une visibilité correcte et plongeait vers le sol dans une longue courbe à la manière des coccinelles, légèrement bombé. Le train arrière, dépassant de chaque côté de l’habitacle, avait une forme carrée et semblait avoir été rajouté. La couleur violette, différente du reste du véhicule orange, n’aidait pas à rendre le tout harmonieux. Le véhicule était étrangement peu large, lui donnant un véritable aspect de jouet.
               À cause du reflet du soleil sur les vitres particulièrement opaques, Sylvain ne pouvait pas voir l’intérieur, mais il n’avait pas hâte de s’y installer.
« C’est quoi, dedans ? demanda-t-il malgré tout à son collègue pour obtenir des informations supplémentaires, comme elles ne figuraient pas sur l’annonce.
-Le gars a pas su me dire, répliqua Pierre en s’approchant à son tour. Et elle est pas homologuée.
-Bah ouvrons le capot du coup. »
Sylvain plaça ses doigts dessous tandis que Pierre cherchait le levier d’ouverture sur le tableau de bord. Il ne trouva rien, haussant les épaules pour indiquer son insuccès à son collègue. Celui-ci tira donc de toutes ses forces, en vain. Pierre éclata de rire avant de lancer un très modeste :
« Attends, laisse-moi faire. »
Il poussa Sylvain doucement et prit sa place. Avec une prise ferme, il tira à son tour… sans succès.
« Putain, mais c’est scellé ou quoi ?
-Ah, tu vois que c’est pas la faute à mes petits bras cette fois ! se moqua l’autre homme. On a pris un pied de biche pour faire sauter ça ? »
Pierre secoua la tête, ne prenant pas la peine de répondre verbalement. Il observa le capot, les mains sur les hanches, essayant de trouver une solution.
« Attends, j’ai une idée, lança Sylvain. »
Et immédiatement, il se jeta aux pieds de Pierre qui était toujours debout devant le véhicule, afin de se glisser dessous.
               Pierre éclata d’un rire nerveux, parce qu’honnêtement cette acquisition s’enveloppait d’un mystère de plus en plus grand.
« Tu vas être plein de terre !
-Je préfère ça que mort. Si ça se trouve, il y a une bombe dedans. »
Pierre ne rit pas au trait d’humour. Ça ressemblait de plus en plus à cela en effet : une bombe à retardement entre les mains de deux idiots qui avaient trop peu de considération pour leur vie.
« On aurait dû ramener le reste de l’équipe, murmura Pierre nerveusement.
-T’as dit quoi ? »
Sylvain essaya de sortir la tête de là trop rapidement et se cogna avec une exclamation de douleur. Il sortit en un seul morceau et se remit debout, frottant ses vêtements souillés de la terre ocre du désert de Provence.
               Pierre répéta, d’une voix sûre, convaincu maintenant de leur erreur. Sylvain ne voyait pas le danger, mais il ne l’avait pas encore conduite, lui, cette voiture infernale.
« Oh, mais non, c’est juste un petit test, lança-t-il avec détente. On verra bien ce qu’il y a dedans quand on l’éclatera sur un arbre. Pourquoi on l’essaye au milieu de nulle part, au fait ? »
Il regarda autour de lui, mais à part la voiture avec laquelle il était venu et qui transportait du matériel, il n’y avait rien d’autre que de la végétation sèche et des dunes rocailleuses. Ce n’était certainement pas le terrain de prédilection pour l’essai d’une voiture si basse.
« L’ancien proprio avait recommandé ça dans nos échanges, répliqua Pierre.
-Et du coup tu l’as écouté ? questionna Sylvain de façon plutôt rhétorique, mais il attendit malgré tout le hochement de tête de son ami. T’es vraiment con en fait. »
Et il rit. Il sonnait faux, nerveux à son tour, avant d’ajouter :
« Bon, en tout cas j’ai rien vu là-dessous…
-Donc tu t’es éclaté le nez pour rien, se moqua Pierre.
-Oh t’exagères, il est pas si éclaté ! »
Son collègue grimaça en montrant son visage.
« Bah, tu saignes. »
Etonné car il n’avait rien senti, Sylvain se pencha par-dessus la carrosserie pour se regarder dedans. Comme pour lui répondre, une goutte de sang tomba sur son reflet et s’évapora rapidement.
               La météo était étouffante, ils n’avaient pas choisi le meilleur jour pour filmer. Le soleil brillait largement dans un ciel bleu sans nuage. Les rayons tapaient directement tout ce qui se trouvait sur la surface terrestre : eux, les voitures, la poussière qui en se soulevant venait se coller à leur peau… Ils transpiraient déjà avant même d’entrer dans l’habitacle. L’envie d’annuler ce tournage était de plus en plus grande.
               Et pourtant, aucun des deux hommes ne tira la sonnette d’alarme. Ils auraient dû, peut-être, afin de s’éviter les chaleurs et l’incertitude de l’engin qu’ils allaient conduire.
               Après avoir posé les caméras autour du véhicule et à l’intérieur, Pierre demanda tout de même à Sylvain de prendre le volant pour tester la conduite, en ne filmant qu’avec les GoPro au cas où un malheur arriverait – connaissant la chance de celui-ci.
               Sylvain fut ébahi en s’installant dans la voiture, qui était effectivement spacieuse à l’intérieur. Il était quasiment allongé sur son siège, la structure du véhicule l’obligeant, mais c’était confortable. Il se sentait bien, si bien qu’il reprit le sourire.
« C’est incroyable… Et c’est un gars dans son garage qui a construit ça ? J’y crois pas, on dirait une classe S ! »
Il éclata de rire alors que Pierre s’installait à la place du passager.
               Le véhicule n’avait que deux places et, le temps que Pierre explique à son ami tout ce qu’il y avait à savoir sur la conduite, une demi-heure s’était écoulée. L’excitation du conducteur prit le dessus et il démarra malgré les explications inabouties de l’autre homme qui se cramponna immédiatement à ce qu’il pouvait.
Il atteignit rapidement les cent kilomètres par heure, au grand désarroi de Pierre qui lui demandait répétitivement d’arrêter, avant de se stopper net. Les deux hommes furent projetés en avant, rouvrant la plaie de Sylvain dont le sang avait séché, mais il ne réagit pas. Pierre se tourna vers lui, inquiet.
« Mec, ça va ? »
Il ne reçut aucune réponse. Il regarda autour du véhicule, peut-être avait-il manqué un indice de danger, mais il ne vit rien et reporta donc son regard sur son ami qui clignait simplement des yeux, immobile.
« Lévy, tu me fais flipper là… T’as pris un coup de chaud ? »
Il le secoua, espérant lui tirer une réponse.
« Mais t’as pas vu le flash ? demanda enfin le conducteur sans détourner son regard du paysage s’étendant devant lui.
-Quel flash ? T’as été ébloui ? »
Ce n’était pas le cas de Pierre, mais peut-être de sa place Sylvain avait été gêné par le soleil. Son silence et son immobilisme restaient inquiétants. Quoiqu’il arrive, c’était bizarre.
               Alors que Pierre allait prononcer la fin du tournage – qui n’avait pourtant jamais commencé – son collègue le coupa. Il essayait désespérément d’ouvrir sa portière mais ne la regardait pas. Ses gestes étaient imprécis et son regard fixe. Il parla avec saccade :
« Je dois y aller. »
Quand la portière céda, il se détacha avec la même difficulté et tomba du véhicule – qui était pourtant bas. Il se releva rapidement, tituba puis marcha rapidement droit devant lui, la tête baissée.
               Pierre resta seul de longues secondes sur son siège, confortablement attaché, retournant dans son cerveau ce qui venait de se dérouler sous ses yeux. Il n’arrivait pas à l’assimiler. La situation était trop étrange, hors du temps, et pourtant il n’arrivait plus à ressentir cette alerte du danger qui l’avait fait crier sur Sylvain quelques minutes plus tôt. Il observait la silhouette blanche s’éloigner dans les vagues lointaines provoquées par l’air chaud. Là-bas, si petit et flou, il ressemblait à un mirage.
               Finalement, quelque chose dans son esprit émergea de la brume de confusion dans laquelle il s’était installé, perdu dans ses pensées. Il se détacha avec un geste précis, ouvrit la portière d’un mouvement ample et sauta sur ses pieds. Ses pensées étaient claires, tout à coup, et il se mit à courir en direction de Sylvain qui disparaissait déjà à l’horizon. Il évita quelques chutes sur le chemin par il-ne-savait-quel-miracle et rejoignit rapidement son ami qui marchait toujours vers l’immensité désertique.
               En voulant attraper l’épaule de Sylvain, l’agripper, le retenir et l’empêcher de l’effrayer d’autant plus, il ne contrôla pas sa vitesse et le percuta. Les deux tombèrent entre les pierres. La chute sembla durer une éternité, et pourtant la douleur se faisait déjà ressentir. Un caillou frappant la hanche de Pierre insensibilisa sa jambe mais diffusa une douleur sourde dans tout son bassin, et il grimaça les yeux fermés. D’une main, il chercha le corps chaud et amical de Sylvain, essayant de s’accrocher à lui. Il remarqua alors le froid qui l’entourait. La terre était brûlante pourtant et la chute ne devait pas être longue, mais il eut le temps de sentir ses os se glacer avant que son visage n’heurte enfin la poussière brûlante et lacérante.
