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#château de la cour
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18th-century Château de la Cour in Contest, Maine region of France
French vintage postcard, mailed in 1950 to Lucheux
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philoursmars · 2 years
Photo
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Retour à mon projet de présenter la plupart de mes 52795 photos
2007. Marseille.
- les 3 premières : la plage de la Pointe-Rouge (le pavillon, déjà ruiné, n’existe plus)
- euuh, un zob ailé vers le Palais Carli
- le Palais Carli
- vers le Cours Julien, une Fontaine Wallace peinturlurée 
- passe du port de la Joliette. Au loin, le Château d’If.
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perduedansmatete · 4 months
Note
Vas y j'ai pitié j'te raconte un peu ma vie. Mon lycée c'était un château. J'veux dire, littéralement. Y avait une grille immense à l'entrée, un château entouré de douves et nous on allait en cours dans des bâtiments qui, en soi, étaient construits sur ce qui devaient être les jardins du truc. Dans le château y'avait toute la partie administrative du lycée + quelques logements de fonction dont celui du proviseur du lycée. On passait sous le château pour passer de l'autre côté par une espèce de grande arche, et pour passer les douves on passait sur un pont qu'on appelait le "pont-bite" parce qu'il avait littéralement une forme de teub c'était hilarant. Le dernier jour de ma terminale, un gars s'est jeté dans les douves parce que c'était le dernier jour et que fallait marquer le coup (visiblement). Je crois qu'il a eu des plaques rouges quelques temps après ça, je sais plus. Y'avait des animaux aussi : des ragondins dans les douves, des renards parfois, un âne à un moment mais surtout des oies qui venaient nous bouffer le cul quand on s'approchait trop. Tous les ans les pions et quelques profs organisaient une fête de la musique c'était trop bien, j'ai participé à l'une d'elle à la batterie dans un groupe de covers rock aussi éphémère qu'éclaté. Y'avait un prof d'histoire il était trop bizarre. Entre nous on le surnommait "sans les mains" parce qu'un jour il est allé pisser aux pissotieres des élèves dans la cour et des élèves l'ont vu pisser les mains derrière la tête en mode détente en remuant le bassin wtf. J'ai eu un prof de physique, je crois qu'il était autiste. Meilleur prof ever. Il était A CHEVAL avec le calme et l'autorité, a commencé l'année en mode militaire en excluant élève sur élève. À la fin il faisait un basket avec nous dans la cours, incroyable. J'y ai rencontré mon ex et mon meilleur pote dans ce lycée. J'y ai aussi rencontré un gars avec qui je suis resté collé une année entière en mode amitié fusionnelle. On avait les mêmes délires, le même humour, je croyais avoir trouvé mon alter ego. Il est parti en S et moi en L et il m'a... Ignoré. On s'est perdus de vue. Encore aujourd'hui j'me dis que c'était un gros connard parce qu'on aurait pu vivre tellement de trucs ensemble. J'ai redoublé ma seconde, à ma demande. C'est une année que j'ai passé à esquiver les cours pour boire des bières sur le parvis du lycée avec mon meilleur pote. Avec mes facilités je devais avoir un genre de 11 ou 12 de moyenne générale donc on m'a dit ok passe en 1ere ça va, et j'ai dit non je veux redoubler sinon je vais rien piger l'an prochain j'ai trop rien foutu je suis juste une arnaque. J'ai aussi eu 0 à l'écrit à mon TPE pour le bac. En fait j'étais en binôme avec un gars qui glandait rien, et nos forces maléfiques se sont unifiées pour faire émerger une idée diabolique : l'épreuve est facultative, si on a 0, on perdra pas de point et on n'aura pas à faire ce truc de merde. Le 0 était pas encore éliminatoire à cette époque pour cette epreuve. J'ai eu mon bac avec mention assez bien en ayant fait ça et sans bosser spécialement pour avoir mon bac alors que mon ex et d'autres potes avaient bossé comme des taré.e.s pour décrocher une mention et l'ont pas eue (je suis une arnaque j'ai dit). Ha oui et je me suis aussi inscrit à l'option musique en facultatif parce qu'une pote suivait le cours. J'y suis jamais allé en me disant "je lirai ses cours et ça ira". Elle m'a filé ses cours, j'ai rien pigé, je suis allé à l'épreuve au culot j'ai eu 9/20 sans jamais rien apprendre. J'pense si je creuse j'ai encore d'autres choses mais j'ai plus le temps mdr, j'espère que ça t'aura divertie un peu (si t'arrives à tout lire). Bon courage pour tes douleurs quand même.
j'ai tout lu comme une nouvelle et j'ai adoré ça avait l'air très cool ces années lycée et tu étais trop fort surtout, merci merci!!! (et merci pour les douleurs mdr <3)
j'aimerais juste savoir quel était le sujet de votre fameux tpe à 0 ça m'intrigue...
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firebirdxvi · 3 months
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Fils du Feu 12 ~ Flamme combative
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Elle se fendit, la lame en avant, et laissa la pointe de son épée se porter vers le torse du maître d'arme. L'experte para le coup sans difficulté mais Jote se rendait bien compte qu'elle était impressionnée. Elle profita de l'effet de surprise pour tournoyer sur elle-même, ramener la poignée de son arme vers sa joue, puis étendre le bras rapidement pour tenter un coup vers la hanche. Encore une fois, sa lame fut déviée, mais cela n'était du qu'à sa petite taille. Ou alors elle se faisait des idées ; la femme qui lui donnait ses leçons était une épéiste aussi fameuse que Maître Cyril.
Jote ramena la lame de bois devant son visage et ferma les yeux, signifiant ainsi qu'elle mettait fin à cette passe. Elle connaissait bien les modalités du duel à présent, et sa professeure l'imita.
- "C'est très impressionnant, petite. Tu progresses de jour en jour. Mais ton bras et tes jambes sont encore trop courts pour te permettre tout ce que ton ambition t'inspire..."
Le maître d'arme savait qu'il n'était pas bon de trop encourager ses élèves. Il valait mieux leur faire comprendre qu'ils pouvaient toujours s'améliorer, même au plus haut niveau. Et Jote, malgré ses dispositions, en était encore loin.
La petite fille s'apprêtait à retourner s'assoir avec les autres élèves attentifs mais le maître d'arme n'en avait pas terminé avec elle.
- "Tu as eu le temps d'étudier la botte rosalienne ?" lui demanda-t-elle.
Elle ne disposait que de quelques piteux mannequins d'entraînement - récupérés dans la cour du château de Rosalith -, et même si elle avait réussi à transpercer le "coeur" de nombre d'entre eux, elle doutait de s'en sortir aussi bien face à un être humain mobile. Jote hocha tout de même la tête.
- "D'accord. Montre-moi."
Elle avala sa salive, puis se positionna face au maître d'arme qui se mettait en garde. C'est alors qu'elle perçut du coin de l'oeil une silhouette entrer dans la pièce puis prendre place parmi les élèves attentifs. Le coeur de Jote manqua un battement. Sa capuche était rabattue sur son visage mais elle l'avait parfaitement reconnu... Sa façon de bouger, et de croiser les jambes avec élégance - ce qu'aucun Immortel n'aurait osé faire - ne laissait guère de doute.
Elle allait devoir se surpasser.
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Reprenant ses esprits, Jote se mit en position pour effectuer la botte rosalienne. Sa professeure ne la laisserait pas faire, bien entendu, et elle manquait encore considérablement de force, mais la jeune fille pensait pouvoir la surprendre. Elle sentait le regard de l'Emissaire posé sur elle et cela lui donna du courage...
Le bras tenant l'épée ramené en arrière, la lame contre sa joue, le bras gauche étendu pour assurer son équilibre, elle se mit à tourner autour de son adversaire, cherchant une faille dans sa garde. Les mannequins n'étaient pas aussi grands que le maître d'arme, et elle doutait d'atteindre le coeur, à moins d'adopter un angle d'attaque compliqué... Elle fit de rapides calculs, espérant de tout son être grandir le plus vite possible...
L'experte se fendit soudainement en avant, portant un coup vicieux à l'épaule de Jote qui esquiva sans problème. S'appuyant sur la lame de son adversaire, elle tourna une fois sur elle-même pour s'en approcher - exposant dangereusement son dos pendant une fraction de seconde - et sa vitesse lui fit gagner de la puissance. Elle porta tout d'abord un coup rapide à la cuisse - qu'elle manqua de quelques centimètres - puis effectua un pas chassé pour toucher la poitrine. Mais ses jambes étaient trop courtes et ne la portèrent pas assez loin... Elle effectua un autre pas chassé en urgence, ce qui surprit le maître d'arme, qui ne s'éloigna pas assez vite ; la jeune fille visa le cou en pointant son épée vers le haut, au risque de se tordre le poignet à cause d'un angle d'attaque compliqué... La lame de Jote entra en contact avec celle de son adversaire juste avant d'atteindre la gorge, la déviant au dernier moment.
- "Une botte rosalienne assez peu conventionnelle, je dois dire...", murmura-t-elle en fronçant les sourcils.
- "Pardonnez-moi, ma dame..."
Essoufflée, Jote ramena son épée à elle et resta plantée sur place, la pointe de la lame vers le sol. Elle se sentait un peu honteuse...
- "Apprenez, vous autres", déclama le maître d'arme en regardant ses élèves. "Les meilleurs épéiste sont ceux qui reconnaissent leurs faiblesses et savent en tirer partie. Votre camarade a tenté de pallier à son manque d'allonge et de force en adaptant la botte rosalienne. Elle a échoué aujourd'hui, ce qui était prévisible, mais quand elle aura grandi, elle donnera du fil à retordre à ses ennemis."
Elle salua et renvoya Jote à sa place. La jeune fille n'était pas mécontente de ne plus être le centre d'attention. Le seul banc disponible se trouvait juste à côté de l'Emissaire, évidemment... Elle remit l'épée au ratelier, s'y dirigea en traînant les pieds et ne prononça pas un mot. Ce fut Joshua qui engagea la conversation.
- "Gardez espoir. La botte rosalienne est difficile à effectuer. Je me souviens que cela avait pris des mois pour Clive..."
Il sourit sous sa capuche en se remémorant des souvenirs heureux.
- "Quand il l'a enfin réussie face au général Murdock, il était très fier de lui ! Enfin, c'est ce qu'on m'a raconté... Je n'avais pas l'autorisation de sortir, alors..."
Il baissa la tête et se détourna d'elle.
- "Euh, je veux dire... c'était originalement exécuté ! Bravo !"
- "Mais... j'ai raté cette passe..."
- "Vous la réussirez un jour !"
- "Pourquoi êtes-vous venu ici ?"
- "Je me demandais en quoi cela consistait, ces cours d'escrime..." Un autre élève bien plus âgé s'était levé et s'emparait d'une épée de bois pour faire face au maître d'arme. "Est-elle sévère ?"
- "Un peu, mais c'est pour notre bien... Si nous devons un jour partir en mission pour le compte de l'ordre, nous n'avons pas le droit à l'erreur..."
- "Justement ! A ce propos..."
Ils discutaient à voix basses mais bientôt tous les Immortels présents comprirent que l'Emissaire de Phénix était assis parmi eux. Le maître d'arme posa alors la pointe de sa lame sur le sol et s'inclina jusqu'à terre pour l'honorer. Joshua agita les mains avec précipitation.
- "Oh, ne me prêtez pas attention ! Je voulais voir dame Jote ! Puis-je lui parler en privé ?"
- "Votre Grâce, vos désirs sont des ordres."
- "Venez."
Il prit la main de la jeune fille et elle sentit un étrange flottement s'emparer de son corps tout entier. Les Immortels avaient les yeux fixés sur eux, les scrutant avec intérêt et peut-être un soupçon de désapprobation... Les deux jeunes gens sortirent de la salle d'entraînement en vitesse.
Ils marchèrent dans le corridor jusqu'à ce que Torgal vint à leur rencontre en faisant la roue. Cela semblait sa manière de dire qu'il était heureux de voir Jote. Elle commençait à s'habituer à la présence de cet étrange compagnon, même si elle avait peu de temps à dépenser en dehors de la salle d'entraînement ces jours-ci.
