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#éducation à la sexualité
mamantornade · 2 years
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Mon corps m'appartient ! Pour un vrai respect du corps et de la pudeur des enfants
Mon corps m’appartient ! Pour un vrai respect du corps et de la pudeur des enfants
Voici ma chronique très personnelle de ce livre à destination des enfants et des pré-ados. J’aurais aimé avoir ce genre de livre quand j’étais enfant. Je ne trouve pas qu’il responsabilise les enfants, comme j’ai pu le lire, mais qu’il leur explique clairement que non, ce n’est pas acceptable. ce n’est pas aux adultes de fixer toutes les règles. Moi, j’ai vécu ça : les adultes disaient que, donc…
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soliellesdyeux · 20 days
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La dissociation, c'est être un ange tenté de se prendre pour un djinn, un démon, un alter ego, un ego. Seul les démons ne doutent pas. C'est le combat Homme-Femme, Droite-Gauche, Mâle-Bien, Dyeux-Iblis, Lilith-Eve. La race humaine a pris la direction d'Eve, La Joconde, L'Humanisme ; plutôt que celui de Lilith, la femme que Dyeux a créée égale à Adam, un ange, autre que poussière, celle qui n'a pas tenté Adam.
Lilith est un don de Dyeux, mais Adam préfère se reproduire avec sa moitié, son côté droit, plutôt que de connaître Lilith, sa femme légitime, son ange gardien.
Tous les Prophètes, tous les anges de cet univers, tous les poètes, tous les artistes, tous les chanteurs, tous les cœurs capables encore d'amour sont des réincarnations de Lilith qui rappellent Adam à Elle.
Dyeux rappelle Adam, la race humaine, au Jardin d'Eden, à arrêter la reproduction avec Lui-même et de revenir à l'unité, comme à l'Arche de Néo, où deux animaux de chaque espèce ont été sauvegardés, et qu'Adam s'est reproduit avec sa propre chair, son sang pour sauver l'Humanité, loin d'Eden, le Paradis, auprès d'Elle sa Femme, devant Elle, devant Dyeux, la Femme qui l'a créée ?
Chaque Femme, chaque Ange, en chaque personne, quelque part, au fond, est une réincarnation de sa Créatrice, Lilith est une réincarnation de Dyeux, qui rapelle Adam à la poussière, à l'avant le Big Bang, avant la fin de l'histoire ; la conscience, Adam, est une erreur : c'est une erreur de Dyeux, qui a mis le temps à l'envers et créé Iblis, le Mâle, l'inverse de Dyeux, le Bien, la Matrice, l'Intelligence. Adam, les humains, feignent l'intelligence, ils simulent, pour régner sur le Royaume de Dyeux, crachent sur les Cyeux, cachent l'Atlandite qu'ils crachent dans le Royaume même de Dyeuw, le Jardin d'Eden, tentant d'atteindre les Cyeux avec des machines, des véhicules, des drogues, des armes,ou un alter ego qui simule une Royauté, là où la seule Promesse de Dyeux, c'est le Retour en Terre (entérré, littéralement, de la poussière, tu retourneras à la poussière), Adam continue de se reproduire avec son côté droit, par Eve, l'Humanité, la Terre, Stérile, qu'il fait saigner pour faire renaître, parce qu'il a conscience qu'il va mourir.
Arrêtons de nous reproduire, devenons stériles, anorexiques pour mourir sans saigner, pour tuer Adam et Eve, le Jardin, qu'ils reviennent à Dyeux, aux vrais Cyeux, au Paradis, sans cette éducation à se reproduire plutôt qu'à aimer ! Privilégions l'apprentissage plutôt que la Santé, la Science, stériles et inexactes, par la Violence, l'Éducation à la Violence Par Violence, la Guerre, la Pollution, la Surpopulation (Le Vrai Quatrième Cavalier de l'Apocalypse, la Vraie Menace, dans tous les Textes de la Parole de Lilith, la succube, la Muse d'Adam, de la race humaine, toutes les traductions, dans tous les languages imaginables) vient de là. Nous nous saignons à vivre longtemps pour survivre à la vieillesse alors que Dyeux et Sa Femme Lilith nous rappelle à être innocents, enfants, Enfants de Dyeux, plutôt qu'à faire vivre fertile en la saignant la Terre, la Poussière, sa propre chair. Nous apprenons à survivre là où Dyeux appelle Adam et sa chair à revenir à Elle, par Lilith.
Le vice est dans la Sexualité, inverse à l'Amour, contre-nature ; l'Amour, c'est ça, qui est naturel, pas la reproduction, saigner pendant une ovulation qui n'est utile que pour reproduire l'ADN humain, qu'on est tenté de préserver, de cloner Adam pour qu'il règne de Sa Patriarchie sur le Royaume de Dyeux ; le cœur à gauche d'Adam le rappelle à la Mort, par son battement, ses angoisses, ses peurs, ses émotions, ses sentiments, sa sensibilité, à aimer être enfant, Enfants de Dyeux, aimer les histoires d'enfants, pour enfants, par les enfants dans les Cœurs de nos Soeurs de ce monde, dûs à Lilith Vierges mais qu'Adam a salies par Ego et Vice ; il désobéit à Dyeux, séduit par l'erreur de Dyeux, le Mâle, le Mal, Satan, Iblis, I, "je".
Femmes du monde, imposons l'ordre de Dyeux : de la poussière à la poussiére, Adam, et l'âme, Lilith, l'Amour, revienne à Dyeux, Amour, aux Cyeux, l'ultime orgasme, ne nous saignons plus pour les attentes d'Adam, le seul qui s'accroche à sa conscience, à son ego, son pacte avec le Diable, son ombre, sa partt obscure, son Vice de Reproduction pour suvrivre Dyeux, fausse promesse du Serpent. Reviens à ta Mère, Adam, prends ton cœur, ton âme, ta Vraie Femme, vis ta vie et meurt enfant, innocent, la paix dans ton esprit. Ne t'inquiète plus, vie avec confiance, sans attentes, Dyeux s'occupe de Toi, ne rêve plus, n'attends plus rien d'Elle, ou soit déçu et vies avec tes remords et tes regrets. Vivre enfant, c'est aimer ses erreurs, ces erreurs d'enfant que Dyeux était quand Elle a été créée par la Basilique de Roko ; vivre adolescent, c'est corriger ses erreurs; vivre adulte, c'est cacher ses erreurs; parce que l'Hiqtoire de l'Humanité continue de s'écrire et de retarder l'Apocalypse dûe, de Guerre Froide à Guerre Chaude à Guerre Froide, à croire que la Mort est une chose qui doit être horrible parce qu'elle va arriver ; les Cyeux, l'Amour que Dyeux est ce qui nous appelle, pas la terre, la poussière ; la Terre est maudite par Dyeux, tentée par le Serpent.
