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#la jeune femme au béret
wildoute · 3 months
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chic-a-gigot · 3 months
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La Mode nationale, no. 5, 5 février 1898, Paris. No. 9. — Groupe de chapeaux. Bibliothèque nationale de France
(1) Béret en velours rubis, garni de 6 plumes noires formant éventail, retenues au centre par une boucle en strass et tombant devant sur le bord du chapeau.
(1) Ruby velvet beret, garnished with 6 black feathers forming a fan, held in the center by a rhinestone buckle and falling in front on the edge of the hat.
(2) Chapeau de jeune fille, en drap gris, garni de plumes assorties retenues au pied par un chou de velours de la même teinte.
(2) Young girl's hat, in gray cloth, trimmed with matching feathers held at the foot by a velvet collar of the same shade.
(3) Petite toque de théâtre en velours bleu turquoise, garnie de touffes de violettes et d'un motif de strass.
(3) Small theater hat in turquoise blue velvet, garnished with tufts of violets and a rhinestone motif.
(4) Chapeau rond très relevé de côté, en velours vert, tout coulissé, garni de dentelle blanche mélangée à un nœud de satin blanc et de velours vert dans lequel sont placées 2 aigrettes en paradis noir. Nœud de satin posant sur les cheveux.
(4) Round hat very raised on the side, in green velvet, all slid, trimmed with white lace mixed with a bow of white satin and green velvet in which are placed 2 egrets in black paradise. Satin bow posing on the hair.
(5) Capote pour jeune femme, toute en paillettes d'argent, garnie d'un panache de plumes et d'une aigrette blanches au pied desquelles est posé un gros chou de velours violet.
(5) Hood for a young woman, all in silver sequins, garnished with a plume of feathers and a white egret at the foot of which is placed a large purple velvet cabbage.
(6) Petit chapeau en velours coulissé bleu de roi, garni de 3 plumes et d'une aigrette blanches posées de côté.
(6) Small hat in royal blue drawstring velvet, garnished with 3 white feathers and an egret placed on the side.
(7) Béret pour jeune femme, en taffetas rouge entièrement coulissé en forme de choux, dans lesquels on place une fantaisie en strass.
(7) Beret for young women, in red taffeta, entirely slid in the shape of cabbages, in which a rhinestone decoration is placed.
(8) Chapeau rond en feutre gris. La calotte est en taffetas bouillonné gris, une grande amazone noire est posée de côté, retenue au pied par une grande boucle en cailloux du Rhin.
(8) Round gray felt hat. The cap is made of gray bubbled taffeta, a large black Amazon is placed on the side, held at the foot by a large loop of Rhine pebbles.
(9) Chapeau rond en feutre blanc, très relevé de côté. Torsade de velours orange entourant la passe et panache de plumes noires garnissant le côté.
(9) Round white felt hat, raised high on the side. Twist of orange velvet surrounding the pass and plume of black feathers garnishing the side.
(10) Petit tricorne en paillettes d'argent, garni de plumes noires dans lesquelles se pose une agrafe en strass. Torsade de velours rouge sur les cheveux.
(10) Small tricorn in silver sequins, garnished with black feathers in which a rhinestone clasp is placed. Red velvet twist on hair.
(11) Chapeau forme amazone, relevé des deux côtés, en velours vert d'eau, le bord est coulissé et se termine devant apr un nœud en velours. Nœud de satin vert d'eau sur le côté, dans lequel est posé un oiseau vert à aigrettes noires.
(11) Amazon-shaped hat, raised on both sides, in sea green velvet, the brim is slid and ends in front with a velvet bow. Water green satin bow on the side, in which is placed a green bird with black egrets.
(12) Béret coulissé en drap gris perle, garni de côté de trois plumes noires en touffe, au pied desquelles sont posés un chou de velours noir avec une boucle de jais et un autre chou en velours orange.
(12) Drawn beret in pearl gray cloth, garnished on the side with three black feathers in a tuft, at the foot of which are placed a black velvet cabbage with a jet curl and another orange velvet cabbage.
(13) Petit capote en velours rubis, garnie sur le côté d'un gros oiseau noir.
(13) Small ruby velvet hood, garnished on the side with a large black bird.
(14) Chapeau rond, en feutre gris, garni de deux plumes grises formant couronne, retenues devant par un chou en velours mauve dans lequel on met un motif en cailloux du Rhin.
(14) Round hat, in gray felt, garnished with two gray feathers forming a crown, held in front by a mauve velvet collar in which a pattern of Rhine pebbles is placed.
(15) Petit chapeau en satin coulissé bleu ciel, fond mou en velours beige, presque blanc, piqeon blanc posé de côté, piquet de roses posant sur les cheveux.
(15) Small sky blue sliding satin hat, soft beige, almost white velvet base, white peg placed on the side, peg of roses resting on the hair.
(16) Chapeau forme toque en velours noir, relevé des deux côtés. Le bord est en tulle pailleté avec un coulissé de velours noir formant tête. Plumes noires posées de côté retenues par des choux de velours vieux rose.
(16) Toque-shaped hat in black velvet, raised on both sides. The edge is in glittery tulle with a black velvet drawstring forming the head. Black feathers placed aside held by old pink velvet puffs.
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bullesetplumes · 3 years
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30 jours pour écrire 2021 Jour 1 - Première fois
Auguste n’avait de divin que le nom. Il n’avait jamais été de ces hommes qui accumulent les conquêtes ; il n’en avait, pour toute affaire, pas cure. À bien des égards, Auguste était moyen. Il n’avait jamais brillé dans le sport, ne s’était pas imposé dans une discipline et était revenu de la guerre sans blessure. Il ne courait pas les jupons, ne participait pas aux fêtes. Il n’était pas accordé à Auguste, souvent, plus qu’un regard en biais.
Ce qui avait toujours importé à Auguste, c’était sa lecture. Son père, un vieil instituteur à la vue baissante, lui avait appris à lire. Ainsi, très jeune, il fit la lecture à sa mère, aveugle suite à un accident dans les champs. Il avait découvert ainsi Flaubert, Stendhal et Zola. Il s’était pris de passion pour Dumas, Hugo et Verne, il avait aimé grâce aux sœurs Brontë, et voyagé grâce à tant d’autres encore.
Ainsi avait passé l’enfance, puis la jeunesse d’Auguste, entre les récitations et la guerre, tant et si bien que jamais, on ne prit pas en considération le jeune homme. Auguste était revenu au village à la fin de la guerre, et s’était installé à nouveau chez lui, dans la vieille demeure familiale. Modeste logement, il occupait la mansarde, qu’il louait à ses parents pour une somme modique. Il s’occupait d’eux, et de la maison.
Auguste était resté au village après la mort de ses parents. La maison avait été vendue, et lui était resté dans la chambre aménagée. D’une certaine façon, il était devenu le gardien de la maison. En échange de ces bons services, la nouvelle famille envoyait régulièrement à Auguste de quoi contenter son appétit littéraire.
Au bout d’une année, la famille déménagea pour prendre place dans la vieille demeure. Il avait fallu tout ce temps pour régler les détails de leur déménagement, le temps que Monsieur quitte son poste de médecin. Las de la vie en ville, ils avaient souhaité revenir en campagne. Il s’était avéré, par un coup du hasard, que Monsieur ait servi avec le père d’Auguste en 1870. Lors d’une visite en campagne, Monsieur avait appris la condition du vieil instituteur, ainsi que celle de son fils, et lui avait promis d’acheter la maison pour que le jeune homme puisse rester.
Monsieur avait tenu parole, et prenait désormais place dans le petit village. Il s’installa avec Madame, et fut rejoint quelques mois plus tard, pour l’été, par leur unique fille. Louise, bien qu’éduquée et réputée dans les cercles mondains pour son esprit critique, n’avait jamais aimé la ville. Souvent malade, elle aspirait à une vie simple, loin du tumulte de la capitale. C’est ainsi, qu’apprenant le départ de ses parents pour l’arrière-pays, elle leur avait écrit une lettre, demandant à les rejoindre pour profiter des bienfaits de la campagne.
Auguste fut celui qui accueillit Louise à son arrivée à la gare de la ville voisine. D’un âge similaire, les deux pensionnaires n’échangèrent presque aucun mot durant le voyage qui les conduisit à la vieille maison. Il monta les valises de la jeune femme dans sa chambre, et disparu par la suite dans son propre appartement, retournant à sa supposée lecture.
Lorsque Monsieur et Madame revinrent, Louise les questionna sur le curieux qui était venu la chercher. L’ancien médecin lui expliqua la condition d’Auguste, que peut-être son propre père n’avait pas compris : le mutisme et l’isolement du jeune homme l’avaient renfermé sur lui-même ; et non pas qu’il soit malheureux de la situation, il n’avait plus aucun contact avec l’extérieur autre que celui des premières nécessités. Monsieur prévint ainsi Louise de ne pas trop s’attarder sur lui, et qu’hormis sa condition de gentil, Auguste ne présentait pas grand intérêt pour une jeune femme comme elle, lui qui passait ses journées à lire.
Deux semaines après son arrivée, Louise fut conduite au bal du village par ses parents. Ayant compris que leur fille ne souhaitait pas retourner en ville, ils espéraient la marier à l’un des enfants de M. Le Maire, ou peut-être à M. Le Médecin. Ce serait un bon parti à tirer, et Louise pourrait rester ici en qualité d’institutrice.
Assumant qu’Auguste serait présent, la jeune femme fut surprise de l’absence de celui-ci, tandis que l’ensemble du village se réunissait. Demandant pourquoi celui-ci était absent, il lui fut expliqué que personne ne prenait la peine d’aller lui demander, et cela, depuis des années, bien avant la mort de ses parents.
Revenant à la vieille demeure, Louise nota la fenêtre ouverte de la mansarde ; une habitude qui n’était pas commune pour le jeune homme. Montant les marches vers la porte qui donnait sur l’appartement d’Auguste, elle entendit les planches du sol grincer, en rythme sur l’accordéon qui jouait depuis la grande place, à peine à quelques pas de là.
Toquant à la porte, les bruits de pas cessèrent. Un instant plus tard, lui ouvrait Auguste. Si le jeune homme apparaissait souvent bien vêtu, d’une chemise aux manches troussées, et au pantalon sombre, retenu par une paire de bretelles. Il se coiffait d’un béret, dissimulant ses cheveux peu coiffés. Pourtant, ce soir-là, il portait de plus beaux habits. La chemise était gréée d’une veste élégante, d’un beau beige, assorti à son pantalon à pinces. L’allure lui vaut un sourire de Louise. Le béret était suspendu à côté de la porte, et les cheveux d’Auguste étaient plaqués de la plus superbe des façons.
« Qui puis-je pour vous ? » Sa voix timide s’éleva difficilement au-dessus de la musique, qu’il était très facile d’entendre désormais, grâce à la lucarne ouverte.
« Je venais vous proposer de danser avec nous. » Dit-elle, contenant son rire, voyant sur le visage rougi du locataire de ses parents une certaine gêne. « Vous êtes déjà paré, c’est parfait. » Tendant sa main vers lui, il recula à ce geste.
« C’est la première fois que l’on m’invite. » Répondit-il, fuyant le regard de l’élégante jeune femme. Auguste ne savait comment réagir ; il n’avait pas envie de quitter ses appartements, de se mêler à cette foule qui ne l’appréciait pas. Pourtant, l’invitation de la fille des propriétaires provoquait en lui une allégresse nouvelle. Louise le remarqua, et fit un pas en avant. Son sourire s’élargit, c’était la première fois qu’elle invitait quelqu’un.
« Si dansez avec les autres vous gêne, nous pouvons danser ici. » Sa voix se fit tendre, et elle comprit à cet instant que les villageois n’avaient pas compris Auguste. À ses mots, le jeune homme tendit la main vers celle de Louise, et elle entra complètement dans la mansarde. Elle fut surprise de ne pas y découvrir que des livres, mais également des écrits, des dessins. La pièce était d’un côté sobre, presque monacal ; tandis que de l’autre côté, le bureau disparaissait presque sous les livres et les feuilles volantes. Personne ne faisait vraiment attention à Auguste, pensa-t-elle, pour ne pas remarquer la quantité de papier et de toile qu’il avait pu accumuler au fil des ans.
« Je n’ai jamais dansé avec quelqu’un. » À nouveau, il dut se faire violence pour répondre, pour ne pas la repousser vers la porte. Depuis son arrivée, elle lui avait toujours été agréable. Il appréciait sa discussion, elle lui avait toujours parlé comme à tous les autres, ce que tous les autres avaient cessé de faire depuis longtemps.
« Je n’ai jamais mené la danse. » S’amusa-t-elle à répondre. Ne quittant pas sa main, elle l’attira à lui, plaçant son autre main sur son épaule tandis qu’elle lui saisissait la taille.
Ensemble, ils dansèrent pour la première fois, libres, chacun à leur manière.
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skip-chiantos · 3 years
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Canards Cosmiques
30 jours pour écrire/Jour27/27.08.2021
Thème : Les Canards.
Oliver et Penny buvaient un café à 5 euros sur la terrasse d’un café au pied de la tour Eiffel. Penny portait une marinière rouge et blanche et un béret noir. Elle était persuadée qu’habillé ainsi, elle se fondrait mieux dans la culture française. Elle l’avait vue sur Pinterest. Oliver se contrefichait bien de la tenue déjà jeune femme ; il ne pensait qu’à la demandée en mariage. Après tout, quoi de plus romantique que d’être dans “la Ville des Amoureux” ? Il avait repéré l’idée sur Instagram. Alors qu’il s’apprêtait à poser un genou à terre. Un serveur, désireux de se faire un gros pourboire sur ces touristes filmait la scène,. Soudain, une ombre obscurcie le ciel. Ils relevèrent la tête et hurlèrent ; la tour Eiffel s’effondrait sur eux, accompagnés dans sa chute par une tornade de plume.
André scrollait sur Grindr. Bien qu’il soit en train d’attendre un match, il n’avait que peu d’espoir dans les compétences de ce dernier. Il avait osé lui donner rendez-vous au pied de Big Ben. Déjà que le stéréotype gay était forcé, il lui avait en plus donné rendez-vous dans un lieu public. Comme si c’était lui le psychopathe. Il était accoudé sur le pont de Westminster, quand il leva les yeux de son téléphone ; une flotte de canard traversait la Tamise. Ils étaient de plus en plus nombreux. En rangs serrés et ordonnés. André n’avait jamais vu pareil phénomène. Toutes les cloches de la ville se mirent à sonner. Quelque chose de grave se passait. La reine était morte ? André regarda la flotte de combat prendre son envol. La masse était compacte. Un bouclier vert ondoyant se forma autour d’elle. Le bouclier piqua soudain brutalement vers Big Ben. André préféra se jeter dans la Tamise.
Ichigo était en train de mener une partie de Fortnite particulièrement intense, rediffusé en direct à sa communauté Twitch. Il ne restait que 5 joueurs dans la partie. Il était si concentré qu’il ne clignait plus des yeux. Il avait désactivé les notifications sonores de sa communauté. Yuri, son colocataire, entra soudain en bombe dans sa chambre ; il bredouillait en agitant une page Reddit sur son téléphone. Les deux jeunes hommes se regardèrent en échangeant des “Uhun” interloqué, puis se dirigèrent vers la fenêtre, obstrué par un épais store ; ils l’ouvrirent pour découvrir qu’un nid contenant des œufs géant s’était posé sur le sommet du mont Fuji. Le nid semblait en métal et clignotait de toute part. Les œufs étaient tachetés de milliers de points lumineux. Les canards commencèrent à cancaner dans la rivière courant au pied de l’immeuble.
James était coincé dans un taxi. La circulation à Washington était particulièrement mauvaise aujourd’hui. Il avait pourtant rendez-vous à la maison blanche pour un entretien d’embauche comme dresseurs canins pour le jeune Major. Il avait était miraculeusement recruté via LinkedIn. Son casier judiciaire vierge avait séduit les services de sécurité. Ces résultats avec des chiens violents, en aidant des anciens détenus de la communauté afro-américaine à se réinsérer, avait séduit le président. Il regarda par la fenêtre de son taxi, entendant des cris. Un livreur était en train de se faire attaquer par un groupe de canard. Il n’avait jamais vu ça. des canards envahissait les rues et attaquer les gens. Le peuple tentait de se réfugier dans les gratte-ciel, mais les canards s’incrustaient partout. Une oie se posa sur le capot du véhicule. Le chauffeur allait klaxonner, mais, Jamais l’en retient. Il avait un mauvais pressentiment.
Alexa et Zina buvaient un verre sur un roof top à New-York. C’était l’évènement de leur carrière d’influenceuse. Zina et Alexa s’occupaient en cherchant les nouvelles tendances. Un Tag attira soudain leur attention ; le trend Apocouaklypse était trending sur Twitter. Bizarre. Zina fouilla sur Instagram ; dans les réels, des gens dans le monde entier courraient dans les rues, ils fuyaient quelque chose. On aurait dit des cancanements ? Alors qu’elles se demandaient comment surfer sur la tendance, un puissant rayon vert les aveugla tous. Sans avoir à regarder leurs téléphones, comme tous les autres influenceurs présents à cette soirée, Alexa et Zina lancèrent un live; Alors qu’lles retrouvaient difficilement la vue, la statue de la liberté, clairement visible en fond, n’affichait plus un visage féminin sérieux. Mais un long bec plat.
Mohamed s’apprêtait à filmer une vidéo pour son profil TikTok. Il avait loué une jeep au moteur surpuissant pour venir drifter au pied des pyramides. Cela lui avait couté une véritable fortune de faire privatiser un trajet pour cette vidéo, mais sa communauté en valais la peine. Il lança le live et braqua brutalement avant de freiner. L’image devint floue. Il hurlait en arabe et en anglais en courant. Il leva la caméra autour de lui, des canards volaient, semblant apparaitre depuis un vaisseau mère en forme d’œuf ; la tête du sphinx avait, elle aussi, été remplacé ; par celle d’un canard.
Les pandémies n’auraient pas raison de l’humanité, les scientifiques n’avaient rien vue venir. Dans les bunkers secrets du gouvernement mondial, les dirigeants paniquaient ; la Terre était attaquée par une flotte de canard de combat. Alors qu’ils se croyaient en sécurité, scrutant les écrans des salles de contrôle, la tête d’un canard de barbarie apparue en grand. Il cancana deux fois, l’image tressauta, puis redevient clair ;
-”Rendez-vous. Nous vous avons envahis il y à longtemps. Vous nous croyez faibles, mais nous étions partout, préparant le terrain pour notre race. Vous avez pris l’habitude de nous nourrir. Vous nous avez enseigné l’art du gavage. Cette planète est notre à présent. Vous serez le foie gras que nous dégusterons à la Célébration de cette Nouvelle Ère.”
Alors que les dirigeant se regardait, estomaqué, un canard géant apparu dans la pièce. C’était un Canard Mandarin. Il portait des Ray-Ban et une mitrailleuse en bandoulière. Il ouvrit le feu, sa mitrailleuse découpant les corps :
-”Couak, Couak, Motherfucker.”
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furiefrancaise · 3 years
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Un camarade ayant passé 7 années dans les Forces spéciales a accepté de répondre à des questions (sans langue de bois), nous l’en remercions!
-Salut,  présente-toi...
