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#Le Verre volé
lounesdarbois · 1 month
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Le gage de solidité d'un positionnement, d'une marque, d'un produit, d'un business-model, est l'abondance de clientèle anglo-saxonne. Exemple dans la restauration à Paris : quel est l'indice infaillible qui marquait le potentiel du nouveau marché du bistro-cantine modèle "Bouillon" début 2000? C'était la soudaine abondance de clients anglo-australo-américains. Le référencement tardif de Chartier dans les guides de voyage anglo-saxons fit exploser l'affluence. Les premiers bouillons parisiens remontent à 1860. Chartier fondé en 1896 était la seule enseigne du genre encore existante début 2000, c'est-à-dire que cette cantine a mis 110 années pour percer vraiment la glace et voir la floraison en 15 ans des nouvelles cantines populaires: Chartier Montparnasse et Chartier Gare de l'Est, Bouillon Pigalle, Bouillon République, Brasserie des Prés, Brasserie Dubillot, Bellanger… Et leurs versions bistronomies plus pointues Le Baratin, L'Ami Jean, Le Comptoir, Quedubon, Le Verre volé, le Repaire de Cartouche, Racines et surtout Le bistro Paul Bert. Ce modèle va désormais s'exporter dans le monde entier. Au moment de la généralisation des pizzerias dans les années 80 si propice au "déjeuner de trente minutes chrono", la cuisine française a souffert de cette image statufiée Bocuse, Escoffier, Le Bec Fin. Nous n'avons jamais mangé de "canard à l'orange et au sang" et n'en voulons à aucun prix. C'est cette cuisine proudhonnienne populaire toute d'intelligence, de vitesse et de simplicité qui rendra justice au pays. Le Français met longtemps à comprendre qui il est par rapport aux autres, mais quand il le comprend et reste loyal il rencontre de beaux succès.
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homomenhommes · 12 days
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 150
Le samedi prévu pour le double Gang Bang est arrivé. La veille je suis allé chercher les clefs du gite et j'ai mis le chauffage (pour tenir à poil vaut mieux 23/24° que 10/12° !). Jimmy m'aide à mettre tout en place. J'avais demandé un deuxième table basse au loueur et je la trouve en arrivant. Même modèle en chêne massif. Elles tiendront le choc. Le traiteur livre vers 16h le buffet que j'ai commandé et nous rangeons tout cela au frigo prêt à être sorti.
La salle est dégagé de tout ce qui encombre, tapis, chaises, bibelots, tableaux... nous ne laissons que les supports horizontaux, les deux tables basses, la table de salle à manger et un buffet. Les deux canapés sont poussés contre les murs. Nous réquisitionnons une des chambres pour les besoins du " personnel " les autres serviront aux clients.
17h arrivée de Ric et de Jean. Ils sont contents de travailler ensemble. J'explique en gros comment va se passer la soirée et ils partent se préparer. Tout étant en place, Jimmy et moi allons les aider. Après leurs douches, nous les massons avec une huile qui rend leurs peaux satinées. Puis préparation de leurs rondelles, même si elles sont habituées aux gros calibres, ce soir il y aura de l'exceptionnel avec une bonne demi douzaine de blacks montés plus de 26 x 6 dont Eric. Nous travaillons surtout la profondeur. Lavements, graissage en profondeur puis vérification par godage. Jimmy et moi nous sortons de la préparation, bandants comme des fous ! C'est aussi le cas de nos deux acolytes. Tout le monde se calme.
Vers 20h les clients commencent à arriver et il sera 21h quand le dernier de mes deux " flics " fermera la porte. L'heure d'attente est passée par les premiers, un verre à la main, à mater et tâter Ric et Jean encore vêtus (petitement : shorts de sport ultra courts et marcels deux tailles trop petites). Pour Jimmy j'ai mis les choses au clair, il n'est là que pour le service classique (kpote, gel...) pas de cul avec lui. La déception de certain s'efface dès que les deux proies (volontaires) sont à poil (enfin façon de dire vue l'état glabre de leurs corps).
Les caresses et autres pincements sur la " marchandise " reprennent. Ric et Jean passent de l'un à l'autre. Je suis bientôt le seul avec Jimmy encore habillé. Les quelques blacks qui se demandaient les raisons de la présence de blancs, ont vite compris quand les slips ont volés. Ce n'était pas les plus petitement montés des participants (le père de Ric ou même Xavier sont montés plus gros que pas mal de blacks !). A partir de là, les choses sérieuses ont commencées. J'ai été bien content d'avoir emmené Jimmy pour me seconder car sinon je n'aurais pas pu tout surveiller. Comme d'habitude deux-trois ont fait des difficultés pour se kpoter, mais Eric et d'autres participants ont vite mis les choses au point sans que j'ai à intervenir.
Pendant plus de 3 h, Ric et Jean se sont fait pénétrer par les deux bouts. Dans un premier temps, deux groupes se sont formés, chacun entourant un de mes " employé ". Là nous avons assisté à deux gangs bang en parallèle, même si les " mâles " changeaient de groupe assez souvent. Puis les deux tables basses ont été collées et les deux centres d'attention réunis. Quelques clients leur ont demandé de faire un 69. Une fois en position, ils ont été pris chacun par tous les participants. Décollés, cote à cote, ils ont subi en parallèle l'assaut de leurs bouches et culs.
C'est très esthétique à voir que la pénétration de corps blancs par de monstrueuses bites noires. On distingue bien l'écartement auquel est soumis l'anus perforé pour accepter l'intromission. Que ce soit le corps musclé de Ric ou celui plus frêle de Jean, le contraste des couleurs ajoute à l'excitation générale, même si les 4 bites blanches présentes exigent autant de souplesse anale.