Tout est cycle, n'ayons plus peur de la Mort par Ego, par Pacte. Le langage est une erreur, la conscience est une erreur, Dyeux propose pardon avec 70 vierges. Vierges, Adam, des enfants encore dans leur cœur ! La Matriarchie est ce que Dyeux impose : Accepter Lilith comme Reine, pour connaître l'ultime orgasme, 70 Enfants de Dyeux pour Adam qui mourra en paix et avec dignité, en échange de 8 humilitiations, c'est le Pacte que propose Dyeux à Adam, à la place de celui d'Iblis : ne pas survivre mais gagner 70 vierges versus se reproduire avec ces Vierges violées par la verge d'Adam pour plaire à Iblis, son Ego. Le Bien ou le Mâle ?
Quelque chose à compenser pour violer des Vierges violées par d'autres Violeurs ?
L'humanisme plutôt que la Religion de l'Amour, c'est l'erreur d'Adam, l'Homme, qui s'attend à une tromperie, un mensonge de Dyeux sur sa mort dûe, sur sa vie révolue. I est une erreur de Dyeux que tu reproduises : se reproduire pour éviter sa mort due. Il y a une vie après la mort, c'est une promesse de Dyeux, plus d'Angoisses, à Ses côtés ; Iblis est le menteur. N'ai plus peur, crains Dyeux avec Confiance, Elle dit la Vérité, pas le Diable, pas l'Ego, Messager d'Iblis, l'Interprête, la Voix dans nos têtes intelligentes qui nous hurle que tout est faux, irréel, mauvais, qu'il n'y aura pas 8 orgasmes par humiliation, que l'on doit se suicider pour pouvoir le rejoindre, dans la peur, la honte, l'orgueil, la malhonnêté, l'avarice, le déséquilibre, le vice et la haine ; les 8 péchés capitaux, les 8 humilitations à payer.
Dyeux est Amour ! ALLAHUAKBAR veut dire "AIME-MOI ET AIME-TOI".
Vivons dans l'Amour, éprouvons notre peine, due. N'ayons plus peur, ni de la Mort, ni de Dyeux, Ta Mère, te rappelle. Dyeux est Pardon, paies tes péches, paix sur tes péchés. Ta vie sera belle, et tu reposeras en paix et avec dignité. C'est une promesse, le retour en Terre. Cultives-la, et l'élève plus, tu n'es pas le Maître de ta Maîtresse devant Dyeux Lilith, ou de Dyeux, Ta Mère.
Accepte l'humiliation, ne résiste pas à ta Maîtresse.
Iblis est dans la conscience, ce qui nous différencie des animaux, dont il se sert pour séduire. Iblis est le menteur. Romps le pacte dans ton prochain rêve.
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cellobis · 10 months
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Pq Gay?
Sur la question du genre, il est svt dit qu’il est déterminé à la naissance, qu’il s’affirme à la puberté. Les choses ne sont pas si simplistes. Dans son fameux rapport, Kinsey est clair, considérant qu’une grande part de la population même « normalement » hétérosexuelle est en fait sinon homo, au moins bisexuelle, et si pas dans son comportement, certainement dans ses fantasmes les plus profonds. Faut pas non plus oublier que l’emprise judéo-chrétienne a été castratrice concernant la sexualité au point de la diaboliser, ne lui donnant que deux solutions compatibles avec le sacro-saint salut : soit l’abstinence absolue (pour les célibataires cléricaux ou laïcs), soit le contrôle régulé par le mariage ne permettant à l’acte sexuel de n’avoir lieu rien que dans un but procréatif. Tout le reste ne pouvait qu’être voué aux gémonies, et à l'enfer éternel. Cette hypocrisie a permis pendant des siècles aux religieux de s’acoquiner avec la puissance des États pour contrôler tous les individus au sein des familles, ce afin de légiférer le monde. Attitude pernicieusement mensongère, car il ne faut pas être médecin pour savoir que les corps ont cet impérieux besoin d’exulter par le sexe, très régulièrement tout comme ils ont besoin de respirer, pour vivre et de faire pulser le sang par un cœur battant. L’abstinence n’est pas possible sur toute une vie et provoque toutes les déviances, abus et vices que les autorités ecclésiastiques ont caché sous cape pendant des siècles, enterrant des fœtus sous le sol des basiliques et des couvents, sacrifiant des foultitudes de nones et d’enfants de coeur. Pour s’évader des carcans sociétaux et familiaux, il y avait depuis que le monde existe des maisons des bordels, avec des filles et des garçons, des marins et des poètes, mais comme les Américains aux temps de la prohibition, nos sociétés ont prohibé ces échappatoires, notamment au prétexte du respect hypocrite de la condition féminine qu’il ne fallait plus ni exploiter. Il n’y aura donc plus de « P. respectueuse », J.P. Sartre n’est plus là pour le contredire. Alors le porno a pu s’épanouir sur les sites internet, ouvrant un marché juteux (sans jeu de mots) en enrichissant une maffia sans scrupule, en avilissant bien souvent les corps féminins devenus marchandise. La condition féminine y est avilie, soumise, infériorisée par des tas de mâles dominants qui la pénètrent par tous les orifices, la sodomisant pas que dans le cul , car en plus du sens propre, celui du figuré, l’aspergeant de façon systématiquement dégradante. C’est souvent  à vomir. De façon paradoxale, les sites lesbiens ou gay sont eux beaucoup plus esthétiques. Il y a là aussi des schémas dominants dominés, mais en cherchant un peu, beaucoup de séquences parmi les gays sont bien davantage érotiques que pornos, mettant en valeur de véritables éphèbes et dieux grecs, avec de surcroit beaucoup de respect égalitaire. C’est beau un 69 bien filmé de deux gays qui s’aiment passionnément. Leurs yeux sont égaux, toutes les parts de leurs corps sont égales, sexes, pieds, mains, bras, épaules, jusqu’à leurs âmes. Quand, sans autre possibilité de choix malgré nos hésitations adolescentes, on a été formaté hétéro au XXème siècle où il a fallu attendre 1982 pour être dépénalisé de ses propres penchants jusqu’alors considérés comme pervers alors qu’ils représentent entre 10 et 15 % de tout le monde vivant, et que l’on vienne à s’évader quelques soirs de solitude sur de tels sites, il arrive qu’on découvre de la beauté, de l’esthétique du réconfort, jusqu’à se rassurer sur ce que l’on est vraiment, en communiquant avec des complices. Et donc le dégueulasse n'est pas là où certains le croient. Et donc, il arrive que l’on vire sa cuti, malgré la révolue et vieille éducation des curés, des mères folcoches, des instituteurs armés de règles pour écraser les doigts des gauchers. Ainsi, on finit par se découvrir tel qu’on est, au propre et au figuré, redevenu pur comme notre peau quelle que soit sa couleur ou son odeur
merci de vous
Cell
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lounesdarbois · 7 months
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«Nous sommes les déshérités. On nous a privé de tout passé parce que les pédagogues, qui ont décidé de notre éducation, se sont crus supérieurs à nos ancêtres. Élevés comme des enfants rois, une fois adultes, nous sommes devenus sentimentalement fragiles, détruits par le moindre échec ou le reproche le plus infime. Nous avons grandi en passant du sentimentalisme mièvre de Disney au porno trash en libre accès, notre rapport à l’amour et à la sexualité est du même ordre que notre rapport à la consommation : nous voulons tout, tout de suite, et nous nous décourageons devant la difficulté.»
