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#carbonifère
philoursmars · 17 days
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Louvre-Lens : il y a une expo : “Mondes souterrains : 20.000 Lieux sous la terre”. la suite et fin.
anonyme - recueil de figures de plantes - la Mandragore - XVIIe s.
Guillaume Le Clerc - "Bestiaire divin - Récolte de la Mandragore" - 1270 (pour info, il faut l'accrocher à la queue d'un chien pour la déterrer et se boucher les oreilles car elle hurle un cri pouvant tuer, en étant extirpée...Pas simple)
carottage de roches du Stéphanien (étage du Carbonifère, Paléozoïque) -390m, Vosges
gaillette de charbon (-1261m sous Maisnil); Lépidodendron (-930m sous Calonne); Neuroptéris (-1210m sous Ruitz)
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Mamout - La Marlagne
Refurbishing of a cultural center
Namur 2020
Competition proposal with Czvek Rigby architects. Scenography : Charcoalblue. Landscape : Carbonifère. Energy : Boydens R. Acoustic : Daidalos Peutz. Client : Cellule Archi
https://www.mamout.be/
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entomoblog · 3 months
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Des fossiles d'arbres à l’apparence étrange découverts au Canada
See on Scoop.it - Les Colocs du jardin
Une équipe de recherche a découvert une espèce d'arbre fossilisée vieille de 350 millions d'années. Les fossiles, qui comptent parmi les plus anciens arbres connus, ont été découverts dans ce qui était autrefois un ancien lac dans le nord-est du Canada.
  Guru Med | 5 Fév 2024
  "L’espèce s’appelle Sanfordiacaulis densifolia et aurait élu domicile sous les plus grands membres de la canopée forestière. Les plus anciens arbres fossiles remontent à la fin du Dévonien, et ceux-ci, qui datent du début du Carbonifère, sont plus jeunes de quelques millions d’années seulement. On ne sait pas exactement quels sont les plus proches parents du Sanfordiacaulis sur l’arbre de la vie (sans jeu de mots), ce qui signifie qu’il s’agit d’un taxon incertae sedis, un taxon énigmatique."
(...)
  Image d’entête : illustration du spécimen (avec des feuilles simplifiées), silhouettes humaines pour l’échelle. (Tim Stonesifer/ Cell Press)
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theam-cjsw · 5 months
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The AM: December 4, 2023
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Scattered songs to start your December, from analog explorations of impossible concepts, to Nina Simone expanding Leonard Cohen's melodies, to '90s guitar heroics and psychedelic bootlegs. It's all part of waking up with the AM on CJSW.
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Tracklist:
Hour One
Soak Hynta • Hyperobjects
Carbonifère Fumerolles • Cicadoidea
Can we provoke reciprocal reaction Amor Muere • A Time to Love and A Time to Die
Orientation Offworld • 3
Gmail Needs My Password Again Teitur, Aarhus Jazz Orchestra • Songs From A Social Distance
On the Surface Bilal Nasser • Single
Solid Foundations Warrington-Runcorn New Town Development Plan • Building a New Town
Thinking About You Bristol Manor • The Other Side
Leaving Plymouth Chocolate Hills • Yarns From The Chocolate Triangle
Calico Inventions • Continuous Portrait
Amount of Melting Buildings and Food • Infinity Plus One
Hour Two
Baibaba Bimba Tenniscoats • Tasmania Bootleg
Thru a Confusing Zone The Past • Airless
Medicine Loving • Any Light
My Dear Life Spencer Cullum • Aquarium Drunkard Lagniappe Session 2
Wigwam Bob Dylan • Self-Portrait
Just Like Tom Thumb’s Blues Nina Simone • To Love Somebody
Suzanne Nina Simone • To Love Somebody
Social Roll Opez • Social Limbo
Dawn Daydreamers Edena Gardens • Dens
Chrysalis SIX-12 The Royal Family • The Royal Family
Hour Three
5 to 8 Hours a Day (WWwaG) L'Rain • I Killed Your Dog
Crowns Postnamers • IMIM
The Cloven Stone Wurld Series • The Giant's Lawn
Grind Faith Healer • The Hand That Fits The Glove
Grey Skies Women • Rarities 2007-2010
Everyone In Town The Brights • Oyster Rock!
Delirium and Persecution Paranoia Nap Eyes • Whine of the Mystic
Here She Comes Now Galaxie 500 • This Is Our Music
Wild Wax Machine • The Sky Unfurls, The Dance Goes On
Wild Turkey\/Leather Winged Bat David Crosby • The P.E.R.R.O. Sessions
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zehub · 11 months
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Au 1er juin, 66 % du niveau des nappes sont sous les normales mensuelles
Malgré les pluies printanières, la recharge des nappes reste insatisfaisante pour une majorité du territoire, selon le dernier bulletin du BRGM. En effet, 66 % du niveau des nappes sont sous les normales mensuelles en mai (pour 68 % en avril 2023). « L'étiage 2022 a été sévère sur une majorité des nappes et la recharge est restée peu active durant l'automne et l'hiver 2022-2023, rappelle le BRGM. En fin d'hiver, la situation des nappes était donc peu satisfaisante. Les pluies du début du printemps ont permis d'améliorer l'état des nappes les plus réactives situées dans les deux tiers nord du territoire. » À noter parmi ces zones privilégiées, les nappes du socle du Massif armoricain, de la Bretagne à la Vendée, les nappe de la craie marneuse cénomanienne du littoral d'Artois-Picardie ou encore les nappes des calcaires carbonifères de l'Avesnois et des calcaires jurassiques du Boulonnais.
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bouxmounir · 2 years
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[Tribune] Mécanisme d'ajustement carbonifère à la frontière, quelles conséquences pour l'avenir des relations commerciales entre l'Afrique et l'Union européenne.
[Tribune] Mécanisme d’ajustement carbonifère à la frontière, quelles conséquences pour l’avenir des relations commerciales entre l’Afrique et l’Union européenne.
Le FONI 2022 a rapporté… La nouvelle date ! Au TOGO, le rendez-vous annuel du Forum International de la Propriété Intellectuelle et de l’Innovation du 05 au 06 mai à l’Hôtel 2 février… Opportunités, enjeux et contenu de l’édition 2022 Organisé par Afrik Créances, le FONI, véritable plateforme de rencontres et de partage d’expériences, a pour objectif d’échanger sur l’impact des activités…
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stephphs · 4 years
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stephane salvi, carbonifère. 2020
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"Le Carbonifère" aquarelle et crayon noir d'Otto Dix (1922) à l'exposition "Préhistoire, Une Enigme Moderne" du Centre Pompidou, juillet 2019.