Joshua s'arrêta à un angle du couloir et elle fit de même. Elle distingua alors la rougeur qui enflammait les joues du garçon... Elle se sentit nerveuse à son tour. "Que veut-il me demander ?" pensa-t-elle en envisageant déjà de répondre "oui" avant même de connaître sa question.
- "Dame Jote, je me disais...", commença le garçon en essayant de ne pas la regarder directement. "Vous n'êtes pas sortie depuis un moment, non ?"
Elle fut prise au dépourvu mais ne le montra pas.
- "C'est vrai. Mon entraînement est très important, et je veux me concentrer sur mes exercices..."
- "Moi aussi, je suis resté à l'intérieur du refuge pendant une semaine entière ! J'ai eu le temps de visionner quelques cristaux striés quand les scientifiques ne se servaient pas du lecteur. J'ai appris beaucoup de choses..."
Il avait réussi à trouver des archives à propos du "magitech" qui l'avait davantage éclairé, mais rien à propos de "Malius"... Jote ne savait pas trop où il voulait en venir mais elle buvait ses paroles, comme toujours.
- "Mais à présent, j'aimerais de nouveau sortir à l'extérieur. L'air frais et le soleil me manquent... Maître Cyril est d'accord bien sûr, mais il exige que j'emmène une escorte. Je me suis dit alors que..."
La jeune fille se redressa, bombant le torse avec fierté. Elle anticipait ce que l'Emissaire allait lui demander mais fit semblant de ne rien deviner.
- "Vous avez sire Baden, n'est-ce pas ?" hasarda-t-elle.
- "C'est vrai, mais j'admets avoir envie d'une compagnie plus... enjouée. Sire Baden est un peu trop taciturne... Et puis, vous connaissez bien l'auberge du croisement, vous y êtes allée plusieurs fois depuis mon réveil..."
- "Oui. Vous voulez y aller ? S'il vous faut quelque chose, je peux aller vous le chercher, vous n'avez pas besoin de..."
L'idée de laisser l'Emissaire de Phénix déambuler au milieu des villageois ne lui plaisait guère... Maître Cyril avait été très clair : personne ne devait savoir qu'il était en vie.
- "J'aimerais y aller moi-même, parce que... oh, allez, j'avoue tout..." Il se pencha en avant comme pour lui confier un secret. "Je voudrais trouver d'autres cristaux striés. Cyril m'a dit qu'il y'en avait un peu partout dans Valisthéa, que les gens les prenaient à tort pour des cristaux magiques. Cela me peine tant que de telles sources de savoir soient jetées aux ordures... Il y'en a peut-être à la vente. Cela vaut le coup de chercher !"
Jote se surprit à ressentir une pointe de déception... Elle avait inconsciemment espéré que l'Emissaire voulait simplement passer un moment agréable avec elle... Elle se gifla mentalement pour cette pensée inconvenante tandis que Torgal se répandait littéralement sur ses pieds en laissant échapper quelques bips interrogateurs.
Joshua avait joint les mains et l'observait avec intensité, en attente de sa réponse. Elle ne pouvait refuser quoi que ce soit à ce regard-là... Si elle répondait négativement, cela ne lui coûterait aucune réprobation de sa part - l'Emissaire demandait et n'ordonnait jamais ; mais, au fond d'elle, elle désirait venir avec lui de tout son coeur, même pour chercher des cristaux striés dans les poubelles toute la journée, s'il le voulait.
- "Je serais honorée de vous escorter", prononça-t-elle en soupirant de contentement. "Si Maître Cyril est d'accord... Je ne suis qu'une novice, si un danger se présentait..."
- "Vous êtes une fine lame, je l'ai vu."
- "Je suis débutante..."
- "Si nous sommes attaqués par des bandits, vous n'aurez qu'à faire comme à l'entraînement."
Jote porta la main à sa bouche.
- "Oh, pas de panique, je plaisantais ! Il ne va rien nous arriver, j'en suis sûr ! Allons voir Cyril."
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Il ouvrit la marche et la jeune fille le suivit d'un bon pas, restant autant que possible à sa hauteur. Arrivant devant le bureau du Maître, Joshua abaissa sa capuche et entra sans attendre. Cyril, qui avait la tête penchée sur un parchemin, se leva précipitamment, mais comme rien ne pouvait jamais le prendre au dépourvu, il ne laissa rien paraître de sa surprise. Il s'inclina respectueusement.
- "Vous êtes toujours décidé à sortir, comme vous me l'avez signifié hier ?"
- "Tout à fait. Jote viendra avec moi."
Il plaça la jeune fille gênée devant lui. Le Maître posa sur elle un regard sévère.
- "Je m'étais proposé moi-même pour vous escorter...", rappela le Maître. "Jote est une apprentie et elle a à peine commencé ses cours d'escrime. Dans une situation dangereuse, elle ne sera peut-être pas en mesure de..."
- "J'ai confiance en elle", le coupa Joshua, de sa façon habituelle. Il avait tout à fait conscience de cette manie mais ne parvenait pas à s'en défaire. Il devinait presque toujours à l'avance ce que ses interlocuteurs s'apprêtaient à lui dire et il ne pouvait s'empêcher de répondre par anticipation, comme si son esprit travaillait toujours un peu plus vite que celui des autres. "Si un danger se présente, je la protègerais."
Il souleva un pan de sa bure et exposa l'épée pendant à sa hanche.
- "C'est à Jote de vous protéger, Votre Grâce..." Cyril fut persuadé d'avoir déjà eu cette discussion avec lui par le passé...
- "Avec sa magie, nous ne courons aucun risque."
- "Je vous l'ai déjà dit, Votre Grâce, l'utilisation de la magie est proscrite", expliqua de nouveau Cyril avec patience. "Si vous étiez repérés, cela n'apporterait que des problèmes. De plus, le petit bourg grouille de soldats sanbréquois. Ils ne font pas de quartier aux utilisateurs de la magie non marqués. Je suis déjà assez nerveux à l'idée de vous laisser y aller..." Jote et Joshua n'en crurent pas leurs oreilles. "... Promettez-moi au moins de ne pas commettre d'imprudence, si je ne peux vous accompagner moi-même..."
Le Maître était réellement inquiet et cela se révéla suffisamment extraordinaire pour que les deux jeunes gens le prennent au sérieux.
- "Vous avez ma parole. Si une menace se présente, nous rentrerons en vitesse", assura Joshua.
- "Un dernier rappel. Vous êtes présumé mort, Votre Grâce. J'insiste de nouveau sur ce point : personne ne doit savoir qui vous êtes. Soyez discret et n'échangez avec les villageois qu'en cas de nécessité. Les citoyens de Rosalia ne sont pas prêts pour le retour de leur archiduc. Le pays est affaibli, les ducalistes sont en position de faiblesse, et l'empire fait la loi. Si les Rosaliens apprenaient que vous êtes vivants, cela pourrait générer une véritable révolte contre l'occupant ; qui serait matée dans la violence. Ce pays n'a pas besoin de cela maintenant. Vous n'avez plus d'armée à opposer à l'Empire... Lorsque le moment sera venu, vous pourrez vous révéler au monde dans toute votre force. En attendant, l'ordre des Immortels sera votre bras armé."
Ce moment solennel fut brisé par Torgal qui s'était mis à fureter dans la pièce en balayant toute la zone de son rayon optique.
- "J'ai très bien entendu", approuva Joshua. "Je ne ferais rien qui mettrait en péril la discrétion que vous vous efforcez de conserver pour me protéger. Je vous remercie..."
Ce disant, le jeune homme se débarrassa de sa bure grise et laissa apparaître la tenue rouge et noire que Jote lui avait achetée. Il était déjà prêt à sortir. Cyril se saisit de la robe d'adepte et croisa les bras.
- "Vous aviez une autre demande, Votre Grâce ?"
- "J'envisageais de faire quelques achats peut-être. Il me faudrait de l'argent. Pas beaucoup, je sais que les temps sont durs..."
- "N'ayez aucune inquiétude, la majeure partie de la fortune des Rosfield a été sauvée grâce à la loyauté des trésoriers de votre père. Afin de brouiller les pistes, elle a été dispersée dans nos divers relais, mais reste sous bonne garde. Elle vous revient entièrement et est à votre disposition, l'ordre a l'interdiction absolue de s'en servir pour son usage - à moins que vous ne l'autorisiez. Les Immortels crouleraient-ils sous la plus âpre pauvreté, aucun de nous ne toucherait un gil de votre héritage."
Cyril se dirigea vers son bureau, ouvrit un tiroir grâce à une clef et en sortit une bourse de taille modérée qu'il remit à Joshua. Il avait bel et bien anticipé la demande.
- "Merci", répondit simplement le jeune homme en la fixant à sa ceinture. "Je suis prêt à partir ! Dame Jote, êtes-vous prête également ?"
- "Je dois aller chercher une épée !" s'écria-t-elle.
- "Faisons un crochet par l'armurerie, alors !"
Ils s'inclinèrent devant le Maître et sortirent précipitamment en bousculant au passage deux Immortels qui déambulaient dans les couloirs. La tunique écarlate de l'Emissaire fit se relever toutes les têtes qui croisèrent leur route. Cette couleur si familière, qui ne s'était presque plus vue à Rosalia depuis cinq ans, leur mit du baume au coeur.
Lorsque Jote se fut ceinte d'une épée à son tour, les deux jeunes gens se dirigèrent vers la porte qui débouchait sur les marais, d'un pas plus lent, comme hésitant. Joshua semblait réfléchir à quelque chose, le doigt sur la lèvre inférieure, quand son introspection fut interrompue par Torgal qui sautillait devant eux.
- "Oh non ! Torgal ! Je t'avais oublié !" Il s'agenouilla devant la Sentinelle surexcitée. "Je te l'ai déjà dit ! Tu ne peux pas venir ! Imagine ce qui se passerait si les gens te voyaient !"
Il regarda Jote, quêtant son approbation.
- "C'est vrai, ce n'est pas une bonne idée", approuva-t-elle. "Il arrive que quelques Sentinelles errent dans la nature, sans doute échappées de ruines célestes, j'en ai déjà vues dans les marais. Les gens évitent ces zones la plupart du temps, car elles attaquent à vue tout ce qui se présente. Il n'y a que les courageux qui veulent se procurer des matériaux célestes qui osent s'en approcher. Si une Sentinelle était découverte dans le village, ce serait la panique !"
- "Tu vois, Torgal ? C'est trop dangereux pour toi."
L'arachnide émit un son qui ressemblait fortement à une plainte de déception et se recroquevilla sur elle-même avant de se rouler en boule. Elle resta sur le sol et ne bougea plus, comme fâchée.
- "Hey ! Tu ne vas pas rester là !" Joshua le toucha du bout de sa botte. "Arrête de bouder, tu es dans le passage..."
- "Excusez-moi, Votre Grâce, mais...", se risqua Jote en s'approchant. "Vous croyez vraiment qu'il comprend ce que vous dites ?"
- "Je n'en sais rien moi-même", répondit le garçon en prenant la sphère minérale entre ses bras. "Mais j'ai l'impression qu'il comprend. Il sait très bien obéir en tout cas. Les Célestes devaient communiquer avec les Sentinelles autrement que par la voie informatique..."
- "Informatique ?..."
- "Oui, c'est un système qui permet des transferts d'informations via un réseau de..." Il s'interrompit brusquement. "Enfin, disons que... les Sentinelles doivent aussi obéir à la voix, elles ont sans doute un système de reconnaissance vocale... Il sait même lire, c'est incroyable !"
- "Mais comment fait-il ?" demanda Jote en s'agenouillant.
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Torgal sembla comprendre qu'on parlait de lui et consentit à déplier ses pattes. Joshua le reposa sur le sol.
