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lepartidelamort · 2 months

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Il faut prendre le temps de lire le sermon de Macron, lu hier au Panthéon, à propos de ce terroriste communiste, le métèque Manouchian.

Quelques uns ont peut-être entendu, de loin, ce mauvais acteur de théâtre coaché par Brigitte, mais personne, ou presque, n’a lu à tête reposée les énormités qu’il a débitées.

Allons aux passages les plus mirobolants.

Élysée.fr :

Est-ce donc ainsi que les Hommes vivent ? Des dernières heures, dans la clairière du Mont-Valérien, à cette Montagne Sainte-Geneviève, une odyssée du vingtième siècle s’achève, celle d’un destin de liberté qui, depuis Adyiaman, survivant au génocide de 1915, de famille arménienne en famille kurde, trouvant refuge au Liban avant de rejoindre la France, décide de mourir pour notre Nation qui, pourtant, avait refusé de l’adopter pleinement.

Le tableau est planté. Le métèque, héroïque, est le « patriote », bien que par définition la patrie est la terre des pères, propriété exclusive des autochtones. Dans la foulée, Macron fait d’emblée peser l’accusation sur les Français d’alors, et en filigrane ceux d’aujourd’hui, qui manquaient d’enthousiasme face aux flots de rastaquouères qui, déjà, se bousculaient en France.

Dans une inversion remarquable, la soi-disant « résistance », pourtant longtemps présentée aux masses (mensongèrement) comme le parti des autochtones qui voulaient que les Français restent les maîtres chez eux et chassent l’occupant étranger, devient le symbole de l’étranger qui résiste à l’autochtone, frappé de suspicion.

On le comprend : cette mise en scène voulue par le pouvoir est une mise en accusation formelle des Français de sang.

Reconnaissance en ce jour d’un destin européen, du Caucase au Panthéon, et avec lui, de cette Internationale de la liberté et du courage. Oui, cette odyssée, celle de Manouchian et de tous ses compagnons d’armes, est aussi la nôtre, odyssée de la Liberté, et de sa part ineffaçable dans le cœur de notre Nation. Reconnaissance, en cette heure, de leur part de Résistance, six décennies après Jean Moulin.

En un paragraphe, un jet d’énormités mêlées de crachats, d’une facture si caractéristique que l’on sait que la main qui l’a rédigé est juive.

On découvre un « destin européen » prêté à un immigré arménien encarté au Parti Communiste, satellite français de l’Union Soviétique dont l’unique horizon était pourtant la dictature mondiale du « prolétariat », pas « l’Europe ». Un satellite caporalisé par les commissaires politiques juifs au sein du Komintern, l’internationale communiste, fondée par le juif Zinoviev.

Grigori Zinoviev, avant sa liquidation par Staline en 1936. Il fomentait un coup d’état en coordination avec le juif Lev Bronstein dit « Trotsky ».

Les « compagnons » de Manouchian – les Francs-Tireurs Partisans – Main d’Oeuvre Immigrée – dont parle Macron sont pour l’essentiel des juifs, partisans de la révolution mondiale qui doit abattre les nations.

Cette « internationale de la liberté et du courage », armée et commandée à l’époque par les juifs du Kremlin pour les besoins de leur révolution planétaire, a désormais « une part ineffaçable dans le coeur » de la nation française.

Par un tour de passe-passe, et avec l’aide d’une république prédisposée depuis sa fondation, la nation française deviendrait le « coeur » de l’internationalisme juif.

Est-ce ainsi que les Hommes vivent ? Oui, s’ils sont libres. Libre, Missak Manouchian l’était, quand il gravissait la rue Soufflot, en fixant ce Panthéon qui l’accueille aujourd’hui. Libre, sur les bancs de la bibliothèque Sainte-Geneviève à quelques mètres d’ici, découvrant notre littérature et polissant ses idéaux. Libre avec Baudelaire, dans le vert paradis qui avait le goût de son enfance, dans une Arménie heureuse, celle des montagnes, des torrents et du soleil. Libre avec Verlaine, dont les fantômes saturniens croisaient les siens : son père, Kévork, tué les armes à la main par des soldats ottomans, sous ses yeux d’enfant, sa mère Vartouhi, morte de faim, de maladie, victimes du génocide des Arméniens, spectres qui vont hanter sa vie. Libre avec Rimbaud, après une saison en enfer, souvenirs partagés avec son frère Garabed. Mais voici les illuminations, les Lumières, celle qu’un instituteur de l’orphelinat, au Liban, lui enseigna. Eveil à la langue et à la culture françaises. Libre avec Victor Hugo et la légende des siècles, gloire de sa libre patrie, la France, terre d’accueil pour les misérables, vers laquelle Missak l’apatride choisit à dix-huit ans de s’embarquer, ivre, écrivait-il « d’un grand rêve de liberté ».

La France, terre promise des métèques depuis Rousseau.

S’ils y gagnent « la liberté », les autochtones, eux, récoltent de les subir à perpétuité.

Lui, Missak, « maraudeur, étranger, malhabile » pour reprendre les mots d’un autre poète, combattant qui choisit la France, Guillaume Apollinaire. Etranger, orphelin, bientôt en deuil de son frère tombé malade, et pourtant à la tâche, ouvrier chez Citroën, quai de Javel, licencié soudain, tremblant parfois de froid et de faim. Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Ainsi, le soir après l’usine, Missak Manouchian étudie. Ainsi, sous les rayonnages de livres, Missak Manouchian traduit les poètes français en arménien. Ainsi écrit-il lui-même. Mots de mélancolie, de privations, brûlés du froid des hivers parisiens. Mots d’espoir aussi rendus plus chauds par la fraternité des exilés, par la solidarité de la diaspora arménienne, par le foisonnement d’art et de musique, des revues et des cours en Sorbonne.

Manouchian, le migrant.

Poète et révolté. Quand les ligues fascistes défilent en 1934 au cœur de Paris, Missak Manouchian voit revivre sous ses yeux le poison de l’ignorance et les mensonges raciaux qui précipitèrent en Arménie sa famille à la mort.

Mensonges raciaux !

Nous y voilà.

Pourtant le juif Stavisky, à l’origine du séisme de 1934, tendait à confirmer bon nombre d’observations faites à propos de la race juive, race menteuse, voleuse, agioteuse, perfide.

Et oui, il y avait encore des Français en France, révoltés, prêts au coup d’état. Ce n’est pas la révolution marxiste chère à Macron, mais celle des vétérans de 1914-1918, revenus du front, qui constatent, 16 ans après une « victoire » illusoire, que la vermine démocratique a prospéré du carnage.

Et Manouchian, le métèque venu de son Arménie célébré par Macron, a, d’après la voix présidentielle, part sur les vétérans du front, du seul fait qu’en France, depuis 1789, le métèque est roi et l’autochtone, traité en chien.

Manouchian, à peine débarqué en France, a les Français dans le nez, ne goûte pas du tout que les survivants des tranchées aspirent à reprendre leur pays des mains juives qui corrompent tout. Il est décidé à leur donner une leçon, comme tout patriote français qui se respecte, en rejoignant le Parti Communiste, cinquième colonne à la botte des juifs de Moscou en France.

Ne serait-ce pas ce qu’aurait fait Jeanne d’Arc à la vue des royalistes dans les rues de Paris ?

Macron en est convaincu, c’est là la plus solide preuve de la francité de Manouchian le manouche.

Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Non. Alors, Missak Manouchian embrasse l’idéal communiste. Convaincu que jamais en France on n’a pu impunément séparer République et Révolution. Après 1789, après 1793, il rêve l’émancipation universelle pour les damnés de la terre. C’est ainsi que Missak Manouchian s’engage contre le fascisme, au sein de l’Internationale communiste, et bientôt à la tête d’une revue, Zangou, du nom d’une rivière d’Arménie. Espoir du Front Populaire, volonté d’entrer dans les Brigades Internationales pour l’Espagne, action militante.

Un autre paragraphe extraordinaire : Macron se fait l’adepte de « l’idéal communiste », celui de Lénine et de Staline, de l’Holodomor donc – en plein soutien à l’Ukraine -, puisque c’est de cela qu’il s’agit à l’époque de Manouchian, non sans passer par la Terreur de 1793.

Pour « libérer » la France des Français.

Quelqu’un mesure-t-il l’insanité de ces propos ?

Surtout, quelqu’un comprend-il qu’ils ont été écrits par des juifs qui, plus que jamais, mènent leur guerre raciale par procuration grâce à l’arme de l’immigration ?

C’est ainsi que Missak Manouchian trouve l’amour : Mélinée, enfant du génocide des Arméniens comme lui ; Mélinée, protégée par l’amitié de ses logeurs, les Aznavourian, parents de Charles, dix ans alors, déjà chanteur. L’amour, malgré le dénuement, ignorer le passé, conjuguer le futur, l’amour fou. Je vous parle d’un temps que ces gens de vingt ans, Missak et Mélinée, ont tant aimé connaître.

Charles Aznavour.

Encore un métèque, plus français que quiconque, mais planqué en Suisse, sur ses montagnes d’or, non sans appeler, jusqu’à la fin, à l’immigration totale.

Libres en France, ce pays que Missak a choisi adolescent, qui lui a offert des mots pour rêver, un refuge pour se relever, une culture pour s’émanciper. Alors, Missak Manouchian hisse haut notre drapeau tricolore, lors des 150 ans de la Révolution, en 1939, quand il défile dans le stade de Montrouge. Alors, pour servir ce drapeau, Missak Manouchian demande par deux fois à devenir Français. En vain, car la France avait oublié sa vocation d’asile aux persécutés.

Même la France du Front Populaire (!) était donc xénophobe, frileuse. Heureusement que Macron, lui, est audacieux. Avec 500,000 migrants supplémentaires par an, l’asile n’a plus de mystère pour lui.

Alors, quand la guerre éclate, Missak Manouchian veut s’engager. Ivre de liberté, enivré de courage, enragé de défendre le pays qui lui a tout donné. « Tigre enchaîné », selon ses mots de poète, dans les prisons où le jettent la peur des étrangers, la peur des communistes, sous les miradors du camp allemand où il est détenu, en 1941, et où Mélinée vient contre tous les périls lui apporter des vivres.

C’est que la « peur des communistes », qui avait justifié une première arrestation, le 2 septembre 1939, n’avait pas grand chose à voir avec les Allemands, mais tout avec l’interdiction du Parti Communiste qui devait suivre, le 26 septembre 1939, pour intelligence avec l’ennemi, en l’occurrence l’Allemagne.

Le 23 août précédent, 10 jours avant le début de la guerre, Molotov, ministre des Affaires étrangères de l’URSS, avait signé un pacte de non-agression avec son homologue allemand, Ribbentrop, afin d’oeuvrer, pensait-on à Moscou, à une guerre intra-occidentale dont Staline deviendrait l’arbitre, une fois les belligérants épuisés.

Macron ne parle pas de cette interdiction du Parti Communiste par la Troisième République pour trahison, ni de l’arrestation de Manouchian au nom de cette interdiction pour collaboration avec l’Allemagne contre l’effort de guerre français au profit d’une puissance étrangère, l’URSS. Il ne parle que de sa brève incarcération, à l’été 1941, avant d’être libéré par les Allemands.

Manouchian était simplement un patriote français, trop patriote pour la France du Front Populaire, foncièrement xénophobe, et il agissait par idéal en rejoignant une organisation, le Parti Communiste, dont les crimes, en 23 ans d’existence, étaient abondamment documentés.

Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Oui, au prix du choix délibéré, déterminé, répété de la liberté. Car dans Paris occupé, Missak Manouchian rejoint la résistance communiste, au sein de la main d’œuvre immigrée, la MOI. Il se voulait poète, il devient soldat de l’ombre, plongé dans l’enfer d’une vie clandestine, une vie vouée à faire de Paris un enfer pour les soldats allemands. Guerre psychologique pour signifier à l’occupant que les Français n’ont rien abdiqué de leur liberté. Encore, toujours, « ivre d’un grand rêve de liberté », Missak Manouchian prend tous les risques. Lui qui aime aimer se résout à tuer. Comme ce jour de mars 1943 où il lance une grenade dans les rangs d’un détachement allemand.

C’est sûr, l’arménien Manouchian et ses comparses juifs de Hongrie, de Roumanie, de Pologne étaient décidés à « signifier que les Français n’ont rien abdiqué de leur liberté ».

Est-ce ainsi que les hommes rêvent ? Oui, les armes à la main. Et d’autres sont là, à ses côtés, parce qu’ils sont chassés de la surface du monde et ont décidé de se battre pour le sol de la patrie. Parce que nombre d’entre eux sont Juifs, et que certains ont vu leurs proches déportés : Lebj Goldberg, Maurice Fingercweig, Marcel Rajman. Parce ce que la guerre a volé leurs écoles et leurs ateliers, dans ce Paris populaire et ouvrier où le français se mêle à l’italien ou au yiddish. Parce que les forces de haine ont volé leur passé, là-bas, en Arménie, tel Armenak Manoukian. Parce que ce sont les femmes qui veulent œuvrer pour l’avenir de l’Homme, comme Mélinée, comme la Roumaine Golda Bancic, comme tant d’autres, armes et bombes qu’elles acheminent sans soupçons, filatures qu’elles accomplissent sans trembler. Parce qu’ils sont une bande de copains, à la vie, à la mort.

Pour Macron et son régime, le terrorisme, s’il est juif, devient une nécessité vitale. C’est ce que l’on avait compris depuis le 7 octobre dernier, en effet.

A l’âge des serments invincibles, tels Thomas Elek et Wolf Wajsbrot, une belle équipe comme sur un terrain de football, panache de Rino della Negra, jeune espoir alors du Red Star. Parce qu’ils ont vu mourir la liberté dans l’Italie de leurs parents, comme Antoine Salvadori, Cesare Luccarini, Amedeo Usseglio, Spartaco Fontano. Parce qu’ils ont vu les hommes de fer s’emparer de la Pologne et persécuter les Juifs, comme Jonas Geduldig, Salomon Schapira et Szlama Grzywacz. Parce qu’ils sont pour beaucoup des anciens des Brigades Internationales en Espagne, pays de Celestino Alfonso. Pour qui sonne le glas ? Pour les Polonais Joseph Epstein et Stanislas Kubacki. Pour les Hongrois Joseph Boczov et Emeric Glasz, eux les experts en sabotage, aux fardeaux de dynamite. Parce qu’ils ont vingt ans, le temps d’apprendre à vivre, le temps d’apprendre à se battre. Ainsi de ces Français refusant le STO, Roger Rouxel, Roger Cloarec et Robert Witchitz. Parce qu’ils sont communistes, ils ne connaissent rien d’autre que la fraternité humaine, enfants de la Révolution française, guetteurs de la Révolution universelle. Ces 24 noms sont ceux-là, que simplement je cite, mais avec eux tout le cortège des FTP-MOI trop longtemps confinés dans l’oubli.

Il faut vraiment lire et relire ces déclarations, écrites par les juifs.

Macron est spirituellement marxiste et concrètement banquier.

Comme tout juif qui se respecte.

Il a été à bonne école, l’école Rothschild.

Oui, parce qu’à prononcer leurs noms sont difficiles, parce qu’ils multiplient les déraillements de train et les attaques contre les nazis, parce que ces combattants sont parvenus à exécuter un haut dignitaire du Reich, les voilà plus traqués que jamais. Dans leurs pas, marchent les inspecteurs de la préfecture de police – la police qui collabore, la police de Bousquet, de Laval, de Pétain – et l’ombre des rafles grandit.

À l’automne 1943, devenu dirigeant militaire des FTP-MOI parisiens, Missak Manouchian le pressent : la fin approche. Pour alerter ses camarades, il se rend au rendez-vous fixé avec son supérieur Joseph Epstein, un matin de novembre. Missak Manouchian avait vu juste : lui et ses camarades sont pris, torturés, jugés dans un procès de propagande organisé par les nazis en février 1944. Est-ce ainsi que les hommes vivent ? S’ils sont résolument libres, oui. À la barre du tribunal, ils endossent fièrement ce dont leurs juges nazis les accablent, leurs actes, leur communisme, leur vie de Juifs, d’étrangers, insolents, tranquilles, libres. « Vous avez hérité de la nationalité française » lance Missak Manouchian aux policiers collaborateurs. « Nous, nous l’avons méritée ».

« Pousse-toi de là que je m’y mette » est en effet l’attitude récurrent de toute la vermine étrangère que le régime républicain a établi en France depuis un siècle.

Etrangers et nos frères pourtant, Français de préférence, Français d’espérance. Comme les pêcheurs de l’Ile de Sein, comme d’autres jeunes de seize ans, de vingt ans, de trente ans, comme les ombres des maquis de Corrèze, les combattants de Koufra ou les assiégés du Vercors. Français de naissance, Français d’espérance. Ceux qui croyaient au ciel, ceux qui n’y croyaient pas, ceux qui défendaient les Lumières et ne se dérobèrent pas. Est-ce ainsi que les hommes meurent ? Ce 21 février 1944, ceux-là affrontent la mort. Dans la clairière du Mont Valérien, Missak Manouchian a le cœur qui se fend. Le lendemain, c’est l’anniversaire de son mariage avec Mélinée. Ils n’auront pas d’enfants mais elle aura la vie devant elle. Il vient de tracer ses mots d’amour sur le papier, amour d’une femme jusqu’au don de l’avenir, amour de la France jusqu’au don de sa vie, amour des peuples jusqu’au don du pardon. « Aujourd’hui, il y a du soleil ». Missak Manouchian est à ce point libre et confiant dans le genre humain qu’il n’est plus que volonté, volonté d’amour. Délié du ressentiment, affranchi du désespoir, certain que le siècle lui rendra justice comme il le fait aujourd’hui, que ses bourreaux seront défaits et que l’humanité triomphera. Car qui meurt pour la liberté universelle a toujours raison devant l’Histoire. Est-ce ainsi que les hommes meurent ? En tout cas les Hommes libres. En tout cas ces Français d’espérance. « Je ne suis qu’un soldat qui meurt pour la France. Je sais pourquoi je meurs et j’en suis très fier », écrira l’Espagnol Celestino Alfonso avant l’exécution. Et ce 21 février 1944, ce sont bien vingt-deux pactes de sang versé, scellés entre ces destins et la liberté de la France. Pacte scellé par le sang du sacrifice. Un peu avant, avec la force que leur laissent les mois de torture, ils ont crié, « À bas les nazis, vive le peuple allemand ». Conduits aux poteaux, quatre par quatre, les yeux bandés sauf ceux qui le refusent, tombés, les corps déchiquetés, en six salves. Tombés, comme tombera, fusillé en avril au Mont-Valérien, Joseph Epstein, qui sous la torture ne donnera aucun nom, pas même le sien, démontrant jusqu’au bout son courage. Tombés, comme tombera, tranchée la tête de Golda Bancic, exécutée en mai à l’abri des regards dans une prison de Stuttgart. Tombés, ils sont tombés et leurs bourreaux voulurent les exécuter à nouveau par la calomnie de la propagande, cette Affiche Rouge qui voulait exciter les peurs et ne fortifia que l’amour. Car les vrais patriotes reconnurent dans ce rouge, le rouge du Tricolore. Rouge des premiers uniformes des soldats de Quatorze, rouge des matins de Valmy, rouge du sang versé pour la France sur lequel miroite toujours une larme de bleu, un éclat de blanc.