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autenticacuba-blog · 5 years
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Cuba
Capitale : La Havane
Langue officielle : Espagnol
Population : 11 163 934
Hymne National : La Bayamesa
Monnaie : Peso Cubain (CUP)
Fête nationale : 1er janvier
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GÉOGRAPHIE
L’archipel cubain est situé dans la partie plus occidentale des Caraïbes insulaire. Il groupe à l'île de la Cuba, l'île de la Jeunesse et plus de 4 mille îlots et des îlots rocheux. Le territoire émergé est d'environ 111 mille kilomètres carrés avec une longueur approximative de 1 200 km de cela à l'ouest. Cuba possède plus de six mille kilomètres de côtes, avec plus de 600 plages et diversité naturelle qu'il caractérise à la destination il est manifeste dans différents écosystèmes qui composent ses diverses régions.
Cuba compte avec des abondants et excellents ports naturels dans des baies comme La Havane, Cárdenas, Matanzas et Nuevitas, sur la côte le nord, et Guantánamo, Santiago de Cuba et Cienfuegos sur la côte le sud.
Dans le relief se détachent 3 chaînes montagneuses : la Cordillère Guaniguanico dans l'occident, le Massif de Guamuhaya au centre et la Sierra Maestra (Chaîne montagneuse Maestra) dans l'orient, où se trouve la plus grande hauteur du pays : le PicoTurquino (Pic Turquino) avec 1 974 mètres. Les plaines occupent le 60 pourcent de l'aire du pays. Plus de 60 pourcent des roches du pays sont calcaires qui est à l'origine à plus de 20 000 grottes qui conforment un monde souterrain intéressant. En Cuba, est remarquable, la présence de réservoirs naturels et artificiels. Il possède un réseau fluvial avec de courtes rivières et en général de peu caudal et peu de longueur ; les principaux sont : Cauto, Zaza et Sagua la Grande.
Le 25 pourcent du territoire sont des bois, fondamentalement de mangrove. Le 23 pourcent de l'aire ont un quelque degré de protection de sa nature, en se détachant ses 14 parcs nationaux.
Les sols sont moyennement fertiles dédiés à la culture de la canne à sucre, de cultures différentes et l’élevage. Le fuseau horaire de la République de Cuba est GMT - 5, par ce qu'il partage la zone horaire avec Colombie, l'Équateur, le Panama, le Pérou ; Mexique heure centre (heure d'été), entre autres pays.
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Nature de Cuba
La nature de l'archipel se montre riche et curieuse dans toute son extension. La caractéristique plus éminente de la flore cubaine est son haut degré d'endémisme qui situe à Cuba comme l'un des centres principaux d'évolution d'espèces des Antilles et comme l'une des plus intéressantes entre les îles du monde, par sa richesse et grande diversité de communautés végétales. Se détache le Palmier Corcho* (espèce de palmier) d'une période géologique très antique comme le carbonifère, qui se trouve dans la province de Pinar del Río.
Riche et variée, est aussi la faune terrestre. Il est remarquable, le fait d'avoir des espèces reconnues internationalement pour son nanisme entre lesquelles se fait remarquer l'oiseau le plus minuscule du monde : la petite Émeraude de Cuba ou oiseau mouche, un vrai bijou ailé, espèce de colibri de seulement 63 mms de longueur.
Aussi Il faut mentionner la petite grenouille cubaine avec 12 mms de longueur ; une minuscule chauve - souris, appelée papillon de 2 à 3 grammes de poids et un scorpion nain avec 10 mms de longueur ; De plus, sont nombreuses, les espèces de mollusques, certains de beauté inégalée comme les polymitas, dont les coquilles sont considérées entre les escargots terrestres les plus beaux.
L'avifaune, hétérogène et attractive, aussi bien terrestre et marine, est représentée par plus de 350 espèces reportées, plusieurs endémiques et autres qui migrent par l'île, dans une époque hivernale. La situation géographique privilégiée, à demi chemin entre la deux Amériques, fait de Cuba un endroit de séjour obligé pour une grande quantité d'oiseaux. Par cela ils existent des zones reconnues au niveau international, comme : Marécage de Zapata (Ciénaga de Zapata).
L'observation d'oiseaux, la randonnée, la plongée, la pêche sportive, les cavalcades en plein air, l'espeleotourisme, le cyclotourisme ou le tourisme rural, ce sont certains des options multiples que les destinations touristiques en Cuba, en dépendant de ses potentialités, offrent au visiteur qu'il cherche le contact direct avec la nature.
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Cuba a 6 Réserves de la Biosphère déclarées par l'UNESCO : Réserves de la Biosphère ″Guanahacabibes″, ″La Scie du Rosario″, ″Cienaga de Zapata″ (le Marécage de Zapata), ″Buenavista″, ″Baconao″ et ″Lames de la riviere du Toa″ (Cuchillas del Toa) ; également la destination compte actuellement avec 6 sites Ramsar, bien qu’on travaille dans deux nouvelles propositions, La Péninsule de Guanahacabibes et la Zone humide Sud de ″Los Palacios*″ (*Nom d’une municipalité), les deux dans la province de Pinar del Río. Ils complètent la liste, 14 Parcs Nationaux, 2 sites Patrimoines Mondial Naturel et 28 IBAs (aires importantes pour la conservation d'oiseaux).
Aires protégées en Cuba
La Région Occidentale :
· Parc National Guanahacabibes
· Parc National Viñales
· Aire Protégée de Ressources gérées Mil Cumbres
· Réserve de la Biosphère Scie du Rosario
· Les Terrasses (Las Terrazas)
· Soroa.
· Réserve de la Biosphère Péninsule de Zapata (Site Ramsar 2001 – La Plus grande zone humide de la Caraïbes insulaires)
· Paysage Naturel Protégé la Vallée de la rivière Canímar.
Autres aires d'intérêt touristique :
· Sud de l'Île de la Jeunesse (Site Ramsar 2002, de plus Aire Protégée de Ressources gérées qui comprend les terrains du Marécage de Lanier).
Région Centrale :
-Refuge de Faune Guanaroca - Pointe d'Épervier (Gavilán).
·Paysage Naturel Protégé Hanabanilla.
· Refuge de Faune Cayo Santo-María.
· Refuge de Faune Las Loras.
· Parc National Caguanes.
· Paysage Naturel Protégé Topes de Collantes.
· Réserve Écologique les Collines de Banao.
· Aire Protégée de Ressources gérées Jobo Rosado.
- Aire Protégée de Ressources gérées Scie du Chorrillo.
·Réserve Écologique les Limones-Tuabaquey.
· Refuge de Faune Riviere Maximo (Site Ramsar 2002).
