Aimons toujours ! aimons encore ! Quand l'amour s'en va, l'espoir fuit. L'amour, c'est le cri de l'aurore, L'amour c'est l'hymne de la nuit. Ce que le flot dit aux rivages, Ce que le vent dit aux vieux monts, Ce que l'astre dit aux nuages, C'est le mot ineffable: Aimons ! L'amour fait songer, vivre et croire. Il a pour rĂ©chauffer le cĆur, Un rayon de plus que la gloire, Et ce rayon c'est le bonheur !
Victor Hugo
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" Qui des deux va dévorer l'autre le premier ?
Car pour ne faire plus qu'un, il faudra laisser
Un peu, un peu de soi quelque part. "
- Clara Luciani, Amour Toujours
Who is going to devour the other first?
Because to be as one, you'll have to leave
A bit, a bit of yourself behind.
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Du rĂȘve partagĂ©âŠ
Quand on traverse le dĂ©sert, jâimagine quâĂ la vue du premier verre dâeau on hĂ©site peut-ĂȘtreâŠLes sentiments dâexcitation et de doute se mĂ©langent probablement.
Vais-je enfin ĂȘtre soulagĂ©e de ma soif ? Ne suis-je pas en train de rĂȘver ? Suis-je sauvĂ©e ? Est-ce un mirage ?
Quand le liquide coule enfin dans ma gorge, je suis partagĂ©e entre les bienfaits intenses de lâeau et la douce brĂ»lure que suscite son contact avec mes lĂšvres assĂ©chĂ©es et lacĂ©rĂ©es par le soleil. MalgrĂ© tout le bien que cela me procure, je dois me raisonner et ne pas tout boire dâun seul coup. Jâai peur de ne pas en avoir assez ou pire dâen renverser. Jâai peur de mourir quand ce verre sera Ă©puisĂ©âŠ
Si jâutilise cette analogie avec ma vie amoureuse câest prĂ©cisĂ©ment car câest ainsi que je la vis actuellementâŠ
Jâai Ă©tĂ© jetĂ©e dans le dĂ©sert comme une punition, une condamnation Ă lâerrance et Ă la solitude. Jâai souvent souhaitĂ© fermer les yeux pour ne plus jamais les rouvrir tant ma souffrance sous le feu aride de ce dĂ©cor Ă©tait violente et inhumaine. Je ne comprenais pas pourquoi on mâinfligeait cela alors que je nâavais fait que suivre le chemin que lâon mâavait tracĂ© depuis mon enfance. Je nâai jamais traversĂ© en dehors des clous ni mĂȘme dĂ©sobĂ©i loin de lĂ . Jâai Ă©pousĂ© le schĂ©ma social dans son ensemble, sans broncher ni me plaindre. Mais alors Ă©tais-je destinĂ©e Ă autre chose ? Aurais-je du me rebeller contre ce diktat de la famille idĂ©ale ?
Alors que les dunes de sables me semblaient constamment identiques, jâai commencĂ© Ă me rĂ©signer et Ă croire que cet horizon fait uniquement de couleurs monotones serait ma derniĂšre perspective. Je marchais encore et toujours droit devant mais le paysage ne dĂ©filait plus depuis longtemps. Seule la douleur imposĂ©e par le feu de lâair ambiant me rappelait que jâĂ©tais encore vivante. Le feuâŠvoilĂ ce qui avait fini par mâenvahir ! Tous les sentiments liĂ©s Ă cet Ă©lĂ©ment destructeur et bien souvent incontrĂŽlable Ă©taient mes seuls alliĂ©s : la haine, la colĂšre, la rage, la vengeance, le dĂ©goĂ»t, le mĂ©pris et la solitude. Jâavais fini par me laisser envelopper de ses nouveaux partenaires comme autant de boucliers et dâarmes disponibles Ă profusion.
Je devais tuer la petite princesse qui croyait aux contes de fĂ©es pour laisser naĂźtre cette guerriĂšre invincible et inaccessible. Elle, seule, pouvait me sauver comme ce verre dâeau imaginaire. Elle Ă©tait capable de garder sa direction et de ne jamais regarder en arriĂšre, elle avait la force de combattre encore et toujours pour protĂ©ger son clan, elle nâavait plus peur de finir seuleâŠelle nâavait plus de rĂȘves ! Ne dit-on pas que le meilleur guerrier est celui qui nâa plus rien Ă perdre ?
