Tumgik
#et ces derniers temps elle m'en a fait plusieurs comme ça
maviedeneuneu · 1 year
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Il s'est passé un truc magique cette année pour Noël. Le 24, j'étais avec mon frère et on cherchait du scotch pour emballer les derniers cadeaux, et là mon frère a trouvé des cadeaux que notre maman avait préparé pour nous mais qu'elle n'a jamais pu nous offrir.
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sushis4kalyo · 1 year
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Fallait que je vous raconte ... 🙄
Et puis je voudrais bien votre avis s'il vous plait ...
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Hier j'ai eu mon premier entretien individuel avec mon conseiller BGE ... et ça ne s'est pas passé comme je l'espérais.
Je souhaite monter mon entreprise parce ça fait 3 ans que je cherche du boulot ... et 3 ans que je suis trop diplômée ou pas assez expérimentée. Dans le cadre de ma création d'entreprise, je voulais proposer des formations dans mon domaine plutôt que d'être exécutante. C'est quelque chose que j'avais précisé dans mon dossier. J'ai donné des raisons mais je n'ai pas voulu donner les plus personnelles ... J'aurais peut-être dû ...
L'entretien tournait autour de ça : pour mon conseiller, il aurait été plus judicieux d'être exécutant puis consultant. C'est vrai, mais je m'interdisais cette possibilité. Je me suis totalement fermée et à la fin je n'étais vraiment pas bien ...
Ces raisons, elles remontent à mes années de fac :
c'est tout simplement parce que ma tutrice de stage a tué mon envie de faire ce métier avant même que je puisse commencer.
J'avais rencontré ma tutrice lors d'un projet pour la commune. Elle nous dit qu'elle travaille dans la branche que j'étudie et elle me propose de faire mes stages avec elle, ce que j'accepte.
Tous mes stages se sont bien passés, sauf le dernier. On s'était mise d'accord sur un projet avant le début du stage. Il était présenté dans la convention et ... elle m'a fait faire tout le contraire.
J'essayais néanmoins de recadrer la chose. J'avançais beaucoup plus lentement que ce qu'il fallait. Lorsque je lui présentais un rendu, elle changeait d'avis mais à chaque fois, on revenait 3 étapes en arrière.
J'ai pris peur pour mon mémoire de Master (car il en dépendait !) alors j'ai fait ma propre version du projet en catimini histoire d'avoir quelque chose à présenter.
Comme ça n'avançait pas assez vite, elle m'a sciemment demandé de ne plus aller en cours pour être à temps plein sur son projet. J'ai refusé. Je bossais donc discrètement sur son projet en cours mais là encore, si je faisais un pas en avant, elle me poussait 3 pas en arrière.
J'ai fini par exposer ma situation à ma tutrice de mémoire (qu'on appellera Mme M, parce que ça fait beaucoup de tutrices !) car ce n'était plus tenable, elle ne m'a posé qu'une seule question : "Est-ce qu'elle t'a payée ?" ... Je ne l'étais pas. Elle disait qu'elle allait me payer à la fin du projet. Clairement, bien que mon stage dépassait les 2 mois et qu'elle avait l'obligation légale de me rémunérer, je faisais mon stage pour le Master, pas pour l'argent alors c'était pas mon souci premier ...
Mme M m'a alors demandé de lui faire un mail de mise en demeure. J'étais consciente que j'envoyais non pas un pavé mais carrément un pan de falaise dans la mare ...
Là où d'habitude ma tutrice de stage mettait du temps à me répondre, elle m'a rappelé de suite. M'incendiant littéralement : j'étais mauvaise, je faisais ça uniquement pour l'argent, elle allait pourrir ma réputation à la fac et dans toute la sphère pro ... puis elle a appelé Mme M pour mettre ses menaces à exécution ... et je ne sais absolument pas ce qu'elles se sont dit.
Dans la même semaine, après m'avoir incendié, ma tutrice de stage me rappelait pour me demander de retravailler avec elle ...
Je n'ai pas pu terminer son projet tel qu'elle le voyait (et je ne saurai jamais si au fond elle savait vraiment ce qu'elle voulait ...) J'ai présenté mon interprétation personnelle du projet mais je n'ai pas souhaité qu'elle vienne ... je ne souhaitais pas qu'elle s'en attribue le mérite ... ou qu'elle puisse s'en servir ...
Mais le mal était fait ...
J'ai eu mon Master. Pas comme je l'aurais souhaité mais je l'ai eu. Puis j'ai cherché du boulot. On m'a plusieurs fois dit de me lancer comme indépendante mais cette idée me terrifiait littéralement ... La peur de ne pas être compétente, de ne pas m'en sortir, de ne rien avoir à faire là... et par dessus tout, la peur de tomber sur des personnes comme elle ... qui se feraient une joie de me détruire moi, ma réputation ...pour des conneries au final ... soit, un bon syndrome de l'imposteur.
Mais j'ai fait une découverte plus tard ...
Lors de mon premier stage, elle m'avait dit lors d'une discussion sur mes études qu'elle avait une maîtrise (soit, bac+4). J'ai vu passer son CV sur internet en fin d'année : elle a un BTS (niveau bac+2) ...
Très franchement, je n'allais pas m'arrêter au diplôme. Je sais très bien qu'on peut être compétent sans avoir le diplôme qui va avec, surtout dans ma branche où faut apprendre sans cesse ! C'est comme le développement web, il faut apprendre par soi-même car tout évolue très vite.
Mais ça veut quand même dire qu'il y avait un malaise et une raison de saboter mon année de Master ... ainsi que mon avenir pro ... Tout ce qu'elle m'avait balancé au téléphone n'était finalement pas "irréfléchi" ...
M'enfin du coup moi j'en suis là ...
J'estime que le karma (ou autre chose !) l'a déjà punie pour certaines raisons que je tairai ici. Sauf que moi du coup je ne sais plus trop où j'en suis dans mon projet ... Est-ce que je me cantonne à la formation ou est-ce que je devrais prendre le risque de me lancer comme exécutante ? C'est triste mais j'aurais presque aimé avoir un tutorat avec quelqu'un de bienveillant avant de me lancer et je ne sais absolument pas si quelque chose de ce style existe ... sachant que n'étant plus étudiante, je ne peux plus faire de stage ...
Voilà ... du coup, vous en pensez quoi de tout ça vous ?
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manue-ringo · 1 year
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Seconde chance
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À son retour, Parker remarqua avec étonnement qu'une voiture était garé tout près de son domicile. En s'approchant un peu plus, la jeune femme brune reconnut l'agent Scully qui l'attendait à l'intérieur. Parker sortit de son véhicule d'un pas rapide. À son arrivé, Scully en fit de même pour se joindre à elle.
Vous êtes de garde vous aussi ? Lança Parker dans un sarcasme.
Très amusant. Navré de vous déranger, mais je voulais m'assurer que tout va bien. J'ai tenté de vous appeler plusieurs fois dans la journée, mais vous ne répondiez pas alors… Commença Scully.
Oui et bien j'étais occupé chérie. J'avais besoin de parler alors je suis allée voir ma thérapeute. Satisfaite ? Dit elle quelque peu exaspéré.
Oh. Je vois. Ça a porté ses fruits ? Comment vous sentez vous ?
Je me sens aussi mal qu'avant. Votre médecin de renom n'a eu aucun effet sur moi. Je dois avoir la carapace trop dure. Dit elle dans un sourire jaune.
Je suis sincèrement désolé Parker. Tout cela ne doit pas être évident pour vous. Avez-vous eu d'autres étourdissements ou maux de têtes ces derniers temps ? Demanda Scully avec gravité.
Non, rien de bien méchant. Écoutez Dana, cessez de vous préoccuper de moi et de mes petits problèmes. Je suis une grande fille, je peux m'en sortir toute seule. Ok ? Maintenant, j'aimerais rentrer chez moi. Dit elle à la hâte.
Attendez ! Encore une chose. Que comptez-vous faire à présent ? Vous êtes allé voir votre père ?
D'accord, je vois. Votre petit ami vous en a parlé. Bien entendu. Non, je ne suis pas encore passé le voir et d'ailleurs, ce ne sont plus vos affaires. Oubliez tout ça chérie et contentez vous de faire votre boulot. Vous passerez le bonjour à votre cher et tendre. Dit elle en tournant les talons pour rentrer chez elle. Scully regardait la jeune femme brune s'éloigner sous une pointe d'agacement. Elle commençait presque à regretter d'être venu à sa rencontre.
Cela faisait tout juste un mois que l'agent Parker avait quitté le service. Mulder et Scully semblaient avoir retrouvé leur routine habituelle. Skinner ne les ménagés pas en leur assignant de lourdes affaires à résoudre portant sur des crimes non résolus. Peut-être voulait-il quelque part leur faire oublier leur ex coéquipière pour ainsi les pousser à passer à autre chose. Aussi, ce matin-là, l'agent Mulder semblait totalement ailleurs. Scully lui fit tout de suite remarquer :
Ça va Mulder ? Tu sembles distrait.
Non, ce n'est rien. Tout va bien. Dit il sans trop de conviction.
Mulder, je sais que ça ne va pas. Je connais ce regard. Dit moi ce qui te contrarie. Tu penses à elle, c'est ça ? Dit elle.
Mulder sortit de ses songes, il reprit :
Quoi ? Qui donc ? Non pourquoi ? Je me contre fou de cette fille. Elle ne fait plus partie de notre vie à présent. C'est terminé.
Vraiment ? Je ne parierais pas là-dessus si j'étais toi. Tu devrais prendre de ces nouvelles de temps en temps. Pourquoi ne vas-tu pas lui parler ? J'ignore l’étendu de votre dispute et ça ne me regarde pas, mais je pense qu'il serait préférable de crever l'abcès une bonne fois pour toutes. Qu'en penses-tu ? Suggére-t-elle à son partenaire.
Tu n'as pas tort, mais ce n'est pas si simple Scully. Puis je ne suis pas certain d'en avoir envie. Qu'est-ce que je vais y gagner ? Dit il un peu perdu.
Son respect tout simplement. C'est le principe Mulder. Après tout ce qu'elle en a enduré, tu lui dois au moins ça. Promets-moi de faire cet effort pour elle. Dit elle d'une voix assuré.
C'est promit. Je vais essayer. Dit il avec appréhension.
Un peu plus tard en début de soirée, l'agent Mulder décida de prendre sa voiture pour passer voir son ex partenaire. Il n'avait pas vraiment réfléchi à la façon dont il allait pouvoir s'y prendre. C'est comme si une petite voix en fond de lui l'avait poussé à le faire ce soir-là. Il suivit donc son instinct dans l'espoir qu'il n'aurait pas à le regretter. Arrivé devant chez elle, Mulder eut comme une profonde envie de faire demi-tour. Il prit une grande inspiration puis sortit finalement du véhicule. Il se trouvait juste derrière sa porte à présent. Le jeune homme hésita un instant avant de frapper lorsque tout à coup, il entendu quelqu'un marcher tout près. Il se retourna et aperçut une vieille femme qui l'interpella :
Bonsoir mon garçon, vous êtes le petit ami de miss Parker ? Dit elle dans un grand sourire.
Pris de court Mulder ne sut quoi répondre, elle reprit :
Non, je vous demande ça, car cela fait un long moment qu'il n'est pas venu la voir. Je suis ravie qu'elle ait enfin trouvé quelqu'un pour lui tenir compagnie. Pauvre fille, elle en a bien besoin.
Mulder sourit maladroitement puis déclara :
Je crois qu'il y a un léger malentendu madame, je…
Ne soyez pas gêné voyons ! Ça restera entre nous. Dit elle.
Au même moment, Parker ouvrit la porte.
C'est quoi ce bordel ? Miss Perry, c'est vous ?
Oh, bonsoir ma belle ! Comment allez-vous ? Dit donc vous ne m'aviez pas dit pour ce joli cœur qui est là. Vous avez toujours eu bon goût, vous savez. Dit la vieille femme avec entrain.
Parker venait de comprendre que l'agent Mulder se trouvait là. Elle en resta interdite.
Ça me rappelle ma jeunesse. Vous formez un beau couple tous les deux… Continuait-elle tout aussi enjoué.
Miss Perry ! Vous pouvez nous laisser s'il vous plaît ? Demanda Parker d'un ton mielleux.
Oh, mais bien sûr. Suis-je bête. Il est temps de rentrer. Ne faites pas trop de bêtise. Bonne soirée mes beaux tourtereaux ! Dit elle d'un air badin.
Oui, c'est clair que la soirée risque d'être bonne en effet. Se dit-elle à elle-même dans un sarcasme.
Tu rentres, chérie ! S'exclama-t-elle avant de le saisir fermement par le bras en l'éloignant de la vieille miss Perry qui les regardait toujours d'un air hébété.
Elle ferma la porte avec violence puis reprit :
Je peux savoir ce que vous faite ici pauvre idiot ? Son regard était glacial. Mulder sus tout de suite qu'il n'était pas le bienvenu.
Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris de venir ici. Il vaut mieux que je reparte. Dit il d'un air confus.
Non, pas maintenant ! Attendez une minute ! Cette vieille folle rode toujours dans les parages. Mieux vaut attendre un peu. Dit elle précipitamment.
Parker et Mulder se regardaient quelque peu déroutés. Un pesant silence s'installa entre eux. Parker eut un rire nerveux puis reprit :
C'est quoi cette plaisanterie ? Il est presque 20 h 30 du soir et nous somme planté là à nous toiser bêtement comme deux ados attardés. On se croirait dans un vieux roman à l'eau de rose. Ça donne envie de gerber. 
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stancella · 3 years
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Retrouvailles et relation
Voilà une fic liée aux deux autres qui explique comment Perceval et Angharad se sont retrouvés et mariés. Bonne lecture !
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Un an après la disparition du roi Arthur
Angharad errait seule en forêt depuis plusieurs jours, se maudissant un peu plus chaque jour. D'abord, la reine qui se faisait capturer par sa faute, et maintenant ça... Une semaine auparavant, le village qui l'avait recueillie et logée pendant un an avait été dévasté par les hommes de Lancelot. Elle avait été la seule à pouvoir s'échapper. Tous les autres, hommes, femmes, enfants et vieillards, avaient été massacrés sans aucune pitié. Depuis une semaine, une pensée tournait inlassablement dans son esprit : "Ça aurait dû être moi.". Elle n'avait pas croisée âme qui vive depuis. Elle subsistait en se nourrissant de baies et de fruits. Son père était bûcheron et dès son plus jeune âge, il lui avait enseigné quelles baies étaient toxiques ou comestibles. Elle était en train d'en manger quand un bruit la fit sursauter. Elle tendit l'oreille. Oui, quelqu'un était en train de marcher. Elle se leva et prit une pierre en main. Elle savait que ça ne ferait pas grand chose, mais c'était un moyen de défense comme un autre.
"-Qui va là ? Montrez-vous !"
Pendant un moment, seul le silence lui répondit. Puis...
"-Angharad ? Angharad, c'est vous ?!"
Cette voix ! Elle pensait qu'elle ne l'entendrait plus jamais... Elle se retourna et lâcha sa pierre. Non, elle n'avait pas rêvé. C'était bien lui. Perceval... Il la regarda sans mot dire. Puis, il se précipita vers elle et l'étreignit avec une telle force qu'elle tomba par terre. Elle lui rendit son étreinte avec grand plaisir. Après toutes ces tragédies, ça faisait au moins une bonne nouvelle. Au bout d'un moment, ils finirent par se relâcher.
"-Oh, je suis tellement content de vous voir ! Mais qu'est-ce que vous faites toute seule ici ? Vous êtes pas avec la reine en Carmélide ?"
Elle cligna des yeux, surprise.
"-Vous... Vous n'êtes pas au courant ?
-Au courant de quoi ?
-La reine n'a jamais pu atteindre la Carmélide. Elle a été enlevée par Lancelot.
-En... Enlevée ?! Co... Comment c'est arrivé ?
-C'était en rentrant de Tintagel. Un matin, alors qu'on se réveillait à peine, Il nous est soudainement tombé dessus. Lancelot... Lancelot m'a prise en otage. Il... Il m'a mis une dague sous la gorge."
Elle trembla à ce souvenir. Rien que d'en parler, elle sentait encore le contact de la lame. Elle sentit les larmes lui monter au yeux.
"-Il... Il a dit que si elle ne venait pas avec lui, il me tuerait. Je lui ai dit de fuir, de ne pas l'écouter, que ma vie valait moins que sa liberté ! Mais elle a refusé. Après, Lancelot m'a assommée... Quand... quand j'ai reprit connaissance, j'étais toute seule. J'ai erré pendant trois jours jusqu'à ce que des villageois me trouvent. Ils m'ont logée pendant un an. Mais la semaine dernière... Les hommes de Lancelot... Ils sont venus... Je suis la seule à avoir pu m'enfuir. Tous les autres...Ils... Ils ont tous étés tués !"
Incapable de se retenir plus longtemps, elle enfuit son visage dans ses mains, secouée de sanglots. Elle sentit Perceval l'attirer contre lui et lui caresser les cheveux.
"-Hey, hey... C'est pas votre faute. C'est pas votre faute. C'est Lancelot, le responsable. C'est pas votre faute.
-Mais...
-Angharad, regardez-moi."
Elle leva la tête. Perceval la regardait avec un air grave qu'elle ne lui avait jamais vu. Il lui prit les mains et dit :
"-C'est pas vous qui avez fait venir Lancelot. Vous lui avez pas dit de vous menacer avec cette dague. Vous avez pas non plus fait venir ces soldats et vous leur avez pas dit d'attaquer les gens qui vous ont recueillie. C'est Lancelot qui a fait tout ça et lui seul. Vous êtes tout autant victime que la reine et ces villageois. Ce. N'est. Pas. De. Votre. Faute. Et je vous le répéterait autant de fois qu'il le faudra jusqu'à vous me croyiez."
Elle sourit tristement et essuya ses larmes.
"-Et vous, Perceval ? Qu'est-ce que vous avez fait pendant tout ce temps ?
-De la résistance, avec Karadoc, Merlin et les autre Semi-Croustillants. Au début, on se cachait dans cette forêt. Mais il y a six mois, on s'est dit que ce serait plus classe si on faisait une résistance souterraine. On creuse des tunnels en essayant d'atteindre Kaamelott. On a pas encore réussi, mais on perd pas espoir."
Elle sourit. La loyauté de Perceval envers le roi Arthur n'avait d'égale que celle qu'elle-même avait envers la reine. Apprendre qu'il se rebellait contre Lancelot ne la surprenait qu'à moitié. Perceval se mordit la lèvre, semblant réfléchir à quelque chose. Puis, il dit :
"-Dites... Comme vous avez nulle part où aller, ça vous dirait de venir vivre dans les souterrains ?
-Ça serait avec plaisir ! Mais je ne veux pas déranger...
-Si ça dérangeait, je vous le proposerait pas. Et puis, vous connaissez les filles de Karadoc de vue, mais vous avez jamais été présentées. Je leur ai souvent parlé de vous, ces derniers temps. Hier, Mebhen me disait qu'elle voulais vraiment vous connaitre et qu'elle avait tellement de tontons que ça serait bien d'avoir au moins une tata.
-Vous leur avez parlé de moi ? Pourquoi donc ?
-Ben, parce que vous me manquiez. Parler de vous, ça permettait de vous rendre un peu présente, d'une certaine façon."
