Tumgik
#quel âge ai-je ?!
rusticpotatoes · 1 year
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tout le monde parle du spotify wrap mais comme je suis trop une divergente moi j'ai deezer et nananère ce sera mon deezer wrap
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lerefugedeluza · 6 months
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Au collège, au lycée, et même à l’université, les conseillers d’orientation étaient unanimes : si je suivais mes rêves, à savoir l’écriture, le dessin voire même la création dans sa globalité, mon avenir allait être désastreux. J’aurai des difficultés à trouver un emploi, à avoir un salaire décent, à joindre les deux bouts. Les métiers artistiques, pour eux, sont beaucoup trop risqué.
Alors celle que j’étais à l’époque, timide, peu sûre d’elle et ayant peur de l’avenir les a écouté.
Je me suis appliquée à suivre des études « normales » les cours m’ennuyaient à mourir, je préférai encore mes multiples boulots étudiants qu’être sur les bancs de la fac.
Je les ai écouté et j’ai troqué mes rêves pour un avenir plus sûr.
L’avenir de cette époque, j’y suis maintenant. Il me rend malade et me fait pleurer tellement je suis fatiguée.
J’ai écouté leurs conseils. J’ai étudié des choses qui ne m’intéressaient pas. J’ai mis de côté ce à quoi j’aspirais car tous me disaient que suivre mes rêves c’était aller droit dans le mur.
Et pourtant… et pourtant maintenant, chercher un emploi me paraît être un véritable parcours du combattant. Mon salaire décent ? N’en parlons même pas car je dois cumuler différents boulots pour réussir à joindre les deux bouts.
Et tous les soirs, mes pensées tournent en boucle dans ma tête et je me demande « et si à la place de les avoir écouté, je leur avais dit d’aller se faire foutre ? ».
Je ne sais pas quel âge vous pouvez bien avoir, mais je vais vous dire quelque chose : si vous avez des rêves, ne les lâchez jamais. Même si autour de vous on vous dit que c’est trop risqué… et alors ? Choisir la « voie normale, la voie de la sécurité » ce n’est pas risquer d’être malheureux toute sa vie peut-être ?
Et si dans votre entourage, quelqu’un vous raconte ses rêves les plus fous, mêmes s’ils sont abracadabrants, loufoques, absurdes, ne lui dites pas d’abandonner. Encouragez-le. Je ne sais pas qui vous êtes, mais n’oubliez jamais que vous n’avez pas le droit de dire à quelqu’un qu’il ne peut pas au moins essayer.
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France, 2024:
- T'as pris combien toi ?
- 1 an et toi ?
- 5 ans.
- 5 ans ? Putain mais t'as fait quoi ?
- Un soir, alors que tout le monde dormait dans la maison, j'ai entendu un bruit dans le salon, je pensais que c'était ce putain de chat qui avait fait tomber un truc. J'y suis allé pour aller voir et là, à peine en sortant de la chambre, y'a un mec qui m'a foutu un couteau sous la gorge. Il m'a amené dans le salon où y'avait un autre gars. Ils m'ont mis à genoux et ils sont allés chercher ma femme et mes enfants. Ça avait l'air de les faire rire. Quand mes enfants sont arrivés, j'ai vu qu'ils étaient terrorisés...
- Ils ont quel âge tes gosses ?
- 4 et 10 ans. Donc là, ces deux connards ont commencé à leur faire peur, comme si c'était un jeu. Tu vois, au début, j'étais tétanisé, mais quand j'ai vu la terreur dans les yeux de ma petite dernière, j'ai pété un plomb.
- Qu'est-ce que t'as fait ?
- Y'avait une paire de rollers Peppa Pig qui traînait à côté du canapé, j'ai profité d'une seconde d'inattention et j'ai réussi à assommer un des deux gars et l'autre s'est jeté sur moi, j'ai pris un coup de couteau dans le bide mais j'ai réussi à le faire tomber, là j'étais dans une rage de malade et je lui ai défoncé le crâne avec les rollers. Le mec est mort avant l'arrivée des secours. Le pire c'est que c'était même pas moi qu'ils visaient, c'était la maison de mon voisin, c'est le maire de ma ville.
- C'est chaud comme histoire. Mais je pige pas, t'étais chez toi, tu t'es défendu, je vois pas ce que t'as fait de mal.
- La juge n'en avait rien à foutre, soit disant que ces deux enfoirés avaient eu une enfance difficile. Bon et sinon, toi, pourquoi t'es là ?
- J'ai imité l'accent africain pendant un repas de famille.
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France, 2024:
- How much did you take?
- 1 year and you?
- 5 years.
- 5 years ? What the fuck did you do?
- One evening, while everyone was sleeping in the house, I heard a noise in the living room, I thought it was this fucking cat that had dropped something. I went there to have a look and there, as soon as I left the room, there was a guy who put a knife to my throat. He took me into the living room where there was another guy. They put me on my knees and went to get my wife and children. It seemed to make them laugh. When my children arrived, I saw that they were terrified...
-How old are your kids?
- 4 and 10 years old. So there, these two assholes started to scare them, as if it was a game. You see, at first, I was paralyzed, but when I saw the terror in my youngest's eyes, I lost my temper.
- What did you do ?
- There was a pair of Peppa Pig rollerblades lying next to the sofa, I took advantage of a second of inattention and managed to knock out one of the two guys and the other threw himself at me, I took a stab in the stomach but I managed to make him fall, then I was in a mad rage and I smashed his skull with the roller skates. The guy died before help arrived. The worst thing is that it wasn't even me they were targeting, it was my neighbor's house, it was the mayor of my town.
- It's a hot story. But I don't understand, you were at home, you defended yourself, I don't see what you did wrong.
- The judge didn't give a damn, saying that these two bastards had a difficult childhood. Well, if not, why are you here?
- I imitated the African accent during a family meal.
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selidren · 1 month
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
5/10
Ils ont une relation assez particulière. J'ai parfois l'impression de voir un grand frère s'adresser à sa petite soeur, alors qu'ils ont strictement le même âge. C'est assez touchant quelque part. De son côté, elle tempère le caractère parfois un peu trop sévère de son frère et lui rappelle qu'il est toujours un enfant. C'est en les voyant que je regrette de n'avoir eu ni frère ni soeur. J'y pense d'ailleurs, en avez-vous vous-même ? Votre époux s'est parfois essayé à nous décrire les méandres de votre arbre généalogique, mais je ne crois pas qu'il ait déjà abordé le sujet.
Transcription :
Arsinoé « Mais bon, ne le lui dit pas, ça ne servirai à rien. Ah ! Je crois qu’on y est presque. Tu as pensé à prendre l’écharpe et le vieux chapeau de Grand-Père ? »
Marc-Antoine « Une minute… Le chapeau de Grand-Père ? Pour faire un bonhomme de neige ? Tu es sure que ce n’est pas trop… irrespectueux ? »
Arsinoé « J’ai demandé à Papa, et il pense que ce n’est pas grave. Il dit que de toute façon, plus personne n’oserait porter cette vieillerie. »
Marc-Antoine « Oui, mais de là à le laisser à la merci des éléments… »
Arsinoé « Bon, si ça te dérange tant que ça, je suis sure qu’on peut trouver autre chose. Oncle Adelphe est souvent d’accord pour nous prêter des choses. »
Marc-Antoine « Non ça ira, je ne vais pas jouer les rabat-joies. Mais tu ne te pose pas des questions sur notre grand-père de temps en temps ? »
Arsinoé « Non, pas tant que ça. Il faut dire que Grand-Mère ne cesse de nous rabattre les oreilles avec ses transactions, l’aménagement du jardin d’hiver, à quel point c’était un fils et un père exceptionnel… Parfois j’ai l’impression de l’avoir un peu connu. »
Marc-Antoine « Moi, pas du tout. Mais il avait l’air d’être quelqu’un d’exceptionnel. Grand-Mère dis que je devrai lui ressembler. »
Arsinoé « Mais tu lui ressembles déjà, c’est ce que dis Papa en tous cas. »
Marc-Antoine « Je ne suis pas sur que dans sa bouche, ce soit un compliment. »
Arsinoé « Ah heu… bah… on s’en fiche de son avis non ? »
Marc-Antoine « Wahou ! Arsinoé Le Bris se permet d’être irrespectueuse ? On devrait le faire dire à la gazette régionale ! »
Arsinoé « Oh arrête un peu. J’en ai peut-être marre que les seuls compliments que me font les adultes sont que je suis gentille et bien élevée ! Oh, mais ne répète pas à Maman que j’ai dit ça, je pense qu’elle ne serait vraiment pas contente. »
Marc-Antoine « Je serai muet comme une tombe. Grand-Mère dit que notre grand-père était très doué pour garder les secrets de la famille et que c’est utile. Donc je pense que je peux bien garder les secrets de mon héritière. »
Arsinoé « Ton héritière ? »
Marc-Antoine « Oui enfin, c’est une façon de parler. Mais dès que tu diras du mal des adultes, je serai là pour me taire et te couvrir. Tu peux compter sur moi ! »
Marc-Antoine « D’ailleurs, ça te dirait de faire quelque chose d’interdit ? »
Arsinoé « C’est à dire que… le soleil va bientôt se coucher. »
Marc-Antoine « Justement. Grand-Mère avait promis de m’emmener me promener et elle ne l’a toujours pas fait, alors que dirai-tu d’aller à l’étang pour patiner un peu ? Kléber m’a dit qu’il laissait toujours ses paires de patins là-bas pour éviter que sa mère ne les lui confisque. »
Arsinoé « C’est vrai que Kléber est malin, mais… tu es sur de toi ? On ne risque pas de se faire disputer vraiment très fort ? Et puis tu sais, Grand-Mère oublie pas mal de choses en ce moment, elle a peut-être juste besoin que tu lui rappelle de t’emmener en promenade. »
Marc-Antoine « Mais je n’étais pas en train de me plaindre ! Pas du tout ! Bon, après oui, on risque de récolter une volée de bois vert mais ça vaut le coup non ? »
Arsinoé « Bon allez, d’accord ! »
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jeanchrisosme · 7 months
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Quel âge ai-je ? Je ne sais pas et cela n'a pas d'importance. Je suis et serai toujours assez jeune pour oser tout reprendre, quand je me réveille sur une route qui ne mène nulle part. J'aurai toujours l'âge de tomber amoureuse, de rompre et de reprendre depuis le début. J'aurai toujours l'âge de vivre comme un enfant, de faire des erreurs, d'apprendre quelque chose de nouveau, de rêver, de souhaiter, de me divertir, de changer de direction, de prendre des décisions et de changer d'avis. Je ne serai jamais trop jeune pour avoir de vieux amis et jamais trop vieux pour avoir de jeunes amis. Et je vivrai toujours l'instant présent, comme si je mourais demain. Je ne remettrai pas à plus tard le bonheur et je ne remettrai pas à plus tard l'amour. Mon âge ? Il n'a aucune importance !