- "Avec son scanner..." Il réalisa encore une fois que la jeune fille ne comprenait pas la moitié de ce qu'il disait. Il désigna la lentille bleue clignotante. "Son oeil, là. Cela lui permet de détecter et d'analyser presque tout. Je lui ai donné des livres à lire, et il a l'air d'adorer ça ! Il doit stocker les informations dans un disque dur interne..."
Jote était perdue.
- "Je l'ai appris grâce aux cristaux striés. Vous devriez les visionner, c'est vraiment fascinant !"
- "Je vous fais entièrement confiance..."
- "Bon, je vais devoir lui trouver une occupation pendant notre absence. Il fait des bêtises quand il s'ennuie. Voyons... Mmh, oui, peut-être... Il peut se rendre utile... Mmh, Jote, dites-moi, vous connaissez un certain Chadrick ?"
- "Je ne connais pas beaucoup de noms..."
- "Il a à peu près notre âge, et des taches de rousseur, si je me souviens bien... Cela ne vous dit rien ?"
- "Non, désolée..."
- "Allons aux serres pour voir s'il s'y trouve. Il m'a dit qu'il y travaillait, je crois."
- "C'est par ici..."
Les deux jeunes gens, précédés par un Torgal plus enjoué, se glissèrent dans un couloir que Joshua n'avait jamais arpenté. Au bout d'une minute, une forte odeur d'humus envahit les lieux. Après un ultime détour, ils arrivèrent dans une vaste pièce rectangulaire où s'affairaient nombre d'adeptes aux robes tachées d'humidité.
Une brume légère semblait tout envahir et la peau de Joshua se couvrit d'une fine pellicule aqueuse. Levant les yeux en l'air, il vit des cristaux suspendus en l'air, et chacun d'eux exsudait un mince filet l'eau au compte goutte au-dessus de vastes parterres. Ceux-ci étaient garnis de plantation diverses, essentiellement des pantes potagères, mais aussi quelques arbustes fruitiers. La lumière bleutée des bâtiments célestes leur profitait plutôt bien car la récolte était prolifique. De belles tomates bien rouges rutilaient, des poires ventrues et des pommes luisantes pendaient au bout de leurs branches, prêtes à être récoltées. Les plants de salades d'un vert éclatant occupaient la majeure partie de l'espace, mais on y trouvait aussi des poireaux, des concombres et même des pommes de terre. Pas moins de cinq Immortels s'occupaient au quotidien de ce petit univers végétal.
L'un d'eux se porta à leur rencontre et s'inclina devant Joshua. Avant de parler, il agita les doigts vers le plafond et une brise chaude vint balayer les gouttelettes d'eau pour les disperser dans la serre. C'est alors que le jeune homme remarqua la marque noire caractéristique sur sa joue gauche. C'était un Pourvoyeur. Torgal protesta contre la bruine qui venait tremper sa carapace.
- "Sérénissime...", commença-t-il. "C'est un honneur de vous voir ici... Nos cultures se portent à merveille..."
- "C'est fantastique de réussir à faire pousser tout cela ici..." Il se prit presque d'affection pour tous ces fruits et légumes, mais quand son regard tomba sur les plants de carottes, il se rembrunit imperceptiblement. "Je suis venu pour savoir si... Oui, c'est ça ! Sire Chadrick est ici ?"
L'Immortel sembla ne pas comprendre. Joshua lui décrivit alors la personne qu'il cherchait.
- "Je n'avais plus besoin de lui, on l'a fait demander à la bibliothèque depuis hier. Vous l'y trouverez, je suppose."
- "Bien, merci ! Nous allons vous laisser travailler..."
L'adepte cueillit une carotte bien rouge et croqua dedans.
- "Hm, le goût est parfait. Vous les aurez bientôt à votre table, Sérénissime."
Il lui tendit un légume et Joshua s'en saisit en déglutissant.
- "Ooh, je ne manquerais pas d'y goûter !"
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Jote étouffa un fou rire. Ils quittèrent la serre humide et chaude pour retrouver un corridor qui leur parut presque froid. Ils revinrent sur leurs pas pour se diriger vers la bibliothèque. Des allers et venues d'adeptes chargés de livres les obligèrent à s'arrêter à l'entrée. La file de silhouettes encapuchonnées descendait dans le dédale du refuge ; on y déménageait apparemment le contenu de la bibliothèque.
Joshua scruta les visages baissés un à un et aperçut enfin Chadrick. Le garçon croulait sous le poids de plusieurs volumes et faisait tout son possible pour ne pas tout faire tomber. Quand il se rendit compte de la présence de l'Emissaire, il piétina sur place, ne sachant que faire. Joshua l'invita à poser son fardeau un moment et s'éloigna avec lui dans le couloir.
- "Vous êtes très occupé, sire Chadrick ! C'est bien difficile, ce que vous faites."
- "En effet, Votre Grâce ! Nous avons découvert une salle parfaite en bas, et bien plus grande, pour entreposer tous nos livres !" Il soufflait bruyamment car il avait déjà fait le trajet plusieurs fois. "Comme je n'avais plus rien à faire, on m'a réquisitionné..."
- "Je ne voudrais pas que cela soit une charge supplémentaire pour vous, mais..." Il regarda Torgal qui se dandinait devant les Immortels en plein travail, apparemment ravi de toute cette agitation. "Je voudrais aller à l'extérieur, avec dame Jote..." - il montra la jeune fille - "... et je ne peux pas emmener Torgal. Je me demandais si vous pouviez le garder à l'oeil pendant mon absence."
- "Votre Grâce, je ne sais pas si..." On voyait bien que Chadrick répugnait à refuser une demande de l'Emissaire. "Je vais être très occupé alors..."
- "Justement, c'est parfait ! Lui aussi a besoin de rester occupé ! Il pourrait même vous aider ! Ce que vous portez m'a l'air bien lourd !"
Il siffla à l'adresse de Torgal et l'arachnide bondit à ses côtés. Joshua lui montra la pile de livres, et aussitôt la Sentinelle se mit en action. Elle rétracta le dessus de sa tête sphérique, exposant un sommet plat. Quand Joshua y plaça la moitié du chargement, Torgal resta parfaitement immobile sur ses pattes solides, attendant les ordres suivants. Chadrick eut un grand sourire.
- "Vous voyez, il peut porter de lourdes charges", expliqua Joshua. "Et il lit très rapidement. Il vous aidera à ranger les volumes convenablement."
- "Votre Grâce, je... je pense qu'il va m'être utile !"
Joshua se pencha et leva le doigt devant Torgal.
- "Tu écoutes ? Très bien. Tant que je ne suis pas là, tu obéis à sire Chadrick." Il désigna le jeune adepte. "Hmm, laissez-le vous scanner... Il vous reconnaîtra plus facilement à l'avenir."
Chadrick se posta devant la Sentinelle et le rayon bleu l'ausculta des pieds à la tête.
- "Il a enregistré vos données biométriques ! Il vous obéira! Mais si jamais il se comporte mal... vous pouvez le gronder !"
- "Merci ! Bonne journée, Votre Grâce !"
Chadrick se saisit de nouveau de son chargement, réduit de moitié. Il rejoignit la file des adeptes et Torgal trotta à ses côtés avec sa pile de livres sur la tête, sans plus penser à son maître.
Rassuré sur le sort de son compagnon, Joshua était fin prêt pour quitter le refuge cette fois. Ils n'avaient que trop tardé et la journée s'était déjà partiellement écoulée.
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ekman · 4 months
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– Vous souvenez-vous des Fêtes de Noël au château, du temps de la douairière, ma chère grand-mère ? – Si je m’en souviens, Monsieur le Comte ! C’était, avec Pâques, le moment le plus important de l’année. Tout le domaine préparait l’évènement des semaines à l’avance. Les gens disaient “tiens, garde donc cela, mets-le de côté, nous en profiterons à la Noël”. Toutes les fermes sélectionnaient à partir de la mi-novembre ! Les viandes, les foies, les beaux légumes, les conserves... – Et les vins ! Nous visitions les caves avec mon père et mon oncle. Joseph suivait avec son chariot et disposait les cols choisis avec science. Jamais une de brisée ! – Oui, les vins... et les champagne, et les liqueurs pour ces dames ! Vous savez, Monsieur le Comte, le moment le plus émouvant c’était quand toute les familles du domaine, les fermiers, les métayers, les ouvriers des ateliers de Monsieur Charles et même certains journaliers, se rassemblaient dans la cour d’honneur, neige ou pas. – Combien pouvions-nous être alors ? Une cinquantaine ? – C’est monté à plus de quatre-vingt, Monsieur le Comte. – Le discours toujours bienveillant de mon père, ma grand-mère distribuant des babioles aux plus jeunes enfants, l’archevêque qui venait bénir tout le monde, même les communistes ! – Il y avait encore du respect de ce temps, Monsieur le Comte. Les gens avaient leurs idées mais les codes étaient respectés. De l’ordre, de la cohérence, aucune familiarité, juste de la bienveillance. Voilà ce qui tenait le domaine. – Vous avez raison. Il y avait cette équité par delà les opinions, les ambitions, les contrariétés... Le sentiment d’appartenir à une communauté, à une terre, à un monde qui gardait du sens, entre le calendrier chrétien et les saisons, le rythme de l’agriculture, les mariages aussi. Et les décès. Plus personnes ne vient se faire enterrer chez nous, vous avez remarqué ? – Je ne sais pas si l’on a encore le droit, Monsieur le Comte. En tout cas moi...  – Et moi aussi, soyez-en sûr. – Bien. Je vous attends vers 19h30 pour l’apéritif avec votre épouse ?  – Ce sera une joie et un honneur, Monsieur le Comte. – Puis nous dînerons avec mes autres invités et ce sera la messe de minuit avancée à 22h30 par commodité. Ce nouveau curé est déplorable. Il a une photo de François à la sacristie. Posée à côté de La Croix et Télérama. Ça ressemble de plus en plus à une kommandantur, son gourbi. – Oh, Monsieur le Comte... Paix aux hommes de... – De bonne volonté, oui, je sais.
J.-M.-M.
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duxvonzazer · 10 months
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🔴 Berzé-le-Châtel, un castrum du Xème siècle en Bourgogne
Constitué d’un donjon primitif en bois et d’une chapelle carolingienne en pierre, le castrum de Berzé est attesté dans un cartulaire de Cluny datant de l’année 991, en faisant la plus ancienne baronnie du Mâconnais.
Intégré au réseau de défense de l’abbaye de Cluny dès le Xème siècle, le château prend une importance considérable au XIIIème siècle. En 1229, le sire Hugues de Berzé bénéficie d’un prêt de l’abbaye lui permettant de transformer le château en place forte. Berzé devient ainsi en l’espace de quelques années la plus grande forteresse militaire de Bourgogne du Sud, principal château de défense de l’abbaye. Cluny est alors à son apogée et accueille près de mille moines à l’année.
Au cours de la guerre de Cent ans, le château devient un enjeu disputé et convoité entre les Armagnacs et les Bourguignons. Donné aux Bourguignons en 1417, il est pris par les Armagnacs en 1420 lors de leur attaque du Mâconnais. Après quatre ans d’occupation, il est finalement repris par Philippe le Bon grâce à la présence d’un tunnel souterrain reliant le château à une tour de garde située sur une colline voisine. En 1471, il est à nouveau la cible d’une attaque royale, celle de Louis XI, cette fois infructueuse.
Durant la renaissance, le rôle militaire de la forteresse devient plus secondaire, cette dernière se trouvant pourtant au cœur du conflit déchirant alors le royaume : la guerre des ligues. Catholiques et protestants s’affrontent à travers des escarmouches mettant le pays à feu et à sang. Le duc de Nevers à la tête de la ligue catholique porte un assaut considérable en 1591. Forte de 1100 hommes, 100 chevaux et d’une série de canons portatifs, l’armée du duc vient à bout des défenses de la forteresse qui cède après deux mois de siège.
