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#a bout portant
lecameleontv · 1 year
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Captures de l’Ep. 7.12 : Possible Kill Screen / A bout Portant (2008) de la série The Shield avec l’acteur Paul Dillon.  
Alias Angelo dans la série Le Caméléon (V.O. : The Pretender)
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patrikpavel · 2 years
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Perfect! Such a passion, wow.
Izia - French singer
First heard in the end credits of the movie À bout portant (Point Blank) - IMDB, YouTube
Lyrics (Song: Back In Town by Izia)
Babe when you try to feel all the little things I feel You never can understand, You say that's in my head, oh darling Oh, I'll never trust in you. When, when I try to speak and you always shut me up, you say that's all bullshit and you go back to the pub, darling Oh I'll never trust in you.
So I never know when I'll be Back In Town I never know when I'll be back I never know when I'll be Back In Town I never know...
And when you say you love me, It's just because you're sorry by everything you did and everything you're going to do Oh I'll never trust in you. And now you're running after me 'cause you, thought you are blessed you say, that was in my head, but you know you will definitely go Oh I'll never trust in you.
So I never know when I'll be Back In Town I never know when I'll be back I never know when I'll be Back In Town I never know...
Cause when I try t(o) speak, yes it's so hard babe, 'Cause you do that thing, I love the bad thing What try to feel all the fucking things I feel, you never can understand, you say that's in my head Oohh Oh I'll never trust in you. Oohh Ooohh
So I never know when I'll be Back In Town I never know when I'll be back I never know when I'll be Back In Town I never know...
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playvodfr · 2 years
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 À Bout Portant », un film policier proposé en VOD sur PlayVOD
Les adeptes de films policiers trouveront une panoplie de titres qui pourraient les intéresser sur PlayVOD. Ce site de vidéo à la demande vous suggère en ce moment « À Bout Portant », une production française de Fred Cavayé.
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lolochaponnay · 3 months
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Six haltérophiles d’une même équipe attendent leur train sur le quai 1 d’une grande gare. Une mamie toute courbée avance péniblement, portant une valise dans une main, et tirant une lourde valise à roulettes avec son autre main. Un des sportifs lui demande : - Vous allez loin comme ça, madame ? - Oh oui. Je vais sur le quai 12, tout au bout de la gare. - Oh putain ! Eh bien, bon courage alors !
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tsartomato · 1 year
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À bout portant (2010)
Russian subtitles. A criminal drama where a random medic becomes a fugitive because he saves a guy run over buy a motorbike. Outside of some outdated unrealistic cliches (defibrillation through a jacket, non-lethal take-downs, etc) it’s an alright watch.
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elodiecsu · 8 months
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Nous faisions les magasins, tu essayais des dessous , ce slip blanc soulignait ta verge tu l’acheta.
Je pensais en attendant les enfants. A ce bout de tissus.
En mangeant je devorais des yeux ton tshirt cintré.
J’ai mes règles et je suis affamée.
Au coucher je t’embrasse fougueusement, te leche le torse, les fesses. Met ton nouveau slip mon amour !
Tu l’enfile et te tiens devant moi ne portant que lui. Je masse ta verge sur ton slip en te regardant. Je décale le slip et sors ta verge tendu . Je l’enfourne dans ma bouche en te tenant les fesses que j’écarte.
Tu finira par cracher ton venin sur mes seins sur ma nuisette en satin rouge .
Dans deux jours mon amour tu me donnera encore ton jus.
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bulles-de-bd · 2 months
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Achille Talon - T35 - A Bout Portant
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lafcadiosadventures · 4 months
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Balzac 🤝Dumas: Attributing this one Diderot Paradox to Rousseau.
[Although Balzac's text is earlier, we know romantics had lots of mutual friends/frequented the same circles etc. so they might have both heard the story wrongly attributed to Rousseau by the same source.]
