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Django Reinhardt -A Foggy Day - Nuages (Guitare solo) Partition
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Django Reinhardt -A Foggy Day - Nuages (Guitare solo) Sheet Music (Partition)
https://vimeo.com/729236878
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Django Reinhardt (courte biographie) Il est né le 23 janvier 1910, à Liverchies, en Belgique, au milieu d'une tournée artistique familiale et au sein d'une famille gitane. Il est le fils de Laurence Négros Reinhardt, danseuse et chanteuse, et de Jean-Baptiste Eugène Weiss, violoniste et guitariste. Durant son enfance, il voyage à travers la Belgique, la France, l'Italie et l'Afrique du Nord en jouant de la guitare, du banjo et du violon. On disait de lui qu'il était capable d'interpréter n'importe quelle pièce en l'entendant une seule fois. Ses premiers pas ont été aux côtés de son père jouant de la guitare lors de fêtes et de mariages. En 1930, Django Reinhardt était un guitariste prometteur de vingt ans. Deux choses ont croisé sa route : le jazz américain et Stéphane Grappelli. En ce qui concerne le premier, la musique d'Amérique a lentement filtré jusqu'en Europe. Django s'est déplacé généreusement dans les environnements musicaux de la région, et il ne lui a pas fallu longtemps pour la rencontrer et la capturer dans ses oreilles. L'influence pionnière de l'outre-mer se fait fortement sentir dans les milieux musicaux parisiens. Louis Armstrong et le Big Band ont apporté un nouveau son d'une envolée rythmique inhabituelle à une Europe avec peu de germination jazz. De son côté, l'orphelin et précoce violoniste Grappelli rejoindra les chemins de Django Reinhardt peu après l'avoir rencontré. Dans l'une de ses deux têtes, ou un peu dans les deux, germe l'idée insolite d'unir ses instruments pour former un seul groupe de cordes. Bien qu'atypique, il se révélera avec le temps une bonne invention. Sa main gauche était partiellement paralysée par des brûlures et il n'avait que deux doigts utiles, il a donc dû développer son propre style de performance. Il triomphe à Paris dans les années 1930 et 1940. En 1934, il crée le quintette du Hot Club de France avec le violoniste Stéphane Grappelli, son frère Joseph, R. Chaput à la guitare et L. Vola à la basse. Ils ont enregistré Nuages, un énorme succès que tous les chanteurs à succès se disputaient le privilège d'interpréter. En France, il a eu des problèmes avec les forces d'occupation après avoir été invité à se produire devant Hitler. Décidant de ne pas se rendre au rendez-vous, Django a dû se réfugier et le sollicite à deux reprises en Suisse neutre. Sa demande a été rejetée à chaque fois pour la même raison : n'être « ni noir ni juif ». Le 31 janvier 1946, en pleine célébration de l'armistice, Reinhardt et Grappelli enregistrent leur célèbre version de La Marseillesa sur un rythme swing aux studios d'Abbey Road à Londres. Sa musique se rattache au jazz américain avec des mélodies interprétées indistinctement par le violon ou la guitare. Avec son Quintet, il a enregistré plus de 200 albums et bien d'autres avec Bill Coleman et Dicky Wells, entre autres. Il a fait une tournée aux États-Unis et a fait partie du Duke Ellington Orchestra. En 1946, le quintette se réunit à nouveau pour quelques enregistrements. Django Reinhardt est décédé à Fontainebleau, en France, le 16 mai 1953, d'une crise cardiaque alors qu'il commençait à expérimenter des amplificateurs électriques. Discographie de Django Reinhardt Improvisation 4-27-1937 Parfum 4-27-1937 Bouncin' Around 7-7-1937 St. Louis Blues 7-7-1937 Sweet Georgia Brown 12-28-1937 Tea For Two 12-28-1937 You Rascal, You 12-28-1937 Tornerai 2-1-1938 If I Had You 2-1-1938 Please Be Kind 9-1-1938 I've Got My Love To Keep Me Warm (1) 9-1-1938 I've Got My Love To Keep Me Warm (2) 9-1-1938 Louise 9-1-1938 Improvisation No. 2 9-1-1938 Blues Clair 2-26-1943 Improvisation No. 3 Part 1 2-26-1943 Improvisation No. 3 Part 2 2-26-1943 Vous et Moi 4-16-1942 Studio 24 4-16-1942 Blues en Mineur 4-16-1942 Distraction 4-16-1942 Le Soir 4-8-1953 Chez Moi 4-8-1953 Deccaphonie 4-8-1953 I Cover The Waterfront 4-8-1953 Read the full article
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notrebellefrance · 2 years
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Eyragues
L’église paroissiale Saint-Maxime
Jolie église romane (XII° siècle), remaniée à plusieurs reprises, inscrite à l’inventaire des monuments historiques.
La partie médiévale de l’édifice est comprise entre le portail ouest et le chœur. Au XVII°, l’édifice est agrandi et exhaussé d’un clocher. Le bas-côté nord et l’abside, sur voutes nervurées sont de style gothique. A droite du chevet, on remarquera la présence de deux beaux autels de style Renaissance.
Le chœur est de 1848. On note de l’extérieur les créneaux d’une terrasse fortifiée rappelant les Saintes-Maries-de-la-mer ou encore saint-Vincent de Saint-Andiol. Elle aurait, selon la notice de l’Abbé Joseph Mascle, à la défense contre les Albigeois.
L’église abrite aujourd’hui la statue-reliquaire de saint-Eloi, célébré à la fin juin par une fête populaire, la « caretto ramado » ("charrette ramée" en provençal) : la charrette, décorée de végétaux, est tractée par des dizaines de chevaux de traits précédés d’un couple de prieurs.
Niches urbaines
Il existe 11 niches urbaines, dont seulement 6 sont occupées par une statue, dédiées à la Vierge.
- Impasse des Barris : Statue de la Vierge présentant l’enfant. De dimensions généreuses, elle comporte notamment un dais mouluré très saillant. Le socle de la statue porte la date de sa réalisation: 1736.
- Impasse de l’Ange (photo ci-dessous): La Vierge polychrome tient l’enfant sur son bras droit. Il s’agit d’une simple ogive creusée dans le mur.
- Rue Ninette : Statue de la Vierge tenant l’enfant sur son bras gauche, probablement pas d’origine, le socle carré ne s’accordant pas avec la console ronde. Réalisation finement travaillé, avec décor d’écailles et de fleurons sur le dais, de feuilles d’acanthe sur la console.
- Impasse G. Perrier : Jolie niche sur console à godrons, avec dais surmonté d’une coupe. Elle abrite une statue de la Vierge tenant l’enfant sur son bras gauche.
- Rue Porteyguière : Statue représentant la Vierge en mains jointes.
- Rue du moulin : Statue de la Vierge avec les mains jointes.
Les autres niches ont été dépouillées de leur statue.
Le lieu est cité pour la première fois dans une donation des frères Ugolin au monastère de Lérins, en 1094. Á l'arrivée des Romains, la région était habitée par deux tribus gauloises : les Cavares et les Salyens. Sous la domination romaine, la Provence se développa, puis à la suite des invasions et du traité de Verdun (843), elle devint un état indépendant. Á la mort de Guillaume de Châteaurenard, durant la traversée qui le menait en croisade en 1151, son fief dans lequel figurait Eyragues fut démembré. Les premières familles nobles qui possédèrent le domaine (suite probablement à un don des vicomtes de Marseille) furent celles des Sabran d'Agoult et des Sabran Amic. Comme ceux des communes avoisinantes, les remparts d'Eyragues furent construits au XIVe siècle, afin de protéger la population contre les bandes de pillards nées de la guerre de Cent Ans. Á la fin du XVe siècle, Étienne de Vesc, serviteur apprécié de Louis XI, acheta les seigneuries de Pierre de Beauvau. Il fut le premier à porter le titre de baron. En 1629, François Bionneau, conseiller du roi, président trésorier général de France, se porta acquéreur de la baronnie d'Eyragues. Selon toute apparence, il offrit au pays l'horloge publique comme don de joyeux avènement. Il mourut à Eyragues le 12 août 1640. Ses entrailles et son cerveau furent ensevelis devant le maître-autel et son corps fut inhumé dans l'église des Accoules de Marseille. Autrefois, la commune n'avait pas d'hôtel de ville et les réunions du conseil se tenaient dans différentes maisons du lieu dont on louait une salle. Les conseils généraux, dits aussi « parlements », se réunissaient dans l'église ou dans une des chapelles des pénitents. En 1677, messire Jean-François de Bionneau devant 1 800 livres à la communauté, le château et maison seigneuriale devint hôtel de ville et local accoutumé des réunions. Son état déplorable nécessita cependant maintes réparations. Le capitaine des portes était autrefois chargé d'ouvrir et de fermer les portes quand le pays courait le danger d'être exposé au pillage. Le 25 novembre 1771, une délibération mentionna que cet emploi et son crédit de 18 livres étaient devenus inutiles : les portes tombant de vétusté ne pouvaient plus servir à rien. Une glacière fut établie en 1648. Son exploitant devait recueillir la glace durant l'hiver et la débiter du 1er mai au 1er octobre au prix de trois deniers la livre. Les habitants tenaient beaucoup à cette vente, confiants dans l'idée accréditée que la glace devait les préserver de la fièvre.
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marciamattos · 3 months
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Un enterrement à Ornans est un tableau peint par Gustave Courbet entre 1849 et 1850. Le peintre avait 33 ans lorsqu'il réalisa cette œuvre de grandes dimensions qui fut l'objet d'une violente polémique lors de sa présentation au Salon de peinture de 1850. On a alors reproché au tableau sa vulgarité et les critiques ont accusé Courbet de peindre « le laid », « le trivial » et « l'ignoble ». L'Enterrement à Ornans devient vite une œuvre manifeste du réalisme dont Courbet fut le chef de file ; un peintre engagé pour l'Art mais aussi pour la République.
