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#marc edouard nabe
ozkar-krapo · 10 months
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Albert AYLER
"New Grass"
(LP. Impulse!. 1976 / rec. 1968) [US]
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icariebzh · 3 months
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" Dans le fond, les vrais révoltés ne veulent pas changer le monde. Je suis pour toutes les révolutions et contre leur résultat. Je rêve de révolutions suspendues." Marc-Edouard Nabe
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aurevoirmonty · 7 months
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« J'aurais dû aller voir Gen Paul ! J'ai descendu la rue du Lavoir un an avant sa mort sans oser frapper à sa porte. Jeune puceau torve ! Je le savais en déchet de fêlures, les hanches fracturées, le moignon douloureux, pharaon ivre aux torgnoles faciles, toute la légende con !… De toute façon j'aurais eu trop de mal aussi à ne pas lui parler de Céline. J'ai bien fait de ne pas me pointer. Rappelez-vous cette photo de 1942 où l'on voit Gen Paul souffler un mot à Céline, regardez bien la tête du Cuirassier, son masque de petit garçon admiratif que je ne lui ai jamais vu ailleurs, très exactement semblable en cela au regard que porte Parker sur Monk dans une autre photo célèbre, et soyez persuadé avec moi que Gen Paul fut pour Céline, comme Henry de Groux le fut pour Léon Bloy, sa plus grande amitié et l'une de ses plus grandes souffrances. C'est Caliban qui déchire Prospero, pas Ariel.»
Zigzags, 1986, Marc-Edouard Nabe
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mrlafont · 3 years
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J’ai porté ma subjectivité jusqu’au crime. Quelle merveille ! Je n’aurais jamais pu penser que la misère morale pouvait entraîner un homme vers de pareilles délices ! Il n’y a rien que je ne puisse transformer. Je suis allé au fond de l’honnêteté et j’y ai découvert le péché absolu. Écouter sa nature porte à la condamnation pure et simple : ne pas tricher, c’est la guillotine. Je n’aurai pas assez de toute ma vie pour perdre la tête.
Marc-Édouard Nabe, Au régal des vermines.
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clubrogernimier · 7 years
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«Toutes les belles femmes sont de droite. Même celles qui se prétendent de gauche. » Marc-Edouard Nabe, Non
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BOUTS DE LECTURE du LUNCH SHOW "Spécial Actus" du 18/03 @djjpmano, “Je me suis pris un bouquin qui m’interroge sur la duplicité. C’est un bouquin sur la vie de Billie Holiday (“L’Âme de Billie Holiday”, ndlr) mais écrit par un facho dernière catégorie, Marc-Edouard Nabe. C’est vraiment le penseur d’extrême droite — comme il y en a quelques-uns qui fleurissent en ce moment en France — et le type écrit sur sa passion sur Billie Holiday. Ça me fascine de voir que quelqu’un, qui n’aime pas fondamentalement des gens d’une autre appartenance ethnique, se passionne justement pour ça…” . 🎧 le Lunch Show sur MM Radio - lien dans la bio ! . #LunchShow #MasterMINDERent #MMRadio #WeTellStoriesCreative #BoutsDeLecture . . #podcast #news #talk #audio #play #lifestyle #tendance #conversation #trend #culture #musique #livre #lire #book #lecture #bookshelf #reading #reader #read https://www.instagram.com/p/CbW9Y2aDVmG/?utm_medium=tumblr
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kikizo85 · 3 years
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Marc-Edouard Nabe et le professeur Choron - 24 mai 1998
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idealconservateur · 4 years
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(via Exil, Céline, #MeToo... Rencontre avec Marc-Edouard Nabe, l’écrivain le plus censuré de France (2/2) | Valeurs actuelles)
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lemaldusiecle · 7 years
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Charlie Hebdo s'en foutaient pas mal de l'Islam. C'était les Arabes qu'il leur importait d'ostraciser, de stigmatiser, de crucifier avec leur petit crayon bien taillé. Une preuve de leur bonne foi aurait pu être faite en caricaturant des musulmans non arabes, des Indonésiens, des Pakistanais, des Albanais, ça ne manque pas. Non, non, c'est toujours l'Arabe tel qu'il est vu par les Français moqueurs et ignorants, avec les babouches aux pieds et le verre de thé à la main [...] Ils font croire que c'est de l'humour alors que c'est juste du racisme de beauf de gauche français. Le beauf de droite est raciste au nom du Front-National, celui de gauche l'est au nom de la liberté d'expression.
