Je me rappelle encore de chacun de tes anniversaires passés en famille… Il faisait toujours un temps magnifique… Et heureusement comme ça nous pouvions immortaliser de beaux instants… Et dieu sait que c'était important…
Oui, très important mais quand on est jeunes on a tendance à être insouciants et à ne pas trop s’apercevoir du temps qui passe irrémédiablement trop vite…
Aujourd’hui, je sais plus que jamais que le temps est précieux et qu’il faut savoir le savourer tant qu’on peux…
Et encore plus depuis que tu n'es plus là… Mais comme tu vois je ne t’oublie pas et je pense toujours à toi…
Tu me manques Papa…
Et en même temps c'est comme si tu étais toujours là près de moi…
Je me souviens encore de ton regard vert irisé tourné vers la mer méditerranée… Celle que tu admirais longuement et qui devait très certainement te rappeler ton passé à Madagascar…
Tu ne disais rien dans ces moments-là mais moi je pouvais ressentir ta nostalgie, ta gratitude aussi d’avoir pu connaître cette grande île de l’océan Indien durant de si nombreuses années…
Aujourd'hui avec du recul je comprends mieux… Oui, je comprends tout…
Tu avais un âge où on a forcément peur de disparaitre comme ça du jour au lendemain…
Un âge où on apprend à savourer pleinement le temps sans pour autant courir après lui…
Un âge où on aurait envie de retourner soudainement dans le passé pour retrouver cette Jeunesse perdue...
Mais toi tu savais mieux que personne que l'âge n'est qu'un chiffre...
Car oui tu avais cette éternelle jeunesse qui rayonnait en toi tel un soleil dans ce joli bleu du ciel...
Saches que dans cette vie, tu auras laissé ton empreinte mon Papa … Cette jolie empreinte éternelle que je porte désormais en moi car tu resteras pour toujours dans mon Cœur…
Oui, tu resteras mon Amour de Papa...
Ta fille Cécile qui t'aime ❤️
youtube
Tu adorais écouter cette jolie chanson... Elle te rappelait de merveilleux souvenirs...
okay but the middle aged dad vibes that rsl gave off in the late 90s to early 2000s was so SO neilcore of him. like the square glasses and the long hair and everything. i’m talking about this era:
C'est lui qui m'enseigna la mort et m'obligea quand j'étais jeune de la regarder bien en face, car il ne baissa jamais les yeux. Mon père était du sang des aigles.
TRADITION | Prométhée et le Père Noël ➽ http://bit.ly/Promethee-Pere-Noel Le mythe du Père Noël constitue une variante enfantine moderne de celui de Prométhée. Ces deux personnages possèdent plusieurs points communs : associés au feu mythique et au don de la connaissance, ce sont des médiateurs entre ciel et terre. Mais leurs bienfaits s'appuient sur un mensonge initial qui devra être expié
Je me lève, normal, comme tous les jours. Ma mère : "Bonjour, bonne fête !"
Moi je ne comprend pas, logique. C'est pas mon anniversaire ou tout autre truc du genre. Du coup je fais la tête je-comprend-pas-ce-que-tu-me-dis-la.
Donc ma mère continue : "Bah oui, c'est la fête des Emma aujourd'hui !"
J'adore la vie.
C'est le genre de truc, habituellement je m'en fous complètement. Mais malgré ma forte insensibilité et fort manque d'émotion, ah venant de ma mère ça fait bien mal quand même. C'est ce que j'appelle une "fissure dans ma glace". Il n'y a que deux personnes qui peuvent me faire mal, ce sont ma mère et ma sœur de cœur Rousil (pseudo hein).
Plus sérieusement, je devrais lui dire que je suis trans. Mais pour le moment j'en suis incapable. C'est pas sa faute si elle dit ce genre de trucs par rapport à mon deadname, mais c'est de sa faute que j'arrive pas à lui dire.
Elle s'est foutue de ma gueule une fois, pas deux.