Le contexte historique
Courbet achève Un enterrement à Ornans en 1850, à une période charnière pour l’histoire de France comme pour l’histoire de l’art moderne. Louis-Philippe a été destitué en 1848, et en décembre 1848, Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, a été élu président de la république.
En 1850, dans cette époque sensible au contexte social, les artistes ne se rangent pas forcément aux côtés de la classe ouvrière et de son combat (Courbet participera à la Commune seulement en 1871) mais ils se détachent de la bourgeoisie qui rejette les nouvelles formes d’art. L’artiste véritablement novateur tend à s’isoler et à se marginaliser : après la Bohème, forme de vie aléatoire mais libre des artistes romantiques, la deuxième moitié du xixe siècle voit l’apparition de l’image de l’artiste maudit, qui n'est plus au service des institutions et des pouvoirs en place comme auparavant, et qui n'est compris que par une petite élite intellectuelle et artistique.
La scène
Ornans, la ville natale de Gustave Courbet, est une petite localité de 4 000 habitants située à 25 km de Besançon dans le Doubs en Franche-Comté. Dans le tableau, on retrouve en arrière-plan les caractéristiques du paysage de la région : des falaises calcaires qui encadrent les méandres encaissés de la Loue (un affluent du Doubs qui traverse la ville d'Ornans).
À partir de la Révolution, du fait du nombre croissant de morts, l'exiguïté des sites entraîne l'exurbanisation des cimetières, traditionnellement implantés autour de l'église du village. À Ornans, la population s'est opposée à ce transfert pendant des décennies et il faut attendre septembre 1848 pour qu'un nouveau cimetière hors du village soit inauguré. Dans le tableau c'est précisément dans ce nouveau cimetière à l'écart de la ville que se déroule l'enterrement. De plus, les personnages regroupés masquent les autres tombes et les murs du cimetière, ce qui nous laisse penser que la fosse a été creusée au milieu de nulle part. Le peintre fait figurer la scène à un moment précis : le convoi vient d'entrer dans le cimetière et s'est scindé en trois groupes (les officiants, les hommes et les femmes).
Les personnages
Les 27 personnages pressés en double rang sont tous des habitants d'Ornans que Courbet avait fait poser un à un dans son atelier. Comme à l'église, les hommes (à gauche) et les femmes (à droite) sont séparés. Les hommes portent des costumes noirs et plusieurs d'entre eux un chapeau haut de forme. Les femmes quant à elles portent des coiffes blanches et des capuches noires ; plusieurs d'entre elles tiennent un mouchoir blanc dans la main et pleurent le mort (la description suivante est issue des données des archives municipales et des actes notariés).
Courbet, Un enterrement à Ornans schéma personnages.jpg
Les individualités
Le curé (10) : habillé en grande pompe, il porte le costume funèbre et lit les textes de son bréviaire (livre liturgique contenant les prières à lire chaque jour par les prêtres) qu'il tient à la main. Il fait face au révolutionnaire de l'autre côté de la fosse.
Le fossoyeur (13) : Antoine Joseph Cassard, fils de cordonnier et paysan pauvre, a posé sa veste et son bonnet de laine sur les bords de la fosse qu'il vient de creuser comme l'indique la couleur de la terre. Il attend l'arrivée du cercueil et pose un genou au sol. Si son regard, à mi-hauteur de la toile, tourné vers le groupe des « officiants de l'au-delà » et de la haute croix, nous entraîne vers l'univers spirituel de la cérémonie, le reste de son corps tourné vers la fosse nous attire vers le « monde d'en bas » et sa réalité : l'ensevelissement du cadavre.
Les ensembles de personnages
Les quatre porteurs : ils sont munis de gants blancs, de tenues noires et de grands chapeaux à bords ronds. Ils soutiennent le cercueil entouré d'un drap blanc et détournent leurs visages du mort (à la campagne, on exposait le corps plusieurs jours avant l'enterrement et la pestilence des morts est peut-être évoquée ici par le peintre). Ce sont probablement un artisan cordonnier (1), un propriétaire cultivateur-rentier (2), un musicien (que l'on retrouve dans la toile Après dîner à Ornans) (3), et un propriétaire (4). Ces deux derniers sont des amis de Courbet.
Les cinq sacristains : ils se tiennent en arrière du curé, à gauche du cercueil et sont vêtus de blanc. L'un d'entre eux est le porte-croix ; c'est un propriétaire-vigneron (7). Les deux autres en (5) et (6) sont respectivement un musicien et un artisan cordonnier. À l'extrême gauche de la toile derrière les porteurs est peut-être représenté le grand-père de Courbet décédé un an plus tôt (il n'est pas visible ici). Le groupe des sacristains est « relié » au ciel par la croix qui surmonte la foule et les falaises en arrière-plan.
Les deux enfants de chœur : le premier (8) lève la tête vers le porteur, dont il vient de toucher le chapeau avec son cierge. Le second (9) au premier plan porte le vase d'eau bénite.
Les deux bedeaux : employés laïcs d’église, ils s'assurent du bon déroulement des cérémonies religieuses. Celui de gauche (11) est un vigneron aisé tandis que celui de droite (12) est un cordonnier modeste. La couleur rouge de leur costume et de leur toque les fait sortir tout droit d'une toile italienne du bas Moyen Âge, cependant on a retrouvé dans la sacristie de l'église d'Ornans une de ces toques.
Le groupe des hommes : au premier plan les bourgeois et notables, un juge de paix (14), le maire d'Ornans Prosper Teste (15), un ancien gendarme devenu prêteur sur gages tenant un mouchoir à la main (17) et un meunier enrichi (19) ainsi qu'un avocat (20), ami de Courbet. Au second plan figurent deux amis d'enfance du peintre : un rentier célibataire (16) et un bourgeois aisé (18).
Les deux révolutionnaires : ils portent le costume porté par les révolutionnaires entre 1792 et 1793 (c'est-à-dire au moment de la Première République) soit un demi-siècle plus tôt. Nous sommes en 1849 et Courbet a assisté à l'avènement de la Deuxième République en 1848. Le premier (21) porte des guêtres blanches et le second au premier plan (22) des bas bleus. La main tendue vers la fosse, ce dernier semble officier en même temps que le curé en face de lui. Ce face-à-face incongru entre la République et l'Église est à mettre en lien avec l'engagement politique de Courbet qui sera un partisan de la Commune de Paris en 1871.
Le groupe des femmes : En tête du cortège au premier plan sont représentées les femmes de la famille de Courbet. Sa mère (23) et trois de ses sœurs (24)-(25)-(26). La petite fille à l'extrême droite du tableau (27) est une petite cousine de l'artiste.
La religion et la mort
Dans Un enterrement à Ornans se mêlent conjointement les thèmes de la mort et de la religion à travers l'enterrement, un rite funéraire occupant une place fondamentale car il soude dans le chagrin la communauté villageoise. Au-delà du rite religieux en lui-même, l'univers de l'œuvre est chargé de symboles ayant des liens avec la religion et la mort.
Ainsi, une tradition apocryphe indique que « lors de l'agonie du Christ, la terre trembla, se fissura et fit jaillir le crâne d'Adam enfoui depuis des millénaires ». Courbet a justement représenté un crâne dans le tableau, à droite de la fosse. On retrouve ce crâne symbolique dans Hamlet et Horatio au cimetière peint par Delacroix en 1839, seulement dix ans auparavant. Ce même crâne, ainsi que les os croisés et les larmes sur le drap mortuaire, signifient que « l'initié va renaître à une nouvelle vie ». S'agit-il d'une vanité ou une allusion à l'univers de la Franc-maçonnerie (Courbet ferait référence à la sourde et secrète tradition maçonnique à Ornans) ? Le chien, quant à lui, alimente aussi l'univers symbolique. En effet, dans de nombreuses sociétés, l'animal accompagne l'homme dans l'au-delà et est souvent présent lors des cérémonies sacrées (dans l'Égypte ancienne ou chez les Incas par exemple).
La facture du tableau
Courbet a réalisé son tableau dans le grenier de la maison familiale d'Ornans qui lui servira d'atelier pour de nombreuses autres toiles (dont L'Atelier du peintre en 1855). Du fait de la pente du toit, Courbet doit peindre sur une partie de la toile tandis qu'il enroule les parties droites ou gauches précédemment réalisées. On distingue également les coutures qui divisent la toile en trois tiers de haut en bas. Il dit à ce sujet : « Il faut être enragé pour travailler dans les conditions où je me trouve. Je travaille à l’aveuglette ; je n’ai aucune reculée. Ne serai-je jamais casé comme je l’entends ? Enfin, dans ce moment-ci, je suis sur le point de finir 50 personnages grandeur nature, avec paysage et ciel pour fond, sur une toile de 20 pieds de longueur sur 10 de hauteur. Il y a de quoi crever. Vous devez imaginer que je ne me suis pas endormi. »
La préparation de la toile
On trouve du blanc (de plomb) à grain épais qui donne une teinte d'ambre brûlé, devenue apparente lorsque les couches de peintures ont séché. Cette technique a assombri le tableau et a atténué les tons froids (les mains et les visages ont été réalisés au pinceau et soulignés au bistre (couleur brun-noirâtre préparée à partir de la suie) par des traits apparents.
Les zones indéterminées du premier plan (sol, terre) et de l'arrière-plan (ciel, falaise) ont probablement été réalisées au couteau.
L'omniprésence du noir et du blanc
Le noir ne forme pas une masse uniforme mais il présente au contraire des nuances charbonneuses ou bleutées. Les notes violentes de blanc s'y opposent : les draps des porteurs, les surplis du porte-croix, la chemise du fossoyeur, les bonnets et les mouchoirs des femmes ainsi que le chien blanc tacheté de noir au premier plan.
Le satin bleuté du drap mortuaire, qui n'est pas noir ou violet comme le veut la tradition, est une nuance particulière. Courbet a utilisé ce drap de satin blanc pour « rattraper » un déséquilibre majeur dans la toile entre les blancs minoritaires et les noirs qui dominaient.
