Tumgik
#mondes souterrains
2t2r · 11 months
Text
Deep Sleep, le nouvel hôtel le plus profond du monde
Nouvel article publié sur https://www.2tout2rien.fr/deep-sleep-hotel-le-plus-profond-du-monde/
Deep Sleep, le nouvel hôtel le plus profond du monde
Tumblr media
0 notes
kilfeur · 8 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Je sais que Sullivan est sus mais de l'autre j'ai pas l'impression que ce qu'il cache soit quelque chose de mauvais. Tout comme je pense pas qu'il voit Iruma comme un remplaçant de Delkira. Poro est celui qui n'arrive pas oublier Delkira mais Sullivan semble aller de l'avant contrairement à lui, changeant l'ordre des 13 couronnes pour faire prospérer le monde souterrain.
I know Sullivan is suspicious, but on the other hand I don't think what he's hiding is anything bad. Just like I don't think he sees Iruma as a replacement for Delkira. Poro is the one who can't get over Delkira, but Sullivan seems to be moving forward, unlike him, changing the order of the 13 crowns so that the netherworld can evolve.
50 notes · View notes
fieriframes · 3 months
Text
Tumblr media
[In the pale dust I have discerned signs that frighten me.]
X - Mars Éditions
Sur le voyage du retour de Londres à Paris, j'ai lu Nuit Sans Fin encore et encore. C'était un livre très court; juste 9 poèmes étranges, chacun accompagné d'une photo encore plus étrange. Les première et dernière pages se composaient uniquement d'un triangle, un blanc et un noir. Les poèmes décrivaient une sorte de voyage à travers le monde souterrain. Des rituels magiques et une mythologie élaborée qui n'était pas facile à comprendre. Le vocabulaire était très compliqué; beaucoup de mots inconnus ou démodés. 
Par exemple, la première poème, simplement intitulé I:
Pour se réadapter Ces nombreuses hyènes Qui tout blêmit disparaissent doucement
Je ne sais pas comment l'expliquer, mais j'ai compris sans comprendre. Ce livre pourrait révéler quelque chose, mais quoi ? Je ne savais pas. Après l'avoir lu en boucle pendant quelques jours sans progresser, je me suis rendu compte que le nom de l'éditeur était bien sûr mentionné au dos du livre. J'ai trouvé leur numéro de téléphone et j'ai décidé de les appeler.
Mars Éditions, bonjour ?
Oui bonjour, je vous appelle parce que j'ai une question sur l’un de vos livres; Nuit Sans Fin.
Pas de problème, comment puis-je vous aider ?
J'ai beaucoup de questions, en fait. Tout d'abord, je me demandais si vous saviez qui l'a écrit ?
Malheureusement, non. Je ne pense pas que cette information soit connue.
Ah, vraiment ? Tellement bizarre. Mais plus curieusement, il n'y a pas de date de publication dans le livre, c'était publié quand initialement ?
La première édition date de 2017, mais je pense que les poèmes sont beaucoup plus vieux. Il y a environ 300 ans, probablement.
Je ne comprends pas. Normalement, un livre comme ça comprend une sorte d'explication; un avant-propos, n'importe quoi. C'est intéressant que vous l'ayez publié juste comme ça, sans contexte ni sans aucune autre information.
Oui, en fait…(longue pause)
Vous êtes toujours là?
Oui. En fait c’est un peu difficile à expliquer. On est une entreprise familiale. L’entreprise a été fondée en 1869 par mon arrière-arrière-grand-père qui s'intéressait aux livres obscurs et mystérieux. Mon arrière-grand-mère, qui a repris l'entreprise, n'était pas différente.
Mais le livre Nuit Sans Fin est beaucoup plus récent et a sûrement été publié récemment?
C'est vrai, mais les circonstances sont compliquées.
Compliqué ?
Oui, après le décès de Michal, l'entreprise était déjà dirigée par sa petite-fille Ray depuis de nombreuses années. Mais il y avait des instructions très détaillées dans son testament à propos de ce livre.
Des instructions?
Comment le publier, quelles informations inclure, quelles photos utiliser, les photos du livre sont évidemment beaucoup plus récentes que les poèmes. Même la date exacte de la publication.
En quoi est-ce si important ?
1er Février, 2017. Le 555e anniversaire de Jean Trithème, ou Johannes Trithemius si vous voulez.
Trithème ?
Un personnage très intéressant. Il était un abbé bénédictin allemand célèbre pour ses découvertes en cryptologie, pour ses chroniques, mais aussi comme ésotériste.
Quel était le lien entre Michal et Trithème ?
En fait, le premier livre que Mars Éditions a publié était une réédition de Stéganographie, son ouvrage le plus connu. Ce livre se présente comme un traité d'angéologie d'inspiration kabbaliste, avec des explications pour communiquer sur de longues distances avec les esprits. À l'intérieur de ce livre, Trithème cachait de nombreux secrets. Il a effectivement inventé la cryptologie, l'art de cacher des informations.
Quel type d'informations ?
Je suis désolé, je dois prendre un autre appel. Au revoir.
Juste comme ça, je suis resté silencieux.
20 notes · View notes
anticbrvtalist · 6 months
Text
Tumblr media
La mort de John Balance
« Le pouvoir occulte et magnétique de l’Angleterre » ! Où donc ai-je lu ces mots ? » (Léon Bloy)[1]
Nous ne croyons pas à la mort accidentelle de John Balance ; nous pensons seulement qu’il sut prendre congé à temps. Sans doute était-il fatigué de tituber dans un monde qui meurt. Dès la fin du siècle dernier, Londres n’était plus la capitale du Royaume-Uni, mais un cratère foré par l’économie monde, plongeant à pic dans le tiède enfer du non-lieu global. Même Ian Sinclair se lassera – certes, quinze ans plus tard – de longer la M25, le London Overground, d’invoquer les esprits de son occulte psycho géographie, d’exposer aux non-initiés ses cartes imaginaires dont la topographie n’évoquera bientôt plus rien à personne. Nous fûmes victimes d’une illusion d’optique : le capitalisme ne sévit pas à l’état liquide mais gazeux : tout ce dont il a épuisé la valeur d’échange s’évapore, disparaît. Même les ruines.