Autres aires d'intérêt touristique :
· Paysage Naturel Protégé Yaguanabo
·Le Nicho.
· Réserve de la Biosphère Buenavista (Site Ramsar 2002) (Il Contient dans son intérieur le Parc National Caguanes).
· Zones humides du nord de la province Ciego de Avila (Site Ramsar 2002).
Région Orientale :
· Parc National le Débarquement du Granma (Site Patrimoine de l'Humanité).
·Parc National Turquino.
· Réserve de la Biosphère Baconao.
· Paysage Naturel Protégé La Grande Pierre (La Gran Piedra).
· Réserve Écologique Hatibonico.
-Parc National Alejandro de Humboldt (Site Patrimoine de l'Humanité) ·
-Élément Naturel Remarquable l'Enclume de Baracoa (El Yunque de Baracoa).
Autres des aires d'intérêt touristique :
· Delta de la rivière Cauto (Site Ramsar 2002, le plus grand système deltaïque des Caraïbes).
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Le climat de Cuba:
Le climat de Cuba est tropical, saisonnièrement humide, avec influence maritime et ragues de semi-continentales ; Cependant, coexistent d'autres temps climatiques situés dans les systèmes montagneux et côtiers. Il est défini dans deux périodes : peu pluvieux et pluvieux.
Peu pluvieux (Novembre à Avril) :
Connu comme hiver, des variations du temps et le climat deviennent plus perceptibles, avec des changements brusques dans le temps quotidien, associés au pas des systèmes frontaux. Il est plus appréciable dans la moitié ouest que dans l'est.
Pluvieux (Mai à Octobre) :
Connu comme l'été, il y a peu des variations dans le temps, en étant les changements les plus importants en raison du pas des ondes de l’est et les cyclones tropicaux.
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Culture
Cultures multiples donné naissance à une nouvelle culture à Cuba. Des courses et des fusions coutumes, dans un processus de plusieurs siècles, a donné naissance à une culture unique africaine, autochtone, chinoise, cours de français et l'espagnol, le tout dans une sorte de mélange unique de la richesse énorme à la fois.
Parmi les premiers colons ont survécu expressions et noms autochtones; l'injuste traite des esclaves et de l'esclavage Cuba doit la forte présence africaine a contribué, ainsi que les Espagnols, forment la vision du monde et l'imagination populaire. Encore une fois et l'influence a mis sa musique de timbre, la danse, les rituels, les traditions, les coutumes et les célébrations des Cubains. Comme le sucre est blanc, brun et brun, comme l'a dit le poète Pablo Armando Fernández, la culture cubaine est influencée par un mélange de plusieurs nationalités a été et est le plus grand port des Antilles. Un ajiaco de transculturate, selon don Fernando Ortiz se compose d'un peuple métis qui héritèrent et détient tous les composants sans être déjà l'un ni l'autre, mais, en plus de l'hétérogénéité, unique cubaine.
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bassin-minier-regis · 12 years
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                               Le charbon des Vosges et du massif armoricain
Dans la plaine de Lorraine, à l'ouest du département des Vosges, un gisement de lignite a été exploité dans la région de Contrexéville (commune où cessa définitivement l'exploitation en 1948). L'activité minière dura plus d'un siècle (alternant faillites et reprises) à quelques kilomètres d'un magnifique massif montagneux. Un affleurement avait été découvert en 1820 par le curé de Norroy-sur-Vair et dans la foulée plusieurs petites concessions avaient été établies à partir de 1826. La production de ce bassin est très modeste (moins de 500 000 tonnes de lignite).  A l'échelle géologique, le lignite est un charbon plus récent que l'anthracite et que la houille. Sa formation remonte aux ères secondaire et tertiaire. Il est en général de couleur brun-noirâtre. En 1944, un rapport du bureau de recherches géologiques et géophysiques classa le charbon des Vosges comme "houille triasique". Le Trias est la première période de l'ère Mésozoïque dite "ère secondaire". Il se place après le Carbonifère et le Permien et juste avant le Jurassique.
On peut constater sur de nombreux clichés que les mineurs des Vosges utilisaient des lampes à carbure (acétylène) pour s'éclairer (voir le lien ci-dessous).
Au début des années 2000, le cercle d'études locales de Contrexéville réalisa un travail de mémoire et d'archéologie exceptionnel sur ce petit bassin. Une cité minière a également été conservée à Gemmelaincourt.
http://www.bul-animation-tourisme.fr/patrimoine.htm
Des mines de charbon ont également été exploitées dans l’Ouest de notre Pays. Les archives de la région Pays de Loire relatent des problèmes posés par l’extraction du « charbon de terre » dès le XIIIe siècle dans le bassin de la basse Loire. A cette époque, il est fait mention que les propriétaires exploitent des affleurements de charbon sur leur terrain. L’exploitation se poursuivit ensuite par tranchées puis bien plus tard par le creusement de puits (37 puits sont en exploitation en 1750 en basse-Loire pour un effectif de 123 ouvriers). Restée longtemps artisanale, il faudra attendre le XIXe siècle pour que se développe l’exploitation. Malgré leurs superficies relativement importantes, les différentes concessions minières du massif Armoricain resteront d’importances secondaires en termes de production les veines étant en générale inférieures à 1m. En conséquence, ces mines seront peu mécanisées et ne seront pas nationalisées à l’issue de la seconde guerre mondiale. La production des différents bassins est de 7 millions pour la Basse Loire (Maine-et-Loire et Loire-Atlantique), 5 millions pour le bassin de Laval (Mayenne débordant sur la Sarthe) et de 1 million pour le bassin de Vendée (Loire-Atlantique et les Deux-Sèvres). Ce dernier fut découvert en 1827 par un sabotier qui creusait un puits (d’eau) dans la région de Faymoreau  et sera exploité jusqu’en 1958. Le centre minier de Vendée retrace l'épopée charbonnière de ce bassin (https//wwwcentreminier-vendee.fr/)                                                                
La toute dernière mine de charbon de l’ouest de notre pays ferma en 1964.
Un petit gisement avait également été découvert en 1627 dans le Finistère à Quimper. De nombreuses recherches se déroulèrent et quelques puits furent foncés sans donner de résultats satisfaisants pour envisager une exploitation rentable.
Source : http://infoterre.brgm.fr/rapports/79-SGN-437-BPL.pdf
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fb20212022 · 3 years
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La Xaintrie carbonifère
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sakuraswordly · 3 years
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Agaricocrinus americanus, crinoïde, carbonifère, Provenance: Indiana.