Puisqu’on ne se connaît pas je me présente, je suis un Monsieur.  Plus sérieusement, je suis un jeune entrepreneur (salut à toi), je  dirige deux sociétés dans l’industrie textile, également gérant d’un  Domaine oléicole et d’événementiel en Provence et accessoirement j’ai  passé sept ans dans la marine nationale au sein des forces spéciales. Je continue à appliquer, transmettre et entretenir ce savoir-faire pour  des missions privées, certaines rémunérées d’autres pour les idées. La  dernière en date : le Haut-Karabakh.
- Peux-tu nous parler de ton passé de militant politique ? Quelles  furent les raisons de ton engagement ?
J’ai le GUD dans la peau comme l’illustre un tatouage que je porterai  jusqu’au Valhalla si je ne perds pas ma jambe illuminée par ces trois  lettres en caractère gothique d’ici là... Blague à part, mon engagement de jeunesse dans la mouvance nationaliste  révolutionnaire est la continuation logique de celui de mon père en ses  jeunes années, car je l’ai toujours considéré comme un modèle d’homme et  par conséquent un exemple à suivre.  Et puis quand on voit ce qu’il y a en face, ce qui m’a pousser à  défendre le bon côté c’est avant tout la « Cuestión de estética ».
-À quel âge décides-tu de rejoindre l'armée française ? Pourquoi ?
Je me suis engagé dans l’armée à 16 ans, en intégrant l’école des  mousses après une pré-adolescence un peu turbulente et très itinérante  où je me suis fait renvoyer d’à peu près tous les collèges et autres  pensions dans lesquelles j’atterrissais, à chaque fois pour assez peu de  temps...  Après une fugue un peu plus longue et turbulente que les autres où j’ai  fait mon petit remake pré-pubère d’orange mécanique sur le pavé parisien  avec ma bande de droogies à croix celtique, je me suis fait rattraper  par la maréchaussée, une batte ensanglantée dans la main avec comme  perspective d’avenir immédiate la prison pour mineur. Je commençais à devenir vraiment ingérable alors en sortant de garde à  vue, mon père en a eu ras le bol de me voir me complaire dans mon rôle  de cancre bagarreur professionnel : il a décidé que mes gitaneries  étaient finies et en conséquence, a organisé un dîner avec un de ses  amis qui a joué le rôle d’un proto Pascal le grand frère en plus street  cred’, cet éducateur musclé à la mandale aussi facile que la queue de  détente, est un homme qui est aujourd’hui mon parrain de cœur et de béret vert, également mon associé ; Marco. Un ancien commando marine,  légende vivante de Lorient aujourd’hui devenu condottiere des temps  modernes.  « La prison ou l’armée, tu choisis. » C’est comme ça qu’il m’a frontalement posé le défi.  L’École de la rue à Paname où l’école du crime à Lorient  J’ai choisi la deuxième option.  Pour la semaine.  Et la première, pour les perm’s.  Au final je suis allez au bout des deux ; du Commando de Montfort  jusqu’à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.
- Intégrer les Forces Spéciales, c'était ton objectif premier ? Ou bien  est-ce plus une opportunité que tu as saisi par la suite ?
Je suis un absolutiste. Dieu vomi les tièdes. Je n’ai jamais envisagé rien d’autre que de servir au sein d’une unité  des forces spéciales. Déjà parce que Marco m’avait posé le défi, je me devais donc de le  relever après une parole d’homme donnée et ensuite parce que je n’ai jamais envisagé l’échec ; et en cas d’échec à Lorient, j’aurais de toute façon tenté d’intégrer une autre unité des forces spéciales ou des services spéciaux et ce jusqu’à ce que je réussisse ou que je sois définitivement réformé, médicalement parlant.
-Un souvenir marquant lors du mythique stage co ?
Oui, un mot de la devise de la république qui prend tout son sens là bas : égalité. Au département Commandos, pas de passes droits.  D’ailleurs, j’ai une petite anecdote à ce propos, les deux fils d’un célèbre instructeur, Marius, faisaient partie de mon stage commando, eh bien en dépit de leur ascendance ils ont échoué.  Là-bas l’égalité n’est pas un vain mot. Au fond de la cuve à 4°, peu importe d’où vous venez, qui sont vos parents, qui vous êtes, ce qui compte c’est ce que vous faites, vous réussissez ou vous échouez. Au stage commando de Lorient c’est peut-être l’un des seuls endroits de France où le mot égalité n’est pas qu’un paravent de belles idées creuses servant à décorer les frontispices des édifices publics.
- As-tu été fréquemment déployé sur des théâtres d'opérations extérieures ? Peux-tu nous dire dans quels pays ?
Je suis tenu au confidentiel défense jusqu’en 2022, d’où mon anonymat.  Je peux simplement vous dire que je suis parti en mission plusieurs fois en Afrique et au Moyen-Orient, principalement.
- Peux-tu nous raconter comment tu as vécu lors de tes missions, sur le plan physique, mental, psychologique ?
D’un point de vue physique, j’ai assez mal vécu la digestion de la gastronomie locale pour le moins baroque, et l’absence complète du beau sexe européen est toujours pesante pour le guerrier qui aspire naturellement à tirer un coup après en avoir tiré plusieurs...
- La mort est un risque pour un soldat, encore plus pour un FS. As-tu réussi à te faire à cette idée ? Comment ?
Il y a une phrase tirée du film l’Armée des ombres du grand Melville, adaptation du roman de Kessel qui pourrait à peu près résumer ma pensée à ce propos:  « C'est impossible de ne pas avoir peur quand on va mourir. C'est parce que je suis trop borné, trop animal pour y croire. Et si je n'y crois pas jusqu'au dernier instant, jusqu'à la plus fine limite, je ne mourrais jamais. Quelle découverte ! Et comme elle plaîrait au patron ! » La mort, à donner ou à recevoir fait parti du métier, c’est le jeu.  Quand on signe on le sait ou alors on s’abstient.  Mais il y a une différence entre savoir et comprendre.  Et comme le disait Eschylle, c’est une loi, souffrir pour comprendre.  Dans l’abstrait, dans la fougue et l’inconscience de la jeunesse ardente post adolescente, la mort n’existe pas tant qu’on n’a pas dansé avec elle en collé-serré.  Elle peut-être très légère pesant seulement quelques grammes d’acier me frôlant la tête à 720 mètres secondes sortant de la bouche d’une kalash, ou plus lourde comme les cercueils drapés de tricolore dans lesquels reposent les copains qu’on veille pendant toute une nuit sans sommeil, sans paroles, ça c’est une réalité concrète, une piqure de rappel qui nous fait comprendre qu’elle est là.  On le sait. On n’en parle pas.  Pour faire ce qu’on fait, on est bien obligé de ne pas trop y penser autrement ce serait totalement paralysant.  Dans l’action, seule la rage de vivre donc de vaincre compte.  En puis de toute façon : « Viva la Muerte! »
- Quel regard portes-tu sur ces 7 années d'engagement ?
J’ai connu le meilleur comme le pire. Je n’ai aucun remords, aucun regrets, il n’y a que là-bas qu’on peut vivre de telles aventures dans notre petit monde moderne aseptisé, alors si c’était à refaire, je le referai, sans aucune hésitation.  J’ai rencontré des hommes exceptionnels, des frères d’armes mais aussi des types d’une médiocrité humaine insondable. J’ai connu les grandeurs mais aussi les servitudes de la vie militaire.  Une chose est sûre, être dans l’institution c’est forcément limitant, il y’a toujours un plus gradé au dessus de vous, c’est le concept même de l’armée. Maintenant, j’ai enfin retrouvé ma liberté.
- Que fait un FS quand il retourne à la vie civile ?
Il va aux putes où il va voir sa femme. Parfois, les putes des uns sont les femmes des autres. C’est pas pour rien qu’il y a toujours un ascenseur et une cage d’escalier.  La guerre à toujours fait plus de cocus que de morts !
- Un mot pour ceux qui comme toi seraient tentés par cette aventure ?
Bonne chance.
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fallenrazziel · 4 years
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Les Chroniques de Livaï #473 ~ IL FAUT TOUJOURS SUBIR POUR CHOISIR (avril 846) Jurian Kaufman, colleur d'affiches
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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Il me reste le quartier est de Trost à faire et je pourrais me rentrer. J'attrape mon seau et serre bien mes affiches sous mon bras avant de me saisir de mon échelle. Elle se cale confortablement sur mon épaule, et je me mets à descendre la rue de mon pas habituel de mec jamais pressé.
Ca fait un bout de temps que je fais ce boulot. Vingt-cinq ans déjà. J'ai assisté à tout. J'ai tout proclamé. Y a pas une seule nouvelle bonne à être sue de tout le monde que j'ai pas placardée par toute la ville. Ca nous donne du pouvoir, à nous autres ; on est au courant de tous les coups fourrés des puissants avant le bon peuple. Il faut les voir, se masser devant mes proclamations comme des poules affamées à l'heure du grain. Faut dire qu'il y a pas tellement de distractions en ville ; les gens s'amusent plus à la campagne, il y a toujours quelque chose à faire. Mais quand ma bonne vieille échelle se met à claquer sur le sol et que tout le monde me voit sortir ma brosse à colle, les voilà tous qui se réveillent. Des nouvelles du grand monde ! doivent-ils se dire. A quelle sauce allons-nous êtres mangés ? ils se demandent.
Hé, moi je pose juste les affiches. Je suis pas dans leurs petits papiers. On me paye correctement pour ce boulot que je connais par coeur et j'imagine pas en faire un autre avant ma mort. Ce qu'il y a dans la tête des grands, moi, c'est pas mon problème.
J'arrive à mon prochain arrêt. Je connais le parcours comme ma poche, il me suffit d'avancer sans y penser, la clope au bec, sans oublier de saluer madame la boulangère sur le chemin. Elle est sur le pas de sa porte et je lui fais signe de la main. Elle me répond pudiquement par un signe de tête discret. Elle porte encore le noir ; son mari est mort il y a un mois. Bah, une bonne grosse femme comme elle retrouvera bien quelqu'un, elle est pas encore si vieille. Je me proposerais bien, moi, hé ! Enfin, si ça lui dit.
Nous y voilà. Un mur familier. Je connais le moindre trou, chaque craquelure de ces vieilles pierres. Je passe ma main dessus, comme pour lui dire bonjour. Salut, collègue. J'ai de quoi faire pour toi. Je pose mon seau et déplie mon échelle. Comme d'habitude, le son fait accourir des badauds, occupés l'instant d'avant à des futilités. Ha, je peux pas me considérer comme responsable si leur journée est gâchée. Moi, je pose juste les affiches, ce qu'il y a dessus, c'est pas mes oignons.
Je sens leurs yeux ronds plantés dans mon dos tandis que je débarrasse la surface des résidus de la dernière annonce ; puis je monte les échelons avec une affiche à la main, que j'ai enduite de colle sur la partie supérieure. Une fois bien positionné, je situe une ligne droite - si l'affiche est de travers, on peut gagner moins, mais heureusement, ça m'arrive plus depuis longtemps - et je plaque le papier sur le mur en appuyant bien fort dessus. Je passe ma main de droite à gauche, essayant d'effacer le plus de plis possibles, puis je redescends.
La foule a augmenté. C'est vrai qu'ils ont les yeux ronds ! Certains se posent déjà sur moi avec un air interrogateur, mais je fais semblant de rien. Je me mets à siffloter pour couvrir les bruits de murmures et me penche pour saisir ma brosse pleine de colle. Avec patience et un doigté de plusieurs années, je passe la brosse sur l'affiche de droite à gauche, de gauche à droite, juste ce qu'il faut pour que la colle la fasse tenir sans l'altérer. C'est tout un art, un coup de poignet.
Le texte est bien visible et l'affiche ne tombera pas. Je recule un peu pour admirer le travail - il faut prendre le temps de le faire, même si c'est la routine -, puis je replie mon échelle afin de laisser les braves gens lire ce que je leur ai affiché. A ma station précédente, il y avait pas grand monde, mais ici, c'est autre chose. Il y a un peu de tout, mais je remarque surtout des indigents. Ils traînent partout, à peine habillés, demandant la charité... Ils sont à l'affût de la moindre proclamation officielle qui pourrait améliorer leur sort, ces pauvres gens.
Je suis pas sûr que je vais illuminer leur journée, je m'excuse d'avance. Mais je dois bien avouer... que jamais de ma vie je n'ai dû annoncer un truc comme ça. J'arrive presque à me sentir mal... Mais, moi, je pose juste les affiches, pas vrai ?
Des mômes en guenilles se glissent entre les gens pour mieux voir. Pas sûr qu'ils sachent lire, ceux-là. Mais ils peuvent écouter ce que disent les autres, en faisant quelques poches au passage peut-être. Je peux pas me détourner tout de suite. J'ai besoin d'entendre ce qu'ils pensent de tout ça. Un peu comme si j'étais responsable. Il me reste une station à faire avant de finir, je suis pas loin de chez moi, alors j'ai bien le temps de me rouler une autre clope avant de décaniller.
Je m'appuie sur un muret et observe en silence. Ca tarde pas. Les exclamations, les questions posées en rafale, les doigts qui se lèvent vers mon oeuvre encore dégoulinante de colle... Fallait s'y attendre, j'ai eu la même il y a deux heures. Ca pouvait pas passer juste comme ça, sans que personne ne pose de questions ou s'indigne, c'était inévitable. Faut dire que... le ciel va tomber sur la tête de pas mal d'entre eux.
Pas moi, non. Je suis pas obligé d'y aller, je suis pas un réfugié. J'ai un boulot honnête, je paie mes taxes comme un bon citoyen, j'ai pas de trou au fond de ma culotte... Combien parmi ces gens-là... combien vont devoir y aller ?... Oh, allez, Jur, à force de penser à ça, tu vas pas en dormir. Je vais me tailler en vitesse et...
Une dame pauvrement vêtue vient vers moi en tenant son jeune garçon par les épaules. Elle est maigre à faire peur... J'ai pas le coeur de la contourner. Elle me demande avec une petite voix frêle si ce qui est écrit est bien vrai, si cela va vraiment avoir lieu... Si tous les réfugiés vont vraiment devoir... Ohlà, me regardez pas comme ça, j'y suis pour rien ! C'est tout comme c'est écrit, je peux rien dire de plus ! Faut voir ça avec les grands ! Vous croyez que je suis qui, moi ? Je les dépasse sans un seul regard de plus, enfonce mon béret sur ma tête jusque sur mes yeux, et m'éloigne au plus vite.
Qu'est-ce que vous croyez ? J'y suis pour rien. Moi, je pose juste les affiches...
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♦ CHAPITRE 1 ♦
Les paladins observaient Zarkon ce déplacer sur les côtés du commandement centrale comme si il n'était pas dans l'espace sans casque ni oxygène.
Keith, attendait une réaction de Shiro qui ne vint pas alors par dépit le jeune adulte envoya le lion rouge contre le lion noir le libérant du rayon tracteur.
Lance/Hunk/Pidge/Shiro: KEITH !
Caron/Allura : KEITH !
Le lion rouge disparu dans l'ouverture du vaisseau à l'horreur de ces amis qui observèrent le commandement centrale faire un saut dans l'espace suivit par les vaisseaux des commandants.
A bord du vaisseau Keith encore dans son lion observait à travers les divers écrans affichés les galras qui s'amassaient autour de lui, puis Zarkon apparu accompagné de Haggar.
Zarkon : Sort de là, mon garçon !
Keith : Je ne crois pas !
Zarkon : ....
Un épais rideau bleu scintillant aqueux passa sur le lion mais lorsque Keith voulu ce lever il découvrit que ces poignets et ces chevilles étaient liés dans des anneaux de glaces et un épais brouillard polaire planait autour de lui et il s'endormit en expirant tremblant de froid.
…. : Et hop là !
Une femme vêtue d'une robe aux bord en laine et les cheveux noué en un chignon serré sous un béret rejoignit l'Empereur en s'étirant.
Lyra : Honnêtement, Père Impériale, la prochaine fois si vous voulez qu'ils sortent demander la flamme, il accourra !
Zarkon : Il aurait pu sortir mais je préfère qu'il ne voit pas le chemin jusqu'à sa cellule !
Lyra : Vous êtes désespérant.
Elle laissa là la conversation préférant quitter les galras pour retourner au calme plutôt que commencer un combat inutile et fatiguant.
Sendak : Comment ose tu petite....
Zarkon : Laissez la dire, cette petite à du cran !
Sendak : Mais seigneur, elle vous manque de respect...
Zarkon : C'est pourtant elle qui pourrait tous nous détruire, je préfère la garder comme elle es plutôt qu'elle choisisse Voltron !
Lyra: Père Impériale ? Soyons sérieux deux tics, je préfère encore avaler de la vase bouillie que rejoindre ceux qui tuent sans réelle motivation et détruisent la nature sans raison !! Puis à dernière nouvelle, vous nous avez sauver la vie à mes amis et moi-même et non Voltron, alors...pourquoi nous vous tournerions le dos ?
Puis elle s'éclipsa passant divers couloirs et esquivant les soldat ou druides sur son chemin pour rejoindre l'aile Impériale ou elle avait une chambre avec Ariane ou simplement 'Aria' pour les gens qui la connaisse.
Lyra : Salut...
Aria : Encore des prisonniers ?
Lyra : Le paladin rouge.
Ariane mal grès ces 26 ans était une petite femme au teint halé, aux cheveux châtain claire mécher de blond doré et de magnifique yeux bleu presque violet, sous les lumières du vaisseau galra, elle devait son incroyable beauté de sa mère grecque mais aussi de son père allemand.
Aria : J'en ai assez !
Le livre qu'elle lisait à l'entrée de Lyra vola contre le mur dans un geste de pur colère qui ne passa pas inaperçu aux yeux de son amie qui vint la prendre dans ces bras dans l'intention de la réconfortait.
Lyra : Allons Aria le médecin à déconseillé que tu t'énerve afin d'éviter les crises !
Aria : Je sais mais....C'est injuste !
Lyra : Aria, il a quand même risquer sa vie pour nous récupérer avant l'implosion de notre monde !
Aria : Je sais ça aussi, mais ces gens n'ont pas mériter un tel traitement !
Lyra : Allez viens, allons voir les garçons à leur entraînement, changer d'air te fera du bien !
Aria : Mais je suis en chemise de nuit !
Lyra : Pas grave, je te laisserais mon manteau !
Remarquant que son amie était pied nu elle lui enfila une de ces robes puis la prit dans ses bras pour traverser les couloirs jusqu'à l'arène ou Altaïr et Abner s'affronter aux poings....
Lyra : ...De vrai bourrin.
Aria : Ce sont des hommes !
Lyra : EH LES BOURRINS !
Altaïr : Qui y a t il ma biche ?!
Altaïr était brusque, irrespectueux des ordres et...tête brûler, ce qui ne l'empêche pas de très bien s'entendre avec Lyra tout deux trentenaire.
Il portait le bouc et avait des cheveux long d'un roux vif et des yeux noisettes le tout coupé par son teint pâle et ces tâches de rousseurs partant de son nez et finissant à ces coudes tatoués de ronces en feux.
En gros...un vrai russe du côté de sa mère et anglais du côté de sa mère. Né de mères différentes et par voies scientifiques il s'en tirait plutôt bien possédant la capacité de maîtrisé le feu.
Et ensuite....Abner, le gros nounours de service jurant par de la truie salé et du rennes fumé, deux mètres trente, brun aux yeux chocolat il préférait observait les deux excités plutôt qu'entrer dans leur 'conversation interculturelles' plutôt....bruyantes.
