Tumgik
#j'ai fait un rêve prémonitoire
lolochaponnay · 5 months
Text
Le patron d'une grande entreprise embauche un veilleur de nuit. Deux semaines plus tard, ce dernier dit à son patron : - Monsieur le directeur, ne prenez pas l'avion aujourd'hui. Il va s'écraser !  Superstitieux, le patron renonce à son voyage, et l'avion s'écrase, effectivement. Le lendemain, le patron convoque son employé. Il lui dit : - Merci de m'avoir sauvé la vie. Comment avez-vous pu deviner ? - La nuit dernière, j'ai fait un rêve prémonitoire ! - Très bien. Merci encore, mais vous êtes renvoyé ! - Ben...Pourquoi ? - Pour faire un rêve, il faut dormir. Or, vous êtes veilleur de nuit !
6 notes · View notes
mccek · 1 year
Text
Je lui dévoile mes sentiments
Fonds en larmes sur son épaule
C'est plus qu'un pote, un confident
Qui m'écoute quand je me sens seul
On vit dans un monde insensé ou la colère se fait sentir
J'évite souvent les mauvaises ondes car j'en suis devenu la cible
Tellement peur d'être la risée gros, j'en ai perdu la raison
Pourtant ma vie n'est pas triste, pour certains, utopique
Elle est belle mais passe trop vite, un peu comme une équipe
Sous le bonheur, je l'ai molestée
Ma colère je la déteste, de la haine je suis infesté
Pour moi la vie n'est qu'un test
Alors j'ai écrit, jusqu'à avoir mal aux poignets
Pour que mes ailes d'ange daignent enfin se déployer
J'en suis devenu aigri, alimenté par le crime
J'en ai fait des crises en attendant qu'ma vie dégrise
Cette nuit j'ai rêvé d'la mort, c'était un rêve prémonitoire
J'aurais aimé trouver les mots pour te raconter mon histoire
La musique m'a élevé, m'a fait oublier les ennuis
M'a bercé comme son petit lors de mes nombreuses insomnies
Dans ma te-té ça tourne pas rond, tu sais que j'en deviens paro
J'en parle pas à mes parents, mon mal-être est permanent
Dans ce monde où certains survivent
Des petits cons comme moi se butent à la mélancolie
Ou encore, expriment leur tristesse sur des bouts de papier
(Wednesday vibes pt.54)
9 notes · View notes
plumdepan · 5 days
Text
Rainy love
Mes rêves ont encore fait fort ! (Je vous avais prévenu que j'en parlerai à nouveau 😌)
J'étais en train de chercher le tout dernier live de la Team SII, sur la chaîne YouTube de SNH48, quand un titre m'a interpellée : Rainy love (雨愛). C'est le nom du live pour l'anniversaire de Zhou Shiyu, membre de la Team NII :
Tumblr media
Pour trouver pourquoi ce titre m'était familier, j'ai chercher dans mes mémos et j'ai trouvé ceci :
Tumblr media
C'était l'année dernière. J'avais rêvé d'une nouvelle chanson appelée Rainy love 😯 Il y avait même des détails du clip !
Le plus étonnant dans tout cette histoire c'est que c'est la seule fois où j'ai rêvé de Zhou Shiyu (ça aurait pu être n'importe qui d'autre), et le hasard fait que c'est pour son anniversaire que le titre Rainy love ait été choisi. Ça fait beaucoup de coïncidences, quand même 😅
Même si au final, Rainy love n'est pas une chanson, ce nom existe bel et bien. On peut donc dire que ce rêve était presque prémonitoire 🤩
0 notes
consetetur · 1 year
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Rêve du 30-12-80
Le grand dirigeable qui vient de s'élever en l'air heurte les vieux murs en ruine qui flanquent la route sablonneuse et il explose dans un brasier qui le détruit en un éclair. Un instant avant cette catastrophe totale, comme si je la prévoyais, je dis à quelqu'un qui m'accompagne (Tonino?): «Échappons-nous!» et je m'enfuis. Il y avait eu des signes prémonitoires de cet immense malheur, j'avais en effet vu décoller de petits avions trapus qui menaçaient de s'écraser : l'un d'eux avait été sur le point de percuter le grand dirigeable, qui quittait le sol juste à ce moment-là. Je me demande maintenant: où étais-je? Y avait-il la mer à ma gauche ? Et cette plage herbeuse, était-ce celle de Rimini? De Miramare?
Dans le rêve, je semblais fluet, faible et beaucoup plus jeune, presque un gamin.
[...]
Elle a de petits yeux, entrouverts, comme au début de notre rencontre.
Tumblr media
25 Févr. 82
Aujourd'hui, dans un taxi, il m'a semblé pouvoir enfin donner un sens au vieux rêve du dirigeable qui, après avoir péniblement quitté le sol, heurtait au bout de quelques mètres un vieux mur des colonies de mer du littoral de Rimini et se désintégrait d'un seul coup en un immense globe de feu. J'ai pensé que ce rêve voulait m'annoncer l'inévitable fin d'une vieille manière de voler; autrement dit, le suggestif et fascinant appareil (instrument, manière, style) grâce auquel on voyageait dans les cieux (fantaisie, monde mental des idées) a été détruit, il n'existe plus, on ne peut plus l'utiliser, il a fait son temps. Le dirigeable est vieux, les murs des colonies de mer sont vieux, le littoral de mon enfance appartient au passé, j'étais moi-même enfant, dans le rêve. En d'autres termes : il faut changer de paysage, de manière, de système, de moyen de transport dans mes propres fantaisies. Cette nuit (une telle coïncidence fait réfléchir), j'avais rêvé d'un énorme bateau noir, obscur, sombre, qui sillonnait la mer. C'était un événement pour notre pays. L'Italie aussi (me semblait-il comprendre) disposait enfin du puissant et prestigieux bâtiment; il devait avoir été mis à l'eau depuis peu et il était déjà en haute mer; il régnait à bord un air de fête, même si les couronnes, les oripeaux de la cérémonie et les drapeaux paraissaient lourds et sombres. Tout était très noir. Dans le court rêve qui suivait ce rêve du bateau noir et puissant, Marione entrait dans ma chambre [à] coucher et laissait tomber quatre journaux sur les couvertures, je les feuilletais et j'y lisais l'annonce de ma mort; de longs articles, des photos et des dessins reproduisaient mon visage et mon profil. Les légendes disaient «... le roi du cinéma a disparu», «... Fellini vaincu à coup sûr»... Bref, j'étais mort. Le puissant navire noir tout juste mis à l'eau (mais le lancement avait été gardé secret) défilera au large entre le 12 et le 13. Il peut aussi descendre sous les mers, il me semblait même le voir se déplacer sous l'eau, comme un gigantesque submersible. (Note. Il est aussi noir parce qu'il est encore inconnu, il appartient à l'inconscient. Mais il se révélera comme mon nouveau et puissant moyen de transport et remplacera de manière plus actuelle, plus moderne, le vieux dirigeable détruit il y a longtemps) Voici donc (me semble-t-il) expliqué aussi le rêve des journaux annonçant ma mort, le vieux Fellini « vaincu à coup sûr».
25 févr. 82. Le nouveau navire sombre et gigantesque (mis à l'eau en cachette, à l'insu de tout le monde) trône sur la mer qu'il sillonne, impétueux et puissant. Il peut aussi s'immerger et évoluer en profondeur, comme un immense sous-marin.