               Sylvain ouvrit les yeux et se redressa en un seul mouvement, si rapide qu’il fut pris d’un vertige. La neige devant ses yeux, causée par le vertige, l’empêcha de voir son environnement, de le reconnaître, le désorientant. Il sentait un vent léger mais particulièrement frais geler son visage, ses bras nus et ses mollets. Enfin, les étoiles du vertige disparurent et il put enfin contempler ce qui l’entourait.
               Il remarqua Pierre, d’abord. Son ami était étendu à ses pieds, visiblement conscient mais immobile. Il jugea, malgré la lumière bleue ambiante, que la terre devait être blanche. Il la foula du bout du pied, s’approchant avec appréhension de Pierre. La végétation était ici inexistante, les deux hommes étaient encerclés par de hautes montagnes aux flancs escarpés et la vallée, entre deux crêtes, était recouverte d’éboulis.
               Sylvain s’agenouilla près du corps inerte et se baissa pour être au niveau du visage. Les yeux de Pierre étaient toujours fermés mais il respirait bel et bien, ce qui rassura son collègue. Ce dernier demanda finalement :
« Tu nous as amenés où, là ? »
Il se retint de rire nerveusement en voyant les sourcils de Pierre se froncer malgré les paupières closes. Pierre ouvrit enfin les yeux mais ne prit pas le temps de regarder Sylvain – peut-être aurait-il dû. Il préféra se redresser et tourner sur lui-même avec la confusion d’un animal encerclé. Son ami l’imita, ce qui lui permit de remarquer qu’il faisait complètement nuit. Pourtant, la lumière de la lune était particulièrement aveuglante… et bleue. Il n’y avait aucun nuage, seulement des constellations d’étoiles qui se voyaient trop bien pour être vraies.
« Je nous ai amenés nulle part, répondit enfin Pierre. »
Il déglutit et ses mains cherchèrent par réflexe ses poches. Il grimaça lorsqu’elles appuyèrent contre ses hanches et souffla :
« Bordel, je me suis bien niqué…
-Je confirme. »
Il se tourna vers Sylvain qui leva un doigt vers son visage. Pierre en toucha le côté droit et quelques cailloux jusqu’alors incrustés dans sa peau tombèrent. Sa pommette et son sourcil étaient éraflés, sa barbe ne laissant paraître aucune autre blessure éventuelle. Il usa de son langage fleuri usuel et paniqua de plus belle.
« Il est où le soleil, bordel ?! »
Sylvain explosa de rire, malgré ses efforts pour se contenir. La question était trop stupide, la situation trop décalée et Pierre trop lucide. Il ne pouvait avoir d’autres réactions que le rire hystérique, à en pleurer sans être sincère, à tirer les muscles du visage, le figeant dans une grimace gênante. C’était inarrêtable et fort peu communicatif, à en juger par l’expression circonspecte quoiqu’inquiète de Pierre. Il marmonna quelque chose que l’autre homme n’entendit pas.
               Le rire de Sylvain fut coupé par un bruit de moteur, un moteur puissant qui creva leurs tympans et les surprit tous les deux puisqu’ils se pensaient seuls. Des phares de voiture les éblouissaient déjà là-bas, au bout de la route qu’ils n’avaient même pas remarquée jusqu’ici. Elle n’était qu’en terre, après tout.
En voyant la lumière se rapprocher, ils eurent finalement la présence d’esprit de se décaler, un peu tard peut-être. Les roues les frôlèrent sans ralentir et trop rapidement, le véhicule disparut sans qu’aucun des deux passionnés ne puisse identifier quoique ce soit – le modèle, la forme, le conducteur… Et même après son passage, ils étaient trop sonnés d’avoir frôlé la mort pour y réfléchir.
« On a été drogué, c’est pas possible, lança Pierre. »
Sylvain, qui avait attrapé son bras par peur, le relâcha et se racla la gorge.
« Bon, on retourne aux caisses.
-On sait même pas où elles sont et surtout, où on est bordel de merde. »
Le ton monotone de Pierre ne fit pas rire son ami, qui fixait l’horizon où la voiture avait disparu – mais avait-elle eut le temps de l’atteindre, même ? Il commença à marcher dans la direction opposée, ajustant son regard droit devant lui après plusieurs secondes à regarder derrière lui.
« Suis-moi ! cria-t-il quand il remarqua qu’il avançait seul. »
Pierre sortit de ses pensées, confuses et embrumées par la succession sans queue ni tête des événements, pour lui emboiter le pas.
               Miraculeusement, le véhicule apparut devant eux. Le véhicule, seul, en revanche. Baigné d’une lumière vespérale mauve, le moteur était toujours en marche et les phares projetaient une lumière jaune-orangée devant eux.
« Pierre, il nous manque un truc, remarqua immédiatement Lévy.
-Quoi, on nous a piqué un enjoliveur ? »
La blague était de mauvais goût aux yeux de Sylvain, d’autant plus qu’il n’y avait pas d’enjoliveur sur le véhicule.
« Non, ma caisse putain, elle est où ? »
D’un pas rapide, il décrivit un grand cercle autour du véhicule qui jusqu’ici leur avait causé des problèmes d’un ordre tout à fait différent de ce qu’ils avaient imaginé. Il y avait des traces de roues, devant le véhicule et à côté de celui-ci.
               Tandis que Pierre faisait le tour du véhicule – pourquoi, son ami ne savait pas – il suivit les traces en commençant par celles au-devant de l’étrange voiture. Deux cents mètres à peine, elles disparaissaient brusquement dans un freinage d’urgence, ressemblant drôlement au trajet qu’il avait lui-même effectué quelques minutes plus tôt.
               Minutes ? Il faisait nuit noire maintenant. Enfin, nuit violette, après le bleu profond réfléchi par la lune. Elle brillait moins, maintenant, et le mauve venait donc des autres étoiles qui traçait une plaie béante dans le ciel, le scindant en deux parts presque égales. C’était une longue ligne composée de milliers de points colorés, qui s’achevait droit devant Sylvain. Il aurait pu l’atteindre avec le véhicule, s’il eût essayé. La réflexion le fit sourire alors qu’il observait le ciel dans une position décontractée, les mains sur les hanches et les pieds écartés. Il en oublia l’inédit de la situation…
               Pierre, lui, n’avait pas oublié. Si Sylvain se concentrait sur le problème de la voiture disparue, lui voulait essayer de comprendre ce qui leur était arrivé. Pourquoi faisait-il nuit ? Pourquoi la lune brillait-elle si étrangement, comme un projecteur tourné tour à tour sur différents objets ? Pourquoi et comment le désert ocre et plat était-il devenu si blanc et escarpé ? En vérité, il ne cherchait pas de solution ni de réponse, il paniquait, assis dans la voiture à la place du passager. Il revivait l’étrange moment qui avait précédé ce changement de scène, comme s’il pouvait y déceler quelque chose, ou plutôt comme une réponse traumatique. Et parmi toutes les alarmes qui sonnaient dans sa tête, il eut l’idée saugrenue qu’ils avaient réellement traversé l’espace et le temps.
               Sylvain revint après de longues minutes, tête baissée, le pas souple et détendu. Il avait les mains dans les poches et sifflotait, ce qui irritait malgré lui son ami. Mais Sylvain ne fit pas attention à lui, ne lui lança aucun regard et se mit à suivre les autres traces de roues. Elles furent plus courtes, ce qui était encore plus étrange, et disparaissait sans indiquer de changement conséquent. Comme si la voiture qui les avait tracées était apparue de nulle part. Avec la même nonchalance, il retourna au véhicule et se réinstalla au poste conducteur.
« Tu fous quoi ? Pierre interrogea sèchement, car son collègue sifflotait toujours – sans forcément de talent.
-Bah je règle les rétros. »
Il allait lui en coller une. Pierre sentait l’envie monter sans pouvoir la contrôler.
               Il lui lança à la place un regard désabusé, sans rien dire de plus, l’observant s’installer confortablement, ajuster son siège, son volant, ses rétroviseurs, sa ceinture… L’impression de revivre l’événement qui les avait menés jusqu’à cet instant – ce merdier – le dérangea fortement et le plongea dans une grande appréhension. Pourtant, il ne pouvait pas se résoudre à autre chose que laisser son collègue conduire, collé à son siège.
               La distance qu’ils parcoururent cette fois-ci fut plus importante, si bien que Pierre commençait à se détendre, juste un petit peu. Il ferma les yeux et essaya de repenser à sa vie, à la chaîne, à son quotidien, ses voitures, son chien, ses amis, bref, la normalité. Mais tout cela lui semblait étranger maintenant, comme si ces souvenirs, les images qui lui venaient à leur évocation, était ceux de quelqu’un d’autre, d’une lointaine vie.
               Il rouvrit les yeux quand l’homme au volant reprit la parole, après quelques minutes de conduite silencieuse :
« Tout va bien Chabrier ? »
Sa voix avait un son étrange, presque métallique sur les dernières notes. Son collègue voulut répondre et se tourna donc vers lui, uniquement pour sentir ses mots se bloquer dans sa gorge.