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kilfeur · 5 months
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Donc je pense que la chose dont personne ne s'y attendait c'est de rencontrer le vrai professeur Turum et non son IA. D'ailleurs d'après ces dialogues, il ne l'a pas encore inventé. On pose des question sur ce qu'il est et sa famille. Et il a déjà Pepper dans sa temporalité, d'après les dialogues je pensais qu'il était le professeur Turum d'une autre ligne temporelle et que du coup j'ai modifié un peu son futur en lui donnant le livre blanc mais aussi le fait qu'il aille voir son fils. Et de plus, il avait l'air gentil, je m'y attendais pas je pensais qu'il serait un peu froid. Car quand j'ai dit que Miraidon comptait beaucoup pour moi. Il répond que les sentiments ne font pas partie de ses recherches mais s'excuse pour sa réponse. Surtout qu'il parle de rentrer à la maison pour lire le livre blanc à son fils. Sauf qu'en lisant les notes dans l'Antre Zéro, il semblerait que c'est bel et bien notre Turum et non celui d'une autre ligne temporelle.
Du coup je comprenais plus rien, j'en ai parlé avec mon ami sur Discord. Et il m'a dit qu'en fait il était dans une boucle temporelle ! En gros Turum était dans le passé puis s'est retrouvé transporté dans le futur et nous a rencontré et en donnant le livre blanc, livre blanc qui lui a permit d'étudier la téracristallisation. On ne sait pas quel âge à Pepper dans son passé, mais à ce moment il doit être un gosse. Donc il y a des chances que le livre qu'on a donné, a finit par le rendre obsessionnel sur ses recherches dans le voyage dans le temps. Car il voulait créer un paradis pour sa famille ! Sans compter qu'on aurait pu lui donner l'idée de l'IA. Car quand on le rencontre, il suggère que ce serait pas une si mauvaise idée.
Dans ce cas est ce que c'est une incohérence dans l'histoire principale ? Je pense pas pour activer la machine à voyager dans le temps, on avait besoin du livre violet. Livre qu'on avait acquis pendant notre aventure et qu'au final IA Turum finit par prendre quand il s'en va dans le futur. Sauf que vu que ces évènements sont déjà passés, on se retrouve avec le livre violet que Turum avait à l'époque.
So I think the thing nobody expected was to meet the real Professor Turo and not his AI. Besides, according to these dialogues, he hasn't invented it yet. We ask questions about who he is and his family. And he's already got Pepper in his timeline. From the dialogues, I thought he was Professor Turo from another timeline, so I modified his future a little by giving him the white book, but also the fact that he's going to see his son. What's more, he seemed nice, I wasn't expecting that, I thought he'd be a bit cold. Because when I said that Miraidon meant a lot to me. He replies that feelings are not his concern, but apologizes for his answer. Especially since he's talking about going home to read the white book with his son. Except that, reading the notes in the Zero Den, it seems that he's our Turo and not one from another timeline.
I couldn't figure it out, so I talked to my friend about it on Discord. And he told me that he was actually in a time loop! Basically, Turum was in the past and then found himself transported into the future, into our present. And that's how we met and gave him the white book, the white book that helped him study teracrystallization. We don't know how old Arven is in his past, but at this point he must be a kid. So chances are, the book we gave him ended up making him obsessive about his time-travel research. Because he wanted to create a paradise for his family! Not to mention giving him the idea of AI. Because when we meet him, he suggests it might not be such a bad idea.
In that case, is it an incoherence in the main story? I don't think so. To activate the time machine, we needed the purple book. The book we'd acquired during our adventure and which, in the end, IA Turo ends up taking when he goes off into the future. But since these events have already taken place, we're left with the purple book Turo had at the time.
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code-lab · 1 year
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WHAT REMAINS DESIGN (3/?)
J'ai pour habitude de maquetter tout l'index du forum donc j'aurais dû vous parler du QEEL et du footer. Sauf que j'ai tendance à passer du temps dessus et bloquer pour des raisons que j'évoquerais plus tard.
Je me suis rendue compte avec un précédent projet qui n'a pas abouti que j'avançais mieux en passant directement à l'affichage des sujets.
C'est une des page qu'on voit le plus après les catégories selon moi donc ce que j'en ferais m'aiderait à concevoir le reste du forum.
Donner une utilité à la bannière
C'est une des idées dont je suis le plus fière sur ce projet. Ok j'ai la flemme de faire des bannières et des PA élaborée mais autant rendre cette flemme utile mdr.
J'aime beaucoup les bannières de fond, les homepage full screen, car elles sont très immersive. Leur problème (à cause de la structure de FA) c'est qu'elles sont présentes sur toutes les pages. A termes, c'est juste pénible de scroller pour atteindre le contenu de la page.
En gardant l'image de fond et en remplaçant le titre du forum par le titre du sujet je trouve que ça permet de mettre le contexte/utilité de la page plus en avant.
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Néanmoins avec cette idée il fallait résoudre un problème technique. Le haut des pages d'un forum sont générés par le template overall_header (au-dessus du bandeau de pub) et que les titres de sujet et autre infos sont dans le template viewtopic_body (sous la pub). Petit tour de magie pour cela, j'ai créé un bloc avec tout les éléments (titre, boutons...) et j'ai simplement utilisé la fonction .appendTo() pour déplacer le tout dans le bloc #header sur toutes les pages à l'exception de l'index. (S/O à @1019-code pour m'avoir aidé sur ça!)
Recyclage des posts
Pour les post eux-mêmes, j'ai rien réinventé. On adorait notre travail sur les posts de No Humanity (précédent projet de @frenchandfurious) donc vous reconnaitrez sans mal les similitudes.
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J'ai également proposé à Margot le choix de se débarrasser du bloc d'information de profil sous l'avatar, persuadée qu'elle allait me dire non. Quand elle m'a dit "ok" sans hésité j'ai compris que j'avais carte blanche pour beaucoup de chose mdr. Pourquoi ce choix ? Bah, sans détour, je trouve ça moche. On a tendance à écrire des pavés dans un bloc qui fait 200px de large, réduire la taille du texte en 11px pour que l'effet justifié ne sépare pas les mots et on y met tellement d'info qu'on fait des onglets. Ceux qui ont codé des onglets de profil savent à quel point c'est CHIANT à faire.
J'aime l'idée de résumé brièvement le perso en quelques informations clés : âge, occupation, allégeance, habitation (et encore habitation je le trouve peut-être de trop (pardon Margot j'allais t'en parler)). Idée qui tient aussi parce que je savais que j'allais travailler un profil en pop-up (plugin wombat par Monomer) plus important.
Aussi, très contente d'avoir une structure suffisamment épurée et large pour avoir une police à 15px !
Pour le côté technique, ça se tient essentiellement au super script de Flerex et le retour de .appendTo() partout. Et devinez quoi ? C'est une fonctionnalité déjà incluse dans le Blank Theme ! Et oui, vous êtes nombreux à me demander comment déplacer des champs de profil alors que j'ai déjà tout mis à disposition 😎
Footer de post
C'est un élément que j'ai retrouvé sur beaucoup de forum et j'avais vraiment envie de l'appliquer ! Ca remplace un peu l'onglet "hors rp" et identifie super vite la personne derrière l'écran. Je crois que ça nous vient pas mal des forums anglophones et illustrés.
Voici une liste des forums que je me souviens avoir pris comme source d'inspiration :
fivemoreminutes.forumactif.com/
withoutawarning.jcink.net
lostangels.jcink.net (ancien design)
Oui meh
Je suis aussi contente du résultat mais je pense que les posts seront sujet à amélioration dans des futures versions.
Je savais pas où mettre les liens de gestion (date, editer, supprimer, citer...) alors je les ai sorti de la structure mdr. C'est pas hyper malin en terme de responsive design, ça doit être coupé sur certain écran.
Je trouve que c'est une solution un peu facile le petit dégradé de couleur des groupes en coin. Ca mériterait d'être utilisé plus judicieusement comme sur No Humanity.
L'intégration de l'avatar me fait douter. J'avais tenté un effet ambilight sur la maquette mais bof.
Margot tenait à un champs libre sous l'avatar et je sais que beaucoup de joueur l'aime aussi. Perso, j'en suis pas fan. A voir comment je peux mieux travailler son intégration.
Je me suis rendue compte en faisant ce post que j'avais pas mis la petite citation des joueurs sous l'avatar mdr
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aisakalegacy · 2 months
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Printemps 1918, Al Simhara, Égypte (1/20)
Chers cousins,
Je sais que vous écris avec délais, mais vous allez comprendre en lisant le contenu de cette lettre (et vous devez déjà le comprendre en voyant le tampon de la poste) que ces derniers mois ont été mouvementés, et ne m’ont laissé que peu d’occasions de vous répondre. Pardonnez cette entrée en matière un peu brusque, mais au moment où je vous écris, cela fait bien deux mois que je meurs d’envie de vous l’annoncer et que je n’en ai pas eu l’occasion : ma fille, Louise, a failli se marier. Oui, failli. C’est-à-dire qu’à vingt-cinq ans, elle ne l’est toujours pas, et on commence à désespérer que cela n’arrive jamais… Elle est jolie, mais elle a un fort mauvais caractère qui repousse tout éventuel prétendant, et, il faut bien l’avouer, elle est plutôt malaisante en société… C’est dire à quel point ce presque mariage qui n’a finalement pas eu lieu était inespéré.