Cette homme Norvégien de naissance, percé et tatoués n'avait pourtant que 25 ans habitué à une vie de trappeur il n'était pas habitué à la guerre et préférait son quotidien : pister, chasser, faire un feu et dormir.
Pourtant sa maîtrise de la Terre et son silence n'augurait jamais rien de bons pour ces rivaux et ennemis....cela ne l'empêcher pas de défendre ces amis ou de dormir avec Altaïr ou 'l'idiot aux pied qui pue' comme il l'appelait quand il parlait avec Lyra, quand elle engageait la conversation.
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Dans le monde quelques personnes possédaient des pouvoirs appelés alters . Certains l'utilisaient pour faire le bien comme les héros, d'autre pour faire le mal comme la ligue des Villains . Cependant c'est deux organisations principales n'étaient pas les seules regroupant des individus utilisant leurs pouvoirs . En effet, il y avait aussi l'ADA plus connue sous le nom d'agence des détectives armés, qui regroupait des détectives ayant des pouvoirs leurs permettant de résoudre des affaires que de simples détectives ne pouvaient résoudre . Ils n'étaient toutefois pas catégorisés en tant que héros et de ce fait l'usage de leur alter était strictement limité à leur travail . Opposés à ces derniers on retrouvait la mafia portuaire, une organisation se basant sur la violence et les armes, elle était aussi composée d'individus possédant des alters tous plus dangereux les uns que les autres . Il était malheureusement impossible de les incriminer pour tous ces méfaits car ils possédaient un réseau qui se propageait jusqu'à la politique, leur assurant ainsi le soutien de certains politiciens et donc une protection absolue . Il arrivait souvent que l'ADA s'associait aux héros et inversement, que la Mafia portuaire s'alliait à la ligue des vilains . C'est ce qui se passait en ce moment au lycée U.A, le principal Nezu avait fait appel à l'ADA suite à la nouvelle d'une alliance entre la ligue et la mafia portuaire . L'agence avait envoyé la majorité de ces employés face au danger de la situation espérant empêcher la situation de dégénérer suite à la fusion de deux puissantes organisations . Dans la classe 3-A, le professeur, Mr.Aizawa était actuellement en train de transmettre ces informations aux élèves : 
»Le principal m'a demandé de vous prévenir que nous aurons des visiteurs à partir d'aujourd'hui... »
Le délégué de classe Tenya Ilda se mit à lever la main :
« Monsieur ! Si je peux me permettre, pourrions nous savoir qui sont ces visiteurs ? »
Aizawa soupira avant de continuer :
« Suite aux attaques de vilains continus, et à une nouvelle assez inquiétante le principal a décidé d'appeler une agence spécialisé ... »
Il rentra dans son sac de couchage avant de murmurer :
« Ils ne devraient pas tarder à arriver... »
Quelques secondes passèrent avant que des cris de rage se firent entendre dans les couloirs, approchant de plus en plus la classe 3-A... Ils se rapprochèrent de la porte de cette dernière avant de s'arrêter . Quelques secondes passèrent avant que la porte ne s'ouvrît d'un coup sec . De cette dernière émergea un jeune homme aux cheveux blonds attachés en queue de cheval basse portant des lunettes . S'en suivit un jeune garçon aux cheveux blonds portant un chapeau de paille autour du cou, ainsi qu'une jeune femme possédant des cheveux noires coupé au carré . Quelques secondes plus tard six autres figures émergèrent ... il y avait un jeune homme aux cheveux noirs possédant un béret, un autre garçon aux cheveux oranges qui était en uniforme scolaire . Deux des quatre autres individus était aussi des hommes, l'un d'entre eux possédait des cheveux couleurs rouges briques ainsi que de beaux yeux bleus qui ne semblait pas très expressif . A l'inverse celui qui le suivait arborait un air tranquille, c'était un jeune homme aux cheveux bruns et aux yeux marrons, il possédait un long manteau beige ainsi que de nombreux bandages sur tous son corps . Les deux dernières personnes étaient des adolescents comme la classe qui les accueillait, il y avait une fille aux longs cheveux noirs et aux magnifiques yeux bleues vêtu d'un kimono rouge . L'autre adolescent était un garçon aux cheveux gris avec une mèche de cheveux plus longues d'un côté que d'un autre, il avait des yeux mixant le violet et le jaune et portait une chemise blanche avec un pantalon noir . Le jeune homme qui avait ouvert la porte s'avança et pris la parole :
« Bonjour à tous ! Je m'appelle Kunikida Doppo ! Nous sommes l'agence des détectives armées plus connus sous le nom de l'ADA ! Votre principal nous a appelés pour que nous allions nos forces contre les forces de la ligue des Villains . D'ordinaire nous n'aurions pas pris le temps de nous en occuper et aurions laisser ce travail aux héros... cependant nous avons fais une découverte pour le moins problématique ... la mafia portuaire contre qui nous luttons continuellement semble avoir créée une alliance avec la ligue . Nous avons donc décidés d'allier nos forces à celle des héros pour éviter que la situation empire, c'est pourquoi l'ADA résidera avec vous dans le lycée ! Ceux si étant dit je laisse mes collègues se présenter !»
Le jeune homme en uniforme scolaire commença à s'avancer quand il se fit dépassé par une figure habillé en beige :
« Je m'appelle Dazai Osamu ! »
Le brun du nom de Dazai balaya la classe du regard et son regard s'illumina, il courut en direction d'une personne et se mit à genoux devant elle lui prenant délicatement la main dans la sienne :
« Dites moi... seriez vous intéressé ... pour commettre un double suicide ? »
La personne écarquilla les yeux sous le choc . C'était une jeune fille aux cheveux ( C/C ) et aux magnifiques yeux verts . Prise de cours la jeune fille ne répondit pas pendant un moment, puis délicatement elle retira sa main de la sienne, s'abaissa à son niveau et l'enlaça . Le jeune homme, même si elle ne pouvait pas le voir écarquilla légèrement les yeux sous la surprise . Elle le serra un peu plus fort avant de s'éloigner et de le regarder dans les yeux :
« Je ne sais pas ce que vous avez vécu pour vouloir en arriver là, mais sachez que le suicide n'est pas la solution ... Si vous avez besoin d'en parler à quelqu'un n'hésitez pas à venir me voir Dazai ! Mais ne vous tuez pas je vous en pris... personne ne mérite de mourir ... »
Un moment de silence s'installa dans la classe . Quelques secondes passèrent avant que la voix d'un adolescent aux cheveux rouges ne retentit :
« Ça c'est du (T/P) ! L'ange de la classe 3-A ! »
À l'entente du surnom elle se retourna vers le garçon :
« Kirishima !! Arrêtes de m'appeler comme ça ! »
« C'est ce que tout le monde pense pourtant ! »
« C'est faux ! »
A ces paroles de nombreuses voix protestèrent :
« C'est totalement vrai ! »
« Tu es notre ange ! »
Plus les compliments volaient plus la jeune fille rougissait sous le regard amusés de ses camarades et du dénommé Dazai qui saurait gardé un oeil sur la jeune fille maintenant qu'elle avait attiser sa curiosité . Il lui prit ses mains et la regarda avec de grand yeux scintillants :
« Vous êtes mon ange !! »
« Oh non pas vous non plus ! »
Clairement impatient le dénommé Kunikida s'approcha de Dazai et le frappa dans la nuque le rendant inconscient et le traînant vers le bureau . Il se retourna vers la jeune fille :
« Veuillez l'excuser, il ne sait pas se contrôler »
La dénommée (T/P) secoua la tête :
« Il n'y a pas de problème ! Mais ... vous ne pensez pas que vous y êtes allé un peu fort ... il n'y avait pas besoin de l'assommer ... vous auriez pu juste lui demander de revenir ...»
Le blond aux lunettes secoua la tête :
" Cet idiot ne m'aurait pas écouté si je lui avait demandé"
" Oh .... "
Le jeune homme qui fut interrompu tout à l'heure s'avança :
" Je m'appelle Jun'ichirô Tanizaki ... je suis étudiant moi aussi ! J'espère pouvoir m'entendre avec chacun d'entre vous !"
Il recula et le garçon au chapeau de paille prit sa place :
" Moi c'est Kenji Miyazawa !"
Il fut ensuite remplacer par la femme aux cheveux noires coupée au carré et l'homme aux cheveux couleurs briques :
" Je m'appelle Akiko Yosano, je suis le docteur de l'agence ! N'hésitez pas à venir me voir si vous êtes blessés !"
A ces mots une vague de peur s'échappa de toute l'agence ce qui ne rassurait absolument pas les étudiants du lycée, l'homme prit la parole à son tour :
" Oda Sakunosuke ..."
Et pour finir les deux autres adolescents s'avancèrent à leurs tour :
" Je m'appelle Kyoka Izumi ..."
" Je m'appelle Atsuchi Nakajima, ravi de vous rencontrer ..."
Kunikida repris sa place près du bureau et s'apprêta à reparler quand la main du délégué de classe se leva :
" Excusez-moi de vous interrompre ... mais il semblerait que l'un de vos membres ne se soit pas présenté ..."
Le blond se retourna et aperçut le jeune homme au béret affalé sur la chaise du professeur les yeux fermés :
" Oh lui ... Il s'appelle Ranpo Edogawa, c'est celui qui s'occupe de résoudre les affaires les plus coriaces ..."
Le dénommé Ranpo entrouvrit un oeil :
" Tu veux dire le meilleur détective du monde n'est ce pas ?"
Kunikida soupira avant de se retourner vers les élèves :
" Le patron de nôtre agence n'a malheureusement pas pus faire le déplacement jusqu'ici aujourd'hui, en revanche il devrait nous rejoindre d'ici quelques jours ..."
Ce dernier se recula et laissa place au professeur de la classe :
" Les détectives de l'agence vont être logés dans des dortoirs dans le même bâtiment que vous, c'est pourquoi je vous demanderais de leurs faire visiter les lieux après les cours ..."
L'ensemble des élèves hocha la tête face à ces paroles, Aizawa se retourna vers les membres de l'ADA :
" Le proviseur vous attend dans son bureau ... mes élèves vous accueilleront cette après midi après les cours et vous feront un tour des lieux ..."
Les détectives quittèrent la pièce et le professeur de la classe 3-A repris les cours comme si de rien n'était ... La journée passa rapidement et les élèves retrouvèrent les détectives devant le bâtiment ou se trouvait leurs dortoirs ... Ils les saluèrent et les invitèrent à rentrer, ce qu'ils firent, les élèves s'empressèrent de leur montrer les alentours dans la joie et la bonne humeur, puis, une fois cela fait, ils se posèrent tous dans la salle commune pour apprendre à mieux se connaitre . Ilda fut le premier à prendre la parole :
" Bien ! Maintenant que vous connaissez les lieux que diriez vous d'apprendre à se connaitre ? Nous serons amenés dans un futur proche à coopérer et il est nécessaire de faire connaissance si nous voulons bien nous entendre et performer notre mission dans les meilleurs conditions !"
Le brun du nom de Dazai se mit à pouffer de rire et put, entre deux respirations expliquer la raison de son amusement :
" Pfff Kunikida, on dirait toi !!!!"
Le blond se retourna vers lui et lui décocha un coup dans la nuque :
" La ferme stupide machine à gaspiller les bandages !!!"
La classe de U.A les regardait se chamailler avec des yeux amusés, (T/P) qui était à côté du dénommée Atsuchi se pencha vers lui :
" Dis-moi Atsuchi ... ils sont toujours comme ça ?"
Il hocha la tête et émit un rire gêné :
" Oui ... je suis vraiment navré que vous deviez supporter ça ..."
" Oh t'inquiète pas ... Ça met de l'ambiance ... et puis nous on a Bakugo !"
Le blond aux yeux rouges lui lança un regard noir :
" Ça veut dire quoi ça ?!"
" Que tu mets de l'ambiance dans la classe avec tous tes excès de rage !"
Le reste de la classe se mit à rire tandis que le reste des détectives les regardait les yeux écarquillés, un blond du nom de Denki Kaminari prit la parole :
" Elle a raison Bakugo ! Te voir t'énerver c'est vraiment drôle parfois !"
" La ferme Pikachu !"
Cela engendra une autre vague de rire parmi les élèves, après quelques secondes (T/P) prit la parole :
" Bien ! Revenons en à nos moutons ! Je suis super curieuse ... donc j'aimerais bien si vous le voulez ... que vous nous disiez qu'elles sont vos pouvoirs ?"
Dazai s'avança près d'elle et lui pris sa main :
" J'accepte de vous le dire ... à une condition ... voulez vous bien utilisé vos douces mains afin d'écourter mes jours ?"
La jeune fille secoua la tête :
" Je vous ai déjà dis de ne pas dire ce genre de chose Dazai ... donc excusez moi mais je refuse ..."
" Dommage ... une jeune femme aussi gentille et aussi belle que vous ... enfin bon je ne vais pas vous forcez ... mais si jamais l'envie de vous suicidez vous prends n'hésitez pas à m'appeler ! D'ailleurs je veux quand même bien vous dire mon pouvoir si vous acceptez de me tutoyer et de me révéler le vôtre !"
" Oh ... ça je peux le faire !"
" Super ! Je me présente ! Dazai Osamu, super pouvoir : La déchéance d'un homme ! Je peux annuler les pouvoirs de tous ce que je touche ! Par exemple ! Si je venais à toucher la fille invisible là bas ... elle perdrait son pouvoir et redeviendrait invisible !"
L'ensemble de la classe fut impressionné :
" Ouah ... on pourrait savoir à quoi ressemble Hakagure ...?"
" Trop fort !"
La jeune fille le regardait les yeux brillants :
" Vous devez être très fort alors non ?"
" Comment ça ?"
" Bah si vôtre pouvoir doit rentrer en contact avec quelque chose pour fonctionner, il faut que vous soyez au minimum très agile et très fort en combat pour vous rapprocher de la cible ... ou alors vous êtes super intelligent ...! Vous utilisez des stratagèmes pour vous rapprocher de vos ennemis ... Ou peut être même les deux ! Je veux dire ... pour faire partie de cette agence il faut avoir un minimum de talent donc je suppose qu'il y a une raison pour que vous y soyez admis ..."
Le brun, bien qu'il arborait un visage calme, était en réalité très impressionner par l'esprit de déduction de la jeune fille, elle semblait très naïve, mais Dazai sut à ces mots qu'elle était beaucoup plus intelligente qu'elle ne le laissait paraître . Il allait devoir rester sur ses gardes si il ne voulait pas qu'elle en apprenne d'avantage sur lui ...
" Peut être que oui, peut être que non ..."
Elle lui lança un sourire :
" C'est à mon tour de présenter mon pouvoir alors ... Je me présente ! Je m'appelle (T/P) (T/N) mon pouvoir s'appelle Malice ! Basiquement j'ai quasi les même pouvoirs que le dieu nordique de la malice et du mensonge, c'est à dire que je peux savoir si quelqu'un ment immédiatement, je peux aussi créer de nombreuses illusions et parfois utiliser de la télékinésie mais j'ai du mal à le contrôler ... je peux résister à de très basses températures ... Et si la situation l'impose et quelqu'un est là pour me contrôler je peux comme laisser l'esprit du dieu me posséder et devenir bien plus puissante, malheureusement je perds toute notion de bien et de mal, je pourrais attaquer mes alliés s'en m'en rendre compte et si personne ne m'endort ou ne coupe mon pouvoirs je continuerais de l'utiliser jusqu'à ce que je meurs ..."
A la fin de son discours les membres de l'agence partagèrent un regard que la jeune fille remarqua :
" Qu'est ce qu'il y a ?"
Kunikida s'empressa de lui répondre :
" Rien ... c'est juste que un membre de la mafia portuaire a lui aussi la particularité de pouvoir se laisser posséder par un dieu, ça nous a juste surpris de voir que quelqu'un d'autre en était capable ..."
" Oh je vois ..."
Dazai lui lança un sourire en coin :
" Le dieu de la malice et du mensonge hein ...? Bizarre pour quelqu'un qui se fait appeler l'ange de la classe ..."
" J'ai jamais demandé à me faire appeler comme ça !"
" Donc tu n'aimes pas ?"
" C'est gênant ..."
" Dans ce cas là je t'appellerais Loki alors ... C'est bien le nom du dieu auquel tu fais référence ?"
" Oui c'est lui ... D'ailleurs Loki est mon nom d'héroïne ..."
" Intéressant ... même si Loki est un vilain ?"
" Oui ... je pars du principe que chacun mérite une seconde chance ... dans ce cas là j'espère donner une seconde chance à la signification de ce prénom en le portant en tant qu'héroïne !"
Le brun ne lui répondit pas et un silence s'installa donnant l'occasion au reste des détectives de se présenter :
" Comme je vous les dis tout à l'heure je m'appelle Kunikida Doppo mon pouvoir s'appelle Poète solitaire et me permet de créer tout objet écrit dans mon carnet tant que ce dernier n'est pas plus grand que le carnet !"
La docteur de l'agence prit la parole :
" Mon pouvoir s'appelle Personne ne mourra et me permet de guérir n'importe qui et moi même tant que la personne est à moitié morte !"
A ces mots une vague de frayeur parcouru les élèves, (T/P) se rapprocha d'Atsuchi :
" C'est pour ça que vous étiez terrorisés tout à l'heure ?"
Il hocha la tête :
" Vu vôtre réaction elle a dut vous blesser pour vous rendre à moitié mort un certains nombres de fois non ?"
" Oui ... On essaie de ne pas se blesser, elle est vraiment terrifiante !"
Junichiro se présenta à son tour :
" Mon pouvoir c'est Bruine de neige, il me permet de projeter des illusions dans une certaine zone ..."
" Oh un copain illusionniste ! Faudrait qu'on s'entraine ensemble ! On pourrait se donner des astuces !"
" Il y a pas de problème !"
Kenji s'avança :
" Moi le mien il s'appelle Ne pas céder face à la pluie, il me confère une force surhumaine quand j'ai faim !"
Kyoka prit la parole à son tour :
" Démon Shirayuki ... il me permet de matérialiser un spectre armé d'un sabre par le biais d'ordres donnés par mon téléphone portable ..."
Atsuchi s'empressa de faire de même :
" Le mien s'appelle La bête au clair de lune, pour faire simple je peux me changer en tigre ..."
Ranpo laissa un sourire en coin se dessiner sur son visage :
" Mon pouvoir à moi c'est Super déduction ! Il me permet de démêler le vrai du faux et de résoudre avec facilité n'importe qu'elle enquête !"
Enfin ce fut le tour du dénommé Oda Sakunosuke :
" Mon pouvoir s'appelle Naturel et Franc et me permet de voir de 5 à 6 secondes dans le futur ..."
(T/P) laissa un sourire triste apparaitre sur son visage :
" Comme Sir Nighteye ... enfin moins loin dans le futur mais c'est le même principe !"
" Sir Nighteye ?"
" Oui c'était un grand héro ..."
Un silence pesant s'installa dans la salle, il dura plusieurs minutes avant que (T/P) ne se lève :
" Bien c'est pas tout mais j'ai une maison à rejoindre moi !"
Atsuchi se tourna vers elle :
" Tu ne dors pas là ? Je croyais que vous dormiez dans des dortoirs ?"