Elle se sentit rougir. Ça faisait plaisir d'apprendre qu'il avait tout autant pensé à elle qu'elle à lui. Lui-même avait un léger rosissement aux joues.
"-Dans ce cas, j'accepte.
-Super ! Vous allez voir, vous le regretterez pas."
Sur ces mots, il se leva et l'aida à faire de même. Lui tenant la main, il la guida à travers la forêt jusqu'à un village en ruine. Elle eu l'impression d'avoir été frappée à l'estomac en voyant ça, impression qui se renforça en reconnaissant l'un des bâtiments : c'était la taverne où Perceval aimait tellement passer du temps. Restait-il ne serait-ce qu'un village encore intact ? Perceval s'approcha de ce qui restait de la taverne et ouvrit une trappe. Il lui fit signe de le suivre et commença à descendre. Un peu nerveuse, elle le suivit, fermant la trappe derrière elle. Une fois arrivée en bas, elle vit quelqu'un se diriger vers eux. Elle reconnu le seigneur Karadoc.
"-Tiens, Angharad ! Ça faisait longtemps ! Content de vous revoir !
-Moi de même, seigneur Caradoc.
-Comment ça se fait que vous soyez là ?
-Le village où je logeais à été détruit par les hommes de Lancelot. Perceval m'a trouvée et proposée de vous rejoindre. Je suis vraiment désolée de m'imposer comme ça, mais je ne n'ai nulle part où aller.
-Y a pas de mal ! On a besoin de monde, de toute façon. Par contre, j'vous prévient, on vous donnera du travail. Pas question de lambiner !
-Je m'en doute, oui. Je suis prête à faire ce que vous me demanderez."
Pendant un instant, il sembla réfléchir. Puis, il s'écria :
"-Les filles, venez ici !"
Deux fillettes brunes accoururent. La plus âgée semblait avoir une dizaine d'années et la plus jeune, environs sept ans.
"-C'est la faute de Meghan ! Fit la plus âgée, qui était donc logiquement Mebhen."
En entendant ça, Karadoc leva des sourcils surpris.
"-Quoi ? C'est généralement la bonne réponse quand vous nous appelez comme ça, père.
-Ben pas cette fois. Perceval et moi, on a quelqu'un à vous présenter."
Perceval lui reprit la main et dit :
"-Les filles, je vous ai parlé d'Angharad. Et ben la voilà."
Les visages des deux fillettes s'éclairèrent d'un grand sourire.
"-Hourra ! On a enfin une tata ! Les tontons sont pénibles, des fois. Ils veulent pas parler de trucs de filles ni jouer à la poupée. Fit Meghan.
-Et c'est avec plaisir que je le ferait.
-Mais en fait... Pourquoi vous êtes pas avec la reine ? Demanda Karadoc."
Perceval chuchota quelque chose à l'oreille de Mebhen. Celle-ci hocha la tête, pris la main de sa sœur et ensemble, elles disparurent dans une alcôve. Quand elles furent hors de vue, Angharad raconta une nouvelle fois son récit.
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Une semaine plus tard
Perceval se réveilla en sursaut. Encore ce cauchemar... Six mois qu'il avait assisté à cette scène et elle refusait de quitter son esprit. Chaque fois qu'il fermait les yeux, il revoyait ces enfants qui se faisaient jeter à l'eau... Il entendaient leurs pleurs, leurs cris, leurs supplications. Et lui qui n'avait rien pu faire, qui n'avait pu que regarder... Il se tourna et se retourna dans son lit avant de se rendre à l'évidence : il n'arriverait pas à se rendormir. Il sortit de l'alcôve qui lui servait de chambre et s'assit contre la paroi.
"-Perceval ?"
Il tourna la tête et vit Angharad qui se dirigeait vers lui.
"-Angharad ? Qu'est-ce que vous faites debout ?
-J'avais soif, alors je suis allée prendre un peu d'eau. Et vous ?
-J'ai fait un cauchemar...
-Oh...'
Elle alla s'asseoir à côté de lui.
"-De quoi parlait ce cauchemar ? Si ça vous gêne pas d'en parler, bien sûr...
-En fait, c'est plutôt un souvenir. Il y a six mois... j'ai assisté à quelque chose d'horrible. J'étais près d'une rivière et j'ai vu des barques arriver. Il y en avait quinze et elles étaient conduites par des soldats de Lancelot. Elles remplies d'enfants qui avaient tous des pierres aux pieds. Le plus âgé devait avoir dix ans, et le plus jeune, même pas deux ans. Les soldats... Ils... Ils les tous mis à l'eau... Je..."
Il sentit sa respiration s’accélérer. Angharad lui prit la main sans rien dire. Ce geste le calma légèrement.
"-Je voulais les aider. Mais j'avais juste une dague et à quinze contre un, j'avais aucune chance.
-Oh, Perceval...
-Je continue de me dire que si j'avais tenté quelque chose, j'aurais pu en sauver au moins un... Mais je n'ai rien fait... J'ai juste regardé... Quand... Quand ils sont partis, j'ai repêché les corps et je les ai enterrés... En rentrant au village, j'ai tout raconté à Karadoc. C'est là qu'on s'est pour de bon décidé à faire une résistance souterraine. On y réfléchissait déjà avant, mais c'est ce qui nous a persuadé à le faire. Je vous ai dit qu'on faisait ça parce que c'est classe, mais en réalité, c'est pour protéger Mebhen et Meghan. Il est hors de question qu'on laisse les soldats s'en prendre à elles. Sous terre, elle sont plus difficile à trouver."
Angharad se plaça devant lui et le regarda un moment sans rien dire. Puis, elle le serra contre elle. Perceval lui rendit son étreinte. Elle sentait bon... Il savait qu'il ne devrait pas se dire ça, mais il ne pouvait pas s'empêcher de le constater.
"-Je suis tellement désolée que vous ayez assisté à ça, Perceval..."
Ils finirent par mettre fin à leur étreinte.
"-Je vais vous dire ce que vous m'avez dit : c'est à Lancelot qu'il faut en vouloir, pas à vous. Vous l'avez dit vous-même, ils étaient quinze. Vous n'auriez rien pu faire. Vous vous seriez juste fait tuer aussi sûrement que ces enfants.
-C'était plus facile de le dire à vous qu'à moi...
-Je m'en doute mais ça n'en reste pas moins vrai."
Ils restèrent un moment sans dire un mot. Puis...
"-Perceval ?
-Hmm ?
-Je... Je peux essayer quelque chose ?
-Quoi donc ?"
Elle approcha son visage en fermant les yeux. Comprenant ce qu'elle faisait, il ferma les siens. C'était la première fois qu'il l'embrassait... Qu'il embrassait quelqu'un tout court, en fait... Ça faisait bizarre, mais c'était agréable. A regret, ils mirent fin au baiser. Angharad eu l'air un peu embarrassée et dit :
"-Pardon, je n'aurais pas dû...
-Non, non, vous excusez pas ! C'était agréable. Mais... Vous êtes sure que vous voulez de moi ?
-Absolument certaine. Vous êtes le seul homme que j'ai jamais voulu, Perceval.
-Je veux dire... Vous pouvez trouver tellement mieux que moi....
-Je ne veux pas trouver mieux que vous. Je suis amoureuse de vous depuis des années, Perceval.
-Moi aussi, Angharad. Mais je suis pas vraiment le genre d'homme pour qui les femmes craquent. Et puis, sérieusement, comparé à vous, je suis rien. Vous êtes belle, courageuse, intelligente, gentille. Tous le contraire de moi.
-Arrêtez, vous avez aussi toutes ces qualités.
-Je vois vraiment pas en quoi.
-Déjà, en ce qui concerne la beauté, personne n'a les même critères. Moi, je vous trouve beau. Vous, vous me trouvez belle. Mais il y en a certainement pleins qui me trouvent hideuse.
-Ceux-là, ils se trompent.
-C'est juste votre opinion. Et puis, la beauté ne fais pas tout. Passons aux autres points. Le courage... Sérieusement, vous résistez contre Lancelot ! Si ça, c'est pas courageux, rien ne l'est !
-Mais j'ai toujours peur quand je dois me battre !
-Justement ! Mon père m'a dit une fois que le vrai courage, ce n'est pas se battre sans peur mais se battre malgré sa peur. Pour l'intelligence... J'en conviens, vous êtes pas le couteau le plus aiguisé du tiroir. Vous manquez de vocabulaire et êtes ignorant sur des sujets qui devraient être des connaissances basiques. Mais... Il n'y pas qu'une seule façon d'être intelligent. Vous êtes un génie des chiffres. Vous savez calculer à une vitesse dont je serai incapable. Et vous en connaissez un rayon en astronomie.
-En astro... astrono... Quoi ?
-En astronomie. Tout ce qui a trait au ciel et aux étoiles. Et vous savez lire les gens.
-Ben non, j'ai jamais appris à lire.
-Je veux dire, vous arrivez à voir comment sont les gens au fond d'eux-même. Sérieusement, c'est un don rare. Et pour ce qui est de la gentillesse... Vous êtes certainement avec la reine une des personnes les plus gentilles de toute la Bretagne.
-Vous exagérez, là...
-Peut-être un peu. Mais c'est votre gentillesse qui m'a séduite.
-Vraiment ?
-Oui, vraiment. Vous vous souvenez de quand vous m'avez présenté à votre cousine Eirwen ?
-Ouais ! Je vous avais entendu dire à la reine vous aimeriez bien savoir jouer de la flûte.
-Et vous avez fait venir votre cousine à Kaamelott exprès pour qu'elle me donne des leçons, juste pour me faire plaisir ! Alors que rien ne vous y obligeait ! Et vous avez refusé d'avoir quoique ce soit en échange. C'est ce jour-là que j'ai craqué pour vous".
Perceval cligna des yeux. Il n'avais pas pensé que ce geste la marquerai autant. C'était une surprise, rien de plus...
"-Tout ça pour vous dire, Perceval, que vous méritez tout autant d'être aimé que les autres gens. Alors... Est-ce que vous voulez bien qu'on soient ensemble ?"
Pour toute réponse, il l'embrassa.
"-Ça vous convient, comme réponse ? Demanda-t-il quand il eu fini.
-Oh que oui."
Il réfléchit un instant. S'ils étaient ensemble, il ne devait pas avoir de secret pour elle.
"-Du coup, vu qu'on est en couple, il faut que je vous parle de la botte secrète.
-La botte secrète ?
-C'est une astuce que m'a donné Karadoc. Comme vous dites, je manque de vocabulaire. Et si je demandais ce que veut dire chaque mot que je comprends pas, on s'en sortirait plus. Alors, pour pas trop passer pour un con, quand je comprends pas un un mot, je dis "C'est pas faux.". "
Elle le regarda un moment avec de grands yeux. Puis, elle éclata de rire.
-Ça explique tellement de choses ! Je suis contente que vous m'en ayez parlé, Perceval. Mais ne vous sentez pas obligé de faire ça avec moi. Si vous comprenez pas un mot, dites-le moi. Contrairement à d'autres, j'ai assez de patience pour vous expliquer.
-Promis, je le ferai."
Il étouffa un bâillement. Il avait la sensation que cette nuit, pour une fois, il dormirait bien.
"-Je vais me recoucher. Bonne nuit, Angharad.
-Bonne nuit !
Et ils regagnèrent leurs chambres respectives.
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Quatre ans plus tard
Perceval faisait les cent pas. Dire qu'il était nerveux était un euphémisme à peu près aussi choquant que dire que Karadoc aimait bien manger. Ça faisait quatre qu'Angharad et lui se fréquentaient et il avait vraiment envie que leur relation passe au niveau supérieur. Il avait essayé plusieurs fois de lui demander, mais à chaque fois, le courage lui avait manqué. Et si elle refusait ? Il fut tiré de ses réflexions par l'arrivé d'Angharad.
"-Perceval ? Karadoc m'a dit que vous vouliez me parler. Il y a un problème ? "
OK, il pouvait le faire, il pouvait le faire. Il prit une grande inspiration et dit :
"-Non, non, rassurez-vous ! J'ai... J'ai juste quelque chose à vous demander.
-Quoi donc ?
-Voilà... Ça fait quatre ans qu'on est ensemble, vous et moi. Et je me disais qu'on pourrait peut-être penser à se marier. Qu'est-ce que vous en dites ?"
Avec un cri de joie, elle lui sauta au cou.
"-Je pensais que vous me le demanderiez jamais !
-Donc c'est oui ?
-Oui, oui, oui et re-oui !"
A ce moment là, la voix de Karadoc retentit :
"-OUAIS ! Aboulez la monnaie, Merlin !
Angharad le relâcha, l'air agacée par l'arrivée des deux voyeurs.
"-On peut vraiment pas avoir un peu d'intimité ?
-Oh que non ! Et grâce vous, je suis un peu plus riche. Bon, Merlin, vous me la donnez, la monnaie ?"
L'air bougon, Merlin des pièces de sa poche et les donna à Karadoc. Puis, il demanda :
"-Bon, vous voulez faire ça quand ?
-Demain soir, ça vous va, Angharad ?
-Ça me va !
-Alors, demain soir.
-Parfait, ça me laisse assez de temps pour l'organisation. Tous mes vœux de bonheur !"
Karadoc et Merlin les laissèrent seuls. Ils se regardèrent et il eu l'impression qu'elle se disait la même chose que lui. Il était dommage qu'Arthur et Guenièvre ne puissent pas assister à la cérémonie. Mais quand il sera de retour, et elle, délivrée, ils leurs annonceront la nouvelle avec grand plaisir.
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Voilà, voilà ! J'espère que vous avez aimé. Je voulais aussi écrire la scène du mariage, mais je n'arrivais pas à faire de bons veux de mariage. Sinon, comme d'habitude, le titre est tout pourri.
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onedaystudy · 5 years
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Ce matin, nous sommes tous arrivés à l'école bien contents, parce qu'on va prendre une photo de la classe qui sera pour nous un souvenir que nous allons chérir toute notre vie, comme nous l'a dit la maîtresse. Elle nous a dit aussi de venir bien propres et bien coiffés.
souvenir - memory 
propres - clean
bien coiffés - with tidy hair 
C'est avec plein de brillantine sur la tête que je suis entré dans la cour de récréation. Tous les copains étaient déjà là et la maîtresse était en train de gronder Geoffroy qui était venu habillé en martien. Geoffroy a un papa très riche qui lui achète tous les jouets qu'il veut. Geoffroy disait à la maîtresse qu'il voulait absolument être photographié en martien et que sinon il s'en irait.
brillantine - a perfumed and colored oil used to make men’s hair and beards soft and shiny
gronder - to scold 
les jouets - toys 
sinon - otherwise 
Le photographe était là, aussi, avec son appareil et la maîtresse lui a dit qu'il fallait faire vite, sinon, nous allions rater notre cours d'arithmétique. Agnan, qui est le premier de la classe et le chouchou de la maîtresse, a dit que ce serait dommage de ne pas avoir arithmétique, parce qu'il aimait ça et qu'il avait bien fait tous ses problèmes. Eudes, un copain qui est très fort, voulait donner un coup de poing sur le nez d'Agnan, mais Agnan a des lunettes et on ne peut pas taper sur lui aussi souvent qu'on le voudrait. La maîtresse s'est mise à crier que nous étions insupportables et que si ça continuait il n'y aurait pas de photo et qu'on irait en classe. Le photographe, alors, a dit : « Allons, allons, allons, du calme, du calme. Je sais comment il faut parler aux enfants, tout va se passer très bien. »
appareil - camera 
rater - to miss
chouchou - teacher’s pet
dommage - shame 
un coup de poing - a punch 
taper - to hit 
insupportables - unbearable 
Le photographe a décidé que nous devions nous mettre sur trois rangs; le premier rang assis par terre, le deuxième, debout autour de la maîtresse qui serait assise sur une chaise et le troisième, debout sur des caisses. Il a vraiment des bonnes idées, le photographe.
rangs - rows
debout - standing up 
caisses - boxes 
Les caisses, on est allés les chercher dans la cave de l'école. On a bien rigolé, parce qu'il n'y avait pas beaucoup de lumière dans la cave et Rufus s'était mis un vieux sac sur la tête et il criait : « Hou! Je suis le fantôme. » Et puis, on a vu arriver la maîtresse. Elle n'avait pas l'air contente, alors nous sommes vite partis avec les caisses. Le seul qui est resté, c'est Rufus. Avec son sac, il ne voyait pas ce qui se passait et il a continué à crier : « Hou! Je suis le fantôme », et c'est la maîtresse qui lui a enlevé le sac. Il a été drôlement étonné, Rufus.
cave - cellar
rigolé - fun 
puis - then 
étonné - surprised  
De retour dans la cour, la maîtresse a lâché l'oreille de Rufus et elle s'est frappé le front avec la main. « Mais vous êtes tout noirs », elle a dit. C'était vrai, en faisant les guignols dans la cave, on s'était un peu salis. La maîtresse n'était pas contente, mais le photographe lui a dit que ce n'était pas grave, on avait le temps de se laver pendant que lui disposait les caisses et la chaise pour la photo. A part Agnan, le seul qui avait la figure propre, c'était Geoffroy, parce qu'il avait la tête dans son casque de martien, qui ressemble à un bocal. « Vous voyez, a dit Geoffroy à la maîtresse, s'ils étaient venus tous habillés comme moi, il n'y aurait pas d'histoires. »
lâché (lâcher) - to let go of
le front - forehead 
guignols - clowns
salis (salir) - to get dirty 
bocal - jar 
histoires (plural) - trouble 
J'ai vu que la maîtresse avait bien envie de tirer les oreilles de Geoffroy, mais il n'y avait pas de prise sur le bocal. C'est une combine épatante, ce costume de martien!
tirer - to pull 
prise - to hold 
épatante - super/splendid 
Nous sommes revenus après nous être lavés et peignés. On était bien un peu mouillés, mais le photographe a dit que ça ne faisait rien, que sur la photo ça ne se verrait pas.
peignés (peigner) - to comb the hair of 
mouillés - wet 
« Bon, nous a dit le photographe, vous voulez faire plaisir à votre maîtresse? »
Nous avons répondu que oui, parce que nous l'aimons bien la maîtresse, elle est drôlement gentille quand nous ne la mettons pas en colère. « Alors, a dit le photographe, vous allez sagement prendre vos places pour la photo. Les plus grands sur les caisses, les moyens debout, les petits assis. » Nous on y est allés et le photographe était en train d'expliquer à la maîtresse qu'on obtenait tout des enfants quand on était patient, mais la maîtresse n'a pas pu l'écouter jusqu'au bout. Elle a dû nous séparer, parce que nous voulions être tous sur les caisses.
colère - anger
sagement - quietly 
dû (devoir) - to have to 
séparer - to split up 
« II y a un seul grand ici, c'est moi! » criait Eudes et il poussait ceux qui voulaient monter sur les caisses. Comme Geoffroy insistait, Eudes lui a donné un coup de poing sur le bocal et il s'est fait très mal. On a dû se mettre à plusieurs pour enlever le bocal de Geoffroy qui s'était coincé.
