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#régularité
abridurif · 2 years
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L’insignifiance du réel ne se manifeste naturellement pas seulement lorsque la réalité se présente de manière visiblement incohérente et désordonnée, à l’état de pure et arbitraire contiguïté. Elle apparaît aussi, et mieux encore, lorsque le réel se présente de manière cohérente, ordonnée et continue, constituant une sorte de texte, plus ou moins rudimentaire ou élaboré. Car le réel est en ceci assez semblable aux mauvais écrivains : il a finalement peu à dire, mais donne volontiers à lire. Et le silence, s’il est bien le dernier mot dont ait à nous faire part la réalité, n’apparaît jamais de manière si éloquente que lorsque le réel est précisément en train de parler. Car le silence déguisé, habillé en parole, est plus révélateur que le silence simple ; de la même façon le hasard n’est jamais si impressionnant que lorsqu’il revêt l’apparence de la finalité : c’est pourquoi Aristote distingue entre le simple fortuit (automaton) et le véritable hasard (tuchè) qui désigne le cas où ce qui est purement fortuit s’est déguisé en finalité apparente.
Clément Rosset, Le Réel, Traité de l’idiotie, Les Éditions de Minuit, 1977
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secteurcgtstrasbourg · 8 months
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DISCUTONS SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE : RÉUNION PUBLIQUE A MULHOUSE LE 5 OCTOBRE 2023
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Retards, suppressions, trains surchargés, horaires inadaptés et insuffisants, déshumanisation des trains et gares et impossibilité d'acheter un billet ou d'avoir des informations … Partout, en Alsace et dans le Nord Franche-Comté, les problèmes se multiplient et les usagers ne sont ni informés, ni consultés. Toutes ces difficultés subies quotidiennement ne sont pas le fruit du hasard. Elles résultent de choix de la direction de la SNCF, des régions Bourgogne Franche-Comté et Grand Est ainsi que des gouvernements successifs depuis 20 ans. Malgré les alertes des salariés de la SNCF et des usagers, les réactions ne sont toujours pas à la hauteur. Pourtant le train est bien une réponse aux enjeux climatique et un mode de transport d’avenir.
Pour échanger autour de la situation locale, régionale et nationale, l’ensemble de la société civile attachée à un service public ferroviaire de qualité répondant aux besoins de la population est invitée à participer à une réunion publique.
LE 5 OCTOBRE 2023 A PARTIR DE 13h30, A LA MAISON DES ASSOCIATIONS CHEMINOTES, 10 BOULEVARD GAMBETTA - MULHOUSE.
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Lire, télécharger, diffuser le tract au format PDF : https://drive.google.com/file/d/1tns-R0CHHjrgx-OfimCgGk-aLaUUoCbT/view
Voir, télécharger, diffuser l'affiche au format PDF : https://drive.google.com/file/d/1Lt8_FYzT9eShNkzcd7FeMBrhy5fVz9kY/view
MAJ du 11/10/2023 :
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Le service ferroviaire de demain se débat aujourd'hui !
Près d'une quarantaine de personnes (usagers, cheminots, assoc...) étaient présentes pour évoquer le sujet des enjeux et de l'avenir du transport ferroviaire public ! Un grand merci pour cette belle réussite
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Si c’était si facile ça se saurait !!!
Revenir Ici et Maintenant semble simple et pourtant pas si facile à mettre en pratique ! Voici mon dernier article 🥰 Ne me croyez pas testez-le ! Belle JourNée à vous Femmes Mamans en conscience 💋💋💋 Marilyne #défi1reviensicietmaintenant
C’est vrai que quand j’échange sur le sujet de revenir Ici et Maintenant, que c’est la base de la Vie et qu’il n’y a que l’instant présent qui compte… Les gens me disent que s’il y avait que cela, et que si c’était si simple et facile ça se saurait ! Et bien oui en fait c’est tellement simple que personne pense que c’est accessible Ici et Maintenant tout de suite ! Nous avons été tellement…
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homomenhommes · 1 month
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 148
Dans le donjon, avec Daniel, je mets Cédric à nu. Direction les douches. Nous le lavons. Je vérifie qu'il est nickel coté pilosité et à l'aide de quelques bandes de cire enlève les quelques poils en trop. Pour le reste (aisselles, couilles) le travail est déjà bien fait. Il est surpris quand je lui enfile la canule de lavement dans le cul. C'est une première pour lui. Comme je viens de l'enculer, elle rentre facile et j'ouvre l'eau. Je lui explique le principe. Je coupe l'eau quand il se tortille et Daniel le pose sur les WC. Il expulse et nous recommençons. A la troisième fois, l'eau sort nickel. Séchage, inspection, il est tout beau. Avec Daniel, je le pousse jusqu'à l'un des slings. Nous le positionnons dessus. Ajustement des attaches et le voilà pieds et poings liés. Un peu paniqué (mais bientôt...niqué) il nous questionne. Daniel le rassure et lui dit que l'on ne lui fera rien qu'il n'aime déjà. A l'aide des chaines de suspension, nous remontons le sling jusqu'à pouvoir travailler son trou sans se pencher. Avec nos doigts et à 4 mains, nous ouvrons gentiment sa rondelle. Durant la prépa, nous avons du nous arrêter plusieurs fois, notre sujet d'étude arrivant au bord de l'éjaculation. Après nos doigts, nous sommes passés aux godes. Taille progressive jusqu'au 22 x 4,5 afin qu'il reste un peu de travail à la bite de Marc. Cela fait, je lui ai mis un plug taille moyenne pour le faire patienter et nous l'avons descendu à hauteur de bite.
Juste comme nous finissions, la porte s'est ouverte sur Marc. Sacoche à la main, il arrivait directement du taf. J'ai embarqué Daniel pour m'occuper de lui après avoir glissé dans l'oreille de Cédric de ne pas dire un mot.
En quelques instants, nous l'avons dévêtu puis douché. Daniel n'a pu résister à l'appel de sa bite qui prenait doucement du volume et à genoux, a commencé à lui sucer la queue. Bientôt il a du engouffrer les 22cm en pleines formes. Pendant ce temps là je roulais un patin à mon homme. Ainsi mis en forme, il nous a repoussé et s'est déplacé vers le centre du donjon et le sling. Devant Cédric en position, il nous a félicité de notre choix. Sa main a parcouru le corps mis à sa disposition, provoquant quelques frissonnements et apparition locale de " chair de poule ". Il s'est finalement positionné à sa tête et poussant le front vers le bas a dit à Cédric d'ouvrir la bouche. En avançant le bassin, il a entré son gland puis sa bite entière. L'entrée dans la gorge a fait sursauté le corps allongé mais pas plus. A la suite, il s'est offert à Marc sans recul. Comme Cédric, encore novice en gorge profonde, était obligé de déglutir fréquemment, Marc nous a dit son plaisir à se faire un néophyte.
