Tumgik
#direct je me suis dit que ça serait non
maviedeneuneu · 1 year
Text
Tumblr media
Quand j'ai repris le taf après ma petite semaine de vacances, j'ai dit à ma cheffe que j'avais envie de retourner à Majorque et que je pensais probablement y repartir au printemps 2023 et elle m'a dit qu'il s'était passé plein de trucs en mairie et qu'elle avait appris de supers nouvelles (c'est la blague).
Elle m'a annoncé qu'on allait me proposer un nouveau poste dans un autre service, au cabinet du maire
8 notes · View notes
perduedansmatete · 3 months
Text
résumé de cette semaine lundi j’ai fait la morte pour cause d’urticaire, mardi je suis allée au restaurant avec mes meilleures amies pour avouer à l'une d'entre elles qu'on avait appris que son gars était le genre de facho qui avait voté zemmour aux présidentielles, on pensait que ça allait mettre fin à leur relation sachant qu'elle baigne dans le communisme depuis sa plus tendre enfance, qu'elle bosse dans un des seuls journaux qu'on peut encore qualifier de gauche et qu'elle avait dit que c'était un motif de rupture pour elle mais finalement non elle a estimé que c'était pas si grave qu'il lui ait caché ce gros détail pendant plus d'un an et demi et que pire que ça, apparemment il avait changé grâce à elle (il serait donc je cite « juste de droite avec quelques avis de gauche ») ce qui a l'air de beaucoup flatter son égo et c'est là que je me dis que la barre est vraiment très basse, le point positif de cette soirée étant qu'on s'est régalé et qu'on a rien payé car il y avait des problèmes de courant dans le restaurant, sinon je suis très peu allée en cours et j'ai beaucoup bu alors que j'aurais du être à la fac mais à partir de demain ça change (c'est faux les bières du lundi midi sont devenues une institution très rapidement) jeudi grève oblige 21 profs sur 27 absents dans mon collège alors qu'on est toujours en sous-effectif ce jour là et que cette fois-ci on était que deux surveillants, autant dire que c'était sportif mais la direction a quand même eu le temps de m'inviter à un « goûter » sur les coups de dix heures, ce qui m'a fait très peur car j'ai cru que c'était un piège et que j'avais fait une connerie mais non ils voulaient juste profiter d'un moment de calme pour manger de la brioche tous ensemble c'était vraiment très étrange j'espère ne plus jamais revivre ça puis vendredi je suis allée voir mon meilleur ami sur grand écran dans un petit cinéma car un de ses potes a monté un genre de documentaire sur l'amour et sur les nouvelles formes de relations blablabla c'était très marrant en vérité et je pensais rentrer directement après mais j'ai retrouvé des gens du passé et j'ai fini paumée au fin fond de ma banlieue dans le même genre de soirée que celles où j'allais à dix-sept ans c'était fatiguant, étonnant et plein de drogues auxquelles je n'ai pas du tout touché (trop forte) mais très bien en même temps même si j'ai appris qu'un ami de cette époque était un énorme violeur, c'est le point négatif mais à chaque fois qu'on m'apprend ce genre de nouvelle je suis jamais étonnée, sur une note plus positive hier j'ai enfin découvert l'appart d'une de mes meilleures amies après des mois à ne pas réussir à se voir autrement qu'au thé dansant d'anniversaire de ses parents... (la vie d'adulte apparemment) et je remercie infiniment son entorse car c'est son immobilisation qui nous a permis de passer enfin un moment ensemble à se raconter nos vies et à pas mal rire aussi, c'était super sympa et la suite l'était tout autant puisque j'ai rejoins tia avec mes meilleures amies pour leur faire découvrir notre bar préféré et par conséquent pour qu'elles rencontrent tia aussi, même si la raison pour laquelle on se voyait était officiellement l'exposé qu'on a à faire pour cette semaine et parce que c'était plus pratique de travailler aujourd'hui si on s'y mettait ensemble dès le réveil, chose que l'on a évidemment pas du tout fait car on s'est levées à pas d'heure et qu'on a ensuite préféré discuter du fait que les sociologues étaient quand même d'énormes prouveurs à écrire des textes insupportables et illisibles simplement parce qu'ils sont tous moches (c'est notre théorie, vive la sociologie)
8 notes · View notes
andresylupin · 4 months
Text
Bonjour j’adore Pirates des Caraïbes, et j’adore en particulier la VF de Pirates des Caraïbes du coup j’ai voulu faire une petite étude en dilettante de la VF sur les quatre premiers films (FLEMME du cinq).
C’est plus une compilation de passages de la VF que je trouve intéressants, drôles, étranges, etc, que vraiment quelque chose de poussé : j’ai fait ça pour le fun et pour revoir la quadrilogie ✌
Comme c'est quand même long, ça va être là-dessous :
Avant toute chose, j’aimerais faire une remarque globale sur la VF de PotC : il y a deux différences fondamentales avec la VO, qui font qu’on « perd » quelque chose d’essentiel de l’univers de PotC. Il s’agit des accents et du vocabulaire pirate : pour les accents, même si les accents dans la francophonie existent également, il serait très compliqué de faire des équivalences directes avec les accents de l’anglophonie. De fait, ces accents sont des marqueurs géographiques et sociaux propres à la langue anglaise, qui s’inscrivent dans un contexte culturel étranger à un public francophone. Il s’agit donc de nuances qui soit ne seront tout simplement pas transmises par la VF, soit se retrouveront plus ou moins dans des tentatives de localisation. Je ne me suis pas vraiment intéressée aux accents ici, mais je trouvais important de le souligner.
Deuxième aspect donc, le vocabulaire pirate : il s’agit d’un corpus linguistique très ancré en anglais ; je ne suis pas experte, mais je pense que le « parler pirate » évoquera bien plus de choses à un anglophone qu’à un francophone. Il y a tout un dictionnaire de termes spécifiques pour les pirates anglais qu’on ne retrouve pas en français, où les pirates évoqueront plutôt un vocabulaire maritime plus global (non pas que le parler pirate anglais soit si séparé que ça du parler maritime anglais, mais j’ai quand même l’impression qu’il y a une distinction et un imaginaire bien plus forts chez les anglais que chez nous sur ce vocabulaire).
Du coup, via ces deux aspects, y a pas mal de mots d’argot, de vocabulaire spécifique, de tournures du XVIII, etc, qui sont intéressants à regarder mais je ne les citerai pas tous, parce que ça serait trop long, et parce que je n’aurai pas forcément toujours plus intéressant à dire que « eh bah ils ont traduit ça comme ça, voilà ». J’ai dit plus haut qu’avec la VF on « perdait » ces aspects, mais je vais nuancer mon propos : il s’agit tout simplement de différences culturelles inhérentes aux deux langues, et on sait bien que le rêve de la traduction directe et absolue est inatteignable (et c’est ce qui rend cette discipline si fascinante !).
Dernière petite chose avant de commencer, la version française de Pirates des Caraïbes a été réalisée par Dubbing Brothers, avec Hervé Bellon comme directeur artistique et Philippe Videcoq sur l’adaptation. Je vais surtout parler ici du texte même de la VF, mais l’interprétation fait tout autant partie de l’expérience pour moi, et je vous invite donc à aller consulter la liste des fantastiques comédiens de doublage ayant travaillé sur ces films.
Sur ce préambule beaucoup trop long, on peut commencer avec La Malédiction du Black Pearl :
J’aimerais qu’on s’arrête sur le titre 2min, pour commenter la décision de ne pas avoir traduit le nom du bateau (ce ne sera d’ailleurs pas le seul dans ce cas-là) : la raison la plus probable est que le navire est souvent désigné en VO par « the Pearl » et qu’en VF il y avait risque de confusion entre le genre masculin de bateau/navire/vaisseau, et le genre féminin de perle ; du coup le nom du bateau reste en anglais tout le long de la VF. Cela dit j’aurais quand même apprécié que la traduction du nom soit dite à un moment ou un autre, parce que « La Perle Noire » sonne tout aussi chouette en français. D’ailleurs nos amis québécois ont, comme à leur habitude, traduit directement le nom dans le titre du film, et je serais curieuse de savoir si c’est le cas dans la VQ du film entier ? S’il y a des québécois qui lisent ceci 👀
Bon et maintenant on peut vraiment commencer (globalement dans l’ordre chronologique du film) :
Tumblr media
Juste un petit point idiomatique (prenez un shot dès que je ressors ce mot), rien d’extrêmement foufou, mais j’aime cette différence ouvrir son cœur/speak one’s mind, qui donne une tournure tout de suite plus romantique à Norrington en VF (si on avait voulu rester proche de la tournure anglaise, peut-être « dire le fond de sa pensée » ? Mais ça a une connotation presque agressive je trouve, moins cohérent dans le contexte et plus long, donc bof). Je trouve aussi que la formulation même de la VF, où Norrington s'adresse directement à Elizabeth trois fois (!) dans sa phrase, participe à cet effet romantique plus poussé.
Tumblr media
J’adore le choix imagé d’expression de la VF, 10/10, ils ont vu l’opportunité et ils l’ont saisie, vive la traduction (⁠ノ⁠◕⁠ヮ⁠◕⁠)⁠ノ⁠*⁠.⁠✧
Tumblr media
Echange iconique bien sûr, je voulais juste souligner ici que la VF se retrouvait un peu coincée – difficile de traduire « the worst pirate » de façon littérale avec « le pire pirate »… – et que l’alternative choisie est vraiment chouette (limite plus méchante presque) ! Petit détail, je trouve curieux que le « ever » passe à la trappe, on aurait pourtant pu avoir « dont on m’ait jamais parlé » mais peut-être que c’était chaud niveau synchro labiale.
Tumblr media
Peut-être encore une histoire de synchro labiale mais je trouve rigolo la façon dont « wickedness » devient « débauche et perversité » : le français, cette langue dramatique !
Tumblr media Tumblr media
J’ai mis ces deux-là ensemble, puisque dans les deux cas, c’est définitivement un souci de synchro labiale qui nous emmène sur une traduction erronée. En effet « excellent form » est un compliment sur la qualité d’épéiste de Will, et non pas sur son énergie comme dans la VF. On va dire que l’esprit du compliment reste globalement le même.  Quant à « Ta » on est bien sûr sur un « merci » de la part de Jack (sa passe d’armes avec Will lui a permis de se retrouver en direction de la porte), mais ça ne colle pas au niveau des lèvres, et donc on se retrouve avec un « Ah » de satisfaction !
Tumblr media
Petit exemple de ces histoires de vocabulaire dont je parlais en intro, « bonny lass » qui devient « demoiselle en détresse » : très compliqué de rendre l’effet en VF, puisqu’on est sur des mots de moyen anglais/écossais (et même français en fait au départ) et scandinave, qui font partie de l’imaginaire d’un film d’époque avec des pirates pour les anglophones. La traduction fait donc comme elle peut, rien à redire, même si elle met Elizabeth en position plus vulnérable que la VO. Peut-être « bonne amie » aurait pu fonctionner ? On retrouvait cet aspect un peu vieillot du coup.
Tumblr media Tumblr media
Comme pour le point précédent, on est sur deux histoires de vocabulaire et contexte culturel : « aye » et « avast » sont sans doute deux des mots les plus clichés auxquels on peut penser lorsqu’on veut évoquer l’univers de la piraterie (ou marin en général), et même si la VF est tout à fait exacte sur la signification, elle transmet beaucoup moins l’impression de ridicule qui se dégage de Will alors qu’il tente sa meilleure imitation de pirate (d’où les soldats qui se foutent de sa gueule après et Jack qui lui lance un bombastic side eye). Quant à « savvy », un autre classique du vocabulaire du XVIIIe, et une expression que Jack Sparrow affectionne particulièrement, il est ici impossible de traduire directement sa signification, et on va donc se contenter d’un « ça te va ? », qui reviendra régulièrement au long de la saga, avec des variantes de traduction telles que « compris ? » ou « pas vrai ? ». J’aurais bien tenté un « Tu piges ? » mais à cette époque « piger » n’était pas encore associé à la notion de compréhension.
Tumblr media
C’est, très sincèrement, une de mes répliques préférées du film : je trouve que la VF qui insiste sur « Ils NOUS ont volé le navire ! » rend la phrase bien plus drôle, et l’intonation de Constantin Pappas est vraiment dans ce registre de « papaaaa il m’a pris mon jouet :(( >:((( », bref, un moment extrêmement qualitatif pour moi dans cette VF 💖
Tumblr media
Petite remise en contexte, Jack a demandé à Will ce qu’il pensait du doux et enivrant parfum de Tortuga, et Will répond ceci. Je trouve cette traduction intéressante car très directe, et pas du tout dans l’allusion de la VO. Alors certes, ce qui sera subtil dans une langue ne peut pas forcément l’être dans une autre (tbt les sous-entendus grivois d’Agents très spéciaux…), mais je me demande si ce n’est pas aussi symptomatique de cette honnêteté brutale dont apparemment nous français serions pourvus, d’après les états-uniens ? Si on trouve que ça schlingue, on va pas se gêner pour le dire ¯⁠\⁠_⁠(⁠ツ⁠)⁠_⁠/⁠¯
Tumblr media Tumblr media
Gibbs est probablement l’un des personnages utilisant le plus d’argot et de vocabulaire pirate/XVIIIe, et ce n’est jamais simple de traduire ce genre d’expressions idiomatiques. J’ai pris ces deux premières, à savoir « Mother’s love! » et « Blast! » pour l’exemple, et aussi parce que le « T’es malade !? » pour « Blast! » revient plusieurs fois pendant la saga. Je trouve d’ailleurs que c’est un choix un poil trop moderne pour un mot comme « blast », mais je n’ai pas d’alternative à proposer alors 🤷... Quelque chose comme « Sacrebleu ! » aurait sans doute sonné trop ridicule à des oreilles francophones, donc pourquoi pas « t’es malade » finalement, qui est dans une tonalité plus comique. Notons aussi que la VO réveille simplement un homme, alors que la VF réveille un ami ! Je ne saurais expliquer cette différence, par contre j’apprécie ce que cela apporte à la relation entre Gibbs et Jack, surtout qu’en VF Gibbs vouvoie Jack, ce qui correspond bien à la différence de statut dans leur relation, mais du coup je trouve ça chouette que leur premier échange mentionne l’amitié.
Tumblr media Tumblr media
J’ai mis ces deux-là ensemble car ils sont dans le même registre un peu dicton/proverbe, qui, comme pour l’argot de Gibbs, sont durs à retranscrire car très souvent idiomatiques. Autant je trouve qu’on s’en sort bien sur le premier, avec un bonus rime en prime (même si la signification est légèrement altérée), autant je trouve que le deuxième fait malheureusement lourd et maladroit. Certes on garde la même structure, avec la même répétition pour « behind » et « place » mais la VF ne sonne pas du tout naturelle dans la première moitié, et en plus « ne pas rester à sa place » rajoute une ambiguïté je trouve. Mais là non plus pas sûre d'avoir beaucoup mieux à proposer 😅 J’essaye de trouver une autre proposition avec « Tout homme à la traîne… » mais pour l’instant impossible de trouver la deuxième partie. A revisiter une prochaine fois ! Surtout qu’il faut penser au fait que l’expression est reprise plus tard par Will pour expliquer l’absence de Jack, et là effectivement le « laissé sur place » fonctionne très bien.
Tumblr media
Ressortez vos verres à shot, c’est le point idiome ! Je trouve rigolo que les moutons se transforment en œufs, voilà c’est tout (⁠◍⁠•⁠ᴗ⁠•⁠◍⁠) non en vrai c’est pas tout, au-delà de ça, c’est intéressant de voir qu’en VO l’insulte est en rapport avec la bêtise supposée d’une personne, alors qu’en VF c’est plutôt un intellectualisme trop zélé qui est critiqué (on remarque au passage que « tête » s’est substitué à « crâne », sans doute pour éviter de penser à l’usage plus courant de l’insulte pour la calvitie). On se prend d’ailleurs une balle perdue juste après, puisque la VO nous affirme que « That would be the French. » alors que la VF nuance juste un brin : « C’est sûrement les Français. »
Toujours dans la catégorie insulte, je rajoute un petit bonus sans image pour rappeler que la synchronisation labiale continue d’avoir son importance et qu’il ne faut pas la sous-estimer dans les choix de traduction : plus tard dans le film, Gibbs s’adresse à son équipage comme ceci en VO : « Do it, you gobs, or it’s you we’ll load into the cannons! ». En VF, cette phrase devient : « Exécution Gobs, ou c’est toi qu’on chargera dans les canons ! ». Donc d’une adresse générale avec une insulte, on arrive à un ordre donné à un pirate spécifique, dont l’insulte est devenue le nom. Et la synchro labiale est la seule chose qui explique ce choix !