La palette de couleur
Outre le noir et le blanc, des touches de couleurs vives ponctuent la toile. Le rouge vermillon des bedeaux et des enfants de chœur, Le jaune cuivré du vase du crucifix (le « vase » est la boule inférieure du support du crucifix), le vert olive de la blouse sur laquelle le fossoyeur est agenouillé, les bas bleus, la culotte verte, la redingote grise et le gilet brun du révolutionnaire forment une « phrase colorée » qui traverse la toile et contraste avec le triste évènement qu'est l'enterrement.
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Nous atteignons ensuite la Max-Joseph-Platz, où se trouve le Théâtre national bavarois avec son opéra. De l'autre côté de la même place se trouve la résidence de la famille Wittelsbach de 1508 à 1918. C'est l'une des plus anciennes églises de Munich, mais elle a été restaurée à plusieurs reprises après la Seconde Guerre mondiale. Visiter une personne malade, une famille défavorisée, un étudiant interne ; Visitez ses électeurs, ses shoppers. Visiter des amis, des parents, de la famille; rendre visite à qn fréquemment, rarement, régulièrement
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alexlacquemanne · 1 year
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Décembre MMXXII
Films
Détective privé (Harper) (1966) de Jack Smight avec Paul Newman, Lauren Bacall, Janet Leigh, Robert Wagner, Julie Harris, Shelley Winters et Pamela Tiffin
Le Grand Sommeil (The Big Sleep) (1946) de Howard Hawks avec Humphrey Bogart, Lauren Bacall, John Ridgely, Martha Vickers, Dorothy Malone et Peggy Knudsen
Rebecca (1940) d'Alfred Hitchcock avec Laurence Olivier, Joan Fontaine, George Sanders, Judith Anderson, Nigel Bruce et Reginald Denny
Le Baron de l'écluse (1960) de Jean Delannoy avec Jean Gabin, Micheline Presle, Jacques Castelot, Aimée Mortimer, Jean Constantin, Blanchette Brunoy et Jean Desailly
La Femme d'à côté (1981) de François Truffaut avec Gérard Depardieu, Fanny Ardant, Henri Garcin, Michèle Baumgartner : Arlette Coudray et Véronique Silver
De la part des copains (Cold Sweat) (1970) de Terence Young avec Charles Bronson, Liv Ullmann, James Mason, Jill Ireland, Jean Topart et Michel Constantin
Un Américain à Paris (An American in Paris) (1951) de Vincente Minnelli avec Gene Kelly, Leslie Caron, Oscar Levant, Georges Guétary et Nina Foch
L'Odyssée de l'African Queen (The African Queen) (1951) de John Huston avec Humphrey Bogart, Katharine Hepburn, Robert Morley, Peter Bull et Theodore Bikel
L'Arnaqueur (The Hustler) (1961) de Robert Rossen avec Paul Newman, Piper Laurie, Jackie Gleason et George C. Scott et Myron McCormick
L'Express du colonel Von Ryan (Von Ryan's Express) (1965) de Mark Robson avec Frank Sinatra, Trevor Howard, Raffaella Carrà, Brad Dexter, Sergio Fantoni et Edward Mulhare
L'Adorable Voisine (Bell, Book and Candle) (1958) de Richard Quine avec James Stewart, Kim Novak, Jack Lemmon, Ernie Kovacs, Hermione Gingold et Elsa Lanchester
Hannibal (Annibale) (1959) de Carlo Ludovico Bragaglia et Edgar G. Ulmer avec Victor Mature, Rita Gam, Mario Girotti et Carlo Pedersoli, Gabriele Ferzetti et Milly Vitale
Cléopâtre (Cleopatra) (1963) de Joseph L. Mankiewicz avec Elizabeth Taylor, Richard Burton, Rex Harrison, Roddy McDowall, Pamela Brown, George Cole et Martin Landau
Astérix et Cléopâtre (1968) de René Goscinny et Albert Uderzo avec Roger Carel, Jacques Morel, Micheline Dax, Lucien Raimbourg, Pierre Tornade et Bernard Lavalette
Les Trois Mousquetaires (The Three Musketeers) (1973) de Richard Lester avec Oliver Reed, Raquel Welch, Richard Chamberlain, Michael York, Frank Finlay, Christopher Lee, Geraldine Chaplin, Jean-Pierre Cassel, Faye Dunaway et Charlton Heston
On l'appelait Milady (The Four Musketeers: Milady's Revenge) (1974) de Richard Lester avec Oliver Reed, Frank Finlay, Richard Chamberlain, Michael York, Raquel Welch, Christopher Lee et Faye Dunaway
Salomon et la Reine de Saba (Solomon and Sheba) (1959) de King Vidor avec Yul Brynner, Gina Lollobrigida, George Sanders, Marisa Pavan, Finlay Currie et David Farrar
Avatar : La Voie de l'eau (Avatar: The Way of Water) (2022) de James Cameron avec Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Britain Dalton, Chloe Coleman et Stephen Lang
Fantômas (1964) d'André Hunebelle avec Jean Marais, Raymond Pellegrin, Louis de Funès, Mylène Demongeot, Jacques Dynam, Robert Dalban et Marie-Hélène Arnaud
Fantômas se déchaîne (1965) d'André Hunebelle avec Louis de Funès, Jean Marais, Mylène Demongeot, Jacques Dynam et Robert Dalban
Derrick contre Superman (Eine grosse Fünf) (1992) de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette avec Patrick Burgel et Évelyne Grandjean
La Classe américaine : Le Grand Détournement (1993) de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette avec Christine Delaroche, Evelyne Grandjean, Marc Cassot, Patrick Guillemin, Raymond Loyer et Jean-Claude Montalban
Séries
Inspecteur Barnaby Saison 7, 21, 22, 20, 10
Les Femmes de paille - Le monstre du lac - Epouvantables épouvantails - Les Lions de Causton - La Randonnée de la mort - La monnaie de leur pièce - Le couperet de la justice - Les Sorcières d'Angel's Rise
Friends Saison 1, 2, 3
Celui qui déménage - Celui qui est perdu - Celui qui a un rôle - Celui avec George - Celui qui lave plus blanc - Celui qui est verni - Celui qui a du jus - Celui qui hallucine - Celui qui parle au ventre de sa femme - Celui qui singeait - Celui qui était comme les autres - Celui qui aimait les lasagnes - Celui qui fait des descentes dans les douches - Celui qui avait un cœur d'artichaut - Celui qui pète les plombs - Celui qui devient papa : 1re partie - Celui qui devient papa : 2e partie - Celui qui gagnait au poker - Celui qui a perdu son singe - Celui qui a un dentiste carié - Celui qui avait un singe - Celui qui rêve par procuration - Celui qui a failli rater l'accouchement - Celui qui fait craquer Rachel - Celui qui a une nouvelle fiancée - Celui qui détestait le lait maternel - Celui qui est mort dans l'appart du dessous - Celui qui avait viré de bord - Celui qui se faisait passer pour Bob - Celui qui a oublié un bébé dans le bus - Celui qui tombe des nues - Celui qui a été très maladroit - Celui qui cassait les radiateurs - Celui qui se dédouble - Celui qui n'apprécie pas certains mariages - Celui qui retrouve son singe : 1re partie - Celui qui retrouve son singe : 2e partie - Celui qui a failli aller au bal de promo - Celui qui a fait on ne sait quoi avec Rachel - Celui qui vit sa vie - Celui qui remplace celui qui part - Celui qui disparaît de la série - Celui qui ne voulait pas partir - Celui qui se met à parler - Celui qui affronte les voyous - Celui qui faisait le lien - Celui qui attrape la varicelle - Celui qui embrassait mal - Celui qui rêvait de la princesse Leia - Celui qui a du mal à se préparer - Celui qui avait la technique du câlin - Celui qui ne supportait pas les poupées - Celui qui bricolait - Celui qui se souvient - Celui qui était prof et élève - Celui qui avait pris un coup sur la tête - Celui pour qui le foot c'est pas le pied - Celui qui fait démissionner Rachel - Celui qui ne s'y retrouvait plus - Celui qui était très jaloux - Celui qui persiste et signe - Celui que les prothèses ne gênaient pas - Celui qui vivait mal la rupture - Celui qui a survécu au lendemain
Alexandra Ehle Saison 3
Sans visage
Coffre à Catch
#92 : Kane tombe dans un traquenard ! - #93 : The Brothers of Destruction à la ECW ! - #94 : Edge, Kofi, Shelton : Catch Attack représent !" - #95 : Tac Tac c'est l'anniversaire d'Ichtou ! (feat. David Jouan)
The Rookie Saison 4
Dénouement - Toc toc toc - Les trois quêtes - Tir à vue - Témoins à abattre - Un meurtre pour de vrai - Négociation - Traîtres - Simone - Enervo
The Crown Saison 5
Comme un déjà vu - Le système - Mou Mou - Annus horribilis - Des précautions salutaires - La Maison Ipatiev - No woman's land - Une vraie poudrière - Couple numéro 31 - Déclassement
Columbo Saison 4, 3
Inculpé de meurtre - Play Back - Candidat au crime
Affaires Sensibles
Leonarda, l'adolescente qui a défié le président
Meurtres au paradis
Le fantôme de Noël
Spectacles
Bénabar : tournée des indociles (2022) au Cirque d'Amiens
Alain Souchon au Dôme de Paris (2022)
The Glenn Miller Orchestra Live at the Avalon Theatre (2021)
L'orchestre fait son cinéma au Zénith de Pau (2013)
Livres
La vengeance du Chat de Phillipe Geluck
Nota Bene, Tome 5 : La Mythologie Grecque de Benjamin Brillaud, Mathieu Mariolle, Phil Castaza et Joël Odone
Détective Conan, Tome 3 de Gôshô Aoyama
Mémoires d'un gros mytho de François Rollin et Stéphane Trapier
OSS 117 : Gâchis à Karachi de Jean Bruce
Tatiana K. Tome 3 : Le stygmate de Longinus de François Corteggiani et Emanuele Barison
Le tour du monde en quatre-vingts jours de Jules Verne
Kaamelott Tome 9 : Les renforts maléfiques de Alexandre Astier et Steven Dupré
The Clash en BD de Jean-Philippe Gonot et Gaëts
Le Voyage du Père Noël des Editions Korrigan
Astérix Tome24 : Astérix chez les Belges de René Goscinny et Albert Uderzo
Lucky Luke Tome 56 : Le ranch maudit de Morris, Claude Guylouis et Michel Janvier
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haitilegends · 2 years
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Texte de LOUIS CARL SAINT JEAN:
Merci infiniment, Evens, pour cette vidéo d'un des " lundis littéraires" du " Perchoir d'Haïti de Montréal ". Je te rappelle que ce club, fondé par Carlo Juste Dorléans, a été inauguré en décembre 1956.