Source: Crinoids: The Fossils That Inspired 'Alien'
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entomoblog · 4 months
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Découverte de mineuses de feuilles au Carbonifère, 70 millions d'années plus tôt que ce que l'on pensait
See on Scoop.it - EntomoNews
Insects are fragile, soft-bodied animals whose remains are difficult to preserve. Wings are often fossilized, but insect bodies, if present, are usually bits and pieces of the original prehistoric animal, making it difficult for scientists to study them. One way paleontologists learn about prehistoric insects is by trace fossils, which are almost exclusively found as traces on fossil plants.
  Unearthing the leaf miners of ancient times: 312-million-year-old fossil sheds light on insect behavior and evolution
  by Harvard University, 06.10.2023
  -------
NDÉ
Traduction
  ... La préservation exceptionnelle a permis aux chercheurs de voir clairement la trace endophytique qui suit les schémas recherchés par les paléontologues pour définir ce comportement, par exemple une piste sinueuse, la larve évitera les bords et les nervures principales de la feuille. Ce comportement n'est connu que des insectes holométaboles, incluant les animaux existant aujourd'hui.
  "Cette découverte repousse ce comportement de 70 millions d'années", a déclaré M. Knecht. "Elle nous montre deux choses : d'une part, le comportement des larves, que l'on ne retrouve pas dans les archives fossiles parce que les larves ne se conservent généralement pas. D'autre part, l'évolution de la métamorphose complète, l'holométabolisme, a existé à cette époque."
  Le fossile est conservé au musée de zoologie comparée de Harvard, parmi d'autres fossiles que Knecht étudie également.
  Endophytic ancestors of modern leaf miners may have evolved in the Late Carboniferous - Knecht - 2023 - New Phytologist, 05.10.2023 https://nph.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/nph.19266
  Les ancêtres endophytes des mineuses modernes pourraient avoir évolué au Carbonifère supérieur
  Les comportements alimentaires des endophytes, notamment les forages de tiges et les galeries, ont été observés dans les archives fossiles dès le Dévonien et impliquent la consommation d'une variété de tissus végétaux (et fongiques). Historiquement, l'exploitation des tissus internes des tiges par la galle a été bien documentée comme étant apparue au Pennsylvanien (il y a environ 323 à 299 millions d'années (Ma)), remplacée au Permien par la galle des tissus foliaires. Cependant, l'exploitation des feuilles, un comportement endophytique foliaire qui est aujourd'hui exclusivement manifesté par les membres des quatre ordres d'insectes holométaboles très diversifiés, a été plus rarement documentée, avec des exemples confirmés remontant seulement au Trias précoce (c. 252-250 Ma).
Nous décrivons ici une trace fossile sur le feuillage d'une fougère à graines de la Rhode Island Formation du Massachusetts, aux États-Unis, qui représente la première indication d'un type général et endophytique de dommages alimentaires et qui date du Pennsylvanien moyen (vers 312 Ma).
Bien qu'il ne présente pas toutes les caractéristiques des mines de feuilles mésozoïques, ce spécimen fournit des preuves de l'origine possible du comportement de minage endophytique.
Il éclaire la transition évolutive vers une véritable endophagie foliaire, contribue à notre compréhension des comportements des premiers insectes holométaboles et améliore notre connaissance des schémas macroévolutifs des interactions plantes-insectes.
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bhmoulin · 3 years
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Dans le ciel du Ténéré
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Survoler de magnifiques paysages peut parfois être un rêve. Et donc, je suis déjà extrêmement privilégié d'avoir un de ces vols aériens, dans le désert du Ténéré à l'intérieur d'une montgolfière. Ténéré, zone physiographique du Sahara s'étendant du nord-est du Niger au Tchad américain. Comprenant la partie nord-ouest des symptômes de la dépression du Soudan clé, cette vaste plaine de sable jaune s'étend sur plus de 154 440 milles carrés (400 000 km2). Il est en fait délimité par le massif de l'Aïr (à l'ouest), les sommets des montagnes d'Ahaggar (Hoggar) (nord-ouest), le plateau du Djado (nord-est), le massif du sommet du Tibesti (est), ainsi que le bassin du lac Tchad ( au sud). Le Ténéré est parmi les zones les plus menaçantes du Sahara, avec un environnement très chaud et sec et presque pas de vie végétale. D'immenses étendues de sable de plage et de dunes de sable fin du sud-est sont appelées ergs, ainsi que les plaines de gravier de pois du nord-ouest sont classées comme regs. L'oasis de Bilma, à proximité du centre du Ténéré, a des températures maximales et minimales de juillet (typiques de l'été) de 108 ° F (42 ° C) et 75 ° F (24 ° C). Des vents chauds et poussiéreux de l'est ou du nord-est (l'harmattan) soufflent sur tout le Ténéré, généralement une année civile; la pluie douze mois anormale est d'environ 1 pouce (25 mm). Souvent, vous ne trouverez aucun puits dans la région sur des centaines de kilomètres. Les fossiles valident que ce désert aride était, au cours de la période retardée du Carbonifère (il y a 320 à 300 000 ans), un fond marin et, plus tard, une forêt tropicale humide. L'habitation humaine du Paléolithique moyen (environ 60 000 avant notre ère) est indiquée dans cette région par des haches de silex, des pointes de flèches et des objets en pierres précieuses; les gravures rupestres et les photos rupestres d'animaux de compagnie indiquent les habitants du Néolithique (8 000-5 000 avant notre ère). Les nomades touaregs et teda qui récidivent dans le Ténéré utilisent les dunes de sable fin comme attractions. L'addax, une antilope du désert inhabituelle, survit dans le Ténéré. Un groupe compact d'ingénieurs moins que Wes Borgeson à General Mills a développé un ballon à atmosphère populaire en polyéthylène ayant un brûleur au propane qui a été piloté avec succès par Tom Olson et plus tard par Paul («Ed») Yost peut-être dès 1955. Yost, puis à Raven Industries, a fait le premier vol aérien annoncé de votre montgolfière moderne en 1961 à Bruning, vol en montgolfière Neb. Le ballon, produit pour une utilisation «silencieuse» (armée), a été rapidement localisé pour être inadapté aux procédures chirurgicales secrètes en raison au bruit et léger à travers les brûleurs, ainsi que l'entreprise étiquetée était apparemment déserte. Bien que ces ballons se soient révélés inadaptés à l'utilisation des services militaires, Mark Semich (Semco) et Donald Piccard (Wear Piccard Balloons) ont demandé à leurs États-Unis de faire une aide à l'activité. La montgolfière de Yost, utilisant un textile en nylon résistant et résistant au lieu du polyéthylène Gossamer, n'utilisait pas de bandes de poids. Lorsque les bandes de chargement étaient un facteur important de la prospérité des ballons vidéo, elles étaient considérées comme inutiles pour les ballons textiles. Malgré cela, en utilisant la croissance et le développement du ballon d'activités sportives, une existence prolongée ainsi qu'une conception moins dangereuse étaient nécessaires. En 1964, Donald Piccard a adopté les rubans de remplissage de taille totale disponibles sur les ballons en matière plastique pour les ballons textiles. Par coïncidence, cela a donné une opportunité pour sa technologie dans le gore bulbeux, ou ballon conçu par citrouille.
