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#autant vous dire que j'étais au bout
maviedeneuneu · 1 year
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Quand à 5 jours de Noël j'ai perdu le goût et l'odorat
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stripnblues · 9 days
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La sombre, sombre histoire des escaliers, partie 1
Dans mon précédent post, j’avais évoqué l’idée de narrer les mésaventures qui ont conduit à mon changement de psychiatre. Je m’étais laissé, je cite, « la liberté de choisir » d'en parler. 
HAH. Quel genre de personne serais-je pour laisser pour laisser mon lectorat sur sa faim (laissez-moi croire que j’ai autant de followers que Baptiste Beaulieu ou Pénélope Bagieu, s’il vous plaît). 
Puis, pour tout vous dire, j’ai un peu honte d'être passée à côté de ces mots doux de Tibo InShape, qui m’auraient donné TELLEMENT de grain à moudre dans le papier précédent :
Merci pour ta contribution, mec. Si tout le monde t’écoutait, l’industrie pharmaceutique serait en PLS et les psys au chômage.
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Je crois aussi qu’une partie de moi a besoin de coucher tout ça sur le papier. Parce que ça a été un sacré calvaire et que, quelques mois plus tard, même si j’ai envie d’en rire, c’est d’un rire encore forcé.
Je consultais cette psychiatre depuis deux ans. J’avais laissé tomber la précédente après une énième soirée à patienter deux putains d’heure dans la salle d’attente jusqu’à m’en aller sans l’avoir vue, la rage au ventre mais sans ordonnance. Dans l’urgence, parce qu’il fallait bien que je chope mes médocs, j’en ai trouvé une nouvelle via Doctolib. Elle me paraissait compétente, elle avait l’air de savoir ce qu’elle faisait. Même si, parfois, ses questions semblaient sortir tout droit du manuel pour psychiatres débutants : « Est-ce qu’en ce moment, vous avez des idées tristes ? »
Euh… Ça dépend de ce qu’on entend par “idée triste”. Si ça veut dire « penser que même Nicolas Sarkozy et Marlène Schiappa publient plus de livres que moi », alors oui, j’ai des idées tristes.
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Si vous avez des idées tristes après avoir lu ce résumé, c'est normal.
Même si elle avait souvent du retard dans ses rendez-vous. Mais ça, je sais que c’est tirer sur une ambulance passablement déglinguée. L’état de la psychiatrie en France n’est un secret pour personne. Manque de moyens, plus de patients en détresse, moins de soignants, une pression grandissante… Tout cela, sans doute, joue sur un quotidien certainement bien agité entre les urgences du jour, la patientèle à gérer, etc. Jusqu’ici, j’étais plutôt indulgente.
Et puis… Et puis il y a eu un épisode particulièrement difficile. L’anxiété me submergeait, toute tentative de discernement relevait d’un marathon avant d’être balayée par une vague d’incertitudes, je me retrouvais plus bas que terre, à essayer de faire bonne figure auprès de mes proches avec un sentiment d’imposture qui me rongeait le ventre. Pas la joie, pour résumer. C’est donc dans un état peu glorieux que j’ai vu ma psychiatre pour notre rendez-vous mensuel. Un génocide de mouchoirs plus tard, elle me propose de remplacer un anxiolytique dans mon traitement, et de voir si celui-ci sera plus efficace. Et, notez bien, c’est important pour la suite, elle me précise : « Tenez-moi au courant des effets dès le lendemain. Si ça ne va toujours pas au bout de quelques jours, prévenez-moi et on trouvera une solution au plus vite. »
Je ressors avec l’ordonnance et l’envie de croire que les choses vont s’arranger grâce à cette bidouille chimique. Je vous épargne le suspense, c’est tout le contraire qui s’est produit. Les crises d’angoisse ont persisté tout comme le moral au fond des chaussettes. En plus de ça, je me traînais une chape de fatigue. J’étais devenue incapable de réfléchir. Chaque tâche somme toute banale devenait une épreuve impossible. Dès que je tentais une sortie pour faire ne serait-ce que des courses, j’étais prise d’une douleur face à l’effort. Presque tout de suite, je voulais fondre en larmes et retourner me terrer chez moi. Toutes mes émotions étaient sapées, fondues en un brouillard d’abattement. Heureusement que je ne travaillais pas, à ce moment-là. Peu ou prou, j'étais devenue ça :
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Bien sûr, je l’ai tenue au courant le lendemain. Pas de réponse. Bon, ok, elle doit être occupée… J’ai attendu que le traitement fasse son effet. Un, deux, trois, quatre, cinq jours s’écoulent. Ça n’a l’air de rien mais, avec une santé mentale chaotique et un traitement qui semble empirer la chose, cinq jours, c’est très long. Ma seule envie, c’était que les journées s’écoulent pour que je puisse enfin dormir. M’affranchir quelques heures de mon calvaire qui, de toute façon, allait reprendre dès mon réveil. Il me fallait me changer les idées par tous les moyens, des bouquins, Netflix, YouTube… Je m’abrutissais pour mieux me prendre mon mal-être en pleine gueule ensuite, malgré la môman et l’amoureux en soutien à distance, et le Kraken à mes côtés.
Entre-temps, ma thérapeute, qui voit mon état se dégrader, m’encourage à prévenir la psychiatre. Alors j’essaie de l’appeler, je lui envoie des textos, un mail où je détaille les effets du médicament et qu’on pourrait résumer par « please help »… mais pas de réponse. Que couic.
Je suis d’autant plus désespérée que, dans quelques jours, je dois partir dans ma famille pour les fêtes. Parce que oui, tout ça se déroulait peu de temps avant Noël et autres célébrations. 
Qui c’est qui, en plus d’être pas bien, culpabilise à l’idée de pourrir les réjouissances à venir avec sa santé mentale en carton ?
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Gné...
Donc, parce que chaque journée à macérer dans cette bouillasse noire est d’une longueur infinie, parce que je ne veux pas rester comme ça et que, visiblement, la psychiatre est aux abonnés absents, je me retrouve sur Doctolib pour prendre rendez-vous avec elle. Ben oui, elle n’a pas de secrétariat, donc comment vous dire. J’arrive à choper un créneau la veille de mon départ en famille. Après plus d’une heure d’attente (parce qu’évidemment, il y a eu une couille avec Doctolib et qu’on s’est retrouvés à plusieurs sur le même horaire et qu’il a fallu gérer le bazar…), je la vois, et là, c’est l’occasion de dire que des idées tristes, j’en ai à la pelle, et que le nouvel anxiolytique est un poil daubé du cul. Je me suis renseignée sur ses effets indésirables et, oh bah tiens donc, on est en plein dedans.
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Remplacez « agneau » par « anxio », et le tour est joué.
Je glisse au passage que j’ai voulu la prévenir, que je n’ai pas eu de nouvelles, etc. Curieusement, elle élude, plaide la surcharge de textos de tous les côtés, et me conseille de la spammer les prochaines fois. Mais avait-elle bien reçu mon mail ? Avait-elle pris le temps de le lire ? À cela, elle ne me donne pas de réponse claire. Je trouve ça bizarre, mais bon. On réajuste le traitement, on revient à ce que j’avais avant en plus léger, parce que sinon, je serais en surdosage. Ce qui me fait tiquer, parce que mes psychiatres précédents n’hésitaient pas à y aller yolo sur les anxios. Okay, ça fait plaisir de savoir que les confrères ne sont pas forcément au fait niveau posologie et état de la recherche sur ce qu’ils prescrivent. Mais soit. Elle me file aussi l’adresse des urgences psychiatriques de Saint-Anne si jamais ça ne va vraiment, vraiment pas. Ce qui ne me rassure paradoxalement pas, je dois l’avouer. Je repars avec l’adresse, le traitement changé et l’espoir, cette fois, que les choses vont vraiment revenir à la normale.
Alors… Passé les deux-trois jours de soulagement post-traitement daubé du cul, j’ai dû me rendre à l’évidence : ça n’allait toujours pas. Sauf que, andouille que je suis, j’ai préféré ATTENDRE de rentrer de vacances pour en parler à ma thérapeute et reprendre rendez-vous avec la psychiatre. Quand j’y repense, j’ai envie de me secouer très fort comme un prunier. 
« So, il y a une météorite qui te fonce tout droit sur la gueule, tu devrais peut-être changer d’endroit ou demander à Bruce Willis de te filer un coup de main pour empêcher la catastrophe. — Euh mais je sais, mais là, je suis avec des potes et j’ai pas trop envie d’y penser… Je vais plutôt faire ça quand je serai rentrée. »
Des fois, je m’auto-saoule d’une force…
Arrive donc le rendez-vous avec la psychiatre (en visio, car les transports avaient décidé de faire de la merde, bref, c’était une journée du caca absolue). Ma tête de blob larmoyant lui permet de déduire que le traitement n’est pas très efficace (euphémisme). Elle me propose une nouvelle solution. Or elle n’est pas anodine, c’est plutôt du type « ajouter un médoc lourd avec plein d’effets secondaires pour personnes à la santé mentale façon puzzle, youhou ». J’appréhende, mais elle m’assure que ça peut tout à fait convenir dans ma situation. Elle doit juste faire quelques recherches pour s’assurer que c’est compatible avec le reste de mon traitement, mais promet de m’envoyer l’ordonnance dans la journée. Et que je n’hésite pas à la relancer le cas échéant.
Devinez quoi ? L’ordonnance n’est jamais arrivée. J’ai spammé, j’ai appelé, laissé des messages. Que dalle. Nichts. Un jour passe, deux jours, trois jours… 
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Alors je connaissais le ghosting sentimental (souvenez-vous, le gaufrier), amical (soit c’est ça, soit le pote est mort ou parti dans un monastère sans téléphone cellulaire, je ne vois pas d’autre explication). Mais par une professionnelle de santé, c’était tout nouveau. Hésitez pas à me proposer d’autres plans foireux à tester, hein, je crois que j’ai un potentiel là-dedans.
En parallèle, je m'apprête à commencer un nouveau boulot, toujours avec l’impression de passer mes journées dans l’équivalent psychique du Mordor. Même ma psy, qui pourtant en a vu d’autres avec moi, trouve que quelque chose cloche. À force de ne pas avoir de nouvelles, je sens ma confiance s’éroder. On m’encourage à peut-être consulter quelqu’un d’autre. Je fatigue, je tiens tant bien que mal. J’arrive à obtenir une liste de praticiens recommandés. Je me résous à reprendre rendez-vous avec la psychiatre pour tenter d’élucider tout ce bordel, et lui dire que j’en ai légèrement marre de me faire traîner en bateau. Sauf que j’appréhende. Dans mon état, je ne me sens pas sereine pour me confronter seule à cette personne. Je sens que j’ai peur. Et ça, face à quelqu’un qui est censé vous aider à aller mieux, malgré mon sale état, je sens que ce n’est pas normal. Dans la détresse, j’appelle ma mère. 
Faisons une pause dans le récit, le temps que je vous présente ma môman. Si je devais la résumer en un personnage, c’est Brienne of Tarth dans Game of Thrones (sans le crush pour ce couillon de Jamie Lannister).
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Eh ui c'est ma MÔMAN À MOI.
Loyale, valeureuse, elle est l’une des personnes les plus fortes et courageuses que je connaisse. Mais, pour rester dans le même univers, dès qu’on ose toucher à sa précieuse progéniture, ma mère se transforme en Daenerys (la vibe cryptonazie de la saison 8 en moins) :
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L’un de ses adages, c’est « Don’t mess with my kids ». Mais vraiment. S’il vous prend la folie de mess with ses kids, vous pouvez être sûr de finir la journée au fond d’un lac, les pieds dans un bloc de béton armé. Et peut-être pas en un seul morceau, en fait. 
Je vous laisse donc vous mettre à la place de ma môman lorsqu’elle reçoit un appel de sa fille aînée aux prises avec une psychiatre qui la ghoste après lui avoir proposé des traitements chelous. 
Alors que je finis à peine de bredouiller « est-ce que tu voudrais m’accompagner à mon rendez-vous sitoplé ? », ma mère me répond d'emblée à l’affirmative : « Mais bien sûr, ma chérie. Ça tombe bien, j'avais besoin d'aiguiser mon épée de feu. »
And this is where the fun begins. Ah oui, parce que tout ça n’est que le contexte de l’aventure à laquelle mon post doit son titre fabuleux.
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À plusse pour la suite, les p'tits choux !
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maesparrow · 10 months
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One-shot MarcoLeo | Marco Verratti x Leo Messi | Neymar's birthday
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PDV MARCO :
C'est l'anniversaire de Neymar, ce gros gamin à 31 ans, j'ai même pas l'impression que c'est réel carrément.
Il y a du monde partout, au point où je connais presque personne.
Il connaît trop de monde lui c'est abberant ! Il parle tous portugais.
Du coup je parle avec monsieur Lionel Messi.
Leo... J'aurais beaucoup de choses à dire à son sujet mais je vais m'abstenir je pense car on va me prendre pour un gros psychopathe.
Au bout d'un moment on nous demande de prendre des photos donc on va rejoindre Neymar et Achraf pour poser.
Et je sais pas comment, mais en tout cas j'ai eu un excès de confiance et j'ai posé ma main sur le cuisse à Leo.
Même moi je suis choqué, il me fait un peu trop d'effets je crois...
Faut dire que la fois où on parlait de mon short pour je ne sais plus quelle raison il m'a pas laissé indifférent ou encore la fois où on a rattrapé un ballon en même temps et que j'ai touché sa main...
Je me rappellerai toujours les frissons que j'ai ressenti ces jours là...
J'étais littéralement tomber amoureux de lui et ça je ne pouvais pas me le cacher.
On fini la photo et je retire ma main plus que gêné.
Faites qu'il ne m'en veuille pas...
Je prend une coupe de champagne sur une table et m'éclipse. Je pars dans un coin de la salle que j'avais repéré dès mon arrivée puisqu'il n'y avait presque personne.
Je m'adosse contre le mur et boit en silence mon verre tout en regardant les gens faire la fête en face de moi.
Je vois au loin Leo venir vers moi.