The Mandarin Paradox:
Balzac:
As-tu lu Rousseau ? – Oui. – Te souviens-tu de ce passage où il demande à son lecteur ce qu’il ferait au cas où il pourrait s’enrichir en tuant à la Chine par sa seule volonté un vieux mandarin, sans bouger de Paris. – Oui. – Eh ! bien ? – Bah ! J’en suis à mon trente-troisième mandarin. – Ne plaisante pas. Allons, s’il t’était prouvé que la chose est possible et qu’il te suffît d’un signe de tête, le ferais-tu ? – Est-il bien vieux, le mandarin ? Mais, bah ! jeune ou vieux, paralytique ou bien portant, ma foi… Diantre ! Eh ! bien, non. – Tu es un brave garçon, Bianchon.”
Le père Goriot
Dumas:
Le mauvais côté de la pensée humaine sera toujours résumé par ce paradoxe de Jean-Jacques Rousseau, vous savez: «Le mandarin qu'on tue à cinq mille lieues en levant le bout du doigt.»
Le Comte de Monte Cristo
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thebusylilbee · 6 months
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« Parce que bat aujourd’hui son plein en France une propagande qui manipule le signifiant féminisme, comme elle manipule le signifiant d’antisémitisme, il nous appartient, en tant que féministes, non seulement de la dénoncer pour ce qu’elle est, mais d’affirmer un positionnement radicalement solidaire de la lutte contre le colonialisme et l’impérialisme. » Une tribune signée, entre autres, par les intellectuelles et militantes féministes Sam Bourcier, Elsa Dorlin, Sara Farris, Silvia Federici, Émilie Hache et Isabelle Stengers.
« Cet appel n’est pas politique. Cet appel est purement féministe et humaniste ». Ainsi se conclut la récente tribune publiée par Libération appelant à la « reconnaissance d’un féminicide de masse le 7 octobre ». 
Pas politique mais purement féministe. Pas politique, mais purement signé par, non pas un, mais deux ex-ambassadeurs d’Israël (dont l’un fut également conseiller de presse...) . Les souliers sont gros, les ficelles, exhibées, l’ironie, évidente : cette tribune n’est pas féministe, mais politique. Parce qu’elle ne relève que d’une pure opération de propagande, faisant sienne la stratégie longuement éprouvée du pinkwashing israélien, son contenu ne saurait même être l’objet d’une discussion aussi polémique soit-elle. La colonisation, le génocide en cours et la propagande qui les accompagne ne se discutent pas, mais se combattent radicalement. 
La possibilité que le terme de « féminisme » soit utilisé dans une si abjecte opération résulte également de notre faiblesse à la contrer, voire à la prévenir : il s’agit donc, urgemment, de refermer la porte ouverte à ce que de telles idées deviennent formulables et audibles. L’obscène propagande de guerre qui soutient cette tribune fait sciemment l’impasse de toute contextualisation de la situation pour la réifier et in fine réitérer la vision d’un monde musulman barbare contre une population israélienne féminisée et ainsi lavée et blanchie de tout soupçon. La condamnation sans appel des combattants du Hamas s’arrime en effet à la construction d’un Orient monstrueux, nécessairement coupable des pires atrocités contre les femmes, permettant ainsi une fois de plus d’annuler toute perspective historique quant à la violence intrinsèque à la colonisation.
C’est précisément parce que cette propagande bat aujourd’hui son plein en France, y compris en manipulant le signifiant féminisme (comme elle manipule le signifiant d’antisémitisme), qu’il nous appartient, en tant que féministes, non seulement de la dénoncer pour ce qu’elle est, mais d’affirmer un positionnement radicalement solidaire de la lutte contre le colonialisme et l’impérialisme.
Comme dans tout conflit armé, la mort de civil.e.s et d'enfants en particulier nous indigne. Mais nous n'oublions pas, pour notre part, les citoyen.ne.s israélien.ne.s qui servent volontairement dans Tsahal et qui, hommes ET femmes, entravent par la force la population Palestinienne aux checkpoints, larguent leurs bombes au phosphore sur la population gazaouie, brutalisent et humilient les palestinien.ne.s, y compris des grands-mères et des grands-pères, dans les territoires occupés, tirent à bout portant sur des manifestant.e.s, arrêtent et emprisonnent illégalement des adolescent.e.s. 
