Tumgik
#Séli x Léodagan
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Je viens de me faire engueler parce que j'ai finis le fromage alors je vois pas pourquoi Guenièvre se ferait pas gronder aussi.
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"Fromage et robe de chambre"
INT. jour - Léodagan, Séli, Guenièvre et Arthur sont assis à table. Arthur attrape un bout de pain et un plat avec un malheureux tout petit bout de fromage au milieu.
Arthur : “Mais c’est pas vrai ?!”
Léodagan : “Qu’est ce qui vous prend de gueuler comme ça ?" 
Séli : “Surtout que pour une fois le repas était serein.”
Arthur : “Mon fromage !”
Séli : “Quoi votre fromage ?”
Arthur : “Il est passé ou ?!”
Il regarde autour de la table et aperçoit dans l'assiette de Guenièvre des restes de croûtes.
Arthur : “Vous avez bouffé mon fromage !”
Guenièvre (indignée) : “Vous avez dit que je pouvais en manger.”
Arthur : “J’ai dit ‘un peu’ pas ‘mangez tout mon fromage’ !”
Guenièvre : “Mais j’ai pas tout mangé je vous en ai laissé un morceau.”
Arthur : “Vous appelez ça un morceau ? C’est même pas le bout d’mon doigt !”
Guenièvre : “Roh ca va, n'exagérez pas non plus et puis la prochaine fois mangez plus vite qu’est ce que vous voulez que je vous dise.”
Arthur : “C’est la meilleure celle la … ‘Pardon d’avoir mangé votre fromage, je vous promet de ne pas tout manger la prochaine fois’ voilà ce que je veux entendre.”
Guenièvre : “Mais vous aviez qu’a pas me dire que je pouvais en manger si vous vouliez pas que j’en mange.”
Arthur : “Mais c’est pas que je veux pas que vous en mangiez mais j'étais en train de becter tranquille et quand je me retourne mon fromage a disparu. Vous diriez quoi vous, si une souris venait vous piquer votre bout d’pain.”
Guenièvre : “Est-ce que vous êtes en train d’insinuer que je suis une souris ?”
Arthur : “Non, même si vous aimez beaucoup le fromage et que vous aimez me quitter ma bouffe.”
Guenièvre : “Mais c’est de votre faute aussi.”
Arthur (outré) : “De ma faute ?”
Guenièvre : “Oui. Quand c’est dans votre assiette ça a toujours l’air plus appétissant."
Arthur : “Ca, j’avais remarqué puisque vous picorez tout le temps dedans alors que vous savez que j’aime pas ça."
Guenièvre : “Et vous alors ? Vous piquez tout le temps toute la couverture !”
Arthur : “Je vois pas le rapport.”
Guenièvre : “Ah bin c’est sûr, c’est pas vous qui devez dormir tout nu sans couverture.”
Arthur (avec évidence): “Rien ne vous empêche d’enfiler une robe de chambre avant de dormir.”
Guenièvre (qui n’en rate pas une): “Bin si justement. Parce que grâce à vous et à votre lubie de toujours vouloir aller vite vite vite, j’en ai plus de robes de chambre. Elles sont toutes en lambeaux ou par la fenêtre."
Arthur : “Attendez, on va pas remettre ça sur le tapis, je vous ai dit que j’avais pas fait exprès de l’envoyer par la fenêtre. Je visai la chaise !"
Guenièvre : “Et la dernière fois chez le Duc d’Aquitaine vous visiez où parce que c'était pas du tout le bon…”
Léodagan et Séli (en même temps, horrifiés) : “STOP !”
Léodagan (se leve de table) : “Je vais aller faire commander plus de formage.”
Séli (se leve aussi) : “Oui et moi je vais aller faire commander du tissu pour faire coudre de nouvelles robes de chambre."
Les deux quittent la pièce en marmonnant alors que Arthur et Guenièvre les regardent partir, interdits.
Guenièvre : “Bon on fait quoi du coup ?”
Arthur : “Une sieste ca vous dit ?”
Guenièvre : “Vous voulez dormir déjà ?”
Arthur : “Vous avez mangé mon fromage alors vous devez vous racheter.”
Guenièvre : “Quel rapport avec la sieste ?”
Arthur leve les yeux au ciel et se penche vers sa femme pour lui murmurer quelque chose. -- Fondue au noir --
Guenièvre (en voix-off): “Oh, je vois. Dans ce cas là je suspose que le dessert peut attendre.”
(@cheryllollst)
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kaantt · 2 years
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Avec @kabbal nous avons réparti les ships Kaamelott selon ce template :
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yumeka-chan · 2 years
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Bonjour bonjour
Vu que ton post est tjr épinglé est ce qu'une Cheryll coincée au fond de son lit pourrait demander un petit fluff ou smut ou mélange des deux selon ton envie avec un Léo/Séli ?
Mon cerveau embrumé a pas de prompt ultra précis mais ça peut être un truc simple genre l'un des deux qui force l'autre à aller se reposer après plusieurs jours à se surmener ou quoi que ce soit d'autre qui t'inspires sur l'instant
Bonne journée à toi dans tous les cas 💖
Je me permets de reprendre certaines des idées qui sont dans tes posts ;)
(Léodagan et Séli, au début de leur mariage)
Léodagan observait la femme qu'il avait épousée lui tourner le dos dans le lit. Des semaines qu'ils étaient mariés, et aucun d'entre eux n'arrivait à communiquer clairement. Léodagan ne comprenait rien au picte, et Séli avait du mal à apprendre la langue. Pas que ça les empêche de s'engueuler, remarquez.
Quand ils étaient fâchés, ils le savaient. Léodagan avait l'air mauvais, sa voix plus haute qu'à l'habitude. Séli, elle, cassait la vaisselle. Avec leur nourriture dedans.
Il leur arrivait d'en arriver à un point où les servantes pensaient qu'ils allaient s'entretuer. Entre le caractère de Léodagan et la rage sourde de leur nouvelle souveraine picte, ce n'était qu'une question de jours.
Ce soir-là fut une véritable horreur pour les servantes. Léodagan s'était mis à hurler, et Séli jetait tout ce qui lui tombait sous la main sur les murs. Elle ne les jetait pas sur lui, étrangement.
- Si la vaisselle vous plait pas il suffit de le dire plutôt que de tout envoyer valser!
Elle lui répondu quelque chose qu'il ne comprit pas. Comme toujours. Elle retira ses chaussures pour lui balancer. Il les esquiva, râlant un peu plus.
- Vous vouez vraiment vous déshabiller ici?! Vous avez foutu des bris partout!
Elle fit un signe du menton, le défiant du regard, avant de se diriger vers la porte, pieds nus. Léodagan fut assez rapide pour la soulever avant qu'elle ne marche sur les morceaux de vaisselle.