enlever - to remove 
coincé - stuck 
La maîtresse a dit qu'elle nous donnait un dernier avertissement, après ce serait l'arithmétique, alors, on s'est dit qu'il fallait se tenir tranquilles et on a commencé à s'installer. Geoffroy s'est approché du photographe : « C'est quoi, votre appareil? » il a demandé. Le photographe a souri et il a dit : « C'est une boîte d'où va sortir un petit oiseau, bonhomme. — Il est vieux votre engin, a dit Geoffroy, mon papa il m'en a donné un avec parasoleil, objectif à courte focale, téléobjectif, et, bien sûr, des écrans... » Le photographe a paru surpris, il a cessé de sourire et il a dit à Geoffroy de retourner à sa place. « Est-ce que vous avez au moins une cellule photoélectrique? » a demandé Geoffroy. « Pour la dernière fois, retourne à ta place ! » a crié le photographe qui, tout d'un coup, avait l'air très nerveux. 
boîte - box
engin - piece of machinery 
parasoleil - sunshade 
objectif à courte focale - short zoom lens 
téléobjectif - telephoto lens 
écrans - screens 
paru (paraître) - to show 
cellule photoélectrique - electric eye 
On s'est installés. Moi, j'étais assis par terre, a côté d'Alceste. Alceste, c'est mon copain qui est très gros et qui mange tout le temps. Il était en train de mordre dans une tartine de confiture et le photographe lui a dit de cesser de manger, mais Alceste a répondu qu'il fallait bien qu'il se nourrisse. « Lâche cette tartine ! » a crié la maîtresse qui était assise juste derrière Alceste. Ça l'a tellement surpris, Alceste, qu'il a laissé tomber la tartine sur sa chemise. « C'est gagné », a dit Alceste, en essayant de racler la confiture avec son pain. La maîtresse a dit qu'il n'y avait plus qu'une chose à faire, c'était de mettre Alceste au dernier rang pour qu'on ne voie pas la tache sur sa chemise. 
mordre - to bite 
lâcher - to let go of 
racler - to scrape 
tache - stain/mark 
« Eudes, a dit la maîtresse, laissez votre place à votre camarade. — Ce n'est pas mon camarade, a répondu Eudes, il n'aura pas ma place et il n'a qu'à se mettre de dos à la photo, comme ça on ne verra pas la tache, ni sa grosse figure. » La maîtresse s'est fâchée et elle a donné comme punition à Eudes la conjugaison du verbe : « Je ne dois pas refuser de céder ma place à un camarade qui a renversé sur sa chemise une tartine de confiture. » Eudes n'a rien dit, il est descendu de sa caisse et il est venu vers le premier rang, tandis qu'Alceste allait vers le dernier rang. Ça a fait un peu de désordre, surtout quand Eudes a croisé Alceste et lui a donné un coup de poing sur le nez. Alceste a voulu donner un coup de pied à Eudes, mais Eudes a esquivé, il est très agile, et c'est Agnan qui a reçu le pied, heureusement, là où il n'a pas de lunettes. Ça ne l'a pas empêché, Agnan, de se mettre à pleurer et à hurler qu'il ne voyait plus, que personne ne l'aimait et qu'il voulait mourir. 
dos - back
fâchée - to anger 
renversé - to spill
croisé - to bump into 
esquivé - dodging/side-stepping 
empêché - detained 
La maîtresse l'a consolé, l'a mouché, l'a repeigné et a puni Alceste, il doit écrire cent fois : « Je ne dois pas battre un camarade qui ne me cherche pas noise et qui porte des lunettes. » « C'est bien fait », a dit Agnan. Alors, la maîtresse lui a donné des lignes à faire, à lui aussi. Agnan, il a été tellement étonné qu'il n'a même pas pleuré. La maîtresse a commencé à les distribuer drôlement, les punitions, on avait tous des tas de lignes à faire et finalement, la maîtresse nous a dit : « Maintenant, vous allez vous décider à vous tenir tranquilles. Si vous êtes très gentils, je lèverai toutes les punitions. Alors, vous allez bien prendre la pose, faire un joli sourire et le monsieur va nous prendre une belle photographie! » Comme nous ne voulions pas faire de la peine à la maîtresse, on a obéi. Nous avons tous souri et on a pris la pose.
consolé - to console 
mouché - to blow the nose of 
repeigné - to re-comb 
tas - pile/heap 
Mais, pour le souvenir que nous allions chérir toute notre vie, c'est raté, parce qu'on s'est aperçu que le photographe n'était plus là. Il était parti, sans rien dire.
raté - unsuccessful/failure 
aperçu - to see 
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supercorpkarad · 3 years
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A Thousand Years
Point de vu de Kara :
Je suis assise sur mon canapé depuis déjà plusieurs heures. Mon regard ne cesse de fixer la photo que je tiens entre mes doigts. Cette photo qui représente les derniers moments de notre amitié. Lena a toujours été tellement importante pour moi, que ma vie sans elle n'a plus aucun sens. Mon esprit dérive pour me remettre en mémoire ce fameux soir. Celui où je lui ai révéler être Supergirl.
Flash-back...
Lena : Je ne voulais pas rater une occasion de dire au monde entier combien tu es merveilleuse.
Moi : Non je... Lena je ne peux pas te laisser faire ça. Je ne le mérite pas.
Lena : Tu rigoles ? Je sais mieux que quiconque combien tu le mérites. Je t'ai vu risquer ta vie pour révéler les crimes de Lex...
Moi : Je suis Supergirl... Je m'exclame en lui coupant la parole.
Lena me regarde, abasourdie. Elle fronce ses sourcils, la bouche entre-ouverte. Je vois ses yeux devenir brillants de larmes comme les miens. Je ne peux plus faire marche arrière maintenant, alors je décide de retirer mes lunettes.
Moi : J'ai toujours été Supergirl... j'aurais dû te le dire il y a longtemps, je le sais. Je m'inventais des excuses, car on t'a fait du mal si souvent, et... Je me suis convaincue que je te protégeais. Et une journée tu étais tellement fâchée contre moi, contre Supergirl. Mais tu aimais toujours Kara. Et je pensais... Que si je pouvais être Kara, rien que Kara... Qu'on pourrait rester amies. J'ai été égoïste, j'avais peur. Et je ne voulais pas te perdre. Donc j'ai continué à faire semblant et je n'ai jamais arrêté. A chaque fois que je te cachais mon secret, je ne te protégeais pas, je te faisais du mal, comme le reste du monde, et j'en suis vraiment désolée. Je suis tellement désolée... Je t'en prie, dis quelque chose...
Fin Flashback
Mais elle ne m'avait pas répondue. Elle m'avait simplement regardé, les larmes aux yeux, avant de partir. Et aujourd'hui elle ne veut plus m'adresser la parole. Ce que je comprends parfaitement car je l'ai trahis, comme sa famille. La seule fois où j'ai revue la brune après cet épisode c'est lorsqu'elle est venue me voir à Cat Co après la mort de mon père. Elle m'avait simplement dit qu'elle était désolée. Ces simple mots avaient légèrement réchauffés mon cœur. Mais par la suite elle avait quitté les locaux et ne m'avait plus donnée de signe de vie.
Mes larmes dévalent mes joues quand je pense à tout ce que j'ai perdue. Mon amitié avec Lena faisait partie des choses les plus précieuses de ma vie. Aujourd'hui je n'ai plus rien. Winn est partie dans le futur avec Mon El, ma sœur à trouver l'amour, James a quitté Cat Co et j'ai perdu ma seule véritable amie.
Alex : Kara on a besoin de toi, un incendie vient de se déclarer à l'Ouest de la ville.
Je pose la photo sur ma table basse, et m'envole par la fenêtre de mon salon après m'être rapidement changée. Je plane au-dessus des immeubles, écoutant chaque bruit qui parvient à mes oreilles. Et c'est là que je réalise. Si je n'avais pas décidé de devenir une super héroïne, tout ça ne serait jamais arrivé...
Ellipse de plusieurs semaines...
Comme tous les jours, mon nom résonne à travers l'écran de ma télévision. Ou plutôt celui de Supergirl.
« Nous sommes toujours sans nouvelles de la dernière fille de Krypton. La fille d'acier n'est plus apparue à National City depuis maintenant trois semaines, laissant les crimes et délits reprendre le dessus. »
La ville se portait très bien avant Supergirl, alors j'ai décidé de laisser tomber ma cape. La police et les habitants n'ont pas besoin de moi.
??? : Kara, ouvre-moi s'il te plaît !
La voix de ma sœur résonne derrière la porte en bois blanc. Je n'ai pas vraiment envie d'avoir de compagnie mais les coups répétitifs qu'elle donne contre celle-ci, me force à me lever de mon canapé.
Je tourne le verrou et entre-ouvre la porte avant de revenir sur mon canapé, me faufilant sous mon plaid. Alex referme la porte et soupir lorsqu'elle me voit.
Alex : Tu ne peux pas rester comme ça...
Moi : Pourquoi ? Je suis très bien « comme ça » ! Je lui réponds sèchement.
Alex : Je ne reconnais plus ma sœur et je m'inquiète terriblement pour toi. Je n'ai pas abordé le sujet « Lena » parce que je savais que ça te ferait du mal, mais là j'en peux plus. Kara Danvers n'abandonne jamais. Et Supergirl non plus...
Moi : Je ne veux plus être Supergirl ! La ville se débrouille beaucoup mieux sans moi.
Alex : Tu sais que c'est faux. Tu as toujours aidé les habitants, on a besoin de Supergirl et on a besoin de Kara Danvers pour rétablir la vérité.
Moi : Rétablir la vérité ? Je suis la plus grosse menteuse de la ville ! Tu ne trouves pas ça un peu ironique ? Je ne sauve pas les gens, je ne fais que les blessés. Supergirl et Kara Danvers sont exactement les mêmes. Pas parce que les deux représentent la même personne, mais simplement parce qu'elles sont toutes les deux hypocrites.
Alex : Tu n'es pas hypocrite. Tu as simplement voulu protéger une personne cher à tes yeux. Tu ne devrais pas t'en vouloir pour ça. Et en tant que meilleure amie, Lena devrait comprendre pourquoi tu as fait ça. Elle devrait te soutenir. Je ne dis pas ça seulement parce que tu es ma sœur mais parce que c'est la vérité.
Moi : Elle a raison de m'en vouloir. Je ne lui ai pas fait confiance. Depuis son enfance, les gens la trahissent les uns après les autres. Et j'ai continuée.
Alex : Tu ne l'as pas trahie Kara. Arrête de penser à ça. Supergirl est une femme forte mais Kara Danvers l'est encore plus. Je connais ma sœur et je sais qu'elle se battrait jour et nuit pour regagner la confiance de sa meilleure amie, qu'elle ferait n'importe quoi pour protéger les gens qu'elle aime. Prouve-moi que je ne me trompe pas, que cette personne existe toujours.
Sur ses dernières paroles, elle se retourne et quitte mon appartement, me laissant seule avec mes pensées.
Je me rappelle alors les dernières paroles de Cat Grant avant qu'elle ne s'envole pour Washington. Celles qu'elle m'a dites lorsque j'ai perdu Mon El.
Flash-back...
Cat : Votre douleur finira par passer. Voyez-vous, la chose qui fait que les femmes sont fortes, c'est parce qu'elles ont le crans d'être vulnérable. Nous avons la capacité d'aller au plus profond de nos émotions tout en sachant que quoi qu'il arrive nous referons toujours surface.
Fin flash-back...
Ellipse de quelques jours...
J'avais oublié à quel point voler pouvait m'aider à me sentir mieux, même sans ma cape. Je continue de croire que National City n'a pas besoin d'une super héroïne, mais Alex avait raison sur une chose. Je ne peux pas laisser Lena disparaître de ma vie sans m'être battue.
Je reste de longues minutes devant le balcon du bureau de la brune, stagnant au-dessus du vide. Je l'observe, assise sur le sofa blanc, sa tablette entre les doigts. Je pense qu'elle doit sentir ma présence car elle relève son visage dans ma direction. Quand nos regards se croisent mon cœur s'emballe. J'hésite entre partir et retourner me cacher dans mon petit appartement ou bien l'affronter.
Je finis par opter pour la deuxième option. Je me pose en douceur sur le grand balcon et prend une profonde inspiration avant de pénétrer dans le bâtiment. La PDG de LCorp ne bouge pas d'un centimètre. Elle me regarde avancer dans la pièce sans dire le moindre mots. Pendant de longues secondes nous nous regardons sans qu'aucune de nous n'ouvre la bouche. Son calme et son regard insistant me rendent de plus en plus nerveuse, me faisant baisser la tête.
Lena : Qu'est-ce que tu veux Kara ?
Sa voix est dure. Je relève les yeux et tombe sur ses iris vertes. Son regard remplis de dégoût glace mon sang d'ordinaire si chaud. J'avance de quelques pas vers elle avant de me stopper et de me lancer.
Moi : Je sais que je t'ai déçue, Lena, que j'ai trahie ta confiance. Tu as parfaitement le droit de m'en vouloir. Mais sache que malgré tout je serais toujours là pour toi, pour te protéger. Et je ferais tout pour que tu me pardonnes. Même si ça doit prendre plusieurs milliers années. C'est pourquoi je viens de publier une vidéo sur le site de Cat Co, révélant qui je suis. Après tout, la ville entière mérite de savoir qui est réellement Supergirl même si ça me met en danger. J'ai été lâche, mais à partir de maintenant, ce défaut ne fera plus partie de moi. Tu me manques Lena. Je ne te demande pas de me pardonner, juste de... Juste de ne plus m'ignorer...
Lena : Lex avait raison. Vous les Kryptoniens, vous pensez être meilleurs que tout le monde alors qu'en réalité, vous ne valaient pas mieux. Vous n'êtes que des hypocrites. Tu veux savoir la vérité Kara ? Je sais qui tu es depuis des mois, depuis que j'ai tué mon propre frère.
Ses paroles me font l'effet d'une bombe de kryptonite.
Moi : Pourquoi est-ce que tu n'as rien dit ?
Lena : Je voulais voir pendant combien de temps tu allais encore te moquer de moi, ta soi-disant meilleure amie ! Tu sais ce que ça fait de se sentir humilier, déçue par une personne qui prêtant être ton amie ? Je pensais que tu étais différente des autres, mais j'avais tort.
Moi : Tu crois que je t'ai mentis par plaisir ? Tu crois que ça été simple pour moi ? Tu penses que je n'avais pas réfléchis aux conséquences de mes actes ? Je n'ai jamais demandé à ce que tout ça arrive. Je n'ai jamais voulu que ma planète explose, je n'ai pas demandé à atterrir sur terre et à avoir des pouvoirs, je n'ai jamais voulu te faire de mal. Je n'ai rien demandé de tout ça et pourtant c'est arrivé. Et si Supergirl n'avait pas existait, tu serais morte aujourd'hui. Personne ne t'aurait sauvée lorsque tu es tombée de se balcon, ou lorsque Edge ta mis dans un avion pour te tuer et détruire la ville et j'ai failli mourir pour sauver Sam. Alors oui, je t'ai mentis sur mon identité, mais mes sentiments pour toi on toujours étaient sincères.
Des perles salées dévalent mes joues à toute vitesse. Je suis blessée mais aussi en colère contre la brune. Lorsqu'elle se rend compte de mon état, elle fait un pas vers moi mais je ne la laisse pas faire. Je cours jusqu'à son balcon et m'envole en direction mon appartement. Je me pose dans mon salon des larmes pleins les yeux, avant d'être propulsée à l'autre bout de celui-ci.
Ellipse...
Je me réveille, étourdie, faible. Je regarde autour moi, mais je ne reconnais pas l'endroit où je me trouve. On dirait un ancien entrepôt. Je suis assise, les mains attachée dans le dos. À plusieurs centimètres devant moi, est posé un tube de couleur verte.
??? : De la kryptonite. Il n'y en a pas assez pour vous tuer, mais la quantité est parfaite pour vous affaiblir, Kara Zor El. Du moins, pour l'instant. S'exclame un homme en marchant vers moi.
Moi : Agent Liberty !
Liberty : Divulguer votre véritable identité était une erreur pour vous, mais une excellente idée pour moi. Vous n'avez pas idée à quel point je me réjouis de pouvoir vous éliminer ! A cause de vous, j'ai perdu tout ce à quoi je tenais. Ma femme est morte et mon fils ne veut plus me voir !
Moi : Ce sont vos actes qui ont tués votre femme, je n'y suis pour rien !
Liberty : C'est faux, si vous n'aviez pas atterri ici, aucun autre Alien n'aurait fait la même chose et nous aurions été en paix. Maintenant je vais pouvoir en finir avec vous...
Au même moment au DEO... Point de vu externe :
Alex : Brainiac est-ce que tu peux me localiser Kara ? Je n'arrive pas à la joindre et elle n'est pas chez elle.
Brainiac : Les radars détecte une présence extraterrestre dans un vieille entrepôt à trois rue d'ici, ainsi qu'une faible quantité de kryptonite !
Alex : Oh non Kara ! Ok les gars on se bougent, Supergirl est danger, à nous de jouer.
Point de vu de Kara :
Liberty : J'ai une dernière question à vous poser avant d'en finir avec vous. Pourquoi avoir pris un tel risque ? Vous saviez quand divulguant votre identité vous seriez en danger ! Oh non laissez-moi deviner. Je paris que c'est pour Lena Luthor, n'est-ce pas ?
Il se tient là, juste devant moi. Une lame de kryptonite dans la main gauche. Mon corps est tellement affaibli, que je sais que suis devenue humaine. Si cette lame transperce ma peau, alors ma vie sera terminée.
Moi : J'ai fais ce que j'avais à faire et je ne regrette rien. On m'a envoyée sur Terre pour faire le bien autour de moi et c'est ce que j'ai fait. Vous pouvez m'enlever la vie si vous le souhaitez, je n'ai pas peur de la mort ! Ça apaisera certainement votre conscience mais cela ne fera pas revenir votre femme.
Liberty : Ne parlait pas d'elle !
Alex : Agent Liberty éloignez-vous et posez votre arme immédiatement !
Ma sœur se tient là, debout, à quelques mètres de nous, une arme entre les mains. Son regard est dur mais j'arrive aussi à y lire de la peur.
Liberty : Vous pensez être forte mais vous ne l'êtes pas.
Alex : KARA NON !
Alex tire à plusieurs reprise, faisant s'écrouler l'homme devant moi. Elle se précipite vers moi mais c'est trop tard. La lame de kryptonite est enfoncée profondément dans mon ventre.
Alex : Accroche-toi Kara, on va te soigner ! Elle s'exclame en retirant la lame avant d'appuyer sa main sur la plaie saignante.
Moi : Non Alex c'est trop tard ! Je lui réponds alors que je sens le goût du sang envahir ma bouche.
Alex : Non ne dis pas de bêtises, on va t'emmener au DEO et te soigner. Tu as déjà survécu à pire que ça.
Moi : Alex écoute moi. La kryptonite m'a trop affaiblie, je suis humaine et aucun humain ne peut survivre à ça. S'il te plait, promet-moi que tu vas tout faire pour garder Kelly auprès de toi et que tu vas veiller sur Lena...
Alex : Non Kara arrête de parler comme si tu allais mourir, je refuse de te promettre quoi que ce soit !
Je n'ai pas le temps de lui répondre que je m'écroule sous la douleur incessante de mon ventre. Mes yeux se ferment et je me retrouve plongé dans le noir complet.
Ellipse...
Mon corps me fait atrocement mal, je ne peux pas bouger sans ressentir une douleur atroce dans chacun de mes membres. Au loin j'entends des voix mais je ne comprends pas ce qu'elles disent. Doucement mes paupières se soulèvent et papillonnent pour s'habituer à la forte lumière. Est-ce que je suis morte ? Si c'est le cas, pourquoi est-ce que mon corps me fait aussi mal.