Tumblr media
C’est pas grand-chose mais j’aime beaucoup ce choix de traduction qui fait ressortir la personnalité d’Elizabeth voilàààà ✌️ vraiment « jpp » avant que ce soit cool.
Tumblr media
Que dire, si ce n'est : 🐓🥖🥐🐸🍷
Tumblr media Tumblr media
Bon alors ça c’est vraiment pas de chance, mais évidemment à l’époque les traducteurs ne pouvaient pas prévoir que Davy Jones deviendrait un antagoniste principal de la saga, et que donc ça aurait été plus pertinent de garder son évocation dans la VF, même si ça parle beaucoup moins à un imaginaire francophone. On ne leur en voudra donc pas d’avoir choisi des équivalents mythologiques.
Tumblr media
Nous sommes ici face à un choix de la part des traducteurs d’omettre la référence initiale, probablement parce qu’ils ont jugé qu’un public français serait moins familier avec l’expression ? Cette réplique (extrêmement stylée) de Barbossa s’inspire en effet de cette caractéristique des cartes médiévales où lorsqu’on arrivait dans des territoires inconnus et donc non cartographiés, on pouvait marquer « Hic sunt dracones » donc « Here be dragons » car il était d’usage de dessiner des créatures dangereuses dans ces terres non explorées. Cette expression est passé dans le langage courant en anglais (enfin courant… ça reste niche, mais en tout cas c’est quelque chose qui peut se dire) alors qu’en français… « hic sunt dracones » n’a jamais vraiment eu d’expression française traduite qui aurait pu prendre de l’ampleur (d’ailleurs selon wikipédia en fait il n’y aurait que deux cartes connues où cette histoire de dragon serait marquée ; généralement les cartographes utilisaient « hic sunt leones ». Bref). Quoi qu’il en soit, on perd totalement cette référence en VF, ce qui est un peu dommage, mais compréhensible vu le contexte. En contrepartie, je trouve que la VF sonne bien plus menaçante : tu es piégé sur cette île où tout le monde veut te tuer Jack !
Et voilà qui conclut ce premier post sur la VF de Pirates des Caraïbes 😊 comme je le disais dans l'intro, ce n'est pas exhaustif, j'essaye quand même d'avoir des petites choses à dire pour chaque traduction que je prends, et des fois ça ne va pas au-delà de "oooh intéressant ils l'ont traduit comme ça !" donc pas vraiment la peine de l'inclure (après si vous êtes obsessif comme moi sur ce genre de sujet, revoyez tout simplement le film en VF avec les sous-titres anglais, ça fait très bien le taf 👍)
J'espère que ça vous a intéressé, que c'était suffisamment lisible, et j'espère mettre moins longtemps à faire les trois autres maintenant que je suis lancée !
7 notes · View notes
istadris · 8 months
Text
Le Roi et l’Imperator
@elitadream parce que tes fanarts de Mario et Astérix se rencontrant sont tellement adorables, et ça m’a beaucoup inspiré pour écrire sur leurs ennemis respectifs se rencontrant.
Donc...cadeau ! En attendant d’en voir plus !
*
La créature le toisait de toute sa taille.
Un exploit qui valait la peine d’être noté, étant donné que César avait l’habitude de regarder de haut la plupart ses pairs. Mais plus remarquable encore était la créature elle-même : un curieux et surtout immense hybride entre humain, tortue, et lézard, qui pouvait cracher du feu et briser des rochers à mains nues. Un dragon, suggérait dans un recoin de son esprit une petite voix qu’il s’efforçait à tout prix d’ignorer.
Plus étonnant encore était le fait que la créature était assez intelligente pour penser, parler, et plus encore être un chef, un roi même, de ce qu’il avait compris.
Assez intelligente pour s’esclaffer bruyamment à la proposition de César.
« Alors comme ça tu veux travailler pour moi, hein ? 
—Une alliance est ce que je propose, répondit César froidement, étant donné que nos objectifs semblent concorder à l’heure actuelle. 
—Une « alliance » impliquerait qu’on ait chacun quelque chose d’intéressant à apporter. J’ai la plus grande armée au monde, les meilleurs magiciens à mon service, et je suis le plus puissant de tout mon royaume. Qu’est-ce qu’une brindille comme toi a à offrir qui pourrait bien m’intéresser? 
—Bien des choses, ô roi, mais notamment ce qui te manque : de la stratégie. »
La créature gronda férocement en réponse à l’insulte, s’avançant brusquement en direction de César, ses babines retroussées pour dévoiler des crocs acérés. Il fallut à César tout son sang-froid pour ne pas porter sa main à son glaive ; non pas qu’elle serait d’une grande utilité contre les écailles épaisses de son adversaire.
«  Surveille tes mots, humain. Tu es distrayant pour l’instant, mais mon amusement a des limites.»
Pourtant, aussi caractériel et susceptible qu’était ce monstre, il semblait assez intelligent pour ne pas se laisser aveugler par son orgueil blessé et choisir à la place d’écouter César. Aussi celui-ci, calme et fier, regarda-t-il droit dans les yeux rouge feu qui le foudroyaient,
« Tu l’as dit toi-même : tu possèdes la plus grande armée de ce monde, tu disposes de vastes ressources…mais qu’en est-il de tes conquêtes ? Comment n’as-tu pas encore soumis le monde entier à ton règne ? 
—Ha, parce que tu crois pouvoir faire mieux que MOI ?
—« Mieux » ? Je laisse ce débat aux philosophes. Je sais seulement que je n’avais ni droit de naissance pour prétendre à un trône, ni fortune, ni magie. Et pourtant, je suis aujourd’hui le maître d’un empire en tout sauf en nom;  mes ennemis comme mes citoyens me respectent comme le conquérant du monde connu. Tous ceux qui ont osé s’opposer à moi se sont soumis ou ont péri. Peux-tu en dire autant ? »
Une fumée noire s’échappa des narines du monstre dans un bref grognement, les mots touchant clairement une corde sensible, mais pas au point de provoquer sa rage pour l’instant. César osa même s’éloigner de quelques pas de son interlocuteur, bras croisés dans son dos, contemplant l’étrange paysage les entourant alors qu’il continuait :
« Seul un petit village d’irréductibles continue de résister encore et toujours à mes troupes. Mais contrairement à moi, ils disposent d’une... magie qui leur donne une force surhumaine. Sans cette magie, ils auraient été écrasés depuis bien longtemps. »
La ruse et l’ingéniosité de certains d’entre eux jouaient également un rôle essentiel dans leur lutte...mais César n’avait pas besoin d’évoquer ce détail.
« Deux d’entre eux en particulier ne cessent de déjouer mes plans. Un duo infernal composé d’un petit nabot retors et d’un grand benêt le suivant partout. De ce qu’on m’a dit , ajouta-t-il avec un sourire en coin et un regard amusé en direction du roi,  cela nous fait un point commun. »
—Peut-être bien. Viens-en au fait. »
—C’est très simple, dit César en se tournant pour faire face au monstre. La magie est monnaie courante en ce monde et ta propre force ne fait aucun doute : même avec leurs pouvoirs, tu donnerais du fil à retordre à mes ennemis. Quant aux tiens…aussi puissants soient-ils, deux hommes ne peuvent suffire à protéger un royaume entier d’une campagne que j’aurais planifié. Un petit village où ils peuvent concentrer leurs efforts, oui. Tout un pays ? Je demande à voir. Voilà mon offre : débarrasse-moi des derniers obstacles à mon hégémonie et je m’assurerai que ton armée puisse écraser le royaume qui te tient tête.
—Et pourquoi tes plans seraient-ils plus efficace que les miens ?
—Parce que j’ai vu à l’œuvre tes troupes…si j’observais un tel manque d’organisation dans les miennes, je ferais fouetter mes centurions pour leur incompétence. Une chaîne de commandement inconstante en dehors de leur roi, des plans reposant sur des éléments versatiles et incontrôlables, des tactiques basiques et répétitives…»
Il laissa échapper un petit ricanement.
« Si je ne peux faire mieux, je peux difficilement imaginer faire pire.
—Et laisse-moi deviner, persifla le monstre sur un ton mielleux, je devrais te laisser les mains libres avec MON armée, dans MON royaume. »
Le sourire obséquieux se mua en grimace cruelle alors que le roi leva une de ses pattes, dégainant d’un coup sec des griffes acérées comme des poignards qu’il examina d’un air négligent.
« Et si à la place, je te tuais et je récupérais cette armée dont tu es si fier, hein?
—Alors tue-moi maintenant, au lieu de me faire perdre mon temps » rétorqua César avec un geste dédaigneux de la main. 
Pour la première fois depuis leur rencontre, l’arrogance laissa place à la surprise sur les traits de son interlocuteur, mais César poursuivit sans s’en émouvoir: 
« Je pensais avoir affaire à un roi intelligent, capable de voir où réside son intérêt et de saisir l’opportunité unique qui se présente à lui, mais si je n’ai affaire qu’à une bête primitive bouffie d’orgueil, autant m’épargner une migraine et me donner une mort rapide.»
Les yeux rouges semblèrent s’enflammer avant de s’étrécir, concentrés sur leur proie.
« SI C’EST CE QUE TU SOUHAITES...!!! »
La créature avança brusquement sa gueule vers César en poussant un rugissement à faire trembler le sol, les prémices d’un brasier embrasant les tréfonds de sa gorge.
Et pourtant, malgré le danger, César était…non pas rassuré, mais ...serein. Il avait déjà eu affaire à ce genre de personnes, impulsives, caractérielles et directes ; le monstrueux roi n’était pas du genre à gaspiller du temps à prendre une décision, ni à être sensible s’il fallait se salir les mains face à un élément gênant.
Qu’il vive ou qu’il meurt, César serait vite fixé. Aussi resta-t-il de marbre face à la menace, déterminé à garder sa dignité jusqu’au bout.
Et effectivement, après avoir rugi tout son content, le monstre foudroya César du regard pendant plusieurs secondes, babines retroussées...mais sa grimace de rage se fondit peu à peu en un rictus féroce, avant qu’il ne renversa sa tête en arrière dans un rire gras: 
« GWA HA HA HA !! Tu manques pas de cran, pour une brindille, j’aime ça! »
César parvint à laisser échapper la respiration qu’il avait retenu malgré lui sans que le roi ne semble le remarquer.
Celui-ci tourna à nouveau son regard sur César :
« Tu es sûr de pouvoir me débarrasser de ces deux empêcheurs de conquérir en rond ? »
—Très certainement. Mais seulement si tu acceptes de me rendre la pareille.»
Le roi laissa échapper un nouveau grognement, cette fois plus agacé qu’insulté.
« Tous les humains sont-ils aussi casse-pieds? » grommela-t-il, n’attendant pas la réponse de César avant de reprendre. « Mais tu as raison sur un point : depuis le temps que ces menaces à moustaches ruinent mes plans, je ne peux pas laisser passer la moindre chance de les éliminer. Si tu peux me la donner... Je saurais me montrer reconnaissant. » 
Pour la première fois, il afficha le sérieux et la prestance d’un vrai souverain alors qu’il toisa César, non plus comme que gêneur ou nuisance mais comme un potentiel allié.
« Donne-moi une victoire absolue et je t’offrirai une conquête. Qu’en dis-tu ?»
C’était ce qu’il recherchait depuis le début... et pourtant César prit un moment avant de répondre.
Ce monde était à mi-chemin entre l’absurde et la folie, entre ses couleurs vives, ses paysages chaotiques et ses habitants grotesques. Il pressentait déjà les migraines dans ses tentatives de transformer ces hordes chaotiques en armée disciplinée. Mais sous leur aspect ridicule, ces étranges êtres étaient aussi forts que résistants et disposaient de magie. De pouvoir.
Il fallait qu’il parvienne à en ramener ne serait-ce qu’un fragment avec lui quand il serait de retour à Rome.
César état également conscient qu’il prenait un énorme risque. Il était isolé, loin de ses armées et de l’influence dont il disposait ordinairement. Il voyait aisément l’ambition démesurée du roi bestial, étant donné qu’elle reflétait la sienne, et aurait besoin de s’assurer qu’elle n’inclut pas son propre empire. Il allait devoir surveiller soigneusement ses arrières pour ne pas se retrouver avec un poignard dans le dos dès le moment où cet allié orgueilleux et égocentrique aurait obtenu ce qu’il voudrait.
Mais il n’était pas devenu l’homme le plus puissant de Rome en se montrant pusillanime.
Alea jacta est, décida-t-il en tendant la main pour conclure l’accord.
Il parvint à ne pas fléchir quand la poigne monstrueuse manqua de lui broyer les os de la main.
En revanche, il trébucha et s'effondra sous l’immense claque dans le dos que lui asséna le roi avec un rire tonitruant.
«  Tu sais quoi ? Je sens que toi et moi allons former une très bonne équipe. »
12 notes · View notes
thesonofdio · 9 months
Text
The Gentelman from the bar
#theoriginals #klausmikaelsonxreader
Tumblr media
Nouvelle-Orléans, 2016
Je m'appelle T/P T/N. J'ai 19 ans et je suis étudiante en fac de psychologie, dans la même que celle de mon amie Camille. En parlant d'elle je suis justement assise au comptoir du restaurant où elle travaille.
- Hey ! Salut T/P, dit-elle en venant me faire la bise. Désolée, je ne t'avais pas vu avant, j'étais en train de servir une table, s'excusat-elle.
- T'inquiète pas, la rassurais-je.
- Tu veut quelque chose ? Demanda-t-elle en allant derrière le comptoir.
- Hum... Un bourbon s'il te plaît, repondis-je en souriant.
Nous passames le reste de la soirée à discuter, il n'y avait presque personne dans le restaurant, à part un petit groupe d'adolescents qui riait ainsi qu'un blond assis seul à une table au fond.
Vers vingt-trois heure je décide de rentrer chez moi, fatiguée mais souriante. Camille n'allait pas tarder à fermer de toute façon. Je la salua de la main et partie en direction de mon petit studio qui est à quelques rues d'ici.
Au bout de dix minutes de marche, j'entends des pas briser le silence de la nuit. Sans me retourner j'accélère le pas. Je ne suis pas du genre à paniquer pour rien mais ce soir j'ai un mauvais pressentiment. Les pas accélèrent en même temps que moi et mon souffle ce coupe. La peur prend possession de moi alors que je l'entend maintenant courir vers moi. Je m'arrête nette, attendant n'importe quoi. Une collision, une phrase lourde, voire un mec débouler devant moi. Soudain on me saisit le bras violemment pour me forcer à me retourner. Cependant, d'un coup il me lâcha et poussa un petit crie grave et étouffé. Puis plus aucun mouvement. Et, encore plus étrange, il n'y a plus de bruit. Je prend alors mon courage à deux mains et me retourne doucement. Derrière moi ce tient le blond du restaurant. Et assommé à ses pieds se tenait celui que je déduis comme mon agresseur.
- Ça va ? Me demande t-il précipitamment en se raprochant rapidement de moi. Une mine inquièt sur le visage.
- Hum oui. Je crois, repondis-je en riant nerveusement. Seulement une larme dévala ma joue et trahi ma peur.
Le jeune homme me sourit doucement et me regarda gentiment en ouvrant ses bras. Tout naturellement je vint m'y réfugier. J'adore les câlins. Il me serra contre lui, et mes sanglots redoublèrent.
- Shhh... Il ne t'arriveras plus rien. Ne t'en fait pas. Shhhh... Ne pleure plus luv... Murmurait-il en me frottant le haut du crâne.
Je souffla un coup et me détacha enfin de lui après au moins cinq minutes.
- Désolée, j'ai trempée ton t-shirt avec mes pleures, je rigola nerveusement. Il me souria tendrement et me tendit la main.
- Klaus Mikaelson. Enchanté.
- T/P T/N, de même, repondis-je en là lui serrant.
Il se baissa et m'embrassa le dos de la main. Je rougis instantanément. Il est très élégant... J'adore !