Pendant ce temps là Daniel et moi nous bandions comme des fous. Marc nous demande alors d'enculer Cédric pour le roder. Aussitôt demandé aussitôt réalisé. Je passe en premier. Retrait du plug avec sursaut de son hébergeur lors du passage renflé et je pousse mon gland au fond de son trou. Avec Marc nous ajustons nos mouvements pour les synchroniser. Avec régularité, nous nous enfonçons en léger décalé ensemble dans le jeune corps à notre disposition. Quand je suis au fond du cul, Marc est au fond de la gorge. Cédric gémit de plaisir sous l'envahissement de nos bites. Daniel se presse contre mon dos et je sens sa queue entre mes fesses. Comme je ne veux pas sortir de Cédric, je lui dis de mettre une kpote. Il comprend de suite et, encapuchonné, il revient se coller à moi. Je me bloque au fond de Cédric le temps que Daniel m'entube. C'est trop bon ! Lentement il me met ses 20 cm. Quand je sens ses couilles contre les miennes, je sais qu'il est entré entièrement. Je me recule pour le placer à la bonne distance et m'active. Seul en mouvement, je coulisse sur la bite de Daniel tout en limant l'anneau de Cédric. J'y prends un grand plaisir ! Marc nous demande de lui laisser la place. Je me recule et sors de Cédric sans me décoller de Daniel. Nous nous déplaçons à l'autre extrémité du sling et kpote retirée, je remplace Marc dans la bouche accueillante de Cédric pendant que Marc l'enfile à l'autre extrémité. Malgré mes passages dans son cul, Cédric reste encore serré pour Marc. Je me penche sur Cédric pour mieux voir le travail de la queue de Marc. Son petit sexe tout droit m'attire et je fini par le prendre en bouche. avec un peu de persévérance, j'arrive à y faire entrer aussi ses deux petites boules. Sous mes yeux, la bite de Marc entre et sort de l'anus de Cédric qui commence à se boursoufler un peu. Ce n'est que gémissements et cris de plaisir. sous ma langue je sens monter la pression dans les couilles de Cédric et me relève juste à temps pour voir jaillir son sperme. Ses premiers jets atteignent mon menton puis mes pecs pour finir à 5cm de son gland sur ses abdos. Cela ne l'a pas arrêté dans sa pipe et je sens que ça va bientôt être à mon tour. J'ai juste le temps de reculer et je jute 6 grosses giclées sur Cédric. Mes contractions annales achèvent Daniel qui n'a pas le temps de sortir et jute dans sa kpote, accroché à mes épaules. Marc, lui, a profité du resserrement de l'anus de Cédric (dû à l'après éjaculation) pour continuer à le limer avec augmentation de frottement. Cela l'emmène à jouir à son tour. Il décule et dkpote dans le même mouvement et ajoute son sperme au mélange du mien et de celui de Cédric. J'ai juste la force de détacher Cédric, d'enlever le bandeau de ses yeux et de le faire descendre du sling, puis nous nous étalons sur les tatamis. Cédric choisit de se coucher sur Daniel (y aurait il plus que du sexe entre eux ?). Un 1/4 d'heure plus tard, sous une sensation de froid, nous filons tous les 4 aux douches que nous prenons brulantes.
Ammed nous attend avec peignoirs et manteaux pour nous dire que le diner est prêt. Samir nous attend à la maison. Apéritif, Daniel commence par refuser, c'est lui qui pilote. Marc lui dit qu'il peut se lâcher et rester dormir ici, la maison est grande. Il refuse devant ramener Cédric chez ses parents. Ce dernier confirme mais ajoute aussitôt que si on veut, il s'arrangerait pour pouvoir rester en WE. Il nous dit en rougissant, avoir vu des trucs dans le donjon qu'il aimerait bien essayer. Nous rions tous puis dinons avec appétit. ; Comme Daniel et Cédric nous ont quittés, Marc et moi discutons un peu. De son taf, il sera absent environ une semaine sur deux, des miens, où il est d'accord avec moi que je dois continuer à encadrer Jimmy et surtout Ed.
Nous convenons de nouveau du fait qu'en voyage il baise qui il veut (en général il n'a pas de difficulté à se trouver un cul parmi le personnel de service, c'est l'avantage de l'hôtellerie haut de gamme) et moi idem de mon coté le tout sous protection maximale. Pour moi, ses semaines d'absence seront principalement occupées par Emma, avec surement un peu d'André (mon banquier) et parfois de Xavier et Laure, cela sans compter bien sur les rencontres furtives possibles (aires de repos...).
Le soir même dans notre grand lit nous avons fait l'amour comme des perdus. Après m'être occupé de son corps des pieds à la tête, il m'a pris le cul comme lui seul sait le faire, me faisant monter très doucement jusqu'à la jouissance complète, celle qui fait oublier qui on est, où l'on est.
Ma langue a commencé par parcourir la surface de sa peau en commençant du gros orteil droit, remontant sur le tibia, la cuisse et hanche droite, le flanc, passage sur le téton, descente du bras, remontée sur l'épaule, le cou et l'oreille. Roulage de pelle puis descente à gauche. La stimulation de ses sens l'a fait bander et je peux m'attaquer à son sexe. Boule droite en bouche puis la gauche et enfin les deux ensemble me distendent les joues. Je les relâche pour lécher les 20cm de hampe dressés. Une fois ce cylindre brillant de ma salive je chapeaute le gland le prenant seul dans ma bouche. Il est brulant. Ma langue lèche toute sa surface, glisse sous la couronne. Marc laisse échapper un gémissement de plaisir. Je continu encore quelques instants avant de me pencher un peu plus et d'en prendre plus en bouche, jusqu'à ce que mes lèvres soient collées à son pubis (et donc son gland locataire de ma gorge). Je pompe cette bite un bon moment, déglutissant quand elle est dans ma gorge pour masser le gland, le recrachant en limite de ma capacité respiratoire. Quand je suis parti comme cela, je m'en étoufferais presque ! De temps à autre je récupère l'excédent de salive et en tartine mon anus. Ça plus mon excitation, ça devrait le faire. Après une bonne demi heure de pipe, je remonte lui rouler une pelle. Naturellement, mes genoux encadrent ses hanche et je sens son gland tapoter mes reins. Je relève le cul doucement pour que ce dernier se pose sur mon anneau. Et quand il y est, je m'assois d'un petit coup sec qui le fait entrer en moi. Un grognement d'approbation nait sous ma langue. je ne quitte pas sa bouche tout pendant que je descend sur sa queue. J'avais raison, ma salive plus l'excitation m'ont ouvert juste comme il fallait ! Vers la fin, je me redresse et enfonce le dernier cm dans mon cul, trop bon ! Marc me tient les hanches pour que je ne bouge pas tout de suite. Il se régale d'être au fond de moi. Quand il relâche la pression, je sais que je peux y aller et " trotter " sur sa bite. Je varie le rythme, mes mains en appui sur ses pecs, je monte et descend mon cul pour le limer sur son pieu. Par deux fois je dois me calmer sous peine de juter prématurément. Je me couche alors sur lui et nous nous roulon un patin. J'aime sa langue venir impérieusement occuper ma cavité buccale. Quand je sens que lui aussi est sur le point d'exploser, je passe au galop jusqu'à ce qu'il se cabre et soulève son bassin pour m'en mettre encore un peu plus si c'était possible et me tapisse le boyau de son jus. Ce n'est que qu'and il a expulsé sa dernière giclée comme nous retombons sur le lit qu'à mon tour de jute la pression envoyant mon sperme jusqu'à son visage. Le retour au calme se fait, comme couché sur lui je nettoie sa face à coups de langue et que son sexe glisse doucement hors de moi.