Mes membres tressaillent lorsque je sens une main se poser sur la mienne. Je tourne lentement ma tête vers celle-ci et aperçois ma sœur.
Alex : Kara ? Est-ce que tu m'entends ?
J'incline doucement ma tête pour lui dire que oui. Elle sourit avant de m'expliquer la situation. Au fur et à mesure de ses paroles mes souvenirs reviennent. Elle l'a fait, elle a réussi à me sauver alors que je me sentais mourir. Cette fille m'étonnera toujours. Je souris bêtement avant de fermer mes yeux et de me rendormir.
Ellipse de quelques jours...
Ce matin Alex m'a laissée sortir de ma capsule solaire. J'ai repris suffisamment de force pour pouvoir rentrer me reposer chez moi. Je suis allongée sur mon canapé lorsque quelqu'un frappe à ma porte. Étant la plus prudente possible je regarde à travers celle-ci avant de me lever pour l'ouvrir.
Quand je l'ouvre je tombe nez à nez avec Lena. Je laisse la porte ouverte et marche jusqu'à mon frigo pour me servir à boire. La brune rentre dans mon appartement d'un pas hésitant. Nous restons de longues minutes face à face sans rien dire. Finalement Lena finit par briser ce silence pesant.
Lena : Comment est-ce que tu te sens ? Alex m'a prévenue que tu étais rentré chez toi !
Moi : J'ai connu mieux mais je vais bien, merci !
Lena : Écoute Kara je... Je suis désolée. Tu avais raison, sans toi je serais morte. Tu me protèges depuis qu'on se connait, et tu n'as pas arrêter quand j'étais en colère contre toi, enfin Supergirl. J'ai été déçue c'est vrai mais tu viens encore de me prouver que j'avais tort. Tu as révélé ton identité au monde entier pour moi, tu as pris des risques, tu as failli mourir, pour essayer d'avoir mon pardon. Au final c'est moi qui ne te mérites pas. J'aurais dû te soutenir au lieu de te tourner le dos. Aujourd'hui c'est moi qui vient te demander de me pardonner ! Et je comprendrais très bien que tu ne veuilles pas le faire...
Elle à l'air tellement sincère. Son regard émeraude est brillant de larmes, et sa lèvre inférieure est coincée entre ses dents, signe qu'elle est nerveuse. C'est vrai qu'elle m'a blessée, mais au final c'était un retour mérité. Mais maintenant j'en ai marre, je ne veux me battre contre elle, je ne veux plus qu'on passe notre temps à se disputer.
Je pose mon verre sur la table et m'approche d'elle avant de la prendre dans mes bras. Son contact m'avait terriblement manqué. Et même si elle me rend mon étreinte avec enthousiasme et soulagement, je sais qu'il va lui falloir du temps pour avoir de nouveau confiance en moi. Mais je serais là et je ferais ce qu'il faut pour la protéger. Tout comme les habitants de National City. Supergirl va faire son grand retour.
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carolinedejoie · 4 years
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Les sorcières ne sont pas des femmes
Proposition de performance Exposition « Sorcières d'aujourd'hui » MPAA Bréguet Sabin Automne 2019
PROTOCOLE :
Selon la sorcière et plasticienne Camille Ducellier, la sorcière est celle qui occupe l’entre-deux, qui reste en suspens et en mouvement permanent. Cela participe à expliquer le statut singulier qu’elle occupe partout, sa marginalité voire son exclusion (parfois volontaire, souvent subie) de tout groupe ou communauté qu’elle traverse. La sorcière semble incarner un point d’équilibre entre deux états, deux lieux que nos sociétés binaires opposent. La sorcière explore les états-frontières, occupe des espaces considérés comme des lieux de passage, où l’on ne s’attarde pas, que l’on ignore souvent (la forêt, la rivière...). Elle occupe aussi des états d’entre-deux du corps (biologique ou social) : entre féminin et masculin, entre enfant et adulte, entre vivant et mort. En ce sens elle est une figure queer et intersectionnelle puissante. Elle peut même explorer la fusion entre différentes formes de vies, humaine, animale, végétale, machine... et s'apparente alors à la figure de la cyborg (Donna Haraway).
Que se passe-t-il lorsqu’un corps change d’état ? Y a t-il un moment où le corps n'est pas en train de changer ? La sorcière semble avoir la capacité d’occuper en permanence l’étape liminaire, étape intermédiaire et cruciale de tout rite de passage (van Gennep) : période trouble, indéterminée, correspondant à l’auto-transformation performative du sujet, qui passe mystérieusement d’un état à un autre. La sorcière se distingue par son refus de transitionner d’un statut à un autre, elle choisit de rester dans l’état liminaire, transitionnel, elle reste sur le pont, performe un rite de passage qui n’en finit pas de passer, refuse de traverser.
La sorcière est métamorphe, elle traverse les époques et les cultures, multipliant les visages, s’adaptant et se transformant en permanence. Elle se réinvente constamment, mute, elle est multiple, en devenir perpétuel. Sa capacité à occuper l’entre deux, à refuser la binarité, la stabilité et l’immobilité, provoque le système hétéro-patriarcal en place, fondé sur une hiérarchisation strictement verticale des genres, races, classes, etc. Or la sorcière est fluide, plurielle, une et tou.te.s à la fois, symbole de queerness et également de sororité voire d’adelphité [pendant neutre de fraternité (masc) et sororité (fém)].
Pour toutes ces raisons la figure de la sorcière est envisagé comme symbole de liberté et de lutte via un processus de réappropriation du terme sorcière – construit originellement comme une insulte, une marque d’infamie – qui peut, dans un contexte où les chasses aux sorcières n’existent plus, devenir marque de fierté et de rassemblement des minorisé.e.s (c'est le cas dans les 60's et à nouveau aujourd'hui). Le philosophe Paul B. Preciado nous dit qu’il faut « établir une alliance transversale et universelle des corps vivants qui veulent s’extraire de ces normes. » Nous pensons que la sorcière peut être le symbole de cette nouvelle révolte des corps vivants, notamment parce qu’elle peut incarner l’hybridation de toutes les formes de vie (humaine, animale, végétale, minérale, astrale, machine…). Cette révolte suppose l’horizontalité, l'égalité (même plus : la fusion) des différentes formes de vies, et intervient dans la continuité et la résurgence des luttes écoféministes des années 1980-90, qui identifiaient l’oppression systémique des femmes et la destruction organisée de la nature comme deux effets d’un même système patriarcal.
Je propose d’expérimenter le devenir continuel propre à la sorcière en performant ma transition, mon passage d’un état d’humainE à celui d’autre chose, sorte d’assemblage hybride d’autres formes de vies. Le temps de la performance/rituel est celui de ma transformation, cet état liminaire que je tenterai d’étirer au maximum (10-15 minutes), pour évoquer son éventuelle éternité et l'infinité du devenir.
Sur scène, dans un cercle de sel, à l’aide de toute sorte de matériaux préparés en amont (branchages, fleurs, poils, plumes, animaux empaillés, argile, peinture, paillettes, film plastique, scotch, prothèses en plâtre ou papier mâché…….) je m’hybride, j’explore l’état frontière, je deviens autre. Rite de passage qui ne finit jamais – j’arrive habillée (état préliminaire), puis étends le plus possible l’état liminaire (me déshabiller = j’abandonne mon statut de femme ; puis me transformer = je deviens autre chose), il n’y a pas d’état final, la transition n’est jamais complètement finie, je suis en perpétuel devenir, je reste dans l’entredeux, mi femme mi homme mi bête mi plante mi machine etc. Autre chose qu’une femme, surfemme, ogresse, monstre.sse, cyborg, figure puissante sœur de la sorcière, partageant avec elle un fort lien à la nature, la dangerosité, la marginalité, la capacité de muter et de lutter pour le droit à une identité fluide et instable, libre de toute binarité et stabilité restrictives et stériles, capable – on espère – de faire trembler les fondations du patriarcat.
Vous trouverez plus bas une ébauche de texte (en cours de travail) qui sera préalablement enregistré et diffusé pendant l'action.
RÉFÉRENCES ET INSPIRATIONS :
TEXTES : Camille Ducellier, Starhawk, Paul B. Preciado, ïan Larue, Donna Haraway, Judith Butler, Anne Creissels, Valeska Gert, Adel Tincelin….
OEUVRES :
Ana Mendieta
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Olivier de Sagazan
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Rébecca Chaillon
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Rebecca Horn
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Collectif Art orienté objet
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Moon Ribas
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TEXTE  :
« (...) Vous ne renoncez pas à ce flottement mystique au-dessus de l'eau. Vous êtes restée sur le pont avec sérénité. Ils vous disent insaisissable, entre deux, en suspens constant. C'est étrange comme vous ne vous êtes jamais attardée dans aucune communauté, comme repoussée sans cesse à l'extérieur par une force inconnue. Vous êtes joueuse et c'est pire qu'avant. Vous voilà désormais à vous balancer impunément, à provoquer votre vertige, giflée par les vents contradictoires. »
Camille Ducellier, Le guide pratique du féminisme divinatoire
“J'ai la peau qui gratte. J'ai des boules qui poussent sur les épaules et sur les cuisses. On dirait qu'il y a quelque chose qui demande à sortir de moi. Mon corps se transforme ou en tous cas demande à devenir autrement. Ca me démange, je gratte le vernis sur les ongles, regarde j'ai des bourgeons qui poussent au bout des doigts ! Sous la peau, les écailles, sous la jupe les poils, l'écorce, la sève et la peau d'agrumes. Jeudi j'ai trouvé un essaim d'abeilles dans mon chignon. Hier soir encore il a percé mon front et une corne en est sortie. N'est pas licorne qui veut mais sur le coup ça m'a fait bizarre j'avoue. Je me transforme je transitionne je deviens autre chose et sans trop savoir ce que c'est j'aime bien ça me chatouille sous la peau et peu à peu je prends plus de place. C'est agréable de m'étendre, de me répendre, de laisser s'éloigner les limites de mon corps. Je crois que c'est parce que j'ai beaucoup lu ces derniers temps.
Simone m'a dit qu' « on ne naît pas femme mais [qu']on le devient ». Je ne voyais pas trop le rapport avec moi jusqu'à ce que je décide de laisser pousser mes poils sous mes aisselles, et puis un jour des plumes en sont sortis, j'étais un peu estomaquée. Parlons en de mon estomac. Clairement quelque chose ne va pas ça bouge dans tous les sens et ça circule en forme de spirale. Je mange je mange je mange c'est peut être pour ça que je déborde de partout ? Ma peau ne suffit plus à contenir tout mon dedans, jamais je n'aurai pensé être aussi grande, la peau s'étire et se craquelle au dehors pour laisser grossir le dedans.
Judith m'a expliqué qu'en fait le terme femme renvoie lui-même à un processus, un devenir, une expression en construction dont on ne peut pas, à proprement parler, dire qu'il commence ou qu'il finit. Alors c'est ça ? On ne finit jamais de devenir une femme ? Devenir est une activité prenante et qui dure toute la vie pour toutes les filles, et même pas que les filles, d'après Judith (et je la crois car elle n'est pas n'importe qui), on deviendrait toustes quelque chose en permanence. Elle appelle ça la performativité. Performer notre devenir perpétuel, jouer le jeu du genre auquel on nous a assigné.e, ou bien un autre, ou bien plusieurs, ou bien tout mélanger.
Quand j'ai lu ça j'ai tenté d'abandonner le rôle de femme auquel je commençais pourtant à m'habituer. On s'habitue à se ratatiner. J'ai d'abord redoublé la couche de mascara jusqu'à ce que mes cils m'en tombent, puis j'ai constaté qu'à la place de mes cils, des branches de cerisier ont poussé, et quand au printemps mes cils ont fleuris, je n'y voyais plus grand chose mais j'ai trouvé ça joli.
A force de marcher pieds nus j'ai de la corne sous les talons. Rien d'anormal me direz-vous alors je ne me suis pas inquiétée mais l'autre matin j'ai constaté que des racines avaient poussé sous mes pieds. Enracinée, j'ai failli m'offusquer du cliché : une belle plante. Mais plantée dans ma moquette et sous la terre deux étages plus bas, et les bras écarquillés vers le ciel imaginaire de mon plafond, j'ai senti un drôle de truc : j'étais pile entre les deux. J'étais comme la fleur qui puise l'énergie de la terre en même temps qu'elle capte celle du soleil. Au bout de quelques jours même si des fourmies me grimpaient sur les hanches et que mon menton bourgeonnait pas mal, j'ai développé quelques beaux pétales tout autour de la tête.
Ma peau s'ouvre, elle est poreuse comme jamais, et si je pense à m'arroser régulièrement j'aurai bientôt toute une pelouse sur les mollets. Les limites de mon corps s'étendent, et même en me concentrant j'arrive à toucher du bout des branches le coeur des autres. Niveau vulve je surveillais, j'avais hâte de voir les changements, jambes ouvertes devant mon miroir de poche. Au début j'avais espéré des lys à la Georgia O'Keefe, j'y croyais encore quand j'ai vu la tige mais au final j'ai eu un gland. Un très beau gland. Rond et brillant, rose écarlate et tendu vers le monde, plein d'électricité. Une merveille ! Ma voix aussi a changé : j'ai mue. Jusqu'ici haut perchée et couverte par le bruit du vent et des hommes qui m'expliquent la vie, elle gagne en fermeté, neutralité et universalité. J'ai la voix qui part en sucette. Ca part du ventre et ça n'a pas de tête. Une voix hachée, désincarnée, une voix sans bouche ou avec toutes les bouches. Ce n'est plus tout à fait ma voix, j'aime à penser que c'est la notre, à nous toustes.
Avec tout ça j'ai compris que ma transformation allait au-delà d'un soi-disant retour à la nature. Retour vers quand ? Monique me dit « fais un effort pour te souvenir », mais je veux aller ailleurs. Nature de quoi ? Ça n'avait pas beaucoup de sens depuis le début, ma chatte n'est pas un potager à cultiver et j'étais déjà cocotte poulette bécasse chienne cochonne et féline à la fois merci pour ça. Non je ne veux pas être Gaïa ou une de ses jumelles parce que j'ai bien écouté quand Donna a dit qu' « il vaut mieux être cyborg que déesse ». Je suis cyborg. Je suis hybride. Je suis plurielle. Je suis tout à la fois. J'ai abandonné la condition de femme parce qu'elle était incompatible avec nos libertés. Je renonce à m'objectifier, je m'animalise, me végétalise, me masculinise, me démasculinise, me minéralise, me robotise, me défiminise, me reféminise, me surféminise. Je ne choisis pas. Je prends et je ne jette rien alors forcément je gonfle un peu mais comme ça on me voit mieux. Je te montre que ça n'a aucun sens puisque je vais dans tous les sens. Je m'indigne, je pleure et je suis allongée par terre, je m'étends partout, je répands mes liquides, je suis en train de devenir autre chose. Je mêle mon désir d'horizontalité à mes envies d'hybridité. Je mute, je lute pour me sortir de ta binarité qui me fait mal aux yeux qui me fait mal au dos et écrabouille mon plexus solaire. Je m'articule à toi et à toustes les autres, humains et non humains.
Paul B. pense qu'il faut « établir une alliance transversale et universelle des corps qui veulent s'extraire des normes. » J'ai porté mon corps volontaire pour participer à amorcer cette alliance. Mi femme mi homme mi bête mi plante mi pierre mi machine mi tout. Je reste là, sur le pont, entredeux, entre plus que deux en fait. Je ne choisis plus de côtés et c'est tant mieux. Comme ça je suis plus grande et on m'entend mieux quand j'appelle mes soeurs sorcières sirènes centaurEs fantômettes méduses amazones et putains en tout genre. Toustes ensemble on mute, on précipite l'apocalypse et tant mieux : qu'il meurt ce monde fatiguant ! Qu'il laisse nos multitudes kaléidoscopales éclore et s'exhiber, s'exciter toutes seules et toutes ensemble, exercer leur puissance trans, briller sans retenue, déblatérer leurs histoires pas encore écrites ou bien jamais écoutées, et vivre.”
Caroline Dejoie
Je vous remercie de votre attention.
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Vendredi 14 août 2020
Les affres de l'amour et Paris
Je suis rentré de Paris depuis plusieurs jours, et ce n'est qu'aujourd'hui que je me met à écrire, j'aurais dû le faire plus tôt, j'ai pas mal pensé à ce que j'allais écrire.
Je voulais commencer par parler de la recherche de l'amour. En effet, ça va faire bientôt un an que je demeure célibataire (mon Dieu que le temps file vite).
Une année passée sur les applis de rencontres (Tinder, Okcupid et Happn). Des dizaines de conversations avec des filles de tous les coins de France (et parfois du monde), conversations qui pour la totalité ont fini de façon précoces (les filles s'ennuient vite, c'est dingue, et pourtant croyez moi je ne suis pas le mec le plus chiant). Et aucun foutu rencard. Un an sans rencard. Pourquoi est ce que j'insiste ? Pourquoi est ce que je m'obstine ? Eh bien il faut croire que je suis attaché à l'amour. Je l'ai connu quelques fois et c'était trop agréable pour que j'abandonne cette quête aujourd'hui. Après tout je suis encore jeune, j'ai le droit d'y croire encore, non ?
Alors je vais continuer l'éternelle quête en espérant que l'une de mes âmes sœurs ne finissent par croiser mon chemin.
La semaine dernière, je suis allé à Paris. C'est mon trip annuel, voilà au moins 9 ans qu'il ne se passe pas une année sans que je ne mette un pied à la capitale. J'aime beaucoup cette ville. Mais cette année j'ai choisi la mauvaise période : nous étions en pleine canicule et ça m'a posé quelques problèmes. Pour une raison que j'ignore, ma santé s'est détériorée depuis l'an dernier et j'ai été pris de divers symptômes handicapants durant mon séjour, symptômes tels que le souffle court, mal aux jambes, mal au dos, bouche vite totalement sèche, déshydratation...J'étais incapable de faire 100 mètres sans devoir m'arrêter et j'étais autant incapable de suivre Flora. Ah, Flora, la cousine, parlons en : elle marche très vite et elle monte les escaliers à une vitesse folle ! Pour ceux qui l'ignorent, c'est elle qui m'a encore hébergé, dans son appartement du 18ème. J'ai un peu, non, beaucoup honte de mon état physique durant ce séjour parisien et de l'image que j'ai pu donner de moi. Mais enfin, Flora ne m'en tiendra peut être pas rigueur, elle est gentille comme tout. C'est une personne lumineuse et positive. Je suis si content de l'avoir dans ma vie ces dernières années !
Le premier soir, nous sommes allés voir un film dans un cinéma en plein air à La Villette. C'est à cette occasion que j'ai pu rencontrer le copain de Flora. Il nous a rejoint accompagné d'une amie à lui qui est originaire d'un pays lointain du genre Australie ou Nouvelle-Zélande, le genre d'endroit lointain qu'on ne visite qu'après une journée entière passée dans des avions. Elle avait l'air très sympa, tout comme Kodjo.