               Devant les yeux de Pierre, le globe oculaire de son ami disparut, devenant un trou noir béant s’ouvrant de plus en plus, fendant son visage comme un liquide coulant le long de sa joue. La vision dura une seconde. En un clin d’œil, elle n’était plus, au grand soulagement du passager qui préféra mettre ça sur le compte d’une hallucination – son cerveau l’abandonnait.
               Il ne put toujours pas répondre à la question de Sylvain, puisqu’un brusque sursaut de la voiture attira l’attention des deux hommes. Le conducteur tenta de freiner, sans succès. Le véhicule prenait même plus de vitesse, les secousses se multipliant tandis que l’environnement autour d’eux changeait à chaque fois. Il devint orangé, surligné de couleurs éclatantes comme un trait au feutre fluo tracé sur le paysage, puis sombre, presque entièrement noir, avec la lune seule les éclairant – comme un projecteur.
Ils ne comprenaient pas, se regardaient, impuissants, changer au rythme des secousses pour ressembler à leur environnement, couleurs éclatantes, fluos, étoiles, projecteur, formes et matières étranges.
Tout se mélangeait.
Tout fondait.
Eux, le reste du monde.
Seul le véhicule subsistait inchangé, machine infernale les emmenant à travers les univers, l’espace et le temps. Ils étaient effrayés, éblouis, confus, et se demandaient si la mort ressemblait à cela : un mélange étrange de la matière, de l’espace et du temps qu’ils traversaient dans une capsule incontrôlable, un piège qui les avaient happés dans les méandres quantiques d’un monde qui voulait les détruire.
               Soudain, la voiture s’arrêta.
               Soudain, un désert provençal apparut autour d’eux.
               Soudain, ils étaient libres.
               Ils ouvrirent leurs portières respectives en même temps et sortirent du véhicule d’un même pas chancelant, se sentant nauséeux et pris de vertiges. Pierre devint nerveux à cette idée à cause de son émétophobie, mais il tint bon tout comme son collègue.
Tous deux se retrouvèrent sans trop savoir comment dans la voiture de Sylvain, qui se trouvait quelques centaines de mètres plus loin, là où il l’avait laissée.
« Démarre, on se casse. »
Sylvain hocha la tête aux sages paroles de son ami et mit les gaz, laissant ce véhicule maudit et leur mésaventure à travers des univers angoissants derrière eux.
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lalignedujour · 2 years
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Certains lieux me suivent. Quand j'entends une histoire, les pièces, les rues, les points cardinaux se composent devant moi. Sans le vouloir, sans le savoir. C'est comme les rêves : il y en a qui reviennent, et d'autres inédits.
Ils sont en moi et apparaissent en aléatoire.
Il y a le salon de quand j'étais petit. Immense. Plein de cabanes potentielles, la voix de Bruno Masure qui résonne dans les tubes cathodiques de la télé, le tapis noir aux carrés de couleurs vives qui marque mes tibias tendres, et l'interdiction de jouer avec le téléphone à cadran. C'est là qu'habite Philippe Delerm, il y reçoit ses amis, il tire un rideau pour surveiller son rosier, parfois il monte dans la chambre de mes parents pour tenter de faire une sieste mais le bruit du gravier sous les pneus de la voiture le réveille.
Un appartement loué à la mer avec mon ancienne amoureuse. Un weekend de kiff à deux. Très peu de meubles, pas de linge de maison. Beaucoup de nourriture, beaucoup de sexe. On riait d'autant de gourmandises. C'est là que se passent pour moi toutes les anecdotes de ma sœur. Sauf pour la cuisine parce qu'elle était toute petite. Si elle me parle de cuisine, c'est celle d'un appartement que j'ai visité Boulevard Rochechouart il y a 12 ans. Il y avait pas mal de vaisselle sale et il faisait sombre, mais elle était assez grande pour accueillir une scène. Si elle me donne un autre élément (l'heure, par exemple), ce sera peut-être la cuisine du dernier appartement avec mes parents qui viendra.
Un autre appartement loué à la mer avec mes parents. On commandait à emporter et on mangeait à l'intérieur. Je pense qu'il avait fait moche cette semaine. En fait, je ne suis pas sûr que ce soit à la mer. C'est là que se passent la plupart des scènes de sexe des personnages de Houellebecq.
Une maison dans laquelle on a été deux étés de suite en vacances quand j'étais petit. Une table dans le jardin. La nuit tombait, ça sentait l'herbe encore chaude et la citronnelle. C'est à cette table que la fille de la chanson remonte sa jambe et montre ses Piqûres d'araignées à Vincent Delerm. "Elle dit regarde là, et là". "Elle dit tu vois, je ne mens pas".
Cet appartement dans lequel j'ai passé 15 minutes. J'avais 2 fêtes ce soir-là, mais au lieu de passer d'une fête à l'autre au milieu de la soirée (et de ne profiter vraiment d'aucune des deux), j'ai préféré aller à la première fête avant la fête et profiter de mon pote (qui était la seule personne que je voulais vraiment voir), puis aller à la deuxième fête du début à la fin. Il venait d'emménager, il avait installé un sapin et avait fait imprimer sa tête d'ahuri sur les boules, ça m'a fait rire. C'est là qu'habite aussi Momo de La vie devant soi.
Mon premier appartement de couple est le premier appartement de tous les couples.
Mais la chambre de tous les enfants est en fait la chambre d'un copain chez qui j'ai dormi une seule fois vers 11 ans.
Toutes les scènes sur les aires d'autoroutes se déroulent pour moi sur la même aire d'autoroute.
Le discours de Fabrice Caro se passe chez ma sœur. En attendant Bojangles aussi, mais dans un ancien appartement à elle.
Quand Tesson nous raconte son amour impossible entre les pins des Landes, je les vois entre les pins oui mais près de mon lac en Suède.
Dans la chanson de Volo 17 ans, il se voit ado juger l'adulte qu'il est devenu, qui fait du vélo qui a des enfants. Ça se passe dans l'impasse du lôtissement péri-urbain où j'ai grandi. Alors que je n'y ai pas été ni ado, ni adulte. Je crois que ça symbolise l'âge adulte et le fameux combo maison, couple, voiture, enfants. Je n'avais pas de chien. S'il y a un chien, ça change la donne :
Dans Un soupçon légitime, Zweig décrit deux pavillons Anglais, côte à côte. Derrière, passe une rivière où joue le chien, et où se baladent les jeunes parents. Eh bien, pour moi c'est la Sèvre Nantaise. Les premières pages disent bien que c'est dans la campagne, non loin de Bath. J'aurais beau le relire, ça n'y changera rien : je vois la Sèvre Nantaise, en un point précis des quartiers sud de Nantes.
Si c'est dans la rue, c'est souvent à Berlin (je n'y ai vécu que de l'hiver à l'été). Mais dans L'étranger, c'est une rue de Tanger. Le dimanche qu'il passe à observer les allers et venues en fumant à sa fenêtre, c'est une rue qui descend vers le Détroit. La pente est douce, il y a une marche tous les trois mètres, mais entre les marches, les pavés sont aussi en pente. Ça donne une démarche sur la retenue, bassin en arrière, sauf chez les enfants (qui n'ont pas peur de tomber, et qui ont bien raison). Ce ne sont pas vraiment des pavés, c'est plutôt du béton quadrillé en relief. Le bord des marches est rouge et le reste est gris. En haut, il y a un arrêt de bus, c'est pour ça que les gens descendent la rue par flux discontinus. (Dans le livre, c'est parce qu'ils sortent d'une séance de cinéma.)
La scène de la laverie à Berlin dans Lève-toi et charme de Clément Bénech se passe en revanche dans une laverie à Utrecht. La fille qui lui donne son numéro en cornant les pages de son livre reste néanmoins Allemande.
Dans Par les routes, Sylvain Prudhomme a été vague, ça se passe dans une petite ville du sud-est de la France. C'est probablement Arles, mais je l'ai compris trop tard dans le bouquin. Pour moi, son appartement se trouve à Nice, la maison de son ami est en fait un Airbnb à Allassac, et les rues entre les deux sont à Montpellier.
Et les nouvelles de Marie Causse dans L'odeur de la ville mouillée sont toutes dans ma rue à Paris. La rue Mouton-Duvernet, celle de l'appartement de l'ami chez qui j'allais quand je n'habitais plus Paris. Il a lui même changé plusieurs fois d'appartement depuis. Parquet point de Hongrie parfaitement ciré. Un vieux meuble dans lequel il y avait des objets de guerre de 14 de son arrière-(arrière-?)grand-père. Des lettres, des photos et des médailles. Du coup, c'est aussi depuis cet appartement que parlent les vieux et vieilles quand la radio diffuse des témoignages de la rafle du Vel d'Hiv.
Dans ma dernière maison, j'accueille seulement Lila des Cerfs-Volants. Elle sèche ses vêtements près du poêle et attend que je rentre.
J'ai quitté certains lieux, ils ne m'ont plus quitté.
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gedjub · 1 year
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060423 voyage scolaire avec ma classe de lycée (collège ?), arrivée en Italie, bouchons, ma première interaction amusante avec un inconnu: je baisse les yeux sur la gauche, il est seul en t-shirt gris dans sa voiture, coincé comme nous, il me voit et fait semblant de sentir puis d'aérer son aisselle, on rit tous les deux.