Je ne sais plus quand, elle avait regardé le téléfilm "Il est elle" (du coup c'était quand il est passé à la télé). Moi c'est dans le sens inverse, mais je me suis dit "elle regarde un truc sur les trans sans rien dire de négatif, c'est bon signe !", rien de mieux pour mettre en confiance.
À ce moment la, j'assumais ma transidentité seulement IVL et avec ma sœur. Je l'avais vaguement dit à mes amis au collège en 3e, sans demander un quelconque changement de comportement par rapport à moi (changement de prénom ou de pronom etc). Il n'y a qu'aujourd'hui que mes amis IRL sont au courant et s'adressent à moi avec mon nouveau nom. Je pensais que ce serait mieux si ma mère était la première personne à savoir (IVL c'était une sorte de "test", pour me rassurer, sans oublier que pendant longtemps j'étais un peu transphobe envers moi-même) et qu'elle pourrait donc choisir mon nom. Seulement quelques mois après le téléfilm (car je manque beaucoup de courage) j'ai fini par lui en parler. Sur le moment elle n'a rien dit, elle était juste gentille. Je me suis dit que c'était bon. Mais quelques jours plus tard, elle se met en colère contre moi et dit que si je lui avait dit que j'étais transgenre, c'était un mensonge pour lui faire pitié, pour pas qu'elle me punisse etc. Je n'ai pas trop compris la logique mais elle ne m'en a jamais reparlé après. Il n'y a que cette année, je ne sais plus quand exactement, je lui ai dit que ça m'avait blessé alors qu'elle disait que j'étais méchant avec elle (alors que je prend bien soin de ne rien lui dire de blessant, contrairement à elle). Elle a fait mine de pas s'en souvenir (je ne sais pas si c'est vrai ou non je ne suis pas dans sa tête) et s'est excusée. Elle m'a demandé l'air inquiète si j'avais encore des "doutes" (alors que quand je lui en avait parlé je lui ai jamais dit que j'avais des doutes, mais que j'étais bel et bien transgenre mais bon...). Je sais pas pourquoi j'ai bloqué, et je lui ai dit que j'étais cisgenre et qu'il n'y a aucun problème. Comme je lui avait avoué ça durant une dispute, j'avais peur qu'elle aie la même réflexion.
Depuis je suis complètement bloqué, je n'arrive pas à lui dire. Je sais même pas comment je devrais faire. Je ne sais pas comment ça va finir.
Mais bon pour avancer faut bien que je lui dise ? mais je sais que je vais pas le faire à moins qu'il arrive quelque chose de grave ou une "illumination".
Je vis seul avec ma mère, personne pour m'aider.
Ma petite sœur de cœur qui m'aidait beaucoup soutenu a déménagé, on ne se parle plus que par messagerie. Son soutient via messagerie est... beaucoup moins utile ? Elle fait de son mieux, mais j'aurais besoin d'elle à côté de moi.
Je ne connais personne de transgenre IRL, et IVL je n'ose pas embêter mon amie transgenre avec ça.
Mon père n'est pas méchant, mais il vit loin et n'a pas de téléphone portable. Pour le contacter je devrais appeler sur le fixe, et donc parler à mes grand parents avec lesquels j'ai coupé les ponts car toxiques (car mon père est un Tanguy XD). C'est dommage car c'est quelqu'un de compréhensif, même quand il a découvert via GTA (oui le jeu) que j'étais "lesbienne" (je raconterais ça plus tard c'était hilarant XD). du coup ça fait plusieurs années que je ne peux plus lui parler.
Mon ancien demi grand frère nous a abandonnés il y a longtemps en nous piquant de l'argent. Je sais même pas s'il est vivant mdr.
En bref, je vis seul avec ma mère qui n'a confiance en moi que parce que "je suis une fille", et qui a peur dès que j'ai un comportement trop masculin. Comment je devrais faire moi, pour lui dire que je suis du même genre que tous ceux qui lui ont pourri sa vie ? Même moi je ne me comprend pas, alors elle...