- Je ne voudrais pas être impolis mais je pense qu'il serrait préférable que tu dorme chez moi ce soir, ce serait... Plus prudent, me dit-il en regardant autour de lui.
- Oh non, je ne voudrais pas vous déranger ! Repondis-je précipitement.
- Alors tout d'abord, tutois-moi. Et ensuite, si je te le propose c'est que ça ne me dérange pas le moins du monde luv... Il prononça ses dernier mots avec une voix beaucoup plus profonde ce qui me dit frissonner.
- D-Daccord, bégayais-je, rouge de la tête aux pieds.
- Bien... 
A little one but i was thinking of do a next part, what do you think abt that ?
15 notes · View notes
alexlacquemanne · 2 months
Text
Ma version de toi, chapitre premier.
Je vais vous parler d’une femme que j’aime beaucoup, enfin, non pas vraiment je vais vous parler de la version d’elle que je me suis créer. En fait, je ne la connais pas tant que ça, j’ai du passer grosso modo un ou deux mois en sa compagnie, mais ces moments resteront en moi pour toujours. C’est une des ces personnes que vous croisez rapidement sans savoir qu’elles vont marquer votre vie pour toujours.
Précédemment je lui écrivais directement, mais quand je me suis aperçu que c’était à sens unique, j’ai arrêté, j’espère tout de même qu’elle a compris a quelle point je n’ai pas menti à propos de ce que j’ai dit sur elle et sur mes sentiments, chaque mots a été mûrement réfléchi, chaque chansons représente mon état d’esprit, j’espère que je n’ai pas fait tout ça pour rien. Mais ont peut difficilement sauver quelqu’un qui a décidé d’arrêter de vivre et qui ne veut pas d’aide. Je crois malheureusement qu'elle a arrêté de vivre, elle ne ressent plus rien, elle est comme une coquille vide, une bouteille à la mer sans message à l’intérieur, elle dérive. Je me bats pour exister à ses yeux, j’ai besoin d’elle, j’ai envie d’elle, mais ça ne sert à rien parce que c’est à sens unique, elle a décidé de ne plus rien vivre. 
Quoi qu’il en soit, j’ai besoin d'écrire sur elle, d’une manière ou d’une autre, elle m’inspire de l’écrit. J’ai eu besoin d’un peu de temps pour trouver une autre façon de le faire, et j’ai décidé de vous en parler.
Je l’ai rencontré, il y a longtemps maintenant, dans une contrée qui n’existe plus aujourd’hui, la contrée de l’oiseau bleue, là-bas, j’avais une activité de colporteur de news sur l’univers Kaamelott, j’ai rencontré des amis, des amis que je croyais être sincère mais je me trompais, et il y avait elle, au début nous parlions très occasionnellement, puis petit à petit, je ne me rappelle plus vraiment comment c’est arrivé, mais nous nous sommes rapprochés, elle était seule et malheureuse, elle avait besoin d’aide, à cette époque j’étais bien naïf et je me suis dit que je pourrais l’aider. J’ai appris à la connaître, à l’aimer, doucement, nous passions des nuits à parler de tout et de rien, j’avais l’impression qu’elle allait mieux, ou tout du moins qu’elle allait bien quand nous étions ensemble, j'avais l'impression d'être utile à quelqu'un. Au même moment avec quelques amis nous avions créé un groupe de conversation sur Kaamelott, j’ai beaucoup aimé cette période, elle m'a donné confiance en moi, j’avais des amis, une meilleure amie avec qui parler, presque une compagne, je pensais que ça allait durer pour toujours, un mirage de l’esprit.
Comme souvent quand on fait des rencontres, on fait des projets, une rencontre a été organisé lors d’un rendez-vous de fans, à la base elle ne devait pas venir, à la base je ne voulais pas qu’elle vienne, mais elle a insisté, et je ne regrette absolument pas d’avoir fait sa rencontre en réel, mais je ne me doutais pas que j’allais la perdre aussitôt après. Il est vrai que je ne me suis pas comportée de la meilleure des manières. Lors de notre première rencontre, j’étais très stressé, c’est ma nature, mais curieusement le contact c’est fait très naturellement, ça collé entre nous, quelque chose que je n’aurais jamais imaginé. Ces moments sont gravés en moi, pour toujours comme tous les moments passés avec elle. Le reste de la rencontre je ne me suis pas très bien comporté, j’ai juste réalisé que je voulais passer du temps avec elle, et pas forcément avec les autres, je l’avoue, mais j’ai encore passé des moments incroyables avec elle, main dans la main.
Je ne pensais pas que ce serait la presque dernière fois que je serais en sa compagnie, mais j’aurais dû m’en douter à cause de mon comportement.
Ce que je ne savais pas c’est qu’il y avait un ver dans fruit dès le début, un ver qui allait détruire le groupe, nos vies, et tout ce que j’aimais. Le créateur du groupe avait ses propres desseins dans l’affaire et surtout il mentait comme un arracheur de dents, c’est vrai que certains détails sur sa vie avez l’air assez curieux mais je pense que tout les autres membres s’en moquer un peu, du moment que l’ont passé des moments, ce qui était le cas. Mais petit à petit il s’est rapproché de la femme que j’aimais, même si à l’époque je n’en avais pas conscience. Il m’a vite éloigné du groupe comme un malpropre, personne n’a rien dit, même moi, j’imagine que nous étions tous un peu ensorcelés. En un temps infiniment court je me suis retrouvé seul, sans rien, n’y personne, plus ces gens que je considérais comme des amis, et surtout plus elle, je venais de la perdre à tout jamais, sans espoir de la retrouver. L’espace d’un instant j’ai décidé d'en finir, mais je me suis repris, j’ai continué ma route, cassé, sans repères et seul. Je n’en ai jamais parlé à personne, personne n’aurait compris. J’ai essayé plusieurs fois de reprendre contact avec elle sans succès, elle m’envoyer balader, je cherchais ce que j’avais bien pu faire pour mériter ça, je n’ai jamais vraiment trouvé, avec le temps je me suis fait une raison mais je ne l’ai jamais laissé tomber, même à distance. Comme elle n’était plus là, je suis passé par différent stade, celui où je l’a voyait partout, le moindre détails me rappeler ce qu’elle était, une période compliqué, que je préfère laisser derrière, puis j’ai décidé de ne plus me battre pour l’oublier et des versions aléatoires d’elle m’ont accompagné depuis ce moment là. 
Certains facettes de sa personnalité ont trouvé une résonance avec d'autres personnes, sa voix qui me plaisait tant, à était remplacé par les voix de Dido et surtout Adèle, son côté charnel a trouvé une résonance avec Chanel Preston, son côté sentimental correspond un peu aux rôles de Scarlett, et le fait qu'elle partage souvent des photos de Katheryn Winnick joue aussi, elle est un mélange de tout cela, avec son caractère à elle au centre, c'est le plus important, ça peut paraître ridicule mais ces versions d'elle vivent en moi, c'est pour ça que j'écris ici, pour les faires vivre, pour la faire vivre, elle a peut être décider d'arrêter, mais je ne suis pas de cet avis. C'est une fille géniale, elle n'en a juste pas conscience, elle se dévalorise trop, je sais ce que c'est, je fais pareil. J'ai besoin de la faire vivre. Dans les prochains chapitres je partagerais des histoires inspirées avec ces versions d'elle.
Pour A.
2 notes · View notes
swedesinstockholm · 2 months
Text
7 mars
hier soir devant newport beach je me disais qu'ils avaient jamais l'air d'avoir froid aux mains, on les voit jamais assis sur le canapé avec leurs mains glissées entre leurs cuisses ou sous le plaid pour les réchauffer. est-ce que j'aurais jamais froid aux mains moi non plus si je vivais en californie? je sais que c'est une série pour ados des années 2000 tout sauf réaliste mais c'est vertigineux quand on compare leur quotidien au mien, de l'autre côté du globe, avec les mains gelées neuf mois sur douze. parfois quand je descends les escaliers, les mêmes depuis que je suis petite, je compare ma vie à celle de kristen stewart aussi. je sais que c'est pas comparable mais en même temps on est toutes les deux nées en 1990 sur la même planète.
j'ai décidé de pas aller à la mer avec maman pour pâques pour pouvoir remonter sur la scène de la maison poème, mais d'abord je voulais être sûre que m. y serait parce que je veux plus rester seule. le weekend dernier je suis restée seule pendant deux jours et c'était déjà assez pour me faire dérailler. je devais aller à un concert aux rotondes et puis j'ai changé d'avis et je devais aller à la soirée open mic de c. et de ses copains slammeurs à belval mais j'ai été découragée par 1. les transports pas directs 2. la pluie 3. la nuit. alors je suis restée sur le canapé et j'ai regardé newport beach puis the voice avec un sentiment de culpabilité qui me rongeait l'estomac. j'ai menti à c. alors que j'aurais simplement pu lui dire que je souffre de... je sais pas, une affliction mystérieuse qui m'empêche de sortir de chez moi le soir.
je regardais les stories de f. au ski avec sa copine et son copain et les stories de s. à son weekend de bachelorette à paris auquel j'ai pas été invitée alors qu'y avait toutes ses autres copines luxembourgeoises et je me sentais seule et abandonnée. le meilleur moment du weekend c'était mon cours de luxembourgeois du dimanche matin avec mon élève sympa qui m'a tenu compagnie pendant une heure. je lui ai fait lire un texte sur les voyages et je lui ai demandé si elle voyageait beaucoup et elle a dit oui j'adore aller dans des hôtels all inclusive avec une piscine et des bons cocktails sans une once d'embarras et puis elle m'a raconté ses vacances en turquie et à dubaï et j'oublie tout le temps que ça existe en vrai des gens comme ça.
j'ai réussi à sortir de la maison ce soir pour aller à la soirée openscreen parce qu'ils projetaient mon film. ça allait parce que le casino c'est pas loin mais je crois que j'aurais préféré ne pas y aller. je suis partie avant la fin parce qu'ils m'ont même pas invitée sur scène pour le q&a, bon ils me connaissaient pas et j'ai rien dit donc c'est normal, mais de toute façon j'avais aucune envie de me retrouver assise parmi les réalisateur.ices avec un micro à la main pour me présenter et parler de mon film qui m'a foutu la honte, j'ai cringé du début à la fin c'était un cauchemar, plus jamais j'assiste à la projection publique d'un de mes films, de toute façon c'est fini je fais plus de films, j'ai enfin réalisé que j'étais nulle. le son était un désastre, on entendait tous les défauts que j'entends pas moi sur mon ordi, tout était désastreux, même la structure, la cohérence tient à un fil, je laisse pas le temps au texte de respirer, tout s'enchaine trop vite, j'arrive pas à croire que j'aie envoyé ça à austin et daeja et qu'ils continuent à me dire qu'ils adorent mes films, what the heck, arrêtez d'être gentils comme ça. à partir de maintenant je reste concentrée sur ce que je sais faire. j'ai vu une photo du nouveau numéro de sabir trônant sur une étagère à la librairie tropismes et on voit mon nom pile milieu sur la couverture et j'en pouvais plus de fierté de me voir en vente chez tropismes, avec mon texte qui parle de quand j'étais vendeuse en librairie en plus.
mais le pire en fait c'était que tout le monde présentait des films super engagés avec des sujets graves comme les violences domestiques, le racisme, des immigrés qui racontent leur relation au luxembourg, etc, et moi j'étais au milieu à me plaindre de ma petite vie parce que ça fait cinq ans que j'ai pas pris l'avion avec mon rêve américain à la con et ma poétique de l'espace, GROW UP. je me sentais en dessous de tout avec ma vie enveloppée de papier bulle.
en rentrant je marchais vite pour arriver avant que maman rentre du resto et se rende compte que j'étais pas là et me demande où j'étais. je lui ai rien dit de la soirée ni de mon film, je sais pas pourquoi. je crois que j'avais peur qu'elle veuille venir avec moi (je rêve lol) et j'avais vraiment pas envie qu'elle voie mon film parce que j'y parle beaucoup de mon père. et donc pendant que je me dépêchais de remonter la rue je pensais à la pianiste d'elfriede jelinek que je suis en train de lire, quand erika kohut rentre chez elle dès que ses cours de musique sont terminés à la fin de la journée pour retrouver sa mère, parce que sinon elle va lui poser des questions et la faire chier. mais elle a envie de rentrer à la maison, la maison a un attrait sur elle, l'attrait chaud et confortable de la routine et de la télé et de la soirée passée avec sa mère. ce livre est terrifiant. quand je l'ai pris à la bibliothèque et que j'ai lu la première phrase du quatrième de couverture ("elle ne boit pas, ne fume pas, couche encore à 36 ans dans le lit maternel et aime bien rester chez elle") j'ai été prise d'un petit rire nerveux tirant sur la panique au milieu du rayon.
2 notes · View notes
miung-dreamer · 1 year
Note
Parfois j'essaie d'imaginer comment Arthur ferait pour prouver à Guenièvre qu'il tient vraiment à elle post KV1. Du coup j'ai pensé que peut être dans KV2, on aurait le retour d'Ygerne et Cryda qui, dès qu'elles se pointent direct parlent mariage "maintenant qu'Arthur est enfin revenu comme Roi et qu'il faut refédérer le pays". Mais comme Guenièvre n'est plus vraiment sa femme (sous entendu à la fin du livre V avec les galères de la non annulation de l'échange d'épouse et dans KV1 que c'est "compliqué") et qu'en plus "elle n'est plus tout jeune", je parie que la mère et la tante d'Arthur pousseraient pour qu'il se marie avec une femme plus jeune et de meilleure lignée ("les dignitaires de Vannes... le gratin!"). Pour l'héritier. ET DONC ça blablate ça blablate sévère et ça crache sur Guenièvre, mais au bout d'un moment Arthur pète un cable et finit par balancer "nan mais c'est bon, je suis stérile donc toute façon y'aura pas d'héritier ce qui veut dire que je peux épouser qui je veux". Et c'est LA que tout le monde pige à quel point Guenièvre est importante pour lui. Voilà c'est dit.
Coucou anon !
Déjà je suis toute contente d'avoir reçu ton message. Ca fait très plaisir qu'on vienne me parler de Kaamelott 😊
Hummmm je pense qu'on est plusieurs à se demander comment va se passer le post-KV1 entre Arthur et Guenièvre. Je ne serais pas surprise qu'Astier installe le prochain film un an ou deux après la fin de KV1. En tout cas, je serais très étonnée que KV2 se passe tout juste après le premier film.
Ceci dit, il a prévu KV2 en deux parties et pour des raisons scénaristiques, il n'aura peut être pas le "choix" de mettre un gap de qq semaines / mois entre KV1 et KV2.1. Surtout si tout KV2 se passent sur une période "assez longue" (genre environ un an). Mais compliqué avec le loustique de deviner ce qu'il peut nous pondre lol.
Je le sens tout à fait capable de ne pas aborder le juste après-KV1 (avec la question du (re)mariage avec Guenièvre justement). Le plan final du premier film montre un couple présenté comme (seuls près du Rocher) unis et proches face aux épreuves à venir.
Et un couple symboliquement marié : Arthur en noir // Guenièvre en blanc (alors que dans la scène précédente, elle a une tenue totalement différente et dans la scène du Rocher, elle ne porte pas cette robe). Ce plan rappelle qu'ils sont à nouveau les souverains du royaume de Logres.
Pour toutes ces raisons, je doute qu'il aborde la question du remariage dans la suite. Il y aura peut être une référence au fait que ça a été acté (genre par un papier signé ou une petite cérémonie), mais je ne pense pas que ce sera montré à l'écran.
Je pencherais plus pour un retour direct dans le quotidien du roi et de la reine (ils repartagent une chambre) SAUF QUE plein de choses ont changé...... Leurs rapports doivent normalement être très sensiblement différents de la série (sinon à quoi sert KV1?). On aura toujours les engueulades (parce qu'on aime ça et elles font partie de leur mode de communication). Mais on doit sentir qu'Arthur agit avec plus de patience avec elle (plus de douceur ?).