C’est ainsi que les hommes, par-delà la mort, survivent. Ils débordent l’existence par la mémoire. Par les vers d’Aragon, par les chansons, celle de Léo Ferré et tant d’autres. Mémoire portée fidèlement par Arsène Tchakarian, ancien des FTP-Moi ou par Antoine Bagdikian, l’un et l’autre dévoués à honorer d’un même élan la Résistance des Arméniens et la Résistance des Juifs en France, portée par tant de passeurs inlassables.

Aragon, communiste, écrivait dans Les enfants rouges (1932), publié par les presses du Parti Communiste :

Les trois couleurs à la voirie ! Le drapeau rouge est le meilleur ! Leur France, Jeune Travailleur, N’est aucunement ta patrie

Le rouge du communisme est le rouge du tricolore et des poilus. En fait, tout le monde en France a toujours été communiste, c’est simplement que nous avions besoin des juifs pour le savoir et de Macron pour le dire.

C’est ainsi que les hommes survivent. C’est ainsi que les Grands Hommes, en France, vivent pour l’éternité. Entrent aujourd’hui au Panthéon vingt-quatre visages parmi ceux des FTP-MOI. Vingt-quatre visages parmi les centaines de combattants et otages, fusillés comme eux dans la clairière du Mont-Valérien, que j’ai décidé de tous reconnaître comme morts pour la France. Oui, la France de 2024 se devait d’honorer ceux qui furent vingt-quatre fois la France. Les honorer dans nos cœurs, dans notre recueillement, dans l’esprit des jeunes Français venus ici pour songer à cette autre jeunesse passée avant elle, étrangère, juive, communiste, résistante, jeunesse de France, gardienne d’une part de la noblesse du monde.

Les juifs, la noblesse du monde.

Missak Manouchian, vous entrez ici en soldat, avec vos camarades, ceux de l’Affiche, du Mont-Valérien, avec Golda, avec Joseph et avec tous vos frères d’armes morts pour la France. Vous rejoignez avec eux les Résistants au Panthéon. L’ordre de la nuit est désormais complet. Missak Manouchian, vous entrez ici toujours ivre de vos rêves : l’Arménie délivrée du chagrin, l’Europe fraternelle, l’idéal communiste, la justice, la dignité, l’humanité, rêves français, rêves universels. Missak Manouchian, vous entrez ici avec Mélinée. En poète qui dit l’amour heureux. Amour de la Liberté malgré les prisons, la torture et la mort ; amour de la France, malgré les refus, les trahisons ; amour des Hommes, de ceux qui sont morts et de ceux qui sont à naître. Aujourd’hui, ce n’est plus le soleil d’hiver sur la colline ; il pleut sur Paris et la France, reconnaissante, vous accueille. Missak et Mélinée, destins d’Arménie et de France, amour enfin retrouvé. Missak, les vingt et trois, et avec eux tous les autres, enfin célébrés. L’amour et la liberté, pour l’éternité. Vive la République. Vive la France.

Quelle nausée formidable.

Tout d’abord, ce numéro de cirque mémoriel ne touche qu’un seul public, un public du passé : les boomers, nés après-guerre, formatés par l’antifascisme d’état et son mythe résistantialiste. Pour Macron et sa clique, il s’agit de recréer un semblant d’unité face à la balkanisation généralisée de la société, balkanisation rendue possible par la politique soutenue par les Boomers pendant 50 ans. Derrière une « unité » d’apparence patriotique avec force Marseillaise et flonflons, ce numéro de cirque était d’essence profondément juive, cosmopolite, anti-française, haineuse de l’autochtone. C’est une démonstration de force du parti de l’étranger, identique à la marche des juifs « contre l’antisémitisme ». Paradoxalement, cette opération politico-médiatique conçue par les juifs pour délégitimer les autochtones au profit des immigrés, subliminalement incarné par Manouchian, n’a intéressé que les vieux Blancs, les banlieues ethniques étant complètement indifférentes à ces histoires.

La seconde leçon, c’est que le révisionnisme historique est essentiel dans la déconstruction de ce système foncièrement sémitique. Sans une revue critique des mythes et mensonges historiques martelés par le système, singulièrement ceux, fondateurs, de 1945, aucune action révolutionnaire ne peut être entreprise pour stopper ce système anti-Blancs. La reconnaissance par le RN de la légitimité de l’action des assassins – principalement juifs (plus de la moitié des FTP-MOI) – du Parti Communiste contre les forces nationalistes et l’acceptation de sa victoire politique, idéologique et culturelle après 1944 condamne le RN à n’être qu’une force d’appoint du système, comme jadis le parti gaulliste. La participation du RN à la cérémonie organisée pour le juif Badinter, destructeur du système judiciaire français au profit de la racaille immigrée, annonçait déjà cette subordination complète.

Le troisième point, c’est que, malgré le cirque médiatique, le marxisme international organisé a été irrémédiablement détruit avec l’effondrement de l’Union Soviétique. Si en France ses miasmes continuent de fermenter dans les syndicats, le show business ou l’Éducation Nationale, sa puissance n’a plus rien de commun avec la formidable organisation mondiale qu’il était au siècle dernier. Ce n’est pas Fabien Roussel, partisan de l’OTAN, ou Sophie Binet, d’une CGT groupusculaire, qui feront illusion, pas plus que trotskiste Usul. Le Parti Communiste est si négligeable que Mélenchon, ex-trotskiste et entouré de trotskistes, peut récupérer sans difficulté Manouchian, membre du PC stalinien, pour les besoins de sa retape. Ne pouvant plus aspirer au pouvoir depuis longtemps, dépourvu d’une grande puissance pour le soutenir, ce qu’il reste du marxisme peut être digéré par le système macroniste, appendice de la finance internationale. On voit d’ailleurs à cette occasion comment le marxisme, par son internationalisme corrosif, est parfaitement compatible avec la démocratie financière qui veut abattre nations et frontières grâce à l’immigration. Le fanatisme immigrationniste est bien le dénominateur commun de la bourgeoisie macroniste et de l’extrême-gauche comme cette cérémonie le démontre.

Le quatrième point, plus prosaïque, est d’ordre ethnique. Ces arméniens qui appellent constamment à l’aide pour qu’on les soutienne militairement face à l’Azerbaïdjan et la Turquie sont ceux qui, depuis plus d’un siècle, ont servi de supplétifs aux juifs dans leur guerre contre les Blancs en France. Ces arméniens, à l’image de Manouchian, doivent être récompensés de leurs efforts. Une telle constance mérite salaire. L’attitude nationaliste correcte consiste à soutenir la destruction de l’Arménie qui a appuyé l’effroyable guerre raciale menée par les juifs dans nos rues. La carcasse de Manouchian peut bien être au Panthéon, nous sommes bien vivants et nous avons des comptes à régler avec ces arméniens en leur qualité de fourriers des juifs. L’instrument providentiel de cette vengeance impitoyable assiège actuellement la patrie de ces chiens, j’ai nommé l’Azerbaïdjan. Le plus drôle étant que c’est Israël qui arme cet état contre les arméniens, décidément fort peu doués de flair. Les descendants des arméniens rouges d’hier peuvent bien agiter leur croix, ils ne doivent trouver qu’une porte close à leur supplication.

Bien sûr, il ne faut pas grossir démesurément ce qui n’est qu’une campagne de propagande juive guidée par la peur et la conscience que le pouvoir juif vacille. Cependant, dans la longue guerre que les juifs nous font, il faut voir clair et viser juste. Il faut également se sortir de la cage mentale de facture hébraïque dans laquelle cette race maudite tente de nous maintenir à tout prix.

Quant à ce Panthéon, catacombe de la Judée militante, sa vocation est d’être peuplé de nègres sous crack.

#dempart

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afterthegreatunknown · 3 months

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Widdershins Gets Inadvertently Insulted, and Semi-Reveals his Feelings

Welcome to the fourth ‘chapter’ of my Seven Six Widdershins Family Members AU. Inspired by the Six Baudelaire AU by unfortunate-stranger-losers, in this AU, the Book!Widdershins Family and Netflix!Widdershins Family are now combined together to make a family of six. This 'chapter'...it's a lot.

Off-screen: Violet, Klaus, and Sunny after telling Mr. Poe they’re not going with him, hitchhiked their way to Paltryville, due to the mystery of a now-gone group photo and newspaper headline. They soon get illegally adopted by Sir to work at Lucky Smells Lumbermill. Olaf as such spends two weeks trying to find the Baudelaires, for Mr. Poe lost tabs on them. During the second week, Mr. Poe hears rumors about the children being at a melon mill, and he and his sister Eleanora go investigate it.

Of course, the Melon Mill no longer stands. But Olaf has an idea where the Baudelaires could be at, and gets confirmation after asking Madame Lulu at Caligari Carnival. Fernald isn’t happy to drive Olaf to the middle of nowhere that is the Hinterlands. He’s even less happy to be at Caligari Carnival, for reasons...

Because I'm still unable to make 'align center’, as well as proper breaks in HTML in the new editor, when you see [] brackets with ramblings inside them, it’s indicating a section change.

Fernald: “God! To think this place is still such an utter dump! I heard stories from my stepfather—well, I heard it was the tourist destination to go to back in the day.”

Madame Lulu, gesturing to their surroundings: “Madame Lulu is trying to get help as she can, yes. Very hard though to get money to fix things up. The House of Freaks generate entertainment, but not enough that audience give enough money in my pocket.”

(Olivia Caliban, mentally thinking: “I think it would better to get the rides working again. And games booths. And better refreshment. And acts. I think maybe forcing people who are oddly considered freaks by society’s standards is losing their charm at last.”)

Hugo, Colette, and Kevin, all sticking their heads out from their caravan, for they’re a bunch of eavesdroppers: “We’re trying the best we can as freaks, Madame Lulu!

Kevin, noticing Fernald, and smiles: “Hey! Nice to see you again Hooky! I-we haven’t seen you in a while! Are you alright? You sound sort of tense.”

Fernald, waving hook: “I’m fine. Thank you. I hope you three have a semi-decent day.” *turning to Madame Lulu* “Seriously. Do you ever plan on fixing up this place?”

Madame Lulu: “Fixing not in carnival’s future, yes. At least not now.”

With Olaf getting confirmation from Madame Lulu the Baudelaires are in Paltryville, he takes Seller as the associate, for Seller is only one who can handle Dr. Orwell’s personality. Seller and Olaf disappear for a full month, with disguises packed by Verne for them to be Foreman Flacutono and Shirley the Secretary, which came from the V.F.D. kit. Except for the Flacutono wig; Verne hates the V.F.D. wig enough to buy his own. That leaves Harper, Penny, Lucy, Verne, and Fernald back in the City.

Nothing happens for a full month. At the start of the next month, Seller calls the house, and orders Verne to take a train and/or steal a car to get to Paltryville. Seller for once, thinks Olaf is in over his head, and concern that something bad may happened at Lucky Smells Lumbermill. Verne arrives just in time too.

Violet was able to save break Klaus free of his hypnotism after playing the researcher. Klaus was able invent something to save Charles from getting murdered. Sunny had her buck-wild sword fight with Dr. Orwell with her teeth (the wildest thing to ever happen).

And Dr. Orwell falls to her death. Well! Looks like Seller was right!

With Olaf soon getting expose from his secretary act, and Seller dropping his foreman act alongside the wig, the two high-tail the hell out of the mill before Mr. Poe, his sister, and the authorities arrived. Verne in his stole car is waiting outside the fence, and frowns upon seeing Seller and the lack of wig on his head.

Verne: “Do you know how difficult to find such a decent looking wig without a shine?! Do you also know how time consuming it is to get a shine out of a wig!? God! I should have given you the shitty V.F.D. wig had I know you would carelessly throw a wig away!” Seller: “You can buy a decent looking wig without a shine or the materials to get a shine out a wig at a reasonable price, Nemo! Why not bitch about your nephew’s wooden hands!? They’re the one that take up a lot of money!” Olaf, patience wears thin: “As much as I enjoy watching a good conflict, WE STILL NEED TO GET THE HELL OUT OF HERE. Nemo, start driving to the train station!”

Meanwhile, while this is going on —near the end of events—Tegan officially joins the Queequeg as the second member of the Crew of Two. It would have been a great occasion, if it wasn’t for the fact that day is also Fiona’s fifteenth birthday. Fiona isn’t that upset her birthday was a bit overshadowed by Tegan’s arrival, and doesn’t cry at her party. Fiona finds some positive from Tegan’s joining the Queequeg.

Fiona: “She may not be a mycologist, but Tegan does know fungi. It’ll be nice to have someone around with a similar interest. I just hope we’ll have the chance to discuss it though. With the way everything is, well as Tegan’s new-found professionalism, the chances of that seem very slim.”

As Ephraim departs from the Queequeg to go out on his mission, Ephraim gives Fiona and Widdershins parting gifts. For Fiona, it’s her birthday present: a copy of The Mysterious Island. For Widdershins, it’s a reminder of “the greatest chance you would never get normally.” It’s a painting of Ephraim himself. Tegan covered her face in embarrassment over the gift (rightfully so because WHAT IS THIS GIFT).

Widdershins: “…This is a fine gift, sir.” (Mentally though, Widdershins is all, “FUCK THIS PAINTING AGAIN?”) Fiona: “I agree with my stepfather. It’s a very fine painting.” (Mentally though, Fiona is all, “And once again, Step-Grandfather has no idea what actually constitutes as a good gift.”)

Returning back to Olaf and the Acting Troupe, they lay low for a week. The Baudelaires find themselves having a happy time at Prufrock Prep. It’s not because the academy is a wonderful place itself, but because they finally have friends in the form of Duncan and Isadora Quagmire. However, such happiness doesn’t last long.

Olaf, after getting around round of help from Madame Lulu (for ‘Orphans off to a boarding school’ is too vague of hint, as well as it surprisingly refers to other orphans), takes Penny and Lucy as his associates for his newest scheme. However, this time around, he asked the ladies to go on ahead first as cafeteria workers. Olaf is unsure how he can get around the advance computer Vice-Principal Nero programmed roaming outside the school, and wants them to figure out the computer’s flaw.

Two weeks pass. Penny and Lucy call the house and tell Olaf about the flaw. They believe that if he’s in a disguise that hides some particular features—namely his eyebrow— he’ll go undetected. And so, Olaf goes to back to the hell that is Prufrock Prep under the disguise as Coach Genghis, with a new plan in action.

With Coach Genghis around, he makes the Baudelaires run laps at night for the S.O.R.E. program to get them time and get them to fail their class. As such, to help their friends in the realm of research, the Quagmires decide to dig up information about Olaf, as well as something else the Baudelaires requested.

Klaus, unfolding the drawing from Ike’s room that he kept: “I found this in our Aunt Josephine’s husband’s private room.” Duncan, narrowing his eyes, leaning close to the drawing: “That’s an interesting illustration. What it is of?” Violet: “We don’t know. Our Aunt Josephine only told us was that her husband Ike was studying it with a few others within their…friend group, but that’s all.” Isadora: “It must be something dangerous, private, or both if she kept quiet on it.” Sunny: “Senildeah!” (“What about the headlines!?”) Klaus, turning to Sunny: “That’s right! I nearly forgotten about those! Thank you, Sunny!” *turning back to the Quagmires * “In Ike’s private room, there was a newspaper headline about The Thistle of the Valley accident. Our time in Paltryville didn’t tell us anything about it. We only learned more about parents and their…friend group.” Duncan, pulling out his commonplace book and pencil, writing things down: “Paltryville, The Thistle of the Valley…” *looking up, smiling* “It’s still not a lot to go on, but it should be enough to find basic information, even if it’s unfortunately wrong.” Violet, smiling: “Thank you. I know it might be a mystery that won’t get solve completely, we’re grateful that you’re helping us.” Isadora, smiling: “We’re friends, and that is what friends are for.” Sunny, grinning, clasping hands together: “Daw…” (“Daw…”)

Meanwhile, back in the City and in Olaf’s house, Seller and Fernald are at each other throats, and Verne and Harper are playing card games that isn’t Roland’s Folly. The closest things to interesting is Harper getting updates regarding Gustav’s corpse and Monty’s house. Gustav’s body was found floating down from Swarthy Swamp to a river that leads to Lake Lachrymose, and that Monty’s place got mysteriously burned down, with rumors of two arsonists in odd get-up having set the place on fire.

Actually, Monty’s place getting burn happens right after Olaf enacted his plan to kidnap the Baudelaires after they get expelled from Prufrock Prep. Olaf orders the remaining troupe to pick them up. Verne and Fernald have one car to drive Penny and Lucy and the kidnapped children, while Seller and Harper have the other car to drive Olaf himself, because he at the moment, doesn’t want to share the vehicle as them.

But there’s a small change of plan regarding the kidnapping.

Duncan and Isadora, having disguised themselves as the Baudelaires (with Sunny being played by a sack of flour), get themselves kidnapped. Near sunrise, the Quagmires make their escape, but fail to see ‘Sunny’ was left behind. Lucy, having watching in the shadows alongside her sister, panicked, and ran onto the field.

