Tumgik
#c'est triste mais le temps passe vite :
errakos · 1 year
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Des fois, il m'arrive de me souvenir d'un moment que j'ai vécu dans ma vie et de me demander ce que tel ou tel personne faisait à ce moment là pendent que je vivais cet instant.
Et surtout si elle a aussi le souvenir de ce moment
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e642 · 4 months
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Mes parents m'ont toujours dit que j'étais une enfant qui s'ennuyait beaucoup mais que je ne le verbalisais pas. Que je pouvais passer beaucoup de temps à rien faire sans demander d'alternative. Je ne me rappelle plus si ça me pesait ou pas. Puis, en grandissant, je suis devenue une adolescente qui s'ennuyait beaucoup. Ça m'a laissé pas mal de temps pour développer pas mal de troubles, pour me poser pas mal de questions, pour penser silencieusement à pas mal de choses. Et finalement, j'ai continué à m'ennuyer jusqu'à devenir une adulte. Maintenant. Un manque de passion criant. Je n'ai jamais eu d'hobby particulier, et je n'en ai jamais cherché. Ce qui a toujours eu le don d'exaspérer mes parents. Encore aujourd'hui, ils ont du mal à me voir rien faire, à me regarder attendre que ça passe. J'ai de l'admiration pour les gens qui ont des passions ou même de la passion, des envies, des activités qui leur tiennent à cœur. Et ça ne m'a jamais trop posé d'ennui socialement jusqu'à comprendre que j'étais la seule à rien avoir de distrayant dans ma vie. Ça a amorcé la création de petits sillons m'éloignant des autres. Quand on épuise notre passé, notre vie quotidienne et nos avis, on a vite plus rien à dire. J'ai jamais forcé les discussions de mon côté. J'ai souvent favorisé le silence ou la répétition. Là où ça me pose des problèmes c'est quand je côtoie des gens plus d'une après midi car ils sont amenés à constater que j'attends. Ils ne le supposent plus, ils le voient. Mon copain le voit actuellement. Et c'est vrai que moi je peux me satisfaire de passer beaucoup de temps à rien faire, rien dire, juste être avec l'autre. Mais c'est pas sain. Alors je passe beaucoup de temps à m'ennuyer quand lui investit son temps de choses qu'il aime. Et c'est bien normal. Ça me met toujours un coup de mou, de la rancoeur mal placée évidemment. C'est pas parce que moi j'ai rien et que je n'ai rien fait pour avoir, que ça devrait être pareil pour les autres. Je me suis souvent sentie pas à ma place pour ces raisons, en voyant que les autres ne supportaient pas de s'ennuyer, ne pouvaient pas juste apprécier rien faire avec moi, ça m'a fait me sentir de trop. C'est pas un truc que je partage ou explicite parce que j'ai tort. Il n'y a pas une pensée viable dans ma conception de l'ennui et des autres. J'ai un rapport juste toxique et j'arrive à me sentir triste que les autres ne l'aient pas. Pas jalouse. Seulement déçue. J'ai peur de m'ennuyer toute ma vie. Et une des raisons pour lesquelles je n'aimerais pas habiter avec quelqu'un c'est pour ça, que la personne réalise que je ne suis construite sur rien et que je passe beaucoup de temps à me sentir seule, à m'ennuyer, à attendre comme un chat devant la porte pour qu'on lui ouvre. J'ai du mal à exister normalement et ça m'a souvent créé des piques d'angoisse qu'on vienne à découvrir l'être inconsistant que je suis.
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satinea · 12 days
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Vieillir, c'est chiant.
J’aurais pu dire :
vieillir, c’est désolant,
c’est insupportable,
c’est douloureux, c’est horrible,
c’est déprimant, c’est mortel.
Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste.
Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira.
Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance.
On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant.
On était bien dans sa peau.
On se sentait conquérant. Invulnérable.
La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante.
Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.
Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps –
mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge.
J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard.
Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans "l’apartheid de l’âge".
Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants.
« Avec respect »,
« En hommage respectueux »,
« Avec mes sentiments très respectueux ».
Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ?
Les cons !
Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !
Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place.
J’ai failli la gifler....
Puis la priant de se rassoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué.
« Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée.
J’ai pensé que… » Moi aussitôt :
«Vous pensiez que…?
-- Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous assoir.
– Parce que j’ai les cheveux blancs?
– Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…-
- Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous?
–Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge… --Une question de quoi, alors?
– Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…»
J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.
Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, Ne renoncer à rien.
Ni au travail, ni aux voyages,
Ni aux spectacles, ni aux livres,
Ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve.
Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent.
C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie.
La musique est un puissant excitant du rêve.
La musique est une drogue douce.
J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant
soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart,
soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révèleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.
Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps.
Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital.
En années? En mois? En jours?
Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital.
Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération.
Après nous, le déluge? Non, Mozart.
Les mots de ma vie de Bernard Pivot.
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mettons que les persos se retrouvent chacun avec une copie de Tomodachi Life et des deux Miitopia, qu'est ce qui se passe?
John joue à Tomodachi Life non stop pendant un mois puis ne touche plus jamais le jeu hormis une fois de temps en temps quand il s'ennuie
Klaus est extrêmement investi dans Tomodachi Life, il a fait tout le monde et il a tout débloqué. Sur Miitopia, il a déjà fini le jeu trois fois sur switch et deux fois sur ds
Doug joue de manière assez casu à Tomodachi Life et Miitopia, sauf que parfois tu l'entends gueuler que c'est pas juste, ou t'es vraiment trop nul quoi, et tu sais que soit il a perdu un combat, soit ses miis sont en train de faire de la merde ou n'aime pas quelque chose qu'il leur donne. S'il s'énerve plusieurs fois sur une même session, il faut lui retirer la ds/switch des mains
Mique adore Tomodachi Life. Il y vit sa meilleure vie. Lui et Claudine sont mariés et ont déjà eu plusieurs enfants. Il joue aussi un peu à Miitopia, et il dit à tout le monde ce qu'ils ont fait dans chacun des jeux
Burt jouait déjà à Tomodachi Life avant, il a une sauvegarde qu'il a complété au fil du temps et il a pas le coeur de l'effacer, donc il a une deuxième cartouche du jeu. Il a terminé Miitopia, sur ds et switch, mais n'y rejoue pas car là aussi il veut pas effacer la sauvegarde
Stan a commencé à jouer à Tomodachi Life sur une partie commune avec Burt, mais il a décidé de faire sa propre partie. Il a déjà battu Miitopia sur switch, et il a prévu de faire la version ds un jour
Steve joue à Tomodachi Life mais n'en parle pas vraiment. C'est une partie très personnelle, où il a fait les miis des nombreuses personnes qu'il a perdues au fil des années, donc il garde ça un peu pour lui. Il joue vite fait à Miitopia quand tout le monde y joue, puis c'est seulement une fois de temps en temps quand il y pense et a envie
Kyle joue aux deux jeux mais continue de recommencer sa partie car il oublie qu'il en a déjà commencé une ou il se rappelle plus de ce qu'il avait prévu de faire. Il joue aux jeux assez régulièrement sinon!