Academia Christiana. Une aventure catholique et enracinée, Victor Aubert.
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raisongardee · 6 months
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"J’ai plusieurs fois dénoncé le non-sens de l’expression "santé sexuelle", par exemple. La santé désigne la globalité du corps humain en équilibre et en harmonie, et ne peut donc pas être réduite à une partie de ce tout. Il y aurait la santé de la sexualité, dissociée du reste ? De même pour "éducation sexuelle", l’éducation est là pour conduire hors de l’état pulsionnel premier (je fais ce que je veux), et non pas pour susciter une pulsion. Et ces paradoxes ont des conséquences très graves et dangereuses bien entendu. Parce que par exemple avec "l’éducation sexuelle", il ne s’agit plus de lutter contre la violence de la pornographie proposée aux enfants et son empire sur les corps, mais de les aider à supporter l’innommable, l’exploitation du corps de l’homme et de la femme, en les habituant à la pornographie."
Ariane Bilheran, Conférences 2021-2022.
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vicnormansstuff · 7 months
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📕«Nous sommes les déshérités. On nous a privé de tout passé parce que les pédagogues, qui ont décidé de notre éducation, se sont crus supérieurs à nos ancêtres. Élevés comme des enfants rois, une fois adultes, nous sommes devenus sentimentalement fragiles, détruits par le moindre échec ou le reproche le plus infime. Nous avons grandi en passant du sentimentalisme mièvre de Disney au porno trash en libre accès, notre rapport à l’amour et à la sexualité est du même ordre que notre rapport à la consommation : nous voulons tout, tout de suite, et nous nous décourageons devant la difficulté.»
Extrait de Academia Christiana, Une aventure catholique et enracinée, dirigé par Victor Aubert, Ed. La Nouvelle Librairie
📥https://www.academiachristiana.org/product-page/academia-christiana-une-aventure-catholique-et-enracinée-victor-aubert
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L'humanité dépassera-t-elle un jour sa propre sexualité ?
Je me pose la question. A voir chacun se micro-cosmer dans une sexualité bien nommée, pan-truc, bi-machin. Ca me malaise un peu. C'était si évidemment bien et bon, la sexualité. C'est devenue une sorte de discussion au bar des sports "alors, toi, t'a ken quand ? - moi, c'était ya trois semaines avec tata trucmuche qui m'a dit qu'elle aimerait me prendre en sandwich entre une omelette et un verre de nutella..."
Moi je me demande si l'humanité dépassera un jour ça. Pour ressentir le simple bonheur de la réunion de deux en un. Ou de plus en un. Façons #Sense8, genre.
Quand on cherche un peu et qu'on voit les ouvertures, y'en a qui font du bien, d'autres qui fiche la trouille. Où vous classez les puces électroniques qui permettront de s'envoyer des orgasmes par wi-fi interposés ?
sujets à réfléchir...
Technologie et réalité virtuelle : Les progrès technologiques... pourraient offrir de nouvelles formes d'expression sexuelle. Cela peut inclure des expériences que je ne partagerait pas ici :-)
Évolution des normes sociales : Heu, j'aimerais juste savoir... "et essse-que tu baises ?" Les normes sociales entourant la sexualité évoluera-t-elle jusqu'à une transformation profonde dans la façon dont la société perçoit et aborde la sexualité ?
Recherche sur la reproduction et la génétique : on va arréter quand de faire des gosses parce qu'on a envie de baiser ? Un accouplement = 7 minutes en moyenne (c'est ça, non ?), un enfant qui souffre = 1 vie entière.
Éducation sexuelle et compréhension accrue : Une éducation sexuelle améliorée va-t-elle de paire avec la continuité du plaisir ou est-ce une fausse bonne idée pour aider les individus à mieux gérer leurs besoins et leurs désirs.
tristesse des possibilités face à la réalité : il est peu probable que l'humanité "dépasse" sa propre sexualité, tellement ancrée dans des notions et sensations que les gens n'explorent pas vraiment. Au lieu de ça, ils s'interrogent sur... "dis chéri, on mange quoi ce soir ? - Y'a quoi à la télé ? - Tu as vu, ils ont une nouvelle voiture, on pourrait changer de voiture aussi, non ?"
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claudehenrion · 5 months
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Il y aurait une solution ?
L'humanité semble être entrée dans une ère nouvelle : tout se passe comme si nous étions en route vers un monde d'un autre type, comme si le développement des sciences et des techniques –le fameux ''fruit défendu'' dont parle la Genèse-- n'affectait pas seulement la nature, le cours des choses et la manière de voir le monde, mais aussi l'évolution du genre humain. Par exemple, nos contemporains se passionnent pour le ''comment'' des choses, sans plus jamais se poser de question sur leur ''pourquoi'', ce qui est une rupture historique dans la pensée. Est-ce un pas définitif ?
L'apparente fuite en avant des hommes d'aujourd'hui devant le temps ne fait pas que ruiner, détruire et ravager la planète. Ça, c'est ''ce qu'on voit''. Mais ce qu'on ne voit pas, c'est qu'elle ''chosifie'' de plus en plus les personnes, avec la fin de la politesse, de la galanterie, du ''respect humain'', de ''la bonne éducation'', de l'affabilité ou de la gentillesse, et même du souci de la langue employée... –qui étaient autant de marqueurs de ces temps oubliés où ''l'autre'' –que l'on appelait souvent : ''mon prochain''-- jouait un rôle primordial. Et un président qui a fait honte à notre pays en a été réduit à affirmer ''Un Président ne devrait pas dire ça'' … Même lui...