Je ne m'en rends pas compte tout de suite mais je rougis, le voir dans son ensemble noir marcher vers ma direction me provoque des picotements dans le bas du ventre.
Il va vraiment finir par me faire bander ce fou.
- Ça va ? T'es parti d'un coup.
- Oui... Oui ça va... lui dis-je
- T'es sûr ? Tu es tout rouge.
Il pose sa main sur mon front.
Je vais exploser.
Qui aurait cru qu'un homme, qui en plus est Lionel Messi, pouvait me faire autant d'effets ?
- T'es vraiment chaud.
- Je t'assure que ça va Leo ne t'inquiètes pas... C'est juste que... Je suis désolé pour tout à l'heure...
- Pour ?
- A-Avoir posée ma main sur ta cuisse... Bégayais-je d'une voix basse
- O-Oh ça... Ça m'a pas dérangé...
Comment ça ?
- Enfin euh... Ouais... Bégaya t'il à son tour
Il agit comme si il avait dit une bêtise...
- Au fait... J'aime bien ta tenue... Me dit-il pour changer de sujet
- Moi aussi j'taime-, j'aime ! J'aime bien la tienne...
Oh là là... C'est la catastrophe.
- M-Merci...
Je le regarde et il me regarde, dans le plus profond des silence.
Il se rapproche de moi, mais qu'est-ce qu'il fait !?
Son regard se pose sur mes lèvres.
Je rêve, c'est pas possible, jamais il ferait ça !
Il posa sa main, sur une de mes joues...
Il finit par rompre le peu d'espace entre nous et posa doucement ses lèvres sur les miennes.
Je réponds rapidement au baiser en passant ma main dans ses doux cheveux brun.
Si quelqu'un m'aurait dit que j'allais embrasser l'homme qui envahit mes pensées depuis plusieurs mois à cette soirée, j'aurai ri au nez de cette personne.
J'inverse nos positions pour que lui se retrouve contre le mur, il fait peut-être 4 centimètres de plus que moi mais ce n'est pas une raison pour que ce soit moi qui se retrouve contre le mur.
Je me sépara finalement de ses lèvres pour respirer et on rit nerveusement avant que je finisse par l'embrasser plus doucement.
Ce serait vous mentir si je vous disais que j'étais rentré seul à cette soirée...
Et autant dire que j'ai très peu dormi cette nuit...
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vabazeri · 9 months
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Jour 15
J'étais déterminé à partir, je réfléchissais déjà à l'organisation et à comment alerté le moins de monde possible, Red n'était encore au courant de rien.
Un soir, on est partis faire une petite soirée chez Yvory, un nouvel amis, qui, étonnamment, avait à peut près les même problèmes de couples que moi 🤔. On en avait vaguement discuter et je lui avait donner certains conseils mais j'avais comme un renvois de ce que je subissait avec Red par moment. D'ailleurs, j'étais triste de pas pouvoir voir Perle qui était rester dans la campagne chez ses parents. La soirée à été super sympa si ont met de côté Red et la nana d'Yvory. Ce soir là, j'ai décidé de tout dire, je savais que j'allais partir, je ne voulais pas que mes nouveaux amis souffre des enfantillages de Red. Profitant de nous retrouvé seul, je décide de lui confié le secret et lui montré la plainte que j' avais déposer, lui expliquant rapidement le pourquoi du comment avant que l'on ce retrouve encore à 4. Il a pas vraiment compris sur le coup, en même temps, j'avais pas vraiment pris de pincette non plus mais le temps manquait pour faire les rond de jambes, je lui ai juste dit que je lui expliquerai plus en détail des que je pourrais.
Évidement, des que j'ai pu, j'en ai aussi informé Pearle. Plus sensible, elle s'est mise à stresser à l'annonce... Je peu comprendre, c'est pas forcément une bonne choses d'apprendre qu'un manipulateur à réussi à vous berné. Mais ma plus grande peur était qu'il s'en prennent à eux. A mes proches en général en fait.
Le lendemain, une nouvelle dispute éclate avec Red, ouais, encore... Cette fois, encore, je dormais et, cette fois encore, il me surveillait sur messenger sauf qu'il m'as appeler et ça m'as réveillé. De panique, il à débouler dans la chambre en répétant en boucle "désolé, désolé, j'ai pas fait exprès, mon doigt à ripé je suis vraiment désolé..."
Bref, après discutions (dispute) il a fini par avouer qu'il surveillé si j'étais réveillé (en ligne), et donc, qu'il me surveillait. J'ai fini par tout claqué.
Voilà, il savait que je partait et il savait pourquoi, je ne tolerai plus d'être son chien au bout d'une laisse, je ne voulais plus avoir une caméra de surveillance constamment au dessus de mon épaule et surtout, je ne supportais plus d'avoir quelqu'un qui me dictais quoi faire ou à qui parler (ou pas).
Il a fait mine de comprendre, mais je savais que c'était faux, il a tenté l'excuse de l'inquiétude, mais aucune intention saine ne mène à autant de contrôle. J'ai également dit que j'avais fait un signalement à la police et sa première réaction ne m'as pas surprise : "je t'ai jamais levé la mains dessus" ah bah encore heureux ! J'ai donc encore du expliquer, pour la xeme fois, ce qu'était la torture psychologique et que, si ma plainte avait été prise, c'était peut être pas pour rien. Mais il a clairement rien compris à ce que je racontais, il me disait que je l'avais mis dans la merde car il avait déjà une autre plainte sur le dos (ouais... Sauf qu'elle a été classé non avenue y a au moins 4 ans... Donc c'est faux), que je cherchais juste à lui faire du mal comme ses ex etc... Bref, il essayait de me faire culpabiliser. Mais ça marchera plus.
Le soir il est partis en vrille, il a encore une fois dit qu'il allait mettre fin à sa vie, il sa famille à l'histoire et ça m'as gonflé, puisqu'il voulais mettre tous le monde au courant, bien, j'allais le faire.
J'ai donc préparer un super copier collé contenant les informations nécessaires sur la plainte et la raison de notre séparation, et j'ai envoyé ça à toutes les personnes proche de moi et de lui en précisant que, si par malheur il tentais quoi que ce soit envers eux, de faire également le signalement à la police. J'ai également prévu son médecin généraliste de ses paroles concernant ses "tentatives". Puisque sont doc le faisait flipper, peut être lui remettrait il les pendules à l'heure.
Le lendemain, il a fait la gueule une bonne partie de la mâtiné, pendant que je commençais à organiser pour le déménagement. Dans l'après midi, il a tenté la colère en essayant de me mettre hors de moi, son but ? "je vais faire en sorte que tu me déteste" mouais, pas trop compris le principe la. Comme il a vu que ça marchait pas non plus, il a tenté les pleurs... Bah non.
J'ai donc passer quelques jours à préparer mes cartons, dans le même temps, j'ai pu reprendre contact avec les personnes que j'avais du bloqué par obligation et lui a bloqué tous mes proches et à quitter également nos réseaux commun. OUF, enfin !
Bunny lui commençait à s'organiser, il viendrait dans quelques jours, le départ était proche, enfin.
La veille de partir, les carton était près. Les chatons aussi, mes affaires emballé et je recevais encore des informations de ses mensonges... Putain, ça n'arrêtera donc jamais tant que je serais pas partie. J'ai aussi pu voir Yvory une dernière fois avant mon départ, j'avoue que ça m'as fait du bien, j'avais vraiment pas envie de partir sans pouvoir au moins dire au revoir... Mais je sais que je reviendrai les voir ! J'avais également eue l'occasion de passer une partie de l'après midi avec Hades pendant que je faisais mes cartons, et étonnamment, ça m'as quand même enlever un sacré poids. Je savais que je n'avais pas à lui expliqué mon état, il le comprenait et putain c'est agréable de pas avoir toujours à ce justifier ou expliquer les choses.
Mais ça y est, cette fois c'était la bonne. Le départ était donc prévu pour le lendemain, 13h.
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strangears · 11 months
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Chronique Nostalgique #4: Les Simpson (Ou ce qu’il reste de ma série génitrice et matricielle)
          Cela faisait une dizaine de saisons que je ne m'en étais pas tapé une entière. Il faut dire que sur les dernières HD, je souffrais plus que ne prenais du plaisir au visionnage. Vous allez me dire que j'exagère, que les épisodes ne sont pas désagréables, voire jolis et adaptés à notre époque. Il faut retourner peut-être à mon enfance pour comprendre d’abord d'où est venu mon Amour pour la série.
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     J'avais 7-8 ans quand elle passait sur Club RTL. Les épisodes étaient alors présentés par la déjà toute pimpante Virginie Efira, ce qui ajoutait un charme au visionnage. J'avais réussi à en enregistrer quelques uns au magnétoscope – autre époque – dont l'étrange « Au Frontières du Réel », marquant pour l'enfant que j'étais. C'était un des rares dessins animés qui faisait rire autant mon père que moi, certes, pas pour les mêmes raisons comme je comprendrai plus tard. Voyant le plaisir que l'on partageait ensemble, il m'acheta plusieurs VHS, les compilations  « Sexe, Mensonges et les Simpson », « A Hollywood », « La Compil » et « Bart Wars, Les Simpson Contre-Attaquent » (deux cassettes pour 100 francs au Auchan, la pellicule se gondolait malheureusement trop vite). Les premières pièces de ma future collection !      Car j'en ai eu une belle, de collec' ! Sans me vanter, peut-être la plus fournie de Moselle à l'époque. Je récupérai la plupart de mes pièces aux marchés aux puces, avec mon père encore une fois, entre vieux Pez, figurines Quick, verres Amora, shampoings, coffrets K7, DVDs et autres curiosités. A la cour de récré, on s'échangeait les images manquantes de nos albums Panini que l'on collait le soir avec mon frère, sous le regard de ma mère qui ne voyait pas forcément ça d'un bon œil, n'ayant jamais compris l’œuvre. Puis début de mon adolescence, les comics Bongo/Panini qui sortaient une fois par mois, remplaçant mes « Journal de Mickey » et qui me faisaient perdre un bon bout de mon argent de poche, alors même qu'ils marchaient en soi bien moins que l’animation. J'ai vraiment vécu le phénomène à fond.      Au point que je montrais la série à tous, à mes potes, mais aussi à ma famille. Je me souviendrai toujours de mon oncle et de sa compagne, d'habitude réticents aux dessins animés, qui se sont pris d'un fou-rire lors d'un passage de « Chéri, Fais-Moi Peur » en me demandant « Qu'est-ce que tu nous fais voir, là ? » Bonheur partagé. J'ai senti commencer la chute quand certaines vannes de la saison 13 (nouvelle saison passant alors sur Canal) provoquaient une sensation de gène quand je les regardais accompagné de ma grand-mère ; je voulais lui faire découvrir un truc drôle, pas ce qui commençait à devenir de l'auto-parodie ! Mais ça passait encore, du moins, les soirées sur W9 en fin d'adolescence étaient encore tout à fait satisfaisantes !      Le véritable désamour a commencé pour moi avec la saison 17, dès l'épisode « Ma Femme s'appelle Reviens »... cette fois-ci, la gêne avait pris le pas sur le rire et la série ne retrouva plus jamais son efficacité... Un regain d'intérêt à la première saison HD, où j'ai eu d'abord l'impression que le rire pouvait revenir dans les détails mais espoir vite perdu au fil d'épisodes médiocres et d'une VF entachée par les morts du casting... J'ai du arrêter quelques saisons après, mais sans avoir vraiment mis le doigt sur ce qui ne fonctionnait plus, sur ce qu'avait perdu la série que j'adulais avant. C'est donc avec envie d'en découdre et une légère appréhension que j'ai lancé cette saison 33. Et peut-être comprendre...
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     Le premier épisode te rappelle d'emblée que la série est passée chez Disney. Oui, on commence par un musical... Et ce que ça fait mal au cœur d'entendre ce casting vocal vieillissant. La nouvelle doubleuse de Bart est difficilement supportable. Véronique Augereau qui joue Marge est remplacée par une voix totalement « princesse Disney » sur les parties chantées. Tous semblent peiner à suivre les notes et le rythme ; ce sera le cas des - trop nombreuses - parties musicales éparpillées sur toute la saison (sauf épisode 20 où ils ont laissé la VO et l'épisode 16 où... disons que les parties musicales sont justifiées par le retour de « Gencives Sanglantes »). Je ne vais pas trop me baser là-dessus, il y a eu déjà des numéros musicaux loupés dans le passé (coucou « Simpsonnerie chantante ») mais ils avaient le mérite de proposer en leurs seings quelques punchlines drôles ou chutes bienvenues. Aujourd'hui, ils sont utilisés principalement pour résumer -ils pensaient sans doute ‘dynamiser’- une intrigue ou un background que les scénaristes ont la flemme de devoir gérer.      Ce qui fonctionne encore pour moi aujourd'hui dans les saisons dites « classiques » de la série, c'est avant tout la satire, non pas de l'américain moyen incarné par Homer, dont l'idiotie fait surtout rire quand elle atteint des sommets d'absurde, non pas de la famille, qui donne tout de même aux épisodes ses passages les plus émouvants, mais de toute la ville (voire le monde entier), quand elle entre dans une sorte de folie collective qui n'est pas sans rappeler le film d'Adam McKay « Don't Look Up » (lui-même sans doute inspiré de « La Comète de Bart »). C'est là l'aboutissement de l’esprit satirique initial qui donne lieu à quelques uns de ses meilleurs épisodes, du « Monorail » au « Puits de Mensonge » en passant par « Grève à la Centrale » ou « Erreur sur la Ville ». Quand on voit la satire des médias et du féminisme faite dans « Pervers Homer » et sa pertinence, surtout aujourd'hui, on est moins étonné de lire sur les réseaux que “les Simpson prédirait l'avenir”. L' équipe de scénariste avait le Zeitgeist. La série avait compris son époque, point. La saison 33 tente quant à elle de la comprendre mais se ramasse constamment.