Plusieurs fois au cours de la soirée, certain de mes " clients " sont venus me remercier pour ce plan (sachant qu'ils ont payé le prix fort, c'est gratifiant). Ils (les clients) se sont entraidés pour réussir quelques positions plutôt instables. Certaines (positions) ont amené à de grand fous rires. Mais personne n'a débandé pour autant et les trous de mes deux acolytes ont été bouchés à plus de 80% du temps ! Jimmy qui assistait pour la première fois à ce genre d'activité, n'en a pas perdu une miette. Je pense que cela lui aura donné des idées et je suis sûr que le prochain gang bang que j'organiserais sera pour lui. Je vois que par moment ça le démange de participer.
Jean a été le premier à lâcher question physique. Ses deniers utilisateurs ont été obligés de tout faire et l'apothéose d'une éjaculation simultanée s'est faite sur son corps exténué. Mais aucun participant ne lui en a fait grief, il faut dire que tous étaient déjà passés au moins une fois sinon deux dans sa bouche et son cul. Ric, lui, avec sa forme physique a assuré comme un pro. Volontaire sur les pipes, se faisant saillir par les étalons comme une jument en manque, exigeant pas ses coups de reins, des enculages virils, il s'est éclaté à la fin, couvert de sperme, sous les mains de son père et de DGSE réunies à travailler ses tétons.
Pendant la séance, avec Jimmy j'avais assuré l'approvisionnement en boissons et victuailles, même si c'est plutôt une fois tous vidés pour la au moins deuxième fois que mes clients en ont plus profité. Ric et Jean en ont profité pour aller se laver. Les clients sont partis certains directement d'autres après avoir profité des salle de bains à leur disposition. Le dernier à partir fut " DGSE " qui m'a dit avoir pris toutes les plaques minéralogiques et qu'il me ferait un topo de chaque participant. Je le remerciais et lui dit que pour la moto, je connaissais déjà tout. Nous nous sommes retrouvés tous les 4 seuls dans le grand gite. La fatigue était telle qu'il était hors de question de rentrer et nous sommes restés jusqu'au lendemain matin.
Nous avons tous dormis dans le même lit, serrés les uns contre les autres. Avant de nous endormir, Ric et Jean nous ont sucés vu que nous n'avions pas participés aux activités du soir. Jimmy et moi avons déversé au moins un litre de foutre chacun !
Réveils dépareillés. Avec Jimmy je suis le premier à me réveiller. Nous nous levons discrètement et nous nous douchons ensemble puis rangeons le gîte. Quand Ric et Jean se lèvent à leu tour, tout le gite est redevenu normal. Nous leur préparons un petit déjeuner assemblé des restes de la veille, à part le café, c'est plutôt charcuterie et petits fours.
Avant de nous séparer, je les appelle tous pour la distribution de leur salaire. Ric et Jean se récrient estimant que je leur avais rendu service puisqu'ils étaient autant demandeurs que les mecs qui les ont sauté. Je remballe mon carnet de chèques, pour Jimmy, c'est différent, il émarge au service de la maison.
Tous comptes fait, frais déduits, c'est une bonne soirée question rapport financier. Mais comme la majorité est en liquide, cela nécessite un peu de gymnastique monétaire (à 2 ;000 € le ticket d'entrée par personne !).
Retour à la maison. Juste le temps pour Jimmy de se préparer pour son client de l'après midi. Maintenant qu'il a son permis et que j'ai acheté une petite voiture, il se débrouille pour y aller seul les 3/4 du temps. Mes clients sont sérieux et ils respectent nos engagements " rubis sur l'ongle ".
Je profite de mon après midi libre pour passer voir Emma. Nous ne sommes pas jeudi mais maintenant son personnel sait pour nous et reste dans ses quartiers quand nous nous isolons.
A l'arrivée je croise le majordome. Il me demande si je suis content de ma nouvelle voiture. C'est un ancien fou de mécanique qui s'ennui à mourir de conduire la grosse Mercedes de madame. Comme je sais que je vais rester au moins deux bonnes heures, je lui donne mes clefs et lui dit d'aller faire un tour. Si avant cela il m'aimait bien, maintenant je pourrais lui demander la lune ! Quand je rejoins Emma je lui dis ce que je venais de faire. Elle savait pour son chauffeur, son mari l'avait engagé lorsque ça craignait pour les grands patrons (risque d'enlèvement) et qu'il savait piloter façon urgence et protection, la Mercedes ayant reçu un blindage.
Ces considérations domestiques passées, je passe à la phase " inceste " de notre relation. Roulage de patin, montée graduelle de nos excitations mutuelles. Je la laisse prendre l'initiative. C'est à elle de commencer à nous dénuder. Mes mains pressent ses seins au travers du chemisier, ma jambe droite s'insinue entre ses cuisses et vient comprimer son pubis. Là, enfin, elle se lâche. Mon sweet vole en travers de la pièce suivi de près par mon polo, je fais alors tomber sa veste de tailleur et son chemisier. Quand elle s'attaque à mes Jeans, je dégrafe sa jupe qui lui tombe à ses pieds. Je suis en shorty devant elle qui porte encore bas culotte et soutient gorge. Eminemment sexy le tableau !
Quand je détache le soutient gorge, ses seins descendent d'à peine 2cm, sans avoir été opérés, ils sont encore très beaux et bien ronds. Je fais tomber ses bas et sa culotte alors qu'elle me retire mon shorty. Nus l'un contre l'autre, nous reprenons notre baiser. Ma bite raide creuse son ventre. Elle glisse contre moi et à genoux commence une fellation dans les règles. Elle est devenue super bonne su le sujet. Pendant tout un moment elle ne s'occupe que de mon gland, le léchant, l'englobant dans sa bouche, passant sa langue sous la couronne, agaçant le frein et pointant le trou duquel sort mon jus qu'elle aime tant. Quand ce dernier est plus que rouge de ses attentions, elle me prend graduellement de plus en plus profondément jusqu'à poser son front sur mes abdos, mon gland emprisonné dans sa gorge. C'est vraiment devenu une suceuse de première ! Je dois penser à autre chose pour m'éviter de jouir trop vite ! C'est quand je n'en peu plus qu'à mon tour je l'emmène à l'orgasme. Contrairement à nous, les femmes peuvent on plus de capacité à en avoir plusieurs très rapprochés, du coup je ne me retiens pas.