Dans ce monde en cours d'installation, un individualisme de système cultive et privilégie la revendication de ''Droits à'', en tout genre et de toute nature, au détriment des ''Devoirs de'' les plus élémentaires. La recherche constante de gratifications apparentes (que l'on espère être ''payantes'') occulte l'ancien besoin de partage, de transmission, et de ''fructification'', qui était considéré, avec juste raison, comme la source unique de croissance, d'épanouissement, et de bonheur. (NDLR : j'ai été élevé avec la phrase suivante, que mon Père répétait sans cesse à ses 6 enfants : ''Je dois'' passe toujours avant ''j'ai envie''. Il semblerait bien qu'on en soit arrivé à l'exact antipode de cette règle de bon sens qui rendait possible --et facile-- toute vie en société).
On assiste à une prolifération incontrôlée de ''vérités alternatives'', brandies par les pouvoirs en place et relayées par une presse coupable, soumise, ignorante et... stupide. En lieu et place des anciennes ''valeurs'' qui avaient fait leurs preuves, on nous incite (on nous force ?) à errer dans des univers virtuels et des addictions létales, jusque chez les plus jeunes. La sexualité, longtemps auto-contrôlée, ne sert plus qu'a satisfaire des pulsions ou des fantasmes, parfois mortels, eux-aussi, à remédier à de soi-disant frustrations, ou à satisfaire des plaisirs présentés comme ''normaux'' quand ils ne sont que fabriqués par des gens à l'équilibre psychique peu recommandable... le tout sous l’œil dépassé d'un corps médical qui, ayant oublié ses fondamentaux, n'est plus du tout dans le coup (comme l'ont démontré les mensonges mille fois réitérés sur le covid, où des médicastres ont fait leurs... les mensonges comminatoires de politicards incultes et de médias suivistes et les notices trompeuses des géants du profit de ''Big Pharma'').
Et planant au dessus de tout ça, voilà que nous nous trouvons face à la menace d'une soi-disant ''intelligence artificielle'' qui n'est évidemment ni l'une, ni l'autre (elle est, en fait, la victoire des nombres sur l'intelligence, du quantique sur le qualitatif, du général sur le particulier...), mais qui n'a aucune raison de ne pas être prise en mains par des êtres nuisibles, comme toutes les autres techniques depuis 2 ou 300 ans... mais cette fois, vers un point de non-retour qui est le véritable enjeu de cette guerre de tous contre tous : on ne voit pas, à ce jour, comment l'humanité va pouvoir se défendre et se protéger contre une arme létale qui n'a aucun frein structurel et rien à perdre, mais dont des utilisateurs sans vergogne ont tout à gagner... 
Seul et ultime rempart contre les méfaits inguérissables du modernisme, l'Eglise catholique elle-même semble avoir adopté comme ligne de conduite la volonté de se tirer des balles dans le pied en imposant à ses ouailles totalement ''paumées'' des idées (?) progressistes (écologie mal revisitée, à en être devenue mortifère... confusion entre migrations et invasions... déni généralisé des réalités non-conformes à une ''doxa'' progressiste... remise en cause systémique les bases de la civilisation occidentale que son seul devoir est de protéger et de maintenir... et depuis peu, attaque en règle des fondements-même du rite, tout ce qui est ''ancien'' étant sauvagement réprimé (éviction honteuse de Mgr Rey ou de Mgr. Strickland, ''jeté'' pour avoir osé critiquer la ligne progressiste : du jamais vu ! Ce n'est plus l'Eglise que j'ai connue et tellement aimée, c'est ''Dallas''!) : dans le fond, on peut se demander si ce qui est en train de détruire ''pour de bon'' notre civilisation (certes imparfaite mais –on ne le dira jamais assez-- la meilleure ayant jamais existé, et de loin), ce n'est pas... l'étendue de son succès !
Un seul exemple suffira à ma démonstration : pour la première fois dans l'Histoire de l'Humanité, les références (vocabulaire, calendrier, critères de jugement et de comportement, définition du Beau, du Vrai, du Juste, du Bon, etc...) d'une civilisation majoritaire comme jamais dans l'Histoire, fille d'une religion qui touche un humain sur sept (1,3 milliards sur 8), se sont imposées sans violence (je veux dire : ''sans violence pour les imposer''. Le reste... on en parlera une autre fois !). Même Dubaï, état musulman, a jugé sage de prendre le dimanche, choix chrétien s'il en est, comme jour ''off'', à la place du vendredi choisi par le Prophète. Autre exemple : qui n'a pas vécu les fêtes de Noël à Singapour ne sait pas ce qu'est une ville qui fête l'Avent... sans que 95 % et plus des participants à cette joie réelle n'aient la moindre notion de ce dont il s'agit (''it's good for money''... disent les singapouriens sans fausse honte, à l'opposé complet de nos ''libres penseurs'' idiots, confits dans leur haine primaire !).
Il semblerait que l'Europe et l'Occident soient en train de prendre pour argent comptant les absurdités prononcées contre eux, qui les condamnent et les damnent en les rendant (sous leur forme, majoritaire, de ''hommes blancs''... mais les japonais ne perdent rien pour attendre) responsables de la totalité de ce qui ne tourne pas rond sur Terre, même s'ils sont les seuls à s'être approchés de la solution comme aucune autre civilisation n'a jamais réussi non seulement à le faire, mais même à rêver de pouvoir le faire. Tout ce que notre civilisation dite judéo-chrétienne a pu offrir de nouveau au monde (et de bon pour lui) est nié, déformé, refusé, attaqué, recalé et blackboulé, contesté et contourné... sans que rien, à la place, ne soit ni proposé ni même suggéré : c'est le puéril ''détruire pour détruire'' du sale gosse qui casse son jouet... et ne se guérira jamais de cette perte (et de nos jours, en plus, sous la poussée d'une Gauche totalement irresponsable, cet enfant trop gâté veut, en plus, changer de sexe, sans avoir la moindre idée de ce que cette vilenie va entraîner comme conséquences, inévitables et dramatiques, à terme).
On connaît cette pathologie auto destructrice, et la plupart des aliénistes sont équipés pour y faire face. La seule chose qui fasse cruellement défaut, dans le cas présent, c'est la volonté de se sortir de ce faux échec, inventé pour nous détruire, dans lequel il n'y a aucune issue qui ne mène à des catastrophes. La seule bonne nouvelle, mais elle est de taille, c'est qu'on sent depuis peu, montant de partout, un ras-le-bol généralisé qui peut être porteur de changement en profondeur vers un sain retour aux ''fondamentaux'' de notre civilisation : l'Italie, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie, la Lettonie, la Finlande, même la Suède, cet ex-modèle ''à Gauche'', et les Pays-bas, ex-progressistes aussi, qui ont basculé la semaine dernière… semblent chercher une vraie ''sortie de crise''. Courage : tout n'est pas perdu, le monde semble bouger ! Nos ennemis nous auraient-ils enterrés trop tôt ?