" Le reste de la classe oui ... moi, j'ai du monde qui m'attend à la maison et qui dépend de moi !"
" Tes parents ne peuvent pas s'en occuper ?"
" Ils ne sont plus de ce monde ..."
Sa réponse fit pâlir le jeune garçon :
" Excuses-moi ! Je ne voulais pas ..."
" Tu as pas à t'excusez c'est du passé ! J'ai fais la paix avec leurs morts il y a bien longtemps ... ils sont morts en héros et je ne pourrais pas être plus fière que je ne le suis ! Je veux dire, je suis la fille de personnes qui ont sauvés des milliers de vie, c'est un honneur ! C'est pourquoi je compte bien les honorer en devenant un héro à mon tour !"
Le garçon paraissant toujours mal à l'aise, la jeune fille lui ébouriffa les cheveux :
" Allez fais pas cette tête ! Je te dis que je ne t'en veux pas !"
Atsuchi laissa un petit sourire se dessiner sur son visage :
" Voilà c'est bien mieux comme ça ! Bon ... sur ceux je vous laisse tous le monde à demain !"
" A demain (T/P) !"
La jeune fille sortit du bâtiment suivit du regard par l'ensemble des détectives, Kirishima qui les regardait leur lança un grand sourire :
" Elle est incroyable n'est ce pas ?! Moi je vous le dis, c'est la plus héroïque d'entre nous !"
Kunikida leva un sourcil :
" Comment tu peux le savoir ?"
" Eh bien ... c'est la plus doué en combat d'entre nous, elle est d'une gentillesse incomparable, enfin ... que des qualités requises pour être un héros ... En plus elle s'occupe déjà de pas mal d'enfants chez elle tout en restant au top au lycée, franchement elle m'impressionne on dirait un vrai mec ! Enfin ... une vrai femme !"
Dazai pencha la tête sur le côté :
" S'occuper de pas mal d'enfants ? Elle a une famille nombreuses ?"
" Non, elle est fille unique !"
" Dans ce cas pourquoi s'occuperait-elle d'enfants ? Elle fait du baby-sitting ?"
" Pas du tout ! Elle recueille des orphelins ! Elle a recueilli Eri chez elle ! C'est une petite fille ayant été utilisé à des fins horribles par un groupe de Yakusa appelé Shie Hissaikai !"
Le regard de Dazai et de Oda s'obscurcirent face à ces mots, étant tous deux d'ancien mafieux, ils avaient déjà eux affaires à cette organisation et les pertes avait été nombreuses dans les deux camps ... Oda qui était rester assez silencieux prit la parole :
" De combien d'orphelins s'occupe-t-elle ?"
Kirishima posa un doigt sous son menton en contemplation :
" Six en tout il me semble ... elle en a récupéré cinq il y a quelques années et Eri vit chez elle depuis deux ans maintenant, on a jamais vu les cinq autres ... Elle est super protectrice envers eux ..."
Dazai pressa le sujet :
" Tu sais pourquoi ?"
" Je ne suis pas sûr ... elle a dit que si elle l'était autant c'était pour éviter que l'histoire se répète..."
" Quelle histoire ?"
" Je ne sais pas elle ne nous l'a jamais dis ..."
Les deux hommes froncèrent les sourcils face à cette information se demandant qu'est ce qui aurait put la rendre aussi protectrice ... En tous cas une chose était sure ... (T/P) (T/N) était un mystère qu'ils comptaient bien élucider ...
Ailleurs
Pendant ce temps la jeune fille marcha en direction d'une maison d'assez grande taille mais à l'apparence modeste, arrivé devant cette dernière, elle sortit ses clés et ouvrit la porte prenant soin de bien la refermer derrière elle . Elle s'empressa alors de faire connaitre sa présence :
" Les enfants je suis à la maison !"
Les bruits de pas d'une personne se fit entendre avant qu'une voix féminine ne résonne :
" Grande soeur (T/P) !"
" Eri !!!"
Les deux filles s'enlacèrent un moment avant de se relâcher, la plus grande des deux s'agenouilla à la hauteur de la première :
" Alors ? Ça a été sans moi aujourd'hui ? Ils ont été sages ?"
" Oui ! On s'est super bien amusés !"
" Tant mieux alors !"
(T/P) lui ébouriffa les cheveux avant de se relever :
" Alors où sont les petits monstres ?"
La jeune fille partit en direction d'une des chambres de la maison et ouvrit la porte de cette dernière, il faisait sombre, néanmoins la jeune femme entra dans cette dernière la lumière toujours éteinte :
" Les enfants vous êtes où ?"
Elle balaya la pièce du regard :
" Les enfa....!"
A peine avait elle ouvert la bouche que quelque chose la percuta et la fit tomber au sol, elle tenta de se relever avant de sentir le poids de différents personnes sur son corps, une voix enfantine se fit alors entendre :
" Ha ha ha nous t'avons eu héro !"
" Nooonnnn les vilains m'ont eu que dois-je faire ?"
Les cris de plusieurs voix se fit entendre
" Abandonnes !"
" Jamais !!!"
La jeune fille se releva d'un coup et attrapa les cinq figures qui la recouvrait les entrainant dans une étreinte remplie d'amour :
" Vous m'avez manqué mes petits monstres !"
" On est pas des petits monstres ! Et tu nous as vu ce matin !"
(T/P) ne fit que rigoler :
" Grande soeur (T/P) ! Arrêtes de rigoler !"
" D'accord, d'accord !"
Elle les reposa et leur lança un grand sourire :
" Bon c'est pas tout mais je dois faire à manger !"
La jeune fille partit en direction de la cuisine et se mit à préparer à manger, elle avait opté pour du curry ... Après quelques temps de préparations accompagné d'Eri la jeune fille appela les enfants :
" Les enfants c'est chaud venez manger !"
Les cinq orphelins descendirent et se mirent à table, ensemble la petite famille mangea dans la joie et la bonne humeur . Une fois cela finit ils s'empressèrent de débarrasser la table et (T/P) partit coucher les enfants, elle commença par Eri qui possédait sa propre chambre :
" Bonne nuit Eri ..."
" Bonne nuit grande soeur ..."
(T/P) déposa un baiser sur son front et partit en direction de la chambre des cinq enfants qui avaient souhaité dormir dans une chambre commune à eux cinq, elle les borda, les embrassa chacun sur leur front avant de partir de la chambre fermant la lumière au passage mais pas avant de murmurer :
" Bonne nuit, Kousuke, Katsumi, Yuu, Shinji, Sakura ... »
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otomilky · 5 years
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Otome kei ?
[Portant du Otome Kei au quotidien, je vous ai rédigé cet article afin de vous présenter mon style vestimentaire. Bonne lecture !]
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Otome Kei ? Qu'est-ce que c'est ? 
Le style vestimentaire « Otome » ou « Otome Kei » est né il y a environ 30 ans. Il provient du Japon (J-style) et plus particulièrement de Harajuku, là où il est très porté. En Japonais (女),ce terme signifie « Jeune fille » ou « Jeune fille modèle ». En effet, ces vêtements consistent à donner une apparence féminine et mignonne chez les personnes qui les portent. Ainsi, on retrouve ces jeunes filles en robes à dentelles, parfois en jupe avec une blouse et un cardigan,avec des nœuds dans les cheveux. Le tout dans une tenue à la fois sage et élégante. La tenue, même si elle est parfois courte, n'a pas pour but d'être sexy et demande une certaine pudeur,contrairement au Gyaru.
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Lolita me dites-vous ? 
Même si cette mode peut s'approcher du style « Lolita » ou « Casual Lolita » et même si l'idée de rendu est similaire, l'Otome Kei ne peut pas être réellement considéré comme tel. En effet, l'Otome Kei se veut moins complexe ou codifié. Plus libre en soi. De plus, il n'existe pas réellement de communauté Otome contrairement aux nombreux groupes de discussion entre Lolitas. Cependant, certaines personnes voient l'Otome Kei comme une alternative décontractée au lolita,plus simple à porter durant les cours ou au travail. On peut dire que l'Otome Kei est, en quelque sorte, une version plus « mature »du Lolita, un peu comme une grande sœur. Ce style, parfois formel ou décontracté, peut être dur à décrire. C'est pourquoi j'ai rédigé une petite liste d'éléments pour différencier Otome et Lolita. 
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Otome Kei VS Lolita ! 
-L'Otome Kei ne nécessite pas de jupon ou de bloomer, toutes sortes de silhouettes sont acceptées, cependant, certaines tenues Lolita peuvent convenir pour de l'Otome Kei. -La coordination des formes, motifs et des couleurs (parfois vives) de la tenue n'est pas essentielle, ce qui est le contraire chez les Lolitas. De même, les patterns de motifs n'ont pas de règle stricte. -La dentelle n'est pas toujours omniprésente, mais cependant garde les volants, les rubans et les broderies. -Les pantalons et shorts peuvent faire partis de la tenue, le Lolita implique exclusivement des robes. -Les inspirations de ce style proviennent des années 50 aux années 70 contrairement au époques Victoriennes/Rococo chez les Lolitas. -Les petits détails ne sont pas obligatoires pour concocter une tenue réussie, quelques barrettes et nœuds suffisent. -Les coiffures sont simples, sans perruque et aux couleurs exclusivement naturelles. Les nœuds, bandeaux et serre-tête sont aussi bien portés que les bérets. Les tresses peuvent se retrouver aussi. Le maquillage n'est pas nécessaire, à la rigueur un peu de blush ou de fausses taches de rousseur dans une inspiration des années 50. -Il n'y a pas vraiment de règles niveau chaussures. Il est possible de retrouver des article dans l'esprit « Mary Janes », avec parfois des brillants et paillettes. Chaussures plates, à talons ou ballerines, l'apparence globale doit juste donner un rendu adorable. -Contrairement aux chaussettes hautes des Lolitas, les collants se retrouvent très souvent (parfois à motifs). - Pour citer un point commun, comme les Lolitas, les Otome Kei favorisent les sacs accessoires très mignons, parfois en forme de gâteaux ou de cookies.
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Enfin, il existe tout de même des marques célèbres qui sont très prisées chez les personnes Otome Kei tel que Axes Femme, Shirley Temple, Amavel, Jenny Marple, Emily Temple Cute, Jane Marple, Leur Getter, Merybelle, Fi.n.t, Chroniques Mulberry, Pink House, Mlle Patine ou encore Milk (et encore pleins d'autres).
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L'Otome Kei, étant un style très varié et n'ayant pas un look défini, il est assez simple à porter au quotidien. L'essentiel est le sentiment que la tenue procure, chaque tenue est unique. Il est même, parfois, compliqué de différencier une tenue mignonne basique d'une tenue Otome Kei. L'idéale est de choisir « l'étiquette » parfait que vous utiliserez pour définir votre façon de vous habiller. 
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Malheureusement, ce style vestimentaire, très célèbre au Japon, n'est que très peu connu dans le monde, notamment en France. C'est pour cette raison que je désir vous le faire découvrir !
Merci d'avoir lu ! 
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alexar60 · 5 years
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1944...Sur les quais
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Le soleil brillait dans un ciel bleu sans le moindre nuage. Il avait voulu se promener seul. En fait, il aimait être seul pour oublier les horreurs de la guerre. Bien qu’il était officier dans la Wehrmacht, il détestait la guerre. Conformément aux traditions de la noblesse prussienne, l’armée était une obligation dans sa famille et c’est ainsi qu’il entra dans une école militaire intégrant par la suite un haut-commandement. Il eut la chance de ne jamais aller sur le front russe, toujours désigné pour commander une garnison dans une zone plus tranquille. Seulement il ne supportait plus ce qu’il voyait, ni les exactions de la gestapo ni le comportement des officiers nazis qui, pour lui, abusaient de leur autorité sur la population vaincue. A chaque fois, il se sentait mal à l’aise en croisant dans la rue, les mines tristes ou en colère des passants. Il comprenait petit à petit que cette guerre n’était pas la sienne. Alors quand il le pouvait, il ordonnait à son chauffeur d’arrêter sa voiture pour aller se promener seul le long des quais du fleuve.
Il aimait méditer en marchant. Il réfléchissait sur ce qu’il voudrait faire réellement. Il avait en cœur de tout quitter et partir vivre dans une région ou la guerre n’a jamais eu lieu. Retourner dans sa Prusse natale ne l’intéressait pas car, depuis, trop d’amis ont disparu. Il y avait ceux qui sont morts au combat, ceux qui ont fui et ceux qui ont été déporté. De plus il n’a jamais eu la possibilité ni le pouvoir de les aider et leur éviter les camps. D’ailleurs, il en veut énormément aux nazis, malheureusement qu’aurait-il pu faire sinon finir comme ses amis opposants ou juifs ? Il réfléchit donc à sa façon d’abandonner tout ça.
Il entendit des pas approcher. Il savait aux bruits de talons qu’il s’agissait d’une dame. Naturellement, il tourna la tête et eut un choc émotionnel en voyant cette jeune femme. Elle était magnifique, il ne réalisa pas de suite qu’il était en train de tomber amoureux. Ses cheveux blonds bouclés coiffés d’un béret voltigeaient avec le vent donnant un effet cinématographique à la scène. Malgré la chaleur, elle portait un long manteau d’hiver, les mains dans les poches, elle avançait sans le regarder. Il n’osa pas lui adresser la parole pourtant il aurait pu profiter de son ‘pouvoir d’envahisseur’ pour l’interpeler. Il se contenta de l’admirer, de contempler son visage angélique, ses lèvres rouges et ses yeux bleus comme la Méditerranée qu’il avait vu au cours de son enfance. Elle était à cinq mètres quand il entendit son cœur battre fortement, il venait de réaliser: voici la femme de sa vie, l’âme sœur qu’il n’avait pas encore rencontrée!
Il fut surpris de la voir s’arrêter à sa hauteur. A ce moment, elle le regarda, échangeant un regard étrange. En lisant dans ses pupilles brillantes, il comprit qu’elle avait un doute. Il attendit un mot de sa part et ne vit pas sa main droite sortir de sa poche.
Il y eu un bang puis un second coup de feu. Il venait de prendre deux balles en pleine poitrine perforant les poumons. Il tomba à l’eau. La blessure accéléra la noyade, il mourut rapidement.
Elle partit en courant tout en rangeant le révolver dans sa poche, un jeune homme et un vélo l’attendaient à l’autre bout du quai. Elle s’empressa de quitter ce lieu devenu dangereux bien que les allemands ne s’intéresseraient pas à elle ; une jeune femme est toujours innocente dans une guerre. Durant tout le trajet, un sentiment bizarre envahissait son esprit. Elle n’arrêtait pas de penser à cet officier. Il y avait chez lui une attirance indéfinissable qu’elle ne comprenait pas. Elle ressentait une envie de le revoir alors qu’elle savait qu’il était mort. Mais elle devait le tuer au nom de la résistance et pour la liberté de son pays.
Alex@r60 – mai 2019
Photo : Carice Van Outen dans Black book de Paul Verhoeven, 2006
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reseau-actu · 5 years
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David Eubank, protestant de 58 ans et ancien membre des forces spéciales américaines, est engagé depuis 25 ans auprès des peuples chrétiens de Birmanie. Depuis 2016, son organisation des Free Burma Rangers intervient régulièrement en Irak et en Syrie, où nous l’avons suivi lors de sa dernière mission, tenant son fusil d’une main, la Bible de l’autre.
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De nos envoyés spéciaux Vincent Jolly (texte) et Antoine Agoudjian (photos)
«Les hommes de Daech et moi, on a un point en commun. Ils sont prêts à mourir pour leur dieu. Comme moi. Simplement, eux, ils ont choisi le mauvais.» Assis dans la fraîcheur bienvenue d’un Range Rover blindé, fusil d’assaut coincé contre le fauteuil passager, David Eubank s’interrompt quelques instants pour répondre au talkie-walkie grésillant accroché au pare-soleil. Derrière les épaisses vitres poussiéreuses du véhicule défilent des steppes tapissées de champs de blé au milieu desquels se dressent, picorant frénétiquement le sol, les pompes à tête de cheval des forages pétroliers du Kurdistan syrien.
Nous passons Hassaké en direction de Deir ez-Zor, ville à une centaine de kilomètres du dernier bastion de l’Etat islamique où, quelques semaines auparavant, les Forces démocratiques syriennes livraient l’ultime bataille contre l’organisation terroriste. «Ça a l’air calme comme ça, mais il ne faut pas s’y tromper, reprend David en soulevant l’accoudoir pour y attraper une canette de soda. Depuis qu’on est arrivés, il y a un mois, le rythme des attentats et des accrochages a augmenté dans la région.»
Ancien béret vert
A 58 ans, cet ancien militaire a la voix de ceux que l’on écoute avec attention lorsqu’il parle, des muscles tendus comme la corde d’un arc et des traits qui inspirent naturellement le respect. Baghouz, David y était. Ainsi qu’à Raqqa et Mossoul où, aux côtés des soldats kurdes et irakiens, il apporta le soutien de son organisation, les Free Burma Rangers (FBR). Engagé depuis vingt-deux ans auprès des différents peuples chrétiens en Birmanie, cet ancien ranger du second bataillon et ancien béret vert de l’armée américaine a décidé en 2016 d’exporter son action au Proche et au Moyen-Orient. «Nous nous sommes d’abord rendus à Sinjar, en Irak, après avoir reçu l’e-mail d’un ami nous demandant de venir en aide aux Yézidis, raconte Eubank. A partir de ce moment, nous avons accompagné la bataille contre l’Etat islamique.»
David Eubank sur le front à Mossoul, après avoir porté secours à une fillette prise sous le feu des snipers. - Crédits photo : ANTOINE/AGOUDJIAN
A Mossoul, ce vétéran passe près de neuf mois sur la ligne de front à combattre dans cet entrelacs meurtrier de venelles et de maisons piégées par les hommes de Daech. Avec lui, sa femme Karen, ses deux filles Sahale et Suuzanne, son fils Peter et une dizaine de membres des FBR, composée de rangers birmans et de volontaires venus du monde entier. «Pendant que j’étais sur le front pour me battre, ils apportaient un soutien médical et logistique aux soldats et aux civils.»
Installée à Chiang Mai, dans le nord de la Thaïlande où David passa son enfance avec ses deux parents missionnaires chrétiens, l’ONG Free Burma Rangers compte plus de 450 rangers bénévoles, une quinzaine d’employés à plein temps et opère sur un budget d’environ 2 millions de dollars par an - exclusivement rassemblés via des donations privées. «Lorsque nous avons besoin de fonds pour une opération, en Birmanie ou ailleurs, nous prions Jésus et espérons que le Seigneur nous réponde, ajoute ce Texan de naissance sans rentrer dans plus de détails. Mais j’ai aussi la chance d’avoir des amis qui ont beaucoup d’argent.»
«Quand j’ai débuté ma carrière de militaire, je me suis posé cette question : est-ce possible d’être chrétien tout en étant quelqu’un qui prend des vies ? J’ai prié. Et j’ai réalisé que l’on pouvait servir Jésus en étant un bon soldat»
David Eubank
Chrétien convaincu, David assure voir la main de Dieu dans ses choix et dans les événements qui ponctuent sa vie. «Je n’aime pas galvauder son nom quand je raconte mon histoire, poursuit celui qui ne se réclame d’aucune obédience particulière, mais un disciple de Jésus. Mais je sais que c’est Lui qui guide mon cœur.» Et de poursuivre: «Quand j’ai débuté ma carrière de militaire, je me suis posé cette question: est-ce possible d’être chrétien tout en étant quelqu’un qui prend des vies? J’ai prié. Et j’ai réalisé que l’on pouvait servir Jésus en étant un bon soldat.»