[Transcription] Louise Le Bris : Déjà vingt-cinq ans. Je n’ai toujours rien fait de ma vie. rictus acide Malgré les commentaires de Papa, je ne vieillis pas si mal… Louise Le Bris : Papa est toujours si rude avec moi… Il ne s’autoriserait jamais les sortes de réflexions qu’il me fait avec Lucien ou Marie. Louise Le Bris : Je ne peux m'empêcher de me sentir comme une ombre dans ma propre famille… Toujours reléguée au second plan, toujours laissée pour compte. Ils ne réalisent même pas quand je ne suis pas là. Louise Le Bris : Toujours Agathon par ci, Marie par là. « Regarde, Louise, Agathon est déjà tellement doué au piano ! Quel dommage que tu aies abandonné ! Marie est si populaire avec les jeunes filles de son âge, elle est invitée partout, ne voudrais-tu pas sortir un peu ? Et Lucien, as-tu vu les notes que Lucien ramène de son pensionnat trop cher pour qu’on te laisse toi-même poursuivre des études ? ». Pfff… Louise Le Bris : C’est facile, pour eux. Lucien héritera de Papa et il n’a qu’à suivre la voie toute tracée pour lui. Moi, je ne sais pas ce que je veux. Parfois, j'ai l'impression que je ne serai jamais à la hauteur des espoirs placés en moi… alors qu’il n’y a aucun espoir placé en moi. Louise Le Bris : On attend juste que je me marie et que je m’en aille, et même cela, je semble incapable de le faire. Maman me répète toujours que je suis jolie. Papa n’a jamais cru en moi, mais elle, j’ai vraiment l’impression de la décevoir en étant catherinette… Louise Le Bris : Je veux prouver que je suis capable de bien plus que ce que l'on attend de moi… Mais je ne sais même pas par où commencer. Je ne suis pas comme Agathon qui est devenu un génie du piano dès lors qu’on lui a mis un clavier sous les doigts. Louise Le Bris : Je chante faux, mes broderies sont hideuses, je n’ai jamais eu la patience d’apprendre à jouer ou à dessiner… Quoi que j’entreprenne, j’ai l’impression que mes efforts seront vains. Peut-être que je suis condamnée à une vie de déception et de frustration. Louise Le Bris : Mais pourtant, je refuse de me laisser écraser par les conventions sociales et les attentes oppressantes… Je trouverai un moyen de briller par moi-même. Je refuse d'être reléguée à l'ombre de ma propre vie.
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journaldenimportequi · 2 months
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Vendredi 22 mars 2024
Adieu Toriyama Sensei
Un soir, il y a quelques jours de ça, j'ai craqué pour une somptueuse sérigraphie de Blutch qui représente Miles Davis, numérotée et signée par le dessinateur. Elle me faisait de l'oeil depuis quelques années. Lorsqu'on aime l'art pictural et qu'on n'a pas forcément l'argent pour s'offrir des originaux, la sérigraphie est une bonne alternative puisque pour quelques centaines d'euros on peut s'offrir une belle oeuvre. Je vais la faire encadrée et elle trônera quelque part sur un mur de ma chambre.
Je suis allé au cinéma, seul, l'autre fois. J'y ai vu la suite de Dune. J'ai passé un bon moment mais j'ai loupé quelques scènes parce que j'ai cette tendance, lorsque je suis dans une salle de cinéma, à me perdre dans mes rêves. Je pense à des trucs et de fil en aiguille je pars loin avant de me rendre compte que j'ai totalement loupé la scène qui vient de s'achever. C'est terrible ça, je ne parviens pas à me « débrancher » afin de passer en mode spectateur et d'apprécier le film...
Mon neveu est venu plusieurs fois chez nous passer l'après midi ces derniers temps. C'est super, car ça me permet de développer une belle relation avec lui. Quand il est là, ce ne sont pas des moment de tout repos. Nous jouons à cache cache (dans un petit appart, et avec une taille dépassant le mètre 90, ce n'est pas une tâche aisée pour moi de trouver où me planquer), nous dessinons et allons à la médiatèque, lisons des bande dessinées et regardons des dessins animés... quand je dis nous j'inclue ma mère, à vrai dire c'est elle qui s'occupe le plus de lui et qui arrive à le gérer, ce n'est pas évident parce qu'il faut parfois dire non et comment dire non à son adorable petit fils lorsqu'il demande à manger un troisième chocolat alors que de base on est censé ne pas lui en donner trop ? J'aime beaucoup le fait qu'il vienne désormais de façon régulière chez nous. Et en même temps je réalise que je serais incapable de devoir gérer 24 heures sur 24 un môme de cet âge voir un autre plus jeune : c'est un travail dantesque ! Alors je suis content d'être tonton et pas papa.
L'autre soir je me suis levé et comme tous les jours j'ai saisi d'abord mon téléphone pour y voir les notifications et j'ai ouvert un message de mon cousin qui m'envoyait un article m'apprenant le décès d'Akira Toriyama. Quel choc ! Juste avant de dormir, la nuit d'avant, j'avais vu passer un message en anglais le concernant et pour une raison que j'ignore je n'avais pas pris le temps de le parcourir, c'était le fameux message officiel annonçant le décès de celui qui était l'une de mes plus anciennes idoles.
Alors, je suis toujours prêt à recevoir ce genre de nouvelle concernant mes musiciens boomers préférés car ils sont octogénaires, mais je n'aurais pas cru voir disparaître le maître Toriyama de sitôt parce qu'il était japonais et que je pensais naïvement qu'il allait vivre au moins nonagénaire parce que les japonais ont une espérance de vie longue, eh bien je m'étais bien trompé...
Ainsi j'ai passé les jours qui ont suivi à lire des dizaines d'hommages (dont une de l'Elysée, chose impensable il y a encore 30 ans) à travers le monde. Et tout ça m'a plongé dans un drôle de désarroi, comme si je réalisais que mon enfance était définitivement et officiellement partie... je n'aurais pas cru être aussi touché.
Il faut dire que Akira Toriyama a beaucoup compté dans ma vie. Avant lui je lisais des bandes dessinées sans trop me soucier de qui les faisaient. Et puis, quelque part en 1994, je me suis prit de passion pour Dragon Ball Z (grâce à un cousin qui m'a transmis son enthousiasme, ce même cousin qui m'a envoyé le message annonçant le décès du maître, comme quoi tout est lié !) et j'ai découvert les mangas de Toriyama dont Dr Slump, dans lequel l'auteur se mettait souvent en scène de façon humoristique dans des scènes de vie désopilantes (à l'époque je ne trouvais rien au monde de plus drôle que Dr Slump, aujourd'hui encore d'ailleurs, et la vue seule de la tronche de ce con de Suppaman suffisait à me faire mourir de rire), j'ai donc découvert par la même occasion qu'il existait des gens derrière les bandes dessinées et j'ai alors commencé à vénérer Akira Toriyama comme l'un de premiers dieux de mon panthéon personnel qui commençait alors à se développer tout doucement.
Oh, je pourrais écrire des dizaines de pages pour raconter combien Dragon Ball a compté dans mon enfance, comment la toute première recherche internet que j'ai effectuée seul chez moi concernait Akira Toriyama, comment j'avais entrepris de traduire ses histoires courtes d'anglais en français quand j'avais 16 piges et comment au même âge j'avais écris un article sur la carrière de Toriyama pour un site de fan (en me basant sur un magazine hors série du Club Dorothée qui contenait les précieuses informations avec quelques images inédites de ses œuvres passés qui me faisaient tant fantasmer), comment depuis une douzaine d'années j'avais décidé que mon premier tatouage serait à l'effigie de Toriyama, du moins de son avatar dessiné, Toribot (et ça tient toujours), comment je tiens depuis des années un tumblr consacré aux dessin de Toriyama (« theartofakiratoriyama ») et qui compte plus de 5000 abonnés, comment j'ai crée le subreddit consacré à lui, r/AkiraToriyama ...
Alors bon, Toriyama Sensei est parti pour de bon et mon espoir de le voir interviewé (chose quasi impensable puisqu'il vivait reclus loin des médias depuis des décennies mais j'avais un petit espoir malgré tout) est ainsi réduit à néant et le monde perd un très grand artiste, un dessinateur aussi talentueux qu'humble et moi je perds encore un de mes plus grand héros.
Tout ça n'a fait que me redonner envie de me relire l'intégrale de Dragon Ball qui est l'une des rares sagas de bande dessinée que je peux me refaire inlassablement avec toujours le même plaisir.
Depuis plusieurs jours, plusieurs semaines à vrai dire, j'ai perdu ce truc que je qualifierais d'élan de vie, c'est très embêtant. Je broie du noir en permanence et si ça m'arrivait régulièrement de temps en temps, cette fois là, ça persiste plus de deux ou trois jours. Je deviens très malheureux et je ne vois plus de lumière au bout du tunnel, plus trop de raisons de me réjouir, rien d'intéressant ne semble m'attendre dans l'avenir... pour la première fois, lors de mon rendez vous bimestriel avec mon psy, j'ai répondu que ça n'allait pas lorsque comme toujours il m'a accueilli en me demandant comment j'allais. Ce n'était pas évident à admettre parce que j'ai dû mal à confier quelque chose d'aussi intime à quelqu'un en face de moi (alors que quand il s'agit de l'écrire, c'est beaucoup plus simple). Je ne crois pas avoir su bien lui expliquer mon mal et ses raisons mais il m'a demandé si j'avais des idées noires, j'ai répondu que c'était plutôt le cas et puis nous avons convenus de modifier le traitement, d'augmenter la dose.
Alors voilà, je ne sais pas si ça va changer grand chose, toujours est il qu'au moment où j'écris ces lignes je suis en plein désarroi mental et mes journées me semblent longues, très longues, j'ai envie de m'échapper mais comment, et où ? Je ne vois pas d'issue et j'ai peur que demain soit aussi long qu'aujourd'hui.
Le problème quand je suis dans cet état c'est que j'arrive peu à lire.
Je vais me forcer un peu et puis j'irai m'abrutir sur les apps de rencontres (j'y passe des heures chaque jour parce que la seule perspective qui me semble attrayante dans cette vie de merde est la présence d'une amoureuse) et faire en sorte de dormir jusqu'à tard dans la journée.
La fin de cette note n'est pas des plus gaies, j'en suis navré.
Je remercie les fidèles qui me lisent encore et qui sont de moins en moins nombreux (mais peu importe après tout) !
Bande son : Playlist "Cool Songs"
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marie-swriting · 9 months
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Il Sera Là | Dans Ma Vie À Nouveau - Bradley "Rooster" Bradshaw [2/2]
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Masterlist
Partie une
Partie une - deux (version anglaise)
Résumé : dix ans plus tard, Bradley veut s'excuser pour la façon dont ça s'est terminé entre lui et toi.
Warnings : se passe après Top Gun Maverick, Mitchell!reader, angst, fin heureuse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.6k
Chanson qui m'a inspiré : The Last Time (Feat. Gary Lightbody of Snow Patrol) (Taylor's Version) par Taylor Swift
Après avoir passé plusieurs heures à travailler sur l’avion P-51 Mustang de Pete, ce dernier et Bradley vont se rafraîchir dans la cuisine de Pete. Bradley s’assoit pendant que Pete ouvre le frigo à la recherche de deux bières. Les yeux de Bradley se posent sur une photo accrochée au mur. Il regarde avec nostalgie le cliché de son huitième anniversaire, son gâteau en face de lui et toi à ses côtés. Tous les deux, vous avez un grand sourire aux lèvres, ignorant ce que le futur vous réserve. Son cœur se serre quand Bradley se rappelle qu’il n’aura plus jamais l’occasion de voir ce sourire radieux sur ton visage quand il est à tes côtés. 
Pete posant une bière en face de lui le sort de ses pensées. Il le remercie et prend une gorgée, les yeux retrouvant leur chemin sur la photo, malgré lui. 