Lucy: “Is the baby sick! IS THE BABY SICK? WHY DIDN’T YOU GO WITH YOUR SIBLINGS, BABY?” *The bag of flour flops over, and Lucy screams* Penny, joining her sister: “…That’s flour. That’s a bag of flour! Why would Violet and Klaus not have their sister running tonight alongside them?” Olaf, joining them as well, connecting the dots on why Violet and Klaus were oddly the same height, unlike all the other nights: “…Those annoying orphans brats. Ladies, go after the two Quagmires!” Penny and Lucy, confused: “The Quagmires?” Olaf: “Yes, the Quagmires! They were pretending to be the Baudelaire Brats the whole time! Like I said before! Go after them! I have a feeling they’ll be useful to us!”

Verne and Fernald as such, get a surprise when driving away from Prufrock Prep.

[A Kidnapping in the Happening!]

“You got to be kidding me! You two got the Quagmires Triplets?!” Fernald continued to look back behind the front passenger seat, not giving a damn that he’s unbuckled, because fuck car safety at the moment.

“Triplets?” asked Lucy, trying her best to keep Duncan from moving around. “There’s two of them though! The newspaper said they’re twins!

“Just because there’s two of us doesn’t mean we’re twins, lady!” shouted Isadora Quagmire, struggling against Penny’s tight grasp on her. “Our brother’s death in the fire doesn’t change a thing about our birth!”

“You lost your brother in a—OW! I got bit! How rude!” Lucy’s winced, and loosened her grip on Duncan Quagmire. Duncan as such, started to kick against the back side-passenger door in a rhythmic pattern.

“FUCK YOU ALL!” yelled Duncan at the top of his voice. “FUCK! YOU! ALL! YOU HEAR ME? YOU HEAR ME!?”

“Don’t you go breaking the door, brat!” growled Uncle Verne. “God, talk about having a hell of a drive back! Why do you have the Quagmires!?”

“A ruse is what happened!” Penny struggled to keep Isadora still, while trying to grab the burlap sacks from the backseat pocket to throw onto the Quagmires faces. “These two tricked us by pretending to be the Baudelaires! The boy was Klaus, the girl was Violet, and a bag of flour was the baby! How stupid that last one is!”

“Oh, fuck off with your stupid-ass complaints and insults about us!” Duncan continued to kick the door, and then glared at Uncle Verne. The glare had Fernald wondering what the Quagmires discovered about V.F.D. exactly. “You’re a bunch of miserable, selfish, assholes ruining other people’s lives without a damn over something stupid!”

“I agree with my older brother!” exclaimed Isadora. “You’re doing this all willing too! How do you live with yourselves! Don’t you care what others might think! Like your family?!”

“Shush, annoying little girl!” sneered Penny, managing to cover Isadora’s face with the burlap sack. “Now stay quiet, or else I’ll do something you’ll wish never happened to you. Unless you want me to do it your older brother! He bit my little sister, after all!”

Isadora did that, but it doesn’t stop her from moving around in the backseat anyway. Duncan meanwhile, continued to curse like a sailor at the top of his lungs. Well, at least until Lucy stuffed the burlap sack into his mouth. Fernald had to give up his jacket to Penny to cover the brat’s eyes.

[Must Be HELL of a Ride Back...]

Meanwhile, back at on the submarine Queequeg, V.F.D. finally got to Widdershins’ request for another crewmember, for Phil joins as the cook. Because Tegan is the unofficially part of the Crew of Two, Phil is delegated as an additional member; the chef.

With Tegan around, Fiona either helps Phil in the kitchen, or assists her stepfather and Tegan on reading charts and maps and submarine repairs. Fiona only has enough idle time to read The Mysterious Island. Fiona has yet read her stepfather’s birthday present, for it’s still in its wrapping.

(It’s a surprise tool that will help later.)

Tegan is doing a great job of being part of the Crew of Two. She keeps the Queequeg in almost near perfect condition, and almost always shadows Widdershins. Widdershins doesn’t mind her tailing, at first. He slowly grows irritated as Tegan unknowingly insults him. Widdershins wouldn’t mind the insults (for he’s quite use to insults) if Tegan didn’t compare him Ephraim while doing so. Tegan is harsh on Widdershins for not going back to land to restock on supplies so quickly, unlike Ephraim’s supplies runs. Tegan complaints to Widdershins on switching back and forth between subject matters, for Ephraim focuses on one thing at a time.

One day, Widdershins and Teagan were walking to a trolley stop with bulk of groceries in boxes, for they went on a supply run. There at the stop, is a thirteen-year-old boy with dark hair and dark wearing a backpack, holding a folded map in his hands. The boy has a mask covering the lower half of his face, like he has a cold and doesn’t want to spread germs. The boy eventually starts a conversation with them.

Thirteen-year-old Boy, muffled voice: “You got a lot of groceries for just two people.” Widdershins: “We’re actually carrying groceries for four people! Aye!” Tegan: “Eight people really, given we’re stocking up for supplies.” Thirteen-year-old Boy: “Stocking up?” Tegan: “Aye. It’ll be a while before we can go get groceries again, so we’re preparing.” Thirteen-year-old Boy: “Ah.” *nodding head, tilts head to side* “Thank explains why you have everything in bulk. Odd to see you don’t have small snacks in bulk.” Widdershins: “None at all! But we do have crackers!” *Widdershins sets the boxes he’s carrying down, and takes the top box off, setting it onto the ground. He then pulls out a rather large box of circular, salted crackers* “We got it for free, and while I like snacking on crackers, I don’t like this particular brand! Aye! Would you like to have them?” Tegan: “Are you—” *rolling eyes* “I can’t believe you’re doing this right now!” Thirteen-year-old Boy, tying his best to not laugh: “I was always told by my parents that I’m not supposed to take food from people I don’t know…” *stomach growls* “…but given my personal circumstances, I think I’ll make this the sole exception.”

The thirteen-year-old boy takes the box of crackers just as the trolley arrives. The boy goes onto the trolley, while two people get off the trolley. The boy takes a seat near the window, and waves goodbye at them, with Widdershins and Tegan waving also.

(Widdershins and Tegan will not know that they interacted with Quigley Quagmire until a dispatch got sent to them a week later when on the Queequeg:

Fiona, looking up from her charts: “Stepfather! Tegan! We got a telegram!” Widdershins, running down the spiral stairs: “Here I thought it wasn’t working!” Tegan, sliding down the pole: “Who send it to us, Niece Fiona?” Fiona, looking at telegram: “It’s from Quigley Quagmire.” Widdershins and Tegan: “What?” *Everyone looks at the dispatch* Dispatch: Captain Widdershins, I know this isn’t how one must use the Volunteer Factual Dispatch, but I must thank you STOP. The crackers you gave me lasted me a good while STOP. I am unsure when I’ll communicate with you again, but just know I heading towards the Mortmain Mountains for personal reasons, as well as related to the organization. Hopefully we will communicate with one another in the future STOP.”)

The two people that got off the trolley are real estate agents. One of them opened up their umbrella due to the sun, and they begin talking. There, Widdershins and Tegan hear that Monty’s home is gone, due to a fire of unknown origins. The land is now up for sale as potential retail development.

Widdershins was ready to stand up and ask them question as a random, curious citizen, but for the first time in years, he hesitates, and keeps quiet. This has Tegan going on yet another comparison, after they return to the Queequeg (Fiona is in the makeshift library, while Phil is out in the main control room looking out the port window).

[~If you say it like that, it must mean that you hate me~]

“Why did you stay silent, V? Remember our old man’s philosophy!” Tegan’s voice was close behind him, yet seemed so far away. “He —or she— who hesitates is lost!”

“I know that, Tegan.” Widdershins gripped the bottom box tightly as he tried to set the boxes onto the table. “I can’t forget such a philosophy, even if I wanted too. Aye, I had it drill into me longer than you.”

“Why did you hesitate then? Aye! You could have asked them more about it as a random, curious citizen. I think they wouldn’t have mind that!”

“I could, but I didn’t, aye.” Widdershins inhaled, and then exhaled. It’s all just a matter of keeping it under control. He can do this. He can do this. Widdershins took the first box off, and then the second box.

“That still doesn’t answer my question. Why didn’t you ask, V? Aye! If Stepfather was here, he would have asked them for sure!” Tegan’s voice goes slightly higher, as well as defensive. “Stepfather would have asked nonchalantly without a second thought! Aye! Stepfather would have successfully gotten more information! Having so many years of experience, our old man’s actions unlike yours—”

“Are correct! Aye! Are ideal! Aye! Are what the organization wants in a true volunteer! Captain Ephraim B. Widdershins does everything right, and everything I do is wrong!” Widdershins spun around on his heels, and gave a cold, stern glare at her.

Tegan, still carrying one the boxes, stared at him with her brown eyes. Her eyes blinking fast behind her triangle glasses, and her lower lips quivers. “V…”

“Is everything okay? I heard loud voices!” Phil’s voice called out from the outside.

Widdershins stared at Tegan, and then closed his eyes. He knew he fucked up big time. He had to apology, not just to appease his old man, wherever he is right now.

“I’m sorry.” Tegan’s voice was small.

Widdershins reopened his eyes, and stared at Tegan, and shook his head. He then took a step towards her.

Tegan took a step back, still with the box in her hand. The way Tegan was acting now, Widdershins was reminded of that day so long ago. Tegan was six, thinking him as a ghost from her past haunting them. He can’t blame Tegan for acting like this now.

The two of them didn’t speak for a bit. But Tegan eventually, took a step closer to him. Widdershins carefully took the box from Tegan’s hands.

“Don’t apologize, Tegan,” said Widdershins. “You didn’t know how I felt, because I didn’t tell you. Aye, so don’t go feeling guilty over something you didn’t know of.”

Tegan remained quiet, but she did nod her head.

“To tell you the truth about all of this,” continued Widdershins, “I’m doing this in the perspective of an outsider. As an outsider, Captain Ephraim B. Widdershins is a great submarine captain. He’s a well-respected volunteer in the organization. His stepdaughter as such deserves the best chaperone. Instead, you got stuck with—”

Widdershins couldn’t help but pause mid-way. Insulting himself would make Tegan feel worse, no doubt. Widdershins just sighed, as he placed the box onto the table.

“Tegan, I’m fine with you disrespecting me as your brother. Stepbrother,” said Widdershins. “As your chaperone though, I insist you accept and respect what I do, and do exactly as I say. And I said it was best we didn’t engage in conversation.”

Tegan once again, nodded head. In a quiet voice, she replied, “Okay.”

[~No! I don't hate you at all~]

Despite all the bickering and unknowing comparisons, there is one good thing going between Widdershins and Tegan. And that, is calling Phil “Cookie” for no apparent reason. Widdershins started it first, and Tegan jumped onto it. It drives Fiona off the walls to where she told them over dinner one night, with the meal being some sort of fish, vegetable, and cheese casserole (it’s not as bad as it could be, too).

Fiona, passing the black pepper to her stepfather: “It’s just impolite! It’s more polite to call someone by their proper name!” Widdershins, dumping black pepper over the casserole Phil made for diner: “Maybe so! Aye! But I have yet heard Cookie complain about it!” Tegan, drinking some lemonade, for they can’t have the lemon-lime soda: “He clearly likes the nickname. *turns to Phil* “Isn’t that right, Cookie?” Phil, *serving himself casserole, smiling*: “I do like it! I don’t mind the nickname at all. I always wanted a nickname when I was a kid! Cookie is a very nice nickname to have!” Fiona, doing an expression that is similar to the well-known scrunch-up Kermit face: “Well, alright then. I’m just surprise that you two when in a blue moon, are scarily so much alike. And this is considering how you are the opposite of one another.” Tegan, nearly choking on her lemonade, having feeling insulted: “Scarily alike? Niece Fiona, understand that comment is just uncalled for! He may not look it, but know at times he’s an empty head with no thoughts.” Widdershins, setting the black pepper down: “That means you too, can be an empty head with no thoughts.” Tegan: “…” *Pushes Widdershins off his chair* Widdershins, from the floor: “Hey!” Tegan, smirking as she swaps their plates: “It’s mine now, V.” Phil, still smiling: “Ah, siblings bonding. How wonderful!”

#asoue #a series of unfortunate events #fanfic #widdershins family curse concept au #captain widdershins #tegan widdershins #verne widdershins #fernald widdershins #fernald #hook handed man #fiona widdershins #ephraim widdershins #count olaf #the acting troupe #the theater troupe #the bald man #the white face women #madame lulu #(there's a lot of characters in this chapter. tagging those in au + those with 'roles'. hence madame lulu but not olivia caliban)

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weirdthoughtsandideas · 4 months

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Top 5 favourite fanfics? :)

THAT is a hard one!!! I read a lot of good fics, and 95% of the fics I read are fics I enjoy and are interested in.

I think I am gonna go with fics that genuinely have stuck with me all these years and have truly inspired me to create my own.

First up is soft Janis? In MY groupchat? it's more likely than you think! by ao3 user caughtontape. This fic is what really made me love reading and writing chatfics. I have laughed SO MUCH reading this.

Then we got Should I Stay AU by ao3 user midas_touch_of_angst. It's an asoue stranger things au and I really enjoyed the concept of all the kids having powers. It was also really interesting how they discovered the powers.

By the same author, we also have the Six Baudelaires AU. Connie, if you're reading this, the things you've done for the fandom... you're the reason for the multiples aus boom we had right after the Netflix show ended.

There's a glee rewrite by three authors on ao3: madeofmemories, theMaskedMan and TheRealRyanMurphy. What is amazing is how these three had the energy to co-write a whole fic! At least season 1 ;) But it's very nice and amazing!

Now, for a fifth... I do read a lot of dcla fics, but it would not be fair to put only one of them here! Because such a large chunk of them are good! <3 So I can't give one place for a fifth!

#thanks for the ask!

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buzzcat · 1 year

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Fic Rec - A Safe Place, by @valarhalla

Fandom: Series of Unfortunate Events - Lemony Snicket Wordcount: 829 Tags: milennial au, Sort of? - Freeform, anyway they're sharing an apartment and being fluffy dorks Summary: A modern AU (ish) happy ending for the Baudelaires and the Quagmires where they all share a crappy apartment and live happily ever after Context for Newbies: N/A, this fic can be enjoyed on vibes alone

so this piece is super short. clocking in at under a thousand words, you could practically read it between bus stops. that being said, it’s a piece that thrives in its brevity, offering a breath of millennial bibliophile comfort

the book series ‘A Series of Unfortunate Events’ is, as you may have guessed, a series in which there are a great many unfortunate events that happen to our three sibling protagonists and their friends. this fic really just says “what if they could have nice things”. the approach is soft, calm. it tastes the way mundane pleasures taste after persevering through inordinate hardship. the piece is told in long sweeping sentences that envelope you in comforts that hold like the last note in a song; the last “scene” of the piece is sitting on a couch reading while it rains, but the whole fic so perfectly encapsulates that feeling. it is the epitome of bookworm comfort.

this is a piece i recommend on vibes alone, because it is all vibes, and the vibes are good

Favorite Line: “Their family’s small army of little orange and blue plastic bottles of anti-depressants sprawl like a fungus over the shelves of the bathroom; big and little feet trip over each other coming up and down the stairs, ramen noodles are eaten over the sink, oversized thrift store men’s sweaters are freely swapped between all six of them, and they have the life and the home they’ve always wanted.”

#buzzcat fic recs #fic: a safe place #a series of unfortunate events

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notrebellefrance · 2 years

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L'horloge

Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,

Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi !

Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi

Se planteront bientôt comme dans une cible,

Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon

Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ;

Chaque instant te dévore un morceau du délice

A chaque homme accordé pour toute sa saison.

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde

Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa voix

D'insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,

Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !

Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !

(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)

Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues

Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !

Souviens-toi que le Temps est un joueur avide

Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.

Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !

Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.

Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,

Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,

Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),

Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! " Charles BAUDELAIRE

1821 - 1867.

photo depuis Lourmarin - Vaucluse

#original photographers #photography #photographers on tumblr #photographe #photo #france #villagedefrance #tourism #francephotography #tourisme #ancient village #vaucluse #baudelaire #charles baudelaire

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chloerie · 9 months

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Incorrect quotes with AU explainpson

Okay, so, after the last episode of the TV series, they(The Baudelaire children) managed on their own for like a year or two and after those two years, the Baudelaire children + Katherine(What I call Kit’s daughter) were adopted by the Schuylers and they dyed their hair to look like their adopted parents and changed/switched(In the case of Anna Elizabeth Baudelaire who became Elizabeth Anna Schuyler-Hamilton)their names also the Quagmires were taken in by Philip Schuyler’s sister and did the same thing lol anyways characters and who they changed/became(Technically) their names too

Violet Baudelaire became: Angelica Schuyler-Church!

Anna Elizabeth Baudelaire became: Elizabeth Anna Schuyler-Hamilton!

Sunny Baudelaire became: Margarita “Peggy” Schuyler(Single bitch lol)

Katherine “Kit” Baudelaire became: Catharine Schuyler

Also Alexander is the second son of Count Olaf(First one is Uncle Monty) and his real name is Evan Olaf(In this AU lol) so he became: Alexander Hamilton(-Washington)

Oh, also James Hamilton SR is Count Olaf if you couldn’t tell James JR is Monty

Violet: We need to distract these guys

Anna: Leave it to me

Anna: Centaurs have six limbs and are therefore insects. Discuss.

Sunny, Katherine(Beatrice JR), and SOUE!Philip Schuyler: *Immediately begin arguing*

SOUE!Philip Schuyler, watching in horror: Oh this. I don’t like this. I don't like this at all.

~~~~~

(Chat names:

Angelica/Violet: Angie

Peggy/Sunny: PegSun

Elizabeth/Anna: Lizzie

Katherine(Beatrice JR): KitKat

Philip Schuyler: Philip Schuyler

Catherine VR Schuyler: PRETTY LADY)

PegSun: Who the fuck added me to a fucking group chat?

Lizzie: :O language

KitKat: Yeah watch your fucking language

PegSun: OKAY WHO TAUGHT KIT THE FUCK WORD?

Lizzie: 'The fuck word'.

Philip Schuyler: Are you stupid? You guys use the f word all the time

Lizzie: Oh my god he censored it

PRETTY LADY: Say fuck, Phil.

Angie: Do it, Dad. Say fuck.

~~~~

Angelica/Violet: I’m an idiot.

Elizabeth/Anna:

Peggy/Sunny:

Fiona:

Kit JR:

Angelica/Violet:

Literally everyone, except Angelica/Violet

Elizabeth/Anna: If you’re waiting for us to disagree, this is going to be a long day

#hamilton #hamilton incorrect quotes #thank you for your time #a series of unfortunate quotes #a series of unfortunate events #jesus fucking christ

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essai-collectif · 1 year

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Envoi 5 : cinquième essai : face à des pièces d’intensités, être lucides, avec des beautés, à réparer, pour en même temps nous construire, nous réparer ! par des hybridations-métamorphoses en dehors des systèmes clos !

les morceaux du titre seront repris dans les parties !