JARDINIER
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selidren · 2 months
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Automne 1917 - Champs-les-Sims
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Cher cousin,
Ici, comme chez vous, les jours passent et se ressemblent. Le retour d'Adelphe n'a pas du tout troublé notre routine, c'est comme si il avait toujours été là. Tout comme vous, je reste impatiente de recevoir des nouvelles de Constantin, et si elles me parviennent avec régularité, cela ne me semble jamais assez. Depuis votre dernière lettre, j'essaie de parcourir les journaux à la recherche d'entrefilets sur les faits d'armes des canadiens, mais je ne trouve pas grand chose malheureusement, ils y passent bien plus de temps à parler des Américains et à faire de nos ennemis des espèces de démons sans coeur. Si ce n'était si pas exagéré, je pourrai y croire je pense, mais il est certain qu'ils pourraient nous donner davantage de nouvelles de ce qui arrive à nos soldats. Quand on voit d'ailleurs dans les illustrés les membres du congrès saluer sous les hourras leur entrée en guerre, j'ai presque envie d'éclater d'un rire sardonique : savent-ils vers quoi ils envoient leurs hommes ?
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francepittoresque · 2 months
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PERSONNAGE | Miette : l’escamoteur parisien vantant sa poudre persane Installé sur le quai des Augustins, à quelques pas du Pont-Neuf, d’où la police venait de chasser les bateleurs et industriels de tout genre pour laisser à la plate-forme sa régularité architecturale, Miette profitait du spectacle qu’il donnait comme escamoteur pour vanter les mérites d’une poudre persane dont il prétendait tenir la recette de l’ambassadeur de Perse et qui passait notamment pour blanchir les dents, corriger la mauvaise haleine ou encore arrêter la carie... ➽ https://bit.ly/Miette-Poudre-Persane
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raisongardee · 6 months
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"Jusqu’à la fin du XIXe siècle, en Amérique et en Europe, les paysans employés dans ces établissements sont généralement très indisciplinés, car la logique industrielle heurte leurs rythmes de travail, leur conception du gain et leurs manières d’interagir. L’encadrement de tels travailleurs vise moins à les rendre productifs qu’à les rendre dociles ; il s’agit de les plier à des impératifs jusqu’alors inconnus d’eux que sont la régularité, la standardisation, la précision des tâches et le soin d’équipements qui ne leur appartiennent pas."
Thibault Le Texier, Le maniement des hommes, 2016.
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morniae · 8 months
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Sans surprise, vais refaire une fois encore Inktober. L'année dernière j'étais partie sur une longue liste… mais avec tout ce que j'avais eu à gérer et la quantité d'illustrations à faire en peu de temps, j'avais pas forcément pu autant les travailler que j'aurais voulu. Du coup cette année on part sur un rythme plus léger et variable. Je ne vais pas forcément faire les cartes dans cet ordre, et la régularité pourra varier. Mais ça me lassera tirer le meilleur de mes thèmes et j'ai très très hâte de vous montrer ce que j'ai en tête ! Tant pour la série que la suite. On se retrouve semaine prochaine pour la première illustration de la série ? :D
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Si c'était si facile ça se saurait !!!
Si c’était si facile ça se saurait !!!
C’est vrai que quand j’échange sur le sujet de revenir Ici et Maintenant, que c’est la base de la Vie et qu’il n’y a que l’instant présent qui compte… Les gens me disent que s’il y avait que cela, et que si c’était si simple et facile ça se saurait ! Et bien oui en fait c’est tellement simple que personne pense que c’est accessible Ici et Maintenant tout de suite ! Nous avons été tellement…
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abdou-lorenzo · 1 year
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Amour :
A proscrire complètement...
Il ne va jamais sans émotions...
Les émotions nuisent à la régularité....!!
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Alexandre Vialatte
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nahkyl · 2 months
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Tu crois que Cherki dans le futur pourrait avoir un poste similaire à Griezmann ? Genre s’il continue sur la bonne voie et tout. Hypothétiquement. Parce que je vois pas en fait un joueur français qui pourrait posséder un rôle similaire…
Franchement ? J'ai pas la réponse. Je pense que Cherki a beaucoup de potentiel mais c'est la discipline et la régularité qui suivent pas. Et Antoine est unique parce qu'il a été formé quasi en exile en Espagne à l'époque où le football espagnol était à son apogée. Je vois pas qui peut le remplacer en EDF.
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selidren · 9 months
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Champs-les-Sims - Automne 1910
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Cher cousin,
Je vous écrit depuis Thèbes et je suis fort satisfait de vous savoir en Egypte également. Il est fort dommage que je ne puisse vous rejoindre à Amarna pour quelques jours, Dieu sait pourtant à quel point le travail que vous faites là-bas est central dans notre discipline. Hélas, mes fonctions en tant que directeur des fouilles accapare presque tout mon temps et je passe le peu de moments qu'il me reste avec ma douce Albertine. J'ai d'ailleurs décidé d'initier mon épouse à une activité fort plaisante que je pratique parfois pour maintenir un semblant de forme physique : la natation. Elle s'est d'abord montrée fort sceptique quand à la sureté de ce sport et je conviens que le Nil n'a rien à voir avec la Bernon (la petite rivière qui coule en contrebat de chez Adelphe), surtout en ce qui concerne sa faune locale que l'on pourrait qualifier de particulièrement carnassière. Je lui ai bien entendu assuré que le dernier hippopotame égyptien a été abattu il y bientôt un siècle et que les crocodiles locaux sont des proies tellement prisées de nos jours que le risque s'en retrouve réduit. Dès lors rassurée, nous avons pratiqué ensemble cette activité avec une certaine régularité. Il faut reconnaître qu'après une journée sur le chantier, cela apporte un délassement aux membres sans nul autre pareil. A l'occasion de l'Aïd al-Fitr (la fête islamique qui marque la rupture du jeun), alors que nos ouvriers ne pouvaient travailler, j'ai emmené Albertine quelques jours au sud, au-delà de la première cataracte, au magnifique temple ramesside d'Abou Simbel. Nous nous sommes bien entendu baigné de nuit à ses pieds, et elle m'a confié que c'est le geste le plus romantique que j'eu jamais manifesté à son encontre. Un éminent spécialiste allemand de la faune endémique de la région de Begah, rencontré à Elephantine, me confia plus tard qu'on trouve dans les environs de cette île une population encore importante de "crocodylus nilocus" et que l'on peut s'en réjouir.