-Tu sais, commence Bradley en attirant l’attention de Pete, ce jour-là, il y a un moment où Y/N n’était plus à mes côtés alors je suis allé la chercher. Je l’ai retrouvée cachée dans mon placard, les larmes aux yeux. Quand je lui ai demandé ce qui lui arrivait, elle m’a juste dit de ne pas m’occuper d’elle, que je devais rester avec mes autres amis. Je lui ai dit que je m’en fichais d’eux, surtout parce qu’elle avait besoin de moi à ce moment-là. C’est là qu’elle m’a avoué qu’elle avait peur de me perdre, car j’avais rencontré des amis de mon âge qui allaient la remplacer. J’arrivais pas à croire qu’elle avait osé penser à ça ! s’exclame-t-il en ouvrant grand les yeux. Dans ma tête, c’était une évidence que jamais je ne l’aurais remplacée, peu importe à quel point je m’entendais bien avec mes amis donc je lui ai assuré qu’elle ne me perdrait jamais, que je serais toujours à ses côtés. Quoiqu’il arrive. Je lui ai fait la promesse et ça fait dix ans que je brise cette promesse, murmure Bradley en regardant en bas. 
-Tu as essayé de lui reparler ? demande Pete après quelques secondes. 
-Ouais, pleins de fois au fil des années. La première fois, c’était un an après notre séparation. Je n’étais pas loin de sa fac, alors je suis allé la voir. Pour te la faire courte, elle m’a envoyé balader. La dernière fois date d’il y a une semaine quand elle est revenue. J’ai eu le droit à la même réaction.
-Je suis sûr qu'elle a juste encore besoin d’un peu de temps, le rassure Pete en posant sa main sur l’épaule de Bradley. Je pensais que jamais tu ne me reparlerais et regarde nous ! Les choses peuvent s’arranger. Le lien que vous aviez était fort, Bradley, affirme-t-il.
-J’ai du mal à y croire, elle me hait. Et n’essaye même pas de me dire le contraire, ajoute Bradley en voyant Pete sur le point de parler.  Elle me déteste et c'est compréhensible, admet-il, tristement. Elle n’avait rien à faire dans cette histoire et pourtant je l’ai autant tenue pour responsable. Et le pire, c’est qu’elle m’avait prévenu, précise-t-il en prenant une nouvelle gorgée. Il y a pleins de fois où elle m’avait dit que je devais me reprendre et arrêter de ruiner notre relation à cause de ma colère envers toi et je ne l’ai pas écoutée. Je l’avais prise pour acquise donc j’ai continué à merder jusqu’à ce qu’elle en ait marre et j’en paye le prix depuis dix ans, s’exclame Bradley amèrement. Tu sais, j’ai fini par accepter le fait que je n’aurai jamais son pardon, mais j’aimerais pouvoir m’excuser correctement. Je veux juste lui dire à quel point je regrette comment c’est fini notre relation, peu importe si elle me répond ou si elle m’insulte. C’est peut-être trop tard, mais elle mérite que je répare mes erreurs, peu importe si elle me pardonne.
-Je peux lui parler si tu veux. Je peux la convaincre de t'écouter. 
-Non, ne lui dis rien, refuse Bradley après avoir bu. Si elle doit m'écouter, je veux que ça soit de son plein gré et pas parce que tu lui as demandé. 
-Comme tu veux, concède-t-il, à contrecoeur. 
Les deux hommes restent silencieux pendant un moment, appréciant leur boisson. Bradley arrive enfin à détacher son regard de votre photo, regardant dans le vide.
-Tu l’aimes toujours, n’est-ce pas ? demande Pete, ramenant les yeux de Bradley sur lui.
-Je l’aimerai toujours. Elle était ma première amie et mon premier amour. Elle aura toujours une place dans mon cœur, même si je n’ai plus ma place dans le sien depuis longtemps. Elle me manque tellement, Mav’, si tu savais, confesse Bradley, les larmes aux yeux.
-Elle ne l’avouera jamais, mais tu lui manques aussi. Bradley, je te promets que les choses s’arrangeront entre vous deux. 
Bradley prend une dernière gorgée de sa bière, espérant faire redescendre les larmes et le nœud qu’il a dans la gorge. Au même moment où il repose sa bouteille, la porte d’entrée s’ouvre. Il sait que c’est toi alors il se dépêche de se lever. Il ne veut pas te donner plus de raison de le détester par conséquent, il essaye de ne pas trop te croiser, même si son coeur ne demande que ça. Tu rentres dans la cuisine en parlant de ton après-midi avec Penny et Amelia à ton père jusqu’à ce que tu découvres Bradley. Instantanément, tu te braques et lances un regard noir à ton ancien meilleur ami. Bradley vous salue rapidement avant de partir. Pete lève les yeux au ciel face à ton comportement.
-Quoi ? Je ne lui ai rien dit, te défends-tu en cherchant quelque chose à boire dans le frigo.
-C’est tout comme.
-Ecoute, ce n’est pas parce que tu lui as pardonné que je dois être sympa avec lui, rétorques-tu en fermant le frigo, n’ayant rien trouvé d’intéressant. Contrairement à toi, je n’ai pas oublié la façon dont il nous a traités, la façon dont il nous a coupés de sa vie.
-Je n’ai pas oublié non plus.
-Ah bon ? Parce qu’on dirait. On dirait que tu as oublié toute la douleur qu’il nous a causée, qu’il m’a causée, toutes les nuits où j’ai pleuré à cause de lui, toutes les nuits où tu as dû me tenir dans tes bras pendant que je versais toutes les larmes de mon corps. 
-Je m’en rappelle très bien, admet Pete en essayant de rester calme, mais Y/N, il a changé, d’accord ? Et puis, il était en plein deuil, il était blessé, énervé et jeune…
-Jeune ? l’interromps-tu, outrée.  Il avait vingt-cinq ans ! C’était un adulte, il savait très bien ce qu’il faisait. 
-D’accord, il a ses torts également, mais il s’en veut vraiment pour la façon dont il t’a blessé. Tu pourrais au moins l’écouter, suggère-t-il et tu lèves les yeux au ciel.
-Et il t’a écouté quand t’avais essayé de t’expliquer ? Il t’a envoyé balader. Je vois pas pourquoi je ferais un effort. Et puis, en tant que mon père, tu ne devrais pas plutôt me dire que je dois rester loin de lui ?
-Pas quand je sais ce que vous représentez l’un pour l’autre.
-Il ne représente plus rien pour moi. Et ce depuis longtemps, affirmes-tu. 
-Ce n’est pas vrai et tu le sais. 
-Je ne comprends pas pourquoi tu insistes autant. 
-Je suis responsable de votre dispute. 
-Il a merdé de lui-même, corriges-tu, les larmes te montant aux yeux. Il est celui qui a laissé sa colère déteindre sur notre relation. Il est celui qui s’est éloigné de moi. Il a tout ruiné de lui-même. 
-C’est vrai, mais tu ne peux pas nier que si je n’avais pas bloqué ses papiers, vous seriez encore ensemble. Ça se trouve, à l’heure actuelle vous seriez même mariés avec un gosse !
-Wow, on va pas aller jusque là quand même, déclares-tu, choquée. Si, lui, il n’avait pas tout ruiné, on serait sûrement encore ensemble, certes. Le fait est que tu n’es pas responsable. Ecoute, je suis contente de voir que vous avez réglé vos différends, mais ça ne sera pas le cas pour moi. Bref, on va en rester là, ordonnes-tu en croisant les bras sur ta poitrine. Je ne veux pas me disputer avec toi, il ne me reste que deux semaines avant de rentrer chez moi.
-Ce que tu peux être têtue ! soupire-t-il.
-Je tiens ça de mon père, lui souris-tu.
-Parfois, j’aimerais que ça soit pas le cas. 
Tu lèves les yeux au ciel en lâchant un petit rire et commences à quitter la pièce. 
-Il est revenu pour moi, confesse Pete, t’arrêtant dans ton mouvement.
-De quoi tu parles ?
-A ma dernière mission. 
-Je croyais que c’était Hangman, dis-tu, les sourcils froncés. 
-Hangman est venu nous sauver quand on allait rentrer. Bradley, quant à lui, avait pour ordre de m’abandonner quand je me suis sacrifié pour lui. Mais il est revenu. Il n’a pas écouté et il est revenu. Sans lui, je n’aurais sûrement pas pu quitter le territoire ennemi. 
-Pourquoi tu ne m’as pas dit ça avant ? demandes-tu doucement.
-Bradley m’a demandé de ne pas le faire. Il ne voulait pas que tu penses qu’il avait fait ça par intérêt. 
Tu restes silencieuse pendant quelques instants, assimilant la nouvelle information. Tu ne peux t’empêcher de ressentir de la reconnaissance envers Bradley, même si ta colère est toujours présente. 
-C’est bon à savoir qu’au moins, dans les airs, il couvre tes arrières, déclares-tu en quittant les lieux.
Pete soupire en te voyant partir. Il sait qu’il a promis à Bradley de ne pas s’en mêler - même Penny lui a dit de rester en dehors de votre histoire, mais c’est plus fort que lui. Toi et Bradley étiez amis depuis ta naissance. Il n’aurait jamais imaginé qu’un jour, vous auriez arrêté de vous parler, surtout à cause de lui. C’est pourquoi il n’arrive pas à rester silencieux. Il a peut-être été la cause de votre conflit, mais il veut être la raison de votre réconciliation. De plus, il sait qu’il peut te raisonner et avec cette dernière information, il espérait pouvoir te faire changer d’avis. Pete ne peut s’empêcher d’avoir un pincement au cœur en comprenant que ça n’est pas le cas.
Cependant ce que Pete ne sait pas, c’est que votre discussion t’a effectivement affecté. Cette nuit-là, il t’est impossible de t’endormir. Les mots de ton père et ton histoire avec Bradley se rejouant sans cesse dans ta tête. Tu n’arrêtes pas de te retourner dans ton lit, espérant désespérément que ton cerveau se mette sur pause. 
Quand tu n’en peux plus, tu allumes ta lampe de chevet et te lèves de ton lit. Tu marches jusqu’à ton placard et l’ouvres. Tu prends une grande inspiration avant de décaler une pile de vêtement dans le coin du placard jusqu’à trouver une boite. Tu ne l’as pas ouverte depuis des années. Quand tu as commencé à faire le deuil de ta relation avec Bradley, tu as mis toutes les photos, lettres ou autre objet te rappelant ton ancien petit ami dans cette boite. Tu étais encore trop attachée à lui pour tout jeter, mais trop blessée pour tout garder à tes côtés.
