La vraie beauté d'une femme est suspendue entre féminité et sensualité.
Ce n'est pas dans un corps parfait, ni dans une robe provocante, mais dans l'énergie qui émane, ce rare ouragan de sourires et de passions qui transforme en beauté tout défaut humain.
Des femmes qui, même amoureuses, sentent la liberté.
Des femmes qui font de la fragilité leur force.
Des femmes qui font bien l'amour parce qu'elles ont l'âme attachée à leur corps et ainsi..... elles jouissent double.
Des femmes qui, après chaque instant partagé, tu les vois de plus en plus belles.
Qui vous coincent avec des mots. Qui t'emportent de passion.
Qui vous émerveillent avec des gestes tendres.
Qui s'offrent en rires cristallins..... qui font trembler le monde entier.
Les femmes comme ça n'ont besoin de personne et aiment en toute liberté de sentiment. Indomptables, mais fidèles à leur coeur et à elles-mêmes.
Capables de solitude et donc irremplaçables compagnes d'intimité.
Si vous rencontrez une femme comme ça, donnez vous le courage de la vivre, de la respirez même pour un instant.
Elle vous enseignera la vraie beauté et la joie d'être complices, la forme la plus intense de l'amour.
Auteur: Letizia Cherubino.
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do you have any recommendations for favorite french-language poetry? esp written by women?
Yes, sure! We might not have the same tastes (I like nature poetry mostly, and good old lavish alexandrine verse—I find the predictability of it very soothing) but here are excerpts of poems by 13 French-language poétesses :)
(I wanted to add a few men at the end but I spent too much time on the women, and the French male poets I enjoy are very well-known ones anyway, e.g. Hugo, Mallarmé, Prévert, Aragon... also André Breton's surrealist poetry)
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée,
Que jamais ses regards troublés et mécontens
N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps?
Sur l’éternel chemin, chaque borne posée
Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours
Le vertige nous prend à voir couler nos jours:
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance
Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante,
D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante,
[…] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille,
De vos rêves déçus vous raillez la merveille,
Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé…
Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861)
[…] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre
L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour
Si son œil ne doit pas contempler ton retour,
Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire,
Dans l'espace infini poursuivant ton chemin,
Du moins jette au passage, astre errant et rapide,
Un regard de pitié sur le théâtre vide
De tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle,
Que berça la chanson du vent, subtil orchestre,
Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle,
Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même,
Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin,
Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime,
Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve,
Une immense Cité près d’une immense grève,
Avec des dômes d’or et des palais géants,
Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité,
Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée;
Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière
Que devant mes regards elle s’est tout entière
Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense
Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
1. Humanité sans force, endurante moitié
Du monde, ô camarade éternelle, ô moi-même !
Femme, femme, qui donc te dira que je t’aime
D’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
2. J’aime, en quelque lieu que ce soit,
L’heure où l’existence, pour moi,
Redevient nocturne et muette.
L’heure sans lois et sans humains,
Sans hiers et sans lendemains,
Où je ne suis plus que poète.
La seule heure d’esprit total,
Celle où, jusqu’oublier mon mal
Je sens se fermer toute plaie,
Car je ne fus moi-même, vraie,
Car je ne fus ce que suis,
— Passionnément — que les nuits.
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent,
Nul n’aura comme moi si chaudement aimé
La lumière des jours et la douceur des choses,
L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondes
Ont plus touché mes yeux que les regards humains,
Je me suis appuyée à la beauté du monde
Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
• Renée Vivien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne,
Les arbres ont un charme inquiet et mouvant.
Le peuplier se ploie et se tord sous le vent,
Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent,
Le bouleau virginal à l’ivoire changeant
Projette avec pudeur ses blancheurs incertaines.
Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns,
Et des acacias aux verdures lointaines
Tombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux
des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues,
[…] que votre nom soit sanctifié !
O Brume d’or dans les vergers,
que votre volonté soit faite !
Sur la Terre comme au Ciel ;
sur la terre élançant ses arbres au soleil,
sur les labours luisants chevauchés de noyers,
sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […].
Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien.
Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe,
où les fourmis montent leur noir petit chemin […]
Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969)
Pois de senteur en ma demeure
Et sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse,
Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du temps
L'Univers sème ses formes
Véhicule ses songes
S'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globe
Empoignant son noyau
La Terre emporte l'histoire
Vers son immense dérive.
• Anne Perrier (1922-2017) (also Swiss)
1. Ô rompre les amarres
Partir partir
Je ne suis pas de ceux qui restent
La maison le jardin tant aimés
Ne sont jamais derrière mais devant
Dans la splendide brume
Inconnue
2. Lorsque la mort viendra
Je voudrais que ce soit comme aujourd'hui
Un grand soir droit laiteux et immobile
Et surtout je voudrais
Que tout se tienne bien tranquille
Pour que j'entende
Une dernière fois respirer cette terre
Pendant que doucement s'écarteront de moi
Les mains aimées
Qui m'attachent au monde
• Marie-Claire Bancquart (1932-2019)
1. Un tremble
c'est le nom
du peuplier blanc : luisance furtive.
Éclair des feuilles
leur vie scintille
instant après instant
elles chuchotent
que nous avons aussi des moments miroitants
minuscules, étincelantes traces de nous sur le monde.
2. Je suis l’encolure d’un pays vêtu de toile et d’eau, longtemps ténébreux, maintenant étalé sur la nuit,
croisé une fois pour toutes par le crépuscule, et qui entend les soleils célébrer leur courbe.
Je suis son oreille,
et, dans son oreille, ce qui, bruissant, permet le bruit.
[…] Mais suis-je enclave, ou bien ce pays serait le creux nécessaire au violon, l’autour-de-moi facilitant mémoire?
• Hélène Dorion (1958 - ) (she's from Québec)
Autour de moi les notes
lumineuses d'une feuille
venue jusqu'à la branche
pour remuer avec le souffle
danse et boit
l'eau qui la sauve
au matin quand recommence
son chemin vers le soir
et je marche aussi
d'un pas qui repose dans l'infini
j'écoute le monde qui bruit
à travers les arbres seuls
comme des êtres occupés
à devenir leur forme singulière
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La fièvre de mon corps et le battement de mon cœur harassé et le frissonnement de mes membres, c’est le contraire d’un incident, car ce n’est rien d’autre, rien d’autre que mon amour pour toi, oui, cet amour qui m’a saisi à l’instant où mes yeux t’ont vue, ou, plutôt, que j’ai reconnu, quand je t’ai reconnue toi...
L'amour n’est rien, s’il n’est pas de la folie, une chose insensée défendue et une aventure dans le mal. Autrement c’est une banalité agréable, bonne pour en faire de petites chansons paisibles dans les plaines. Mais quant à ce que je t’ai reconnue et que j’ai reconnu mon amour pour toi, – oui, c’est vrai, je t’ai déjà connue, anciennement, toi et tes yeux merveilleusement obliques, et ta bouche et ta voix avec laquelle tu parles, – une fois déjà, lorsque j’étais collégien, je t’ai demandé ton crayon, pour faire enfin ta connaissance mondaine, parce que je t’aimais irraisonnablement, et c’est de là, sans doute, c’est de mon ancien amour pour toi que ces marques me restent...
Je t’aime, je t’ai aimée de tout temps, car tu es le Toi de ma vie, mon rêve, mon sort, mon envie, mon éternel désir... Et je m’en ficherais, je me fiche de tous ces Carducci et de la République éloquente et du progrès humain dans le temps, car je t’aime !.
La Montagne magique,
Thomas Mann.
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