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francepittoresque · 3 months
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HISTOIRE | Toucher royal des écrouelles ➽ http://bit.ly/Toucher-Ecrouelles Issu d’anciennes croyances germaniques attribuant à certaines familles nées pour régner un pouvoir presque divin, et à certaines superstitions liées au pouvoir de guérison du Saint Chrême, le toucher royal des écrouelles — maladie d’origine tuberculeuse touchant les ganglions —, apparaissant sous les premiers rois capétiens et d’abord pratiqué sans régularité, devient périodique sous saint Louis puis accompagne, sous une forme spectaculaire et à partir du règne de Louis le Hutin au XIVe siècle, les cérémonies du sacre
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raisongardee · 2 months
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“Les cultures primitives font apparaître de la façon la plus nette l’union du besoin d’explications cohérentes et ordonnées, que ressent l’intellect, et du besoin que ressent le corps de cohérence, de forme et de méthode, et c’est là ce que réussissent à faire ces systèmes de conduite que sont les religions et les conceptions du monde. C’est la soumissions des pulsions humaines à une discipline qui présente le plus de difficultés, surtout quand on veut leur imposer une certaine régularité, qui inclut des renoncements occasionnels – notre nature ne supporte ni une absence totale de règles, ni une satisfaction toujours ordonnée de nos besoins, qui exclut le renoncement. Le processus d’adaptation à des conditions d’existence trop douces s’appelle dégénérescence.”
Arnold Gehlen, Anthropologie et psychologie sociale, trad. Jean-Louis Bandet, 1986. 
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tomdiaryblog · 10 months
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Aujourd'hui c'est un intéressant travail de Sophie Legrand que je vous présente. Elle est française et mathématicienne. Elle explique son oeuvre d'art digital par ceci (je la cite) : "Dans la nature, la technologie et l'art, la forme de régularité la plus courante est la RÉPÉTITION : un seul élément répété plusieurs fois. Mais une autre forme est possible, dans laquelle des copies de plus en plus petites d'un motif sont successivement imbriquées les unes dans les autres, de sorte que les mêmes formes complexes apparaissent, peu importe à quel point vous "zoomez" sur l'ensemble. Les feuilles de fougère et le brocoli Romanesco sont deux exemples tirés de la nature"
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traitor-for-hire · 3 months
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Les Quatre Filles March, chapitre 46
Sous le parapluie
Tandis que Laurie et Amy effectuaient des promenades conjugales sur un tapis de velours tout en ordonnant leur maisonnée, et prévoyaient un futur sans nuage, Mr. Bhaer et Jo appréciaient des promenades d’un autre genre, le long de chemins boueux et de champs détrempés.
« Je fais toujours une promenade en fin d’après-midi, et je ne vois pas pourquoi je devrais y renoncer, simplement parce que j’y rencontre le Professeur quand il repart », se dit Jo, après deux ou trois rencontres ; car, même s’il y avait deux chemins possibles pour aller chez Meg, quel que soit celui qu’elle prenait, elle était sûre de le croiser, à l’aller ou au retour. Il marchait toujours rapidement, et ne semblait jamais la voir avant qu’elle ne soit assez près ; alors il avait cet air, comme si ses yeux de myope avaient échoué à reconnaître la dame en approche jusqu’à cet instant. Puis, si elle allait chez Meg, il avait toujours quelque chose pour les bébés ; si elle était tournée vers la maison, il était simplement venu se promener et voir la rivière, et allait justement revenir, à moins qu’ils ne soient fatigués de ses fréquentes visites.
Dans ces circonstances, que pouvait faire Jo, si ce n’est le saluer poliment, et l’inviter à entrer ? Si elle était fatiguée de ses visites, elle le dissimulait parfaitement, et prenait soin qu’il y ait du café pour le souper, car « Friedrich — je veux dire Mr. Bhaer — n’aime pas le thé. »
Dès la seconde semaine, tout le monde savait parfaitement ce qui se tramait, mais tous essayaient de faire comme s’ils étaient aveugles aux changements de Jo — ils ne lui demandaient jamais pourquoi elle chantait tout en travaillant, recoiffait ses cheveux trois fois par jour, et revenait si rayonnante de ses promenades de l’après-midi ; et personne ne semblait soupçonner le moins du monde que le Professeur Bhaer, tout en parlant philosophie avec le père, donnait à la fille des leçons en amour.
Jo n’était même pas capable de perdre son cœur de manière convenable, mais essayait fermement de réprimer ses sentiments ; et n’y parvenant pas, elle menait une vie passablement agitée. Elle craignait mortellement d’être moquée pour avoir succombé, après ses nombreuses et véhémentes déclarations d’indépendance. Elle craignait tout particulièrement Laurie ; mais grâce à la nouvelle directrice, celui-ci se comportait avec une correction digne de louanges, n’appelait jamais Mr. Bhaer « un vieux bonhomme épatant » en public, ne faisait jamais la moindre allusion à l’apparence améliorée de Jo, ni n’exprimait la moindre surprise en voyant le chapeau du Professeur sur la console du hall des March presque tous les soirs. Mais il jubilait en privé, et attendait avec impatience le moment où il pourrait donner à Jo une plaque gravée d’un ours et d’un écot, comme blason approprié.
Pendant deux semaines, le Professeur vint et s’en fut avec la régularité d’un amant ; puis il ne vint pas pendant trois jours entiers, et ne donna pas signe de vie — ce qui rendit tout le monde grave, et Jo pensive, au début, puis — tant pis pour la romance — très fâchée.
« Dégoûté, j’en suis sûre, et reparti aussi soudainement qu’il était venu. Cela ne me fait rien, bien sûr ; mais j’aurais pensé qu’il serait venu nous faire ses adieux, comme un gentleman », se disait-elle, avec un regard désespéré vers le portail, tandis qu’elle se préparait pour sa promenade coutumière par un triste après-midi.
« Tu ferais mieux de prendre le petit parapluie, ma chérie, on dirait qu’il va pleuvoir », lui dit sa mère, remarquant qu’elle portait son nouveau bonnet, mais n’y faisant pas allusion.
« Oui, Marmee ; veux-tu que je te ramène quelque chose ? Je dois aller en ville et acheter du papier », répondit Jo en tirant sur le nœud sous son menton, devant le miroir, comme une excuse pour ne pas regarder sa mère.
« Oui, je voudrais de la silésienne sergée, des aiguilles numéro neuf, et deux mètres de ruban fin couleur lavande. As-tu mis tes grosses bottes, et quelque chose de chaud sous ton manteau ?
— Je crois, répondit distraitement Jo.
— Si jamais tu croises Mr. Bhaer, ramène-le à la maison pour prendre le thé, j’ai très envie de voir le cher homme », ajouta Mrs. March.