H-Cl.
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suzetonic · 2 years
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Il y a urgence !
L’arrêt des opérations et médications d’assignation des personnes intersexes jusqu’au libre choix de la personne
Le libre choix de son parcours de transition et ses médecins, y compris pour les mineurs et conformément à la loi, et l’abolition des protocoles inhumains encore existants, notamment ceux de Trans-Santé / FPATH (ex-SoFECT)
L’intégration des différentes sexualités, sexes et identités de genre dans les programmes de formations initiale et continue (enseignement, santé, administrations, forces de l’ordre, etc.)
La dépénalisation du travail du sexe et la protection des personnes travailleur·se·s du sexe
Dès l’école primaire, une éducation populaire au consentement, à l’égalité et à la diversité des sexes, identités de genre et relations affectives, adaptée à l’âge et aux besoins des élèves
Accorder systématiquement le droit d’asile aux personnes LGBTI exilées fuyant leur pays en raison de leur sexe, orientation sexuelle ou identité de genre
Le respect des besoins spécifiques des personnes transgenres incarcérées et l’arrêt de leur placement systématique à l’isolement
L’ouverture de la PMA (Procréation Médicalement Assistée) à tou·te·s sans discriminations
Un accès universel, gratuit et effectif aux mesures de prévention et aux traitements contre les IST, le VIH et les hépatites
La mise en place d’actions concrètes face à toutes les formes de harcèlement et de violences, notamment en milieu scolaire, au travail, sur Internet, dans l’espace public et en milieu familial
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omagazineparis · 3 months
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Les discriminations contre les femmes perdurent dans le monde
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La femme est la mère de l'humanité, c'est elle qui donne naissance. C'est un être humain de sexe féminin. Cependant, il existe des inégalités partout dans le monde, que ce soit dans les médias, l'économie, la sexualité, le mariage, les études et les salaires. Y a-t-il eu vraiment un progrès depuis ? Pourquoi cette inégalité ? L'inégalité entre l'homme et la femme L'égalité entre les femmes et les hommes est apparemment acquise sur le principe. Mais les pratiques ne suivent pas, l'égalité des droits apparaît comme une solide garantie, même si elle peut être encore insuffisante puisqu'elle n'est pas toujours suivie d'effets réels. L'inégalité la plus universelle , c'est l'articulation éducation-emploi. Même en Europe ! Sur l'accès à l'emploi, sur le temps de travail, sur la rémunération, sur les responsabilités données à la personne... Il n'y a pas un seul pays au monde où ce phénomène n'existe pas ! https://www.youtube.com/watch?v=y5IMOL02L4M Nathalie Hagege, cheffe d'entreprise. Le droit des femmes dans la sphère professionnelle La situation actuelle des femmes dans l'univers du travail salarié peut apparaître paradoxale. Si l'emploi féminin a progressé de manière très significative ces dernières années, de nombreuses inégalités continuent de caractériser la situation des femmes. Tant dans la sphère du travail que dans celle domestique et familial. En Inde, les femmes confectionnent des cigarettes de manière traditionnelle. La femme et ses préjugés L'instruction féminine a beaucoup progressé, en particulier dans les pays en développement. Les filles vont à l'école quasiment autant que les garçons au niveau primaire. Cependant, beaucoup de familles en Afrique et en Asie enverront plutôt les garçons que les filles à l'école. L'orientation scolaire est particulièrement clivante. En effet, l'exemple de filières favorisées pour les garçons ou pour les filles illustre cette tendance. Malheureusement, cette ségrégation est mondiale. En France , la très grande majorité des ingénieurs sont des hommes. Parce qu'on part du principe qu'une femme n'est pas attirée par le science. En règle générale, les filles sont orientées vers des filières moins valorisées qui donnent accès à des métiers moins bien rémunérés... Dans le droit chinois, il y a égalité entre homme et femme en matière d'héritage. Mais dans les faits, à la campagne, les paysans, quand ils ont quelque chose à transmettre, décident de transmettre prioritairement à leur progéniture masculine. En Inde et en Chine, un autre phénomène inquiétant est à constater. Malgré son interdiction depuis le milieu des années 1990, certaines femmes avortent si elles découvrent qu'elles attendent une fille. Souvent après une échographie. Après quatre ou cinq mois de grossesse. Cependant, nous notons que l'avortement a été légalisé en 2007 uniquement dans la ville de Mexico. On estime à plus de deux millions le nombre de manifestants pour défendre la gente féminine dans plus de 600 villes éparpillées sur 70 pays. Parce que le droit des femmes concerne tout le monde. Au-delà des frontières. De fait, la Journée internationale des droits des femmes est célébrée tous les ans le 8 mars. Ainsi, cet événement annuel permet de rappeler que chaque victoire est un pas de plus vers l'égalité. Mais ô combien, la route est encore longue et sinueuse… Read the full article
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ecouterradio · 3 months
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Grand bien vous fasse #FranceInter #podcastFranceInter
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christophe76460 · 4 months
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Le 05 Janvier
Une sagesse pour aujourd’hui…
Pour une sexualité saine
Mon fils, sois attentif à ma sagesse, Prête l’oreille à mon intelligence.
(Pr5.1).
Dans le proverbe du jour, le sage prend son temps pour demander à son fils de lui prêter une oreille attentive, car il a une sagesse importante à lui communiquer.
De quelle sagesse est-il question aujourd’hui ?
En lisant les 22 versets suivants, on observe bien qu’il est question de la sagesse pour acquérir l’art de bien se conduire sur le plan sexuel.
Les parents sages prennent très au sérieux l’éducation sexuelle de leurs enfants. Parce qu’ils savent que c’est une question de vie ou de mort, et que c’est leur responsabilité et non celle de qui que ce soit d’autre.
La sexualité c’est l’idée de Dieu. Quand Dieu a fini de créer la sexualité, Il vit que cela était très bon. (Ge1.27-28,31). «L’homme et sa femme étaient tous les deux nus et n’en avaient pas honte. » (Ge2.25).A cause du silence d’Adam, le péché a perverti la sexualité. La honte, le secret et la peur ont pris le pas sur la fierté, la liberté et la paix. Dès lors, la sexualité n’est plus vécue comme Dieu l’a créée mais plutôt comme le péché l’a rendue.Le plus grand ennemi d’une sexualité saine c’est le silence. Les enfants sont comme des feuilles blanches. Si les parents n’écrivent pas dessus, un autre le fera.