Nous n’oublions pas non plus le traitement spécifique réservé aux prisonnières politiques palestiniennes sur lesquelles le viol a été pratiqué par les services de renseignement israélien, parmi d’autres techniques, pour obtenir des informations. Nous n’oublierons ni Ahed Tamimi, jeune fille arrêtée par l’État Israélien et emprisonnée en dehors de tout cadre légal, ni Mariam Abu Daqqa, militante palestinienne de 72 ans, violemment arrêtée en pleine nuit par 4 policiers français avant d’être brutalement expulsée.
Si tant est qu’une perspective « féministe » soit activable face à la situation en Palestine occupée, celle-ci ne peut s’enraciner que dans un positionnement embarqué, situé : c’est parce que, en tant que mères, sœurs, filles de, compagnes, amies, militantes, nous savons ce qu’il en coûte de violences sur nos corps et nos esprits de vivre dans un monde mutilé par le capitalisme et l’impérialisme, que nous devons nous exprimer sur la situation en Palestine. C’est parce que, toutes autant que nous sommes, nous luttons avec acharnement au quotidien pour en finir avec un monde de violences, que nous ne devons pas céder à la lâcheté des mots d’ordres moraux, lesquels ont la paix à la bouche, mais jamais la justice. Et c’est parce que, enfin, nous tenons intensément à la vie, que notre solidarité va à tout le peuple palestinien : ses femmes et ses enfants, évidemment, mais aussi ses hommes, ceux qui portent les enfants extraits des décombres, ceux qui revendiquent la terre pour nourrir leurs familles, ceux qui avec dignité continuent sans répit de lutter pour la survie et la liberté des leurs. C’est dans leurs luttes, leurs désespoirs et leurs déterminations, mais surtout leur refus de toute résignation, que nous, militantes féministes, souhaitons nous reconnaître.
À cette fin, nous faisons nôtres les revendications du peuple palestinien pour un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, l’arrêt des ventes d’armes à l’État colonial d’Israël, la libération de tou·te·s les prisonnier·e·s palestinien·ne·s. Nous invitons également tou·te·s les organisations féministes à relayer la campagne Boycott Désinvestissement Sanctions, pour un boycott des produits israéliens, et rejoindre massivement les mobilisations en cours pour faire cesser le massacre en Palestine. ●●
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elinaline · 11 months
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Le dispositif de maintien de l'ordre "sans tabou" c'est encore plus de tirs à bout portant sur des ados ?
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Je serai le dieu de la guerre !
Le Mongol enlève son cheval d’un coup de talon. Le Russe surpris, serre les dents, fouette sa monture et rattrape son compagnon. Ils galopent comme s’ils cherchaient à rejoindre le soleil qui illumine les ruines de Karakoroum, la fabuleuse cité de Gengis Khân. Au crépuscule, ils arrivent dans une yourte isolée dans un décor de sable et de pierre. Une femme semble les attendre de toute éternité. C’est la fille d’un berger mongol et d’une tzigane sibérienne. Sans âge, sans race, elle appartient au seul monde du vent. Sans demeure sans le lait aigre , l’urine et l’encens.
Elle gratte soigneusement les lambeaux de viande qui s’attachent encore à une omoplate de mouton. Elle place l’os blanc comme un quartier de lune, dans les charbons ardents du foyer en murmurant des incantations. Une odeur ignoble se répand et une fumée noire se dégage du foyer.
-« Je vais t’annoncer ton avenir »
L’étranger ne dit rien. Le jeu des flammes vertes et rouges semble le fasciner. Il sourit. Maintenant l’os semble à demi calciné, la femme le retire et souffle les cendre qui collent à la surface noircie. Elle regarde à travers l’os déchiqueté comme s’il avait reçu à bout portant une décharge de petits plombs. Son visage exprime la surprise puis la terreur. Elle parle d’une voie tranquille, mais ses yeux conservent une fixité étrange.