Jo entendit cela, mais ne répondit pas, et se contenta d’embrasser sa mère et de s’éloigner rapidement, en pensant avec un soupçon de gratitude en dépit de son cœur brisé,
« Comme elle est bonne avec moi ! Que font les filles qui n’ont pas leur mère pour les aider quand elles ont des soucis ? »
Les merceries ne se trouvent pas parmi les bureaux, les banques, et les entrepôts de grossistes, où l’on retrouve la plupart des gentlemen ; mais Jo finit dans cette partie de la ville avant même d’avoir fait une seule course, errant comme si elle attendait quelqu’un, examinant les engins d’ingénierie à travers une fenêtre, et les ballots de laine par une autre, avec un intérêt très peu féminin ; trébuchant sur des barils, manquant de se faire étouffer par des ballots qu’on descendait, et bousculée sans cérémonie par des hommes affairés qui avaient l’air de se demander « comment diable était-elle arrivée ici ». Une goutte de pluie sur sa joue fit revenir ses pensées, de ses espoirs déçus à ses rubans ruinés ; car les gouttes continuaient de tomber, et, étant une femme tout autant qu’une amoureuse, elle se dit que, s’il était trop tard pour sauver son cœur, elle pouvait peut-être sauver son bonnet. Maintenant elle se souvenait du petit parapluie qu’elle avait oublié dans son empressement à quitter la maison ; mais les regrets ne servaient à rien, et elle ne pouvait qu’en emprunter un, ou se soumettre à l’averse. Elle leva les yeux vers le ciel menaçant, les baissa vers le nœud écarlate, déjà taché de noir, puis les porta sur la rue boueuse au-devant, enfin elle jeta un long regard en arrière, vers un certain entrepôt sinistre, où était écrit « Hoffman, Swartz & Co. » au-dessus de la porte, et se dit, avec un air plein de reproches,
« C’est bien fait pour moi ! Quelle idée j’ai eu de mettre mes meilleures affaires, et devenir me promener par ici, en espérant voir le Professeur ? Jo, j’ai honte de toi ! Non, tu n’entreras pas demander un parapluie, ou découvrir où il est par ses amis. Tu vas patauger dans la boue, et faire tes courses sous la pluie, et si tu attrapes la mort, et ruines ton bonnet, tu n’auras que ce que tu mérites. Allons ! »
Là-dessus elle se jeta si impétueusement à travers la rue, qu’elle manqua d’un rien de se faire annihiler par un chariot, et se précipita dans les bras d’un vieux et digne gentleman, qui dit, « Je vous demande pardon, M’dame », l’air mortellement offensé. Quelque peu intimidée, Jo remit de l’ordre dans ses vêtements, couvrit ses chers rubans de son mouchoir, et laissant derrière elle la tentation, partit à toute allure, les chevilles de plus en plus humides, et sous les heurts des parapluies. Le fait que l’un d’eux, d’un bleu plutôt délavé, se maintienne au-dessus du bonnet sans protection attira son attention ; et levant la tête, elle vit Mr. Bhaer qui la regardait.
« Je crois connaître la jeune dame folontaire qui va si brafement sous le nez de nombreux chevaux, et marche si vite dans tant de boue. Que faites-fous ici, mon amie ?
— Des courses. »
Mr. Bhaer sourit, en regardant d’un côté l’usine de conserves, et de l’autre la tannerie ; mais il dit seulement, très poli,
« Fous n’afez pas de parapluie ; puis-je fenir aussi, et porter les paquets pour fous ?
— Oui, merci. »
Les joues de Jo étaient aussi rouges que son ruban, et elle se demanda ce qu’il pensait d’elle ; mais peu importait, car l’instant d’après elle s’en allait, bras dessus – bras dessous avec le Professeur, avec l’impression que le soleil était soudain de retour et extraordinairement brillant, que le monde était à nouveau plaisant, et qu’une femme très heureuse piétinait dans la boue ce jour-là.
« Nous pensions que vous étiez parti », dit hâtivement Jo, car elle savait qu’il était en train de la regarder — son bonnet n’était pas assez grand pour dissimuler son visage, et elle craignait qu’il ne trouve la joie qui s’y lisait peu convenable.
« Croyiez-fous que je partirais sans dire au refoir à ceux qui ont été si incroyablement gentils afec moi ? » demanda-t-il, l’air si plein de reproche qu’elle pensa l’avoir insulté avec cette suggestion, et répondit chaleureusement,
« Non, je ne le pensais pas ; je savais que vous étiez pris par vos affaires, mais vous nous avez manqué — à Père et Mère en particulier.
— Et fous ?
— Je suis toujours heureuse de vous voir, sir. »
Dans son anxiété à garder sa voix calme, Jo l’avait rendue plutôt froide, et la monosyllabe glacée à la fin de la phrase sembla refroidir le Professeur, car son sourire disparut, et il dit, gravement,
« Je fous remercie, et je viens encore une fois avant de partir.
— Vous partez vraiment, donc ?
— Je n’ai plus d’affaire ici ; c’est fini.
— Avec succès, j’espère ? » dit Jo, car une amère déception s’était fait sentir dans sa courte réponse.
« Je dois le penser, car une voie s’est ouferte pour moi qui me permettra de gagner mon pain et d’être d’une grande aide à mes Jünglings.
— Racontez-moi, s’il vous plaît ! J’aime à tout savoir sur — sur les garçons, dit Jo avec empressement.
— C’est si gentil, je fous le dis folontiers. Mes amis m’ont trouvé un poste dans une université, où j’enseigne comme chez moi, et gagne suffisamment pour assurer l’avenir de Franz et Emil. Je defrais être reconnaissant pour cela, n’est-ce pas ?
— En effet ! Comme ce sera splendide, que vous fassiez ce que vous aimez, et de pouvoir vous voir souvent, avec les garçons — » s’exclama Jo, en se raccrochant aux garçons comme excuse à la satisfaction qu’elle ne pouvait s’empêcher de trahir.
« Ah ! Mais nous ne nous verrons pas soufent, je le crains ; cet endroit est dans l’Ouest.
— Si loin ! » et Jo abandonna ses jupes à leur sort, comme si ce qui allait advenir de ses vêtements ou d’elle-même n’avait plus d’importance.
Mr. Bhaer pouvait lire plusieurs langages, mais il n’avait pas encore appris à lire les femmes. Il se flattait de plutôt bien connaître Jo, et par conséquent, se trouvait très surpris par les contradictions de sa voix, son visage, ses manières, qu’elle lui avait montrées ce jour-là en rapide succession — car elle était passée par une demi-douzaine d’humeurs différentes en l’espace d’une demi-heure. Quand elle l’avait rencontré elle avait eu l’air surprise, quoiqu’il fût impossible de ne pas penser qu’elle était venue dans ce but. Quand il lui avait offert son bras, elle l’avait pris avec un air qui l’avait empli de joie ; mais quand il lui avait demandé s’il lui manquait, sa réponse avait été si glaciale et formelle que le désespoir l’avait envahi. En apprenant sa bonne fortune elle avait presque battu des mains — n’était-elle heureuse que pour les garçons ? Puis, en entendant sa destination, elle avait dit « Si loin ! » avec une détresse qui l’avait porté aux sommets de l’espoir ; mais l’instant suivant elle l’en fit redescendre en observant, comme complètement absorbée par le sujet,
« Voici où je dois faire mes emplettes, voulez-vous venir ? Ce ne sera pas long. »
Jo était assez fière de ses compétences en matière d’achats, et souhaitait tout particulièrement impressionner son escorte par le soin et la rapidité avec laquelle elle allait conclure ses affaires. Mais, dû à son agitation, tout alla de travers ; elle renversa le présentoir des aiguilles, oublia que la silésienne devait être « sergée » jusqu’après qu’on l’eut coupée, donna la mauvaise somme, et finit par s’embrouiller complètement en demandant le ruban lavande au comptoir des cotonnades. Mr. Bhaer fut témoin de la scène, la regarda rougir et bafouiller ; et, à mesure qu’il l’observait, sa propre confusion semblait s’apaiser, car il commençait à comprendre qu’en certains occasions les femmes, comme les rêves, sont pleines de contradictions.