Quelque part, c'est un peu frustrant car ça aurait été très intéressant d'assister au "juste après". Comme toi, je n'ai pas de mal à imaginer les dames de Tintagel enquiquiner Arthur pour qu'il épouse une nouvelle fille, plus jeune 😁 Par contre, je vois le roi les envoyer bouler sec et net sans donner de raison (comme dans le livre V). Je n'imagine pas Arthur évoquer son infertilité (SI elle est avérée... Meleagant, we are watching you 👀). C'est trop douloureux pour lui (une des raisons de son suicide...). Il ne veut déjà pas qu'on voit ses cicatrices donc avouer ce lourd secret serait difficile pour lui.
Ce n'est que mon humble avis... Je peux être complètement à côté de la plaque 😅
Enfin comment le roi va montrer son affection à la reine ?? Ouhlalala très bonne question! Je pencherais lourdement pour des actes (il l'a déjà fait dans le premier opus) ; Arthur a bcp de mal avec le verbe pour exprimer des sentiments (avec qui que ce soit d'ailleurs), comme s'il avait un blocage (peur de montrer sa vulnérabilité ? peur d'être moqué ou rejeté ?).
Les actes semblent peser plus "lourd" pour lui (ou alors ça l'arrange car il n'a pas besoin de dire les choses du coup...). Mais je l'imagine faire des petits trucs pour montrer qu'il tient à elle : déjeuner seul à seul avec elle, se promener dans les jardins à ses côtés, l'accompagner dans un endroit qui lui fait plaisir, etc.
MAIS à la différence de ses précédents amours (Mevanwi et Aconia, qui semblent plus porter sur les actes que sur les paroles selon moi... c'est pas une critique, juste un ressenti), Guenièvre aime les deux. Elle ose parler ouvertement de ses sentiments et elle aime les gestes romantiques ; je pense qu'elle a besoin des deux (les mots tendres et les actes d'amour). Arthur va devoir ouvrir sa carapace et lui dire les choses.
Je me suis d'ailleurs fait une réflexion y a peu : les deux fois où le roi dit "je vous aime", c'est devant témoin (Bohort pour Mevanwi, Drusilla pour Aconia). Etrange non ? Il ne profite pas d'un moment d'intimité pour le leur dire face à face, yeux dans les yeux. Comme s'il voulait faire les choses avec une certain solennité. Ou alors il se dit que devant témoin, l'autre ne pourra pas le rejeter ? Mais ça en perd en naturel du coup....
Même si ça aurait de la force qu'Arthur fasse la même chose avec la reine (assumer ses sentiments devant leurs familles et la cour), ce serait bien plus romantique qu'il le lui dise, seul à seul.
Une déclaration qui n'appartiendrait qu'à elle, qu'à eux.
****
Je suis navrée pour ce pavé. Si tu n'as pas été saoûlé, n'hésites pas à revenir par ici. Comme tu as vu, j'aime bcp (trop) parler de ça 😅
Donc je suis partante pour d'autres discussions, quand tu veux ! (en anon ou pas en anon)
N'hésites pas non plus à donner ton avis à mes idées. C'est toujours intéressant d'avoir d'autres approches 😊
Have a nice day!
24 notes · View notes
luc3 · 11 months
Text
.
ce serait trop long à expliquer.
Tumblr media Tumblr media
en fond tu entends Glen Gould chantonner les notes composées par Bach. il chantonne. le mec. Glen Gould qui chantonne BACH. je pense pas qu'on puisse être si heureux ? - dire que c'est une pièce pour clavecin. quand je tentais de jouer la toccatta et fugue, je. je tentais. (de chantonner) j'en suis à mon 1200ème paracetamol. ça ne passe pas. (non pas que je pense que le paracetamol puisse faire passer quoi que ce soit.) je suis en colère aujourd'hui. être malade finit toujours par me mettre en colère (ou l'inverse) le lien est bien sur évident. "Et elle m'a mis la fièvre…" (clin d’œil @epine-dorsale) j'ai mal partout. surtout au sacrum. la base. toujours la base et toujours la digestion. toujours tolérer de laisser entrer puis tolérer de laisser sortir. NON JE NE TOLERE PAS MONSIEUR. si je ne lisais pas en moi comme dans un livre ouvert peut être que ça irait mieux ? je fais des pointes à 40°C et c'est ingérable au niveau de la douleur. j'ai envoyé Partner chez l'herboriste acheter de la Belladonne en homéopathie, déjà mon père me dit mais nooon, fallait prendre de l'Eupatorium !!! T'as de la chance le vieux que je me la bouffe pas direct la racine de belladonne que j'ai, là, sous la main. Ensuite la meuf de l'herboristerie ne connaissait pas le mot "antipyrétique", je ne te demande pas d'être médecin mais même une aide-soignante connait ce mot, la FIÈVRE EST PARTOUT, la FIÈVRE REMPLI TOUT, et normalement tu es censée le savoir, débile! Ensuite je lui dis tu me prends du Romarin, c'est un tonique, la meuf elle dit qu'elle en a plus et elle lui propose du Gingembre à la place. Comme partenaire sait pas et pense bien faire il le prend. Comme ça je paie le prix fort pour un effet bien bien moindre. Car non, contrairement à une idée reçue, le Gingembre, n'est pas un tonique "comme ça, c'est un petit excitant. Contrairement au Romarin qui soutient l'effort du sang sur de longues distances. BREF. CONNARDS. Après chers petits commerçants vous venez pleurer que vous n'avez plus de clients ? on se demande bien pourquoi. en tout cas c'est bien la dernière fois que je viens vous prendre un truc. Voilà, maintenant je sue de nouveau. Mais quand même les odeurs apaisante de l'Achillée et de la Reine des Prés. Je n'ai plus de fleurs de Sureau, ou plutôt elles ont déjà fait leur office et maintenant j'ai un élixir des dieux que je vais devoir partager avec l'environnement, et la saison ici est passée. Je suis épuisée, j'ai envie de tuer quelqu'un. Mon œil, c'est pire que le festival de Cannes. On dirait un camp de réfugiés. Je ne vois plus rien. Mais si il s'agit d'accueillir des gens alors tant pis, je vous emmerde. Accueillons. Comment je vais faire si ça continue encore comme ça trop longtemps ? Les cartes hier vraiment bien, aujourd'hui l'excès inverse. il faut bien travailler. c'est des trucs qui te donnent envie de relire L'Oeuvre au Noir de Yourcenar. C'est le bouquin que je relirais toute ma putain de vie celui là je vous jure. J'en suis déjà à 3. Heureusement les chats sont un soutien indéfectible comme toujours. et je lis déjà un truc de dépressif, "Trop loin de Dieu". (Pourtant non , je ne suis pas trop loin, alors ça j'en suis sure. Mais il y a des moments tu te demandes comment l'étrangler ce Serpent dressé de l'Epreuve.)
english below
-
-
-
-
-
- too long to explain.
in the background you hear Glen Gould humming the notes composed by Bach. he hums. the guy. Glen Gould humming BACH. I don't think we can be so happy? - say that it is a piece for harpsichord. when I tried to play the toccatta and fugue, I. I was trying. (to hum) I am on my 1200th paracetamol. it does not get better. (not that I think paracetamol can help anything.) I'm angry today. being sick always ends up making me angry (or vice versa) the link is of course obvious. "And she gave me a fever…" (wink @epine-dorsale) I hurt all over. especially in the sacrum. the base. always the base and always the digestion. always tolerate letting in and then tolerate letting out. NO I DO NOT TOLERATE MR. GO FUCK YOURSELF. if I didn't read inside myself like an open book maybe it would be better? I peak at 104F and the pain is unmanageable. I sent Partner to the herbalist to buy Belladonna in homeopathy, my father already told me oh nooo, you had to take Eupatorium!!! You're lucky old man that I don't eat the deadly belladonna root that I have there, on hand. Then the girl from the herbalist store didn't know the word "antipyretic", I'm not asking you to be a doctor but even a nurse's help knows this word, FEVER IS EVERYWHERE, FEVER FILL EVERYTHING, and normally you're supposed to know it, idiot! Then I tell him you'll take some Rosemary, it's a tonic, the girl says she has no more and she offers him Ginger instead. As partner does not know and thinks he is doing well, he takes it. That way I pay a high price for a much lesser effect. Because no, contrary to popular belief, Ginger is not a tonic "like that, it's a little exciting. Unlike Rosemary which supports the effort of the blood over long distances. After that, dear little merchants you come to cry that you no longer have customers? One wonders why. In any case it is the last time that I come to take something from you. Well, now I'm sweating again. But still the soothing smells of Yarrow and Meadowsweet. I'm out of Elderflowers, or rather they've already done their job and now I have an elixir of the gods that I'm going to have to share with the environment, and the season here has passed. I'm exhausted, I want to kill someone. My eye is worse than the Cannes Film Festival. Looks like a refugee camp. I can not see anymore. But if it's about hosting people then too bad, fuck you. Let's welcome. What am I going to do if it goes on like this for too long? Cards yesterday really well, today the opposite excess. yes you have to work, no kidding. it's stuff that makes you want to re-read Yourcenar's L'Oeuvre au Noir. This is the book that I will read all my fucking life, this one I swear. I'm already at 3.
fortunately the cats are an unwavering support as always. and I'm already reading something depressive, "Too far from God". (Yet no, I'm not too far away, so I'm sure of it. But there are times you wonder how to strangle this erect SERPENT OF ORDEAL.)
8 notes · View notes
lalignedujour · 4 months
Text
Un soir, en sortant du cinéma (je sais pas si c'était juste ce cinéma ou si c'était comme ça en ex-RDA, de façon générale), j'ai discuté du film avec d'autres gens qui étaient là. Je ne sais plus qui a abordé qui, mais on considérait qu'aller voir le même film faisait de nous des gens qui avions de quoi échanger ensemble. Et c'était sans doute vrai.
Oui, parce qu'il y a eu une période, pendant mes études et même un peu après, où je pouvais aller regarder un film en Allemand. Je comprenais, et tout. Aujourd'hui, même sous-titré, je peux plus.
Et sur les marches du cinéma, un couple m'a invité à prendre un verre. La femme était cool. Le gars distant mais ça allait. Par contre, leur coloc était délire, limite flippant. Il avait pris de la drogue, je crois. Mais tout le monde se comportait normalement, comme si il était comme ça tout le temps. Comme si le bizarre était normal. Comme si c'était un enfant, en fait.
Il disait qu'il fallait pas faire attention aux murs car ils ont une quinzaine d'années maintenant, et ils commencent à avoir du duvet, c'est naturel. Pour nous rassurer, il disait qu'il allait les raser le lendemain matin. Et tout le monde était là genre ok, c'est une info banale. Ni à entrer dans son délire, ni à s'en inquiéter. Normal.
On a mangé des penne sauce tomate, ce soir là. Et la cuisson était nickel. J'ai rapé des zestes de citron. Je pensais que c'était juste pour me faire me sentir utile, par politesse. Mais après, j'ai capté que c'était vraiment meilleur avec ça.
Je me souviens avoir regardé l'appartement, les visages des gens, le plat sur la table, le renfoncement pour les fenêtres (particulièrement large, car les murs sont épais en ex-RDA) et je me suis dit "je suis là, je fais partie de ce tableau". Je sortais juste pour voir la séance de 16h50 et je suis là.
Et on s'est vraiment écouté.es, ce soir-là, je crois. J'ai eu cette impression. Je suis reparti avec le sentiment de m'être enrichi d'autres vies, et d'avoir donné un peu de la mienne. J'aime bien cette sensation, surtout quand je marche dans la ville la nuit avec. Surtout quand il fait froid. Surtout quand je suis seul. Surtout quand je fume (je fumais à l'époque, et seulement seul). Je mettais pas de mots comme ça, mais avec le recul, j'ai l'impression que ça circulait : je donne, je reçois, genre veines, artères, je traverse la route et hop je monte dans le S-Bahn.
Et maintenant, à Paris, quand le film est fini, on pousse une porte coupe feu dans une petite rue cachée. C'est sinistre, on dirait qu'on sort honteusement d'un sex-shop. On émerge juste du film et direct hop on est passant.e, c'est nul.
Ça fait 26 ans que j'habite ici, maintenant, alors ça manque d'exotisme. J'ai mes habitudes. J'ai mes ami.es, mes collègues, mes connaissances, mes cinémas. Je rencontre rarement de nouvelles personnes, alors quand je suis dans un appartement, je me dis pas que c'est fou. Non, je l'avais prévu, je l'ai noté dans mon agenda "Pascaline jeudi 19h", j'ai pris la ligne 6, j'ai fait le digicode, c'est pas une surprise de la vie, on pourrait pas dire ça, non.
Depuis que j'ai ma maladie, je sens que mes ami.es prennent une distance. J'en parle, et les gens écoutent pour dire qu'iels écoutent. C'est une écoute-performance : "je dois être un.e bon.ne pote, donc j'écoute". Mais je leur en veux pas, je fais pareil quand ça parle tarot, horoscope et lithothérapie (sociologie, mycologie, mythologie et théologie aussi, d'ailleurs - c'est à se demander ce qui m'intéresse dans les librairies, actuellement).
Je sens qu'il y a ce silence de qualité. Pour laisser la place à mes ressentis. Mais il y a aussi cette mise à distance. Ce "il me raconte son problème, et ça n'est pas moi". Le niveau juste en-dessous, ce serait pour moi de raconter ma vie dans le métro à des gens qui voudraient seulement scroller tranquillement et pas se sentir trop coupables.
C'est pas que c'était mieux avant, non. Y a eu des moments malheureux aussi à Leipzig. Mais disons que j'ai raté un truc pour que ce soit mieux maintenant.
Ce qui me manque est relié à l'absence de vie quotidienne. C'était parce qu'il n'y avait pas de trame que je vivais des trucs cools. Je faisais rarement des courses pour la semaine, là-bas. Je devrais essayer de vivre à Paris comme si je n'y vivais pas.
Une vie de vagabondage, ce qui me permettrait aussi d'avoir cette expérience : raconter ma vie dans le métro. Peut-être qu'une foule d'oreilles peu attentives remplaceraient efficacement une paire d'oreilles attentives.
3 notes · View notes
sofya-fanfics · 10 months
Text
Emmène-moi avec toi
Tumblr media Tumblr media
Fandoms : The Vampire Diaries / Doctor Who
Relationship : Stefan x Rose
Voici ma participation pour le Crossover Ships Week 2023 pour le prompt : Emmène-moi avec toi.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : « Qui es-tu ? Demanda Stefan. Tu apparais dans ma vie pour disparaître aussitôt. Un jour tu me connais et un autre, c’est comme si tu ne m’avais jamais rencontré. Alors je veux savoir. Qui es-tu ? »
Rose lui lança un sourire amusé. Pourtant, Stefan ne voyait rien d’amusant. Elle savait tout de lui, mais il ne savait rien d’elle.
« Ce n’est pas l’heure. »
Disclaimer : The Vampire Diaries appartient à L. J. Smith, Kevin Williamson and Julie Plec et Doctor Who est une série de la BBC.
@crossover-ships-brainrot​
AO3 / FF.NET
Stefan passa ses bras autour de ses genoux repliés. Il était assis devant la tombe de sa mère, fixant sa pierre tombale. Il ne savait pas depuis combien il était assis devant la tombe. La nuit était tombée et il frissonna à cause du froid. Son père lui avait dit qu’il était un homme désormais et que les hommes ne pleuraient pas. Pourtant, il ne pouvait empêcher ses larmes de couler. Cela faisait une semaine que sa mère était décédée et depuis son enterrement, il sortait le soir pour se recueillir sur sa tombe. Son père ne devait pas savoir qu’il était là, sinon il serait furieux contre lui. Pire, il pourrait s’en prendre à Damon pour ne pas l’avoir surveillé.
Il entendit soudain un bruit étrange. Quelque chose d’irréel, qu’il n’avait jamais entendu auparavant. Il leva la tête et vit une jeune femme avancer vers lui. Il était sûr de ne l’avoir jamais vu à Mystic Falls. Elle était blonde et avait quelques années de plus que lui. Il fronça les sourcils lorsqu’il vit ses vêtements. Elle portait un pantalon, comme un homme, mais c’était la première fois qu’il voyait ce style de vêtement. Il n’avait encore jamais croisé une femme du Sud habillée ainsi.
« Il est tard, dit-elle. Tu ne devrais pas rester dehors à cette heure. -Vous non plus. -Oui, tu as raison. »
Elle lui sourit avec bienveillance et étrangement, Stefan eut l’impression qu’il pouvait lui faire confiance. Elle s’assit à côté de lui. Stefan observa chacun de ses gestes. Elle devait avoir à peine vingt ans, mais pourtant quelque chose dans son regard et dans son attitude montrait qu’elle était bien plus âgée qu’elle en avait l’air.