Marc-Edouard Nabe
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ozkar-krapo · 5 years
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François RILHAC
"Mégalo Piano Stride"
(LP. Black And Blue. ? / rec. 1986) [FR]
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telavivcity-blog · 5 years
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ISRAEL -TEL AVIV LES GAYS FONT LA PARADE Tel Aviv News
https://telavivcity.co.il/?p=6732&utm_source=SocialAutoPoster&utm_medium=Social&utm_campaign=Tumblr The City that never sleeps ISRAEL -TEL AVIV LES GAYS FONT LA PARADE Tel Aviv News https://telavivcity.co.il/?p=6732&utm_source=SocialAutoPoster&utm_medium=Social&utm_campaign=Tumblr Tel AVIV ISRAEL CAPITALE DE LA GAY PRIDEBové Besancenot Soral Nicolas Sarkozy Michael Moore Jean-Marie le Pen Rachida Dati Obama Cotillard Arnaud Montebourg Régis Debray Cohn Bendit Hillard Manuel Valls Benoist Latouche Chazal Allègre Kouchner Cheminade Bertrand Delanoë Thierry Meyssan Rabhi Jean-Pierre Chevènement Gluckstein Mélenchon Philippe de Villiers Adler Séba Badiou Chirac Arlette Laguiller Finkielkraut Ségolène Royal Marie-Georges Buffet Attali Lionel Jospin Rony Brauman François Bayrou Zemmour Cochet Naomi Klein Renaud Camus Naulleau Emmanuel Todd Marc-Edouard Nabe Maurice Allais Calvi Lacroix Riz Yukihisa Fujita Giulietto Chiesa Andreas von Bülow Israel Irak Amerique Moyen-Orient Tunisie Algerie Afrique Colombie Russie Bush Sharon Saddam hussein Mossad Guerre Arabe Arabes Sionisme Sionite Musulman Musulmans Euro mobutu Euros Europe Chine Asie Inde Stratégies Anti-Israelien Terre David Ben Gourion Ben-Gourion Chili Chilie Pinochet Illuminati vatican Noir Betar Ldj zemmour seba dieudo Chiite sunite kurde Turquie Turc soral multinational Bolivie Brésil Costa Onu Rica Cuba Haïti Mexique monde Dieu Allah Mohammed Mohamed Islam bible Coran torah Jesus Chrétien Chrétiens Christianisme Nicaragua Pérou Venezuela oumma arabe arabes Al-Qaida sunnite chiite gia shoah Guyana antisémitisme antiblancs antiarabes anti-israeliens islamophobe racaille racailles France bougnoule negre negro souschient Suriname banque Dollars Mccain Obama arme armee guerre civile booba rohff lim Argentine betar ldj israel israeliens torah judaisme illuminati illuminatis francs-maçons conspiration bush hitler sharon homme bible juifs juif juive juives hébreu bnei yisrael Israélites Judée judéité Judaïtes Judéens Juifs Salomon roi David juda Torah Miqra Abraham Elohim rabbanim monothéistes christianisme islam Abram sabbath kiddoush Jésus Yom Kippour Cacher Bat mitzva tf1 arte enquete exclusive zone fn ps ump journaliste Francais sionisme guerre paix omg nazi nazis Magav base abbe usa israel doctarik ramadan View at DailyMotion TEL AVIV - THE CITY THAT NEVER SLEEPS #gaypridetelaviv2019 #TELAVIVPRIDE2019 #Uncategorized
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lemauvaisgout · 7 years
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Un Immortel chez les Sages 
« Elle vient de ces dernières années où le cinéma aura eu le goût des chocolats de l’entracte, avec le cœur battant des jeunes filles embrassées dans l’ombre, les histoires en cinémascope qui appelaient à un au-delà du présent et de la vie » M.L
J’admire quelques écrivains contemporains, ils sont peu nombreux du reste, deux ou trois. Gabriel Matzneff pour son style enlevé et ses réflexions nourries de stoïcisme, Edouard Limonov pour ses aventures rimbaldiennes sur les sommets de l’Altaï et Phillip Roth pour son humour burlesque, le côté touche-pipi chez les ashkénazes du Bronx. Je crois qu’ils ont le sens de l’époque et surtout le goût aristocratique des plaisirs interdits.