-« Je vois le Dieu de la Guerre. Sur un cheval gris , il chevauche à travers nos steppes et nos montagnes. Tu domineras un grand pays Dieu blanc de la Guerre. Et je vois du sang, beaucoup de sang,du sang rouge… »
Ainsi, un soir d’automne 1911, au coucher du soleil , près de la cité sacré de Karakoroum , un garçon qui n’a pas encore vingt-six ans apprend quel sera son destin.
Quant les deux hommes repartent, le soleil a disparu derrière les montagnes. Tout deviens noir autour de la yourte solitaire. Le jeune cavalier reste silencieux. Son compagnon le regarde à la dérobée, comme pour graver dans sa mémoire ce visage : il a un grand front , très bombé , que le vent de la course dégage de ses mèches de cheveux blonds, un nez fin et pointu , des lèvres minces ourlées d’une moustaches claire qui attriste un peu le bas de son visage, où un menton carré apporte une touche rugueuse
Il éclate d’un grand rire et lance vers les étoiles :
-« Je serai le dieu de la guerre ! »
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homomenhommes · 1 month
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Très souvent de cochon, ou pouvant faire allègrement la part belle à la sardine ou au thon, la rillette est une bénédiction assez sous-cotée, face à l’omniprésence du sacro-saint pâté. Et pourtant mes asticots, se demander si l’on est plus rillettes ou pâté, est aussi crucial que se questionner si l’on désire plus un homme marié ou un petit célib. Enfin, ce n’est qu’un avis très personnel… Il faut voir la rillette comme un instrument de convivialité, servant de mise en appétit avant des festins accomplis. En apéritif pour accompagner un beaujolais assez jeune, ou en entrée pour se faire le chemin de la becquée, ce mets gras vous mettra dans de véritables beaux draps. Diable, que se batailler les filaments de chair à bout de couteau est un moment privilégié et rempli d’égo. Bouge-toi de là, le plus gros sera pour moi ! Vous aurez compris, mes braves vertébrés, que la rillette est pour moi objet sacré. Laissons pour une fois le pâté là où il est, et plongeons-nous avec veine dans ce délice né en Touraine.
En effet mes agneaux de lait, je vous mens si je vous apprends que les rillettes viennent du Mans. Bien que popularisées dans la ville de la Sarthe grâce à sa production plus industrialisée, c’est bien à Tours que les rillettes ont commencé à jouer, auprès des gourmets, des jolis tours. Mon ami météorologue dirait que grâce au ciel, et surtout aux commerçants de bouche de notre douce Gaule, nous pouvons en tartiner aux quatre coins de la métropole. En parlant de marchand de bien, je vous avais parlé il y a quelques semaines d’un coquin volailler, portant la casquette avec autant d’élégance qu’un Hollandais sur les bords de la Méditerranée. Le chenapan faisait du poulet sa madeleine de Proust, en le déclinant de façon variée. Je vous le donne en mille mes élégants faisans, le bougre proposait de la rillette de poulet ! Vas-y l’écrevisse, fais-moi goûter à ta merveille assaisonnée…
Ici, la volaille cuite longuement dans la graisse faisait office de salle d’attente, avant que ma pintade farcie finisse de me détendre. Mazette, lorsque l’assiette apparut sous mon nez fuitant d’humidité, l’émotion me comblait et me faisait gracieusement renifler. Les longueurs charcutières s’imbriquaient avec la précision d’une orgie rêvée, faisant penser que les volatiles souhaitaient jouer au Mikado, jadis passe-temps désiré. Une tomate cerise coupée en deux, venait rafraîchir l’écuelle avec l’élégance de la légère brise s’avançant pour caresser nos œufs. Je laissais le soin à mon accompagnante de profiter jovialement du potager, et de ses saveurs acidulées. Et puis, impossible de relater cet instant sans mettre en relief le plus sous-évalué des condiments. La coquetterie verte ébranlait nos palais avec sa tonicité légendaire, vinaigrant nos bouchées et nous rappelant que le cornichon avait tout pour plaire. Dorénavant, nous pouvions passer à la suite avec sérénité, la basse-cour ayant pris domicile dans nos entrailles, chichement.