0 notes
dagonet · 2 years
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
*un tour de goudurix plus tard*
Tumblr media Tumblr media
Mcfly et Carlito, Qui tiendra le plus de tours dans un grand huit monstrueux ?
13 notes · View notes
Text
TEXTES TRADUITS :
- CLOSE-UP INTERVIEW :
Erwin et Livaï : Partie 1 et Partie 2
- CLOSE-UP REPORT :
Livaï : Partie 1 et Partie 2
- CLASSROOM LEARNING TIME :
Livaï : Partie 1 [ Partie 2 introuvable en ligne ]
Eren : Partie 2 [ Partie 1 introuvable en ligne ]
- BONNE NUIT, FAIS DE BEAUX REVES ! :
Mike Zacharias
- SHORT STORIES :
Présentation du livret
A l’abri de la pluie :
Chap. 01 : Livaï et Moblit Berner
Chap. 02 : Jean Kirstein et Bertolt Hoover
Chap . 03 : Mike Zacharias et Gelgar
Chap. 04 : Armin Arlert et Conny Springer
Chap. 05 : Christa Lenz et Sasha Braus
Chap. 06 : Nanaba et Hansi Zoe
Chap. 07 : Petra Ralle et Erd Gin
Chap. 08 : Reiner Braun et Marco Bott
Chap. 09 : Dot Pixis et Rico Bretzenska
Chap. 10 : Ymir et Annie Leonhart
Chap. 11 : Erwin Smith
Chap. 12 : Eren Jäger et la 104ème Brigade d'entraînement
Bonne nuit, fais de beaux rêves ! :
Chap. 01 : Sasha Braus
Chap. 02 : Livaï
Chap. 03 : Bertolt Hoover
Chap. 04 : Armin Arlelt
Chap. 05 : Hansi Zoe
Chap. 06 : Marco Bott
Chap. 07 : Annie Leonhart
Chap. 08 : Jean Kirschtein
Chap. 09 : Moblit Berner
Chap. 10 : Mikasa Ackerman
Chap. 11 : Conny Springer
Chap. 12 : Reiner Braun
Chap. 13 : Carla Jäger
Chap. 14 : Ymir
Chap. 15 : Eren Jäger
- SHORT STORIES 2 :
Présentation du livret
Histoires au cœur de la nuit (aux environs de minuit) :
Chap. 01 : Jean Kirschtein
Chap. 02 : Hannes
Chap. 03 : Christa Lenz
Chap. 04 : Moblit Berner
Chap. 05 : Reiner Braun
Chap. 06 : Armin Arlelt
Chap. 07 : Nifa
Chap. 08 : Annie Leonhart
Chap. 09 : Marco Bott
Chap. 10 : Mike Zacharias
Chap. 11 : Sasha Braus
Chap. 12 : Naile Dork
Chap. 13 : Erwin Smith
Chap. 14 : Mikasa Ackerman
Chap. 15 : Livaï
Chap. 16 : Eren Jäger
Affaires choisies avec trois points de vue différents :
L’affaire des patates cuites disparues :
Dossier n° 01 : Le point de vue de Conny (1/3)
Dossier n° 02 : Le point de vue d’Armin (2/3)
Dossier n° 03 : Le point de vue d’Ymir (3/3)
L’affaire du laboratoire saccagé :
Dossier n° 04 : Le point de vue d’Hansi (1/3)
Dossier n° 05 : Le point de vue de Petra (2/3)
Dossier n° 06 : Le point de vue de Nifa (3/3)
L’affaire du thé des soldats du Bataillon d’exploration :
Dossier n° 07 : Le point de vue d’Auruo (1/3)
Dossier n° 08 : Le point de vue d’Annie (2/3)
Dossier n° 09 : Le point de vue de Livaï (3/3)
L’affaire de l’invitation anonyme :
Dossier n° 10 : Le point de vue de Marco (1/3)
Dossier n° 11 : Le point de vue de Christa (2/3)
Dossier n° 12 : Le point de vue de Reiner (3/3)
- SHORT STORIES 3 :
Présentation du livret
Des histoires d’écrits :
Chap. 18 : Livaï
- SHORT STORIES 4 :
Présentation du livret
A l’abri de la pluie - Reprise :
Chap. 05 : Livaï et Pyré
Bonne nuit, fais de beaux rêves ! - Acte II :
Chap. 04 : Livaï
Pour la première fois… :
Chap. 05 : Mike
Chap. 12 : Livaï
- SHORT STORIES 5 :
Présentation du livret
A l’abri de la pluie - Edition spéciale :
Livaï et Eren (1/5)
Hansi et Livaï (2/5)
Eren et Jean (3/5)
Eren et Mikasa (4/5)
Erwin et Livaï (5/5)
Pour la première fois… :
Chap. 01 : Erwin
POUR INFO :
L’application mobile japonaise Au Smartpass, lancée en 2014, propose à ses abonnés du contenu sur l’univers de L’Attaque des titans : images, calendriers, histoires, interviews de personnages, etc. Elle n’est disponible qu’au Japon ("Au" est un opérateur téléphonique japonais) et elle est payante.
Les histoires publiées sur cette appli sont rédigées par l’équipe de publication du manga et sont relues et approuvées par Hajime Isayama, qui enlève ou rajoute parfois des éléments. Elles sont donc officielles.
Certaines histoires ont une traduction officielle en anglais. Il s'agit de celles figurant dans les deux premiers livrets imprimés des Short stories. Pour les autres textes, il n’existe à ce jour que des traductions de fans (un grand merci à eux !!) en ligne.
C’est à partir de ces traductions en anglais, officielles ou non, que j’ai établi ma propre traduction en français - pour le plaisir et pour pouvoir les partager.
Dans ces histoires courtes, aucune révélation majeure. On n’apprend rien qu’on ne sache déjà. Néanmoins, je trouve ces histoires dignes d'intérêt : elles permettent de voir vivre et interagir les personnages dans des situations inédites ; elles font ressortir ou expliquent certains aspects de leur personnalité ; elles révèlent des anecdotes personnelles qui correspondent parfois à des moments cruciaux dans la vie des personnages ; sans compter que beaucoup d'entre elles sont touchantes (ex: le rêve prémonitoire de Carla Jäger...). J'aime aussi leur fond pessimiste et sombre malgré une apparence de légèreté et des passages humoristiques. De plus, certains éléments sont subtils et il faut parfois lire entre les lignes, comme dans l'œuvre originale.
Pour finir, je tiens à avertir qu'il existe des petites incohérences entre les histoires (ex: sur le moment de la formation de l'escouade Livaï chargée de surveiller Eren) et que certains passages sont difficiles à lire... C'est un fait reconnu. J'ai clarifié au maximum lorsque le sens me paraissait évident, afin de faciliter la lecture. Quand le sens ne m'apparaissait pas clairement et que je n'arrivais pas à trancher, j'ai laissé le passage tel quel. Je n'ai pris aucune liberté dans ma traduction en dehors de ça.
22 notes · View notes
des-paroles · 4 years
Text
Samedi j'ai fait un rêve prémonitoire. Depuis j'ai peur qu'un autre me réveille.