"Au fond de chaque mot, j'assiste à une naissance" (hommage paternel)
Signe du destin ou simple coïncidence ? Ce sujet tombe le 25 août. 25 août, jour de l'anniversaire de mon père. Qui plus est, 25 août 2023, date-anniversaire de ses quatre-vingt ans. Anniversaire, un mot qui marque une naissance donc. L'occasion (indirecte je l'avoue mais occasion quand même) de lui rendre un (modeste) hommage.
Hommage à un père qui a consacré sa vie à son travail ... Pour le bien de sa famille .... A l'ancienne. C'est à dire pour que son épouse et ses enfants ne manquent de rien , ne comptant pas ses heures au travail quitte à voir leur jeunesse filer sous ses yeux . L'enfant que j'étais a le souvenir d'un père absent la semaine et présent le temps de quelques heures de partage le dimanche ou durant les seuls congés qu'il s'accordait durant l'été. Alors, sûrement pour contourner son manque d'attention (et pour lui faire plaisir aussi car cela ressemblait à des instants de connivence), j'ai passé de longues heures à l'arrière des voitures durant les leçons de conduite de ses élèves (mon père tenait une auto-école). J'ai appris très tôt à conduire une voiture et partagé avec lui sa seule passion, les courses cyclistes.
Si j'ai eu le confort matériel, je n'ai jamais connu les discussions père-fils, pas d'éducation à proprement parler (le domaine réservé aux mères). Les sentiments ne devaient pas s'afficher, l'éducation sexuelle était tabou, et l’éducation à la culture était signe d’oisiveté. Non, le plus important, de bons résultats à l'école et l'obtention du baccalauréat. Je garde un souvenir ému de la fierté de ce père qui avait un fils diplômé. Lui, qui avait été contraint par son père d'arrêter sa scolarité à seize ans pour le rejoindre à la boutique. Une marque de revanche sur le destin.
Et pourtant, mon père est un homme qui sait montrer sa sensibilité à sa manière. A la naissance de mon fils et de ses preuves d'amour en tant que grand-père (histoire de rattraper le temps perdu) ou à la lecture de ses textes en forme d'hommage lors des anniversaires de famille (tiens, tiens...) . Chaque mot écrit est un clin d’œil à sa jeunesse contrariée, lui le quasi-autodidacte.
Alors aujourd'hui, je lui suis reconnaissant, malgré tout, de l'éducation reçue "à sa façon". On me dit que je lui ressemble, sur beaucoup d'aspects. Et j'en suis fier en quelque sorte. L'acharnement au travail est l'exemple que je n'aurai pas dû suivre mais je lui dois son éternelle bonne humeur et son sourire aux petits bonheurs du quotidien malgré une fin de vie dévouée à ma mère handicapée. Ces quelques mots bafouillés chaque jour depuis le début de ce mois sont une (re)naissance de l'héritage paternel.
Soir commençant, fumées courantes sur le ciel, fiévreuse première étoile, est-ce que tout, autour de nous, n'était pas aussi grave et aussi tremblant que nous-même ? Un homme, banni des éléments qui l'avaient jadis porté, rêvait amèrement...
Amèrement, -- maintenant j'en suis sûre. Il faut du temps à l'absent pour prendre sa vraie forme en nous. Il meurt, -- il mûrit, il se fixe. "C'est donc toi ? Enfin... Je ne t'avais pas compris."
23 décembre 1951 : le clergé brûle le Père Noël dans la ville de Dijon ➽ https://bit.ly/Bucher-Pere-Noel Une effigie du Père Noël considéré comme un usurpateur par le clergé conservateur, est brûlée en place publique à Dijon, dans le centre-est de la France, sous les yeux écarquillés de 250 enfants. L'affaire divise le pays, avec des échos à l'étranger