La boîte en main, tu t’assois par terre et l’ouvres. Les larmes te montent aux yeux quand tu tombes sur la photo de ton bal de promo - si ton cœur ne te faisait pas aussi mal, tu rigolerais de ta robe. Sur cette photo, vous vous regardez amoureusement. Tu aimerais retourner à ce moment où tout était plus simple. Tu poses la photo à côté de toi et continues à regarder les autres clichés d’anniversaire, de sorties, de voyages que vous avez faits à différents âges. Tu arrives à garder les larmes aux yeux jusqu’à ce que tu relises la lettre qu’il t’a écrite pour ton dix-huitième anniversaire. À ce moment-là, ça devient trop pour toi alors prestement, tu ranges tout et retournes dans ton lit. 
Bien évidemment, tu souffres encore de votre rupture. Bradley était la personne la plus importante pour toi, mais tu ne peux pas passer au-dessus de la façon dont tout c’est fini. Avec ce que ton père a pu te dire, Bradley a l’air d’être redevenu le Bradley que tu aimais, mais tu ne veux pas risquer une nouvelle déception. 
Pour la première fois depuis dix ans, ton cœur semble partagé entre rester en colère contre Bradley et l’écouter. Tu tentes de te raisonner, en te remémorant pourquoi tu lui en veux, mais ça devient compliqué. 
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Assise au restaurant proche de Top Gun, tu finis de dire ta commande au serveur. Quand il s’en va, tu récupères ton téléphone et envoies un message à ton père pour le prevenir que tu as commandé. Tu es censée manger avec Pete qui a plus de trente minutes de retard et honnêtement, tu commences à avoir faim. Tu ne t’inquiètes pas de voir que tu n’as pas de réponse, sachant qu’il n’a sûrement pas encore fini de travailler. 
En attendant ton plat, tu continues de regarder ton téléphone jusqu’à ce que l’hôtesse vienne vers toi. T’attendant à voir ton père, tu poses ton téléphone en souriant. Toutefois, ton sourire disparait en voyant Bradley. La femme vous souhaite de passer un bon repas avant de vous laisser seuls. Bradley est mal à l’aise à cause du regard que tu lui lances.
-Qu’est-ce que tu fiches ici ? questionnes-tu, séchèment. 
-Euh, je suis censé manger avec Mav’.
-Non, je suis censée manger avec lui et…, commences-tu avant de comprendre la situation, j’arrive pas à croire qu’il ait fait ça, soupires-tu, faisant froncer les sourcils de Bradley. Il nous a piégé pour être sûr qu’on se voie. Ecoute, j’ai déjà commandé et je suis sûre qu’il ne te reste pas beaucoup de temps avant de reprendre donc on peut manger ensemble.
-Ça ne te dérange pas ?
-C’est juste pour un repas, dis-tu pendant qu’il s’assoit. En tout cas, tu es toujours ponctuel, commentes-tu, sarcastiquement et Bradley te regarde, perdu. Je devais retrouver mon père à midi. Tu as trente minutes de retard, informes-tu en regardant tes notifications de téléphone.
-Il m’a dit qu’il avait reservé pour et demi.
-Il a vraiment pensé à tout.
Le serveur te donne ton plat puis prend la commande de Bradley avant de retourner en cuisine. 
Tu commences à manger ta nourriture silencieusement. Bradley n’arrête pas de bouger sur son siège, ignorant comment agir avec toi. Tu n’aimes pas la tension palpable non plus, tu es dans la même situation que lui. Autrefois, vos conversations n’avaient jamais vraiment de fins, un sujet faisait toujours son apparition naturellement. Maintenant, tu tournes ta langue sept fois dans ta bouche, ne voulant pas créer un moment encore plus embarrassant. 
Vous restez dans ce silence pesant jusqu’à ce que le serveur apporte le plat de Bradley. Bradley soupire de soulagement, ayant enfin quelque chose à faire au lieu de rester mal à l’aise. Quand tu as fini de manger, tu prends une gorgée de ton verre d’eau avant de parler. 
-Mon père m’a dit ce que tu as fait pour lui lors de votre dernière mission. Merci d’être revenu pour lui. 
-Tu n’as pas à me remercier. Je n’aurais jamais pu abandonner Mav’ là-bas, déclare Bradley, sincèrement. 
Tu lui souris rapidement et Bradley considère ce début de conversation comme une petite victoire. Il est reconnaissant envers Pete pour son aide, même s’il ne l’a pas écouté. Bradley se dit que ce moment est peut-être sa seule opportunité pour réparer ses torts avec toi alors il finit de mâcher le bout de viande qu’il a en bouche et éclaircit sa gorge pour attirer son attention.
-Y/N, est-ce que je peux te parler ? Tu n’as pas besoin de dire quoique ce soit. Je serais heureux si tu m’écoutais tout simplement.
-Vas-y.
Bradley prend une profonde inspiration avant de plonger ses yeux dans les tiens et de commencer à parler : 
-Ecoute, je sais que j’ai merdé avec toi. Je m’en voudrais toujours pour la façon dont on s’est séparés. J’aurais dû venir à ton anniversaire et...
-T’es sérieusement sur ça ? questionnes-tu, de manière incrédule. Bradley, c’est pas ce qui m’a le plus…
-Je sais que ce n’est pas le pire, t’interrompt-il, sachant ce que tu allais dire. Je sais que ton anniversaire n’est pas ce qui t’a le plus blessé, le fait est que c’était ton point de non retour. Si j’étais venu, peut-être qu’on aurait pu trouver une solution, peut-être qu’actuellement on ne serait pas dans cette situation. Je suis désolé pour ce soir-là, je sais que je t’ai blessé en ne venant pas. Je sais également que je t’ai brisé le cœur en vous ignorant, toi et ton père, après qu’on se soit séparés ou encore avec les mots que j’ai pu dire. Je sais que ce n’est pas une excuse, mais j’étais tellement dans une mauvaise passe que j’avais besoin d’extérioriser ce que je ressentais et quand Pete a bloqué mes papiers, ça a été sur lui, puis sur toi. Je n’aurais jamais dû me déchainer sur toi, car notre relation en a pris un coup jusqu’à en détruire notre amitié et pour ça, je m’en voudrais toute ma vie. J’aurais dû te mettre en priorité. Je déteste savoir que je t’ai fait pleurer. Jamais je n’aurais pensé être la raison de ta souffrance. Je suis sincèrement désolé pour tout. Mais surtout, je suis désolé d’avoir brisé ma promesse. Si je le pouvais, je retournerais dans le passé, je ferais tout pour ne pas te perdre, pour ne pas briser ma promesse. Et peut-être que je vais aller trop loin en disant ça, mais tu m’as écouté jusqu’ici alors autant te le dire. Si tu acceptais de me donner une nouvelle chance, j’adorerais refaire partie de ta vie. Tu comptes toujours pour moi.
Bradley reprend son souffle quand il a fini de parler. Son ventre se tord, appréhendant ta réaction. Avant, il pouvait prévoir ce que tu allais dire ou faire avec juste un regard. Il n’aime pas la façon dont vous êtes devenus des inconnus. Il te faut quelques secondes pour assimiler tout ce que Bradley t’a dit avant de lui répondre.
-Merci pour tout ce que tu viens de dire. J’apprécie tes excuses, mais j’ai besoin de temps, confesses-tu avant de regarder l’heure sur ton téléphone. Je dois y aller. Je vais payer.
-Je peux très bien…
-J’insiste. Prends ça comme un remerciement pour mon père. Au revoir, Bradley.
Contrairement à il y a dix ans, ton au revoir est rempli de nostalgie et non d’amertume. Bradley reste statique quelques instants, les yeux fixés sur la porte du restaurant que tu viens de traverser. Certes, rien n’est encore réglé. Tu n’as pas dit que tu le voulais dans ta vie à nouveau, mais tu l’as écouté jusqu’au bout et c’est tout ce qui compte. Il n’a plus qu’à espérer que cette victoire soit assez importante pour te ramener à lui.
Pendant que tu rentres chez toi, les mots de Bradley ne cessent de résonner dans ta tête. Tes sentiments sont conflictuels. Tu ne sais pas si tu devrais être contente, triste, énervée ou indifférente. Entendre Bradley te devoiler ce qu’il ressentait a détruit la narrative que tu avais en tête ; il tient à toi et il regrette ce que vous êtes devenus. 
Les jours et nuits suivants, tu restes perdue dans tes pensées qui ont pour objet la même personne : Bradley. Tu repenses à ses mots et surtout à la façon dont vous étiez avant toute cette histoire. Vous étiez biens, fusionnels et amoureux. Les mois après votre rupture, tu voulais retrouver tout ceci avant que ta peine ne se transforme en colère. Si Bradley avait essayé de te faire ses excuses à ce moment-là et non pas un an après, tu lui aurais pardonné en une seconde. 
Maintenant, tu hésites. Tu as peur qu’un autre conflit éclate et que Bradley décide de vous couper de sa vie à nouveau. Tu ne le supporterais pas si ça devait arriver. Cependant, tu aimerais avoir Bradley dans ta vie à nouveau.
Pendant ta réflexion, tu as l’occasion de recroiser Bradley quand il vient chez toi. Vous ne vous parlez pas, mais tu l’observes et une partie de toi n’a qu’une envie, être proche de lui. Pete continue également de plaider en la faveur de Bradley, plus ou moins discrètement. Tous ces éléments te font changer d’avis et brisent la carapace que tu as créée pour ton cœur. 
Après une nouvelle nuit à rester éveillée, tu te dis que tu dois parler avec Bradley. Tu ne peux plus rester dans cette situation. Alors, dès que le soleil est levé, tu prends ton courage à deux mains et appelles Bradley. Tu lui donnes rendez-vous chez toi en fin d’après-midi, sachant que Pete sera avec Penny donc vous serez seuls.
Ton stress à son paroxysme, tu es assise sur ton canapé et joues avec les bords d’un coussin. Malgré la télé allumée, tes yeux dérivent en direction de la porte d’entrée puis, l’heure sur ton téléphone. Une boule se forme dans ton ventre en ayant une impression de déjà vu. 
Tu as l’impression d’avoir vingt-trois ans à nouveau, dans ta maison de l’époque avec ta robe et ton rouge à lèvres, à attendre désespérément Bradley sauf que cette fois, il arrive à l’heure, comme il te l’avait promis. En effet, cinq minutes plus tard, tu entends une voiture se garer devant chez toi avant que quelqu’un frappe à la porte. En un mouvement, tu es debout après avoir éteint la télé puis, tu ouvres la porte, découvrant Bradley replaçant sa chemise hawaïenne comme il faut. Tu l’invites à entrer et vous retournez dans le salon.