Lui et elle sont anglophones à la base, mais ils parlaient tous deux un très bon français. Ainsi, nous étions tous les quatre sur cette pelouse, parmi d'autres dizaines de gens à voir un film  (« Grizzly Man »)tout en buvant bières et soda, et en dégustant du pop corn. Pendant cette séance de cinéma j'ai repris mes forces et à la fin du film j'ai renoncé à prendre le uber que je pensais devoir appeler au préalable. Mes batteries étaient complètement rechargées et j'ai finalement passé une excellent soirée.
La suite du séjour s'est déroulé dans une chaleur extrême. Nous avons pas mal chillés, notamment au joli parc des Buttes-Chaumont. J'ai bu durant ces quelques jours une quantité indécente de coca cola. Et à plusieurs reprises nous avons pris des uber pour m'éviter de crever d'avoir trop marché. Flora était ravi de bénéficier d'un chauffeur,  « comme les riches » disait elle. J'ai dépensé en tout et pour tout 89€ en uber, ce qui est raisonnable (surtout si je compare avec la dernière fois où Marz et moi étions à Paris, j'avais dépensé durant ce séjour environ 400€ de uber, oui, ça fait beaucoup j'en suis conscient mais le uber est un luxe dont j'adore jouir).
J'ai aussi pu acheter le cadeau d'anniversaire de mon neveu (il fêtera ses 2 ans dans un peu plus d'un mois) : une magnifique paire de Air Jordan One, un modèle proche de celles que je porte moi-même. Malgré leur taille qui les fait passer pour des porte-clés elles m'auront coûté une petite fortune mais, vous savez quoi, je n'ai aucun regret, et j'ai hâte de voir Paul les porter. A la fin du séjour, je n'avais rien acheté pour moi, ni disque ni livres, parce que je n'ai pas eu de coup de cœur mais aussi parce que je n'avais besoin de rien.
Je suis parti le dimanche où un train m'attendait dans l'après-midi, ce qui m'a laissé le temps de manger avec mon cousin Jimmy. Je ne vois Jimmy que très rarement, c'était exceptionnel. Et lui ne voit de la famille que moi depuis ces dernières 5 années. Je suis le seul, avec mon frère, qui vient régulièrement à Paris. Alors j'ai arrangé ce repas pour l'occasion. Je comptais bien lui payer une bouffe parce qu'à notre dernière rencontre il m'avait payé à manger. Mais, encore une fois, il a insisté pour payer le repas et je n'ai rien pu faire pour l'en dissuader.
Nous avons parlés de nos vies. Lui semble assez occupé. Il travaille dans un restaurant brésilien. Il a une femme (une npuvelle depuis la dernière fois), ce qui ne l'empêche pas de traîner encore sur Tinder (parce qu' »il y a trop de femmes sur cette terre », m'a t il dit, « trois ou quatre fille pour un mec », ce à quoi j'ai répondu « mais qui a piqué ma part ?! »), ne voit plus sa fille (qui est désormais une adolescente de 17 ans) depuis deux ans. Après avoir mangé nous sommes allé à la gare et nous avons parlé, enfin surtout lui, de la vie, du monde du travail, il m'a expliqué pourquoi il était important pour moi que je trouve un job, m'a parlé des filles, tout ça... Et là dessus nous nous sommes quittés, après qu'il m'ait suggéré que je vienne manger un tajine fait par sa femme lors de mon prochain séjour à Paris. J'ai été heureux de le revoir (lorsque nous étions enfants c'était mon cousin favori et nous avons commis mille délits ensemble).
Je suis finalement rentré chez moi, j'aurais dépensé environ 400€ à Paris. Il me reste encore un peu d'argent que je donnerais à mes parents pour qu'on ait quelque chose dans l'assiette ce mois-ci, cependant, je n'ai pu m'empêcher d'acheter deux bouquins, parce qu'on ne se refait pas !
Hier, j'ai vu Canel, nous avons bu un verre ensemble et nous avons été chez Spliff. J'espère avoir l'occasion de la revoir bientôt, avec Justine, les deux ensemble si possible puisqu'elles se sont si bien entendus la dernière fois lors de leur première rencontre. Ce sont mes deux meilleures amis. Avec Canel nous passons des heures à parler de culture, de cinéma, de littérature et de notre vie sentimentale foireuse. Sur messenger Je crois que j'ai quasiment très peu parlé d'elle ici, pourtant, depuis deux ans elle tient une place importante dans ma vie, avec Justine. J'espère qu'on arrivera à s'organiser un truc tous les trois prochainement.
Bande son : Greatest Hits, The Cure
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toclic · 4 years
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Ethalia - Chapitre 3
Ethalia - Jongin
Paire : Jongin x OC (Yo Jeong)
Genre : Fantasy AU, Surnaturelle AU, Academy AU
Nombre de mots : 3498 mots.
Chapitre : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13 
A/N : Salut, je vais pas vous mentir j’ai pas énormément de choses à dire dans cette note d’auteur, à part que j’ai publié deux chapitres dans la même journée, pour être honnête je peux en mettre plus mais je dis qu’il faut vous faire un peu patienter, sinon c’est pas drôle ; ). 
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Crédit au propriétaire du gif.
Chapitre 3
Il était 22h, la fête d'orientation avait commencé il y a maintenant plusieurs heures, j'étais en train de profiter au maximum de Geom Jeong et de Hi Jin, c'était les derniers instants passés ensemble avant un bon bout de temps, on était en train de boire un verre de jus de pomme, à parler joyeusement un peu à l'écart des plus vieilles adultes.
'' Bon alors, les filles qu'est-ce-que vous allez choisir comme orientation alors? '' demandai-je en prenant une gorgée de jus de pomme.
'' Uhmm, je pense me spécialiser dans les plantes botaniques! '' s'exclama Hi Jin.
'' Et moi dans l'études des plantes. '' a répondu ensuite Geom Jeong.
'' Waouh! Je ne savais pas! ''
'' Hehe! Tu ignores bien des choses sur nous Yo Jeong! '' déclara Hi Jin se grattant l'arrière de la tête.
'' Haha, vous me cachez des choses ! Petites malignes ! '' dis-je mon poing contre le haut de leur tête tout en rigolant et souriant à pleines dents.
'' Ah Yo Jeong, arrête ! Tu me décoiffes ! '' grommela Hi Jin semblant mécontente.
'' Hahaha d'accord ! '' finis-je en enlevant mes mains du haut de leur crâne.
'' Yo Jeong. '' appela Geom Yeong, pendant que Hi Jin était en train de recoiffer. '' A quelle heure devras-tu partir? ''
'' Je ne sais pas trop, je n'y ai pas trop pensé '' Geom Yeong acquiesça doucement en prenant une gorgée de son jus.
'' Je te connais je sais que tu n'as pas envie d'assister à la cérémonie, alors tu devras partir avant minuit. ''
'' Je vois, merci Hi Jin, je n'y avais pas trop pensé en fait '' révélai-je en me grattant ma lèvre inférieure de gêne, dans les moments comme celui-ci, j'ai toujours eu ce réflexe de me gratter ma lèvre, je ne peux pas m'en empêcher.
'' Ahlala, tu n'as pas changé Yo Jeong ! '' déclara-t-elle en me frottant un peu la tête.
'' Les filles ! Ne tardez pas trop la cérémonie va bientôt commencer ! '' s'exclama soudainement une des plus vieilles femmes de notre village.
A sa déclaration, je sentis un énorme poids se mettre soudainement dans mon cœur, dans quelques deux heures, j'allais partir seule dans un monde dont je connais juste les histoires de voyage de ma mère et les quelques croquis qu'elle a dessiné dans son carnet, je serai seule sans aucune personne de ma race pour m'aider, je commençai petit à petit à paniquer et mes deux amies l'avaient bien remarqué.
'' Yo Jeong '' appela doucement Hi jin '' Certes Geom Yeong et moi ne serons pas là physiquement mais... '' elle s'arrêta pour poser son verre de jus de pomme, elle prit une des mains de Geom Yeong et une des miennes puis elle les colla entre elles, les pressa contre mon cœur et dit de sa douce voix '' Mais on sera toujours là avec toi. Ici. ''
'' Oui Hi Jin a raison, sache qu'on sera toujours avec toi, qu'on t'encouragera toujours même si nous ne sommes pas là avec toi physiquement.''
'' Merci les filles, ça fait vraiment du bien... '' révélai-je en serrant plus leur main dans la mienne tout en les regardant, sentant les larmes montaient. '' Mais... Sachez que vous allez énormément me manquer... '' confiai-je les larmes coulant sur mes joues et en enveloppant nos mains dans ma deuxième libre et en les collant contre mon front.
'' Nous aussi Yo Jeong, nous aussi... '' confia à son tour Hi Jin la voix tremblante en se baissant pour poser son front contre le haut de mon crâne, Geom Jeong s'est ensuite rajoutée à nous en nous enlaçant de son bras libre, j'ai ensuite senti de l'humidité contre mon crâne indiquant alors qu'Hi Jin était, elle aussi, en train de pleurer.
Et nous restions ici, entre nous, à pleurer ensemble, derrière le bruit des tambours, des bavardages et des rires des femmes de notre village, à pleurer ma prochaine liberté dans quelques heures.
Il était maintenant 23h20, et j'étais en route vers la cabane de Man Yeo, accompagnée de mes deux meilleures amies, elles avaient toutes les deux insisté pour m'y accompagner, nous traversons nos bois avec des lampes, j'avais le sac en tissu de ma mère sur le dos et avançais dans les bois, le même que tout à l'heure, mais aussi de l'excitation de pouvoir enfin sortir d'ici, de cette prison.
J'étais en train de m'imaginer le monde extérieur, comme il devrait être magnifique ! Je suis sûre qu'il est, j'ai hâte de pouvoir enfin découvrir d'autres races, si différentes des elfes, mais aussi toutes les herbes médicinales, j'ai envie de découvrir ce monde.
Encore plongée dans mes pensées, nous atteignions enfin la petite cabane en bois de Man Yeo, on pouvait apercevoir la silhouette de celle-ci encore à l'intérieur de sa cabane.
On s'approcha donc de la vieille et frêle porte en bois, et on y toqua, puis la porte s'ouvrit soudainement, laissant apparaître Man Yeo, tenant une lanterne dans sa main et la leva pour éclairer nos visages, puis elle sourit et nous invita à entrer :
'' Bien les filles, entrez ! ''
A l'intérieur, elle accrocha sa lanterne sur un crochet, cette cabane était plus grande à l'intérieur qu'elle ne paraissait de dehors, elle était entièrement faite de bois, sauf le sol qui était la terre elle-même ce qui faisait pousser de grosse plantes grimpant sur les murs frêles du bâtiment, zigzaguant entre les bocaux posés sur les hautes étagères contenant différents liquides de toutes sortes. Elle nous escorta devant un gros chaudron noir, rempli de liquide vert fumant, ayant pas l'air du breuvage le plus appétissant que j'ai pour l'instant connu.
'' Euh... Qu'est-ce-que c'est ? '' demanda Hi Jin une expression de dégoût inscrite sur son visage en voyant le liquide dans le chaudron, et l'odeur pestilentielle s'en échappant.
'' La potion qui nous fera sortir de ces ronces. '' répondit Man Yeo, en fermant un sac de voyage.
'' Nous ? '' répétai-je, intriguée.
'' Oui, je vais t'accompagner. ''
'' M-mais je pensais que tu voulais vivre une vie tranquille ici. ''
'' Oui et ne vous faites pas de fausses idées, je le veux toujours, mais je t'accompagne pour que tu puisses t'inscrire à Ethalia. ''
'' Qu'est-ce que tu veux dire par là ? '' Demanda Geom Jeong.
'' Ethalia a beau être gratuite, le seul moyen de s'y inscrire et d'avoir une lettre de recommandation par un ancien élève d'Ethalia, écrite dans le bureau d'admission de la capitale, et puis je pense être la seule ici capable de t'y amener avant le dernier délais d'inscription, et en sécurité. ''
'' Oh, je comprends mieux, et bien merci Man Yeo ! '' remerciai-je en lui souriant.
'' Bien alors je vais t'expliquer, la barrière de ronces et beaucoup moins épaisse que l'on peut supposer, il y a environ 10 mètres de ronces, cette potion... '' Elle montra le liquide vert dans le chaudron. '' est temporaire, je l'ai préparée pour qu'elle dure le temps minimum pour qu'on puisse traverser la barrière, on devra donc la boire seulement quand on sera devant les ronces. '' J'acquiesçai. '' Ensuite, tu ne boiras pas directement la potion de changement d'apparence, tu la boiras seulement quand on sera à la capitale car elle a besoin de deux jours de repos après la préparation. ''
'' Alors elle devra se cacher ses oreilles, non ? '' demanda Geom Jeong.
'' C'est exact, c'est pour ça... '' Elle arrêta de parler pour aller fouiller dans un gros coffre et sortit un long manteau à capuche noire et nous les montra. '' Qu'elle devra porter ça. Tiens mets-le. '' Je fais donc ce qu'elle me dit, il était plutôt grand pour moi, l'ourlet du manteau noir atterrissait vers le bas de mes genoux, et les manches se finissait à la fin des premières phalanges et la capuche cachait presque mes yeux. '' Désolé, je n'ai pas plus petit. ''
'' Ce n'est pas grave, tant qu'elle cache mes oreilles ! '' rassurai-je en lui souriant.
Puis elle prit trois fioles, dans deux de celle-ci elle mit l'étrange liquide nauséabonde, puis dans le dernier elle mit un liquide bleu sortit de nulle part. On pouvait donc supposer que c'était la potion qui allait changer mon apparence, puis elle me l'a tendu.
'' Tiens range-la dans ton sac, fais bien attention qu'elle soit dans la chaleur, il faut absolument qu'elle reste dans une température élevée. '' Je fis directement ce qu'elle dit, je rangeai la fiole, bouchée par un bouchon en liège, entre les vêtements les plus chauds que j'avais. '' Bien allons-y, pour que Geom-Jeong et Hin-Ji soit à l'heure à la cérémonie d'orientation. '' déclara-t-elle en rangeant les deux dernières fioles dans son sac et le mit sur ses épaules, puis Man Yeo se dirigea vers la porte, en reprenant la lanterne accrochée au crochet et ouvrit la porte en bois, nous la suivîmes alors dans la forêt sombre en direction de la barrière de ronces.
Pendant le trajet, tout est calme et silencieux, personne ne parlait, si quelqu'un arrivait ici, il entendrait seulement, le son de quelques brindilles se brisant sous nos pas, le son des animaux nocturnes comme les hiboux, les criquets, ou tout simplement le bruit du ruissellement de l'eau de la rivière se trouvant à quelques mètres de nous.
Malgré le silence, l'atmosphère n'était pas très pesante, bien sûr on pouvait sentir un peu de stress, mais avec la déclaration de Man Yeo disant qu'elle allait m'accompagner pour l'allé enlevait déjà une énorme pression de mon cœur, et du stress de se perdre dans notre énorme monde.
Le stress de la solitude dans ce vaste monde a été remplacé par un autre, celui en rapport aux potions qu'avait préparé la sorcière, j'ai certes confiance en les capacités de Man Yeo, mais ça n'enlevait seulement pas la peur d'un dysfonctionnement dans la potion, comme quoi, elles pouvaient s'annuler d'une minute à l'autre sans prévenir pendant qu'on traversait la barrière de ronces.
Nous voici maintenant devant ces fameuses ronces que personne n'osait traverser.
Man Yeo, qui était depuis tout ce temps devant nous toutes, se retourna et me regarda profondément dans les yeux :
'' Tu es sûre de ça, Yo Jeong ? Tu sais que tu peux encore annuler et revenir au village ? Je ne vaux pas influencer tes choix, mais dis-toi que le monde extérieur est injuste, impitoyable et dangereux, il n'hésitera pas à te rabaisser, te rappeler les erreurs, et aussi te mettre dans le danger. Alors je te le répète Yo Jeong, es-tu sûre de vouloir sortir ? ''
Pour moi, la réponse était évidente, bien sûr que je voulais sortir, mais je ne pouvais m'empêcher de réfléchir une énième fois à cette décision, je pensais à mes amies, à grand-mère même si ces temps-ci ça n'allait pas trop bien avec elle mais je l'aimais toujours, elle restait ma grand-mère, elle restait qui avait rempli le rôle de mère quand la mienne est partie, ou même aux villageoises entre nous, elfe, nous sommes extrêmement proches et elles nous protégeaient toutes énormément, à vrai dire Geom Jeong, Hi Jin, quelques autres elfes de notre âge et moi étions les elfes les plus jeunes de notre village, nos parents se sont rencontrés avant que le dômes de ronces ne soit créé, nous étions donc les dernières elfes, les cadettes.
Je levai alors ma tête vers Man Yeo, et lui répondis d'une voix sérieuse :
'' Oui, j'en suis sûre. '' A ma réponse la sorcière esquissa un sourire narquois, et rigola un peu.
'' Tu es bien la fille de Ja Yu '' Elle se retourna alors vers les ronces, s'accroupit, et commença à fouiller dans son sac, pour sortir les deux fioles de liquide vert. '' Je te laisse quelque temps pour dire au revoir à tes amies. '' J'acquiesçai et me retournai vers mes deux meilleures amies mais je fus surprise par la vue devant moi, Hi Jin avait sa tête posée sur l'épaule de Geom Jeong, qui caressait les cheveux blancs à l'arrière de sa tête, je pouvais entendre les sanglots de la blanche, et malgré l'obscurité je pouvais apercevoir de petites larmes, coulant des yeux argentés de Geom Jeong, celle-ci leva la tête vers moi et me fit petit sourire triste, alors n'attendant plus longtemps, je sautai directement dans leurs bras et les serrai de toutes mes forces, et pleurant moi aussi, leur disant à quel point elles allaient me manquer et que j'étais désolée de devoir les quitter comme ça.
'' Ne t'excuses pas voyons, ce n'est pas un péché de vouloir s'échapper pour trouver la liberté. '' Geom Jeong essaya de me calmer en posant sa main libre à l'arrière de ma tête et les caressa à leur tour.  Hi Jin leva soudainement sa tête.
'' Promets que tu seras heureuse dehors, que tu ne regretteras pas ton choix de partir, promets-nous que tu réaliseras ton rêve, d'accord ? '' A travers mes larmes je lui fis un sourire, elles allaient vraiment manqué, ce sera peut-être la dernière fois que je le verrai, mais si c'est le cas alors... Je ne les oublierai, elles m'ont toujours accompagné dans ce que je faisais, dans ce que j'entretenais, pour moi elles sont les deux sœurs que je n'ai jamais eu, je suis heureuse de les avoir connu, je suis heureuse d'être leur amie, je suis fière d'elles.
'' Promis. ''    
'' Les filles, je suis désolée de devoir interrompu ce beau moment mais il faut y aller. ''
Je m'extirpai de l'étreinte des filles, remis mon sac correctement sur mes épaules, et commençai à m'éloigner de mes meilleures amies.
'' Attends, Yo Jeong! '' m'arrêta Hi Jin '' On a quelque chose pour toi! '' Elle fouilla alors dans les poches de sa veste, et sortit un collier, un pendentif argenté et pendait, il y a trouvé à l'intérieur une pierre verte pâle.
La blanche s'avança doucement vers moi, elle décrocha la chaîne du collier se mit derrière moi, et me le mit, alors je pris le pendentif vert dans ma main, je découvris, qu'on pouvait apercevoir de l'argent entouré la pierre, elles étaient tellement fines, qu'on pouvait les voir comme des branches d'un arbre.