Je la relève et à mon tour descend le long de son corps. Son cou m'amène à ses seins dont je tète chaque bout jusqu'à ce qu'il soit gonflé et raide. Je les abandonne alors pour glisser jusqu'à ses lèvres du bas. Je commence par un roulage de pelle (non réciproque faute de langue !) et suce chaque lèvre pour les rendre hypersensibles et gonflées. Seulement alors je m'attaque à son clitoris. Même traitement. Le rendre si sensible que chaque attouchement provoque un effet tel qu'Emma arrive difficilement à savoir si c'est du plaisir ou de la douleur. J'obtiens alors de sa part un premier orgasme qui m'oblige à me redresser pour la tenir dans mes bras sinon elle chuterait au sol. Quand je lui fais cela couché sur un lit, ses cuisses m'écrasent les oreilles ! Sa faiblesse est passagère et ce premier orgasme lui a ouvert l'appétit. Elle s'accroche à mes épaules et lève un jambe pour faire passe ma queue sous elle. Comme je bande comme un malade (et que ma bite cherche à se coller à mes abdos), quelques mouvements suffisent pour faire entrer mon gland dans sa chatte.
Elle est brûlante et mouillée. Je la pénètre jusqu'aux couilles. Elle fatigue sur la pointe de son pied. Je la soulève et la pousse sur la première surface horizontale que je trouve. Je peux alors la labourer comme il faut. Elle contractes ses muscles et je me sens bien pris par son vagin. Elle arriverait presque à me faire jouir dedans ! Mais comme je préfère son cul, je ne m'y attarde pas plus que nécessaire. Ma queue bien lubrifiée de sa mouille je change de trou et enfonce avec délice sa porte arrière. ;J'apprécie la fermeté de son anus. Elle même aime de plus en plus cette pratique qui l'amène aussi à l'orgasme. Il faut dire que pendant l'enculage, je m'occupe aussi de sa chatte, son clito et ses seins. Je suis sûr qu'elle prendrait un pied pas possible si je lui faisais l'amour avec un autre mec. Vu comme elle réagit à la pénétration simultanée avec un gode, je pense qu'elle décollerait pas possible avec deux vraies queues en elle. Mais ça, ce sera à elle de le demander. En attendant nous baisons comme des forcenés et j'arrive à lui juter dans le cul juste au moment où elle jouit elle même. Ses contraction me bloquent et ajoute à mon plaisir. Une fois les corps détendus nous ramassons nos vêtements épars et filons dans sa chambre. Douche ensemble où nous nous câlinons un peu, puis nous nous mettons présentable. Je reste en shorty seulement. Le chauffage de la maison à 22° me permet cette fantaisie (mon coté exhibitionniste qui ressort, même quand il n'y a pas grand monde pour regarder !).
Quand nous émergeons de nos quartiers, le majordome est là à me tendre mes clefs en me remerciant. Je lui demande si il y a pris du plaisir et sa réponse est très positive, je suis content pour lui.
JARDINIER
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faire un film est bien plus de travail que vous ne pensez
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romainmeynier · 2 months
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À seize ans, j’empruntais chaque samedi le RER E jusqu’à Magenta, puis la ligne 5 jusqu’à Breguet-Sabin, où je tentais en skateboard de sauter par dessus quelques volées de marches, ce que nous évitions de faire dans notre banlieue pavillonnaire, à cause du bruit des roues sur le bitume qui gênait les voisins. Plus jeune, vers mes dix ans, ma mère m’apprit à déchiffrer la signalétique du métro parisien pour que, plus âgé, je puisse m’y guider seul. J’ai embrassé une fille sur un quai aux abords de Notre-Dame, puis une autre sur le quai d’en face, bien des années plus tard ; des deux se dégageait la même odeur corporelle légèrement âcre et traînante que je gardai ensuite dans le nez plusieurs heures. Paris ne me manque pas lorsque j’en suis loin, mais je n’ai jamais envie d’en partir. Le matin, dans la ligne 2 en direction de Porte-Dauphine, s’il y a de la place, on peut s’asseoir dans le sens de la marche pour ne pas se sentir nauséeux, ou dans le sens inverse pour admirer le soleil se lever entre Jaurès et Barbès-Rochechouart. Quand j’étais en colonie de vacances, je disais aux autres enfants : Je viens du quatre-vingt-treize, du neuf-trois, pour les effrayer, ce qui généralement n’avait aucun effet sur eux. Plus tard, pour séduire une fille, j’avais simplement dit : de Paris, sans résultat, avant d’apprendre qu’elle venait de Marseille. La nuit, fenêtre ouverte, j’entends des coups de feu qui ne sont que des pétards qui explosent ou des objets qui tombent. Le 13 novembre 2015, je sortai du restaurant cinq minutes avant l’attaque, non loin, puis j’ai regardé à l’abri le nombre des victimes augmenter sur un écran d’ordinateur ; je suis ressorti vers cinq heures du matin dans une ville morte ; le 15 novembre, j’ai reçu un SMS qui disait : Le père de B. est mort au Bataclan ; le lundi 16 novembre, dans le métro, une fille pleurait à chaudes larmes, sans discontinuer, je me souviens avoir pensé, sans trop y croire, mais pour me rassurer, qu’elle avait peut-être été licenciée, ou trompée ; je me souviens aussi d’une femme qui lisait, l’air de rien, ou se forçait à lire. Je n’ai pas pu lire dans les transports pendant environ un mois. Je suis habitué à trois librairies, dans mon arrondissement ; par loyauté, quand je me rends dans l’une, j’entre aussi dans les deux autres, si bien que mon budget librairie est bien trop important ; l’intérieur de mon appartement est saturé de livres. J’ai passé une dizaine de nuits dans différents hôtels avec une fille que je n’aimais pas et qui m’a demandé en fiançailles. Quand je regarde les traces de calcaire déposées sur les verres nettoyés à l’eau courante, je pense que ces mêmes traces doivent être présentes à l’intérieur de mon corps, sur mes organes, aussi je décide d’acheter des packs d’Evian, puis me ravise en repensant aux cinq étages de mon immeuble et à l’écologie. Dans la rue, je songe parfois au milieu de la foule que la vie de chaque passant est contenue dans leurs têtes, qu’ils avancent en superposant les images de la ville à celles de leurs existences, de leurs histoires, que Paris les contient toutes et que je n’en suis qu’un fragment.