Karin a pas le temps pour vraiment y jouer, il a du sport extrême à faire. Cependant, quand tout le monde jouait aux jeux, il a commencé une partie sur les deux et faisait parfois des trucs de sport en y jouant. Puis il a pété sa switch durant un saut à l'élastique sans élastique, et il a arrêté
Éléna s'amuse un peu avec Tomodachi Life mais arrête assez rapidement. Par contre Miitopia elle l'a battu en un temps record, mais ça lui suffit
Claudine a déjà battu Miitopia sur switch et ds une fois pour chaque, et a commencé une nouvelle partie sur ds. Elle joue aussi à Tomodachi Life, mais c'est plus un plaisir coupable qu'elle fait secrètement. Au début elle appelait même le jeu stupide pour se donner un genre, mais ça rendait Mique triste, donc elle a arrêté
Jennifer adore Miitopia. Elle y a joué plusieurs fois, une fois pour chaque ex (elle les met comme avatar du mal). Elle fait des personnes de sa vie au début, puis des personnages de fiction. C'est thérapeutique
Miss Moore joue à Tomodachi Life ou Miitopia pour se détendre, dépendant quel genre de stress elle ressent, et si le meilleur moyen pour le calmer c'est jouer à la poupée ou tabasser des monstres
Mac Kormack ne joue à aucun des deux jeux et se sentirait insulté qu'on pense qu'il y joue. Il essaie quand même Tomodachi Life une fois et après une semaine ça l'ennuie
Cécil adore jouer à Tomodachi Life, très satisfaisant pour se sentir important et comme ayant le contrôle. Son mii est le plus heureux, mais Mique est le deuxième. Il est moins intéressé par Miitopia
The Lord joue à fond à Tomodachi Life, et comme Burt il y avait déjà joué avant. Il est marié à Megan et a une fille qui s'appelle Jennifer dedans. Ses habitants sont des personnes qu'il aime bien et ses pires ennemis. Ses préférés sont super heureux et il torture ses ennemis. Quand il apprend l'existence de Miitopia il y joue non stop jusqu'à ce qu'il ait terminé le jeu, puis c'est une fois de temps en temps
Hoodwink joue pas mal à Miitopia quand il a du temps libre, et ses compagnons de voyage sont des personnages de fiction et des versions alternatives de lui-même. Il joue un peu à Tomodachi Life, mais surtout pour rendre misérable ses ennemis pendant que son mii a une vie parfaite
Bonus:
Mary serait tellement à fond dans Miitopia et Tomodachi Life. Tout le monde est super heureux sur son île, et elle a pris le temps de mettre tout le monde à un haut niveau de relation sur Miitopia. Elle demande à chaque personne qu'elle ajoute quelle classe les intéresse, et lorsqu'il y a une décision à prendre sur Tomodachi Life, elle demande à la personne concernée si elle est d'accord ou non. ça devient presque du spam façon jeu facebook
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ondessiderales · 22 days
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Le dessins animés sont-ils intrinséquement puérils ?
En Occident, les dessins animés sont souvent associés aux enfants. Pourtant, c'est loin d'être toujours le cas, notamment au Japon où de nombreux dessins animés sont à destination des adultes. Quand bien même un dessin animé serait à destination des enfants, une part de l'adulte qui l'a créé ressort toujours, et il n'est pas rare qu'en y regardant d'un peu plus près l'on découvre des messages plus profonds et tristes que ce à quoi l'on s'attendait derrière l'apparence de gaieté et de niaiserie enfantine. C'est pourquoi je souhaitais vous présenter Anpanman et vous traduire son thème. En observant bien, vous pourrez peut-être saisir les messages profonds qu'il cherche à transmettre.
« Anpanman est un manga de Takashi Yanase, contant les aventures d'Anpanman, un super-héros tirant son apparence et son nom d'un petit pain fourré à l'anko, une pâte de haricots rouges sucrée servant de base à la confiserie traditionnelle japonaise. Le personnage originel se sacrifiait pour nourrir les gens affamés. Tous ses compagnons ont de même une tête comestible associée à leur nom.
Anpanman vole, en patrouille au-dessus des alentours de la maison de Jam Ojisan, et vient en aide aux habitants de la ville, harcelés par Baikinman qu'il doit alors combattre. Entouré de ses meilleurs amis, le gentil finit, bien sûr, toujours par gagner. »
« Takashi Yanase, l'auteur du manga original, obtint son diplôme de l'École des Arts et Métiers de Tokyo en 1939, puis entra à Tokyo Tanabe Pharmaceuticals dans le département marketing. En 1941, il fut enrôlé dans l'armée sous la 6e compagnie de réserve d'artillerie lourde de campagne stationnée en Chine. En tant que sous-officier instruit, il fut affecté aux opérations senbu, présentant des kamishibai aux civils chinois. Son jeune frère fut tué au combat pendant la campagne du Pacifique.
Après la guerre, aux côtés d'autres vétérans, Yanase gagnait sa vie en ramassant les ordures. Pour poursuivre ses ambitions artistiques, il entra à Kochi Shimbun en 1956, où il travailla comme éditeur. Il se lança ensuite dans l'écriture de livres pour enfants, dont Anpanman, racontant les aventures d'un super-héros hors du commun, dont la particularité est d'être fait de pain fourré à la pâte de haricots rouges. Né au début des années 1970 sous le crayon de l'artiste, le personnage, qui est doté d'une tête ronde, d'un gros nez rouge, de pommettes saillantes et d'une cape, jouit d'une popularité telle, qu'il se voit attribuer sa propre série animée en 1988. »
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Thème d'Anpanman
Ah ! Je suis si heureux Je suis si heureux d'être en vie Même si les blessures au fond de mon cœur Me font mal
Pourquoi nait-on ? Pourquoi vit-on ? Je n'aime pas Ne pas pouvoir répondre à ces questions !
Vis l'instant présent Et ton cœur s'enflammera C'est pour ça que tu y vas toujours à fond En souriant
Ah ! Je suis si heureux Je suis si heureux d'être en vie Même si les blessures au fond de mon cœur Me font mal
Ah, ah, Anpanman Ton cœur est si grand Vas-y ! Protège tous nos rêves !
Qu'est-ce qui te rend heureux ? Qu'est-ce qui te rend joyeux ? Je n'aime pas que ma vie finisse Sans que je n'ai eue la réponse !