Au fur et à mesure des situations, des écrits, je découvre qui je suis et ma proposition se précise !

1/ Des pièces d’intensités, des choses qui arrivent et qui ont une grande intensité...

Proche de Anne Imhof, artiste allemande dont on a déjà parlée, dans son exposition avec « ses pièces d’intensités entre la vie et la mort » !

Encore une fois je suis face au réel !

Je me sens seul dans tout çà alors j’écris pour vous !

Je cherche un mode de vie, une façon de faire, possible avec le réel ! pour nous ! Chercher des choses puissantes et belles me font vivre mieux ! En particulier avec ce projet de vous le donner !

Je dois faire avec ce qui nous arrive au quotidien ! Et qui sont des pièces d’intensités à révéler !

Je dois m’occuper de Ma qui apprend le piano ! du dernier morceau de la magicienne islandaise Bjork que vous nous envoyez ! de Marie qui nous a mis un lien vers Bataya, sa compagnie avec des acteurs handicapés ! de la harde de 7 biches que nous avons vu ! du documentaire que j’ai raté sur les films de Laetitia Masson et Claire Denis ! de la danse du collectif de Lia Rodrigues provenant de la plus grande favela du brésil, que je vois au jt !

Pour mieux les sauver, je nous propose de réparer ensemble, les autres en les rencontrant , et en nous hybridant avec, en nous métamorphosant : c’est tenter des rencontres hybridation métamorphose ! Et ils nous répareront avec leurs messages aux multiples facettes !

Pour les améliorer, et rendre plus profonde notre position face au réel, j’ai trouvé des apports en philosophie (Nietzche, Spinoza, Jankelevitch), en art (Blistène et Mondes nouveaux, le collectif New Territories de Monde nouveau numéro 7), en poésie ( Baudelaire, Desnos, Char, Neruda, Eluard, Cheng), en cinéma (Laetitia Masson et Luc Laugier sur Godard) , en musicologie (Rosset), en humour (ok Google, les mots magiques) , et même en physique nucléaire (plurivers) .

Ma situation m’a donné la force de chercher longtemps et de trouver des choses exigeantes ! Face au réel, pour vivre au mieux la vie avec le plus d’intensités et pour utiliser mon temps au mieux : j’ai trouvé des pensées puissantes qui aident à vivre, à faire les bons choix pour vivre intensément ! Les bonnes pensées font penser, font vivre mieux !

Je suis comme la poésie de Desnos « comme », avec aussi la métamorphose dont il reparle ici !

« Comme, je dis comme et tout se métamorphose, le marbre en eau, le ciel en orange, le vin en plaine, le fil en six, le cœur en peine, la peur en Seine. »

Je suis et je vous propose d’être comme votre enfant qui coure pour la première fois, avec un si grand plaisir, il décompte 5 - 2 – 1 – 2, partez ! il s’élance et court à fond sur trois mètres et recommence ! Et en même temps, comme votre plaisir quand vous nous racontez cette anecdote avec un grand fou rire !

Et je suis et nous sommes aussi si intense et vraie : « Il y a une fissure, une fissure dans tout. Comme ça, la lumière peut entrer. » Léonard Cohen

Et maintenant je profite de cet endroit merveilleux de pensée, de joie avec vous !

logo Mondes nouveaux

2/ Être lucides : avec les dernières avancées en philosophie et en art ! Avec Rosset (avec ce qui arrive chaque jour, dans la vie face au réel , face à la mort) qui reparle de Nietzche :« en dehors des fausses illusions, reconstruire par le philosophe artiste », de Spinoza :« viser la joie qui est juste » , et de Jankelevitch : « avec l’aiguillon de la mort ». et avec Blistène qui s'occupe des Expositions Mondes Nouveaux (face au monde avec les problèmes qui arrivent) sur « l’artiste qui s’occupe des grands phénomènes de société et de réparer » ! qui valident et confirment mes directions !

Je suis, nous sommes comme, L’Albatros, des Fleurs du Mal de Baudelaire :

« Le poète est semblable au Prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l’archer. »

2.1/ Être lucides avec Rosset qui valide et confirme mes directions ! : avec les dernières avancées en philosophie avec Nietzche, Spinoza, Jankelevitch.

En philosophie, je trouve Rosset par hasard en cherchant des éléments sur la musique ! C’est la validation de ma façon de faire avec le réel sur la vie et l’art que j’avais élaboré depuis des années, avec Nietzche, Spinoza, Jankelevitch.

Que faire avec le réel ? c’est avant tout chercher un moyen de vivre adapté à la vérité du réel, sur ce qu’on peut faire chaque jour, avec le monde et avec les beautés ! c’est être lucide et çà ouvre sur se bouger, sur toutes les beautés du monde, à partir du quotidien...

Pour toi qui aura du plaisir à retrouver ces mots. Pour vous qui ne lisez jamais de philo. Et qui êtes un peu perdu parfois dans votre vie. Vous qui appliquez sans le savoir ce qu’ils disent sur la vie, lucide sur le monde, par vos activités où vous aidez les autres, vous faites ensemble des fêtes, des repas, et même en faisant votre jardin... au quotidien parce que çà vous porte, vous agissez sur le monde à votre échelle ! Et vous agissez par rebond sur les autres (en le montrant, en en parlant...), et sur le reste du monde (car tu améliores le monde globale). Je vous ai choisi des choses percutantes qui m’ont permis de vivre et de me construire !

Quelle action je me proposais sur le monde ? Comme lucidité sur le monde (vides des religions, de l’argent, contraire à la vie ...) et comme « nouvelle aube à construire »...

j’avais aussi dont j’ai déjà parler dans d’autres envois, comme balise « se contenter de ce qui est là pour le désir » de Spinoza et en même temps , « l’amour de tout le monde » d’Abramovic en art !

2.1.1/ J’avais pris une partie de Nietzsche sur le philosophe-artiste qui dit oui à la vie pour penser la « totale innocence du devenir »

(Je ne prends pas son refus du progrès, son élitisme.)

« Le modèle de la pensée affirmative est donc le geste de l’artiste créateur, car c’est par le jeu de la création que peut être pensée la totale innocence du devenir. L’affirmation créatrice est ce qui marque la sortie du nihilisme. Mais parce qu’il constitue la crise la plus violente d’une civilisation malade, il laisse espérer un dépassement qui soit comme une nouvelle aurore ! Par l’art, et beaucoup d’autres activités : l’homme devra se dépasser lui-même , se redéfinir, se réinventer . Il parle d’homme artiste : c’est prolonger l’élan même de la vie ! c’est une philosophie de l’affirmation : ce monde du sensible et du corps est volonté de puissance. Les fictions des métaphysicien étaient mystifiantes : elles voulaient nous faire oublier la volonté de puissance au profit d’une être vrai, transcendant , alors que le fictions de l’artiste nous la révèlent ! Débarrassé des fausses illusions (religions,...) , l’homme doit se réinventer ! accepter le monde tel qu’il est : la réalité instable, en mouvement . Et être capable de danser dessus ! » nous rappelle Rosset. C’est ce que je fais dans ce projet, avec les choses qui arrivent avec les autres du collectif...

« L’oeuvre d’art est alors le témoin de la lucidité dont l’homme est capable, lucidité qui se traduit par le désir de réaffirmer la vie par delà l’absurdité et la douleur du monde » rajoute Hansen Lowe !

2.1.2/ Sur la réalité de la mort aussi, en tenir compte, aiguillon de l’existence qui t’oblige à ne pas perdre ton temps, avec des conneries dans la pensée et dans la vie (Ex : religion...) ! de Jankelevich et Rosset.

Sur la mort des autres, dans la famille, les amis...., puisqu’il y a des choses puissantes qui m’empêchait d’écrire il y a peu encore, j’en parlerai dans un autre envoi.

Contre l’idée de notre propre mort, j’ai trouvé Jankélevich, cité par Rosset qui me transforme çà, en accélérateur à particules !

« Sans l’obscurité, il n’y aurait pas de lumière. Si tout est rose, rien n’est rose (comme le disait Jankélévitch). J’ai tendance à penser que l’allégresse est l’état premier, le plus profond chez n’importe quel être vivant ; en tout cas, il en va ainsi chez moi. Cependant, il arrive que l’allégresse soit le résultat d’une mélancolie surmontée. Le point de départ de ma philosophie est la conscience du tragique de l’existence : tout est promis à disparaître. Or la tentation est forte de refuser en bloc ces considérations déplaisantes. Ce refus du tragique, donc de la réalité, se paie très cher. À l’inverse, la capacité d’admettre la part tragique du réel est pour moi la pierre de touche de la santé morale et de l’allégresse. C’est pourquoi je distingue deux axes dans l’histoire de la philosophie : les philosophes qui accordent une place au tragique – Pascal, Nietzsche… –, et ceux qui s’échinent à l’évacuer par la rationalisation excessive du monde – Platon, Kant, Hegel... »

2.1.3/ Spinoza : le but de la vie c’est « la joie et la justice ».

J’ai ce qu’il dit formidable, de la plus grande importance ! « se réveiller de son conditionnement mental, se libérer de la morale, revenir à la perception directe du réel, à libérer l’expression de son désir, retrouver le sens de la Vie et accéder à la joie. » que Nietzsche a repris en grande partie ! Et nous avons ce qu’il dit sur le désir dans l’envoi 3 , et en l’étendant au réel : c’est aimer tout ce qui est !

« Mais il ne s’agit pas d’agir n’importe comment, de façon égoïste ou dangereuse. Spinoza vise la vie qui concilie le bonheur et la justice, le sens éthique, voilà la joie qu’il vise. »

2.1.4/ et je trouve de nouveau sur Rosset, nietzschéen et spinoziste, qui prône « la célébration de tous les instants et toutes les choses »!

Le texte de Nicolas Rousseau sur actu-philosophie.com :

« Quant au réel, le réel enfin délivré de ses artifices illusoires, Rosset en trouve finalement l’expression chez Vermeer, dans un beau passage de 1976 qui nous décrit déjà cet « endroit du paradis » : « Rien, dans le costume, la taille, l’attitude du peintre, qui puisse être regardé comme signe distinctif, rien donc qui fasse état d’une complaisance quelconque du peintre à l’égard de sa propre personne. Dans le même temps cet Atelier – comme toutes les toiles de Vermeer – semble riche d’un bonheur d’exister qui irradie de toutes parts et saisit d’emblée le spectateur, et qui témoigne d’une jubilation perpétuelle au spectacle des choses : à en juger par cet instant de bonheur, on se persuade aisément que celui qui a fait cela, s’il n’a fixé dans sa toile qu’un seul moment de sa joie, en eût fait volontiers autant de l’instant d’avant comme de l’instant d’après. Seul le temps lui a manqué pour célébrer tous les instants et toutes les choses » !

2.2/ Un des plus grands spécialistes d’art contemporain, Blistène valident et confirment mes directions par ce qu’il relève pertinent en art contemporain aujourd’hui en parlant de Mondes nouveaux: « collectif, beautés et actions sur le monde, et réparer » et ainsi en même temps nous construire, nous réparer !

Dans cet esprit de chercher dans notre monde ce qui est le présent le plus fort, le plus intéressant, je feuillette Les inrocks que Ma a pris par le plus grand des hasard à la médiathèque. Et je vois un article sur Mondes nouveaux ! Avec Bernard Blistène un des plus grands spécialistes d’art contemporain (ex responsable du musée Pompidou) qui est chargé pour 2021 à 2023 de la coordination du projet de commande nationale dans l'art contemporain baptisé « Mondes nouveaux ». « C’est sept soirées inédites de créateurs pour questionner et anticiper les mondes à venir, organisées par Caroline Naphegyi et Bernard Blistène, avec Lucie Campos Mitchell, Ronan de Calan, Noé Soulier et Julien Creuzet. On attend un opéra inspiré par le chant des grenouilles, une exposition imaginée à partir d’ex-voto contemporains découverts sous des sculptures coptes au Louvre, un travail de stand-up en prison,… »

Blistène sur l’art collectif valide ainsi mon projet : « un esprit collectif très prégnant, comme si beaucoup avaient conscience qu’il fallait réfléchir, produire et inventer en commun ! »

Il parle aussi de ce que je fais sur le subjectif et l’universel ! Et de l’en dehors du système clos !« Pour interpréter le monde, les artistes disposent d’une grille de lecture bien spécifique : leur singularité. Et c’est tant mieux. Avec cette boussole, ils portent sur la réalité un regard qui tour à tour interroge, surprend, déconcerte ou émerveille. Un regard très précieux, en somme, en ces temps de formatage de la pensée et de verrouillage des représentations. »

Blistène sur l’art et l’action sur la société (pas l’art pour l’art mais art action!) sur l’art qui peut changer notre regard sur le monde ! au quotidien, dans ce projet ! : « Au niveau de la nature même des projets, les grands sujets de société sont évidemment au premier plan. ! A mon sens, les artistes n’ont pas vocation à être des lanceurs d’alerte car ils opèrent plutôt à un autre niveau. Ils tirent parti de ce qui fait la beauté d’une œuvre : qu’elle possède sa propre autonomie tout en changeant notre regard sur le monde ! »

Et là c’est quelque chose que je faisais avec mon projet, sans le dire explicitement mais là je trouve çà en plus et je vois que c’est important de le dire et de le faire ainsi clairement ! car il est validé là par Blistène : « il évoque, comme arrière plan, la question partagée de la réparation, un terme qu’il emprunte au titre du livre de l’écrivaine Maylis de Kérangal, Réparer les vivants » ! Tout mon projet est don et aides des autres du collectif et du monde !

Mon projet avec mes hybridations singulières en dehors du système clos ! Sont aussi universelles ! Avec des beautés qui traitent : « en collectif », « les grands sujets de société » et « tirent parti de ce qui fait la beauté d’une œuvre : qu’elle possède sa propre autonomie tout en changeant notre regard sur le monde. Et réparer le monde » !

Voilà c’est confirmé ici par Blistène, je vois clairement dans quelle direction aller : prendre soin, de moi, de toi, des autres du collectif, du monde, en les faisant exister, montrer leur beauté, et en me et nous faisant exister avec et en m’hybridant et nous hybridant avec ! Ecrire pour le collectif et le monde, avec çà ! à partir de ce qui me constitue, c’est authentique et profond et lucide et contemporain !

J’en parle à Ma qui me dit qu’en justice, on parle de réparation de l’auteur et de la victime : justice restauratrice des liens sociaux , du lien entre les humains qui a été détruit par un délit, une transgression des codes sociaux !

3/ Par des hybridations-métamorphoses en dehors des systèmes clos : le mien, mes limites, notre petit confort … et ceux de la société ! Et sur l’hybridation possibilité sérieuse et contemporaine d’évolution : j’ai trouvé Monde nouveaux numéro 7 !

J’ai trouvé en art contemporain, dans le projet dont j’ai parlé Mondes Nouveaux, le Monde nouveau numéro 7, du collectif, New-Territories, sélectionné donc par Bernard Blistène ( dont on vient de parler, un des plus grands spécialistes d’art contemporain) ! C’est par le plus grand des hasards (dans le seul Inrocks que Ma a ramené de la médiathèque) ! donc je n’ai pas copié sur eux, bien sûr, c’est arrivé après ! Mais voilà ! leur projet a les mêmes mots et images que ceux de mon envoi 4 : mon idée d’hybridation et métamorphose, Et aussi le multi-discipline ! Et hybride avec les genres aussi ! c’est la validation de l’art et des hybridations comme possibilité de mode de vie, façon de faire avec le réel !

donc je continue comme un fou de joie .

Voici le texte de leur flyer : New-Territories

“Invités à pénétrer dans l’antre où surprendre les bribes d’une conversation polyphonique et caverneuse entre un philosophe et un architecte où se chuchote le devenir du monde dans un ailleurs temporel. Les avatars holo-cosmosgraphiques, développés avec la collaboration de Chris Delaporte, invoquent des glitches cérébraux paréidoliques, les gribouillages live

invisibles de Mika Tamori se révèlent par intermittences, comme des spasmes, d’un rétrofutur archéologique qui nous regarde nous débattre dans le fatras de l’ici-et-maintenant. Les espèces ont muté, dont l’humain, à la fois vulnérable, technoïde et végétal, lui-même chrysalide et chimère darwinienne. » !

Image : François Roche, La Chambre des mémoires à-venir / New-Territories, (c) New-Territories”

Je suis et je vous propose d’être comme leur lieu chrysalide hybride (avec le monde et avec vous) en expansion !

Comme dans mon texte et mes images de l’envoi 4 ! Quelle validation incroyable de mon travail ! Donc continuer mes expériences d’hybridation métamorphose avec!

Et chercher encore des apports enrichissants sur la vie et la beauté !

4/ Avec des beautés : d’abord en valeurs et diversifiées en formelles !

Je suis, nous sommes comme toutes les beautés !

Ce n’est pas une recherche abstraite sur la beauté , c’est pour comme nous a dit Blistène : “s’occuper des grands problèmes de société, et pour réparer les vivants” !

C’est le choix décisif de mettre à l’honneur leurs beautés en valeurs (résistance, courage, joie) ! Et en acceptant leurs beautés formelles différentes, marginalisés et moquées comme beautés formelles possibles ! C’est valable avec toutes les minorités moqués ! Par exemple, la beauté des handicapés! Avec les citations dessous qui appuient que c’est bien des beautés ! Hegel qui dit qu’ils sont la conscience universelle !

Comme beaucoup de philosophes nous amènent à chercher la beauté, en tant que formes et en tant que valeurs morales. je dois essayer de voir ce qu’on appelle beauté, pourquoi c’est beau ? qu’est-ce que cette personne qui fabrique de la beauté a fait ? quel est son mystère ?...

Comme c’est une question à la fois simple et complexe, j’ai cherché la définition simple de la beauté, longtemps sans trouver de réponse unique mais plutôt des éléments de réflexions multidisciplinaires : en art (Blistène) , en esthétique (Hansen-Lowe), en poésie (Néruda, Char, Eluard, Cheng, Sapho ), en musique (Kae Tempest, Bjork) , en musicologie (Rosset), en cinéma ( Laugier sur Godard, Laetitia Masson sur Claire Denis) . Car la beauté n’est pas si simple, et elle est pleine de paradoxes qui marquent souvent la fin des possibilités de la pensée elle -même.