- Vous êtes tarée ma parole!
Elle continua à crier, alors qu'il la portait comme un sac de carottes jusqu'à la chambre. Il la déposa au sol une fois la porte fermée.
- Vous auriez pu vous blesser. Du sang. Douleur.
Il en avait assez de se battre contre elle. Séli était une femme magnifique, mais son caractère était pire que le sien. Il s'éloigna vers la porte.
- Je vais trouver quelque chose pour...
- Lérogaguan.
Il s'arrêta subitement. La jeune picte s'approcha de lui, lentement. Il observait ses hanches battre de droite à gauche, et son regard qui le dévorait. Elle avait ce regard sombre que connaissait Léodagan. Elle voulait quelque chose, et elle l'obtiendrait. Il fallait juste qu'il comprenne ce qu'elle voulait, et vite.
- Manger? Boire? ...balade?
Léodagan était impressionné par cette femme plus petite et plus frêle que lui. On n'épouse pas une princesse picte sans craindre un peu pour sa vie, mais Léodagan était un peu fou. Fou d'elle.
Séli prononça quelques mots en pictes avant de comprendre que son mari ne comprenait rien. Elle se mordit le doigt, fort, jusqu'au sang.
- Qu'est-ce que vous foutez?!
Elle libéra une épaule de sa robe, et fit une croix avec son sang, avant de s'approcher et de faire une marque sur le cou de son mari.
- A moi. Lérogaguan, à moi.
Elle sauta dans ses bras, coinça ses jambes aux hanches de Léodagan, et l'embrassa avidement dans le cou.
Ils avaient déjà eu leur nuit de noces, ou en tout cas, Léodagan l'avait cru. La princesse picte avait décidé d'obtenir la sienne. De couvrir Léodagan de baisers, de le soumettre à son plaisir à elle.
Ils ne touchèrent pas le lit avant de longues minutes. Léodagan se laissait guider par les désirs de sa femme. Pour ça, elle savait se faire comprendre. Lorsque ses lèvres se détachaient de lui, c'était pour prononcer son nom avec cet accent qui plaisait à Léodagan. Lui tentait de parler, pour être à chaque fois interrompu par sa femme qui l'embrassait ou qui posait son doigt sur ses lèvres.
Lorsque la servante vint vérifier qu'ils étaient toujours vivants le lendemain matin, elle vit Léodagan, torse nu, étendu dans le lit, Séli dormant sur sa poitrine. Elle rouvrit les yeux en entendant les pas, et d'un geste lent, couvrit le corps de son mari en jetant un regard noir à la servante.
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ismisevy · 2 years
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J’ai écrit ce angst d’une traite en étant en fort manque de sommeil, c’est un premier jet et donc pas parfait, c’est pas jojo surtout au niveau des TW mais la fin est à 85% heureuse. Je voulais juste écrire un peu de Séli vulnérable et de hurt/comfort entre Léo et Séli.
TW self-harm (grattage au sang), panic attack et hair pulling, j’ai mis sous le deuxième cut pour que ceux qui peuvent rien lire avec ces tw puissent quand même lire le début s’ils veulent.
Séli n'a rien d'une dame.
Elle est une princesse au sens propre du terme, certes, mais elle n'est pas la princesse qu'on attend d'une épouse de futur roi. Du moins pas en Carmélide.
Elle a un langage de charretier, déteste les robes lourdes, refuse de garder son avis pour elle-même et en toute situation. C'est une guerrière, elle n'a pas peur de se battre, que ce soit sur le champ de bataille ou au beau milieu d'une taverne. Plus d'un homme a un jour fait l'erreur d'insulter la picte et y a gagné un aller sans retour à travers une fenêtre. Elle boit comme un homme, sa descente légendaire est reconnue aux réunions des chefs de clans et elle peut avaler un sanglier entier en une demie heure pour peu qu'on lui en donne le challenge. Elle aime chasser, chevaucher pendant des heures, faire du sport, n'a que peu d'intérêt pour l'étiquette et les manières. Elle se fiche d'avec qui elle couche, homme ou femme, noble ou paysan, princesse de Tintagel ou prisonnière Burgonde.
Alors quand on lui annonce ce à quoi doit ressembler sa vie à la cour de Carmélide après son mariage, autant dire que ça ne lui plaît pas.
Au début elle se rebelle, et Léodagan ne dit rien. Il l'aime comme elle est et son père est toujours roi, il n'a que faire de l'avis du peuple sur sa femme. Ils ont tout le temps de vivre comme bon leur semble.
Mais petit à petit les choses changent. Les rumeurs de couloirs circulent, les pays voisins désapprouvent. Un jour le prince et la nouvelle princesse de Carmélide partent en séjour diplomatique chez le roi Uther. Séli le connaît déjà, elle l'a déjà rencontré avant et le roi n'avait jusque là que faire de son comportement un peu trop libéré, après tout elle vivait loin de ses terres et elle n'était pas destinée à régner.
Mais les choses ont changé, c'est une future reine, alors les manières de Séli sont de plus en plus mal vues à la cour du roi. Elle entend les chuchotements des autres femmes dans son dos, le poids de leurs mots lui pèse de plus en plus au fil des jours. Ses vêtements masculins sont révoltants, ses tatouages hideux, sa taille trop fine, ses bras trop musclés. Elle doit faire honte à son mari et à sa belle famille, vingt milles pièces d'or pour ça ? Il y a des femmes mieux dotées sur le continent que Léodagan aurait pu choisir, qu'il aurait dû choisir. Alors Séli abandonne les pantalons et se met aux jupes, jupes qu'elle porte par couches pour donner l'illusion de hanches plus rondes, plus aptes à porter des enfants. Elle porte les manches longues et le col haut pour cacher ses tatouages, ceux qui lui procuraient une fierté immense il y a peu sont désormais symbole de sa dépravation. Elle ne fait plus de sport, fait disparaître la salle de gym que Léodagan avait fait aménager pour elle au manoir. Elle mange moins, il faut à tout prix qu'elle perde en masse et vite. Elle ne veut plus participer aux séances de justice avec son beau-père, elle ne le voit quasiment plus d’ailleurs et ça le peine. Elle perd peu à peu son identité, et surtout sa joie de vivre. Elle ne sourit plus, pas même à son mari qui lui désespère de jours en jours, incapable de comprendre le malêtre de sa femme. Les nouvelles robes ? Elle a dû s'habituer au luxe de la vie de château, rien de plus. Plus d'activités ? Peut-être est-elle enceinte, après tout le nombre de leurs rapports à doublé, elle à l'air de le vouloir cet enfant. Moins de nourriture ? Elle ne fait plus de sport, ça lui semble logique. Le soir dans leur lit il voit bien que sa femme fait la tête, mais il est trop épuisé par ses propres journées et s'endort avant de pouvoir entendre celle ci ne se mettre à pleurer silencieusement à ses côtés, elle aussi épuisée par ses efforts pour devenir la parfaite épouse pour l'héritier du trône.