N'oublie pas tes rêves Ne verse pas tes larmes C'est pour ça que tu t'envoles Partout dans le ciel
Ah ! N'aie pas peur Pour le bien de tous L'amour et le courage sont mes amis
Ah, ah, Anpanman Ton coeur est si grand Vas-y ! Protège tous nos rêves !
Le temps passe trop vite Et toutes les étoiles viennent à disparaître C'est pour ça que tu y vas toujours à fond En souriant
Ah ! Je suis si heureux Je suis si heureux d'être en vie Peu importe les ennemis que je rencontre
Ah, ah, Anpanman Ton cœur est si grand Vas-y ! Protège tous nos rêves !
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« Dans un monde insensé, c'est le sensé qui passe pour un fou »
Mais qui a dit que la vie, ce n'est pas Mario ?
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yes-bernie-stuff · 2 months
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◀ 26 MARS ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
La jeune fille oublie-t-elle ses ornements, la fiancée sa ceinture ? Et mon peuple m’a oublié depuis des jours sans nombre. Jérémie 2.3
Où en est notre relation avec Dieu ?
Imaginez un instant votre souffrance si votre bien-aimé(e) ne communiquait plus autant avec vous qu’il ou elle le faisait auparavant, ou bien qu’il ou elle cessait de vous parler durant une longue période... Eh bien, ce ressenti est probablement celui qu’éprouve le Seigneur lorsque jour après jour nous avançons sans Lui. Avons-nous conscience de la tristesse du Seigneur lorsque nous L’ignorons et mesurons-nous Sa souffrance face à notre infidélité ? Dans notre relation avec Dieu, peut-être nous sommes-nous éloignés de Lui, peut-être que nos temps de prière se résument désormais à : « Seigneur, fais-moi grâce », peut-être que notre lecture de Sa Parole n’est plus aussi assidue qu’au début de notre conversion, et peut-être que nos méditations sont pratiquement inexistantes. Ce triste constat n’est heureusement pas une fatalité, toutefois il est important de comprendre pourquoi et comment cela est arrivé. Qui ou quoi a donc grignoté notre temps de communion avec Dieu, et émoussé la relation ? Les réponses sont multiples. Certes, il est possible que nos journées soient de plus en plus surchargées et qu’il nous soit difficile de trouver un moment de qualité pour nous connecter au Seigneur, mais comprenons aussi que notre désir d’une vie toujours plus confortable nous conduit à nous fabriquer des idoles. Et parmi ces idoles, il y en a une plus dangereuse que les autres, c’est l’ego. En effet, celui-ci m’entraîne vers d’autres dieux que JE me suis choisi, qui satisfont MES ambitions et font du bien à MA chair... Par exemple, le matin j’aime traîner dans mon lit et les jours de repos j’aime profiter du beau temps pour faire du sport, pour entretenir mon corps, ma santé. J’aime aussi passer du temps à ne rien faire, à ME chouchouter, à ME relaxer, à écouter de la musique, à regarder la télé, à passer du temps sur l’ordinateur après le travail, etc. Et c’est en songeant à MOI d’abord plutôt qu’au Seigneur que la journée se termine, que le week-end s’achève, que les vacances s’épuisent sans Lui avoir consacré de temps véritable, mais juste adressé une petite prière à la va-vite entre deux préoccupations et dans laquelle je n’évoque que MES propres besoins. C’est ainsi que nous gâchons les moments essentiels avec Dieu au profit de nos idoles, et que nous perdons de vue qu’Il est notre plus grand bien et notre unique sécurité (cf. Ésaïe 41.29 ; Actes 14.15). Si nous nous reconnaissons dans le portrait ci-dessus, alors revenons à Dieu d’un cœur humble et repentant, et réattribuons-Lui la première place. N’oublions pas que nous sommes la Fiancée de Jésus et que la Fiancée doit se tenir au plus près du cœur de Celui qui l’aime. L’avertissement est à prendre au sérieux car les Écritures nous parlent de deux sortes de vierges : celles qui se sont préparées et seront présentes aux noces de l’Agneau, et celles qui seront laissées de côté (cf. Matthieu 25.1-13). "365 jours pour ranimer la flamme" est un recueil de méditations bibliques écrites par David Houstin et Ezechiel 37 Ministères. À PROPOS DE NOUS "L'Observateur Chrétien" est un magazine et journal en ligne proposant des informations chrétiennes. Retrouvez quotidiennement une actualité ciblée ayant pour but d'encourager le chrétien, de démontrer que le retour de Jésus Christ est proche, mais également de fournir des sujets de prière. L'essentiel de l'info chrétienne, c'est ici que ça se passe ! SUIVEZ-NOUS Application Bible en ligne Newsletter A propos Proposer un article Faire un don Contact © 2017 - L'Observateur Chrétien - Lire plus ici :
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moonchildesh · 9 months
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Aujourd'hui mon blog a atteint ses 8 ans !Le temps passe si vite en ce moment je ne me sens pas bien je suis triste à cause d'un gars j'aurai pu tout lui donner , mais il m'a laissé pour une autre mais voilà on ne peut pas forcer quelqu'un et quand quelqu'un veut partir il faut le laisser s'en aller il faut être rationnel à croire que tout est absolu on s'enfonce dans le chagrin j'écris ces lettres pour me rappeler dans 2 ans que c'est encore une peine qui est passé et que j'en suis sortie plus forte encore et encore.
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kisos-kay24 · 1 year
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Il n'est si longue nuit
La peur me prend. J'avance. Et plus j'avance moins la distance est longue avant d'arriver. J'ai peur. On va encore me hurler dessus. Plus que quelques pas et je vais être arrivé. Je retarde le plus ce moment. Je traîne. Je ralentis mes pas. J'ai la boule au ventre. Ce week-end va être de la torture. Je fais des petits pas. Mais me voilà déjà devant l'entrée. Je prends une respiration, et j'entre. Personne pour m'accueillir. Devrais-je être triste ou au contraire soulagé ? Je pose mon téléphone, je suis puni. Je m'annonce et personne ne me répond. Tant pis. J'enlève les chaussures et les range. Elle est là. Sur le canapé, celle qui me terrifie et me tord le ventre. J'essaie d'être agréable et demande si sa journée s'est bien passée. Une vague réponse. Il n'est pas là. Faites qu'il arrive vite. Je vais à la douche. C'est le mieux. Je sens toujours la boule au ventre. Plus forte encore. Elle me tord le ventre, me le ture dans tout les sens comme pour m'annoncer quelque chose. J'aurais du l'écouter.