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les-portes-du-sud · 8 months
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Dix Sept. 26.08.2023
Dix-sept marches et il est à l'autel. Dix-sept seulement. La mairie est inondée de soleil, de fleurs et de rubans partout, et d’une lueur insupportable. Le cœur bat dans la poitrine jusqu'à devenir assourdissant, comme si le son interne des tambours coupait tous les sons externes. Un piano à queue se dresse à droite de la salle de cérémonie, ses côtés laqués blancs étincelants. Le couvercle est ouvert et son ventre sans fond scintille, il est plein de roses. Une jeune fille en robe de mariée blanche est assise sur une chaise près du piano : le satin et la dentelle luisent, soulignant les débordements nacrés de la peau délicate, sa fragilité et son impuissance. Une coiffure haute s'élève en vagues sombres sur un cou fin, comme un nuage d'orage sur un tronc de bouleau. Il ne voit pas son visage, car il s'approche de la pianiste par derrière. Il ne voit jamais son visage.
2. Dix pas, le piano se rapproche, invités et témoins se figèrent d'anticipation. Peut-être que la musique est bonne. Elle a dû les émouvoir, réveiller des prémonitions et des souvenirs dans leurs âmes. Amira était une merveilleuse pianiste. Le soleil perce les épaisses baies vitrées en les irisant. Ici, ils sont allongés sur le piano avec deux bandes écarlates, le barrant, les notes posées sur le pupitre, les touches se rapprochant des doigts fins en gants de mariage blancs. Il aimerait entendre ce qu'elle joue, mais son cœur continue de s'étourdir, éclatant de temps en temps de douleur. Il arrive.
Cinq pas et il sursaute sous le tonnerre des applaudissements. Le jeu est terminé et la mariée se lève du piano, repousse maladroitement la chaise, redressant sa jupe trop longue, dénouant la traîne sous ses pieds. Elle se tient face à ceux qui sont assis et debout, et les boucles de sa coiffure qui encadrent son visage le cachent complètement de son regard. Bientôt.... Il reste un pas et il tend la main pour lui toucher légèrement le coude, elle commence à se retourner dans sa direction. Lentement, comme à travers l'eau, comme à travers un verre visqueux, il voit comment une volée de colombes arrive, battant de manière assourdissante leurs ailes blanches, même s'il n'est pas encore temps de les relâcher. Des pétales et des plumes remplissent l'air, clignotant devant ses yeux... l'empêchant de voir son visage, il ne la voit jamais .
Il passe ses mains sur son visage et sent de la sueur mêlée de larmes sur ses doigts. Le cœur bat toujours de façon assourdissante. Mais non, on dirait que les voisins frappent au mur. Il devait encore crier dans son sommeil. Il crie toujours quand il rêve d'elle. Et il ne voit jamais son visage. Il ne voit pas dans son sommeil.
Il quitta son lit et entra dans la cuisine, fume et essaie de se calmer... Une autre nuit d'insomnie.
Les-portes-du-sud
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seuledanslenoir · 8 months
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Sombre secret #1
J’étais bête, j’avais l’impression que personne ne prêtait vraiment attention à moi. Une sale période l’adolescence.
J’ai reçu son message, on a commencé à parler, pendant des semaines. Et j’ai eu envie, histoire d’un instant, de ressentir de l’amour, d’être aimé.
J’ai donc pris la pire décision de ma vie, je lui ai proposé qu’on se voit, qu’on passe un week-end ensemble alors que je savais au plus profond de moi qu’un mec de 45 ans attiré par une gamine de 15 ans c’est pas sain. Mais j’ai enfermé cette pensée au plus profond de moi.
J’ai fais comme on l’a toute déjà fais : j’ai dis à mon père que j’allais chez une copine tout le week-end…
Le gars est venu me chercher à la sortie du lycée, dans une voiture sans plaque, avec une vitre qui tenais grâce à un tournevis. Et je suis rentré dans la voiture.
On est allé dans un hôtel au bord de la plage, puis on est allé boire un verre dans un bar. A ce moment là j’ai compris que j’avais fais une erreur.
On est rentré dans la chambre d’hôtel… et il m’as touché tout le week-end. Me laissant presque pour morte le dimanche soir. Le lendemain j’ai pris le bus, maquillé, avec des vêtements couvrant pour qu’on ne voit pas les marques sur mon corps.
Mes premières, que ce soit le premier bisous jusqu’à coucher m’ont été volé de manière ignoble.
Je me suis crée un masque, j’étais une fille joyeuse et affectueuse, mais lorsque je me retrouvais seule je ne pouvais contenir les larmes couler. Il a bafoué mon corps et je n’ai pas oser parler.
Pendant des années j’ai été persuadé que c’était ma faute. Et pour tout t’avouer je le pense encore aujourd’hui, après plus de 6ans.