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unpeudephysique · 6 years
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Le dioxyde de carbone, ce mal aimé
Le dioxyde de carbone (CO2) a mauvaise presse. Il faut dire qu’il passe pour être un poison. C’est d’ailleurs une contrevérité. C’est le monoxyde de carbone (CO) qui est toxique, la dangerosité du CO2 n’étant due qu’au risque d’asphyxie qu’entraine une trop forte teneur en CO2 dans l’air.
Mais s’il est pointé du doigt, c’est surtout parce que c’est un gaz à effet de serre. Le CO2 est transparent dans le domaine visible et ultraviolet mais il absorbe le rayonnement infrarouge. Il induit de ce fait un réchauffement de l’atmosphère, le rayonnement infrarouge produit par la Terre et l’activité humaine étant en partie bloqué par le CO2 contenu dans l’air.
Anti-gel
Cet effet de serre est utile à petite dose. Sans effet de serre, la température moyenne de la Terre serait de -15 degrés Celsius ! Notre planète a d’ailleurs connu plusieurs épisodes sévères de glaciation. Le processus de glaciation a été étudié en long et en large par les géologues. Les simulations montrent que si, pour différentes raisons, la couverture glaciaire s’étend jusqu’à une latitude de 30 degrés environ le coefficient d’albedo de notre planète (la proportion d’énergie solaire réfléchie) descend en dessous d’un seuil en-deçà duquel le processus de glaciation devient irréversible. La Terre est alors entièrement recouverte par les glaces, ce qui explique la présence de traces de glacier dans des régions proches de l’équateur. On parle alors de Terre boule de neige (snow ball en anglais).
Cette glaciation complète de la surface de la Terre n’interrompt pas l’activité volcanique. Au bout de plusieurs millions, voire dizaines de millions d’années le CO2 rejeté dans l’atmosphère par les volcans restaure un effet de serre suffisant pour retenir en partie l’énergie du rayonnement solaire. La fonte des glaciers commence, ce qui diminue l’albedo : le processus s’emballe dans l’autre sens. Il y aurait eu deux épisodes majeurs de Terre boule de neige au cours des 4,5 milliards d’années d’existence de notre planète, ainsi que plusieurs épisodes de glaciation de moindre ampleur.
La Terre a trouvé aujourd’hui un certain équilibre thermique. Comme nous le verrons plus bas cet équilibre est fragile et il nous appartient de prendre les mesures nécessaires pour le préserver.
Propriétés physiques et chimiques du dioxyde de carbone
La molécule de dioxyde de carbone est constituée d’un atome de carbone qui entretient deux doubles liaisons covalentes avec des atomes d’oxygène (O=C=O). C’est une molécule très stable.
A la pression atmosphérique sa température de fusion est de -78,5° C et sa température d’ébullition de -56,6° C. Dans sa phase solide, on trouve le CO2 sous la forme de neige carbonique ou de glace carbonique.
Le CO2 est soluble dans l’eau :
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La molécule H2CO3 est un acide, l’acide carbonique. C’est la dissolution du CO2 par l’humidité présente dans l’atmosphère qui est à l’origine des pluies acides. La présence d’acide carbonique dans l’eau se traduit par un équilibre entre acide, ion hydrogénocarbonate et ion carbonate :
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(Lorsque le pH est équilibré, l’ion hydrogénocarbonate HCO3- est prédominant.) L’acide carbonique réagit avec les silicates :
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Par ailleurs l’ion carbonate précipite avec le calcium pour donner du carbonate de calcium :
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Le carbonate de calcium ainsi formé se dépose au fond de l’océan et forme des sédiments calcaires. Le CaCO3 se retrouve également dans la biomasse marine sous forme de coquille ou de squelettes d’animaux marins.
La réduction du dioxyde de carbone est possible en présence d’un catalyseur ou sous l’action d’une enzyme associée à un métal. Elle donne un alcool (molécule comportant un groupe hydroxyle -OH) ou un acide carboxylique (terminaison -COOH) :
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Histoire du CO2
La concentration de CO2 dans l’atmosphère à l’origine de la Terre est un sujet de débat parmi les scientifiques. Les « archives » des géologues (les fossiles) ne remontent pas jusqu’à cette époque puisqu’il n’y avait pas encore d’organismes vivants. Si l’on se réfère aux proportions de gaz présents dans le milieu interstellaire, le CO2 ne devait constituer qu’une faible partie de l’atmosphère primitive. Le méthane (CH4) et l’ammoniac (NH3) devait être beaucoup plus abondants. Cependant, dans la fournaise de la jeune Terre, le méthane a probablement réagi avec les oxydes de fer pour donner de l’eau et du dioxyde de carbone :
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L’activité volcanique intense à cette époque a également conduit à une libération massive de CO2. De fait les planétologues et les géologues supposent que le dioxyde de carbone s’est très rapidement imposé comme la composante principale de l’atmosphère terrestre. Or, comme nous l’avons dit, le CO2 est un gaz à effet de serre. Dans ces conditions, et bien que la puissance du rayonnement solaire de l’époque soit inférieure à sa valeur actuelle, la température à la surface de la Terre devait être suffisamment élevée pour entretenir un fort taux d’humidité. Cette humidité ambiante se chargeait de CO2 avant de retomber sous forme de pluie acide. (On peut supposer que du CO2 a également été capté à la surface des océans : encore aujourd’hui les couches supérieures des océans ont la capacité de stocker des dizaines de milliers de gigatonnes de CO2 à l’état dissous.)
Le cycle précipitation – évaporation a permis d’absorber en quelques dizaines ou centaines de millions d’années une grande partie du CO2 atmosphérique. Le ruissellement de l’eau de pluie chargée d’acide carbonique a mis celui-ci en contact avec le silicate contenu dans la croûte terrestre. Or, comme cela a été indiqué plus haut, l’acide carbonique réagit avec les silicates pour donner de la silice, de l’eau et des ions hydrogénocarbonates. Les rivières ont entrainé ces ions dans l’océan où ils se sont mêlés aux ions provenant de la captation directe de CO2. Le carbonate a alors précipité avec des ions calcium pour former des roches calcaires qui se sont déposées au fond de l’eau et ont sédimenté. L’eau débarrassée du CO2 s’évapore et le cycle recommence. Le fond des océans est effectivement recouvert d’une épaisse couche de calcaire. La subduction en a entraîné une partie dans le manteau. A d’autres endroits, le mouvement des plaques tectoniques l’a fait émerger sous forme de falaises ou de massifs calcaires. L’ampleur de ces falaises et massifs (pourtant érodés) donne une idée de la quantité phénoménale de CO2 séquestrée par ce processus géologique de très long terme. On estime aujourd’hui à 50 millions de gigatonnes la masse de CO2 piégée dans la lithosphère océanique !