J’affectionne un autre trublion, Marc Lambron, un surdoué des lettres à qui on reproche souvent son cursus honorum ; ce qui est bien naturel d’ailleurs ! on préfère toujours les saltimbanques aux vieux messieurs du Quai Conti. Prenons quelques exemples : Bukowski ivre sur le plateau d’Apostrophes en 1978, Jean Edern-Hallier et le livre de Mitterrand noyé dans l’eau pétillante de Vichy dans les années 90 ou encore Marc-Edouard Nabe éructant sur le plateau de Laurent Ruquier en 2006 : « on a essayé de vous donner une dernière chance, vous ne l’avez pas saisie, tant pis pour vous ! » ...ça laisse moins de temps à la lecture des recherches d’Hélène Carrère d’Encausse sur l’Empire soviétique.
Mais ne vous méprenez pas ! les immortels savent trouver les routes mystérieuses de votre âme de lecteur. Pourquoi ? le jeudi matin la Commission du Dictionnaire ne laisse pas les mots brisés de Ribéry faire effraction dans vos vies littérairement correctes. Mais revenons-en à notre protagoniste.
Parfois, je m’imagine ses journées…Il traverse d’un pas mâle la Cour de l’Horloge, la poussière pensante des siècles d’histoire de France pénètre la laine très britannique du costume porté par l’impétrant. Un regard bienveillant de la part de l’agent du poste de sécurité lui indique qu’il peut passer sans avoir besoin d’user de vaines formules. Se dirigeant vers l’aile sud-est du Palais-Royal où se trouve la salle du contentieux, il mûrit ses pensées électives, celles qui lui ont valu son siège à l’Académie française et peut-être son divorce ? Il soliloque silencieusement sur l’épaisseur d’une formule, puis sur la puissance évocatrice d’une idée enlierrée dans le passé tandis que le rapporteur public présente ses conclusions dans un silence trop attentif pour ne pas être rêveur.
Soudain, une musique sirupeuse de Maurice Chevalier s’empare de son esprit et fait danser ses idées, la petite musique intérieure s’emballe de concert avec les flonflons de la chanson : « dans la vie faut pas s’en faire, moi je ne m’en fais pas, ces petites misères seront passagères tout ça s’arrangera ! » …l’ordre naturel des visages placides se trouble, les grands fauves du Conseil d’Etat lui jettent des éclairs wagnériens pour rétablir l’atmosphère cotonneuse auréolant la prestigieuse institution. L’insolent se fiche royalement de ces banderilles, matador perpétuellement aux prises avec ses ennemis, il a pour habitude de se délecter de l’ardeur et du courage avec lesquels l’adversaire livre combat avant de rendre son dernier souffle.
Marc Lambron a déjà gagné…le Conseil d’Etat, l’Académie française et le cœur de ses lecteurs, il écoutera Maurice Chevalier et peut-être même Black M si ça lui chante.
Si on remonte le fil du temps, certains conseillers d’Etat sont passés du Code au Livre : parmi les plus célèbres Stendhal, Léon Blum. Parmi les contemporains, François Sureau. Seuls quelques-uns sont passés du Code à la Coupole, le raffinement se trouvant dans la simplicité. Dans l’histoire récente, on pense à Erik Orsenna et Marc Lambron. Ce dernier s’inscrit dans une tradition multiséculaire avec son dernier ouvrage « Quarante ans ». L’Immortel y tient un journal, à ses heures volées, de l’apathique année 1997. Il s’inscrit ainsi dans les pas de son illustre prédécesseur Maurice Garçon dont le Journal (1939-1945) est sorti en 2015 aux éditions les belles lettres.