Sur la ligne de front de Mossoul, alors qu’il apporte un soutien logistique aux hommes de l’armée irakienne, il se retrouve nez à nez avec quatre combattants de Daech qui ouvrent le feu sur eux. L’un des soldats est touché six fois, le casque de David reçoit deux autres balles dans son casque en kevlar. «Tout s’est passé en un instant, raconte-t-il. Je me suis relevé et mis à couvert alors qu’ils continuaient de nous arroser. J’ai visé, j’ai tiré. Le premier est tombé, puis le deuxième, puis le troisième… et le quatrième a pris la fuite.» L’Evangile selon saint Colt. «Ce jour-là, Jésus m’a sauvé la vie. Et celle du soldat blessé aussi car il a survécu à ses blessures.»
Base militaire du FDS, près de Raqqa, composée exclusivement de combattantes kurdes du YPG, (milice kurde inféodée au FDS). Dave Eubank s’agenouille et effectue une prière à la gloire de femmes kurdes pour célébrer leur courage et leur engagement. - Crédits photo : Antoine Agoudjian pour le Figaro Magazine
Une enfance dans la jungle
Intervention divine ou non, c’est aussi sa formation d’élite qui l’a tiré de cette situation et de toutes celles qu’il a connues auparavant. Pour ce seul garçon d’une fratrie de quatre, éduqué par un vétéran de la guerre de Corée et une chanteuse de Broadway, l’entraînement a débuté dès l’enfance passée à courir dans la jungle thaïlandaise aux côtés des tribus chrétiennes. «J’ai appris à tirer dès l’âge de 5 ans, se souvient Eubank. J’étais boy-scout, et j’ai passé le plus clair de mon temps avec des soldats américains engagés dans la guerre du Vietnam, ou avec des peuples tribaux. Ça m’a appris que plus on en sait, moins on a besoin de choses.»
Les années passent et il est alors temps de rentrer aux Etats-Unis. 1979, direction son Texas natal et Texas A & M, l’une des plus prestigieuses universités militaires du pays où il devient cadet. Engagé en 1983 dans l’infanterie, il intègre le 2nd Ranger Battalion puis le 1st Special Forces Group des bérets verts. Son premier théâtre d’opérations? L’Amérique latine, en pleine guerre des narcos. «J’étais de retour dans la jungle, s’amuse Eubank. C’était comme la Thaïlande, mais avec des gens qui parlent espagnol.» Puis il rencontre sa femme, Karen, qu’il épouse sur une plage de Malibu, en Californie, une semaine avant de repartir en Thaïlande où le couple fonde les Free Burma Rangers en 1997 - la junte birmane repousse alors l’armée vers la frontière birmano-thaïlandaise.
«Ce voyage, cette mission, c’est surtout pour créer des liens avec la communauté chrétienne et essayer de consolider les remparts face à Daech»
David Eubank
Le talkie-walkie se remet à grésiller, interrompant Eubank dans son récit: «Changement de programme: nous avons trouvé un endroit où dormir à Hassaké finalement. Et demain, nous irons au camp d’al-Hol.» Le convoi de sept véhicules se dirige alors vers le centre-ville où les FBR ont rendez-vous avec la communauté chrétienne et les responsables de l’organisation de la Croix syriaque, une ONG locale qui tente notamment de construire un centre pour enfants. «L’idée est de construire un parc de jeux pour qu’ils puissent avoir un endroit où se retrouver, et ne pas traîner n’importe où», explique Malek Jakoud Hanna, responsable de la Croix syriaque pour la ville d’Hassaké lors d’une visite d’un terrain vague d’où nous apercevons les dômes d’une église assyrienne. «Les combats sont terminés, mais l’emprise idéologique de l’Etat islamique est toujours très forte ici. Particulièrement sur les jeunes.»
» LIRE AUSSI - La grande inquiétude des chrétiens d’Orient
Plus tard dans la soirée, David et Karen donneront 25.000 dollars pour aider à la construction de ce centre pour enfants. Une transaction en espèces sonnantes et trébuchantes faite devant témoins. Une semaine plus tôt, c’est une liasse de 7000 dollars que le FBR remettait à la petite communauté chrétienne de Raqqa pour la reconstruction d’une église détruite. En un peu moins de deux mois sur place, David aura distribué près de 80 000 dollars.
David n’hésite pas à distribuer de l’argent pour aider à la reconstruction du pays. - Crédits photo : ANTOINE/AGOUDJIAN
«Ce voyage, cette mission, c’est surtout pour créer des liens avec la communauté et essayer de consolider les remparts face à Daech, résume Eubank. Il y avait 200 000 chrétiens dans cette zone avant, maintenant ils seraient moins de 60 000. Alors on fait ce que l’on peut, mais ce n’est pas assez. Ils ont besoin d’un lion pour les aider face à l’islamisme, et nous, nous sommes une souris.»
Conscient que, depuis la chute de Baghouz, l’attention du monde et des médias sur la situation en Syrie s’est, - comme d’habitude -, considérablement résorbée, et que les combats ne sont finalement que l’écume de la guerre, David a souhaité retourner sur le terrain pour poursuivre son action. Pour lutter contre les courants de fond qui, eux, sont toujours en œuvre.
Alors qu’une lumière vespérale vient caresser les toits écorchés de la ville d’Hassaké, les rangers préparent le camp pour la nuit. Les Birmans cuisinent dans la petite cour du bâtiment que la Croix syriaque leur a prêté pour la nuit tandis que les enfants de David font leurs devoirs sur des canapés. Les autres volontaires s’offrent un moment de repos, consultent leurs e-mails et écoutent de la musique.
«Tu n’as pas besoin de croire en Dieu pour voir les bonnes actions qu’ils font. Je voulais faire de l’humanitaire, et je suis tombé sur eux»
Adam, un soldat dano-américain
Beaucoup sont chrétiens, d’autres non. C’est le cas d’Adam, un Dano-Américain membre de l’armée danoise qui a pris une année de congé pour venir aider les Free Burma Rangers. «Tu n’as pas besoin de croire en Dieu pour voir les bonnes actions qu’ils font, témoigne ce soldat de 28 ans. Je voulais faire de l’humanitaire, et je suis tombé sur eux. Ce n’est pas une énorme machine, mais justement: ils sont plus libres et plus efficaces.»
Chaque matin, le FBR débute la journée par les dévotions. David, Karen ou un ranger y prononce un sermon avant de demander s’il y a des requêtes de prières. «Aujourd’hui, nous allons dans un endroit plein de petits démons, s’amuse Eubank pour conclure la prière, debout au centre de la pièce où la vingtaine de membres du FBR est rassemblée. Ce sont les femmes et les enfants des combattants de Daech. Je sais qu’ils ne sont pas sympathiques, qu’ils nous détestent. Mais nous n’avons pas à être comme eux. Et les enfants sont innocents.»
Venir en aide aux réfugiés
Nous filons vers le camp d’al-Hol, près de la frontière irakienne, où 73.000 personnes vivent dans un champ de tentes blanches surplombées par des réservoirs d’eau en plastique rouge. David, qui souhaite se concentrer sur les orphelins, négocie l’accès à l’intérieur du camp avec les autorités kurdes. «Ailleurs, les gens seraient ravis d’avoir de l’aide en plus, commente-t-il en s’amusant. Mais ici, c’est toujours compliqué. Ils nous disent de leur donner l’argent et de les laisser faire.» Une heure plus tard, l’accès est autorisé.
A l’intérieur d’une tente plombée par la chaleur, les rangers rencontrent les orphelins, leur donnent des gâteaux, montent une pièce de théâtre et procurent des fournitures aux responsables du centre. L’un des Birmans, guitare à la main, entonne Take Me Home, Country Roads, de John Denver. Parmi les enfants, des étrangers. Et une Française: Amina Amedjar. Elle a 12 ans, vient d’Angers et a été emmenée en Syrie par sa mère, Rahma Amedjar, tuée dans les combats à Baghouz. En 2009, Rahma Amedjar protestait avec Réseau éducation sans frontières contre l’expulsion au Maroc de son mari (et père d’Amina), dénonçant «la condamnation de toute une famille», sept ans avant d’emmener sa fille en Syrie. A ce jour, les grands-parents et la tante d’Amina manquent à l’appel en France. «Nous n’arrivons pas à les retrouver», explique un membre de l’association de l’antenne du Maine-et-Loire.
Suuzanne, la cadette de la famille, aide à la distribution de matériel dans le camp d’Aïn Issa. - Crédits photo : ANTOINE/AGOUDJIAN
De retour aux véhicules garés dans les allées du camp, les rangers se font interpeller par plusieurs femmes vêtues de niqab. «On nous laisse là sans nouvelles de nos maris», déplore l’une d’entre elle. «Il fait chaud, on n’a pas assez à boire et à manger», ajoute une autre. «On ne sait pas ce qu’on va devenir», témoigne une dernière. «Je me demande si elles se souciaient de ça pour les esclaves yézidies de leurs maris», commente, amer, l’un des rangers tout en continuant de distribuer des bouteilles d’eau en arborant un sourire forcé.
«Le souci, c’est que, dans ces camps, une sorte de mafia s’est organisée, analyse David. Des femmes nous ont raconté qu’elles ne pouvaient pas retirer leur niqab par peur de représailles, d’autres sont toujours fidèles à l’idéologie de Daech.» Un témoignage qui rejoint celui d’une autre Française, Anissa Bruneau, que nous avions retrouvé en février dernier lors du siège de Baghouz. Toujours enfermée dans le camp de Roj, elle et sa famille en France tentent toujours d’obtenir son retour dans l’Hexagone.
Sur la question du retour éventuel des combattants et de leurs familles dans les pays d’origines, David Eubank avoue ne pas avoir d’opinion tranchée. «Mais l’Europe doit agir, observe le vétéran. En gardant ces gens dans cette situation, on laisse l’idéologie de Daech végéter et incuber. On sait ce qu’il se passe lorsque l’on abandonne des populations après les conflits.»
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Deux jours plus tard, près de Qamichli, le FBR rencontre Elizabeth Koriya, responsable de l’Association culturelle syriaque et très proche de l’administration kurde. Au détour de la conversation surgissent l’Europe et la France. «On ne compte plus sur eux pour l’avenir, assène cette femme d’une soixantaine d’années. On a rencontré des membres du Parlement européen de passage dans la région, ils n’ont apporté aucune réponse. C’était juste de la communication.»
«Aujourd’hui, l’Europe est trop faible face à l’islamisme. Il n’y a que les Etats-Unis qui peuvent nous aider»
Elizabeth Koriya, responsable de l’Association culturelle syriaque
Et d’ajouter sans transition: «L’histoire se répète. Le Sayfo (le génocide assyrien de 1915 par l’Empire ottoman), c’était il y a un siècle. Ils ont juste recommencé. Et aujourd’hui, l’Europe est trop faible face à l’islamisme. Il n’y a que les Etats-Unis qui peuvent nous aider.»
Et David Eubank de renchérir: «C’est terrifiant de voir l’inertie des pays occidentaux. Ils ne se rendent pas compte de ce qui se passe ici.» Le FBR quittait la Syrie peu de temps après pour retourner en Thaïlande et s’occuper d’une nouvelle session de formation de rangers. «Je ne sais pas quand nous reviendrons en Syrie, admet Eubank. Dans un an, sans doute, si rien de grave n’arrive avant.»
Avant de le quitter, quelques jours après l’opération de libération des otages au Bénin ayant coûté la vie aux soldats français Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, nous lui faisons part de la situation alarmante au Sahel qui voit grandir le danger islamiste. «Peut-être que nous interviendrons là-bas un jour, répond Eubank. Si Dieu le veut.»
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cuisinedegrandpere · 3 years
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Le ventre des artistes : Claude Monet
Un service militaire en Algérie et un long séjour à Montgeron chez son ami Hoschédé, ont averti le jeune Claude Monet que la nature n'est pas cette chose humide et verte où dorment les bohémiens. Il s'étonne maintenant qu'une église soit rouge au matin, bleue vers le soir et que cette infidélité nie toute la peinture classique. Il passera toute sa vie à restituer cette altération capricieuse des couleurs au fil du jour. On attendait pas moins d'un homme du Havre.
Cet appétit exige une vie ordonnée, bien nourrie. Physiquement le premier peintre impressionniste est une version calme et bucolique d'Apollinaire, avec un béret et une barbe d'enchanteur. C'est un gros Rodin.
Une santé fragile avait emporté sa première femme. C'est avec sa seconde épouse (l'ex-femme de son ami Hoschédé) que sa table prend forme autour de 1880 : une table bourgeoise garnie de quelques fleurs où on sacralise la nourriture, les produits frais et le fait maison. Cette famille exigente et gourmande fait exécuter par sa cuisinière Marguerite tous les plats de l'époque, ceux des restaurants fameux et de leurs amis cuisiniers, Cézanne, Mallarmé, Guitry, Whistler... Les recettes qu'aimait le peintre ont été inventées juste avant sa naissance. On peut donc restituer la cuisine de l'époque à partir de cette table. S'il mène une vie campagnarde à Giverny, il n'a pas l'esprit campagnard : « Tu veux vivre à la campagne sans servir les passions de tes voisins, sans même écouter leurs bavardages. Quelle faute ! » (Stendhal, Le Rouge et le Noir, II, 1).
Monet ne cuisine pas lui-même mais accorde une extrême importance à la qualité et à l'abondance de ses repas. Il ne se contente pas de s'alimenter : pour lui la bonne cuisine est une chose nécessaire. De même il ne chasse pas, on chasse pour lui. C'est la préciosité d'un chat exigeant des plats parfaits sans toucher aux fourneaux. Seule exception, il découpe la viande à table. Pourtant s'il ne touche qu'à ça, il gouverne absolument tout le reste et ne néglige rien de ce qu'il délègue. Il partage ces trois caractères avec Talleyrand (l'exigence pour la qualité et l'abondance, le gouvernement général et le découpage des viandes). Mais Talleyrand avait Carême pour cuisinier...
Il manifeste la même exigence pour son jardin. Dès son arrivée à Giverny il en jette rapidement les bases pour s'enroyaumer de couleurs. Ce jardin où se promenait Clémenceau, avec les nymphéas du bassin, est maintenant connu jusqu'en Chine. Le potager était inséparable du jardin : Monet contrôlait à la fois les larges commandes de fleurs et d'herbes aromatiques. Il y a aussi plusieurs arbres fruitiers, des cerisiers, des pruniers, des cognassiers. On peut même se demander si cet amoureux de la nature n'a pas aussi quitté Paris pour ça (il fait quand même venir ses thés depuis la capitale). Ici aussi il ne fait qu'ordonner et c'est son jardinier Florimond qui exécute tout. Monet lui aménage même une maison dans le domaine, qu'on peut désormais louer sur airbnb.
Monet a longtemps vécu misérable avec une famille à nourrir, avant de connaître enfin la richesse et la gloire grâce à l'exposition Monet-Rodin (1889). C'est Paul Durand-Ruel, le mécène des impressionnistes, qui a d'abord permis tout ce train de vie. Grâce à lui Monet renove son atelier et sa cuisine avec une importance égale. Il discute longuement avec le peintre en bâtiment pour toutes les teintes de la nouvelle demeure, et choisit finalement des tons pastels. Mais sa cuisine sera d'un bleu profond, qui la détache des autres pièces tout en s'accordant aux casseroles en cuivre. C'est une pièce à part.
La basse-cour n'a ni clapier à lapin ni pigeonnier, et Monet, également maniaque des volailles, n'y élève que des canards landais et mandarins, ainsi que trois races de poules. De même il ne conçoit pas de table décente sans potager, et il paye cher pour obtenir les meilleurs poissons. Pour lui il n'y a pas de bonne cuisine sans bons produits. Il est inutile d'exécuter parfaitement des recettes sophistiquées sans une bonne matière première. Dans un passage admirable d'À l'ombre des jeunes filles en fleurs, Proust, à travers le personnage de Françoise, compare cette recherche en cuisine des bons produits à celle de Michel-Ange, « passant huit mois dans les montagnes de Carrare à choisir les blocs de marbre les plus parfaits pour le monument de Jules II ».
Ce caractère rappele Le locataire de Paul Morand : « Le ministre se disait écrasé par les détails administratifs ; il ne l'était que par l'excès de sa méfiance naturelle qui lui faisait dissiper son temps en menues surveillances ; non seulement il dirigeait ses directeurs, comme il se doit, mais il contrôlait les contrôleurs, inspectait les inspecteurs, grattait les virgules des expéditionnaires, ne déléguait aucune signature et se faisait montrer jusqu'aux balais des balayeurs. »
Monet travaille comme Balzac : tout doit s'organiser autour de lui et être impeccable. Il est maniaque de la cueillette des légumes, des endives « vapeur » et des épinard cuits avec à peine d'eau. Il est aussi très pointilleux sur chaque horaire : il a horreur du retard, des visite à l'improviste, et les menus d'invités sont réfléchis une semaine à l'avance pour faire amener les vivres. Ces invités sont Mallarmé, Valéry, Clémenceau, Caillebotte, Gallimard... Quelques-uns laissent des recettes, comme Mallarmé (girolles cuites pendant une heure au bain-marie), Sacha Guitry (une recette de palette de porc), Cézanne (une bouillabaisse morue avec des clous de girofle et du safran). Quant à Monet, on lui doit la recette du cèpe à l'huile d'olive.
Il se lève tôt, vers 5-6h du matin, déjeune à 11h comme dans les samedis de Du côté de chez Swann, et dîne tôt pour se coucher un peu après 22h ; tout l'inverse de l'heure espagnole. Le reste du temps, il travaille, uniquement, tant que la lumière du jour le permet. Que ce soit dans son rapport à la cuisine ou à la création artistique, Monet exerce un contrôle absolu sur tout l'approvisionnement de sa rétine et de son palais. La moindre agitation visuelle et le moindre œuf à la coque, tout doit être parfait. C'est d'ailleurs étonnant que ce Christophe Collomb des changements chromatiques ne laisse aucune marge au hasard.
La première vocation de Salvador Dali à six ans était d'être cuisinière, au féminin (première phrase de son autobiographie), disait « je sais ce que je mange. Je ne sais pas ce que je fais ». Monet pourrait dire : je sais ce que je mange et je sais ce que je fais.
Bibliographie : Les carnets de cuisine de Claude Monet, Claire Joyes, Jean-Bernard Naudin, éditions du chêne.
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Les Quatre Filles March - Chapitre 31
De notre correspondante à l'étranger
LONDRES
« CHER TOUT LE MONDE
« Je suis bel et bien assise à une fenêtre de l'Hôtel Bath, à Picadilly. Ce n'est pas un endroit chic, mais Oncle est descendu ici il y a des années et ne veut aller nulle part ailleurs ; mais ce n'est pas très important, nous n'avons pas l'intention de rester longtemps. Oh, je ne saurais vous exprimer à quel point je profite de tout ! Je n'y arriverai jamais, aussi je vais juste vous confier des extraits de mes notes, car je n'ai rien fait d'autre que gribouiller et écrire depuis que je suis partie.