070423 ce matin me manque la rareté des photos.
110423 Je te laisse t'éloigner et devenir minuscule, pour te prendre dans la main et t'emporter avec moi.
(Giacometti et Billeter)
130423 "Wir sind vorbei gelaufen, Heinrich, sind beide blinde Nüsse!"
140423 pastiche fastoche
150423 Elle s'est fait volontairement une esthétique aux lèvres que je subis à l'oeil.
160423 Journée mentale chaotique. Courant dans l'urgence, je croise cet ancien ami que je gâte de silence depuis 2 ans, je vois ses yeux prêts au combat. "Pas aujourd'hui !", lui crie-je au passage. Je l'entends derrière moi répondre : "Jamais !"
180423 je respire une fois ou deux par jour quand j'y pense, souvent le soir, avant de dormir. Dormir le jour m'arrive souvent, la lumière défendante m'aide. Pour faire quoi que ce soit il faut que je me lève. La danse des mains, la danse des bras, un effort plaisant que j'arrête quand je veux. J'attends des messages, et je sais qu'il y en aura, ça découpe le temps en temps d'attente. Je me fais mal et puis j'attends que ça passe, et ça passe toujours. Hormis le temps, la vie chez moi est faite de douleurs, d'envies basses, de sensations. Immobile, je regarde les couleurs des choses, les ombres, les reflets. Pour le ciel, un regard superficiel quand ma tête est tournée vers lui et je sais qu'il a changé. Je m'attarde mieux sur ce qui est à voir quand je ferme les yeux. Les rêves viennent vite et les réveils qui les rompent me plaisent aussi bien. Il est rare que les choses à faire le soient vraiment. Je rêve de mes succès, c'est comme s'ils existaient. Je m'en serai contenté, et j'aurai presque toujours bien dormi dans cette vie.
+ Les seuls êtres debout sont les mannequins de plastic.
+ On se parle en se montrant des flammes. De très près. Il n'y a rien d'autre à exprimer que ce que l'on peut en comprendre. Des flammes hautes, des flammes tendres, des qu'on éteint, des flammes à prendre dans ses mains. On s'use à vivre en communauté, on se brûle les yeux à se parler.
+ Le fléau, Nick Andros et son ami simple d'esprit. J'actualise l'un de mes premiers émois de désir, c'est déjà l'effacer un peu; et si j'essaie d'agir, je le gâche. Il n'y avait aucun acte physique de ma part alors, ce qui se faisait de ce que je voyais restait et était plaisant. Cette amitié d'un beau et d'un grand dans l'adversité. La bonté du beau envers le gros, leur intimité immédiate et sûre. Je me suis moi-même souvent voulu et vu dans cette situation (à la place du grand simplet).
+ The end of the day good sir I will be there. That's the case I'll have to look at tomorrow.
+ des doigts tendus vers moi. Très près. Bougeant, animés d'intention. Le reste est dans l'ombre, je ne peux qu'interpréter. Le bleu de la main m'indique que c'est un rêve mais la peur me tient éveillé. Rien ne s'avance, ne se précipite, ne s'aggrave. Je ne suis que mes yeux, mon corps subit passif la menace.
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ainosenshifansub · 1 year
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“Hirogaru Sky! Precure”, le plein d’infos!
La prochaine Saison de Precure est officielle, place aux infos! (Je mettrais à jour si des nouvelles arrivent)
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- Titre -
Tout d’abord,le nom de cette Saison: “Hirogaru Sky! Precure”
On pourrait traduire ça par: “Les Precure du ciel infini” ou bien “Prenez votre envol! Precure”. Mais il s’agît aussi d’un jeu de mot pour un des thèmes de cette Saison “Hero Girls Sky! Precure” et sachant qu’elles s’appellent les “Sky Precure”, il faut garder ça intact.
- Le Staff -
Ogawa Kouji (”World Trigger”, “GeGeGe no Kitarō”, “Precure All Stars New Stage 2: Kokoro no Tomodachi”, “Precure All Stars New Stage 3: Eien no Tomodachi”) va diriger l’Anime chez Toei. Kingetsu Ryunosuke (”Futakoi Alternative”, “Gakuen Utopia Manabi Straight!”, “Ulysses: Jeanne d'Arc to Renkin no Kishi ”) s’occupe des scripts, et Saitō Atsushi (”Love Live! Superstar!!”, “Black Fox”) est en charge du design des persos.
Imai Miki est l’Art Designer, et Kadoguchi Aya l’Artiste en chef. Yanagisawa Kumiko est en charge des couleurs tandis que Fukasawa Erika (”Just Because!”, assistant on "Kimi no Na wa”.) s’occupe des musiques.
Ishii Ami va chanter l’OP "Hirogaru Sky! Precure ~Hero Girls~," et Ishii avec Yoshitake Chihaya vont chanter l’ED  "Hirogarhythm."
- Thèmes & Synopsis -
Le Trailer:
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Les thèmes - le Ciel et être une Héroïne.
L’histoire - Il s’est passé quelque chose de grave à Skyland!? La jeune princesse, El-chan, a été enlevée par l’Empire Underg! Sora, une brave jeune fille, cours après elle à travers un mystérieux portail. Une “télévision"? Des “voitures”? C'est de la magie!?!? Pas le temps d’être étonnée, il faut ramener la princesse au château! Voyageant entre deux monde, les Precure vont commencer leurs aventures!
- Les Persos -
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Sora Harewataaru/Cure Sky, la Precure des cieux:
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Notre héroïne principale doublée par Sekina Akira (Fujimaru Ritsuka dans “Fate/GO” ou bien Princess dans “Princess Principal”). Une athlétique jeune fille de 14 ans en provenance de Sky Land, le royaume flottant dans les cieux. Elle s’entraîne tous les jours depuis sa tendre enfance pour devenir une héroïne, comme la personne qui l’a sauvée par le passé. Elle se transforme en Cure Sky avec la phrase: “Un ciel bleu qui s’étend à l’infini! Cure Sky!“
Nijigaoka Mashiro/Cure Prism, la Precure de la lumière:
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Une jeune fille de 14 ans qui habite à Sorashido doublée par Kakuma Ai (Rabirin dans “Healin’Good Precure”, Eldegard dans “Fire Emblem”, Unicorn dans “Azur Lane”, Aiko dans “Arifureta”) . Mashiro est gentille et douce, et est passionnée de cuisine et de nature. Elle vie avec sa grand-mère, Yoyo, tandis que ses parents travaillent à l’étranger. Elle est surnommée "Mashiron". Elle se transforme en Cure Prism avec la phrase: “Une douce lumière qui s’étend gentiment! Cure Prism!”
El-chan, la Princesse de Skyland:
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La jeune princesse de Skyland doublée par Koga Aoi (Paimon dans “Genshin”, Kaguya dans “Kaguya-sama”, Shōko Komi dans “ Comi-san wa Comyushō desu”). El-chan est arrivée à Sorashido avec Sora après s’être fait enlever. Elle a le pouvoir de créer des Sky Tones, les objets qui permettent aux Precure de se transformer.
Cure Wing:
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Cure Butterfly:
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Deux autres Precure qui apparaissent dans les affiches et autres, mais aucune info à leur sujet. A voir pour plus tard!
- Date & autres -
La Saison commence le 5 Février sur les chaînes habituelles et bien sûr dans la foulée ici-même chez la Ai no Senshi!
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lounesdarbois · 2 years
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(Article de Mars 2019 paru dans Vogue)
Hem... Peut-être faudrait-il "beaucoup regarder les archives" encore? Certes, "respecter la maison avant tout" serait un bon début! La catastrophe stylistique où s'enfonce Lacoste depuis 3 ans a son remède tout prêt pourtant, dans la simple fidélité à l'esprit des collections passées, cela s'appelle la Tradition ou plus modérément le classicisme.
Depuis 3 ans Lacoste ne sort guère plus que des pièces fades, des couleurs unies vues et revues, sans empreinte, sans force. Où est l'audace Lacoste, où sont les blocs de couleur, où sont les rayures par camaïeu intelligent, par opposition, par complément? Où sont les carreaux Mondrian, les losanges, l'élégance sobre, le chic français...
Lacoste c'est le chic français, c'est à dire un style frais, enlevé, charmant. Que signifient donc ces collections fluos à écœurer même Les Anges de la Télé-Réalité, ces grossières tatanes à remplir de honte n'importe quel styliste de La Halle aux Chaussures?
Le résultat de cet aveuglement anti-esthétique, le salaire de cet entêtement, c'est que Tacchini et Ellesse dévorent les PDM qui reviennent à Lacoste avec leurs collections Archivio et Heritage. Il serait temps que Lacoste sorte enfin sa ligne "90" ou "Classique" parce que tous les connaisseurs du vêtement Casual, qui sont les vrais prescripteurs, leaders d'opinion et l'avant-garde du mainstream, ne s'y trompent pas, eux. Cette génération âgée aujourd'hui de 30 à 55 ans a désormais un pouvoir d'achat, elle sait reconnaître la qualité puisqu'elle est assise sur 15 à 35 années d'expérience à voir passer les collections.