Quand vous êtes assis l’un à côté de l’autre, ton anxiété devient un peu plus forte. Est-ce vraiment une bonne idée ? Et si maintenant, c’était trop tard pour lui ? Et s’il en avait marre d’avoir attendu autant ? Du côté de Bradley, son esprit n’est pas plus tranquille : “peut-être qu’elle veut juste me dire face à face qu’elle ne veut plus jamais me revoir ? Ou peut-être qu’en plus de sa vie, elle veut aussi que je ne fasse plus partie de celle de Mav’ ?”. Finalement, c’est toi qui coupes court au suspense : 
-J’ai bien réfléchi, commences-tu en évitant son regard, à ce que tu m’as dit et à nous, déclares-tu en posant tes yeux sur lui. Et bien que j’apprécie tes excuses, une partie de moi ne peut s’empêcher de repenser à toutes les fois où tu t’es excusé pour que finalement tu finisses par me faire mal à nouveau, continues-tu et le coeur de Bradley se serre. Mais j’ai envie de croire que cette fois ça sera différent. Après tout, si tout a pu s’arranger entre toi et mon père, pourquoi pas avec nous ? J’ai envie de te pardonner, mais c’est la dernière fois que je te pardonne, je n’aurai pas la force de revivre ça une nouvelle fois. Je ne sais pas si on pourra retrouver ce qu’on avait avant et peut-être que notre amitié ne sera plus jamais aussi forte, mais tu me manques tellement. Mon meilleur ami me manque, confesses-tu, les larmes aux yeux. 
-Tu me manques tellement aussi, Y/N. 
-Si ce n’est pas trop tard pour toi, je te veux encore dans ma vie, chuchotes-tu en évitant son regard.
-Tu as toujours été celle que je voulais, ça n’a jamais été trop tard pour moi, affirme Bradley d’une voix déterminée, en posant une main sur ta joue. Je te promets que c’est la dernière fois, je ne te blesserai plus jamais et tu ne me perdras plus et je tiendrai réellement ces promesses. 
Sans réfléchir, tu sautes dans les bras de Bradley et serres contre toi la personne qui t’a le plus manqué ces dix dernières années. 
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{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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sarahaubel · 7 months
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JUILLET
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“J’ai envie que tu écrives sur moi. Écris sur moi. Dis que je suis génial” / Une rescapée de la Shoah m’a dit : “Les trains me font rêver.” Comme quoi tout passe. / Ma maison a la carrure solide, les épaules larges, le torse poilu et deux tétons ravissants. Il n’y a qu’auprès de toi que je me sente chez moi. / Ce matin je photographie une conférence sur les énergies fossiles ou un truc comme ça. Ça tombe bien de fossile j’en suis un et d’énergie j’en ai pas. Je vais peut-être y trouver mon compte finalement. Un homme à l’énergie inversée parle de batteries au lithium. Possible que ce soit lui qui ait alimenté les batteries en question, ça expliquerait son état de semi-coma vertical. Il parle de discours « touffu » et tout de suite j’ai des images. Son monologue est un murmure de pré-sommeil, celui qui implique des yeux chauds et une langue pâteuse. Vient ensuite un mec qui essaie de nous expliquer qu’on peut décarboner avec du carbone. Vague sensation qu’il essaie de me la faire à l’envers. / “Je t'aime pour aujourd’hui”. Je me dis que c’est déjà pas mal d’être aimée sur une journée. Et pour demain ? Demain on verra. / Mon ami a l’amour humide, comme une plaie qui ne cicatrise jamais. Le cœur pâle et gondolé qui commence à sentir mauvais. / Il m’a dit “Rentre pas, je prépare une fête !”. A son signal j’ai été autorisée à mettre un pied dans la cuisine. Des verres Heineken partout et assez de poudre (d’amande) pour fournir toute une boîte berlinoise. A quel âge dois-je commencer à m’inquiéter ? / J’ai rêvé que Céline Dion s’installait à côté de moi au restaurant. On taillait le bout d’gras toutes les deux puis comme elle me trouvait super sympa (on est dans mon rêve, laissez-moi tranquille, je fais ce que je veux) elle me proposait un duo le soir-même à Bercy. Je vous raconte pas la montée d’adrénaline que je me suis tapée. / 2h du matin sur le balcon. J’entend un voisin gémir de plaisir. Je ne sais pas si je viens de surprendre un coït ou si sa femme vient de le gratter entre les homoplates-non-un-peu-plus-à-gauche-descend-encore-voilà-c’est-bon-oh-oui-t’y-es, pile là où ça le démangeait. L’univers est peuplé de questions sans réponses. / Perdue dans la contemplation du vide je suis passée à un poil de confondre mon gel douche intime et mon dentifrice. La vie ça tient à peu de choses parfois.
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selidren · 2 years
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Eté 1894 - Champs-les-Sims
4/12
C’est encore elle qui a demandé à Tante Madeleine de venir visiter Grand-Mère afin qu’elle ne se tourmente pas le jour durant. Les petites ne suffisaient cependant pas. 
Tante Madeleine n’est plus, selon ses dire, la jeune première naïve qu’elle était lors de son mariage. Je l’ai toujours connue avec ce visage à la fois bon et sévère et les cheveux gris. Et on m’a souvent parlé de sa vie, qui a été émaillée de chagrins et de déceptions. C’est sans doute pour cela qu’elle et Grand-Mère s’apprécient tant. Elle eu bien du mal à concevoir un enfant, et dès son fils né, la maladie lui prit son mari. Elle éleva Cousin Servais du mieux qu’elle put, se consacrant à la gestion des affaires familiales et à des bonnes oeuvres. Tante Lucrèce avait coutume de dire qu’elle avait toujours voulu une fille, et c’est pour cela qu’elle accueillit sous son toit plusieurs jeunes filles désargentées pour leur donner une éducation correcte. C’est ainsi que notre cousin séduisit une de ces jeunes filles et lui fit un enfant à son insu, si bien qu’on ne le découvrit que le jour de la naissance. Tante Madeleine a depuis des rapports très difficiles avec son fils, mais c’est elle qui a en partie élevé ses quatre petites filles. 
Transcription : 
Eugénie : Vous êtes bien gentille d’être passée.
Madeleine : J’ai accouru très chère. Il m’était désagréable de songer à vous ici, seule à vous ronger de mauvaises pensées. Je suis certaine que ce n’est rien.
Eugénie : J’ai si peur Madeleine... Imaginez qu’il s’agisse de...
Madeleine : N’en parlons pas Eugénie. Je suis ici pour vous distraire, souvenez vous ! Où se trouve Adelphe ?
Eugénie : Il était à Paris la semaine passée. Mais il m’a envoyé une lettre samedi dernier pour m’annoncer qu’il devait pousser ses affaire jusqu’à Bordeaux. Il sera de retour après-demain.
Madeleine : Vous devez être si fière ! Quel âge a-t-il déjà ?
Eugénie : Tout juste dix-neuf ans. Et oui, je suis si fière de lui.
Madeleine : Vous pouvez l’être. Grand Dieu, quand je songe qu’au même âge, au lieu de saisir l’héritage de feu mon mari, Servais s’évertuait à déflorer ma jeune protégée... Je pense qu’une malédiction pèse sur les hommes de notre famille, et je suis heureuse de voir que ce jeune homme en a été dispensé.
Eugénie : Malédiction, comme vous y allez. Quand à lui, mon petit Maximilien...
Madeleine : Eugénie ! Je vous en prie, n’y pensez plus...
Eugénie : Je... oui... Mais ne soyez pas si dure avec votre fils. Il est rentré dans le rang et est même devenu instituteur. Ce n’étaient là que des erreurs de jeunesse.
Madeleine : Si seulement c’était aussi simple. Son “erreur” comme vous l’appelez, a privé d’héritage l’aînée de mes petites filles, et condamné ma chère Michelle à un mariage sans amour. Il ne s’en est même pas repenti, et tout juste s’est-il fendu d’une mine embarrassée quand Baptistine a annoncé que son seul avenir était dans les ordres. Et regardez qu’il a maintenant promis la main de Marie à l’homme qui vous persécute sans que j’y comprenne rien !
Eugénie : Je vous en conjure ma chère, n’en gardez pas trop rancune à votre fils. J’en ai moi-même fait l’amère expérience. Et qui sait, peut-être pourrons nous le faire changer d’avis.
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De Julian à Helen et Aline
Chères Helen et Aline,
Emma et moi avons pris le train à la Gare de Paddington très tôt ce matin. (Je suppose que nous aurions pu aller à l’Institut pour demander s’il était possible d’utiliser le Portail, mais ça semblait être dérangent et d’ailleurs, ce n’était pas notre premier voyage en train en Angleterre.)
Nous sommes descendus du train à Exeter, une ville immense avec une grande cathédrale gothique. Tessa était venue nous chercher et nous attendait dans une Mini Cooper vert britannique1, à l’arrière de laquelle Mina était attachée dans un siège auto, des lunettes de motocycliste sur les yeux. Elle m’a fait penser à Tavvy quand il était plus petit. Emma est montée derrière et amusait Mina en se cachant le visage avant de dire « coucou », et je discutais avec Tessa pendant que nous roulions dans la campagne d’un vert magnifique. Je déteste quand les gens disent « Ça ressemblait à ce qu’on voit dans les films », mais c’était un peu ça. Pendant tout le trajet, je voulais descendre pour peindre le paysage.
Nous sommes passés par un grand portail et avons continué sur un long chemin bordé de chênes et de peupliers. J’ai cru que nous étions dans une sorte de parc national : il y avait des sentiers et beaucoup de verdure et de fleurs. Tessa m’a dit que les fleurs violettes étaient des jacinthes des bois (on ne s’attendrait pas à en trouver dans un jardin), et que les jaunes étaient des chélidoines. Nous sommes passés devant une grande serre puis sommes arrivés devant ce que j’ai pris pour un château, je te le jure.
Je crois que je savais que Cirenworth était élégant, mais je ne crois pas que je me rendais compte à quel point ça l’était. C’est un immense édifice en pierres dorées avec des petites tourelles et des fenêtres à petits carreaux. Devant, il y a une grande allée circulaire, et nous nous sommes garés là, en bas des escaliers qui avaient l’air d’appartenir à la façade d’un musée. Jem et Kit nous attendaient en haut des escaliers et Mina s’est mise à hurler de joie dès qu’elle les a vus. C’était très mignon.
Ils nous ont fait visiter la maison : il s’avère qu’ils n’en utilisent qu’une moitié, et que l’autre moitié est condamnée parce que ça demande trop d’entretien. J’ai demandé s’ils avaient eu besoin de rénover la propriété et Jem a répondu que non, elle n’était jamais tombée en ruine comme Blackthorn House. Tessa a expliqué qu’elle avait dû redécorer parce que c’était plutôt sombre « et un peu moisi » quand ils ont emménagé, mais elle a ajouté que ce n’était pas la première fois qu’elle redécorait : apparemment elle avait refait tout l’Institut il y a longtemps. Je lui ai demandé des conseils sur les rénovations, mais elle m’a fait remarquer que quand elle s’était occupée de l’Institut, les canalisations étaient une nouveauté.