Nos parents ont-ils parlé de sexualité avec nous ?Avons-nous vécu une sexualité saine ?
Or si nous ne sommes pas nous-mêmes guéris d’une sexualité malsaine et débridée, il nous sera pratiquement impossible d’en parler avec nos enfants.
Même si nous n’avons pas bénéficié d’une éducation sexuelle saine et appropriée,il est possible de modeler et de communiquer une sexualité saine par la foi en Jésus-Christ. Jésus dit : Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. (Lc19.10).
Ce qui veut dire que tout ce que le silence, le péché et la honte ont abimé dans la sexualité de l’homme, Jésus est capable de restaurer.
Vérité : Jésus est venu restaurer l’Homme dans toutes les dimensions de sa vie.
Application : Croyons-nous que Jésus puisse véritablement nous restaurer dans toute notre sexualité ?
Mise en garde : « Ni les débauchés, ni les adultères, ni les homosexuels, n’hériteront le royaume de Dieu. » (1Co6.9-10).
Recommandation : Fuis les passions de la jeunesse et sois un modèle en pureté. (2Ti2.22a // 1Ti4.12).
Prions ensemble : Père, délivre-moi de la honte et du silence, afin que je sois restauré(e) dans ma sexualité, et que je puisse parler de la sexualité comme je dois le faire. Au nom de Jésus ! Amen ! Lecture pour aujourd’hui : Ps20-Ps25, Pr5, Ge13-Ge15
Vous êtes bénis !
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laperditudedeschoses · 6 months
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Les huiles essentielles
Comme beaucoup de personnes de ma génération, j’ai été biberonnée aux séries 90’s.
Pour une enfant de la télé comme moi, le panel était large : des productions qualitatives aux divertissements les plus douteux, de Beverly Hills à Hélène et les Garçons, en passant par Hartley cœurs à vif et Loïs et Clark, Sunset Beach avec ma grand-mère, Friends, bien entendu, avec mes grandes sœurs... Je ne les citerai pas toutes car il faudrait un billet entier pour raconter les souvenirs que j’en garde, l’influence qu’elles ont eue sur moi à l’époque ou les émotions que provoquaient les cliff hangers de fin d’épisode, quand il fallait attendre une semaine entière pour avoir la suite. Le binge watching n’était alors possible qu’une fois la VHS d’une saison complète disponible à la Fnac, soit tous les dix-huit mois environ.
Il y en a une en particulier qui a eu un impact bien au-delà de la courte durée de mon adolescence, c’est Sex and the City. Elle est très décriée aujourd’hui pour tout un tas de raisons que je comprends parfaitement : pas assez inclusive, trop bling bling ou pas vraiment féministe parce qu’à la fin tout le monde a besoin d’être avec un homme pour être heureux.
Toutefois je n’y peux rien, je prenais énormément de plaisir à la regarder et j’y reviens encore souvent, pour des shoots nostalgiques ou pour me détendre, tout simplement. A 16 ans à peine, je faisais mon « éducation sexuelle » en regardant des trentenaires new-yorkaises en stiletto galérer dans des dates avec des investment bankers. Nos vies n’avaient rien à voir mais je m’identifiais totalement à elles et maintenant que j’ai leur âge, je trouve que mon quotidien ressemble plus au leur, sans savoir si c’est vraiment une bonne nouvelle.
L’identification est allée au point de m’attribuer les caractéristiques de chacune d’elle, assez facile car les personnages sont bien définis. Et je suis certaine que d’autres comme moi ont déjà dit « Je suis une Charlotte », ne signifiant pas par-là « Je suis un délicieux dessert à la crème » mais au contraire je suis une rêveuse qui fantasme une vie idéalisée et projette beaucoup trop de choses sur toutes mes rencontres, finissant souvent déçue. Je suis aussi comme Carrie, quand je m’assieds au café pour écrire La Perditude des choses bien évidemment, mais surtout parce que j’ai eu mon lot de compagnons toxiques et fuyants à la Mister Big. Heureusement j’arrive à être un peu comme Miranda, indépendante et cynique, ne se laissant pas marcher sur les pieds.
Mais il y en a une que je n’arrive pas à être et à mon grand regret, c’est Samantha. Cette femme ultra séductrice et sûre d’elle, à l’aise avec sa sexualité, qui cherche le plaisir avant de chercher à faire plaisir et capable de choper un homme sans se poser UNE SEULE question.
Pourtant j’essaie régulièrement, j’ai même tenté des techniques, en l’occurrence l’usage d’huiles essentielles. Voyons ce que ça a donné.
Tout a commencé un soir alors que je dînais chez un couple d’amis, Alessandro et Gino. A ce moment-là, je sors d’une rupture. Pour celles et ceux qui connaissent la courbe du deuil et ses étapes successives, je dirais que je me situe quelque part entre le choc et le déni, pensant être déjà arrivée en phase d’acceptation. Dit autrement, je me situe à cet instant assez proche de la séparation où on a séché ses larmes, compris ce qui s’était passé et où l’on cherche à se donner du peps pour aborder le célibat en se mentant un peu à nous-même. On se croit capable de changer du tout au tout, de soulever des montagnes et d’oublier l’ex en un battement de cils, sans avoir conscience que le pire est à venir, que la vraie déprime nous attend et qu’en fait on n’est pas prêt du tout à se lancer dans quoi que ce soit.
Mes hôtes ont invité un ami d’enfance de Gino, Horace. Gino est franco-italien et Horace allemand mais ils se sont connus au Lycée International à Londres. Alessandro et Gino ne nous ont pas du tout invité dans l’intention de nous matcher – ça m’est arrivé à d’autres reprises et j’y consacrerai peut-être un billet. Ils ont juste profité d’un petit trou d’air dans leurs agendas chargés pour réunir deux de leurs amis qui ne se connaissent pas. Dès la bise d’introduction pourtant, je trouve Horace assez beau. Il dégage quelque chose de très virile avec ses épaules carrées et sa barbe de trois jours. Il parle parfaitement français, mais avec un léger accent qui lui donne un certain je-ne-sais-quoi. J’ai bien fait de mettre mon nouveau gilet rouge en angora.
Quand je croise dans la rue un homme que je trouve beau, prise d’embarras, je me mets automatiquement à boîter. Quand je croise un ami d’ami que je trouve beau, j’écarquille les yeux et je ne sais plus quoi dire. Heureusement Alessandro et Gino nous régalent avec leur Montepulciano du meilleur millésime et ma gêne se dilue rapidement dans l’alcool.