1 note · View note
les-energies · 5 years
Photo
Tumblr media
"Le dernier jour" Un rêve , devenu tableau prémonitoire. Mon chat à disparu le jour où j'ai fait ce rêve et commencé ce tableau. C'était bien le dernier jour avant qu'il ne soit plus là. #peinture #acrylicpaint #surrealistpainting #france #marseille #marseilleart #chats #medium #premonition #dreamwork #witch #witchcraft #sorcellerie #sorciere (à Marseille, France) https://www.instagram.com/p/B0YvNOSoo7O/?igshid=4jb3nmdz0hns
1 note · View note
reseau-actu · 5 years
Link
La révolte déclenchée par les jeunes Algériens a rapidement été amplifiée par la mobilisation, à leurs côtés, de leurs aînés. Cette génération, qui a connu la révolte d'octobre 1988, l'ouverture politique puis la guerre civile des années 1990, vit avec une intense émotion les événements de 2019.
Tumblr media
Alger
Ammar Bouras a ressorti son Nikon. Les boulevards haussmanniens d'Alger-Centre, noirs de monde, le flou rouge-vert-blanc des drapeaux qui virevoltent, les regards fatigués des policiers sous leur casque bleu sont pour lui une matière enthousiasmante. Cela faisait bien longtemps que l'artiste plasticien, 54 ans, connu pour ses installations contemporaines, n'avait pas photographié l'actualité. Presque trente ans, en fait. Ses clichés argentiques en noir et blanc de l'Algérie des années 1990 (les défilés du Front islamique du salut, le président Mohammed Boudiaf quelques secondes avant son assassinat, le premier tour des élections législatives dans une école d'Alger…) justement réunis dans un beau livre qui vient de sortir aux prestigieuses éditions Barzakh, à Alger, se regardent comme une page en train de se tourner.
» LIRE AUSSI - Les impressionnantes images de la mobilisation contre Bouteflika
Une parenthèse est en train de se fermer. «Celle de la sortie de guerre», relève Malika Rahal, historienne à l'Institut d'histoire du temps présent, au CNRS, à Paris. Depuis quelques années, elle observe dans la société algérienne les signes discrets d'une renaissance, d'un plaisir et d'une fierté de l'action collective retrouvés. «On sort d'une époque où on résistait encore au fait d'être ensemble.» Il y a notamment, pour cette «génération 88», celle qui a connu la révolte d'octobre de cette année-là, l'ouverture politique puis la guerre civile des années 1990, «une libération du corps et de l'esprit, un allègement», note-t-elle. «Ça ne préjuge en rien de ce qui peut se passer. C'est de la joie toute nue.»
«Le drapeau incarnait tout ce que nous rejetions, le faux nationalisme qui bridait les gens. Peut-être qu'on est en train de se le réapproprier, ce drapeau, de dire qu'il est à nous ?»
Mouna, 52 ans, prof de lettres
Depuis le début de la mobilisation contre le cinquième mandat, le 22 février, la jeunesse qui s'est brusquement révoltée contre le système, que l'on dit peu concernée par les violences des années de terrorisme dans lesquelles l'Algérie a sombré en 1992, capte toute l'attention. Mais dans les rues, il y a aussi les quadras et les quinquas qui «ont repris espoir», constate Ammar. «Je retrouve cette Algérie de 1988, des gens soudés par des idées, un désir de changement, qui, d'une certaine manière, disent à nouveau leur refus du parti unique.»
À la veille de l'acte III des manifestations, dans un salon algérois, alors que des amis se retrouvent pour partager leurs émotions, les souvenirs ressurgissent invariablement dans les discussions. «La différence, c'est qu'à l'époque nous ne sortions pas avec les drapeaux!, s'amuse Mouna, 52 ans, prof de lettres. Le drapeau incarnait tout ce que nous rejetions, le faux nationalisme qui bridait les gens. Peut-être qu'on est en train de se le réapproprier, ce drapeau, de dire qu'il est à nous?»
Adlène Meddi, 43 ans, journaliste et écrivain dont les trois romans policiers transpirent le traumatisme des années 1990, en est convaincu: «La mobilisation aujourd'hui est une continuité de notre printemps, de l'incroyable révolution qu'a connue le pays à la fin des années 1980, résultat d'une prise de conscience de la société et d'une partie du système de la nécessité d'ouvrir le pays. Comme aujourd'hui, tous les Algériens étaient dans la rue, refusant le fait accompli. Ce souffle a été interrompu par les ténèbres, la frigorification. Mais la nuit s'est terminée le 22 février.»
Et si ce ne sont pas ces quadras qui ont enclenché les manifestations, c'est bien, comme le rappelle sur France Inter l'écrivain Kamel Daoud, 48 ans, parce que «le régime a toujours su opérer sur deux traumatismes». Celui de l'époque coloniale et de la menace d'une intervention de la France, comme en Libye, et celui de la décennie noire. «L'équation qui consiste à dire “soit nous, soit le chaos” a beaucoup pesé sur les consciences de ma génération.»
» LIRE AUSSI - Abdelaziz Bouteflika, un président usé qui ne comprend plus son peuple
Inquiet du rapport de force qui est en train de se jouer dans la rue, le pouvoir appuie sur la menace comme il jouerait une dernière carte. «Nous nous devons d'appeler à la vigilance et à la prudence quant à une éventuelle infiltration de cette expression pacifique par une quelconque partie insidieuse, interne ou externe, qui pourrait, qu'Allah nous en préserve, susciter la fitna et provoquer le chaos avec tout ce qu'ils peuvent entraîner comme crises et malheurs», a prévenu un message attribué à Abdelaziz Bouteflika. «L'Algérie a payé le prix fort pour le recouvrement de son indépendance et sa liberté, et notre peuple a payé un lourd et douloureux tribut pour en préserver l'unité et le rétablissement de sa paix et stabilité, après une tragédie nationale sanglante», a souligné le chef de l'État en appelant «les mères à veiller à la préservation de l'Algérie, en général, et de ses enfants en particulier».
« Je culpabilise quand je vois cette génération qui a su faire ce que nous n'avons pas su faire parce que nous étions trop marqués par la guerre civile», regrette aussi Kamel Daoud. Plus indulgente, l'éditrice Selma Hellal, de la maison Barzakh, préfère voir en «Silmiya» («pacifique», en arabe), écrit sur les pancartes brandies depuis quinze jours, «une passerelle» entre cette jeune génération et celle qui l'a précédée. «Un peu comme si elle avait une conscience sourde du chaos des années 1990.»
« Je culpabilise quand je vois cette génération qui a su faire ce que nous n'avons pas su faire parce que nous étions trop marqués par la guerre civile»
Kamel Daoud
Le traumatisme n'a pas été verbalisé dans toutes les familles. Mais il s'est transmis malgré tout, et se lit dans le regard inquiet des parents qui savent leurs enfants dans la rue. «Ce “Silmiya” est brandi comme un bouclier, analyse encore Selma. Comme pour dire: “On ne sait rien exactement des exactions, des violences, de la sauvagerie de cette époque, mais on refuse tout ça.”»