     En effet, chaque épisode est là pour t'assener « Regardez comme on est modernes », te balancent un tas de refs poussifs (beaucoup plus que dans les saisons classiques) qui seront oubliés dans dix ans, te foutent Marge et Homer avec un portable qui regardent Netflix, OnlyFans, Facebook... ça veut toucher un nouveau public mais ça le fait comme ton grand-père qui t'envoie un mail avec des cliparts des années 90 et des virus. Il y aurait pourtant une carte à jouer avec des épisodes comme « Vous ne devinerez pas de quoi parle cet épisode - L’acte trois vous choquera  » ; la carte de la série satire de la modernité, « Les Simpson » contre les réseaux sociaux... de toute façon, ils sont ringards et cette saison a prouvé qu'on n'arrive pas à croire à leur modernité. Pourquoi ne pas aller franco à contre-courant ? La famille des années 90 contre les années 2020... histoire d'être punk à nouveau à la place de s'adapter. Pourquoi ?! Le fric ? Mmh...      De plus, le tout dernier épisode est un éloge étonnant de la classe moyenne... mais ils te le refourguent en musical, avec Lisa et Bart qui réussissent à rapper moins bien que dans l'épisode « Le Rap de Bart », une partie chantée qui ne fait qu’énoncer les problèmes rencontrées par la populace, sans aucune once d'humour ou de subtilité. Et... attendez... je viens bien de voir Bart chanter un cantique comme un enfant modèle à l'église ?
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     Ce serait l'autre grosse critique que l'on peut faire à la série ; les scénaristes ont oublié qui sont leurs personnages. Au point que les personnages sont eux-mêmes obligés de le rappeler par des répliques. Juste Lisa, pour exemple, sort des trucs genre « Parce que je suis Lisa et que je suis très intelligente. J'ai besoin d'attention. Je me sens rejeté » etc... Oui, on le sait depuis le temps qu'existe la série ! Pas la peine de nous le rappeler durant tes interactions ! Dans un épisode, ils font au personnage de Martin ce qu'ils ont fait au personnage de Skinner dans « Le Principal Principal » (épisode détesté par certains fans, je vous laisse vous renseigner), c'est-à-dire, ils donnent une toute autre personnalité au personnage. Censé être la grosse tête, il est en fait juste timbré et sous médoc'. Qui veut voir ça sérieux ?   Dans l'épisode 19, on apprend que Marge est en fait aussi farceuse que Bart... Et dans l'épisode 11 que beaucoup semblent apprécier – et à raison pour ce que ça en dit sur la belle relation entre Homer et Marge – Bart reproche à ses parents de trop regarder la télé... Bart, oui... La même télé qu'il embrasse deux décennies plus tôt...  Bart, si il n'a plus le comportement d'un voyou depuis longtemps, n'a jamais été aussi formaté, même quand il fait des “farces”. Dans cet épisode d'ailleurs, Marge est aussi stupide qu'Homer. Les scénaristes s'en foutent de la cohérence, tant qu'ils arrivent à placer leurs propos sur l'Amour. Dans le même genre, excusez-moi de préférer « Chérie, fais-moi peur » ; il arrive à en dire tout autant mais sans en perdre leur humour.      Je peux comprendre que les histoires finissent par se répéter au bout de 30 ans de longévité, mais il s'agirait de ne pas perdre en cohérence, ni d'oublier ! Dans l'épisode 15, on découvre un club de génies secret au sein de l'école... comme dans « La Dernière Tentation d'Homer » saison 5, où Bart est recueilli par ces génies à cause de son nouveau physique de geek. Kent Brockman espère en plein journal gagner à la loterie car il en a marre de cette ville... sauf que Kent Brockman a déjà gagné à la loterie dans l'épisode « Chienne de Vie » saison 3. Pareil pour cette blague des yeux ouverts la nuit qui éclaire la chambre, déjà vu dans je ne sais plus quel épisode. Pitié, prenez des scénaristes qui connaissent un minimum la série !      Ils ont aussi littéralement pissé sur un des meilleurs épisodes, celui où Homer retrouve sa mère, en les faisant à nouveau se retrouver dans le passé, changeant la chronologie et rendant ainsi incohérent l'épisode culte... disons que la série réécrit constamment son histoire, son âge d’or, sans subtilité, en essayant de raviver les mêmes émotions, vainement.
     C'est là que le bât blesse. Dans les années 2000, les personnages étaient déjà des parodies d'eux-mêmes, aujourd'hui ils ne sont plus que les fantômes de ces parodies, qui errent dans un décor vieillot où on rajoute des trucs modernes sans que la greffe prenne. Ils sont utilisés comme des pantins par les showrunners qui se disent : « Tiens, ça serait marrant les Simpson dans « Games Of Thrones », dans « Strangers Things », Marvel ou je ne sais quel anime et univers... » mais jamais ils n'exploitent leurs concepts ; c'est juste les Simpson là-dedans, et ça devrait être drôle en soi. Y a Barney qui danse en fond avec d'autres seconds couteaux de la série  pendant les musicaux donc c'est drôle. Y a une ref' dégurgitée au « Fyre Festival » donc c'est drôle... Les personnalités et comportements sont interchangeables pour correspondre à l'univers de la parodie ou par simple besoin du scénario.      Ces personnages ont d'ailleurs tendance à forcer leurs répliques, à faire des bons mots qu'on ne comprend pas, qui appuient une vanne, sans être drôles, dans une fausse finesse dans le jeu.... Je ne sais pas depuis quand c’est le cas... Parfois aussi, des lignes de dialogue qui arrivent aléatoirement, de nulle part, comme dans l'épisode 19, le vendeur de BD  dit qu'il a fait des études de médecines... Oui, et donc ? Où vous voulez en venir ? Je dois rire là ?  Peut-être que j'aurais du mater en VO, peut-être ce sont juste les traducteurs français qui n'ont plus envie de se faire chier avec une vieillerie qui ne passe même plus sur nos chaînes.
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     Car pourquoi regarder encore les Simpson au final ? J'ai ri franchement deux fois sur vingt-un épisodes ! A la bonne réplique d'Homer qui essaye de se trouver un point commun avec Lisa : « Oh ? Les végétariens aiment la bouffe ? » . Et au meilleur (double) épisode de la saison : « Un sérieux Flanders », parodie de Fargo pas exempt des défauts déjà cités jusqu'ici mais avec des croisements d'univers bien trouvés et même, quelques bons gags. Est-ce suffisant pour justifier le visionnage d'une nouvelle saison HD ? J'aurais du me renseigner sur SimpsonPark pour n'avoir pas à me farcir tous les autres.      Pourquoi regarder encore les Simpson, alors ? Quand il y a aujourd'hui tant à voir, que ce soient des séries plus modernes, pertinentes, drôles et réussies ou que ce soient de nouveaux contenus créés chaque minutes sur les différentes plate-formes (dont d’intéressantes vidéos d’analyse de la chute de la série ou de sa réappropriation par la culture Internet, je vous laisse chercher !)      Pourquoi encore regarder les Simpson, si ce n'est par simple nostalgie d'un ex-fan qui aimerait y croire encore. La nostalgie ne devrait pas empiéter sur le rêve de revoir un jour la série à un niveau, au moins honorable ; elle devrait se contenter des premiers épisodes, qui ont changé ma vie.      Et j’écris ça sans exagération. Car en rematant ces vieux épisodes, je remarque à quel point elle a façonné ma culture, mon humour, mes tics, ma sensibilité, mon rapport au monde, ma façon d'être. Je ne suis pas le seul (là tout de suite, je pense au « Joueur du Grenier »), nous sommes des milliers... Nous avons été, enfants des années 90, autant éduqués par la télé que par nos parents ou par l'école. Nous sommes des produits du divertissement – que l'on se repassait en boucle - et je pleure alors l'état végétatif dans lequel se trouve aujourd'hui une de mes séries génitrices et matricielles.
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eamjournal · 1 year
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Lettre 59
Mardi 4 Avril 2023
Cher Hugo,
Cette journée, mon anniversaire, a débuté dans les larmes et le tracas. A minuit, j'ai reçu ton message : « Joyeux anniversaire ! J'espère que tu vas bien et te souhaite sincèrement le meilleur, passe une heureuse journée ». Les larmes me sont montées si rapidement. Lucas m'appelait, je devais te répondre en même temps. Je ne pensais qu'à toi et à la peine que ton contact m'infligeait. J'ai pleuré de longues minutes sans m'arrêter, réalisant que tu n'étais pas là pour ce jour si spécial, que tu étais loin d'ici et loin de mon coeur. J'avais mal au fond de moi et j'aurais aimé de tout mon coeur que tu sois là. Ces larmes en ce début de journée, seul Liam en aura eu vent, personne ne saura que j'ai pleuré les premiers instants de mon anniversaire.
Je me suis levée vers 9h, la tête fatiguée et les yeux enflés. J'etais épuisée. Cependant le moral est vite remonté quand les story de mes amis ont commencé à devaler l'écran de mon téléphone. Ils avaient mis des photos et des videos, j'avais des tas de messages et même de la part de personnes auxquelles je n'avais pas pensé. C'était touchant quand même. Thibault a été la 3e personne à me le souhaiter, il n'avait pas oublier. Cette marque d'attention m'a surpris. Je repostais toutes les story de mes amis quand l'heure du rendez-vous avec le médecin a sonné.
Depuis 4 jours maintenant, j'ai mal au pied droit lors de sa flexion. C'est vraiment très douloureux donc j'ai décidé de prendre un rdv en visio pour ne pas attendre. Le médecin n'a pas eu de réponse précise quant au possible problème que je rencontre actuellement. Cependant, il m'a prescrit des anti douleurs et une radio du pied pour vérifier qu'il n'y a pas de problèmes plus important. Cela tombe bien car je voulais le lui demander. Par ailleurs trouver un rdv pour une radio dans la ville du Havre et ses alentours est un vrai casse-tête. Je n'ai pas eu de proposition plus alléchante que celle du 20 avril. Autant te dire que j'ai cherché des rdv sur Nantes, car le 20 je serai déjà rentrée chez moi. Ainsi ma radio s'effectuera le 17 avril. Je te dirai dans ma lettre ce que nous auront découvert le moment venu.
Ainsi je me suis rendue à mon seul devoir de la journée : le controle qcm de civilisation espagnole. J'ai révisé le long du chemin entre deux repost de story et j'ai même appris la suite du cours dans les couloirs de la fac. Dans l'ensemble ce controle s'est bien passé, je pense avoir une meilleure note qu'au précédent (j'avais eu 12 ahah). Petit moment drôle cependant car pendant le controle, la prof nous informe que les premières questions concernent une video que nous étions censés avoir regardé mais personne ne l'a fait ahah.
Après cette légère activité finit au bout de 30 minutes, Nathanael m'a demandé d'attendre la prof d'espagnol écrit avec lui parce qu'il a envisagé d'aller à son dernier cours. J'ai accepté et savouré un délicieux chocolat chaud oreo car j'en revais depuis un moment. Quand la prof est arrivée je l'ai informé que je resterai pas en prétextant ma radio du pied mais en réalité, comme les 3/4 de la classe, je n'avais pas envie de la voir. Elle m'a fait remplir une feuille anonyme bilan de mon appréciation de cette année d'espagnol. J'en ai profité pour lui dire qu'il serait judicieux de varier les thèmes aborder qui sont trop similaires à ce que l'on voit au lycée. Les étudiants en ont assez marre des indigènes, de la condition des femmes et de l'environnement. Je lui ai donc proposé l'inquisition que j'adore et de l'histoire.
Je suis rentrée tranquillement chez moi après avoir laissé Nathanael et Lea en cours (oui ils n'etaient que deux). A la maison je me suis posée, j'ai apprécié les joyeux anniversaires des amis et continué de discuter avec Thibault. Une fois installée, j'ai eu l'heureuse idée de regarder Microcosmos. Un film documentaire sur les insectes que mes grands-parents me montraient quand j'étais toute petite, nous l'avions carrément en cassette vhs. Cela m'a fait tout drôle de revoir ce film, les sons et les images m'évoquent tant de souvenirs lointains. J'adore ce sentiment. Et pour continuer sur cette lancée j'ai regardé un bout de Fourmiz que nous avions aussi en cassette chez eux. Je pense que c'était le jour pour se remémorer des souvenirs d'enfance. J'ai adoré ce moment.
Plus tard dans la soirée, Lucas, Lays, Albane et Lili m'ont invité à les rejoindre au McDo pour me payer un menu. Lili m'a offert 4 kit kat pour la blague du 4 avril (4x4). C'était un moment drôle, ils étaient tous euphoriques de l'anniversaire, contents de me voir car je ne les avais pas vu aujourd'hui. Nous avons énormément rigolé, a tel point que nous sommes restés au Mcdo jusqu'à 23h30. C'était la première fois que je faisais ca ahah. Nous avons abordé beaucoup de sujets que j'ai oublié mais j'ai particulièrement aimé la folie de la fin de soirée où nous faisons des blagues d'humour noir. Du grand n'importe quoi ! Ahah
Au final je suis rentrée chez moi juste après. Je me suis d'ailleurs rapidement endormie et la journée s'était alors mieux passée qu'elle n'avait commencé. J'ai quand même eu de larges pensées pour toi Hugo. Ta présence aurait été le plus beau des cadeaux, j'ai d'ailleurs vu que tu as regardé chacune de mes story en cette journée. Tu voulais peut-être te manifester et me dire que tu etais la, que ca allait. Ou alors c'est toi qui aurais aimé être ici. Dans tous les cas, sache que je t'aime fort et que tu me manques. Bonne nuit Hugo et je te remercie de ta présence en story pour cette journée. Mille mercis
M.
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lesombresdeschoses · 1 year
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THE DARK LORD FROM BULGARIA
Un jour de forte pluie.
— L'âme est dans le sang, c'est ce qu'on dit, je crois ?
— Lévitique 17 : 11. « car l'âme de la chair est dans le sang... »
— Je manque un peu de culture biblique, je l'ai lu il y a longtemps, par curiosité. La religion, c'est pas ma came.
— Ah, oui ? L'opium des peuples n'est pas « ta came » ?
— Humour de camionneur bulgare ?