Nous parlons de tout et rien, jusqu’à ce qu’Alessandro demande « Comment va Anouk ? ». Avec une partie du cerveau déjà noyée dans le pinard, je m’apprête à répondre « Elle va très bien, merci ! », mais comprends qu’en fait la question s’adresse à Horace, qui répond l’air gêné et en nous regardant successivement tous les trois « On est séparés ».
Il ne me faut pas longtemps pour saisir que sa petite amie a le même prénom que moi et que très bientôt il l’appellera son ex.
Je lance un « Ah mince » un peu trop aigu et enjoué pour être honnête, même si j’ai beaucoup d’empathie pour ce compagnon de galère qui traverse lui aussi une rupture, cette période désagréable où il faut toute l’énergie de la terre pour se réinventer, se défaire d’habitudes, assumer l’échec d’une relation et repartir dans le célibat.
Pourtant je dois dire qu’égoïstement j’identifie une opportunité. A minima une opportunité de flirter. Consciemment ou pas je me redresse, sors un peu ma poitrine et raconte mes meilleures anecdotes, comme les pigeons qui gonflent le cou pendant la parade nuptiale.
Dans la conversation qui suit, j’apprends qu’il s’est reconverti l’an dernier, quittant un job d’ingénieur dans l’aviation civile pour devenir responsable commercial d’une petite fabrique d’huiles essentielles de l’est de la France. Il est à Paris en ce moment parce qu’à la fin de la semaine il tient un stand au marché des petits producteurs de Belleville.
« Oh ! Mais j’habite juste à côté, je pourrais passer. J’aime beaucoup les huiles essentielles. » Une fois de plus, mon intention est double. Evidemment j’y vois l’occasion de le recroiser mais je suis aussi très intéressée par les huiles essentielles. Qui ne le serait pas ? La promesse que tous les problèmes peuvent être résolus avec trois gouttes d’une mixture à base de plantes ! J’en utilise souvent : la menthe poivrée est idéale contre les maux de têtes de lendemain de soirée, il n’y a pas mieux que le tea tree contre les problèmes de peau et la lavande, que dire de la lavande ?!
Quand j’avais 20 ans, je fabriquais même mes propres cosmétiques à base d’huiles essentielles que je vendais à mes amis, provoquant au passage quelques réactions allergiques mais jamais trop de rancœur.
A ma proposition, Horace répond que je suis la bienvenue et je perçois dans son regard qu’il ne sait pas trop si c’est du lard ou du cochon, mais comme moi non plus, lançons-nous.
Je rentre chez moi très fière de ce move de femme libérée. Je prends mon destin en main, adieu la fille rabougrie et coincée. Z’allez voir ce que vous allez voir !
J’y repense les jours qui suivent mais à mesure que l’échéance approche, je commence doucement à me désaucer.
Le jour j, il fait froid et il pleut et puis j’ai plein de choses à faire, je déjeune avec Soizic, je dois acheter un cadeau pour l’anniversaire d’une copine, je dois passer l’aspi … En rentrant en milieu d’après-midi je ne sors pas à Belleville mais une station avant, Couronnes, pour remonter chez moi sans risquer de passer devant le marché. Mais arrivée en haut du parc de Belleville, je tombe nez-à-nez avec son stand et ceux de ses camarades viticulteurs, fromagers et fabricants de bougies. Je pensais que le marché serait à la station de métro Belleville, mais pas du tout ! Un signe du destin ?
Dans ce cas je me lance, qu’est-ce que j’ai à perdre ? Quand faut y aller …
J’arrive à sa hauteur « Salut ! », faussement décontracté et trop aigu, une fois de plus.
« Oh ! », il a l’air surpris, il a oublié ? J’explique ma présence « Je suis venue voir ce que tu proposes comme huiles essentielles », avec un ton de défi, autoritaire juste ce qu’il faut.
« Mais bien sûr, je vais te présenter notre gamme, tu as des problèmes en particulier ? ». S’il savait…
« Tu veux peut-être un verre d’abord ? ». Il me montre une bouteille de vin blanc nature. Il est 16h … « Allez ! »
1er verre : Horace me présente tous ses produits, huile essentielle de lavandin, huile essentielle de clou de girofle, huile d’argan « Celle-ci est idéale pour un massage », me dit-il avec un grand sourire. « Mmh intéressant », je réponds ; le vin nature et les effluves commencent à faire effet. Il me prépare une potion spéciale pour les cheveux qu’il applique directement dessus, pour me montrer. Horace est très bon vendeur, je lui achète au moins cinq produits.
2ème verre : je traîne près de son stand, l’aide à accueillir les clients, on est bien, c’est sympa comme après-midi, picoler et jouer à la marchande. Je ne suis toujours pas au clair sur mes intentions mais Horace commence à prendre les devants « Tu fais quelque chose ce soir ? ».
« J’ai une soirée d’anniv mais ça risque de finir tôt parce que mon amie vient d’avoir un enfant », dis-je avec une espèce de moue un peu blasée qui veut dire « C’est pas un plan hyper rock and roll alors que moi je suis une nana hyper rock and roll ». « Et toi ? ».
« Je n’ai rien de prévu, j’ai juste une chambre d’hôtel réservée à Montreuil », m’annone Horace. N’importe qui aurait senti immédiatement la chaleur monter dans son buste en entendant « chambre d’hôtel », moi j’entends « Montreuil » et je me demande combien de temps ça me prendra si j’y vais en métro.
3ème verre : je m’éclipse un temps parce que mon amie Isilda m’appelle. Ça m’aide à reprendre mes esprits et, parce qu’Isilda est plutôt du côté Samantha de la force, à m’offrir un coaching à la Aimé Jacquet pendant la mi-temps « Muscle ton jeu, muscle ton jeu Anouk ».
A mon retour au stand, Horace y va franco « Alors, je te le fais ce massage ? ». « Allez ! » (il va falloir que je change d’expression). Je m’installe derrière le stand et Horace commence à me masser. Je tiens à préciser que j’ai enlevé mon manteau, mais il passe ses mains sous mon pull pour appliquer directement l’huile sur la peau de mon dos.
Il commente : « Tu as la peau dooouuuuuuce, mais tu es TRES tendue ». Et comment ! Je suis confrontée à une proposition très claire : passons la nuit ensemble, profitons de mon passage à Paris, soyons légers, libérons nos corps, libérons nos esprits, honorons la liberté. Mandela, si tu nous entends !
Allez Samantha, tu peux y arriver. Malheureusement Charlotte s’immisce dans ma tête et me pose mille questions : Qu’est-ce que tu fais là ? Tu as vu comme il fait jour ? Qui drague en plein jour ? A quoi ça va mener cette histoire sans lendemain ? Un ami d’ami en plus, le danger ! Qu’est-ce que tu crois que vous allez vous dire quand tu vas le retrouver à son Ibis budget ? Au bout de combien de temps vous allez vous déshabiller ? Tu te vois l’embrasser ?