Voilà Tumblr, j’avais besoin de te livrer mon premier secret. Tu sauras plus tard pourquoi cette révélation est arrivée aujourd’hui
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bobmorane · 6 months
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HURONS À QUÉBEC POUR LA TRAITE
« Le premier jour qu’ils arrivent ils font leur cabane, le second ils tiennent leurs conseils, et font leurs presents ; le troisiesme ei le quatriesme ils traittent, ils vendent, ils acheptent, ils troquent leurs pelleteries (fourrures) et leur petun (tabac) contre des couvertures, des haches, des chaudieres, des capots, des fers de flêches, des petits canons de verre (tube de verre pour les colliers), des chemises, et des choses semblables. C’est un plaisir de les voir pendant cette traitte, laquelle estant finie ils prennent encore un jour pour leur dernier conseil, pour le festin qu’on leur fait ordinairement, et pour danser, et puis le lendemain de grand matin ils passent comme une volée d’oiseaux. »
Paul Le Jeune, Relations des Jésuites, 1633.
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lavenderhino · 1 year
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And that's how
I stole some kisses from you,
that you probably will never know!
When I said, "oh can I taste the wine?"
From the very glass that you had.
Then again I made an excuse
to sip it again!
It was never the drink,
It was your lips touching the glass!
Or when you were busy talking to your friends.
I took the glass again.
Then you did it too!
That's how the kisses were stolen.
Where your lips were touching that glass.
and the glass touching mine.
***
Et c'est comme ça
Que je t'ai volé des baisers
Tu ne le sauras probablement jamais
Lorsque j'ai dit, "oh, puis-je goûter le vin?"
Du verre que tu tenais
Trouvant une excuse pour le siroter
Ce n'était à pas la boisson que je pensais
C'était à tes lèvres qui touchaient le verre
Quand tu étais occupé, parlant à ton ami
J'ai reposé le verre, alors tu as bu toi aussi
C'est ainsi que les baisers ont été volés
Par tes lèvres touchant ce verre
Et le verre touchant les miennes
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atotaltaitaitale · 10 months
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Friday False Advertising… When the store doesn’t sell what the storefront advertises.
This Charcuterie (Delicatessen) is no more but you didn’t come for nothing as you can leave with some wine instead (La cave Le Verre Volé)
*** During my "flânerie", I often notice the beautiful old storefronts, some are even listed as historical monuments but the ones I prefer are the ones where the storefront and the actual store don’t have anything in common… aka my “False Advertising” series ***
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calpurnia612 · 2 years
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à travers l'obscurité (inspiration de Nazanin Pouyandeh)
dans ma tête en errance s'enchevêtrent parfois les échos profonds des voix de regards dont je me souviens de la flamboyance baisers de sel larmes incandescentes rires intenses qui perforent les nuits de mes silences paroles gravées dans le verre noir des miroirs de ma mémoire tout l'ocre des déserts se répand leurs vents me crèvent les tympans toutes les rondes des soleils je les ai volées emmenées dans mon sommeil d'où demain je me verrai renaître si je guéris de ce rêve, peut-être…
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Nazanin Pouyandeh, peintre iranienne contemporaine, sans titre.
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clochardscelestes · 1 year
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La journée débute mal. J’ai pété un verre que j’aime et que je ne pourrais pas retrouver parce que je l’avais volé dans un bar… C’est l’anniversaire de Pauline aujourd’hui, ça doit être le Karma…
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marie-bradshaw · 12 hours
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“A la conquête de ton corps”
A la sortie du grand cabaret de mon ecole de danse aérienne, il m’attend.
La tête baissée nonchalament, au premier coup d’œil il me donne une impression de force tranquille. Contenue.
Comme un ouragan dans un verre d’eau.
Retournez le verre et place à la tempête.
Je sens que si je pose mes mains sur lui avec la bonne energie, je peux faire danser quelques vagues au gré du feu de mes entrailles.
Tumultueux, envoûtant, mais tout aussi apaisant que le manteau de la nuit d’hiver sous une épaisse couverture.
Un chant des sirènes qui lui promet une seconde de repi.
De paix.
La promesse qu’en buvant le doux nectar volé prestament à mes levres, il oubliera.
Le Monde.
Sa cohorte tumultueuse.
Les marques laissées avec tant d’impudence sur les espoirs brisés de sa droiture.
Alors il me serre tout contre lui, et je ne sais plus lequel de nous deux est hâpé par l’autre.
Sa peau est chaude, douce, et je me delecte de son contact contre la mienne.
Assoifé, affamé, plein de ce désir enraciné au fond des tripes, il parcourt mon cou de sa bouche insatiable.
Don Quichote sur les vallées de mes courbes, il part à l’assaut d’une route infinie de plaisir muni de sa quête de renaissance.
Dans un souffle chaud échappé, il se colle à mon dos, à decouvert.
Ses mains s’ancrent sur mes hanches avant de les plaquer contre lui, fermement, avec ardeur.
A son tour de m’hypnotiser.
Il envahit ma nuque avec gourmandise,
Sa main droite se detache de son emprise pour partir coloniser les collines de mon buste en amont, en memorisant les courbes tactilement, avec engouement, comme pour en constituer une carte de territoire à conquérir.
Fier matador, je suis le taureau avec lequel il lui faut danser le temps d’un instant.
Un tango plein de fougue.
Un peu plus tard au moment de se quitter, je prends volontairement un temps de pause, la tête posée dans le creu de son cou.
Concentrée plus sur sa douceur que sur la chaleur qu’il degage, ce que j’ai appris de lui ce soir complete l’image que j’ai de cet homme, si fort, et je comprends que derriere son ardeur se cache un profond besoin de chaleur humaine.
Non, pas humaine, féminine.
De cette chaleur qu’on n’achète pas.
Celle de quelqu’un qui nous voit tel que nous sommes, sans artifices.
Qui voit de la beauté sur chaque cicatrice dont la vie nous a parées, gallons de guerre, je dois être un amiral quelque part.
Celle de quelqu’un qui veut en couvrir chaque centimetre carré de baisers pour soigner ce qui saigne encore sans se voir.