— Hm.
— Voici mon sang, mon âme, ma vie, mon dernier souffle... c'est du délire ! C'est du cannibalisme, ton truc !
— Je ne peux pas faire autrement. Tu vois, l'eau qui cristallise l'information, cette structure spécifique est la seule énergie qui puisse me garder en vie. L'amour. Mon corps se nécrose.
— Et nous, on vieillit. J'ai toujours cru que les vampires avaient des crocs et se nourrissaient simplement du sang de leur victimes en les infectant ou les vidant complètement. Pas très scientifique comme variante. Un virus qui rendrait immortel... Ah, et l'invisibilité face au miroir. Pas crédible.
— J'adore quand tu réfléchis à voix haute, comme s'il n'y avait personne à cent lieues.
— Je vais refaire du thé. Pourquoi Londres ?
— Je pourrais te retourner la question.
— Mais tu ne le feras pas.
— Pour la culture et le raffinement.
— Tu trouves les anglais raffinés ?
— C'est ton humour qui m'a séduit, je ne peux plus m'en passer. Vous avez ici, une conception du bien et du mal moins tranchée que dans quelqu'autres pays que j'ai visités.
— Tu veux dire qu'on tolère davantage les psychopathes ? Sans doute parce que beaucoup d'entre nous reconnaissent, bien volontiers, leur part d'ombre. Ce petit pays ridicule qui autrefois possédait plus de trois quarts de la planète, on se demande comment ? Des alcooliques dont l'activité favorite est de se mettre sur la gueule à la sortie du pub, après s'être bien mis dans le gosier. C'est que dans les restes du monde les gens sont encore plus débiles ! Ces anglais ne sont même pas foutus de se parler sans avoir bu ! Quel bel Empire ! Et nous autres Écossais, je parie qu'on boit tout autant pour noyer sa honte de s'être fait baisser le froc par des crétins pareils !
— Toute cette rage.
— Tu me parles de culture ! J'avoue Londres est belle et peut-être que j'aime cette ville parce que c'est assurément là que tu trouveras le moins d'anglais aux Royaume Uni. L’Écosse est devenue une foutue maison de retraite pour l'envahisseur ! Je suis flic, je ne devrais pas juger. Enfin j'étais.
— Disons que pour ma part c'est l'Union Européenne que je ne trouve pas à mon goût, concernant mon pays.
— Je devrais éviter de poser certaines questions.
— Toute conversation a son lot d'épines. Il suffit de ne pas se laisser égratigner.
— Quelle poésie, ça c'est du raffinement. T'es plutôt bien conservé pour un vieux singe. Le british est moins duel parce qu'il a appris à se contenter de ce que la vie lui fout dans le gueule, pas grand chose en sommes. Galérer et la fermer. Mais on n'a pas appris à la fermer, on prend ce qu'il y a, on s'exprime, en foutant la merde dans les rues, en montant des music bands, de rock, de punk… on braille dans le micro, on picole, on est content.
— C'est ton côté « psychopathe assumé » qui me laisse libre, alors que ton côté flic devrait m'enfermer sans sommation ?
— Tu ne peux pas échapper à ta condition, si je t'envoie en prison, je te condamne à mort. Tu devras te contenter d'un sang pauvre en amour, mais au moins, tout le monde vivra.
— J'ai failli te tuer.
—Tu sais le nombre de fois qu'on a essayé de me tuer ? J'ai moi même essayé deux fois.
— Heureusement que tu as échoué.
— Rêve.
— Pardon ?
— Rien.
— Tu t'enfonces dans les limbes de ton esprit.
— Qu'est ce que tu dis ?
— Tu sombres dans les méandres de ton esprit.
— Non, non. Un autre mot.
— Tu t'enfonces dans les méandres...
— On s'en fout ça. Tu as dit « limbes ».
— Oui. Tu fais souvent ça. Au bout d'un certain temps de conversation, tu fais l'autiste. Tu t'enfermes dans une sphère impénétrable. Un vrai trou noir de réflexion.
— BlackHole l’avait prédit…
— Quoi ?
— Notre rencontre.
—Intéressant...
— Qui de mieux qu'un psychopathe pour traquer un autre psychopathe... Théo, est-ce que je suis narcissique ?
— Absolument pas.
— Orgueilleuse ?
— Fière.
— Ce n'est pas la même chose. Je ne suis ni sociopathe, ni psychopathe, j'ai même de l'empathie. Un grand sens de l'observation et donc de la déduction. Je connais la nature humaine, j'anticipe parfaitement les faits et gestes de chacun, ça en devient lassant. Si je m'ennuie en compagnie des gens, c'est parce que je les cerne vite. Trop vite. Mais pour BlackHole... Je dois me tromper de profile, depuis le début ! Je ne pourchasse pas un psychopathe, mais une personne comme moi, quelqu'un qui veut non pas jouer, mais me faire passer un message ! BlackHole est un pisteur.
— BlackHole, c'est le tueur en série que tu traques depuis des années ?
— Tueur en série c'est vite dit : généralement pas de cadavre, aucune trace des victimes disparues, à part parfois un peu de sang pour écrire des messages, mais pas assez pour en conclure le décès. Il a à peine dû prélever un litre pour écrire la dernière inscription sur le mur de l'appartement de Siobhan. Et les deux fois qu'il y avait un cadavre sur la « soit disant » scène de crime, le légiste a confirmé : mort naturelle. Chaque.
— Alors c'est moi que tu devrais poursuivre. Je suis de loin plus dangereux.
— Toi je t'ai neutralisé. Tant que tu boiras mon sang, tu ne feras pas de victimes.
— Et tu as confiance ?
— Me cherche pas, Théo.
— Hm. C'est cette force de conviction. Aucuns doutes.
— Si tu me trahis, je le saurai et tu sais que je te tuerai.
— Mais tu vieillis et un jour tu mourras.
— Et bien faudrait peut être que tu commences à y penser, toi aussi ! T'en as pas marre sérieusement ? T'as plus de quatre cents ans ! T'as combien en vrai ?
— Sept cents cinquante et un ans.
— La vache ! Moi ça me raserait mortellement.
— La force de l'habitude.
— Ouais enfin là, ça devient de l'addiction. Crois-moi je sais de quoi je parle et c'est merdique ! Tu devrais consulter, mon cher. J'en connais un bon.
— Suis-je bien en face de Lawrina Mortensen ?
— C'est quoi ce ton ? Il ne va pas du tout avec cette tête ! Je t'arrête tout de suite, tu ne la poseras pas, cette question.
— Bien sûr. Tes déductions sur BlackHole sont de loin plus intéressantes que ma santé mentale.
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beatlesonline-blog · 1 year
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albertinefloyd · 2 years
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Mercredi 6 juillet 2022
Je termine cette journée avec un mal de crâne très désagréable. On a eu la bonne surprise de voir des ouvriers débarquer en début de semaine : apparemment, il faut refaire le toit de l'immeuble.
Je vous ai dit qu'on vivait au dernier étage ?
Premier jour, pile à l'heure de la sieste, ils ont décidé de balancer les débris dans la benne directement depuis le toit. Je ne sais pas ce qu'ils ont retiré exactement, ni combien ça pesait, mais je peux vous dire que ça a fait un boucan à réveiller les morts. Et en l'occurrence, ça a réveillé illico Dana.
J'ai envisagé de sortir et d'aller voir ces messieurs de la construction pour leur suggérer aimablement d'arrêter ce bordel. Puis je me suis rappelée que j'étais à Montréal, là où le "gars de la construction" est le descendant direct du cow-boy texan dans la hiérarchie de Darwin, le genre qui rote en se grattant le slip dès que passe une nana, et qu'en plus en bonne esti de Française je suis incapable de comprendre un broc de ce qu'ils racontent.
7 ans à Montréal, dont 4 à la fac, et ma compréhension du québécois ne me permet toujours pas de déchiffrer ce qu'ils racontent quand je les entends discutailler entre eux. Pourtant mon oreille est expérimentée, hein. Les films de Xavier Dolan, moi je les regarde sans sous-titres, hein. Tout le monde ne peut pas en dire autant au pays des bouffeurs de grenouilles.
Bref. J'ai fait ce que je fais le mieux : j'ai serré les dents en les maudissant sur les 3 générations à venir, j'ai pris mon bébé à bras et je me suis débrouillée.
Le lendemain, il pleuvait. Ils ne se sont pas pointés. Joie.
Mais aujourd'hui, grand ciel bleu, pas trop chaud, un temps idéal pour se pointer dehors.
À 7h du matin j'entends un troupeau de pachydermes me marcher sur la tête. Je lève les yeux au plafond et me dis, c'est vrai, le gars de la construction aime bien se lever tôt.
Rires gras à l'étage supérieur. Échanges de mots incompréhensible. Mais il est 7h et j'ai plein de choses à penser.
Je vous ai dit que j'avais des puits de lumière dans mon salon ?
Loin d'être enthousiaste à l'idée de prendre mon petit dej en tête à tête avec les casques de chantier, je décide donc de partir le plus tôt possible pour faire des courses. En sortant, je me rends compte que ces messieurs ont installé une bâche du toit jusqu'à la benne trois étages plus bas : comme ça ils peuvent aisément faire glisser ce qui leur chante sans réveiller l'intégralité du quartier. J'apprécie le geste, et je me dis qu'à mon retour, la sieste n'en sera que plus aisée.
C'était sans compter sur la musique. La musique à fond, style country (descendants de Billy the Kid, vous dis-je).
Dana ne dort donc toujours pas.
Ne pas paniquer, ne pas paniquer.
Le gars de la construction aime commencer tôt = il aime finir tôt aussi, n'est ce pas ? À 15h il sera parti.
...
15h passe.
16h aussi.
18h je ressors pour une petite balade en poussette, histoire de prendre l'air. Ça embaume la pisse dans la ruelle, et j'essaye de rouler le moins possible dans toute substance liquide, ayant un peu de compassion pour le pauvre Athos qui devra au retour plier la-dite poussette et la remonter dans l'appart à bout de bras.
19h ils sont toujours là. J'imagine qu'ils ont décidé de rattraper la journée d'hier.
20h, je crois qu'ils ont sorti le marteau piqueur.
Priez pour moi.