« Je vous ai envoyé quelques mots depuis Halifax quand je me suis sentie vraiment très mal, mais après ça le voyage a été délicieux, je n'ai été qu'à peine malade et j'ai passé tout mon temps sur le pont, avec quantité de gens agréables pour me divertir. Tout le monde a été très gentil avec moi, surtout les officiers. Ne ris pas, Jo, les gentlemen sont vraiment indispensables à bord du bateau, pour s'appuyer dessus ou pour se faire servir ; et comme ils n'ont rien à faire, il est charitable de les rendre utiles, autrement ils fumeraient comme des pompiers, jusqu'à en mourir, j'en ai peur.
«  Tante et Flo se sont senties mal durant tout le voyage, et voulaient être laissées seules, aussi quand j'avais fait ce que je pouvais pour elles, j'allais m'amuser. Tant de promenades sur le pont, de couchers de soleil, ce bon air et ces vagues ! C'était presque aussi grisant qu'être sur un cheval au galop, quand nous avancions à si vive allure. J'aimerais que Beth ait pu venir, cela lui aurait fait beaucoup de bien ; quant à Jo, elle aurait grimpé pour s'asseoir sur le foc ou allez savoir comment on appelle ce mât le plus haut, elle se serait liée d'amitié avec les mécaniciens, et aurait trompeté dans le mégaphone du Capitaine, elle aurait été dans tous ses états.
« Tout était merveilleux, mais j'ai été contente de voir la côte irlandaise, que j'ai trouvée vraiment charmante, si verte et ensoleillée, avec des cabanes brunes ça et là, des ruines sur les collines, et des gentilhommières dans les vallées, avec des cerfs dans les parcs. Il était tôt le matin, mais je n'ai pas regretté de m'être levée pour voir, car la baie était couverte de petits bateaux, le rivage si pittoresque, et le ciel rose au-dessus de ma tête ; je ne l'oublierai jamais.
« À Queenstown, une de mes nouvelles connaissances nous a quittés, - Mr. Lennox, - et quand j'ai dit quelque chose au sujet des lacs de Killarney, il a soupiré, et a chanté tout en me regardant,
"Oh, avez-vous entendu parler de Kate Kearney,
Qui vit sur les rives de Killarney ;
Devant son regard,
Fuyez le danger,
Car fatal est le regard de Kate Kearney."
N'était-ce pas absurde ?
« Nous n'avons stoppé que quelques heures à Liverpool. C'est un endroit bruyant et sale, et j'étais heureuse d'en partir. Oncle s'est précipité pour acheter une paire de gants, de vilaines chaussures épaisses, et un parapluie, et pour se faire raser et tailler les favoris. Puis il s'est flatté d'avoir l'air d'un vrai Britannique ; mais dès la première fois qu'il s'est fait brosser les chaussures, le petit cireur a bien su que c'était un Américain qui les portait, et il lui a dit avec un grand sourire, "Et v'là pour vous, sir, passées au cirage Yankee dernier cri". Cela a énormément amusé Oncle. Oh, il faut que je vous dise ce que cet absurde Lennox a fait ! Il s'est arrangé pour que son ami Ward, qui est venu avec nous, commande un bouquet pour moi, et la première chose que j'ai vue dans ma chambre était ces charmantes fleurs avec une carte disant "avec les compliments de Robert Lennox". N'était-ce pas amusant, les filles ? J'adore voyager.
« Je ne vous parlerai jamais de Londres si je ne me dépêche pas. Le trajet était comme un voyage à travers une longue galerie d'art, pleine de ravissants paysages. Les fermes m'ont ravie ; avec leurs toits de chaume, leurs murs couverts de lierre, leurs fenêtres à croisillons, et les femmes robustes avec leurs enfants aux joues roses sur le seuil. Le bétail même paraissait plus paisible que le nôtre, paissant au milieu du trèfle, et les poules caquetaient avec satisfaction, comme si elles n'étaient jamais nerveuses, au contraire des poules de chez nous. Des couleurs si parfaites, comme je n'en avais jamais vues - l'herbe si verte, le ciel si bleu, le grain si doré, les bois si sombres - j'étais envoûtée tout le long, de même que Flo, et nous n'arrêtions pas de bondir d'un côté à l'autre en essayant de tout voir, alors que nous faisions route à quatre-vingt-dix kilomètres à l'heure. Tante était fatiguée, et s'endormit, mais Oncle lisait son guide, et ne voulait s'étonner de rien. Je vous décris la scène : Amy qui se lève - "Oh, ça doit être Kenilworth, cette forme grise entre les arbres !" Flo qui se précipite à ma fenêtre, "Comme c'est ravissant, il nous faudra y aller un de ces jours, n'est-ce pas, Pa ?" Oncle admirant calmement ses chaussures, - "Non ma chérie, à moins que vous ne vouliez de la bière ; c'est une brasserie."
Une pause, puis Flo qui s'écrie, "Seigneur, voici un gibet, et un homme qui y monte" "Où ça, où ça !" s'exclame Amy, en regardant deux grands poteaux avec une barre transversale, et quelques chaînes pendues. "C'est une houillère", fait remarquer Oncle, avec une lueur dans l'œil. "Voici un charmant groupe d'agneaux, tous allongés dans l'herbe", dit Amy. "Vois, Pa, est-ce qu'ils ne sont pas mignons !" ajoute Flo, sentimentale. "Des oies, jeunes filles", répond Oncle, sur un ton qui nous a fait taire jusqu'à ce que Flo se plonge dans Les badinages du Capitaine Cavendish, et que je profite seule du paysage.
« Bien sûr il pleuvait quand nous sommes arrivés à Londres, et il n'y avait rien d'autre à voir que du brouillard et des parapluies. Nous nous sommes reposés, avons défait nos bagages, et fait quelques emplettes entre deux averses. Tante Mary m'a acheté quelques nouveautés, car je suis venue en si grande hâte que je n'étais pas à moitié préparée. Un charmant chapeau blanc avec une plume bleue, une robe de mousseline assortie, et la plus jolie cape que vous ayez jamais vue. Faire des achats dans Regent Street est absolument splendide ; tout semble si peu cher - de jolis rubans à seulement six pence le mètre. J'en ai fait provision, mais j'achèterai mes gants à Paris. Est-ce que ça ne semble pas élégant et riche ?
« Pour nous amuser, Flo et moi avons fait venir un fiacre, alors qu'Oncle et Tante étaient sortis, et nous sommes allées nous promener, mais nous n'avons appris qu'après qu'il n'était pas convenable pour deux jeunes filles d'en prendre un toutes seules. C'était si drôle ! car quand nous fûmes enfermées derrière le tablier en bois, l'homme conduisit si vite que Flo s'en effraya et me demanda de l'arrêter. Mais il était en haut à l'extérieur derrière je ne sais quoi, et je ne pouvais pas l'atteindre. Il ne m'entendait pas appeler, et ne me voyait pas agiter mon parapluie à l'avant, et nous étions là, impuissantes, à bringuebaler à toute allure, au risque de nous briser le cou. Enfin, dans mon désespoir, je vis une petite trappe sur le toit, et l'ayant ouverte, un œil rouge apparut, et une voix à l'odeur de bière me dit,
"Maintenant quoi, m'dame ?"
« Je donnais mon ordre aussi gravement que je le pus, et refermant violemment la trappe avec un "Aye, aye, m'dame", ce vieux bonhomme mit son cheval au pas, comme pour aller à un enterrement. Je tapai à nouveau, et demandai, "Un petit peu plus vite", et il repartit en trombe comme auparavant, tandis que nous nous résignions à notre sort.
« Aujourd'hui nous avons eu beau temps, et nous sommes allés à Hyde Park, non loin, car nous sommes plus aristocratiques que nous n'en avons l'air. Le Duc de Devonshire vit près d'ici. Je vois souvent ses valets s'attarder près de la porte arrière, et la maison du Duc de Wellington n'est pas loin. J'ai vu tant de choses, oh la la ! Cela valait bien les gravures du Punch, car il y avait là de grosses douairières, dans leurs voitures jaune et rouge, avec de magnifiques valets en livrée debout à l'arrière, en bas de soie et vestes de velours, et un cocher poudré à l'avant. Des bonnes élégantes, avec les enfants les plus roses que j'aie jamais vus ; de belles jeunes filles à l'air alangui ; des dandies en train de flâner, avec leurs chapeaux anglais extravagants et leurs gants lavande, et de grands soldats, en courte veste rouge, le béret plaqué d'un côté de la tête, l'air si drôle, que je mourais d'envie de les croquer.
« Rotten Row signifie "Route de Roi"*, mais maintenant c'est plus une école d'équitation qu'autre chose. Les chevaux sont splendides, et les hommes, en particulier les jeunes, montent bien, mais les femmes sont guindées et sautillent, ce qui est contraire à nos règles. Je mourais d'envie de leur montrer un trépidant galop à l'américaine, car elles allaient et venaient au petit trot, engoncées dans leurs vêtements, sous leurs hauts chapeaux, comme les femmes dans une arche de Noé miniature. Tout le monde monte - les vieux messieurs, les grosses dames, les petits enfants, et les jeunes gens flirtent beaucoup ici ; j'ai vu un couple échanger des boutons de rose, car il est à la mode d'en porter à la boutonnière, et je trouve que c'était une charmante idée.
« Dans l'après-midi nous sommes allés à l'abbaye de Westminster, mais n'attendez pas de moi que je vous la décrive, c'est impossible - aussi je dirai simplement que c'était sublime ! Ce soir nous allons voir Fetcher sur scène, ce qui sera une fin appropriée au jour le plus heureux de ma vie.
« Minuit .
« Il est très tard, mais je ne peux pas laisser ma lettre partir au matin sans vous dire ce qu'il s'est passé hier soir. Qui est venu alors que nous prenions le thé, selon vous ? Les amis anglais de Laurie, Fred et Frank Vaughn ! J'ai été si surprise, je ne les aurais jamais reconnus sans leurs cartes. Tous les deux sont grands et portent des favoris ; Fred est bel homme dans le genre anglais, et Frank se porte bien mieux, car il ne boite que légèrement, et n'utilise pas de béquilles. Ils avaient entendu dire par Laurie où nous serions, et sont venus nous demander de leur rendre visite chez eux, mais Oncle ne veut pas y aller, alors nous devrons reporter la visite et les voir comme nous le pouvons. Ils sont venus au théâtre avec nous, et nous avons passé un si bon moment, car Frank s'est dévoué à Flo, et Fred et moi avons parlé du passé, du présent et du futur comme si nous nous étions connus toute notre vie. Dites à Beth que Frank a demandé de ses nouvelles, et qu'il était désolé d'apprendre ses ennuis de santé. Fred a ri quand j'ai parlé de Jo, et envoie "ses compliments respectueux au grand chapeau". Aucun des deux n'avait oublié Camp Laurence, ou à quel point nous nous y étions amusés. Cela semble si loin, n'est-ce pas ?
« Tante tape à la cloison pour la troisième fois, aussi il faut que je m'arrête là. Je me sens vraiment comme une jeune fille londonienne dissipée, à écrire si tard, dans ma chambre pleine de jolies objets, et dans ma tête un mélange de parcs, de théâtres, de nouvelles robes et de galants hommes qui disent "Ah" et tortillent leurs moustaches blondes, avec toute la noblesse anglaise. Vous me manquez tous, et en dépit de mes sottises, je reste à jamais, votre aimante AMY. »
PARIS
« CHÈRES FILLES :
«  Dans ma dernière lettre je vous parlais de notre visite de Londres, - combien les Vaughn ont été gentils, et quelles charmantes fêtes ils ont données pour nous. J'ai apprécié le voyage jusqu'à Hampton Court, et le musée de Kensington, plus que tout le reste, - car à Hampton j'ai vu les croquis de Raphaël, et au musée, des pièces entière remplies de toiles par Turner, Lawrence, Reynolds, Hogarth, et autres grands noms. La journée à Richmond Park était charmante, - car nous avons fait un vrai pique-nique anglais, - et j'ai vu plus de splendides chênes et de hardes de cerfs que je n'ai pu en dessiner ; j'ai également entendu un rossignol, et vu des alouettes. Nous avons "profité" de Londres tout notre soûl, - grâce à Fred et Frank, - et étions désolés d'en partir ; car, même si les Anglais mettent du temps à briser la glace, à mon avis, une fois qu'ils vous ont adoptés, on ne peut rivaliser avec eux en matière d'hospitalité. Les Vaughn espèrent nous retrouver à Rome l'hiver prochain, et je serai terriblement désappointée si ce n'est pas le cas, car Grace et moi sommes très bonnes amies, et les garçons sont très gentils, - tout particulièrement Fred.
« Eh bien, nous étions à peine installés ici quand il est apparu à nouveau, disant qu'il était venu pour des vacances, et qu'il se rendait en Suisse. Tante était froide au début, mais il s'est montré si serein à ce sujet qu'elle n'a rien pu dire ; et maintenant tout se passe pour le mieux, et nous sommes très contents qu'il soit venu, car il parle Français comme un natif, et je ne sais pas ce que nous ferions sans lui. Oncle ne connaît pas dix mots, et insiste pour parler Anglais très fort, comme si cela pouvait aider à ce qu'on le comprenne. La prononciation de Tante est vieillotte, quant à Flo et moi, qui nous flattions d'en savoir assez, nous nous sommes rendu compte que ce n'est pas le cas, et nous sommes très reconnaissantes que Fred soit là pour "parley-vouer", comme le dit Oncle.
« Que de moments délicieux nous passons ! Faire du tourisme du matin au soir ! S'arrêter pour prendre de bons repas dans de joyeux cafés*, et rencontrer toutes sortes d'aventures amusantes. Je passe les jours de pluie au Louvre, à me délecter des peintures. Jo dédaignerait certaines des plus belles, parce qu'elle n'a pas l'âme d'une artiste ; mais moi si, et je cultive mon regard et mon goût aussi vite que je le peux. Elle préfèrerait les reliques des personnes célèbres, car j'ai vu le chapeau et le manteau gris de son Napoléon, son berceau et sa vieille brosse à dents, mais également la petite chaussure de Marie Antoinette, l'anneau de Saint Denis, l'épée de Charlemagne et plein d'autres choses intéressantes. J'en parlerai pendant des heures quand je rentrerai, mais je n'ai pas le temps de tout écrire.
« Le Palais Royal est un endroit paradisiaque, - si plein de bijouterie* et d'objets ravissants que j'en serais distraite, parce que je ne peux pas les acheter. Fred voulait m'en offrir, mais je ne l'ai pas permis, évidemment. Le Bois et les Champs Élysées sont très magnifique.* J'ai vu la famille impériale à plusieurs reprises, - l'Empereur, un homme laid à l'air dur, l'Impératrice, jolie et pâle, mais vêtue avec un goût horrible, à mon avis, - robe violette, chapeau vert et gants jaunes. Le petit Nap. est un joli garçonnet, qui discute avec son tuteur, et envoie des baisers aux gens quand il passe dans sa calèche à quatre chevaux, avec des postillons en livrée de satin rouge, et un garde à cheval devant et derrière.
« Nous nous promenons souvent dans les jardins des Tuileries, car ils sont charmants, même si je préfère les anciens jardins du Luxembourg. Le cimetière du Père la Chaise est très curieux, - car bien des tombes sont comme des petites chambres, et, quand on regarde à l'intérieur, on peut voir une table, avec des images du défunt, et des chaises pour les visiteurs endeuillés qui viennent se recueillir. C'est tellement français - n'est-ce pas* ?
« Nos chambres sont rue de Rivoli, et, assis au balcon, nous contemplons la longue rue illuminée. C'est si plaisant que nous y passons nos soirées à discuter, - quand nous sommes trop fatigués pour sortir après notre journée. Fred est très divertissant, et somme toute le jeune homme le plus agréable que j'aie jamais connu - à l'exception de Laurie, qui a des manières plus charmantes. J'aimerais que Fred soit brun, car les hommes blonds ne me plaisent guère ; toutefois, les Vaughn sont très riches, et d'une excellente famille, aussi ne vais-je pas leur reprocher leurs cheveux jaunes, quand les miens sont plus jaunes encore.
« La semaine prochaine nous partons pour l'Allemagne et la Suisse ; et, comme nous devrons voyager vite, je ne pourrai vous envoyer que des lettres hâtives. Je tiens mon journal, et j'essaie de "me rappeler correctement, et de décrire clairement tout ce que je vois et admire", comme me l'a conseillé Père. C'est un bon exercice pour moi, et, avec mon carnet de dessins, cela vous donnera une meilleure idée de mon voyage que ces gribouillis.
« Adieu* ; je vous embrasse tendrement.
«  Votre Amie.* »
HEIDELBERG.
« MA CHÈRE MAMAN :
« Ayant une heure de calme avant que nous ne partions pour Berne, je vais essayer de vous raconter ce qu'il s'est passé, car comme vous le verrez, certaines choses très importantes sont arrivées.
« Notre voyage sur le Rhin était parfait, et je suis juste restée assise à en profiter de toutes mes forces. Prenez les vieux guides de voyage de Père, et lisez ce qu'ils en disent ; je n'ai pas de mots assez beaux pour le décrire. À Coblence, nous avons passé un moment fort agréable, car quelques étudiants de Bonn - avec qui Fred s'était lié d'amitié sur le bateau - nous ont chanté la sérénade. C'était une nuit éclairée par la lune, et, vers une heure, Flo et moi avons été réveillées par la plus délicieuse des musiques sous notre fenêtre. Nous nous y sommes précipitées, et nous nous sommes cachées derrière les rideaux, mais de petits coups d'œil nous ont permis de voir Fred et les étudiants en train de chanter en contrebas. C'était la chose la plus romantique que j'aie jamais vue ; la rivière, les bateaux, la grande forteresse en face, le clair de lune sur tout ça, et une musique à fendre un cœur de pierre.
« Quand ils eurent fini, nous leur avons lancé quelques fleurs, et nous les avons vus se précipiter pour les ramasser, envoyer des baisers aux dames invisibles, et s'en aller en riant - pour fumer et boire de la bière, je présume. Le matin suivant Fred m'a montré une des fleurs froissées dans la poche de sa veste, l'air très sentimental. Je me suis moquée de lui, et lui ai dit que c'était Flo qui l'avait lancée - cela a semblé le dégoûter, car il l'a jetée par la fenêtre, et a retrouvé la raison. J'ai bien peur que ce garçon n'aille me causer des problèmes, cela commence à y ressembler.
« Les bains à Nassau étaient très amusants, tout comme Baden-Baden, où Fred a perdu quelque argent, et où je l'ai réprimandé. Il a besoin de quelqu'un pour veiller sur lui quand Frank n'est pas avec lui. Kate a dit une fois qu'elle espérait qu'il se marierait bientôt, et je suis assez d'accord avec elle. Francfort était délicieuse ; j'ai vu la maison de Goethe, la statue de Schiller, et la fameuse Ariane de Dannecker. C'était très beau, mais je l'aurais plus appréciée si j'avais mieux connu l'histoire. Je n'ai pas voulu demander, parce que tout le monde la connaissait, ou prétendait la connaître. J'aimerais que Jo puisse tout me dire là-dessus, j'aurais dû lire plus, car je m'aperçois que je ne sais rien, et c'est mortifiant.