J'avance et passe devant. Elle m'interpelle. Quand contait-je m'excuser ? Je bafouille et perd mes mots, je croyais l'avoir fait. Je plisse les yeux car je n'y vois rien sans mes lunettes. Elle est floue. J'ai peur. Elle se met à hurler. Toujours plus fort. Je tremble et me met à pleurer. C'est très perturbant, je ne vois pas son visage. Je bat des paupières pour effacer ces larmes qui affluent sans que je ne puisse rien faire, ces larmes qui dévalent mes joues dans mon malheur. Mon ventre se tend l'air de me dire "fuit". Mais je ne peux pas. Et d'un seul coup Elle se lève. Et vient vers moi à toute vitesse, tellement vite que s'en est terrifiant. Je recule. Mais elle me bouscule et me pousse sur un mur. Là, je vois son visage. Je ne vois que ça, son visage. À deux centimètres du mien à tour casser. Je sens son souffle directement dans mon visage, ses postillons s'écrasent sur mes yeux et mon nez. Et ses yeux,.. ses yeux reflètent une sauvagerie inouïe. Ses pupilles sont dilatées telles un animal sauvage. Et je me rends compte à cet instant que je vais passer un très très mauvais moment. Mon ventre ne me fait plus mal. C'est ça qu'il voulait me dire. Je vais morfler. Et là je me rends compte aussi que je ne respire pas bien, et que c'est bien normal ; elle a son bras sur ma gorge pour me plaquer contre le mur. Je suffoque un peu. Mais elle l'a déjà fait alors ça va. Et elle se met à me gifler ; je crois, je sais plus. Ce que je sais, c'est qu'après, elle à prit mon bras. Le seul qui était pas bloqué. Elle a prit mon bras et tenant mon poignet, me façonne la main de façon à former un poing. Et c'est extrêmement rapide car je n'ai presque pas le temps de le voir, qu'elle m'envoie avec une force effrayante, mon propre poing dans ma machoire. Je suis tellement surpris que je n'ai pas le temps de capter ce qui se passe qu'il en vient un autre. La douleur me brûle la mâchoire, je tremble et je ne peux m'empêcher de pleurer encore. Un autre coup arrive et un autre. Elle frappe avec une force d'une violence extrême. Je sens mon visage chauffer sous les coups. Je me force à garder la mâchoire bien fermée pour ne pas me mordre la langue. Je ne compte plus les coups. Je me dis que ma joue va avoir de sacrées marques. Je la regarde, toujours en pleurant, souffrant et me prenant encire mon propre poing. Ses yeux sont fous. Elle est folle, elle est tarée. Quand est-ce qu'il rentre. Je me met à prier pour qu'il rentre plus vite pour qu'il me sauve. Mais il n'arrive pas. Et le temps s'étale. Un coup. Un autre coup. Je veux que ça s'arrête. Et enfin, elle me lâche en me hurlant encore dessus. Je suffoque et hoquette. Je reprends mon souffle et me larmes sortent à foison. Et je fuis dans ma chambre quand elle retourne s'assoir. Et c'est maintenant qu'Il arrive. N'aurait-il pas pu arriver avant ? C'est trop tard maintenant
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e642 · 19 hours
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Hier, j'ai fait une crise d'angoisse. C'était étroitement lié au fait que ce soit mon anniversaire. Si ce jour ne me remplit pas de joie, il me remplit de peine. Il y a un peu tout qui m'est revenu en pleine face. Je repense intensément chaque année à cette date, à mes 18 ans passés à l'hôpital psychiatrique. Ça a été un évènement compliqué pour moi, doublé d'une période extrêmement sombre. Des fois, ce mal-être me manque, enfin, son expression me manque. Triste, je le serai sûrement toute ma vie et j'en ai fait le deuil, en revanche, je n'ai plus le droit de le montrer ou l'exprimer. Du moins plus de manière aussi malsaine. J'ai l'impression que ça n'a jamais existé tellement ça a été grave et tellement ça a été banalisé par la suite. Je ne sais pas si faire comme si ça n'avait jamais existé est la bonne voie, pourtant, j'y peux rien. J'y peux rien parce que c'est si rassurant pour mes proches de me voir aller mieux ou moins mal qu'ils occultent tout ça. Alors hier je repensais beaucoup à l'effort que c'est de se relever et donner l'effet que je vais tellement bien que c'est pas possible que j'ai été aussi mal. C'est terrifiant par moment quand je prends le temps de voir quel danger j'ai pu être pour moi et savoir que j'aurai toujours ce pouvoir de me dévaster si un jour je craque. J'ai toujours eu peur des autres mais jamais autant que j'ai peur de moi. La seule chose que je traine suite à tout ça c'est la fatigue. Une terrible fatigue insidieuse et viscérale. Quoique je fasse ça me demande tellement d'énergie que j'en ressors vidée. Peu importe ce qu'il se passe dans ma vie, je suis à la ramasse, épuisée, j'attends. Habitée seule m'a offert une vision du temps qui m'angoisse. Tout ce temps passer à attendre que le temps passe. À attendre d'aller en cours, d'aller dormir, d'aller en partiel. Le formel m'anime. Chaque année un peu plus. C'est pour ça que j'ai toujours été facilement dépendante à la moindre chose qui pouvait changer cette inexorable attente. Au fond, ce que j'aime c'est pas ce qui me fait passer le temps plus vite, c'est que le temps passe plus vite. Et ça je l'ai compris après ma première rupture. J'aimais la sensation de rapidité, de réduction de la fatalité et de l'ennui, mais pas forcément l'objet qui me permettait d'y accéder. Les gens ne seraient que des moyens alors dans cette façon de voir les choses. C'est peut-être mieux comme ça.
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albertinefloyd · 1 year
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Mardi 4 avril 2023.
La journée a été glaciale entre Athos et moi. Je crois qu'il commence doucement à comprendre, mais qu'il n'est pas encore prêt à accepter ce qu'il se passe.
Dans l'après-midi, je lui ai demandé s'il comptait finir à l'heure. Il m'a assuré que Oui, vraiment pour le coup, j'ai rien à faire aujourd'hui.
C'était cohérent avec ce qu'il m'assurait depuis des semaines. Il avait beaucoup d'heures sup à faire ces derniers mois, parce que le trailer du film sur lequel il bosse devait sortir aujourd'hui. Une fois ce trailer passé, ce serait beaucoup plus calme, limite mort, et doucement les membres de son équipe seraient attribués à d'autres projets.
À 17h, la bouche en coeur, il me fair "Ça te dérange si je reste 5 minutes de plus ? Vraiment pas longtemps, mais y a un truc qui vient de me tomber dessus à la dernière minute !"
À. Chaque. Putain. De. Fois.
Au début je me disais, C'est pas sa faute, Il a pas le choix, etc etc. C'est un métier où il y a beaucoup d'overtime.