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muslim-flint · 3 years
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alors bon voilà hein petit top 5 des scènes qui m'ont vraiment donné des émotions interdites (pas nécessairement dans l'ordre) :
le bisou bah FORCÉMENT. forcément j'ai peut-être lâché des vraies larmes bon voilà qu'on se le dise parce que c'était pas seulement le bisou, mais tout le build up qui était juste superbe. les parallèles avec l'autre "amoureux" qui du coup va verbaliser ce qu'arthur ne peut pas dire, mais au final n'ira pas jusqu'au bout de son acte tandis qu'arthur oui. d'ailleurs c'est vraiment une caractéristique d'arthur et de kaamelott que j'aime beaucoup, le fait que l'essence d'arthur ne réside pas dans ce qu'il dit mais dans ce qu'il fait, DU COUP pour entendre ce qu'il voudrait VRAIMENT dire il faut parfois écouter d'autres personnages qui lui sont parallèles, même si (d'ailleurs souvent SURTOUT si) arthur dit les trouver ridicules etc. parce qu'au final IL EST MONTÉ PAR LES PLANTES À LA FENÊTRE. pas parce que lui trouve ça romantique ou quoi. mais parce qu'il sait que c'est ce que guenièvre voudrait (au secours jv rechialer). à part ça j'ai juste été tellement satisfait de la manière dont il a amené la romance entre guenièvre et arthur sans pour autant saboter leur dynamique de base. tout fait sens, rien ne semble forcé ou développé trop rapidement, c'était juste bien dosé. bon en même temps vous me direz le boug est parti 10 ans quand même lol ça aide un peu
le tavernier. alors ça je saurais pas vous dire parce que ça m'a surpris moi même d'avoir les larmes aux yeux direct, mais la scène où apparaît le tavernier à la taverne en ruines, la petite minute juste avant qu'il dévoile l'entrée secrète du QG de la résistance ça m'a juste écrasé d'émotion :") la nostalgie je pense, PARCE QU'ILS ONT TOUS TELLEMENT GRANDI ET JE LES AIME. et j'aime beaucoup le tavernier voilà
alors celle-là attendez j'ai besoin d'une petite minute mais. la scène parallèle à celle d'aconia VOUS SAVEZ LAQUELLE. ça m'a vraiment assailli j'étais pas prêt sjfhdkdj PITIÉ. j'ai rien d'autre à dire pas d'analyse ni rien j'ai juste vraiment morflé skjdkdjf
la table ronde de bohort. déjà le fait que ce soit ce qui décide enfin arthur à véritablement revenir. et puis tout le petit speech comme quoi elle est pas du tout ridicule, avec les sous-entendus qu'elle est peut-être même encore plus noble que celle qu'arthur avait faite parce qu'elle est brute et sans prétention, vraiment juste l'essence d'une table ronde au final. et puis il s'asseoit et ça y est le cap est passé. mon petit coeur en débris PARTOUT skfjkdd et puis de manière adjacente quand même juste voir bohort ça m'a émotionné voilà
tout le combat contre lancelot bon ça ça surprend personne hein juste lancelot en général c'est tant d'émotions interdites et le combat je l'attendais mais j'ai été surpris par la passivité de lancelot (pas que dans cette scène d'ailleurs, mais pendant tout le film. surtout la scène où tout le monde lui dit que ça y est, ils ont arthur, et qu'il dit RIEN. il fait rien il dit rien il va même pas le voir. IMPLICATIIIOOOOOOONS DES ENFEEEEERS.....bref je ferais un post spécifique pour parler de la dépression de lancelot dans le film stay tuned lol). et DONC pendant le combat il est. il est juste. là. il se défend à peine il peut juste pas détacher son regard d'arthur et il recule et il fait RIEN et quand arthur lève l'épée pour le TUER il fait RIEN. il ferme les yeux et il est prêt à mourir. ooooooolalalalalaaaaaaaaaaa nan mais bref cette scène aussi je ferais un post beaucoup plus complet parce que les LAYERS......tout ça pour dire ça m'a bien flingué
petit bonus parce qu'ici on aime chialer, bien entendu la scène post combat où arthur s'allonge sur la table et touche ses cicatrices (mon meilleur sangloooooot rip) et puis qu'il est juste littéralement prêt à se laisser ensevelir avec kaamelott :) voilà là encore je peux pas faire d'analyse là tout de suite je suis absolument incapable de formuler les choses mais!! ça viendra :)
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quemajoiedemeure · 2 years
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Il a les mains qui tremblent et quand je remarque ça ça m'agace de ouf parce que c'est lui qui fait ça souvent, il me l'a dit, alors que moi c'est la première fois. Je tremble pas, moi, mais peut être parce que j'ai avalé trois Xanax en l'attendant et que j'ai l'impression de regarder un film de moi avec un décors super nul, un relais électrique entouré de barbelés à droite et une vue sur l'autoroute qui est très loin à gauche, plus bas, qui casse le décors de la campagne qui ressemble même pas à de la vraie campagne de toute façon, genre, vous voyez, les coins pourris qui existent mais où personne va jamais. Le mec parle presque pas, il dit : On va derrière ? Je dis : Ok, et je sors, la portière grince, y a le bruit de l'autoroute tout au fond et rien d'autre. Je remonte derrière, je regarde le chemin à travers le pare-brise et je fais une blague sur le fait de trouver un mot de passe à crier si quelqu'un approche. Il répond même pas, il me regarde et il dit : Allez, comme on dirait Allez on se motive à aller faire les courses en se tapant les genoux avant de se lever du canapé, et il se penche pour plaquer sa bouche sur la mienne. J'aime pas trop parce qu'il avait pas parlé de ça et sa barbe gratte. Heureusement ça dure pas longtemps parce que je glisse vers son cou pour échapper à sa langue baveuse, je sais pas trop quoi faire alors je le mordille un peu et puis je recule et je regarde entre ses jambes. Il voit mon regard et il ouvre son pantalon, un truc sans braguette avec que des boutons. J'ai un chewing gum dans la bouche et je sais pas quoi en faire alors je le met dans la poche de ma veste, et pendant ce temps là il sort sa bite de son caleçon. Elle est dressée mais pas grande, enfin rien d'effrayant. Il avait pas envoyé de photo et je comprends un peu mieux pourquoi. Mais c'est pas grave. Je passe ma langue sur mes lèvres et je me penche, je lèche son gland, je la prend dans ma bouche, et franchement ça m'écoeure un peu parce que ça sent pas terrible. Il dit un truc genre : Vas y, suce bien, mais tout bas et avec autant de conviction qu'un poisson mort alors que j'avais dit : donne moi des ordres, baise ma bouche et insulte moi, et qu'il avait répondu que c'était Ok. Franchement faut jamais croire personne. Je tient sa bite d'une main et je la branle un peu pour pas avoir à l'avaler en entier, mais il pose sa main sur ma tête pour appuyer dessus, tout doucement. Moi j'aurais préféré qu'il me tire les cheveux en me disant de le pomper mieux que ça, mais je le fais quand même, même si à ce stade c'est devenu de la politesse. A un moment donné il me repousse un peu et me demande si je veux qu'il me baise. Enfin, putain. Je dis : Ouais, et il se penche pour prendre une capote (des Durex de supermarché), j'enlève mon froc et mon caleçon et j'attends, je le regarde, il a l'air de galérer un peu et il tremble encore. Et puis j'écarte un peu les jambes, il me tripote avec ses doigts, c'est plutôt cool, et puis il glisse sa bite en moi et peut être que c'est l'angle ou l'ennui mais je sens rien, juste peut être un bout de gland qui tape contre rien du tout, je bouge un peu pour qu'il s'enfonce mieux mais en fait il est à fond, je crois, et je le regarde et il remue pendant deux minutes très longues avant de dire : Viens me sucer, et c'est presque soulageant de retrouver sa queue qui sent la fin de journée. J'y vais plus fort pour le finir et ça marche, il éclate dans ma bouche sans prévenir. Ca a un goût dégueulasse et je crachotte sur son gland pour m'en débarrasser mais il est trop occupé à être essoufflé pour s'en rendre compte. Après il me donne des mouchoirs, les fenêtres sont pleines de buée, il me dit de laisser tomber les mouchoirs par terre et qu'il nettoiera plus tard. Je dis : j'étais nul ? Il a l'air surpris et il répond : Non, non, c'était bien. Tout le retour jusqu'en ville je me demande ce que ça serait si ça avait été nul et y a des cds d'Orelsan sur le vide poches devant moi mais il met pas de musique, et il dit rien.
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ayalewis · 3 years
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Drabble Pendranièvre (post Kv1) :
Guenièvre, assise à sa coiffeuse, en train de se brosser les cheveux : je pense que je vais les couper.
Arthur, déjà au lit, en train de lire un rapport d'un oeil et de regarder sa femme de l'autre : les couper ? Mais pourquoi ?
Guenièvre, se tournant vers lui : ils sont trop longs.
Arthur : ils sont pas tellement plus longs que les miens.
Guenièvre : j'ai jamais dis que les vôtres n'étaient pas longs.
Arthur, en soupirant : si je coupe mes cheveux, vous gardez les vôtres ?
Guenièvre, lui jetant un regard blasé : hier matin vous vous êtes réveillé, vous m'avez dit "vos cheveux c'est plus possible, tous les matins j'en bouffe trente".
Arthur : non mais j'étais pas réveillé aussi. Vous savez que je suis con quand je manque de sommeil. Et puis c'est parce que vous étiez dans mes bras, j'avais la bouche dans vos cheveux.
Guenièvre : je suis toujours dans vos bras le matin.
Arthur : oui, et tous les matins j'en bouffe trente. Mais c'est pas grave hein, ça fait partie des joies du mariage.
Guenièvre, suspicieuse : d'où ça vous vient, cet attachement soudain pour ma chevelure ?
Arthur, en croisant les bras : c'est pas soudain, j'ai toujours trouvé que vous aviez de beaux cheveux.
Elle pose sa brosse à cheveux sur sa coiffeuse et s'approche du lit, en le regardant.
Guenièvre : même avant ?
Arthur, gêné : oui, même avant.
Elle s'assoit sur le bord du lit.
Guenièvre : ah bon ?
Arthur : bon merde là. J'ai pas le droit de trouver que ma femme a de beaux cheveux ?
Guenièvre : excusez moi hein, mais en 15 ans de mariage, vous ne m'avez jamais fait de compliments sur mes cheveux.
Arthur : c'est à dire que je vous faisais pas tellement de compliments tout court.
Guenièvre : c'est vrai. *Elle marque une pause* vous voulez vraiment pas que je les coupe ?
Arthur : vous faites comme vous voulez. Vous serez jolie dans tous les cas.
Guenièvre : *elle se met à rougir* bon.
Elle s'installe dans le lit. Arthur reprend sa lecture.
Guenièvre, au bout de quelques minutes : par rapport aux vôtres, de cheveux.
Il pose le parchemin sur les couvertures.
Arthur : vous voulez que je les coupe ?
Guenièvre : c'est pas pressé non plus. Ils sont quand même plus courts que les miens.
Il la regarde d'un air un peu désabusé.
Guenièvre : On n'aura qu'à les couper ensemble dans quelques mois.
Arthur *pose son parchemin sur la table de chevet et écarte ses bras* : venez là.
Elle se cale contre lui et il pose son menton sur sa tête.
Arthur : autant commencer à manger vos cheveux dès maintenant.
Elle lui donne une petite tape sur le bras et il se met à rire doucement.
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fallenrazziel · 2 years
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Les Chroniques de Livaï #533 ~ SAVOIR, C'EST SE SOUVENIR (juillet 846) Sybille Tabea
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le  personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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Je ne pensais pas prendre tant de plaisir à retrouver une vie citadine ordinaire. Les éclats de voix, les serveuses qui dansent sur leurs pieds, les relents de tabac, et même les grossièretés jetées en l'air... Tout ceci est beaucoup plus proche du monde dans lequel je suis née, en vérité. La jeune fille qui courait dans les champs et battait la campagne avec les fermiers ne se cache jamais loin sous mes atours...
J'ai fait sensation en pénétrant dans ce bar. Je porte pourtant ma toilette la moins voyante. Cela n'a pas empêché le gérant de l'endroit de venir faire la courbette devant moi comme si j'étais une princesse du sang. C'est si facile de... "paraître". Et pratique. Cela m'est utile au quotidien. Mais l'homme avec lequel j'ai rendez-vous n'est pas du genre à s'en laisser compter par l'apparence. Il sait déjà l'essentiel à mon sujet, et je serais prête à le laisser en savoir plus si cela pouvait nous être bénéfique à tous deux. J'ai demandé une table à l'écart, il est impensable que qui que ce soit puisse nous entendre.
Je sirote ce qui s'apparente le plus à du thé dans ce charmant tripot quand mon invité montre enfin le bout de son nez. Un nez majestueux, je dois dire. Il suffit à lui donner le profil le plus racé qui soit. Il n'y a pas à dire : peu d'homme peuvent se targuer d'offrir autant de charmes alliés à tant d'intelligence qu'Erwin Smith. Je lève ma main gantée de rouge pour me signaler et il se dirige vers moi.
Je n'étais même pas sûre qu'il viendrait, à vrai dire. Il n'a pas répondu à mon courrier. Mais si j'en crois les rumeurs, il a de bonnes raisons. Son régiment est dans la panade et évite beaucoup les risques concernant les communications externes. Il ne m'en dira pas plus que ce que j'ai besoin de savoir.
Smith se glisse sur la chaise devant moi et me contemple des pieds à la tête, mais sans être vraiment impressionné. Je lui tends la mains et il la baise, comme la première fois. J'aime tellement quand il fait ça ! Je me suis apprêtée sans excès, je voulais être à l'aise, donc je ne m'étonne pas de son manque de réaction ; je ressemble à une bourgeoise de Trost. Lui ne porte que son manteau militaire par-dessus son uniforme. Il fait signe à la serveuse et commande un alcool léger. Bon, et bien, commençons par des banalités !
Erwin, très cher ! Quelle chance que vous ayez pu venir ! Vous devez être trop occupé pour vous soucier d'une civile comme moi ! Mais vous avez pris de votre temps, je suis flattée ! Il répond que ma missive était intrigante et méritait son attention. Vous avez raison. Je ne me serais pas déplacée jusqu'à Trost si ce n'était pas le cas. Ce n'est guère mon champ d'action habituel... Mais laissons ça ! Vous êtes en bonne santé, et votre régiment a malgré tout survécu à tout ce fiasco. Votre survie me comble de joie ! Cela aurait été une immense perte, croyez-le.
Je me force à baisser le ton, car d'ordinaire, j'aime parler fort. Personne dans l'établissement ne doit savoir de quoi nous parlons. Mais c'est plus prudent qu'à l'extérieur.
Il me demande enfin de préciser l'objet de mon invitation. Vous avez raison de ne pas perdre de temps. Car ce que j'ai à vous dire pourrait bien vous sortir de vos problèmes. Vous savez, les journaux ne savent rien de précis à votre sujet mais ils parlent beaucoup quand même. Ils doivent se vendre d'une façon ou d'une autre... et les scandales font toujours vendre. J'ai appris ce qui est arrivé à votre capitaine, à Mithras. C'est affreux ! J'espère qu'il se remet de son agression. J'ai longuement lu et relu l'article concernant les détails de cette journée, surtout la description de l'agresseur. Sur le moment, cela ne m'a rien évoqué, jusqu'à ce que... je prenne part à une nouvelle réception au nord de la capitale.
La serveuse apporte son verre à Smith et je marque une pause le temps qu'elle disparaisse. Il reste patient, attendant sagement que je reprenne mon récit. Plus personne dans les parages... Je me penche un peu sur la table. Vous savez, très cher, que j'ai mes entrées dans nombre de bonnes maisons aristocrates. On m'y invite toujours, car je fais jaser et commérer, ça installe tout de suite une bonne ambiance. Je laisse traîner mes oreilles partout où c'est possible, et vous n'imaginez pas le nombre de secrets inavouables que j'ai entendus... Certains pourraient presque faire trembler la couronne... Mais enfin, ce n'est pas de cela que je veux parler ; pas d'une chose que j'aurais entendue, mais vue. Un peu par hasard, alors que je me promenais dans les couloirs désert de la demeure du riche entrepreneur qui m'a invité à "animer" sa soirée. C'était il y a à peine quelques jours, mes souvenirs sont très frais...
Il m'interrompt un instant et me demande pourquoi je me suis ainsi éloignée du lieu des festivités, là où les ragots sont les plus captivants, pour aller me perdre dans un dédale de corridors inconnus, et sans être inquiétée. Oh, vous marquez un point... Je sais me montrer très discrète et je sais toujours quand m'éclipser pour... hum... m'adonner à mon petit vice secret... Hum... ne le dites à personne... car personne ne le sait. Mais quelque chose me dit que vous ne me jugerez pas...
Voilà, j'ai la manie fâcheuse de... voler des choses. Je ne cherche pas à nuire, et les objets de valeur ne m'intéressent pas particulièrement. Mais c'est plus fort que moi. Quand je me rends chez quelqu'un, je dois en emporter quelque chose. Je parviens à me faire oublier un instant, je disparais et vais déambuler à ma guise. Quand je tombe sur l'objet, il y a comme une... pulsion qui me fait agir. Je ne peux pas m'en empêcher ! Avec un flegme qui me met en confiance, il demande quel genre d'objet à mon intérêt. Oh, toutes sortes ! Petits, en général, que je peux facilement dissimuler. La dernière fois, c'était... un dé à coudre en étain qui traînait sur une table ! Je crois avoir des souvenirs de chaque maison que j'ai visitée. Ce sont des objets que j'aime car ils racontent une petite histoire ; que je ne peux pas connaître mais que je devine. La femme a qui appartenait ce dé y était peut-être attachée... il y avait un ouvrage entamé posé jusqu'à côté, et une aiguille avec un fil bleu passé dedans... Parfois, je m'en veux. Ma mère m'appelait la "pie voleuse". Elle courait toujours après nos cuillères à soupe ou ses épingles à cheveux, haha ! Elle les retrouvait invariablement sous mon lit. Peut-être que... que je continue à le faire parce que cela me rappelle mon enfance... Les jeunes années s'enfuient si vite...