'' Wouah les filles! Il est magnifique! Merci beaucoup ! '' les remerciai-je en relevant pour remarquer qu'Hi Jin était revenue aux côtés de Geom Jeong, celle-ci en train de me sourire tendrement.
'' Au moins tu seras qu'on sera toujours là pour toi ! '' déclara Geom Jeong, je lui souris doucement, toujours triste de devoir les quitter en échange, de ma liberté, elles ont toujours été là pour moi, elles m'ont toujours aidé dans les nombreux moments difficiles de ma vie, quand même ma propre grand-mère ne pouvait me réconforter ! Toutes ces années à leurs côtés, il y en aura peut-être plus. Ce moment sera peut-être le dernier à leurs côtés, ce sera peut-être la dernière fois que je les verrai. Non ! Cela ne peut pas arriver, je veux en avoir plus avec elles ! Je veux qu'elles aussi, elles puissent goûter à la liberté, elles aussi j'ai envie qu'elles puissent voir notre énorme monde ! Je veux qu'elles trouvent l'amour, qu'elles se marient, qu'elles aient des enfants ! C'est décidé je vais renverser cette stupide loi, peut importe le moyen, j'y arriverai.
'' Yo Jeong. '' Une voix m'appela et me sortit de mes pensées. '' On doit y aller. '' Je me retournai, en adressant un dernier sourire à mes deux meilleures amies et bus la potion que me tendait la sorcière, et me dirigeai déterminée vers la barrière de ronces, arrivée devant j'hésitai un peu, j'étais la première à passer, Man Yeo était derrière moi, je tendis ma main vers une épine, et vis que ma main la traversait sans aucun problème, alors je m'avançai prudemment dans cet enfer épineux, il faisait tellement sombre et le fait que c'était la nuit n'arrangeait aucunement notre situation mais heureusement il y avait toujours la lumière de la flamme de la lampe de Man Yeo qui nous éclairait le chemin.
Je ne voyais plus de ronces et d'épines, non devant moi se trouvait un grand arbre, tellement semblable à ceux que l'on pouvait trouver dans notre forêt, à cause de cette pensée, j'hésitai un peu, est-ce-que nous n'étions pas de l'autre côté de la barrière mais bien toujours dans la forêt ?
'' Ne t'inquiètes pas, Yo Jeong, nous sommes bien de l'autre côté de la barrière, lève la tête '' Je fis alors ce qu'elle me dit en me demandant ce qu'il y avait, mais il se trouve qu'il n'y avait rien.
'' Il n'y a rien. ''
'' C'est ça, il n'y a rien. ''
Il n'y avait aucunes ronces qui cachaient le ciel nocturne, je pouvais enfin bien l'apercevoir, sans aucun problème, ses petits points lumineux, appelés étoiles, et cette grosse boule dans le ciel, nous offrons une magnifique lumière argentée, c'était beau, mais il y avait une troisième chose, dans ce ciel, c'était gros, ça avançait rapidement dans l'air sans aucun problème cela ressemblait à un énorme lézard avec des ailes, beaucoup plus gros que ce que l'on trouvait dans notre forêt.
'' Man Yeo '' l'appelai-je. '' Qu'est-ce que c'est que ça ? '' lui demandai-je en pointant le lézard dans le ciel. Elle releva la tête vers la chose, et quand elle l'a vit, elle me prit soudainement la main, et me tira vers un grand arbre, et plaça la capuche sur ma tête, beaucoup trop grande pour moi je ne voyais presque plus et elle mit sa main libre contre ma bouche. '' Qu'est-ce-qui se passe ? ''
'' C'est un veilleur de nuit, il ne faut absolument pas qu'il ne te voit. '' chuchota-t-elle.
'' Mais pourquoi tu chuchotes ? ''
'' Il est doté, d'une ouïe et d'une vue surréaliste, donc à partir de maintenant tu te tais, compris ? '' J'acquiesçai. '' Bien, maintenant suis-moi, sans faire de bruit, et reste en dessous des arbres. ''
Nous commençâmes alors à avancer dans la grande forêt, elle ne changeait pas énormément de la nôtre, elle était juste beaucoup plus éclairée, grâce à la grosse boule dans le ciel, j'avais maintenant une confiance aveugle, envers la sorcière me tenant toujours la main.
En avançant plus profondément dans la forêt, je pensais à mon village, qu'est-ce qu'ils étaient en train de faire, le choix d'orientation n'avait sûrement toujours pas commencé, grand-mère me cherchant, la colère se lisant parfaitement sur son visage, elle savait que j'allais détester cette fête, elle devait chercher désespérément dans le village, à cette pensée je me sentais énormément coupable pour son vieil âge, elle cherchait dans tout le village, alors je priai intérieurement pour qu'elle trouve rapidement la note laissée dans ma chambre.
Man Yeo s'arrêta alors, j'ai failli rentrer dans son dos, j'étais trop plongée dans mes pensées.
'' Il est parti, on va pouvoir se reposer. '' dit-elle, lâchant ma main, et sortant une tente faite par les épaisses et énormes feuilles que l'on pouvait trouver facilement dans notre forêt et me les donna. '' On va dormir à la belle étoile, ce soir, Yo Jeong. ''
Quelques instants sont passés, et nous voilà maintenant couchées sur d'énormes, et épaisses feuilles de notre forêt, à regarder, le nouveau ciel étoilé de ce monde, je ne pouvais arrêter de le regarder. C'était tellement nouveau pour moi, mais j'aimais ça : la nouveauté, ça faisait bien de pouvoir découvrir de nouvelles choses. Je levai la main vers ce beau ciel étoilé, comme si j'essayais de le toucher, je fermai ensuite le poing comme si j'essayai d'attraper les petits points lumineux dans le ciel, je la rouvris pour voir ma paume vide, il n'y avait rien, puis j'entendis Man Yeol rigolait.
'' Pourquoi est-ce-que tu rigoles ? '' demandai-je tournant ma tête vers elle, ses longs et lisses cheveux châtains clairs s'étalant sur la feuille servant de lit et ses yeux fermés empêchaient de pouvoir contempler ses magnifiques pupilles étrangement jaunes, puis elle les rouvrit et me regarda en souriant.
'' Tu es juste trop mignonne. '' répondit-elle, son sourire ne quittant pas ses lèvres, à sa réponse une mine ennuyée s'étala sur mon visage, mais plus je continuai à la regarder, plus je souriais, c'était rare de la voir sourire comme ça, et ça me faisait chaud au cœur qu'on sachant que grâce à moi elle puisse sourire comme en ce moment, et je ne tardai pas à rigoler à mon tour.
Puis, plus le temps passait, plus mes paupières commençait à baisser, jusqu'à je tombe dans les confortables bras de Morphée, rêvant à ce qui allaitait se passer le lendemain, mon sourire ne quittant jamais mes lèvres.                
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maviedeneuneu · 2 years
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Je suis dans tous mes états.
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Jvais essayer de la faire courte mais c'est pas ma spécialité 😅 y a 3 ans quand j'étais à Majorque j'ai rencontré un mec avec qui j'ai vécu ma première histoire d'amour. Genre le truc hyper passionnel, on passait tout notre temps ensemble. Ça a été court mais vraiment très intense. Il vivait chez-moi en fait limite (pendant 2 mois). Puis du jour au lendemain il est devenu distant et bref au bout de 2-3 semaines il m'a appris qu'il avait rencontré une autre meuf pour laquelle il avait décidé de me quitter. Que soit disant j'étais mieux qu'elle mais qu'il voulait essayer avec elle.
Mon ptit coeur brisé comme jamais du coup, et puis j'étais tellement amoureuse de lui et lui était tellement toxique en fait qu'il continuait à venir vers moi, à me reprendre pour me rejeter ensuite... Je savais qu'il fallait pas, que c'était mal mais impossible de me contrôler. Donc il était avec l'autre meuf mais il continuait à venir chez moi pour ken plusieurs fois par semaine. Ça ça a duré 5 mois de plus et ça ne se serait pas arrêté si je n'étais pas partie. Assez horrible, je ne me reconnaissais pas, j'ai perdu 15-20 kilos en 3-4 mois à cause de lui tellement j'étais mal. C'est du coup à cause de lui que j'ai quitté Majorque parce que je savais que si je restais j'arriverais pas à m'en détacher. C'est depuis cette histoire et mon retour en France que je vois une psy à la base quand même.
Bref, me détacher de lui a demandé pas mal de temps quand même et me reconstruire aussi parce qu'il m'a complètement brisée.
Maintenant ça va bien mieux et je l'ai bloqué de partout depuis bien longtemps (parce que même rentrée en France il m'a envoyé des messages, genre "soit sûre que si un jour j'ai l'occasion de revenir vers toi, pour te chercher je le ferai, même si c'est pour que tu me dises non"). Et même si des fois y a des envies de stalk pour voir où il en est je ne fais rien parce que je m'en fous en fait et que ça ne m'apportera rien.
L'autre truc c'est que les derniers mois à Majorque je travaillais à l'aéroport et j'ai rencontré son cousin (sans le savoir) avec qui je suis devenue amie. Le cousin savait pas que je fréquentais l'autre enfoiré jusqu'à ce que je lui avoue plusieurs mois après être rentrée en France.
Bref, j'en viens aux faits. Le cousin m'a envoyé un message pour mon anniversaire du coup on a un peu papoté et là il m'apprend quoi ?!
Que l'autre grosse merde a eu une fille avec la meuf avec laquelle il m'a trompée et pour laquelle il m'a quittée (mais qu'il a trompée à son tour pendant des mois avec moi du coup) ET QU'IL LUI A DONNÉ MON PRÉNOM !!!!
MON EX A DONNÉ MON PRÉNOM À SA GOSSE PUTAIN
MAIS QUI FAIT ÇA
C'EST UN PUTAIN DE MALADE MENTAL, C'EST TELLEMENT MALSAIN
Je suis dans tous mes états, y a toutes les émotions qui passent en moi là c'est assez traumatisant et horrible
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archeoenlutte · 4 years
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Ma pire expérience de renvoi d'un chantier bénévole
J'ai participé à presque une vingtaine de chantier de fouille bénévole et j'ai donc été témoin à plusieurs reprises du renvoi d'un fouilleur ou d'un départ précipité. Je pense que ce sont des choses qui arrivent mais la manière dont les R.O. les gèrent peuvent être excellentes comme catastrophiques. 
Je me souviendrais toujours du renvoie d'une fouilleuse particulièrement violent. Cette fouilleuse était une étudiante et avait une convention de stage entre le R.O. et son université. La fouille se déroulait à l'étranger, dans la campagne profonde, à l'écart de toute ville ou village. La fouilleuse était déjà là depuis quelques semaines avant mon arrivée sur le chantier. Dès mon arrivée, j'ai senti qu'elle était exclue du groupe des fouilleurs (juste 6 personnes en comptant le R.O. et son numéro 2). N'ayant rien contre elle, j'ai un peu sympathisé avec elle même si je sentais qu'elle était réticente. Effectivement, j'avais remarqué qu'elle n'était pas très motivé pour travailler : elle ne voulait pas se lever tôt, pas porter de choses lourdes, etc. Mais en même temps, à sa place, si vous étiez sur une fouille où tout le monde vous rejette et parle dans votre dos, le R.O. en premier, que feriez-vous ? Parce que le R.O. prenait un malin plaisir à la stigmatiser devant tout le monde !
Au bout de 5 jours, le drame est arrivé. La fouilleuse devait rentrer en France le week-end et avait décidé de ne pas aller fouiller pour son dernier jour car elle avait mal au dos. Que son excuse soit vrai ou non, peu importe. C'était son dernier jour, elle était malheureuse et les autres ne l'intégrait pas. Quel mal à la laisser à la base faire du post-fouille ? Mais le R.O. ne l'a pas vu ainsi. Il s'est mis à lui hurler dessus d'un coup, là traitant de pauvre conne et autre jolis noms d'oiseau du même style. Je m'en rappelle car nous étions tous en train de prendre le petit déjeuner à 7h du matin quand nous l'avons entendus hurler à plein poumons sur elle. Nous sommes tous aller voir et la vision de cette fille en pyjama pleurant devant le R.O. qui l'insultait de manière incontrôlée m'a profondément choqué. Elle a essayé de s'expliquer mais ça n'a fait qu'empirer les choses. Et c'est là que le R.O. lui a dit de venir sur le chantier ou il l'a foutait purement et simplement dehors. Et, je pense dans un élan de rébellion, elle a dit qu'elle ne viendrait pas fouiller. Le R.O. a donc tenu parole, la forcé à monter dans sa chambre et à faire sa valise. Tous les autres fouilleurs ont fait comme si de rein n'était. J'était trop mal pour ne rien faire donc je les ai suivis et je suis allée dans la chambre où le numéro 2 du R.O. (un gars qui était embauché comme R.S. alors que son métier est artiste peintre) surveiller la fouilleuse faire sa valise tout en l'insultant. J'ai essayé de calmer le jeu en lui disant d'arrêter de l'insulter, que ça ne servait à rien mais j'avoue qu'à ce moment là, j'avais juste peur que ça me retombe dessus. Une fois les bagages finis, le R.O. et son numéro 2 nous ont forcé à monter dans le van qui faisait la navette du gîte au chantier. Je suis montée dans le van et j'ai vu cette fouilleuse en pyjama avec sa valise à 8h du mat’ sur le porche pendant que le R.O. fermé le gîte à clé en l'insultant encore un peu plus. 
Je tiens à rappeler que nous étions à l'étranger, perdus dans la cambrousse. J'ai appris par la suite en recontactant la fouilleuse qu'elle avait fait du stop jusqu'à la gare routière la plus proche pour se payer un billet de train vers la capitale. Elle a ensuite dormi à l'aéroport et pris son avion le lendemain. 
Dans le van vers le chantier, j'étais particulièrement silencieuse. Et c'est là que le R.O. s'est tourné vers moi et m'a demandé “et ben quoi ? pourquoi tu fais la gueule?”. Quand j'ai expliqué que c'était le renvoie le plus violent auquel j'avais assisté et que j'estimais que c'était dangereux d'abandonner quelqu'un comme ça sans ressources, le R.O. m'a répondu “non mais t'es arrivé sur le tard. Tu connais pas toute l'histoire. C'était vraiment une conne. C'est bon elle parle la langue locale elle va se démerder.”. 
J'avoue que j'étais là depuis 5 jours et je devais encore rester 4 semaines sur le chantier. Je n'ai donc pas insisté, surtout parce que j'avais vu l'ostracisme dont les autres fouilleurs et le R.O. avait fait preuve envers cette fouilleuse. J'avais juste peur d'être la prochaine sur la liste, et moi je ne parlais pas la locale ! Le reste de la fouille a été plus calme même si j'ai toujours senti que le R.O. ne m'appréciait pas plus que ça.  Avec le recul, je regrette de ne pas avoir ouvert la bouche. J'aurais du défendre mon opinion et surtout apporter mon soutien à cette fouilleuse. Tu peux être la pire fouilleuse et la pire conne du monde, le R.O. ne doit pas t'abandonner en pleine nature. Etre R.O. c'est avoir la responsabilité de la sécurité de tes fouilleurs. Etre R.O., ce n'est pas prendre parti dans les petites disputes mesquine des bénévoles et surtout pas stigmatiser une personne en particulier ! 
Voilà, je vous partage ce témoignage (un peu long désolée) parce que c'est une histoire qui m'a profondément marqué. Ce que j'essaye de partager ici, c'est un exemple d'abus de pouvoir dans un métier à la hiérarchie très marqué. En archéologie, un supérieur peut vraiment te faire du mal. Que ce soit par des pressions psychologiques ou morales, mais aussi en s'en prenant à ta réputation. C'est un très petit monde et les rumeurs peuvent faire beaucoup de mal. Si vous êtes à un poste à responsabilité, essayez de vous rappelez que vos moments de colère peuvent avoir de graves conséquences. 
J'espère juste que la prochaine fois où je serais témoin d'un abus de pouvoir, je réagirais mieux et je me ferais entendre.
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fallenrazziel · 4 years
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Les Chroniques de Livaï #450 ~ TIMIDES RETROUVAILLES (février 846) Erwin Smith
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Je suis en train de lire le devis de la guilde Maja quand on frappe à la porte. Je ne fais que partiellement attention à cette interruption, tout occupé à me concentrer sur les chiffres qui s'alignent les uns en-dessous des autres. Hm, finalement, cela ne nous a pas coûté si cher, Hanji a su y faire...
Une voix grincheuse me tire de ma réflexion et mes yeux se lèvent alors sur le visage de Livaï en train de me parler. Désolé, je travaillais. Au fait, il me manque le dernier rapport concernant l'entraînement de tes troupes, il faudra que tu... Il me présente deux feuillets à l'encre à peine sèche et je m'en saisis avec satisfaction. Bien ! Dis-moi un peu, comment vont-ils ? Tu les as retrouvés changés ? Il faut t'assurer qu'ils seront opérationnels pour la prochaine sortie, vous serez en première ligne pour vous frotter aux titans.
Il hausse les épaules, s'assoit sur mon bureau et me raconte un peu ce qui s'est passé dernièrement. Même s'il ne le montre pas, je sais que ça lui fait plaisir de les avoir de nouveau avec lui. Il me détaille leurs chamailleries, les cheveux de Nadja qui ont repoussés, la diète de Claus, l'amitié de Erd et Gunther... Je connais tous leurs noms à présent.
La camaraderie est une bonne chose mais même si la prochaine sortie sera spéciale, ce ne sera pas une promenade de santé. Vous aurez votre propre feuille de route à suivre ; Mike aura la sienne également. Vous devrez couvrir une large zone afin que nous puissions mener les expériences en toute quiétude... Il me demande où je me trouverai. Au centre avec Hanji et ses "bébés". Ah ! tu les as vus, si j'en crois ce qu'elle m'a dit ! Alors, qu'en penses-tu ? Il me répond que ces engins ont l'air aussi tordus qu'elle. Tant qu'elle sait s'en servir, c'est l'essentiel. Cela n'a pas l'air bien compliqué... Oui, je les ai vus il y a un moment. Si on ne t'a rien dit c'est parce que Hanji a insisté pour que cela reste top secret jusqu'au jour où elle les dévoilerait aux soldats. Moi, j'ai été obligé d'y jeter un oeil avant. Il est bien évident que si cela m'avait paru déraisonnable, je n'aurais pas intégré ces machine dans mon plan. Mais elles vont finalement nous être utiles.
Livaï croise les jambes et les bras et me regarde du haut de la table. Nous sommes à la même hauteur et c'est toujours curieux d'être dans ce type de situation. Je me suis tellement habitué à notre différence de taille qu'il me semble qu'il est quelqu'un d'autre en ce moment... Tu sais... Je crois que le bataillon n'a jamais accordé assez de crédit à Hanji. Elle mérite plus d'attention. Ses idées sont souvent folles mais basées sur le bon sens. Livaï rétorque avec sarcasme que pour une première de la classe, elle manque quand même de lucidité et de prudence. Première de la classe ? Que veux-tu dire ?