Après l’attaque de la ligue et l’expulsion de ses propriétaires, le château est laissé à l’abandon pendant près de deux siècles. Lieu de pâturage pour le bétail durant la révolution française, il est malgré quelques dégradations relativement épargné par les vagues de destructions révolutionnaires. Déclaré tout comme l’abbaye de Cluny bien national, il entre dans la propriété de l’Etat mais n’est pas réinvesti. Le château subit alors les affres du temps…
En 1817, les descendants des anciens propriétaires rachètent le château, celui-ci redevenant alors un bien privé. Ayant subi de nombreuses dégradations de par son inoccupation prolongée, le château nécessite alors de nombreuses restaurations : charpentes, toitures et planchers doivent être rénovés afin d’assurer la sécurité du lieu. La famille Thy de Milly agrandit peu à peu les fenêtres, rénove le logis seigneurial et entretient les jardins, permettant bien des années plus tard de l’ouvrir au public afin de partager et donner à voir ce monument remarquable du patrimoine.
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frisquette27 · 8 months
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Ben j'y crois pas j'ai fini une histoire qui aurait cru. Je partage le dernier chapitre d'UN PHILTRE SANS PHILTRE et du coup cela me rend un peu triste
UN PHILTRE SANS PHILTRE
Chapitre 5
La sécurité du château était un véritable désastre, la Reine avait pu se rendre aux écuries, emprunter un cheval et sortir du château sans croiser le moindre garde. D’habitude elle rencontrait des difficultés d’orientation pourtant cette fois elle arriva rapidement à se repérer et se rendit à la taverne sans le moindre encombre. Dans la précipitation elle n’avait pas pensé à prendre avec elle une cape pour dissimuler son identité, tant pis si on la reconnaissait, elle rentra la tête haute au culot. Toutes les têtes se retournèrent à son entrée, certains hommes se permirent même de la siffler cependant personne ne semblait la reconnaitre.
« Ben c’est pas commun ça, qu’est-ce que je lui sers à la petite demoiselle ? »
« La petite demoiselle ? » répondit la Reine légèrement choquée par la désinvolture du tavernier
« Pardon, la jolie petite demoiselle ! »
« Jolie ? Bah vous m’avez bien regardé ? »
« Alors ça oui je vous regarde et vous êtes sacrement jolie, ma mignonne »
«Vous allez pas bien, vous voyez pas que c’est la Reine » dit le seigneur Perceval depuis la table derrière Guenièvre « Qu’est ce vous faites là ma Reine ? C’est pas vraiment un lieu pour vous »
« La Reine ? Mais non c’est pas possible tout le monde sait qu’elle est moche comme un poux la Reine et la p’tite là, elle est à croquer »
Le tavernier fixa Guenièvre, il vit son petit sourire et il comprit
« Oh mon dieu vous êtes vraiment la Reine, je suis désolé votre altesse »
« Non mais laissez tomber c’est pas grave » dit-elle tout en s’installant à la table des deux chevaliers « Je veux bien un lait de chèvre s’il vous plait »
« Oui, oui tout de suite ma Reine, je suis navré, je … »
Le tavernier apporta rapidement la boisson à la table tout en continuant à s’excuser platement.
« Seigneur Perceval, j’aimerais m’entretenir avec vous. Pourrait-on s’isoler afin que je puisse vous exposer ma problématique »
A la vue du regard hébété du chevalier, la Reine reformula.
« Je voudrais vous parler seul à seul, allons sur une table à part. Si cela ne vous gêne pas seigneur Karadoc ? »
« Non, moi tant que je mange tranquille mais vous allez lui faire le coup de la cuisine ? Parce que moi je suis dispo pour un autre baiser si vous voulez »
« Non c’est bon ! NON MERCI »
Arthur cherchait désespérément sa femme dans tout le château, il était arrivé à se débarrasser de sa tante et de sa mère, les laissant à la charge de ses beaux-parents. Il retourna au laboratoire ou il trouvât les deux enchanteurs encore en pleine dispute.
« Je vous dis qu’il fallait mettre plus de camomille dedans ! »
« Mais j’en ai mis ! et ça c’est quoi ? »
« Ce n’est pas de la camomille, bon sang vous êtes sensé être un druide non et vous ne savez pas reconnaitre une plante »
Les deux enchanteurs n’avaient pas entendu le Roi rentrait dans le laboratoire. Arthur était agacé, il n’avait pas trouvé Guenièvre et avait espéré qu’elle était retournée auprès des deux imbéciles.
« Avez-vous vu ma femme ? »
Les deux hommes sursautèrent, surpris de voir le Roi à côté d’eux et surtout par le ton rude qu’il avait employé.
« Alors ! »
« On l’a vu plusieurs fois aujourd’hui »
« Mais non espèce de grande courgette, il veut savoir si on sait où elle est maintenant. Désolé sire, elle nous a dit qu’elle partait se reposer après avoir pris la tisane »
« Ce n’est pas ce qu’elle a fait puisqu’elle est venue nous rejoindre dans la salle à manger pour le repas mais depuis je ne la trouve plus »
 « Houlà comment s’est passé votre déjeuner » demanda Elias refrénant un fou rire.
« Disons que cela restera dans les mémoires de certaines » répondit le Roi avec un sourire qu’il ne pût cacher.
« Si elle revient, prévenez-moi »
En se dirigeant vers leur chambre, le Roi croisa des dames de la cour, elles étaient toutes en chemises de nuit, dans tout le château les bourgeoises étaient en tenue de nuit. Ils sont tous devenus fou dans ce château pensa le Roi. Arrivé dans sa chambre, Arthur tomba sur une servante figer au milieu de la pièce avec un plateau dans les mains.
« Qu’êtes-vous fichez ici vous ! »
« J’attends Monsieur ! »
« Quoi ! Mais qu’est-ce que vous racontez ! Vous attendez quel Monsieur ! »
« Le Roi ! »
« Vous m’attendiez ? »
Le roi trépignait sur place, il n’avait pas le temps avec les imbéciles aujourd’hui, pourtant le sort s’acharnait sur lui.
« Ah oui ! C’est vous Monsieur. Bonjour ! Petit déjeuner ! »
Elle posa le plateau sur le lit puis se dirigea vers la porte.
« Machine attendez ! Vous n’auriez pas vu ma femme ? »
« Laquelle ? »
« Comment ça laquelle ? Ma femme bon sang ! »
« Vous avez plein des femmes, non ? »
« Ma femme ! La reine Guenièvre ! »
« Ah Madame du coup ! »
« Oui si vous voulez. Alors vous l’avez vu ma femme ? »
« Oui »
« Alors, où est-elle ? »
La servante tourna sur elle-même tout en scrutant la pièce.
« Elle n’est pas ici ! »
« Non mais ça je le vois ! Vous avez dit que vous aviez vu ma femme et je vous demande où est ce qu’elle se trouve maintenant »
« Ah mais ça je sais pas. Je l’ai vu ce matin »
« Ok laissez tomber, dégagez »
« Angharad doit savoir »
« Oui vous avez surement raison. Et où se trouve Angharad ? »
Nessa se tourna à nouveau sur elle-même, allant regarder jusque sous le lit
« Elle n’est pas ici, non plus ! »
Furieux le Roi repartit en grommelant qu’il était entouré d’une bande de taré plus stupide les uns que les autres.
Par chance il ne mit pas longtemps a retrouvé la suivante de la Reine.
« Vous tombez bien vous ! Où est ma femme ! »
La suivante encore émue fût surprise par l’arrivé du Roi, elle ne lui répondit pas immédiatement ce qui agaça encore plus le Roi.
« Ne me dites pas une connerie du genre que vous n’êtes pas tombé. Où est ma femme ? »
« Veuillez m’excuser Sire, j’avais parfaitement compris votre question, la Reine est partie rejoindre mon fiancé »
« Votre fiancé ! Qu’est ce vous me baragouinez encore ! Vous êtes fiancé, maintenant ! C’est qui votre fiancé et pourquoi MA femme irait voir votre fiancé »
Arthur eut un coup de chaud, la jalousie lui tordit le ventre, pourquoi SA femme irait voir un autre homme.
« C’est le seigneur Perceval »
Arthur se détendit légèrement, ce n’était que le seigneur Perceval, il savait qu’il ne risquait rien, son chevalier lui était fidèle mais en y repensant le seigneur Lancelot avait été le plus fidèle fût un temps.
« Elle m’a dit qu’elle devait absolument lui parler après que je lui ai annoncé que nous nous étions fiancés »
« Et où se trouve votre fiancé ? »
« Il est parti en mission avec le seigneur Karadoc »
« D’accord à la Taverne du coup. QUOI !!ATTENDEZ ELLE EST QUAND MEME PAS PARTIE A LA TAVERNE TOUTE SEULE !! Oh mais c’est pas possible elle va me rendre chèvre celle-là. Elle va m’entendre !!! »
Et sans plus d’explication, Arthur planta la suivante dans le couloir partant comme une furie.
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« Vous avez raison ma Reine, je ne peux pas laisser le Roi comme ça, je suis un chevalier »
Le seigneur Perceval laissa la Reine seule à sa table, il devait discuter avec son acolyte. La Reine observait de loin les deux chevaliers discutaient, discussion qui semblait houleuse. La première étape de son plan se mettait en marche en espérant que la suite tournerait à son avantage. Elle n’avait pas l’habitude de faire des plans, elle n’aimait surtout pas manipuler les gens, d’habitude elle laissait les choses arrivait mais là c’était trop important pour qu’elle ne puisse pas intervenir.
La porte s’ouvrit dans un grand fracas, toute l’assemblée sursauta. Guenièvre fût choquée en voyant son mari débouler dans la taverne, les joues rouges et surtout avec son air renfrogné qui ne présageait rien de bon. Elle comprit tout de suite qu’elle avait des ennuis, elle se glissa discrètement sous la table espérant qu’il ne la verrait pas.  Arthur avait repéré immédiatement sa femme, en quelques enjambés il la rejoignit.
« Vous vous foutez de ma gueule ! Sortez de moi de là ! Ne me prenez pas pour un idiot !»
 Elle sortit toute penaude, et se plaça devant son mari avec un petit sourire mutin
« Qu’est ce vous faite ici ? »
« Non mais carrément ! C’est plutôt à moi de vous demander ce que vous fichez ici ! Dans une taverne pleine de soulard ! Mais vous avez tourné totalement de la carte ! Vous allez pas bien ma pauvre fille ! »
« Ne criez pas ! Je suis juste venu voir le seigneur Perceval »
« Et vous êtes dit tiens si j’allais à la taverne ! Et comment vous avez pu sortir du château sans que personne ne vous voit ? »
La Reine se rapprocha de son mari, s’arrêtant à quelque centimètre de lui. Ils étaient tellement proche que le roi sentait le souffle de sa femme sur son visage, la colère redescendit immédiatement laissant le trouble s’instaurer entre eux. Elle se rapprocha de son oreille et lui murmura :
« Je veux pas dire mais votre château c’est un moulin. Vous êtes ici parce que vous êtes inquiet pour moi. C’est trop mignon »
Elle lui sourit tendrement, Arthur rougit.
« NON, non pas du tout … »
Guenièvre parut déçue.
« Bon d’accord ! OUI j’étais inquiet »
Elle lui sourit posant sa main sur son bras, il lui rendit son sourire. Le cœur de Guenièvre rata un battement, que le sourire de son mari était beau, qu’elle était heureuse de voir ce sourire. Il ne souriait pas beaucoup et c’était vraiment du gâchis.
« Pourquoi vous vouliez absolument parler avec l’autre idiot, cela ne pouvait pas attendre qu’il rentre au château ? » 
« Désolé je me suis laissé emporter, je n’ai pas pu attendre, mais le seigneur Perceval a quelle que chose à vous dire. N’est-ce pas Seigneur Perceval ? »
« Hein ! Ah ouais je reste chevalier, Sire, avec tout le truc de la destinée, je peux pas vous laisser tomber »
« Oui mais moi je préférais que l’on fasse notre clan autonome ! »
«Mais c’est pas vrai vous ne comprenez rien c’est important de servir le Roi Arthur »
« Je suis pas trop chaud pour rester chevalier »
« Faite comme vous voulez mais moi je continu la quête du Graal ! »
« Justement c’est chiant ! Je crois que je vais quand même laisser tomber. Oh ça va ! Ne faites pas cette tête ! »
« Quand on est chevalier, on est chevalier ! »
Le seigneur Karadoc boudait, les deux hommes se toisaient du regard.
