Je me rappelle encore de chacun de tes anniversaires passés en famille… Il faisait toujours un temps magnifique… Et heureusement comme ça nous pouvions immortaliser de beaux instants… Et dieu sait que c'était important…
Oui, très important mais quand on est jeunes on a tendance à être insouciants et à ne pas trop s’apercevoir du temps qui passe irrémédiablement trop vite…
Aujourd’hui, je sais plus que jamais que le temps est précieux et qu’il faut savoir le savourer tant qu’on peux…
Et encore plus depuis que tu n'es plus là… Mais comme tu vois je ne t’oublie pas et je pense toujours à toi…
Tu me manques Papa…
Et en même temps c'est comme si tu étais toujours là près de moi…
Je me souviens encore de ton regard vert irisé tourné vers la mer méditerranée… Celle que tu admirais longuement et qui devait très certainement te rappeler ton passé à Madagascar…
Tu ne disais rien dans ces moments-là mais moi je pouvais ressentir ta nostalgie, ta gratitude aussi d’avoir pu connaître cette grande île de l’océan Indien durant de si nombreuses années…
Aujourd'hui avec du recul je comprends mieux… Oui, je comprends tout…
Tu avais un âge où on a forcément peur de disparaitre comme ça du jour au lendemain…
Un âge où on apprend à savourer pleinement le temps sans pour autant courir après lui…
Un âge où on aurait envie de retourner soudainement dans le passé pour retrouver cette Jeunesse perdue...
Mais toi tu savais mieux que personne que l'âge n'est qu'un chiffre...
Car oui tu avais cette éternelle jeunesse qui rayonnait en toi tel un soleil dans ce joli bleu du ciel...
Saches que dans cette vie, tu auras laissé ton empreinte mon Papa … Cette jolie empreinte éternelle que je porte désormais en moi car tu resteras pour toujours dans mon Cœur…
Oui, tu resteras mon Amour de Papa...
Ta fille Cécile qui t'aime ❤️
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Tu adorais écouter cette jolie chanson... Elle te rappelait de merveilleux souvenirs...
Ca y est, je suis de retour à Marseille. Ici dans mon quartier de Montredon, la plage des Sablettes (ou plage Colombet) déroule des vagues turquoise sous le souffle du mistral...
Me-di-ter-ra-ne-o : chuchoté ainsi, syllabe par syllabe, le pathos mythique de notre mer est encore plus fort. Elle est à nous, cette mer, parce que nous en avons les couleurs dans les yeux, le parfum dans la mémoire, la tentation dans le cœur. La même tentation qu'Ulysse : la douceur de l'oubli, l'immobilité chaude du soleil, la suspension du temps, l'évasion de Pénélope. Qui n'a jamais ressenti la tendresse de ce murmure : Me-di-ter-ra-ne-o ?
Ca y est, je suis de retour à Marseille. Ici dans mon quartier de Montredon, la plage des Sablettes (ou plage Colombet) déroule des vagues turquoise sous le souffle du mistral...
(bon, j'ai une fois de plus, ralenti un peu la vidéo... Sinon, c'est un poil trop rapide par rapport à la réalité...ou à la sensation qu'on en a )