Pourquoi ai-je les larmes aux yeux ? Pourquoi lui ai-je dit tout ça ? Il se contente de sourire et je ne vois aucune réprobation sur son visage. Bien, je dois me reprendre et continuer mon histoire. Où en étais-je ? Ah oui, je traînais dans la demeure de mon hôte, quand j'ai croisé un drôle de personnage. Et ce n'était pas la première fois, en fait. Lui aussi se promenait dans les parages sans but précis. Il n'avait pas l'air de la maison, mais ce n'était pas un invité non plus. Je me suis souvenue après coup l'avoir déjà aperçu en arrière-plan de beaucoup de réceptions. Je n'y avais jamais fait vraiment attention, bien que son apparence soit plutôt remarquable. Mais comme j'avais lu l'article de journal plus tôt, la ressemblance avec la description de l'agresseur de votre capitaine m'a sauté aux yeux !
Erwin écarquille les yeux, soudain très intéressé. J'ai détourné mes pas, faisant semblant de chercher la route du salon des invités, comme si j'étais perdue. Mais j'avais son signalement bien en tête. Grand, manteau et large chapeau noirs. Il marchait les mains dans les poches, la tête baissée, je n'ai pas vu son visage. Mais je vous le garantis : cet homme, je l'ai vu plusieurs fois. Toujours à des fêtes dans la capitale, là où le gratin est rassemblé. Je ne suis pas enquêtrice, mais je suis capable de faire des corrélations. Cet homme semble au service de quelqu'un. De quelqu'un de puissant, je suppose. Il avait vraiment tout l'air d'un tueur à gages. Il sentait le sang et la mort à plusieurs mètres...
Je sors mon éventail et l'agite devant mon visage comme pour dissiper cette sale odeur dont je me souviens bien... Erwin veut savoir si j'en ai découvert plus à son sujet. Malheureusement, je ne l'ai pas revu au salon. J'aurais pu vous renseigner sur ses relations haut placées... Mais je vous assure, que je n'ai pas cessé d'y penser depuis, et je me suis vite mis en tête de vous en parler. Tout ceci me semble assez cohérent, n'est-ce pas ? Cela sent le complot, à mon avis.
Erwin hoche la tête et affirme qu'il a aussi une confidence à me faire. La liste secrète de leurs donateurs a été volée dans son coffre personnel, et il craint à tout instant qu'elle soit divulguée. Oh, c'est fâcheux ! Je comprends votre embarras ! Sachez que les nobles portent de moins en moins les explorateurs dans leur coeur, je l'ai entendu maintes fois. Si ces noms venaient à être révélés... votre régiment en serait sévèrement puni et laissé à son sort...
Je ne le veux pas, cela va sans dire. Vous restez mon plus grand espoir de retrouver mes terres et ma dignité. Si je peux faire quoi que ce soit pour... oups, voilà que je me propose presque sans m'en rendre compte de devenir son espionne officielle ! En vrai, c'est une idée plutôt... excitante... mais je ne saurais pas comment m'y prendre... Erwin, très cher ! Soyez sûr que de mon côté, il m'importe peu qu'on sache que je vous soutiens, ce n'est pas un secret ! Je n'ai rien entendu concernant une liste de noms secrètes. Votre voleur doit encore se demander quoi faire de cela, sans se discréditer lui-même. Cependant, il va de soi que vous devez faire vite si vous voulez contrer ses plans pour vous nuire. Je m'en veux de ne pas pouvoir vous aider davantage ; à part vous donner d'autres informations intéressantes à l'avenir. N'oubliez pas, j'ai mes entrées personnelles et mes méthodes pour gagner les faveurs des gens qui comptent... notamment beaucoup de matériel sulfureux pour faire chanter bien des puissants ! Je ne vous propose pas mes talents pour vos intérêts, mais si c'est gentiment demandé...
Il a un geste d'une honnêteté désarmante et qui me laisse si surprise que je ne réagis pas. Il pose sa main sur mon épaule et la serre avec vigueur, comme si je n'étais plus tout à coup une simple femme mais un soldat obéissant ayant bien rempli sa mission. Cela me fait étrangement chaud au coeur... Il se met à battre plus vite, mais je ne saurais dire si c'est de fierté ou à cause du simple contact de sa main puissante à travers la fine étoffe de ma robe...
Il me demande sans hésiter s'il me doit quelque chose pour ces renseignements si précieux. Oh, très cher, vous me manquez de respect ! Je ne suis pas venue en espérant une contre-partie. En jouant de votre côté, j'avance aussi mes pions, vous le savez. je vous mentirais si je vous disais que mes intentions sont purement altruistes. Vous ne me devez rien. Enfin, peut-être que... il y a une petite chose tout de même...
Il m'écoute attentivement et je ne prends plus de gants. Vous avez un peu de temps aujourd'hui ? Il acquiesce. Bien. J'aimerais faire quelques emplettes à Trost. Je n'y viens pas souvent et une nouvelle boutique de mode vient d'ouvrir. Je voudrais me prêter à quelques essayages, et j'ai besoin d'un avis masculin sur mes choix. Vous serez parfait ! Alors, êtes-vous prêt à être mon chevalier-servant pour cette journée ?
Il se lève et me tend son bras. Oh, j'ai si chaud tout à coup !... Je le prends avec avidité et m'y cramponne de façon tout à fait inappropriée, mais je ne boude pas mon plaisir ! Nous passons le seuil de la taverne ainsi accolés, et je me réjouis de voir les regards braqués sur nous. Nous marchons jusqu'à la boutique au bout de l'avenue, à pas mesurés, pas trop pressés. Il ne semble pas vouloir se débarrasser trop vite de moi. Après tout, je suis un peu plus âgée que lui, et il ne doit avoir aucun mal à tomber les filles par dizaines. Mais je sais qu'il n'a personne dans sa vie, cet homme chérit sa solitude ; comme moi...
Et bien ! tenons-nous compagnie encore un petit moment ! Il repartira au combat bien assez tôt...
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sammyjomcl · 3 years
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J'avais écrit "moments oubliés", des petits passages qui je trouve auraient été super à voir sur le jeu. J'avais écrit d'autres choses et je suis toujours motivée en attendant le mariage. Voici un nouveau bout de "moments oubliés " qui suit directement la première partie. Merci à vous qui me lisez et si vous avez des retours à me faire, que vous ayez aimé mon histoire ou non, n'hésitez pas ! (Désolée s'il y a quelques coquilles, j'écris sur mon tel et le correcteur de Notes me fait de drôles de corrections)
Moments oubliés (part 2) POV Nath
Le Cosy Bear est rempli quand j'arrive. Nina s'active dans tous les sens. Ce n'est pourtant pas l'heure du rush. J'imagine que c'est plutôt bon signe. Je rentre dans le café et Su' est également en train de s'occuper de plusieurs personnes à la fois. Elle file jusqu'à la machine à café et je la suis discrètement. Elle prépare 3 cafés tout en parlant avec une jeune femme d'une exposition. Elles échangent leurs coordonnées et Su' repart apporter les cafés à ses clients. J'avoue m'amuser un peu à la regarder dans son élément. Elle sourit et met toute son énergie dans ce qu'elle fait. Je suis heureux qu'elle soit épanouie dans son travail.
Elle finit par me remarquer et ouvre de grands yeux.
- Nath! Je ne m'attendais pas à te voir si tôt !
- J'ai réussi à m'extirper du commissariat plus tôt que prévu alors je me suis dit que j'allais venir voir ma charmante fiancée mais visiblement je tombe mal.
- Je suis un peu occupée oui mais... installe-toi au comptoir, je vais te servir quelque chose.
Elle sort de la cuisine avec un plateau rempli de bonnes choses à manger.
- Je parie que tu n'avais pas encore mangé ! Tu me diras si ça te plaît. J'espère pouvoir me libérer d'ici une petite heure.
Elle m'embrasse rapidement et repart aussitôt s'occuper de nouveaux clients. Je prends un petit moment pour observer la clientèle. Il y a des familles, des étudiants, des gars en costumes qui travaillent sur leurs ordinateurs portables en prenant leur café, des petits groupes de filles... apparemment le café plaît à tout le monde. Certaines personnes s'attardent sur les tableaux exposés, d'autres sur les vitrines remplies de gâteaux colorés. Je ne me souviens pas avoir vu le café si rempli quand on venait à l'époque du lycée. Je ressens une grande fierté à l'idée que Su' ait pu transformer cet endroit à son image.
Je finis mon repas et Su' réapparaît avec un café. Elle me sourit mais je sens qu'il y a quelque chose qu'elle souhaiterait me dire.
- Tout se passe bien?
- Oui oui, encore une journée bien remplie mais tout se passe super bien.
Je ne la quitte pas des yeux, attendant qu'elle me dise ce qui la chiffonne. Elle semble chercher ses mots. Elle sait que j'ai compris qu'elle a quelque chose à me dire.
- Hum... j'ai reçu un message de ma mère. Elle m'a dit qu'elle et mon père ont pas mal de choses à faire et qu'ils ne pourront venir nous voir que d'ici un mois... mais...
Elle me fixe et se mord la lèvre.
- J'aimerais les appeler en visio pour leur dire... pour leur annoncer...
Elle me montre sa main gauche où une certaine bague devrait se trouver.
- J'aimerais mettre tout le monde au courant mais je voudrais que mes parents soient dans les premiers informés. Bien sûr j'aurais préféré qu'ils puissent être là pour leur dire en face mais bon...
- On fait ça ce soir ?
- Oh... et bien si tu es d'accord... oui...
Je lui fais un clin d'œil et elle me sourit. Une fois que tous nos proches seront au courant que nous allons nous marier l'année prochaine, les choses sérieuses vont vraiment commencer.
Le soir venu, je dois m'empêcher de rigoler doucement devant ma fiancée qui s'est transformée en pile électrique, guettant le moment où ses parents vont appeler. Elle a vérifié la connexion sur son ordinateur une dizaine de fois.
Je la prends par la main et on s'installe sur le canapé. Blanche arrive une seconde plus tard.
- Blanche, tu veux parler à mes parents aussi? Tu veux partager la bonne nouvelle ? Malheureusement je ne suis pas sûre que nous puissions avoir des croquettes pour chat au menu pour notre grand jour.
Blanche se contente de s'étirer avant de se mettre en boule sur mes genoux.
- Ma mère devrait lancer l'appel d'ici quelques minutes... au fait Nath... tu as des nouvelles de ta soeur?
- Elle est toujours en voyage.
- Et?
- Hum? Oh tu veux savoir quand est-ce que je vais lui dire? Je vais essayer de savoir quand elle passera dans le coin pour qu'elle prépare son agenda. On dirait une vraie business woman !
Su' pose ses yeux sur le calendrier dans un coin du salon.
- Il faut vraiment qu'on fixe une date...
- Une fois qu'on aura mis nos proches au courant, on essaiera de voir ce qu'ils en pensent. Et on se mettra d'accord.
Notre discussion est interrompue par la sonnerie de l'application de visio. Belle-maman est pile à l'heure. Su' lance la caméra et répond à l'appel. L'image de ses parents apparaît sur l'écran.
- Bonsoir vous deux! Ça fait plaisir de vous voir! On devrait faire ce genre d'appels plus souvent! J'étais étonnée que tu nous proposes cet appel d'ailleurs, Su'... tout ça bien dans vos vies professionnelles ?
Nous avons à peine le temps de les saluer que les questions fusent...
- Maman, papa, tout va bien ne vous en faites pas! Côté boulot on gère ! Et si on a voulu vous parler ce soir... c'est pour partager une très bonne nouvelle avec vous.
- Oh... on vous écoute...
Un petit silence s'installe et je vois bien que les parents de Su' sont en train de retenir leur souffle, attendant une grande nouvelle. Ils vont être servis... Su' me regarde, m'encourageant à prendre la parole en premier.
- Lucia, Philippe, j'ai la chance d'avoir Su' à mes côtés depuis un petit nombre d'années maintenant et nous allons officialiser notre relation l'année prochaine.
OK j'avoue je n'avais pas réfléchi à comment annoncer la chose. En tout cas mes futurs beaux-parents sont figés sur l'écran, comme si la connexion avait été interrompue.
- Maman, papa, on va se marier !!!!
Su' montre la bague qu'elle s'était empressée de porter sitôt rentrée à la maison après le travail. Ses parents ouvrent grands leurs yeux et c'est son père qui parvient à trouver ses mots en premier même s'il paraît ému.
- Je... nous... nous sommes ravis pour vous, c'est une excellente nouvelle.
- Mais qu'est-ce que tu racontes Philippe, c'est la nouvelle du siècle tu veux dire, notre Su' va se marier!
Lucia paraît presque sur le point de pleurer et elle se met à parler à toute allure de l'aide qu'elle souhaite nous apporter et son excitation est telle qu'elle ressemble un peu à sa sœur Agatha. C'est drôle et attendrissant à voir.
- Maman, respire, calme-toi. Maintenant que vous êtes au courant, on va l'annoncer à tout le monde et on va lancer les préparatifs. On espère arrêter une date bientôt.
- Oh Philippe tu es sûr que nous ne pouvons pas prendre la route de suite pour aller les voir?
Philippe soupire lourdement.
- Je suis vraiment navré, j'aurais voulu être disponible mais j'ai encore quelques semaines de travail sous tension et...
- Je sais mon chéri, c'est juste que... oh et si on faisait comme... ah comment ça se dit déjà... un apero virtuel?
Su' se met à rire. Son père hausse un sourcil interrogateur en regardant sa femme.
- Maman... on peut très bien attendre...
- Tut tut tut... Nathaniel, tu es partant ?
- Je vais chercher une bouteille et des verres.