Il me raconte alors qu'il a déjà entendu plusieurs fois Hanji dire qu'elle avait été première de promotion chez les cadets. Ah bon ? Etonnant. Hanji n'est pourtant pas du genre à se vanter. Je pose mes papiers et m'appuie sur le bureau à côté de lui. Cela te paraîtra peut-être étonnant mais sache qu'aucun d'entre nous - parmi les vétérans en tout cas - n'a été classé premier dans les brigades d'entraînement. C'est toujours une fausse idée que se font les jeunes soldats... Quand nous quittons les brigades, les seules connaissances que nous avons sont basiques en fin de compte. Elles sont suffisantes pour la garnison ou les brigades spéciales, mais pas pour le bataillon ; c'est pour ça que nous opérons une remise à niveau dès le recrutement. Les jeunes recrues se sentent souvent supérieurement puissantes grâce à leurs notes - même si nous nous contentons le plus souvent des moins "bons" - mais c'est l'entraînement des explorateurs qui peut en faire des militaires exemplaires.
C'est pour ça que... cela ne m'étonne pas tellement que Hanji ait dit ça. Livaï se redresse, avide d'anecdotes croustillantes. Je me souviens d'elle quand elle est arrivée dans le bataillon ; la première fois, j'étais incapable de deviner si c'était un homme ou une femme - il m'arrive encore de me le demander d'ailleurs... Je me trompais tout le temps quand je m'adressais à elle ! Ca ne l'a jamais dérangée. J'ai senti qu'il y avait quelque chose chez elle qui me ressemblait... Tout le monde considérait ses idées comme loufoques et peu dignes d'intérêt ; même Shadis ne voyait pas qu'il gâchait ses talents. J'ai essayé plus d'une fois d'attirer son attention sur Hanji, mais il s'est juste contenté de lui octroyer une escouade "scientifique" afin d'avoir la paix. Il ne l'a jamais vraiment exploitée...
Hanji a toujours peiné à se forger une crédibilité. Aussi si elle a lancé ce petit mensonge afin de gagner le respect de ces jeunes qui ne croient qu'aux notes, il ne faut pas trop lui en vouloir. C'est de bonne guerre. Et puis actuellement, nous serions peut-être tous en tête de promotion ! Le temps a passé...
Livaï me regarde par en-dessous et me demande quelle place j'avais, moi. Tu n'en sauras rien, n'essaie pas. Il me rétorque qu'il ira demander à Mike, qu'il le harcèlera tellement qu'il finira par le lui dire. Il ne te dira rien... Hum... Disons alors que je n'ai pas obtenu les notes maximum car je n'ai pas très bien réussi mon test de vol, ça te va ? Il se gratte le menton et se demande quels résultats il aurait obtenu, lui. Tu te souviens de la note très élevée que je t'ai donnée ? Pas moins que ça, je pense. Il répond qu'il aurait sans doute échoué aux tests stratégiques. Qui sait ? Tu n'étais pas si mauvais que ça, lors de ton intégration. Et tu t'es amélioré depuis.
Un bon soldat est une combinaison de plusieurs atouts ; nous ne devons pas nécessairement être bons dans tous les domaines, nous avons chacun nos points forts. Nous pouvons laisser aux autres le soin de combler nos faiblesses. Vous avez tous des qualités que je n'ai pas et qui me sont indispensables au quotidien. Il faut que cette cohésion perdure le plus longtemps possible, c'est la force du bataillon et ce qui différencie notre régiment des autres.
Livaï saute de la table et se dirige vers la porte. De nouveau, le haut de sa tête oscille en bas de mon champ de vision. Je me prends alors à penser à la façon dont nous arrivons à nous corriger l'un l'autre, comme je viens de le lui expliquer... Ai-je pensé à ça en lui servant ce discours ? Il me remercie pour la petite histoire et me promet de ne pas vendre la mèche pour Hanji.
Tu as raison, elle va tenter sa chance cette fois. Donnons-lui l'occasion de briller à son tour !
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veban · 4 years
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MA ROUTINE GROSSESSE
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J'ai dû adopter quelques nouvelles habitudes, et parfois en changer. La peau devient très fragile, très réactive ! (les cheveux aussi mais je ne prends pas le temps de m'en occuper encore).
Pour mon corps, matin et soir, j'alterne avec ces 2 tubes de soin anti-vergetures Teane. Pour le résultat il faut voir avec le temps mais la composition, la texture/application sont validés, le parfum ça passe !
Après le nettoyage du visage, je l'hydrate avec la crème ultra-apaisante Dr Hauschka pour peaux atopiques, mais putai* quelle coûte chère 😑. Je rappelle qu’elle est cruelty-free.
Crème solaire visage indice 50 Laboratoires de Biarritz, pour éviter le masque de grossesse, comme toutes les crèmes qui ne viennent pas du supermarché, elle est chère, mais tient ses promesses : facile à appliquer, pas de trace blanche sur le visage, parfum ok, cruelty-free.
Déo Vichy sans parfum et sans huile essentielle. Franchement je ne le rachèterai pas. Points négatifs : ne tient pas aussi longtemps que les déos Clémence&Vivien ou Le Moly, testé sur les animaux et à quand même une légère odeur grrr heureusement elle ne m'a pas donné la nausée. C'est le 2eme déo que j'achète pour la grossesse qui me déçoit, j'avais eu avant ça la marque SVR, + efficace mais soit-disant ne laisse pas de trace et il me laissait des traces !! Pas vegan non plus mais sans parfum, bref argent par la fenêtre. Je pense que je vais prendre le risque de racheter mes marques préférés, j'aurai ptet des nausées mais je pourrais m'en servir après l'accouchement.        A savoir que les huiles essentielles sont a éviter voire interdites pendant la grossesse, même si il y en a autorisées à un certain stade, je préfère ne pas utiliser. MAIS JE REGRETTE D’AVOIR FAIS MACHINE ARRIÈRE EN ACHETANT DU CHIMIQUE ! Ils sont nuls ces déos, je vous le dis, rien ne vaut Le Moly coco ou les Clémence&Vivien peau sensible mandarine ou vanille, d’ailleurs j’ai racheté ce dernier et pas de nausées !!! Pas d’huile essentielle, parfum à tomber, convient pour ma peau atopique.
Dentifrice Coslys vegan sans huile essentielle. Celui là est pour les enfants certes mais au moins sain de chez sain. 1ere fois que j'en ai un qui sent la vraie fraise mouaha. A savoir qu'il existe un dentifrice pour femme enceinte mais dur à trouver et trop cher.
Nettoyant visage oOlution, vegan, super parfum, je l'avais eu dans une box. Elle me dessèche la peau mais en l’hydratant immédiatement après le nettoyage-séchage, c’est ok. Pour le coup j'étais contente de l'avoir eu dans une box car le prix était élevé j'aurai eu les boules, enfin je sais pas mais quand vous mettez un certain prix dans un produit, même s'il n'est pas pour votre type de peau, il n'est pas sensé vous l'abimer ! Je fais une parenthèse : il y a tout un patacaisse autour de leur crème Whole Again, je serai curieuse de l’essayer mais 34€ pour ce soin 30mL nourrissant-réparateur-protecteur-apaisant aux 65 ingrédients naturels, ça a intérêt d’être parfait ! Elle est notée 5/5 mais j’y ai trouvé une faille, donc pour les peaux archi fragiles je recommanderai de l’acheter à plusieurs : il y a présence d’huile essentielle. Ce n’est pas le must pour une peau atopique même si la crème est conseillée pour. Vu que je suis enceinte, ça me fait reculer un peu plus mais vu la liste des ingrédients, chacun doit être d’une infime quantité.
Mon gel intime Omum, spécial femme enceinte comme son nom l’indique, que j'utilise depuis longtemps maintenant. Il est cher, et à chaque fois j’essaye de le trouver sur Vinted mais pfff bref je cherche une alternative mois onéreuse ^^. Je rappelle que pour la toilette du reste du corps je fais confiance au savon solide Clémence&Vivien ou Le Simple à l’avoine, fabriqué en Midi-Pyrénées.
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Entre maintenant et demain, la majorité de mes posts risquent d'être très déprimants / ennuyeux. Si ça vous emmerde, ne lisez pas, ce blog c'est juste un endroit où je déverse ce que j'ai sur le coeur. Et j'ai vraiment besoin d'un endroit safe où écrire tout ça.
Donc, demain j'ai un examen. Le premier de la super série où je dois avoir la moyenne afin de pouvoir passer l'ecn en juin. Pour demain, j'avais 4 matières à bosser. Je n'ai pu en "bosser" (comprendre lire vite fait) qu'une et demie. Parce que j'ai une recrudescence majeure de crises d'angoisse, parce que j'hyperventile plusieurs fois par jour, je pleure plusieurs fois par jour aussi, j'ai envie de hurler tellement ça me fait mal au fond de moi, j'ai l'impression de devenir complètement cinglée. Les anxiolytiques font moyen bof effet. Je passe mon temps à m'effondrer à la moindre contrariété, je n'arrive quasiment plus à manger vu que mon corps refuse toute nourriture solide (j'arrive encore à faire passer les yaourts, yay). Bref c'est pas terrible.
J'essaie vraiment de toutes mes forces de keep my shit together, mais j'y arrive pas. C'est un constat, c'est comme ça. C'est pas un manque de volonté de ma part.
J'ai pas été dans cet état là depuis mon dernier séjour en HP. J'ai peur aussi, je suis morte de trouille, parce que ça signifie que je suis en train de partir en vrille et c'est pas du tout l'année où je peux me le permettre.
Alors oui, je dois relativiser. Personne ne va mourir, ce n'est qu'un examen. Ce n'est que le premier examen d'une longue série jusqu'à l'ecn, lequel va décider des 60 prochaines années de ma vie. Ce n'est pas si grave. Mais en fait je ne contrôle pas mes angoisses, je n'ai plus aucun contrôle dessus malheureusement. Je ne me tape pas des crises pour mon bon plaisir, faites moi confiance. J'arrive plus à reprendre le dessus, c'est invivable. C'est tout le temps, partout, sans répit.
A la fac, ils nous ont expliqué les procédures pour redoubler. Si jamais on est malade, si on a des problèmes, si on le sent pas. Ok, c'est bien, pour une fois je trouve ça pas mal. Mais je me sens pas du tout capable de redoubler. C'est ma 8e année, 8 ans que je suis en médecine, et là c'est l'année de trop, j'en peux plus. Je ne tolérerai pas une année de plus, c'est mentalement impossible. Il faut que ça s'arrête, vraiment, il faut que ça s'arrête.
J'suis usée. Dans mon lit, sous ma couette, entourée de peluches (parce que je suis encore une enfant 🤷), avec la boîte de mouchoirs qui se vide, parce que mes larmes ne veulent pas s'arrêter de couler. Je sais même pas trop pourquoi elles coulent d'ailleurs, je suis si fatiguée. Je veux pas être demain, je veux pas remettre un pied là bas, je me sens pas à ma place, je me sens pas légitime, j'ai honte de mon état, je veux qu'on me laisse tranquille. Je sais que j'y arriverai pas, que demain je vais me planter et je le vis pas bien. Parce que j'ai fait des efforts, malgré les crises d'angoisse je me suis donné du mal et j'ai mis tout mon coeur pour faire les quelques chapitres que j'ai réussi à boucler. Et je me sens trahie putain, trahie par mon propre corps qui n'est pas foutu de rester à sa place.
D'ailleurs j'en ai ras le bol de me battre, ras le bol d'être forte, ras le bol de faire semblant que tout va bien, ras le bol de l'hypocrisie ambiante, ras le bol de tout.
Je veux juste dormir, dormir longtemps. Ça ne m'intéresse plus de me battre pour quelque chose qui me fait autant de mal. C'est too much là.
Le pire ? Je suis presque sûre que je ne serais pas un si mauvais médecin, dans mon domaine. C'est juste qu'en l'état actuel des choses je sais que je n'arriverai pas jusqu'au concours. C'est physiquement impossible. Mais mes patients, quand j'en ai en stage, je m'en occupe bien. Parfois je pense à eux la nuit, je me demande ce que j'aurais pu faire de plus pour les aider.
Je suis pas un mauvais médecin, je suis juste une étudiante épuisée.
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allkidsinmyhead · 4 years
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“Je remettais ta couette en place quand l'air qu'elle a déplacée à fait tomber le dessin qui était accroché à ton mur, dans un sac plastique transparent. Un Louange tombé du ciel.Mécaniquement j'ai pris le dessin pour le raccrocher et pour le mettre dans le bon sens : je l'ai regardé. Je ne pourrais plus jamais me passer de tes dessins ! Ce loup, sa gueule, sa physionomie, son contentement triste, son auréole, ses ailes, son pelage et sa queue, ces loups que tu dessines je ne peux plus m'en passer je les adore. Du coup j'en suis venu à me demander comment il avait pu être accroché là et que je ne l'ai jamais regardé. Tu as été fairplay, c'est le seul dessin que tu aies accroché dans ta chambre mais tu ne m'as même pas demandé de le regarder. J'ai mis plusieurs jours à le voir alors que je l'adore. Alors je me dis que parce qu'il y avait des dessins partout dans ta pièce, je n'ai pas prêté attention à un plus qu'à un autre. Mais du coup comment faire pour que ceux qui viennent à ton expo une fois comprennent ce qu'il faut comprendre de ce que, moi qui te fait l'amour et qui renaît dans tes bras, trouve génial ? Le génial du génie, le dessin juste de la description que j'aurais mis 10 ans à faire. Le loup qui m'a sauvé 100 fois ces derniers mois, c'est le Louange. J'aurais pu faire un livre sur la fragilité de ce loup et des encyclopédies sur sa robustesse, ça n'aurait jamais été mieux dit que par ce dessin. Je veux vivre dans ton génie mais je voudrais faire savoir ce génie. Je voudrais que les gens sachent ce qui sort de tes doigts. Et là tout de suite, en y pensant, j'ai l'impression que le génie de ton dessin c'est sa vérité, j'ai l'impression que tu devrais être plus nue que jamais pour que les gens aient accès à ce qui te fait peur, à ce qui te fait rire, à ce qui te fait pleurer, à ce qui te tort les boyaux, à ce qui te fait gerber, à ce qui te fait pousser, à ce qui te fait jouir. Je pense que la rançon de ton talent c'est de devoir montrer et partager ton ADN. Je pense que tu dois accepter d'être toute nue pour que, une fois en face de ton tableau, dessin, collage, on fasse le même chemin que moi : on dépose une goutte d'ADN pure sur l'idée de ce dessin, 3000 milliards d'enzymes brut qui font dégouliner le dessin le plus simple d'une mer de complexités. Du plus simple >o< au plus compliqué. Tous les enfants de ta tête ne se ressemblent pas : il y a les enfants qui se marre sans s'arrêter comme des moches, il y a les enfants qui sont aimé comme les Schneider, les enfants qui sont crispés comme les redienhcS, les enfants qui jouissent bruyamment comme les Joules, les enfants qui donneraient tout sans jamais s'arrêter comme les Louanges, les enfants qui refusent, ceux qui vomissent, ceux qui en font trop, ceux qui aiment sans perdre la foi, ceux qui sauvent, ceux qui gratte, ceux qui veulent dormir en tente, ceux qui sont gauches, ceux qui boivent trop, ceux qui regrettent, ceux qui dorment la couette à l'envers, … Tous les enfants de ta tête ne se ressemblent pas mais tous les enfants de ta tête sont fait du même ADN et surtout tous les enfants de ta tête sont coincés entre l'obligation de grandir et l'envie d'aller envoyer se faire foutre chacune des règles existantes. Ce n'est sûrement pas ma position pour t'aider, ce n'est sûrement pas la bonne idée mais je vais te le dire quand même. Ton exposition elle est prête. Toi c'est l'accumulation qui te fait penser qu'elle aura de la valeur. Moi c'est le point commun qui me fait penser qu'elle aura de la valeur. Pour moi le point commun c'est ton ADN. Qui es-tu ? Qui sont ces gosses ? Tu m'en a montré plein déjà. Il y en a que j'ai pris en pleine gueule, d'autres que j'ai détestés. Mais il y a surtout ceux qui ont campé devant ma porte quand je la laissais fermée, ceux qui m'ont pardonné sans que je le demande, ceux qui m'ont aimé, ceux qui ont cru en moi sans discontinuer et tous les autres que j'attends de voir. Je connais ton ADN parce qu'il irradie les gens que tu aimes. Mais comment en tâcher tes dessins ? La première chose que les gens devraient voir à ton exposition et bien c'est ça. Ton ADN. Que tu le peignes, que tu le bricoles ou que tu le feutre, pour moi, il ne te reste plus qu'un seul et unique dessin à faire. Celui qui sera pour toujours et à jamais à chacune de tes expos, au début, avant que les gens ne rentrent dans ta tête. Depuis la nuit des temps, les organisations humaines sont représentées, les enfants dans ta tête sont en vrac parce qu'il n'ont jamais eu de porte-parole. Donne leur en un. En fait il y a autant d'enfants dans ta tête qu'il n'y a de dessins d'Alice Schneider sur Terre et c'est au moment de l'écrire que je le comprends et j'en ai les larmes aux yeux.” 
Germain KPAKOU
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otomeheroines · 5 years
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More, Blood Ayato Vampire Ending
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- Chambre d’Ayato -
Yui: ――Ayato.
Ayato: … … … …
Yui: Ayato, réveille-toi. Si tu ne te changes pas, tu seras en retard.
Ayato: Nn… … Mnn… …
Yui: (… …Il ne se réveille pas. Qu’est-ce que je devrais faire? À ce rythme-là, nous serons vraiment en retard)
(Bien que… …Ayato dort beaucoup plus que d'habitude)
(Et à chaque fois qu’on le réveille, il se rendort immédiatement)
Ayato, lève-toi. Si tu ne te réveilles pas bientôt, je serai en retard pour l’école aussi.
Ayato: Mnn… … Encore une heure… …
Yui: Nous serons définitivement en retard alors… … … …et c’est mauvais.
(Mes jambes sont à leur limite. Elles deviennent toutes engourdies… …)
*Reiji entre*
Reiji: Que faites-vous tous les deux?
Vous ne vous êtes même pas encore changés?
Yui: Reiji.
Reiji: La limousine arrivera dans 10 minutes. Allez vous changer rapidement. Et Ayato! As-tu l’intention de dormir pour toujours?
Ayato: La… … ferme… …
Reiji: … …Yui Komori. Bloque immédiatement sa bouche et son nez.
Yui: Heiiin!? J-Je ne peux pas faire ça! Il ne pourra pas respirer!
Reiji: C’est exactement le but. Maintenant, empêche-le de respirer tout de suite.
Yui: (Reiji est sérieux… …!)
Laito: Eh bien, si Bitch-chan ne veut pas le faire, je peux m’en occuper.
Yui: Laito!
Kanato: Ça a l’air amusant. Je voudrais y participer aussi.
Yui: (Et Kanato!?)
Ayato: Nn… …*respirations étouffées*… …Kgh… …!?
Gahaaa!?
Kanato: Ah, il s'est réveillé.
Ayato: Haaa, Haaa… …! Je pensais que je m’étouffais… …Laito, Kanato. C'est quoi ce bordel!!
Laito: Dis-toi que c’est ta punition pour être le seul à pouvoir reposer sa tête sur les genoux de Bitch-chan. Fufufu.
Reiji: Maintenant que tu es réveillé, va te changer rapidement. C'est l'heure d'aller à l'école. Allez, toi aussi.
Yui: Ah, d'accord.
*Kanato, Laito et Reiji partent*
Yui: … …Tout va bien? Ayato.
Ayato: Comme si j’allais bien! À quoi ces connards pensaient… …!