C'est un sextette dirigé par Rodolphe " Dòdòf" Legros qui a animé le premier les soirées du " Perchoir". Y ont fait partie : Félix " Féfé" Guignard (piano), Victor Flambert (saxophone), Alexandre " Sansann" Legros (bongo), etc. Il s'agissait, en fait, de l'Ensemble Ibo Lélé. Yves Lerebours, avocat et professeur, joueur de castagnette de ce groupe, n'avait pas voyagé, retenu par ses activités professionnelles. Ces musiciens s'étaient rendus à Montreal au milieu de décembre 1956. Michel Desgrottes, qui n'était pas membre de l'Ensemble Ibo Lélé, avait fait partie de cette délégation musicale. Desgrottes dirigeait une petite troupe folklorique. À l'époque (décembre 1956), notre pays était dirigé, à titre provisoire, par le juge capois Joseph Nemours Pierre-Louis. Carlo Juste Dorléans était un homme progressiste, très connu dans la communauté haïtienne de Montréal dans les années 1950 -1960.
Dòdòf Legros et Victor Flambert avaient décidé de s'établir en Amérique du Nord. Féfé Guignard, de son côté, était retourné au pays au début de septembre 1957, trois semaines avant les élections présidentielles et législatives.
Carlo Juste Dorléans a eu le nom, je pense, du restaurant-bistro " Le Perchoir" fondé au début des années 1950, à Boutilliers, par Elias Noustas. " Le Perchoir " avait fait appel à Féfé Guignard, Louis Lahens, Nono Lamy, André Romulus et à d'autres musiciens pour égayer ses soirées. En deux ou trois occasions (pas plus ni " toutan"), le pianiste cubain Bebo Valdes s'était produit au " Perchoir" de Noustas.
Elias Noustas, frère d'Issa El Saieh, était un commerçant très progressiste. Il était le fondateur du magasin " La Belle Créole". Dans les années 1950, il avait participé - surtout au cours des " six années de kermesse de Magloire" - à la promotion du tourisme en Haïti.
Par la suite, dans les années 1960, Carlo Dorléans avait ouvert " Café Brasilia". Ce club comme Le Perchoir recevaient les intellectuels haïtiens, en particulier par les exilés et les opposants au régime du Dr François Duvalier. Y ont joué, au fil du temps, les plus grands musiciens du pays : Guy Durosier, Ernest " Nono " Lamy, Alphonse "Chico" Simon, Joe Trouillot, Kesnel Hall, Alfred Dorlette, Paul Choisil, Léopold " Yoyo " Molière, Eddy Prophète, Max Carré, Fritz Pereira, etc.
Je pense que la communauté haïtienne de Montréal doit beaucoup à Carlo Juste Dorléans. Il avait ouvert la voie à beaucoup d'intellectuels et (surtout) d'artistes haïtiens au Québec.
C'est dommage que le nom d'anciens Haïtiens progressistes de la diaspora soient tombés dans l'oubli et que celui de " membres inutiles" soit l'objet de louanges. Parmi ces Haïtiens progressistes, je pense, par exemple, à un Marc Duverger, fondateur, en 1966, à Brooklyn, de " Marc Records Shop", Siméon Benjamin (dit Sim Ben), le tambourineur Alphonse Cimber, le grand danseur Jean Léon Destiné, etc.
C'était un simple rappel.
À plus tard,
*Louis Carl*
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if-you-fan-a-fire · 2 years
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“Winnipeg pouvait éviter d’être trompé,” La Presse. November 4, 1932. Page 1 & 27. ---- Une vérification des adresses des chômeurs  pouvait être demandée à Montréal avant leur départ.- On retrace ce matin huit chômeurs de l’Ouest ---- Un d’entre eux échappe à la police ---- Les chômeurs dont les noms suivent viennent tous de l’Ouest et ont eu leuir passage payé jusqu'à Montréal par les autorités municipales de leur ville respective. 
FRED CLEMENTS, de Winnipeg. JOHN ROSS, de Moose Jaw. ARTHUR STEFFENSON, d'Edmonton. JOSEPH KUBUS. de Winnipeg. STANLEY ORNSBY, de Winnipeg. LOUIS KOVACH, de Winnipeg. ALEX. WOLFE, de Saskatoon. ALEX. TODD, d’Edmonton. Ces huit individus sont présentement à Montréal. Woîfe a couché cette nuit au refuge Meurling; quatre autres au refuge de la rue Côté. On ignore où s'est logé le reste du groupe. Tous sont arrivés avant-hier par convoi spécial venant de Winnipeg avec un groupe de Montréalais véritables sour la direction de Georges Brouillette. 2170 est, rue Marie-Anne, depuis 7 mois à Winnipeg.
Ce chômeur prend la fuite  Un représentant de la “Presse" grace à l'intervention de M. Albert Chevalier surintendant de l'Assistance publique et piloté par M. R.-C. Clark, du Montreal Relief Committee, a réussi à interviewer ces chômeurs. Le dénommé Todd s'est montré très récalcitrant; il fut extrêmement difficile de le photographier. Quant, à Alex Wolfe il fit mieux. Placé sous la garde du constable spécial Frank Currie, il prit la fuite alors que ce dernier était mandé au téléphone.
Wolff a déclaré qu'il habitait I’avenue D à Saskatoon et que son père H. Wolfe avait la feu et lieu.
- Porquoi venir à Montréal alors?
- Je chômais, à Winnipeg on ne pouvait pas m’aider. On m'a dit “veux-tu aller dans l'Est”. J’ai répondu: Certain! On m'a donné mon blllet pour Montréal et 15 livres de nourriture, et me voilà.  
Le cas d’AIex Todd est moins clair. Il a d'ailleurs refusé de répondre au questions du reporter. On sait qu'il est de Edmonton et, au dire de M. Brouillette dont nous reparleront plus tard, il s'est joint sans raison aucune et sans papier officiel au groupe de Montréalais qui revenait ici par train spéciaux du C. P. R. et  C.N.R.-
Des précisions sur toute l’affaire C’est M. G. Brouillette qut nous le donne et personne autre ne saurait étre mieux renseigné. Il se déclare l’instigateur du mouvement de retour des gens de l'Est. Il a parlé au nom d’un groupe de 240 personnes au maire Webb. Voici d’ailleurs sa déclaration : 
Tous ceux qui avec moi ont fait la démarche étalent bien de Montréal ou des environs. Nous avons fait au maire Webb une déclaration dans laquelle nous devions donner notre adresse exacte. La première liste de notre groupe comprenait 240 voyageurs. On nous donna notre billet. Celui-ci allait à Toronto, celui-là à Montréal, cet autre à Québec et ainsi de suite. Mais je suis certain qu’il y a 50 chômeurs et peut-être plus qui ont fait de fausses déclarations et qui ainsi ont bénéficié des avantages que nous réclamions. Tous les voyageurs ont reçu des sandwiches pour trois jours.
M. Brouillette a sa femme et ses trois enfants à Montreal.
Le cas Todd et M. Clark M. R.-C. Clark, questionné au sujet d’Alex. Todd, s'étonne que les autorités d’Edmonton l’aient laissé partir. Le Montreal Relief Committee a adressé à toutes les villes du Canada une lettre avisant les autorités compétentes qu'elles pouvaient faire vérifier par le comité montréalais toutes les demandes de retour vers Montréal. 
"On ne l'a pas fait, on a ignoré cette lettre, on nous a envoyé des gens sans se préoccuper de vérifier, ici, si leurs déclarations étaient fausses eu non". 
Dès qu’un étranger se présente à Montréal, nous le questionnons longuement et nous vérifions ses dires. S'il nous dit venir de Winnipeg nous nous informons de lui au chef de police de cette ville. Winnipeg pouvait faire la même chose que nous et II n'est pas excusable que 50 chômeurs de cette ville aient réussi à frauder les autorités et venir à Montréal quérir des secours dont les nôtres ont d'abord tard besoin".
A l'hotel de ville Le Comité exécutif a prié le sous-chef de police. M, Gobeil, de bien vouloir s'aboucher avec les autorités de la gendarmerie à cheval au sujet des chômeurs qui nous sont arrivés de Winnipeg pour s'ajouter aux rangs de nos propres sans-travail. La ville est d’avis que s'il y a une procédure à suivre dans les circonstances, la gendarmerie est peut-être la mieux placée pour y donner suite attendu que les chômeurs de Winnipeg  ont fait leurs déclarations en cette ville. Me Honoré parent, directeur des services à l’hôtel de ville, communiquait ce matin avec le sous-chef de police pour savoir ou en étaient rendues les démarches que la police municipale devait entreprendre pour renvoyer dans l’Ouest les sans-emploi que l'on a dü héberger au refuge Meurllng et à celui de la rue Côte.