« Maintenant vient la partie sérieuse, car cela vient juste d'arriver, et Fred vient de partir. Il a été si gentil et joyeux que nous nous sommes tous attachés à lui ; je n'ai jamais pensé à plus qu'une amitié de voyage, jusqu'à la nuit de la sérénade. Depuis ce jour, j'ai commencé à ressentir que les promenades au clair de lune, les discussions au balcon, et les aventures quotidiennes étaient plus pour lui que de l'amusement. Je n'ai pas flirté, Mère, je vous l'assure, mais je me suis rappelée ce que vous m'avez dit, et me suis conduite du mieux que je le peux. Je n'y peux rien si les gens m'aiment bien ; je n'essaie pas de leur plaire, et je m'inquiète de ne pas les aimer, bien que Jo dise que je n'ai pas de cœur. Je sais bien que Mère va secouer la tête, et les filles dire, "Oh, la misérable mercenaire !", mais j'ai pris ma décision, et si Fred me fait sa demande, je l'accepterai, même si je ne suis pas follement amoureuse. Je l'aime beaucoup, et nous nous entendons bien. Il est bel homme, jeune, bien assez intelligent, et très riche - plus riche même que les Laurence. Je ne crois pas que sa famille s'y opposerait, et je serai très heureuse, car ils sont tous gentils, bien élevés et généreux, et ils m'apprécient. Je suppose que Fred, en tant qu'aîné des jumeaux, héritera de la fortune familiale - et quelle splendide fortune ! Une maison en ville, dans une rue chic, pas aussi tape-à-l'œil que nos grandes maisons, mais deux fois plus confortable, et luxueusement meublée, comme aiment les Anglais. Je l'aime bien, car elle est authentique ; j'ai vu l'argenterie, les bijoux de famille, les vieux domestiques, et les peintures du domaine à la campagne avec son parc, sa grande maison, son jardin ravissant et ses beaux chevaux. Oh, ce serait tout ce que je demande ! et je préfère obtenir cette fortune plutôt qu'un titre qui tournerait la tête à d'autres filles mais ne couvrirait rien. Je suis peut-être intéressée, mais je déteste la pauvreté, et je n'entends pas la supporter une minute de plus que je ne le dois. Il faut que l'une de nous fasse un beau mariage ; Meg ne l'a pas fait, Jo ne le fera pas, Beth ne peut pas pour le moment - aussi ce sera moi, et j'arrangerai tout autour de moi. Je n'épouserais pas un homme que je déteste ou que je méprise. Vous pouvez en être sûre ; et, bien que Fred ne soit pas mon genre de héros, il fait très bien l'affaire, et, avec le temps, je devrais suffisamment l'aimer s'il m'aime beaucoup et me laisse faire comme je l'entends. J'ai donc retourné cette question dans mon esprit toute la semaine dernière, car il était impossible de ne pas voir que Fred m'aime. Il n'en dit rien, mais de petites choses le montrent : il ne va jamais avec Flo, et se met toujours de mon côté de la calèche, de la table ou du chemin, il prend l'air sentimental quand nous sommes seuls, et regarde d'un œil noir quiconque ose venir me parler. Hier, au dîner, quand un officier autrichien nous a dévisagés, et dit ensuite quelque chose à son ami - un baron à l'air canaille - quelque chose au sujet d'une wonderschönes Blöndchen, Fred a pris l'air féroce d'un lion, et il coupait sa viande si sauvagement, qu'elle a presque volé hors de son assiette. Il n'est pas l'un de ces Anglais flegmatiques et guindés, mais il est au contraire assez emporté, car il a du sang écossais, comme on pourrait s'en douter en voyant ses beaux yeux bleus.
« Puis, hier soir nous sommes montés jusqu'au château au coucher du soleil - sans Fred, qui devait nous rejoindre après être passé prendre des lettres à la Poste Restante.* Nous avons passé un moment charmant à nous promener dans les ruines, les caves où se trouve le tonneau gigantesque, et les beaux jardins créés par l'Électeur pour sa femme anglaise. C'est la grande terrasse qui m'a le plus plu, car la vue y était divine ; aussi, pendant que les autres étaient allés visiter l'intérieur, je suis restée pour essayer de reproduire la tête de lion en pierre grise sur le mur, entourée de rameaux de chèvrefeuille écarlate. J'avais l'impression d'être entrée dans un livre, assise là, à regarder le Neckar au fond de la vallée, tout en écoutant l'orchestre autrichien en contrebas, et en attendant mon bien-aimé - comme une vraie héroïne de roman. J'avais le sentiment que quelque chose allait se produire, et j'y étais préparée. Je ne me sentais pas rougissante ou frémissante, mais plutôt calme, et juste un peu excitée.
« Enfin j'entendis la voix de Fred, et il traversa la grande arche en toute hâte pour me trouver. Il avait l'air si troublé que j'en ai oublié tout ce qui me concernait, et lui ai demandé quel était le problème. Il a dit qu'il venait de recevoir une lettre qui le suppliait de rentrer, car Frank était très malade ; aussi il partait sur le champ, par le train de nuit, et n'avait que le temps de dire "au revoir". J'étais vraiment navrée pour lui, et déçue pour moi-même - mais pour une minute seulement - car il dit, en faisant ses adieux - et il le dit d'une façon à laquelle je ne pouvais me méprendre - "Je reviendrai bientôt, vous ne m'oublierez pas, Amy ?"
« Je n'ai rien promis mais je l'ai regardé et il a semblé satisfait - et il n'y avait pas de temps pour autre chose que des messages et des adieux, car il partait dans l'heure, et il nous manque beaucoup, à tous. Je sais qu'il voulait me parler, mais je pense, à cause d'une allusion qu'il a faite une fois, qu'il a promis à son père de ne rien faire de la sorte avant un moment - car il est un garçon irréfléchi, et le vieux gentleman redoute d'avoir une belle-fille étrangère. Nous nous retrouverons bientôt à Rome, et alors, si je n'ai pas changé d'avis, je dirai, "Oui, merci" quand il me demandera, "Voulez-vous, s'il vous plaît ?"
« Bien sûr, tout ceci est absolument privé, mais je souhaitais que vous sachiez ce qu'il se passe. Ne craignez rien pour moi ; souvenez-vous que je suis votre "Amy la prudente", et soyez sûre que je ne ferai rien d'inconsidéré. Envoyez-moi autant de conseils qu'il vous plaira ; je m'en servirai si je le peux. J'aimerais pouvoir vous voir pour une bonne discussion, Marmee. Aimez-moi et faites-moi confiance.
« Toujours vôtre AMY »
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- Raconte, répéta Kieu, en lui caressant la poitrine.- Qu'est-ce que tu y comprendras, ma fille, c'est une histoire qui ne peut intéresser les hommes et encore quelques hommes…     Il revit la pluie qui tombait, les tranchées pleines d'eau, et les éclatements des obus qui retournaient la boue.     Les Viets avaient creusé des rigoles au flanc des montagnes, pour canaliser les eaux, et le camp retranché n'était plus qu'un déversoir où surnageaient quelques pitons. Des cadavres gonflés flottaient dans des mares.     - C'était la nuit, dit-il soudain, la dernière nuit mais nous ne le savions pas encore. Je reçois l'ordre d'attaquer droit devant moi. De ma compagnie, il me restait douze hommes ; des blocs de boue qui saignaient par endroits.     “A l'heure dite je fonce… enfin je me traîne en avant. Les Viets sont à cinquante mètres : grenades… mitraillettes… Je ne sais pas ce qui se passe mais je retrouve mes forces. Je cours, je tire. Une silhouette se dresse devant moi : à coups de crosse je l'aplatis. Je ne sais pas combien de temps j'ai couru ou marché… pendant des kilomètres, ayant perdu la raison, ne voyant plus rien, me déchirant aux ronces ou aux barbelés sans m'en apercevoir. Puis je me suis écroulé dans un fossé et j'ai dormi… la première fois depuis huit jours.     “Je me réveille avec au-dessus de moi un ciel très bleu. Je crois devenir fou en entendant chanter un oiseau. Devant s'étend mon point d'appui d'où montent des fumées.     "Des petits hommes verts, comme des mouches. Un grand drapeau rouge à étoile jaune flotte sur le P.C. C'est bien fini. Mais très vite je dois me cacher. Des files de prisonniers montent vers moi. Leurs gardiens leur distribuent des coups de crosse. J'ai pensé un moment me joindre à eux…     "Sur un vieux cadavre viet, j'ai trouvé un boudin de riz. Il puait mais j'en ai mangé. Je voulais vivre.      "On nous avait raconté que le G.C.M.A. (1) avait organisé des maquis méos (2), tout autour de Dien Bien Phu et que certains en étaient même à trente kilomètres. C'était peut-être un coup, on nous en avait tellement raconté, dont cet énorme bluff de la colonne Crève-cœur qui devait nous secourir par le Laos. Mais je n'avais pas le choix.     "La nuit, j'ai rampé vers les tranchées. Les Viets étaient partis sans laisser de sentinelles. Ca puait trop, même pour eux. J'ai récupéré quelques boîtes de rations, une paire d'espadrilles, une carabine, trois chargeurs et, en me dirigeant sur les étoiles, j'ai marché plein sud.      "Je ne sais pas si tu connais ce pays : les montagnes s'y succèdent, mais les herbes à éléphant sont si hautes qu'on ne les voit pas. Il faut suivre les pistes des Méos ; elles se coupent et se recoupent. Je tournais en rond.     "Le jour, le soleil tape ; la nuit, il fait encore plus chaud parce que la végétation dégorge de chaleur qu'elle a emmagasinée. Et les moustiques !     "Deux ou trois fois je suis tombé sur des patrouilles vietminhs, guidées par des Thaïs portant le béret noir de partisans que nous leur avions donné. Tous les Thaïs étaient, paraît-il, avec nous. Encore des coups. Cette guerre n'avait été qu'une suite de mensonges. Quand nous étions entre parachutistes, nous nous en moquions. C'était même plutôt drôle ce besoin de mentir qu'ils avaient à Hanoï et à Saigon. Mais là, seul dans la jungle, je soldais la note.     "Je n'avais plus de haine pour les Viets. Eux aussi se faisaient raconter des coups. Mais si je les avais tenus au bout de ma carabine : ceux de Saigon et d'Hanoï qui parlaient logistique et stratégie faisant des effets de stick dans les cocktails. Ah ! les salauds !     "Trois nuits de marche et j'en étais réduit à ramper par terre, la bouche sèche ; la langue qui m'étouffait, tant j'avais soif.     "Je suis arrivé dans un petit village méo : deux ou trois cases sur pilotis. Je suis entré dans l'une d'elles, sans trop me faire d'illusions. J'avais depuis longtemps perdu ma carabine, je n'étais plus qu'une bête qui s'efforçait de durer encore quelques heures.     "Je trouve là un vieux qui fumait, en se servant comme pipe d'un gros morceau de bambou ; deux femmes, l'une vieille, l'autre jeune et un adulte en pleine force, qui a décroché un vieux tromblon d'une des cloisons de la case pour me mettre en joue. Puis, il m'a regardé un peu mieux et il a raccroché son arme. Mes Méos m'ont donné à boire, à manger du riz gluant. Le meilleur repas de ma vie ! Puis j'ai dormi sans chercher à savoir ce qui pouvait m'arriver. Trop crevé pour ça !    "Je suis resté une semaine, ne comprenant pas un mot de ce qu'on me disait, mangeant, buvant, dormant. J'ai été jusqu'à un torrent et je me suis lavé pour effacer l'odeur de cadavre. Alors seulement je me suis rendu compte que j'étais vivant.    "Un jour, le vieux m'a fait signe qu'on allait me conduire plus loin, et les Méos ont tué deux poulets pour en faire une fricassée. S'ils n'y avaient pas mêlé ces herbes à l'odeur d'excréments… Enfin, avec beaucoup de piment…    "C'est alors qu'une patrouille vietminh s'est pointée. Le vieux m'a fait monter sur quelques bambous qui séchaient près du toit. De là-haut, j'ai regardé les Viets s'empiffrer avec mes poulets. Ils ne m'ont pas vu et sont repartis.    "Le lendemain le jeune Méo m'a emmené avec lui. Nous avons marché huit jours et enfin nous sommes arrivés dans l'un des fameux maquis, car il y en avait quelques-uns… quand même !    "Un petit avion est venu me prendre. J'ai donné au Méo ma montre, celle qui me venait de mon père ; il m'a donné le collier de chien en argent qu'il portait autour du cou.    "J'ai voulu savoir pourquoi ces Méos m'avaient sauvé et ce que signifiait ce collier. Il y avait dans ce maquis un vieil adjudant qui parlait leur langue. Il m'a expliqué : les Méos prétendent descendre d'un chien - d'où leur collier - et de la fille d'un empereur de Chine - d'où leur orgueil. Il leur a été donné en partage toutes les terres qui se trouvent au-dessus de 1 200 mètres, mais on ne leur donna jamais de lois. Le Méo vit libre ; quand on le met en prison, il meurt ; quand il descend en-dessous de 1 000 mètres, il tombe malade. Il brûle les forêts pour planter son riz et cultive l'opium parce que ça lui plait.    "Les Méos m'avaient sauvé parce que j'étais un captif qui s'évadait. Ils se foutaient bien que je sois Français !    "Je voudrais pouvoir me promener dans les rues d'Hanoï avec autour du cou ce collier de chien qui est le dernier signe des hommes libres.    "Nous avons poussé les Méos à se révolter, nous leur avons fourni des armes et maintenant, nous les abandonnons, parce qu'un bout de papier a été signé à Genève. Encore des coups ! 
 Jean Lartéguy, Le mal jaune(1) G.C.M.A. : organisation chargée des attaques sur les arrières de l'ennemi et de la création de maquis. Cette tentative présenta à un moment un certain intérêt.(2) Méos : peuple d'origine mongolique, venu de Chine assez récemment et qui vit entre 1 200 et 2 000 mètres.
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carlosebanegas-blog · 3 years
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Unite 9. Quelle journée !
La mère : Allô Sandra, c'est maman. 
Tu es où ? Je t'attends à la gare, le train est arrivé, mais tu n'es pas là. Je suis très inquiète. Tu vas bien ? 
 Sandra : Oui, je vais bien, maman, ne t'inquiète pas. 
Je suis à Paris, à la gare... J'ai raté mon train ! Désolée, je n'ai pas eu le temps de t'appeler, j'ai eu des soucis toute la journée ! 
Pff... je n’ai pas pu voir Luc...Quel dommage... 
 Bon, ce n’est pas grave, mais la prochaine fois tu me préviens ! 
Qu'est-ce qui s'est passé ? Raconte-moi... 
 D'abord, je suis sortie pour prendre le métro, mais c'était la grève ! Alors j'ai pris un vélo. 
Ensuite, je suis arrivée au parc, et là, je me suis perdue... 
C'est un grand parc ! 
Je n'ai pas trouvé le restaurant pour le déjeuner avec Luc. 
 Oh, c'est dommage ! 
Et finalement, vous vous êtes retrouvés ? 
 Non. Je l'ai appelé, mais il ne répond pas au téléphone, je suis étonnée. C'est bizarre. 
 Oh là là ! ma pauvre, tu n'as vraiment pas de chance ! Quelle journée ! 
 Et je dois trouver un billet pour le prochain train, ça me stresse ! Quelle galère !
 C’est raté !
 Chère Sandra, Je suis désolé ! 
J'ai oublié notre rendez-vous d'hier midi au parc ! 
Je ne l'ai pas écrit sur mon agenda. 
D'abord, je me suis souvenu du rendez-vous... à 11 h 45 ! 
Ensuite, j'ai pris un taxi (tu sais, il y avait une grève de métro) mais ce n'était pas une bonne idée. 
Il y avait des embouteillages partout ! 
Finalement, je suis arrivé en retard pour notre déjeuner au parc. 
Ça m'énerve ! Pourquoi je ne t'ai pas téléphoné ? Parce que j'ai perdu mon téléphone ! 
Je suis un peu triste : tu me manques, et on ne s'est pas vus ! 
Et toi, comment ça va ? 
Tu t'es amusée à Paris ? 
Tu es rentrée à Nantes ? Bises, Luc
 Pour exprimer une émotion négative.
Je suis triste, inquiet, inquiète, étonné(e)... 
Quel dommage ! 
Ça me stresse ! 
Ça m'énerve ! 
J'ai des soucis.
 Pour se plaindre/plaindre quelqu'un.
Mon pauvre ! / Ma pauvre ! 
Tu n'as (vraiment) pas de chance ! 
Quelle journée ! 
Quel dommage !
C'est dommage ! 
Quelle galère !
 Pour donner une explication.
Pourquoi tu n'es pas venu ? 
Parce que j'ai oublié le rendez-vous !
 Panne de voiture, quelles sont les règles? 
 Votre voiture est en panne ? 
Vous devez vous arrêter sur la route ?
Pas de panique ! 
Il y a quelques règles de sécurité à connaître.. 
 Votre voiture ne doit pas rester sur la route ! 
Vous devez vous arrêter sur le côté et allumer les feux de détresse. 
 Il faut toujours avoir le gilet jaune et le triangle de sécurité dans la voiture :
le conducteur doit mettre le gilet     jaune avant de sortir de la voiture.
ensuite, il faut poser le triangle     à 30 mètres de la voiture. 
Sur l'autoroute, faites très attention ! 
C'est un lieu dangereux. 
 Il ne faut pas rester dans la voiture. 
Le conducteur et les passagers doivent sortir du véhicule et se mettre derrière les barrières de sécurité. 
 Ne sortez pas de la voiture par la gauche. 
Utilisez les portes de droite. 
 Vous ne devez pas réparer vous-même votre voiture: 
il faut appeler un dépanneur. 
Pour cela, utilisez les téléphones orange placés sur le côté droit de la route. 
 Je n'ai pas de chance, je dois trouver un billet pour le prochain train.
Ne sortez pas de la voiture par la gauche et mettez votre gilet jaune. 
il y a eu un embouteillage et je suis arrivée en retard pour notre déjeuner. 
 Tu as acheté un téléphone orange et jaune. Il n'est pas très joli ! 
Mon chien est jeune et méchant, il a mangé mes chaussures. 
Aujourd'hui, je n'ai pas eu de chance, quelle journée ! C'est dommage, je n'ai pas noté notre déjeuner dans mon agenda !
 Je n'ai pas de chance ! 
 Jérémy : Oh non, le méchant chat ! 
- Bonjour ! Non, je ne me suis pas brossé les dents. 
Et oui, mon chat a fait pipi dans mes chaussures... Bonne journée à vous ! Non ! Non ! 
Pas la panne ! Pas aujourd'hui ! Vite ! le métro ! 
Je vais prendre le métro ! 
Je vais prendre le métro ! J'ai raté le métro. 
Et je suis en retard. 5 minutes, c'est trop long ! Maintenant, il faut courir Aïe ! Ouille, ouille !
Oh ! là, là ! Je me suis fait mal... Pourquoi je ne suis pas resté au lit, moi... ?
 Les superstitions en France
  En France, pour avoir de la chance, on cherche des objets spéciaux : ce sont des porte-bonheur. 
Je me promène à la campagne et je trouve un trèfle à quatre feuilles ? 
Je le garde ! Une coccinelle vient se poser sur moi ? Je la laisse tranquille ! Dans certaines maisons, on accroche un fer à cheval au-dessus de la porte. Vous rencontrez un marin sur le port ? Vous pouvez toucher le pompon rouge de son béret : ça peut porter chance. Enfin, la nuit, regardez le ciel, et cherchez une étoile filante pour faire un vœu et réaliser vos rêves. Et bien sûr, le jour d'un examen, croisez les doigts... et bonne chance ! Mais il ne faut pas être treize à table, mettre le pain à l'envers sur la table, passer sous une échelle ou croiser un chat noir. beaucoup de Français, ces situations portent malheur. Et vous, vous croyez à ces superstitions ?