« C’est la tombe de ma mère, dit Stefan. Elle est décédée il y a une semaine. »
Alors Stefan commença à lui parler. Il lui raconta comment était sa mère. Les histoires qu’elle lui lisait pour s’endormir, ses sourires, les fois qu’elle le prenait dans ses bras pour le consolait quand son père le frappait pour lui avoir désobéit. Il raconta à cette inconnue des chose qu’il n’avait même pas raconté à Damon. Il lui avoua que c’était sa faute si sa mère n’était plus là. S’il avait couru plus vite, il serait revenu à temps pour lui amener les plantes que son père l’avait envoyé chercher.
« Tu n’y es pour rien, dit la jeune femme. Ces plantes n’auraient pas pu sauver ta mère de la tuberculose. Ce n’est pas de ta faute. »
Stefan n’aurait pas cru cela possible, mais cela lui avait fait du bien de parler à cette inconnue.
« Je vais devoir rentrer, dit Stefan en se levant. Est-ce que vous resterez à Mystic Falls ? -Non, je dois partir, mais on se reverra. -Quel est votre nom ? »
Elle lui sourit énigmatiquement.
« Je suis le Méchant Loup. »
Stefan la regarda avec étonnement. Elle était un peu étrange, mais il pouvait sentir qu’il n’y avait rien de méchant en elle. Il sortit du cimetière. Il entendit à nouveau ce bruit irréel. Il se dirigea en direction du bruit, mais il n’y avait rien. Il se demanda s’il ne l’avait pas tout imaginé. Tout ce qu’il venait de se passer lui semblait avoir été un rêve.
******
La journée des Fondateurs venait de commencer et Stefan était arrivé aux festivités. Pour la première fois, depuis longtemps, il se sentait bien. Son frère était revenu de la guerre et par chance, il n’avait pas été blessé. Et il avait fait la plus belle des rencontres. Katherine Pierce. Il n’aurait jamais cru cela possible de tomber aussi vite amoureux.
Il l’attendait, assis sur un banc. Il était impatient de la voir. Soudain, quelque chose attira son attention. Ou plutôt quelqu’un. Une jeune femme blonde qui passa à côté de lui. Malgré les années qui étaient passées, il l’avait reconnu. Cette fois-ci, elle n’était pas seule. Elle était accompagnée d’un homme plus âgé qu’elle. Elle ne l’avait pas vu, ou elle ne devait pas l’avoir reconnu. Après tout, il n’était qu’un enfant lorsqu’il l’avait rencontré. Il se leva et les suivit. Au bout d’un moment, ils finirent par se séparer et Stefan eut le courage de l’accoster.
« Excusez-moi, dit-il. »
Il se sentait un peu stupide de s’adresser à elle ainsi. Mais il ne connaissait pas son nom et il ne voulait pas l’appeler Méchant Loup. Elle se retourna et en la voyant de près, il fut surpris de constater qu’elle était toujours aussi jeune. C’était comme si le temps c’était arrêté pour elle. Mais ses yeux étaient différents. Ils étaient plus jeunes et innocents. Elle lui souriait et Stefan ne put s’empêcher de sourire à son tour.
« Je suis désolé de vous accoster ainsi, dit-il. Vous ne vous en souvenez probablement pas, mais nous nous sommes rencontrés il y a quelques années. -Vous devez vous tromper. Je ne suis jamais venue ici auparavant. Ça fait même très peu de temps que je voyage. »
Stefan savait que c’était bien elle et ce n’était pas étonnant qu’elle ne se souvienne pas de lui. Mais il avait du mal à croire qu’elle ait oublié être déjà venue à Mystic Falls.
« Je dois aller rejoindre mon ami, dit-elle. -Pourrais-je avoir votre nom ? -Rose Tyler. -Ravi de vous avoir rencontré Rose Tyler. -Ravie également…. -Stefan Salvatore. »
Rose acquiesça et sourit. Elle lui dit au revoir et s’en alla. En la voyant s’éloigner, Stefan se demandait s’il allait la revoir. Il entendit quelqu’un l’appeler et il sourit lorsqu’il vit Katherine arriver vers lui.
« Qui était-ce ? Demanda-t-elle. -Aucune idée. »
Il ne savait pas pourquoi, mais il voulait garder sa rencontre avec Rose pour lui. Il ne vit pas le regard mauvais que Katherine lançait dans la direction que Rose venait de partir.
« Êtes-vous prête à profite de cette journée ? »
Stefan lui tendit son bras. Katherine accepta et lui lança un regard charmeur. Stefan regarda une dernière fois en direction de Rose avant de reporter son attention vers Katherine.
******
La troisième fois que Stefan avait revu Rose, c’était en 1904. Il ne s’était pas montré et l’avait suivi discrètement. Elle n’avait pas vieilli. Elle était exactement comme dans ses souvenirs. Stefan comprit qu’elle n’était pas humaine. Vu l’âge qu’elle devrait avoir, elle devrait être très âgée ou décédée. Est-ce qu’elle était devenue un vampire ?
Elle était accompagnée par un homme un peu plus âgé qu’elle et qui portait un long manteau marron. Ils se tenaient par la main et se souriaient. Rien ne semblait compter autour d’eux. Cela se voyait tout de suite qu’ils s’aimaient. Stefan n’avait jamais ressenti cela. Bien sûr, il avait aimé Katherine, mais pas comme il pouvait voir l’amour entre Rose et cet homme.
Il continua de les suivre jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent à un coin de rue où se trouvait une étrange cabine bleue avec l’inscription police. Elle était à la vue de tous, mais personne n’y faisait attention. Rose et son ami entrèrent à l’intérieur et la cabine disparue en un bruit étrange. Stefan écarquilla les yeux. C’était le même bruit que dans le cimetière, le jour où il avait rencontré Rose.
******
Stefan entra dans son appartement et essuya le sang qu’il avait sur le coin des l��vres avec son pouce. Il n’aurait jamais cru s’amuser autant à Chicago. Mais la fête avait vraiment commencé lorsqu’il avait rencontré Klaus et Rebekah. Plus les jours passèrent, plus il appréciait Rebekah et il n’avait pas honte de dire que Klaus était devenu comme un frère. Pour la première fois, il avait l’impression que quelqu’un le comprenait vraiment et était prêt à le suivre dans sa quête de nouvelle proie.
Il entra dans la pièce où étaient inscris les noms de ses victimes. Il prit un couteau et commença à graver le nom de sa dernière victime. Il s’appliqua, ces noms étaient comme un trophée. Il en était fier. Il avait montré son rituel à Klaus qui lui avait souri, approuvant ce qu’il faisait.
Il fronça les sourcils lorsqu’il entendit le bruit de la cabine dans laquelle avait disparu Rose. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Il se dirigea vers l’entrée et découvrit une porte bleue juste à côté de sa porte d’entrée. Il s’approcha de la porte bleue et posa sa main sur la poignée. Elle vibrait et il avait l’impression que la porte essayait de communiquer avec lui. Mais c’était impossible. Ce n’était qu’une porte.
Il se retourna lorsqu’il sentit une présence derrière lui. Rose était là et malgré son sourire, il pouvait voir de la tristesse dans son regard. Est-ce qu’elle était triste pour lui ? Triste de voir ce qu’il était devenu ? Il lui lança un sourire mauvais. Il n’avait aucune honte de ce qu’il était. Au contraire, il ne s’était jamais senti aussi vivant.
« Ce n’est pas prudent de rentrer chez les gens. On ne sait jamais sur qui on peut tomber. -J’ai entendu des rumeurs sur un tueur en série. Un Boucher qui sévit dans la ville. »
Stefan eut envi de rire. Bien sûr, les humains pensent immédiatement à un tueur en série et non à un vampire.
« Je sais que je ne dois pas intervenir, dit-elle. Mais je ne peux pas rester sans avoir essayé de t’aider. -Tu veux m’aider ? Tu agis comme si tu me connaissais Rose Tyler, le Méchant Loup. Mais toi, qui es-tu ? De toute évidence, tu n’es pas humaine. Mais tu n’as pas l’air d’être un vampire non plus. »
Il s’approcha d’elle, mais elle ne semblait pas effrayée. Pourtant, il pourrait la tuer en une seconde. Quelle idiote, pensa-t-il. Son regard se porta sur la veine de son cou. Il pouvait la voir battre et sentir son sang circuler. Il se demandait quel goût il pouvait avoir. Il se plaça derrière elle et l’immobilisa. Il était beaucoup plus rapide et plus fort qu’elle. Elle ne pouvait rien faire pour l’arrêter. Il planta ses canines dans la veines de son cou et la vida de son sang. Il n’avait jamais rien goûté de tel. Son sang était délicieux, presque addictif. Tout doucement, il pouvait sentir sa vie la quitter. Son cœur s’arrêta de battre et il la laissa tomber au sol.
Il prit un couteau et retourna devant la liste de noms pour graver le sien. Il inscrit les lettres RO lorsqu’il entendit du bruit là où il avait laissé son corps. Il retourna à l’entrée et n’en crut pas ses yeux. Rose prit une profonde inspiration et ouvrit brusquement les yeux. Elle se leva et grimaça en portant sa main à son cou.
« C’est la première fois que l’on me vide de mon sang. -Comment… Comment est-ce possible ? »
Rose regarda vers lui.
« Je ne peux pas mourir. Du moins pas vraiment. Je suis morte des milliers de fois, des milliers de façons différentes. Mais à chaque fois, je reviens à moi. Je ne peux pas vieillir, je suis comme figée dans le temps. »
Stefan ne savait pas quoi penser. Même un vampire pouvait mourir à cause du soleil ou d’un pieu dans le cœur.
« Je te promets de ne pas abandonner. Je trouverai un moyen de t’aider et de te faire redevenir celui que tu étais. -Pourquoi vouloir me faire redevenir cet être pathétique ? -Tu n’as rien de pathétique Stefan. Et je n’abandonnerai pas parce que je tiens à toi. »
Elle tenait à lui ? Comment était-ce possible alors qu’ils ne s’était vu que trois fois. Stefan ressentit quelque chose au fond de son cœur. Il comprit que c’était une émotion. Non. Il ne voulait pas retrouver ses émotions. Il ferma les yeux et fit taire la moindre petite émotion qu’il ressentait. Lorsqu’il les ouvrit, Rose et la porte bleue avaient disparu.
******
Stefan plongea ses mains dans la rivière pour laver le sang qui s’y trouvait. Il avait fui dans la forêt et avait trouvé un coin d’eau. Il était submergé par un flot d’émotion et crut que sa tête allait exploser. Il revit toutes les horreurs qu’il avait commis, tous les massacres qu’il avait fait, jusqu’à ce qu’il devienne le Boucher de Monterrey. Il avait tué tous les hommes, les femmes, les enfants qu’il trouvait. Il n’y avait aucun survivant. Même si le sang était parti de ses mains, il avait l’impression qu’il n’arrivait pas à l’enlever. Il se retourna rapidement lorsqu’il entendit des pas. Lexi était là. Il n’osait pas la regarder. Il avait bien trop honte de ce qu’il était devenu.
« Comment as-tu su que j’étais là ? Demanda-t-il. -J’ai reçu une lettre d’une de tes amies qui m’a dit où te trouver. »
Elle sortit de son sac une enveloppe bleue. Le même bleu que la porte qui était apparue dans son appartement. Rose, pensa Stefan. Lexi lui tendit l’enveloppe et Stefan la prit d’une main tremblante. Il l’ouvrit et la lut. Rose demandait à Lexi de l’aider, lui racontant ce qui lui était arrivé et où elle pourrait le trouver. Il se demanda comment elle avait su qu’il était devenu le le Boucher de Monterrey. Mais il ne put s’empêcher de penser qu’elle avait trouvé le moyen de l’aider en lui envoyant Lexi.
Des larmes coulèrent le long de ses joues sans qu’il puisse les arrêter. Lexi passa ses bras autour de lui et le serra de toutes ses forces. Il devait rester fort et ne plus retourner dans les ténèbres.
******
1978 à New-York. Cela faisait dix ans que Lexi et Stefan n’étaient pas revenus dans cette ville. Une grande ville telle que New-York était idéale pour un vampire. Il pouvait y rester des décennies sans que personne ne fasse attention à lui. Il marchait dans la cinquième avenue lorsqu’il sentit la terre trembler sous ses pieds. Les tremblements étaient si légers que personne ne l’avait remarqué. Il vit une lumière dans une ruelle. Il s’approcha et découvrit une porte bleue en plein milieu de la ruelle. Rose était là. Il y avait quelque chose d’irréel en voyant cette porte qui ne menait nul part. Mais venant de Rose, plus rien ne lui semblait impossible.
Pourtant, il savait que quelque chose n’allait pas. De là où il était, il pouvait sentir de la chaleur émaner de la porte. Il s’approcha et posa sa main sur la poignée. Il la retira aussitôt. La poignée était brûlante. Il regarda la paume de sa main qui avait était brûlée. Ses pouvoirs de vampire la fit cicatriser en quelques secondes.
Il s’écarta légèrement lorsque la porte s’ouvrit. Rose sortit et tomba à genoux. Elle tremblait et prit sa tête entre ses mains.
« Ils sont tous morts. C’est de ma faute. L’univers… C’est à cause de moi. »
Il connaissait ce regard. C’était le même qu’il avait lorsqu’il avait retrouvé son humanité et qu’il s’était rendu compte de ce qu’il avait fait. Rose était brisée. Il s’agenouilla devant elle et posa sa main sur son épaule.
« Rose. »
Elle arrêta de trembler et remarqua pour la première fois sa présence.
« On se connait, dit-elle. On s’est déjà rencontré. »
Elle le regarda comme si elle essayait de se souvenir qui il était.
« Vous êtes Stefan. Je vous ai rencontré quand je cherchais le Docteur. »
Il ne comprenait pas ce qu’elle racontait, mais ce qu’il comprenait c’était quelle n’était pas la même Rose qui était apparue dans son appartement ou qui avait écrit à Lexi. Elle continuait de parler, comme s’il n’était pas là.
« Ça veut dire que je suis revenue et que le Docteur est là. Je dois le retrouver. »
Elle se releva, tout en continuant de parler d’un docteur. Elle retourna dans la porte et celle-ci disparue. Stefan se leva. Chaque rencontre avec Rose était déconcertante et celle-ci plus que les autres. Il mit sa main dans la poche de sa veste et y sortit la lettre de Rose. Il la gardait toujours sur lui pour se souvenir qu’il ne devait pas perdre pied. Que quelque chose lui permettait de garder son humanité et que sa lutte contre sa soif de sang n’était pas vaine. Rose l’avait aidé et lorsqu’il la reverrait, parce qu’il savait qu’il allait la revoir, il serait là pour elle si elle en avait besoin.
******
« Attends-moi ici, dit Lexi. Je reviens tout de suite. »
Elle s’éloigna dans la foule et Stefan sourit. C’était son anniversaire et Lexi l’avait amené à un concert de Bon Jovi. Mais sa journée d’anniversaire ne s’arrêtait pas là. Lexi avait décidé d’hypnotiser leur manager pour pouvoir rencontrer le groupe en coulisse.
« À quoi bon être un vampire si on ne peut pas en profiter pour rencontrer le meilleur groupe du monde, avait-elle dit avec un immense sourire. »
Chaque anniversaire qu’il passait avec elle était un anniversaire extraordinaire.
« Stefan, tu es là. Je te cherchais partout. »
Rose s’approcha de lui avec un sourire éblouissant. Elle lui prit la main, comme si c’était quelque chose de naturel pour elle.
« Je suis contente que tu m’aies persuadé de venir. Tu te rends compte que je n’avais jamais été à un concert de Bon Jovi ? »
Elle fronça les sourcils et le fixa. Une lueur de compréhension apparue dans son regard. Elle lui lâcha la main.
« Tu n’es pas mon Stefan. Celui avec qui je voyage. C’est pour ça que tu as tellement insisté pour qu’on assiste au concert. Tu savais que j’allais te rencontrer. »
Elle s’apprêtait à partir, mais Stefan l’en empêcha en lui attrapant le bras. Rose le regarda, surprise.