Photo caption: Les chômeurs que l’Ouest nous a envoyés Dans le groupe du haut on vois six chômeurs arrivés par train, hier, de Winnipeg. Cinq d'entre eux déclarent être de Montréal: ce sont, de gauche à droite, première rangée, John Franczyk, 1879 Saint-André: Rex Remington, pas d’adresse; Georges Brouillette, 2170, Marie-Anne est. En arrière: Bert Nemeth, pas d'adresse: Alexandre Todd. d'Edmonton, et R. Relsch, 3047, avenue Verdun. Au bas: Le représentant de la "Presse” causant avec le dénommé Alexandre Todd, d'Edmonton. Celui-là a refusé de répondre à toutes les questions. Il ne peut s’expliquer comment il se fait qu'habitant bien l’Ouest, il se soit joint au groupe des Montréalais photographiés au haut. On a découvert ce matin sept des camarades de Todd. L'un d'entre eux, Alex. Wolfe, remis entre le smains d’un constable, a réussi à prendre la fuite. (Clichés la "Presse”)
[AL: A mini-scandal erupts in Montreal over unemployed single men from Winnipeg and other Prairie towns showing up looking for work without permission. Lots of classic local chauvinism - anger at other towns ‘dumping’ their unemployed, lots of phony rhetoric one still sees today about ‘taking care of our own instead of someone else’s problem’ even as Montreal tried to purge its relief rolls of ‘undeserving’ unemployed. The mayors of Montreal and Winnipeg ended up trading unkind words. These kinds of accusations - that one city was getting rid of its unemployed by sending them elsewhere - was common in the Great Depression. Winnipeg had even accused Montreal of dumping the year before! This is one reason why stringent residency requirements were imposed and police surveillance grew in intensity. Unlike most of the rest of the newspaper coverage of this event, La Presse actually interviewed some of the unemployed, even if the photographs were probably intended to name and shame the men they found.]
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perfettamentechic · 2 years
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31 maggio … ricordiamo …
31 maggio … ricordiamo … #semprevivineiricordi #nomidaricordare #personaggiimportanti #perfettamentechic
2021: Peter Del Monte, regista e sceneggiatore italiano. Di origini statunitensi, si laurea in lettere alla Università degli Studi di Roma “La Sapienza” con tesi sull’estetica cinematografica, frequentò negli anni settanta il Centro sperimentale di cinematografia della capitale. Dopo essersi dedicato per lungo tempo alla critica cinematografica, dirige due lungometraggi per la Rai. Nel 1975…
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focusmonumentum · 2 years
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Saint-François-Xavier
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Francisco Javier, navarrais (basque) du XVIème siècle, cofonde avec son ami Ignace de Loyola la Compagnie de Jésus (les fameux Jésuites), avant de devenir missionnaire évangélisateur en Asie. Il voyage des années durant, répandant sa foi, convertissant quelque 30.000 âmes, de l'Inde au Japon, en passant par la Malaisie, l'Indonésie et Singapour, avant de finalement s'éteindre sur une île au large de Macao, lors de sa mission aux portes de la Chine. De nombreuses églises lui sont dédiées de par le monde, dont celle-ci, dans le 7ème arrondissement de Paris, en surface d’une station de métro éponyme.
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Avant la construction de cette église, la paroisse Saint-François-Xavier-des-Missions-Etrangères résidait depuis 1842 en la Chapelle de l'Epiphanie des Missions étrangères de Paris (article à venir). Commencée en 1861, d'après les plans de l'architecte Adrien-Louis Lusson, l'église présentée ici ne sera achevée qu'en 1873, sous la direction de Joseph Uchard, qui remanie totalement sa configuration initiale, devant à l'origine s'inspirer des basiliques romaines, son chevet en abside en conservant toutefois l’élévation. D'un plan classique, de style néo-renaissance, elle possède une armature métallique la dispensant de bas-côtés ou d'arcs-boutants (comme la plupart des églises parisiennes édifiées sous le Second Empire, Saint-Augustin en tête). La façade de l'édifice, encadrée par deux tours jumelles carrées surmontées de toits mansardés croisés, présente un fronton au bas-relief sculpté par Gabriel-Jules Thomas, au centre duquel figure Saint-François-Xavier baptisant à sa droite un habitant de l'Inde, à sa gauche un japonais, figé dans son oeuvre de missionnaire extrême-oriental. 
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Lors du Siège de Paris par les prussiens en 1870, l'édifice inachevé servit de magasin de vivres. Livrée au culte en 1874, la décoration intérieure est alors fort dépouillée. Les nombreuses donations de riches fidèles de la paroisse permirent l'aboutissement de la peinture de la voûte de la nef, ainsi que les toiles marouflées du chœur et de la chapelle des Morts. Dans les dernières années du XIXème siècle, de nombreux tableaux remarquables (provenant également de dotations) garnissent les différentes chapelles de l'édifice, comme la Cène du Tintoret, accrochée en la sacristie des mariages, provenant originellement de l'église San Felice de Venise, ayant appartenu à la duchesse de Berry puis à la baronne du Teil, avant que celle-ci ne l'offre à la paroisse. Un monument historique en abritant un autre...
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En 2009, le curé de l'époque, Monseigneur Patrick Chauvet (devenu depuis recteur-archiprêtre de la cathédrale Notre-Dame de Paris), organisa le transfert à Saint-François-Xavier de la châsse contenant la dépouille de sainte Madeleine-Sophie Barat, fondatrice en 1800 de la Société du Sacré-Coeur de Jésus, afin que son corps puisse demeurer proche des bâtiments où elle vécut avec ses "soeurs", à savoir l'Hôtel Biron (cf. article sur le Musée Rodin) et l'établissement d'enseignement pour les jeunes filles attenant (actuel Lycée Victor Duruy). 
Crédits: ALM’s
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loveparfum · 2 years
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HURRICANE 🌬COMME UN OURAGAN - 📷 @sixcentdouze 🚤 - Stormy vision, I wouldn't want you to go away Passion like a shadow, I had to succumb to it You held me in the ruins of old Rome Apart from us, there's no one, only thunder resounds... (Stéphanie Grimaldi). - - Vision d'orage, j'voudrais pas qu'tu t'en ailles La passion comme une ombre, fallait que j'y succombe Tu m'enlaçais dans les ruines du vieux Rome À part nous, y'a personne, seul le tonnerre résonne... (Stéphanie Grimaldi) - Monaco ! Beautiful, I admire you, The whole world is your lover, From all sides, hear say, Is there a more charming place! When we leave this piece of land, Land of Happy Liberty, The eye is sad and the heart tightens, From the regret of the avor left!" Poetry in the Principality of Monaco is an extract from a poem from 1876 an ode dedicated to the charms of the Principality composed by poet Louis-Joseph Béor Monaco ! Belle, je t'admire, Le monde entier est ton amant, De tous côtés, entendez dire, Est-il-un endroit plus charmant ! Quand on laisse ce coin de terre, Pays d'heureuse Liberté, L'œil est triste et le cœur se serre, Du regret de l'avor quitté!" Poésie à la Principauté de Monaco est extrait d'un poème de 1876 une ode dédiée aux charmes de la Principauté par Louis-Joseph Béor. 🔖 curated #visualgrams 👁 Founders #jeanlucbattini & #robbins .🎥 - Let us know what you think in the comments section - Faites-nous savoir ce que vous pensez en commentaires🚢 Follow @visualgrams ⛵️ suivez nous 🛥 . #monaco #aerialphotography #yachting #mediterranee #sea #mer #sixcentdouze #stephaniedemonaco #stephaniedemonaco👑🇲🇨⚜️ #stephaniegrimaldi #fightaidsmonaco #montecarlo #principautedemonaco #grimaldi #photographers #photos #bestphoto #heurebleue #insta #igphotoworld #bestphotosintheworld #photographylovers #bestphotography #bestphotooftheday #battini #masterofvisuals @jeanlucbattini @nmnmonaco 🌊 . 🕊 (à Monaco , Monte-carlo) https://www.instagram.com/p/Cc7ln2OKO_e/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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aragarna · 3 years
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Trois raisons de (re)lire les aventures marines du “Capitaine Hornblower”, géant des mers
That moment when your cultural magazine, out of nowhere, recommands the Hornblower saga, while you are actually reading Hornblower...
Full article (in French) copied under the cut. Horatio will be proud of you for being able to read French.
Embarqué dans les guerres napoléoniennes, le capitaine Horatio Hornblower est devenu l’un des héros les plus populaires de la littérature britannique. La saga, riche de dix romans, du romancier Cecil Scott Forester est réédité par Folio.
« Hissez les voiles et larguez les amarres ! » L’une des plus célèbres sagas d’aventures marines est de retour ! Créée par le romancier britannique Cecil Scott Forester, la saga « Horatio Hornblower » est, en dix romans, devenue un « classique » et son personnage principal l’un des héros les plus populaires du Royaume-Uni. Trois raisons de (re)découvrir ce commodore pas comme les autres.
1. Parce qu’il est presque un mythe outre-Manche, bien que peu taillé pour...
Cecil Scott Forester n’est pas un inconnu, loin de là, quand il lance, en 1937, sur les eaux bleues mais pas si tranquilles de la Méditerranée Horatio Hornblower, un capitaine de frégate embarqué dans les guerres napoléoniennes. Romancier, il a déjà publié entre autres gros succès The Gun (1933, qui inspirera en 1957, Orgueil et passion, un film de Stanley Kramer avec Cary Grant et Sophia Loren) et L’Odyssée de l’African Queen (1935) qui servit de point de départ à John Huston pour le légendaire film (1951) qui réunissait Humphrey Bogart et Katharine Hepburn.
