François Gérard (1770-1837), Portrait de Charles Ferdinand Théodore de Vassinhac d'Imécourt, 1808, oil on canvas
Portrait displays a Napoleonic officer who died at the Siege of Danzig (1807) during the War of the 4th Coalition. According to Philippe Dufour, “The male portrait rarely reached such a peak of elegance as under the First Empire”. This portrait sold for €1,472,000 in 2022.
Born on July 16, 1785 in Paris, Ferdinand d'Imécourt was the youngest of three children. Volunteering at the age of twenty in 1805 for the Dutch campaign, Ferdinand d'Imécourt experienced a rapid and promising advancement. In 1807, he was Marshal Lefebvre's orderly and died prematurely on April 13, 1807 during the siege of Danzig. He is buried in the southern part of the cathedral of Oliwa (about 12 km from Danzig), where a Latin stele still stands mentioning him. This was one of the last burials inside a church, since the Napoleonic code in force in the Grand Duchy of Warsaw prohibited this practice. During the siege of Danzig, the cathedral of Oliwa served as a field hospital for the French army. Wounded during a sortie at nine o'clock in the evening, he died at six o'clock in the morning at the age of twenty-one years and nine months.
(Gazette-Drouot) (Drouot)
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"It is easier to be a wildish sort of adult than a child."
Gérard, Katherine Rundell, "Rooftoppers"
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Gérard de Nerval (1808-1855) – André Nolat
Marqué en profondeur, hanté par la mort de sa mère, impressionné par les paysages et les légendes du Valois où il est élevé à Mortefontaine par son grand-oncle maternel Antoine Boucher car son père est médecin militaire dans la Grande Armée, Gérard Labrunie sera un jeune homme doué (à 18 ans, il traduira le Faust de Goethe), mais déjà en déséquilibre. Ramené à Paris par son père démobilisé avec lequel il ne s’entend guère, après des études au lycée Charlemagne, il s’agrège à la bohème littéraire, au groupe enthousiaste et brillant des jeunes Romantiques : les « Jeunes France » qui déclenchèrent la « bataille d’Hernani », et il prend le nom de Nerval à un clos que possédait à Mortefontaine sa famille maternelle. Il participe à la vie littéraire et politique. Il écrit des poèmes (des « odelettes » telles que « Fantaisie »), des pamphlets, des pièces de théâtre sans grand succès, des contes dont La Main de gloire.
« Fantaisie » est un poème très célèbre dont le texte est reproduit plusieurs fois sur Google. Parue en 1832 dans Les Annales romantiques, cette odelette annonce « l’épanchement du rêve dans la vie réelle » ; plus encore l’œuvre entière, pour qui sait la déchiffrer, rougeoie, sous cette courte pièce, comme le reflet d’un incendie lointain au ras de la nuit…
Libéré pour un certain temps des soucis matériels par un héritage important, il voyage en Italie, en Orient, en Belgique, aux Pays-Bas, à Londres, en Allemagne et, dira-t-il, jusqu’à la tombe de sa mère en Silésie, (de ses voyages, il fera en 1851 un récit quasi initiatique dans Voyage en Orient), il fait la fête rue du Doyenné avec un cercle d’amis, il continue à écrire et il s’éprend d’une actrice du même âge que lui, Jenny Colon, « blonde aux yeux noirs » comme dans « Fantaisie ». Cette passion malheureuse (Jenny se mariera deux fois loin de lui et mourut en 1842), ses errances giratoires dans les bas-fonds de Paris (qu’il décrira en 1852 dans ses Nuits d’octobre) et sa détresse matérielle et morale précipitent son destin. Crise après crise, s’ouvrent devant lui les chemins de la démence (il sera six fois interné) qui le conduiront lors de la glaciale nuit du 25 au 26 janvier dans la sinistre ruelle de La Vieille Lanterne au Châtelet. Au matin, on l’y trouva pendu à une rambarde non loin d’un bouge abominable aux carreaux noyés de petit jour et purifiés par la neige.
Il laisse aussi à la postérité huit poèmes (douze sonnets) étranges écrits entre 1843 et 1853, publiés à la fin des Filles du feu, intitulés Les Chimères et qui demeurent difficiles à expliquer :
« Je suis le Ténébreux – le Veuf – l’Inconsolé
Le prince d’Aquitaine à la tour abolie
Ma seule étoile est morte – et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie. »
Pour ces sonnets, inlassablement, parce que, sans doute, il pressent la mort qui l’appelle sous la misère et la folie qui rôde et gronde, il poursuit ses recherches occultes. Il chante le retour espéré des "anciens dieux", donc du passé, donc de sa mère. Il rêve de faire tenir le temps d’une vie – de sa vie – dans une ronde (mot clé chez lui : voir la ronde de Sylvie et d’Adrienne), un espace de plus en plus serré, circulaire et ainsi justifié.
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L'été 2022 a été le plus #sec enregistré en #France depuis le début des mesures, selon une source aride, qui n'a pas pu nous en dire plus !
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Orpheus tries to hold on to Eurydice
.c. 1791
Artist : François Gérard (1770-1837)
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A Cat's Life by Gérard DuBois
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Lumière sur les frondaisons
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