Un jour, il rentre plus tôt que prévu d'une réunion de chef de clan, après tout elles ne sont plus aussi divertissantes depuis que sa femme refuse d'y remettre un pied. Il a à peine le temps d'enlever ses bottes qu'il entend des cris venant de la pièce attenante à sa chambre. Il dégaine son épée et approche prudemment, avant d'ouvrir brutalement la porte de la salle de bain, s'attendant à tomber sur un intrus, un voleur, n'importe qui sauf sa femme.
Sa femme qui dans sa baignoire, les yeux rougis et gonflés par les larmes, crache un cri de frustration en balançant ce qui semble être une brosse dans l'eau. Elle ne le remarque pas tout de suite, elle agrippe ses cheveux dans un nouveau cri de douleur et se débat dans son bain contre un ennemi invisible aux yeux de Léodagan. Ce qui est visible par contre, c'est sa peau rougie, les emplacements de ses tatouages irrités jusqu'au sang. Séli se replie sur elle-même, ses mains tremblantes toujours accrochées dans les cheveux et tente de se contrôler en vain. Sa respiration est saccadée, ses poumons fatigués sifflent et râlent.
Léodagan n'a pas besoin d'être un génie pour comprendre ce qu'elle tente de faire et jette son épée dans un coin de la pièce pour courir vers sa femme, le bruit du métal sur le carrelage l'effraie encore plus mais Léodagan la prend rapidement dans ses bras. Il la force gentiment à retirer ses mains de son crâne, Séli a perdu tellement de poids qu'elle ne peut pas vraiment s'opposer à la force de son mari. Il pose gentiment une main sur la tête qui repose contre son torse et tient fermement le corps de Séli de l'autre. La surprise calme la princesse pendant une seconde, puis la honte prend le dessus, la honte d'avoir été prise en flagrant délit, la honte d’être vue dans un état aussi déplorable, la honte de passer pour faible. Elle veut se dégager des bras de Léodagan mais il ne lui laisse pas le choix, alors elle abandonne et à la place fond en larmes contre lui. Si l'eau du bain n'avait pas déjà trempé la chemise de Léodagan ce serait ses pleurs qui s'en seraient chargé. Elle murmure des mots qu'il ne comprend pas et qui meurent étouffés dans de petits cris aigus alors qu’elle s’accroche à lui comme à sa propre vie. Léodagan se sent impuissant et il déteste ça, il a honte lui aussi, honte de n'avoir rien vu, de ne pas avoir compris plus tôt. Une de ses propres larmes coule mais il l'essuie comme il peut, ce n'est pas le moment, sa femme à besoin que son mari soit plus forte qu'elle pour une fois. Il l'écoute pleurer sans un mot, pour l'instant il n'y a rien à dire, il lui caresse les cheveux en attendant que la tempête passe. Éventuellement les larmes de Séli s'assèchent, du moins temporairement. Quand elle redevient silencieuse, il y a un moment de flottement. Léodagan ne sait pas quoi faire, Séli ne veut plus rien dire. Elle se déteste de paraître aussi vulnérable, surtout devant lui, elle se demande depuis quand il est là et ce qu’il a bien pu voir exactement. Plus la crise passe, plus son cerveau est embrumé et la fatigue prend le dessus. Soudain elle ne sent plus Léodagan et s'inquiète une seconde qu'il soit parti, l’ai laissée seule avec son  malheur. Elle sent alors un bras glisser sous le sien ainsi que sous ses jambes et qu'on l'a soulève hors de son bain pour la guider et la poser délicatement sur son lit. Elle ne réfléchit plus, son visage inexpressif alors que Léodagan la sèche comme il peut avant de changer lui même ses vêtements trempés. Elle entend des bruits vers la porte mais n'y prête pas attention, et quand la chaleur de son mari l'entoure à nouveau elle se retourne pour lui faire face, n'osant toujours pas le regarder dans les yeux et se blottissant contre lui. Les minutes passent, Léodagan caresse gentiment son dos et ses cheveux en murmurant des choses qu'elle n'écoute qu'à moitié.
Un serviteur passe la porte avec un plateau repas, de l'eau et un tissu propre. Son mari le congédie en vitesse, prend le tissu pour nettoyer sa peau correctement avant d'essayer de lui faire avaler quelque chose. Séli rechigne un peu, voire beaucoup, mais elle n'est pas en état de se battre et cède. Léodagan l'aide à enfiler une chemise de nuit  et Séli continue de se noyer dans sa honte intérieure. Elle sent l'anxiété remonter quand elle l'imagine déjà la ficher dehors le lendemain, la traiter de folle ou de dégénérée, mais son train de pensée est arrêter par les lèvres de son mari sur les siennes. Ça marche assez bien, Séli oublie tout un court moment pour embrasser son mari, et son cœur se déchire un instant quand celui-ci recule. Quand elle se tourne vers lui, elle voit Léodagan admirer un de ses tatouages, le traçant légèrement d'un doigt.
"Ils sont magnifiques. Vous avez pas besoin de les abîmer."
Séli prend une moue qui inquiète Léodagan, il croit qu'elle va se remettre à pleurer et regrette, persuadé qu'il a dit quelque chose de mal. Mais aucune larme ne vient, cette fois-ci c'est Séli qui avec la force qui lui reste tire sur le bras de son mari pour l'attirer vers elle dans une étreinte qui se veut serrée.
Il restent collés l'un contre l'autre un moment. Séli au bord du sommeil, pendant que Léodagan est en pleine réflexion. Les choses devaient changer, il refusait de revoir sa femme dans un état pareil ne serait ce qu'une seule fois. Quand Séli s'endort enfin Léodagan jure qu'il fera pendre tous ceux qui avait pu s’en prendre de près ou de loin à sa femme au point de la mettre dans un état pareil.
Il tint parole et après cet incident, reprit les choses en main. Plus personne n'avait le droit de parler de sa femme dans son dos, plus personne n'avait le droit de parler de sa femme tout court d'ailleurs, du moins tandis que celle ci guérissait.