Ce processus a conduit, après des centaines de millions d’années, à une baisse significative de la teneur en CO2 de l’atmosphère terrestre. L’azote est alors devenu le gaz le plus abondant dans l’atmosphère. Mais le CO2 n’avait pas dit son dernier mot… C’est comme source d’énergie des organismes vivants qu’il va intervenir.
Il y a 3,7 milliards d’années sont en effet apparus les premiers organismes vivants : des microorganismes méthanogènes. On a retrouvé des fossiles de microorganismes de ce type dans des strates géologiques vieilles de plus de 3,5 milliards d’années. Ces microorganismes consomment du CO2 qu’ils réduisent avec de l’hydrogène. Plusieurs réactions peuvent intervenir, soit directement à partir de CO2, soit à partir de dérivés obtenus par hydrogénation :
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Cette réaction fait intervenir de l’hydrogène. L’hydrogène sulfuré (H2S) peut produire des réactions similaires. On suppose que ces réactions se sont produites dans l’océan, de préférence à côté de cheminées volcaniques. Ceci a conduit à augmenter la teneur en méthane de l’atmosphère et des océans. Un méthane plus abondant a permis une plus grande diversité de molécules organiques (la présence d’argile et de sulfures a sans doute joué un rôle prépondérant, voir les posts sur la chimie du vivant). Puis, il y a 2,5 milliards d’années sont apparus des microorganismes mettant en œuvre une autre forme de métabolisme : les cyanobactéries.
Photosynthèse
Les cyanobactéries pratiquent la photosynthèse. La photosynthèse consiste en une réduction du CO2 par l’eau en utilisant l’énergie solaire captée par la chlorophylle (une molécule organique comportant un atome de magnésium). La photosynthèse produit des oses (des sucres comme le glucose) et du dioxygène O2. La photosynthèse est un processus complexe :
Des molécules captent la lumière pour produire deux types d’enzymes.
Ces enzymes permettent ensuite à l’eau de réagir avec le CO2 qui a été fixé au préalable sur un composé phosphaté. Elles apportent l’énergie (sous forme d’électrons excités électriquement) et le pouvoir réducteur nécessaires à la réaction.
Les glucides produits par la photosynthèse sont en partie transformés en lipides par le métabolisme de ces organismes.
Le CO2 transformé par la photosynthèse enrichit la biomasse (masse totale des organismes vivants de toute nature). Une partie de ce CO2 est libérée rapidement et retourne au milieu ambiant (décomposition). Une autre partie de ce CO2 est fossilisée ou enfouie dans les tourbières. Les tourbières du carbonifère sont à l’origine de nos gisements d’énergie fossile.
La photosynthèse va bouleverser l’équilibre atmosphérique. Dans un premier temps la photosynthèse est l’apanage des cyanobactéries, des microorganismes de la classe des archées. Elles se développent de façon exponentielle. Le CO2 qu’elles captent est fossilisé sous la forme de structures laminaires calcaires, les stromatolithes dont on trouve de nombreuses traces dans les fonds marins peu profonds. L’activité des cyanobactéries se prolonge pendant des dizaines de millions d’années. Elle conduit à une nouvelle baisse de la teneur en CO2 et à l’oxygénation de l’atmosphère.
L’oxygénation a des effets multiples : développement de nouvelles formes de vie de plus en plus complexes, apparition de la couche d’ozone qui protèges les organismes des effets délétères des UV solaires, mise en place d’un nouvel équilibre thermique à la surface de la Terre. Les microorganismes méthanogènes étant pour la plupart anaérobies ont trouvé refuge sous terre, dans les fonds marins ou à l’intérieur d’organismes vivants plus complexes. Des organismes multicellulaires se sont en effet développés qui mettent en œuvre un métabolisme encore plus élaboré. Cette fois, c’est le pouvoir oxydant de l’oxygène qui est utilisé comme source d’énergie. Ces organismes se nourrissent des organismes photosynthétiques (que l’on peut qualifier de végétaux ou du moins de proto-végétaux) et absorbent l’oxygène de l’air pour oxyder les lipides et les glucides qu’ils contiennent. Ce processus produit de l’eau, du CO2 et des molécules à fort pouvoir réducteur (des nucléotides comme l’ATP, l’adénosine triphosphate, une molécule essentielle à la locomotion et à la division cellulaire). Le CO2 est rejeté dans l’atmosphère ou dans l’eau dans le cas d’animaux marins.
Le cycle du carbone aujourd’hui
Le terme de cycle du carbone recouvre en fait une multiplicité de processus interdépendants avec des temps de cycle très différents. Certains de ces processus conduisent à une séquestration plus ou moins importante et plus ou moins longue du CO2. D’autres tournent en boucle. Ils fonctionnent selon deux modes principaux :
le mode photosynthétique,
le mode acide.
Le cycle marin combine ces deux modes.
La voie photosynthétique repose sur le principe de la photosynthèse décrit plus haut. Le CO2 est capté par les plantes et augmente la biomasse végétale. A partir de là, la voie photosynthétique se ramifie :
une partie de la biomasse végétale se décompose et libère du CO2 ou du méthane qui s’échappent dans l’atmosphère,
une partie est enfouie dans les tourbières,
une partie est consommée par le règne animal (elle augmente la biomasse animale).
Au demeurant, la biomasse animale connaît le même sort que la biomasse végétale : décomposition, enfouissement ou absorption par des prédateurs.
La voie acide a été décrite plus haut : dissolution du CO2 par l’humidité ambiante, pluie acide, ruissellement, réaction avec les silicates, précipitation du calcaire… Elle aboutit à une séquestration du CO2 sous forme de carbonate de calcium. La subduction entraîne le calcaire sous le manteau et, au bout d’un temps indéterminé, du CO2 peut être rejeté dans l’atmosphère lors d’une éruption volcanique.