… …Ah? Est-ce que j'ai dormi tout ce temps?
Yui: Oui. Tu dormais depuis que je suis arrivée ici.
Ayato: Sérieusement… …je m'en souviens pas du tout.
Yui: Tu as beaucoup dormi ces derniers temps. Es-tu en manque de sommeil?
Ayato: Non… …Mais, c'est vraiment bizarre.
Quand je m’endors, c’est comme si ma conscience s’éloignait… …comme si on m’appelait quelque part… …eeeet… …
Yui: … … … …Ayato?
Ayato: … …Que? … …Ah merde, pas encore.
Yui: (Il n’y a pas de doute que tout ça est inhabituel… …Mais ça ne peut pas être une maladie puisque les vampires ne peuvent pas tomber malades, non?)
Ayato: Nn, Aahh. Tu devrais te changer aussi.
Yui: … … … …
Ayato: Quoi? Pourquoi tu me regardes? Est-ce que tu m'admires ou quelque chose?
Yui: J’étais juste en train de penser que… …tu n’as pas vraiment demandé de mon sang récemment.
Ayato: Ah? Vraiment?
Yui: (C’est bizarre qu’il dorme autant… …je suis un peu inquiète)
(Et il s’est presque endormi de nouveau juste devant moi. C’est comme si c’était plus fort que lui)
Ayato: Qu'est-ce qu'il y a, Chichinashi? Tu veux que je bois ton sang?
Yui: C-Ce n’est pas ça, mais… …
Ayato: C’est pas comme si je ne voulais pas te sucer. C’est juste que je n’ai pas aussi soif qu’avant.
Eh bien, les choses étaient évidemment étranges avant. En fait, je pensais sérieusement que j’allais mourir si je ne buvais pas ton sang.
Yui: C’est différent, maintenant?
Ayato: Je crois que oui. J’ai pas vraiment envie de sucer. Je suis en quelque sorte satisfait… …mais.
Si tu veux vraiment que je te suce, je le ferai quand tu voudras. je peux même le faire mainte――
*Klaxon*
Ayato: … …Reiji, ce connard.
Yui: Il s’énervera si nous ne nous dépêchons pas.
Ayato: Tss… …T’as raison. On continuera où on s’est arrêté quand on reviendra. Yui, tu ferais mieux d’aller te changer aussi.
Yui: Ah, d'accord.
- Couloir -
Yui: (Ayato… …s’est comporté de façon étrange)
(Même s'il s’amuse à me taquiner comme d'habitude, même s'il ne boit pas mon sang, tant que nous sommes ensemble)
(Je suis heureuse… …mais son envie de dormir me préoccupe toujours)
(… …J'espère qu’il n’y a rien de grave)
- Monologue -
――Depuis ce jour-là, Ayato
A dormi de plus en plus
Et les heures se sont progressivement accumulées.
Puis, il pouvait rester réveillé seulement
Pendant environ une heure par jour, incapable de se lever.
Que ce soit le jour ou la nuit,
Il ne se réveillait jamais.
Il n’y a rien qui cloche avec lui.
Il a juste sommeil.
- Fin Monologue, Chambre de Yui -
Ayato: … …Chichinashi… …?
Yui: Oui? Je suis là.
Ayato: Viens… …par ici… …Viens dans mes bras… …
Yui: … …D'accord.
… …Comme ça?
Ayato: Ahh… …
Reste comme ça… …
Reste toujours à mes côtés. Compris… …Reste jusqu'à ce que je me lève… …
Yui: … …Ne t’inquiète pas, je resterai toujours à tes côtés.
Aussi long que ça prendra… …j’attendrai.
Ayato: … …Nn… …
… … … …
Yui: … …Fais de beaux rêves, Ayato.
- Fond Noir -
Laito: … …Ce n’est pas possible. Même si je le pince très fort, il ne se lève pas.
Yui: Reiji… …Il ne s’agit pas de poison, n’est-ce pas?
Reiji: … …Je ne crois pas que ce soit le cas. Il n’y a rien d’anormal dans son corps ni dans son système respiratoire… …Peut-être qu’il s’agit d’un état proche de l’hibernation?
Kanato: Est-ce qu'il est un ours ou quoi… …
Shu: C'est un vampire. C’est pas comme s’il allait mourir si on fait rien… …Ah, ça fait combien de jours?
Yui: Aujourd'hui, ça fera une semaine et il ne s’est pas réveillé une seule fois.
Subaru: … …Hein? Donc, tu le surveillais toute la semaine sans dormir?
Yui: Oh non. Reiji le surveille à ma place pour que je puisse dormir.
Reiji: Elle dort seulement environ deux ou trois heures par jour. Même si j'insiste pour qu'elle dorme plus longtemps, elle refuse et se force pour rester réveillée.
Yui: … …C’est parce que je lui ai promis de rester à ses côtés jusqu’à ce qu’il se réveille.
Shu: *soupir*… …
Dans ce cas, on va te laisser t’en occuper de lui, d'accord?
Yui: Oui.
Shu: Je compte sur toi alors. Essaie de ne pas en faire trop.
Reiji: … …C’est rare pour quelqu’un qui manque de motivation.
Shu: Je ne fais que répéter ce que notre père a dit. Donc ce sont évidemment pas mes mots… …Peu importe… …
Laito: Ah, d'accord, d'accord. Laisser tomber le nom de l'arme ultime(?).
Kanato: D’ailleurs, ton état actuel rend ton sang peu appétissant, tu sais.
Subaru: Hé, dors un peu. Tu tiendras pas ta promesse si tu t’endors parce que t’es fatiguée. J’aimerais pas être à ta place.
Yui: Très bien. Merci tout le monde.
- TIMESKIP -
*Laito cogne à la porte*
Laito: Bitch-chan~
Yui: Ah… …Laito. Bon retour.
Laito: Je suis de retour~. Ayato n’a pas changé aujourd'hui?
Yui: En effet… …
Laito: Ahh ahh,  tu as raison. Encore en train de dormir tranquillement comme d'habitude. Ça me permet d’entrer dans ta chambre sans qu’il le remarque~.
Yui: Hein… …? Tu plaisantes j’espère?
Laito: Je suis toujours sérieux, n’est-ce pas?
Mais combien de temps s’est écoulé depuis qu’il s’est dormi comme ça? Ça n’a pas fait environ six mois maintenant?
Et pendant tout ce temps-là, personne n’a bu ton sang, non?
À ce point-là, tu n’as pas désespérément envie de te faire mordre?
Yui: … …Je suppose que j’en ai envie.
Mais ce n’est pas des crocs qui me manquent… …c’est Ayato que je veux.
Voilà pourquoi je veux que ce soit seulement Ayato qui boit mon sang avec ses crocs, sinon il n’y aurait aucune raison.
Laito: Fufu, quel dommage. Tu m’as rejeté.
Yui: Tu ne t’attendais probablement pas à ça.
Laito: Haha, tu es devenu futée Bitch-chan.
Fufu… …Et forte aussi. Tu es beaucoup plus forte si on compare à ton arrivée ici.
Yui: Tu crois?
Laito: Il faudrait bien qu’Ayato se lève bientôt. Il a un prince charmant si adorable qui l'attend.
Yui: Un prince?
Laito: Nfu. Si la Belle au bois dormant est Ayato, ça ne fait pas de toi le prince? Rien qu’à y penser, ça me fait rire de penser à Ayato comme une princesse.
Yui: Haha, oui.
Laito: Ne t’inquiète pas, Bitch-chan. Ayato se réveillera un jour.
Yui: Tu as raison… …Merci, Laito.
Laito: Si tu te sens seule, n'hésite pas à m'appeler quand tu veux. Je suis quelqu’un de très bonne compagnie pour la nuit~. À plus.
Yui: (… …C’est vrai. Une demi-année a déjà passé)
(Ayato… …ne s'est jamais réveillé. C’est possible qu’il continue à dormir comme ça pour toujours)
(… …Mais je vais encore l’attendre)
(Alors, dépêche-toi et réveille-toi… …s'il-te-plaît, Ayato… …)
- Monologue -
――Cependant, le jour suivant est passé.
Et le lendemain du lendemain.
Même un mois a passé, même un an.
Il n’a pas ouvert ses yeux.
Même si nous étions dans la même pièce,
Même si je pouvais tendre la main pour le toucher,
Je me suis toujours sentie seule.
Les saisons changeaient et
Il était encore endormi――
Avant de m'en rendre compte, plusieurs années s'étaient écoulées.
- Fin Monologue, Chambre de Yui -
Yui: … … … …
… …Ah… …Désolé, je me suis rendormie à nouveau… …
Désolé, Ayato.
(Ses cheveux et même ses ongles ont à peine changé. Serait-ce parce qu’il est un vampire? Je suppose)
(Tant de temps a passé… …Combien de temps reste-t-il?)
(Je suis la seule… …qui ait changé. Sans que lui le sache)
(… …La Belle au bois dormant a dormi pendant 100 ans)
(Si je devais attendre aussi longtemps… …je serais certainement morte, Ayato)
… … … …
… …Nh … …
- Monologue -
Depuis ce jour, mes larmes se sont accumulées,
Et puis elles ont toutes commencé à couler en même temps.
Aucun mot ne pouvait sortir.
Ce serait sûrement d’autant plus insupportable si j’exprimais ces mots.
Alors, je les ai seulement renfermés dans mon cœur.
Je veux entendre sa voix. Je veux lui parler.
Et le voir et l'entendre appeler mon nom,
Je veux qu'il me serre très fort la main,
Au point où ça fait mal.
La Belle au Bois Dormant s'est réveillée avec un baiser du Prince.
Je ne crois pas vraiment aux contes de fées.
Mais, je mourrai probablement pendant qu'il dort encore.
Alors, je me suis penchée et j’ai posé mes lèvres sur les siennes.
Au plus profond de son sommeil,
J'espérais que mon souhait l'atteindrait.
- Fin Monologue, Fond Noir -
Yui: (Ayato… …)
(… …Il me manque… …)
Ayato: ――Tu m’attaques pendant que je dors, c’est très osé de ta part… …Chichinashi.
- Chambre de Yui -
Ayato: *Bâillement*… …Ahh, j'ai bien dormi.
Yui: … … … …
Ayato: Hm? Pourquoi tu pleures?
Yui: Ayato… …?
Ayato: C’est quoi cette expression stupide?
Ça fait longtemps, allez, montre-moi une meilleure mine que ça… …
Yui: D'accord… …
Ayato: … … … …*Baiser*
… …Héhé, il y a quelque chose de bizarre ici. T’a toujours été si jolie?
Yui: Ah… …Ayato… …!
Ayato: Idiote, pleure pas.
Maintenant, viens ici. Je parie que tu m’as attendu pour me toucher… …Viens me serrer dans tes bras.
Yui: (… …Ayato. Il est vraiment réveillé… …)
Ayato: Hé, Chichinashi. Épouse-moi.
Yui: … …Hein?
Ayato: Je sais que c’est soudain. Mais, je pense que j’avais besoin de le dire.
C’était comme si tu m'avais quitté et je ne veux plus jamais ressentir ça. Pas encore une autre fois.
… …Je te cherchais sans fin.
Yui: Tu me cherchais… …?
Ayato: Quand que je dormais, je t'ai cherchée. Je t’ai cherchée dans mes rêves.
Peu importe où je te cherchais, tu étais introuvable. C’était un voyage long et douloureux.
J’ai continué encore à te chercher, jusqu'à ce que je revienne enfin ici, où tu es.
Et maintenant que je t’ai enfin trouvée, pas question que je te laisse pas partir.
Alors, Yui, marions-nous ici, maintenant. Promets-moi que tu ne disparaîtras plus jamais.
Yui: … … … …
Ayato: As-tu l’intention de refuser? Laisse-moi dire ceci.
Je te veux. Seulement toi.
Est-ce que tu comprends… …ce que ça veut dire, Yui?
Yui: Ayato… …
Ayato: Sèche-moi ces larmes et réponds… …Allons.
Yui: Oui… …moi aussi. Je ne veux pas me séparer de toi non plus.
Ayato: Idiote, comme si je te laisserai partir.
Tu es à moi. À partir de maintenant, reste toujours à mes côtés. Pour toujours… …sois seulement avec moi.
- Salon -
Laito: Hmmm… …
Ehh~?
Hé, où sont Bitch-chan et Ayato?
Kanato: Yui est toujours en train de se changer. Je ne sais pas où est Ayato.
Laito: Hein? Où Ayato aurait-il pu aller lors d’un jour aussi important?
… …Nfu, mais c’est bon pour moi. Peut-être que je pourrais me faufiler pour boire un peu de sang de Bitch-chan avant qu’il ne soit trop tard.
Kanato: Ayato te tuerait si tu faisais cela. Je ne l’empêcherai pas de te mettre en pièces.
Laito: C’est sa dernière nuit en tant que célibataire, non? Demain, elle appartiendra officiellement à lui… …*soupir*, je ne peux pas résister.
Reiji: Arrête ça, c'est honteux.
Bon sang, tu es vraiment pervers. Es-tu incapable de te retenir un jour comme celui-ci? Ce soir est une soirée sérieu――
Yui: Kyaaaaaa!?
Ayato!! Je t'ai dit de ne pas venir!! Att… …Ne commence pas à arracher mes vêtements!!
Kanato: … …Est-ce là où se trouve Ayato?
Laito: C’est lui qui a le plus besoin de se retenir, mais il n’en fait qu’à sa tête.
Reiji: … …Allez tous vous changer rapidement. Père vient aussi ce soir. Ne le faisons pas attendre.
Shu: *Bâille*… …Fatigué… …
- Balcon -
Ayato: Tch… …Merde, Yui. Elle m'a fait sortir de sa chambre.
Héhé, il y a d'autres moyens. Je peux entrer par la fenêtre――… …Ah?
Le vieux… …
Karlheinz: … …Toi. Combien de temps comptes-tu flâner?
Ayato: Tais-toi… …Il me reste encore du temps avant que ça commence.
Tss, c’est pénible… …Dégage.
*Ayato commence à s’éloigner*
Karlheinz: Attends, Ayato.
Ayato: … …Quoi?
Karlheinz: Aimes-tu cette fille?
Ayato: Hein? Évidemment. Sinon, pourquoi je l'épouserais?
… …Non, j'ai pas besoin de justifier, tu comprendrais même pas.
Le vieux, tu m'as dit ça une fois. Nous sommes tous tordus.
Oui, je suis compliqué. Mais maintenant, je comprends.
Cette femme pathétique était tordue dans sa tête, mais ça vaut aussi pour toi.
En fait, tu me fais vraiment pitié, car tu réalises même pas la joie d’avoir quelqu’un qui t’aime jusqu’à la mort.
Karlheinz: … … … …
Ayato: À plus.
Karlheinz: ――Ayato.
Ayato: Quoi encore! Elle m’attend!
Karlheinz: Ne l’abandonne pas. Si tu l'aimes, tu dois l’aimer pour la vie.
Ayato: Hah? Qu’est-ce que tu veux dire par là? Je ne la laisserai pas partir, même si quelqu'un me le demandait.
*Ayato s'en va*
Karl Heinz: … … … …
- Monologue -
Ève et Adam,
Nous sommes des vampires.
Cependant, Ève a été séduite par le serpent,
Et a croqué dans le fruit défendu.
Dieu s'est fâché, alors il a puni Ève.
Il ôta ses pouvoirs de vampire,
Et sa punition était de vivre comme être humain ordinaire.
Cependant, Adam aimait toujours
L’humaine Ève――
Et est allé croquer le fruit défendu pour la rejoindre.
Malheureusement, le Dieu cruel n'a pas imposé cette punition à Adam.
Il n’a pas été transformé en humain comme Ève.
Le vampire Adam et
L’humaine Ève
Tous les deux s'aimaient encore,
Et ont quitté le jardin ainsi que les côtés de Dieu.
Il a été dit qu'ils vivaient ensemble pour la vie.
… …Une fois, il y avait un certain amour
Entre un vampire et une humaine.
Mais, cet amour est loin dans le passé, maintenant.
C’est pour ça―― que j’ai attendu tout ce temps.
Tout ce temps pour ce jour-là… …
- Flashback, Église -
Évêque: ――Bienvenue, je suis content que vous soyez venu. Karlheinz-sama. Quel puis-je faire pour vous aujourd'hui?
Karlheinz: C’est au sujet de ce chasseur de vampire. J'aimerais que vous me présentiez sa fille.
Évêque: Est-ce pour… …un sacrifice?
Karlheinz: … …Vous n’avez pas tort, mais je ne suis pas après sa vie. Ce serait troublant si cette fille est morte.
Tout cela est pour réincarner Adam et Ève. Et tout ça pour que ce monde se souvienne ce qu'est le véritable amour.
- Fin Flashback, Balcon -
Karlheinz: … …La fusion de la fille du Seigneur Démon et d’une fille humaine s’est avérée fructueuse, Yui Komori. Avec un vampire Adam.
En étant liés ensemble, une nouvelle race naîtra dans ce monde en un rien de temps.
Et toutes ces lignées de sang et ces vies, l’impureté leur sera inconnue. Pour ainsi dire, la race ultime.
Et si c’est eux… …ils auront le pouvoir de vaincre Dieu.
… …Je continuerai à attendre. Jusqu'au moment où les vampires et les humains pourront coexister dans ce monde, rempli de véritable amour.
J'ai déjà regardé la fin de ce monde. Il est devenu corrompu et pourri. Je serai là pour regarder quand il renaîtra.
… …Bien, je devrais y aller maintenant. Aux côtés du Adam et de la Ève originaux――
- Apparition de l’image -
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Yui: Arrête… …Si tu continues à faire n’importe quoi, ma robe magnifique sera abîmée.
Ayato: J'allais seulement te soulever un peu. Arrête de te plaindre.
Yui: Tu ne t'es pas retenu un peu quand tu m'as serrée dans tes bras par derrière… …
Ayato: Très bien, c’est parce que t’es super belle dans cette robe. J'ai été séduit.
Yui: … …Même si tu essaies de justifier, ça ne règle pas le problème.
Ayato: Pourtant, tu es toujours heureuse. Alors sois juste honnête avec toi-même.
Yui: … …Eh bien, tu sembles l’être aussi aujourd'hui, Ayato.
Ayato: Bien sûr. Tu es devenue mienne. Par contre, c’est pas tout à fait pour cette raison-là que je suis heureux.
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Yui. Maintenant, tu m'appartiens vraiment.
Pas seulement ton corps. Chaque partie de toi, même ton coeur… …est à moi.
Yui: J'étais déjà à toi avant, n'est-ce pas?
Ayato: Ouais, je sais. Je fais juste vérifier.
… …Yui. Même lorsque tu vivras tes derniers moments, je serai toujours à tes côtés.
Je te serrerai fort dans mes bras… …et t'embrasserai jusqu'au dernier moment où ton cœur s'arrêtera.
Et quand tu mourras enfin… …je pleurerai à ce moment-là.
Yui: « Pleurerai »? … …Tu pleurerais?
Ayato: Ouais. Tu devrais être contente.
Yui: Je suis contente, mais… …je ne veux pas qu’on parler de ma mort le jour de notre mariage… …ça va me rendre triste.
Ayato: Héhé… …D’accord. Bon, laisse-moi dire quelque chose de mieux alors.
Je t'aime, Yui. Je serai à tes côtés pour toujours jusqu'à ce que la mort nous sépare.
- Fin -
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