Dommage que chez Lacoste le bureau de style ne fasse que "suivre" des tendances extérieures, moches comme un OOTD Jenna Lyons, et encore avec beaucoup d'inertie... Or Lacoste n'a jamais été une marque suiveuse mais une firme innovatrice, insolente, inventive, chamarrée, tonique, c'est là sa vraie identité: l'avant-garde imprévisible, surprenante, et qui a toujours raison. La marque Lacoste est au vêtement de sport ce que Citroën est à la voiture: décalée et pourtant hiératique, intuitive et pourtant ordonnée, universelle et pourtant Française.
Les canaux de distribution du vêtement casual d'avant-garde sont désormais tous en Angleterre: Atomretro, Stuartslondon, Terracemenswear, Scottmenswear, etc, en Hollande, en Allemagne, mais jamais en France. A quand un petit séminaire de motivation des revendeurs? D'ailleurs, lorsque l'on parle avec les distributeurs étrangers, tous déclarent qu'ils aiment Lacoste et se désespèrent de ne recevoir plus que des pièces du dernier fade, pendant que les marques italiennes déroulent, pendant que d'autres marques montantes comme Pretty Green ou Foot Corner prennent au plan du style la place que Lacoste leur cède, simplement en copiant ses archives, et les parts de marché qui vont avec...
Enfin il faudrait peut-être voir à changer les matières de certains survêtements. Le nylon brillant a un temps. L'alliage coton/polyester comme le pratiquent Tacchini et Ellesse est beaucoup plus performant, durable, flatteur à la vue et au toucher (lignes "Rimini" et "Roma" chez Ellesse notamment).
Oui, vraiment, chers amis, prenez le temps de "beaucoup regarder les archives" encore une fois. Mais enfin dire tout cela, c'est certainement crier dans le désert...
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"Il s'agit de respecter la maison avant tout"! Génial... Citation de Macron en visite chez Alstom?
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homomenhommes · 5 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 35
L'initiation du père des jumeaux.
Le WE suivant, Marc avait invité le Père des jumeaux pour le samedi en fin d'après midi. Il était prévu qu'il vienne avec ses fils et moi de mon coté je me chargeais de ramener Ric. Il est toujours bon d'avoir une méga salope docile sous la main. Vers 18h alors que je venais d'arriver avec Ric, la BMW du père est entrée dans la cour. Nous allons les accueillir. Quand le père sort de la voiture, Marc voit tout de suite pourquoi je disait qu'ils se ressemblaient. Même type, même carrure, même couleur de cheveux, certain frères ne se ressemblent pas autant ! Les deux vieux s'en amuse et les jumeaux nous rejoignent. Présentation, nous apprenons le prénom du paternel : Igor (ce qui explique Tic et Tac). Quand nous sommes tous au salon, Marc nous envoie tous les 4 au donjon afin de parler quelques instants avec son homologue.
J'entraîne mes trois collègues ayant une idée assez précise de la mise en scène. ; Nous passons d'abord par une bonne douche et un bon lavement. Nous admirons au passage Ric dont la musculature me semble encore plus affirmée. A ma question sur le sujet, il me dit que son père l'a inscrit dans un club près de chez eux avec un coaching pour prendre de la masse. Depuis quelques semaine il a déjà pris 4 Kg. Et a ce que l'on voit ce n'est que du muscle. Je passe ma mains sur son corps et effectivement je ne sens que le muscle sous la peau.
Secs, j'installe mes trois amis sur les slings. Etant donné le caractère essentiellement volontaire de cette position, nous avons ajouté en parallèle des menottes, de simple lanières de cuirs servant à soutenir les jambes ou aux mains de s'accrocher aux montants en chaîne. ;Alors que je commence à préparer leurs anus, graissage avec2,3 et 4 doigts pour Ric, les adultes arrivent. J'apprendrais plus tard par Marc la discussion qu'il a eu avec Igor. Ce dernier a eu les jumeaux assez jeune (23ans) et qu'il a perdu leur mère à leur naissance. Comme il a toujours eu de gros besoins sexuels, il ne s'est jamais privé de baiser des meufs, même en les ramenant pour une nuit chez eux et que ses fils ont été très vite au courant pour le sexe. Il lui a même raconté leur dépucelage par une de ses conquêtes. Que comme chez eux le sujet n'est pas tabou, ses fils lui ont raconté leurs nouvelles expériences, notamment avec Jean puis nous et que cela l'avait suffisamment fait triquer pour qu'il s'essaye à la chose. Marc de son coté, lui a rapidement expliqué comment nous nous voyions les choses et ils nous ont rejoint.
La vue de 4 jeunes mecs a poil dont trois en position haute sur les sling en train de se faire préparer le cul surprend Igor. Je continu alors que Marc lui fait faire le tour du propriétaire. Quand ils nous rejoignent, j'ai calé dans Ric un gros plug et gode les jumeaux avec deux godes raisonnables. Par dessus mon épaule Marc commente la situation. J'enfonce bien au fond les godes et me tourne vers eux. Leurs sexes marquent le tissus de leurs jeans. Je m'agenouille et les libèrent l'un après l'autre. Cote à cote je me rend compte que nous n'avions pas rêvés et qu'il se ressemble curieusement. Hormis la forme du gland, tout le reste (forme, taille, largeur, couleur) est similaire ! Tout en leur ôtant chaussures, chaussettes et jeans, je commence à les sucer alternativement. Marc appui sur ma tête quand je pipe Igor histoire de montrer son autorité car c'est sans réticence que je l'avale jusqu'aux couilles. Marc retient les godes des jumeaux qui ont tendance à glisser alors qu'Igor détaille le corps de Ric.
Si ce dernier est beaucoup plus musclé que les jumeaux (et même que moi !) et qu'il bande d'un beau 20cm, il offre un aspect juvénile du à la totale absence de poils. J'équipe les deux bites que je suce de Kpote et me protège moi même. Un ajustement de hauteur et les trois cul se placent devant nos bites. Igor déplug Ric et s'enfonce doucement pour bien ressentir chaque cm de pénétration. Marc et moi investissons respectivement Tic et Tac. Cote à cote, nous enculons , alternant les grandes glissades aux petits pilonnage de fond de cul. Bien chaud, Marc propose à Igor d'échanger et ce dernier oubliant que nous baisons ses fils, accepte. Il encule Tic me semble-t-il avec plus de plaisir encore (braver les interdits apporte toujours plus d'excitation !). Tac m'attire vers lui et me glisse dans l'oreille que lui aussi veut se faire sodomiser par son père.
Je lui propose alors l ;"échange et il accepte avec plaisir et lui dit qu'il peut y aller sans changer de Kpote. Il rentre alors assez sauvagement dans Tac alors que je prend sa place dans Tic. Je me penche sur ce dernier et lui demande comment ça fait de se faire enculer par son propre père. Il me confie alors que c'est encore meilleur qu'avec moi ou Marc et me dit qu'avec lui et Tac, son père n'allait plus ramener souvent de meufs à la maison. Je regarde sur le coté et vois Tac prendre apprécier aussi la vigueur paternelle. Je décule et abaissant un peu le sling, viens me placer tête bêche avec Tic. Je lui enfile mon gland dans sa gorge et viens lui sucer le dard. L'idée fait des petits et Marc et Igor abandonnent les culs pour, dékpotés, s'enfiler dans les gorges. Par contre je suis le seul à donner la réciproque. Après une bonne pipe, ils se recouvrent et retournent aux culs. Je demande à Tic si il veut que nous nous finissions comme cela ou si il préfère que je l'encule et il opte pour le 69. Igor est le premier à exploser. Accroché aux hanche de son fils, il dose la Kpote de 5 ou 6 jets si j'ai bien suivi ses convulsions. Tac lui se répand sur ses abdos. Je m'écarte de Tic et d'un coup de main nous fait jouir. Marc et Ric de leur coté ne tardent pas à juter eux aussi. Le père un peu sonné par la jouissance qu'il a tiré ce cette nouvelle expérience, n'en revient pas de voir Tic se pencher vers son frère et venir lécher le sperme sur ses abdos.
Après avoir tous repris nos esprits, nous allons nous doucher. Ric que cette baise a semblé " simple ", chauffe les jumeaux. Avant la fin de la douches nous sommes raides. Je vois où Ric veut en venir. Il cherche la double sodo (faut dire que la bite de son paternel en vaut bien deux normales !). D'un coup d'oeil je vérifie que Marc est Ok et je pousse les trois jeunes vers les tapis de gym. Les adultes nous suivent et s'installent dans les profonds fauteuils en bordure du " ring ". Ric commence par nous sucer tous les trois un par un puis deux par deux. Pour approfondir sa pipe, il fait mettre les jumeaux au sol sur le dos les jambes entrecroisées de telle façon qu'ils soient collés par leurs périnées. Là les bites jumelles, collées l'une contre l'autre, sont absorbée plus profondément. Ric salive bien et les couilles en sont bientôt recouvertes. J'entend Marc commenter l'action à Igor sans lui dévoiler l'apotéose.