            John Balance le savait : ce Londres occulte, dont il partageait la fascination avec quelques grand initiés, Allan Moore par exemple, le Londres de Jacques l’éventreur, d’Austin Osman Spare, de William Blake, d’Arthur Machen, de la Golden Dawn, de Thomas de Quincey et sa chère Ann, ce Londres s’était tout entier évanoui ; et bientôt, ferait défaut jusqu’à l’humanité encore accessible à de tels souvenirs. Il aura vu le dôme du « Millenium » émerger, les quais de la Tamise se border de buildings en verre, leur enfilade de docks, de hangars désaffectés, se muer en malls, en galeries polaires, en lofts pour yuppies. Sans doute s’effrayait-il d’y voir son avenir, d’imaginer Coil diffusé dans une quelconque annexe de la Tate Gallery, distraitement écouté par des hordes de touristes asiatiques ou de jeunes cadres apatrides de la City, sujets au burn-out, rompus au binge drinking, tous d’une désespérante tolérance. Il le devinait : jamais plus Londres ne serait « la cité des résurrections »[2]. Cette ville lui était à ce point devenue étrangère qu’il ne pouvait plus suivre à l’instinct les affluents de la Tamise, ces méandres aux propriétés magiques jadis cartographiées par John Dee : la Fleet, la Tyburn, les rivières de Stamford brook et de Walbrook. Désormais incapable de soulever les strates de l’histoire immédiate, mais toujours possédé par son Londres mythique et souterrain, John Balance se sera, à quarante ans, enterré vivant. 
L’un des derniers albums de Coil, Times machines, fut la première tentative musicale de dissoudre le cours du temps. Peut-être Balance avait-il le pressentiment d’une prochaine catastrophe dont il désirait, de toutes ses forces, différer l’avènement. Peut-être devinait-il que Londres, puis l’Angleterre tout entière, allait devenir telle qu’elle figure dans la série Black mirror : le cadre d’un nouveau cauchemar dystopique sur le point d’envahir le globe. D’instinct, en bon britannique, et donc un peu chauvin, il savait que l’Angleterre, depuis le XVIIè, énonce l’ordre du monde, Rule the world. La mission historique d’Albion s’achève, mais reste son imagination, suffisamment fertile pour nourrir les cauchemars du monde entier : « England has a black earth ».[3]
             « Les poètes sont toujours les premiers à s’en aller » remarquait Ian Sinclair. John Balance fut un précurseur : aujourd’hui, c’est le peuple britannique tout entier qui tâtonne vers la sortie, cherche machinalement son âme comme on s’assure de la présence d’un membre fantôme. Le Brexit, bien sûr, ne résoudra rien. Le Royaume-Uni, hier galion corsaire cinglant à l’avant-garde, aujourd’hui vieux rafiot à la remorque des États-Unis, tourné vers l’ailleurs, le grand large, l’Océan Pacifique peut-être, pour une dernière aventure.   
NO SOCIETY 
             John Balance, c’est avant tout l’homme en marge. Il n’eut pas assez de sa courte vie pour apprendre à se défaire du monde. Très jeune, il comprit qu’il est vain de pester contre le « système », de fantasmer un grand soir, aussi n’ayons pas le ridicule d’en faire un nouveau « suicidé de la société » : cette dernière, il sut la tenir à distance, cultivant l’art de la clandestinité, luttant constamment contre toute forme imposée ; et cette lutte lui fut source de bonheur – « Disobediance is the key of joy ». Dans la lignée d’un Pasolini ou d’un Genet, Balance vécut son homosexualité comme une malédiction, un défi, trop orgueilleux qu’il était pour quémander la reconnaissance des foules, de l’État. Pourquoi briguer une impossible normalisation, source certaine d’un supplément de souffrances ? Inutile de se rassembler, d’exiger de nouveaux droits : aujourd’hui comme hier, toute singularité draine la vindicte. Le seul acte militant de Coil, la reprise de Tainted Love assortie d’un clip horrifique, suffit, dès 1984, à écarter tout malentendu : les niais partisans de la cause arc-en-ciel, glacés, passèrent leur chemin.
                  Bien plus qu’un simple pas de côté, la vie de John Balance fut esquive, dérobade radicale. De la société, il se retrancha, mais de biais, faisant sien l’enseignement d’Austin Osman Spare : le monde ne se comprend qu’appréhendé latéralement, surtout les êtres humains, dont on ne peut saisir quelques parcelles d’âme que lorsqu’ils ne vous voient plus, vous ont oublié. Cette approche oblique strictement observée, la politique et le social ne survivent qu’à l’état de souvenir, de vague rumeur ; une rumeur, c’est-à-dire un bruit, un son, que l’on peut prélever, domestiquer, puis torturer à loisir avant de le restituer, méconnaissable, à la société épouvantée.
À force de pratiquer « l’usage agressif de la fantaisie »[4], Coil avait acquis dans certains milieux londoniens une étrange réputation qu’ils cultivaient avec malice. Christopherson, alias « Sleazy », faisait parade d’un sadisme bonhomme et discret, évoquant à mots couverts auprès d’un auditoire choisi certaines chambres de sa maison de Chipswick, une notamment, entièrement peinte en noir, les murs tapissés d’images des 120 jours de Sodome, une autre encore, où il enfermait de jeunes hommes pour les piquer d’aiguilles. Ces étranges inclinations vinrent aux oreilles du cinéaste Clive Barker qui leur offrit de composer la bande-son de son film Hellraiser avant de se rétracter, effrayé. Pourtant, à les voir, rien ne laissait deviner de telles dispositions : quelques photos nous les présentent de noir vêtus, cheveux ras, encapuchonnés dans d’informes sweat shirts, soit la défroque ordinaire de la tourbe des « teufeurs » de l’époque. C’est qu’ils étaient passés maîtres dans l’art de l’infiltration, pour preuve, dès 1991, ils avaient déjà, par les albums Love is a secret domain et The snow, corrompu la techno. Le dancefloor, par eux investi, devint expérience claustrophobique, se changea en caisse à stridences psychiatriques, infernale chambre d’échos balayée de part en part d’un souffle d’outre-tombe.