« Vous pouvez faire ce qu’il vous plait seigneur Karadoc » dit la Reine « Vous n’êtes pas chevalier »
« Ben si quand même ! »
Le Roi ne comprenait pas la conversation à laquelle il assistait mais il était touché que le seigneur Perceval reste à la table ronde. Il ne l’avouerait à personne mais il avait beaucoup de tendresse pour son chevalier même si parfois il était la raison principale de ses plus grosses migraines.
« Non vous n’êtes pas chevalier, Karadoc » dit la Reine en insistant sur son nom et ne le nommant pas volontairement Seigneur. « Vous n’êtes pas adoubé, vous n’êtes pas dans le registre »
« Hein comment ça adoubé ? »
« Oui c’est le nom de la chevalierisation ! » répondit son compère
« Comment ça il n’est pas adoubé ? Vous êtes sûre Guenièvre ? Vous avez pu louper son nom. »
« Je suis parfaitement sûre. Karadoc, Avez-vous eu une cérémonie avec mon mari ou un autre Roi du royaume de Bretagne ? »
« Le truc avec l’épée ? Ah ben non. Du coup je ne suis pas chevalier c’est ça ? »
« Donc vous pouvez rester à la taverne si vous voulez » insista Guenièvre.
L’homme parut réfléchir intensément, laissant un suspense si intense que toute l’assemblée se figea. En effet, toute la taverne avait suivi l’échange avec grand intérêt.
« Ok. Moi ça me va. En plus on pourra toujours se revoir ici »
« Attendez ! Si vous n’êtes pas chevalier, pourquoi on a fait l’échange d’épouse »
« Parce que vous vouliez épouser Dame Mevanwi » dit la Reine
« Mais NON ! Je ne voulais juste pas le tuer l’autre tâche » répondit le Roi en s’agitant et en pointant du doigt le non chevalier.
« Mais vous l’aimez ! »
« NON, enfin j’ai cru mais non je ne l’aimais pas vraiment »
« Ah donc elle peut donc quitter le château sans que cela vous peine »
« Mais bien sûr ! Je m’en contrefiche, elle peut aller où elle veut ! »
Sa femme se rapprocha à nouveau d’Arthur, elle passa une main dans ses cheveux le faisant soupirer.
« Plus problème alors ? »
« Non plus problème »
Guenièvre passa son bras sous celui de son mari, qui rougit immédiatement.
« On rentre ? »
« Oui on rentre »
De retour au château, Arthur prit la main de sa femme pour rentrer dans l’édifice.
« Que faite vous ? » demanda-t-elle surprise
« Je vous prend la main. Pourquoi je n’ai pas le droit ? »
« Si, si mais c’est que … »
« C’est que quoi ? ça vous gêne ? »
Il allait retirer sa main quand sa femme la lui rattrapa plus fermement.
« Non, non surtout pas »
Elle lui souriait, et quel sourire, il pourrait se damner pour son sourire. Ils se regardaient tendrement, perdu dans le regard de l’autre, ils n’entendirent pas la femme de Karadoc arrivait près d’eux.
« Sire vous êtes là » dit-elle presque affolée, elle fit semblant de fondre en larme
« Qu’est-ce qu’il vous arrive ? » dit Arthur en lâchant la main de sa femme
Elle lui tendit le mot que Guenièvre lui avait écrit, le Roi ne put réprimer un sourire en lisant le contenu de cette lettre, elle était définitivement très drôle sa femme. Il reprit la main de sa femme qui avait déjà reculait prête à partir. Il se tourna vers cette dernière.
« Qu’est ce qu’elle doit se mettre… hum enfin, qu’est-ce que vous lui avait rendu pour reprendre vos termes »
« Le jasmin jaune du jardin » répondit toute penaude sa femme
« Il a été déversé dans mes appartements, il y a des fleurs partout c’est un véritable cauchemar »
Le Roi comprit tout de suite pourquoi sa femme avait fait enlever tout le jasmin, il était d’ailleurs un peu honteux de repenser à la période où il avait fait planter ces fleurs. Il resserra la main de sa femme et répondit de façon désinvolte à la femme de l’ex-chevalier.
« Demander de l’aide auprès des serviteurs pour tout ranger. De toute façon, il faut que vous fassiez vos bagages pour rejoindre votre mari à la taverne »
« Comment …. »
« Votre mari n’est plus chevalier, il ne l’a jamais été d’ailleurs, sur ce, bonne journée et avec ma femme on vous dit aurevoir »
Sur ces mots Arthur entraina sa femme avec lui dans les couloirs, sans un regard envers son ex-amante. Laissé seule, Dame Mevanwi fulminait, elle aurait sa vengeance, elle ne laisserait jamais un tel affront sans conséquence.
Arthur avançait rapidement, toujours la main de sa femme dans la sienne, la trainant un peu. Il voulait s’éloigner au plus vite car il essayait tant bien que mal de retenir le fou rire qui était pratiquement impossible à réfréner.
« Vous marchez trop vite, j’ai dû mal à suivre »
Il l’entraina dans une alcôve, se retourna vivement et spontanément la prit dans ses bras. Choqué par leur proximité, Guenièvre vira au rouge. Son mari lui caressa doucement la joue.
« Vous êtes décidément bien impertinente aujourd’hui, vous lui avait carrément dit de se mettre ses fleurs où vous pensiez » dit-il en lui souriant franchement « D’ailleurs je serais très curieux de savoir à quel lieu vous pensiez »
« Ah mais vous savez parfaitement où ! …dans un vase voyons » répondit elle avec sourire coquin.
« Ah mais oui ! Suis-je bête. C’est comme mon éventuel complexe… »
Elle leva les yeux vers lui, un regard plein de désir, était-ce l’effet de la potion qui la troublait, non bien sûr que non c’était son mari. Elle n’avait pas attendu de prendre une potion pour réaliser que son mari était beau, désirable, au-delà de l’époux qu’elle aimait secrètement, elle le désirait mais avait bien conscience depuis longtemps qu’elle n’avait aucune chance avec lui. Pourtant son amour perdurait et se renforçait avec le temps.
« Finalement vous en avez un de complexe ou pas » lui murmura-t-elle de peur de gâcher la magie qui s’était installé entre eux.
Il la rapprocha de son corps jusqu’à être collé l’un à l’autre, se pencha pour humer le parfum de ses cheveux et tout doucement lui murmura à l’oreille.
« Vous voulez vraiment connaitre la réponse à votre question ? »
Elle trembla légèrement contre lui, posant sa tête sur son épaule.
« Disons que si cela vous intéresse je suis tout à fait dispo à vous montrer que je n’ai pas … »
« Ah mais vous êtes là, qu’est-ce que vous fichez tous les deux, trois plombes que je vous cherche ! Va falloir penser à récupérer votre charmante famille parce que les deux sœurs tape dure j’en ai plein le casque »
Surpris par l’arrivée de Dame Séli, ils avaient reculé vivement, les joues aussi rouges l’un que l’autre.
« Bon vous venez ou je vous fais envoyer une invitation par pigeon ! »
Arthur se ressaisit, se redressant prêt à suivre sa belle-mère.
« Et vous c’est quoi ce cirque aujourd’hui, alors le coup de la bouffe sur l‘autre tartignolle je dis pas, mais alors que vous vous déguisiez et que vous m’envoyer bouler c’est moyen moyen. Et Ah oui c’est quoi cette histoire que sur ordre de la Reine les femmes du château ne sont autorisées à ne porter que des tenues de nuit !!! »
« Ah parce que c’est vous ça aussi ?» demanda son mari en souriant 
La Reine leur fit un sourire à éclairer une pièce dans le noir, leur passant devant la tête haute et tout en partant.
« Et alors, je lance une nouvelle mode, je fais donc participer tout le château, d’ailleurs mère vous n’avez pas respecté le dress code et n’oubliez pas c’est un ORDRE de la REINE »
Cette fois Arthur ne put se retenir, il éclata de rire. Depuis quelques temps il était plus déprimé que d’habitude, aujourd’hui toute cette pression lui paraissait si futile. La potion avait eu un effet révélateur sur sa femme même si elle était totalement désinhibée, incontrôlable, elle montrait sa vraie personnalité, ce qu’elle avait toujours voulu faire ou dire. Ce qu’il voyait lui plaisait beaucoup, sa femme en plus d’être sacrement jolie, était drôle, spontané et surtout elle restait gentille, adorable même. Plus de doute, il décida de tourner définitivement la page de sa vie à Rome et de ce fait il renonçait définitivement au serment qu’il avait pu faire. Le poids lourd qu’il portait sur ses épaules s’envola à l’instant même où il avait formulé dans sa tête sa prise de sa décision.
« Et en plus cela vous fait rire, elle est incontrôlable ! Alors je dis pas, qu’elle s’affirme un peu la gamine c’est pas plus mal mais vous auriez dû voir la tête de votre mère quand elle a découvert les dames en chemises de nuit et surtout par ordre de la Reine. Je pense même qu’elles ont eu peur qu’on les oblige aussi à porter ce genre de tenue »
« Oh Belle maman vous venez de me donner la solution pour les renvoyer gentiment à Tintagel »
« Ah ! Vous devenez intéressant ! Je ne peux pas rater ça ! Monsieur Pendragon qui défi ENFIN sa mère, je ne sais pas qu’elle mouche vous a piqué à tous les deux mais c’est la journée des surprises »
« Allons-y rapidement ! Après je dois retrouver ma femme avant la prochaine catastrophe »
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Guenièvre avait rejoint Angharad, elle lui avait raconté toute sa journée, la prise de la potion et toutes les actions qui en avait découlé.  
« Très honnêtement, Madame, sans vouloir vous vexer mais vous devriez prendre cette potion plus souvent si elle vous libère à ce point »
« Je vais quand même éviter, je pense que le cœur d’Arthur n’y survivrait pas »
Les deux femmes partagèrent un fou rire en imaginant le Roi s’affairait à réparer les bêtises de sa femme.
« Cela a eu du bon cette histoire. Je suis fiancée, l’autre morue dégage du château et à priori d’après ce que vous me racontez, vous vous êtes rapproché de votre époux »
« Je me suis amusée comme une petite folle, mais nous devons nous concentrer sur l’organisation de votre mariage et surtout votre remplacement »
« Mon remplacement, que cela me semble étrange. Vous m’avez dit voir déjà une idée sur la question »
« Oui je pense que Nessa fera parfaitement l’affaire »
« Nessa ! Vous voulez vraiment dire Nessa, celle qui attendez bêtement dans votre chambre. Votre mari va s’arracher les cheveux »
« Oui je sais ! Disons que c’est un petit bonus »
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La journée s’achevait, enfin diraient certaines personnes. Mais pour Elias, quant à lui, il aurait voulu qu’elle dure éternellement, cette journée avait été magique jamais il n’avait autant ri. La Reine avait chamboulé tout le château, pourtant ce qui l’avait plus marqué c’était la réaction du Roi. Il avait quand même foutu dehors sa mère, en fin de journée il avait l’air de s’amuser de la situation. Il fallait absolument qu’il demande à Merlin sa « recette ».
« Dites ! Vous sauriez , comment vous l’avez faite votre potion »
« Laquelle ? »
« Ben voyons celle pour se changer en pigeon ! »
« Ah mais je ne sais pas la faire celle là »
« Mais non gros Dindon, la potion que la Reine à prise »
« Parce que ça intéresse Mooossieur Elias maintenant »
« Disons que cela pourrait être intéressant !!»
« Non mais, c’est que moi, j’ai rien noté »
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EPILOGUE
Dans la chambre royale.