Quel plaisir de parler de la rillette, qui pour un charcutier est une belle fenêtre sur le savoir-faire qu’il aspire à retransmettre. Laissons penser les ignares que la grasse se badigeonne seulement sans grâce dans des sandwichs, et prions ensemble pour qu’elle se propose encore largement sur des tables de maître. Monsieur le volailler, merci pour ce moment.
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electronicparadise · 1 month
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Headspace: The Therapist Room
“Life isn’t quite what I thought I’d be”, c’est ce qu’il dit à chaque fois qu’il se retrouve dans ce petit carré servant de dépositoire à pensées. Un havre jaune doré enfermé entre quatre murs, une fenêtre donnant sur l’étoile couchante à l’est et la porte fermée devant son tapis avec un Welcome écrit dessus. Sol jaune, murs jaunes - juste un peu plus pastel - où se colle une armoire brune, dans le coin. Un cintre, un seul cintre à l’intérieur, ne portant aucun vêtement. Une chemise, une seule chemise, au-dessus de l’armoire, atrocement bien plié, grise au col blanc. Longeant le mur et au coude à coude avec cette armoire deux commodes de la même couleur, quoiqu’une un peu plus claire. Elle à des poignets et des tiroirs coulissants, l’autre n’est qu’un long bloc, qui comble tout le reste du mur, de bois. Fièrement posé sur la première se tient une petite plante toute touffue et verdoyante, une sorte d’arbre miniature que l’on sort des cartoons. Une plante qui fait jolie et qui rassure. Plus loin, un morceau de métal gris qui se tord en un embout à son extrémité comme s’il devait porter quelque chose. Plus on y réfléchit, plus on pourrait avoir des idées sombres en le regardant. C’est ce qu’il pense.
Juste à côté encore, un cube. Juste un petit cube en bois de sapin. Quelque chose qui serait potentiellement agréable à tenir en main tellement il est lisse. Un petit peu d'esthétique ne mange pas de pain. En bout de commode, une petite peluche sans couleur. Parfois elle est là, parfois non. Elle est difficile à décrire quant à sa petite taille et à sa faible apparition dans ce cube jaune. Pour ajouter au poids de cette paroi, une peinture s’y tient avec splendeur et dédain. Un joli paysage, peint avec tant de précisions, détails et patiences qu’il ressemble à une photo. Une dune verte qui en rencontre une autre au second plan, surplombé par un ciel bleu qui porte lui-même son nuage gris.
Un tapis, à mèches longues, bleu marin au centre de la pièce, subtilement placé entre le fauteuil et le tabouret juste en face, qui spiralent vers l’intérieur formant un typhon réconfortant d’eau. Il a parfois envie de flotter dedans, voir où le courant pourrait l’emmener, voir où ces pensées s’en vont, et ainsi les rejoindre en relâchant tout. Le canapé, qui pourrait servir de plongeoir, est en cuir mais étrangement ne fait aucun bruit quand il se frotte dessus ou s’asseye dessus. Peut-être que la cause de ce manque de signal provient du tabouret qui se trouve de l’autre côté du grand bleu. Un simple tabouret avec un pied unique en métal qui se divise en trois à la plante. Le siège est d’un cuir noir comme on peut trouver dans les bars lambdas.
Il était assis sur le canapé depuis une longue heure déjà, peut-être plus. La notion du temps a toujours été un vide de sens pour lui ici. “Les bonnes choses prennent du temps”, comme il dit souvent, trop souvent. Et si, parfois le temps lui filait entre les aiguilles ? Qu’en réalité tout ce qu’il fait ne fera aucun impact à une plus grande échelle ? Sera-t-il encore là dans dix ans ? Est-ce qu’on le connaîtrait encore, même s’il venait à mourir ? En fait, est-ce qu’actuellement son entourage ne voudraient plus de lui ? Peut-être qu’en vérité ça serait un bon vent de donner les secrets dans son dos et pouvoir finalement s’en débarrasser. Le mécanisme est enclenché. Plus rien ne peut l’arrêter, de toute façon à la fin, c’est lui qui décide. À la fin, s’il veut revenir en arrière, il peut. À la fin, “good things take time”, comme il dit souvent.