Séli retrouve petit à petit sa joie de vivre, à force de balades à cheval et de temps passé avec son mari. Elle garde les longues robes et les bijoux mais elle reprend aussi son caractère et finit par s'autoriser à être un peu plus elle-même, surtout en privé. Pour Léodagan ça veut aussi dire le retour des piques, des engueulades et des crises de nerfs, mais ça veut surtout dire le retour de sa femme. Le retour des gémissements sous la couette après chaque dispute, du rire adorable de Séli à chaque fois qu'elle obtient ce qu'elle veut, de son sourire en coin à chaque fois qu’elle a une idée derrière la tête. Séli ne redeviendra jamais la femme qu’elle était avant, du moins en public, mais au moins maintenant elle avait quelqu’un pour la protéger et la garder la tête hors de l’eau.
Quand à Léodagan, sa femme pouvait bien râler autant qu'elle voulait, tant qu'il n'avait plus jamais à la revoir pleurer.
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milesignotus · 3 years
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Dans "Les Misanthropes" (livre II) quand Léodagan offre son bras à Séli🥺
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geekgirl2000 · 2 years
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Pour le meilleur comme pour le pire
Fluff (44) : “I meant it when I said for better or for worse”, c’est un peu devenu un angst sans que je m’en rende compte 😅
Il était enfin de retour. C’était la seule pensée que Séli avait. Elle n’avait pas l’habitude de rester derrière lors de campagnes militaires. Elle était une Picte, une vraie. Elle participait, c’était une guerrière. Moi voilà, aujourd'hui, elle était surtout l’épouse de Léodagan de Carmélide. C’était une princesse bretonne qui devait obéir aux règles du peuple de son mari. Et cela ne lui plaisait pas mais alors pas du tout. Elle aurait voulu être à ses côtés durant les batailles mais on le lui avait interdit. Elle ne pouvait qu’attendre son retour et espérer le meilleur. 
Enfin, elle l’aperçut. Mais tout en elle sembla s’arrêter d’un coup. Il était allongé sur une civière, pale comme un fantôme et le plus choquant était le bandage qui couvrait la moitié inférieur de son corps. Ce bandage était nimbé de sang. 
Elle se précipita vers lui mais l’un des soldats de son mari la stoppa. 
- “Désolée ma reine mais on doit l’emmener d’urgence chez le guérisseur.” 
Elle ne put qu’hocher la tête en regardant la civière portant son mari s’éloigner. Une ombre passa dans son champs de vision. Son beau-père. 
- “Suivez-le”, lui ordonna-t-il.
Elle lui jeta un coup d’oeil reconnaissant et partit à la suite du cortège. Goustan l’observa s’éloigner. Il avait beau avoir comme surnom le Cruel, il n’était ni aveugle ni insensible. Il avait que son fils aimait sa femme et il semblerait qu’elle aussi aime son idiot de fils. Il aurait presque envie de sourire à ce constant. Presque. Sauf que la situation ne lui permettait pas de sourire. Car son fils était sur une civière. Avec une blessure extrêmement profonde. Et qu’il garderait sans doute des séquelles. De graves séquelles. Il secoua la tête en priant pour que cela chasse les larmes qui se formaient discrètement dans ses yeux et prit la direction d’une salle de bain pour se nettoyer. Il avait un royaume à diriger et des soins pour son fils à organiser.  
De son côté, Séli avait rejoint son époux et avait laissé les guérisseurs faire leur office. Elle était resté sur le côté jusqu’à ce qu’ils estiment avoir fait tout ce qui était en leur pouvoir. Une fois seule avec lui, elle s’approcha du lit et prit la main de Léodagan dans la sienne. 
- “Dépêchez-vous de vous réveiller, s’il-vous-plait... je ne vous supplie jamais. Alors pour une fois dans votre vie, faites ce qu’on vous demande”, murmura-t-elle dans sanglots dans la voix.
***
Léodagan se réveilla trois jours plus tard. Mais à son réveil, les choses ne s’arrangèrent pas. Il ne pouvait pas sentir ses jambes ni quoique ce soit en dessous de la taille. 
Les guérisseurs tentèrent de nombreuses techniques afin de le soigner mais après deux mois sans aucun succès, tout espoir semblait perdu. 
Léodagan était devenu de plus en plus bougon et taciturne au fur et à mesure que l’espoir disparaissait. Il avait vu les yeux de Séli devenir de plus en plus triste aussi. Malgré leurs engueulades habituelles, il pouvait voir qu’elle n’était pas de son état normal, qu’elle se retenait de pleurer la plupart du temps. Il ne pouvait plus supporter de la voir ainsi. Il voulait retrouver sa femme. La femme qu’il avait enlevé. La Picte au langage fleuri. Il voulait la revoir sourire. Entendre son rire. Voir ses yeux s’illuminer. Il avait réfléchi au cours du dernier mois à une façon de la faire redevenir elle-même. Et une seule solution sortait du lot : lui rendre sa liberté. Il ne voulait pas la lier à lui, la forcer à rester avec un homme diminué comme il se pensait. Alors il prit sa décision et un soir, il lui proposa le divorce. 
- “DIVORCER !? NON MAIS VOUS ÊTES PAS BIEN !?” lui cria-t-elle.
- “Vous méritez mieux que ça, mieux que moi”, lui rétorqua-t-il en tirant la gueule. 
C’était peut-être la seule solution qu’il voyait mais ce n’est pas pour autant que cela lui plaisait. Il l’aimait sa femme. Il l’aimait au point de la laisser partir pour son bien. 
- “Mais ça tourne pas bien dans votre tête en fait !” continua-t-elle. “Je ne pars pas, imbécile. “Si vous voulez vous débarrasser de moi, il faudra trouver une autre façon de faire !”
- “Me débarrasser de vous ? Mais de quoi vous parlez ?!” s’étonna-t-il Ave colère. 
“Se débarrasser d’elle ? Non ça jamais !”, pensa-t-il. 
- “Bien dans ce cas, vous la fermez et vous me proposez plus jamais de divorcer ! En plus, il n’y a que moi qui suis capable de supporter un tel emmerdeur”, continua-t-elle en lui tournant le dos. 
Elle remplit un verre d’eau et se rapprocha du lit où Léodagan reposait. Elle le lui tendit. Il frôla sa main en attrapant le verre et lui donna un sourire bougon. Elle lui sourit et murmura :
- “En plus, je le pensais que j’ai dit pour le meilleur et pour le pire.”
***
Des années plus tard. Après le départ d’Arthur à Rome suite à sa tentative de suicide et à sa passation de pouvoir à Lancelot. Après la disparition de Guenièvre. Après le départ d’Yvain. 