Qui est Hornblower, dont son auteur ne pensait sans doute pas qu’il l’emmènerait aussi loin ? Le futur commodore paraît a priori peu taillé pour l’héroïsme : à 17 ans, ce fils d’un simple médecin se retrouve embarqué comme aspirant sur un bateau alors qu’il a le mal de mer et peu de goût pour la navigation. Dix livres plus tard, il est pair du royaume. Pourquoi ? Sans doute parce que, sachant être courageux quand il le faut malgré sa peur, malin plus qu’agressif, chevaleresque mais capable de faiblesses, Hornblower, qui a le même prénom que Nelson, a un côté très « british ». Il y a de l’antihéros dans ce héros-là. Adopté d’emblée par un lectorat grandissant, le premier livre de la série, Retour à bon port, où notre jeune héros s’acquitte après Trafalgar d’une mission secrète au Nicaragua, fut un énorme succès. En 1951, Gregory Peck l’incarna dans Capitaine sans peur, de Raoul Walsh. On dit que pendant la guerre, quand les Japonais avançaient vers l’océan Indien, un amiral anglais demanda à son état-major : « Messieurs, une seule question : que ferait Hornblower à notre place ? »…
2. Parce que le roman de mer n’est jamais seulement un roman de mer
Les plus beaux combats sont les combats intérieurs. Hornblower, s’il lutte avec ardeur contre l’infâme « Bony » – Bonaparte – (et sans doute cet acharnement rendra-t-il le succès de la série plus tardif en France qu’ailleurs...), lutte aussi contre ses démons intérieurs : la lassitude de la guerre, l’amour pour deux femmes, le sens à donner à l’action.... Dans sa préface à la précédente réédition (Omnibus 1995), Michel Le Bris soulignait à juste titre le poids de la religion sur le roman d’aventures anglais : Daniel Defoe était un dissident radical, auteur de violents pamphlets, et Mayne Reid comme Robert Louis Stevenson étaient fils de pasteurs presbytériens. S’il ne relève d’aucune tradition marquée, Forester évolue lui aussi dans l’entre-deux métaphysico-aventurier qu’avaient ouvert ses prédecesseurs. On sait depuis Joseph Conrad que la mer est la métaphore idéale de l’acharnement humain et de sa capacité à triompher des obstacles. Si la référence à Conrad, comme celle à Stevenson, souvent évoqués en ce qui le concerne, reste écrasante pour Forester, cette saga qui se dévore avec passion demeure un des chefs-d’œuvre de la littérature d’aventures.           
3. Parce que Hornblower a fait école
Il est, comme pour la saga sentimentale Jalna, deux façons de lire les Hornblower : par ordre d’écriture (c’est celui choisi par Folio), et en ce cas le cycle débute avec Retour à bon port (1937), où Hormblower est déjà capitaine de frégate, ou par ordre chronologique, et en commençant alors par Aspirant de marine (1950). Le succès contraignit en effet Forester, qui pensait abandonner son héros au sommet de la gloire dans Lord Hornblower (1948), à replonger et raconter ses années de formation. Il reviendra ensuite aux vieux jours de son héros dans Mission aux Antilles (1958) puis dans Au cœur de la mêlée, qui paraîtra à titre posthume, en 1968. Il faudra aussi savoir gré à Hornblower d’avoir engendré une descendance féconde. On en retiendra deux autres grands cycles marins : celui des aventures du capitaine Bolitho, signé Alexander Kent (pseudonyme de l’écrivain Douglas Reeman), et surtout celui signé Patrick O’Brian, qui écrase tous les autres par la richesse de sa langue et la subtilité de ses personnages, et dont le capitaine Jack Aubrey et l’ornithologue Stephen Maturin – portés à l’écran en 2003 par Peter Weir, dans Master and Commander – sont les héros. C’est aussi à ses fruits qu’on reconnaît l’arbre.
Hubert Prolongeau - Publié le 11/07/21
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helshades · 3 years
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Salut ! Je suis en train d'écouter Trois réacs à la FIAC et je me marre bien. Tu aurais d'autres références (lectures/vidéos) sur la critique de l'art contemporain ? :)
Pas tant que ça, en définitive, et tu me donnes envie d’en chercher d’autres, mais je puis d’ores et déjà te pousser sur une chaise confortable et un lien vers ma « conférence gesticulée » préférée, celle qui dure six heures mais si je te jure que la version de six heures est la meilleure qui avait lancé le mouvement, voilà quelques années :
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Franck Lepage, (In)cultures 1 : « L’éducation populaire, Monsieur, ils n’en ont pas voulu »
Attention, ce sont des animateurs de gauche, la qualité est forcément pourrie, même si dans cette version-ci qui ne fait que quatre heures le son a été gentiment nettoyé par le metteur en ligne. À gauche, on n’a pas de moyens, mais on a des idées ! Ahem.
Je te conseille également avec chaleur les commentaires d’Aude de Kerros, artiste elle-même ‒ elle est graveuse et peintresse ‒ et critique d’art, qui a publié plusieurs livres à charge contre l’art « comptant pour rien » (merci Lepage.) et a donné une série d’entretiens passionnants en soutien.
L'Imposture de l'Art contemporain. Une utopie financière, Paris, Eyrolles, 2015.
Sacré Art Contemporain. Évêques, Inspecteurs et Commissaires, Éd. Jean Cyrille Godefroy, 2012.
Art Contemporain, manipulation et géopolitique : chronique d'une domination économique et culturelle, Eyrolles, 2019.
Petite note de passage : Aude de Kerros, qui anime une émission sur Radio Courtoisie (laquelle émission n’a pas l’air inintéressante... il faudra que je songe à podcaster, peut-être de sous une fausse moustache), n’est pas exactement l’égérie rêvée de mon bord politique. À mon sens, il faut passer outre, et se concentrer sur le sens de ses réflexions ; au demeurant, il est attendu qu’une femme de droite soit réticente au « progressisme » en Art. Il est fichtrement important de constater que son point de vue peut rejoindre celui d’un militant communiste chevronné quant à la financiarisation de l’Art français.
Je cite l’excellent petit résumé donné par sa fiche Wiki de ses idées :
À partir des années 1990, Aude de Kerros se fait également connaître par de nombreux articles de décryptage et d’analyse du monde de l’art, influencée par les écrits de Wladimir Weidlé. Elle prend part au débat sur l’art contemporain, donnant un point de vue d'artiste indépendant. Elle contribue, à titre de témoin, à l'histoire de l’art de la seconde moitié du XXe siècle en décrivant les deux faces d'une réalité complexe : le monde visible de l'art financier international, le conceptualisme strict de l'art officiel français et les divers courants picturaux non agréés. Elle souligne la rupture qui s'opère en 1983, en France, quand sont affectées des subventions importantes, créées des structures institutionnelles, et un corps d'« inspecteurs de la création ». Cet appareil bureaucratique prendra en compte l'unique courant conceptuel et affirmera un art officiel, rompant avec la pratique établie en 1880 par Jules Ferry, d'un retrait de l'État du choix des artistes à consacrer, mais honorant l'ensemble des courants en offrant un cadre prestigieux à leurs expositions. L'observation de ce principe a réuni à Paris l'ensemble des courants artistiques, de l'académisme aux avant-gardes et a attiré dans la capitale artistes et amateurs du monde entier. Aude de Kerros met en scène l'interaction de ces réalités contradictoires, raconte les péripéties du débat souterrain sur l'art tout au long des quatre dernières décennies. Elle évoque son contenu, commente ses publications, fait la chronique d'une nouvelle querelle, clandestine celle-là, celle « des modernes et des contemporains ».
À voir, le remarquable débat animé par l’impeccable Frédéric Taddéï sur la fonction de l’art contemporain dans Interdit d’interdire, et auquel participait, entre autres, Aude de Kerros, dans le camps des « contre », au côté du philosophe Yves Michaud, ancien directeur des Beaux-Arts (entre autres), dont le point de vue est très nuancé et donne énormément à penser.
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Comme d’habitude, Taddéï mène un débat de haute volée, du genre qui ne se fait plus depuis trop longtemps sur le service public, et je dirais presque que l’émission devrait servir de socle à la réflexion sur le sujet, tellement l’échange est riche.
Quand même, je glisse ici une très bonne brève du Monde sur le marché de l’art contemporain qui nous remet au centre de nos préoccupations :
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« Portrait of an Artist [de] David Hockney [...] a battu le record de vente aux enchères pour un artiste vivant : adjugé 90,3 millions de dollars ‒ près de 80 millions d’euros. [Cinq ans plus tôt], en novembre 2013, [Christie’s] a vendu [un Balloon Dog de Jeff Koons] 58,4 millions de dollars ; à l’époque, c’était le record de prix pour un artiste vivant.
Pour comprendre pourquoi les prix de l’art contemporain montent si haut, il faut faire un petit bond en arrière. À partir des années 90, les maisons de vente aux enchères se sont mises à imaginer des produits financiers pour stimuler les acheteurs d’œuvres d’art... »
Au passage, en 2015, Joseph Confavreux, journaliste, et Olivier Alexandre, sociologue, recevaient pour Mediapart Christian Bernard, le directeur du Musée d’art moderne et contemporain de Genève et co-signataire d’une tribune intitulée « l’Art n’est-il qu’un produit de luxe ? », publiée par Mediapart en octobre 2014, à l’occasion de l’inauguration de la Fondation Louis-Vuitton, un peu trop unanimement célébrée par le monde de l’Art. Le magazine « Contrechamp » est généralement intéressant, et Confavreux a reçu plus récemment (2017) la poétesse et essayiste (et militante de gauche) Nathalie Quintane, co-signataire, elle, d’un ouvrage sur « l’Art dévoré par l’argent », reprenant des thématiques chères aux critiques de l’art contemporain et remarquant notamment la confusion entre œuvres d’art et objets de luxe ; mais elle pointe également, dans cet entretien, le rapport au travail dans le milieu artistique, qui voit se multiplier les bénévoles, dont beaucoup de jeunes étudiants supposément payés en gloriole et réseautage, en notant que si l’on peut dire que le monde de l’Art a été précurseur en la matière, la pratique du travail gratuit, rendu presque abstrait, s’est en quelque généralisée dans notre société.
En parlant d’abstraction, et puisque je me rapproche insensiblement de la philosophie communiste, je glisse le lien vers une belle conférence d’Alain Badiou sur l’art contemporain comme relevant nécessairement de la logique de marché. Ça vole haut, mais ça vaut le coup.