Dans un texte publié dans le quotidien El Watan, la sociologue Fatma Oussedik, qui analyse le profil démographique et sociologique des manifestants, remarque «une forte présence des classes moyennes habituellement silencieuses». «Ce sont ces avocats, ces médecins, ces enseignants qui ont 40 à 50 ans», précise-t-elle. «Cette classe moyenne, laminée pendant les années 1990, ciblée par des assassinats dont les auteurs n'ont jamais été retrouvés, s'est reconstituée et a mué pendant que le pouvoir, qu'elle considère comme un ennemi de classe, ne bougeait pas.» Bahia Bencheikh El Fegoun, 41 ans, illustre parfaitement son propos. Son documentaire prémonitoire, Fragments de rêves, qui donne la parole aux acteurs et leaders des mouvements sociaux en Algérie depuis 2011, a été censuré par le ministère de la Culture aux Rencontres cinématographiques de Béjaïa. Heureuse qu'il trouve aujourd'hui toute sa place dans le cours de l'histoire, la réalisatrice préfère parler de «réparation» plutôt que de «renaissance». «Chaque fois que je marche au milieu des manifestants, je ne peux pas m'empêcher de penser que nous sommes en train de réparer ce désamour que nous avions de nous-mêmes. Mais je n'ai jamais perdu la foi. Je n'ai jamais baissé les bras. Quand j'ai fait ce film, j'étais même en quête de révolution, et je peux vous dire que pour nous, Algériens, la révolution est un héritage très lourd! Aujourd'hui, je ne dirais pas que mon rêve se réalise. Il se met en route…»
Cette réparation, chacun la vit à sa façon. Vendredi matin, Ammar et sa femme se préparent à partir à la manifestation. « Avec notre voisine, on s'est organisés. J'ai acheté les drapeaux, elle nous a ramené des tee-shirts où est écrit “Non au cinquième mandat!” », explique-t-il en pensant, comme tous les Algérois qui s'apprêtent à «descendre à Alger», à l'itinéraire à emprunter et à l'endroit où stationner. «Bien sûr, je me demande ce qui va se passer après, aux lendemains, confie-t-il. Mais je veux profiter de l'instant. Parce que ce que je vois, c'est cette envie d'être ensemble. De faire quelque chose ensemble.»
1 note · View note
lady-foxy · 2 years
Text
J'ai fait un rêve comme quoi on voyait Angry dans les leaks du chapitre (bon après ça partait en couilles mais on va oublier ça, toute façon je sais même plus ce qui se passait) alors j'espère que c'est prémonitoire.
0 notes
fuckuuufuckingfuck · 6 years
Text
Si je vous dis que j'ai fait un rêve (cauchemar pour etre exact) prémonitoire vous allez me trouver dingue ?
2 notes · View notes
rainbowtheque · 6 years
Text
Vivre vite
Tumblr media
Titre : Vivre vite
Auteur : Philippe Besson
Roman chorale
Genre : Biographie
Éditions 10/18 - Nombre de pages : 212 pages
Âge conseillé : Ado, adulte
Résumé :
En trois films et un crash automobile, James Dean est devenu une icône intemporelle, toujours aussi insaisissable. Vivre vite, roman choral tout en nuances, porte un regard intime et inédit sur l'existence tumultueuse du jeune prodige, mort à l'âge de 24 ans. Aucun comédien de sa génération n'a réussi à incarner avec autant de naturel cette jeunesse rebelle prête à faire sauter les tabous de l'Amérique puritaine. Mais qui était vraiment James Dean, cet enfant terrible et surdoué du cinéma américain ? Que cachait-il en réalité derrière cette moue sensuelle et cette chevelure en bataille gravées dans toutes les mémoires ? On raconte souvent James Dean par le prisme de sa mort prématurée. Philippe Besson a fait le choix inverse : décrire une enfance singulière, heureuse, une adolescence tourmentée, une jeunesse fulgurante, tenter de cerner un jeune homme dans toute sa complexité, dans toute son ambiguïté, aussi. À l'inverse d'un documentaire ou des vivants rendent hommage à un disparu, dans ce livre, ce sont des disparus qui évoquent un James Dean incarné et vivant. Philippe Besson réalise ici un tour de force en faisant s'exprimer une trentaine de personnages (sa mère, le professeur de théâtre de son lycée, ses colocataires à New York, les metteurs en scène – Nicholas Ray, Elia Kazan – et les actrices – Liz Taylor, Natalie Wood – qui l'ont côtoyé…), recomposant par petites touches la personnalité de James Dean, avant tout dans sa dimension privée. Sa mère, qu'il adore, lui transmet le goût des arts, mais elle meurt hélas d'un cancer alors qu'il n'a que neuf ans. Son père l'abandonne alors aux bons soins de sa tante et part sur le front. L'adolescence de James Dean, dans l'Indiana, se partage entre les tâches de la ferme ou il grandit et les cours de théâtre de son lycée, qui le passionnent. De New York à Los Angeles, entre ses classes à l'Actors Studio et divers petits boulots, Jimmy poursuit son seul rêve : devenir acteur, pour devenir un autre. Une première apparition dans une publicité pour Pepsi suffit à lancer sa carrière. Dès lors, les plus grands réalisateurs se l'arrachent. Redouté pour ses retards sur les plateaux, ses colères, ses enfantillages, obsédé par la vitesse et collectionneur de voitures de course, couvé par les femmes, adulé par les filles mais attiré par les garçons, il laisse flotter une aura de mystère autour de lui et ne laisse que de rares privilégiés partager son intimité. Jusqu'à ce qu'en 1955, sa Porsche Spyder 550 vienne s'écraser contre un poteau télégraphique, mettant fin à cette trajectoire foudroyante. « Il faut vivre vite, mourir jeune, et faire un beau cadavre » : telle était la formule provocatrice, mais ô combien prémonitoire que James Dean aimait répéter à son entourage. Dans ce portrait kaléidoscopique, on découvre un garçon inconsolable et myope, capable du pire comme du meilleur, et dont le destin semble n'avoir jamais été autre que de filer telle une comète.
Identités représentées :
Bisexualité, homosexualité
Thématiques présentes : 
Biographie de James Dean
Drame, sexualité, cinéma, deuil, années 50
Avis de Mowglye :
Je ne connaissais pas grand chose de James Dean avant cette lecture et je dois dire que j'ai énormément aimé ce livre chorale qui donne la parole à différents membres de la courte vie de ce jeune prodige de la scène. Je regrette simplement le côté un peu trop romancé et le fait qu'on ne sache pas si tout ce qui est dit a vraiment été pensé par les personnes. On présente James Dean comme une personne aimée par tous ceux qui l'ont côtoyé ou presque, j'aurai aimé un peu plus de nuances. Cependant je l'ai lu très rapidement et j'ai vraiment adoré cette lecture !
6 notes · View notes
chrisvallionmedium · 3 years
Photo
Tumblr media
👉 TIRAGE DU LUNDI + EXERCICE 👈 Encore une fois, un tirage court, efficace et fait ailleurs que dans un bureau pour te montrer qu'utiliser tes supports et ton intuition n'a rien à voir avec les visions de la chose qu'on t'impose. La question ici posée était "comment va évoluer la médiumnité d'Isa ?" Il s'agit d'une jeune femme aux capacités grandissantes et encore en apprentissage de la chose. J'ai ici utilisé l'oracle des Chamans au cours d'une ballade et d'un pique nique dans la nature. Encore une fois, je te montre que même le derrière dans la campagne, un sandwich à la main et ton enfant qui joue en bruit de fond, tu peux parfaitement avoir le mojo et faire une voyance qui se tienne. Ici l'esprit de la sagesse, le chaman de la naissance et l'ancêtre de l'exil nous montre simplement que notre médium encore en expansion va abandonner certaines peurs, certaines croyances inculquées soit par l'éducation, soit par les modes circulant un peu partout, pour réellement apprendre de ses propres expériences. De nouvelles idées et de nouvelles expériences vont naître, qui la conduise à un épanouissement. L'ancêtre de l'exil parle de retrouvailles, on sort d'exil. Retrouvailles avec sa confiance et avec elle-même, avec sa capacité, tout simplement. Belle progression en vue pour cette personne ! La sagesse nous montre aussi que cette évolution se fait dans la simplicité. EXERCICE Sur quelle voie Isa va-t-elle progresser le plus dans les 6 prochains mois ? A vous de me dire si vos tirages parlent d'intuition, de divination, de rêves prémonitoires, de contacts défunts... Allez hop, au boulot ! La bise de l'instit 🥸📔 #ChrisVallion #Mediumnité #Voyance #Conseil #Medium #Oracle #Tarot #Futur #Fate #Divination #Destin #LeTirageDuLundi #OracleDesChamans #SentierDesCastors #Savoie #HauteSavoie https://www.instagram.com/p/CUUff6tNYt-/?utm_medium=tumblr
0 notes
ohwhenthesaints21 · 3 years
Text
Samedi 1er Mai
Saint Jérémie
Eh oui même le 1er Mai on a un petit saint sur le calendrier !