Mais petit à petit je me suis rendue compte qu'il avait bien plus souvent le choix qu'il ne le laissait paraître. Qu'en fait, c'est bien souvent par fierté personnelle qu'il fait du zèle. Parce qu'il a un penchant maladif pour la perfection, de base, et parce qu'il tire une très grande fierté d'être le meilleur de son domaine (et il l'est vraiment). Au point où ses supérieurs l'ont plus d'une fois convoqué pour lui dire qu'il devait apprendre à déléguer, quitte à ce que tout ne soit pas parfait, et qu'il ne pouvait pas faire le film tout seul.
D'une façon générale, j'ai décidé d'être beaucoup moins coopérative à ce sujet. Parce que à chaque fois, il me dit "5 minutes" et ça se termine en trois quarts d'heure où je continue de gérer Dana, et c'est déjà presque l'heure du dîner mais il faut encore qu'on sorte pour tel ou tel truc, et je me retrouve à courir comme une malade jusqu'à tomber d'épuisement le soir, tandis que Dana se couche encore trop tard.
"C'est vraiment une urgence ? Tu le fais donc passer sur tes heures supplémentaires ? (=Il doit envoyer un mail à la production pour prévenir qu'il fait plus d'heures, ce qui doit être justifié parce que Prod rechigne toujours à payer des heures sup). Parce que c'est ton tour de préparer le dîner pour toi et Dana, tu sais ce que tu vas cuisiner ? Et ce serait bien que tu te fasses suffisamment à manger pour en avoir aussi demain midi."
Bizarrement, d'un coup, c'était plus si important.
Bon, je lui ai quand même indiqué ce qu'il fallait faire pour Dana. On ne passe pas de rien à tout comme ça.
Pour la suite, je l'ai laissé gérer. Et c'était vachement cool de pouvoir faire mes trucs dans mon coin sans me précipiter en renfort pour le moindre truc.
Par contre, il s'est contenté de se réchauffer les pâtes de ce midi. Avec ce qu'il restait de fromage râpé. Et il a pris une toute petite portion, comme ça il lui en restera demain midi.
Il avait l'air tout triste devant sa toute petite assiette de pâtes. J'ai failli avoir pitié de lui. Mais je savais aussi qu'on arrivait au point névralgique : la faim.
Parce que tant qu'Athos a le ventre plein, il va facilement acquiescer à ce que je raconte, sans rien changer derrière.
Alors que si il a faim, il va être beaucoup plus motivé à ce que les choses bougent.
"Par contre je te préviens, dit-il de nulle part, si les choses se profilent comme ça, parfois moi je vais aller me chercher un sandwich le midi, j'aurai pas le temps de me faire à manger !
_Je croyais qu'on était en mode économie et qu'il fallait impérativement rembourser la carte de crédit le plus vite possible ?
_...Oui, mais je veux dire, euh, pas tout le temps quoi, au cours des prochains mois, quand ce sera le rush...
_Tu feras ce que tu veux quand on aura remboursé le crédit, en attendant, on est d'accord que c'est plus logique que tu te cuisines le soir un repas pour le lendemain, n'est ce pas ?"
Et oui, Athos, et oui. Mais ça ne fait que commencer.
Il a quand même tenté la contre attaque :
"On est d'accord que si on fait les choses comme ça, c'est parce que tu comptes reprendre le travail, pas vrai ?"
T'en fais pas, l'idée c'est pas que je me la coule douce.
Plus tard, il est resté avec moi pour endormir Dana. Et cette fois, ça a pris un temps monstrueux.
Deuxième point névralgique : son manque de patience par rapport au sommeil de Dana.
Il a voulu essayer sa méthode, Dana a hurlé à la mort. Je savais qu'en le laissant faire on perdrait un temps fou à consoler Dana puis à la calmer de nouveau pour qu'elle dorme, mais j'ai laissé faire. Qu'il comprenne un peu ce que ça fait de rester des heures et des heures dans le noir et dans le silence.
Et c'est là que j'ai joué ma carte maîtresse :
"Comment on fait maintenant, pour gérer les nuits ?
_...je sais pas."
Il avait l'air vraiment au bout de sa vie. Lol. C'est que le premier jour, et il a juste eu à réchauffer des pâtes et un morceau de tofu pour Dana.
"Le mieux je crois c'est qu'on se fasse une nuit sur deux ?
_...ouais. Sûrement. Sauf que moi je ne peux pas me mettre dans son lit, comme toi.
_Tu sais, je fais ça mais c'est pas super efficace. Je passe quand même 3h à essayer de la rendormir."
Silence.
"Mais elle veut pas dormir avec moi.
_Au début elle ne voulait pas dormir avec moi non plus. Je crois que tu ne te rends pas bien compte des heures et des heures que j'ai passé à lutter, que je passe encore, jour et nuit, pour lui apprendre à dormir.
_Mais si je me rends compte, mais qu'est ce que tu veux que je te dise, tu ne me crois pas quand je dis ça, et on va encore boucler sur la même discussion !"
Silence.
"Ça va aller, de ne dormir plus qu'une nuit sur deux ?
_...non. Pas en travaillant à côté. Pas avec mon niveau de responsabilité."
Nous y voilà.
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archimouss · 1 year
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I started playing "The longing"...and I love it (it's such a masochistic game, but I explore everything and time goes by much faster XD!) (and then if you go through the hall of eternity, put the music of Funky Town in the background, I almost died laughing so much it stuck well. Anyway, I couldn't help but think of the resemblance between the shadow and Yamato, waiting like a forgotten old man to be told to stop watching Orochimaru, without ever leaving his post...Or just waiting. It's both so cute and super sad: like the little shadow of the game XD I think I'm going to do a long series of "Tenzo Longing" in fanart. To be honest I drew a lot of them but it's the only one I colored so here it is!
J'ai commencer à jouer à "The longing"...et j'adore (c'est tellement un jeu de masochiste, mais j'explore tout et le temps passe beaucoup plus vite XD !) (et puis si vous passez par le hall de l'éternité, mettez la musique de Funky Town en arrière plan, moi j'ai faillit mourir de rire tellement ça collait bien. Bref ! Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à la ressemblance entre l'ombre et Yamato, attendant comme un vieil oublié qu'on lui dise d'arrêter de surveiller Orochimaru, sans jamais quitter son poste....Ou juste attendant. C'est à la fois trop chou et super triste : comme la petite ombre du jeu XD Je crois que je vais faire une longue série de "Tenzo Longing" en fanart. A vrai dire j'en ai dessiné plein mais c'est le seul que j'ai mis en couleur alors voila !