« Qui es-tu ? Demanda-t-il. Tu apparais dans ma vie pour disparaître aussitôt. Un jour tu me connais et un autre, c’est comme si tu ne m’avais jamais rencontré. Alors je veux savoir. Qui es-tu ? »
Elle lui lança un sourire amusé. Pourtant, Stefan ne voyait rien d’amusant. Elle savait tout de lui, mais il ne savait rien d’elle.
« Ce n’est pas l’heure. »
Elle voulut partir, mais il l’arrêta en serrant un peu plus son bras. Il voulait avoir des réponses à ses questions. Elle posa sa main libre sur sa joue et plongea son regard dans le sien.
« Est-ce que tu me fais confiance ? »
Il acquiesça. Malgré tout, il avait confiance en elle.
« Un jour tu auras tes réponses. Mais ce n’est pas le moment. Attends encore un peu. »
Stefan lâcha son bras et Rose s’en alla. Lexi arriva et se plaça à côté de son ami.
« Est-ce que c’était… -Rose. -Mais qu’est-ce que tu attends ? Rattrape la. -Ce n’est pas encore le moment. -Mais… -Est-ce qu’on peut rencontrer le groupe ? »
Lexi acquiesça et se retint d’insister sur le fait qu’il devrait rattraper Rose.
« Alors allons-y, dit-il. »
Il passa son bras autour de ses épaules et elle le conduisit jusqu’aux coulisses. S’il avait décidé d’attendre, alors elle respecterait son choix.
******
Cela faisait quelques jours que Stefan était de retour à Mytic Falls. Il s’était installé dans son ancienne demeure qui appartenait désormais à Zach. Il ne l’avait pas revu depuis plus de quinze ans. Depuis ce jour tragique où Damon avait tué sa femme et où Stefan avait caché leur fille pour la sauver.
Il sortit du Mystic Grill et se dirigea vers la pension des Salvatore. Depuis son retour en ville, il avait fait profil bas. Il passa par le cimetière. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas recueilli sur la tombe de sa mère ou des autres personnes qu’il avait connu autrefois. Au loin, il vit une jeune femme assise près des tombes. Elle lui tournait le dos, mais il reconnut Rose. Il s’approcha et l’entendit parler, comme si elle était au téléphone.
« Non, je ne l’ai pas encore trouvé Mickey. Mais je l’ai loupé de peu, il était là. Je sais que je finirai par trouver le Docteur. »
Stefan fronça les sourcils. Il se souvint que lorsqu’il l’avait vu à New-York en 1978, elle avait parlé d’un docteur qu’elle devait retrouver. Il entendit la fin de sa conversation.
« Je dois attendre que le canon se recharge et je reviens. »
Stefan se plaça devant elle. Elle avait les genoux remontés sur sa poitrine et sa tête posée sur ses genoux. Il vit un étrange objet à côté d’elle. Mais il n’aurait pas su dire s’il s’agissait d’une arme où pas.
« Bonsoir. »
Rose leva la tête vers lui. Elle avait les yeux rouges et il vit qu’elle avait pleuré. Il savait qu’elle n’était pas la Rose de 1978, ni celle qu’il avait rencontré au concert de Bon Jovi. Elle ne semblait pas le reconnaître. Il avait compris qu’il y avait plusieurs Rose de différentes époques. Comme si elle voyageait dans le temps et qu’ils se rencontraient dans le désordre. Il savait que ceci n’avait rien de rationnel et que les voyages dans le temps n’existaient pas. Pourtant, les vampires non plus n’étaient pas censés exister. Rose se leva brusquement.
« Je suis désolée. Est-ce un membre de votre famille ? »
Stefan secoua négativement la tête et vit que la tombe appartenait à un membre de la famille Lockwood. Il se souvenait que cet homme avait été un ami de son père.
« Vous n’avez pas peur de rester seule la nuit dans un cimetière ? -Je ne suis que de passage. Je vais bientôt m’en aller. »
Elle jeta un coup d’œil rapide vers l’objet sur le sol.
« Je ne voulais pas me montrer indiscret, mais je vous ai entendu parler d’un docteur. »
Rose sourit tristement.
« Le Docteur, le corrigea-t-elle. Je dois le retrouver. Il y a va de la survie de l’univers. »
Elle rit légèrement.
« Vous devez me prendre pour une folle. -Non, bien au contraire, sourit Stefan. Le Docteur a l’air d’être quelqu’un d’important pour vous. -Oui, très. Je ne m’arrêterai pas tant que je ne l’aurai pas retrouvé et je sens que c’est pour bientôt. »
Elle posa sa main sur son cœur. Tout dans ses gestes et dans ses paroles montrait l’amour qu’elle avait pour le Docteur. Stefan se souvint d’un homme qui tenait la main de Rose. Alors c’était lui, le Docteur.
« J’espère que vous le retrouverez. »
Il l’espérait sincèrement. Parce que Rose méritait d’être heureuse.
« Je ne vous ai pas demandé votre nom. -Stefan Salvatore. »
Stefan lui tendit la main et Rose la serra.
« Rose Tyler. »
Bien sûr, cette Rose ne se souvenait pas l’avoir déjà rencontré en 1863. Stefan se retint de sourire. C’était la première fois qu’il savait des choses qu’elle ignorait. Rose ramassa l’objet par terre. Elle lui dit au revoir et quitta le cimetière. Mais Stefan savait qu’un jour où l’autre, elle réapparaîtrait dans sa vie. Il se demandait quelle Rose il allait retrouver.
******
Stefan se servit un verre de bourbon et se mit devant la cheminée. Damon était dans sa chambre auprès de son amie Rose qui se mourrait à cause d’une morsure de loup-garou. Ces derniers temps, il pensait beaucoup à Rose. Sûrement à cause du vampire au même prénom qui les aidait pour sauver Elena de Klaus et Elijah.
Il se demandait comment sa Rose allait. Comment réagirait-il s’il était à la place de son frère ? Qu’est-ce qu’il ferait s’il s’agissait de Rose qui était dans ce lit entrain de mourir ? Elle avait toujours fait partie de sa vie et l’envie de faire taire son humanité serait probablement très forte si une chose pareille venait à arriver. Ce qui le consolait était de savoir qu’elle ne pouvait pas mourir. Il entendit le bruit inimitable de la porte bleue derrière lui. Il n’avait pas besoin de se retourner, il savait que Rose venait d’arriver. La porte s’ouvrit et elle apparue. Il l’entendit maronner.
« Qu’est-ce qu’on fait ici ? Ce n’est pourtant pas là que je t’ai demandé d’aller. »
Elle se tenait à l’autre bout du salon et regardait autour d’elle. Elle n’avait pas remarqué sa présence.
« Rose, l’appela-t-il. »
Elle se tourna vers lui et écarquilla les yeux. Elle soupira et posa affectueusement sa main sur la porte.
« C’est pour ça que tu m’as amené ici. Tu n’en fais vraiment qu’à ta tête. »
Si quelqu’un d’autre la voyait parler à une porte, cela les surprendrait. Stefan alla préparer un autre verre de bourbon et l’offrit à Rose qui l’accepta.
« Pourquoi es-tu là ? Demanda-t-il. -Apparemment, c’est une volonté du TARDIS. -Le TARDIS ? »
Rose acquiesça et regarda la porte.
« Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale. Le TARDIS. -Tu en parles comme si la porte était vivante. -C’est parce qu’elle l’est. Et ce n’est pas qu’une simple porte. »
Stefan alla s’asseoir dans le canapé et demanda à Rose de s’asseoir à côté de lui.
« Je crois qu’il est temps que tu répondes à mes questions. -Est-ce que tu en es sûr ? Demanda Rose en s’asseyant. »
Stefan acquiesça. Cela faisait presque cent soixante ans qu’il attendait, il était désormais temps.
« Je sais que tu n’es pas humaine. Mais tu n’es pas un vampire non plus. -J’ai été humaine il y a plusieurs siècles. Et j’ai regardé dans le cœur du TARDIS. »
Elle lui raconta sa rencontre avec le Docteur, comment elle était devenue Bad Wolf et le monde de Pete. Elle lui raconta ses voyages à bord de leur TARDIS avec John et leurs enfants. Tous étaient humains, ils ont vieilli et sont décédés. Elle finit par lui raconter comment a bout de quatre siècles, les univers étaient sur le point de disparaître et le choix difficile qu’elle avait dû faire.
« Je devais soit sauver le monde de Pete et sacrifier tous les univers ou sacrifier le monde de Pete pour sauver les milliers d’univers qu’il y avait. »
Son regard se perdit dans le vague, se remémorant ce passage douloureux de sa vie. Stefan serra sa main dans la sienne pour lui donner du réconfort. Rose lui sourit tristement.
« J’ai cru que j’allais devenir folle. Tu es la première personne que j’ai rencontré après la destruction du monde de Pete. Après que je l’ai détruit. Tu ne dois pas t’en souvenir. -Je me souviens de chacune de nos rencontres. Tu disais que tu devais retrouver le Docteur. Est-ce que tu as réussi ? -Oui, je l’ai retrouvé au bout de quelques années. Il s’était régénéré et il s’était marié. J’aurais dû détester sa femme, mais elle est devenue l’une de mes amis les plus chère. Ils m’ont aidé à faire face à la culpabilité que je ressentais. Il n’était plus mon Docteur, mais ça n’avait aucune importance. J’ai déjà eu ma vie heureuse avec mon Docteur. Et je ne changerais ça pour rien au monde. »
Le mystère qu’était Rose était enfin résolu et Stefan se sentit plus proche d’elle. D’une certaine manière, ils se ressemblaient de par les épreuves qu’ils avaient traversé. Elle se leva, attrapa le téléphone qui était posé sur le bar et nota quelque chose.
« Je te donne le numéro du TARDIS. -Le TARDIS a le téléphone ? »
Elle sourit, amusée.
« Le TARDIS a bien plus que tu ne l’imagines. Si un jour tu as envie de faire un voyage à travers le temps et l’espace, que se soit dans cinq minutes, cinq ans ou cinq siècles, appelle ce numéro. »
Elle lui lança le téléphone et il l’attrapa avec agilité. Elle se dirigea vers le TARDIS et l’ouvrit.
« À bientôt, dit-elle en lui faisant un signe de la main. »
Elle entra à l’intérieur et le vaisseau disparut. Stefan regarda le numéro qu’elle venait de noter dans le téléphone. Il ne pouvait pas quitter Elena. Il l’aimait, autant que Rose avait aimé John, et il ferait tout pour la sauver de Klaus. Et malgré ce que Damon disait, son frère avait besoin de lui.
Peut-être qu’un jour il changerait d’avis, mais pour l’instant sa vie était à Mystic Falls.
******
« Maintenant que tu peux aller où tu veux, où comptes-tu aller ? Demanda Lexi. »
Le voile entre l’autre côté et le monde des vivants allait bientôt se remettre en place. Lexi avait pu passer une dernière journée avec Stefan et cette fois tout c’était passé sans violence et sans douleur. Ils avaient pu avoir les adieux qu’ils auraient dû avoir la premières fois.
« Je ne suis jamais allé à Portland. »
Lexi écarquilla les yeux.
« Portland ! Tu te moques de moi ? Tu as dans ton téléphone le numéro de Rose. Tu pourrais voyager dans le temps et l’espace avec elle. -Comment sais-tu qu’elle m’a donné son numéro ? -Je n’ai jamais cessé de veiller sur toi. »
Stefan lui sourit tendrement. Il avait de la chance d’avoir une amie comme Lexi.
« Je sais que ce qu’il c’est passé avec Elena t’a fait souffrir. Elle a été ton grand amour et tu as l’impression que tu ne pourras plus aimer personne d’autre. Mais l’avantage d’être un vampire est que l’on peut vivre plusieurs grand amour. Et Rose pourrait être l’un d’eux. »
Stefan ne répondit rien. Peut-être avait-elle raison. Plus rien ne le retenait à Mystic Falls. Elena avait choisi Damon et il avait promis à son frère qu’il disparaîtrait pour les laisser vivre leur amour.
Il se tourna vers Lexi, mais elle avait disparu. Le voile avec l’autre côté était réapparu. Il continua sa route et une fois arrivé à destination, il jeta à l’eau le corps de Silas. Il inspira profondément. Pour la première fois de sa longue vie, il se sentait libre d’aller et de faire ce qu’il voulait. Il prit son téléphone, chercha le numéro de Rose et l’appela.
« Emmène-moi avec toi, dit-il lorsqu’elle décrocha. »
En à peine une seconde, le TARDIS apparut devant lui. La porte s’ouvrit et Stefan entra. Il regarda autour de lui. Jamais il n’aurait cru qu’un espace aussi grand puisse exister derrière cette porte. De toutes les expériences qu’il avait vécu, celle-ci était de loin la plus surprenante.
« Bienvenu à bord, dit Rose derrière les commandes du vaisseau. Où veux-tu aller ? Passé ? Futur ? Galaxie lointaine ? -Fais-moi la surprise. »
Stefan s’approcha et un immense sourire illumina le visage de Rose. La porte se referma et le TARDIS disparut, emmenant Stefan et Rose pour le début de leur voyage.
Fin
5 notes · View notes
soeurdelune · 1 year
Note
Boooonsoir à toi !
Bon... Allez je me lance parce que sinon demain je suis encore dans mes analyses et questionnements!
Alors alors. Tu dois te dire : "c'est qui? elle veut quoi elle?" Et t'aurais bien raison; j'me sens comme un alien depuis mon arrivée ici.
Passer du RP libre au RP forum+discord+graphstyléTumblr c'est comme me demander de passer des équations aux équations différentielles du jour au lendemain : autant le dire, c'est impossible si tu cherches pas un peu. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait ! Oui oui. Avant de ramener ma fraise dans le truc j'me suis dit (après une longue phase de : OULALALALA!!!!HELP) que j'allais pas faire chier le monde et plutôt observer.
Dans l'idée si j'ai bien observé, ici les gens créent des forums / discord / avec un scénario et libre aux intéressés de faire un choix sur la liste des personnages. L'avatar peut être imposé ou non. Et une fois sélectionné, il faut faire une fiche.
J'ai compris ça jusqu'ici. Maintenant ce que j'ignore c'est si les RPs forums sont à rédiger directement sur un espace prévu à cet effet sur forum, ou sur Discord? (ou ailleurs d'ailleurs)
Puuuuuuuuis, je voulais aussi savoir comment ça se passe? Il y a des RPs groupés ? Ou les jeux se font essentiellement à deux? Ou tous les cas de figure?
Voilà. Je me suis dit après analyse de ton petit monde (et de deux trois autre Tumblrs) que ce serait intéressant de poser les questions avant de me lancer. Puis, je me suis aussi dit que ça pourrait aider ceux qui arrivent du RP libre (où l'écriture n'est qu'un vieux souvenir) de trouver les réponses aussi à ces questions.
Déjà merci d'avoir pris le temps de lire puis, j'espère avoir le plaisir de lire une réponse !
Hello!
Alors, d'habitude je répondrais à ce genre de message en pv, mais comme ça peut potentiellement servir à d'autres, je me permets de le publier – n'hésite pas à me dire si tu préfèrerais que je supprime ceci dit!
Je ne joue sur les forums que depuis un peu plus d'un an, MAIS c'est vraiment pas sorcier, et pour avoir tenté toutes les plateformes de rp existantes, les forums sont les meilleurs pour écrire avec d'autres personnes.
J'essaie de répondre à tes questionnements le plus clairement possible mais je ne suis pas ce qu'on appelle une reine de la pédagogie, alors si tu as d'autres questions ou incertitudes n'hésite pas à repasser! (en ask ou message privé d'ailleurs)
FORUMS & DISCORD
Déjà, il y a les rpg sur forum et les rpg sur discord. Deux choses différentes, les fonctionnements ne sont pas les mêmes! Mais certains forums s'accompagnent d'un serveur pour discuter/blablater/poster des bêtises (≠écrire), donc attention à ne pas confondre entre un serveur discord flood et un serveur discord rpg.
