Boybriends
Je voulais juste vous conseiller un petit web comics que m'a gentiment linké un ami, série très sympa sur un groupe d'étudiants homosexuels qui vont découvrir le polyamour et les aléas des relations romantiques :) Ca s'appelle "Boyfriends" et vous n'avez qu'à cliquer !
Le style est "kawaii" et très pastel, ça se lit vite et bien, c'est très sympathique. Les personnages sont hauts en couleur et un peu archétypales mais au moins on reconnait vite qui est qui et le caractère de chacun.
Il y a le gothique un peu désinvolte et sûr de lui (mon préféré), le BCBG un peu bourge qui couine tout le temps, le sportif dragueur, le geek qui est le premier à parler de polyamour, etc...
C'est romantique et un peu niais, mais ça reste mignon et, encore une fois, ça se lit vite, il y a peu de dialogues et ils sont très simplistes.
Pour le moment, là où j'en suis, (épisode 21) il n'y a pas de scène de sexe explicites, donc c'est safe pour les personnes qui ne sont pas ok avec ce genre de scènes.
On apprend des trucs sur le polyamour, la morosexualité, tout ça... c'est assez instructif et surtout divertissant.
Y'a des garçons qui se maquillent, d'autres qui ont des bijoux, d'autres qui n'ont pas le "passing" gay, d'autres qui sont plus intello dans leur style, et tout ça est ok. C'est une jolie leçon de tolérance :)
Seul défaut que je donnerais à "Boyfriend", c'est que tout ça n'est pas très réaliste... tout le monde est gay, tout le monde est ok pour être poly, tout le monde est séduisant, tout le monde est valide, blanc, jeune... Dans la vie les gens sont plus diversifiés et ce n'est pas aussi facile de se caser avec quelqu'un de pas nocif ! Et tout le monde n'est pas acceptant pour le polyamour, tout le monde n'est pas sorti du placard et peut se montrer en couple homo en public, etc...
Mais bon, c'est une fiction après tout ! C'est à prendre comme le The L Word masculin ! (Oui parce que cette série m'a aussi toujours paru totalement invraisemblable ! Toutes les femmes sont lesbiennes ou bies, tout le monde s'affiche, y'a jamais d'homophobie... mais bon, c'est du divertissement ! ^^).
Tout ça pour vous dire qu'il y a une 100ène de chapitres à lire qui vous attendent ! Aucune idée de si la série est finie ou en cours, mais en tous cas c'est très divertissant et mignon ! :)
Bonne lecture !
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ceux qui rêvent ont bien de la chance...
Fandom : Vilebrequin
Pairing : Gaytipla (Sylvain Levy x Pierre Chabrier)
Nombre de mots : 948 mots
Avertissement : Aucun
Résumé : Leurs nuits blanches ne sont pas blanches, à peine claires, semées d'étoiles…
Quand les insomnies frappent, quand le sommeil ne vient pas et que la nuit tient leurs pensées entre ses griffes, il reste deux solutions : se torturer jusqu'au petit matin et tout oublier, ou bien agir, quitte ou double…
Note d’auteurice : Vous pouvez aussi lire ce texte sur Wattpad ou AO3 <3
Partie : 1/3
Partie 2 | Partie 3
Chanson : Ceux qui rêvent de Pomme
Pierre avait les yeux fixés sur le plafond, un bras plié derrière son crâne, une jambe relevée, tout son corps allongé sur son lit.
Pendant un moment, il s'était senti étrangement bien. Il avait flotté entre la conscience et l'inconscience, entre l'éveil et le sommeil, ne voyant pas les heures défiler. Il avait arrêté de penser, sa tête avait été délicieusement vide, agréablement légère.
Puis il avait dégluti, il avait fermé ses paupières sur ses yeux brûlants de n'avoir rien regardé alors même qu'il était capable de voir. Il se frotta les yeux, soupira...
En se tournant et se retournant dans son lit, il jeta un coup d'œil à son réveil : il était plus tôt qu'il ne le pensait. Ce moment de flottement avait-il donc été si bref ? Et maintenant il réfléchissait, sa tête était remplie de tout un tas de pensées tantôt sympathiques, tantôt désagréables, voire blessantes.
Il se redressa, considérant l'insomnie qui se présentait devant lui : il ne pouvait pas dormir, mais ne pouvait pas non plus faire grand-chose d'autre.
Il aurait aimé appeler Sylvain, la pensée fugace traversa le nuage dans son cerveau en un éclair, avant de disparaître, repoussée par les vents violents de la répression. Il se rallongea, se tourna, se retourna...
Oui, Sylvain devait être en train de dormir à cet instant. Il était chez lui, dans son lit, à des dizaines de kilomètres de Pierre, en train de dormir comme une personne normale - c'était ce qu'il se répétait, mais ça pouvait bien être faux, le connaissant. Pierre, lui, n'y arrivait pas. Et il ne savait pas pourquoi.
Ou plutôt, il ne voulait pas voir pourquoi. Il savait. Il pensait trop, secoué depuis quelque temps par une humeur maussade. Son esprit se torturait tout seul, comme un grand.
À propos de quoi ? Ou plutôt, à propos de qui ? La faute au temps : voilà cinq ans qu'il côtoyait son ami et collègue, cinq ans qu'il ignorait les sentiments qui s'étaient installés au creux de sa poitrine, cinq ans enfin qu'il ne faisait rien.
Aujourd'hui, il le payait, et rêvait éveillé des mains de son ami, d'une danse entre leurs deux corps, rien de lubrique pour une fois... Il voulait juste un peu de douceur.