Je me lève sous le regard amusé de ma fiancée et j'entends sa mère indiquer à Philippe de prendre une bouteille spéciale "grandes occasions". Quelques instants plus tard, nous trinquons à distance.
- A votre santé les enfants ! Surtout ménagez-vous autant que possible, un mariage c'est énormément de travail.
- On sait, maman. Je pense même engager un wedding planner pour être sûre de ne rien laisser au hasard.
- Du coup on va essayer de passer vous voir aussi vite que possible. On vous invitera dans un super restaurant pour fêter ça ! On va arranger nos plannings pour vous aider autant que vous en aurez besoin!
- Merci à vous deux. Ça nous touche beaucoup d'avoir votre soutien.
- C'est normal Nathaniel, on fera en sorte que vous ayez le mariage que vous voulez.
Philippe toussote.
- Il faudrait aussi peut-être... dire à Agatha de ne pas sortir toutes ses robes à froufrous avec des arc-en-ciel.
- Oh Philippe, ne t'en fais pas. Ma sœur a pas mal de contacts donc je suis sûre qu'elle pourra aussi les aider. A sa manière.
- On peut aussi éventuellement vous aider à payer certaines choses.
Lucia lève les yeux au ciel.
- Ne vous inquiétez pas. Il veut juste savoir à quelle hauteur on doit braquer notre banquier.
- Vous avez déjà investi de l'argent dans le Cosy Bear et c'est très gentil de votre part. On aura juste besoin de votre soutien et de vos conseils avisés.
Nous avons parlé une bonne heure au final. Su' s'affale sur le canapé une fois l'appel fini.
- Je me doutais bien que mes parents seraient quasiment en train de faire des bonds... je suis sûre qu'ils vont en parler pendant des heures maintenant.
- Je n'en attendais pas moins d'eux.
Elle se redresse et caresse mon visage.
- Merci d'avoir joué le jeu pour "l'apéro virtuel" et d'avoir laissé ma mère parler pendant tout ce temps.
- Tes parents m'ont accepté il y a longtemps. C'est la moindre des choses que de les laisser exprimer leur joie pour l'occasion.
- Monsieur Carello, seriez-vous vraiment le gendre idéal ?
- J'y travaille depuis que je vous connais ma chère demoiselle... même si je n'ai pas toujours pris le chemin le plus facile pour y arriver.
Son regard est tout ce dont j'ai besoin pour avoir envie de la soulever du canapé pour la porter jusqu'à notre lit.
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stancella · 3 years
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Retrouvailles et relation
Voilà une fic liée aux deux autres qui explique comment Perceval et Angharad se sont retrouvés et mariés. Bonne lecture !
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Un an après la disparition du roi Arthur
Angharad errait seule en forêt depuis plusieurs jours, se maudissant un peu plus chaque jour. D'abord, la reine qui se faisait capturer par sa faute, et maintenant ça... Une semaine auparavant, le village qui l'avait recueillie et logée pendant un an avait été dévasté par les hommes de Lancelot. Elle avait été la seule à pouvoir s'échapper. Tous les autres, hommes, femmes, enfants et vieillards, avaient été massacrés sans aucune pitié. Depuis une semaine, une pensée tournait inlassablement dans son esprit : "Ça aurait dû être moi.". Elle n'avait pas croisée âme qui vive depuis. Elle subsistait en se nourrissant de baies et de fruits. Son père était bûcheron et dès son plus jeune âge, il lui avait enseigné quelles baies étaient toxiques ou comestibles. Elle était en train d'en manger quand un bruit la fit sursauter. Elle tendit l'oreille. Oui, quelqu'un était en train de marcher. Elle se leva et prit une pierre en main. Elle savait que ça ne ferait pas grand chose, mais c'était un moyen de défense comme un autre.
"-Qui va là ? Montrez-vous !"
Pendant un moment, seul le silence lui répondit. Puis...
"-Angharad ? Angharad, c'est vous ?!"
Cette voix ! Elle pensait qu'elle ne l'entendrait plus jamais... Elle se retourna et lâcha sa pierre. Non, elle n'avait pas rêvé. C'était bien lui. Perceval... Il la regarda sans mot dire. Puis, il se précipita vers elle et l'étreignit avec une telle force qu'elle tomba par terre. Elle lui rendit son étreinte avec grand plaisir. Après toutes ces tragédies, ça faisait au moins une bonne nouvelle. Au bout d'un moment, ils finirent par se relâcher.
"-Oh, je suis tellement content de vous voir ! Mais qu'est-ce que vous faites toute seule ici ? Vous êtes pas avec la reine en Carmélide ?"
Elle cligna des yeux, surprise.
"-Vous... Vous n'êtes pas au courant ?
-Au courant de quoi ?
-La reine n'a jamais pu atteindre la Carmélide. Elle a été enlevée par Lancelot.
-En... Enlevée ?! Co... Comment c'est arrivé ?
-C'était en rentrant de Tintagel. Un matin, alors qu'on se réveillait à peine, Il nous est soudainement tombé dessus. Lancelot... Lancelot m'a prise en otage. Il... Il m'a mis une dague sous la gorge."
Elle trembla à ce souvenir. Rien que d'en parler, elle sentait encore le contact de la lame. Elle sentit les larmes lui monter au yeux.
"-Il... Il a dit que si elle ne venait pas avec lui, il me tuerait. Je lui ai dit de fuir, de ne pas l'écouter, que ma vie valait moins que sa liberté ! Mais elle a refusé. Après, Lancelot m'a assommée... Quand... quand j'ai reprit connaissance, j'étais toute seule. J'ai erré pendant trois jours jusqu'à ce que des villageois me trouvent. Ils m'ont logée pendant un an. Mais la semaine dernière... Les hommes de Lancelot... Ils sont venus... Je suis la seule à avoir pu m'enfuir. Tous les autres...Ils... Ils ont tous étés tués !"
Incapable de se retenir plus longtemps, elle enfuit son visage dans ses mains, secouée de sanglots. Elle sentit Perceval l'attirer contre lui et lui caresser les cheveux.
"-Hey, hey... C'est pas votre faute. C'est pas votre faute. C'est Lancelot, le responsable. C'est pas votre faute.
-Mais...
-Angharad, regardez-moi."
Elle leva la tête. Perceval la regardait avec un air grave qu'elle ne lui avait jamais vu. Il lui prit les mains et dit :
"-C'est pas vous qui avez fait venir Lancelot. Vous lui avez pas dit de vous menacer avec cette dague. Vous avez pas non plus fait venir ces soldats et vous leur avez pas dit d'attaquer les gens qui vous ont recueillie. C'est Lancelot qui a fait tout ça et lui seul. Vous êtes tout autant victime que la reine et ces villageois. Ce. N'est. Pas. De. Votre. Faute. Et je vous le répéterait autant de fois qu'il le faudra jusqu'à vous me croyiez."
Elle sourit tristement et essuya ses larmes.
"-Et vous, Perceval ? Qu'est-ce que vous avez fait pendant tout ce temps ?
-De la résistance, avec Karadoc, Merlin et les autre Semi-Croustillants. Au début, on se cachait dans cette forêt. Mais il y a six mois, on s'est dit que ce serait plus classe si on faisait une résistance souterraine. On creuse des tunnels en essayant d'atteindre Kaamelott. On a pas encore réussi, mais on perd pas espoir."
Elle sourit. La loyauté de Perceval envers le roi Arthur n'avait d'égale que celle qu'elle-même avait envers la reine. Apprendre qu'il se rebellait contre Lancelot ne la surprenait qu'à moitié. Perceval se mordit la lèvre, semblant réfléchir à quelque chose. Puis, il dit :
"-Dites... Comme vous avez nulle part où aller, ça vous dirait de venir vivre dans les souterrains ?
-Ça serait avec plaisir ! Mais je ne veux pas déranger...
-Si ça dérangeait, je vous le proposerait pas. Et puis, vous connaissez les filles de Karadoc de vue, mais vous avez jamais été présentées. Je leur ai souvent parlé de vous, ces derniers temps. Hier, Mebhen me disait qu'elle voulais vraiment vous connaitre et qu'elle avait tellement de tontons que ça serait bien d'avoir au moins une tata.
-Vous leur avez parlé de moi ? Pourquoi donc ?
-Ben, parce que vous me manquiez. Parler de vous, ça permettait de vous rendre un peu présente, d'une certaine façon."
Elle se sentit rougir. Ça faisait plaisir d'apprendre qu'il avait tout autant pensé à elle qu'elle à lui. Lui-même avait un léger rosissement aux joues.
"-Dans ce cas, j'accepte.
-Super ! Vous allez voir, vous le regretterez pas."
Sur ces mots, il se leva et l'aida à faire de même. Lui tenant la main, il la guida à travers la forêt jusqu'à un village en ruine. Elle eu l'impression d'avoir été frappée à l'estomac en voyant ça, impression qui se renforça en reconnaissant l'un des bâtiments : c'était la taverne où Perceval aimait tellement passer du temps. Restait-il ne serait-ce qu'un village encore intact ? Perceval s'approcha de ce qui restait de la taverne et ouvrit une trappe. Il lui fit signe de le suivre et commença à descendre. Un peu nerveuse, elle le suivit, fermant la trappe derrière elle. Une fois arrivée en bas, elle vit quelqu'un se diriger vers eux. Elle reconnu le seigneur Karadoc.
"-Tiens, Angharad ! Ça faisait longtemps ! Content de vous revoir !
-Moi de même, seigneur Caradoc.
-Comment ça se fait que vous soyez là ?
-Le village où je logeais à été détruit par les hommes de Lancelot. Perceval m'a trouvée et proposée de vous rejoindre. Je suis vraiment désolée de m'imposer comme ça, mais je ne n'ai nulle part où aller.
-Y a pas de mal ! On a besoin de monde, de toute façon. Par contre, j'vous prévient, on vous donnera du travail. Pas question de lambiner !
-Je m'en doute, oui. Je suis prête à faire ce que vous me demanderez."
Pendant un instant, il sembla réfléchir. Puis, il s'écria :
"-Les filles, venez ici !"
Deux fillettes brunes accoururent. La plus âgée semblait avoir une dizaine d'années et la plus jeune, environs sept ans.
"-C'est la faute de Meghan ! Fit la plus âgée, qui était donc logiquement Mebhen."
En entendant ça, Karadoc leva des sourcils surpris.
"-Quoi ? C'est généralement la bonne réponse quand vous nous appelez comme ça, père.
-Ben pas cette fois. Perceval et moi, on a quelqu'un à vous présenter."
Perceval lui reprit la main et dit :
"-Les filles, je vous ai parlé d'Angharad. Et ben la voilà."
Les visages des deux fillettes s'éclairèrent d'un grand sourire.
"-Hourra ! On a enfin une tata ! Les tontons sont pénibles, des fois. Ils veulent pas parler de trucs de filles ni jouer à la poupée. Fit Meghan.
-Et c'est avec plaisir que je le ferait.
-Mais en fait... Pourquoi vous êtes pas avec la reine ? Demanda Karadoc."
Perceval chuchota quelque chose à l'oreille de Mebhen. Celle-ci hocha la tête, pris la main de sa sœur et ensemble, elles disparurent dans une alcôve. Quand elles furent hors de vue, Angharad raconta une nouvelle fois son récit.
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Une semaine plus tard
Perceval se réveilla en sursaut. Encore ce cauchemar... Six mois qu'il avait assisté à cette scène et elle refusait de quitter son esprit. Chaque fois qu'il fermait les yeux, il revoyait ces enfants qui se faisaient jeter à l'eau... Il entendaient leurs pleurs, leurs cris, leurs supplications. Et lui qui n'avait rien pu faire, qui n'avait pu que regarder... Il se tourna et se retourna dans son lit avant de se rendre à l'évidence : il n'arriverait pas à se rendormir. Il sortit de l'alcôve qui lui servait de chambre et s'assit contre la paroi.
"-Perceval ?"
Il tourna la tête et vit Angharad qui se dirigeait vers lui.
"-Angharad ? Qu'est-ce que vous faites debout ?
-J'avais soif, alors je suis allée prendre un peu d'eau. Et vous ?
-J'ai fait un cauchemar...
-Oh...'
Elle alla s'asseoir à côté de lui.
"-De quoi parlait ce cauchemar ? Si ça vous gêne pas d'en parler, bien sûr...
-En fait, c'est plutôt un souvenir. Il y a six mois... j'ai assisté à quelque chose d'horrible. J'étais près d'une rivière et j'ai vu des barques arriver. Il y en avait quinze et elles étaient conduites par des soldats de Lancelot. Elles remplies d'enfants qui avaient tous des pierres aux pieds. Le plus âgé devait avoir dix ans, et le plus jeune, même pas deux ans. Les soldats... Ils... Ils les tous mis à l'eau... Je..."
Il sentit sa respiration s’accélérer. Angharad lui prit la main sans rien dire. Ce geste le calma légèrement.
"-Je voulais les aider. Mais j'avais juste une dague et à quinze contre un, j'avais aucune chance.
-Oh, Perceval...
-Je continue de me dire que si j'avais tenté quelque chose, j'aurais pu en sauver au moins un... Mais je n'ai rien fait... J'ai juste regardé... Quand... Quand ils sont partis, j'ai repêché les corps et je les ai enterrés... En rentrant au village, j'ai tout raconté à Karadoc. C'est là qu'on s'est pour de bon décidé à faire une résistance souterraine. On y réfléchissait déjà avant, mais c'est ce qui nous a persuadé à le faire. Je vous ai dit qu'on faisait ça parce que c'est classe, mais en réalité, c'est pour protéger Mebhen et Meghan. Il est hors de question qu'on laisse les soldats s'en prendre à elles. Sous terre, elle sont plus difficile à trouver."
Angharad se plaça devant lui et le regarda un moment sans rien dire. Puis, elle le serra contre elle. Perceval lui rendit son étreinte. Elle sentait bon... Il savait qu'il ne devrait pas se dire ça, mais il ne pouvait pas s'empêcher de le constater.
"-Je suis tellement désolée que vous ayez assisté à ça, Perceval..."
Ils finirent par mettre fin à leur étreinte.
