"Cet orgue, c'est vraiment l'âme de la Cathédrale"
Olivier Latry, titulaire du grand orgue de Notre-Dame de Paris, présente le célèbre instrument, “trésor de huit mille tuyaux de fer et d'étain, dont certains datent du XVème siècle" : reportage de Canal + tourné juste une semaine avant le drame.
Et une pensée pour le grand Pierre Cochereau (1924-1984)...
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PLEASE people from all around the World, HELP US rebuild Notre-Dame : donate!
“Time is the architect, the nation is the builder”
Victor Hugo
Here is the official link provided by the french government :
https://www.rebatirnotredamedeparis.fr/index_en.html
(photo : Pleine Lune & Dame de Cœur, by A.G. Photographe)
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Notre-Dame
Théophile Gautier, in La comédie de la mort (1838)
[...]
Pour me refaire au grand et me rélargir l'âme,
Ton livre dans ma poche, aux tours de Notre-Dame ;
Je suis allé souvent, Victor,
À huit heures, l'été, quand le soleil se couche,
Et que son disque fauve, au bord des toits qu'il touche,
Flotte comme un gros ballon d'or.
[...]
Et cependant, si beau que soit, ô Notre-Dame,
Paris ainsi vêtu de sa robe de flamme,
Il ne l'est seulement que du haut de tes tours.
Quand on est descendu tout se métamorphose,
Tout s'affaisse et s'éteint, plus rien de grandiose,
Plus rien, excepté toi, qu'on admire toujours.
Car les anges du ciel, du reflet de leurs ailes,
Dorent de tes murs noirs les ombres solennelles,
Et le Seigneur habite en toi.
Monde de poésie, en ce monde de prose,
À ta vue, on se sent battre au cœur quelque chose ;
L'on est pieux et plein de foi !
Aux caresses du soir, dont l'or te damasquine,
Quand tu brilles au fond de ta place mesquine,
Comme sous un dais pourpre un immense ostensoir ;
À regarder d'en bas ce sublime spectacle,
On croit qu'entre tes tours, par un soudain miracle,
Dans le triangle saint Dieu se va faire voir.
Comme nos monuments à tournure bourgeoise
Se font petits devant ta majesté gauloise,
Gigantesque sœur de Babel,
Près de toi, tout là-haut, nul dôme, nulle aiguille,
Les faîtes les plus fiers ne vont qu'à ta cheville,
Et, ton vieux chef heurte le ciel.
[...]
Parmi les palais neufs, les portiques profanes,
Les parthénons coquets, églises courtisanes,
Avec leurs frontons grecs sur leurs piliers latins,
Les maisons sans pudeur de la ville païenne ;
On dirait, à te voir, Notre-Dame chrétienne,
Une matrone chaste au milieu de catins !
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Je suis juive, née et élevée au sein d’une famille française de longue date, j’étais française sans avoir à me poser de question.
Mais être juive, qu’est-ce que cela signifie pour moi comme pour mes parents, dès lors qu’agnostique – comme l’étaient déjà mes grands parents – la religion était totalement absente de notre foyer familial ?
De mon père, j’ai surtout retenu que son appartenance à la judéité était liée au savoir et à la culture que les juifs ont acquis au fil des siècles en des temps où fort peu y avaient accès. Ils étaient demeurés le peuple du Livre, quelles que soient les persécutions, la misère et l’errance.
Pour ma mère, il s’agissait d’avantage d’un attachement aux valeurs pour lesquelles, au long de leur longue et tragique histoire, les juifs n’avaient cessé de lutter : la tolérance, le respect des droits de chacun et de toutes les identités, la solidarité.
Tous deux sont morts en déportation, me laissant pour seul héritage ces valeurs humanistes que pour eux le judaïsme incarnait.
De cet héritage, il ne m’est pas possible de dissocier le souvenir sans cesse présent, obsédant même, des six millions de juifs exterminés pour la seule raison qu’ils étaient juifs. Six millions dont furent mes parents, mon frère et nombre de mes proches. Je ne peux me séparer d’eux.
Cela suffit pour que jusqu'à ma mort, ma judéité soit imprescriptible.
Le kaddish sera dit sur ma tombe.
Simone Veil (via im0tep)
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La première fois que l'on m'a emmenée au théâtre, c'était pour la voir, elle ; j'étais sans doute trop jeune pour apprécier la pièce de Duras dans laquelle elle jouait avec sa fille Martine Pascal, mais sa présence sur les planches était tout simplement immanquable! Elle, l'admirable comédienne Gisèle Casadesus!
R.I.P. Mademoiselle Gisèle Casadesus. Et merci d'avoir partagé votre passion des beaux textes avec un tel talent, une telle classe!
J'adresse mes sincères condoléances et ma sympathie à la grande famille Casadesus, et notamment à Monsieur Jean-Claude Casadesus, son fils, que j'admire profondément.
(en photo : Gisèle Casadesus et sa fille Martine Pascal, détail de mon programme de théâtre religieusement conservé depuis vingt ans)
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