Mais cette douceur se faisait attendre. Cinq ans que son corps lui réclamait, sans obtenir gain de cause. Alors il manifestait son mécontentement, forcément. Une grève, en quelque sorte. Une grève d'amour.
Pierre aurait aimé, ça, que son amour fasse grève, que son affection se fasse la malle avec son désir, que tout ce beau monde lui foute la paix ! Qu'il soit enfin tranquille dans sa tête et dans ses doigts.
Ces derniers étaient parcourus de picotements, trop souvent, à ça d'agripper le poignet de son ami, de le tirer contre lui, de quémander une chaleur qui n'était pas sienne. Il devait résister, pour Sylvain. Il ne pouvait décemment pas se permettre d'agir ainsi.
Non, la raison devait l'emporter, et il devait abandonner ses idéaux affectifs pour d'autres, plus acceptables, d'amitié virile. Il ne parlait pas de laisser sa sensibilité toute entière, non, mais il ne voyait pas comment résister sans la museler, tout du moins.
Seulement voilà : ça le rendait triste et le gardait éveillé la nuit.
Sur le plafond, au-dessus de Pierre, se dessinèrent les formes de deux mains enlacées... ou peut-être était-ce seulement des hallucinations fatiguées, quand les formes font des siennes devant les yeux.
Tant pis. Pas grave. Il aimait se dire qu'au moins en rêve, il avait droit à l'amour.
Ce n'était pas de sa faute, s'il avait besoin d'être rassuré quand le soleil était éteint. Ce n'était pas celle de Sylvain non plus... Oh, il ne lui en voulait pas. S'il fallait trouver un fautif, il en voulait à sa tête qui s'était imaginée il y a cinq ans que cet homme était un partenaire tout à fait enviable. Non, vraiment, que pensait-il ?
Pierre se tapa la tête, doucement, avec le plat de sa main. Les soupirs s'amoncelaient dans la chambre, les grognements aussi, parce qu'il ne trouvait pas de position confortable.
Il se redressa finalement, assis en tailleur sur le matelas, le drap glissant de son torse pour se froisser en un mont sur ses jambes.
Il frissonna. Il avait froid. Il imagina un instant sa peau brûler d'une embrassade à nu, des doigts frileux venant frictionner sa chair, l'invitant, lui quémandant une étreinte, le tentant tel un beau diable à rejoindre la chaleur des draps, à s'y perdre et à y perdre son orgueil. Il voulait s'embraser.
Pierre se recroquevilla, il avait froid. Il gémit presque, parce que le vide était la seule réponse à ses envies et ça faisait mal, si mal...
Il voulait toujours l'appeler. Mais que lui aurait-il dit ? "J'avais besoin de toi, d'entendre ta voix." "Je t'aime, dis moi que toi aussi." "Enfoiré, sors de ma tête." "Je te déteste et je déteste t'avoir autant dans ma peau." "Casse-toi." "Aime-moi." Bordel.
Il lança un regard courroucé à son téléphone, comme s'il lui imputait la faute de son esprit. Il s'en saisit pourtant, le déverrouillant par réflexe, ouvrant le volet de notifications... rien. Enfin, si, il avait des messages, des notifications des réseaux sociaux, d'un jeu qu'il avait oublié de désinstaller, un ou deux rappels de son calendrier, la météo en direct, tout un tas de trucs proprement inintéressants parce que rien n'émanait de lui...
Il le fixa, un instant. Pas longtemps, il ne voulait pas avoir l'air obsédé, il l'était, il garda ses yeux rivés sur l'écran, attendant, patientant, incapable de détourner le regard...
Un sursaut. Le téléphone se mit à vibrer : il avait reçu un message. Pire encore, il lut le nom et son cœur battit plus fort : c'était l'être, l'éphèbe, celui pour qui il se languissait…
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Saint-Louis : Un homosexuel piégé, bastonné par trois hommes puis arrêté par la police
Un présumé homosexuel a été piégé par un trio puis bastonné et filmé à la fois. Tout est parti lorsque le supposé gay appâtait un jeune homme pour coucher avec lui. Il envoyait des images à caractère pornographique (d’acte contre-nature) à sa proie. Las de subir les agissements de ce présumé homosexuel, le jeune homme lui a tendu un piège en complicité avec deux de ses amis.
Ils lui ont donc fixé un rendez-vous aux airs de guet-apens. Ne se doutant de rien, le supposé gay a répondu à l’invitation. Mais il a été tenu en respect et bastonné sévèrement par trois personnes, selon des sources de Seneweb. La scène de bastonnade a été immortalisée à travers une vidéo filmée par un smartphone. À la suite de cette bastonnade, il a été libéré par le trio.
Loin de s’arrêter là, les trois acolytes ont débuté un chantage contre l’individu en menaçant, notamment, de partager la vidéo dans laquelle il a assumé son statut d’homosexuel. Las de subir cette pression, il a déposé une plainte à la police contre les trois maîtres-chanteurs. Ces derniers ont été tous arrêtés par les éléments du commissariat de l’île de Saint-Louis. Mais il ressort de l’enquête que le plaignant avait envoyé des images obscènes à l’un des mis en causes pour coucher avec lui.
Du coup, l’auteur de la plainte a, également, été arrêté et placé en garde à vue. Le présumé homosexuel est poursuivi pour Incitation à la débauche, collecte et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, d’après des sources de Seneweb. Mis devant le fait accompli, il a reconnu sans ambages les faits. Il a avoué éprouver “parfois des pulsions sexuelles envers l’homme”. Quand aux trois individus qui avaient tabassé et fait chanter le supposé gay, ils sont poursuivis pour violence, voie de fait et chantage.
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