Celui d'aujourd'hui c'est Jérémie. C'est un peu particulier puisqu'il s'agit d'un prophète, c'est à dire un gars qui a vécu cinq-six siècle avant Jésus et qui est dans la Bible au chapitre de l'ancien testament.(eh ouais le gars est dans la Bible, la classe). Un livre y porte son nom, le livre de jérémie, parce qu'il l'a supposément écrit, on sait aujourd'hui que d'autres ont écris en son nom (et c'est lui qui a ramassé tous les lauriers, bah bravo)
Il était donc juif (bah oui pas encore de Jésus donc pas de catholicisme, cqfd) Son truc à lui c'étaient les visions, un peu comme madame Irma avec sa boule de cristal, lui faisait de petits rêves prémonitoires. Sauf qu'il ne te prédisait pas que tu allais devenir riche et puissant mais plutôt que tu allais mourir cette année( le prophète Hananya ne l'a pas cru et bam il est mort 7 mois plus tard), ou encore la destruction de Jérusalem, l'exil des judéens à Babylone(ils manquaient de foi les bougres, Dieu a donc décidé qu'ils ne méritaient pas de vivre sur la terre des ancêtres), pas fun le gars! C'est d'ailleurs pour ça qu'il était assez solitaire et qu'il n'a eut ni femme ni enfant. Qu'on se le dise, si tu avais envie d'une grosse marade il n'était pas de bonne compagnie !
Force était de constater que ces "songes" se réalisaient, il était donc assez reconnu et respecté en son temps (de là à dire craint il n'y a qu'un pas ...).
Pour le fun fact il est à l'origine du mot "jérémiades ". Au moyen-âge on lui a attribué (à tort encore! L'histoire de sa vie !) l'écriture du livre des lamentations(le livre j'ai dis, mais le mur, il n'était pas maçon non plus) sur les malheurs de Jérusalem (ils les avaient prédits il aurait pu les écrire hein!). Au début on disait donc "fait pas ta Jérémie !" pour réprimander ceux qui se plaignaient tout le temps, puis au XVIIIeme on est devenu un peu plus chic et on a créé le substantif féminin "jérémiades" (eh hop un petit cours de français gratos 😁).
Parce que entre nous Jérémie il râlait tout le temps sur ses contemporains qui n'étaient pas assez religieux, pas assez respectueux et gna gna gna et il disait toujours qu'on allait tous mourir (bon parfois c'était vrai) donc comme disait ma grand-mère "c'est du bien qui lui revient" !
0 notes
mina-thms · 4 years
Text
Psychotic Love
Chapitre 7 : talent caché
Chapitre 1 : le dossier | Chapitre 2 : la demande de stage | Chapitre 3 : le patient | Chapitre 4 : la première discussion | Chapitre 5 : coup de cœur | Chapitre 6 : jeu d’énigmes | Chapitre 7 : talent caché | Chapitre 8 : garde de nuit | Chapitre 9 : calmants douloureux | Chapitre 10 : sentiments ambigus | Chapitre 11 : conversation intense | Chapitre 12 : effrayant passé | Chapitre 13 : sentiments dévoilés | Chapitre 14 : règlement enfreint | Chapitre 15 : étrange ressentiment | Chapitre 16 : jalousie maladive | Chapitre 17 : intimement liés | Chapitre 18 : échec et mat | Chapitre 19 : suicide | Chapitre 20 : état de choc | Chapitre 21 : sortie illégale | Chapitre 22 : cavale improvisée | Chapitre 23 : cachette improbable | Chapitre 24 : crise de panique | Chapitre 25 : horribles révélations | Chapitre 26 : cœur brisé | Chapitre 27 : vérités | Chapitre 28 : réconciliation troublante | Chapitre 29 : évadé retrouvé | Chapitre 30 : une fin anticipée
___
Après que Lexa eut fini de visiter le bâtiment complet, elle décida de suivre son planning et de rester jusqu'à 19H30 car, c'était à cette heure-là qu'elle finissait, le vendredi, comme indiqué sur le planning. Elle était donc assise en ce moment sur un canapé aux côtés d'Aedan. Lexa sortit de son sac un calepin ainsi qu'un crayon et commença à dessiner les traits du jeune homme. Au bout de quelque temps à rêvasser, le jeune homme remarqua les coup d'œil de Lexa vers lui et tourna alors son regard vers le calepin. Il eut une expression surprise en voyant le magnifique dessin de la jeune femme. — C'est magnifique, s'exclama-t-il doucement pour ne pas déranger les autres tout en décroisant les bras. — C'est gentil. Tu peux le garder, si tu veux, déclara-t-elle en rougissant. Elle déchira la page et la donna à Aedan qui la plia et la mit dans la poche de son jogging. — T'en as d'autres des talents cachés comme ça ? Il croisa à nouveau ses bras et en laissa sa tête reposer contre l'appuie-tête du canapé. — Eh bien euh.. j'écris également beaucoup d'histoire d'amour à l'eau de rose même si je ne crois pas que l'amour soit toujours quelque chose de beau. La jeune femme souriait maintenant doucement. — Donc, quelle est ta vision de l'amour, exactement ? Il s'assit correctement et regarda attentivement Lexa. — Pour moi, l'amour n'est pas quelque chose qui est toujours beau. Il doit y avoir des hauts et des bas dans une relation. S'il n'y a que de l'amour, je pense que je m'ennuierai très vite. Il faut de la passion, de la jalousie, des engueulades, des réconciliations et bien sûr de l'amour. Mais s'il n'y a pas toutes ces émotions et bien d'autres, je ne vois pas comment une relation pourrait tenir. Car, je pense que ce sont ces émotions qui forgent et renforcent la relation entre deux personnes, expliqua-t-elle doucement avec un petit sourire sur le visage. Mais je n'ai encore jamais trouvé quelqu'un qui me fasse ressentir tout ça. Elle émit un petit rire tout en tortillant ses mains. — C'est une intéressante vision de l'amour que tu as, réagit Aedan en décroisant les bras. Il se leva et marcha en direction du jardin. Il s'arrêta lorsqu'il remarqua que Lexa ne le suivait pas. — Tu viens ? ajouta-t-il en se retournant. Lexa se leva et s'approcha de lui. — Tu es censé te reposer pendant cette heure. Pas te promener dans le jardin, réprimanda doucement Lexa en le suivant dans le jardin. — Je ne respecte pas beaucoup les règles à vrai dire. Et franchement, à quoi cela servirait-il de se reposer en pleine journée ? Nous sommes peut-être mentalement instables mais nous ne sommes