Ils étaient tous les deux inquiets pour leurs deux enfants. Guenièvre avait disparu depuis plusieurs mois et les soldats qu’ils avaient envoyés pour la protéger avaient été retrouvés morts. Cependant, il restait un espoir car Lancelot était obsédé par elle. De ce fait, les chances qu’elle soit toujours en vie étaient grandes. Pour Yvain, les choses étaient plus compliquées. Cela faisait quelques semaines qu’ils n’avaient plus de nouvelles. Mais Lancelot avait placé un blocus sur la Carmélide. Il les avait isolé. Ils devaient garder espoir. Ils espéraient qu’ils soient tous les deux cachés et en sécurité. 
Ils passaient énormément de temps à s’inquiéter. Leurs enfants étaient toujours dans leur esprit. Mais ils ne pouvaient s’inquiéter pour les autres aussi. Pour Bohort, pour Gauvain, pour Merlin et même parfois pour Perceval.
Les souverains de Carmélide se trouvaient dans leur salle à manger. Ils fixaient tous deux la lettre qu’ils avaient reçu. Kaamelott. Lancelot. Mevanwi. Des menaces. Encore et toujours. Sur leurs enfants. Sur leurs terres. Sur leurs gens. Sur leurs anciens alliés. Une contrainte à l’abandon de tout projet militaire. De toute arme militaire. De tout soldat. Kaamelott, Lancelot démilitarisait la Carmélide car elle représentait encore un danger. Ils étaient vraiment au pied du mur. Ils étaient à cours d’option. Ils devaient s’incliner.  
- “Pour le meilleur comme le pire hein ?” demanda Léodagan avec peine et tristesse en regardant Séli et en serrant les poids de rage. 
- “Pour le meilleur comme le pire” confirma Séli en lui serrant la main. 
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kabbal · 3 years
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@notonlysmart voulait Bohort et Léodagan en couple avec Séli en mode super supportive
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gerceval · 7 years
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bonjour ☕ léodagan est super super super amoureux de séli
TEA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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sloubs · 2 years
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Bip bip c'est le questionnaire surprise de l'anon
Evidemment n'y répond que si tu en as envie 🙂
1° Personnage(s) préféré(s) ?
2° Ship(s) préféré(s), si tu en a un (pas obligatoire) ?
3°Dynamique(s)/ Paire(s)/ relation(s) préférée(s) (amis/famille/ennemies/Brotp etc) ?
4° Des OCs dont tu aimes parler ?
5° N'importe quoi qui t'intéresse +++ dans Kaamelott ?
6° Plutôt angst ou fluff ?
7° Ton anniversaire ?
Merci beaucoup et bonne journée à toi 🤍
coucou anon!
alors 1) mes persos préférés c'est arthur (sans déc), guenièvre, léodagan et le duc d'aquitaine
2) arthur x guenièvre en ship principal, sinon arthur x mani ma vie ❤️
3) j'adore la relation entre arthur et perceval, j'aime trop aussi le trio de paysans qui me fait hurler de rire à chaque fois, arthur et bohort, léodagan et séli... voilà j'aime un peu tout le monde quoi
4) j'ai qu'une OC et c'est riwannon ma puce d'amour (même si j'en parle plus parce que j'ai laissé ma fic de côté 😭)
5) qui m'intéresse+++? le fait que aa mette en scène des héros qui sont fondamentalement humains, c'est à dire qui ont des faiblesses, qui sont un peu bêtes ou qui croient plus en eux, et qui malgré tout se relèvent à chaque fois, et aussi j'veux voir jusqu'où aa va aller dans son interprétation de la légende arthurienne
6) fluff x10000, j'ai un coeur en guimauve
7) le 21 janvier!
merci pour ce potit questionnaire <3 passe une belle journée anon! ✨
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insectesubtil · 8 years
Conversation
Séli : Nan mais éloignez-vous du bâtiment vous êtes trop près pour comprendre ce que vous regardez !
Léodagan : Ah bah c'est pareil pour vous alors ! À force d'être trop près je bite plus rien.
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Léodagan dans le le livre 6 : "Bon faut vous tirer maintenant. J'ai une réunion famiale."
@cheryllollst I love you mais en même temps I hate you parce que je sais ce que ca veut dire ... 👀
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Moi en finissant d'écrire : "Ah tiens c'est marrant ça marche pour tous les ship... Et toutes les pièces... Et tous les fandoms aussi... "
--
Des éclats de voix derrière une porte close.
"Alors ?"
"Ça s'entend pas assez ? Ils s'engueulent."
"Encore ! Mais c'est pire qu'avant là."
"On va pas changer les bonnes habitudes… "
Un bruit de verre qui se brise et d'autres éclats de voix.
"On va pas les laisser tout détruire la dedans."
Avant que l'un d'eux n'ait le temps de bouger, un coup violent sur la porte, suivie d'un bruit sourd puis le silence.
"Si ils se sont entretuer, on est pas dans la merde… "
Des coups répétés sur la porte accompagnés de gémissements.
"Ah tiens, c'est nouveau ça."
"Je crois que j'aurai préféré qu'ils s'entretuent …"
Après quelques instants, ils entendent des râles et des cris de jouissance étouffés puis encore le silence.
"... Je préviens, moi en vie, il n'est pas question que je refoute un seul pied dans cette pièce."
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yumeka-chan · 2 years
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Coucou
Je sais pas si tu prends encore les requests de shorts fluff, j'arrive mille ans après la tempête donc si c'est plus le cas je suis désolée et tu peux ignorer ce ask !
Si jamais j'ai un mini prompt pour un Léo/Séli : "Séli contre l'avis de sa famille a décidé d'enfiler une armure et d'aller se battre avec les autres chevaliers pour prouver qu'une femme peut aussi se défendre, elle revient victorieuse mais aussi blessée, Léodagan décide de la soigner lui même."
Mais s'il t'inspires pas franchement n'importe quel fluff avec ces deux là irait très bien
Bonne soirée à toi !
(Je n'ai pas l'habitude de faire du fluff avec eux, je les vois toujours s'engueuler et c'est leur façon de faire. N'hésite pas à me dire si tu as des choses que tu voudrais que j'améliore ;) )
La Carmélide est attaquée. Ce n’était pas souvent qu’on osait tenter de voler des terres à Léodagan le Sanguinaire, ou à Goustan le Cruel. Les deux hommes étaient prêts à partir, alors que Séli leur barrait le passage. - Je vous accompagne.
Goustan tenta d’expliquer quelque chose, mais Léodagan dépassa sa femme. - Hors de question. Vous gardez les mômes. Guenièvre avait treize ans. Elle aurait pu garder son petit frère, mais Léodagan ne voulait rien entendre. Elle l’avait laissé s’éloigner, sans rien ajouter. Même la main de Goustan sur son épaule ne changea pas sa mine fâchée.