Technique aussi mais clair et intéressant, je conseille un entretien avec la sociologue Nathalie Heinich dont les travaux, au C.N.R.S., portent notamment sur l’art contemporain, et qui y fournit une aide précieuse à qui veut se familiariser avec l’histoire de l’Art et ses thématiques :
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Plus subjectif, magnifique, fascinant, un entretien d’Aude Lancelin (époque Le Média) avec la poétesse, essayiste et critique d’art Annie Lebrun :
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« Une guerre menée contre tout ce dont on ne peut pas extraire de la valeur, contre ce qui n’a pas de prix, et qui passe par la marchandisation de tout. »
Dernièrement, je recommande vivement le blog de Christine Sourgins, une critique féroce du marché de l’art contemporain, qui est historienne ; comme le dit Anne de Kerros (Sourgins revendique une démarche « citoyenne » sans affiliation à un parti politique), elle demeure ainsi toujours très concrète dans ses commentaires :
« Christine Sourgins analyse les “concepts” sur pièces, regardant les œuvres d’art contemporain sous l’éclairage de leur propre discours. Elle déconstruit la déconstruction. Historienne, formée à l’étude des documents, alors que nombre d’“experts”, parlent d’art en maniant l’idée de l’art, sans exemples concrets… »
Elle participait en 2013 à une conférence sur l’Art au Sénat où intervenait le regretté Laurent Danchin, célèbre critique d’art spécialiste de l’art brut. La qualité de la vidéo est affreuse, mais le propos transcende le flou. Le colloque en question, du 23 janvier 2013, portait sur « Trente ans de création dirigée par l’État. Constat, conséquences et perspectives ». Christine Sourgins en fait une note de blog qui nous ramène directement à la fameuse conférence gesticulée de Franck Lepage sur la culture au Ministère dont au sujet de laquelle je causais tout à l’heure.
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flintism · 4 years
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Books read - 2020
fiction - novels & short stories
the adolescent, dostoevsky
dead souls, gogol
the gambler, dostoevsky
the steppe, chekhov
l’élégance du hérisson, muriel barbery (/r)
madame bovary, flaubert (/r)
the house of mirth, edith wharton
hangul express part 2, léa silhol
first love, turgenev
between the acts, virginia woolf
the house of the dead, dostoevsky
embers, sandor márai
bouvard et pécuchet, flaubert
les paysans, balzac
the idiot, dostoevsky
divorce à buda, sándor márai  
the rebels, sándor márai
albert savarus, balzac
the emperor’s tomb, joseph roth
les mouettes, sándor márai
du côté de chez swann, proust
à l’ombre des jeunes filles en fleurs, proust
z. marcas, balzac
le côté de guermantes, proust
sodome et gomorrhe, proust
la paix du ménage, balzac
une passion dans le désert, balzac
la prisonnière, proust
assassin’s apprentice, rh (/r)
royal assassin, rh (/r)
assassin’s quest, rh (/r)
fool’s errand, rh (/r)
the golden fool, rh (/r)
fool’s fate, rh (/r)
fool’s assassin, rh (/r)
fool’s quest, rh (/r)
assassin’s fate, rh (/r)
albertine disparue, proust
le temps retrouvé, proust
séraphîta, balzac
louis lambert, balzac
sur catherine de médicis, balzac
un épisode sous la terreur, balzac
les comédiens sans le savoir, balzac
l’enfant maudit, balzac
honorine, balzac
la princesse de clèves, madame de lafayette (/r)
el verdugo, balzac
histoire de la princesse de montpensier, madame de lafayette (/r)
les petits bourgeois, balzac
eugénie grandet, balzac (/r)
la reine margot, dumas
des saisons adolescentes
musiques de la frontière, léa silhol (/r)
l’héritage d’esther, sandór márai
don quixote part 1 & 2, cervantes
amok, zweig
letter from an unknown woman, zweig
moonbeam alley, zweig
confusion of feelings, zweig (/r)
la tentation de saint antoine, flaubert
trois contes, flaubert
lettres persanes, montesquieu
salammbô, flaubert (/r)
the god of small things, arundhati roy
beloved, toni morrison
the bluest eye, toni morrison
song of solomon, toni morrison
home, toni morrison
love, toni Morrison
sula, toni morrison
the age of innocence, edith wharton
tar baby, toni morrison
jazz, toni morrison
a mercy, toni morrison
god help the children, toni morrison
the custom of the country, edith wharton
paradise, toni morrison
the portrait of a lady, henry james
anna karenina, tolstoy (/r)
un roman russe, emmanuel carrère
le maître et marguerite, boulgakov
vies minuscules, pierre michon
les géorgiques, claude simon
obermann, senancour
runaway, alice munro
white nights, dostoevsky 
notes from underground, dostoevsky 
the snowstorm and other stories, tolstoy 
dernier jour à budapest, sandor márai
resurrection, tolstoy 
the death of ivan ilyich and other stories, tolstoy
family happiness, tolstoy
the kreutzer sonata, tolstoy
the devil, tolstoy
hadji murat,  tolstoy
humiliated and insulted, dostoevsky 
the crocodile, dostoevsky 
molloy, beckett
the brothers karamazov, dostoevsky (/r)
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histoireettralala · 4 years
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François-Joseph Lefebvre & Catherine Hubscher (1/2)
“Les Lefebvre - modèle des vieux ménages - pleins d’honneur, de tendresse, et de finesse naturelle, méritent qu’on les aime et qu’on leur rende justice sans chercher à les parer de qualités brillantes qu’ils n’avaient pas. Comme ils étaient pittoresques, des pédants et des snobs les ont dénigrés; en réaction, des amis maladroits les ont portés aux nues. Par surcroît, des légendes et des ouvrages d’imagination se sont emparés de leur personnalité et les ont totalement défigurés. Le maréchal, nous avons dit déjà ce qu’il était: soldat très brave plutôt que grand général, et surtout homme excellent. La maréchale, c’est aux yeux de la postérité Madame Sans-Gêne. Le surnom lui va bien, sans doute, mais il n’a pas été inventé pour elle [...]
Le 1er mars 1783, à Paris, le sergent aux gardes-françaises, Joseph Lefebvre, avait épousé sa compatriote Catherine Hubscher, blanchisseuse, rue Poissonnière. Il avait vingt-huit ans, elle trente. Que ce mariage ait été une “régularisation”, le maréchal lui-même l’a laissé entendre, mais c’est là un détail de bien peu d’intérêt. La nouvelle Mme Lefebvre, solide Alsacienne transplantée dans la capitale, était, comme la plupart des femmes du peuple, totalement illettrée. Il ne lui avait manqué que des maîtres, car, sous la direction de son mari, elle apprit bientôt à lire et à écrire correctement. Le ménage était satisfait de son sort, l’un et l’autre époux aimant son état. Lefebvre était le modèle des sergents, dans un corps où les sous-officiers étaient particulièrement respectés. Loin de ruminer on ne sait quelle rancoeur qui l’eût poussé dans la voie révolutionnaire, il se fit, dans la mesure de ses moyens, le défenseur de l’ordre établi, aussi bien comme garde-française que plus tard comme garde national.
Au début de son élévation, sa femme considéra avec méfiance cette soudaine fortune. Elle n’avait jamais imaginé que son compagnon pût être un grand homme. De son côté, elle ne désirait pas tant devenir une femme en vue que faire aller sa maison et élever ses enfants (elle en eut quatorze). C’est de cette époque que datent les premières anecdotes sur elle. Quand il fut question d’offrir au général Lefebvre une place dans le Directoire, elle lui aurait dit ou écrit: “Il faut leur répondre non. Que veux-tu aller faire au milieu de tout cela ? [...] Il faut qu’ils soient bien malades là-bas, puisqu’ils veulent faire un roi d’un imbécile comme toi.”
Authentique ou non, le propos est significatif; si on l’a inventé, c’est qu’il s’adaptait parfaitement à l’attitude habituelle de celle à qui on le prêtait. Mme Lefebvre a vu, avec plus d’inquiétude que de joie, s’ouvrir devant elle les allées de la notoriété. Une obscure aisance lui aurait bien mieux convenu. Lorsque le Consulat rouvrit les salons et ramena les usages de l’ancienne société, la générale se rendit parfaitement compte de l’écueil que serait pour elle son défaut de culture et d’éducation. Il était trop tard pour y remédier. Cette gaillarde Alsacienne devenue “Parigote” affronta bravement le monde avec son langage et ses manières d’honnête ménagère; elle garda son franc-parler, elle blagua à l’occasion.
Louis Chardigny, Les Maréchaux de Napoléon, Bibliothèque Napoléonienne, P. 177-179.
“The Lefebvre - a model of old couples - full of honor, tenderness, and natural sharpness, deserve to be loved and given justice without seeking to adorn them with brilliant qualities they did not have. As they were colorful, pedants and snobs disparaged them; in reaction, clumsy friends praised them to the skies. In addition, legends and imaginative works have taken their personalities and completely disfigured them. The marshal, we have already said what he was: a very brave soldier rather than a great general, and above all an excellent man. The Maréchale is in the eyes of posterity Madame Sans-Gêne.* The nickname suits her, no doubt, but it was not invented for her [...]
On March 1, 1783, in Paris, the sergeant in the gardes-françaises, Joseph Lefebvre, had married his compatriot Catherine Hubscher, laundress, rue Poissonnière. He was twenty-eight, she was thirty. That this marriage was a "regularization", the marshal himself implied it, but this is a detail of very little interest. The new Mme Lefebvre, a solid Alsatian transplanted to the capital, was, like most of the women of the people, completely illiterate. She had only lacked teachers because, under the guidance of her husband, she soon learned to read and write correctly. The couple was happy with their lot, both of them loving their condition. Lefebvre was the model of sergeants, in a corps where the non-commissioned officers were particularly respected. Far from ruminating who knows what resentment which would have pushed him on the revolutionary path, he made himself, within the limits of his means, the defender of the established order, both as a garde-française and later as a garde national.
At the start of his rise, his wife regarded this sudden fortune with suspicion. She never imagined that her companion could be a great man. For her part, she did not want so much to become a prominent woman as to have her household go well and raise her children (she had fourteen).The first anecdotes about her date back to this time. When offering General Lefebvre a place on the Directory was in question, she would have said or written to him: "You must answer them no. What do you want to do in the middle of all of this? [...] They must be very sick there, since they want to make a king of a fool like you. "
Authentic or not, the subject is significant; if it was invented, it is because it perfectly fit the usual attitude of the one it was ascribed to. Mme Lefebvre saw, with more concern than joy, the path of celebrity opening up in front of her. An obscure affluence would have suited her much better. When the Consulate reopened the salons and brought back the customs of the old society, the générale perfectly realized what a pitfall her lack of culture and education would be. It was too late to fix it. This lively Alsatian who had become a “Parigote” bravely confronted the world with her language and her manners of honest housewife; she kept her outspokenness, she occasionally joked.”