Kit a dit qu’ils avaient tout de même mis internet dans Cirenworth (est-ce qu’on « met internet dans » les choses ? Emma dit qu’on « branche les choses pour internet ». Je pense qu’aucun des deux n’est correct.) pour lui, parce qu’il en a besoin pour l’école. Je crois qu’il est heureux ici. Il nous a montré ce qui lui plaisait dans les différentes pièces… et il y a beaucoup de pièces. Une grande bibliothèque avec des tapis dorés, une salle de jeux avec une table de billard (mais ils lui donnent un autre nom2), une piscine enterrée, beaucoup de bureaux, une salle de musique, un atelier de couture… enfin, ils doivent avoir une salle dédiée à coller des timbres sur des enveloppes.
Je me suis rendu compte que je n’avais pas passé autant de temps avec Kit depuis qu’il est parti vivre avec Tessa et Jem. Je me suis éloigné des autres pour lui parler pendant que Tessa montrait la galerie de portraits des Carstairs du passé à Emma. Il a tellement grandi, il fait presque ma taille maintenant, et sa voix est plus grave. Et je me suis rendu compte qu’il avait l’air plus âgé de la même manière que Ty a l’air plus âgé, j’imaginais presque qu’il avait le même âge que la première fois que je l’ai vu. Mais non, il devient adulte. Il est adulte, peut-être. Presque.
Il m’a dit qu���il voulait me montrer quelque chose dans le jardin, alors je l’ai suivi et nous sommes sortis par une porte-fenêtre. Nous étions dans un coin envahi par la végétation : il y avait des fraisiers, mais pas de fraises (ce n’est pas la saison), et au milieu un cadran solaire fissuré. Kit a dit, sans me regarder, que si ça me mettait mal à l’aise d’être avec lui, ou si je ne voulais pas le voir, il pouvait prétendre avoir mal à la tête et aller se coucher.
J’étais déconcerté. Je lui ai demandé pourquoi ça me dérangerait qu’il soit là. Il a donné des coups de pied dans la terre, et a fini par dire :
— À cause… à cause de lui.
Au début, je n’ai rien dit. J’avais un peu peur de dire quoi que ce soit. Il semblait aller bien quand nous étions à l’intérieur, il riait, faisait des blagues, portait Mina pour qu’elle s’assoie sur ses épaules. Maintenant, il semblait plus être comme la première fois que nous l’avons rencontré, ou même comme Mark quand il est revenu de la Chasse Sauvage… Fragile.
— Tu veux dire Ty ? ai-je demandé.
Il a péniblement hoché la tête.
— Tu es son frère, a-t-il répondu. Enfin, je parle avec Dru, et c’est sa sœur, mais… tu as toujours été plus que son grand frère. Tu étais comme son père. Je sais que tu l’as élevé. Je crois que je voulais juste dire que si tu étais dans son camp… je ne t’en voudrais pas.
— Ty ne m’a jamais fait comprendre qu’il fallait choisir un camp, ai-je déclaré.
Il a levé les yeux vers moi.
— Il… il n’a rien dit ?
— Je sais que vous ne vous parlez pas, ai-je annoncé. Je ne sais pas pourquoi. Ty ne m’a jamais dit pourquoi. Mais il n’a jamais dit que c’était de ta faute, ou que c’était à cause de quelque chose que tu avais fait. Les gens se disputent, ai-je ajouté. Ça arrive. J’aimerais que vous soyez à nouveau amis, parce que quand vous l’étiez, c’était vraiment spécial.
« Ty était tellement heureux. » Mais je n’ai pas dit ça.
— Mais dans tous les cas, peu importe ce qu’il se passe entre Ty et toi, nous avons traversé tellement d’épreuves tous ensemble. Tu seras toujours l’un des nôtres. Tu feras toujours partie de la famille.
— Ça me touche beaucoup, a-t-il répondu d’une voix rauque.
Nous sommes tous allés dîner après ça, et nous avons parlé de beaucoup de choses – y compris du fait que le fils de Tessa, James Herondale, avait à une époque un pistolet qui pouvait tuer les démons, ce qui a beaucoup intéressé Kit – mais cette lettre se fait très longue, et je voulais surtout te parler de Kit. Je crois que je ne m’étais pas rendu compte à quel point la situation avec Ty le rendait malheureux. Je me demande si nous avons fait le bon choix en décidant de ne pas intervenir ? Enfin, je sais que ce sont leurs affaires, mais peut-être que Ty est malheureux lui aussi ? Est-ce que nous devrions faire quelque chose ?
— Jules
1 : Couleur nationale du Royaume-Uni pour les courses automobiles. Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/British_Racing_Green
2 : Les noms, et les règles du jeu, sont différents en anglais américain (pool) et en anglais britannique (snooker).
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/678896588234653696/julian-to-helen-and-aline
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toilou-egypte2022 · 2 years
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Après une bonne sieste de 2h, direction le restaurant du bateau pour le repas du midi. Une grande table nous attend pour que nous mangions avec tout le groupe. 🍽️
Je n'ai d'ailleurs pas encore parlé du groupe ! On est 13 avec deux filles dans nos âges et les 9 autres ont entre 50 et 65 ans. Tout le monde a l'air vraiment sympa ☺️
Notre guide a légèrement modifié notre programme initial. On peut donc profiter un peu de la piscine avant de partir en visite à Louxor plutôt que d'avoir la journée entière libre. Petite info en passant : Louxor, anciennement appelée Thèbes, veut dire palais en arabe 🤓
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Au programme de cette fin d'après-midi, visite du temple éponyme. Le soleil se lève et se couche tôt ici (grand soleil à 6h30 et nuit noire à 18h) mais aussi très soudainement (on est proche de l'équateur). La nuit est en effet tombée très vite mais ça nous a permis de voir ce temple massif de jour et de nuit et surtout d'éviter le monde ! Une vague de touristes est arrivée au moment où nous repartions, quel timing.😎 La visite était hyper intéressante, c'est dans ces moments-là qu'on est content d'avoir un guide !
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Le temple de Louxor a été édifié il y a plus de trois millénaires puis progressivement abandonné. Avant les premières restaurations au XIXe siècle, il était recouvert de presque 10m de sable et de sédiments du Nil, si bien que seule la tête des immenses statues (11 mètres) dépassait. C'est d'ailleurs du temple de Louxor que provient l'obélisque de la Concorde, cadeau du roi Mohamed Ali (🥊) à Louis-Philippe à une époque où ces pierres n'étaient pas valorisées de la même manière... Les nombreuses colonnes de ce temple pharaonique sont de la forme des plantes de papyrus. Face au temple, une allée de 3km bordée de 1200 sphinx (dont 600 encore en assez bon état) mène au temple de Karnak, que nous visiterons demain !
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Antoine n'arrivait pas à savoir s'il était un sphinx gentil ou méchant...
En rentrant, douche rapide pour moi et on retrouve le groupe dans le bar du bateau pour parler du planning des prochains jours. On mange tous ensemble et retour dans notre suite pour passer une vraie nuit 💤🥱
Bonne nuit et à demain 💛
PS : les plus belles photos sont sur mon appareil mais je ne les ai pas encore transférées, vous les verrez dans mon album ! 😅
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claudehenrion · 1 year
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La loi des usines à gaz…ou “de la complexification sans raison”.
   Avant-hier, les p'tites anglaises… Hier, les belges… Et aujourd'hui, les gourdes…  ‘’No comment’’ ! Mais il y a quelques jours, feuilletant un catalogue électronique (car les versions papier sont très mal vues par les écolos et surtout par les arbres !) à la recherche de quelque chose d'inutile dont une pub’ vicelarde avait réussi à me donner envie à l'insu de mon plein gré, je suis tombé sur un objet genre “OVNI” –sauf qu'il n'avait pas l'air de voler (ce n'était donc pas un ballon espion lancé par les chinois pour voir en étant vus). La lecture du texte m'a inquiété : il était question d'une “gourde”, mais c'était à une vraie “gourde” ce qu'un couteau suisse (modèle avec 28 lames, scalpel, bistouri, allume-cigarettes, réserve de cannabis, etc)… est à un couteau de cuisine (modèle standard pour terroriste en mal de massacre).
Dans mon jeune temps, j'en ai pourtant connu, des gourdes. Et même… j’en ai fréquenté quelques unes –sans en tirer la moindre gloriole ! Il existait d’ailleurs un modèle pour scoutisme (en plus de certaines “cheftaines” qui l'étaient aussi). C'était un machin, ou plus exactement, un truc, mais en fer blanc et de forme vaguement “oblronde”, qu'on trimballait, tintinabulant à la ceinture ou sur le côté du sac à dos grâce à un mousqueton d'un modèle déposé –mais tout-au-fond, où on l'a d’ailleurs oublié, depuis. Avant de partir, on y versait une eau-du-robinet “à température dite ambiante”, qui devenait très rapidement tiédasse puis, la marche se prolongeant, carrément chaude, limite imbuvable. Pour dire la vérité, cet objet était très moche, intrinsèquement, et il était, en plus, rempli de bosses, preuves visibles de son “avoir servi”. Mais tel quel (pour le truc) ou telle quelle (pour la gourde), on l'aimait bien.
Puis le temps a passé, et je retrouve aujourd'hui “ma” gourde, revue et corrigée par les folies du progrès et du marketing réunis : la voilà donc devenue une espèce de n'importe quoi compliqué, qui a besoin d'un mode d'emploi de 8 pages, pliées par un origamiste nippon –où sont listés des quantités impressionnantes d'interdits et de contre indications, écrit en anglais “pidgin” par un coréen du sud et traduit en français (enfin… vous me comprenez, s’pa !) par un canado-burkinabé scolarisé en Tunisie !). Réinventée par des “designers” à la mode, c'est  –je les cite–  “un objet furieusement tendance, voire une pièce de collection”… Qui plus est, élevée au rang convoité d “alternative écoresponsable”, la voilà enrichie de tous les prodiges prodigues de la technologie la plus progressiste (éco-décarbonnée et Thunberg-compatible, garantie sans sucre ni sel, et tout, quoi…) : “Synchronisée avec votre smartphone, votre montre, votre bracelet connecté, ou n'importe quelle ’‘appli” qui vous aide à régler vos activités sportives’’ (car il est exclu que vous n'en ayez pas au moins une : il faut vivre avec son tank, comme dit Zélensky !)… votre gourde va déterminer la quantité d'eau que vous devez (vous avez bien lu : “devez”!) avaler, en fonction de votre âge, de votre corpulence, de votre activité physique, de la température et de l'hygrométrie ambiante et de la lubie du jour de la folle Sandrine Rousseau’’. Traduit en français : “C'est vous, la gourde, si vous en achetez une !”.