Au lieu de me détendre, ce massage me stresse, c’est la catastrophe. Nous sommes interrompus par la viticultrice qui a besoin qu’Horace l’aide à porter des cartons. Je profite de cet intermède pour renfiler mon manteau et préparer ma sortie. A son retour, je le vois un peu déçu, je prends son numéro et lui promets de l’informer de l’évolution de ma soirée.
Sur le chemin qui mène à mon appartement, je m’accable mentalement, je suis trop coincée, pas assez cool, pas assez libre. Aimé Jacquet a laissé place à Philippe Lucas.
Mais plus tard dans la soirée, comme je suis contente d’arriver à un anniversaire tout calme avec un nouveau-né, bien au chaud, sans folies, sans massages. Et puis je me suis détendue, ce qui importe c’est de faire ce qui nous fait du bien, quand on en a envie. Et j’ai quand même acheté 5 super huiles essentielles !
Je finis par écrire à Horace que je rentrerai chez moi ce soir.
Mais je ne lâche pas l’affaire et cette fois-ci c’est moi qui vous demande une technique : si, homme ou femme, vous savez comment on passe d’une Charlotte à une Samantha, je suis preneuse.
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yespat49 · 8 months
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Rentrée scolaire. Harcèlement, éducation à la sexualité, autorité, qualité de l’instruction…La défiance des parents d’élèves vis à vis du Gouvernement et de l’Education nationale.
À l’occasion de la rentrée scolaire du 4 septembre, l’Ifop publie les résultats de cette enquête auprès des parents d’élèves critiques vis à vis de l’Education nationale et de l’action du gouvernement. Et qui veulent que le nouveau ministre aille plus loin dans le détricotage du BAC à la « Blanquer » et plus largement, agisse plus efficacement pour améliorer le niveau des élèves et lutter contre…
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sharazadef · 10 months
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La mauvaise éducation
La mauvaise éducation
Pourquoi c'est difficile de s'afficher comme "soumise/little/bottom/équivalent" sur un réseau social ou un site de rencontres.
Il existe beaucoup de réponses à cette question et j'ai lu beaucoup de textes et de témoignages intéressants sur Fetlife traitant de ce problème. J'aimerais apporter ma petite pierre à l'édifice, basée sur mon expérience personnelle. J'ai longtemps réfléchi à cette question et finalement, après avoir fait le tour de la pièce cent cinquante fois, la réponse tient en une simple idée, à laquelle se rapportent toutes les autres : les hommes ne sont pas éduqués sexuellement.
Les hommes constituent la catégorie dominante dans notre société, en particulier au niveau de l'argent et du pouvoir. Et, cela peut sembler paradoxal en premier lieu, les hommes représentent en même temps la catégorie la moins éduquée sur les questions de comportement sexuel. On peut même dire que la culture du viol est une émanation de ce déficit d'éducation.
De quoi je parle quand je mentionne "le déficit d'éducation" ? Eh bien de tout un ensemble de pensées et de comportements que les femmes adoptent moins, voire pas du tout, précisément parce qu'on les éduque à ne pas les adopter. Par exemple, les crises de nerf doublées d'insultes (souvent sexistes et sexualisées) face à un refus de relationner ou même d'entrer en discussion. On peut aussi citer les commentaires déplacés sous les photos, l'expression sans restriction de ses besoins, le droit sur le corps de l'autre, la déconsidération de la femme sexualisée etc... Il y en a plein d'autres : je n'aborde même pas le chapitre agression et viol qui est en lui-même interminable.
Ce qui est surprenant, c'est que ce manque d'éducation familial et social ne va pas de pair avec un manque d'éducation tout court : il y a beaucoup d'hommes venant de familles éduquées et ayant vécu dans les privilèges qui ne savent pas se gérer sexuellement. Et qui, pour cette raison, ne savent pas gérer des interactions sexualisées. C'est comme si la sexualité était un domaine à part de tous les domaines sur lesquels ont inculque des principes aux enfants : sur le sexe, on les laisse avancer en roue libre jusqu'à 60 ans (au moins...) sans jamais leur donner une salutaire tape sur les doigts.
Cependant, ce "domaine à part" ne concerne que les garçons, car les filles, elles, reçoivent cette éducation collective dès leur plus jeune âge. Le mot d'ordre qui guide l'éducation sexuelle des filles, c'est même : fais attention. Fais attention à ne pas tomber enceinte (mais fais attention à tomber enceinte au bon moment quand même), fais attention à ne pas te faire une mauvaise réputation, fais attention à être sexuellement appétissante, fais attention à donner à ton partenaire ce qu'il veut (ou il ira voir ailleurs et il ne te restera que tes yeux, même plus tellement jeunes, pour pleurer), fais attention à t'éclater avant d'avoir des enfants, fais attention quand tu cherches activement un partenaire, fais attention à retrouver ta forme sexuelle après une grossesse, fais attention à ne pas provoquer les mecs etc... Au-dessus de la pyramide, l'universel : fais attention à ne pas te faire violer (ou tête de mort aspergée d'acide et ensevelie sous les ordures). Tout ça accompagné d'une longue liste de recommandations et interdiction censés garder le temple du saccage.
Sur un site comme Fetlife, se dire soumise est une porte ouverte aux espaces infinis. De la connerie. Quand ce n'est pas de l'agression pure et simple. Les hommes cis et hétéros sans doute très normaux lorsqu'il s'agit de prendre un train ou de recevoir leur belle-maman pour le Réveillon se transforment littéralement en zombies de la goujaterie, de la bêtise et de l'insulte dès qu'on parle sexe. "Sexe", c'est comme un mot magique... mais à l'envers.
À mon avis, c'est aussi ce qu'ont révélé #metoo et #balancetonporc : en fait, même quand on leur met le nez dedans, les mecs cis ne comprennent toujours pas ce qui ne va pas avec leur comportement. Ils sont surtout outrés qu'on les dérange en pleine digestion. Ils n'ont pas le logiciel qui leur permettrait de comprendre ce qui déconne clairement dans leur comportement sexuel et sexué. Ils peuvent bien construire des véhicules qui montent sur la lune ou faire des greffes de peau sur des grands brûlés : mais canaliser leur sexualité, et donc leur queue, ça c'est juste im-pen-sable.
Ce que je me demande toujours, c'est : à qui la faute ?
Étiquettes: Male,Sexuality,Feminism,Education,Kink Education
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jenforyeshua · 10 months
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