Un député tory, bien sous tous rapports, les traita de « naufrageurs de la civilisation ». « Les gens comme il faut » sont tels car inaptes à l’introspection ; n’examinant jamais leurs pensées, ils sont bien incapables d’identifier la racine d’une dé-civilisation dont ils déplorent incessamment les effets : cette passion maniaque de l’homogénéité qu’ils possèdent tous en propre. Les membres du Temple of the psychic youth, en dépit d’un mode de vie suicidaire, jalonné d’expérimentations sordides et dangereuses, eurent d’emblée le pressentiment de l’avènement d’un monde unidimensionnel, hostile à toute intériorité. « Nos ennemis sont plats » scandait P-Orridge, faisant inconsciemment écho aux paroles d’un Barrès, qui, à l’apogée de son « culte du moi », au début du XXè  siècle, déclarait : « Les barbares veulent nous fondre en série ».
MAGICK
          Coil, en anglais, signifie rouleau, spirale, nom à la fois banal et le plus occulte qui soit : la spirale est lieu de réversion, premier point d’attache des cycles qui se fondent un instant pour nier le temps ; son centre est aussi point d’infini qui abolit l’espace. Coil fut la quête de ce vide qui est puissance absolue mais aussi sens premier, originel. Effet du hasard ? le symbole de la spirale ornait déjà les couvertures de la revue Le Grand jeu, soixante-dix ans plus tôt. L’histoire révèle à périodes régulières quelques jeunes gens suffisamment mécontents pour oser, par leurs propres moyens, forcer le monde invisible à rendre son secret. John Balance s’identifiait à René Crevel mais ce serait plutôt à Roger Gilbert Lecomte qu’il faudrait le comparer, Gilbert Lecomte, comme lui poète égaré dans son inlassable quête d’« états de stupeur fixe ». (...)
20 notes · View notes
prosedumonde · 9 months
Text
La vraie pensée est toujours secrète, depuis l’origine du monde. On pense par apocope, en apnée. Dessous, la vie s’écoule comme une sève, lente, souterraine.
Éric Vuillard, L'ordre du jour
40 notes · View notes
Text
Pause musicale...🎵🎙
ZAZ aux Carrieres de Lumières
La chanteuse se produit au coeur des galeries souterraines de ce haut lieu provençal, "Les Beaux de Provence." (France)
C'est beau...doux...tendre...émouvant et tout le reste...!
Paroles...
Pardonneront-ils pour ce qu'on leur laisse?
Connaitront-ils comme nous l'ivresse?
Les enfants qu'on laissera ici bas
Que feront ils de ce qu'on leur lègue?
De ce monde qu'on a pris pour test
Sauront-ils y refleurir la joie?
Pour l'amour la tendresse et le reste
Qu'a-t-on fait pour que tout cela cesse?
Diables de géants de paresse
Pourquoi n'avons nous pas fait comme toi?
Toi qui donne pour la beauté du geste
Haut comme trois pommes tu vises l'Evrest
Et je sais que tu y arriveras
Pour l'amour la tendresse et le reste
Une vie à chercher la justesse
Pour une justice à deux vitesses
Tant d'amertume, de colère en moi
J'ai beau sourire y'a comme un malaise
Vivre c'est marcher sur les braises
Des bleus à l'âme j'en ai mais j'y crois
Pour l'amour la tendresse et le reste
Et le reste, tout le reste
On a beau se couvrir de médailles
Nos souvenirs sans représailles
Qui pourra dire qu'il ne savait pas?
Puisqu'ici le monde tourne à l'envers
Je peux en compter les revers
J'aimerais tant ré-écrire tout cela
Pour l'amour la tendresse et le reste
Et le reste
Pardonne moi de n'avoir pu faire plus
Je n'descends pas au terminus
Et le voyage se poursuit sans moi
Puisse-t-il être doux comme un caresse
Ici je sais que mes mots blessent
J'espère un jour on se retrouvera
Pour l'amour la tendresse et le reste
Et le reste
13 notes · View notes
firebirdxvi · 5 months
Text
Fils du Feu 01 ~ Flamme de Vie
Tumblr media Tumblr media
La jeune fille remontait le couloir aussi vite que le lui permettaient ses courtes jambes et la cruche d'eau fraîche qu'elle portait dans ses mains. Elle connaissait par coeur ce corridor, il était pour ainsi dire devenu son décor le plus familier. Quand elle n'était pas envoyée pour une mission quelconque, elle restait des heures à suivre des doigts les arabesques compliquées mais élégantes gravées dans les parois de pierre, les moulures symétriques qui semblaient vouloir délivrer un message d'un passé très lointain dont plus personne ou presque n'avait connaissance.
C'était certes un étrange endroit. Cela ressemblait à une gigantesque cathédrale souterraine ramifiée de multiples couloirs, constituée d'un minéral qui ne venait probablement pas de Valisthéa ; ils n'avaient pas encore exploré tous les dédales et circulaient au quotidien uniquement dans une dizaine de corridors connectés les uns aux autres. Il existait de nombreuses structures semblables de par le monde, et à Rosalia, elles étaient particulièrement communes. Cependant, il était impossible d'y pénétrer à moins de disposer du pouvoir d'un Emissaire. Or, un Emissaire leur avait permis d'entrer ici. Et depuis cinq ans, ils se terraient tous, les Immortels, au coeur de cette nef, dans l'attente que l'Emissaire de Phénix revienne parmi eux.
Elle songea alors à quel point ils se trouvaient proches de Fort Phénix, là où la tragédie avait eu lieu. Maître Cyril y avait vu un excellent moyen de surveiller les va-et-vient éventuels. Dehors, ces ruines devaient paraître banales à quiconque passerait dans les parages, ignorant qu'une petite communauté autonome y avait élu domicile. Il était fondamental de garder le secret sur leurs activités ; personne ne devait savoir ce qui se passait ici, ni qui y demeurait...