SCÉNARIOS ET PRÉLIENS
Il existe en effet des scénarios et des préliens sur les forums, ce sont des esquisses/idées de personnages plus ou moins précises qui permettent au rpgiste qui les créent de partager ses propres envies (puisqu'en général, on créer un scénario/pl pour rp avec et pas juste pour la déco mdr)
MAIS!! il n'est aucunement obligatoire de prendre un scénario ou un pl pour s'inscrire sur un forum. Si tu as ta propre idée de personnage et que celui-ci colle au contexte, fonce et amuse-toi!! c'est toujours une bonne surprise sur les forums de voir des personnages totalement nouveaux débarquer
Les pl sont utiles si tu veux venir sur le forum et avoir déjà des liens avec d'autres personnages, mais ce n'est pas une obligation et on s'en sort très bien sans!
FAIRE SA FICHE
En vrai, la plupart des forums possèdent un "guide" pour t'aider et t'y retrouver, sinon les étapes à suivre en t'inscrivant figurent souvent dans le règlement.
En général, les étapes à suivre sont:
réserver le pl/scénario/avatar ou dieu sait quoi si tu veux éviter que quelqu'un te passes devant et te prenne le rôle convoité (la résa dépend des forums et n'est pas toujours obligatoire)
faire ta fiche (il y a souvent des délais, genre 10 jours pour poster et finir sa fiche, du coup je ne recommande pas de s'inscrire les mains dans les poches mais plutôt de venir avec une idée déjà bien construite du personnage que tu veux écrire – histoire d'éviter d'écrire ta fiche en speed et en stress la veille de la fin de ton délai)
faire valider ta fiche (quand elle est terminée, tu postes dans le sujet adéquat pour demander à un admin de vérifier que ton perso colle bien au contexte, et une fois que c'est validé, hop, tu peux aller t'amuser)
LES RP FORUMS
Du coup, j'ai un peu abordé la chose quelques paragraphes plus haut mais forums ≠ discord!!!
Si tu t'inscris sur un forum rpg, tes rp seront forcément postés sur le forum!
(Alors que si tu t'inscrivais sur un rpg discord, tu posterais tes réponses dans les salons consacrés sur le serveur)
Sur les forums souvent, t'as des espaces (sous-forums) qui sont 99% du temps intitulés selon les quartiers/zones de la ville dans laquelle se déroule contexte du rpg.
genre:
Rue des Canards Boulevard de la Marguerite Esplanade des Cactus
tu vois le genre.
Et c'est dans ces espaces que tu peux créer un "nouveau sujet", où se déroulera ton rp!
Les rp peuvent se dérouler de façon "classique" entre deux personnes: ton personnage et un autre. Mais des rp groupés à trois voire plus, ça se fait beaucoup aussi! Tout se discute, à toi de voir avec tes partenaires de jeu et vos préférences.
Genre, il y a les "topics communs", quand pas mal de personnages participent à un seul rp qui se déroulent le plus souvent au cours d'un évènement spécifique (genre, une famille à l'enterrement de quelqu'un)
CONCLUSION
J'espère avoir un peu aidé à t'aiguiller dans la bonne direction!
Si je puis me permettre, il faut pas trop se prendre le chou avec les fonctionnements des forums, si l'un d'eux présente un contexte que tu adores et que tu te vois bien rp dans ces univers, fonce!
Je trouve que tout est assez instinctif, et il y aura bien un admin ou un camarade de rp pour t'aider si tu galères vraiment.
Je t'encourage aussi à aller explorer en fond en large et en travers les forums rpg sur lesquels tu peux tomber (je t'enverrais des liens si tu n'en connais pas encore), parce que juste arpenter l'un d'eux suffit à comprendre comment tout ça fonctionne!
Bonne chance, en espérant te voir rejoindre la commu (:
10 notes · View notes
perduedansmatete · 9 months
Text
du coup hier sur le trajet, vers minuit mon ami platonique me dit qu'il vient juste de se réveiller (tout est normal) et m'engueule à moitié quand je lui dis où je vais avec entre autre ma cousine qui ne le supporte pas, en mode t'aurais du me dire blablabla je serais pas venu, il me soûlait trop. je ne pouvais pas savoir que la première chose qu'il ferait en se réveillant serait de sortir avec tous ses potes au même endroit que moi. bref je suis un peu en stress mais ça a le mérite de nous réveiller avec mon amie et surtout ça la fait rire. on arrive et je rencontre des cousins inconnus au bataillon de ma cousine sortis de je ne sais où (enfin si, de suisse) je vois aussi directement tous les potes de mon ami platonique qui veulent me parler mais qui peuvent pas trop, son meilleur ami me dit ouin je croyais que tu m'avais pas reconnu mais j'étais juste en panique. enfin bon c'est très cool on s'amuse bien, je vais voir l'ami platonique quand ma cousine regarde ailleurs (d'ailleurs j'adore ses cousins), on se fait des sourires et on rigole de loin. puis à un moment je parle à un gars, pour une fois qu'ils me soûlent pas ici, franchement sympa je l'aime bien on danse un peu quand passe baccara parce qu'il adore comme moi... après un looong moment je vois que l'ami platonique nous regarde en mode un peu vener mais bon on parlait juste sauf que d'un coup il m'embrasse et vraiment à ce moment je me dit: merde, encore une fois et je me dis: re merde, du coup j'essaie de me barrer diplomatiquement mais je me sens trop mal j'ai vu son regard et je sais que c'est la merde, il m'envoie "ça va tu t'amuses bien" suivi de "me parle plus" ou un truc comme ça et je m'amuse plus du tout après j'ai plus toute la chronologie mais je me souviens que son meilleur ami m'a dit qu'il était trop hypocrite que je faisais ce que je voulais et que je pouvais lui dire d'aller se faire foutre de sa part mais bon je l'ai pas fait je ne suis pas suicidaire. entre temps ma cousine et ses cousins qui nous ont payé des tournées de shots toutes les heures étaient partis donc la voie était libre on pouvait traîner comme on voulait avec tout le monde. on a discuté de mes bisous, il me regardait trop mal donc j'ai chouiné deux fois la première dans les toilettes avec lui qui toquait comme un malade pour que je sorte et la deuxième fois c'était devant lui je fixais un point sur le sol pour m'arrêter mais ça marchait pas trop donc il a fini par essuyer mes larmes en me disant de m'amuser et que ça allait. ensuite son ami le garçon de café a pris de la coke il voulait m'en filer j'ai dit non ou alors c'était peut-être avant car j'ai aussi un peu pleuré avec lui, il était trop mignon il voulait me rassurer sauf que déjà quand il parle français je comprends que la moitié de ce qu'il dit mais là c'était incompréhensible. ensuite comme les hommes ont des doubles standards l'ami platonique me dit que sa pote avec qui j'avais dansé me voulait donc ni une ni deux je suis tombée dans ses bras, j'embrassais l'une j'embrassais l'autre j'étais au max il me faisait plus du tout la gueule et on est restées collées très longtemps avec jeanne. j'ai fini par gueuler à un mec d'aller se faire foutre et de dégager parce qu'il passait son temps à nous mater à nous coller et à nous applaudir avec un sourire de gros con en plus il m'avait déjà grave touché alors que j'essayais d'aider une meuf à retrouver ses amis parce qu'elle était toute seule et vraiment trop bourrée (et défoncée, je suspecte le garçon de café pour ça) entre temps je danse avec le centaure, je tourne dans tous les sens (il ressemblait un peu à un triton aussi) puis c'est passé vite en fait: engueulade + sauvetage meuf + centaure + jeanne + danser avec le garçon de café aussi obligatoirement. quand c'était fini je vois un gars qui me fixe et en fait ça faisait mille ans qu'il me fixait déjà, je croyais que c'était celui que j'avais embrassé mais non, il me demande mon nom et il me dit "merveilleuse mathilde..." il m'a fait trop peur mais voilà belle conclusion je suis merveilleuse même quand je fais de la merde
7 notes · View notes
idril-la-wiccan · 11 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Mermay 2023 - 3ème semaine
Jour 15 - Horreur
"La Sirène" est un Être du Néant, une créature née dans l'absence de ce que nous concevons comme l’Existence.
Elle chante une mélodie qui donne un sentiment de peine, bien que réconfortante à écouter. Mais personne de doit la suivre, tout aussi attirante que soit sa voix, car un sort pire que la mort attend les proies de cet Être du Néant.
Jour 16 - Célébrité // feat. Sayu
J'étais pas intéressée de faire une vrai célébrité en sirène (ce que je suppose la plus part des gens ont fait pour ce thème), donc je me suis tournée vers des célébrités fictives.
Et Sayu de "No Straight Roads" corresponds déjà très bien au thème ! Une idole virtuelle à l'instar de Hatsune Miku, mais avec tout le charme d'une "cutesy-wootsy pink mermaid <3" !
Quant à sa tenue sur ce dessin, il s'avère que j'avais eu l'inspiration de la faire avec une esthétique "Glamrock" en voyant quels avaient été les thèmes des années précédente. En l’occurrence, le thème "Superstar" est ce qui m'a inspiré.
"Glamrock", "Superstar", certains d'entre-vous aurons compris pourquoi j'ai fait le lien entre ses deux mots. =)
Jour 17 - Émotion
Et si... les autres apprenaient... au sujet de ton passé ?
Au sujet du monstre que tu étais ?...
Au sujet du monstre... que tu es peut-être encore ?
Tu... Tu ne... Tu ne veux pas...
Tu ne veux pas que ça arrive à nouveau.
Il n'y aura... aucunes réparations si ça arrive...
Tu ne veux pas leur faire du mal.
Tu te détestes.
Sale monstre.
Tu te sens...
Bon, en gros, juste parce que Humphrey va devenir un triton dans Out of the Abyss ne veux pas dire qu'il sera immunisé contre l'Angoisse™. Bien au contraire !
Jour 18 - Eaux Profondes // feat. Cookie Perle Noire
Personne n'entre dans la Mer Crépusculaire impunément...
Jour 19 - Levé de Soleil
Ouais, le soleil est très bizarre dans les rêves de Shichi. Elle-même ne sait pas si ce qui en sort à une quelconque signification.
Jour 20 - Music For A Sushi Restaurant
Bon, premièrement : je ne connais Harry Styles que de nom. Donc pour ce thème, je suis allé écouté la chanson. Elle est bonne.
Mais le clip vidéo, la vache ! O_O Les premiers et derniers instants me donnes des angoisses ! (c'était probablement le but, alors bravo.)
Je pressentais déjà que ça irait dans cette direction rien qu'au titre, donc on peut pas dire que j'ai été surprise non plus. Mais en voyant le clip, je me suis dit : "ouais, c'est DÉFINITIVEMENT le type de cauchemar que Shichi est capable d'avoir !"
Jour 21 - Body Positivity
Honnêtement, un bon thème pour s'exercer à faire le plus de personnages variés possible ! Et j'avais de toute façon l'intention de faire des personnages supplémentaires pour les futures actes de Out of the Abyss.
A part pour Léviathan et le petit poulpe dumbo, tout les personnages on été imaginé sur le tas en faisant ce dessin là ! J'ai même pas encore de noms pour tout le monde. Allons donc de droite à gauche pour les présentations :
Léviathan, basé sur les baleines bleues, est le plus grand de tous ! Il a des cicatrices laissé par des blessures causé par des pêcheurs. Dire qu'il en est fier serait inexacte, mais il n'en a certainement pas honte non plus. Elles sont pour lui un rappel de ce pourquoi il veux protéger son village.
Le triton-dauphin est maigre et on pourrait croire qu'il est souffrant, mais pas du tout. Il est juste bâtit comme ça.
Tout comme la sirène-régalec, elle est naturellement ronde. (Je trouve malheureusement que ce n'est pas très visible sur ce dessin, mais si on considère que c'est la première fois que je la dessine, je pourrait toujours amélioré ça les prochaines fois où je la dessinerai.)
Le poulpe dumbo, que j'appelle pour l'instant "Mahu", est bien un adulte. Ille est spécifiquement basé sur le pouple "fantôme pacman" qui est, d'après ce que je sais, le plus petit des poulpes dumbo. Et croyez moi que malgré sa taille, ille est très respecté en tant que chef spirituel du village .
La sirène-tortue de mer est une gentille vieille dame qui a du vitiligo. Même s'il est possible qu'elle s'en inquiétait plus jeune, à son âge maintenant, qu'est ce qu'elle en a à faire que ça peau n'en fasse qu'a sa tête ?
Et enfin, les deux jumeaux requins. Il est effectivement impossible de dire qu'ils sont basé sur des requins à cause de leur position sur l'image, mais c'est bien le cas, et leurs noms sont Ka'ahupahau et Kahi'uka. Oui, ils sont inspiré du mythe hawaïen sur des jumeaux mort-nés qui ont été ressuscités en requins et qui protègent maintenant les mers.
J'ai fait de Ka'ahu une albinos, se qui fait qu'elle est très sensible à la lumière du soleil et doit s'en protéger quand elle va à la surface. C'est pour ça qu'elle porte une cape (normalement traditionnellement porté par les hommes) en plus du fait que "Ka'ahupahau" voudrait dire "Cape en plumes bien entretenue". (En vrai, je suppose qu'on peut dire que j'ai fait d'elle une albinos pour justifier le fait qu'elle porte un cape.)
'Uka est très protecteur envers sa sœur et c'est pour cela qu'il lui manque un bras (et qu'il a une prothèse magique). "Kahi'uka" voulant dire "la queue qui frappe", cela me semblait normal de lui donner une personnalité protectrice, en plus de ce dont je me souviens vaguement avoir lu sur le mythe.
*****
*~ Deuxième semaine || Quatrième semaine ~*
Achetez-moi un petit Ko-fi ?
5 notes · View notes
fallenrazziel · 1 year
Text
Les Chroniques de Livaï #550 ~ L'INSOUCIANCE NE S'IMPROVISE PAS (septembre 846) Mike Zacharias
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
Tumblr media
Tu es machiavélique, Erwin. Il a suffit de quelques ragots pour que la moitié de Trost ait décidé de prendre d'assaut le Mur Rose. Ces pauvres gardes sont dépassés. Il faut croire que la fascination pour le bataillon n'est pas tout à fait morte. Regarde ce peuple !
Les remparts sont noirs de monde. Les militaires ont bien tentés de refouler les premiers curieux, mais ils ont laissé tomber maintenant. Il faut dire que tous les éléments sont présents pour attirer les gens : une machine qui permet de capturer des titans et le caporal Livaï en plein boulot avec son escouade d'élite... On pouvait pas mieux faire. Il est bon de rappeler à nos concitoyens que nous sommes toujours les meilleurs soldats du Royaume et que nous valons notre salaire. Erwin a marqué tous les points possibles.
Enfin, seulement si cela se passe comme prévu. Je prends la longue-vue des mains de mon supérieur et observe un peu comme cela se passe en bas.
Les explorateurs ne se sont éloignés que d'un kilomètre ; cela permet au public de les scruter sans trop de problèmes. Les équipes ne sont pas passées par la porte principale mais sont descendues en rappel le long de la paroi ; les chevaux ne sont pas de la partie, mais le coin est assez boisé. Erwin a pris soin de poster nos unités sur une trajectoire excentrée, afin de ne pas se trouver sur le passage de la masse des titans. Ceux qu'ils affrontent sont peu nombreux et je ne vois pas de déviant. Hanji doit enrager... non, elle est trop occupée à placer correctement ses deux captureuses aux endroits propices. Je ne vois pas très bien comment elle procède mais apparemment, elle a réussi son coup. Il ne manque plus qu'à attirer des cibles. Elles ne doivent pas être trop grandes... C'est le rôle de l'escouade de Livaï d'éliminer ceux qui ne font pas l'affaire.
J'entends un "ooooh !" admiratif courir sur tout le rempart. Je braque la longue-vue vers le bas du Mur, au sud-est ; j'ai juste le temps de voir Livaï virevolter vers un dix mètres et l'abattre d'un coup sur la nuque. Evidemment, le nain fait sensation... Il ne se force jamais là-dessus, c'est une seconde nature chez lui. Quand j'y pense... Erwin a dû donner tout ce qu'il avait pour le convaincre de venir. Erwin ordonne et nous obéissons, mais avec Livaï, il faut toujours finasser. Une vraie diva, celui-là...
Erwin me reprend la longue-vue et observe à son tour ce qui se passe. Ton caporal fait hurler les foules, on dirait. C'est ce que tu voulais, non ? Mais ça n'avance pas bien vite, une capture serait une bonne chose. Mon équipe est censée servir de leurre pour attirer les titans dans le piège. Ces jeunots-là, ils sont infatigables, ils viennent tous de la même promo, je crois...