pas des vieillards. Enfin, pour la plupart. Lexa soupira de désespoir gagnant un sourire narquois de la part de l'homme plus âgé. Elle ne voulait pas entrer dans un débat avec lui alors, elle changea de sujet. — Enfin bref, et toi ? As-tu un talent caché ou quelque chose comme ça ? Lexa marchait maintenant à côté du jeune homme dans le jardin. — Pas vraiment. J'arrive à persuader les gens facilement et à lire en eux comme dans des livres ouverts, mais je ne suis pas sûr qu'on puisse appeler ça un talent caché, expliqua-t-il en regardant intensément Lexa. Il essayait de la déchiffrer mais n'y parvint pas. — Waouh… donc tu arrives à savoir ce que je pense de quelque chose ou des trucs comme ça ? Lexa était très impressionnée, ne pensant pas une seconde que ce qu'il racontait était faux et dépourvu de bon sens. — Plus ou moins, les réactions faciales en disent beaucoup sur les gens. Mais, avec toi, je n'y arrive pas. Je n'arrive pas à te percer à jour. C'est comme si quelque chose m'empêchait de savoir ce que tu penses, grinça-t-il mécontent en la regardant dans les yeux après s'être arrêté de marcher. Lexa hocha la tête doucement prenant en compte ses dires. — Tu ne penses pas que je… suis fou lorsque je te dis ça ? — Honnêtement Aedan, tu ne serais pas ici, si tu n'étais pas considéré comme fou. Cela fit rire Aedan qui secoua lentement la tête de gauche à droite. Ce qu'il appréciait chez Lexa était sa franchise ainsi que le fait qu'elle n'avait pas peur de lui dire ce qu'elle pensait. Elle était elle-même et il adorait ça. — Mais, je ne pense pas que tu sois fou par rapport à ça. Comment tu l'as dit, ce sont les expressions faciales des gens qui te permettent de lire en eux, ce qui est réel. Mais je ne comprends pas vraiment comment cela se fait-il que tu ne puisses pas lire en moi, parce qu'honnêtement, je ne cache pas vraiment très bien mes expressions. Et puis, j'ai vu des choses tellement bizarres depuis que je suis petite que ça ne m'étonnerait même pas. Elle mit ses mains dans les poches, ayant un peu froid, en raison de la brise fraîche qui venait de se montrer. — Oh… et quelles sont ces choses bizarres ? interrogea-t-il alors qu'ils arrivèrent devant un banc. Ils se mirent assis en face d'un magnifique cerisier japonais en fleur. — Tu vas me prendre pour une folle, si je te le dis, ricana Lexa doucement faisant lever les sourcils d'Aedan. — Honnêtement Lexa, tu ne serais pas ici, si tu n'étais pas un peu folle, surenchérit-il en ricanant, utilisant la même phrase que Lexa précédemment. Lexa éclata de rire et trouva son prénom magnifique lorsqu'il sortait des lèvres d'Aedan. — Non, en fait, commença-t-elle une fois qu'elle eut fini de rire. Ma mère qui se trouve être extrêmement bizarre fait, quelques fois, des rêves prémonitoires. Des choses étranges, si tu veux mon avis. Et, j'ai l'esprit très ouvert donc je crois en une sorte de surnaturel et aux extraterrestres, énonça-t-elle en se calant plus confortablement sur le banc alors qu'elle sentait le regard d'Aedan sur elle. — C'est cool de parler avec quelqu'un qui pense comme moi. Même si je dois avouer que je ne pense pas qu'on ait la même vision sur les extraterrestres, commenta-t-il alors que Lexa le regarda bizarrement. — Je ne vois pas les extraterrestres comme des petits hommes verts ou gris munis de grands yeux et d'une grosse tête si c'est ce que tu penses, ricana-t-elle doucement. Je pense juste que l'univers est tellement vaste que je ne suis pas sûre qu'on soit les seuls êtres-vivants y vivant. Elle leva son regard vers le ciel et son esprit divagua. Elle était fan d'astronomie étant plus jeune. Récemment, elle avait compris pourquoi elle en avait été fan et pourquoi son amour pour les étoiles avait grandement diminué. Bien sûr qu'elle aimait les étoiles et tout ce qui s'y rapportait, mais son amour pour ces astres était en parti déterminé par le fait de vouloir passer plus de temps avec son père qui adorait l'astronomie et tout ce qui se rapportait à l'espace et aux extraterrestres. Lorsqu'elle remarqua que ses pensées divaguèrent encore vers son père, la jeune femme ferma violemment ses yeux et les rouvrit quelques secondes plus tard comme pour supprimer ces pensées de son esprit. — On est donc sur la même longueur d'onde. Tu sais, je ne suis pas du genre violent normalement, enfin du moins pas avec les aides-soignantes. Je suppose que tu as entendu parler de l'aide-soignante que j'ai étouffé avec sa blouse ? commença-t-il alors que Lexa hochait la tête. Personne ne voulait écouter ma version des faits par rapport à cette histoire sauf une personne mais malheureusement, cette dernière n'a pas d'influence. Mais, elle n'était pas la femme qu'elle laissait paraître. Elle s'amusait à me mettre une énorme dose de morphine tous les soirs et essayait de se rapprocher de moi, si tu vois ce que je veux dire. Elle était vraiment dangereuse et j'en ai eu marre alors, j'ai fais ce que j'avais à faire. Il y avait une certaine aigreur dans la voix et Lexa ne savait pas si elle devait lui faire entièrement confiance car elle avait l'impression qu'il lui cachait autre chose sur cette histoire. Elle se demandait même si ce n'était pas une histoire inventée pour se mettre la jeune femme dans la poche. Mais ses doutes disparurent vite lorsqu'elle croisa le regard d'Aedan. — Et personne ne t'as laissé t'expliquer ? C'est bizarre quand même. Elle regarda l'arbre devant elle tout en réfléchissant. — Tu sais Lexa, lorsque les gens comme nous sont impliqués dans des accidents de la sorte, ils sont souvent considérés comme étant ceux en tords et n'ont donc aucunes chances, ni aucuns droits de s'exprimer, souffla Aedan doucement. Lexa s'apprêtait alors à poser la fameuse question qui lui brûlait les lèvres. — Qu'est-ce qu'il s'est réellement passé avec cette aide-soignante ? demanda-t-elle doucement consciente de la dangerosité de sa question.