Elle leva les yeux et contempla le plafond de pierre noire aux reflets d'argent qui se perdait dans les ombres. Les Immortels entretenaient de l'éclairage régulier dans tout le bâtiment, mais il semblait évident que ces lieux avaient été conçus pour un autre type de lumière que la lueur brute du feu. Quand ils avaient pénétré ici, les portes circulaires s'étaient ouvertes devant eux quand on y avait posé la main de l'Emissaire. Elles s'étaient alors illuminées d'une phosphorescence bleutée magnifique et tous s'y étaient rassemblés. Depuis, les Immortels avaient réussi à mettre en marche quelques appareils complexes dont le fonctionnement leur échappait encore pour la plupart ; ils parvenaient à faire pousser de quoi se nourrir frugalement et la porte donnant sur l'extérieur avait été modifiée afin d'être actionnée depuis l'intérieur à tout moment. La petite fille savait que son ordre connaissait beaucoup plus de choses sur la technologie céleste que le reste du monde. Le culte rendu au Phénix n'était pas leur seule occupation. Ils étaient des érudits, des sages et aussi des guerriers quand il le fallait. Elle devait elle-même commencer son entraînement dans ce but d'ici peu.
Tumblr media
Elle se demanda alors à quoi cela lui servirait si elle ne sortait jamais d'ici. Cinq ans à voir les mêmes murs, les mêmes gens, à entendre les mêmes voix, les mêmes sons... Cela faisait long pour une enfant avide de découvrir le monde extérieur. Le passé lui manquait, quand elle pouvait aller en ville, à Rosalith, faire des courses et parler à toutes sortes de gens intéressants. Elle n'était pas autorisée à leur dire son nom ni ce qu'elle faisait ; même ici, le nom qu'on lui donnait n'était pas vraiment le sien. Quand on devenait un Immortel, on donnait tout au Phénix, son passé, son avenir, son nom même. Ce n'avait pas vraiment été un sacrifice pour elle ; elle n'avait jamais rien possédé en propre et les Immortels l'avaient sauvée d'un destin bien pire : celui de devenir une Pourvoyeuse, autrement dit une esclave exploitée jusqu'à la mort pour ses pouvoirs magiques.
Ses pouvoirs, elle les mettrait au service du Phénix et de l'ordre des Immortels, sa seule famille.
Elle marcha un peu plus vite. Le couloir n'en finissait plus. Il lui paraissait plus long aujourd'hui ou alors elle pensait trop. Si la vie lui semblait monotone, il y avait pourtant une personne au moins qu'elle avait plaisir à voir chaque jour. Celui pour lequel tous s'étaient terrés ici depuis cinq années, depuis que Fort Phénix était tombé sous les coups de l'armée sanbréquoise, depuis que l'archiduché de Rosalia et la famille Rosfield avaient disparu. Quand les Immortels étaient arrivés sur place après la bataille, ils n'espéraient plus trouver quelqu'un de vivant. Le corps de l'archiduc Elwin avait été récupéré avec déférence puis enseveli comme il se devait dans un lieu tenu secret afin d'éviter les profanations. Aucun de ses fils ne semblait avoir survécu ; l'aîné, Clive Rosfield, avait disparu corps et bien, sans doute soufflé par l'explosion qui avait résulté de la transformation de son jeune frère Joshua en Phénix. On avait vu la chose depuis le petit village de Lestange, situé non loin du Fort Phénix.
Et, par une chance inouïe, un survivant y avait aussi trouvé refuge. Il avait vu tout ce qui s'était passé ce jour-là et son témoignage fut d'une aide plus que précieuse aux Immortels. Il affirma que, pendant l'attaque de Sanbrèque, un autre Primordial de feu, totalement inconnu, était apparu dans l'enceinte de la forteresse et que le Phénix avait tenté de l'arrêter. Un combat titanesque s'en était suivi... au cours duquel le Phénix fut vaincu. Mais nul ne savait ce qu'il était advenu de ce Primordial. Depuis, les Immortels cherchaient désespérément à savoir qui en était l'Emissaire, et c'était pour cette raison qu'ils avaient tenu à rester près de Fort Phénix ; pour enquêter et trouver des indices. Et venger leur dieu.
Un dieu qui avait semblé très humain à la petite fille... C'était ce qu'elle avait pensé quand ils avaient finalement découvert le corps de Joshua Rosfield dans les décombres. Une petite main blanche pleine de sang, crispée sur les gravats... Un enfant du même âge que le sien aujourd'hui... Elle l'avait déjà vu auparavant, quand elle était autorisée à se rendre au palais ducal du temps de sa splendeur. Un petit garçon blond aux yeux bleus, qui paraissait toujours enjoué mais dans le regard duquel elle avait décelé une tristesse insondable...
Il portait sur ses épaules un double fardeau : celui de devenir un jour l'archiduc de Rosalia à la place de son aîné, mais aussi d'assumer le pouvoir du Phénix en tant qu'Emissaire. En voyant cet enfant fragile, timide et souvent malade, elle avait considérablement douté de sa capacité à supporter tout ça.
Mais il était plus fort qu'elle ne le pensait. Car il était en vie. Quand Maître Cyril - qui n'était pas encore Maître à ce moment - avait dégagé les décombres qui le recouvraient pour le prendre dans ses bras, elle avait su tout de suite qu'il vivait encore. Le pouvoir de vie qui émanait du Phénix était tel qu'on pouvait le sentir à plusieurs mètres à la ronde. Son petit corps d'enfant était presque en lambeaux, fracassé par les coups furieux de l'autre Primordial de feu ; mais il respirait. Les Immortels, sous le choc, s'étaient alors tous agenouillés sous la pluie battante qui tombait ce jour-là pour saluer le miracle. Elle croyait se souvenir d'avoir vu Maître Cyril pleurer... mais elle ne savait pas vraiment, elle n'était alors qu'une enfant de six ans. Et puis Maître Cyril n'était pas du genre à pleurer. Les larmes ne faisaient pas partie de la vie des Immortels.