Voilà, cela est le genre de choses qui font qu’il vient souvent ici. La petite inconvenance lançant une machination monstrueuse et autodestructrice impossible à stopper à priori. Des moments où le poids d’une force invisible se rajoute sur tout son être amenant un sentiment de peser le double de son propre poids. Une peine à respirer apparaît soudainement sans panique, un souffle du mort s'émise. Le souffle que personne n’entend, que personne ne peut entendre car il n’y a plus de souffle. Le seul et unique moyen de savoir si un cœur est encore en train de battre serait de poser une main sur sa poitrine. Tout sauveteur se doit de le savoir. Lui, il le sait. Il sait aussi qu’il n’y a pas de pulsations à ce moment, comme si le temps s’arrêtait soudainement, que tout s’arrêtait avec lui. Une précieuse seconde suspendue dans le temps, lorsque tout devrait s’écrouler, qui dure des heures, mais rien ne s’écroule. Tout est déjà à terre, la poussière ne se dégage pas, elle s’amasse. Les débris d’un monde qu’il avait connu se forment. Tout est dans sa tête.
Cette maison, qui appartient à son ami, est détruite. Ce château au bord de l’eau a rejoint les flots. Le ciel est gris, mais il ne pleut pas. Personne à l’horizon, l’horizon n’a rien hormis un fond de poussière. Un monde irréel, surréel, ressenti comme un cauchemar. Ces fleurs, ses préférées, les convallarias, sont mortes.
Tout est dans sa tête. Tout commence d’une petite inconvenance. Il vient dans ce cube jaune pour espérer ne pas griser son pelage blanc. Un pelage qu’il n’ose pas regarder avec le dernier objet de la pièce. Il préfère regarder le mur derrière. Fixer cet objet c’est se fixer. Le fixer c’est savoir si c’est un rêve, un cauchemar ou les deux. Le fixer c’est voir les yeux morts qui ne clignent pas assez, droit dans le blanc de chaque globes occulaires. Le fixer c’est être proie à rester plus d'une heure, qui est suspendue dans une seconde, qui est dans sa tête. Il a peur de fixer un miroir rectangulaire, qui fait sa taille. Ce miroir derrière le tabouret le consulte. Il parle, et parle, et parle. Il parle autant que le patient, aussi longtemps que lui. Il est toujours prêt à le fixer en retour, ne rate pas une seconde pour attraper son regard.
Il est seul dans ce cube, dans sa tête. Et à chaque fois qu’il rentre, il sait qu’il sera libre de dire ce qu’il pense et qu’il entendra ce qu’il veut. Il n’a pas de réponse. Il est seul. Il ne ressortira pas de si tôt, puisqu’une heure ici c’est une seconde suspendue dans le temps, qui est dans sa tête. Il n’a jamais vu quelqu’un d’autre ici. Et pourtant, la peluche n’est pas toujours là.
“Welcome Bron, I feel like we had a slight inconvenience today, as always. Take your seat and I hope one day we find better than ourselves, because let’s face it: we have done a disgusting job until now. We’re not professional. We’re tired of being a nuisance… By the way, I think you forgot about it, but there’s a new lamp on your right! Maybe keeping this room in the dark at night is the problem. Did we put it here or someone else has found a way in?”
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ame-haine · 3 months
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La moiteur du salace contraste
avec le froid divin et profond de ce bout de lune
office de précipice
un vaste purgatoire portant un toit, comme une maison
si j'ai perdu toutes mes plumes
C'est pour mieux me noyer mon enfant.
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maaarine · 3 months
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"Le haut potentiel intellectuel, c'est presque un gage de réussite scolaire.