Quand ils sortirent, il prit le paquet sous son bras avec un air plus joyeux, piétinant dans les flaques d’eau comme par jeu.
« Ne defrions-nous pas faire quelques courses, comme fous dites, pour les bébés, et avoir un festin d’adieu ce soir si je viens pour ma dernière visite à fotre si agréable maison ? » demanda-t-il en s’arrêtant devant une vitrine pleine de fruits et de fleurs.
« Qu’achèterons-nous ? » demanda Jo, ignorant la fin de sa phrase, et humant en entrant le mélange de parfums avec un faux-semblant de ravissement.
« Peufent-ils manger des oranges et des figues ? » demanda Mr. Bhaer, l’air paternel.
« Ils en mangent quand il y en a.
— Aimez-fous les noix ?
— Autant qu’un écureuil.
— Des raisins de Hambourg ; oui, nous boirons pour la patrie afec eux ? »
Jo se renfrogna devant cette extravagance, et demanda pourquoi il n’achetait pas un panier de dattes, un baril de raisins secs et un sac d’amandes, pour finir ? Alors Mr. Bhaer lui confisqua son porte-monnaie et sortit le sien, et compléta les achats en achetant plusieurs livres de raisins, un pot de marguerites roses, et une jolie jarre de miel. Puis, déformant ses poches avec les paquets noueux, et donnant les fleurs à porter à Jo, il rouvrit le vieux parapluie, et ils repartirent.
« Miss Marsch, j’ai une grande faveur à fous demander », commença le Professeur après une promenade humide sur un demi-pâté de maisons.
« Oui, sir », et le cœur de Jo commença à battre si fort qu’elle craignait qu’il l’entende.
« J’ai le courage de le dire malgré la pluie, parce qu’il me reste si peu de temps.
— Oui, sir », et Jo serra manqua d’écraser le petit pot de fleurs en le serrant soudainement.
« Je foudrais acheter une petite robe pour ma Tina, et je suis trop stupide pour aller seul. Voudrez-fous bien me conseiller et m’aider ?
— Oui, sir », et Jo fut soudain aussi calme et froide que si elle venait d’entrer dans un réfrigérateur.
« Peut-être aussi un châle pour la mère de Tina, elle est si pauvre et malade, et son mari est une telle charge — oui, oui, un châle chaud et épais sera un cadeau amical pour la petite mère.
— Je le ferai avec plaisir, Mr. Bhaer. Je saute aux conclusions, et il m’est plus cher à chaque minute », ajouta Jo pour elle-même. Puis, en se secouant mentalement, elle entra dans la boutique avec une énergie qui faisait plaisir à voir.
Mr. Bhaer la laissa faire, et elle choisit une jolie robe pour Tina, puis demanda à voir les châles. Le vendeur, un homme marié, daigna s’intéresser au couple, qui semblait faire des achats pour leur famille.
« Votre dame préférera peut-être ceci ; c’est un article de qualité supérieure, une couleur très demandée, modeste et raffiné », dit-il, en sortant un châle gris bien chaud et en en drapant les épaules de Jo.
« Est-ce que cela vous convient, Mr. Bhaer ? », demanda-t-elle en lui tournant le dos, profondément reconnaissante de cette chance de dissimuler son visage.
« Parfaitement bien, nous allons le prendre », répondit le Professeur. Il paya, tout en souriant pour lui-même, tandis que Jo continuait d’inspecter les comptoirs, en chasseuse de bonnes affaires aguerrie.
« Rentrons-nous à la maison, maintenant ? » demanda-t-il, comme s’il trouvait ces mots très plaisants.
« Oui, il est tard, et je suis si fatiguée. »
La voix de Jo était plus pathétique qu’elle ne le pensait, car maintenant le soleil semblait avoir disparu aussi brusquement qu’il était venu, le monde était à nouveau terne et misérable, et pour la première fois elle se rendait compte qu’elle avait les pieds gelés et mal à la tête, et que son cœur était plus froid encore que les premiers, plus douloureux que la seconde. Mr. Bhaer s’en allait ; il ne se souciait d’elle que comme d’une amie, tout ça n'était qu’une erreur, et plus tôt ce serait fini, mieux ce serait. Avec cette idée en tête, elle héla un omnibus qui approchait avec un geste si vif que les fleurs s’envolèrent du pot, et furent méchamment abîmées.
« Ce n’est pas notre omnibus », dit le Professeur, en faisant signe au véhicule de passer son chemin, et en s’arrêtant pour ramasser les pauvres marguerites.
« Je vous demande pardon, je n’avais pas bien vu le nom. Peu importe, je peux marcher, j’ai l’habitude de piétiner dans la boue », répondit Jo, en cillant furieusement, parce qu’elle aurait préféré mourir que de s’essuyer ouvertement les yeux.
Mr. Bhaer vit les gouttes sur ses joues, bien qu’elle ait la tête tournée ; cette vue sembla l’émouvoir au plus haut point, car il se pencha soudain vers elle et demanda, sur un ton qui signifiait énormément de choses,
« Chère à mon cœur, pourquoi pleurez-vous ? »
Si Jo n’avait pas été une novice dans ce genre de choses elle aurait dit qu’elle ne pleurait pas, qu’elle avait un rhume, ou n’importe quel autre bobard féminin propre à l’occasion ; au lieu de ça cette créature sans dignité répondit avec un sanglot irrépressible,
« Parce que vous vous en allez.
— Ah, mein Gott, c’est si bon ! » s’écria Mr. Bhaer, en parvenant à joindre les mains malgré le parapluie et les paquets. « Jo, je n’ai rien que beaucoup d’amour à fous donner ; je suis venu pour voir si vous en vouliez, et j’ai attendu pour être sûr que j’étais quelque chose de plus qu’un ami. Est-ce le cas ? Pouvez-vous faire une petite place dans fotre cœur pour le vieux Fritz ? » ajouta-t-il tout d’une traite.
« Oh, oui ! » dit Jo, et il fut tout à fait satisfait, car elle posa les deux mains sur son bras, et leva la tête vers lui avec une expression qui montrait clairement combien elle serait heureuse de traverser la vie à ses côtés, même si elle n’avait pas de meilleur abri que le vieux parapluie, tant qu’il était celui qui le tenait.