Tumblr media
Pendant presque une année, le rescapé de la famille Rosfield était resté allongé dans le Nid, le corps entièrement recouvert de bandages curatifs, aux soins intensifs de tous les guérisseurs de l'ordre. Chacun de ses os et de ses muscles avait été disloqué, et il avait fallu de la magie de haut niveau ainsi que les remèdes les plus efficaces pour qu'il puisse se remettre. Les Immortels étaient des experts en la matière. Etant les fidèles du Phénix, Primordial de la guérison, ce savoir leur était indispensable afin de l'honorer au mieux. Le plus difficile à soigner fut la blessure mortellement infligée au crâne de l'Emissaire ; il avait fallu tous les pouvoirs de Phénix pour le faire survivre à ce coup d'une violence inouïe.
Son corps était maintenant totalement guéri depuis plusieurs mois, mais l'Emissaire restait dans le coma. Il avait également beaucoup changé... Il avait été sauvé à un âge de la vie où chaque année qui passait le rapprochait davantage de l'adulte qu'il deviendrait un jour. Cependant, il demeurait impossible de juger de son état mental. Si son cerveau avait été touché, le pouvoir du Phénix ne pourrait probablement rien pour lui... C'était peut-être pour cette raison qu'il ne se réveillait pas...
La petite avait déjà demandé aux guérisseurs pourquoi l'Emissaire ne pouvait se soigner lui-même rapidement. On lui avait répondu que si le Phénix était une divinité généreuse avec autrui, elle ne l'était pas autant avec son Emissaire. Ils avaient parlé d'un transfert d'énergie difficile, qu'elle n'avait pas vraiment compris. Ce qu'elle avait retenu c'est que le Phénix soignait parfaitement les blessures des autres, mais s'agissant de son Emissaire, cela était plus complexe et lent. Peut-être n'en savaient-ils pas plus... C'était étrange car les Immortels étaient censés tout savoir sur le Phénix.
C'était pour Joshua Rosfield que les Immortels se cachaient ici, attendant son réveil impatiemment. Tous y croyaient fermement mais dans le cas contraire, ils étaient décidés à rester ici à ses côtés jusqu'à la fin. Cette cathédrale céleste serait alors son mausolée... Macabre pensée pour la petite fille. Pour l'instant, l'Emissaire se contentait de grandir comme un garçon à peu près normal. Cinq ans après sa défaite, le Phénix s'était de nouveau transformé, en un jeune adolescent cette fois. Elle avait assisté à tous les soins qu'on lui donnait et connaissait les potions et onguents qu'on lui administrait afin de préserver ses fonctions vitales. On l'avait installé dans la pièce se situant exactement au centre de la structure céleste et on avait baptisé ce lieu le Nid. C'était leur saint des saints et peu de gens y étaient admis. Certains parmi les Immortels n'avaient même jamais vu l'Emissaire. Elle faisait partie de ces privilégiés et elle réalisait tous les jours l'honneur que cela représentait. Aux yeux de ses acolytes plus âgés, elle semblait une élue.
C'était presque l'heure des exercices de relaxation et elle aimait y assister. La lumière était alors tamisée autour du lit où était étendu l'Emissaire tandis qu'une musicienne jouait de la musique douce ; leur meilleure soigneuse venait alors avec révérence et des gestes étudiés faire fonctionner les muscles et articulations du dormeur, plier délicatement ses genoux, ses coudes, masser ses cervicales et ses pieds avec des huiles parfumées. C'était comme un rituel, un service rendu à leur dieu endormi. Peut-être qu'aujourd'hui, elle lui permettrait de l'aider, qu'elle lui apprendrait ses gestes doux et subtils qui permettaient au Phénix de garder un corps en bonne santé.
Mais ce qu'elle voulait par-dessus tout, c'était qu'il se réveille. C'était l'unique horizon de la foi de tous ici. Si Joshua Rosfield quittait le Nid, leurs vies à tous changeraient enfin.
- "Eh, Jote, tu vas au Nid ?"
Elle se retourna vers celui qui venait de lui parler et se retrouva face à un jeune homme qu'elle connaissait de vue. Comme tous les Immortels, il portait une bure grise un peu élimée avec une large capuche pour l'heure posée sur ses épaules. Il pressait quelque chose contre sa poitrine.
- "Oui...", répondit-elle timidement. "Je peux faire quelque chose pour vous ?"
- "Apporte au Phénix ce voeu que j'ai écrit sur ce papier. Tu peux le glisser sous son oreiller, n'est-ce pas ?"
Elle prit le morceau de parchemin sans pouvoir refuser, un peu désolée pour cet homme qu'elle savait sincère. Quelques Immortels étaient encore adeptes de certaines superstitions qu'on attribuait aux pouvoirs du Phénix. Si on le priait essentiellement pour la santé et la longue vie, dans d'autres parties de Valisthéa, on lui demandait tout un tas de choses. Jote avait compris depuis le temps que leur Primordial avait des adorateurs un peu partout dans le monde. Celui-ci devait venir de Dalméquie ; là-bas, on donnait au Phénix le pouvoir d'influencer la chance ou la bonne fortune.
- "Je... je vais essayer... Je ne sais pas si j'ai le droit...", balbutia-t-elle.
- "Tu trouveras bien un moyen. Tu es une de ses favorites, pas vrai ?"
Elle soupira et renonça à lui répondre. Elle n'avait jamais parlé à l'Emissaire, elle ne le connaissait pas vraiment, mais pour cet acolyte, elle faisait partie de sa suite. Il aurait sans doute tout donné pour être à sa place.
- "Tu lui donneras, hein ? S'il te plaît..."
Elle s'éloigna avec sa cruche d'eau, se rendant bien compte qu'elle avait beaucoup trop tardé. Cette eau fraîche était indispensable pour le rituel de relaxation et elle ne devait pas y manquer. Comme elle le pensait, la soigneuse attitrée du Phénix la rejoignit dans le couloir et lui posa la main sur l'épaule. Elle était très gentille, un peu comme une grande soeur, mais elle ne connaissait même pas son nom. La plupart des Immortels n'en avait pas, seuls les adeptes les plus éminents consentaient éventuellement à en donner un, imposé par l'ordre, comme le sien.
Elle ignorait quel nom ses parents lui auraient donné. On lui avait attribué celui-ci et elle s'en accommodait bien. Il était court et plutôt joli.