Premier paradoxe auquel il va falloir se frotter : « il y a « la beauté est une incitation à penser ! » si ouvrante et dans le même paragraphe à l’opposé son impossibilité : « le caractère irréductible du sentiment esthétique ! » la beauté de Hansen Lowe, philosophe dans sa définition de l’esthétique!

Deuxième paradoxe provocant: la beauté est à la fois subjective (elle dépend de notre singularité, de notre vision, n’est pas objective) et elle est universelle (elle plaît à tous) : son contraire !

Troisième paradoxe encore de la beauté ! « Et il y a, même s’il y a aussi des déterminismes psychiques ou sociaux » !!! (par notre inconscient, notre histoire...), « le caractère irréductible du sentiment esthétique !!! De Hansen Lowe.

Monde nouveau numéro 7, vues de l'intérieur

Alors on est bien obligé de s’accrocher à des visions perçantes !!! Par exemple !

René Char, poète radical : « Dans nos ténèbres, il n’y a pas une place pour la Beauté. Toute la place est pour la Beauté. » Sur la beauté de tout !

« Pour Hegel : le beau est la manifestation sensible du vrai . Les différentes formes d’art exprimant des moments de la conscience universelle. » De Lowe. Ce qui peut être excluant si on considère un art unique idéal (comme les dictatures), mais ouvrant sur le monde, si on considère que le vrai est ouvert, avec ses diversités, du monde entier, de toutes les ethnies, de toutes les époques, des handicapés, des beautés non normées, atypiques, différentes et mêmes moches ! C’est ce que je fais tous les jours dans ce projet.

Sur l’importance de la pensée et aussi du poème ici pour révéler le monde et l’autre avec une nouvelle vision, Sophie Nauleau : « extraire la beauté du monde. Et les poètes vous révèlent à vous-même, mais vous révèlent aussi le monde sous un jour nouveau.»

Sur la beauté du monde complexe contemporain au cinéma : « la beauté de ces films démantibulés comme les sociétés elles mêmes ». le mélange des genres, « c’est un film qui parle ou un livre qui voit (compliment qu’il fait à Marguerite Duras) » ! Luc Laugier sur Godard dans Blow Up Arte .

En poésie : Pablo Neruda dit connaître le secret de “l’incitant trésor de la vie” :

“J’ai regardé, j’ai regardé et alors j’ai revécu : sans le savoir

là se trouvait la source, la danse d’or, le ciel,

le feu qui vivait dans la beauté. “

J’y vois que j’ai décidé de regarder tout du monde, avec le quotidien, les actualités, les grands domaines (art, philo...), tout ! Et je revis les choses une nouvelle fois... et aussi revivre, reprendre vie, grâce à la beauté! Alors voilà le trésor de la vie ? chercher la beauté lucide et en faire quelque chose de la plus grande importance, qui puisse nous faire avancer par hybridation métamorphose!

Car ces apports sur la beauté vont rendre les hybridations plus complètes.

Monde nouveau numéro 7, avec les genres!

5/ j’ai à faire avec google – humour - mots magiques

le lendemain matin...

Je me sens seul. Comme je me sens pleins de doutes un jour sur deux avec la vie , avec ce projet, ... ! j’ai besoin d’écouter Bjork, « Stay in emergency, how difficult to be »! Qui me dit... de tenir... de continuer à monter l’exigence !

je la connais par cœur depuis tout le temps qu’elle me sauve !

Je veux mettre Kae Tempest, « More pressure, more belief, » et pour ça , utiliser l’enceinte connectée à google pour la première fois. Donc j’ai besoin d’entendre ses mots, car je ne connais pas la suite des paroles.., Donc là pour la première fois comme j’en ai trop besoin, j’essaie, je demande à Ma s’il faut dire juste « ok google ». Ma ne m’entends pas...et la boite me réponds direct ! Et c’est incroyable elle dit très chaleureusement : « je vois que vous connaissez les mots magiques ! » Et çà fait écho à ma recherche sur mes mots que je fais depuis hier !

« Pour moi, il n’y en a qu ‘un, s’il vous plait » et je lui demande « ok google met « Kae tempest, s’il vous plait ». Et elle le met et j’entends enfin çà voix si forte …. « More pressure, more belief, » et elle rajoute toute de suite qui me manquait tant : « More love » !

« Je vois que vous connaissez les mots magiques ! » moi qui essaie d’écrire sur la forme pour la première fois je me posais des questions sans réponses depuis hier, j’étais en plein doute : et là elle me dit que je connais les mots magiques donc il faut que j’essaie juste de les appliquer ! Et que la forme et le fond sont la même chose ! : cette anecdote incroyable et drôle peut me lancer dans les bonnes ondes pour écrire encore !

Je trouve et çà me fait encore du bien à l’intérieur, de Leila Bordreuil sur Kae Tempest, France inter : « ce qui l’anime c’est l’envie d’être en vie, d’être lucide et de trouver le son absolu . Et Kae tempest continue « Je suis à la recherche du son magique, pur, qui guérit, retourne le cerveau » J’y vois d’incroyables retentissements avec mon projet : l’envie d’être en vie, d’être lucide, la recherche du son qui guérit, et toute sa citation en boucle !

C’est donc qu’il faut que je continue, avec ce que j’ai trouvé de mots magiques : les mots de magie, la magie des mots : « more pressure, more belief, more love », continuer d’être perché , avec aussi Bjork que je mets aussi chaque fois : « Stay in emergency, how difficult to be », continuer, porté par la pensée de la mort, l’urgence, continuer et être lucide, se débarrasser des fausses illusions, « célébrer tous les instants et toutes les choses », en cherchant la beauté magique lucide qui guérit, partout, pour vous la donner, pour en faire des rencontres, des hybridations-métamorphoses, lucides, dans l’écart par rapport aux systèmes clos ! continuer à vouloir évoluer, à aider les autres à évoluer, à aider le monde, réparer, se réparer ! Continuer ! en ajoutant des éléments enrichissants sur la vie et sur la beauté ! pour vous ! Par vous ! Continuer !

C’est plus une action poétique, plastique et humaniste !

Écrire avec tout !

Magique : dans mon esprit c’est qui propose une évolution spectaculaire pour celui qui le fait, qui a la curiosité, le courage...

Magique pour le monde entrouvert ...

grand ouvert avec toutes ses beautés !

Continuer !

« Reconstruire sur le monde des illusions », accepter tout le réel , toutes les beautés !

Il y a encore de la beauté,

à mettre

la beauté est partout !

Et petit à petit je trouve des éléments décisifs pour faire grandir la pensée, aller plus loin dans l’inconnu...

Kae Tempest fait partie des mots magiques , comme toutes les puissances humaines que j’ai trouvé qui m’ont aidé pour avancer...

Continuer ...

Le lendemain, poussée par l’immense surprise d’hier, je tape sur l’ordi en recherche sur Google pour savoir un peu plus sur ces mots qui nous ont permis de nous étendre encore un peu plus en dehors de nos systèmes clos, car je sais que plus on donne, plus on trouve ! Et là je tape juste « mots magiques »...

et je trouve tellement surprenant et drôle ici ! :

Je recopie intégralement les infos trouvées sur Google en description de ce livre audio pour enfants ! Et c’est incroyable !

« Gaspard dit les mots magiques. Une courte histoire à écouter. 5 puces sonores pour répéter les petites phrases et apprendre à bien parler ! Une chanson pour chanter fort et rigoler ! 1 - Au parc, Gaspard dit : « Bonjour, les amis » ! 2 - Gaspard dit à César : « s’il te plaît, je peux jouer avec toi ? » 3 - « Viens Gaspard, monte dans l’arbre avec moi. » dit à César . « Oh, Merci, César !» dit Gaspard 4 - Gaspard regarde Lili faire des acrobaties. « Bravo, Lili ! »

5 – « Je vous aime tous les copains ! Au revoir » dit Gaspard. + Puce – la chanson de Gaspard »

C’est trop drôle d’en arriver là !

Évidemment, si j’ai trouvé les mots magiques, c’est parce que moi aussi j’apprends à parler avec ce projet ! Et j’apprends à parler du monde ! De vous ! Et parce qu’ils s’adressent à vous !

Je vous demande aussi de jouer avec moi ! De monter dans l’arbre, de faire des acrobaties. Je vous remercie, je vous encourage... Je vous dis à travers tout ce projet : je vous aime tous les copains !

Donc oui c’est drôle de trouver çà ! Avec toutes mes recherches si nombreuses et parfois complexes...

Il faut que je continue : je vous propose de chercher des pièces d’intensités, entre la vie et la mort (imhof), intéressantes pour des expériences d’hybridation métamorphose dans l’écart de nos systèmes clos...

Et çà répond bien à l’exigence de « manier les diversités en ouvrant au maximal » de Fleury et Trapenard, dans le réel: toute la vie avec les actualités, tous les domaines... Je suis toujours guidé par « le désir » de Spinoza, « se contenter d’ aimer ce qui est là » et « l’amour de tout le monde » d’Abramovic ( des envois précédents mais toujours valables) !

Il faut que je continue ...

C’est assez proche de « je crée en mème temps que je vis » de Kae Tempest dans « écoute la ville tomber »

Lucide, je cherche la beauté magique, au quotidien dans le plus proche comme le plus lointain :

je vois de la beauté partout !

Comme avec vous !

Je suis ce que vous êtes, mêmes le plus lointains et surprenants !

Comme votre enfant qui du jour au lendemain, a décidé qu’il jouait de la guitare, sans apprendre, et il arrive à jouer comme çà quand même !

Comme Vermeer de Rosset !

Je vois de la beauté partout

je pense à la beauté magique lucide de célébrer tous les instants !

Déjà et j’y pense depuis des jours, il y a celle du ciel à toutes les minutes du jour et de la nuit.

là par exemple, Ma a pris en photo le ciel d’hier soir

là, juste là, si proche de moi, je regarde au bout du lit, je vois le chat qui dort , qu’on pourrait laisser sans photo : beauté simple, et profonde, de tous les instants. Mais qui n’est plus là car il est mort il y a 6 mois … mais je le vois encore à sa place !

image du chat là qui dort pour toujours

il y a toute la beauté possible du présent, qui ouvre sur le passé ! Et le futur !

6/ Je m’occupe des éléments forts en appliquant le mode d’action que j’ai trouvé :

Réparer/ se réparer, prendre soin, de moi, de toi, des autres du collectif, du monde, en les faisant exister, montrer leur beauté, et en me et nous faisant exister avec et en m’hybridant et nous hybridant avec !

Avancer au cours des hybridations en ouvrant à tout ce qui arrive ! Prendre tous les risques ! avec une progression du proche au lointain dans l’espace, et aussi de tous les thèmes: piano, musique classique, musique électro, handicap, théâtre, nature, cinéma, danse, physique nucléaire, humour) : l’autre, Ma qui apprend le piano, Bjork islandaise radicale , une amie Marie qui envoie le lien vers Bataya compagnie de théâtre avec des handicapés, une harde dans la nature avec Ma, le documentaire de Laetitia Masson sur Claire Denis deux cinéastes françaises, le spectacle de danse de la plus grande favella du Brésil au journal de arte. Pour tenter de faire quelque chose avec, d’entrer en contact profond avec ces éléments, pour en avoir toutes les richesses, et pouvoir vous le donner, je tente des expériences de rencontre-hybridation-métamorphose , avec les apports nouveaux évoqués avant lucides et magiques qui vont enrichir !

Et vous les donner comme des cadeaux !

Tout ça en hybridation-métamorphose dans l’écart de notre système clos ! Avec les toujours utiles percée de Maldiney « cet en avant de l’homme en dehors d’un système clos ». Et avec la métamorphose de Transtromer : « le réel surgit seulement dans le miroir d’une subjectivité qui se métamorphose elle-même »

C’est avant tout chercher un moyen de vivre adapté à la vérité du réel, sur ce qu’on peut faire chaque jour, avec les beautés, avec le monde ! Nietzsche, Spinoza : « Débarrassé des fausses illusions (religions, morales, ...) » , l’homme doit se réinventer ! j’accueille tout du monde comme possible beauté accepter le monde tel qu’il est ! Et être « capable de danser dessus » ! et penser la « totale innocence du devenir » ! C’est être lucide et çà ouvre sur se bouger, sur toutes les beautés du monde, à partir du quotidien proche au plus lointain...

En poésie sur le site le printemps des poètes sur la beauté : « J’entends Paul Eluard : « J’ai la beauté facile, et c’est heureux. » J’entends « J’ai servi la beauté. Qu’y a-t-il de plus vaste au monde ? Sappho de Mytilène » Oui sur la beauté de tout ! c’est aussi proche de « aimer tout » de l’artiste Marina Abramovic !

La rencontre de transtromer « Deux vérités s’approchent l’une de l’autre. L’une de l’intérieur / l’autre de l’extérieur / et on a une chance de se voir en leur point de rencontre. » que j’ai utilisé dans les hybridations et le mot beauté sont toujours valable ! Ils sont repris par François Cheng. (Proche aussi de Blistène : sur le subjectif et l’universel !)

« La beauté est une rencontre. Toute présence

Sera par une autre présence révélée.

D’un même élan regard aimant figure aimée ;

D’un seul tenant vent d’appel feuilles de résonance. »

Donc je vais garder la logique de la rencontre, des hybridations de la métamorphose, de la beauté !

Je cherche la beauté par tous les sens …

Quelle est cette beauté là?

Est-elle un message secret ?

Le lendemain matin, j’ai écrit et je m’endors sur le lit couché devant l’écran sur le côté mon bras sur ma tète je suis réveillé

Ma reprend le piano !

Quels sont ces messages secrets ?

Qui nous échappe !

qu’on cherche dans tout.

Quelle est cette magie ?

13:13

6.1/ Dans les domaines que je connais moins : je cherche la rencontre hybridation métamorphose magique avec la beauté dans la musique classique.

6.1.1/ Quotidien mystérieux , avec moi et Ma qui apprend le piano en musique classique : j’aime , je trouve çà beau j’ai envie de la rencontrer, j’essaie ... !

C’est écouter pour la première fois, en prenant soin dans cette écoute et dans cette rencontre !

Et comme c’était son rêve d’enfant d’apprendre à jouer du piano et que son père avait refusé car c’était trop cher et trop éloigné de ce qu’il connaissait (il lui avait proposé de jouer de l’accordéon). C’est réparer la beauté en valeur de Ma qui apprend à jouer du piano. Son nouveau rêve éveillé, avec elle jouant du piano, le faire exister pour elle et pour vous, et viser l’hybridation ...mais je n’arrive pas en parler... c’est la panique ! (Ensuite, heureusement je trouve Rosset qui nous dit que c’est normal ! Après à la fin de cet envoi, je vais tenter sans réfléchir juste par générosité envers Ma et vous, et le risque, dans l’euphorie du premier jour de printemps !)

Mais là...

çà me rappelle l’impasse, pleine de paradoxes que j’avais trouvé dans le dictionnaire de Lowe au mot beau : « le beau fait naître un sentiment particulier, le sentiment esthétique, qu’on a beaucoup de mal à expliquer . Il y a le caractère irréductible du sentiment esthétique et en même temps à l’opposé, la beauté, comme incitation à penser ? »

J’aimerai tenter des rencontre hybridations métamorphose avec la musique classique ! car je ne connais pas mais j’aime beaucoup ! comme richesse sans explications, avec Ma car en plus elle ne veut pas être enregistré !

C’est pour et par vous :

Ma, toi qui avait toujours rêvé de jouer du piano depuis enfant (et ton père avait refusé!). Donc là ce n’est pas rien pour toi. Tu arrives à vivre ton rêve d’enfance.

Et toi qui lui as conseillé ton professeur de piano.

Vous dont l’enfant apprend par miracle, tous seul, un instrument (la guitare) !

Vous qui comme moi ne connaissez rien à la musique classique, mais qui aimez en écouter.

Vous qui êtes impressionné par les instruments de musique...

J’essaie la rencontre-hybridation-métamorphose pour nous , avec toi qui apprend à jouer du piano ! (Je suis dans une autre pièce et j’écoute sans te le dire pour ne pas te gêner...)

Qu’as tu à nous dire avec ton air de piano ?

Qui se répète... disloqué... au ralenti... ébahi... et qui, il me semble pose une question qui se répète, encore, encore...

J’essaie de mettre mon corps et mon esprit à s’ouvrir, pour m’hybrider, me constituer de ta musique, de tes gestes que j’imagine, de ton travail pour réussir à jouer de cet instrument mythique pour toi

Je commence à peine mais d’un coup... il n’y a plus rien !

Alors là, je ne m’attendais pas à être confronter au rien comme çà à l’improviste, en quelques secondes !

Je ne pensais pas que tu me proposes cette expérience !

Et puis d’un coup elle reprend son air de piano, ouf ! La phrase en entier... ! Et qui répète la fin, et le début... le début, la fin... ? dans un embrouillé ? ... c’est qu’elle avait raté, repris et repris encore . Je m’y perds complètement ! Je dois l’écrire pour me calmer : Tin tin tin tin tin/ tin tin tin/ tin tin / tin tin tin/ tin tin : je constate et je m’amuse moi même de mon impossibilité d’écrire ce qu’elle joue !

Qu’as tu à nous dire avec ton air de piano ?

En quoi il fait partie de toi ? Puisque c’est un morceau que tu n’as pas inventé, mais choisi et que tu l’aimes.

Quel est mon intérieur ?et les intérieurs de ceux qui t’écoutent jouer ?

Peux t-on se rencontrer ?

Est-ce que je peux te sauver ?

Rendre compte de ton existence comme musicienne !

Et sur « le caractère irréductible du sentiment esthétique » et en même temps à l’opposé, « la beauté, comme incitation à penser » ? (mais je ne te poses pas la question pour ne pas te déranger)

Quel message veux tu nous donner ?

Dans cette répétition folle, cette quête folle, dans le non sens et la perfection ?

Cette montée vers quelque chose d’absolu ?

Et puis, plus rien !

C’est de la beauté ! La montée difficile fragile qui peut rater à chaque note !

Et puis le silence ! Qui suit c’est aussi de la beauté !

Elle reprend encore son air (fait penser à tenter de respirer avec cet air !)