« Je suis vraiment désolé pour aujourd’hui, je crois que je me suis un peu laché »
« Un peu c’est un euphémisme ! »
« Rho..ça vas !Il  y a pas mort d’homme quand même »
« Non mais vous êtes passez à ça de l’incident diplomatique »
Malgré son ton, le Roi ne pouvait réprimer un sourire. Elle lui rendit tendrement. Il pris sa main dans la sienne, le geste la fit immédiatement rougir. Il avait retrouvé sa femme, si timide, mais il sentait bien que la journée avait changé sa femme malgré tout. D’ailleurs cela avait clairement changé leur relation, il avait pris une décision qu’il était prêt à assumer.
« Vous avez vraiment mis votre mère dehors ? »
« Ouais ..mais ça aussi cela risque d’avoir certaines répercussions »
« Oh vous savez depuis le temps qu’elles sont méchantes avec vous, je pense que cela ne peut que leur faire du bien. Et de toute façon finalement qu’est-ce qu’elles voulaient ? »
« Comme d’habitude me faire des reproches mais je vais accéder à une de leur demande et cela vous concerne aussi »
«Moi ! Et en quoi je peux leur être utile ? »
« Disons que nous pourrions continuer ce que vous avez commencé dans le laboratoire »
« Comment ça dans le laboratoire…….Ah oui dans le laboratoire, je vois mais vous savez je connais pas vraiment la suite »
« Cela tombe bien, moi je la connais »
Il se pencha vers elle doucement, posant sa main sur joue tendrement, encore un peu rougissante Guenièvre se laissa guider par son mari, elle ferma les yeux. Alors que leurs lèvres allaient se toucher, il lui murmura.
« Vous me faites confiance ? »
« Plus que jamais »
Et c’est avec un sourire qu’il fondit sur ses lèvres avec l’intention de briser son serment à tout jamais.
FIN
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coolvieilledentelle · 10 months
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En bordure de la route reliant Argentan au haras du Pin, s’élève le château de Bourg-Saint-Léonard. Édifiée sous Louis XV pour un ménage parisien, l’élégante demeure se déploie entre une cour d’honneur et un parc à l’anglaise prolongé par la giboyeuse forêt de Gouffern. Raffinée et bucolique, elle témoigne du goût sophistiqué pour la nature qui s’est épanoui à l’époque des Lumières.
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empiredesimparte · 1 year
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Warning, description of scenes of violence.
Emperor's office
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Napoléon V: I thank you M. de Tour for your work, you must represent the Crown proudly now
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Ernest, procuror: Naturally, Sire. If you allow me Napoléon V: Go ahead Ernest: The 8 suspects are currently being heard at the Paris Assize Court for homicide, attack on the security of the nation, attack on the person of Madame Mère, and criminal association
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Napoléon V: What did the investigation show? Jeanne, Minister of Justice: Are you sure, Your Majesty? Napoléon V: Yes. Ernest: The imperial couple came out under the heckling of the demonstrators. They got into the car and were escorted by the police. The demonstrators gathered to corner the imperial car, and the group in front aimed at the vehicle with hand grenades.
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Ernest: There were three explosions and the general confusion that this generated caused the crowd to flee. The windows of the surrounding buildings exploded, the imperial car was riddled and its surroundings were perforated in several places. Projectiles of all shapes and sizes were found. Most of the police officers escorting the imperial car died on the spot.
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Jeanne: 7 people died on the spot and 11 died of injuries. 23 seriously injured and 66 injured. The police… have not been able to fully recover the bodies of two imperial guards.
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Napoléon V: This is despicable.
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Ernest: Yes, Your Majesty. The imperial car partially resisted the grenades, but it caught fire. The imperial couple were evacuated with the help of reinforcements. Some demonstrators filmed your parents on the ground, but the footage was censored by the authorities. Fortunately, this did not have time to spread on social networks.
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Napoléon V: Thank God. How can one be so cruel?
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Ernest: Human nature is cruel, Your Majesty. Otherwise, we would have no laws. Anyway… The suspects are all French, some had their faces covered during the attack. They are mostly young, between 20 and 40. There is even a young couple from Paris who had no previous criminal record. They did not throw the grenade but tried to throw paving stones at the imperial couple, still on the ground. Napoléon V: Let's take a break, shall we
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⚜ Le Cabinet Noir | Château de Compiègne, 5 Floréal An 230
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⚜ Traduction française
Napoléon V : Je vous remercie M. de Tour pour votre travail, représentez fièrement la Couronne
Ernest, procureur : Naturellement Sire. Si vous permettez. Napoléon V : Allez y. Ernest : Les huit suspects sont entendus actuellement à la cour d'assises de Paris pour homicide, atteinte à la sécurité de la Nation, attentat contre la personne de Madame Mère, association de malfaiteurs.
Napoléon V : Qu'a donné l'enquête ? Jeanne, ministre de la justice : Êtes-vous sûr Votre Majesté ?... Napoléon V : Oui. Ernest : Le couple impérial est sorti sous le chahut des manifestants. Ils sont montés dans la voiture et escortés par la police. Les manifestants se sont rassemblés pour coincer la voiture impériale, et le groupe à l'avant a visé le véhicule avec des grenades artisanales.
Ernest : Il y a eu trois explosions et la confusion générale que cela a généré a fait fuir la foule. Les vitres des bâtiments alentours ont explosé, la voiture impériale a été criblée et ce qui l'entoure a été perforé en plusieurs endroits. On a retrouvé des projectiles de toute forme et de toute taille. Les policiers qui escortaient la voiture impériale sont morts sur le coup pour la plupart.
Jeanne : Il y a eu 7 morts sur le coup et 11 personnes sont décédées suite aux blessures. 23 blessés graves et 66 blessés. La police... n'a pas pu retrouver entièrement les corps de deux gardes impériaux.
Napoléon V : C'est ignoble.
Ernest : Oui Votre Majesté. La voiture impériale a résisté en partie aux grenades, mais elle a pris feu. Le couple impérial a été évacué à l'aide des renforts. Certains manifestants ont filmé vos parents à terre, ces images ont été censurées par les autorités. Heureusement, cela n'a pas eu le temps de s'étendre sur les réseaux sociaux.
Napoléon V : Dieu merci. Comment peut-on être si cruel ?
Ernest : La nature humaine est cruelle, Votre Majesté. Sinon, nous n'aurions pas de lois. Enfin... Les personnes suspectées sont tous français, certains avaient couvert leur visage lors de l'attentat. Elles sont pour la plupart jeunes, entre 20 et 40 ans. Il y a un même un jeune couple parisien qui n'avait pas de casier judiciaire par le passé. Ils n'ont pas lancé la grenade mais tenté de lancer des pavés sur le couple impérial, encore à terre. Napoléon V : Faisons une pause, voulez-vous
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metmuseum · 6 months
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Château de St.-Germain-en-Laye, Intérieur de la cour, Chapelle. 1862–67. Credit line: Purchase, Peter C. Bunnell Gift, 2011 https://www.metmuseum.org/art/collection/search/296359
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alexar60 · 1 year
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L’enfant des fées (2)
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Le premier épisode est disponible à ce lien
Sa moustache se dessinait parfaitement sur son visage. Louis venait de tailler les bords, cependant, ses pensées s’orientaient encore sur la petite Jeanne. Il revoyait sa visite médicale auprès d’un médecin appelé d’urgence. Le savant, un vieil homme d’une cinquantaine d’années, à la barbe blanche, restait sceptique face aux ecchymoses ainsi qu’aux brulures sur la peau de la fillette. Il avait beau poser des questions, il n’obtenait que des mots mal articulés dans des phrases incomplètes. Louis fut pris de colère en regardant le corps squelettique de Jeanne. Elle ne mangeait pas à sa faim, c’était évident.
Le docteur s’éloigna dans un coin du cabinet, emmenant le commissaire avant de murmurer à son oreille :
-          Vous me dites qu’elle vient d’un milieu aisé ? En êtes-vous certain ?
Les deux hommes observèrent silencieusement Jeanne. Ses cheveux décoiffés couleur paille, le visage bruni par la saleté, des traces noires et bleues visibles à l’œil nu sur les bras, elle ressemblait plus à un fragile épouvantail qu’à une petite fille modèle.
-          J’ai déjà vu des cas similaires dans les bas-fonds de Glasgow et de Londres, pendant mes études, de l’autre côté de la Manche. Mais ces enfants vivaient dans des taudis…pas dans un château, ajouta-t-il.
En fixant plus attentivement, Louis constata de nouveau la maigreur de la gamine. Ses côtes se dessinaient à travers la peau. Il soupira lorsqu’un cri le ramena à la réalité. Une femme intervint en haussant la voix. Une petite voix répondit en promettant de ne plus recommencer. Le commissaire passa ses bras dans un gilet avant de descendre et rejoindre sa famille.
Dans la cuisine, son ainée, Henriette ramassait les restes d’une assiette tombée sur le sol, pendant que son épouse nourrissait un bambin assis sur une chaise longue. L’enfant sourit en voyant Louis.
-          Papa !
Il ria de toutes ses dents. Peu après, il sortit sans avoir oublié d’embrasser tout le monde, sa femme et ses trois enfants. Il aimait énormément ses petits, même s’il ne les voyait pas souvent.
Ce matin-là, il ne faisait pas beau et il oublia son parapluie. Malgré le crachin, il faillit flâner dans le jardin des plantes. Cependant, il remonta l’Erdre à pieds, jusqu’au commissariat, son lieu de travail. Un agent affublé d’une cape et d’un képi, en garde devant l’ancienne caserne, salua Louis qui l’ignora totalement. Il remarqua la limousine de Dion dans laquelle il était monté trois mois plus tôt. Il reconnut son chauffeur qui attendait sagement, le moteur en marche. Soudain Léon, son second l’interpela :
-          On t’attendait ! affirma-t-il.
Et sans obtenir de réponse, il se retrouva dans la voiture qui démarra à toute trombe, faillant renverser un cycliste en sortant de la cours. Durant le trajet, Louis se remémora sa discussion avec le médecin. Il se souvint comment une nonne, travaillant comme infirmière, aida Jeanne à se rhabiller, lui donnant au passage quelques leçons de dictions. Son regard croisa celui de la fillette. Elle semblait triste et perdue, ne comprenant pas pourquoi on était gentil ; pourquoi elle était si seule. Puis elle sortit entrainée par l’infirmière vers une salle d’eau, avant de rejoindre un orphelinat.
-          Je crains qu’elle n’ait des séquelles, annonça-le médecin. Et pour la procédure ?
Le crachin laissa place à un rayon de soleil. Toutefois la route demeurait mouillée voire boueuse en certains endroits. Léon frotta sa casquette. Assis à côté du chauffeur, il se retourna pour distraire son chef de ses pensées. Il annonça une nouvelle pourtant énervante.
-          Joubert est déjà parti. Il devrait nous attendre !
Louis détestait ce magistrat de pacotille. Leur dernière discussion avait fini par l’humiliation du commissaire. Il se revoyait dans le bureau du juge qui, ne s’était pas retenu pour faire la morale. En fait, c’était un lèche-cul de première auprès des personnes de bonne société.
-          Enlever un enfant de sa famille est une honte ! avait-il hurlé. Ce n’était pas votre rôle de vous déplacer pour une histoire pareille ! Vous êtes au service de l’Etat pour nous débarrasser de la racaille, certainement pas pour discréditer des familles honorables et  exemplaires!
A la demande du père qui était revenu de voyage, Jeanne fut restituée à ses parents. Pour Louis, il était évident que ce fut une terrible erreur, mais son opinion ainsi que celle du médecin ne changèrent rien à la décision du juge Joubert ; Il voulut se faire mousser auprès d’une des plus grosses fortunes de Bretagne.
Le portail était grand ouvert, la voiture entra sans ralentir. Devant, plusieurs gendarmes saluèrent les passagers du véhicule. L’allée sembla plus longue qu’à sa première visite. Louis observa le château grandir, s’approcher. Enfin, le véhicule s’arrêta, il descendit sans attendre l’arrêt du moteur. Puis, il prit la direction du parc, vers les policiers visibles à l’orée d’un bois.