Quand soudainâŠmalgrĂ© sa dĂ©termination et sa force de caractĂšre, elle a dĂ©tournĂ© son regard de sa direction toute tracĂ©e. Les nuits sont froides dans le dĂ©sert mais Ă cet instant prĂ©cis elle fut surprise de ressentir encore la chaleur du soleil se rĂ©pandre sur elle.
VoilĂ ce que jâai ressenti quand tu as fait irruption dans ma vie JĂ©rĂ©my !
JâĂ©tais seule et abandonnĂ©e, jâavais froid alors que tout mon ĂȘtre Ă©tait en feu permanent, je nâespĂ©rais plus rien de la vie tout en souhaitant le meilleur mais pas pour moi bien sĂ»r. Je nâavais plus de rĂȘve ni de croyance en lâĂȘtre humain, jâĂ©tais rongĂ©e par le dĂ©goĂ»t et le mĂ©pris de lâautre. Plus jamais je ne pourrais accorder de crĂ©dit ou de confiance en qui que ce soit. JâĂ©tais littĂ©ralement assoiffĂ©e et mourante Ă©motionnellement parlant et je nâen avais mĂȘme pas conscience jusquâĂ ce que tu mâoffres ce verre dâeau quâest ton amour infini.
En bonne guerriĂšre, jâai Ă©videmment tentĂ© de combattre cette chimĂšre que tu reprĂ©sentais. Le paysage devenait moins aride et plus colorĂ©, tous ces changements mâont effrayĂ© et mâont dĂ©routĂ© de mon itinĂ©raire vers la vie que jâavais finalement dĂ©cidĂ© de mener. Mais tu tâes battu plus fort que moiâŠTu as refusĂ© de rentrer dans ma stratĂ©gie puĂ©rile dâindiffĂ©rence et de nĂ©gativitĂ©. Tu mâas forcĂ©e Ă boire ce verre dâeau pour me faire rĂ©aliser que jâavais encore envie de vivre de belles choses pour moi et moi seulement, que je le mĂ©ritais car jâen valais la peine et que personne nâavait Ă©tĂ© capable dâen prendre aussi bien la mesure que toi. Tu mâas sauvĂ© du dĂ©sert et de lâaigreur fatale qui me guettaitâŠ
Aujourdâhui, la guerriĂšre nâa plus de combat Ă mener si ce nâest celui de veiller sur toi. Elle nâa plus envie de fuir ni de vivre terrĂ©e dans lâombre de ceux qui profitent de la vie. Elle veut voyager vers dâautres horizons Ă tes cĂŽtĂ©s et dĂ©couvrir de nouveaux paysages et de nouvelles couleurs. Elle a chaud malgrĂ© le froid quand elle est dans tes bras et plus rien ne lui parait grave ou insurmontable. Elle est beaucoup plus forte en rĂ©alitĂ© et grĂące Ă toi !
Câest pour cela que jâaimerais ĂȘtre Ă tes cĂŽtĂ©s constamment, tu es ma meilleure source dâĂ©nergie et de dĂ©termination. Tu mâas donnĂ© de nouveaux buts et de nouveaux projets Ă rĂ©aliser. Tu as ouvert mon champ des « possibles » et mes yeux aussi sur le fait que tous les ĂȘtres humains sont les mĂȘmes mais ne se ressemblent absolument pas ! Tu me comprends, me devines, mâapprends et mâaccompagne vers ce nouveau chemin qui se dessine dĂ©sormais devant nous et je ne veux pas le prendre sans toi !