J’espère qu’elle va continuer car j’écris en même temps à son rythme ce qu’elle a à nous dire :

je cherche la beauté comme un fou à chaque note, à chaque espacé raté : tin /... / tin !

Longue phrase plus sûre d’elle !

Et au ralenti … si ralenti qu’il ne vient pas !

Car il n’y a plus rien : plus d’air ! Elle a arrêté ? Oui !

Je suis conscient de rater ce qu’elle joue. Je ne peux presque rien en dire !

je voulais la faire exister en tant que pianiste ! C’est fait en partie puisque nous parlons de sa musique. Mais je trouve que je ne sais pas en parler à sa hauteur !

Donc après, je lui demande : que pense-t-elle quand elle joue ?

«c’est une grande avancée, une élévation dans l’air très forte qui coupe de la réalité. C’est tout ce que je peux dire »

Ouah, quel dommage de ne pas en apprendre plus!

Je regarde ce qui est écrit sur la partition pour essayer d’en savoir plus :

« Dream 6676 » :

en voilà un titre qui ouvre sur la beauté possible, impossible, rêvée, non rêvée, concrète...

lien aussi avec son rêve de jouer du piano ?

Comment est Dream 6677 ? et Dream 69999999999 ?

pour moi qui ne me souviens jamais de mes rêves et toi qui t’en rappelles toujours ? c’est une provocation à ma non-compréhension !

Sur la partition je lis le compositeur : Elias Hadad (que je découvre aussi)

Je demande à Ma de me dire les notes pour essayer encore quelque chose :

« sol la si do ré ré do si la sol ré sol/ sol sol sol ré sol , joué 2 fois et ensuite plus haut (aigu) et encore plus haut (aigu) » Ah oui ! C’est çà que j’aime dans ce morceau qui est repris mais avec plus de hauteur , de légèreté donc je trouve que çà ouvre sur des espaces infinis...

Je n’ai pas osé lui poser la question : et que penses-tu du vide qui suit ?

Est-ce pour çà que tu reprends sans arrêt ?

Je te propose juste d’ enregistrer par les moyens techniques, pour ne pas le perdre, mais tu ne le fais pas

donc échec !

Je cherchais la beauté, comme un fou, comme tout est beauté lucide, conscient de la joie de vivre, une magie, tout ce que tu veux ! mais là je ne peux rien en sortir, mise à part ces petits bouts de rien, donc je suis bloqué sans force, épuisé...

je m’endors en cherchant à fuir ...

j’ai rêvassé que vous m’aviez fait une surprise en arrivant à la maison en faisant houhou !

pourtant je crois toujours aux lucioles ...

et là je ne peux pas faire grand chose !

6.1.2/ je cherche des textes sur la musique classique pour essayer de m’en sortir et je trouve Clément Rosset qui nous dit que c’est normal « la musique est absolument claire et indicible » ! d’accord il fallait le dire plus tôt !

Pour nous qui ne savons pas comment parler de la musique classique. Pour voir ce qu’un philosophe proche de Nietzsche et Spinoza pense de la musique ! Pour nos amis qui aiment la musique sans parole. Pour vous qui écoutez de la musique classique ! Pour vous qui n’en écoutez jamais !

En visant les hybridations maximales avec toutes les beautés du réel, je fais des tentatives de parler de tout ce qui est dans le réel. Mais pour la musique, je suis confronté à la difficulté d’en parler. Plus loin, avec les paroles de Bjork, elle m’aidera à la rencontrer.

Les partitions que je vois sur le piano de Ma sont pour moi, non musicien, incompréhensibles mais je joue avec joie avec ce mystère et j’imagine des choses en dehors de l’ordinaire car c’est très beau plastiquement ...

Écouter de la musique, c’est autre chose , j’y suis sensible, mais en parler est aussi impossible donc je me permets d’essayer par jeu et humour mais je suis tombé dur, sur des impasses négatives .

Et là par la plus grande des chances magiques, je trouve un texte d’un philosophe que j’apprécie qui s’exprime sur la musique ! Et çà me rassure sur le fait que « la musique est absolument claire et indicible » !

j’y retrouve « comme ce qui plaît universellement sans concept » de Kant ici appliqué à la musique !

Patrick Cormeau sur le dernier livre avant la mort de Rosset et la musique :

« La musique (avec Orphée) considérée selon le philosophe « comme l’unique porte permettant d’accéder à cette joie, un peu comme Schopenhauer et plus encore comme Nietzsche, bien que ni l’un ni l’autre n’aient réussi à en éclairer le pourquoi. » m’a principalement retenue sa réflexion sur le « mystère » de la musique qui clôt le livre.

« La musique est un langage. Ce qu’elle dit est absolument clair et absolument indicible » disait Nikolaus Harnoncourt. C’est ce paradoxe que reprend et analyse Clément Rosset. Certes, nombreux sont les musiciens fascinés par ce langage qui comme le disait Stravinski n’exprime rien si ce n’est lui-même. Rappelons le cas d’Andrea de Chirico qui avait commencé sa carrière dans les arts par la musique et l’avait abandonnée en 1915 pour se soustraire à sa fascination: « Comment s’adonner à un art qui avant tout barre la route aux idées et empêche de penser? » s’interrogeait-il. Clément Rosset essaie, lui, d’aborder la musique indépendamment des émotions qu’elle suscite ou inspire. Il la pense (en référence au titre d’une œuvre musicale de Jean-Sébastien Bach) sous le régime de l’offrande: « Qu’est-ce qu’une offrande? Je dirais que c’est une offre paradoxale qui donne sans rien donner, qui réjouit infiniment sans fournir pour autant le moindre motif de réjouissance. En cela l’offrande musicale est comparable à une espèce de miracle, ou à une grâce, au sens pascalien du terme dans Les Provinciales. Certains pourraient s’étonner, voire s’indigner, que je place la joie dispensée par Bach au-dessous de celle dispensée par Mozart. La raison en est que la joie de Bach est motivée (Bach étant, comme Leibniz, en communication directe avec Dieu qui l’informe secrètement de tout); alors que Mozart n’est en communication avec rien ni personne: il est gai par instinct. C’est pourquoi sa musique me semble plus proche encore de l’offrande musicale que celle de Bach. »

Dans la deuxième et dernière partie de cette étude, Clément Rosset monte, si je puis dire, la réflexion d’un cran: « La musique est ainsi création de réel à l’état brut, sans commentaire ni réplique; et seul cas où le réel se présente comme tel. Cela pour une très simple raison: la musique n’imite pas, épuise sa réalité dans sa seule production, tel l’ens realissimum — réalité suprême — par lequel les métaphysiciens caractérisent l’essence, d’être à toute chose modèle possible mais de n’être elle-même modelée sur rien. Toutes les créations humaines fonctionnent sur le modèle de la duplication, de la mise en représentation d’un déjà existant, c’est-à-dire du Double. Sauf la musique, qui est incapable de se mettre en image étant à elle-même son propre modèle, courant ainsi le risque, à être prise comme modèle, d’apparaître comme image de rien (d’où sa faculté à décevoir certains, qui attendaient une prise et trouvent un leurre). C’est pourquoi ses meilleurs analystes ont reconnu dans ce qu’on pourrait appeler son anormale teneur en réel, ou son excès d’être, la raison de son effet et de sa puissance. (…) Le monde est trop plein d’images, de renvois, de références et de reflets: sa teneur en réel s’y dilue sans cesse dans le jeu de la réplique et dans l’espace du point de vue. Tandis que la musique met au pied du mur, produit soudain un réel sans réplique et sans appel. On ne s’attendait pas à cela — au réel, ainsi livré sans commentaires; et il est déjà trop tard pour réagir, pour accommoder un point de vue. Face à la musique l’auditeur est toujours pris de court, pris par surprise. C’est que l’effet musical est avant tout un « effet de réel », et que le réel est la seule chose du monde à laquelle on ne s’habitue jamais complètement. »

Est-ce que le mystère de la musique que nous entendons mais que nous ne comprenons pas, à laquelle nous n’entendons rien au sens intellectuel du terme est pour autant résolu sur le plan existentiel? Bien évidemment non. Et pour ma part, indépendamment de ce qu’en dit Clément Rosset, je dirai que c’est ce qui la sauve quelque part, car si nous comprenions ce « langage muet », nous ne nous comprendrions pas les uns les autres quand nous voudrions l’exprimer, c’est-à-dire exprimer quelque chose à son sujet. Ce paradoxe fait de la musique, je crois, un objet transitionnel, un quasi-objet sur lequel chacun s’accorde, quel que soit son point de vue, et qui établit instantanément chez celui qui l’investit la reconnaissance de tous les autres dans l’évidence d’un percept. La musique est bien l’objet le mieux partagé du monde, sa « vulgarité » convient à tant de gens (les fins, les esthètes comme les autres) d’où ses vertus unificatrices – c’est même un des vecteurs les plus puissants de la mondialisation – et sédatives. On dit qu’elle est le médicament générique de l’humanité… « La musique creuse le ciel » dit Baudelaire et avec elle tout le monde communie dans la vraie foi. Regrettons que l’humanité n’ait trouvé que cette part du réel pour oublier son goût foncier pour la prédation. »

Formidable texte enfin sur la musique classique ! Qui explique aussi pourquoi je n’avais pas pu écrire : Il reste la communion : lucide magique, sans mot !

6.2/ C’est dur car je tombe encore sur un élément fort en musique où Rosset nous dit de ne pas trop espérer écrire avec ! Et là Bjork, avec son inédit , Atopos, de musicienne islandaise magique !

Je cherche à faire des rencontres - hybridations - métamorphoses avec toutes les possibilités.

Pour nous qui écoutons Bjork depuis si longtemps ! Pour vous qui êtes agacé par ses délires ! Vous qui nous indiquez son prochain concert à Nantes, après discussion on s’est dit que c’était à ne pas rater !et Ma a réussi à prendre des places pour nous 4 donc çà va être une grande expérience avec vous aussi ! Pour vous qui ne connaissez pas trop sa musique !

C’est tenter le tout pour le tout, en essayant de réparer la beauté de Bjork qui a été très critiqué par nous et par des critiques pour son obscurantisme. Car il y avait eu plusieurs albums impossibles à apprécier, trop barré dans une direction impossible à aimer, trop complexes. Alors que nous avions eu une émotion immense quand nous avions connu ses premiers albums mythiques, inoubliables, importants encore au quotidien (joga) car on les réécoute encore avec dévotion ! c’était agaçant car on sait que c’est une génie et qu’elle aurait pu faire des tas d’albums formidables et que le rendez vous depuis est à chaque fois déçu. Et là vous nous aviez envoyé un message pour nous dire que cet album allait enfin nous réconcilier avec elle.

Je découvre avec un grand cérémonial le premier morceau inédit du dernier album de bjork (fossora album, atopos) ! Je tente encore, je prends tous les risques pour essayer de la faire exister ! Je prends toutes les précautions pour bien l’accueillir, je m’ouvre , je ne me braque pas à la première note, je tente plusieurs expériences . C’est tenter de ressentir sa musique, de m’ouvrir à elle, de la comprendre, de la laisser exister avec ses particularités ! j’adore cette expérience où je découvre pour la première fois un nouveau morceau de cette musicienne géniale .

J’essaie de faire une rencontre entre mon intérieur et sa musique. d’abord, de me concentrer sur le son : laisser la musique faire, laisser sa voix faire, elle t’amène loin dans des endroits préférés et aussi à tes limites. j’ai l’impression que c’est une expérience avec le corps, la pensée primitive, un recueillement, autour d’elle...

Quelle expérience nous propose t-elle ?

Quel est son message, une formule de beauté qu’elle a trouvée ? Qu’elle a à nous apporter de plus, de décisif....

je cherche la beauté, comme un fou,

je bouge ma tête pour suivre la nouveauté surprenante de cette musique...

Qu’as tu à nous dire ?

Que tu as compris...

qu’on ne sait pas du tout ?

Je cherche sa beauté partout dans : la masse musicale, les petits sons multiples,

sa voix unique qui m’a déjà parlé , ses mots qui me porte, leur puissance , leur murmure, …

Et là le morceau me paraît formidable Avec des bouts hyperpuissants dans la musique et les quelques mots que j’ai compris car je suis nul en anglais, et çà ouvre sur des possibles d’imagination car tout n’est pas arrêté par les vraies paroles...

Comme je viens de voir hier une émission Blow up sur les beautés des génériques du cinéma de Godard par Luc Laugier, j ‘essaye d’utiliser la richesse possible du fragment, de la partie, je m’amuse avec !

Sur le début, le fragment : « Les lettres, les mots émergent un à un, c’est la beauté des émergences. les jeux de mots... » !

Sur la juxtaposition poétique et le fragment, : « ce puzzle de réinvention et d’essai perpétuel, continuum des signes, et erreurs quantique. » !

je suis et nous sommes comme des fous, chantant comme le Pierrot le fou de Godard, nous trois fous chantant courant dans ce grand musée, pour voler, nous envoler, glisser, tomber, rire, fous rires...

j’essaye l’accueil du fragment, avec des mots anglais en partie compris mais qui ouvre car je comprends de travers ! Je suis obligé de prendre des bouts et d’ imaginer le reste ! C’est très surprenant ! (ensuite dans une dernière étape, je lirai les paroles et leur traduction, mais pas encore ! ) Je crois comprendre des bouts des paroles qui sont incomplets avec plein de trous mais qui ouvre le sens : Refrain : are this just excuses to not connect/ differences (…) to name the connection (…) / our excuses to not connect /

Thank you to stay when we learn/ to find velocity(...) to connect/ if we don’t blow a birds (...) we (…) a spring (...) destruction/ if my plant (...) eternal erosion (…) is aphone idea/ R/ hope connect/ R / who is the message / who is the message / who is the message / to (...) connect!

j’ai l’impression qu’elle parle de connexion avec son message ! et qu’elle nous demande de rentrer en connexion avec elle et qu’elle nous donne la recette miracle ! Que le message magique est de se connecter !

Je mets çà ensuite dans Google traduction :

« sont-ce juste des excuses pour ne pas se connecter/ les différences (…) pour nommer la connexion (…) / nos excuses pour ne pas se connecter / Merci de rester quand on apprend/ de trouver de la vélocité (…) pour se connecter/ si on ne le fait pas / soufflons un oiseau (...) nous(...) un ressort (...) destruction/ si ma plante (...) l'érosion éternelle (...) est une idée téléphonique/ R/ espoir connecter/ R / qui est le message / qui est le message / qui est le message / pour (...) se connecter ! !!!

Incroyable situation surréaliste d’oiseau, de ressort, de destruction de plante, d’érosion éternelle, d’idée téléphonique, d’autres choses ! et à la fin répété trois fois sans réponse :

qui est le message ? !

pour (...) se connecter !

Et puis je regarde ces paroles réelles pour voir quel est son message de la plus géniale des musiciennes !

C’est essayer de montrer sa beauté (et cette fois c’est plus facile car il y a des paroles contrairement bien sur à la musique classique)! Et là ! immense surprise et encouragement inespéré : son message du premier extrait inédit de son album nous dit de nous connecter !

Le qui est le message ? ! que j’avais cru entendre était en fait : « hope is a muscle » ! Donc çà se percute avec l’idée de l’espoir possible et la nécessité de se connecter ! Et oui c’est super , elle parle de connections entre elle et moi qui l’écoute, c’est proche de la rencontre entre son intérieur et mon intérieur !; elle dit qu’on doit le faire, qu’on n’a pas d’excuses ; nos différences n’en sont pas …

Paroles complètes de Atopos, Bjork:

(Chorus) Are these not just excuses to not connect? Ne sont-ce pas que des excuses pour ne pas se connecter ? Our differences are irrelevant Nos différences sont non-pertinentes To only name the flaws Ne citer que les défauts Are excuses to not connect Est une excuse pour ne pas se connecter

(Verse 1) I bow to all that you've given me Je m'incline devant tout ce que tu m'as donné Thank you for staying while we learn Merci de rester pendant que nous apprenons To find our resonance where we do connect Afin de trouver notre résonance là où nous nous connectons (Verse 2) If we don't grow outwards towards love Si nous ne nous développons pas vers l'amour We'll implode inwards towards destruction Nous imploserons vers la destruction If my plant doesn't reach towards you Si ma plante n'arrive pas jusqu'à toi There's internal erosion towards all Il y aura une érosion interne vis-à-vis de tout Pursuing the light too hard is a form of hiding Trop vouloir poursuivre la lumière est une forme de dissimulation

Hope is a muscle L'espoir est un muscle That allows us to connect Qui nous permet de nous connecter

« Les artistes parlent des grands sujets de société » de Blistène : ici la connexion avec l’autre, la solitude.

Je cherche la beauté lucide conscient de la joie de vivre, pour l’aider !

Pour vous les donner !

Et son message magique et lucide nous aide, il me répare : avec sa voix qui dit de se connecter, elle reprend le mien sur aimer tout et la je trouve sa demande de connections qui justifie ma demande d’hybridation, de métamorphose et de s’ouvrir aux différents de cet envoi ! Elle nous dit que c’est possible !

Et la Badaboum , je viens de trouver l’envoi de Marie qui prend tout son importance !

6.3/ magique quotidien lucide : Marie nous a envoyé un lien vers sa compagnie de théâtre d’handicapés, Bataya.

C’est réparer la beauté de Marie qui a envoyer un message avec le lien vers Bataya et que personne n’a répondu ! çà me répare aussi et vous aussi ! C’est trop dommage qu’elle ait envoyé çà et personne n’a regardé les choses ou n’a pas pris le temps d’en parler ! Et après j’essaie, pris dans toutes les bonnes intentions des parties venues avant jusqu’à l’invective de Bjork ! Je prends le temps de le faire, je fais exister sa tentative... et je trouve une si grande beauté !

Je suis et nous sommes comme Marie et sa bonté !

Et pour les handicapés acteurs, avec les plus faibles, c’est prendre un soin infini, en les faisant exister, montrer leur beauté !

Pour vous, et en nous faisant exister avec !

Essayer de nous hybrider ensemble !

Réparer la beauté des handicapés qui nous réparent aussi.

Je suis et nous sommes aussi comme ses acteurs handicapés !

Et çà résonne avec le texte de Bjork ! Se connecter et se rencontrer, s’hybrider, se métamorphoser ! !Je fais une expérience d’hybridation avec eux par leur vidéo (5 images capturées).