* Sans-Gêne can be translated as: improper, shameless (in that case).
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vm4vm0 · 4 years
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CHARLOTTE CARDIN - THE KIDS (short film) from Kristof Brandl on Vimeo.
YDA Silver Screen @CANNES2018 New Director Showcase by Ridley Scott @CANNES2018 Best Cinematography @LUX AWARD 2018
Shot on Kodak Vision 3 500T Aaton Penelope 2 perf Arri 435 4 perf
With: Francis La Haye, Mylène Mackay, Hubert Proulx, Anthony Riendeau, Anne-Charlotte Côté, Liam Weisman, Ilan Sawan, Daniel Lapierre, Mathieu Lepage and Louise Latraverse.
V.O by Victoria Diamond & Dusan Dukic
Directed & Edited by Kristof Brandl Written by Kristof Brandl & Shane Patrick Cinematographer: Christophe Collette, CSC Additional Cinematography: Kristof Brandl Executive Producer: Alexandre Auray Line Producer: Clara L’Heureux-Garcia Focus Puller: Maxime Boutin 2nd Camera Assistant: Erin Weisgerber Camera Loader: Robin Rigault 8mm & Super 16mm: Benoît Jones-Vallée & Laurent Schrænen Set Photographer: Gaëlle Leroyer Gaffer: Jacques Girard Best boy: Conrad Roy & Louis Cloutier Key Grip: Stéphane Klopp Best Boy: Marcel Bonneville, Camille Bergeron Bégin Sound Man: Laurent Ouellette, Dominic Remiro Grading: Simon Boisx Art Director: Frédérique Ste-Marie & Maxime Normand Art Assistant: Sophie B.Jacques, Geneviève Boiteau, Véronique Perreault, Yann Filly-Paré Costume: Amanda Van Der Siebes Makeup and Hair: Catherine Brunelle Flame Artist & VFX Supervisor: Flore Mounier @MikrosMPC Special Effects: Remy Couture Special Effects Supervisor: Blood Brothers Stunt Coordinator: Jean-François Lachapelle Riggers: Stéphane Julien et Sébastien Peres 1st Assistant Director: Clara L’Heureux-Garcia 2nd Assistant Director: Mathieu Turcotte Production Coordinator: Gabrielle Dussault Unit Manager: Joseph Liane Key Production Assistant: Jeremy Hughes Production Assistant: Patrice Arseneault, Iskouhie Yacoub, Georges Mazraani Film Lab: MELS Sound Design: Jean-David Perron & Theo "Lewis" Porcet @CULT NATION
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focusmonumentum · 2 years
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L'École Militaire
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Nous retrouvons Ange-Jacques Gabriel, l'architecte des grands hôtels de la place de la Concorde, cette fois outre-Seine, dans le 7ème arrondissement, au sein d'une grande perspective parisienne, courant du Trocadéro au rond-point de Breteuil, scandée par des monuments iconiques telle la Tour Eiffel, ou cette institution qu'est l'École militaire, à l'autre bout du Champ-de-Mars.
Fondée en 1751 par Louis XV, proposée par le maréchal de Saxe, appuyé par Madame de Pompadour, financée par Joseph Pâris Duverney, l'École militaire a pour vocation initiale d'instruire à l'art militaire cinq cents jeunes gens nobles et nés sans fortune. Gabriel, le premier architecte du roi, avait pour projet un ensemble monumental plus grandiose encore que les Invalides, situés sur la même plaine de Grenelle. Mais les "guerres en dentelle" menées par Louis XV vident les caisses du royaume, ce qui pousse l'architecte à revoir son projet à la baisse. Les travaux s'éternisent, mais dès 1756, 200 premiers cadets sont accueillis dans les premiers bâtiments de service achevés alors. Le roi achète à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés les carrières de Vaugirard (alors une commune située en dehors de Paris, mais proche du chantier -dans l'actuel XVème arrondissement), afin d'accélérer la construction. Les travaux ne s'achèvent qu'en 1780, sous le règne de Louis XVI. Gabriel aura tout de même réussi à édifier un ensemble monumental d'une emprise très respectable de 13 hectares. Pour le corps central (surnommé "le Château"), il s'inspire de l'architecture des pavillons du Louvre, au dôme quadrangulaire, avec une façade monumentale côté "Champ"(de Mars) à laquelle répond une façade toute aussi grandiose côté cour (d'honneur), arborant une horloge par dessus son fronton, encadrée par deux statues, l'une d'une vieille femme aux pieds nus tenant un livre, allégorie de l'étude, l'autre d'une jeune femme aux seins nus montrant l'heure, représentation de Madame de Pompadour. 
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Cette horloge, dûe à Jean-Baptiste Lepaute, est toujours entretenue par l'entreprise Lepaute, 250 ans après son installation. Le "Château" abrite un escalier d'honneur monumental, une salle des gardes, un salon dit "des Maréchaux", la bibliothèque patrimoniale, ainsi qu'une chapelle, consacrée au saint patron des armées, Saint-Louis (comme aux Invalides). Cette chapelle vit en 1785 la confirmation du cadet Bonaparte, futur Napoléon, qui y donnera un bal monumental vingt ans plus tard, pour célébrer l'anniversaire de son sacre, l'École étant fermée depuis 1787, faute de fonds... Devenue caserne Impériale sous le Premier Empire, elle est finalement désaffectée, servant de dépôt de matériel. Il faudra attendre 1878 pour qu'elle rouvre, avec la création de l'École supérieure de Guerre.
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Les deux ailes encadrant le "Château" sont alors modifiées, l'une dévolue à l'artillerie, avec magasins (de stockage), l'autre destinée à la cavalerie, avec manège (d'équitation), chacune de ces ailes enclosant des cours. La Cour Morland verra la dégradation du capitaine Dreyfus en 1895, et la cour Desjardins accueillera sa réhabilitation en 1906. Le centre des hautes études militaires s'installe dans l'école en 1911, puis de nombreuses institutions et associations militaires au cours du XXème siècle. L'École a même accueilli le collège de défense de l'OTAN, de 1951 à 1966, année où De Gaulle fait sortir la France du commandement intégré de l'OTAN.
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De grands travaux de purge et de ravalement ont été entrepris en 2012, permettant la mise en valeur volontaire de nombreux stigmates balistiques, à l'intérieur comme à l'extérieur, précieux témoins des affrontements qu'a connu le monument. De la Révolution française de 1789, des impacts sont visibles sur les premières marches de l'escalier d'honneur. De la Commune de 1871, une balle est fichée dans le grand miroir du salon des Maréchaux, tirée par un homme de la troupe versaillaise du général Douay, lors des combats visant à reprendre l'École, alors tenue par les fédérés. De la Première Guerre Mondiale, des éclats de bombe, d'un raid aérien allemand en juin 1918, sont visibles contre un mur de l'aile d'artillerie. Enfin, de la Seconde Guerre Mondiale, des centaines d'impacts de tirs alliés, dirigés contre les occupants allemands, dont certains profonds de 15cm, témoignent de la fureur des combats de la Libération de Paris, en août 1944 (cf. Ministère de la Guerre).
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Le Champ-de-Mars, avec ses 24,5 hectares en faisant l'un des plus grands espaces verts de Paris, tire son nom (et son aménagement) de la création de l'École militaire, nécessitant un vaste espace dédié aux manœuvres et aux parades (inspiré en cela du champ de Mars romain, nommé d'après leur dieu de la guerre).
De nombreux grands événements de l'histoire de France s'y déroulèrent, sous le regard des statues de Jean-Baptiste Pigalle couronnant le fronton de l'École. La Fête de la Fédération du 14 juillet 1790, grand moment d'allégresse révolutionnaire, y tint lieu, mais également la tragique fusillade du 17 juillet 1791, le guillotinage de Bailly en 1793, la démente Fête de l'Être Suprême, organisée par Robespierre en 1794, les Olympiades de la République sous le Directoire, puis la première Exposition des produits de l'industrie française, préfigurant les Expositions Universelles devant s'y tenir au XIXème siècle. Napoléon y distribua ses aigles à ses grenadiers en 1804, Louis-Philippe ses étendards tricolores à la Garde Nationale en 1831, la Fête de la Concorde s'y déroula en 1848... Un gigantesque bâtiment, le Palais Omnibus, fut construit afin d'accueillir l'Exposition universelle de 1867, ayant pour emprise la totalité du Champ-de-Mars. Construit en un temps record de 2 ans, il fut démoli en un temps également record de 2 mois, dès la fin de l'exposition... Le Palais du Champ-de-Mars, édifié à l'occasion de l'Exposition universelle de 1878, connu le même destin éphémère. Tout comme la gigantesque Galerie des Machines, faisant face à l'École militaire, bâtie à l'occasion de l'Exposition universelle de 1889, démantelée 20 ans plus tard. La même chose aurait pu advenir de la "Tour de 300 mètres" fermant le Champ, élevée la même année, mais elle fut pérennisée (nous y reviendrons dans le prochain article...) Enfin, le monumental Palais de l'électricité, édifié au milieu du Champ pour l'Exposition universelle de 1900, n'existe plus qu'en photographie... Renouant avec la tradition de ces monumentales constructions temporaires, le Grand-Palais Éphémère, toutefois conçu de manière éco-responsable, délocalisant les activités et expositions du Grand-Palais durant ses travaux de rénovation, reflétera jusqu'en 2024 la façade de l'École militaire dans ses vastes baies vitrées, abritant la statue équestre du maréchal Foch, tel un écrin artistique à la gloire militaire. 
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Crédits : ALM’s
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