C’était une demande faite dans l’adversité, car même s’il l’avait souhaité, Mr. Bhaer ne pouvait se mettre à genoux à cause de la boue, il ne pouvait pas non plus lui prendre la main, si ce n’était au sens figuré, car les siennes étaient pleines ; il pouvait encore moins se livrer à de tendres démonstrations en pleine rue, même s’il en était bien près ; aussi le seul moyen qu’il avait d’exprimer sa béatitude était de la regarder, avec une expression qui mettait si bien en valeur son visage qu’il semblait y avoir de petits arcs-en-ciel dans les gouttes qui brillaient dans sa barbe. S’il n’avait pas énormément aimé Jo, je ne pense pas qu’il l’aurait aimée à ce moment-là, car elle était loin d’être séduisante, avec ses jupes dans un état lamentable, ses bottes en caoutchouc qui clapotaient à ses chevilles, et son bonnet ruiné. Heureusement, Mr. Bhaer la voyait comme la plus belle femme au monde, et elle le trouvait plus semblable à Jove que jamais, même si son chapeau à large bord était tout avachi, avec les ruisselets qui tombaient sur ses épaules (car il ne tenait le parapluie qu’au-dessus de Jo), et que tous les doigts de ses gants avaient besoin d’être raccommodés.
Les passants les prirent probablement pour un couple de fous inoffensifs, car ils oublièrent tout à fait d’arrêter un omnibus, et s’en allèrent tranquillement, indifférents à la nuit tombante et au brouillard. Ils se souciaient peu de ce que pensaient les autres, car ils profitaient de cette heure heureuse qui ne vient qu’une fois dans la vie — ce moment magique qui rajeunit le vieux, embellit l’ordinaire, enrichit le pauvre, et donne au cœur humain un avant-goût du paradis. Le Professeur avait l’air d’avoir conquis un royaume, et le monde n’avait plus rien à lui offrir pour son bonheur, tandis que Jo pataugeait à côté de lui avec le sentiment que sa place avait toujours été celle-ci, et se demandant comment elle aurait jamais pu choisir autrement. Bien sûr, elle fut la première à parler — de manière intelligible, je veux dire, car les remarques pleines d’émotions qui avaient suivi son « Oh, oui ! » impétueux n’étaient ni cohérentes ni rapportables.
« Friedrich, pourquoi n’avez-vous —
— Ah, ciel ! Elle me donne le nom que personne ne dit plus depuis que Minna est morte ! » s’exclama le Professeur, en s’arrêtant au milieu d’une flaque pour la regarder avec une gratitude ravie.
« Je vous appelle toujours ainsi en moi-même — j’ai oublié ; mais je ne le ferai plus, à moins que cela ne vous plaise.
— Me plaise ! Cela m’est plus doux que je ne sais le dire. Dis-moi “tu”, aussi, et je pourrai dire que ton langage est presque aussi beau que le mien.
— Est-ce que ce n’est pas un peu sentimental ? » demanda Jo, pensant à part elle que c’était une monosyllabe tout à fait charmante.
« Sentimental ? Oui ; Gott merci, nous autres Allemands croyons au sentiment, et nous conserfons notre jeunesse ainsi. Fotre “vous” anglais est si froid — dis-moi “tu”, chère à mon cœur, cela signifie tant pour moi », plaida Mr. Bhaer, plus comme un étudiant romantique que comme un professeur plein de sérieux.
« Eh bien, alors, pourquoi ne m’as-tu pas dit tout cela plus tôt ?
— Maintenant je dois défoiler tout mon cœur, et je le ferai avec joie, parce que tu en prendras soin ensuite. Vois-tu, ma Jo — ah, ce cher, amusant petit nom ! — j’afais envie de dire quelque chose le jour où l’on s’est quittés à New York ; mais je pensais que le séduisant ami était ton fiancé, et donc je n’ai rien dit. Aurais-tu dit “oui”, alors, si j’afais parlé ?
— Je ne sais pas. Je crains que non, car je n’avais pas de cœur, à ce moment-là.
— Prut ! Ça je ne le crois pas. Il était endormi jusqu’à ce que le prince du conte traverse le bois, et vienne le réveiller. Ah, enfin, “Die erste Liebe ist die beste” ; mais ça je ne devrais pas m’y attendre.
— Oui, le premier amour est le meilleur ; aussi sois content, car je n’en ai jamais eu d’autre. Teddy n’était qu’un garçon, et il a vite dépassé sa petite lubie », dit Jo, anxieuse de corriger l’erreur du Professeur.
« Bien ! Alors je suis heureux, et certain que tu me donnes tout ton cœur. J’ai attendu si longtemps, je suis defenu égoïste, comme tu le verras, Professorin.
— Ça me plaît, s’exclama Jo, ravie de son nouveau nom. Maintenant, dis-moi ce qui t’a amené ici, juste au moment où je le désirais le plus ?
— Ceci », et Mr. Bhaer tira un bout de papier déchiré de la poche de son gilet.
Jo le déplia, et eut soudain l’air confuse, car c’était l’une de ses contributions à un journal qui payait pour des poèmes, ce pour quoi elle avait envoyé une tentative occasionnelle.
« Comment cela a-t-il pu t’amener ? » demanda-t-elle, ne sachant trop ce qu’il voulait dire.
« Je l’ai trouvé par chance ; je l’ai reconnu par les noms et les initiales, et j’y ai trouvé une petite strophe qui semblait m’appeler. Lis et trouve-la ; je fais en sorte que tu ne sois pas mouillée. »
Jo obéit, et parcourut rapidement les lignes qu’elle avait baptisées —
DANS LE GRENIER
Quatre petits coffres bien en rang Ternis par la poussière, usés par le temps Tous décorés et remplis, il y a bien des années Par des enfants aujourd’hui grands Quatre petites clefs, pendues tout à côté Par des rubans fanés, leurs couleurs vives et gaies Quand ils furent attachés, avec une fierté d’enfant Par un jour de pluie, il y a bien des années Quatre petits noms, un sur chaque couvercle, Qu’une main hardie a gravés Et au-dessous gisent, cachées, Les histoires de la joyeuse société Qui jouait ici autrefois, et souvent s’arrêtait Pour entendre le doux refrain Qui au-dessus du toit allait et venait Dans la pluie d’un jour d’été. “Meg” sur le premier, écrit d’une main sûre. Je l’ouvre avec amour, Car rangé ici, avec bien des soins Se trouve un précieux butin, Les témoins d’une vie paisible- Cadeaux à une douce enfant, jeune fille, Une robe de mariée, des billets à une épouse, Un petit chausson, une boucle de bébé. Aucun jouet dans ce premier coffre, Car tous ont été emportés, Pour se joindre dans leur grand âge Aux jeux d’une autre petite Meg. Ah, mère heureuse ! Je sais bien Que tu entends, comme un doux refrain, Des berceuses gentiment murmurées Dans la pluie d’un jour d’été. “Jo” sur le second, griffonné et rayé, Et à l’intérieur un trésor bigarré De poupées sans tête, de cahiers déchirés, Oiseaux et bêtes maintenant muets, Butins ramenés du pays des fées Que seuls foulent les jeunes pieds, Rêves d’un futur jamais réalisé, Souvenirs d’un passé bien aimé, Histoires confuses, poèmes inachevés, Missives d’avril, tristes ou gaies, Mémoires d’une enfant obstinée, Vestiges d’une femme déjà âgée, Une femme dans une maison esseulée, Qui entend, comme un triste refrain- “Sois forte, ma chérie, et l’amour viendra te trouver,” Dans la pluie d’un jour d’été. Ma Beth ! Sur le couvercle portant ton nom Toujours la poussière est chassée, Par les larmes d’yeux aimants, Par des mains vigilantes et zélées. Pour nous, la mort a canonisé une sainte Toujours plus divine qu’humaine Et nous déposons, avec de douces plaintes, Des reliques dans cet autel domestique : La cloche d’argent, si peu agitée, Le petit bonnet qu’elle portait, La belle Catherine, emportée, morte, Par les anges, suspendue au-dessus de la porte. Les chansons qu’elle chantait sans se plaindre Depuis la prison de sa douleur À jamais tendrement mêlées À la pluie d’un jour d’été. Sur le couvercle poli du dernier coffret - Une légende maintenant avérée - Un preux chevalier arbore sur son bouclier “Amy”, en lettres or et bleu. À l’intérieur, filets qui ont retenu ses cheveux, Pantoufles qui ont fini de danser, Fleurs fanées, rangées avec soin, Éventails relégués dans un coin, Joyeuses déclarations enflammées, Babioles qui ont joué leur rôle Dans les espoirs, les craintes, les hontes juvéniles, Le récit d’un cœur de jeune fille Qui apprend maintenant des charmes plus justes et vrais, Et entend, comme un gai refrain Les cloches nuptiales sonner Dans la pluie d’un jour d’été. Quatre petits coffres bien en rang Ternis par la poussière, usés par le temps Quatre femmes qui ont, de joies en infortunes Appris à aimer et à travailler en cet âge doré. Quatre sœurs, pour un temps séparées Aucune égarée, l’une partie plus tôt qu’à son tour, Et par le pouvoir immortel de l’amour, Plus proche et chérie que jamais. Oh, le jour où nos trésors cachés S’offriront à la vue du Père Puissent-ils être riches en heures dorées, En actions embellies par la lumière, Vies dont la musique résonnera longtemps Comme une chanson vous réchauffe le cœur Âmes qui s’élèveront avec joie Après la pluie, un jour d’été.