Je me sens bousculé par derrière, me retourne et aperçois une femme avec une robe très volumineuse se frayer un chemin parmi la foule. Toutes les strates de la société sont là, Erwin. Les nobles s'ennuient encore plus que les prolétaires, on dirait... Bon, qu'est-ce qui se passe ? Raconte.
Il me dit qu'un petit titan est sur le point de se faire capturer, il avance dans la bonne direction. Mes soldats lui font de grands signes pour attirer son attention et ça a l'air de fonctionner. Ils ont peur de rien... L'escouade de Livaï tourne autour de la scène à bonne distance, prête à agir en urgence. Erwin voit Hanji gueuler quelque chose au caporal, qui s'éloigne alors en bougonnant. Elle ne le veut pas dans ses pattes, je parie ! Et il doit en être bien content !
Tu sais, Erwin, quelle que soit l'issue de cette journée, je pense que ton vrai tour de force, c'est de les avoir amenés à collaborer. Ces deux-là s'engueulent tout le temps sur le champ de bataille. Erwin sourit en coin en me rendant la longue-vue. Il répond qu'il en est conscient, que Hanji et Livaï sont totalement opposés de caractère, mais que cela ne doit pas les empêcher de travailler efficacement. C'est une mise à l'épreuve pour eux aussi alors ? Bien joué. En tout cas, ils ne se sont pas encore entretués, donc c'est bon signe !
Erwin se rapproche du bord du rempart et je suis presque obligé de le retenir par l'épaule pour l'empêcher d'aller trop loin. Oui, tu as bien vu, je crois que Hanji a lâché les câbles ! Le monstre est bien ficelé, il tombe par terre. Voyons voir si la théorie se vérifie dans la pratique... Les explorateurs entourent la prise - pas trop près - et Hanji sautille de joie en s'approchant - trop près... Moblit n'en mène pas large ! Et le public semble aux anges ; j'entends même des applaudissements. Bien, que vont-ils faire de ce gros bébé maintenant ? Une fois ligoté, comment le transporter ? C'est quelque chose que nous n'avons...
Mmmh, Erwin ? Je lui rends la longue-vue mais lui signale par un tapotement sur le bras que j'ai senti quelque chose de désagréable. Ouais, ça sent les ennuis, vieux. Te retourne pas tout de suite mais je crois qu'on a de la visite. Il me signifie qu'il a compris et je le vois changer imperceptiblement d'attitude. Il est sur le qui-vive tout en paraissant totalement absorbé par le travail de ses soldats, en bas.
Connaissant Erwin, il est tout à fait capable de faire les deux en même temps.
13 notes · View notes
moon-girls-stories · 1 year
Text
~ COD WW2 ~ William Pierson X F!Reader
Tumblr media
Contexte : Le soldat Victoria Casey est l’une des seules femmes militaire. Elle a combattu bravement aux côtés de Joseph et William à Kasserine. Et malgré les grandes pertes humaines, elle fut promu à son retour en Amérique au grade de Lieutenant pour récompenser son sang froid et son héroïsme. La voilà de retour sur le front, aux côtés de ses deux vieux camarades pour éloigner les forces allemandes.
                                                          °  °  °
Lizzie et moi arrivons au camp de Turner, nous avons décidé de soigner nos entrées pour nos retrouvailles avec Turner et Pierson. Ça fait tellement longtemps qu’on ne les a pas vu ces deux-là, ils nous ont pas mal manqué quand même !
J’ai fait le tour discrètement de tout leur campement, sans me faire prendre par un seul des soldats de garde. C’était même trop facile et franchement inquiétant pour la sécurité de tous ceux siégeant ici. J’entends alors Lizzie arriver, se faisant applaudir par les soldats qui la reconnaissent. Toujours tout en spectacle elle, elle est pas croyable. En ce qui me concerne je me faufile dans une tente, à en regarder la piètre décoration et l’alcool qui y traîne je dirai que c’est celle de Pierson. Je sors de la tente silencieusement, m’installant sur une chaise pliante juste à côté de l'entrée, observant Lizzie accueillir les applaudissements avec joie. Turner et Pierson sont justes devant moi, mais ne m’ont pas remarqué, trop happé par le show de ma meilleure-amie. 
-Merci, merci ! J’adoore être applaudis comme ça ! Jooseeeph !! 
Elle sautille de joie jusque dans les bras du lieutenant, m’arrachant un sourire alors qu’il l’accueille dans ses bras avec un sourire. On est comme ses petites-sœurs pour lui et nous l’avons toujours considéré comme un frère. Depuis le début de nos entraînements au centre de formation. 
-Salut, Lizzie, j’espère que t’as fait bon voyage. 
-William ! Je suis si heureuse de te revoir !
-Ouais, c’est ça. Et elle est où l’autre tarée ?
-Derrière toi bâtard.
Tous se tourne vers moi alors que j’agite mes doigts en leur direction avec un sourire fière. Je me lève alors de la chaise, collant un poing amical sur l’épaule de William avant d’embrasser la joue de mon frère d’arme. 
-Bâtard ? Tu m’as appelé bâtard ? Espèce de - …
-Pierson, fait moi plaisir, renforce cette putain de sécurité. Tes soldats sont si nuls que j’ai pu passer la sécurité sans problème. Et c’est un ordre. Ai-je ajouté fermement, lui lançant un regard qui veut en dire long.
-Bien, lieutenant. 
Il s’éloigne de quelques mètres avant qu’on ne l’entende aboyer sur une poignée de soldats. J’échange un regard avec Elizabeth et Joseph, on a l’air tout aussi dépités les uns que les autres. Il revient alors vers nous et sans que je ne m’y attende, il pose son coude sur le haut de mon crâne. J’avais oublié sa taille immense comparé à la mienne. 
-Cela vous convient lieutenant ?
-Je verrais si tu fais aussi bien ton travail qu’on me le dit. 
-Tu me gaves déjà. 
-Surveille ta langue, Pierson. 
Il lève les yeux au ciel avant de se détourner de moi, se plaçant simplement derrière moi, les mains dans son dos alors qu’il a un visage ferme. Je le regarde faire et prend une inspiration avant de me tourner vers le peloton diminué de Turner ainsi que le miens au complet. 
-Bien. Je suis le lieutenant Victoria Casey et voici le sergent Elizabeth Collins. 
-Pourquoi des femmes dans l’armée ? Questionne un soldat, me coupant la parole.
-Vous êtes infirmière en premier lieu non ? Intervient un autre alors que Turner pose un regard désolée sur nous. 
J’allai prendre la parole pour leur répondre mais Pierson le fait à ma place alors que je lui jette un regard agacé.
-Ne sous-estimez pas l’enfer qu’elles peuvent nous apporter. Ce serait votre plus grosse erreur dans cette guerre.
-Merci, sergent Pierson. Ai-je dit, lui lançant un regard dur avant de tourner mon regard sur nos soldats. 
-Pourquoi des femmes dans l’armée, c’est une bonne question avec une bonne réponse. Avoir seulement des brutes qui ne savent que taper et tirer sans réfléchir c’est bien mais ça n’aide pas beaucoup en temps de guerre, vous le concevez bien. C’est pour cela que nous sommes là, vous êtes pour la plupart indisciplinés, misogynes, brutaux, je ne vais pas continuer, votre liste est longue. 
Quelques soldats du peloton de Turner commencent à chuchoter contre nous, nous lançant des regards mauvais, me faisant sourire moqueusement.
-Vous voyez le sentiment que vous avez là ? C’est mauvais hein ? Pas agréable. Je sais, je comprends, je l’ai vécu. La prochaine fois que vous ouvrez votre bouche pour parler inutilement sur la fonction des femmes, repensez à votre humiliation. Est-ce que j’ai été clair ?
-Oui, lieutenant ! Répondent-ils en chœur.
Elizabeth vient se positionner à côté de moi, droite comme un piquet, les mains dans son dos elle aussi. 
-Soyez rassuré mes amis, les renforts sont enfin arrivés, dans deux jours nous reprendrons Marigny aux allemands ! 
Des acclamations se font entendre dans notre peloton et celui de Turner, des cris de guerre, ils semblent reprendre du poil de la bête. 
-Nous avancerons, ensemble ! Nous aiderons nos alliés à récupérer leurs terres ! Nous rentrerons chez nous, retrouverons nos familles, nos femmes, nos hommes, nos enfants. Faites le pour eux, faites le pour l’Amérique ! 
Les cris se transforment en hurlement. Je me tourne vers Pierson qui regarde ses troupes avant de plisser les yeux dans ma direction. Il me fait un léger mouvement de tête avant d’observer ailleurs.
-Vous pouvez disposer, merci de votre attention ! Ai-je terminé. 
Je me tourne vers Turner qui se dirige déjà à sa tente avec Elizabeth. Pierson est à côté de moi, il semble vouloir parler, ou me faire une réflexion sanglante. 
-Quoi ?
-Elizabeth n’a pas perdu son sens du discours. 
-Le mien était-il si mauvais ?
-Le tiens était mauvais, ouais. Tu as insulté mes hommes, comment veux-tu qu’ils t'acceptent si tu réagis toujours comme ça ?
-T’as bien fini par m'accepter, toi. 
Il m’arrête en attrapant mon avant bras dans sa grande main. Je me tourne vers lui en levant les yeux au ciel. Il m’ennuie déjà. Si je suis devenu lieutenant ce n’est pas pour qu’il me mène par le bout du nez comme il faisait avant. Cela doit cesser, merde.
-Vic. 
-Quoi encore ?
-Bravo pour ta promotion. 
Je laisse un blanc s’installer. Il vient vraiment de me féliciter ? Après tout ce qu’il c’est passé ce n’est que maintenant qu’il me félicite pour ma promotion ? Ca fait plus de six mois que je l’ai obtenu, il se fout de ma gueule !
-On a une guerre a gagné, sergent. Allons-y.
-Bien, lieutenant. 
Nous nous dirigeons tous les deux dans la tente de Turner, Pierson ferme les rideaux de la tente pour que nous restons tranquilles.
-Ok, je suis content que vous soyez là, ça devient vraiment chaud pour nos troupes. Nous avoue Turner en déroulant une carte. 
-J’ai cru comprendre. Ai-je répondu en me penchant sur la carte.
-Il faut qu’on nettoie cette zone, c’est Marigny, et bien sûr en garder le contrôle une fois nettoyé. nous indique Pierson en nous montrant un endroit sur la carte.
-Le meilleur quatuor du monde est de retour en force, les Allemands vont fuir la queue entre les jambes ! Ricane Lizzie, surexcitée à l’idée de repartir au combat avec Joseph et William.
Joseph lui sourit franchement, acquiesçant silencieusement mais Pierson et moi sommes plus… insensible à cet excès de joie. Nous avons toujours fonctionné comme ça, Nous quatre sommes un peu l’échelle allant du positivisme avec Lizzie en tête au négativisme, Pierson termine cette échelle. En fait l’ordre du plus positif au plus négatif est : Lizzie, Joseph, moi et enfin William. 
-Eh bien préparons nous à cette mission et continuons encore plus loin. Ai-je dit d’un ton sérieux alors qu’ils acquiescent tous en accord. 
-Lieutenant Casey, c’est pour vous. Me dit un soldat du peloton de Turner, me tendant une lettre.
-Merci, rampez soldat. 
Il acquiesce en ma direction avant de partir sous les yeux foudroyants de William. J’ouvre la lettre et commence à la lire.
-Alors ? Qui est-ce ?
-Notre espion. Les forces allemandes nous attendent déjà après les ravages de la plage de Normandie. 
-C’est tout ce qu’il dit ?
-Il va arrêter de m’écrire, des soupçons sur lui j’imagine. 
-Il faut le sauver alors, on doit le récupérer. Où se trouve-t-il ? 
-Nan, Lizzie. On reste focus sur Marigny.
Elle se contrarie, lançant un regard à l’aide à Joseph qui à l’air en désaccord avec ma décision. Il allait parler mais je faisais un mouvement de main vers eux. 
-Ma décision est prise, une mort n’en vaut pas une cinquantaine, Joseph. Tu es d’accord avec cela ?
-Bien sûr mais nous pouvons envoyer une brigade. Celle de Pierson par exemple.
-Ça nous ralentira pour la récupération de Marigny. Intervient celui-ci, d’un ton râleur. 
-C’est encore moi qui donne les ordres, sergent. Tonne Turner alors que Lizzie sent la tension monter entre ses trois amis.
-Victoria, il faut le récupérer, c’est un très bon soldat. On ne peut pas se permettre de perdre tout ce qu’il sait sur les allemands. 
-Nous avons plein d’autres bons soldats. Ce n’est pas si grave.
-Victoria ! Tu parles d’une vie humaine là ! S’emporte Lizzie, ses joues devenant rouge de colère. 
Je m’appuie sur la table, l’ignorant royalement. Elle m'insulte en murmurant avant de quitter la tente à pas rapide. 
-Elle n’a pas tord. Appuie Turner, la déception se lisant dans ses yeux. 
-Ok, je me suis mal exprimé, Joseph, passons maintenant.
-Kasserine ne t’as vraiment pas réussie à toi non plus. Crache-t-il, maintenant agacé avant de sortir, sûrement à la recherche d’Elizabeth.
Je soupire doucement en faisant le tour de la table alors que j’étudie la carte. William est toujours sur sa position, je le sens m’observer. Comment ne pas sentir son regard perçant sur soi ? Même en étant dos à lui, on sentirait sa présence. Il s’approche de la table et s’appuie dessus. Je m’attends à une remarque sanglante, m’y préparant d’hors et déjà. 
-Comment on procède pour Marigny alors ? Me questionne-t-il alors que je lève les yeux vers lui.
-Quoi ?
-Victoria, concentre-toi.
-Je m’attendais plus à un truc du genre “T’es vraiment une bonne à rien Victoria” ou “Je sais pas pourquoi t’as obtenu cette promotion, t’es une lâche.”
-Rah arrête avec ça, t’es ma supérieur maintenant. Je respecte cela. 
-Tu respectes les décisions supérieurs aux tiennes maintenant ? Toi aussi t’as changé depuis Kasserine alors. 
-Ferme la.
-Quoi ? T’as toujours pas digéré ta rétrogradation ? Fallait pourtant t’y attendre.
-Hé, surveille ta langue, tu veux ? Je sais ce que j’ai fait là bas et je connaissais les risques. Personne n’aurait pu imaginer que ça allait se passer comme ça.
-Le problème n’est pas d’avoir anticiper ou non l’attaque, William. Le problème est que tu as désobéi aux ordres, et des hommes sont morts, nos frères d’armes. Mon frère d’arme est mort là bas, et c’est uniquement à cause de toi. Garde le en tête. 
Je lui lance un regard mauvais avant de quitter la tente à mon tour, ne lui laissant pas le temps de répondre. Cependant j’entends ses pas lourd derrière moi. Sa main vient attraper ma nuque, me forçant à le suivre jusqu’à sa tente. Une fois à l’intérieur, il me pousse contre le lit. Je m’appuis sur mes mains, le fusillant du regard. 
-A quoi tu joues, William ? AI-je craché. 
-Hé, je t’ai déjà expliqué un million de fois comment ça c’était passé ! Ca nous a déjà coûté notre couple, ça ne va pas non plus nous détruire au travail ! Fait la part des choses et arrête de te comporter comme une gamine mal éduqué !
Je grince des dents avant de finalement détourner mon regard. Ce connard, comment peut-il ramener notre relation sur le tapis ? Notre séparation date d’il y a neuf mois maintenant, bien sûr que je suis passé à autre chose. 
-Je ne t’ai pas attendu pour tourner la page sur notre relation, William. Je ne comprends même pas pourquoi tu remets ça sur le tapis, notre séparation n’a rien à voir avec ton comportement.
-Oh, parce que tu crois que ça ne joue pas sur nos comportements l’un avec l’autre ? 
-Oui, absolument. Nous sommes collègues, c’est tout. Je suis ton lieutenant au même titre que Turner, tu n’as qu’à te taire et obéir aveuglément à mes ordres.
-Tu me prends -...
-Tu obéis et tu te tais, un point c’est tout, Pierson ! Merde ! AI-je fini par exploser.
Je me mets sur mes pieds, quittant rapidement la tente, voulant m’éloigner le plus possible de ce grand imbécile.
10 notes · View notes