0 notes
thomaslechti · 4 years
Text
Comment le smartphone a transformé l’Inde
Les smartphones ont transformé l'Inde. Maintenant, les Indiens se retournent contre le gouvernement Modi. Les smartphones ont transformé l'Inde. Maintenant, les Indiens se retournent contre le gouvernement Modi. Les données bon marché et les smartphones bon marché ont amené des millions de personnes en ligne en Inde au cours de cette décennie. Alors que le gouvernement du pays s'effondre, les manifestants utilisent Internet pour résister. Prakash Singh / Getty Images Un homme diffuse en direct un rassemblement en faveur de la nouvelle loi indienne sur la citoyenneté à New Delhi, le 25 décembre. La semaine dernière, après que le gouvernement indien ait coupé l'accès à Internet à partir d'appareils mobiles, État après État, alors que de violentes protestations éclataient contre une loi anti-citoyenneté musulmane, j'ai envoyé un message WhatsApp à un collègue paniqué. "œ Y a-t-il une chance en enfer que Delhi perde Internet?" Pendant des jours, j'avais regardé les autorités plonger les quartiers du pays dans l'obscurité numérique. Le 10 décembre, des districts éloignés des États du nord-est de l'Arunachal Pradesh et de Tripura se sont déconnectés, suivis un jour plus tard par des parties de l'Assam voisin. Les autorités ont coupé l'accès à Internet pour tenter de contrecarrer les protestations contre une loi adoptée cette semaine par le gouvernement nationaliste hindou de l'Inde, qui a facilité l'obtention de la citoyenneté indienne pour les immigrants qui pratiquent toutes les grandes religions d'Asie du Sud sauf l'Islam. Les opposants à la loi affirment qu'elle détruit l'éthos laïque de l'Inde. Les coupures d'Internet en Inde ne sont pas nouvelles. Pendant des années, les autorités locales, étatiques et nationales à travers le pays ont coupé Internet au premier signe de problème. L'année dernière, ils l'ont fermé dans l'État du Rajasthan pendant la saison des examens simplement pour empêcher les étudiants de tricher. Et le Cachemire, dont l'autonomie juridique a soudainement été retirée au gouvernement indien plus tôt cette année, est en état de siège numérique depuis août, ce qui en fait la plus longue fermeture d'Internet jamais réalisée dans une démocratie. Pourtant, je pensais que cela ne pouvait pas arriver dans la capitale, n'est-ce pas? Delhi, après tout, abrite non seulement moi, mais plus de 20 millions de personnes, le Parlement indien, les médias nationaux et internationaux, des diplomates, etc. «œNon, je ne le pense pas», a répondu mon collègue. Un jeudi matin glacial, quelques jours après notre conversation, des gens de New Delhi ont commencé à tweeter sur les réseaux morts. Au début, il y a eu de la confusion, puis du choc et de la colère, alors que les plus grands réseaux mobiles indiens se sont efforcés d'expliquer: ils suivaient une ordonnance du service de police qui leur avait ordonné de désactiver la voix, les SMS et les services Internet dans des dizaines de quartiers de Delhi. de la situation actuelle de l'ordre public. » L'arrêt à Delhi a signifié que des manifestants comme Shakaib Azhar Chaudhry, 37 ans, ont eu du mal à utiliser leur téléphone pour se mobiliser. Chaudhry, un consultant en éducation qui a participé à cinq manifestations à New Delhi la semaine où il a parlé à BuzzFeed News, fait partie de six groupes WhatsApp où des dissidents partagent des informations concernant les droits légaux des personnes lorsqu'elles sont arrêtées par la police, les meilleures voies de sortie, les mises à jour et les nouvelles. plus. La semaine dernière, lorsque des manifestants à New Delhi ont lu le préambule de la Constitution indienne, la plupart des gens ont sorti une copie partagée dans les groupes WhatsApp dans lesquels ils se trouvaient, a-t-il déclaré. "œ Internet devient un système de soutien dans des moments comme ceux-ci", a déclaré Chaudhry, ajoutant qu'il était opposé à la nouvelle loi, car elle désignait les musulmans comme lui. Huit ans après la première fermeture d'Internet, l'Inde a finalement atteint la capitale nationale. Ce qui était autrefois utilisé pour contrôler les périphéries était maintenant utilisé pour contrôler le cœur. Ce qui était autrefois utilisé pour contrôler les périphéries était maintenant utilisé pour contrôler le cœur. Au début de la décennie, un peu plus d'une centaine de millions d'Indiens étaient connectés à Internet. Peu de personnes dans le pays pouvaient se permettre des ordinateurs de bureau et le haut débit était prohibitif. À la fin de la décennie, plus d'un demi-milliard d'Indiens sont en ligne. Une partie de cette explosion est le résultat des efforts des géants de la Silicon Valley comme Facebook et Google pour mettre en ligne le «œ milliard prochain» Š »» «Š Au milieu de la décennie, Google a mis une connexion Wi-Fi gratuite à des centaines de gares indiennes , tandis que Facebook a installé des milliers de hotspots bon marché dans les régions rurales du pays. Mais au cours des dernières années, des données bon marché, grâce à une guerre des télécommunications qui a fait baisser les prix de quelques sous, et une surabondance de smartphones Android bon marché ont fait de l'Inde le marché Internet à la croissance la plus rapide au monde '' '' '' et le rêve de la Silicon Valley. Dans les années 2010, le pays est passé de friche numérique à mégalopole. Soudain, nous avons eu Uber! Amazone! Premier! Alexa! Netflix! YouTube que vous pouvez regarder sans mise en mémoire tampon! Glisser à droite! Nos propres licornes qui livraient des repas et nous permettaient de zapper de l'argent numériquement! Haute. Définition. Porno! "œ Les changements apportés par le smartphone à l'Ouest ont été progressifs", a déclaré Ravi Agrawal, ancien chef du bureau indien de CNN et auteur du livre India Connected, à BuzzFeed News. «œSi vous étiez un Américain de la classe moyenne, il est probable que vous disposiez déjà d'un PC, d'une ligne téléphonique, d'un caméscope, d'un lecteur de musique. Obtenir un smartphone a consolidé les choses que vous aviez déjà. Pour les Indiens, a-t-il dit, le smartphone était le premier appareil photo, télévision, bibliothèque et journal du peuple. «œPour les Occidentaux, le smartphone a été évolutif, mais pour les Indiens, il a été révolutionnaire.» «œPour les jeunes Indiens d'aujourd'hui, les smartphones représentent la mobilité littérale et figurative», écrit Agrawal dans son livre. «œLe smartphone est l'incarnation du nouveau rêve indien.» Lorsque je lui ai parlé, Agrawal a qualifié le smartphone de «de loin le développement le plus transformateur des 10 dernières années en Inde». Mais alors que l'Inde, dirigée par le BJP du Premier ministre Narendra Modi, s'enfonçait plus profondément dans l'autoritarisme, le smartphone est désormais en train de changer de façon différente. »« Pour des millions de jeunes Indiens, seminaire il est devenu un instrument de dissidence. Sajjad Hussain / Getty Images Des manifestants crient des slogans lors d'une manifestation contre le projet de loi d'amendement de la citoyenneté du gouvernement à Guwahati, en Inde, le 13 décembre. La première fois que Modi a remporté les élections en 2014, moins de 300 millions d'Indiens étaient en ligne. Modi a pris le pouvoir sur une vague de nationalisme et de promesses brillantes de conduire le pays à la prospérité économique. Mais le BJP a également été le premier grand parti politique en Inde à utiliser Internet et les médias sociaux pour mesurer l'opinion publique et susciter son soutien. Le Financial Times l'a appelé le premier «œ ministre des médias sociaux» de l'Inde. Dans un article de blog publié peu après sa victoire, Modi a écrit: «œC'est la première élection où les médias sociaux ont joué un rôle important et l'importance de ce média ne fera qu'augmenter dans les années à venir. Il a ajouté que «œ notre parti, notre campagne et moi-même avons énormément profité des médias