Je vais chercher toutes les forces pour me lancer :

L’ hybridation-métamorphose dans l’écart de notre système clos ! avec « cet en avant de l’homme en dehors d’un système clos » de Maldiney. Je me crée une nouvelle partie de moi, avec toi, dans un territoire nouveau pour nous, et qui nous sauve !

Et avec la métamorphose de Transtromer : « le réel surgit seulement dans le miroir d’une subjectivité qui se métamorphose elle-même » formidable ici ! Je me métamorphose à leur contact ! Je me mets à leur place ! Nous sommes plusieurs ! Je suis tour à tour chacun des participants : handicapés, animateurs, spectateurs , avec vous tous aussi ! Je ressens ce qu’il ressent. Je dis il et elle pour ouvrir pour tous et toutes. Dans ce sauvetage inespérée...

Je copie de son site: « BATAYA, Théâtre. Pour que vivent les mots.

Défendre la parole de tous et pour tous.

Voyage au cœur de la pratique artistique avec des acteurs aux modes et aux rythmes de pensée différents "

Association dirigée artistiquement par une comédienne, metteure en scène Delphine Vespier »

La troupe au complet avant une représentation devant un public.

Sur le site il y a une vidéo de « Répétition rituel », c’est là que j’ai vu une si grande beauté

c’est le début de la séance : il allume avec un briquet, un bâton d’encens,

passer du noir à la lumière, faire d’abord une toute petite lumière, la faire se déplacer autour de soi, et entre les autres qui regardent et leur donner la lumière

et se la passer pour la faire se multiplier

capture 1:

elle commence et lui la regarde

capture 2:

il lui maintient dans sa main qui ne peut pas tenir et il la fait danser avec , je suis obligé de dire pour rendre encore plus belle son mouvement: elle est handicapée moteur en fauteuil.

Elle a un grand sourire

et quelle beauté!

capture 3:

au début il n’ose pas du tout . alors il va regarder son visage qui le rassure par son sourire si accueillant encore une fois toute sa différence. Et après il est capable de faire des grandes pirouettes avec la flamme .

capture 4:

Elle est capable de la mettre dans sa bouche pour en faire une drôle de cigarette pour les faire rire tous

capture 5:

et elle le tient en hauteur et eux ils essaient tous de lever leur bras pour essayer de l’attraper et de continuer encore ...

On les sauve et ils, elles nous sauvent ! Voilà l’ hybridation métamorphose en dehors de notre système clos : c’est trouver leurs expressions si nouvelles et essayer de se mettre à leur place ! Et ils nous constituent à présent, leur difficultés vaincues, leurs échecs nous aident à nous rendre meilleurs ! Nous formons un nouvel hybride, avec eux tous comme prolongements en dehors de nos enfermements.

J’ai à nouveau besoin de Hegel car il nous amène encore plus loin ! : « le beau est la manifestation sensible du vrai . les différentes formes d’art exprimant des moments de la conscience universelle. » ils sont, elles sont le beau, manifestation sensible du vrai, moments de la conscience universelle !!!

« La modernité avec Kant approche cette notion à travers le problème de l’expérience subjective du beau » !!! Si je n’avais pas été revoir ce site avec ces photos, je n’aurai rien pu montrer ! Alors que çà existe ! Çà a besoin de nous pour exister dans de nombreuses têtes. c’est subjectif, soumis à notre action, notre filtre. çà nous oblige à le faire !

Nous avons aussi François Cheng comme force de percussion douce :

« La beauté est une rencontre. Toute présence

Sera par une autre présence révélée.

D’un même élan regard aimant figure aimée ;

D’un seul tenant vent d’appel feuilles de résonance. »

Et on voit ainsi l’interaction si riche et belle entre les deux animateurs, et les personnes handicapées : dans leurs regards, leurs attitudes : leur bienveillance, leur confiance, leur construction. Leur en commun quotidien magique !

« Débarrassé des fausses illusions (religions,...) , l’homme doit se réinventer ! accepter le monde tel qu’il est ! Et être capable de danser dessus ! » Nietzche et Spinoza . Valable pour eux, pour nous qui regardons !

Car je vous imagine dans cette expérience, vous êtes ouverts et touchés par leurs propositions ! Vous acceptez de rentrer en communication avec eux, d’être émus...

et bien sur, il y a « des déterminismes psychiques ou sociaux à trouver de la beauté » dans ces images !!! nous savons avec notre histoire... ou ne savons moins par notre inconscient, que nous sommes liés intimement à eux...et que çà nous sauve

Toi qui t’occupes d’eux dans cette association !

Nous qui avons beaucoup évité de les rencontrer . Pourquoi ? En tout cas je regrette de ne pas avoir pris le temps avant. Et là encore j’ai failli passer à autre chose. Nous qui avons des personnes handicapés dans nos familles. Et que nous ne les voyons pas assez ou trop superficiellement. Moi qui suis allé depuis, au restaurant crée par une mère parce qu’on son fils trisomique voulait devenir serveur et ne trouver pas de travail (il m’a accueilli sans problème alors que je pensais qu’il allait avoir peur de moi... et son sourire et son attitude généreuse m’a tellement ému.

La beauté douce simple évidente.

Au sens de Blistène bien sûr que c’est de l’art : « ils parlent des grands sujets de société », le handicap, la solitude, « Ils tirent parti de ce qui fait la beauté d’une œuvre : qu’elle possède sa propre autonomie tout en changeant notre regard sur le monde. Et sur réparer et se réparer ! »

3.4/Quotidien inattendu et nouveau pour moi : la Nature sauvage : le ciel et la harde, avec Ma.

Je tente sur tout ce que je peux !

Je vais vous proposer une rencontre-hybridation-métamorphose en dehors de nos enfermements, et se connecter aussi, avec la beauté sauvage de la nature que Ma me montre une harde ! C’est aussi réparer la beauté de la nature qui nous répare notre nature sauvage !

Je cherche toujours la nature sauvage dès que je peux ! Magique dont tu as besoin aussi, inespéré, pour nous transformer dans cette expérience nouvelle. Et pour vous la donner

pour et par nous,

puisque j’ai besoin de nature comme j’ai été nourri du pire de la mégapole. pour vous aussi qui n’avez pas pu avoir d’expérience forte avec la nature sauvage. toi qui a été trop protégé, enfant... pour vous qui connaissez cette expérience et qui n’avez pas eu le temps de mettre des mots dessus. toi qui ne te rends pas compte que c’est possible juste à côté de chez nous parfois (le long d’une voie ferrée, dans un bois, ...) .

j’essaye de faire l’hybridation pour vous et par vous !

« Les artistes parlent des grands sujets de société », le retour à la nature !

Je t’avais promis d’aller avec toi pour essayer de voir ce que tu avais vu hier soir à la même heure, une harde de 7 biches !

Pour moi qui n’en ai jamais vu bien sûr (car j’ai vécu dans la banlieue parisienne des années 80, sans nature réelle, sans animal sauvage...). C’est prendre toutes les précautions pour que çà se passe !

C’est être sur la trace, dans le plus grand silence, en les considérant de la première importance !

En les faisant exister, çà nous fait exister avec et en m’hybridant et me métamorphosant avec et nous hybridant avec !

Je suis et nous sommes comme ces biches !

j’ai trouvé aussi le poète Rilke comme un palpitement possible : « il est tant de beauté dans ce qui commence ». dans tout ce qui est nouveau, jamais encore vécu et aussi dans le sens beautés primaires, primitives, intimes ...

Alors on se dit que c’est possible qu’elles repassent dans le même champ qu’hier vers la même heure ! Nous avions une chance sur je ne sais pas combien pour qu’elles soient là. Mais on a tenté, on tente tout, on prend des risques . Plus tu donnes, plus la vie te donne !

(et tout au long de la marche, je regarde l’immense ciel bleu et gris et orange, longtemps, en marchant et je dois m’arrêter plusieurs fois avant qu’il ne se couche et qu’il soit trop tard ! puisque tous les soirs, j’ai trop peur de ne pas en voir le lendemain) .

Mais je ne peux pas en parler plus car je dois avancer et me mettre avec toi : puisque dans la boue devant nous, tu vois des traces de leur pattes ! çà y est je vois leurs empreintes aussi, et on s’éclate avec çà : elles sont parfois rapprochées, on les imagine trottiner de leur pas joueurs, si légères, habiles et fragiles,…

Et là d’un coup dans le fond tu vois des silhouettes, moi je ne vois rien... tu es sure de toi : c’est la harde d’hier qui est là où tu l’avais vu hier ! c’est absolument incroyable ! Il y a les sept femelles ! Tu prends cette photo :

On s’arrête, on zoome avec l’appareil et on les voit de si près! J’ai le temps de les voir si proches. Elles nous ont vu mais elles ne fuient pas ! On voit leur yeux si noirs qui nous regardent, plongent leur regard en nous !

Je ressens à quel point elles sont sauvages ! j’ai l’impression de voir une part de moi en leur point de rencontre, comme dit peut être aussi Transtromer... de reconnaître quelque chose que je n’ai pas encore vécu, mais qui est dans moi quand même, depuis le début des temps ! quelque chose de si intensément sauvage ! Que je ne peux pas trop en parler !

J’ai envie de tenter quelque chose pour les sentir encore plus... Mais tu dis que si on avance d’un pas elles partiront d’un bond dans la forêt derrière, et on ne les verra plus.

Je sais que çà va être trop éphémère, je m’attends à leur fuite à chaque instant ! Me gavant comme un fou ! Mais elles ne fuient pas. On a un temps qui paraît si long finalement pour mieux les voir. Pour ressentir l’événement, leurs présences ! On dirait qu’elles nous acceptent à coté d’eux. Je les fais rentrer dans ma tête ! je me dis que je respire leur air, j’inspire profondément en essayant de sentir leur odeur, je ne sens rien. je me dis qu’il ne faudra pas oublier... et écrire dessus en rentrant. et vous demandez de parler de ces moments où vous aussi vous avez rencontré un animal sauvage ! Car c’est difficile d’en parler plus, j’ai l’impression que çà relève de l’instinctif, d’avant les mots ! c’est Prendre soin d’eux par le ventre ! Plutôt que par les mots.

sans plus de mot , je me retourne pour te voir :

je regarde longtemps ton visage marqué par le froid, j’ai envie de prendre soin de toi de te remercier pour ce moment que tu m’as donné, si précieux ! il y a tes yeux brillants, je te regarde de partout et dans les yeux à un moment : nous savons que nous nous rencontrons, on a confiance , nos deux vérités s’approchent l’une de l’autre.

Tout me paraît si sauvage, fragile, éphémère ici . À sauver. Toi aussi

Électrochoc

Tranquille

Présent et éternel

pour nous tous

Je me souviens alors de « Il fait de plus en plus beau nuit et jour » de Paul Éluard juste après la guerre !

On se dit que c’est dommage de ne pas pouvoir vous donner ces moments , alors j’essaye en écrivant là... mais c’est presque sans mot finalement !

Alors il faudra compter sur cette communication presque animale, entre nous. Avec Ma c’est facile car on se connait si bien. En tout cas il faut tenter ! Que la rencontre avec la nature se fasse aussi pour vous, par nous, qu’on s’hybride, se mélange, l’un l’autre, avec nos histoires, nos corps, nos inconscients !

Tout est beau lucide, conscient de la joie de vivre et de donner !

En chemin, on croise des chasseurs, on leur dit qu’on a vu des animaux à l’opposé de là où ils étaient ! C’est réparer en protégeant la nature !

5.5/ La beauté dans le cinéma de Laetitia Masson qui parle de ce qu’elle aime chez sa cinéaste préférée Claire Denis . Et je tombe encore sur Kae Tempest ! Elles sont lucides et magiques !

Pour vous qui aimez ces cinéastes femmes. Vous qui ne les connaissez pas mais qui allez les apprécier...

Le lendemain soir, nous avons vu un documentaire sur le cinéma de Claire Denis par une autre cinéaste, Laetitia Masson (sur Arte) . Et ce matin, je suis surpris, j’ai encore en tête les images de la fin de son film. Qui me paraissaient trop simples hier !

« le beau fait naître un sentiment particulier, le sentiment esthétique. qu’on a beaucoup de mal à expliquer ». Encore cet impossible qui s’enfonce dans ma tête !

Donc j’essaie d’écrire un peu dessus pour voir ce qui est là que je n’avais pas vu , sur sa beauté ! C’est réhabiliter ses images trop simples que j’avais mal jugées ! Prendre le temps et le soin de reprendre son film, de copier ses dernières images et d’essayer de les rencontrer avec le plus de soin possible avec Transtromer : réparer la beauté de Laetitia Masson !la faire exister ! Je suis et nous sommes leurs beautés !

j’essaie de m’hybrider et de vous proposer une rencontre – hybridation - métamorphose avec ces images !

Pour mettre en valeur la beauté, j’essaie d’ouvrir la beauté avec les limites !

Et je souffle un peu car j’ai pu revoir le doc en streaming et j’ai trouvé des éléments sur la beauté du cinéma de Claire Denis et Laetitia Masson : magique des opposés , clair obscur !

Et c’est proche même si c’est beaucoup moins violent, d’Anne Imhof en art de l’envoi 3, avec les limites ouvertes au max, les extrêmes, la tension, avec les intermédiaires pour capter le contemporain ! on est les deux possiblement intimement et dans le monde aussi ! ces personnages passaient de l’un à l’autre, expérimentaient les différences, les variations fines, avec fluidité. Ne pas s’enfermer s’enkyster dans une seule place.

Dans son film « s’en fout la mort », claire Denis est sur ce choix esthétique : « tensions, unique et beau par ce à la croisée des contraires : exotique et ordinaire, anecdotique et tragique, politique et sensuel, violent et contemplatif : des jeunes noirs, en banlieue Parisienne, organisent des combats de coq avec des paris pour se faire de l’argent. la captation du contemporain ! »

image de son film

et c’est ce qu’aime aussi Laetitia Masson, dans Claire Denis par Laetitia Masson, blow up , arte.

« Ce qui me lit à Claire Denis, c’est aussi le noir que je cherche dans la vie. Juste la tension au sens électrique et dramatique, la tension entre l’ombre et la lumière, entre la croyance et la peur, les innocents et les faussaires , l’espoir et le désespoir, la douceur et la violence, l’espérance et les regrets. La confiance et la trahison. Aimer et se noyer. c’est peut être çà la vrai question. » elle aime « les personnages à la blondeur noire »...

Donc je reviens maintenant sur les images de la fin de son film que j’avais trouvé trop simple, pour vous montrer en les réparant de nouvelles beautés simples mais justes ! Avec la tension dont elle a su parlé si bien !

Je vous propose une rencontre hybridation métamorphose dans l’écart qui nous répare:

de ce qu’elle est : la cinéaste, de ce qu’elle montre : son héroïne, : des femmes, la femme proche et lointaine...

avec les spectateurs : vous , femmes du collectifs, moi, homme, nous hommes du collectifs , (avec nos femmes et nos femmes intérieurs) dans notre histoire et notre imaginaire ! au niveau de l’intime... et de l’inconscient !

j’ai fait ce découpage image par image, pour montrer la beauté simple du fragment, pour ce qu’il ouvre sur l’entre deux images, sur le commencement, sur l’attente. ..

c’est une scène de vélo, très banale qu’on a tous pu vivre...

qu’a t-elle à nous montrer, à nous dire ? De lucide et magique

J’y vois cette enfoncée dans la lumière et les ombres qu’elle recherche :

elle montre le défilement du paysage sous les arbres dans la lumière du jour qui baisse de plus en plus jusqu’à ne plus voir et en même temps elle filme des images du visage de la femme (qui n’est pas une jeune femme !) qui est très belle, resplendissante, elle cherche la lumière, jusqu’au bout

qui ( ? !) est aussi en train de disparaître ? !

Je cherche à la rencontrer, avec intensité : j’utilise la rencontre comme transtromer Deux vérités s’approchent l’une de l’autre. L’une de l’intérieur / l’autre de l’extérieur / et on a une chance de se voir en leur point de rencontre.

rencontre croisée si on veut avec Transtromer entre la femme à vélo, le paysage qui tombe, la cinéaste, et les spectateurs que nous sommes . Sur la beauté fragile, finissante, restante jusqu’à la fin (du jour, du paysage, de le femme à vélo, de la cinéaste, le ou la spectateur, vous, nous, toi . Et puis d’un coup sec, le fond noir qui finit le film (chute inespérée ?... mort ? ou quoi ? ….

Je vous propose d’être là cet hybride, cette métamorphose avec vous, entre et avec le paysage, et la femme blonde ! De ressentir et d’être leur mouvement d’espoir et de chute ! Leurs beautés jusqu’au bout ! Qui est le leur et qui est nous tous et toutes !

Et elle nous parle en tant que femme blonde vieillissantes, elle vous répare, et nous répare tous ! nous fait exister ! Moi aussi !

Ces images sont belles au sens de Kant « expérience subjective du beau et comme ce qui plaît universellement » !

C’est aussi que nous avons eu une éducation, une acclimatation à de telles images de la beauté, on parle de « déterminismes psychiques ou sociaux »... ici la femme blonde belle mais pour casser le cliché et faire évoluer l’idée de la beauté : trop vieille, et aussi comme elle les aime, trop noire...

et il y a encore une part irréductible du sentiment esthétique ! On ne peut pas tout dire !

et çà se percute aussi avec la chanson que Ma m’avais conseillé de Kae Tempest : J'ai vu la lumière dans les bâtiments la nuit J'ai vu de la lumière aux fenêtres en passant devant Sur la rivière. Sur le pont. Sur le rebord Sur le côté de ton visage au bar Il est devenu sombre. j'ai vu la lumière

I saw light in the buildings at night

I saw light in the windows as I passed them by

On the river. On the bridge. On the ledge

On the side of your face at the bar

It went dark. I saw light

formidable dernier vers

encore la lumière et l’ombre chez la femme : la chanteuse qui a écrit les paroles, le paysage (qui la représente), son amoureuse ! Encore de grands sauvetages !

Et je m’en souviens juste à cette occasion des éclats de lumières tremblantes sur le visage : je suis et nous sommes comme votre enfant qui portait des lumignons et comme nous qui le regardions bouche bée : la lumière dans la nuit , les ombres qui bougent sur son visage !