"-Je vais vous dire ce que vous m'avez dit : c'est à Lancelot qu'il faut en vouloir, pas à vous. Vous l'avez dit vous-même, ils étaient quinze. Vous n'auriez rien pu faire. Vous vous seriez juste fait tuer aussi sûrement que ces enfants.
-C'était plus facile de le dire à vous qu'à moi...
-Je m'en doute mais ça n'en reste pas moins vrai."
Ils restèrent un moment sans dire un mot. Puis...
"-Perceval ?
-Hmm ?
-Je... Je peux essayer quelque chose ?
-Quoi donc ?"
Elle approcha son visage en fermant les yeux. Comprenant ce qu'elle faisait, il ferma les siens. C'était la première fois qu'il l'embrassait... Qu'il embrassait quelqu'un tout court, en fait... Ça faisait bizarre, mais c'était agréable. A regret, ils mirent fin au baiser. Angharad eu l'air un peu embarrassée et dit :
"-Pardon, je n'aurais pas dû...
-Non, non, vous excusez pas ! C'était agréable. Mais... Vous êtes sure que vous voulez de moi ?
-Absolument certaine. Vous êtes le seul homme que j'ai jamais voulu, Perceval.
-Je veux dire... Vous pouvez trouver tellement mieux que moi....
-Je ne veux pas trouver mieux que vous. Je suis amoureuse de vous depuis des années, Perceval.
-Moi aussi, Angharad. Mais je suis pas vraiment le genre d'homme pour qui les femmes craquent. Et puis, sérieusement, comparé à vous, je suis rien. Vous êtes belle, courageuse, intelligente, gentille. Tous le contraire de moi.
-Arrêtez, vous avez aussi toutes ces qualités.
-Je vois vraiment pas en quoi.
-Déjà, en ce qui concerne la beauté, personne n'a les même critères. Moi, je vous trouve beau. Vous, vous me trouvez belle. Mais il y en a certainement pleins qui me trouvent hideuse.
-Ceux-là, ils se trompent.
-C'est juste votre opinion. Et puis, la beauté ne fais pas tout. Passons aux autres points. Le courage... Sérieusement, vous résistez contre Lancelot ! Si ça, c'est pas courageux, rien ne l'est !
-Mais j'ai toujours peur quand je dois me battre !
-Justement ! Mon père m'a dit une fois que le vrai courage, ce n'est pas se battre sans peur mais se battre malgré sa peur. Pour l'intelligence... J'en conviens, vous êtes pas le couteau le plus aiguisé du tiroir. Vous manquez de vocabulaire et êtes ignorant sur des sujets qui devraient être des connaissances basiques. Mais... Il n'y pas qu'une seule façon d'être intelligent. Vous êtes un génie des chiffres. Vous savez calculer à une vitesse dont je serai incapable. Et vous en connaissez un rayon en astronomie.
-En astro... astrono... Quoi ?
-En astronomie. Tout ce qui a trait au ciel et aux étoiles. Et vous savez lire les gens.
-Ben non, j'ai jamais appris à lire.
-Je veux dire, vous arrivez à voir comment sont les gens au fond d'eux-même. Sérieusement, c'est un don rare. Et pour ce qui est de la gentillesse... Vous êtes certainement avec la reine une des personnes les plus gentilles de toute la Bretagne.
-Vous exagérez, là...
-Peut-être un peu. Mais c'est votre gentillesse qui m'a séduite.
-Vraiment ?
-Oui, vraiment. Vous vous souvenez de quand vous m'avez présenté à votre cousine Eirwen ?
-Ouais ! Je vous avais entendu dire à la reine vous aimeriez bien savoir jouer de la flûte.
-Et vous avez fait venir votre cousine à Kaamelott exprès pour qu'elle me donne des leçons, juste pour me faire plaisir ! Alors que rien ne vous y obligeait ! Et vous avez refusé d'avoir quoique ce soit en échange. C'est ce jour-là que j'ai craqué pour vous".
Perceval cligna des yeux. Il n'avais pas pensé que ce geste la marquerai autant. C'était une surprise, rien de plus...
"-Tout ça pour vous dire, Perceval, que vous méritez tout autant d'être aimé que les autres gens. Alors... Est-ce que vous voulez bien qu'on soient ensemble ?"
Pour toute réponse, il l'embrassa.
"-Ça vous convient, comme réponse ? Demanda-t-il quand il eu fini.
-Oh que oui."
Il réfléchit un instant. S'ils étaient ensemble, il ne devait pas avoir de secret pour elle.
"-Du coup, vu qu'on est en couple, il faut que je vous parle de la botte secrète.
-La botte secrète ?
-C'est une astuce que m'a donné Karadoc. Comme vous dites, je manque de vocabulaire. Et si je demandais ce que veut dire chaque mot que je comprends pas, on s'en sortirait plus. Alors, pour pas trop passer pour un con, quand je comprends pas un un mot, je dis "C'est pas faux.". "
Elle le regarda un moment avec de grands yeux. Puis, elle éclata de rire.
-Ça explique tellement de choses ! Je suis contente que vous m'en ayez parlé, Perceval. Mais ne vous sentez pas obligé de faire ça avec moi. Si vous comprenez pas un mot, dites-le moi. Contrairement à d'autres, j'ai assez de patience pour vous expliquer.
-Promis, je le ferai."
Il étouffa un bâillement. Il avait la sensation que cette nuit, pour une fois, il dormirait bien.
"-Je vais me recoucher. Bonne nuit, Angharad.
-Bonne nuit !
Et ils regagnèrent leurs chambres respectives.
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Quatre ans plus tard
Perceval faisait les cent pas. Dire qu'il était nerveux était un euphémisme à peu près aussi choquant que dire que Karadoc aimait bien manger. Ça faisait quatre qu'Angharad et lui se fréquentaient et il avait vraiment envie que leur relation passe au niveau supérieur. Il avait essayé plusieurs fois de lui demander, mais à chaque fois, le courage lui avait manqué. Et si elle refusait ? Il fut tiré de ses réflexions par l'arrivé d'Angharad.
"-Perceval ? Karadoc m'a dit que vous vouliez me parler. Il y a un problème ? "
OK, il pouvait le faire, il pouvait le faire. Il prit une grande inspiration et dit :
"-Non, non, rassurez-vous ! J'ai... J'ai juste quelque chose à vous demander.
-Quoi donc ?
-Voilà... Ça fait quatre ans qu'on est ensemble, vous et moi. Et je me disais qu'on pourrait peut-être penser à se marier. Qu'est-ce que vous en dites ?"
Avec un cri de joie, elle lui sauta au cou.
"-Je pensais que vous me le demanderiez jamais !
-Donc c'est oui ?
-Oui, oui, oui et re-oui !"
A ce moment là, la voix de Karadoc retentit :
"-OUAIS ! Aboulez la monnaie, Merlin !
Angharad le relâcha, l'air agacée par l'arrivée des deux voyeurs.
"-On peut vraiment pas avoir un peu d'intimité ?
-Oh que non ! Et grâce vous, je suis un peu plus riche. Bon, Merlin, vous me la donnez, la monnaie ?"
L'air bougon, Merlin des pièces de sa poche et les donna à Karadoc. Puis, il demanda :
"-Bon, vous voulez faire ça quand ?
-Demain soir, ça vous va, Angharad ?
-Ça me va !
-Alors, demain soir.
-Parfait, ça me laisse assez de temps pour l'organisation. Tous mes vœux de bonheur !"
Karadoc et Merlin les laissèrent seuls. Ils se regardèrent et il eu l'impression qu'elle se disait la même chose que lui. Il était dommage qu'Arthur et Guenièvre ne puissent pas assister à la cérémonie. Mais quand il sera de retour, et elle, délivrée, ils leurs annonceront la nouvelle avec grand plaisir.
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Voilà, voilà ! J'espère que vous avez aimé. Je voulais aussi écrire la scène du mariage, mais je n'arrivais pas à faire de bons veux de mariage. Sinon, comme d'habitude, le titre est tout pourri.
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26 juin.
Jour X
Tu me manques. Les sentiments ne disparaissent pas en dix jours. Les souvenirs ne partent pas en dix jours.
Les beaux souvenirs remontent à la surface quelque fois, ils m'enveloppent dans mon sommeil. Je me rappelle de comment on était heureux au début, de ton sourire, de ton regard, de tes mains sur mon corps quand on faisait l'amour. Les étreintes entre nos deux corps que nous ne connaîtrons plus jamais, les sourires complices que nous ne nous ferons plus jamais, les petits déjeuners que nous ne partagerons plus, les souvenirs que nous ne créerons plus jamais ensemble.
Mais rapidement les derniers souvenirs ressurgissent en un éclair et viennent obscurcir le tableau de notre idylle passé. Ton rictus mauvais quand tu te moquais, tes yeux éteints qui me regardaient, ton regard dans le vague quand je te parlais. Les excuses que tu te trouvais "je suis trop occupé, tu ne comprends pas, nous n'avons pas la même vie". Les remarques désobligeantes, rabaissantes, ta mauvaise foi et moi toujours douce, toujours patiente avec toi, te donnant tout ce que je pouvais, tout ce que j'avais, ne pensant qu'à ton bonheur, ton bien-être sacrifiant le mien me faisant passer au second plan, au dernier plan. M'oubliant complètement.
Et puis un jour le déclic. Tu parles extrêmement mal à une autre femme, une mère de famille. J'ai honte. Honte d'être à tes côtés, honte d'assister à ça, honte d'être avec toi tout simplement. Car cette femme me fait penser à ma mère et jamais de la vie, je ne pourrai laisser quelqu'un parler comme ça à ma mère. Tu devenais de plus en plus mauvais avec tout le monde, des remarques racistes, misogynes. Je ne te reconnais plus. Je ne reconnais plus l'homme doux, respectueux dont j'étais tombée amoureuse. Soudain je te regarde et j'ai l'impression d'être avec un étranger. Je veux te quitter mais je n'y arrive pas car je sais que tu traverses une période difficile et tu essaies de lutter contre tes démons, d'arrêter de fumer autant mais tu compenses ça par la boisson, tu es bourré presque tous les soirs de la semaine. Je reste à tes côtés ne voulant pas t'infliger une épreuve supplémentaire à ta vie qui est déjà bien compliquée pour le moment. Je me dis que tu traverses une période difficile et que je me dois d'être à tes côtés pour te soutenir. On verra plus tard pour nous deux, je pense à toi avant tout.
Mais je suis épuisée moralement psychologiquement par cette relation qui commence à devenir une réelle épreuve pour moi. Tu es toujours dans les problèmes, toujours dans les galères, toujours la tête sous l'eau et malgré tous mes efforts pour t'aider, pour te sortir la tête de sous l'eau tu y restes on dirait que tu prends un malin plaisir dans cet apnée morbide. Tu me dis que tu vas faire des efforts pour nous deux mais je te regarde et je n'y crois plus. Je te vois comme tu es réellement : un homme ravagé par les excès en tout genre qui n'arrivera jamais à sortir de ses addictions, un homme qui ne parviendra jamais à m'aimer car un homme qui se déteste, qui se haît lui-même. Et tu projette cette haine que tu as de toi-même sur les autres, c'est pour ça que tu es si méchant, c'est pour ça que tu es si dur avec les autres car tu es incroyablement cruel avec toi-même.
Un jour tu m'appelles pour me dire qu'hier soir tu étais complètement bourré et que tu m'as trompée. Que tu es désolé, que tu es un salaud, que ce que tu as fais est impardonnable et que tu sais que je ne te pardonnerai jamais. Je reste sous le choc je ne crie pas je te demande de répéter en tremblant puis un long silence entre nous à l'autre bout du fil tu répètes que tu es un "salaud mais pas un menteur". J'éclate de rire, je ris trop fort je ris trop gras d'un ton désinvolte, je fais comme si je m'en foutais puis je raccroche. Je prends un oreiller et je hurle dedans en tombant par terre. Tu me rappelles encore et encore je décroche puis je t'annonce d'un ton neutre, désintéressé que tout est fini entre nous et que je vais faire comme si tu n'avais jamais existé. Tu me dis qu'on peut rester en contact, je te rétorque que je ne préfère pas, je te souhaite une bonne vie et je te bloque de partout. Je te réduis au silence, je fais comme si nous deux ça n'avait jamais existé, comme si tout ça état un songe, comme si tu n'existait plus pour moi.
Alors qu'en vérité je pense à toi tous les jours. Je me demande si tu vas bien, si tu penses à moi, si tu regrettes ce que tu as fais ou si tu es déjà avec cette fille avec qui tu m'as trompée, si tu lui répètes les mêmes mots doux, si tu lui fais les mêmes gestes qu'avec moi, si le sexe entre vous est aussi bon qu'entre nous deux. Je me demande si je te manque.
Mais je suis aussi dans un même temps soulagée. Soulagée que cette relation soit terminée, soulagée de ne plus porter notre couple toute seule, soulagée de pouvoir enfin me retrouver avec moi-même, de me réapproprier mes envies, mon corps. Tu aimes tellement tout contrôler je me sentais parfois prisonnière. J'ai l'impression de vivre une renaissance, de me retrouver et de me rappeler qui j'étais. Je ne comprends pas comment j'ai pu m'oublier comme ça pendant toute notre relation, laisser passer tant de choses, oublier ma propre valeur.
Maintenant j'ai envie de briller à nouveau, je me sens lancer sur un nouveau chemin, une nouvelle aventure qui commence pour moi, je me sens libérée d'une personne qui est toxique aussi bien pour elle-même que pour les autres.
Je te souhaite de guérir de tous tes maux, de guérir de tes addictions et d'apprendre à t'aimer toi-même. Tu es une personne qui mérite d'être aimée, et qui mérite de s'aimer. Arrêter de t’ auto-flaggeler et de détruire tout ce qu'il y a autour de toi car tu es malheureux. Tout ce que tu fais c'est te détruire toi-même.
J'espère un jour pouvoir te pardonner, pouvoir te reparler, pour l'instant je ne peux pas, je n'y arrive pas, je veux juste te savoir le plus loin possible de moi.
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