Le cycle marin est complexe. La surface de l’océan peut absorber du gaz carbonique ou en restituer par évaporation en fonction du gradient de température entre l’eau et l’air, de la pression de CO2 dans l’air, de la teneur de l’eau en acide carbonique et d’autres paramètres… Une quantité non négligeable de CO2 est stockée dans les couches supérieures de l’océan (environ 40000 Gigatonnes selon les estimations). Cette quantité reste à peu près constante, l’absorption compensant l’évaporation et la sédimentation (voir plus bas). Le CO2 dissous dans les couches supérieures de l’océan entretient l’activité photosynthétique des algues et contribue à la biomasse marine (principalement due au plancton).
Comme nous l’avons mentionné plus haut, le CO2 dissous dans l’eau libère des ions carbonates et ceux-ci précipitent avec les ions calcium pour donner du calcaire. Une partie de ce calcaire se dépose au fond de l’océan et sédimente. Une autre partie est absorbée par les animaux marins pour constituer leur coquille ou leur squelette. Ce calcaire est donc intégré à la biomasse marine. Lorsque ces animaux marins meurent, le calcaire n’est pas décomposé et il rejoint les sédiments d’origine purement minérale au fond de l’océan. C’est la raison pour laquelle les roches calcaires comportent de nombreux morceaux de coquillage (et parfois des fossiles entiers).
Le CO2, un composé indispensable à la vie ?
Au terme de cette rapide présentation des propriétés du dioxyde on est loin de ce poison de notre existence si souvent décrit. Bien au contraire, le CO2 joue un rôle essentiel dans l’équilibre du vivant.
En premier lieu, la teneur de l’atmosphère en CO2 (et du méthane dont le cycle est très lié à celui du carbone) joue un rôle de thermostat à l’échelle de la Terre. Une teneur trop basse et c’est la glaciation assurée. Un excès de CO2 et on risque un emballement thermique (fonte des glaciers, diminution de l’albedo, accroissement du réchauffement…). La planète Vénus a connu un emballement de ce type. Vénus est, en apparence, la sœur jumelle de la Terre mais elle est recouverte d’une atmosphère pesante (la pression est supérieure à 90 atmosphères) constituée à 96% de gaz carbonique. Cette atmosphère épaisse entretient un effet de serre brûlant (465° à la surface) qui interdit à toute forme de vie de se développer. Au demeurant, il n’y a pas de trace d’eau à la surface et il y a très peu de molécules H2O dans l’atmosphère.
Mais le CO2, c’est également un composant clef de la chimie du vivant. Il joue un rôle déterminant dans deux chaînes métaboliques essentielles : celle des organismes méthanogènes et celle, beaucoup plus élaborée, de la photosynthèse. Or, c’est la photosynthèse qui renouvelle l’oxygène que nous consommons et qui entretient la croissance des plantes et des algues qui sont à la base de la chaîne alimentaire.
L’équilibre thermique et biologique de notre planète est le produit de cycles interdépendants dont la mise en place a pris des centaines de millions d’années. L’activité humaine (déforestation, rejet de CO2 par combustion d’énergie fossile) modifie les paramètres qui conditionnent cet équilibre. Celui-ci sera-t-il assez robuste pour s’ajuster ou le point de non-retour est-il atteint ? La question est posée et il n’est plus possible de dire que nous n’avons pas été prévenus. C’est l’un des principaux défis que devra relever l’humanité au XXIème siècle.
Pour en savoir plus :
post d’introduction à la chimie
post sur les composants élémentaires
post sur la classification périodique des éléments
post sur le carbone
post sur les carbonates
post sur les liaisons chimiques
post sur les acides et les bases
post sur les sels
glossaire de chimie générale
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Le Coran des hautes terres insulaires, une nuit à Sembalun Bubung, Lombok. 08/01/18 Si vous étiez en attente de savoir si la nuit à la mosquée s'était bien passée, sachez que oui, à tel point qu'on s'est dit qu'on allait exploiter le filon au maximum, dans la mesure du respectueux bien évidemment. Même la prière de 4h, les matines islamiques comme dirait l'autre, ne nous ont pas dérangé. On s'est juste fait enquiquiner le matin par la folle du village, qui a squatté notre chambre pendant 20 ans, en essayant de nos communiquer quelque chose par du lombokien et des gestes (notamment une histoire de scooter qui va vers le ciel, enfin on croit). Nous avons donc réitéré l'opération le lendemain, et sommes tombés sur une toute petite mosquée au bord de la mer, dans le village de Tibuborok. L'imam n'a pas bronché une seconde, n'a même pas pris le temps de nous demander si on était musulmans ou pas, et ils nous a déplié de sacrées carpettes de prière pour qu'on s'installe dessus, sous le porche de cette petite mosquée. Nuit semi dehors, nuit parfaite, rythmée par les quelques bigots du village venant prier le soir et la nuit, et le cri d'un gecko tokay qui résonnait dans la mosquée vide (si vous connaissez pas ce cri, franchement aller voir sur youtube, c'est trop marrant, on dirait presque quelque chose d'humain). Après cette nuit, on a décidé de ce rendre dans les hauteurs, au milieu de l'île au pied du massif du volcan Rinjani. Une poil de fraîcheur, car en bas sur la côté, ça reste quand même le hammam h24. On avait repéré plusieurs mosquées sur la carte, mais on voulait s'exentrer un poil, car la ville principale du coin, Sembalun Lawang, reste un pôle touristique de départs pour des treks, avec son lot d'hôtels et de guest houses. La dernière personne à nous avoir pris, pour Sembalun Bubung, la ville voisine, plus petite, est guide de trek et parle anglais, alors on lui dit direct nos intentions quant à notre gîte pour la nuit, on lui demande de nous emmener voir l'imam. Il retorque qu'il va nous laisser quelque part, que son ami va venir et nous aider pour aller parler à l'imam. Il nous dépose devant un bouiboui, personne. On demande à la dame qui est là "apa ada imam di sini?", "est-ce que l'imam est là?", oui oui qu'elle répond, mais sans plus. Un type arrive, ultra barbich de la mort, énormes cils style brigand d'un autre temps. On lui expose notre plan, il a l'air de dire ok, mais c'est pas l'imam, et puis la mosquée la plus proche est trop petite à son goût, il va nous emmener à une plus grande. Emmener? Mais comment? Sur sa moto pardis, avec son pote qui débarque de nulle part, du coup c'est parti pour notre premier moto stop, pratique particulièrement délicate avec nos gros sacs, de surcroît pour Noé qui a son sarong (procédure mosquée oblige) et qui doit monter en amazone. On débarque devant la mosquée, mais le type continue sur un petit chemin de terre à travers le paté de maison et nous fait signe de venir. Ce chemin passe par le jardin