« C’est un très mauvais poème, mais c’est ce que je ressentais quand je l’ai écrit, un jour où je me sentais très seule et où j’avais pleuré un bon coup sur un sac de chiffons. Je n’aurais jamais pensé qu’il finirait là où il pourrait me trahir », dit Jo en déchirant les strophes que le Professeur avait chéries pendant si longtemps.
« Oublie-le, il a fait son œuvre, et j’en aurai un noufeau quand je lirai le livre brun dans lequel elle garde ses petits secrets », dit Mr. Bhaer avec un sourire en regardant les fragments de papier voler dans le vent. « Oui, ajouta-t-il sincèrement, je le lis, et je pense en moi-même, Elle a un chagrin, elle est seule, un amour véritable lui apporterait du réconfort. J’ai un cœur plein, plein pour elle. Est-ce que je n’irais pas lui dire “Si ce n’est pas une offre médiocre que de donner ce que j’espère recevoir, prends-le, au nom de Gott ?”
— Et tu es venu et as découvert que ce n’était pas médiocre, mais justement la chose précieuse dont j’avais besoin, murmura Jo.
— Je n’ai pas eu le courage de le penser, au début, aussi chaleureux et gentil qu’ait été ton accueil. Mais bientôt j’ai commencé à espérer, et puis j’ai dit, “Elle sera mienne si je dois en mourir” ! » s’exclama Mr. Bhaer avec un air de défi, comme si les murailles de brume qui se refermaient sur eux étaient des obstacles qu’il devait surmonter ou abattre vaillamment.
Jo pensa que c’était splendide, et résolut de se montrer digne de son chevalier, même s’il n’était pas venu en caracolant sur un preux destrier et en tenue d’apparat.
« Qu’est-ce qui t’a retenu si longtemps ? » demanda-t-elle ensuite, car elle trouvait si agréable de poser des questions confidentielles et d’obtenir des réponses délicieuses, qu’elle ne pouvait rester silencieuse.
« Ça n’a pas été facile, mais je n’avais pas le cœur à t’enlefer à ce si heureux foyer avant d’avoir la possibilité de t’en offrir un, après beaucoup de temps, peut-être, et de travail. Comment poufais-je te demander d’abandonner tant de choses pour un paufre fieux, sans autre fortune qu’une petite éducation ?
— Je suis bien aise que tu sois pauvre. Je ne pourrais pas supporter d’avoir un mari riche », dit fermement Jo, avant d’ajouter plus doucement, « Ne crains pas la pauvreté. Je l’ai connue suffisamment longtemps pour perdre toute appréhension et me trouver heureuse de travailler pour ceux que j’aime, et ne dis pas que tu es vieux — quarante ans, c’est la force de l’âge. Je ne pourrais pas m’empêcher de t’aimer même si tu en avais soixante-dix ! »
Le Professeur trouva cela si touchant qu’il aurait bien eu besoin de son mouchoir, s’il avait pu l’atteindre. Comme il ne le pouvait pas, Jo se chargea de lui essuyer les yeux, et dit en riant, avant de lui soutirer un ou deux paquets :
« Je suis peut-être forte-tête, mais personne ne peut dire que je ne remplis pas mon rôle, car le devoir d’une femme est censé être de sécher les larmes et de porter des fardeaux. Je dois porter ma part, Friedrich, et aider à acquérir ce foyer. Tu ferais bien de t’y résoudre, ou je n’accepterai jamais », ajouta-t-elle, résolue, tandis qu’il essayait de lui reprendre sa charge.
« Nous verrons. As-tu la patience d’attendre longtemps, Jo ? Je dois partir et faire mon travail seul. Je dois aider mes garçons, d’abord, parce que même pour toi, je ne romprais pas ma promesse à Minna. Peux-tu me pardonner cela, et être heureuse pendant que nous espérons et attendons ?
— Oui, je sais que j’en suis capable, car nous nous aimons, et cela rend tout le reste facile à endurer. J’ai un devoir, moi aussi, et un travail. Je ne pourrais pas être heureuse si je les négligeais, même pour toi, il n’y a donc nul besoin de se hâter ou d’être impatients. Tu peux faire ta part là-bas dans l’Ouest, je peux faire la mienne ici, et nous pouvons être heureux tous les deux en espérant le meilleur, et laisser le futur à la grâce de Dieu.
— Ah ! Tu m’offres tant d’espoir et de courage, et je n’ai rien à te donner en échange, rien qu’un cœur plein et ces mains vides », s’exclama le Professeur, bouleversé.
Jo n’apprendrait jamais, jamais, à être convenable, car quand il eut dit cela, alors qu’ils se tenaient sur les marches, elle glissa simplement les deux mains dans les siennes en chuchotant tendrement, « Elles ne sont plus vides maintenant », et elle se pencha et embrassa son Friedrich sous le parapluie. C’était terrible, mais elle l’aurait fait même si la bande de moineaux sur la haie avait été des êtres humains, car elle était aux anges et ne se souciait plus de rien, si ce n’est de son bonheur. Bien qu’il n’eût rien d’extraordinaire, le couronnement de leurs deux vies fut ce moment où, quittant la nuit et la tempête et la solitude pour la lumière et la chaleur et la paix du foyer qui les attendait, Jo fit entrer son amoureux avec un joyeux « Bienvenue à la maison ! » avant de refermer la porte.
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