À la manière d’un peintre impressionniste, il observe avec une profondeur culturelle étonnante l’époque de félicitée dans laquelle se trouve la France chiraquienne. De temps en temps, elle est bousculée par ces événements innommables qui vous serrent la gorge : la fin du Club Dorothée, le voyage de Jean-Paul II à Paris pour les Journées mondiales de la jeunesse, la mort de Lady Di dans un accident de voiture, l’ouverture du procès de Maurice Papon et tutti quanti. Cette actualité, souvent dérisoire, s’entremêle avec les vicissitudes de l’existence, les mois qui précèdent la mort d’un parent, la naissance des enfants, les soirées perdues en boîte de nuit…Autant d’éclats de vie qui vous renvoient aux soleils printaniers mais aussi aux amours inconsolés du passé.
De temps en temps, l’Histoire et le hasard se rencontrent fortuitement. Ainsi, l’ouverture du procès de Maurice Papon signe l’acte d’emprisonnement littéraire du livre 1941 de Marc Lambron, les critiques préparent leurs chroniques avant sa sortie en librairie tel le journaliste qui rédige à l’avance une rubrique nécrologie pour son quotidien. Le romancier n’obtient pas le Goncourt, la France de Vichy pendant la Seconde Guerre Mondiale laisse un souvenir contrasté dans les familles françaises qui sont renvoyées à leur attitude pendant cette période. Un fabuleux voyage dans le passé, on découvre les questions métaphysiques, voire matérialistes d’une génération inextricablement liée aux affres de l’Histoire.
En résumé, le livre du prosateur, « Quarante ans » est l’œuvre miroir de la Morte a Venezia de Visconti.Dans ce chef d’œuvre cinématographique, un vieux compositeur en villégiature au Grand Hôtel des Bains s’éprends d’un adolescent. Il tombe lentement dans une doucereuse langueur, ses moments d’absence réveillent ses blessures invisibles, l’amour de sa femme, la perte de son enfant. Un combat entre le désir fiévreux d’un homme et ses envies de suicide s’engage. Marc Lambron incarne malgré lui, Gustav Von Aschenbach, la réminiscence du souvenir douloureux de la disparition d’un être cher trouble sa perception du monde. Mais la volonté irrépressible de raconter l’indicible, la mort de son père, l’emporte : « il a été l’un des premiers visages à se pencher sur le mien. Je serai l’un des derniers à regarder le sien ». Il ne s’arrête pas d’écrire, les mots s’alignent en rang devant les visages qui traversent à tire-d’aile son horizon. À la différence du film, Marc Lambron s’accroche furieusement à la vie.
C’est peut-être ça la beauté. Dostoïevski donne un nom à l’ineffable : « l’horrible, c’est que la beauté est une chose non seulement terrible, mais aussi mystérieuse. C’est le diable qui lutte avec Dieu et le champ de bataille est le cœur des hommes ».
Alors que pourrait-on reprocher au brillant diariste ? peut-être son érotomanie ? il donne la fâcheuse impression d’échapper, par je ne sais quel tropisme, aux inimitiés des cercles d’écrivains parisiens barbouillant tous les mêmes pages d’une autofiction grotesque, souvent pathétiquement psychanalytique. On devrait monter un talkshow à l’américaine animé par Fréderic Mitterrand : « Tout le monde aime Marc ». Au surplus, le littérateur ne se confie pas ! il partage ses fulgurances mais n’évoque jamais la matière creuse, l’inutile, les bouchons, les jurons, les engueulades, tout ce qui fait le sel de la terre. Qu’est-ce qui différencie fondamentalement le Journal des Mémoires ? la fraîcheur des impressions et la vérité qui coule du stylo de l’écrivain. Souvent, les Mémoires encouragent l’écrivain à travestir le passé, il évoque celui qu’il était avec tendresse, qu’il aurait aimé être mais qu’il n’est résolument pas. En l’occurrence, Marc Lambron retravaille peut-être à l’excès ses phrases, elles deviennent endimanchées lorsqu’il ne prête pas attention. Par conséquent, son Journal perd sa belle spontanéité et esquisse en creux son anti portrait, celui d’un aïeul connaissant mille histoires passionnantes mais qui finit inlassablement par se répéter. Est-ce à dessein ? Peut-être que l’écriture est une pulsion hygiéniste, on devient soi-même en toilettant les mots à sa convenance, ceci expliquerait bien des choses…
Je terminerai ce court texte avec un extrait du 26 décembre 1997 : « le destin de tout projet d’écriture, c’est d’aller vers son extinction. Ces carnets vont se refermer avec cette année et ces derniers jours où se dissout l’envie que j’avais de les écrire. Tout est bien. Je vais commencer un nouveau roman. Il n’y aura pas de conclusion, pas de bilan, pas de péroraison ».