Il connaissait l’horreur de la nuit. Il savait ce qu’il s’était passé. Pourtant, il ne pouvait y croire. Il marcha cherchant des têtes connus. Il comprit en voyant la mine déconfite d’un homme qu’il s’agissait du père. Il était encore en robe de chambre. Le commissaire marcha plus vite. Il approcha du lieu du crime. Son regard s’agrandit. Il porta la main sur sa bouche ouverte. Il était devant l’horreur. Ce qu’il ne voulait pas croire. Joubert s’approcha, il gardait la tête basse sous un chapeau de feutre noir.
-          Je suis désolé, murmura-t-il. Si j’avais su…
Louis dévisagea le juge. La colère l’envahit, toutefois, il rangea le poing sans sa poche. Mais, il souhaitait avoir un moment de discrétion pour le cogner. Le bruit d’un appareil photographique ramena son attention sur le crime. Il avait envie de pleurer.
Les policiers regardèrent le tas de cendre sans savoir quoi faire. Ils demeurèrent impuissants, à la fois pris de dégout et de tristesse, devant le petit corps carbonisé de Jeanne au milieu du bucher improvisé. Ses doigts comprimés laissèrent à penser qu’elle était encore vivante quand elle prit feu. Un officier de gendarmerie, képi sous le bras se présenta. Il claqua les talons.
-          Apparemment, elle a été sortie en pleine nuit par sa mère. Cette dernière l’aurait aspergée de pétrole et l’aurait enflammée. La petite n’a pas pu se défendre.
Un sanglot envahit sa voix à chacun de ses mots. Il déglutit puis regarda au loin. Ecœuré, il cracha au sol pour maudire la femme qui sortait du manoir, encadrée par deux de ses hommes. Ses cheveux longs et bruns pendant le long de son corps et de sa figure, amplifièrent sa folie. A la demande de son mari, elle ne portait pas de menottes. Elle marchait lentement, recouverte d’une robe de nuit et d’un châle sur les épaules. Elle tenait dans ses bras une bûche. Quelques protubérances offraient au morceau de bois une forme de visage.
Louis courut vers elle. Il avait besoin de comprendre comment une mère pouvait tuer aussi sauvagement son enfant. Elle s’arrêta lorsqu’elle le vit. Son visage irradiait, ses yeux brillèrent, illuminés par le bonheur. Elle serra le rondin contre sa poitrine et soupira.
-          Elle est revenue ! Vous voyez, j’ai bien fait de m’être débarrassée du monstre. Ils me l’ont rendue, ma petite Jeanne.
Elle se mit à chanter une comptine, tout en berçant la buche. Les policiers demeurèrent effarés devant ses baisers sur le bois.
-          Je ne t’abandonnerai plus jamais, susurra-t-elle au morceau de bois.
Puis, elle partit emmenée par les gendarmes. Un corbeau vola au-dessus des cimes des arbres. Son croassement effraya les autres oiseaux qui s’envolèrent subitement. Au loin, on entendait une cloche ; le tocsin annonçait la guerre.
En ce trois août 1914, Louis Macé comprit qu’à l’image de Béatrice Grayo de Kersilly,  le monde devenait fou.
Alex@r60 – février 2023
Dessin de Rim Baudey
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graceandfamily · 6 months
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2023 : Le Prince chez lui. Rainier III en images
À l’occasion de la commémoration du centenaire de la naissance du prince Rainier III (1923-2005), les Archives du Palais et l’Institut audiovisuel de Monaco présentent, dans le cadre du parcours des Grands Appartements, une centaine d’images, fixes et animées, souvent inédites. Représentatives de la personnalité et de l’œuvre du souverain, prises au palais et dans ses autres lieux de résidence, ces images sont mises en relation avec des objets et des documents d’archives.
Le Prince Rainier était véritablement chez lui au Palais de Monaco. Premier souverain à y être né depuis Honoré IV en 1758, Rainier III s’est attaché tout au long de son règne à restaurer et défendre l’identité de son pays, fidèle au message qu’il adressait aux Monégasques, dans la cour d’Honneur du Palais, le 19 novembre 1949, jour de son intronisation : « L’avenir de notre petite patrie, c’est en nous-mêmes qu’il réside, en vous tous assemblés autour de notre drapeau, dans la volonté commune de lutter pour la sauvegarde de notre indépendance et la défense de notre souveraineté. Si nous restons unis, cet avenir nous appartient : c’est la garantie de notre existence même. Plus que jamais, il ne peut être question que de Monaco : n’oublions pas qu’au-dessus des partis il y a la Patrie, au-dessus des intérêts particuliers, l’intérêt du pays. »
Cette exposition présente la vie et le règne du prince Rainier sous trois angles.
Celui du souverain d’abord, dans l’exercice de ses fonctions, qui « paperasse au bureau » selon son expression, entouré de ses collaborateurs, fêté chaque 19 novembre selon un cérémonial bien précis. C’est là, dans la Maison des princes que sont reçus les chefs d’État et les hôtes de marque, que se déroulent les actes majeurs de la vie politique, que la tradition de mécénat artistique des princes de Monaco se perpétue. Là encore que se construit patiemment l’image publique du prince, à travers les médias.
Celui de l’homme ensuite, dont les différentes maisons correspondent aux différents âges de sa vie : le Palais de Monaco où il nait et grandit jusqu’à ses études et le tumulte de la guerre, la villa Ibéria à Saint Jean Cap Ferrat où le prince célibataire séjourne jusqu’à son mariage avec l’actrice Grace Kelly, la maison de Rocagel, qu’il destine à la vie de famille, enfin le château de Marchais, demeure historique des Grimaldi depuis 1854, refuge de toute une vie.
Dans ce parcours, ne sont pas oubliés les passions personnelles du prince, qui permettent de comprendre sa personnalité et ses engagements. Lorsqu’il quitte l’uniforme de souverain ou les habits du père de famille, Rainier enfile sa blouse de travail pour se retirer dans son atelier où il modèle des sculptures en fer forgé.
Le quatrième et dernier temps de l’exposition est consacré aux grandes heures du prince au Palais. Sept séquences ont été retenues dans le plus long règne personnel de l’histoire monégasque : Devenir prince (1944-1949) ; le « couronnement » (1949-1950) ; l’arrivée de la princesse (1955-1956) ; une nouvelle constitution (1962) ; la république au Palais (1951-2005) ; « le Palais de la mer » (1976) ; commémorer l’histoire (1966-1999).
Thomas Fouilleron et Vincent Vatrican
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kamomille9 · 1 year
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Fanfic Pendranièvre
Avec toutes les fanfictions que j'ai lu sur Arthur et Guenièvre dans l'univers d'AA je me lance enfin !!! Vive KAAMELOTT et mon chéri qui m'a fait découvrir cette série et qui maintenant s'en mord les doigts parce que j'arrête pas de les regarder XD
Bonne lecture à toutes et tous !!
Le Cœur a ses raisons…
Résumé : Après la faute commise par Arthur avec Dame Mévanwi, Guenièvre décide que c’en est trop. Elle veut partir. Pour aller où ? Rejoindre Lancelot ? Certainement pas ! Guenièvre voulait être libre et quel était l’intérêt de quitter l’homme que l’on aime pour un homme que l’on n’est pas sûre d’aimer ? Elle avait besoin de plus de certitudes car tout ce que la Reine de Bretagne avait jamais voulu c’était aimer et être aimer en retour…
Chapitre 1 : l’Annulation
Guenièvre Pendragon pensait avoir une patience et une tolérance infinies. Cependant, même la Reine du Royaume de Logres avait ses limites. Son mari avait joué avec ces limites pendant près de 15 ans et aujourd’hui la jeune femme ne pouvait pas laisser passer cette trahison. La femme d’un chevalier… Mévanwi de Vannes… Cette goutte d’eau avait fait déborder le vase de Guenièvre. Il lui semblait que son cœur, saignant depuis des années de la maltraitance émotionnelle de son mari, avait fini par s’ouvrir en deux. L’air lui manquait terriblement et les larmes coulaient abondamment sur ses joues laiteuses.
La nuit était pourtant calme au château de Kaamelott durant laquelle elle avait surpris le Roi avec sa nouvelle conquête. Recroquevillée dans son lit, elle n’arrivait pas à calmer la tempête qui régnait dans sa poitrine. Elle ne pouvait tout simplement plus supporter sa condition de Reine de Bretagne. Il fallait qu’elle fasse quelque chose, qu’elle se sorte de cette situation avant qu’elle ne meure de chagrin ou qu’elle finisse par se jeter par la fenêtre de sa chambre… Elle y avait tant pensé durant ses dernières années ou le poids de la solitude se faisait de plus en plus oppressant. Seulement, à quoi cela servirait-il ? Arthur lui avait dit lui-même : elle n’était « Rien » …
Lorsque le jour se leva enfin, elle avait pris sa décision : elle ne voulait plus être la femme d’Arthur Pendragon. Elle n’était pas aussi bête que son mari et la cour du château le pensait. Elle savait que ce n’était pas si simple d’annuler un mariage… En tout premier lieu, elle devait se renseigner sur la manière dont elle devait procéder… Les lois bretonnes étaient complexes, elle aurait donc besoin d’un spécialiste pour l’aiguiller discrètement sur la marche à suivre. Elle savait que le Père Blaise se levait toujours très tôt. Elle prit donc le temps de s’habiller d’une robe bleu clair toute simple ne nécessitant pas l’aide d’Angharad. Elle n’avait pas envie de voir son amie et bonniche avant que son plan ne soit mis en marche.
Elle traversa donc le château, rasant les couloirs, ne croisant que les quelques serviteurs s’affairant avant le réveil des bourgeois. Guenièvre finit par atteindre la salle des archives sans encombre. Le Père Blaise était effectivement là, griffonnant sur un parchemin, concentré sur sa tâche. Elle racla légèrement sa gorge afin de signifier sa présence au cureton qui releva finalement le nez de son papelard.
_ Ma Reine !? Il est rare de vous voir ici de si bon matin.
_ Oui… C’est-à-dire que j’avais une question a vous posé plus ou moins urgemment, voyez-vous ? répondit-elle, forçant un sourire sur son visage fatigué.
_ Si je peux vous aider…
_ Il ne s’agit pas de moi mais d’une amie… Elle souhaiterait se renseigner sur comment faire annuler un mariage. Quelles seraient les conditions requises ?
_ Il est très difficile voir quasiment impossible d’annuler une union au royaume de Logres… répliqua le Père Blaise en fronçant les sourcils.
_ Je m’en doute bien ! Mais quels seraient les prérequis ? Peut-être ses raisons entrent-elles dans le cadre de la juridiction !
Le prêtre, outre le fait d’être extrêmement surpris par l’éloquence de sa Reine, commença tout de même à fouiller dans son barda afin de trouver la loi demandée. Il finit par trouver un petit parchemin listant les conditions à remplir afin de rompre une union légitime.
_ Y a-t-il eu bigamie, fraude ou manque de compréhension ?
_ Pas à ma connaissance, accorda Guenièvre, feignant de réfléchir intensément.
_ Il y a aussi la non-consommation de l’union, ajouta-t-il en haussant les épaules.
_ Ce qui veut dire ?
_ Ce qui veut dire que si pour toute raison l’un des époux n’a pas été capable de consommer le mariage, cela peut donner lieu à une annulation.
Les choses de l’amour dont elle avait toujours été privée… Guenièvre ne pouvait pas mieux tomber, elle rentrait pile-poil dans cette catégorie. Néanmoins, il y avait un hic…
_ Comment est-il possible de prouver que le mariage n’a pas été consommé comme vous dites ?
Le Père Blaise fronça à nouveau les sourcils d’incompréhension. Où la reine voulait-elle en venir à la fin ?
_ Je suppose qu’un examen gynécologique effectué par un médecin assermenté, ou ce qui s’en rapproche le plus, prouvant la pureté de la femme devrait suffire.
Guenièvre hocha alors la tête comme si l’information ne lui était pas plus importante que cela…
_ Et une fois les preuves rassemblées, les époux doivent-ils signer un papier stipulant l’annulation du mariage où les preuves suffisent-elles ?