Plus le QI est élevé, mieux on réussit à l'école, on a des millions de données là-dessus.
C'est vrai pour tous les niveaux, et toutes les disciplines, sauf éducation physique et sportive.
Ce qu'on risque si on [ne s'adapte pas aux enfants HPI], c'est que parce que c'est trop facile et qu'ils s'ennuient, ils vont être dégoutés de l'école et s'orienter vers des voies courtes, alors qu'ils seraient peut-être plus heureux en faisant des études plus longues.
A l'école, tout est organisé pour que quelqu'un qui est limité arrive quand même à comprendre.
Donc à chaque fois qu'on vous dit quelque chose, on va le travailler pendant trois semaines.
Et vous, vous avez compris au bout d'un jour, donc au bout d'un moment c'est désespérant.
Donc on peut imagine qu'un HPI s'ennuie, mais on n'imagine pas qu'il va rater l'examen.
On réussit mais c'est ennuyeux, et on est pressé que ça finisse, c'est ça qui peut se produire."
"Pourquoi alors dans l'imaginaire collectif circule cette image du petit surdoué émotionnellement instable, dyslexique, qui s'ennuie au fond de la classe, et qui accumule les mauvaises notes?
Pourquoi on s'imagine toujours qu'un enfant très intelligent est un enfant qui va mal et qu'il faut surveiller comme le lait sur le feu?
Parmi les fausses croyances qui ont construit ce stéréotype, il y a l'hypothèse du médecin italien Cesare Lombroso, qui a assuré avoir trouvé un lien entre la folie et le génie, une idée qui s'est ensuite répandue.
Mais la principale raison selon Nicolas Gauvrit, ce sont les biais d'échantillonnage des études portant sur le HPI.
Par exemple, une équipe de chercheurs de Lyon a publié en 2013 une étude dans laquelle ils trouvaient plus d'autisme, de schizophrénie, et de troubles anxieux chez les HPI.
Mais ils avaient en fait comparé des enfants ordinaires choisis dans une école du centre ville, à des enfants à haut potentiel sélectionnés à l'hôpital psychiatrique.
C'est caricatural, mais c'est la même logique que chez les psychologues de ville.
Les gens qui consultent un psychologue n'arrivent pas là par hasard. Ils ont, si ce n'est un trouble, au moins une difficulté.
Afin d'établir un diagnostique, on leur fait souvent passer un test de QI, et il arrive que le résultat dépasse 130.
On est donc face à un enfant HPI, qui a aussi un problème, et on fait le lien entre les deux."
Source: Faites des gosses: Votre enfant est-il vraiment HPI?
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simbelmyneswriting · 10 months
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Jour 3 - Bleu Lagon
Après ce qui lui avait semblé des jours de marche, Greda était arrivée à l’embouchure du fleuve, là où ses eaux tumultueuses et opaques se fondaient dans un bleu que l’orc n’imaginait pas si clair, si vif. Ce bleu si étrange, presque mystique, semblait à peine dérangé par l’afflux soudain d’eaux sombres. Un bleu si étrange, si vif comme un joyaux et pourtant, si l’on se concentrait bien dessus, ce bleu semblant devenir presque noir au centre, là où la profondeur était la plus grande. Un bleu lagon. Elle avait entendu cette expression avant, bleu lagon, probablement auprès des voyageurs dans les caravansérails que son clan avaient fréquentés… Ou peut-être dans la bouche de Sanni, lorsqu’elle racontait des histoires aux petits ? Ou bien les deux - sans doute les deux. Est-ce que cette couleur s’appelait-elle ainsi à cause de l’endroit, ou bien l’inverse, d’ailleurs ? Est-ce que c’était cela, même, un lagon ?