Comme Ric est à 4 pattes pour sucer les jumeaux, je m'occupe de son cul. Dans un premier temps je l'encule simplement. Pour l'élargir, je place mes deux pouces contre mon sexe et les fait entrer. Ric encaisse sans broncher. Même quand je sort ma bite, je laisse mes pouces à écarter son sphincter. Igor ne dit rien mais il ne nous lâchent pas du regard. Je sorts de Ric et remplace ma pine par un gros gode. Je le pousse à fond entrant les 23cm par 7 de diamètre. Je le lime dessus en tournant la fausse bite pour bien lui graisser le boyau. Ric s'estimant à point, se redresse. Je lui libère le cul et il se place au dessus des jumeaux après les avoir Kpotés.
Je me couche perpendiculairement et bras tendu maintient les deux bites collées ensemble. Ric se baisse doucement et place son anus sur les glands. Je regarde les " vieux ", Igor s'est penché en avant afin de ne rien louper de la double sodo. Ric d'un coup s'encule, avalant les deux glands. Je graisse le reste des bites et lentement nous les voyons disparaître dans son cul.10mn après il est assit sur les cuisses des jumeaux. Je me place devant lui et lui donne ma bite à téter. Il m'avale jusqu'aux couilles. Igor s'est levé, il tourne autour de nous regardant partout, il se penche sur Ric et de sa main explore les bords de l'anus éclaté par ses fils. Il bande sec ! je lui demande si il aurait envie d'essayer. Il me regarde, regarde Marc qui opine de la tête et accepte. Je demande à Ric de se mettre à genou sur Tac (le plus actif des deux jumeaux) et de se pencher en avant. Tic glisse pour se dégager et part s'occuper de la pine de Marc. Je Kpote Igor et lui explique comment se placer pour prendre place dans Ric. Il comprend vite et à genoux derrière le couple il occupe la place laissée vacante par son second fils. Il gémit de plaisir de se sentir bien serré au fond du cul de Ric avec son fils. Je me mets devant le groupe et alors que Ric reprend sa sucette, mes boules trouvent place dans la bouche de son fils. Je vois que Tic de son coté est venu s'asseoir sur les genoux de Marc. Je me doute bien qu'il y est fixé par les 22cm plantés dans son anus. Nous gardons la position jusqu'à ce que Ric craque en premier et vienne juter entre ses abdos et ceux de Tac. Le père et le fils jutent en même temps, collés l'un contre l'autre dans le cul de Ric. Moi j'ai juste le temps de me reculer et j'éclabousse Ric et Tac de 6 grosses giclées de sperme.
Marc de son coté à fini de faire sauter Tic sur ses genoux. Bien enfoncé dans son cul il rempli sa Kpote alors que Tic jute dans sa main. Nous le voyons alors remonter celle ci vers la bouche de Tic et lui fait boire son propre jus. Ca me rappelle quelque chose, mon propre dépucelage ! Nous nous écroulons (pour ceux qui n'étaient pas au sol) sur les tapis à retrouver le calme d'après la tempête. Je rampe jusqu'au frigo et devant la porte ouverte demande les choix de chacun avant de leur balancer les cannettes de Coca, Fanta, Red Bull et autres reconstituants.
Le froid nous bouge et nous nous jetons sous les douches réglées brûlantes. Une fois bien réchauffés et par la même occasion propres, nous nous rhabillons et rejoignons la cuisine, il est 22h !! et nous mourons de faim !
Pendant que nous grignotons, Marc propose à Igor de rester passer la nuit car demain doivent passer Eric, Phil et luc, ce qui promet un bon plan ! comme ça risque de manquer de pur passifs, j'appelle chez Pierre je tombe sur son père. Je lui demande si je peux venir chercher son fils le soir même. Il accepte et me dit qu'il va le prévenir comme il venait de se coucher. Je téléphone aussi chez Jean, tombe sur sa mère à qui je dis de le prévenir qu'un ami passera le chercher le lendemain dans la matinée et prévient Luc d'aller le chercher. Je laisse le groupe et file en moto chercher Pierre. Avec ma Ducati, je fais l'aller et retour si vite que Marc m'engueule à l'arrivée !
Ceci fait, nous finissons la soirée au salon à discuter sexe et sport. Igor et ses fils dormiront dans le baisodrome et Ric et Pierre dans une autre chambre..
JARDINIER
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double-croche1 · 2 years
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[AVANT-PREMIÈRE CINÉ] INCROYABLE MAIS VRAI de Quentin Dupieux Vous n’allez peut-être pas nous croire, mais l’incorrigible Quentin Dupieux accélère le rythme en proposant pas moins de deux films cette année : ‘Incroyable mais vrai’ (Berlinale) et ‘Fumer fait tousser’ (Festival de Cannes). Intéressons-nous au premier ici, dont on tâchera de n’en dévoiler aucun ressort qui en fait le sel afin de ne pas gâcher l’effet de surprise : les annonces “incroyables mais vraies” évoquées par les différents personnages. En complément de la loufoquerie typique du cinéma de Quentin Dupieux et qui fonctionne toujours aussi bien, le long-métrage se démarque sur deux aspects : le suspense mais aussi le rapport au couple. Un film savoureux. Alain et Marie emménagent dans un pavillon. Une trappe située dans la cave va bouleverser leur existence. ‘Incroyable mais vrai’ convoque plusieurs éléments de la cinématographie de Quentin Dupieux : le “no reason” (« Ne me demandez pas pourquoi. » qu’indique ici l’agent immobilier) dans ‘Rubber’ (2010), les couleurs pastels depuis ‘Wrong’ (2012), les temporalités qui s’entrelacent dès le début et Chabat assis devant le bureau de son patron en ne sachant pas comment réagir à ses surprenantes demandes dans ‘Réalité’ (2015, film dont il est le plus proche), Anaïs Demoustier dans ‘Au poste !’ (2018) et bientôt ‘Fumer fait tousser’ (2022), l’objet paranormal dont le caractère obsédant le rend de plus en plus destructeur dans ‘Le Daim’ (2019) ou encore les expériences (ici sur la pomme et le chat) à la fin de ‘Mandibules’ (2021). Là où ce dernier se concentrait sur l’amitié, ‘Incroyable mais vrai’ prend pour sujet le couple. Le film signe d’ailleurs un tournant dans le cinéma du réalisateur, avec cette fois un scénario dont les enjeux du quotidien sont bien plus prégnants. Les deux couples présentés ici font face à l’usure de leur relation (diminution de l’attirance sexuelle, absence du désir d’enfant, emprise du travail). Chacun, à l’exception du protagoniste interprété par Alain Chabat, s’enferme dans les stéréotypes de genre (côté masculin : Gérard avec les voitures de sport, armes à feux, compagnes à gogo, sorties “de mec” ; côté féminin : Jeanne qui travaille dans une boutique de lingerie, apprécie un collier obtenu en cadeau comme “truc de gonzesse”, Marie qui cherche à retrouver sa beauté juvénile). Le besoin de séduire (le conjoint, les amis) va aller jusqu’à influer chez chacun d’eux sur leur apparence physique. Une obsession qui pourra bien souvent les mener à leur perte. Le fait que le scénario se concentre uniquement sur ce quatuor est assez salvateur. Simplement nommés Alain, Marie, Gérard et Jeanne, ils ont un potentiel d’identification certain. Alain Chabat, qui est le seul acteur dont le personnage conserve le prénom, endosse comme dans ‘Réalité’ avec beaucoup d’entrain les yeux et questionnements du spectateur face au monde un peu fou et absurde qui l’entoure. Il est souvent, tout comme nous, dépassé par les événements (« C’est juste dingue. » ou «  C’est chaud. », il gère des contrats mais n'en lit lui-même pas les petites lignes !). Benoît Magimel et Léa Drucker (ainsi que Roxane Arnal qui en incarne avec une ressemblance physique frappante une version plus jeune) font quant à eux une remarquable entrée dans l’univers Dupieux (avant celle à venir de Vincent Lacoste, Gilles Lellouche, Pascal Zidi et Oulaya Amamra en power rangers de la cigarette dans le non moins délirant ‘Fumer fait tousser’) avec leurs obsessions débordantes. Benoît Magimel et Anaïs Demoustier cabotinent de façon plus vraie que nature dans la beauferie qui caractérise leur couple de personnages, aidés par des attributs physiques amusants (moustache fine et tignasse blonde). Un ensemble de personnages hauts en couleurs interprétés avec inspiration, dans une alchimie qui opère bien. Le suspense fait irruption dès la séquence d’ouverture. Le film joue en effet sur les effets d’annonces multiples (face au médecin, par l’agent immobilier ou par le patron/ami) avec ces petites phrases qui attisent l’excitation (« On a peur que vous nous preniez pour des fous. », « Il vaut mieux que je vous montre, je ne veux pas gâcher l’effet de surprise. », « Tu veux entendre un truc de dingue ou pas ? » ou encore « Je ne sais pas comment expliquer c’est trop énorme. »). Loin d’être l’intérêt principal du film, cet outil scénaristique générant la surprise est très bien employé ici. Ces histoires rendues possibles par le “cosmos” et l’innovation technologique amusent. A noter d’ailleurs que la seconde pourrait en réalité ne pas être si loufoque que cela ! La mise en scène offre elle aussi quelques bonnes surprises, comme une longue séquence finale sans parole et avec un temps qui s’accélère. Ce conte joueur est accompagné par une musique électronique légère et vintage qui lui sied tout à fait (rappelant d’ailleurs le jeu ‘Space Invaders’ très 80s que le protagoniste semble jouer à ses heures perdues). D’une courte durée de 1h14, le film présente une fin qui peut paraître assez brutale. Ne boudons néanmoins pas notre plaisir, Quentin Dupieux parvient avec ‘Incroyable mais vrai’ à nous concocter une farce loufoque et délicieuse dont lui seul à le secret. Bande-annonce : https://bit.ly/3t6Llrb Date de sortie française : Mercredi 15 juin 2022 A&B
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unjournalenfrancais · 27 days
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Us and the sea
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I keep thinking about the sea and how it connect us -- and also keep us far, so far, in a literal way. He lives in south France, more precisely in Marseille. His window has its view. Sometimes he sends me pictures of the framed sunset slowly fading in the mediterranean's water, so gorgeous, vivid, full of colors, while he still works in his apartment. I live in south Brazil. This weekend I was at the beach with some friends for the holliday. I waked up very early to watch the sunrise. I send it to him a short video of the sun and me. He answered saying that he hopes to live this experience one day with me. I really hope so, too. I always liked french as a language and culture but now I have a stronger motivation to keep learning. I can't forget his last words in the airport before entering the gates "see you soon".