D'autant qu'on ne vous a pas (encore) tout dit : comme les machines vous estiment incapable de subvenir à vos besoins élémentaires et qu'elles vous croient inapte à survivre sans leur assistance à et de chaque instant –à un point tel qu'on en arrive, cette dépendance et notre docilité augmentant avec le temps qui passe, à même se demander très sérieusement si elles n'ont pas de bonnes raisons de le penser !–… “votre gourde (franchement pas si gourde que ça !) vous enverra, en temps et en heure, des messages d'alerte, en s'illuminant (avec des leds… laides. C’est un exemple, mais elle peut aussi faire dring-dring, ou pouêt-pouêt…) chaque fois qu'il sera utile ou nécessaire que vous buviez de l'eau (car cette gourde-à-tout-faire sait, elle, quand vous devez boire et combien, elle. Mais apparemment, vous…pas !).
Cerise sur le fer-blanc (qui est entre temps devenu de la couleur que vous voulez, vert-lagon-des-mers-du-sud ou mauve ’'Yette”, et qui offre –au choix– un toucher pashmina, soyeux ou cachemire et un contact de pétale de rose (verte ou mauve, comme on l'a dit !), “le modèle B 5533 M 87 -le plus cher, vous vous en doutiez– peut même vous tenir informés  du nombre de bouteilles de plastique que vous n'avez pas achetées grâce à elle, donc le nombre de tortues-lyres qui ne mourront pas étouffées, et donc (au carré), votre contribution au sauvetage de la planète (calculée par la norme d'ECO-Nantes, reconnue d'utilité éco-con (pas- ’'tible”) par le Giec et Greta Thunberg, pacsés pour l'occasion. Vous pourrez très facilement en déduire votre empreinte-carbone, ce qui, reconnaissez-le honnêtement pour une fois, est de toute première nécessité quand vous avez déjà 4 heures de carapate dans les semelles et qu'il ne vous en reste plus que 5 à tirer avant votre douche salvatrice… (vérifiez avant de la prendre qu'elle est équipée du zizi-panpan qui empêche que l'eau coule une fois que vous êtes savonné : ce geste peut aider des gens, indéterminés mais quintuple-vaccinés, à éviter les coupures d'eau. “C'est bon pour la planète !” (NB : “Ceci est un message du Ministère de la transmission déconologique”, comme le rappelle McKinsey sur les chaînes du “Sévice public”).
Plus j'avançais dans la lecture de cette mine d'informations utiles (à quoi ? Je n'ai pas réussi à trouver, encore… mais ça va venir : je ne suis pas une gourde, tout de même !) et dans la découverte atterrée de tout ce dont le fait d'être né en 1934 m'a privé… plus je revivais mes 2 pèlerinages à Saint Jacques de Compostelle, et tous les autres, des “chemins de Saint Paul” à ceux de François d'Assise (pèlerinage qui se fait debout, contrairement à son nom), au Mexique, au Moyen-Orient, en Bosnie, au Portugal, et en France, tant de fois ! Que d'infos utiles j'aurais pu avoir… Dire que je serai enterré sans savoir ni quoi, ni combien, ni qu'est-ce, dans ma caisse ! Que de regrets, pour avoir pérégriné surtout dans les années 2000 ! J'en ai les phalanges gourdes, de taper la liste de mes éco-échecs (et mat, comme ma vieille gourde). Depuis hier, je me demande  sérieusement si je ne vais pas en remettre un coup, rien que pour savoir combien de litres j'ai bu tel mardi par rapport au jeudi de la semaine précédente… Que j'ai été gourd, de faire ça si tôt ! Quelle gourde !
Il me reste tout de même une série d'informations à vous fournir : le prix ! En ces temps de course poursuite après un pouvoir d'achat “inflatué”, c'est fondamental, non ? Alors… j'ai sélectionné pour vous le modèle “Starter Kit Inox 480 mL + 5 Pods Hiver offert” (NB : ne me demandez pas ce que ça veut dire, s'il vous plaît !), à 59,95 €, TVA incluse (ça fait tout de même dans les 420 balles ! Ma vieille avait dû coûter 10 à 12 francs !). Livraison : 2-4 jours ouvrés (+1 BEL) (et là, même demande). Capacité : 480 ml. Adapté à l’eau plate & pétillante (Ouf !). Poids : 452 g (vide, bien sûr). Fraîcheur : jusqu’à 14h. Embout : silicone adapté à la bouche, comme les tétines (?). Sangle : silicone adapté à la bouche (comprenne qui peut !).
Pour tout vous dire… deux recommandations ont pesé lourd dans ma sélection : (1)-Conserver à un endroit frais et sec (ils nous prennent vraiment pour des grosses gourdes), et (2)- “Oui oui, air up®”, n’est pas de la chimie, mais avant tout de la science qui stimule ton (sic) sens olfactif ! (Ça vous fout un coup de gourde hein !). Mais, in cauda venenum, il y a, sous la description de cette gourde pour gourdes, une petite notule qui précise: ’'Livraison : “Ajouter 29,00 € pour bénéficier de la livraison gratuite” (NB : je jure que je n'invente rien. Le coup de la livraison gratuite à 29,00 € , soit dix fois le prix… c'est la preuve qu'ils savent ce que c'est qu'une gourde, une vraie… et que j'ai été sélectionné !).
Moralité : je vais retourner de fond en comble (plutôt que ‘’de cond en fomble’’, comme m'a suggéré un de mes petits fils) la maison de mes parents pour retrouver ma bonne chère vieille gourde “en duralumin”, et écouter de mes deux es-gourdes ce qu'elle a à me raconter pour me dé-gourde-ir, après ce plongeon dans la folie du monde et la passion de notre temps pour les usines à gaz inutiles. Mais au fond,   “Pourquoi faire simple quand on a la chance de pouvoir faire compliqué ?”.
H-Cl.
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swedesinstockholm · 1 year
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journal de let’s move pt.2
19.01
je viens de répéter toutes les chorégraphies pour ce weekend, ça me prend vingt fois plus de temps que la moyenne, mais si je m’entraîne vingt fois plus que les autres, ça pourrait potentiellement commencer à rentrer. je pourrais même... aimer ça? quand je pense au weekend, l’enthousiasme est plus grand que l’angoisse, c’est une sensation étrange.
22.01
pendant toute la partie d’america où il faut être énervée j’aurai qu’à penser à la maison et à la place hamilius qui me donne envie de vomir à chaque fois que je la traverse en sortant du bus. une des danseuses a comparé luxembourg à dubaï, ça m’a horrifiée mais c’est de plus en plus vrai. c’était déjà mille fois mieux que le weekend dernier hier, j’étais un tout petit peu moins perdue dans les chorégraphies grâce à mes révisions intensives, j’ai regardé les videos de cybille tellement souvent que le téléphone s’est éteint tout seul. je devais faire attention à pas trop la regarder avec mon air énamouré devant les caméras d’rtl hier soir, j’ai pas trop envie que mon entichement passe aux infos nationales. elle portait un jean noir large comme celui que j’ai acheté chez episode à bruxelles mardi. dans les escaliers j’ai entendu quelqu’un dire qu’elle avait deux enfants.
23.01
je veux pas être amatrice. j’étais un peu énervée par sylvain groud le chorégraphe hier qui arrêtait pas d’involontairement me ramener à ma position de non professionnelle, ma position de jean-jacques, de non-artiste, dont la tâche est d’être honnête et authentique, d’être soi-même, de représenter la société ou que sais-je. mais moi je veux être honnête, moi-même et authentique en tant qu’artiste. j’en ai marre de représenter la société civile. je veux que ce soit tous les jours comme lundi dernier à la soirée de lectures performées à la maison poème de bruxelles. je veux être l’artiste. ceci étant dit, j’ai écrit god bless participatory art dans mes stories ig parce que quand même, merci la vie de me donner toutes ces opportunités de me retrouver sur scène! j’ai de nouveau chanté dans le micro hier, sur la scène, devant la salle vide, mais cette fois sylvain m’a donné d’autres directives et j’ai du la faire plus cheeky/diva. j’étais crispée par la peur mais en même temps j’ai un peu goûté au nectar des dieux. j’avais déjà goûté au nectar des dieux lundi dernier à la maison poème, mais chanter sur scène, c’est encore autre chose. oh boy. et encore y avait que dix personnes dans la salle.
à chaque fois qu’éléonore ouvre la bouche je me dis que c’est la plus belle chose que j’ai jamais entendue. le spectacle vivant, et plus spécifiquement le chant et la danse sont au dessus de tout. j’ai passé une heure à stalker cybille sur mon téléphone hier soir avant d’aller au lit. elle a fini sa formation de danse à istres en 2010. l’année où j’ai fini le lycée. je me demande quel âge elle a. elle est mon opposé polaire. elle porte du vernis bleu foncé sur les orteils et bordeaux sur les doigts, un bracelet de cheville, deux boucles d’oreille différentes à chaque oreille plus d’autres petites boucles et plusieurs bagues. hier je la regardais attacher ses cheveux longs longs longs en chignon et je me demandais comment je pouvais être à ce point sensible aux gens, pourquoi tout de suite j’ai l’impression de me liquéfier sur place? pourquoi je me laisse aussi facilement prendre dans les filets des gens charismatiques, ou même moyennement charismatiques, je suis tellement une proie facile, je sais pas, c’est une question de pas savoir comment gérer ses émotions? est-ce que je devrais faire de la sophrologie pour arrêter de tomber amoureuse cul par dessus chaise à tout va?
à part ça j’ai enfin éprouvé du plaisir en dansant ce weekend, c’est enfin arrivé j’ai eu du plaisir en dansant en public c’est possible!!! est-ce que tout va être différent après le spectacle? est-ce que ma vie va changer? c’est pour ça qu’en 2015 sur le chemin de skalanes à la pointe de la côte est islandaise en remontant le temps jusqu’au début de l’univers broadway est apparu devant moi comme une illumination? c’était un signe du futur? est-ce que c’est une des clés? en rentrant du théâtre à pied je marchais à moitié sur la route à moitié sur le trottoir enneigé en chantant all that jazz non stop en boucle jusqu’à ce que j’arrive à la maison, même quand y avait des gens autour. hier je chantais les trois phrases de tonight de west side story tout en écoutant l’enregistrement d’éléonore au piano sur mon téléphone pour chopper la bonne tonalité, je m’entraînais en public et je peux plus marcher quelque part autrement maintenant.
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