Il se pencha une nouvelle fois sur le texte de loi avant de répondre par la négative. Pas besoin de signer quoique ce soit, l’attestation et le texte de loi suffiront.
_ Je vous remercie Père Blaise de m’avoir accordé un peu de votre temps. Puis-je emprunter cette loi ? Je vous la rendrais très certainement demain après l’avoir montrée à mon amie, s’empressa-t-elle d’ajouter en voyant sa réticence.
_ Bien entendu… mais demain sans faute alors !
_ C’est promis !
La reine pris donc le parchemin, le roula délicatement avant de souhaiter une bonne journée au prêtre. Guenièvre avait bien remarqué les expressions du cureton, elle savait qu’il se doutait de quelque chose et se fit la réflexion de lire attentivement le texte de loi afin de vérifier par elle-même ses dires. Une première étape de franchie, il fallait à présent passer à la suivante… Dans ce château, il n’y avait qu’une personne qui soit familière avec les examens et autres petits bobos de l’assistance : Merlin.
Il était tôt. Le château était encore largement endormi quand Guenièvre atteignit le laboratoire du druide. Elle espérait juste qu’il serait déjà réveillé. Elle frappa donc poliment avant d’entrer doucement dans la pièce. Il n’y avait personne mais elle entendait distinctement des bruits de pas venant de l’arrière.
_ Ma Reine ? Vous êtes bien matinale aujourd’hui !
L’enchanteur remarqua alors le sourire d’agacement se peignant sur son charmant visage.
_ Je sais… J’ai besoin de vous pour une affaire assez délicate…
_ Si cela concerne la magie s’est inutile, il est nul en sortilège ! scanda Elias en débarquant dans la pièce à son tour.
_ Rassurez-vous Elias, ça n’a rien à voir ! rétorqua Guenièvre alors que Merlin ouvrait déjà la bouche afin d’enguirlander son collègue.
_ Ah ? Pourquoi donc avez-vous besoin de moi alors ?
_ Comme je vous le disais c’est assez délicat mais vous êtes la seule personne en qui je peux avoir confiance et dont la déclaration ne pourra être contestée.
Merlin et Elias se regardèrent alors à la fois surpris et curieux. Ils n’osèrent ouvrir leurs bouches, attendant que la reine se décide.
_ Je souhaiterais que vous effectuiez un examen gynécologique.
Les deux hommes ouvrirent grands les yeux.
_ Mais pourquoi donc ? et sur qui ?
_ Sur moi-même, afin de vérifier ma condition d’une part et de lever le doute sur un point en particulier.
_ Sur quel point ? demanda alors Elias, craignant ce que la Reine allait répondre…
_ Ma virginité.
_ Ma Reine… Pourquoi voudriez-vous…
_ Cela ne regarde que moi ! Mais sachez que j’aurai besoin d’une attestation signée de votre main, en fait de vos mains à tous les deux tant qu’à faire, stipulant les résultats exacts de l’examen.
_ Ma Reine… dans quel but voudriez-vous…
_ Ma question est : pouvez-vous le faire ou non ? coupa Guenièvre une seconde fois.
Pour une fois, les deux enchanteurs ne savaient vraiment pas où se mettre et restaient étonnamment silencieux.
_ Dites-le moi tout de suite si vous ne pouvez pas afin que j’aille quérir le médecin du village qui lui saura ! s’exclama-t-elle devant le mutisme des deux acolytes.
_ Très bien, ne vous énervez pas…
Sans un mot, Elias commença par dégager la table de tous les objets s’y trouvant. Ils la nettoyèrent comme ils purent avant de la recouvrir d’un drap et de demander à Guenièvre de s’y allonger.
L’examen ne dura pas si longtemps que cela : quinze à vingt minutes tout au plus, mais pour Guenièvre, qui n’avait jamais été touchée, il sembla durer une éternité. Pour la première fois, les deux enchanteurs travaillèrent de concert afin d’effectuer leur tâche du mieux possible. Elias utilisa même un ou deux sortilèges afin de confirmer leurs conclusions. Ils devaient se couvrir un maximum et être sûrs de leur résultat si jamais on venait leur demander des comptes. Ce moment gênant passé, ils se penchèrent sur une feuille de parchemin vierge et commencèrent à écrire leurs conclusions.
_ Pouvez-vous en faire trois exemplaires, je vous prie, dont un que vous garderez pour vous ?
Merlin et Elias acquiescèrent d’un commun accord et finalement tendirent à la reine ses deux parchemins attestant de son indubitable virginité.
_ Je vous remercie bien… murmura-t-elle doucement gardant encore quelques instants la tête baissée avant de la relever dignement en sortant du laboratoire.
Une fois partie, Merlin et Elias poussèrent un soupir comme si la pression s’évacuait finalement de leur corps.
_ Ça craint ça… mais là vraiment ! commenta Elias en levant les bras au ciel.
_ Je ne sais pas ce qu’il a bien pu faire cette fois… mais c’était la fois de trop visiblement… ajouta Merlin en s’appuyant sur la table.
_ J’ai toujours dit qu’elle finirait par craquer ! C’est un miracle qu’elle soit restée aussi longtemps vu comment il la traite ! poursuivit l’enchanteur vêtu de noir.
_ Je le sais bien ! Mais malgré tous mes efforts j’ai jamais pu lui faire comprendre à cette tête de mule que Guenièvre était faite pour lui !
Elias leva les yeux au ciel mais préféra ne pas répondre. Jamais au grand jamais le roi n’acceptera ce fait.
En ce milieu de matinée, le château de Kaamelott n’avait jamais paru aussi calme… C’était le calme avant la tempête.
-o-
Voilà pour ce premier chapitre ! j'espère qu'il vous plaira !
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illustratus · 2 years
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Adieux de Napoléon à la Garde impériale dans la cour du Cheval-Blanc du château de Fontainebleau - Napoleon's farewell to the Imperial Guard in the Cheval-Blanc (White Horse) courtyard of the Palace of Fontainebleau
by Antoine Alphonse Montfort
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profenscene · 1 year
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Jeudi 11 mai
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Dans l'espace de travail des sixièmes, je mets, de temps à autres, des vidéos, des images, des sons, histoire d'illustrer mes cours. Je crois très fortement aux images d'Epinal. Les affiches, les frises chronologiques, l'iconographie en général. Même si ces représentations sont souvent caricaturales, voir fausses, elles donnent un premier aperçu de ce dont en parle. Un conte qui se passe dans un château n'aura d'intérêt que si notre écran de cinéma mental est capable de projeter ledit château, murailles, douves, donjon et affèteries gnan gnan si besoin. Sinon on nage dans l'abstrait et c'est très vite chiant, l'abstrait, quand on est un élève de sixième.
En cette fin d'année, je vais faire un tour dans ce fameux répertoire. Des photos de Delphine Seyrig en fée des Lilas y voisinent avec des portraits de Mme Leprince-Beaumont, de la ville imaginaire de Revendreth, employée pour une rédaction, ou de quelques mp3 de Chopin et de Persona 5 (pour se détendre). C'est marrant.
Dans un répertoire, ils ont le monde mental de leur prof concentré en quelques méga-octets. Malgré les programmes scolaires, on met tellement de soi dans ce boulot.
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uneaffairequiroule · 6 months
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Découvrez l'EuroVelo 6 : une incroyable aventure à vélo de l'Atlantique à la Mer Noire
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L'EuroVelo 6 est un parcours cyclable qui traverse l'Europe, reliant l'Océan Atlantique à la Mer Noire. Suivant les côtes, fleuves et châteaux, cette route offre des paysages variés et exceptionnels à explorer en selle. Dans cet article, nous vous présentons un itinéraire détaillé pour découvrir cette voie unique sur deux roues. Le parcours global de l'EuroVelo 6 Ce tracé emblématique s'étend sur plus de 4 000 km, traversant dix pays européens et empruntant principalement des voies vertes ou des pistes cyclables sécurisées. L'EuroVelo 6 suit les cours d’eau majeurs tels que le Rhin, le Danube et la Loire, offrant ainsi des panoramas époustouflants et des sites historiques à chaque étape du trajet. Les différentes sections de l'EuroVelo 6 Afin de faciliter votre voyage, l'itinéraire complet se divise en plusieurs sections, que vous pouvez réaliser séparément ou dans leur ensemble : - La section atlantique (France) : de Nantes à Bâle. - La section rhénane (Allemagne, Suisse, France) : de Bâle à Passau. - La section danubienne (Allemagne, Autriche, Slovaquie, Hongrie) : de Passau à Budapest. - La section centre-européenne (Croatie, Serbie, Roumanie, Bulgarie) : de Budapest au delta du Danube. - La section finale (Roumanie, Bulgarie, Turquie) : du delta du Danube à la Mer Noire. Les étapes phares de l'Itinéraire vélo EuroVelo 6 Découvrez quelques-uns des temps forts de cet itinéraire qui marqueront votre périple : Nantes Située sur l'estuaire de la Loire, Nantes est une ville pleine de charme dotée d'un riche patrimoine historique et culturel. Avant de partir pour l'EuroVelo 6, prenez le temps de visiter le château des ducs de Bretagne, la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul ou encore les célèbres Machines de l'île. Le Val de Loire Inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, le Val de Loire vous émerveillera par ses paysages bucoliques et ses châteaux emblématiques comme ceux de Chambord, Chenonceau, Amboise ou Azay-le-Rideau. Ne manquez pas non plus les jardins de Villandry et les dégustations de vins locaux dans les caves troglodytiques. Strasbourg Capitale européenne et alsacienne, Strasbourg est une étape incontournable sur l'EuroVelo 6. Admirez la magnifique cathédrale Notre-Dame, flânez dans le quartier pittoresque de la Petite France et traversez le Rhin pour rejoindre l'Allemagne via le pont Pierre Pflimlin. Le Danube Le long du fleuve le plus long d'Europe, vous passerez par des sites spectaculaires comme les falaises calcaires de la Porte-de-Bavière, le Parc Naturel Donau-Auen en Autriche ou encore le Parc National Đerdap à la frontière serbo-roumaine. De nombreux villages typiques jalonnent également ce tronçon, permettant de découvrir les traditions locales. Budapest Surnommée la "Perle du Danube", Budapest offre un panorama unique depuis le pont Széchenyi Lánchíd avec ses collines de Buda et la plaine de Pest encadrant le fleuve. Profitez de cette étape pour visiter le château royal, les bains thermaux de Gellért ou le Parlement hongrois, puis dégustez un goulasch traditionnel dans les rues animées. Le Delta du Danube Cette zone protégée offre une biodiversité exceptionnelle et constitue un paradis pour les ornithologues avec plus de 300 espèces d'oiseaux nicheurs. Entre canaux labyrinthiques et marais sauvages, vous partirez à la découverte des traditions ancestrales de la pêche et de l'élevage qui marquent cette région unique. La Mer Noire Votre aventure sur l'EuroVelo 6 se termine sur les plages dorées de la Mer Noire, où vous pourrez célébrer votre réussite en savourant un poisson grillé accompagné d'un verre de vin local. Les stations balnéaires de Varna (Bulgarie) et Constanta (Roumanie) offrent une multitude d'animations estivales pour conclure en beauté ce périple inoubliable. Préparer son voyage sur l’EuroVelo 6 Pour profiter pleinement de ce parcours d’exception, il convient de bien préparer son voyage : - Voies cyclables : informez-vous sur les pistes accessibles et les conditions de circulation dans chaque pays traversé. - Hébergements : réservez vos étapes à l’avance, en tenant compte de la saison et du dénivelé. - Budget : prenez en compte l’ensemble des frais engagés, tels que les transports jusqu’à votre point de départ, la location ou l’achat de matériel, les repas et les visites touristiques. - Gastronomie locale : découvrez lors de votre itinéraire, les spécialités culinaires de chaque région et goûtez aux produits locaux. Avec ces quelques conseils en tête, vous voilà prêt à partir à la découverte de l'EuroVelo 6, des splendeurs naturelles et du patrimoine culturel incomparable qui marqueront ce voyage cyclotouristique hors du commun. Read the full article
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