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manniecrit · 1 year
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La fête des morts
Les douze coups de minuit vont bientôt retentir. Cela fait plusieurs jours que je me prépare, je ne peux plus attendre, je suis bien trop impatient. J'enfile ma plus belle veste, celle que mon voisin m'a prêtée. Il ne veut pas y aller, il m'a dit qu'il était condamné. Je noue mes lacets et claque la porte derrière moi. Je me faufile à travers les rues sombres et emprunte plusieurs raccourcis dont je connais désormais tous les secrets. Me voilà sur l'allée principale, enfin. Il y a foule, comme je m'y attendais. Chacun veut arriver le premier. Ça commence à se bousculer. J'inspire l'air vide, comme si celui-ci pouvait soulager mon anxiété. Je ne ressens rien. J'entends un homme qui hurle à quelques mètres devant moi. Un autre lui répond. Ça s'insulte, ça dit « Arrête de pousser ou je t'en mets une ! ». Il peut toujours lui en mettre une mais ça ne risque pas de lui faire grand mal, peut-être qu'au contraire, lui, y perdra un doigt. Mon voisin m'a dit, l'autre jour, qu'un de ses amis avait perdu une main, un matin, en se réveillant. Elle s'était simplement décrochée. Il avait eu beau la chercher, il ne l'avait jamais retrouvée. Elle s'était volatilisée.
L'alarme retentit. La foule s'exclame. C'est l'heure. Les yeux vides s'illuminent, les cordes vocales usées expriment leur joie. Les haut-parleurs millénaires en forme de crâne commencent à crépiter :
"Le Monde des Morts vous souhaite à tous une bonne fête ! Profitez de vos familles et de vos amis et, n'oubliez pas, revenez avant le lever du soleil !"
Les morts autour de moi applaudissent. C'est la première fois que j'entends ce bruit si étrange des os s'entrechoquant. Je regarde mes mains, elles sont encore bien charnues, j'ai le temps.
Le portail s'ouvre. Il est grand, majestueux, autoritaire, infranchissable excepté en ce jour si précieux. Les premiers s'engouffrent entre les grilles. Derrière, on s'exclame :
"Dépêchez-vous, bon sang !"
Après de longues secondes qui m'ont paru interminables, j'y suis, c'est mon tour. Je cours, le plus vite possible. L'avantage d'être mort, c'est qu'on ne ressent aucune faiblesse. Je dépasse des familles, toutes se tiennent par la main. Au loin, je vois le tunnel sombre dont mon voisin m'a tant parlé. Une chose me trouble : les personnes devant moi disparaissent dans la pénombre telle un trou noir qui les emporte. Je ne les vois plus. Où sont-elles passées ? Lorsque j'atteins l'obscurité, j'en comprends la raison. Un trou, puis une chute. Une chute de plusieurs mètres, de beaucoup de mètres, de trop de mètres, de kilomètres ? J'y suis. Je m'écrase au sol de façon peut élégante. J'essaye de me redresser. Ma hanche fait des siennes. Je la remets en place vite fait, bien fait. Lorsque je relève les yeux, des milliers de bougies orangées sont allumées. Des fleurs et des cadeaux ornent les tombes. Des personnes, vivantes, m'encerclent. Elles ne me voient pas. Derrière moi, une femme dit :
"Tu as vu comme elle a grandi ? Elle doit avoir au moins... neuf ou dix ans, non ? Le temps passe si vite !"
Mon instinct me dit d'aller vers la gauche. Je l'écoute. Je parcours les allées de pierres tombales. Elles ont toutes été décorées pour ce jour de fête. Une étrange végétation a envahi les sentiers étroits. Les visiteurs la traversent péniblement, font de grandes enjambées, grincent des dents lorsque cette plante mystérieuse touche leur peau. Je dépasse ces malheureux, incapable de ressentir la moindre douleur. Je trouve ma tombe, recluse dans un coin perdu et broussailleux du cimetière. Je découvre mon nom gravé sur une pierre tombale pour la première fois. Un sentiment inexplicable envahi mon être. Je ne me sens pas triste mais plutôt comme un ange déchu, perdu dans un monde qui n'est plus le mien. Les statuettes des saints sont tombées au sol, cassées en mille morceaux. Il n'y a pas que seulement ma tombe qui est en pagaille, les autres aussi. La tempête du mois dernier a fait de gros dégâts. Je m'assois sur le marbre, attendant ma seule et unique visite.
Après avoir observé les passants et joué au golf avec des cailloux et une de mes jambes en guise de club de golf, je la vois enfin. Ma grand-mère arrive, clopin-clopante, sa canne à la main. En un an, elle n'a pas pris une ride et est toujours la même.
"Bonsoir, mon p'tit" dit-elle simplement en sortant de son sac à main une boîte à gâteaux. "Je t'ai fait tes cookies préférés, je sais que tu en raffoles."
Elle pose le tupperware sur ma tombe. Les gâteaux de Mémé sont tellement bons ! J'en ramènerai à mon voisin, je sais qu'il les adorera aussi.
Pendant de longues heures, jusqu'aux dernières minutes avant le lever du soleil, ma grand-mère me raconte les dernières nouvelles du village et polémique sur le changement de façade de la maison d'en face. A dire vrai, je ne l'écoute que d'une oreille. Ce qu'elle raconte ne m'intéresse guère mais, je reste là, pour elle et pour sa voix. Pour sa voix dont j'ai du mal à me souvenir depuis que je suis mort. J'essaye de retenir son accent et ses intonations qui lui sont propres. Elle me manque.
"Il faut que j'y aille, Mémé. Le jour va bientôt se lever."
Comme si elle m'avait entendu, elle se lève, se tenant fermement à sa canne. Avant de partir, elle déplie énergiquement un sac plastique, enfile des gants et, avec un couteau, commence à arracher la végétation. Elle en récupère un gros sac, rempli à ras-bord.
"Et c'est qui qui va manger une bonne soupe d'orties ce soir ? C'est Mémé ! Allez, à l'année prochaine, mon p'tit !"
Mémé touche le marbre du bout des doigts et reprend le chemin par lequel elle est arrivée. Quelque chose la retient. Elle s'arrête, le dos à moi, immobile.
"Oh, et, tu m'manques."
Elle reprend sa route, clopin-clopante, son sac d'orties à la main.
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lalignedujour · 2 years
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Les transitions des revues de presse de France Inter. Rien que pour ça, ça valait le coup d'acheter un transistor.
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Le rôle du type, c'est de souligner l'ampleur de notre ignorance commune sur un sujet donné. J'aime bien passer une heure avec lui, je repars avec un point de vue différent, je décadre et ça me fait réfléchir. Je transforme mes certitudes en suppositions ou en croyances (d'ailleurs, est-ce que je fais bien la différence ?). Mais une heure, c'est un maximum ; je refuse ses invitations à dîner.
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Quand elle m'écrit, c'est pour me demander tout le temps où je suis, ce que je fais, si j'ai vu des ami.es, si j'ai bu de l'alcool, si j'ai fini mon travail, si j'ai été à la salle de sport. Elle confond l'écriture inclusive, et l'écriture intrusive.