Je ne veux plus jamais retourner dans le dĂ©sertâŠ
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Ma vie d'aujourd'hui
Maman, j'espÚre que tu vas lire ce petit mot composé de quelque phrase :
Nous sommes aujourd'hui le 24 dĂ©cembre 2021. Tu me manques Ă©normĂ©ment. Toi et mes frĂšres. Je suis dans une famille d'accueil, on m'a placĂ© avec une famille recomposĂ©e. Elle est similaire Ă la nĂŽtre. Ou plutĂŽt, la famille que nous avions. Lorsque j'ai su que papa est mort, j'ai compris pourquoi tu t'es tournĂ© vers un homme violent. Il t'utilisait. Il t'utilisait comme une prostituĂ©e gratuite. Il pensait seulement avec son pĂ©nis et non avec ses Ă©motions. J'ai compris cela lorsque tu es partie puisque lui aussi est parti. Il nous a abandonnĂ©s. Je pense que c'est mieux comme cela, car je suis bien aujourd'hui. Je ne vois plus mes frĂšres, mais je suis sĂ»r qu'ils ont plus contents que lorsqu'ils Ă©taient avec moi. J'ai rĂ©ussi Ă rĂ©cupĂ©rer le poids que j'ai perdu lors des mois ou tu n'y Ă©tais pas. J'Ă©tais seulement capable de faire du gruau Ă mes frĂšres. Lorsque j'avais assez de sous, j'achetais des nouilles au dĂ©panneur. Le frigo puait et la maison Ă©tait sale. Je suis dans un environnement plus convenable maintenant. Ne t'en fais pas pour moi. Le nom de ma nouvelle famille est Turcotte. J'ai voulu garder le nom Boucher pour honorer le dĂ©cĂšs de mon pĂšre. J'espĂšre que tu es d'accord avec ma dĂ©cision. Je suis encore dans une classe spĂ©ciale, mais plus dans la mĂȘme Ă©cole. Mes parents adoptifs ont dĂ©cidĂ© de payer pour une meilleure Ă©ducation. Je peux maintenant m'Ă©panouir et me dĂ©velopper Ă mon plein potentiel. Tous les vendredis soir, nous sortons prendre une crĂšme glacĂ©e. J'ai une petite sĆur, elle est d'origine chinoise, mais cela ne m'importe pas. J'ai eu la petite sĆur que j'ai toujours voulue. Maman je ne veux pas que tu sois jalouse de la vie que je fais en ce moment alors j'arrĂȘte de tout te raconter. Je veux te souhaiter ce qu'il m'arrive, car tu mĂ©rites mieux que la rue. Personne ne mĂ©rite la rue. Elle est remplie de dĂ©chets qui ne se nettoieront jamais. Je veux que tu sortes de ces dĂ©chets, car tu ne fais pas partie de ce monde-lĂ . Tu es beaucoup mieux. La vie que nous menions n'Ă©tait pas une vie. Je ne dis pas cela pour t'offenser, mais pour rĂ©aliser que la vie est un cadeau et qu'il faut en faire bon usage.
MĂ©lissa Boucher, le jour de mes 17 ans
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En train d'essayer de veiller tard car comme je bosse de 22h Ă 5h30 demain (enfin dans moins de 24h donc aujourd'hui voilĂ )
Comme ça je vais essayer de m'endormir tard, me lever tard, me booster au thé demain aprem et tenir le temps de ce petit contrat.
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@orphemiss said:
Mitsuru comes home to Kotone exercising to work back up her strength. She is in a sports bra and biker shorts as she does a set of the pull down bar. She looks so focused, she didn't hear Mitsuru come home.
Chance~
Mitsuru quickly saw that she was occupied and decided to not disturb her. She could never look at someone who was indecent, even if a ghost of a smile was on her lips at such a sight.
It's time to go make some tea and read her favorite French novel in peace.
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Je veux croire que
lâamour est plus fort que la
mort et quâil est Ă©ternel, je veux
aimer toujours, je veux aimer
encore, sur terre comme
au cielâŠ
V. H. SCORP
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Warum DJs "L'amour Toujours" von Gigi D'Agostino nach dem AFD-Vorfall nicht mehr spielen sollten
[vc_row][vc_column][vc_column_text]In der Welt der Musik treffen KĂŒnstler und ihre Werke oft auf verschiedene soziale und politische Kontexte. Diese Kontexte können die Wahrnehmung und Bedeutung eines Songs stark beeinflussen. Ein Beispiel dafĂŒr ist âLâamour Toujoursâ von Gigi DâAgostino, ein ikonischer Hit der elektronischen Musik. In letzter Zeit hat jedoch ein Vorfall mit derâŠ
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