sociaux». Cette remarque serait prémonitoire. Sur Internet, le règne de Modi a été marqué par une polarisation extrême, des campagnes de harcèlement orchestrées contre les critiques et un déluge de désinformation et de propagande que les partisans du parti injectent dans des groupes WhatsApp privés. «œ Fiers d'être suivis par @narendramodi», a lu le bios Twitter de centaines de partisans les plus fervents du Premier ministre. "œL'Inde a utilisé les médias sociaux pour infecter sa démocratie bien avant les élections de Trump", a déclaré Mishi Choudhary, fondateur du Software Freedom Law Center, une organisation de défense des droits qui travaille dans l'espace politique d'Internet en Inde. «œIls ont vraiment compris comment utiliser les médias sociaux pour contrôler les récits sur l'économie ou leurs politiques.» «œL'Inde a utilisé les médias sociaux pour infecter sa démocratie bien avant les élections de Trump.» Mais le boom d'Internet au cours des dernières années en Inde a également donné naissance à un nouveau type d'influenceur: le jeune dissident numérique. Depuis le début des manifestations au cours de la deuxième semaine de décembre, Aranya Johar a passé des journées entières collées à son téléphone Android. La poète slam de 21 ans et influenceuse Instagram, qui vit à Mumbai, avait publié sur le féminisme, le genre et la positivité sexuelle pour son public de près de 100000 personnes. Mais maintenant, alors qu'elle ouvre les paramètres de son téléphone et clique sur la fonction de temps d'écran, qui garde une trace de l'utilisation, le nombre la surprend même: en moyenne 12 heures et demie chaque jour depuis le début des manifestations. Johar utilise sa plateforme pour amplifier les voix anti-gouvernementales et les informations sur les manifestations à venir. «œC'est une responsabilité morale pour moi», a-t-elle déclaré à BuzzFeed News. Les graphiques à barres indiquant quelles applications elle a le plus utilisées sont montées et tombées '' '' Le premier jour des manifestations, son application la plus utilisée était YouTube, mais pendant qu'elle suivait les nouvelles, échangeait des informations avec des amis et publiait des photos des manifestations, elle fréquenté, sa liste est devenue dominée par Twitter, WhatsApp et Instagram. Dhruv Rathee, un Indien de 25 ans, vit «quelque part en Europe» (Rathee a déclaré qu'il préférait garder son emplacement privé). Au cours des dernières années, Rathee est devenu l'un des meilleurs YouTubers de l'Inde en publiant des vidéos contre la propagande gouvernementale, en critiquant les politiques du BJP et en vérifiant les informations erronées diffusées en ligne par les partisans du gouvernement. Au moment de la publication, il comptait 2,72 millions d'abonnés YouTube, plus de 400 000 abonnés Twitter et plus de 910 000 abonnés sur Facebook. Dans ses vidéos, Rathee regarde directement dans la caméra et décompose son analyse en simple hindi avec sous-titres anglais. La plupart des vidéos obtiennent des millions de vues. Quatre-vingt-cinq pour cent de ses téléspectateurs en Inde le regardent sur leurs téléphones mobiles, a déclaré Rathee à BuzzFeed News, et a déclaré qu'il voyait une corrélation directe entre la montée de Modi, l'explosion des internautes en Inde et sa propre popularité sur Internet. . "œ Je pense que je suis aussi populaire parce que les médias traditionnels indiens se sont dégradés au fil des ans", a-t-il déclaré. Les médias indiens ont été critiqués pour avoir menacé le gouvernement Modi depuis qu'il est devenu Premier ministre en 2014. «œLes personnes qui cherchent à critiquer le gouvernement ne peuvent pas le trouver sur les chaînes de télévision ou les journaux. C'est pourquoi ils nous voient sur Internet comme les seules alternatives. Je ne pense pas que je serais devenu si populaire si les médias avaient fait leur travail. D'autres, comme Kunal Kamra, ont construit des carrières prospères dans la comédie stand-up en risquant la colère des partisans du BJP et en se moquant méchamment du Premier ministre et des apparatchiks du BJP sur son compte Twitter avec plus de 660 000 abonnés. Chacun des zingers de Kamra contre le gouvernement obtient des milliers de likes et de retweets sur Twitter. La semaine dernière, Kamra a eu le dernier mot dans une bataille de citation-tweet contre un porte-parole du BJP, tweetant: "œBJP est l'Allemagne nazie." Le tweet a obtenu plus de 34 700 likes et 8 000 retweets. Kamra n'a pas répondu aux demandes de commentaires de BuzzFeed News. Plus récemment, le BJP lui-même a commencé à cibler les dissidents numériques directement depuis ses canaux officiels. Mercredi, dans une vidéo de propagande tweetée depuis la page officielle du parti, le BJP a déclaré que toutes les `` célébrités Instagram '' qui repoussent le gouvernement le faisaient pour être `` réveillée '' et parce qu'elles ont besoin de `` thèmes cool pour leurs fêtes de fin d'année ''. «œCe que nous considérions comme« Internet », il y a encore 10 ans, était l'Internet américain, et c'est ce que tout le monde a vécu. Rien de tout cela n'aurait été possible au début de la décennie. Malgré les premiers efforts des entreprises de technologie américaines pour mettre les Indiens en ligne, les balances n'ont pas basculé jusqu'à ce que le magnat du pétrole et l'homme le plus riche d'Asie Mukesh Ambani, qui vit dans une maison de 27 étages qui domine les bidonvilles de Mumbai, a financé le transporteur de télécommunications Jio avec 35 milliards de dollars. En 2016, Jio a commencé à distribuer gratuitement des données à haute vitesse à des millions d'Indiens et a déclenché une guerre des télécommunications qui a fait du prix des données indiennes le moins cher du monde. Les experts disent que Jio était un point d'inflexion. "œSi Jio ne s'était pas produit, l'adoption d'Internet en Inde aurait été beaucoup, beaucoup plus lente", a déclaré Agrawal, l'auteur. "œ Je ne pense pas que le monde ait vu quelque chose comme ça" "une entreprise vient de bombarder le marché avec des données gratuites comme Jio." Mais accélérer le suivi de millions d'Indiens sur Internet n'a pas été aussi simple que de leur envoyer gratuitement des données. Une grande partie de cette révolution a été rendue possible par l'une des plus grandes sociétés de technologie au monde: Google. Pendant des années, l'Inde n'a pas été sur le radar de la plupart des entreprises technologiques américaines. "œ La seule fois où l'Inde est intervenue lors des discussions sur les produits a été de personnaliser ces produits sur des réseaux Internet lents et inégaux dans les pays en développement", a déclaré un cadre de longue date de Google qui ne souhaitait pas être nommé. «œCe que nous considérions comme« Internet », il y a encore 10 ans, était l'Internet américain, et c'est ce que tout le monde a vécu. Bloomberg / Getty Images Sundar Pichai, PDG de Google, prend la parole lors de l'événement Google pour l'Inde à New Delhi, le mercredi 16 décembre 2015. Cela a commencé à changer après quelques années seulement. Une fois qu'ils ont saturé les marchés développés comme les États-Unis et le Royaume-Uni, les géants de la technologie ont réalisé que la prochaine phase de croissance devrait provenir de marchés émergents comme l'Inde, où près de 900 millions de personnes n'étaient toujours pas connectées. "Nous ne sommes pas ici depuis un trimestre ou un an, ou quelques années. Nous sommes là depuis longtemps. Pendant des centaines d'années", a déclaré le PDG d'Apple, Tim Cook, lors d'une visite en 2016. Mais il a peut-être été trop en retard. En octobre 2015, un Indien barbu et dégingandé appelé Sundar Pichai est devenu le PDG de Google. À peine deux mois plus tard, Pichai, ainsi que des dizaines de hauts dirigeants de Google, se sont envolés pour New Delhi. des milliers d'étudiants dans un auditorium, et a fait une série d'annonces spécifiques à l'Inde "Š" "" Šune expansion du campus de Google à Hyderabad!
0 notes