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En s'endormant un peu plus tôt que d'habitude, l'enfant a demandé pourquoi on a pas fait une fête pour le changement d'heure.
J'ai pas trop réagi, j'ai juste souri intérieurement. Puis, je me suis dit que ce serait un peu triste que ce changement d'heure disparaisse. Ça fait un marqueur temporel. Je suis globalement pas pro-fête comme personne, mais j'aime me sentir là, dans l'espace, et là, dans le temps.
Le drapeau Serbe qui flotte sur fond d'architecture brutaliste, c'est la Serbie. Les odeurs exarcebées quand passe une voiture ou une personne qui fume, c'est la montagne. Et les gens aux looks colorés qui marchent vite avec des casques audio, c'est Oxford Street.
Les énormes parkings à ciel ouvert dans Paris avec des petites voitures, c'est les années 60. Les sandwichs qui croustillent de sable, c'est l'été. Et le retour de l'école dans des couleurs soudainement désaturées, c'est l'heure hiver. Voilà. Et puis ça fait des repères "c'était il y a 2 ou 3 heures d'hiver".
C'est un peu pour ça que je lui parle du changement d'heure. Pas pour qu'il apprenne (ça a toutes les chances de disparaitre d'ici deux ou trois ans) mais pour que cette notion de changement d'heure soit pour lui un marqueur temporel : celui de l'enfance.
C'est heureux que ce changement d'heure disparaisse.
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Aujourd'hui, j'ai encore appris quelques mots à mon correcteur orthographique : brutaliste, exacerbées, et désaturées. J'ai l'impression d'avoir deux enfants à éduquer. C'est pourtant une intelligence artificielle qui a accès à Internet, contrairement à l'enfant humain.
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tournesolaire · 2 years
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Blablabla
21:21 un 25 octobre
Je réécoute toutes ces vieilles musiques de quand j'avais 13 ans, du Fauve, du Noir Désir, ce genre de choses.
C'est étrange de voir comme le temps passe vite, j'arrive toujours pas à croire que j'en suis là.
Je venais ici de base avec l'intention d'écrire, écrire un petit peu parce que ça fait longtemps mais surtout parce que j'en ai terriblement besoin. Écrire même si peut-être que personne ne lira jamais ces mots. Écrire parce qu'il n'y a plus personne pour écouter, plus personne nulle part.
C'est étrange la vie. C'est tellement cyclique. J'ai l'impression de toujours revivre les mêmes histoires en boucle. Et actuellement, je suis dans la mauvaise histoire.
C'est une histoire triste, les pages sont tachées de larmes et tourner les feuilles fait le bruit de sanglots étouffés.
Je sais pas trop quoi faire. Je sais pas si je devrais réprimer tout ça ou me laisser ressentir cet amas gargantuesque de chaos. Mais quoi qu'il en soit ça fait mal, ça fait vraiment vraiment mal.
La solitude fait mal, l'indifférence fait mal, le reflet dans le miroir fait mal, le quotidien est un enfer.
Je me sens prisonnière, j'ai mal et j'ai peur.
J'aimerais commencer une thérapie mais j'ai peur, je sais pas comment faire, vers qui me diriger. J'ai peur que ça finisse comme les fois d'avant .
Mais j'ai aussi vraiment peur de faire des bêtises. Parce que tout est de plus en plus tentant. Il y a de nouveau cette petite voix dans ma tête qui me chuchote que finalement, même si le feu s'éteignait, qu'est ce que ça changerait ? Quelques fois j'arrive à reprendre le dessus
Mais quelques fois
Je reste juste la
Paralysée
A contempler cette idée.
Je pensais pas que ça serait si compliqué. Je pensais pas réagir à retardement. Je pensais pas voir tout ça. Je pensais pas que ça serait si douloureux de voir des images qui s'ancrent dans la tête et te font perdre la raison. Je pensais pas
Que ça se passerait comme ça.
Je pensais pas que toi et moi ça se terminerait comme ça.
Et ça fait tellement mal putain de merde.
Je pensais pas qu'un jour
J'oserais même plus te regarder avec d'autres gens
Je pensais pas qu'un jour
Je me retrouverais dans cette situation
Et je suis coincée
Et j'ai l'impression
Que le seul échappatoire
C'est cette petite boîte jaunâtre
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christophe76460 · 2 years
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Devenir un chrétien mature 3/5
Raisons pour avoir envie de devenir un chrétien mature :
Pour être fiable :
« Ne t'en détourne ni à droite ni à gauche, afin de réussir dans tout ce que tu entreprendras. » Josué 1 : 7
Le chrétien rétrograde est celui qui fait marche arrière dans son engagement lorsqu’il voit de mauvais exemples autour de lui. Sauf qu’il regarde plus aux hommes qu’à Dieu. Si sa foi repose sur sa relation profonde avec Dieu, il observera les dérives humaines avec le recul sans faire l’amalgame avec ce que Dieu veut lui donner ou lui faire vivre.
Ce que font les hommes doit être bien distinct dans notre cœur de ce que Dieu fait. C’est dans une relation solide à Dieu qu’on trouve cette assurance.
Pour tenir ferme :
« Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, fortifiez-vous. » 1 Corinthiens 16 : 13
Tu te fortifies dans la foi et tes forces t’aident à tenir ferme et ne pas reculer devant l’adversité. Un chrétien faible sera vite ébranlé par les doutes, ses pensées prendront de la place et le déstabiliseront à la première tempête.
Une foi profonde t’aide à connaitre les tactiques de l’ennemi, tu sauras le démasquer plus facilement et savoir à qui tu as à faire.
Sans une relation profonde avec Dieu, tes racines seront superficielles et tu ne tiendras pas solidement face au vent.
Pour porter du fruit qui demeure :
Jean 15 : 16 « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. »
Dieu sera glorifié lorsque nous porterons du fruit, et cela ne peut se produire que dans une vie d’obéissance à Dieu. Pour lui obéir, nous devons l’écouter, le connaitre, chercher ses prescriptions, ses conseils. Comment connaitre tout sans entretenir une relation de proximité avec Dieu ? Aller à la rencontre des âmes perdues, investir notre temps dans le service, chercher à ce que notre lumière brille, etc, tout ce qui peut faire avancer le royaume de Dieu, grandir les rangs des sauvés.
Pour aider les faibles dans la foi :
« Je vous ai montré de toutes manières que c'est en travaillant ainsi qu'il faut soutenir les faibles. » Actes 20 : 35
Les nouveaux convertis ont besoin d’exemples, de personnes qui vont les accompagner dans leur cheminement pour les stimuler, leur montrer vers où aller.
Dieu veut se servir de toi pour affermir les nouveaux chrétiens et les aider à découvrir la maturité spirituelle, comprendre la richesse de la foi.