« les artistes parlent des grands sujets de société » et ils cherchent à se « réparer » et nous réparent , sur la féminité, les connections avec l’autre, la solitude …

5.7/ Danse social magique et lucide vers la joie ! les danseurs de la compagnie de Lia Rodrigues de la plus grande favella de Rio (Brésil) avec leur spectacle (furia) !

Je vous propose une rencontre hybridation métamorphose réparation en dehors de nos systèmes clos : il s’agit d’ouvrir notre intérieur à leurs images et ensuite aux mots de la chorégraphe!

D’abord avec que l’image : beautés du fragment .

Je suis et nous sommes comme eux !

On voit plusieurs danseurs de sa compagnie : je les regarde un à un. Et dans leurs relations.

Je cherche la connexion, l’hybridation, la métamorphose avec ce qu’ils sont, ce qu’elles sont !

et elle nous propose de les rencontrer !

J’entends « J’ai fait une assez longue descente au Néant

pour pouvoir parler avec certitude. Il n’y a que la Beauté. » de Mallarmé

et Char : « Dans nos ténèbres, il n’y a pas une place pour la Beauté. Toute la place est pour la Beauté. »

Pour les rencontrer, j’ouvre mon intérieur à ce qu’il nous montre : leurs corps, leurs expressions, leurs messages !

Je repense à l’invective de Brel « ces deux-là sont trop maigres pour être malhonnêtes » !

C’est réparer la beauté et les douleurs de la favela : c’est accepter leur existence : voir ce qu’ils sont, danseurs habitants de la plus grande zone du Brésil. Voir leurs visages, leurs expressions : c’est accepter leurs douleurs, leurs évolutions, leurs espoirs... s’intéresser à eux , prendre soin d’eux ! Montrer leur beauté singulière. De chacun et en groupe !

L’image avec cette variété incroyable des corps (grands, petits, pas bien gros, maigres, forts, fragiles, habillés avec leurs différences, libérés de tout ou ayant tout perdus, jusqu’à presque nu) et des visages (fin, dur, cheveux rasés, courts, longs, raides, frisés, crépus ) qui marque la diversité des beautés des ethnies, des genres, des couleurs, des ages, ...

Avec toutes ces expressions : tête baissée, grand sourire épanoui, imploration, regard vide, sombre, regard au sol, mort vivant, …pour toutes les beautés de la vie et de la mort !

Je reçois leurs messages : de violences, de réponses au système de la société violente, de violence injustifiée, de sauvetage, d’aide , de rédemption, d’espoir, ...

Je les vois tout en contrastes simultanés maximales, beauté des opposés, proche de Masson avec son amour des tensions ! Dans la lumière et l’ombre des humains. Je les ressens proche des danseurs de Anne Imhof : ils passent d’un extrême à l’autre, avec fluidité, ils abordent le pire et s’en sortent et s’illuminent.

On ne doute pas de leur message : ils ne posent pas ! ils n’ont pas de costumes ils portent leurs habits usés, ils sont tels qu’ils sont au quotidien dans la plus grande favela de Rio !

En m’hybridant et nous hybridant avec ! çà nous répare, çà nous métamorphose !

à nous qui trouvons belles ces images, il y a les déterminismes psychiques et sociaux de Lowe, avec nos intérieurs qui rencontrent leurs extérieurs et leurs intérieurs !

on s’y retrouve ! et aussi on y tente de nouvelles évolutions pour réparer ce qui en a tant besoin (sur l’intime, la société, la danse) !

en tant que jeune qui a connu les violences urbaines ( racisme, exclusion sociale, …),

et en tant que spectateur impuissant jusqu’alors sur les difficultés ingérables des zones de banlieue, de taudis, de non droit, … ici et à fortiori dans les zones des pays du sud, si lointains et pourtant du coup si proche aussi.

Nous qui avons grandi en banlieue mini favela, vous qui avez peur chaque jour...

Moi qui vient de découvrir la danse de libération. Moi qui était bloqué avant. Pour vous qui aimez danser comme un exutoire ! Vous qui avez invité 73 personnes pour une fête car vous avez envie d’une grande fête et on a été plus de 100 ! Pour vous qui croyez dans cette activité de beautés en groupe. Pour vous qui avez dansé dans une compagnie. Pour toi qui n’aimes pas danser, je te conseille de tenter cette expérience si difficile car elle vaut le coup !

Pour toi qui a été voir le spectacle de danse d’Élodie Lerat : Feux sur l’individu et le collectif.

Ils proposent une solution pratique qui a fonctionné pour eux, donc possiblement pour beaucoup : après avoir lu les textes de la chorégraphe (ils sont très forts je vous invite à les lire ensuite) ! qui rajoute tellement à cette image : ils essaient de créer ensemble un mouvement collectif pour mettre leur individualité au service du projet commun d’exorciser les forces trop noires et de montrer les beautés dans toutes ces diversités, avec du presque tout noir accepté car faisant partie de la totalité et du mouvement !

Je vous ai trouvé cette réponse crédible car élaborée dans un endroit les plus difficiles ! Et on peut compter dessus comme avancée dans le monde réel, si dur bien sûr ! Comme hybridation ou comme métamorphose, à la pointe des possibles qui dépasse leurs enfermements, individuelles et sociétales.

Comme nous le dit encore Hegel avec son « le beau est la manifestation sensible du vrai . les différentes formes d’art exprimant des moments de la conscience universelle. » là, c’est ouvrir sur le monde, si on considère que le vrai est ouvert et que le beau est donc là : dans la plus grande favela de Rio, leurs mouvements de libération, les voir vivre, se déchaîner, corps de toutes les diversités de genre, de toutes les ethnies , de social ! moments de la conscience universelle : furieux de tous les malheurs de leur société extrême, et ballets militants , sublimation vers la joie. Et le collectif de danse comme force, crée, pour la liberté de créer et de se sauver par la création. c’est aussi Danser avec eux !

Car ils nous proposent le les rencontrer,

« ils parlent des grands sujets de société », la vie dans les grands banlieues urbaines, avec toutes les nuances de tout ce qui fait la vie seul et à plusieurs ! De la vie à la mort.

« Débarrassé des fausses illusions (religions,...) , l’homme doit se réinventer ! accepter le monde tel qu’il est ! Et être capable de danser dessus ! » Nietzsche , Spinoza

Voici les textes écrits par la chorégraphe sur ses spectacles pour les rencontrer par ses mots :

Née au Brésil, Lia Rodrigues, suit une formation de ballet classique à São Paulo. Entre 1980 et 1982, elle s’installe en France et intègre la Compagnie Maguy Marin. Depuis 2004, elle retourne au brésil : elle développe des actions artistiques et pédagogiques dans la Favela de Maré à Rio de Janeiro.

Réfléchissant les stratégies collectives, les doutes, l'énergie nécessaires à l'élaboration d'un territoire créatif. Et témoignant de la vie turbulente et profondément engagée du Centro de Artes da Maré – un lieu de création, de formation, d’émancipation, inventé dans un hangar un espace culturel original, unique au coeur des favelas.

« Comme j’ai eu des privilèges (elle est métis, mais presque blanche, et vient d’une famille aisée, elle s’est exilé en france pour la danse ) alors j’ai des responsabilités ! Il faut apprendre de tout et en particulier écouter des voix qui étaient dites sans valeur, depuis la colonisation... toutes les voix des autres différents de nous, elles ne sont pas écoutées , elles ne servent à rien! c’est là où on est arrivé maintenant avec beaucoup de problèmes, avec des violences, du racisme, l’environnement détruit… alors il faut se décentrer, lire d’autres livres et se ré-alphabétiser de nouveau !

C’est des images qu’on met en mouvement et qui s’organise à partir de plusieurs autres images que l’on collectionne pendant notre processus de création : on met en scène nos pensées du collectif et ce n’est pas narratif, le spectateur crée sa propre histoire !

Dans une des sociétés les plus inégalitaires, excluantes, violentes et figés du monde, nous avons créé un collectif : pour donner la parole à tous, penser son individualité dans le groupe. Pour partager les souffrances, et en faire des forces. Et aider les victimes et éviter de créer de nouveau agresseur !

J’apprends des gens de la favelas : car ils disent oui à la vie alors que la vie leur a dit non... ils ont cette énergie de créer, et de se rassembler, de faire ensemble ! la joie est une façon de lutter .

Dans Fúria (2021), elle met au travail les paradoxes de l’altérité pour les incuber au sein d’un groupe de neuf danseurs. Multitude sauvage ou somme d’individus, ce collectif en mutation invente et traverse des mondes parcourus d’images fulgurantes.

Partis de questions, d’événements dans leur vie, vers des improvisations autour de la notion de groupe, et des répercussions de l'acte individuel au sein du collectif, les danseurs explorent les variations inspirées par la confrontation du singulier et du pluriel. Ces situations partaient du chaos chorégraphique le plus sourd pour dessiner, peu à peu, de multiples modalités de rencontre et de structuration sociales (de fuite, de solitude, de folie, de suspension, d'utopie...) et l’équilibre fragile !

Le groupe est une entité à part entière : une matière malléable capable de traverser différents états, au même titre qu’un élément liquide ou solide. Au fil de pièces, elle façonne des expériences à la frontière du rite, de la danse, de la performance et de l’installation plastique. Rejoignant le travail d’artistes comme Lygia Clark, la substance collective qu’elle modèle dépasse le simple cadre formel pour toucher à la réinvention d’un corps social renouant avec ses énergies primitives. elle repose les conditions d’une extase matérielle, allant creuser dans des zones profondément enfouies de la psyché humaine. Qu’est-ce qu’avoir un corps ? Une bouche pour parler, crier, des membres pour saisir, frapper, agripper un autre corps ? En suivant leur « radar délicat » – selon les mots de l’auteure brésilienne Clarice Lispector –, un groupe de neuf danseurs part à l’aventure, transformant la scène en territoire fragile et fluctuant. Tantôt meute, organisme autonome ou somme d’individus livrés à la solitude de leur chair, ils cherchent à créer des mondes : à faire de la scène un univers traversé de paradoxes, soulevé par des images qui déchirent le voile de la réalité familière.

« Fúria comme d'autres créations de Lia Rodrigues, montre les corps sans détour, aborde les thèmes de la domination tout en étant gorgé de références au Brésil dans sa diversité. Un véritable livre ouvert sur le monde qui l'entoure. » Les Inrockuptibles « Avec Fúria, elle s’inscrit dans une nouvelle recherche sur l’individu et le collectif, la solitude et le soutien de l’autre, pour raconter l’art de la survie dans un pays comme le Brésil. » Le Monde « Corps dominés, révoltés, en transe… La troupe brésilienne, issue d’une favela, dénonce de manière fracassante la brutalité de sa société. La chorégraphie de Lia Rodrigues est de ces spectacles-monde qui parlent à tous.» Télérama

6/ surprenant : physique nucléaire univers, plurivers ! Humour

La physique nucléaire est étonnamment de retour dans ce projet comme ouverture d’esprit, et humour aussi. Elle est pertinente pour mieux comprendre le réel, sur la présence (vu avec transtromer) ! Sur les ponts de ver du dernier envoi. Et là sur l’univers ou plutôt le plurivers ! Qui a des retombées énormes avec la probabilité d’avoir de la vie , une vie ressemblant à la notre, et même des jumeaux !

Sur l'image, on voit que notre galaxie, La voie lactée est avec d'autres galaxies dans une bulle, au sein d'une nuée d'autres bulles formant le plurivers. Le tout en expansion, et en mouvements multiples (sur lui même, et aussi comme des bulles de champagne)!

Pour nous qui n’y connaissions absolument rien et qui avons découvert tout çà avec une si grande surprise :

c’est un changement complet de perspective !

On a trouvé un reportage d’astronomie incroyable, digne d’une immense blague ! et si étrange ! c’est la Magie inattendue de la réalité scientifique !

Sur la dimension de la vie dans l’univers : en expansion (moi qui croyait bêtement que tout aller vers une fin à cause de l’entropie, la destruction de toutes les choses avec la mort, l’érosion...) .

Et que l’univers n’est pas unique . Il y a un incroyable nombre d’univers qui forment un plurivers. Tout est en expansion et est tellement immense qu’il pourrait y avoir statistiquement la possibilité qu’il se passe les mêmes hasards que chez nous !!!! des univers proche du notre avec des planètes proches de la notre et donc avec une possibilité de vie comme on la connaît. Et mème une possibilité d’avoir un être humain proche du notre . Une sorte de jumeaux ! c’est complètement fou et prouvé par les dernières théories sur l’espace !

Incroyable pouvoir de la science de nous ouvrir de nouveaux horizons dans l’espace et le temps, de nous faire rêver à un réalité où tout est possible, je suis content de pouvoir vous le donner aussi

« La terre est bleue comme une orange » Eluard dans le genre tout est possible dans l’univers et dans notre perception

7/ il y a dans le quotidien vos envois sur les manifestations et la répression policière .

On en reparlera dans l’envoi suivant puisqu’il faut bien parler de nos révoltes qui sont des parties importantes de nos vies : je peux en parler plus et qu’il y a des situations qui mériterait un coup de baguette magique !

8/ Conclusion ! de cet envoi

Je tente sans réfléchir juste par générosité envers Ma et vous, et le risque, dans l’euphorie du premier jour de printemps ! J’enregistre le premier morceau de Ma au piano, et en même temps par hasard c’est la première journée de printemps donc j’ouvre les fenetres pour faire entrer la chaleur … et je suis si surpri car dehors on entend pour la première fois les oiseaux chanter comme des fous : j’écris à minima puisque rosset nous dit que c’est impossible de parler de la musique, donc c’est tenter quand même l’impossible . j’écris malgré les impossibilités ! Et je les répare et ils me réparent par leurs beautés !

encore une fois je doutais ce matin, je me demandais comment faire avec ma vie ? Avec les choses importantes que j’ai envie de faire ? avec ce projet ?... Et je viens d’avoir une illumination, juste là, ce matin ! j’écris sur un bout de papier rapidement, pour juste laisser avancer ma pensée, sur les marches devant la maison .

Il ne fait plus froid, le soleil vient de se dévoiler et il tape sur mon visage pour la première fois de l’année ! 29 mars 2023, il est 12h55. c’est le premier jour où il fait enfin chaud : 19 degrés alors qu’il gelait encore hier . les oiseaux viennent littéralement de commencer à chanter comme des fous !

c’est une si grande joie de prendre du plaisir à chercher des choses pour vous ! De vous donner des choses fortes, réelles, authentiques, s’approchant de la vérité ! Çà envoie des bonnes ondes au cerveau !Tout çà me rend plus sensible et ouvert à tout ce qui arrive...

et rend ma vie plus riche .

Oh... cette première chaleur si délicieuse après toutes les difficultés de l’hiver... Et le spectacle du premier jour de printemps ! Rien que çà !

Et au même moment, à travers la fenêtre, j’entends la longue montée de beautés de Ma au piano, qui reprend son ancien morceau!

Je me rends compte encore, là en direct, que d’écrire çà pour vous rend ma vie et notre vie plus riche ! Et me permet de m’occuper de tout ce qui en a besoin !

En plus, sans l’interrompre, j’ai ouvert la porte et les fenêtres pour qu’elle entende et sente la chaleur -elle est emmitouflée sous un plaid- et chose non prévue, sa musique s’est mêlée à la musique folle de tous les chants de tous les oiseaux du premier jour de printemps !

Comme j’ai peur de perdre ce moment si aléatoire, je tente de faire mon premier enregistrement avec mon téléphone, pour tenter de garder çà avec une grande sensation de beauté inespérée et de possibilité nouvelle !

morceau audio enregistré sur mon dictaphone :

La nature est comme folle... toute à fond dans la vie ! Comme sa musique accomplie aussi en ce moment ! Et tout se répètent encore et encore. Je voulais pouvoir profiter de ce moment à l’infini et vous le donner. La nature et sa musique sont folles et savent ce qu’elles font comme dans l’image du film Pierrot le fou, de Godard où ils courent à fond dans le musée.

Je vais voir Ma, je lui dis ce qui se passe : elle n’en revient pas ! Et on écoute l’enregistrement d’elle avec les oiseaux - elle qui adore les oiseaux, qui les nourrit... ! Elle est heureuse on se sert dans les bras ! Je suis euphorique encore perché.

Alors j’écris juste ce texte rapidement comme une grande farce - à l’hiver, au froid, à la mort - et un grand cadeau de vie pour Ma, et pour vous !

Puisque c’est dans mon état d’esprit de réparer, de se réparer et de tenter tout comme un fou !

Comme lors de l’annonce, car là çà me rappelle, va savoir pourquoi maintenant, lors de l’annonce de ma maladie - donc oui çà me constitue profondément ! qu’ instinctivement en situation extrême de défense lors de l’annonce de ma maladie, j’ai avancé vers Ma qui est dans la salle d’attente, et je l’ai regardé et je n’ai pas voulu qu’elle soit détruite ! Alors j’ai pensé juste à la sauver, je lui ai dis sans pleurer mais en la serrant très fort dans mes bras, très doucement et en laissant porter ces mots, sans réfléchir instinctivement: « ne t’inquiète pas... çà va aller... on s’aime si fort ! » Et çà nous a amené dans une spirale positive... jusqu’à aujourd’hui !. sauver l’autre par amour, te sauve !

Ce bouleversement de toutes les choses à cet instant me rappelle Frida Kahlo, blessée dans un accident de tramways, elle frôle la mort ! immobilisée, elle décide d’apprendre à peindre ! le 17 septembre 1925, 2 semaines après elle écrit à propos du frôlement de la mort et de sa longue période où elle ne saura pas si elle va rester handicapée car sa colonne vertébrale est touchée : « Moi, je sais déjà tout ! sans lire, ni écrire. Si tu savais comme il est terrible de tout savoir soudain ! Comme si un éclair avait illuminé la terre ! (Il y a peu, quelques jours à peine, j’étais une petite fille qui marchait dans un monde de couleurs, de formes douces et tangibles. Tout n’était que mysètre, tout cachait quelque chose. Déchiffrer, apprendre , c’était un jeu plaisant.)»

et là je décide de mettre ce texte impossible sur les impossibilités possibles - sur la musique classique, sur ma maladie, comme symboles non calculés de tous les impossibles possibilités ouvertes quand même offertes - dans mon envoi ! c’est prendre tous les risques sur la vie et l’écrit !

Je tente tout comme un fou :

comme votre enfant qui s’improvise guitariste et que çà marche quand même !

Comme quand je vous vois et que vous me souriez, pour parler de mon texte.

fin de l’envoi

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