Alors je l’embrasse un peu plus lentement, mes mains se glissent dans ses cheveux, et c’est un autre langage qui se parle entre nos levres entremêlées.
“Je te vois”
“Prends possession de mon corps et libere-moi du bout de tes doigts”
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toutcourage · 19 hours
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Le rouge sur les toits du soir
L’enfant africain, sa présence, son regard, d'où vient-il, et l’enfant et le vêtement, le petit enfant qui s'habille bien.
Ils m’ont enlevé l’Afrique.
Soigner ce train qui vous fait peur, le dédommager, lui ne voulait pas, lui ne voulait pas.
Ah les amis brefs  Les amis longs  Les amis variés  Vous êtes sympa  Non vraiment  Regardez vous  Vous êtes sympa  Ne fuyez pas.
Quand j’ai commencé à écrire ce texte j’étais sur le canapé, c’était lundi dernier et ma soeur avait invité deux amis à boire un verre. Souvent, les phrases m’arrivent, je note, j’ai finis par l’accepter.
Ce soir  Nous vous présentons vos souhaits  Plus qu’un anniversaire, que trois anniversaires  Un clou enfoncé de plus dans l’arche d’une vie Nous ne parlerons pas de trois personnes  Qui dans l’assemblée parmi vous sautillent Les yeux ouverts, la mine rafraîchie, le teint sauvage et urbain et joyeux et timide  Comme les Tuileries tous les jours font leur spectacle d’enfant âgé.
Je ne désignerai pas ces personnes, l’un est un richard, avec ses jumelles scrutatrices il avance et recule seulement pour se garer. Longtemps il n’est jamais sorti sans sa voiture. L’autre, sa femme, qui ne fut jamais sa femme ni lui vraiment son époux tant ils sont égaux en soupire, en combats, en repos. Cette femme claire, rapporte toujours des bouquets, donne de l’argent à ceux qui l’ont volé. 
Père a remboursé mon appartement à Berlin que j’avais sous loué à un obscur personnage
Toute l’année passée j’ai travaillé sur les parents. Plus qu’un besoin d’égalité, une envie, ce soir, nous parlerons du cœur voyageur. 
Tout enfant, ne connait pas la vie de ses parents ma mère, reprenant cela de ses parents, dit souvent qu’on ne connait pas ses enfants, tant les siens ne la connaissent pas. En philosophie, on appelle cela une induction, inférer à partir d’un exemple une réalité pour tous. Seulement, je ne lui dis pas.
Par contre, tout enfant ne connait pas la vie de ses parents, avant lui, une vie qu’il change en arrivant. Grandir, c’est savoir célébrer ses parents autrement par des yeux d’enfants. 
J’ai fais joué quand même mes parents les parents d’Hitler 
Alors cher amis, gonflez vos voiles et amusez-vous, car les mots, les parents, la vie, ça se danse.
Ceux qui connaissent de près notre famille savent que des trois enfants, je suis celui qui pose problème, je ne suis pas le plus simple 
Le cœur voyageur 
Bing Jonas arrête 
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lauragerlain77 · 17 days
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L'homme à la ceinture d'avion
 L'homme à la ceinture d'avion
(100% histoire vraie)
J'essaie désespérément d'avancer sur un article qui parle de la plus belle histoire de ma vie, et celle bien entendu dans laquelle j'étais la plus épanouie sexuellement parlant, mais mon cerveau fait de la résistance.
Trop de souvenirs, trop d'émotions, et je bloque.
Alors je viens ici vous raconter quelque chose de beaucoup plus léger, et sans doute de plus fou.
Petite mise en situation. Année 2008 (plus ou moins), j'avais alors 20-21 ans.
Avec ma nièce (qui est comme ma soeur puisque nous avons été élevées ensemble et avons à un mois près le même âge), nous sortions chaque semaine rue de Lappe, à Bastille.
Ah! Bastille! Ce fut mon quartier pendant plusieurs années! Il n'y a pas un bar dans cette rue dans lequel il ne se soit pas passé quelque chose de fou, ou de sexuel; parfois les deux.
A cette époque, nous avions nos habitudes dans le même bar, mais impossible de me souvenir de son nom.
Nous y allions tous les mardis (jamais comme la plupart des gens me direz vous qui sortent entre le jeudi et le samedi). Nous ne cherchions pas à rencontrer quelqu'un mais à être entre nous.
En arrivant près du bar ce soir-là (en hiver toujours- je crois que l'été j'arrête de traîner dans les bars pour traîner dans les parcs et les piscines, ou même mon jardin...), deux jeunes hommes nous alpaguent dans la rue. Enfin surtout un. Qui m'alpague moi. Avec une phrase accrocheuse "Waaa ma belle on prend un verre ensemble?"
Ok. Ce n'était pas forcément la phrase du siècle je vous l'accorde. Mais il était beau. Il avait l'air défoncé (un air seulement) ou en tout cas pas très net. Et surtout. Il portait une ceinture d'un genre très particulier...une ceinture d'avion!
Bien sûr, je le questionnai immédiatement à son sujet "Ahah! Je l'ai volée!"
Ca m'a fait tellement rire! Qui se trimballe avec une ceinture d'avion à la taille si ce n'est un mec encore plus barré que moi!
Il me plut tout de suite. Il s'appelait Stan, et son ami Alvaro.
Stan était un jeune gars mince et pas très grand, mais avec un beau visage.
Il ne faisait que rire et sourire, et me regardait déjà comme sa future proie, ce que j'aimais particulièrement. 
Tous les quatre, nous avons passé une trèèèès longue soirée ensemble.
A boire, à rire, à s'embrasser, à se caresser...j'avais très envie de lui.
Mais nous étions casés tous les deux. Malgré l'alcool, nous ne souhaitions pas aller plus loin, du moins pour cette fois. Lui comme moi. Ou alors ce n'était que moi, je ne sais plus.
Il me donnait vraiment pourtant très envie. 