Pour plaire à Dieu :
« C'est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions. » 2 Corinthiens 5 : 9
Dieu a de la joie lorsqu’il nous voit grandir, progresser, comprendre des leçons. Comme tout parent applaudit l’enfant qui fait ses premiers pas ou fait une fête lorsqu’il passe un examen important, Dieu aime nous voir évoluer.
A l’inverse Dieu est triste quand un chrétien, depuis des années, ne cherche pas à connaitre mieux son Père, à s’améliorer ou à être efficace dans sa mission ici-bas.
La suite demain
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fallenrazziel · 2 years
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Les Chroniques de Livaï #537 ~ SAVOIR, C'EST SE SOUVENIR (juillet 846) Erwin Smith
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le  personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Toute cette histoire est loin d'être terminée. Nous avons arrêté les autres espions désignés par Barrett - tous figuraient sur ma liste - mais il n'est pas exclu que d'autres se promènent toujours en liberté.
Je suis en route vers Stohess, me demandant encore si je fais bien de solliciter une entrevue avec Nile... Nous nous sommes peu vus depuis le retour du bataillon, et même s'il n'a pas masqué sa joie de me voir revenu en vie, il ne semble plus si pressé de frayer avec notre régiment... Serait-il au courant d'un complot quelconque contre nous ? Je sais qu'il a des obligations, et que sa position lui permet mal de nous soutenir. Mais je ne pense pas qu'il me frapperait ainsi dans le dos. Il fait partie des rares personnes très haut placées en lesquelles je peux encore placer une partie de ma confiance. Ne suis-je pas trop naïf ?
Je refuse de penser tant de mal de Nile. Peut-être pourrais-je à l'occasion me présenter à son logis et avoir une entrevue avec Marie, autour d'une tasse de thé. Elle me parlera sans doute de lui et de ses soucis. Je suis sûr que ses petites ont encore grandi...
Le temps passe trop vite. Il y a trop à faire pour le temps qu'il me reste...
Ma priorité est de sécuriser l'état-major. Mes subordonnés ont briefé leurs escouades sur la nécessité de ne plus laisser filtrer aucune information importante. Du moins le temps que tous les espions soient mis hors d'état. Cela ne saurait tarder. Cependant, je vais devoir changer la procédure de recrutement. Je prendrais le temps d'éplucher chacun des profils des postulants avant intégration. Surtout ceux venant d'autres régiments ; les cadets des brigades d'entraînement seront exemptés... Cela me fait mal car la tradition des explorateurs veut que chaque homme ou femme voulant rejoindre nos rangs soit accepté sans condition, quel que soit son passé. Mais si je dois changer cela pour préserver le bataillon, je m'y résoudrais.
Un cahot de la route me projette vers l'avant et je me rattrape au siège devant moi. Rien de mieux pour déloger une roue... Je me demande ce qu'attend l'Etat pour faire rénover cette route, elle est de plus en plus mauvaise... A croire qu'il n'y en plus que pour le district de Sina...
Je ramasse ma serviette pleine de papiers. Ceux-ci devront être placés dans un coffre-fort plus sécurisé à la banque militaire. J'ai encore confiance en le fait que ces institutions ne peuvent pas si facilement se faire soudoyer par le gouvernement, ou des ronds de cuir. Leur réputation est en jeu et si on apprenait que leurs clients ne sont pas satisfaits, cela leur ferait mauvaise presse. Elles vivent essentiellement sur les économies et rentes faramineuses de plusieurs retraités de guerre hauts placés, s'ils décidaient d'aller voir ailleurs... Peu de chance de trahison de ce côté.
Une fois tout ceci réglé, je devrais me pencher sur le sort de tous ces espions, surtout celui d'Ada Barrett, qui a coopéré malgré tout. Son histoire personnelle est bien triste, mais je ne peux faire de sentiment. Son cas est passible de la cour martiale, pour ses agissements dans la garnison, et ses actes nuisibles pour le bataillon. Sa famille en souffrira, elle fera sans doute de la prison. Mais c'est le destin le plus enviable dans son cas... Si elle n'avait pas parlé... j'avais donné toute latitude à Hanji pour agir. Cela aurait pu être pire. Avec de la chance, elle sortira peut-être assez vite et reprendra sa vie... avec un autre métier, j'en ai peur.
Ce qu'elle nous a révélé est du plus haut intérêt. Apparemment, cet homme en noir qui l'a fait chanter serait le même qui a tenté de tuer Hanji. Certaines pièces du puzzle commencent à s'assembler et à former une image plus précise. Mais il me manque des indices clefs. Certaines pièces restent dans l'ombre et je dois les trouver pour relier toutes les autres. Tout ceci ramène au cercle restreint de la cour royale. J'ai bien quelques soupçons, mais rien de concret encore. Si je veux repartir en expédition le coeur plus léger, je dois cibler précisément la menace et la museler. Ce qui implique d'enquêter encore, et donc d'en parler à Nile. Je dois m'y prendre adroitement pour ne pas lui en faire trop deviner ; il verrait d'un mauvais oeil que j'accuse des proches du roi sans preuves... et même si j'en avais...
Nos intérêts divergent toujours. Son rôle est de veiller sur la famille royale. Il doit savoir certaines choses sur certaines personnes, mais il ne me les dira pas de bonne grâce. Il devra un jour se décider sur son allégeance réelle... Enfin, cela ne m'empêchera pas d'aller le voir en tout cas.
En rentrant, je vais devoir organiser une nouvelle réunion d'état-major. Livaï avait l'air anxieux ; il va peut-être nous dévoiler les prochaines recrues de son escouade. Ce ne serait pas trop tôt. Il est vrai que nos problèmes l'ont retenu loin de ces préoccupations mais je le vois mal partir en expédition avec seulement deux soldats... même s'il peut aisément remplacer une escouade ou deux à lui seul. Hanji avait l'air surprise par sa réaction durant l'interrogatoire ; elle pense que cela a à voir avec toute l'affaire qui nous occupe, et pas avec son équipe. J'ai de bonnes raisons de la croire, mais...
Livaï possède des tas de qualités uniques qui me sont indispensables. Mais la profonde réflexion n'a jamais été son point fort, je dois bien le reconnaître. C'est un homme d'action avant tout. Je le sous-estime sans doute là-dessus... Enfin, j'en saurais plus quand nous serons tous réunis. Je suis de plus en plus curieux de ce qu'il va nous annoncer...
J'aperçois l'arche de Stohess. Nous atteindrons bientôt l'arrêt de la diligence. Je ne compte pas m'éterniser auprès de Nile, je me rendrais à la banque le plus tôt possible. Après tout, s'il ne tient pas à me voir, je ne vais pas lui imposer ma présence.
D'autres personnes qui me sont bien plus chères attendent mon retour.
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