What I did this weekend? Well, Friday morning I entered a car wich its destiny was the beach. I don't have internet in my apartment because I didn't pay the bills. Oops. I'm listening the offline version of Spotify. I have some french and russian musics saved only but I can survive. I need to move from here soon. Too expensive. Also I need a new job. More lost than ever.
Google Translate below:
Je continue de penser à la mer et à la façon dont elle nous relie – et nous maintient aussi loin, très loin, d'une manière littérale. Il vit dans le sud de la France, plus précisément à Marseille. Sa fenêtre a sa vue. Parfois, il m'envoie des photos encadrées du coucher de soleil qui s'efface lentement dans l'eau de la Méditerranée, si magnifique, si vif, plein de couleurs, alors qu'il travaille encore dans son appartement. Je vis dans le sud du Brésil. Ce week-end, j'étais à la plage avec des amis pour les vacances. Je me suis réveillé très tôt pour regarder le lever du soleil. Je lui envoie une petite vidéo du soleil et de moi. Il a répondu en disant qu'il espère vivre cette expérience un jour avec moi. Je l'espère vraiment aussi. J'ai toujours aimé le français en tant que langue et culture, mais maintenant j'ai une motivation plus forte pour continuer à apprendre. Je ne peux pas oublier ses derniers mots à l'aéroport avant de franchir les portes "à bientôt".
Qu'est-ce que j'ai fait ce week-end ? Eh bien, vendredi matin, je suis monté dans une voiture dont le destin était la plage. Je n'ai pas Internet dans mon appartement parce que je n'ai pas payé les factures. Oops. J'écoute la version hors ligne de Spotify. Je n'ai sauvegardé que quelques musiques françaises et russes mais je peux survivre. Je dois bientôt déménager d'ici. Trop cher. J'ai aussi besoin d'un nouvel emploi. Plus perdu que jamais.
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jeux-raconte · 1 month
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Festival Internationnal des Jeux de Cannes, 2024 : Troisième jour
Mieux vaut tard que jamais !
Rallyman Dirt, de Jean-Christophe Bouvier
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L'année dernière, on s'est essayés à Heat : Pedal to the metal. Et il faut avouer qu'en matière de jeu de course, il nous a laissé une forte impression positive, d'ailleurs un ami se l'est acheté et un grand prix est prévu pour bientôt ! Alors, est-ce que Rallyman Dirt tiendra la comparaison ?
J'ai un rapport compliqué avec Rallyman. Il s'agit d'une nouvelle boîte d'une licence déjà existante, avec de nouvelles mécaniques, de dérapage par exemple. La première fois que j'ai voulu tester Rallyman, c'était déjà au FIJ. Mais les gens avec qui on a joué n'ont rien écouté des règles, étaient sur téléphone ou en train de discuter pendant la partie, et ont vraiment gâché l'expérience de tout le monde. Je pense que c'est la seule fois de ma vie que je me suis levé d'une partie de jeu de société en cours et que je suis parti. Depuis, je le regarde de loin, avec envie de tester parce que le jeu m'avait parru intéressant, mais sans avoir l'occasion. Et cette année, la disposition du stand répondait parfaitement à mes craintes. En effet, le jeu était présenté sous la forme de tables de challenge solitaire, où il fallait faire le meilleur chrono sur deux circuits consécutifs, avec un classement par jour. Des tapis-bâches souples avaient été imprimées exprès, et cela rendait très bien !
Du coup même en étant deux, on a joué chacun sur son circuit et à son rythme. Le jeu a alors pris un aspect casse-tête très plaisant, où on essaie d'optimiser les trajectoires et de prendre des risques. Là où le jeu peut avoir plus d'aléatoire que Heat, c'est parce qu'il comporte des lancés de dés. On prépare la trajectoire qu'on veut faire ce tour-ci en préparant les dés que l'on va lancer sur les cases que l'on veut franchir. Les dés sont tous des dés à 6 faces et correspondent aux différentes vitesses de la voiture. Donc on commence au point mort, on met le dé de la première vitesse sur la case devant nous, puis la seconde, et ainsi de suite. Certains dés permettent de freiner fort, d'autres de conserver la vitesse actuelle. Il faut prendre les virages plus ou moins vite selon leur angle. Vient ensuite le second choix du tour : lancer les dés un par un et s'arrêter quand on a pris trop de risques, ou alors tous les lancer d'un coup et croiser les doigts pour ne pas faire de sortie de piste. Les dés ont un symbole danger, et si on en tire trois dans le tour, on sort du circuit, on repartira au point mort au prochain tour, sans doute avec des dégâts ou pénalités dans les règles "normales" du jeu.
Je me suis vraiment régalé durant cette expérience, mais elle a un côté frustrant. En effet, le plaisir vient en grande partie du fait d'avoir pu caculer comme j'en avais besoin, de jouer à mon rythme. Mais j'ai peur qu'en multijoueur, le jeu perde de ce rythme, puisque chaque joueur joue chacun son tour. On attend pas mal de temps entre deux de ses tours donc. Malgré tout, j'ai du combattre l'envie d'en refaire une partie à chaque fois qu'on passait devant le stand. Je vais donc peut-être guetter les offres d'occasion sur le jeu...
Pina Coladice, de Yann Dupont
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Petit jeu ensuite, par la taille peut-être, mais pas par le plaisir ! On a été attirés par la direction artistique du jeu, très peaufinée et à la fois colorée et chic !
Dans Pina Coladice, on essaie d'être le meilleur barman avec le plus de points avant la fin de la partie. Ou alors on gagne en découvrant la recette du mythique Pina Coladice, en alignant des pions de sa couleur sur 4 cartes du jeu. Comment place t-on des pions ? A son tour, le joueur lance les 5 dés, et un peu à la manière d'un yams, va pouvoir en garder une partie ou en relancer, jusqu'à 3 lancés en tout. Enfin, si son lancé correspond au critère de placement d'une des cartes du plateau, il pourra poser son pion dessus, si elle est libre. Par exemple, certaines cartes demandent de dépasser 26 en somme des dés, ou d'avoir une paire de deux, etc... Quand on pose des pions, on score des points, qui grosissent si on a des pions de sa couleur de façon adjacente ! Si mon lancé ne correspond à aucun critère de carte disponible, une mécanique de bonus de compensation permet de ne pas perdre son tour. Un peu de chance donc, d'opportunisme, un très beau jeu et une très chouette partie !
Volto, de Yusuke Emi
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Volto est une sorte de version moderne du Stratego. Voilà, est-ce que j'ai vraiment besoin d'en dire plus ? Oui ? Bah quoi, si on a grandi dans les années 90-2000, tout le monde connait Stratego non ?
Bon d'accord, j'explique. Dans Volto, chaque pion possède un type de déplacement inspiré des échecs et qui est imprimé derrière lui, de sorte à ce qu'un joueur voit tous les types de ses pions, mais ceux de son adversaire sont cachés. Le but est de prendre le Roi (le Doge je crois) de son adversaire, mais il existe une condition alternative de victoire : faire tomber l'adversaire deux fois dans le pièce de la maîtresse (terminologie approximative). En effet, comme aux échecs, si on tombe sur une case occupée par une pièce ennemie, on la capture. On essaie donc de deviner aux déplacement de l'ennemi quelle pièce est quel personnage. Mais le piège de la maîtresse, c'est que quand elle est capturée, elle entraîne le pion qui l'a capturé avec elle. Et si on se fait capturer sa 2e maîtresse, c'est perdu pour l'adversaire qui est tombé deux fois dans le panneau ! Du bluff, de la stratégie, du déplacement et de la déduction au rendez-vous de ce jeu assez abstrait et qui peut bien faire chauffer la cervelle !
Oasis New Hope, de Monsieur V
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(Bon, disclaimer : le jeu ne m'a pas plu, et comme j'ai attendu pas mal de temps après Cannes pour écrire le billet de blog, je vais devoir forcer un peu sur la mémoire, je m'en rappelle assez peu...)