Elle avait attendu qu’il soit assez loin pour se cacher dans la salle d’armes. Les armures étaient entassées là, et elle avait assez aidé son mari pour savoir les mettre elles-mêmes, ces foutues plaques. Hors de question de rester là à se tourner les pouces quand toute l'armée de Carmélide se bat.
Ce qu’elle n’avait pas vu, c’était que son mari l’avait vu disparaître dans cette salle, et ne jamais en ressortir. Il n’avait pas eu le temps de relever le casque de chacun de ses hommes. Il savait qu’elle était avec lui sur le champ de bataille. Son regard dérivait à chaque fois qu’il faisait un pas. Il la cherchait, en vain. Séli savait se battre, il le savait. Ici, un soldat qui a sa carrure. Il se tient le ventre, il tient à peine debout. Il s’approche, et relève son casque sans le prévenir. Ce n’est pas Séli. C’est un nouveau soldat, rien de plus. Léodagan lui ordonne d’aller se faire soigner, cachant son soulagement que ce ne soit pas elle.
Il fini par reconnaître Séli, quelques heures plus tard, à sa façon de râler. Il s’avance, accélère. Elle est un genou au sol, l’armure semble avoir lâché au niveau de son pied. Quand il arrive, elle se redresse, comme si tout allait bien. Elle pouvait bien faire semblant, tromper tout le monde. Tous, sauf lui. Il saisit le soldat par le bras, et le tire à sa suite. - Je m’occupe de celui-ci. Le capitaine s’approche. - Sire, vous êtes pas obligé de… - Oh si. j’ai un savon à lui passer. Vous, vous venez avec moi et vous mouftez pas. Il a senti la réticence du soldat. S’il avait subsisté le moindre doute, il était levé. Personne à part sa femme n’osait lui tenir tête. Léodagan fit entrer le soldat sous la tente. - Personne n'entrera ici. Vous pouvez l’enlever. Aucun mouvement. Léodagan soupire et se met à retirer le plastron, puis le casque. Il croise le regard noir de sa femme. Son visage fermé. En retirant l’armure, il remarque une blessure au bras, assez profonde. Son bassin est bardé de bleus. - Vous en faites qu’à votre tête. Vous auriez pu vous faire tuer vous savez? - Vous aussi. - Moi c’est mon rôle. - Votre rôle c’est de me supporter. Sur qui je vais crier s’il vous arrive malheur! Léodagan lâche un léger rire, alors qu’il commence à passer un tissu humide sur la plaie de Séli. Il regarde le sang imbiber le tissu. - Vous croyez qu’il se passerait quoi, s’il vous arrivait quelque chose? Je ferai cramer cette forêt jusqu’à ce que ça soit un champ de ruines. Jusqu’à ce qu’on débusque le dernier des cons qui vous a blessé, et ceux qui vont ont laissé dans cet état. Jusqu’à ce qu’il y en ai un qui me bute. Il soupire. - J’ai appris à la petite à se servir d’un arc pour pas qu'elle soit sur le champ de bataille quand elle sera grande. - Je ne me servirai pas d'un arc ! Je peux me battre ! Il essaie de garder son air fâché. Quand elle avait une idée en tête, Séli était impossible. C’était aussi ça qui faisait qu’il l’aimait. - Combattez avec moi. A mes côtés. On pourrait se protéger l’un l’autre? - Vous me prenez pour une faible. - Si je pensais ça, je vous aurais renvoyé à la maison. Je veux que vous combattiez à mes côtés. Il place un bandage sur le bras de sa femme, et le frôle avec un sourire. - Cette cicatrice aussi, vous allez la cacher sous un tatouage ? Elle le regarde, surprise. Léodagan fixe les bras de Séli. - Je sais bien comment vous faites, depuis le temps. A chaque fois que vous avez une nouvelle lubie de vous faire tatouer, c’est que vous avez une cicatrice à cacher. Elle s'était souvent demandé pourquoi Léodagan touchait ses tatouages avec précaution. Elle pensait qu'il les détestait. A présent, elle savait qu'ils rappelaient à Léodagan les fois où elle s'était blessée. Où elle avait failli mourir aussi. Elle ouvre la bouche, avant d'être arrêtée par un des chevaliers de son mari. - Sire, il y a des ennemis au loin! Léodagan se lève. Séli, elle, se redresse. - Vous m’accompagnez? Elle hausse les épaules. - Vous avez besoin d’un bon combattant à vos côtés non? Si je me prends une nouvelle marque, je vous préviens que vous en entendrez parler! Léodagan lâche un rire tonitruant alors qu’il raccroche les plaque au corps de sa femme. - Que vous en ayez ou pas, j’en entendrai parler de toute façon. Il lui vole un baiser, avant de rabaisser son casque, sans lui laisser une chance de réagir. Alors qu’elle le suit, pour s’énerver contre lui, il ouvre à nouveau la bouche. Ça vous dirait de siéger aux réunions militaires avec moi ?
Léodagan n’était pas toujours doué pour parler d’amour. Lui proposer à elle, une femme, de siéger avec lui, c’était lui prouver son amour. Lui montrer qu’à choisir entre elle et les chefs de clans, il avait déjà décidé il y a longtemps.
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Tiens @cheryllollst j'arrivais pas à dormir alors je t'ai fais un petit HC Séli/Léodagan ❤
Inspiré de cette image
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Léodagan/Séli
Rencontre 1 :
Il vient à la source pour se détendre, c'est son coin secret depuis quelque temps déjà. Mais alors qu'il se dirige vers son endroit favori la silhouette d'une femme se dessine au dessus des ronds d'eaux.
Séli est surprise et se met en position d'attaque mais Léodagan ne veut pas se battre, juste se détendre dans l'eau. Malgré les avertissements et les insultes en Picte qu'elle lui lance, il se déshabille et s'assoie dans l'eau loin d'elle pour lui laisser tout l'espace dont elle a besoin. Il finit par s'endormir, quand il se réveille elle n'est plus là.
Quand il revient la fois d'après il ne l'a voit pas mais il trouve un pichet de vin et du pain qu'elle a laissé pour lui. Il sourit.
Rencontre 2 :
La fureur reigne sur le champs de bataille.
Elle est forte et agile, aussi belle que sauvage, aussi indomptable que dangereuse. Elle lui laisse une entaille sur le torse et quand il se réveil plusieurs jours plus tard avec l'assurance d'avoir une cicatrice aussi impresinante que profonde, il sait qu'il lui faut cette femme.
Rencontre 3 :
Cette fois, elle l'attend à la source.
Ils n'ont pas besoin de mots, de toute façon ils ne se comprennent pas, leur geste valent bien plus. Quand ils ont fini d'apprendre les contours du corps de l'autre, elle promène ses doigts sur la marque rouge qu'elle lui a laissé sur l'abdomen en souriant. Il prend sa main et la pose sur son coeur, "Léodagan", elle goûte son nom d'un baiser, "Léo" elle répète et il se dit que c'est bien mieux que son vrai nom.