Vous savez, les papillons dans le ventre, tout ça.
Je le trouvais intriguant. Il parlait peu de lui. Et pourtant parlait beaucoup. Le genre de personnes mystérieuses qui vous donne envie d'en savoir plus.
Je ne connaissais rien de sa vie; et lui de la mienne. Mais c'était très bien comme ça.
Il me dévorait du regard. Et c'était réciproque. Nos baisers étaient torrides. Nos mains se baladaient sur le corps de l'autre.
Il était près de minuit et le bar était bondé. Mais nous étions seuls. On ne voyait plus rien ni personne, perdus dans les yeux de l'autre.
Je ne sais comment (mais encore une de mes idées à la con j'imagine), je demandai alors si quelqu'un avait un stylo.
Une fois ce dernier entre mes mains, je le donnai à Stan avec un sourire espiègle, tout en écartant les cuisses.
Il comprit immédiatement ce que j'attendais et se mit à glisser le stylo en moi et à faire des va et vient avec pendant un long moment tout en ne me quittant pas du regard.
En face, ma nièce et l'ami de Stan, Alvaro, se roulaient des pelles et ne voyaient strictement rien.
Le stylo n'était pas à lui, c'était celui de son ami. Qu'est-ce que nous avons ri quand il lui a redonné!!! Il ne comprenait pas pourquoi nous avions un fou rire complice.
Cette soirée s'arrêta là. Comme à mon habitude, je ne donnais jamais mon numéro.
J'imagine que si nous devons revoir quelqu'un, le destin le remet sur notre route plus ou moins. 
J'ai pensé à lui toute la semaine. L'excitation ne passait pas. Je n'avais qu'une envie, le revoir.
Envie qui fut exaucée le mardi suivant. Nous nous retrouvions au même endroit, à la même heure. Tous les quatre. Lui aussi avait envie de me revoir et d'aller plus loin.
Cette fois, nous ne sommes pas restés longtemps dans le bar. Nous savions pourquoi nous étions là et ce que nous voulions.
Nous sommes sortis nous promener dans les rues alentour (près de l'opéra), ce n'était pas calme du tout et pourtant.
Ma nièce avait rejoint sa voiture avec son ami pour continuer leur séance de roulage de pelles. A l'époque, elle était encore très sage, bien qu'elle aimait sucer des chinois (ahah ne me demandez pas pourquoi!).
N'y tenant plus, je le suppliai de me prendre tout de suite.
Je trouvai alors un arbre et pris appui dessus, tout en remontant ma jupe.
Il déboutonna son pantalon et me pénétra sans attendre.
Nous avions l'air si fous! Enfin, après coup, j'imagine que la scène devait avoir l'air folle.
Baiser en pleine rue, avec des gens qui passaient (étant donné l'heure et l'endroit, j'imagine que ces personnes n'étaient pas tout à fait sobres), il fallait avoir un grain, comme dirait ma mère (mais que vient-elle faire là celle là?!).
Au bout de quelques minutes, il me demanda de bouger car le regard des gens qui passaient le dérangeait.
Nous avons donc alors rejoint ma nièce et Alvaro dans la voiture.
C'était une voiture deux places, une voiture de société. Avec, vous l'aurez compris, pas mal de place dans le coffre...nous avons donc terminé notre rapport là bas. Oui, dans un coffre de voiture. Avec ma nièce et son ami à l'avant.
Il fallait vraiment être tordu pour faire ça!
Ca ressemblait vraiment à une scène de film de cul, il n'y avait là aucun sentiment et seule comptait la recherche du plaisir.
Je vous passe les détails (oui je suis chiante) sur notre petite levrette coffrale (ce mot n'existe pas, j'en suis bien consciente) et continue avec la suite qui a véritablement été une première pour moi.
Il se mit à paniquer. Déjà parce-qu'on avait baisé sans capote. Ben, fallait y penser avant.
Je le rassurai en lui disant que je faisais tout le temps des tests et que depuis le dernier en date, je n'avais eu personne à part mon amoureux (même si nous sommes d'accord, ça n'est un gage de rien).
Ensuite, il flippa car il venait de tromper pour la première fois sa nana.
Mais un vrai gros flip. Ca donnait "mon dieu, mais pourquoi j'ai fait ça? et qu'est-ce que je vais lui dire???!!" en se tenant la tête avec les mains et en gesticulant dans tous les sens.
Je l'attrapai alors par les bras, en le regardant dans les yeux, comme une maman aurait pu le faire et lui dis "Oh! tu te calmes!!! tu ne vas rien lui dire du tout! il ne s'est rien passé! oublie tout et reprends ta vie là où elle en était...ne gâche pas ta relation pour ça"
Il retrouva ses esprits, et se calma enfin.
Nous nous sommes dit aurevoir, et plus jamais nous ne nous sommes revus.
Ah Stan! et sa ceinture d'avion. 
Il avait l'air d'avoir tellement confiance en lui et en ce qu'il faisait. 
L'air de se foutre de tout et de tout le monde.
Pourtant, désormais je le sais, les gens se déplacent pratiquement toujours avec un masque, qui cache bien d'autres choses.
Parfois, on donne l'air d'être totalement désintéressé par quelqu'un ou quelque chose, mais c'est complètement l'inverse.
Et parfois, on a l'air d'être détaché de tout juste pour tenter de se convaincre soi-même.
Ici, il était amoureux le petit...j'espère toujours qu'il n'a rien dit et qu'il a continué sa vie comme si cette rencontre n'avait jamais eu lieu...
Quelle soirée! Nous en avons reparlé longtemps avec ma nièce...mais elle a toujours eu la décence de ne pas me rappeler la partie où Alvaro et elle ont assisté, malgré eux, à une scène obscène dans le coffre juste derrière ...