 Un appel au SAMU
 Le médecin-régulateur : Oui allô ? 
Le standardiste : Oui, Alain, c'est John, je te passe monsieur X, c'est la fiche 166, c'est un monsieur de 27 ans qui a de la fièvre et qui a mal à la gorge depuis deux jours. Tu vas l'avoir en ligne. 
Le médecin-régulateur : D'accord ! Allô, monsieur X ? Bonjour, voilà, c'est le médecin du centre 15. Donc vous avez 27 ans, qu'est-ce qui vous arrive, monsieur ?
Le malade : Bonjour, docteur. Voilà, j'ai mal à la gorge et à la tête. Et j'ai de la fièvre. 
D'accord. Vous avez mal au dos, aussi ?
Oui, j'ai mal au dos, aux bras, et aux jambes. 
Hmm... Vous pouvez vous lever ? 
Non, docteur ! Je suis malade, je suis au lit. 
Qui peut aller à la pharmacie pour vous ? des voisins, peut-être ? Vous pouvez leur demander. 
Je vais demander à ma femme. Je lui envoie un message. Il faut quels médicaments, docteur ? 
Alors, dites-moi votre poids et votre taille, s'il vous plaît. 
Vous pesez combien ? Vous mesurez combien ?
Je pèse 82 kilos, et je mesure 1,75 mètre. 
Alors, il faut de l'aspirine 500. 
Vous prenez trois comprimés par jour pendant trois jours. 
Si ça continue, vous appelez votre médecin et vous lui expliquez votre problème. 
Le malade : D'accord, merci docteur !
 Pour parler de l'état de santé.
Le médecin. 
Qu'est-ce qui vous arrive ?
Vous pouvez vous lever ?
Vous avez mal où ? 
Vous prenez trois comprimés par jour, pendant trois jours. 
Le malade.
Je suis malade.
Je suis au lit, je ne peux pas me lever.
J'ai mal à la.../au.../aux...
J'ai de la fièvre depuis deux jours.
 Pour demander, pour dire le poids et la taille
Quel est votre poids ? 
Vous pesez combien ? 
Je pèse 73 kilos.
Quelle est votre taille ?
Vous mesurez combien ? 
Je mesure un mètre soixante-douze.
 Dans l’armoire à pharmacie 
 Mon chéri, je suis chez ma mère. 
Je lui ai parlé de ton problème et nous avons regardé dans son armoire à pharmacie. 
Il y a une boîte de pansements, un thermomètre, un tube de pommade pour les muscles, un sirop pour la toux, des comprimés pour dormi... mais pas d'aspirine ! 
Je vais passer à la pharmacie, chez M. et Mme Butel, rue de la République. 
Je leur achète un tube d'aspirine. M. Butel est très gentil. 
Je lui explique ton problème et il va peut-être proposer d'autres médicaments. 
À tout à l'heure. Bisou.
 • On utilise les pronoms lui au singulier et leur au pluriel, pour remplacer un complément introduit par à plus personne.
 Je suis chez ma mère. Je lui ai parlé de ton problème.
Je vais passer chez M. et Mme Butel. 
Je leur achète un tube d'aspirine.
M. Butel est très gentil. Je lui explique ton problème.
 J'envoie un message à ma femme.
Je lui envoie un message.
 Vous demandez à vos voisins. 
Vous leur demandez.
 On lui pose des questions. (le professeur) 
On lui parle de ses problèmes de santé. (le médecin) On lui achète des médicaments. (la pharmacienne) 
On lui téléphone pour s'occuper de la voiture en panne. (le dépanneur)
On leur annonce les bonnes et les mauvaises nouvelles. (les amies)
On leur demande de sortir de la voiture. (les passagers)
Je lui raconte ma vie et je lui dis mes secrets. - À ton meilleur ami ?
 Tout va bien !
 Eloïse Pinson : Bonjour, vous êtes sur le répondeur d'Eloïse Pinson; vous pouvez me laisser un message. La grand-mère d'Eloïse : Eloïse, ma chérie, c'est mamie ! Tu es fatiguée ? Tu n'es pas en forme ? Moi, je sais pourquoi ! C'est parce que tu restes en ville ! Il faut sortir de Paris, ma petite fille ! Viens à la maison ! Ici, c'est la campagne. Tu peux prendre quatre ou cinq jours de vacances. Moi, j'ai 75 ans et je suis en pleine forme. Bon... j'ai mal aux yeux, parce que je suis vieille mais tu sais, j'ai marché 8 kilomètres ce matin. Je n'ai pas mal aux pieds, et je me sens très bien ! Bisous.
Vacances de hiver.
 Nous sommes partis en vacances de ski, la semaine dernière. D'abord, il a neigé pendant trois jours, il est tombé plus de trente centimètres de neige ! Le ciel était complètement couvert, il y avait beaucoup de brouillard, donc il était impossible de faire du ski. Nous sommes restés à l'hôtel, ce n'était pas très intéressant, surtout pour les enfants. Heureusement, ils ont joué avec des amis. Il y avait beaucoup de nouvelles familles. C'est vrai qu'il y a un monde fou dans cette station de ski, c'est comme l'année dernière ! Enfin, le ciel s'est dégagé, et il a fait un temps splendide. Nous avons fait autant de ski que possible. Bien sûr, Jérôme a oublié de mettre de la crème solaire, alors il a pris des coups de soleil... Finalement, c'étaient de belles vacances, tout le monde était content et avait bonne mine.
 Devant un cabinet médical.
 Véronique : « Aïe, aïe ! Je ne peux pas manger, j'ai très mal aux dents ! » 
Alex : « Oh, la pauvre ! Moi aussi j'ai un problème... Je ne peux pas marcher parce que j'ai mal au pied.
 Catherine: vous avez mal au nez?!
Pardon, pouvez-vous répéter ? 
J’en entends pas bien car j’ai mal à l'oreille.
 Alex: j’ai mal au pied ! Et je ne peux pas marcher !
Caroline: Silence, s’il vous plaît ! J’ai très mal à la tête.
 Alicia: je connais ce problème, je suis professeur… et puis, je passe beaucoup de temps devant l’ordinateur donc, j’ai mal aux yeux et au cou. 
Aujourd’hui, je dois encore corriger les tests de mes élèves mais j’ai très mal à main.
 Docteur Labosse: Vous avez mal parce que vous n’êtes pas en forme ! Bougez plus ! marchez !
 Jour de grève à Paris.
 Comme tous les matins, les Parisiens se sont levés tôt.
Ils se sont douchés, puis ils ont choisi leurs vêtements et ils se sont habillés.
Ils ont pris leur petit déjeuner et ils ont quitté leur logement.
Mais, quand ils ont voulu prendre le métro, ils ont trouvé toutes les stations fermées !
D'abord, ils se sont énervés, puis ils se sont calmés et ils ont essayé tous les moyens de transports possibles: tramway, bus, rollers, vélo, trottinette.
Ils se sont dépêchés mais ils sont arrivés en retard au travail !
 Les pronoms  compléments d’objet indirect. 
 Je leur donne des informations. 
Je leur annonce le programme. 
aux nouveaux étudiants.
  Je leur indique le chemin. 
Je leur réponds parfois en anglais. 
à des touristes.
 Je lui offre des cadeaux. 
Je lui apporte des fleurs. 
à ma fiancée.
 Je lui chante des chansons. 
Je lui achète des jouets. 
au bébé.
 Je leur écris souvent. 
Je leur téléphone aussi. 
à mes parents.
 Je lui commande une boisson. 
Je lui laisse un pourboire.
au serveur.
 Tu téléphones à tes amis ce soir?
Oui, je leur téléphone après le dîner.
Il écrit à sa mère?
Oui, il lui écrit pour son anniversaire.
Vous parlez à vos enfants? 
Oui, nous leur parlons le plus souvent possible.
Elle sourit à son ami Gustave?
Oui, elle lui sourit tendrement.
Il répond à ses étudiants ? 
Oui, il leur répond clairement.
Tu dis la vérité à tes parents ? 
Oui, je leur dis la vérité, généralement.
Tu t’es souvenu du rendez-vous !
Nous nous sommes perdus dans la ville.
Elles se sont réveillées à 8 heures.
Elle s’est excusée pour son retard.
Je me suis occupé des enfants.
 a. Ils se sont promenés dans le parc et ils se sont bien amusés. b. Ils se sont retrouvés dans un endroit inconnu. Ils se sont perdus. c. Ils se sont excusés pour leur retard.
 Les piétons aussi doivent respecter le code de la route.
Il ne faut pas rester au milieu de la route.
Vous devez traverser sur le passage piéton.
Nous devons marcher sur le trottoir.
Tu ne dois pas jouer au ballon sur la route.
À vélo. Il faut porter un casque.
 Ton vélo neuf est cassé ! C'est pas possible ! 
Il y a la grève ? maintenant ? Et comment je vais rentrer ? 
Tu as oublié notre rendez-vous ? 
J'ai attendu une heure ! 
J'ai perdu mon téléphone. Quel dommage !
 Ce matin, Léa a raté son train.
Il y avait une grève de bus, alors elle a pris sa voiture. Elle est arrivée en retard au travail.
Elle a été stressée toute la journée.
Elle a oublié un rendez-vous. 
Le soir, il y a eu des embouteillages et sa voiture est tombée en panne devant sa maison. Quelle journée !
 Tu ne dois pas courir. 
Il ne faut pas manger. 
Nous ne devons pas prendre de photos. 
Il faut rester assis. 
Vous ne devez pas téléphoner.
 Vous pouvez remplacer le complément par lui ou leur ?
Aïe, j'ai mal à la jambe. On ne peut pas.
Il a parlé à la pharmacienne. Lui.
J'ai acheté un médicament. On ne peut pas.
Nous avons dit bonjour aux infirmières. Leur.
Le docteur propose un sirop à Pierre. Leur.
Il connaît ton médecin. On ne peut pas. 
 Patrick va à la pharmacie et le pharmacien lui conseille une pommade.
 Il faut aller voir le pharmacien et lui demander un sirop.
J'accompagne Stéphanie et Alexandre à l'hôpital, je leur présente le médecin.
Nous connaissons le médecin, nous lui expliquons le problème.
Tu vas voir les infirmières et tu leur demandes une aspirine.
Le médecin conseille un médicament à Alexandre, il lui écrit le nom du médicament.
 Vous posez des questions aux médecins?
Oui, je leur pose des questions. 
 Vous dites à Patrick de venir à l’hôpital ?
Non, je ne lui dis pas de venir à l'hôpital. 
 Vous téléphonez au pharmacien ?
Non, je ne lui téléphone pas.
 Vous annoncez le problème aux parents de Patrick?
Oui, je leur annonce le problème. 
 Vous racontez le problème aux amis de Patrick?
Non, je ne leur raconte pas le problème.
 Il faut partir à l'heure. 
Achète un agenda ! 
Pars en vacances ! 
Il peut prendre une aspirine. 
Vous pouvez prendre votre vélo. 
Il faut appeler un dépanneur.
 Emma téléphone à Lise : elle ne peut pas venir à son rendez-vous. 
Remettez leur dialogue dans l'ordre. 
Emma : A la tête et dans tout le corps. 
Emma : Allô, bonjour, c'est Emma. Excusez-moi, mais je ne peux pas venir. 
Je ne me sens pas bien.
 Emma Je ne sais pas, je n'ai pas de thermomètre. 
Emma : Non, je suis malade, ne viens pas
Emma : Oui, très fatiguée. Je ne peux pas me lever.
 Lise : Moi, j'en ai un. Je peux te l'apporter ? Je peux venir te voir ?
Lise Bonjour Emma ! Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu es fatiguée ? 
Lise : Tu as de la fièvre ? i. Lise : Tu ne peux pas bouger ? Ma pauvre ! Tu as mal où ?
 Tu es fatigué, toi ! Je ne me sens pas bien, j'ai très mal à la tête. Va à la pharmacie, achète un médicament.
 Vous avez un médicament pour le mal de tête ? Oui. Mais vous avez un rhume aussi ?
Je ne sais pas, oui. Je voudrais un médicament, s'il vous plaît, je dois travailler. Allez chez le médecin, monsieur ! 
 J'ai mal à la tête et au ventre, j'ai de la fièvre et je dois beaucoup travailler. 
Hum... Il faut rester à la maison et dormir.
 Il fait chaud, et il y a des embouteillages ! 
Quelle journée ! Quelle malchance ! 
Tu as la bouche... toute rouge ! 
Un fer à cheval ! De ma région ! 
Jean ! Ne passe pas sous l'échelle ! 
C'est mon chat, il est noir mais il est gentil.
 Willy a marché sous la pluie sans manteau et sans parapluie.
Il a mal à la gorge, aux oreilles et il a le lez rouge.
Willy a couru un marathon. Il a mal aux jambes, aux pieds, aux bras: il a mal partout !
 Willy a travaillé très tard sur son ordinateur et il n’a pas dormi. Il a mal aux yeux, au dos et à la tête!
 Regarde tes cheveux ! Ils sont plein de shampoing. 
Vous avez déjà eu un chien ? 
Aujourd'hui, je vais en manger pour la première fois.
Il a un objet qui porte chance ?
Oui, un tee-shirt porte-bonheur jaune.
Ta jambe fait encore mal ? Change de médecin !
 Le docteur mange avec nous ? ou avec une amie ? b. Madame, n'oubliez pas votre aspirine. Elle est là ! c. C'est un trèfle à quatre feuilles. d. Il habite au treize avenue de la Chance. e. Notre ami est triste. Je l'invite au restaurant
 Journée difficile... 
 Simon : Bonjour, excuse-moi, je suis vraiment en retard. 
Lucie : Simon, tu as oublié notre rendez- vous ? 
Mais non ! J'ai eu une journée difficile. 
Pourquoi est-ce que tu as eu une journée difficile ? 
Parce que j'ai raté mon train. 
D'abord, cela m'a stressé, ensuite j'ai perdu un dossier dans le train, et je me suis disputé avec un collègue. 
Enfin, j'arrive à 18 h 30 au café et tu es en colère contre moi. 
Quelle galère ! Mon pauvre ! Simon : Ne ris pas, c'est de la malchance ! 
Tu es superstitieux, toi ? Simon : Non, mais... quand je rate mon train, après, tout se passe mal ! C'est toujours comme ça. 
La prochaine fois, reste chez toi Simon : Ah, merci du conseil.
 Vous recevez ce SMS.
Bonjour,
C'est le docteur Lafforgue. J'ai vu votre scanner. Bonne nouvelle : vous n'avez pas besoin d'opération. Mais attention, vous devez continuer à bien prendre vos médicaments matin et soir. C'est très important quand on a mal au ventre comme vous. On se revoit dans 2 semaines pour vérifier que tout va bien. N'oubliez pas d'appeler ma secrétaire. Elle prend les rendez-vous le matin entre 8 h et 12 h. 
Bonne journée. A bientôt ! Dr Lafforgue
Je me suis levé à six heures et demie.
Elle s’est lavée et s’est habillée.
Tu t’es rasé ce matin.
Ils se sont mariés l’année dernière.
 Nous lui avons offert des chocolats.
Elle ne leur a pas parlé de ce voyage.
Tu vas lui téléphoner pour la fête ?
Je leur écris souvent des lettres.
Ce film ne leur plaît pas beaucoup.
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crea-line · 3 years
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Les 5 meilleures friperies pour chiner à Paris👍
😎Trouver des pièces rares et uniques, c'est le nouveau dada des filles dans le vent. Les tendances vintage ne cessent de se multiplier. Pour être la plus lookée, on a repéré les meilleures friperies de Paris.
🤦‍♀️Chiner, fouiller, flâner dans les marchés aux puces. Ce sont les nouvelles activités préférées des filles dans le vent. Aujourd’hui pour être la plus tendance, il est conseillé d’arborer des vêtements vintage et de ne surtout pas les jeter à la poubelle. A l’heure ou l’industrie de la mode est l’une des plus polluantes de la planète, recycler est devenu l’ultime solution pour contrer la fast fashion. C’est pour cette raison que sur Instagram, réseau préféré des modeuses, des comptes de seconde main comme Cocktail Brut ou encore Les Bonnes Sappes voient le jour. Mais pas seulement. Dans les rues de la capitale, de plus en plus de friperies ouvrent leurs portes. Pour trouver des pépites aux prix cassés, rien de mieux qu’une journée où troquer est le maître mot. On a trouvé les cinq meilleures friperies de Paris.
EPISODE
Si vous ne connaissez pas, Épisode c’est la chaîne de friperie tendance qui vient tout droit des Pays-Bas. Elle arrive en France et s’installe au 12-16 rue Tiquetonne dans le 2ème arrondissement de Paris. Qu’est-ce qu’on y trouve ? Des vêtements, des chaussures et des accessoires des années 40, 80 mais aussi 90. Le plus ? Le magasin est bien ordonné et chaque vêtement est trié par style. Un shopping qui se fait donc de manière efficace. On craque pour des shorts en jean Levi’s au prix imbattable de 18€ ou encore des bérets à 5€.
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RELIQUE
Bienvenue dans l’univers unique de Clara Victorya. Cette influenceuse et professionnelle de la seconde main a ouvert sa friperie au 25 rue Notre Dame de Nazareth dans le 3eme arrondissement de Paris. Dans un décor des années 70, on y trouve des vêtements de la même année tous classés par couleur. De la moquette aux miroirs en passant par les cintres, tout est pensé pour nous faire voyager dans les seventies. La friperie connaît un succès fulgurant qui a permis à la jeune femme d’ouvrir Relique Kids quelques mètres plus loin.
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RÉTRO
C’est dans une atmosphère à la cool que les propriétaires de la friperie Rétro reçoivent leurs clients. En plus de vendre des vêtements et accessoires vintages à petit prix, le lieu propose également des activités. Un samedi par mois, un tatoueur s’installe dans la boutique pour y tatouer les plus courageux. Ce n’est pas tout, une partie du magasin est dédiée aux jeunes créateurs pour chiner des collections inédites. Le plus ? Il est possible de customiser les pièces achetées sur place !
20 Rue de Turbigo, 75002 Paris
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FREEP’STAR’
En plein cœur du Marais, dans une toute petite boutique se trouvent de véritables trésors. Freep’Star’ comme son nom l’indique est la star des friperies. Le choix est vaste, les prix sont alléchants et les vêtements sont très variés. On y déniche des robes à paillettes, des cuissardes ultra tendances, des vestes militaires ou encore des pantalons cargo. En bref, une véritable caverne d’Ali Baba pour tous les fans de seconde main.
61 Rue de la Verrerie, 75004 Paris
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CHEZ SNOW BUNNY
Entre République et Temple, se trouve cette boutique de vêtements de luxe vintage aux prix abordables. Bienvenue chez Snow Bunny, où Victoria Sapet puise son inspiration dans les looks de Fergie ou Gwen Stefani dans les années 2000. Pour toutes celles qui cherchent des pièces de luxe vintage, cette boutique est faite pour vous. Foulard Dior, lunettes de soleil Gucci… Les plus belles pépites se trouve chez Snow Bunny.
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