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mrlafont · 3 years
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Je suis un malade de l’extérieur. Ce qui est laid ne me touche pas assez pour me détourner de ce que j’adore. Un connard lyrique de mon genre, ce n’est pas efficace, ça ne lutte pas, c’est détaché et inutile. J’ai une haine globale, indifférenciée qui seule me stimule à vivre avec le plus d’enthousiasme tragique possible tout ce qui m’émeut vraiment. Je n’y peux rien si une note de Lester Young me bouleverse plus que tous les carnages, les guerres, les politiciens, les stars, les meurtres, les idées, le ciné, les agitations en tout genre, bref tout ce Gulf Stream de l’Actualité, de ce qui se passe et qui me fait absolument chier parce que justement je trouve qu’il ne se passe pas grand-chose dans tout ce qui se passe. Toute vie, si elle est bien menée, c’est-à-dire dans le mauvais sens, est une lente destruction. L’évolution de l’homme aboutit à l’anéantissement de sa personne civilisée. Tout adulte qui ne se respecte pas doit se désaccomplir et, par le moyen de son choix, empêcher ce scandaleux état de fait. L’adulte, c’est un enfant désespéré. Toute mort naturelle ou accidentelle peut être interprétée comme le suicide de sa propre immortalité. Tout individu qui se meut avec aisance dans la vie est suspect aux yeux de son Délire. Triomphateurs d’examens et bohèmes débrouillards compris. Pour beaucoup, vivre c’est aller vers l’extérieur, sortir de soi, être indépendant, alors que je n’aspire moi qu’à rentrer, aller au bout de ma ruine, écouter mes organes pousser, serrer le fil et étouffer grâce à moi, sans autres vacances. S’il s’agit encore de perdre son temps à vivre, à avoir encore un beau rognon d’orgueil, de responsabilité pour se « démerder dans la vie », je dis non. Je suis bien incapable de me vivre moi-même, moi. Ce que je ressens par-dessus tout, c’est une surlassitude infinie de parvenir jusqu’à mon instinct de conservation. Mon accomplissement dépend de la splendeur de mon anéantissement. Tout est trop déçu, trop abîmé pour qu’autre chose que l’abandon de tout, la fuite, l’extase et la grâce de s’annuler méritent d’être accomplis.
Marc-Édouard Nabe, Au régal des vermines.
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clubrogernimier · 7 years
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Nous resterons une heure à fraterniser avec ce mythe vivant, ô fractureur hilare des coffres-forts violables. Spaggiari a quelque chose de gauche dans l'allure, qui vient de son aspect traqué de mal déguisé. Il nous dit que si on lui offrait l'amnistie, Il la prendrait certes mais il lâcherait à regret cette vie de cavale. Pourtant, quelquefois, il regrette de s'être évadé en 77: il aurait certainement écopé de cinq à dix ans, c'est tout: "Au moins j'aurai pu écrire tranquillement !" C'est ça son fantasme: l'écriture! Ses Dieux sont Céline, Nimier, Giono... Dire que moi, il m'est arrivé de me rêver gangster ou terroriste!
Marc-Edouard Nabe, Journal Intime, Tome 3
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Marc-Edouard Nabe de retour chez Sollers ! Et chez Gallimard ! Quelle surprise ! L' "Eunuque raide", ici, c'est évidemment Zagdanski, présenté sous les traits d'un zombie échappé de sa tombe. Ridicule, mégalomane, se citant en permanence, le coprophile Zagdanski n'a pas vraiment le beau rôle. Décryptage. 
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filoutube · 11 years
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