- "Vous allez me laisser vous aider aujourd'hui ?" demanda-t-elle à la grande et mince femme à côté d'elle, cachant mal son impatience.
- "Si Sa Grâce le permet, et bien nous verrons."
Tout le monde ici appelait Joshua Rosfield "Sa Grâce", "l'Emissaire" ou plus rarement "l'Archiduc". Il était formellement interdit de se référer à lui par son prénom, même hors de sa présence. L'étiquette rosalienne était ici respectée encore plus qu'à la cour.
La soigneuse comprenait parfaitement l'honneur qui lui était fait de s'occuper de l'Emissaire personnellement. Manipuler l'enveloppe charnelle qui servait de vaisseau au dieu qu'ils vénéraient tous était sans doute la plus haute distinction, plus haute que celle de Maître de l'ordre.
Jote en était à se demander par quels moyens elle pourrait savoir si l'Emissaire acceptait qu'elle s'occupe de lui quand un cri perçant retentit dans toute la nef. Tous les Immortels stoppèrent ce qu'ils étaient en train de faire et un grand attroupement se forma dans le corridor menant au Nid. Jote avait laissé échapper sa cruche d'eau qui explosa en morceaux, éclaboussant ses pieds et ses jambes. Il ne restait plus que quelques mètres jusqu'à la porte...
En dérapant sur la flaque d'eau, Jote se précipita avec la soigneuse vers la porte du Nid. Les Immortels les suivirent en courant. Une effervescence tout à fait inhabituelle régnait dans la cathédrale ; quelque chose de nouveau s'était produit et avait bouleversé leur routine, chacun retenait son souffle.
La porte du Nid, de forme circulaire et gravée de symboles antiques, était scellée pour quiconque n'en possédait pas la clef. La soigneuse du Phénix en était la gardienne et personne ne pouvait pénétrer à l'intérieur sans son accord, pas même Maître Cyril. Pour que le cri ait pu leur parvenir à travers la pierre épaisse, il avait dû être poussé avec la force du désespoir... La soigneuse brandit un étrange artefact et le déplaça devant les arabesques.
Aucune agitation n'était tolérée une fois passé ce seuil. Le Nid était l'endroit le plus paisible et silencieux de leur refuge d'habitude. Mais un bruit de chute la fit trembler. Jote poussa sa supérieure en avant pour voir ce qui se passait.
La lumière à l'intérieur était toujours tamisée et reposante pour les yeux, aussi dut-elle plisser les paupières pour déceler ce qui se passait. Elle porta la main à son visage avec horreur : le lit était vide. C'était là-dessus que son regard s'était porté automatiquement, comme à chaque fois. Alors, elle entendit une plainte saccadée.
Elle distingua vaguement une silhouette prostrée près du mur du fond, de l'autre côté du lit qui trônait au centre. Son coeur manqua un battement... Les draps semblaient avoir été entraînés, arrachés du lit pour venir s'entortiller autour de la silhouette qui gémissait. Elle distinguait une chair pâle et secouée de spasmes dans l'ombre et tous ses réflexes l'abandonnèrent soudainement. Elle se sentait sans force... Mais ce n'était pas le cas de la soigneuse, qui, habituée à porter secours en toutes circonstances, se déplaça vers la forme recroquevillée contre le mur. Celle-ci se rejeta en arrière dans le coin de la pièce, tendant ses mains devant elle pour se protéger, et se mit à tambouriner le torse et le visage de la femme soucieuse de ne pas répondre à ses coups. Avec douceur, elle replia sur le jeune garçon affolé le pan de draps qui traînait par terre, et, comme une mère pour son enfant, se mit à le bercer gentiment dans ses bras en chantant tout bas. Les coups désespérés cessèrent et on entendit plus que des sanglots étouffés.
Jote ne percevait pas ce que disait la soigneuse, mais elle comprit ce qui s'était passé en un éclair. Le coeur battant, elle voulut se jeter en avant à son tour, mais sa supérieure l'arrêta d'une main, tout en continuant de caresser les cheveux de son précieux protégé.
- "Jote, va tout de suite trouver Maître Cyril."
- "Que dois-je lui dire ?"
Elle reprit son souffle avant de répondre :
- "Le Phénix renaît toujours de ses cendres."
Tumblr media
13 notes · View notes
peekaboorpg · 1 month
Text
Idées de lieux de rp originaux
École
Salle des profs
Garde-robe
Passage secret
Derrière le gymnase
Chaufferie
Toîts
Salle de perm
Préau
Salle des casiers
Couloir des trophées
Ville
Boulangerie
Banque
Mairie
Barbier
Cordonnerie
Tannerie
Cartographe
Boutique mystique
Garderie pour enfants
Étable, écurie
Cimetière
Blanchisserie, pressing
Horloger
Rails ferroviaires
Office du tourisme
Aéronef
Égouts
Bureau de poste
Karting
Cabine téléphonique
Photomaton
Costumerie
Vétérinaire
Pigeonnier
Prêteur sur gage
Puits
Catacombes
Cathédrale
Fast Food
Aire de jeux
Kiosque à journaux
Mondes + étendus
Ferme
Dongeon
Monastère
Portail magique
Île flottant dans le ciel
Territoire d'une bête
Tour de guet
Pont
Épave de bateau, vaisseau abandonné
Phare
Maison de sorcière
Labyrinthe
Cercle de pierres
Moulin
Sources chaudes
Abri côtier
Grand arbre sacré
Tombeau
Autel à un/des dieu(x)
Lac aux lucioles
Falaises escarpées
Serre
Piège (genre un gros trou)
Oasis
Campement
Cavernes & souterrains
Caverne à champignons
Caverne à stalactites
Mine de cristaux
Mine pleine de lave
Caverne à peintures rupestres
Caverne submergée
Caverne glacée
Tunnel mal éclairé
Rivière souterraine
Weirds +++
Abattoir
Maison close
Fourrière
Fight club
Derrière un tableau avec des trous
Quartier des pestiférés, zone de quarantaine
Antenne relai, antenne radio
Freak show
5 notes · View notes
Text
masterpost fics starmania
Les fics starmania de ma série Un jour je me suis retrouvé à l'Underground Café dans l'ordre chronologique, que j'updaterais au fur et à mesure :
J'ai tout cassé avant de partir
Quand je sais pas où m'coucher, c'est là qu'je passe mes nuits
Quand je marche dans la rue, j'entends les hommes qui murmurent
Des gars qui se maquillent, ça fait rire les passants 
Un café décaféiné
Alors Monsieur disco se prend pour un rocker
Comme un éclair dans le brouillard
Avec ses souterrains à l'air conditionné
Une série en deux parties sur la rencontre entre Johnny et Cristal, Je suis venu.e au monde en criant au secours :
Longtemps je suis restée la petite fille en rose [NEW]
Et mes autres fics qui ne sont pas dans mes séries :
Nos planètes se séparent
Elle n'est plus ma fille si elle a fait ça
5 notes · View notes
philoursmars · 19 days
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Louvre-Lens : il y a une expo : "Mondes souterrains : 20.000 Lieux sous la terre"
sur la 3 : Gao Xingjian : "'La Lueur". Détail amusant, nous, l'Atelier du Tigre, on a joué une de ses pièces il y a quelques années : "L'Autre Rive"
anonyme : "Vue d'une grotte" - 1750
Jean-Jacques Caffieri : "La Sibylle d'Erythrée" - 1759
Gustave Courbet : "Vue de la Caverne des Géant, près de Saillon" - 1873
7 notes · View notes
nununiverse · 1 year
Photo
Tumblr media
Hilma af Klint, Gusten dans le monde souterrain (1936). Photo - Moderna Museet, Stockholm, Suède.