Est-ce que tout cela en valait la peine ?, se demanda l’orc en s’appuyant contre le rocher le plus proche. Son outre était vide depuis plusieurs heures et elle n’avait mangé que quelques myrtilles et poires de terre depuis le lièvre d’il y a deux jours. Elle qui avait toujours été une excellente chasseuse, toujours apte à ramener de la gazelle pour son clan, se retrouvait démunie, presque une enfant dans ces conditions. “Père t’aurait mis à mort, pour être aussi faible et ridicule…” marmonna Greda en se laissant glisser au sol, les yeux fermés sur ses larmes et son moignon râpant durement contre la surface du rocher. C’était un miracle que la blessure ne se soit pas infectée, mais heureusement la coupure avait été nette - un avantage précieux des armes de fabrication naine, car leur tranchant était inégalé. Pourtant, ce n’était pas un nain qui lui avait coupé le bras, mais un cavalier à cheval, portant cet étrange soleil comme blason sur ses habits luxuriants.
A vrai dire, maintenant que Gerda y repensait, tous leurs attaquants portaient cette emblème sur leurs armures et chevaux. Une piste à creuser pour tenter de retrouver Sanni, la sauver des griffes de ceux qui l’avait enlevée. Libérée, avaient-ils dit, libérée de ces bêtes sanguinaires, ces sauvages, tels avaient été leurs mots exacts. Elle avait crié son nom, avec ce petit accent charmant même dans l’urgence et cela avait mis un peu plus de bravoure dans les gestes de l’orc. Un peu plus de désespoir aussi lorsque la jeune femme avait disparu de son champ de vision et que le cercle de cavaliers c’était refermé sur elle. Et beaucoup de désespoir, teinté de honte, lorsque tombée au sol et tentant vainement d’attraper une arme, on lui avait coupé l’avant-bras, avant de la laisser là, au milieu des cadavres. Le reste de son clan dispersé ou pire, capturé.
Elle s’était relevée après un moment, avait regardé son bras inerte, coupé net par l’impact de l’arme, pendant un certain temps, puis avait récupéré de quoi nettoyer la plaie. Elle avait ensuite déchiré une toile de tente qui tenait encore debout et l’avait enroulée autour de sa blessure, avant de ramasser quelques provisions et une lance et de se mettre en route vers leur destination : l’avant-poste du Bout du Fleuve, pour la Fête des Morts. Gerda n’était plus si loin, maintenant que l’océan était en vue et que le delta du fleuve s’étendait devant elle, pourtant elle n’arrivait pas à se relever. Elle était lasse, si lasse, de tout. D’avancer. De se battre. D’être forte. Parfaite guerrière mais qui n’avait pu sauver son clan, ni même son épouse. Ni même son bras, qui lui semblait maintenant irradier de chaleur - ou bien était-ce son esprit qui se perdait alors que les larmes s’écoulaient sur ses joues poussiéreuses.
Elle n’en savait rien. Elle ne savait plus rien, juste qu’elle avait lamentablement échoué dans toutes ses tâches de future cheftaine. D’un geste rageur, Gerda essuya ses larmes et força ses yeux ouverts. Gifla ses joues pour arrêter cette faiblesse indigne et plongea son regard sur la plaine qui s’étendait en dessous-d’elle, pour finir dans le bleu fascinant de l’océan. Un bleu lagon. Est-ce que cette couleur s’appelait-elle ainsi à cause de l’endroit, ou bien l’inverse, d’ailleurs ? Une ombre se posa sur elle et l’orc pria, en son fort-intérieur, pour que ce soit la fin. Et qu’elle soit rapide et sans trop de douleur. “Gerda ? Gerda Longstooth ? Par Uruk, qu’est-ce que tu fiches là ?! Qu’est-il arrivé à ton bras ? Oh par Uruk ! Oh Uruk ! Oh non ?! Oh gamine tu m’entends ?” tonna l’ombre en s’agenouillant à ses côtés, détournant de force son visage du bleu lagon de l’océan pour vérifier que la jeune orc était toujours vivante.
Gerda cligna des yeux et l’ombre se précisa un peu plus, un orc à la barbe tressée et aux multiples cicatrices se tenait à ses côtés. Par certains traits, il ressemblait à son père, en plus compact. En plus rond et doux, comme souvent ceux qui vivaient près des avants-postes. “… Oncle Roth ?”
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