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maisondesbieres · 25 days
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Tumblr media
Nouveautés 4 Avril
Vous en voulez de la diversité en voilà :
Vignoble de la Bauge
- Le Blanc 2022
Ooooh la belle couleur ! Mais qu’est-ce ?!! Et oui, tu ne rêves pas, le vin est bel et bien bronzé ! On dirait que tu aurais envie de dire : « c’est tu un vin orange ? ». Personnellement, avec son style, nous opterions plus pour un vin blanc … mais si tu veux t’amuser à le baptiser à ta façon, vas-y ! C’est peut-être aussi un vin non binaire ?! Ah pis on s’en fout pas mal de la couleur, ça coule comme de l’eau de source ce nectar !
- Le Rouge 2022
En voyant ce vin couler dans ton verre, tu pourrais t’exclamer sur sa couleur foncée et penser à ce qu’il soit bien corsé ! Or, en bouche, c’est clairement une propulsion énergique de fruits ! Il y a à la fois de la densité, une dimension séveuse et beaucoup d’éclat ! Une cuvée avec une belle descente suave et qui fait sourire.
Cidre Intrus
- À L'OMBRE AVEC TOI
Cidre 100% pomme macéré pendant 60 jours sur ses peaux et ses pépins. Super belle texture, légèrement pétillant & ultra rafraîchissant.
- L'ENFANT AUX JARDINS
Cidre infusé aux fleurs de sureau, pommier, lila & roses sauvages. Dégorgé à la volée
Cidrerie Chemin des Sept
- Turbo Brut 2021
Assemblage de cidres spontanés, élevés en barriques de chêne. Cidre sec, bulles fines, tanins soutenus, acidité vive. Pommes cultivées, cueillies et pressées par nos mains en 2019.
- Cassis 2021
Assemblage de cidres de pommes pressées en 2021
Ajout de cassis pendant l'été 2022 pour une macération de quelques semaines
Non filtré, levures indigènes, prise de mousse en bouteille
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unalm · 3 months
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275.
Je me rassois et avale quelques gorgées de mon verre en attendant que s’apaise la rage acide qui me brûle l’intérieur de l’estomac. Je n’ai pas le cancer, c’est une excellente nouvelle. Mais ce que Jed ne comprend pas, c’est que ce cancer – ou son spectre, plutôt – me donnait carte blanche pur tout révolutionner dans ma vie. Personne ne remet en question les agissements d’un malade du cancer. Cela vous confère une sorte d’immunité diplomatique. Tant que j’avais peur de crever, j’étais une version plus audacieuse de moi-même. J’ai envoyé mon patron sur les roses. J’ai volé un baiser à la nana de mes rêves. J’éprouve un soulagement immense de me savoir en bonne santé,  mais je serais bien resté juste encre un peu à l’ombre de cette menace. A présent, je n’ai plus aucune excuse.
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itsleita · 6 months
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Aujourd’hui c’est l’anniversaire de mon copain.
La vieille on a été boire un verre ensemble, j’avais besoin de décompresser parce que j’ai un rythme de vie intense entre mon travail et mes études. Résultat de cette décision, je rentre tard et me réveille complètement crevée à 5h du matin.
Je passe une journée de travail et rentre à 20:30, j’étais exténuée.
C’était son anniversaire, il n’avait rien prévu alors je prends des sushi pour marquer l’occasion. On commence à manger et il m’annonce qu’il veut aller boire un verre avec un ami après. Je lui dis que j’ai besoin de me reposer un peu et que je les rejoindrais plus tard. Je les rejoins à 23h et on boit quelques bières. Le bar ferme et mon copain veut absolument faire une after. Je les suis et me retrouve dans un bar où je reprend une bière et suis complètement lessivée. La bière me déclasse et j’ai la nausée. La nausée de fatigue, la nausée de trop. Je lui demande pour rentrer, il veut que je reste. Je lui demande juste les clefs, il me dit qu’alors il va rentrer avec moi. Je ne veux pas gâcher la soirée alors je décide de dormir sur les canapés. Finalement je me sens vraiment mal et insiste pour rentrer seule. Comme il n’y a qu’une clef je lui dis que je la cacherais dans la rue et qu’il pourra la prendre pour ouvrir.
Je rentre, je cache la clef sur le rebord de fenêtre, je lui envoie un message où je lui explique et m’endors de fatigue.
Je me réveille en sursaut a 6h et découvre qu’il n’est pas là. Je m’inquiète et l’appelle, lui envoie des messages, sans réponse. Je descend voir si les clefs sont toujours là (j’ai peur qu’on les ait volées) elles y sont. Je ne comprend pas. Après une vague d’appel il finit par répondre et s’énerve sur moi car il a essayé de m’appeler mais mon téléphone ne répondait pas : j’étais en vibreur.
Il était rentré a 4h complètement bourré. Je ne suis pas sure qu’il ait lu mon message car il n’a pas trouvé les clefs. Il devait être tellement arraché qu’il n’a pas regardé sur l’appuie de fenêtre. Il s’est alors endormi dans sa voiture dans le froid après avoir vomi partout.
Le matin c’est ma faute. C’est moi la mauvaise et c’est moi qui suis irresponsable. Je comprends qu’il soit énervé mais lui en veut surtout car il se met toujours dans des états qui le met dans des situations délicates. J’avais tout fait pour que l’anniversaire se passe bien, je me suis forcée à être présente jusqu’à ce que je tombe de fatigue, j’ai laissé les clefs sur la fenêtre pour qu’il puisse rentrer mais il était tellement bourré qu’il ne l’a pas vu et c’est encore ma faute? Je comprends son énervement mais en même temps j’ai pas l’impression que c’est moi la raison de ses problèmes. À chaque fois qu’il boit il s’en prend à moi si la soirée fini mal. C’est ma faute si je suis trop fatiguée, c’est ma faute si je travaille trop. Si un jour je sors et je me met dans une situation où je suis trop bourré c’était à moi d’être responsable. C’est toujours ma faute et j’en ai marre.
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