51 notes · View notes
francepittoresque · 4 months
Photo
Tumblr media
ÉVÉNEMENT | Gouffre de Padirac : merveille géologique explorée en 1889 ➽ https://bit.ly/Exploration-Gouffre-Padirac C'est en 1889 que le tout juste trentenaire Édouard-Alfred Martel, aujourd'hui considéré comme le père de la spéléologie moderne, entreprend l'exploration du puits de Padirac que la légende affirme être une des bouches de l'enfer : talentueux narrateur de ses propres exploits, celui qu'on surnommait alors le « commis-voyageur en trous » nous détaille les minutieux préparatifs qu'une telle expédition exige, la curiosité du public qu'elle suscite, les sueurs froides liées aux obstacles rencontrés à 100 mètres sous terre et l'émerveillement éprouvé devant la beauté naturelle de ce monde souterrain
6 notes · View notes
unknown171204 · 5 days
Text
Starmania 1979
Le Chanteur auteur et compositeur Michel Berger s'est un jour retrouvé captivé par un fait divers détonant ; Patricia Campbell Hearst la fille d'un milliardaire , enlevée par des terroriste avait rejoint leurs mouvement par amour pour l'un des garçons de la bande ! L'histoire le fascinera au point d'une mise en chantier d'un album et d'une futur comédie musicale autour de cette histoire , ce sera "Angelina Dumas" . Finalement le projet n'aboutira pas et seul subsiste du travail de M. Berger une chanson qu'il enregistra en duo avec sa femme également chanteuse : France Gall !
youtube
Michel , frustré par ce qu'il considère comme un échec ne lâchera pas ce qu'il pense ( à juste titre) être un bon filon artistique , grâce à sa femme qui lui fera découvrir puis rencontrer la chanteuse canadienne Diane Dufresne, Michel va découvrir en personne son parolier Luc Plamondon avec qui il écrira l'opéra rock le plus connue de France : Starmania ( ou la passion de Johnny Rockfort selon les évangiles télévisés ) si on doit citer le titre complet !
Tumblr media
L'Histoire se passe dans un futur non daté ( malgré une référence aujourd'hui dépassé à l'An 2000 et aux années 80 ) , les Hommes vivent désormais dans des galeries souterraines ré aménager en une ville immense ; Monopolis . Plus personnes n'est heureux ni épanouies le seul mirage de bonheur des citoyens lambda est l'émission télévisé " Starmania " où tous et chacun peut devenir la star d'un soir.
Nous suivons la vie et les actions de plusieurs personnages :
Johnny Rockfort : un jeune terroriste anarchiste chef des étoiles noires .
Sadia : un / une étudiant (e) travestie co - créateurs ( trice) de étoiles noires .
Marie Jeanne : la serveuse désillusionner de " l'Underground café " .
Ziggy : un disquaire homosexuel mythomane et ambitieux .
Cristal : l' animatrice vedette de Starmania .
Stella Spotlight : une Sex - symbol dépressive sur le déclin .
Zéro Janvier : un politicien extrémiste concurrent pour la présidentiel de l'Occident .
Le Gourou Marabout : un politicien extrémiste également concurrent à la présidentiel de l'Occident .
Roger-Roger : le présentateur Tv présenter comme un évangéliste
L'album mettras un certain temps pour trouver son public , avec brio le duo Berger / Plamondon feront des pieds et des mains afin d'organiser la diffusion d'une émission télévisée spéciale en 1978, afin de présenter le futur spectacle et ses chansons :
youtube
Le spectacle fut jouer pendant un petit mois pour 33 représentations au Palais des Congrès . Mais il reste l'une des plus grandes comédies musicales que la France n'a jamais connue.
Tumblr media
DISTRIBUTION :
Daniel Balavoine : Johnny Rockfort
France Gall : Cristal
Fabienne Thibeault : Marie-Jeanne
Étienne Chicot : Zéro Janvier
Diane Dufresne : Stella Spotlight
Grégory Ken : Ziggy
Nanette Workman : Sadia
Roddy Julienne : le gourou
René Joly : Roger-Roger
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Dû a sa courte présence sur scène le spectacle n'a malheureusement pas eu le droit à une captation mais heureusement l'audio du spectacle est elle disponible dans son entièreté ! Pour ce faire une idée de l'identité visuel du spectacles il faut fouiller dans les archives TV :
youtube
youtube
youtube
Les répétitions :
youtube
L'audio complet du spectacle :
LES SINGLES :
Une grande partie des chansons du spectacles sont considérer comme culte , les plus connus sont Monopolis , quand on arrive en ville , le blues du business man, la complainte de la serveuse automate un garçon pas comme les autres et le monde est stone .
