Cette araignée a la particularité (contrairement à ses consœurs) de rendre excitable ses jambes par l’ajout de prothèses qui imitent celles d’une autre espèce.
Nous sommes toujours à Lolol chez Gregorio, dans la vallée des artistes. Les pièces de la voiture devraient arriver demain et nous profitons donc de ce calme pour nous reposer et aider Gregorio et Patricia dans leurs tâches quotidiennes. On commence à avoir très envie de reprendre la route mais nous avons au moins la chance d'attendre dans un endroit paradisiaque.
De plus, le Chili connaît actuellement une énorme catastrophe avec les multiples incendies qui le ravagent, notamment vers Valparaiso et Viña del Mar. Beaucoup de morts sont à déplorer et nous lisons chaque jour les nouvelles avec un pincement au cœur. Les feux ont brûlé plus de 2000 hectares de terres près de chez nous. Heureusement, les vents chauds n'ont apporté que des cendres éteintes jusqu'à notre jardin. On reste quand même sur nos gardes, nos sacs sont prêts pour une évacuation potentielle. Au final, on est pas mal ici, loin des fumées incandescentes.
J'écris ce petit billet aujourd'hui pour nous consoler de ces tragédies et vous présenter ma nouvelle passion : LE PIDEN !
Répondant au doux nom scientifique de Pardirallus sanguinolentus, ce curieux oiseau ressemblant fortement à un kiwi se promène dans le jardin tous les jours. Il prend plaisir à se baigner dans la piscine le matin et en fin d'après-midi pour rafraîchir ses plumes chauffées par la chaleur.
Je suis tombée amoureuse de cet étrange animal qui me fascine et que j'observe depuis plusieurs jours dans le but de capturer son image.
Après plusieurs jours de contemplation, il a fini par s'habituer à ma présence et j'ai pu le prendre photo !
Voilà le résultat :
Je l'adore !
Hier, en revenant des courses, nous avons également croisé la route d'une mygale très poilue. À la vue de cette Grammostola rosea, mon arachnophobie a fait frissonner tous les poils de mon corps, mais j'ai su me contenir et sortir du véhicule pour aller la voir.
Plus de peur que de mal, les mygales d'ici sont assez inoffensives et avancent très lentement ! Au final, j'ai même apprécié cette observation. Charles aussi, on l'entend d'ailleurs commenter la beauté de cette bestiole à huit pattes dans la vidéo ci-dessous.