Quand il se réveille, elle a encore disparu.
Rencontre 4 :
C'est par hasard qu'il l'a voit.
Elle est blessé et elle porte une autre femme à bout de bras. Il veut l'aider mais elle hurle, il ne comprend pas.
Quelque chose de gigantesque approche, mais Léodagan est prêt. Un combat acharné débute entre Léodagan, Séli et la créature d'où ils sortent victorieux. Mais la victoire à un goût amère, la guerrière qui accompagne Séli meurt dans ses bras, quelques mots étrangers sur les lèvres.
Affaiblie par sa blessure, Séli s'évanouit à son tours.
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Léodagan la ramène avec lui et la soigne.
Pendant des jours il reste à son chevet, change ses pansements, lui apporte à voir et à manger, lutte avec elle contre la fièvre et les délires.
Au bout de plusieurs jours elle se réveille, il est la première chose qu'elle voit. Elle pose une main sur son coeur, "Séli", avant de sombrer dans le sommeil. Il ne sait pas si elle lui dit merci en sa langue natale ou si c'est son nom.
--
Il veut lui demander de rester mais ils ne se comprennent toujours pas. Elle s'en va rejoindre les siens et il la regarde partir sans pouvoir la retenir.
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Plusieurs mois s'écoulent sans qu'il ne voit la belle guerrière Picte. Il retourne souvent à la source mais aucune trace d'elle. Il ne l'avouera jamais mais son coeur saigne, il n'aurait jamais dû la laisser partir.
(...) à suivre
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(me demandez pas même moi j'sais pas d'où ça sort)
Pendant les 10 ans de règne de Lancelot en Carmélide - quelque part dans mon HC Brotp Elias & Séli KV1 que vous pouvez lire ici et qui fait référence à un HC qui raconte la première rencontre Léodagan/Séli que vous pouvez lire ici
Angst, Jealous!Léodagan, Old People In Love
Breaking Point (Point de Rupture)
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Léodagan de Carmélide était un guerrier. Un homme né pour commander et régner, un engin de virilité, un père robuste et sévère et à une époque le pilier de toute une nation.
Mais aujourd'hui Léodagan de Carmélide se sent vieux. Il est comme un ours qui parcourt une forêt sans arbre, qui essaye de pêcher dans une rivière sans poisson. Assigné à résidence par quelqu'un qui a méticuleusement détruit sa vie, qui lui a volé sa fille puis son fils, qui a continué en lui subtilisant ses ressources et son armée, l'homme qui empoisonne le Royaume de Logres à petit feu et qui a enfin réussi à percer la cuirasse pourtant solide du Sanguinaire en le réduisant à ce qu'il avait toujours fui : une vie de pécore, une vie de simple fermier, d'agriculteur. Obligé de labourer sa propre terre et de courber l'échine armé d'une binette avec pour seules munitions quelques graines.
Les muscles de son dos, de ses épaules et de ses bras lui font souffrir le martyr et cette douleur est trop réminiscente de celle des lendemains de champ de bataille pour ne pas lui laisser un goût amère de fatalité dans la bouche. Il retire sa couronne et éponge son front humide de sueur d'un revers de manche ; qui aurait pu penser qu'un simple cercle en ferraille pouvait être si lourd à porter.
Le soleil va bientôt toucher l'horizon, marquant la fin de leur journée de travail. C'est sa vie dorénavant, suivre la course du soleil et prier que le temps soit clément. Ça le rend malade juste d'y penser. D'une des fenêtres, il entend sa femme et les quelques serviteurs qui leur restent préparer le repas du soir. Une bonne chose est ressortie de leur situation, Séli sait enfin cuisiner, un miracle quand il pense d’où elle vient et combien de temps ça lui a pris, mais une nécessité dans ces temps obscurs.
Alors que le Roi devient ridé et rabougri, la Reine s'élève à un nouveau rang. C'est grâce à Séli que ce château existe, elle et Élias, le cul et la chemise, le recto et le verso. Les doigts de Léodagan se referment sur le manche de son outil de jardinage avec plus de force que nécessaire. Il n'est pas jaloux. Il est trop vieux pour ça, il est juste grincheux de nature et ce n'est pas dû à la complicité que partage sa femme avec un autre homme. Il est bien au-dessus de tout cela, s'il la veut qu'il la prenne, si ça la rend heureuse.
Elle est plus jeune, les années ne l'ont pas autant abîmé que lui, elle est toujours aussi belle et tranchante que le jour où il l'a vue se baigner dans ce lac. Elle mérite tellement plus qu'un ancien général reconverti paysan. Elle mérite son égal, quelqu'un qui la fait vibrer, même pour ce genre de chose il est trop âgé de toute façon. Non, il n'est pas jaloux, il est juste réaliste. Et vieux.
Quand il s'assoit à table, il n'arrive pas à suffisamment cacher sa grimace de douleur. Le regard inquiet que Séli partage avec Elias lui donne envie de hurler mais il a faim, il ne veut ni dispute, ni problème. Ce soir-là, il boit un peu plus que d'habitude et plus que de raison, c'est l'occasion de noyer sa peine et d'oublier un peu la douleur de son corps et de son âme. D'augmenter la dose et d'accélérer la cadence, il n'y a plus que ça à faire de toute façon. Ce soir-là, la boisson le rend triste et taciturne, la faute à la mélancolie et à la jalousie, et quand il quitte la table avec Séli à son bras il n'a qu'une envie, que cette journée se finisse. Sa femme, elle, à d'autres idées.
"Léodagan ?"
Il ne répond pas, s'il ne dit rien, il n'aura pas de problème. C'est sans compter la femme qui a partagé plus de 60 ans de sa vie.
"Léo, parle-moi."
Il fait une grimace. Deux mots, c'est tout ce dont elle a besoin, elle le connaît trop bien, il ne peut pas lui résister. Il se demande ce qu'il va devenir quand elle le quittera pour un homme plus jeune.
"Nan, ‘veux pas."
Sa voix est traînante, les mots restent collés à son palais. Il entre dans leur chambre et s'assoit sur le lit. Elle soupire longuement mais le suit et vient se mettre à côté de lui et commence déjà à défaire sa coiffure élaborée. Il la regarde, hébété, alors que ses longs cheveux noirs tombent en rivière de jais autour de ses épaules. Elle sent ses yeux sur elle et lève un sourcil étonné vers son époux. Il se redresse, pris en flagrant délit et rougit.
"Je peux savoir ce qu'il vous prend ?"