Oasis New Hope se déroule dans un univers post-apocalyptique. Le but est de faire progresser votre expédition jusqu'à un oasis. Pour cela, il faudra jouer des cartes lieux, numérotées de 1 à 13 de mémoire, 13 étant forcément un oasis. A mon tour, je peux piocher des cartes, du paquet ou d'une défausse centrale ou commune. Mais je peux aussi dans le jeu recruter des personnages qui ont des pouvoirs par faction, cumulatifs quand j'en ai plusieurs identiques. Ou acheter des équipements, sortes de bonus disponibles en permanence à l'achat sur le côté de la table de jeu. On essaie de piocher les cartes avec les valeurs suivantes pour progresser dans son expédition jusqu'à l'oasis (j'en suis au 5, il me faut un 6, etc...). Mais même si les mécaniques fonctionnent, j'ai trouvé qu'elles grinçaient un peu dans la gestion des pouvoirs et des personnages. Mais surtout, pour un jeu qui se veut stratégique avec des pouvoirs qu'il faut bien réfléchir pour optimiser et combotter, on est au final beaucoup trop tributaires de la pioche... De bonnes idées, mais le souvenir qu'il m'en reste, c'est surtout de la frustration.
D'orge et de blé, Scott Almes
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Je trouve que les jeux qui ont une thématique autour de la bière ont toujours des traductions de titre géniales. Ici, le jeu s'appelle Beer & Bread dans la langue de Niki Minaj. Mais la palme reste quand même au jeu Heaven and Ale (des moines qui brassent de la bière, le titre original est déjà fantastique), traduit en : Le bien et le malt. Mais je digresse.
Peut-être la palme du mal de crâne du week-end, pas forcément dit négativement cela dit (pas forcément positivement non plus, je n'ai pas encore décidé...).
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Le jeu nous propose de gérer la production de pain et de bière dans un village au rythme des saisons. On jouera donc 6 grands rounds de jeu, alternant entre round faste de production, et round de misère.
Là où le jeu commence à faire mal au cerveau, c'est avec les cartes. A chaque tour, le joueur joue une carte. Mais chaque carte possède 3 zones d'effet : soit elle est jouée dans la zone de récolte, et produira des ressources AU PROCHAIN TOUR, soit elle est jouée pour la recette de pain ou de bière qu'il y a au milieu, et il faut payer les bonnes ressources pour réaliser cette recette, soit la carte est jouée pour son pouvoir en bas de la carte, qui peuvent être des améliorations passives pour les prochaines récoltes, ou des scoring de points supplémentaires pour la fin, par exemple. C'est en jouant une carte pour son pouvoir du bas qu'on déclenche également la vente des pains et bières déjà fabriquées et stockées, qui compterons donc pour le scoring final.
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Rajoutons un peu de noeuds dans la tête : lors d'un tour faste, on joue sous forme de draft. Le joueur 1 joue une carte, le joueur 2 aussi, puis on échange les mains. Et ainsi de suite jusqu'à vider les deux mains... Lors d'un tour de famine, on ne drafte pas, mais on met moins de ressources dans les champs, et les ressources qu'on peut récolter sont limitées par ce qu'il y a dans les champs. Les joueurs sont limités en ressources qu'ils peuvent stocker par leur grange, et en cas d'excédent, c'est l'adversaire qui récupère... Enfin, à la fin de la partie, on regarde pour chaque joueur son score de pain et son score de bière, et on ne garde que le plus faible des deux !
Un jeu pour deux joueurs assez expérimentés donc, avec des mécaniques de jeu vraiment sympa et qui changent, mais il faut venir avec sa boîte de cachets...
Inheritors de Jeffrey CCH et Kenneth YWN
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Commençons par le commencement : le jeu est très beau, et on a complètement été happés par son style d'illustrations !
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Le jeu a des concepts de jeu de collections assez classiques, qu'il même à de nouvelles idées sympatiques. Il existe 5 couleurs de carte dans le jeu, numérotées de 1 à 6, de plus en plus rares quand la valeur monte. A la fin de la partie, chaque joueur marque autant de point que la carte la plus forte de chaque couleur qu'il a devant lui. En effet, les joueurs se construisent tous un paquet de chaque couleur, qui doit commencer à 1 dans chaque couleur, et sur lequel on ne peut jouer que la valeur strictement suivante. On ajoute au score de fin de partie une forme de majorité sur les cartes spéciales qu'on a en main, des tomes. Et enfin d'éventuelles missions secrères qu'on peut récupérer à son tour en défaussant trois cartes de la même couleur.
Mais alors où l'originalité du jeu se trouve t-elle ? Dans le système de pioche / défausse des cartes. Pour ramasser des cartes, on peut soit défausser une carte de sa main pour en prendre deux de la pioche, soit en prendre de la défausse. Cette défausse est organisée en trois colonnes, et quand je défausse des cartes, je choisis dans quelle colonne je défausse. Mais quand je veux prendre des cartes de la défausse, je défausse d'abord une carte dans une colonne pour récupérer dans une autre colonne toutes les cartes qui ont soit la même valeur soit la même couleur que la carte défaussée...
Ajoutez à cela une petite course à la collection, puisque chaque faction/couleur possède une carte de clan, que l'on récupère en dépassant la valeur 3 dans la couleur associée, et qui me donne un pouvoir pour le reste de la partie (1 clan max par joueur), et vous avez un jeu sympa de collection, pioche et opportunisme.
Terraforming Mars : Le jeu de dés, de Jacob Fryxelius
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Encore un Terraforming mars ? Ils abusent avec leurs déclinaisons quand même. Mais imagine, ils font un roll/flip and write...
Bon d'accord, s'ils font un "& write" un jour, bien sûr que je l'achèterai... On est plutôt amateurs de TM dans notre groupe de joueur. On y a pas mal joué à sa sortie, j'ai acheté les extensions mais on y a assez peu joué au final. J'ai pris Arès Expedition dès sa sortie, et son rafraîchissement de la formule de Race for the Galaxy marchait très bien, pourtant il n'est jamais sorti autant que son grand frère. Qu'en est-il de la toute dernière mouture des frères Fryxelius ?
Alors autant j'ai commencé le jeu précédent en louant sa qualité graphique, autant ici on va se calmer tout de suite : il est aussi moche que le premier ! Ce que je ne comprends pas, c'est qu'ils avaient fait un super effort sur Ares expedition avec un design de carte et des illustrations très sympas. Mais ici, c'est retour à la case départ avec les belles photos libres de droit ou issues de banques d'images... Heureusement que ce n'est jamais pour sa qualité graphique (ou d'édition hein, aucun rangement et les cubes ressources qui s'effacent, on voit voit hein) qu'on joue à un TM.
Ici, on a affaire à une version diluée de TM classique, tant en terme de complexité qu'en terme de richesse potentielle. Attention cependant, la qualité n'en est pas forcément diluée pour autant. Ce que le jeu perd en richesse potentielle de combo de cartes, mais surtout d'interaction sur le plateau central (inexistante ici, on pose toujours des forêts, des villes et des océans, mais ils font des points immédiatement et n'appartiennent à personne ensuite), on le gagne en fluidité de jeu et en huilage des mécaniques.
A son tour, chaque joueur doit choisir entre produire ou effectuer des actions. Si il choisit de produire, il ne garde que 3 dés maximum devant lui (qui représentent les ressources qu'on a pour jouer), peut défausser des cartes et refaire sa main, mais surtout lancer autant de dés qu'il en produit actuellement, pour les ajouter à son stock de ressources.
Si au contraire il choisir de jouer, il fera d'abord une action de soutien, ou "petite action" (comme lancer un dé qu'on prend dans la réserve du jeu, ou rendre un dé à la réserve pour tourner un autre dé sur la face de son choix, ce qui permet un jeu de pondérer l'aléatoire des dés, avec les jetons joker). Puis il fera une action principale : jouer une carte de sa main en payant les ressources nécessaires, qui peuvent permettre d'augmenter ses prochaines productions de dés, ou de marquer des points, ou encore de débloquer des nouvelles actions à faire au tour d'action ; ou encore payer 3 ressources celcius pour faire monter la température, 3 gouttes pour placer un océan ou 4 feuilles pour placer une forêt. On retrouve comme dans TM les trois paramètres globaux que sont la température, les océans et l'oxygene, et une fois qu'on a terminé de faire monter deux de ces trois paramètres, cela annonce la fin de la partie.
On retrouve donc le goût de TM, le même genre de plateau, de pose de tuile et de paramètres globaux, mais aussi des missions sur lesquelles on fait la course (être le premier à avoir X cartes de la même couleur, etc...), mais vu qu'on fait des micro actions assez rapides, les tours s'enchaînent bien, on gère ses dés de ressources mais aussi les cartes dans sa main, qu'on n'hésite pas à jeter pour en chercher des meilleurs. Le jeu a moins la sensation d'un jeu de coudes pour se faire de la place à la surface, qu'une course au scoring et à l'optimisation de ses ressources. Il a déjà été sorti plusieurs soirées depuis son acquisition, et il fait son effet : un effet de reviens-y.
C'est tout pour les découvertes de cette journée là, bien sûr la journée ne s'est pas terminée comme ça, et il a bien fallu faire un peu d'Altered, re tester Terraforming Mars au logement, et faire tester Cyberion au joueur qui ne l'avait pas testé... Prochain billet : le dernier jour !
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