de gens, devant leur cour de devant disons, jusqu'à arriver devant une petite bicoque de tôle et de béton, comme ça face à un terrain vague. Le mec est posé sur le parvis, pénard. Très vite, beaucoup de monde arrive, des voisins, de la famille, on sait pas trop. On se présente, on s'explique un peu, le pourquoi du comment de notre arrivée. On insiste un peu pour voir l'imam, on dit clairement "kami sedhikit boleh tidur di masjid malam ini", qu'on voudrait dormir à la mosquée cette nuit. Leurs réponses sont un peu confuses, on sait pas trop si ça va passer. Il y a maintenant beaucoup de gens, une vingtaine agglutinnée autour de nous. On nous bombarde de regards allant de la curiosité bienveillante à la suspicion et de question, on répond à ce qu'on peut. Notamment, la voisine me demande assez vite si on sait parler indonésien, je lui retorque "sedhikit-sedhikit", "un peu, comme ci comme ça", et à chaque fois qu'un nouvel arrivant repose la question et que je réponds, elle me regarde cachée derrière la foule et son voile et lance des "dhikit-dhikit" pour se moquer. Je crois qu'une secrète relation complice s'est tissée entre nous depuis. Soudainement, notre pote se lève et déplace une sorte d'étendoir en bois plus loin sur le terrain vague, et il part. On comprend pas. Un autre type vient à l'endroit où était la structure en bois et me fait de grands gestes de dôme, il dit que notre tente serait très bien ici, que l'autre mec est parti chercher une serpe pour couper les herbes folles. Mais? Mais? Mais? Mais on dort pas à la mosquée alors? ? (Apparté -au moment où j'écris, je crois qu'une petite fille de 4 ans à piqué le micro de l'imam et fait un freestyle qui s'entend dans tout le village depuis 5 minutes, c'est trop drôle). Apparemment, si les gens nous voient dormir dans la mosquée alors qu'ils vont prier, ils risquent d'être "jaloux". On s'accomode de cette explication mais on négocie habilement de ne pas dormir sur le terrain vague mais sous le porche de la maison, ce qui evite d'ailleurs pour notre pote aux cils carbonifères, Martuk, de se casser le cul à couper l'herbe. On va donc dormir ici cette nuit, c'est acté, on monte la tente et s'installe devant, pour ma part un peu timide et gêné face à la masse de voisins face à nous, maintenant une quarantaine de personnes. Notre hôte nous paye un café bien serré, à la cannelle et à la turque/grecque (très fameux, c'est le café traditionnel ici) et je lui paye une roulée, histoire de briser un peu la glace. Les enfants sont là aussi, tous un peu hystériques et formant assez nettement un clan fille et un clan garçon. Armés de leur cahier d'anglais, il nous barbouillent des questions. On patine assez rapidement, si bien qu'on finit par aller faire un foot. Je crache un peu mes poumons pendant 5 minutes mais c'est cool, on se défoule bien. Je ne parviens pas à humilier un gamin avec une petit pont ou autre geste technique, mais aucun des enfants n'aura pu me faire l'inverse (scène classique de baroudeur dans mes fantasmes de clichés - le gamin qui défonce le grand pataud voyageur avec une roulette furtive). Pendant ce temps, Noé est assise à côté, entourée de toute une myriade de filles en adoration devant cette drôle de grande cousine venue d'ailleurs. Au moment où je commence à être à bout, ils font signe de s'arrêter, ils ont l'air d'avoir un impératif. Grand selfie général à 20, ce après quoi quelques gars se retournent vers moi et me tripottent le bouc en explosant de rire, j'ai beau brasser les supositions, j'ai pas compris. 5 minutes après notre échange sportif, notre hôte s'agitte et a l'air d'installer tout un tas de tapis dans ce qui semble être la chambre de la maison. Une ribambelle d'enfants arrivent en tenue de prière et entrent dans ce qui s'est transformée en MJC 2.0. Les garcons portent la chemise et le chapeau, les filles le niqab. Certaines, surtout les plus petites (aux alentours de 4 ans), arborent des voiles des plus épiques (c'est d'ailleurs leur voile de nuit, car elles ont un voile de jour et un voile de nuit), allant des motifs Hello Kitty à de gros imprimés la Reine des Neiges. Tous assis en tailleur dans la pièce, ils entonnent des chants, des prières à n'en pas douter, ce qui produit un effet drôlement cacophonique. Ils ont beau connaître quelques petites notions d'arabe, essayez de donner un Coran bilingue à une vingtaine d'enfants pas tant arabophone, ne sachant même pas lire pour les plus jeunes, et laissez mijoter. C'est notre hôte qui semble être le mono pour cette session Islam-Kidz, il se promène de temps à autres dans la pièce avec une baguette et donne des coups sur les mains à ceux qui ne sont pas assez focus sur Allah. C'est vraiment une étrange scène, amusante et flippante à la fois. Heureusement qu'on fois la prière passée, une petite fille sort et, d'un grand sourrire rigoleur pour Noé dit "Hellooooo.. Kittyyyyy!" en soulevant son voile. Au fond, comme un enfant quoi. C'est pour le repas que nous pénétrons dans la pièce à vivre. Ici, tout ramène à l'essentiel, le dénudé, un brin de pauvreté dans l'air. Les murs sont vides, on distingue encore les traces de truelle sur le béton. Seuls deux petits cadres contenant des motifs en arabe trône fébrilement au dessus de la porte menant à l'autre pièce. Un petit meuble, une petite télé qui diffuse une série de Jakarta, mi indonésienne, mi anglaise dans les répliques, une sorte de mélange entre un Plus Belle La Vie local et une qualité d'image et de dialogue flirtant avec un télé achat lambda. Sur le sol, nos hôtes ont posé des nattes du futur: deux tapis en lino sur lesquels on s'asseoit pour manger. Le repas est comme protocolaire, notre hôte tient à ce qu'on se reserve, et même si c'est un poil gênant, on sent la gentillesse derrière cette insistance. Derrière nous, sur un autre tapis, deux mecs du quartier jouent aux échecs, et ils en seront encore à leur deuxième partie quand je partirai me coucher quelques heures plus tard. Il ne semble par y avoir de frontières très strictes pour la sphère du privé, tout le monde, les amis du moins, semble pouvoir entrer dans la maison, ce qui confère à cette dernière une espèce de rôle social, comme un lieu de réunion du quartier. Ici, c'est la femme de la maison qui s'occupe (du moins qui semble très franchement) du domestique, mais ce n'est pas si frappant. Elle mange avec nous et a clairement une place dans la discussion, contrairement à ce qu'on avait pu voir au Tibet de façon flagrante, ailleurs en Asie du Sud-Est de manière plus dissimulée. Nous partirons le lendemain, raccompagnés à l'arrière des motos pour le début d'une morbide randonnée direction le mont Pengasingan. Affaire à suivre ft. Noé. Matis
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