Il grogne. Le retour soudain au vouvoiement est un mauvais signe. Par instinct de préservation, il choisit de ne pas répondre et au lieu de ça se lève pour enlever veston et chemise. Il gémit et finit par s'avouer vaincu face à la douleur. Il se rassoit, évitant soigneusement de croiser le regard de la picte à ses côtés et décide que pour une fois, dormir tout habillé n'est pas une si mauvaise idée.
De petites mains fraîches viennent se poser sur la peau brûlante de son cou et de sa joue.
"Léo, regarde-moi."
Elle a cette voix, douce et aimante, qu'elle ne réserve qu'à lui et à ses enfants quand l'un se faisait piquer par une guêpe ou que l'autre s'était écorché le genou sur un caillou en jouant à 'la guerrière comme maman'. Quand il lève la tête il rencontre ses grands yeux noirs, beaux et tristes. Est-ce qu'elle parle avec cette voix à Elias aussi ?
"J'ai mal."
Il dit ça comme un aveu et c’en est peut-être un. Il ne dit pas qu'il se sent faible et que sa vie lui échappe, ni qu'il a peur de mourir, qu'il voudrait pouvoir se battre mais qu'il est au bout de ses forces, il n'en a pas besoin. Elle lui caresse la visage, fait glisser ses doigts dans les poils longs de sa barbe parsemée de blanc et dans ses cheveux parsemés de noirs.
"Je sais."
Le moi aussi silencieux résonne dans le vide entre eux. Elle l'aide à enlever ses vêtements puis pose ses lèvres sur une de ses pommettes où il ne s'est même pas rendu compte qu'une larme coule. L'alcool lui embrume le cerveau, les mots se battent en duel, d'un côté une déclaration d'amour de l'autre le besoin de l'éloigner de son malheur.
"Vous êtes belle, si vous voulez partir refaire votre vie avec Elias, vous pouvez."
Le silence est pesant et il attend que le couperet tombe, qu'elle prenne sa décision et qu'elle parte. Au lieu de ça, elle se met à rire. Ce n'est qu'un ricanement qui se transforme en fou rire, elle doit se tenir le ventre et essuyer ses larmes, il a même peur qu'elle s'étouffe à un moment. Elle s'accroche à lui, se retient à son bras, les soubresauts qui secouent son corps manquant de la faire tomber. Il ne se souvient pas d'avoir vu un jour sa femme si hilare et la regarde sans comprendre.
Après plusieurs minutes, elle arrive à se calmer et de cet épisode, il ne lui reste plus qu'un grand sourire et des yeux qui pétillent. Elle se penche et lui embrasse la tempe.
"Merci."
Elle se lève et vient lui présenter son dos en lui faisant signe de défaire ses lacets. Léodagan a l'habitude, même saoul et rond comme une table, il pourrait aider sa femme à enlever ses vêtements, ses décennies d'entraînements payent enfin leur dû.
"Pour ?"
Il demande alors que ses doigts desserrent les liens presque machinalement. Quand il finit, elle se retourne et laisse tomber le lourd tissu à ses pieds, dévoilant la fine robe qui lui sert de sous-vêtements qu'elle fait passer au-dessus de sa tête. Il est trop distrait par la peau nue de son ventre et de ses cuisses pour écouter sa réponse. Trop vite, elle enfile la longue chemise claire qui lui sert de vêtement de nuit et est déjà installée à sa coiffeuse pour arranger ses cheveux en tresses simples pour dormir.
Léodagan a froid alors il s'enfonce dans leur lit, avant de se souvenir à la dernière minute qu'il doit enfiler une chemise pour dormir. Séli est à ses côtés à l'aider sans qu'il s'en rende compte, ses pensées commencent à devenir flou, l'alcool est en train de prendre le dessus mais avant que la journée ne s'achève et qu'il oublie, il a quelque chose d'important à dire.
"Séli…"
"Couche-toi."
Il proteste.
"Si tu peux dire ce que tu as à dire assis, tu peux le dire allongé."
La logique est absolument imparable alors il s'allonge. Elle pousse gentiment sur son épaule pour qu'il se mette sur le côté et vient se coller à son dos, ses jambes contres les siennes et son bras barrant son corps. Léodagan attrape sa main et leurs doigts entrelacés finissent sur son cœur.
"Plus prêt."
Elle sourit contre son épaule et se tortille pour combler le vide imaginaire entre eux. Quand il juge que la position est parfaite il soupire de contentement, c'est comme ça que chacune de ses journées se finit, dans les bras de sa femme, tous les jours depuis presque toujours. Il ferme les yeux pour écouter la respiration lente et régulière contre sa nuque, il se laisse bercer et finit par oublier un peu le monde autour de lui.
"Léo."
"Hmm ?"
"Tu voulais pas me dire quelque chose ?"
" 'sais plus."
Les secondes passent mais Séli ne se relaxe pas derrière lui, il tourne la tête.
"Séli ?"
Elle prend une inspiration chevrotante.
"Tu vas partir ?"
"Partir où ?"
Sa main libre vient tracer des arabesques complexes sur la peau de son front, redessinant son profil.
"Je sais pas, loin ?"
Il ne comprend pas trop la conversation qu'ils ont mais ça a l'air important alors il repousse un peu le sommeil qui le guette.
"Je ne vais nulle part sans toi."
Elle lui sourit et embrasse sa joue.
"Et toi ? Tu veux me quitter ?"
Séli rit doucement.
"Ça y est, tu en as marre, tu veux te débarrasser de moi ?"
C'est dit sur un ton léger et moqueur mais Léodagan sait ce qu'il se cache derrière cette façade. Il se retourne pour lui faire face et la prend dans ses bras, elle enfonce son visage dans son torse pour cacher les larmes qui se sont frayées un chemin derrière ses yeux clos. De longs doigts épais et rugueux effleurent sa chevelure noire alors qu'une grande main se perd en caresses amoureuses sur son dos.
"Jamais."
Ils ne bougent pas et leur respiration finit par ralentir et se synchroniser, le sommeil reprend enfin son droit et le couple commence à s'endormir.
"Léo ?"
"Hmm ?"
"Je t'aime."
Il la sert contre lui, embrasse le sommet de sa tête et se promet de lui montrer mieux et plus souvent à quel point elle est importante pour lui. Demain, quand il aura dormi, quand il aura repris ses forces, quand un nouveau jour, meilleur, commencera, il lui montrera à quel point elle est belle et forte et indispensable dans sa vie mais tout de suite il ne peut rien lui offrir d'autre qu'un murmure.
"Moi aussi, je t'aime.”
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Dans mes WIPs j'ai plus de fic Léodagan/Séli qu'autre chose et ca me fait bien rire 😏
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