Mais la chanson la plus mémorable est sans surprise : SOS d'un terrien en détresse , une chanson réputée inchantable qui lancera la carrière de Balavoine et des années plus tard celle du gagnant de la star academy 4 : Grégory Lemarchal .
ANECDOTES :
L'album original contient deux chansons absente du spectacle finale :
Petite Musique terrienne Partie 2
L'air de l'extraterrestre
Cet extraterrestre est un personnage supprimé qui n'est apparu physiquement que dans une seule production ( 1986 Québec) On découvrait que Roger-Roger était en réalité un extra-terrestre en visite ! la chanson , ou plutôt son refrain / son thème musicale à été recyclée dans plusieurs versions ultérieur .
...
Le spectacle contient également plusieurs chansons inédites et absente de l'album qui pour la majorité ne serons jamais réutilisé !
la serveuse et les clients
jingle de Stella
Sex shops , cinéma porno
Les parents de Cristal
Le tango de l'amour et de la mort
....
La romance entre Johnny et Cristal , est clairement inspiré de Angelina , le projet de base de Michel Berger , la boucle est donc bouclée !
...
Si Claude Dubois ( Le Zero Janvier de l'album original ) ne jouera jamais le rôle sur scène c'est malheureusement à cause de ses addictions à la drogue , Michel Berger qui lui chanter la première version de " Paranoïa " laissera sans explication son rôle de gourou à Roddy Julienne .
...
Dans cette version en plus d'agresser au hasard des gens aisés dans la rue, de rayer leurs voiture et de violer des filles dans les parkings , les étoiles noirs de 79 sont un poil plus extrême que dans les autres versions ( les paroles original les décrit au passage comme des zonard jusque dans la version rouge de 1988 ) dans le spectacle Roger Roger précise dans un de ses flash info que les terroristes ont volontairement débrancher les ventilations d'oxygène d'un quartier entier tuant tous ses habitant ! Ce meurtre gratuit sera effacer des autres versions .
...
Le nom de Johnnie Rockfort n'est peut être pas un hasard , le producteur du spectacle Roland Hubert n''étant pas convaincu par Balavoine complètement inconnu à l'époque à mené bataille auprès de Berger pour que le rôle soit offert à Johnnie Halliday !
...
Le jour ou Balavoine à LITTERALEMENT tabasser un spectateur :
youtube
...
Coluche qui discute de Starmania et de Balavoine avec Berger :
youtube
France Gall parle de Starmania :
youtube
**
Masterlist : https://www.tumblr.com/unknown171204/748996810302980096/masterlist?source=share
4 notes · View notes
raisongardee · 14 days
Text
Tumblr media
"Notons que l’écrivain socialiste H. G. Wells avait eu, dès la fin du XIXe siècle, un net pressentiment de cette tendance structurelle du capitalisme à encourager une ségrégation spatiale de plus en plus marquée entre le monde "métropolitain" des élites et celui, "périphérique", des classes populaires. Telle est par exemple la clé du célèbre antagonisme, dans La Machine à explorer le temps (1895), entre l’univers "gentrifié", paisible et écologiquement préservé des Éloïs (dont l’androgynie, au passage, est devenue, avec le temps, l’une des caractéristiques premières) et celui des terrifiants Morlocks, lointains descendants des prolétaires du XIXe siècle et condamnés à survivre, à ce titre, dans les ténèbres "périphériques" du monde souterrain. Le rapprochement s’impose alors presque de lui-même entre la façon sont une grande partie de l’intelligentsia de gauche (de BHL à Clémentine Autain en passant par Édouard Louis) a spontanément perçu, en novembre 2018, la révolte des premiers Gilets jaunes ("sexistes, alcooliques, racistes, homophobes", etc.) et le regard, tout aussi craintif et méprisant, que les doux Éloïs portaient déjà en 802701 (c’est l’année où est censée se dérouler l’action du roman) sur les Morlocks et leurs ténébreux "ronds-points" subterrestres."
Jean-Claude Michéa, Extensions du domaine du capital, 2023.
6 notes · View notes
oviri7 · 3 months
Text
« Chez le poète, les sources de l'action sont souterraines. Beaucoup plus accompli que le reste de l'espèce — et je comprends ici par "poètes" tous ceux qui se situent dans le monde de l'esprit et de l'imagination —, il ne dispose que de la même période de gestation que les autres hommes. Il est dans l'obligation de la poursuivre après sa naissance. Le monde qu'il habitera n'est pas le même que le nôtre ; il lui ressemble autant que nous ressemblons à l'homme de Cro-Magnon. Son intelligence des choses est semblable à celle d'un homme venu d'un univers à quatre dimensions pour vivre dans un monde tridimensionnel. Il est dans notre monde, et non de ce monde; il obéit à d'autres lois. Sa mission est de nous séduire, de nous rendre insupportable ce monde borné qui nous enserre. Mais seuls sont capables de répondre à l'appel ceux qui ont mené à terme leur expérience du monde des trois dimensions. »
Henry Miller - Le temps des assassins
6 notes · View notes
malevolat · 1 month
Text
Je connais le jour et la position des astres, par leur effet sur la matière ; l'exact zenith comme la douceur du nadir quand la musique tidal des constellations rythme mon coeur abhorré. Ma connaissance de l'extérieur me venait de l'atome, de sa vibration selon la pureté de la veine. J'avais une idée plutôt nette du monde. J'avais acquis ce savoir au cours d'un libre et long effort de concentration et d'harmonie. Il me suffisait de faire courir mes phalanges sur la roche pour découvrir les contours des Scopulii des lunes joviennes. Très jeune, j'arrêtais l'éternalité des stalacmites ou me droguais à mort du nectar nidoreux des stalactites. La philosophie des clapotis et la fraîcheur amère du doute, ou encore l'angoisse métempirique m'ont ainsi dire sculpté. Satan souverain, savant souterrain.
2 notes · View notes